label tourisme handicap en route vers les nouveaux...

LABEL TOURISME & HANDICAP - EN ROUTE VERS LES NOUVEAUX CRITERES 2013

Mission d’Ingénierie Touristique Rhône-Alpes 1

SOMMAIRE 1 – Présentation rapide des quatre déficiences P. 2

2 – Evolution du label en 2013

La sensibilisation du personnel P. 3

Nouveaux critères P. 4 - 21

Restauration P. 22 - 23 3 – Illustré des bons aménagements

Les aménagements généraux L’accueil du public P. 24 L’information du public P. 25 La signalétique P. 26 La sécurité P. 27 -28 Le mobilier adapté P. 29 - 30 L’éclairage et les contrastes P. 31 - 32

L’accès au cadre bâti Le stationnement extérieur P. 33 Les cheminements extérieurs P. 33 -34 Les cheminements intérieurs P. 35

Les lieux de vie La cuisine P. 36 La chambre P. 37 La salle de bain P. 38 -39 Les sanitaires P. 40

4 – Petit lexique P. 41

5 – Liens utiles P. 47



2 – PRESENTATION RAPIDE DES QUATRE DEFICIENCES

LA DEFICIENCE MOTRICE

Les troubles de la motricité peuvent signifier une atteinte partielle ou totale de la mobilité et parfois des troubles de la communication, des difficultés à contrôler ses gestes et à s’exprimer mais sans altérer pour autant les capacités intellectuelles. Les personnes en situation de handicap moteur peuvent être en fauteuil roulant, se déplacer avec un déambulateur, une canne, des béquilles ou être mal marchantes. Celles qui voyagent seules sont indépendantes dans la vie quotidienne si elles bénéficient d’un environnement adapté. En revanche, celles qui ont besoin d’aide dans les gestes de la vie quotidienne sont généralement accompagnées.

LA DEFICIENCE VISUELLE

Parmi les personnes déficientes visuelles il faut distinguer les personnes non-voyantes des personnes malvoyantes. Les personnes non-voyantes ont une cécité totale et appréhendent le monde principalement par leurs autres sens (toucher, ouïe, odorat, goût). Elles se déplacent le plus souvent avec une canne blanche qui leur permet de détecter les obstacles ou avec un chien guide. Les personnes malvoyantes perçoivent différemment les éléments de l’environnement en fonction de leur type de vision (floue, champ visuel réduit,…). L’éclairage, l’encombrement des lieux, le contraste des obstacles et des reliefs influents sur leur capacité à percevoir l’espace. Il faut leur donner des repères de voyants qui peuvent être complétés par des indices faisant appel aux autres sens. Certaines personnes malvoyantes se déplacent avec une canne, ou un chien guide, pour détecter les obstacles non perçus visuellement.

LA DEFICIENCE AUDITIVE

La principale difficulté est de percevoir, d’entendre et de déchiffrer les messages sonores dont la parole. La perte de la stéréophonie ne permet plus de localiser l’origine du bruit. Il faut distinguer la personne sourde de la personne malentendante. La personne sourde : est une personne née sourde, ou qui a perdu l’ouïe. Elle n’entend pas la parole et ne peut être aidée que par des techniques visuelles (langue des signes par exemple). La personne malentendante : dispose d’un reste auditif exploitable. Elle peut bénéficier d’aides sonores (appareils auditifs, boucle magnétique…) et utiliser la technique de lecture labiale.

LA DEFICIENCE MENTALE

Le handicap mental est un handicap de la compréhension, de la communication et de la décision. Les personnes ayant un handicap mental éprouvent des difficultés à se situer dans l’espace et dans le temps. Cela nécessite une compensation adaptée qui est essentiellement une aide humaine à laquelle peut s’ajouter une aide technique. Il importe de souligner que la personne illettrée ou analphabète ou ne maîtrisant pas la langue du pays, les enfants, certaines personnes âgées, auront le même mode de fonctionnement que la personne ayant des difficultés de compréhension et de communication; c’est à dire qu’elles seront à la recherche d’informations visuelles et sonores simplifiées. Source : ATH

http://www.tourisme-handicaps.org/�



3 – EVOLUTION DU LABEL EN 2013 Les évolutions apportées aux nouveaux cahiers des charges sont, pour la plus part, liées au volet accessibilité de la loi de 2005 applicable obligatoirement au 1er janvier 2015. Vous constaterez que les nouveaux critères obligatoires apparus sont des recommandations qui vous étaient jusqu’ici vivement conseillées, voir déjà exigées par la jurisprudence des anciens cahiers des charges de 2005. Ces nouveaux critères ont été également ajoutés pour apporter une valeur supplémentaire au label Tourisme & Handicap par rapport à la loi de 2005. Dans ces nouveaux cahiers des charges, une partie importante est attribuée à la sensibilisation du personnel ainsi qu’un renforcement des critères de sécurité. Egalement, une plus grande place est accordée à la déficience mentale notamment pour l’accessibilité aux documents, à la connaissance et la sécurisation de l’environnement. Enfin concernant le cahier des charges « Restauration », les critères y sont plus nombreux et plus précis. LE SENSIBILISATION DU PERSONNEL La sensibilisation du personnel fait aujourd’hui partie intégrante des critères de labellisation pour les 4 déficiences avec deux nouveaux critères qui sont :

Il est impératif de sensibiliser le personnel à l’accueil et à l’accompagnement des clients en situation de handicap, quelle que soit la spécificité de leurs besoins.

Il est recommandé de désigner un référent parmi le personnel et de prévoir pour ce référent une formation minimale sur le handicap.

Si un membre du personnel pratique la langue des signes française, il doit porter un badge visualisant sa compétence. Le niveau doit être précisé (sur présentation du ou des justificatifs de formation). L’accueil en LSF doit être indiqué sur le site Internet de l’établissement.



LES NOUVEAUX CRITERES OBLIGATOIRES CARACTERISTIQUES GENERALES 1.2 L’accueil du public

Si l’établissement n’a pas de système de réservation en ligne, la réservation doit pouvoir s’effectuer par courriel, SMS ou télécopieur. 1.3 L’information du public

Il convient d’être attentif, de s’exprimer clairement et simplement, de préférence sur le mode affirmatif, vis à vis de personnes présentant un handicap mental ou des difficultés de communication. Les documents d’accueil peuvent être proposés en version facile à lire. La mise en place d’un accompagnement ou d’une aide personnalisée pour faciliter leur choix est souhaitable.

L’opérateur s’engage à proposer une information écrite en grands caractères (type Arial, corps minimum 16). 1.4 La communication dans les parties communes

Pour permettre aux personnes en situation de handicap auditif de communiquer vers l’extérieur, il est obligatoire de proposer l’un des moyens de communication suivants : borne WI-FI ou terminal relié à Internet. Ce critère est applicable aux parties communes des villages de vacances, hôtels, résidences de tourisme, campings et parcs résidentiels de loisirs.

Il est recommandé d’être équipé de l’un des moyens auditifs suivants : téléphones avec boucle magnétique et amplificateur dont l’efficacité aura pu être contrôlée et garantie.



1.5 La signalétique

De manière générale, une signalétique adaptée, c’est-à-dire claire et simple, favorise une circulation sécurisée et autonome pour tous. L’association texte/image est obligatoire.

Une signalisation adaptée doit être mise en place dès l’entrée du site, à proximité des places de stationnement pour le public, ainsi qu’en chaque point du cheminement accessible où un choix d’itinéraire est donné à l’usager. Si l’entrée principale du site n’est pas accessible, prévoir une signalétique visible extérieurement, fléchée, avec son interprétation en pictogramme associé, indiquant clairement le cheminement secondaire à emprunter. Utiliser pour ce faire des pictogrammes simples et aisément compréhensibles. Les panneaux d’information, les indications doivent être situés de façon homogène sur le site ou l’équipement touristique.

Une bonne signalétique offre un meilleur confort visuel à tous et plus particulièrement aux personnes malvoyantes. Il convient de distinguer trois types de signalétique : la signalétique directionnelle (texte avec flèche indiquant une direction), la signalétique de localisation (désignation d’un site, d’un local) et la signalétique d’information (affichage des horaires, explications écrites, description sur cartels).

Un code couleur par type de prestation aide au repérage et à la compréhension; dans ce cas, il convient d’assurer le suivi du code couleur sur l’ensemble du site. La signalétique présente les caractéristiques suivantes : un contraste de couleur, entre le support de communication (panneau) et son environnement et entre les informations et son support.

