l’agriculture dans le pays de rennes - audiar · le pays de rennes s’est également élargi...

L’agriculturedans le Pays

de RennesPROGRAMME LOCAL DE L’AGRICULTURE

JANVIER 2015

AGRICULTURE PÉRIURBAINEbservatoire

Olivier AUFFRAY

Membre du bureau de la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine

Président de l’antenne de Rennes

André CHOUAN Olivier AUFFRAY

Mot des présidents

2 Observatoire de l’agriculture périurbaine du Pays de Rennes janvier 2015 AUDIAR

Le Programme local de l’agriculture (PLA) du Pays de Rennes est maintenant en action sur le territoire depuis sept ans. De nombreuses actions ont été me-nées conjointement entre les partenaires des collec-tivités et du monde agricole : le Pays de Rennes et ses cinq membres (Pays d’Aubigné, de Châteaugi-ron, de Liffré, Rennes Métropole et le Val d’Ille), la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine et la SAFER. Ils partagent une volonté commune d’accorder une place importante à l’agriculture dans le territoire. Cette activité participe pleinement au développe-ment local en tant qu’acteur économique et cultive au cœur de nos paysages locaux, pour produire prin-cipalement des produits alimentaires 60 % de la surface du Pays de Rennes.

L’observatoire que vous lisez ici fait part des chan-tiers importants du PLA. Il constitue un espace d’échange et de projets entre les représentants agricoles et les élus locaux réunis autour d’objectifs communs : construire une culture commune sur les enjeux de l’agriculture du territoire, conserver un cadre de vie agréable et une agriculture viable et identifier des priorités d’actions communes. Éla-boré par l’AUDIAR en collaboration avec la Chambre d’Agriculture, il s’adresse prioritairement aux ac-teurs et décideurs agricoles et territoriaux. Il permet de faire partager les réalités et les enjeux de l’agri-culture locale, de façon actualisée et de les rendre par ailleurs accessibles à tous. L’évolution de la ville et de l’agriculture sont intimement mêlées dans le Pays de Rennes.Le territoire, la ville, les espaces et les paysages, l’agriculture et ses productions sont en perpétuelle évolution. L’observatoire de l’agriculture périurbaine évolue avec son territoire. Le Pays de Rennes est aujourd’hui composé de 76 communes. Les élus des

collectivités et les représentants agricoles ont pour partie changé, et la présidence du PLA renouvelée avec un nouveau tandem. Le Pays de Rennes avec la révision de son SCoT affiche aujourd’hui la volonté de poursuivre un développement sobre en foncier agricole et reconnaît l’agriculture comme partici-pant pleinement au projet de territoire. La nouvelle métropole entend préserver son modèle de dévelop-pement avec l’activité agricole comme composante essentielle. Même si le niveau du curseur n’est pas toujours identique pour les partenaires sur tel ou tel point, le dialogue est ouvert, et l’objectif poursuivi reste commun.

Les changements, qu’ils soient locaux ou plus glo-baux, suscitent de nombreuses questions pour l’avenir de notre territoire : Comment évolue le territoire agricole ? Les villes ? Les métiers et les productions de l’agriculture ? Quels programmes et documents orientent localement l’économie ou l’aménagement du territoire ? Quels sont les besoins des citadins ? Des agriculteurs ? Quelles activités se développent autours des agriculteurs ? Autre sujet plus que jamais d’actualité, la question de l’emploi et notamment en agriculture est une préoccupation commune aux élus agricoles et à ceux des collecti-vités. Le défi de l’énergie est également posé à nos territoires et concernent l’ensemble des acteurs pour trouver des réponses à la hauteur des enjeux. Autant de questions qui nécessitent des données, des outils d’aide à la réflexion auxquels cet obser-vatoire ambitionne d’apporter des éclairages, qui contribueront également à démentir un certain nombre de clichés de part et d’autre ! Et pour cela, rien ne remplace la richesse des échanges. Gageons que ce document aidera à construire de nouveaux ponts pour aller plus loin ensemble, sur notre terri-toire, où nos destins sont liés.