Une calligraphie la plus simple possible en utilisant une police de caractères de type «Arial», «Helvética» avec des majuscules et des minuscules et respectant un interligne suffisant entre chaque ligne et sans utiliser uniquement les caractères gras.

La signalétique d’information est associée à un éclairage efficace, offre une distance de lecture comprise entre 5 cm et 25 cm et est située à une hauteur comprise entre 0,90 et 1,30 mètre du sol.

La taille de la signalétique de localisation ou directionnelle doit être proportionnée à la distance de visualisation et ne doit pas présenter de caractères dont la hauteur soit inférieure à 1,5 cm.



1.6 La sécurité

Le personnel est formé à questionner la clientèle de façon non stigmatisante afin de repérer les personnes ayant besoin d’être alertées et/ou aidées en cas d’évacuation d’urgence, en particulier dans les lieux d’hébergement.

L’établissement adopte une méthode permettant d’informer son personnel de la présence des clients ayant besoin d’être alertés et/ou aidés, en particulier dans les lieux d’hébergement.

Il convient de vérifier qu’il existe des dispositifs de protection (barrières, haies denses, végétalisation…) autour des lieux dangereux (points d’eau) situés à proximité.

Les lieux de séjour situés à proximité d’une route dangereuse doivent proposer une clôture.

Pour limiter les risques de brûlure par l’eau chaude sanitaire, notamment vis à vis des personnes handicapées, il est recommandé d’expliquer le fonctionnement des commandes d’eau chaude et d’eau froide aux clients. Les pièces destinées à la toilette doivent être pourvues de mitigeurs limitant automatiquement les risques de brûlure. L’ACCES AU CADRE BATI

D’une manière générale, il convient de neutraliser dans tout le cadre bâti les obstacles à hauteur de visage, situés à moins de 2,20 m du sol et de les signaler. De même, les obstacles en saillie, à partir de 0,15 m, et les volumes sous escaliers doivent être signalés et neutralisés.

Les entrées des sites et des bâtiments doivent être facilement repérables et identifiables. En cas d’impossibilité d’accéder aux stationnements ou aux bâtiments, la présence d’un dispositif d’appel ou, à défaut, d’un service personnalisé sont impératifs. Les dispositifs d’appel doivent être libres de tout obstacle.



Ils doivent permettre aux personnes sourdes ou malentendantes de savoir que leur demande a été prise en compte : signal lumineux, visiophone à double écran, boucle magnétique en bon état de fonctionnement couvrant une surface suffisante. Les dispositifs choisis sont simples d’utilisation et facilement compréhensibles par une personne déficiente mentale.

Les boutons d’appel extérieurs doivent être accessibles (espace d’usage et hauteur comprise entre 0,90 et 1,30 m). Leurs chiffres et autres symboles sont de couleur contrastée et bien identifiables. 1.2 Les cheminements extérieurs dans l’enceinte du site

Le cheminement doit être de plain-pied, non meuble, non glissant, sans obstacle, sans marche ni ressaut supérieur à 2 cm ni dévers de plus de 2%.

Lorsqu’une dénivellation ne peut être évitée, le pourcentage de pente du cheminement doit être inférieur ou égal à :

- 5 % (l’idéal 4% maximum) ;

- tolérance de 8 % sur une longueur maximale de 2 m ;

- tolérance de 10 % sur une longueur maximale de 0,50 m ;

- les pentes supérieures ou égales à 4 % sur plus de 10 m comportent des paliers de repos tous les 10 m ;

- un palier de repos est obligatoire en haut et en bas de chaque pente quelle que soit sa longueur ;

- les paliers de repos doivent être d’une longueur minimale de 1,40 m.

Les ressauts doivent être évités et ne pas dépasser 2 cm. Ils doivent comporter des bords arrondis ou être munis de chanfreins. La hauteur maximale peut être portée à 4 cm si le ressaut comporte sur toute sa hauteur une pente ne dépassant pas 33 %. La distance minimale entre deux ressauts est de 2,50 m.

Les pentes comportant plusieurs ressauts successifs, dits « pas d’âne », ne sont pas recommandées.

La largeur minimale d’un cheminement accessible est de 1,40 m, réduite ponctuellement à 1,20 m lorsqu’un rétrécissement ne peut être évité. Ces dimensions sont ramenées à 1,20 m et 0,90 m sur les cheminements donnant accès à un bâtiment collectif (résidences de tourisme) ou à une maison individuelle. Lorsqu’un dévers est nécessaire, il doit être inférieur ou égal à 2 %.



Les fentes (des grilles) et les trous dans le sol et dans les paillassons alvéolés ne doivent pas dépasser 2 cm de largeur ou de diamètre. Le cheminent doit être conçu et mis en œuvre de manière à éviter la stagnation d’eau.

Le cheminement doit être bien délimité par des changements de texture et par des couleurs différenciées. A défaut, il doit comporter sur toute sa longueur un repère continu et tactile, pour le guidage d’une canne d’aveugle. Il doit bénéficier d’un éclairage adapté aux personnes en déficience visuelle.

La présence d’un garde-corps préhensible est exigée le long de toute rupture de niveau présentant une hauteur de plus 0,40 m. Sur les ruptures de niveau inférieures à 0,40 m, un chasse-roue est obligatoire en l’absence de garde corps.

Le chasse-roue est obligatoire sur toute pente et quelle que soit la hauteur de la rupture de niveau, dès lors qu’il existe un espace de plus de 2 cm entre le bord de la pente et le garde corps.

Toute marche isolée sur le cheminement doit être signalée par une bande d’éveil de vigilance, contrastée et en relief, placée à 0,50 m du nez de la marche dans le sens de la descente.

A partir de trois marches, la présence de mains courantes est obligatoire. Une main courante contrastée est obligatoire de chaque côté des marches présentant une largeur égale ou supérieure à 1,20 m. La main courante est facilement préhensible, commençant avant la première marche et s’arrêtant au-delà de la dernière marche, sur une longueur équivalente à un giron de marche sans que ce prolongement ne fasse courir de risque aux usagers empruntant les circulations adjacentes. La hauteur de la main courante est comprise entre 0,80 m et 1,00 m.

Les marches répondent aux exigences suivantes :

- une bande d’éveil de vigilance, contrastée et en relief, placée à 0.50 m du nez de la première marche en haut de l’escalier;

- tous les nez des marches sont contrastés et non glissants + première et dernière contremarches de couleur contrastée

- les marches doivent être régulières (girons et contre marches) afin d’éviter toute source de déséquilibre;

- les girons de marches des escaliers hélicoïdaux doivent permettre un appui complet du pied du coté le plus large.



1.3 Les portes d’entrée des bâtiments

Les portes vitrées doivent comporter des bandes de couleur contrastée qui doivent être posées, à l’intérieur et à l’extérieur, à deux hauteurs différentes soit 1,10 m et 1,60 m. Elles doivent être repérables de jour comme de nuit.

Aucune porte d’entrée ne doit s’ouvrir par un code. Les seuls systèmes d’ouverture admis sont : les clés (avec repères de type code couleur ou pictogramme ou images) et cartes avec une flèche et le rappel du numéro de chambre.

Un espace de manœuvre doit être prévu devant la porte. Sa longueur est de 1,70 m si la porte est poussée, de 2,20 m si elle est tirée. La largeur de ces espaces dépend du type de bâtiment où se situe le cheminement : 1,40 m en ERP et 1,20 m en BHC.

Portes des BHC et maisons individuelles S’il s’agit d’un BHC (type résidence de tourisme), ou d’une maison individuelle (type chambre d’hôte), la largeur minimale de la porte d’entrée doit être de 0,90 m.

Dans les habitations anciennes, lorsqu’il existe des contraintes liées à la présence d’éléments participant à la solidité du bâtiment, les portes d’entrées ou d’accès à un local collectif peuvent être de 0,80 m, correspondant à un passage utile qui ne peut être inférieur à 0,77 m. 1.4 La zone d’accueil

Afin de garantir un accueil de qualité aux clients en situation de handicap, la zone d’accueil doit être immédiatement repérable grâce à un positionnement cohérent par rapport à la porte principale et à une signalétique adaptée.