Bonne lecture,

Olivier Auffray Président de l’antenne de Rennes, membre du bureau de la Chambre d’agriculture d’Ille-et-

Vilaine

André ChouanÉlu référent en charge de la commission PLA du Pays

de Rennes

Renn

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Observatoire de l’agriculture périurbaine du Pays de Rennes 3AUDIAR janvier 2015

04 Le territoire du Pays de Rennes07 Synthèse08 Lecture rapide12 Données de cadrage

Le territoire du Pays de Rennes16 Évolution des terres agricoles20 L’inscription de l’agriculture dans les documents d’urbanisme22 Les marchés fonciers24 L’évolution des paysages agricoles

Les exploitations agricoles et les actifs agricoles30 Les exploitations agricoles du Pays de Rennes34 Les actifs agricoles du Pays de Rennes36 La démographie agricole37 Les installations et cessation38 Le poids économique

Les productions du Pays de Rennes40 La filière laitière42 Les bovins44 Les porcs46 Les autres productions animales (volailles, chèvres, moutons, chevaux...)49 Le maraîchage50 Qualité des produits : agriculture biologique et nouveaux marchés54 Les circuits courts et la diversification58 Les activités en lien avec l’agriculture sur le Pays de Rennes61 L’énergie et l’agriculture

SOMMAIRE

LAILLÉ

ROMILLÉ

PIRÉ-SUR-SEICHE

LANGAN

LA CHAPELLE-CHAUSSÉE

MINIAC-SOUS-BÉCHEREL

BÉCHEREL

LES NOUVELLES COMMUNES DU PAYS DE RENNES EN 2014

69 communes

7 nouvelles communes


L’objectif de cet observatoire est de servir de socle à un dialogue entre collectivités et monde agricole en fournissant des indicateurs et des données sur l’évolution de l’agriculture, du territoire et de l’urbanisation sur le Pays de Rennes. La ville se développe et entraine une pression sur l’agriculture (consommation d’espace, difficulté de déplacement, transmission des sièges, …), qui est elle-même en mutation (restructuration des exploitations, marchés agricoles, nouvelles activités…). L’ambition est de donner les éléments d’analyse, base du dialogue, permettant de résoudre l’équation suivante : permettre à la ville de continuer d’accueillir les habitants et leurs activités tout en préservant l’espace agricole et ses capacités de production.

Le territoire du Pays de Rennes a connu des évolutions récentes. Il se

situe au cœur d’une aire urbaine qui s’est élargie au cours de la décennie

précédente pour totaliser 190 communes couvrant 55 % de la surface du

département d’Ille-et-Vilaine. Au cœur de cette aire urbaine se retrouve

68 % de la population du département et 67 % de l’emploi. À l’échelle

de la Région Bretagne, elle représente 15 % de la population et 23 %

de l’emploi. Le Pays de Rennes s’est également élargi pour compter au-

jourd’hui 76 communes et 47 % de la population du département au sein

des cinq EPCI (établissement public de coopération intercommunale) :

Pays d’Aubigné, Pays de Châteaugiron, Pays de Liffré, Val d’Ille et Rennes

Métropole, qui au 1er janvier 2015 a changé de statut pour devenir une des

dix métropoles créées au niveau national.

Note de lecture : Les limites du territoire ayant évolué, les données pour être comparables entre 2011 et 2014 ont été rapportées, sauf précision contraire, au territoire des 76 communes constituant au-jourd’hui le Pays de Rennes et territoire du nouveau SCoT (Schéma de cohérence territoriale).

+12,3 % de surfacede 116 128 hectares (1 161 km²) à 130 403 hectares (1 304 km²)

+18,8 % de surface agricole de 66 180 ha à 78 595 ha

+6,2 %habitants

de 69 à 76communes

(7 nouvelles : Laillé, Romillé, La Chapelle-Chaussée, Langan, Miniac-sous-Bécherel, Bécherel et Piré-sur-Seiche)

de 457 160 à 485 328

Nombre d’exploitations agricoles

de 1 317 à 1 781

ÉVOLUTION DU PAYS DE RENNESDEPUIS LE DERNIER OBSERVATOIRE DE 2011 Source : Audiar

SAINT-MALO

FOUGÈRES

VITRÉ

REDON

LIFFRÉ

PACÉ

RENNES

BRUZ

LAILLÉ

ACIGNÉ

BETTON

MELESSE

GUIPEL

ROMILLÉ GÉVEZÉ

LA BOUËXIÈRE

FEINS

GAHARD

MORDELLES

PIRÉ-SUR-SEICHE

LE RHEU

DOMLOUP

ORGÈRES

VIGNOC

CESSON-SÉVIGNÉ

CORPS-NUDS

NOUVOITOU

ST-GILLES

NOYAL-SUR-VILAINE

OSSÉ

SENS-DE-BRETAGNE

LA MÉZIÈRE

DOURDAIN

CINTRÉ

BOURGBARRÉ

CHAVAGNEVERN-

SUR-SEICHE

BRÉCÉ

ST-GRÉGOIRE

CHANTEPIE

MOUAZÉ

LANGAN

ST-AUBIN-D'AUBIGNÉ ERCÉ-

PRÈS-LIFFRÉ

NOYAL-CHÂTILLON-SUR-SEICHE

CHEVAIGNÉ

VIEUX-VY-SUR-

COUESNON

ROMAZY

MONTREUIL-SUR-ILLE

ST-MÉDARD-SUR-ILLE

ST-ERBLONPONT-PÉAN

SERVON-SUR-VILAINE

LANGOUËT

THORIGNÉ-FOUILLARD

LE VERGER

ANDOUILLÉ-NEUVILLE

CHANCÉST-ARMEL

LA CHAPELLE-CHAUSSÉE

CLAYES

MINIAC-SOUS-BÉCHEREL

CHÂTEAUGIRON

CHASNÉ-SUR-ILLET

L'HERMITAGE

MONTREUIL-LE-GAST

VEZIN-LE-COQUET

CHARTRES-DE-BRETAGNE

ST-JACQUES-DE-LA-LANDE

ST-SYMPHORIEN

MONTGERMONT

LA CHAPELLE-THOUARAULT

ST-GONDRAN

ST-AUBIN-DU-PAVAIL

AUBIGNÉ

LA CHAPELLE-DES-FOUGERETZ

ST-SULPICE-LA-FORÊTPARTHENAY-

DE-BRETAGNE

ST-GERMAIN-SUR-ILLE

BÉCHEREL

Pays de Rennes 2014

Aire urbaine de Rennes 2010



Le Programme local de l’Agriculture est un accord cadre qui engage les collectivités et la profession agricole sur le territoire du Pays de Rennes sur une vision partagée et des actions communes entre villes et agriculture qui sont les deux composantes essentielles du projet de territoire. C’est au travers de cet accord que les élus doivent définir avec les re-présentants agricoles les politiques locales permet-tant de mieux prendre en compte l’agriculture dans toutes ces dimensions, et lui garantir une visibilité à long terme. Les thèmes de travail du PLA sont réunis autour de cinq axes : échanger autour d’un observatoire de l’agriculture / concilier urbanisme, foncier et agriculture / conforter le bocage dans ses multiples rôles / s’adapter au nouveau contexte énergétique et climatique / renforcer les liens entre les citadins et les agriculteurs.

Une Charte « Agriculture et Urbanisme, pour un aménagement durable du territoire d’Ille-et-Vilaine » a été signée en 2011 par les acteurs économiques, l’État, le Conseil Général et les représentants de la profession agricole. Elle affiche les grands principes de préservation de la ressource agricole.

Rennes Métropole et la Chambre d’Agriculture d’Ille-et-Vilaine font partie du réseau national « Terres en Villes » qui est un lieu de partage des expériences sur les espaces agricoles périurbains français.


À l’instar de notre société qui est en mutation, l’agri-

culture est en pleine évolution. Elle a connu une forte

restructuration au cours des trente dernières années

(de la mécanisation à l’agriculture écologiquement

intensive…), s’ancrant dans le monde moderne et ses

exigences. Sur le territoire du Pays de Rennes, elle doit

en plus faire face à des pressions spécifiques liées à

la proximité de la capitale bretonne. La pression d’ur-

banisation, due aux dynamiques démographiques et

économiques, n’est pas sans effet sur un des acteurs

essentiels du territoire : l’agriculture et son économie.

Le modèle de développement choisi de la ville archipel,

qui préserve l’agriculture entre les bourgs, lui accorde

une bonne place, mais cette proximité génère égale-

ment des contraintes (lisibilité foncière, déplacement,

transmission des exploitations…).

Le développement de l’urbanisation, de l’artificialisa-

tion du territoire, a conduit à une perte de 3,8 % de

terres agricoles au cours de la dernière décennie. C’est

de l’ordre de 310 hectares qui disparaissent annuelle-

ment. Accompagné par l’évolution que connaît l’agri-

culture (augmentation de la productivité, regroupe-

ment et agrandissement des structures), le nombre

d’exploitations n’a cessé de diminuer (moins 32 %

pour les dix dernières années). Pour un peu plus d’une

centaine d’exploitations qui cesse leur activité chaque

année, 42 nouvelles s’installent, orientées en majo-

rité vers le lait pour plus de la moitié. Cette perte de

surface agricole globale est supérieure à celle obser-

vée pour la consommation foncière pour l’urbanisa-

tion. Certains terrains quittent donc leur destination

agricole vers d’autres usages (loisirs, terrains d’agré-

ments…). Le SCoT du Pays de Rennes vise à limiter ces

consommations d’espace.