Dans les ERP ou les zones considérées comme tels, doivent être installés des guichets d’accueil comportant une partie plus basse pour les personnes en fauteuil roulant et de petite taille ou celles qui souhaitent s’asseoir.



Ces guichets doivent présenter les dimensions suivantes :

- hauteur maximale du guichet à 0,80 m;

- un vide en partie inférieure d’au moins 0,30 m de profondeur, 0,60 m de largeur et 0,70 m de hauteur permettant le passage des pieds et genoux d’une personne en fauteuil.

Il est recommandé de proposer des profondeurs de confort supérieures : entre 0,45 m et 0,60 m au lieu de 0,30 m.

Les guichets d’accueil situés latéralement, à plus de 5 mètres de l’entrée, doivent être accessibles à l’aide d’une bande de guidage au sol depuis la porte d’entrée.

Les guichets proposent un éclairage renforcé (pour faciliter la lecture labiale) sans éblouissement ni reflet. Tous les offices de tourisme et les sites touristiques dont la fréquentation est importante (si classés en ERP du 1er groupe) doivent disposer d’une boucle magnétique.

Celle-ci doit être suffisamment dimensionnée en fonction de l’espace considéré. Le personnel doit être en mesure d’installer la boucle magnétique et de connaître son fonctionnement.

Il est recommandé d’équiper les comptoirs d’accueil d’une borne web permettant d’accéder à une traduction en LSF à distance. L’accès au bâti – 1.5 Les cheminements intérieurs

Les cheminements intérieurs doivent être en revêtements durs et plats ou compensés par des plans inclinés à faible déclivité, non glissants et sans obstacle. Le pourcentage de pente du cheminement doit être inférieur ou égal à :

- 5 %;

- 8 % sur une longueur maximale de 2 m;

- 10 % sur une longueur maximale de 0,50 m;

- les pentes supérieures ou égales à 4 % sur plus de 10 m comportent des paliers de repos tous les 10 m;

- un palier de repos est obligatoire en haut et en bas de chaque pente quelle que soit sa longueur + les paliers de repos doivent être d’une longueur ≥ 1,40 m.



A l’intérieur des bâtiments existants, il peut être admis des pourcentages de pente supérieurs lorsqu’il existe de contraintes liées à la présence d’éléments participant à la solidité du bâtiment. Les valeurs maximales des pentes sont alors respectivement de 6 % au lieu de 5%, 10 % au lieu de 8% et 12 % au lieu de 10%.

Il est recommandé de signaler ces caractéristiques de pentes dans les documents commerciaux et dans les pages des services de réservation en ligne.

La présence de garde-corps préhensibles est requise le long de toute rupture de niveau de plus de 0,40 m. Sur les ruptures de niveau inférieures à 0,40 m, un chasse-roue est obligatoire en l’absence de garde-corps.

Le chasse-roue est obligatoire sur toute pente et quelle que soit la hauteur de la rupture de niveau, dès lors qu’il existe un espace de plus de 2 cm entre le bord de la pente et le garde-corps.

Les principaux éléments structurants du cheminement intérieur doivent être repérables par les personnes ayant une déficience visuelle. L’accès au bâti – 1.6 Les portes intérieures

Un espace de manœuvre de porte est requis pour accéder aux locaux adaptés. Sa longueur est d’au moins 1,70 m si la porte s’ouvre en poussant et d’au moins 2,20 m si elle s’ouvre en tirant. Les poignés de portes doivent être facilement préhensibles et manœuvrables en position « debout » comme « assis ».

La forme en bec-de-cane, dite poignée béquille, est recommandée.

L’extrémité des poignées des portes desservant des espaces collectifs et ouvrant sur des locaux adaptés doivent être situées à plus de 0,40 m d’un angle rentrant de parois ou de tout autre obstacle.

Ce critère n’est pas exigé dans les bâtiments anciens lorsqu’il existe des contraintes liées à la présence d’éléments participant à la solidité du bâtiment mais, dans ce cas, des rallonges de poignées doivent alors être installées.

Ces portes doivent toutes s’ouvrir, au moins, à 90 °.

Largeurs des portes intérieures en BHC et MI Dans les BHC neufs et les maisons individuelles neuves, la largeur minimale des portes d’entrée des logements adaptés est de 0,90 m, ce qui correspond à une largeur de passage utile de 0,83 m.



L’accès au bâti – 1.7 Les escaliers

Un éclairage renforcé doit permettre de localiser la première marche à la descente lorsque l’éclairage général en amont de l’escalier est jugé insuffisant. Un éclairage homogène doit être proposé sur toute la longueur de l’escalier, évitant sur les marches des zones masquées ou éblouissantes. Une bande d’éveil de vigilance, contrastée et en relief, placée à 0,50 m du nez de la première marche en haut de l’escalier.

Une main courante à partir de 3 marches, facilement préhensible et contrastée par rapport au mur, commençant avant la première marche et s’arrêtant au-delà de la dernière marche, sur une longueur équivalente à un giron de marche sans que ce prolongement ne fasse courir de risque aux usagers empruntant les circulations adjacentes;

- la hauteur de la main courante est comprise entre 0,80 m et 1,00 m ;

- les marches doivent être régulières (girons et contre marches) afin d’éviter toute source de déséquilibre. L’accès au bâti – 1.8 Les escaliers mécaniques

Devant l’escalier, le revêtement de sol doit proposer une différence de texture et un contraste de couleur. Un éclairage renforcé sur la partie fixe de l’escalier aidera tout public à franchir l’escalier.

Les mains courantes situées de part et d’autre de l’équipement doivent accompagner le déplacement et dépasser d’au moins 0,30 m le départ et l’arrivée de la partie mouvante.

La commande d’arrêt d’urgence doit être facilement repérable et manœuvrable.

Les escaliers sont une source d’anxiété et de gêne chez certaines personnes handicapées mentales et ne pas sont utilisables par les personnes en fauteuil. Ils doivent être doublés d’un escalier classique ou d’un ascenseur, situés à proximité et signalés.



L’accès au bâti – 1.9 L’ascenseur

Les cabines doivent être utilisables par des personnes en situation de handicap moteur. Elles sont équipées de commandes dont l’axe du bouton le plus haut est situé à moins de 1,20 m du sol. Lorsque les cabines sont trop étroites pour faire ½ tour à l’intérieur, elles sont équipées d’un miroir situé dans le fond et à hauteur visible en position assise. Elles disposent d’une main courante située entre 0,80 m et 1,00 m.

Les boutons doivent être identifiables, tactilement par un marquage en braille ou par un contraste de matériaux, et visuellement par un contraste de couleur et/ou en gros caractères. Un éclairage approprié facilite leur reconnaissance.

Une annonce sonore de l’étage est requise. Une annonce visuelle de l’étage, située à hauteur appropriée, est importante pour l’information des personnes sourdes et pour celles présentant une déficience mentale. Un système de voyant lumineux permet d’informer une personne sourde de la prise en compte de son appel. L’accès au bâti – 1.10 Les appareils élévateurs

Les appareils élévateurs ne sont acceptés qu’à titre exceptionnel, dans le cadre bâti ancien lorsqu’il s’avère impossible d’installer un ascenseur. L’utilisation de l’élévateur doit être en libre service. L’accès au bâti – 1.11 L’éclairage dans les parties communes

La qualité de l’éclairage, artificiel ou naturel, des circulations intérieures et extérieures doit être telle que l’ensemble du cheminement est traité sans créer de gêne visuelle.

Les parties du cheminement (escaliers, plans inclinés et toute rupture de niveau) qui peuvent être source de perte d’équilibre pour les personnes handicapées, les dispositifs d’accès et les informations fournies par la signalétique font l’objet d’une qualité d’éclairage renforcée.



Tout éclairage par minuterie est à proscrire. S’agissant des systèmes d’éclairage par détection de présence, une diminution progressive ou par étapes du niveau d’éclairement doit être proposée de sorte que la personne ne risque pas de se retrouver seule dans l’obscurité.

L’éclairage d’appoint est :

- sans dégagement de chaleur (danger dû au rapprochement);

- orienté sur l’objet à regarder (éviter tout éblouissement);

- modulable en intensité (potentiomètre). L’accès au bâti – 1.12 Les sanitaires collectifs Si la structure n’a pas de toilettes pour l’ensemble du public, il ne peut être exigé de toilettes adaptées.