L’emploi dans les exploitations agricoles a baissé

d’un quart, avec une professionnalisation de l’activité

(moins de 12 % sont des actifs familiaux) et le déve-

loppement des formes sociétaires (45 % des exploi-

tations, mais qui utilisent 70 % des terres agricoles).

2 620 actifs agricoles sont dénombrés en 2010. Les

chefs d’exploitation ont une moyenne d’âge de 49

ans et plus de la moitié d’entre eux se situent entre

45 et 55 ans, laissant présager de nombreux départs

à la retraite à partir de 2025. De nombreux emplois

sont liés à la présence de l’activité agricole, comme les

industries agroalimentaires par exemple qui profitent

du carrefour logistique de la métropole rennaise, mais

aussi les fournisseurs amont de la filière ou le monde

de la formation et de la recherche.

L’activité agricole façonne les paysages tout en assu-

rant la production de denrées alimentaires. La voca-

tion d’élevage du bassin de Rennes, majoritairement

orienté vers la production laitière, se traduit par une

prédominance de paysages de prairies (40 %) et

de cultures, dominées par les céréales dont le maïs

(23 %), en rotation sur les parcelles. La présence du

bocage vient fortement marquer l’identité du ter-

ritoire. Les haies, même si elles ont régressé, sont

encore présentes. Des replantations sont en cours,

notamment dans le cadre du programme régional

Breizh bocage. Le Pays est faiblement boisé (autour

de 5 %), et peu de grands boisements marquent le ter-

ritoire agricole à l’exception du massif des Marches de

Bretagne ou de quelques grands boisements localisés

sur les pourtours de la cuvette rennaise, comme dans

les contreforts au sud.

Les exploitations agricoles du Pays sont principale-

ment tournées vers l’élevage bovin et laitier. Viennent

ensuite les productions de porcs et de volailles. Tous

ces élevages ont tendance à se regrouper et à se

concentrer. Mais les types d’agricultures sur le Pays

sont multiples et d’autres élevages existent égale-

ment comme les chèvres, les moutons, les chevaux,

les lapins… D’autres activités, qui occupent une part

marginale du territoire sont également présentes

comme le maraîchage ou l’horticulture. Par ailleurs,

certaines exploitations se diversifient vers de nou-

velles activités ou se tournent vers les circuits courts.

Parmi les nombreux défis qu’ont à relever en com-

mun la ville et l’agriculture sur le territoire du Pays

de Rennes, la question de l’énergie et de l’adaptation

aux changements climatiques n’est pas des moindres.

Le chantier s’ouvre sur le territoire et des opérations

sont menées pour améliorer la performance et limiter

la dépendance énergétique des exploitations, mais

également ouvrir de nouvelles voies à la production

locale d’énergies renouvelables (Bois énergie, métha-

nisation…).

Synthèse

Renn

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LECTURE RAPIDE ÉVOLUTION SUR 10 ANS

POPULATION DU TERRITOIRE

485 000

habitants (+ 12,5 %, soit 50 000 habitants)

372 habitants /km² Grande variabilité (84 sur le Pays d’Aubigné à 4 128 dans le cœur de métropole)

40 % de prairies, 24 % de céréales et 23 % de maïs qui dominent les paysages agricoles54 ml/ha de densité bocagère (92 ml/ha dans l’espace agricole, au-dessus de la moyenne en Ille-et-Vilaine) 1,7 % du linéaire replanté dans le cadre de Breizh bocage (2011-2012) mais une érosion annuelle estimée à 1,6 %

ÉVOLUTION DE L’OCCUPATION DU TERRITOIRE

60 % de terres agricoles soit 78 600 ha (-3,8 % pour -4,1 % en Ille-et-Vilaine) - moins 310 ha/anUne perte de SAU inférieure à ce qui est constaté sur les autres grandes aires urbaines

12,7 % de zones urbanisées soit 16 500 ha (+14,7 %) – plus 190 ha/an 55 % habitat, 31 % activités, 8 % espaces verts et 6 % équipements 140 hectares pour les infrastructures nouvelles (7 % rapporté à l’évolution urbaine - 205 ha/an au total)

394 m² consommés par nouvel habitant (270 m² hors activités)

1/3 des surfaces qui quittent l’agriculture sont dans l’angle mort des statistiques

93 % du territoire est protégé de l’urbanisation par le SCoT (+3,9 % au maximum) 4,4 % d’extensions urbaines programmées aux PLU qui devront se mettre en compatibilité (baisse déjà constatée de 17 %)

0,505 €/m² marché des terres agricoles (+3 %) - 23 €/m² marché des espaces naturels et de loisirs – 6,7 €/m² marché des terrains à urbaniser

Renn

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LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

49 ans d’âge moyen, 30 % ont plus de 55 ans, 34 % sont des femmes

73 % de chefs d’exploitation (-23 %), 12 % d’actifs familiaux (-67 %) et 15 % de salariés (-15 %)

3 400 actifs agricoles (-33 %, soit 1 600 emplois agricoles en moins) 1,3 % de l’emploi total du Pays Nombre moyen d’actifs par type d’exploitation (UTA) : toutes : 1,6 ; bovin : 1,2 ; lait : 1,8 ; AB : 2,1 ; Circuits courts : 2,2 ; diversification : 2,3 ; maraîchage : 6

L’EMPLOI DANS LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

1 781 sièges d’exploitation (- 31 %) avec une surface moyenne de 44 ha

1 191 moyennes et grandes (+ 30 %) avec une surface moyenne de 61 ha (67 % de la SAU)

45 % de formes sociétaires (70 % de la SAU et 80 % des installations)

810 exploitations agricoles laitières (45 % du total ; -32 % sur la période), une surface moyenne de 69 ha (+42 %), plus de la moitié de la SAU du Pays

1 100 exploitations bovines (61 % du total ; -34 % sur la période), une surface moyenne de 63 ha (+30 %)

199 exploitations porcines (11 % du total ; -46 % sur la période)

250 ha affectés à la production de légumes (0,3 %), une surface moyenne de 7,2 ha (+3 %)

6,5 % des surfaces en Bio avec 125 exploitations (7,2 %), une surface moyenne de 40 ha

11,3 % des exploitations ont un signe officiel de qualité

13 % en circuits courts, une surface moyenne de 37,5 ha

7,2 % engagées dans une activité de diversification

39 % de taux de renouvellement, ce qui est faible avec 107 cessations et 42 installations de moins de 40 ans par an dont ½ en lait

60

CUMA


LA FORMATION, L’ENSEIGNEMENT, LA RECHERCHE ET INTERNET

58 % des agriculteurs bretons connectés à internet

L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

10 % des établissements bretons

3 grands domaines principaux : viande (43 %), lait (21%) et boulangerie (16 %)

5 000 emplois au total sur plus de 400 établissements

35 établissements de plus de 20 salariés

L’ÉNERGIE ET L’AGRICULTURE

40 exploitations laitières équipées de pré-refroidisseurs et 9 de récupérateurs de chaleur au moins

22 chaufferies bois sur les exploitations agricoles (46 kW en moyenne) - 400 tonnes de bois par an

3 unités de méthanisation agricoles et des projets sur le territoire

350 élèves suivent des formations BTS (17 % des étudiants bretons)

650

étudiants à Agrocampus Ouest (+61 % ; 160 diplômes délivrés par an)

12 unités de recherches en agronomie et environnement totalisant plus de 300 chercheurs

LE CHEPTEL DU PAYS DE RENNES

114 000 bovins (-9,5 %)

1 300 000 volailles (- 27 %)

39 700 vaches laitières (-6,8 %)

6 070 chèvres (+44 %)

193 500 cochons (-5 %)

2 216 moutons (-17 %)

279 chevaux (+ 45 %)

7 600 lapins (-23 %)

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> PAYS DE RENNES / ILLE-ET-VILAINE

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1 200 000

1975 1982 1990 1999 2006 2011

ÉVOLUTION DE LA POPULATION

Ille-et-Vilaine Pays de Rennes

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2,5%

68/75 75/82 82/90 90/99 99/06 2006/2011

TAUX DE VARIATION ANNUEL

372,2

151,4

582,5

83,7 177,8

96,1 137,4

0

100

200

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400

500

600

700

Pays deRennes

Ille-et-Vilaine

RennesMétropole

Paysd'Aubigné

Pays deChâteaug.