Dans les sanitaires collectifs, au moins un cabinet d’aisance et une douche (quand elles existent) doivent être adaptés, par niveau accessible. Les verrous des toilettes doivent être facilement manœuvrables de l’intérieur (dispositif à tirette ou à bascule plutôt que loquet tournant, difficilement préhensible). Les toilettes collectives des hôtels, lorsqu’elles existent, doivent être accessibles. Dans les hôtels existants, l’absence de sanitaires collectifs adaptés peut être acceptée si l’hôtel dispose de moins de 50 chambres (ERP de 5ème catégorie) et à condition que l’hôtel ne propose pas dans le même bâtiment un restaurant ou des salles de réunions ouvertes au public (autre que celui hébergé dans l’hôtel).

Il est recommandé de fournir la dérogation obtenue de la CCDSA précisant l’impossibilité technique de mettre en accessibilité les sanitaires collectifs (cette exigence deviendra obligatoire après 2015).

Un libre accès aux toilettes adaptées est obligatoire sans qu’il soit besoin de réclamer de clé ni de code. Si l’ensemble de la clientèle est soumise à cette condition d’accès, une aide humaine pour les personnes handicapées est obligatoire (en préciser le mode de mise en œuvre et d’information).



Pour les petites structures touristiques (petit musée, atelier d’artisanat, salle exposition) ne pouvant pas disposer de toilettes en raison de la durée de la visite ou des caractéristiques du bâti ou de la voirie (immeuble classé, étroitesse des lieux) il est demandé qu’il y ait des toilettes accessibles à proximité (à moins de 150 m) raccordées par un cheminement conforme. Si la durée de la visite est inférieure à une heure, ce critère n’est pas exigé. Si il n’existe pas de sanitaire intégré, l’information doit être disponible à l’accueil et indiquée sur le site Internet du site. Les sanitaires collectifs

En ERP ou dans la partie ERP des bâtiments d’habitation collective, tout sanitaire collectif aménagé doit être signalé par un pictogramme d’accessibilité sur la porte. Lorsqu’un flash lumineux a été installé dans des cabines, le pictogramme de l’oreille barrée doit être apposé sur les portes des celles-ci.

Ils comportent des patères pour les vêtements et des porte-serviettes placées à moins de 1,30 m du sol.

Outre les caractéristiques dimensionnelles décrites ci-après, leurs cabinets d’aisance adaptés comportent un lave-mains dont le plan supérieur est situé à une hauteur maximale de 0,85 m. Les portes de ces cabinets d’aisance, lorsqu’elles s’ouvrent vers l’extérieur, disposent d’un dispositif (barre latérale ou poignée) permettant de les fermer aisément derrière soi.

Ils disposent d’une alarme visuelle (sous réserve des dispositions traitées au point 1.6 - La sécurité). Le pictogramme de l’oreille barrée doit être apposé sur les portes des cabines équipées.

Les cabinets d’aisance

Qu’ils soient ou non intégrés dans les sanitaires, les cabinets doivent présenter les caractéristiques suivantes :

- un espace de manœuvre d’au moins 1,50 m de diamètre, à l’intérieur ou, à défaut, en extérieur devant la porte;

- un espace d’usage situé latéralement par rapport à la cuvette, en dehors du débattement de porte et libre de tout obstacle, de 0,80 m de large par 1,30 m de long;

- quelle que soit la configuration de l’équipement sanitaire (cuvette suspendue, avec ou sans coffrage), l’installation doit permettre de réaliser le transfert;



- hauteur de la cuvette, abattant inclus, est comprise entre 0,45 m et 0,50 m. Les rehausseurs ne sont pas admis;

- Une barre d’appui latérale posée horizontalement à une hauteur comprise entre 0,70 m et 0,80 m, à une distance du centre de la cuvette ne pouvant excéder 0,40 m. Elle permet à un adulte de prendre appui de tout son poids;

- Cette barre horizontale doit être prolongée par une partie oblique ou par une autre barre verticale facilitant le redressement des personnes à mobilité réduite;

Le dévidoir de papier toilettes doit être atteignable depuis la cuvette et non placé à l’arrière du fauteuil;

Toute poubelle doit présenter un dispositif d’ouverture accessible et d’une hauteur minimale de 0.40 m; LES CARACTERISTIQUES DE L’HEBERGEMENT Les Chambres

Tous les hébergements doivent disposer d’un quota de chambres, de logements ou d’emplacements adaptés, en fonction des types de handicap auxquels ils candidatent. Ce quota est le même que celui prévu obligatoirement pour le handicap moteur dans les établissements hôteliers.

Il est recommandé, dans un souci d’égalité de répartir le quota sur d’autres chambres (handicaps visuel et auditif). Résidences de tourisme Les résidences de tourisme et les villages de vacances doivent proposer au moins 5 %de logements adaptés, comportant les surfaces requises et les équipements adéquats.

Dans tous les établissements hôteliers et les chambres d’hôtes, toutes les chambres doivent comporter sur leur porte d’entrée un N° de chambre de couleur contrastée et en relief.

Les chambres adaptées dont l’ouverture s’effectue à l’aide d’une carte magnétique doivent proposer sur les dites cartes, une flèche et une perforation ou un angle cassé permettant de repérer le sens d’utilisation. L’information est donnée au client à la réception, au moment de la remise de la clé-carte.



Les chambres adaptées présentent un niveau de confort identique à celui des chambres standard et doivent en outre comporter :

- un lit d’au moins 1,40 m de large;

- un passage d’au moins 0,90 m sur les deux grands côtés du lit et un passage de 1,20 m sur le petit côté ou un passage d’au moins 1,20 m sur les deux grands côtés et 0,90 m sur le petit côté;

- une hauteur de lit (sommier + matelas) comprise entre 0,45 m et 0,50 m du sol.

Dans les établissements hôteliers anciens, s’il existe une contrainte liée à la présence d’éléments participant à la solidité du bâtiment, le passage libre n’est pas exigé sur chaque grand côté du lit mais sur un seul.

Dans les établissements hôteliers comportant plus de trois chambres adaptées, prévoir une chambre avec deux lits simples.

Dans les hébergements collectifs (gîtes de groupes, auberges de jeunesse), les lits simples sont autorisés sous réserve de disposer d’un passage libre d’au moins de 0,90 m de large sur un coté du lit. Les équipements dans les chambres adaptées :

Les penderies à ouverture facile (et préhensible) comportent des étagères situées à plus de 0,40 m du sol et à moins de 1,30 m du sol.

Les dispositifs de gestion de la climatisation et de chauffage doivent être situés à une hauteur compris entre 0,80 m et 1,30 m + un espace d’usage de 0,80 m x 1,30 m doit exister au droit de cette commande. Ces dispositifs doivent être simples d’utilisation.

- au moins une prise d’alimentation électrique placée à une hauteur comprise entre 0,40 m et 1,30 m du sol et située à proximité du lit.

Les étagères des penderies doivent être suffisamment éclairées pour permettre un accès facile aux vêtements.



L’accès aux fenêtres

Prévoir un emplacement (0,80 m x 1,30 m) libre de tout obstacle devant au moins une fenêtre dans chaque pièce de vie Dans les hébergements neufs, l’accès au balcon des chambres et des logements doit être de plain pied et se faire sans obstacle. Dans les hébergements existants, proposer un plan incliné amovible si le seuil ne peut être franchi. Le Bureau

Plateau à moins de 80cm + profondeur de 30cm + largeur 60cm La télévision

Dans les chambres adaptées, les téléviseurs disposent d’écrans numériques placés à hauteur des yeux d’une personne assise. Le téléviseur et ses équipements ne doivent pas constituer un obstacle susceptible de blesser les personnes malvoyantes dans leur cheminement.

Un mode d’emploi simplifié de la télécommande et du téléviseur doit être fourni. L’accès au sous-titrage doit figurer sur le mode d’emploi.

Le poste doit disposer d’un accès au sous-titrage par TNT ou tout autre éditeur (box ADSL, fibre optique...) Les sanitaires Voir caractéristiques générales plus haut +

Le système de fermeture doit être simple d’utilisation et facilement préhensible.

Les abattants et lunettes des cuvettes de WC doivent être de couleur contrastée.



Les salles d’eau aménagées

Un espace d’usage de 0,80 m x 1,30 m est requis devant le lavabo et latéralement pour la douche et la cuvette des toilettes. Il peut empiéter partiellement sur l’espace de manœuvre avec possibilité de ½ tour.

La hauteur des porte-serviettes, patères, interrupteurs, prises de courant et autres éléments de confort doit être située entre 0,90 m et 1,30 m. Les douches

Elles ne doivent pas présenter de ressaut supérieur à 2 cm, lequel doit être arrondi. La robinetterie doit être située à moins de 1,30 m du sol. Les pommeaux de douche doivent pouvoir être posés sur la robinetterie ou sur un dispositif d’ancrage indépendant de la robinetterie positionné à moins de 1,30 m du sol.

Elles sont équipées d’une barre verticale permettant un appui en position « debout». Elles sont équipées d’une barre d’appui horizontale située à une hauteur comprise entre 0,70 m et 0,80 m et facilitant le transfert sur un siège fixe. Selon la configuration de la douche, la barre de transfert horizontale pourra être relevable (dispositif avec pied repliable vivement recommandé).

La distance entre la barre et le centre du siège fixe n’excède pas 0,40 m.

Le siège fixe est situé latéralement par rapport à l’arrivée d’eau. Sa hauteur d’assise doit être comprise entre 0,45 m et 0,50 m. L’assise elle-même doit offrir un confort d’usage et assurer une stabilité suffisante.

Les sièges mobiles adaptés à la toilette des personnes handicapées moteur peuvent se substituer aux sièges fixes sous réserve de respecter un confort d’usage et assurer une stabilité, mais ils ne dispensent pas de la pose d’une barre de transfert. Les baignoires

Les baignoires accessibles ne peuvent pas se substituer à la présence de douches accessibles.

Une baignoire accessible présente les caractéristiques suivantes :

- une hauteur maximale de 0,50 m;

- un espace libre de tout obstacle (de 0,80 x 1,30 m) sur au moins un côté;



- une tablette, à l’extrémité la plus large, d’au moins 0,50 m de large permettant le stationnement provisoire en position assise des personnes à mobilité réduite Une barre d’appui latérale suffisamment longue, située à moins de 15 cm du bord supérieur de la baignoire, pour permettre aux personnes à mobilité réduite d’opérer un transfert sur la tablette en toute sécurité.

Il est recommandé que la robinetterie soit fixée au mur au milieu du long côté de la baignoire. Les lavabos

Un lavabo accessible doit présenter un vide en partie inférieure d’au moins 0,30 m de profondeur, 0,60 m de largeur et 0,70 m de hauteur.

La partie basse des miroirs des lavabos est situées entre 0,90 m et 1,05 m. A défaut le miroir doit être incliné de telle sorte qu’il permette une vision en position assis.

Il recommandé d’équiper les lavabos d’une robinetterie à levier qui évite les gestes de rotation du poignet et facilite la préhension pour les personnes âgées et les enfants.

Pour des raisons de sécurité, il est recommandé d’expliquer le fonctionnement des commandes d’eau chaude et d’eau froide aux clients. La robinetterie doit indiquer visuellement le côté eau chaude et le côté eau froide. En cas de mitigeur, l’indication du sens et le thermostat doivent être visuellement repérables et simples à comprendre. Ceci concerne les douches, les baignoires, les lavabos et les éviers. La cuisine

Chaque « coin cuisine » doit comporter un espace de manœuvre avec possibilité de ½ tour d’un diamètre de 1,50 m sans obstacle. Un passage libre d’au moins 0,70 m de hauteur doit être prévu à proximité de l’évier et du plan de cuisson. La largeur minimale et la profondeur de ces évidements sont au minimum de 0,60 m pour permettre de positionner le repose-pied d’un fauteuil roulant.

Pour les fours et les plaques électriques présence de deux autres points contrastés et en relief permettant de mesurer l’intensité de chauffe.



Pour les cuisinières au gaz, les brûleurs un point contrasté et en relief permet de repérer l’emplacement de chaque brûleur.

Les plaques de cuisson bénéficient d’un éclairage renforcé et sans reflet.

Un mode d’emploi des principaux outils et équipements de la cuisine permet une meilleure utilisation en autonomie. Ce mode d’emploi doit être simple, illustré et facile à comprendre, y compris par les personnes éprouvant des difficultés de lecture. Autres caractéristiques des logements

Les « séjours » indépendants ou avec cuisine intégrée comportent un espace de manœuvre avec possibilité de ½ tour de 1,50 m de diamètre.

La hauteur libre sous les tables doit être au moins de 0,70 m et le plateau jamais supérieur à 0.80 m de hauteur.

Il convient de proposer des contrastes de couleurs entre les différents équipements (placards) présents dans les différentes pièces.



LES CARACTERISTIQUES DE LA RESTAURATION Réservation et accueil

Indiquer sur le site Internet toute information utile au respect des critères du présent cahier des charges et aux besoins des personnes handicapées en général.

Lors de la réservation, si la personne s’identifie, il convient d’être en mesure d’indiquer la place de stationnement adaptée la plus proche, la qualité du cheminement depuis cette place, ou si une dépose-minute est possible devant le restaurant.

Lors de l’accueil, une aide au placement est proposée.

Proposer aux personnes souffrant d’une déficience visuelle d’être placées dos à la fenêtre. Dans les cafétérias et self-services

Prévoir une aide pour porter les plateaux et accompagner à la place.

Prévoir une aide du personnel à la composition du plateau.

Prévoir une aide du personnel pour l’utilisation des machines et des automates (machines à café, presse-agrumes, grille pain, etc.)

Proposer le paiement à table.



Sensibilisation du personnel

Sensibiliser le personnel à l’utilité des échanges écrits avec les clientèles malentendantes.

Sensibiliser le personnel à une description orale adaptée – élocution et débit – pour le choix des plats : lecture du menu, de la carte et des tarifs, description de la composition des plats, etc.

Sensibiliser le personnel à la nécessité d’indiquer la position du plat, du verre, de la bouteille et à la description du contenu de l’assiette en les associant à la position des heures d’une montre. Le personnel doit pouvoir donner assistance pour le pré-découpage des plats Caractéristiques des équipements et des aménagements

Les personnes en fauteuil roulant doivent pouvoir être accueillies dans les mêmes conditions que les personnes valides. A cette fin : - un cheminement praticable est aménagé pour desservir des emplacements accessibles et les sanitaires;

- le nombre d’emplacements accessibles est d’au moins 2 jusqu’à 50 places et d’un emplacement supplémentaire par tranche ou fraction de 50 places en sus;

- les emplacements accessibles doivent être proposés sur différentes tailles de tables;

- les emplacements accessibles doivent être proposés sur les différents espaces du restaurant lorsque ce dernier y propose des prestations de nature différente. - Les emplacements accessibles se caractérisent par un espace libre d’au moins 0,70 m sous les tables pour permettre à une personne en fauteuil roulant de s’attabler sans difficulté et d’au moins 0,50 m de profondeur sur toute la hauteur quel que soit le type de pieds des tables. - Dans les self-services et les cafétérias les ustensiles (couverts, assiettes, verres, etc.) doivent être visibles et facilement atteints par les personnes en fauteuil roulant ou de petite taille.

- La majorité des produits proposés doivent être visibles et facilement atteints par les personnes en fauteuil roulant ou de petite taille

Les self-services dont les rails présentent des ruptures de niveau doivent proposer des équipements, du type chariot individuel, pour compenser ces difficultés d’accès.



3 – ILLUSTRE DES BONS AMENAGEMENTS LES AMENAGEMENTS GENERAUX

L’accueil

C’est tout d’abord un guichet aux bonnes dimensions : * Hauteur max à 0,80 m

* Espace vide en partie inférieure permettant le passage des pieds et genoux d’une

personne en fauteuil de :

= 0,70m hauteur

≥ 0,30m profondeur

≥ 0,60 m largeur

Banque d’accueil adaptée

Banque d’accueil avec un éclairage renforcé C’est aussi des informations accessibles qui sont mises en valeur par des éclairages, des images et textes associés, cohérents et en caractères appréhensibles par tous.