Pays deLiffré

Vald'Ille

DENSITÉ DE POPULATION PAR KM2 EN 2011

45,4 46,7 48,0 49,8 49,0 46,8

12,3 12,9 13,7 14,9 15,0 15,1

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

1975 1982 1990 1999 2006 2011

PART DE LA POPULATION DÉPARTEMENTALE ET RÉGIONALE

PART DE LA POPULATION PAR TERRITOIRE EN 2011

Part Pays de Rennes / Ille-et-Vilaine Part P. de R. / Bretagne

Val d'Ille 3,95 %Pays de Liffré 3,08 %

Pays de Châteaugiron 4,78 %

Pays d'Aubigné 2,89 %

Rennes Métropole85,29 %

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ÉVOLUTION DE LA POPULATION


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68/75 75/82 82/90 90/99 99/06 2006/2011

TAUX DE VARIATION ANNUEL

372,2

151,4

582,5

83,7 177,8

96,1 137,4

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Pays deRennes

Ille-et-Vilaine

RennesMétropole

Paysd'Aubigné

Pays deChâteaug.

Pays deLiffré

Vald'Ille

DENSITÉ DE POPULATION PAR KM2 EN 2011

45,4 46,7 48,0 49,8 49,0 46,8

12,3 12,9 13,7 14,9 15,0 15,1

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1975 1982 1990 1999 2006 2011

PART DE LA POPULATION DÉPARTEMENTALE ET RÉGIONALE

PART DE LA POPULATION PAR TERRITOIRE EN 2011

Part Pays de Rennes / Ille-et-Vilaine Part P. de R. / Bretagne

Val d'Ille 3,95 %Pays de Liffré 3,08 %

Pays de Châteaugiron 4,78 %

Pays d'Aubigné 2,89 %

Rennes Métropole85,29 %

> PAR COMMUNAUTÉ


Données de cadrage

POPULATION

Un territoire dynamique et en développementLe Pays de Rennes est au cœur d’une des aires urbaines qui se développe le plus au niveau national et qui prend la dixième place en termes de population, mais la deuxième place en termes de progression démographique. La population du Pays dépasse les 485 000 habitants en 2011. Même si les projections de prolongement de tendance à l’horizon 2040 s’infléchissent, l’accroissement de population devrait se pour-suivre et notamment autour de la capitale bretonne. L’attrac-tivité du territoire risque d’accroitre la pression sur le foncier et l’agriculture. Une attention toute particulière est à porter pour concilier le devoir d’accueil et le développement du Pays de Rennes avec l’activité agricole composante essentielle du territoire.

Une densité globalement forte, mais très localisée La densité de la population du Pays de Rennes est globa-lement importante avec 372 habitants par km² pour 151 à l’échelle du département. Pourtant ce chiffre masque la réa-lité d’une grande variabilité de répartition sur le territoire. La densité allant de moins de 84 habitants par km² pour le Pays d’Aubigné à 178 pour le Pays de Châteaugiron. La présence d’un massif forestier qui couvre près du quart du territoire du Pays de Liffré explique que la densité n’atteigne pas les 100 habitants par km². Elle grimpe en revanche à près de 583 habitants par km² sur Rennes Métropole qui concentre plus de 85 % de la population sur moins de 55 % de la surface. Ce poids de population est en grande partie situé sur le cœur de métropole qui porte plus de 52 % de la population du Pays avec une densité de 2 044 habitants par km². Dans Rennes cette densité atteint 4 128 habitants par km² pour quelques 210 000 habitants.

> PAYS DE RENNES

> PAR COMMUNAUTÉ

RÉPARTITION DE LA SURFACE PAR TERRITOIRE EN 2014

Val d'Ille10,7 %

Pays de Liffré11,9 %

Pays de Châteaugiron10,0 %

Pays d'Aubigné12,8 %Rennes Métropole

54,5 %

0

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4 000

6 000

8 000

10 000

1979 1988 2000 2010

DONNÉES AGRICOLES DE CADRAGE

SAU (en dizaine d'hectares) Exploitations Actifs (UTA)

1,31

1,26

1,36

1,47 0,09

0,07

0,04 0,03

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09

1,15

1,20

1,25

1,30

1,35

1,40

1,45

1,50

1979 1988 2000 2010

NOMBRE MOYEN D'ACTIFS AGRICOLES PAR EXPLOITATION ET PAR HECTARE DE SAU

par exploitationNombre moyen d'actifs agricoles :

par hectare de SAU

2,3%

1,6%

0,8% 0,5%

0%

1%

2%

1979 1988 2000 2010

PART DES ACTIFS AGRICOLES DANS LA POPULATION


TERRITOIRE DU PAYS DE RENNES

Données de cadrage

Des exploitations agricoles qui se regroupent dans un territoire qui s’urbanise La surface agricole du territoire a été grignotée au cours des dernières années notamment en raison de l’urbanisation du territoire et de la mise en place des grandes infrastructures (Ligne à grande vitesse Paris - Rennes, barreau de Pont-La-got, déviation de Betton…), mais pas uniquement (captation de terres agricoles pour des usages de loisirs…). Depuis les années quatre-vingt la surface agricole a perdu près de 17 % de sa surface à l’échelle du Pays de Rennes. Sur la dernière période 2000-2010, cette érosion était de l’ordre de 3,8 % alors qu’elle était de 4,1 % à l’échelle de l’Ille-et-Vilaine.L’organisation du territoire agricole a aussi considérablement évolué avec une diminution importante du nombre de sièges d’exploitation et une orientation vers le regroupement et l’agrandissement des structures (les moyennes et grandes ex-ploitations passant de la moitié au deux-tiers). Dans le même temps, les gains de productivité, liés notamment à la méca-nisation, ont conduit à une diminution significative d’emplois agricoles, le nombre d’actifs passant de plus de 8 000 actifs au début des années quatre-vingt à 2 600 au dernier recen-sement. La baisse sur la dernière décennie est de l’ordre de la perte d’un tiers des actifs (-31 %) épousant la baisse du nombre d’exploitations (-26 %).

Observatoire de l’agriculture périurbaine du Pays de Rennes 15AUDIAR novembre 2014

Le territoiredu Pays de Rennes

Val d'Ille

Pays de Liffré

Pays de Châteaugiron

Pays d'Aubigné

Rennes Métropole

RÉPARTITION DE LA SAU PAR TERRITOIRE

Pays de Rennes % SAU PdR / Département

17,2%

17,4%

17,6%

17,8%

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0

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80 000

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1979 1988 2000 2010

SURFACE AGRICOLE DU PAYS DE RENNES

66,7%

79,9%

45,9% 56,0%

72,2%

60,3%

0

20

40

60

80

Paysd'Aubigné

Pays deChâteaug.

Pays deLiffré

RennesMétropole

Vald'Ille

Pays deRennes

PART DE LA SAU PAR TERRITOIRE EN 2010

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

1979 1988 2000 2010

ÉVOLUTION DE LA SAU PAR TERRITOIRE (EN HECTARES)

Rennes Métropole

P. d'Aubigné P. Châteaugiron

Pays de Liffré Val d'Ille 1 619

961

7 972

4 493 4 779 5 253

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000

Pays deRennes

RennesMétropole

Paysd'Aubigné

Pays deChâteaug.

Pays deLiffré

Val d'Ille

SURFACE AGRICOLE RAPPORTÉE À L'HABITANT (en m2 SAU / hab.)

Données DRAAF avec la SAU ramenée au siège d'exploitation1979-2000 et �ches synthèse 2000-2010

Données DRAAF

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50% 46%

27% 25% 18%

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Rennes Toulouse Nantes Brest Rouen Lille Strasbourg Montpellier Grenoble Bordeaux

PART DE LA SURFACE AGRICOLE AU SEIN DES AIRES URBAINES

64%

12,8%

9,1%

13,3%

14,2%

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Val d'Ille

Pays de Liffré


Pays d'Aubigné

Rennes Métropole



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Paysd'Aubigné

Pays deChâteaug.

Pays deLiffré

RennesMétropole

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Pays deRennes


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Rennes Métropole



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4 493 4 779 5 253

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000

Pays deRennes

RennesMétropole

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Val d'Ille



Données DRAAF

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Val d'Ille

Pays de Liffré


Pays d'Aubigné

Rennes Métropole



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1979 1988 2000 2010


66,7%

79,9%

45,9% 56,0%

72,2%

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Rennes Métropole



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4 493 4 779 5 253

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000

Pays deRennes

RennesMétropole

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Pays deLiffré

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Données DRAAF

62% 58% 58% 56%

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Val d'Ille

Pays de Liffré


Pays d'Aubigné

Rennes Métropole



17,2%

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66,7%

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Paysd'Aubigné

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Pays deRennes

RennesMétropole

Paysd'Aubigné

Pays deChâteaug.