Badge indiquant la pratique LSF par un membre du personnel



L’information au public

Une documentation adaptée aux différentes déficiences permet à tous de bien comprendre les informations concernant : * La sécurité

* La structure en générale

* Les alentours

* Les différentes activités proposées

* etc.… Numéros d’urgence

Documentation agrandie en format et police de caractères adaptés (Type Arial ou Helvetica 16)

Plan en relief / Mode d’emploi d’un plan pour déficient visuel



La Signalétique extérieure et intérieure

Une signalétique claire et accessible, c’est : * Association texte et image

* Hauteur ≥ 0,90cm – 1,30cm ≤

* Distance de lecture ≥ 5cm – 25cm ≤

* Taille et style de police de caractères adaptés Panneau parking extérieur à hauteur ≥ 0,90cm – 1,30cm ≤

Panneau cheminement extérieur avec visibilité adaptée

Association d’images codifiée pour un meilleur repérage Plan intérieur avec police de caractère adaptée



La sécurité

Afin de préserver la sécurité de tous et de pallier aux déficiences des personnes en situation de handicap, il faut sécuriser l’ensemble de votre structure par tous les moyens techniques d’information, de communication et de protection disponibles.

Plan incliné délimité Piscine clôturée

Porte vitrée à bandes contrastées et à hauteur de 1,10m et 1,60m Numéros d’urgence simples de compréhension

Alarme incendie sonore et visuelle



La sécurité (suite)

Escalier repérable par un obstacle podo-tactile

Ascenseur conforme - Norme NF EN 81-70

Bande podo-tactile contrastée + Nez de marche contrastés Mitigeurs adaptés et sécurisants



Le mobilier adapté

Voici quelques exemples d’équipements et de mobilier qui peuvent vous aider à adapter votre structure par de simples astuces, aux différentes déficiences.

Table à rallonges avec espace vide à hauteur ≥0,70m + plateau ≤ 0,80m + Profondeur ≤ 0,30m Pieds amovibles permettants accès fauteuil ou détection du danger

Table surélevée à hauteur adaptée à l’aide de petits blocs de bois



Le mobilier adapté(suite)

Penderie lumineuse à ≥ 0,40 - 1,30 m ≤ du sol Tringles et étagères à ≤ 1,30 m du sol Penderie amovible à hauteur adaptable

Rideaux accessibles, simples d’utilisation, occultants et amovibles avec emplacement de 0,80 X 1,30 m libre de tout obstacle



L’éclairage et les contrastes

Un éclairage renforcé, des équipements et un mobilier fortement contrastés permettent de diminuer l’anxiété des personnes déficientes visuelles et mentales ainsi qu’un meilleur confort pour tous.

Interrupteur contrasté + images Interrupteurs et mobilier contrastés Sanitaire contrasté



L’éclairage et les contrastes ( suite)

Eclairage extérieur renforcé Cheminement extérieur balisé par un éclairage

Eclairage intérieur renforcé



L’ACCES AU CADRE BATI

Le stationnement extérieur Si le site ou l’équipement dispose d’un parking privé, un emplacement (ou plus) doit être réservé pour les personnes en situation de handicap au plus près de l’entrée principale. Ces emplacements doivent être :

* Bien signalés et matérialisés au sol + comporter une signalisation verticale

* Situés au plus près de l’entrée principale

* Avoir une largeur minimale de 3,30 m S’il s’agit d’un parking couvert ou sous-terrain, il convient de s’assurer :

* Hauteur de passage jusqu’à l’emplacement réservé ≥ 2,15 m. Places de parking réservées

Le cheminement extérieur Le cheminement depuis l’entrée extérieure de votre structure jusqu’à l’intérieur se doit être le plus directe, empruntable et sécurisé possible. Il doit être indiqué de façon simple et visible pour être appréhensible par tous. Cela est permis grâce à :

* Contraste de couleurs

* Eclairage renforcé

* Largeur de passage suffisante

* Aucun obstacle

* Sol non meuble et non glissant Cheminement depuis le parking



Le cheminement extérieur (suite)

Plan incliné sécurisé par garde corps + chasse roue + rampe d’accès + sol podo-tactile Repères visuels contrastés

Repère podo-tactile et visuel Interphone visiophone à une hauteur ≥ 0,90cm – 1,30cm ≤



Le cheminement intérieur

* Espace de manœuvre d’une longueur ≥ 1,70 m si porte se pousse et ≥ 2,20 m si porte se tire

* Poignés préhensibles et manœuvrables en position debout comme assis

* Extrémité des poignées des portes desservant des espaces collectifs et ouvrant sur des locaux adaptés situées à ≥ 0,40 m d’un angle rentrant de parois ou de tout autre obstacle

* Portes s’ouvrant à ≥ 90 °

Porte intérieure et poignée accessible

Chanfrein avec repère podo-tactile



LES LIEUX DE VIE

La cuisine

Cette pièce doit permettre le déplacement et la rotation d’une personne en fauteuil (½ tour d’un diamètre de 1,50 m sans obstacle). Elle doit également être totalement sécurisée comme l’ensemble du bâtiment. Les meubles amovibles, les repères tactiles et contrastés sont de bons éléments pour aménager au mieux une cuisine adaptée.

Cuisine contrastée avec espace vide à une hauteur ≥ 0 ,70m + largeur minimale ≥ 0,60 m et à proximité de l’évier et du plan de cuisson

Cuisine avec meuble amovible permettant de gérer l’espace vide obligatoire

Cuisinière avec repères tactiles et allumage automatique



La chambre

Une chambre doit avoir entre autre chose :

* Lit à une hauteur ≥ 45 - 50cm ≤

*Aire de rotation suffisante de 1,50 m de diamètre, hors débattement de porte et de l’emprise des lits et de tout mobilier

* Grand espace libre devant fenêtre de 0,80m X 1,30m

* Dans les hébergements collectifs (gîtes de groupes, auberges de jeunesse), les lits simples autorisés sous réserve de disposer d’un passage libre ≥ 0,90 m de large sur un coté du lit

* Les interrupteurs sont placés à une hauteur ≤ 1,30 m du sol

* Les dispositifs de commande de la climatisation et de chauffage sont placés à une hauteur ≤ 1,30 m et simples d’utilisation

* Au moins une prise d’alimentation électrique placée à ≥ 0 ,40 - 1,30 m ≤ du sol et à proximité du lit

Chambre avec espace et lits adaptés



La salle de bain

Elle doit avoir le même niveau de confort qu’une salle d’eau standard. Voici quelques exemples de critères essentiels :

* Espace de manœuvre avec possibilité de ½ tour de 1,50 m diamètre, hors débattement des portes et de tout mobilier ou équipement

* Hauteur des porte-serviettes, patères, interrupteurs, prises de courant et autres éléments de confort ≥ 0,90 - 1,30 m ≤

* Robinetterie située à ≤ 1,30 m du sol avec possibilité de poser le pommeau de douche dessus

* ou Pommeau doit avoir un dispositif d’ancrage indépendant positionné à ≤ 1,30 m du sol

* Barre d’appui horizontale située à une hauteur ≥ 0,70 - 0,80 m ≤ et facilitant le transfert sur un siège fixe

* Siège fixe situé latéralement par rapport à l’arrivée d’eau avec une hauteur d’assise ≥ 0,45 - 0,50 m ≤ ▲Sièges mobiles adaptés à la toilette des personnes handicapées moteur peuvent se substituer aux sièges fixes sous réserve de respecter un confort d’usage et assurer une stabilité, mais ils ne dispensent pas de la pose d’une barre de transfert !

Douche avec assise murale de 0,40 X 0,40m Patère à double hauteur Pommeau de douche avec ancrage indépendant



Encore quelques exemples de critères essentiels pour la salle d’eau :

Lavabo contrasté avec évacuation déportée + mitigeur Miroir latéral d’appoint * Vide sous lavabo en partie inférieure de profondeur ≥ 0,30 m + largeur ≥ 0,60 m + hauteur ≥ 0,70m

* Vasque lavabo hauteur ≤ 0,85 m

* Partie basse des miroirs des lavabos ≥0,90 - 1,05 m ≤

▲A défaut le miroir doit être incliné de telle sorte qu’il permette une vision en position assis.



Les sanitaires

Comme pour la salle de bain, les sanitaires doivent être accessibles et sécurisés. Pour certaines structures ils doivent avoir une alarme sonore et/ou visuelle comme présentée dans la rubrique Sécurité. Les sanitaires doivent présenter les caractéristiques suivantes : * Espace de manœuvre ≥ 1,50 m diamètre à l’intérieur (à défaut, en extérieur devant la porte)

* Espace d’usage latéral à la cuvette de 0,80m largeur X 1,30 m longueur en dehors du débattement de porte et libre de tout obstacle

* Quelle que soit la configuration de l’équipement sanitaire l’installation doit permettre de réaliser le transfert

* Hauteur de la cuvette abattant inclus ≥ 0,45 - 0,50 m≤ (rehausseur non admis)

* Barre d’appui latérale posée horizontalement à hauteur ≥ 0,70 - 0,80 m ≤ et à une distance du centre de la cuvette ≤ 0,40 m

+ doit être prolongée par une partie oblique ou par une autre barre verticale facilitant le redressement des personnes à mobilité réduite

* Evidoir de papier toilette atteignable depuis la cuvette et non placé à l’arrière du fauteuil

* Poubelle avec dispositif d’ouverture accessible et hauteur ≥ 0,40 m Toilette adapté



4 – PETIT LEXIQUE : Alarme incendie visuelle Dès lors qu’une alarme incendie sonore, imposée par le règlement de sécurité incendie, existe sur un site ; il est

demandé en complément la présence d’un système d’alerte visuel clignotant dans les espaces où une personne déficiente auditive peut se retrouver seule (chambre, sanitaires…). *Voir « Flash lumineux ».

Audio guidage

Audio guide

Appareil individuel avec écouteurs séparés ou non, en pendentif ou avec une poignée. Cet appareil, aujourd’hui numérique, fonctionne de manière identique à celle d’un magnétophone. Des versions en langues étrangères existent couramment et plus rarement pour les visiteurs ayant des besoins spécifiques (déficients visuels…). Il permet de visiter seul un site en étant guidé par l’enregistrement de l’appareil ou en tapant sur le boîtier des nombres inscrits sur les vitrines d’une exposition.

Audio vision

Audio description

Systèmes pour les personnes déficientes visuelles. - Dans un film, il s’agit d’insérer les commentaires descriptifs des scènes nécessaires à la compréhension. Ces commentaires sont placés entre les dialogues ou en remplacement d’une partie de la musique. - Au théâtre, un comédien annonce, simultanément au spectacle théâtral, les éléments de mise en scène, les décors, les costumes entre les dialogues. « audio vision » est la marque de l’association Valentin Haüy (AVH), les autres prestataires (accès culture…) utilisent le terme d’« audio description ».

Bande contrastée en relief

Cette bande est placée avant la première marche à la descente d’un escalier ou de marches isolées. Un changement de revêtement de sol ou une bande podo-tactile alerte la personne déficiente visuelle. La texture ou le relief est détecté avec la canne et le contraste facilite le repérage des marches. La bande d’éveil de vigilance est une surface tactile qui alerte d’un danger. Si un site décide d’implanter des bandes d’éveil de vigilance en haut des escaliers, il doit équiper tous les escaliers de façon cohérente et homogène. Les quais ferroviaires sont munis sur toute leur longueur d’un dispositif d’éveil de vigilance conformément à la norme AFNOR NF P 98-351. Sur les trottoirs, un revêtement de sol différencié doit être prévu au droit des bateaux afin de matérialiser les traversées piétonnes (y compris en chaussées relevées) pour en avertir les personnes non-voyantes (décret 99-756 du 31 août 1999). La norme AFNOR NF P 98-351 de février 1989 définit les dispositifs podo-tactiles au sol d’éveil de vigilance.



Barre d’appui opposée relevable

Pour une cuvette de WC, une barre d’appui latérale doit être installée pour faciliter le transfert sur la cuvette. Elle comporte une partie horizontale située à côté de la cuvette. Cette barre est fixée sur le mur. Dans certains sites une barre d’appui opposée à celle du mur est installée, mais elle doit être relevable pour dégager l’accès en fauteuil.

Bec-de-cane Se dit pour définir la forme de la poignée d’une porte, le terme «poignée béquille » est également utilisé pour désigner cette forme.

Bobine captatrice d’induction T

A l'intérieur de l'appareil auditif de type contour d'oreille, se trouve un petit récepteur miniature qui, une fois enclenché (par utilisation de la fonction T), capte l'énergie créée par la boucle magnétique.

Boucle magnétique Liaison inductive

La Boucle Magnétique "BM" est une solution technique d'aide à l'audition utilisée par les personnes déficientes auditives appareillées de contour d'oreille avec position T. Un amplificateur relié à une source sonore (ex : un micro) diffuse un champ magnétique via un câble électrique. La "BM" peut être installée dans une salle de spectacle (théâtre, cinéma…) ou encore intégrée à un comptoir/guichet. Cela permet à la personne appareillée d'entendre uniquement la source sonore (ex : la voix de l'agent d'accueil) sans être perturbée par les bruits ambiants.

Cabine téléphonique aux normes d’accessibilité

Le seuil de la cabine ≤ 2 cm, la largeur d’accès ≥ 80 cm, l’axe du cadran et autres dispositifs de commande à une hauteur comprise entre 90 et 130 cm, le bord inférieur ≤ 70 cm (passage libre en dessous).

Cartel

Désigne un encadrement décoratif. Certains panneaux d’informations ou lithographies possèdent un tel encadrement d’où leur appellation.

Dévers

Relèvement du bord extérieur d'une route ou d'une piste dans un virage. Lorsque le profil transversal d'un cheminement est trop incliné, il gêne la marche et demande un effort trop important à une personne déficiente motrice en fauteuil roulant pour conserver sa trajectoire.

Dispositif d’aide à l’audition (banque d’accueil)

C'est un ensemble qui peut être constitué de plusieurs solutions techniques à l'audition. On peut trouver ainsi un dispositif à poser sur un comptoir comprenant à la fois une boucle magnétique (personne déficiente auditive appareillé) et un combiné amplificateur (personne déficiente auditive non appareillé).



Douche accessible

Une douche accessible doit comporter un espace libre de tout obstacle, hors débattement de porte, de dimensions minimales 80 x 130 cm à côté de la douche. La différence de niveau entre le sol et le bac receveur de douche doit ≤ 2 cm. Cette hauteur peut toutefois atteindre 4 cm si le ressaut est aménagé en chanfrein à 1 pour 3 avec une hauteur de 4 cm sur 12 cm de long. Les différents dispositifs de commande (robinets /douchette) doivent être à une hauteur ≤ 130 cm au-dessus du sol, pour pouvoir être atteints et être faciles à manœuvrer (100 cm conseillé). La zone d’assise, fixe ou mobile, doit avoir une hauteur comprise entre 45 cm et 50 cm. La barre d’appui doit comporter une partie horizontale située entre 70 cm et 80 cm de hauteur (75 cm conseillé).

Elévateur

Plate-forme pour personne déficiente motrice en fauteuil roulant qui permet de franchir un dénivelé ou rupture de niveau soit par un déplacement vertical (un ascenseur), soit le long des marches d’un escalier.

Elévateur hydraulique Portique de mise à l’eau

Cet équipement, fixe ou amovible, est placé au bord d’une piscine pour aider une personne à se mettre à l’eau dans un bassin.

Fil d'Ariane

Cheminement matérialisé par un marquage au sol podo-tactile et /ou en couleur, rambarde, bordurette en bois, alignement de plots, etc…

Flash lumineux Signalisation lumineuse

Cette signalisation lumineuse est constituée par un éclairage intermittent cadencé (émission d’éclairs au rythme d’une sonnerie) dont les couleurs obligatoires pour les équipements sont :

• « blanche » (flash d’appel lumineux), ce système capte les bruits (alarme incendie, sonnerie du téléphone, cri de bébé...) et diffuse ensuite un signal lumineux qui avertit la personne sourde ou malentendante ;

• Rouge clignotant ou tournant pour l’alerte incendie et l’évacuation ;

• Orange clignotant ou tournant (gyrophare) pour avertir d’un danger ;

• Vert fixe indique un état de sécurité ;

• Bleu utilisé pour diverses indications.

Garde Fou Garde-corps

Ou rambarde (bateaux) est une "barrière" qui évite de tomber en contrebas à proximité d’un danger : balcons, escaliers, etc...

GR Sentier de Grandes Randonnées. Marque déposée par la Fédération Française de la Randonnée Pédestre – FFRP



GRP

Sentier de Grandes Randonnées de Pays. Marque déposée par la Fédération Française de la Randonnée Pédestre – FFRP

Largeur de passage utile minimum d’une porte

Largeur de passage mesurée entre la porte ouverte à 90 degrés et le piédroit opposé (montant vertical de l’huisserie). Elle correspond à la largeur réelle disponible lorsque la porte est ouverte.

Lavabo accessible

Un lavabo accessible doit permettre de s’en approcher par une personne déficiente motrice en fauteuil roulant (largeur de circulation 80 cm). La hauteur de l’espace disponible sous la vasque doit être ≥ 70 cm, hauteur supérieure de la vasque maxi 80 cm, préhension facile de la robinetterie, hauteur de l’essuie-mains ≥ 130 cm, hauteur basse du miroir par rapport au sol 90 cm. Un lavabo sur colonne ne convient pas sauf si l’espace latéral est dégagé pour un accès oblique.

Main courante

Lisse d'une barrière, d'un garde-corps ou d'une rambarde lorsqu'il faut éviter les chutes. Barre d'appui fixée sur un mur le long de marches, de plans inclinés à forte déclivité …

Nez de marche de couleur contrastée

Le nez des marches doit être contrasté afin d’être visible (code de la construction et de l’habitation) et détectable à la descente pour aider les personnes déficientes visuelles ou déficiente motrice. La bande de visibilité du nez de marche peut être incrustée dans le matériau, collée ou constituée par une baguette d’angle comportant un seuil antidérapant.

Ondes radio

Les ondes radio sont utilisées pour la communication sans fil entre un émetteur (qui émet un courant électrique particulier) et un récepteur (qui est accordé sur la fréquence écoutée). Ces ondes sont classées progressivement en fonction de leur fréquence :

• Les ondes radios : Modulation de Fréquence MF (ou bandes FM), Haute Fréquence HF (dont la télévision : VHF et UHF).

• Les ondes Infrarouges (voir « Systèmes HF et infrarouge »).

Pédiluve adapté

Le profil en long d’un pédiluve doit permettre à une personne déficiente motrice en fauteuil roulant de le franchir. L’entrée et la sortie du pédiluve sont réalisées soit par des plans inclinés soit par des arcs de cercle. La longueur totale à franchir dans l’eau doit correspondre à la circonférence d’une grande roue de fauteuil roulant soit une longueur de 190 cm.



Personnes à mobilité réduite

Cette notion de personnes à mobilité réduite « PMR » englobe toutes les personnes qui éprouvent des difficultés, mêmes temporaires, pour se déplacer (femme enceinte, personne âgée avec ou sans canne, personne aveugle, etc.).

Poignée télé-magnétique

Les personnes déficientes auditives qui ne portent pas d'appareil auditif ou ceux dont l'appareil auditif ne comporte pas de position T peuvent bénéficier d'un confort acoustique grâce à cette aide technique. Elle permet de profiter de la part d’amplification des boucles magnétiques même sans être appareillé.

Position « T »

Certains appareils auditifs individuels possèdent un interrupteur que l’on peut placer sur une position repérée « T ». Celle-ci permet de capter la fréquence radio, donc d’écouter sans être perturbé la personne derrière un guichet ou les acteurs dans une salle de spectacles. Un logo adéquat « oreille et lettre T » apposé sur le guichet ou à l’entrée de la salle de spectacles informe les personnes déficientes auditives appareillées sur la présence de cet équipement.

Repères tactiles

Les boutons de commande d’un appareil doivent être en relief pour les trouver, être munis de repères pour les identifier (ascenseurs) et pour les orienter (commandes d'appareils électroménagers).

Revêtement de sol dur et plat

Défini un sol sans obstacles à la roue pour un fauteuil roulant, mais facilitant également le glissement d’une canne d’une personne déficiente visuelle.

Rupture de niveau

Qualifie une différence de niveaux entre deux zones en palier. Le franchissement du dénivelé doit se faire par un plan incliné dont la pente doit être inférieure à 5% et, lorsqu’elle dépasse 4% un palier de repos de 140 cm de long est nécessaire tous les 10 m.

Sanitaires adaptés

Un sanitaire adapté comporte un espace d’accès situé à côté de la cuvette qui a pour dimensions minimales, hors tout obstacle et hors débattement de porte : 80 x 130 cm. La hauteur de la cuvette, lunette abattante éventuelle comprise, est située entre 45 cm et 50 cm. L’axe de la cuvette du WC se situe à une distance de 40 cm du mur latéral et à 50 cm du mur arrière (norme AFNOR NF P 99-611 de juillet 1992).



Sanitaire adapté

Une barre d’appui latérale doit être installée pour faciliter le transfert sur la cuvette. Elle doit comporter une partie horizontale située à côté de la cuvette entre 70 cm et 80 cm (conseillé 75 cm). Les divers aménagements tels que notamment miroir, distributeur de savon, sèche-mains doivent être accessibles aux personnes en situation de handicap soit à une hauteur ≤ 130 cm au -dessus du sol et facile à manœuvrer par une personne ayant des difficultés de préhension.

Siphon de sol Douche à l’italienne

Désigne une douche sans bac receveur, dont le sol est en pente pour l’écoulement de l’eau et le siphon intégré dans le sol.

Sol non accidenté

Ce qualificatif concerne les personnes déficientes visuelles se déplaçant avec une canne blanche. Il désigne l’aspect lisse et non glissant d’un sol sur lequel la canne glisse mieux. Cela assure une meilleure détection notamment avant la première marche en haut d’un escalier.

Sortie de secours

La réglementation impose de repérer les itinéraires et les issues de secours par des blocs lumineux sur lesquels sont collés des flèches ou un texte de couleur verte, certains itinéraires spécifiques aux déficients moteurs ont reçu le symbole d’accessibilité . Ces blocs lumineux de secours sont allumés faiblement et lorsqu’ils sont privés de courant (coupure en cas d’incendie par exemple) ils passent en mode d‘éclairage complet, grâce à leur batterie intégrée, afin de guider le déplacement des personnes. Ces boîtiers lumineux ne sont pas assimilables à un système de « Flash lumineux ».

Système Haute Fréquence Liaison HF

Système de transmission (par signaux radio-électriques émis en modulation de fréquence) utilisant des fréquences entre : 1 Méga Hertz (1 Hz x 106 = 1.000.000 Hz) et plusieurs Giga Hertz (1 Hz x 109 = 1.000.000.000 Hz).

Télétexte Certains téléviseurs sont équipés de cette fonction. Ce système permet d’afficher, pour les déficients auditifs, le sous-titrage d’une émission ou d’un film lorsqu’il existe (version originale de film).

Tire à l’eau

Désigne un fauteuil pour les personnes déficientes motrices dont les roues sont prévues pour rouler sur un sol meuble (sable). Ce fauteuil est utilisé pour la mise à l’eau en bord de mer ou au bord d’un lac.



Tire à l’eau

Il en existe plusieurs modèles dont l’ « Hippocampe » fauteuil multi-activités (flotte lorsque la personne n’est plus assise) et le « Tiralo » fauteuil amphibie flottant (flotte avec une personne assise idem fauteuil aquatique).

Transfert Désigne le mouvement qu’effectue une personne déficiente motrice pour quitter ou revenir dans son fauteuil roulant. Le sens du transfert vers une cuvette de WC qualifie le sens de déplacement depuis le fauteuil roulant, placé latéralement, vers la cuvette.

Visiophone

Interphone intégrant la transmission de l’image utile pour les personnes déficientes auditives (mini caméra avec écran).

Voies Vertes

Aménagement cyclable en site propre, sécurisé, exclusivement réservé aux modes de déplacement non motorisés. (vélos, roller, poussettes, piétons, fauteuils roulant, etc..)



5 – LIENS UTILES : * Site de l’Association Tourisme & Handicap : ATH * Liens utiles pour la procédure de labellisation : Rhône-Alpes Tourisme : Informations et Procédure de labellisation

Vademecum illustré à ré-actualiser

* Liens utiles à la formation concernant la sensibilisation au handicap : Formations proposées par Rhône-Alpes Tourisme

Formation réservé aux Office du Tourisme - CRAOTSI

http://www.tourisme-handicaps.org/�

http://pro.rhonealpes-tourisme.com/3855/tourisme-et-handicap.html#connaitre-le-label-tourisme-et-handicap�

http://pro.rhonealpes-tourisme.com/publication/48404946�

http://formation.rhonealpes-tourisme.com/�

http://www.ot-rhonealpes.com/formations-otsi/?id=151628�

label tourisme handicap en route vers les nouveaux...

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