Pays deLiffré

Val d'Ille



Données DRAAF

62% 58% 58% 56%

50% 46%

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> PAR COMMUNAUTÉ



LE TERRITOIRE

Évolution des terres agricoles

SURFACE AGRICOLE UTILE (SAU)Un territoire dominé par les surfaces agricoles, malgré une érosion foncière La surface agricole du Pays de Rennes est de 78 598 hec-tares, soit plus de 60 % du territoire. Au début des années quatre-vingt, cette superficie couvrait un peu plus de 72 % du territoire. Depuis plus de trente ans, la consommation d’espace engen-drée par le dynamisme du territoire a causé une diminution de la surface agricole avoisinant les 16 000 hectares entre 1979 et 2010. Sur la dernière décennie la perte de terres agricoles s’est élevée à 3,8 %, perdant de l’ordre de 3 100 hectares. Cette érosion est moins rapide que la moyenne départemen-tale où la perte de terre à vocation agricole avoisine les 4,1 %. La part de la SAU du Pays de Rennes à l’échelle du départe-ment est stable autour de 17,6 % depuis dix ans alors qu’elle diminuait sur les périodes précédentes des années 80 à 2000. Le Pays de Liffré se démarque des autres territoires avec seu-lement 46 % de son territoire occupé par des terres agricoles en raison de la présence du massif forestier des Marches de Bretagne.

La surface agricole utilisée (ou utile) (SAU) est consti-tuée de l’ensemble des terres de l’exploitation consa-cré à la production agricole : terres arables (grande culture, cultures maraîchères, prairies artificielles, jachères...), surfaces toujours en herbe (prairies per-manentes), cultures pérennes (vignes, vergers...). Elle n’inclut pas les bois et forêts.

ENJEUX

Préserver le foncier agricole et freiner son érosion.

AXE 2 DU PLA : CONCILER FONCIER, URBANISMEET AGRICULTURE

Préserver le foncier agricole et freiner son érosion.

Renn

es M

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Pays de Liffré


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Paysd'Aubigné

Pays deChâteaug.

Pays deLiffré

RennesMétropole

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Rennes Métropole



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0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000

Pays deRennes

RennesMétropole

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Pays deLiffré

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Données DRAAF

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> AIRES URBAINES


LE TERRITOIRE


Autre élément de réflexion : à l’échelle des aires urbaines na-tionales, celle de Rennes présente la plus forte proportion de terres agricoles avec près de 64 %. Elle enregistre par ailleurs une perte de SAU et de sièges d’exploitation moins consé-quente que les autres territoires à fort dynamisme urbain.

11,0%

16,8%

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Pays de Rennes

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ÉVOLUTION DE LA PART DES ZONES URBANISÉES

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SURFACES CONSOMMÉES PAR DESTINATION ENTRE 2001 ET 2012

Habitat Espaces verts Equipements Activités

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Pays de Rennes

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ÉVOLUTION DE L'URBANISATION ENTRE 2001 ET 2012

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1 400 • PAR L'HABITATSURFACES CONSOMMÉES ENTRE 2001 ET 2012

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• PAR LES ACTIVITÉS

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• PAR LES ESPACES VERTS

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Val d'Ille Pays de Rennes

SURFACE CONSOMMÉE PAR HABIT. ACCUEILLI ENTRE 2000 ET 2010

m2 total par habitant accueilli hors activités

Source : Audiar

Source : Audiar

11,0%

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Pays de Rennes

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RennesMétropole

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Pays deLiffré

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Pays deRennes

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Pays de Rennes

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


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Source : Audiar

Source : Audiar

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Pays de Rennes

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Source : Audiar

Source : Audiar

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Pays de Rennes

Rennes Métropole

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Source : Audiar

Source : Audiar

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Pays de Rennes

Rennes Métropole

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Source : Audiar

Source : Audiar

HabitatEspaces vertsEquipementsActivités

VOCATION DES TERRAINS URBANISÉS ENTRE 2001 ET 2012PAYS DE RENNES RENNES MÉTROPOLE PAYS D'AUBIGNÉ PAYS DE CHÂTEAUGIRON PAYS DE LIFFRÉ SUR LE VAL D'ILLE

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LE TERRITOIRE

Une pression d’urbanisation forte, mais contenue, liée à l’accueil de nouveaux habitants et d’activitésLe dynamisme de la capitale bretonne engendre une consom-mation de foncier pour répondre aux besoins d’accueil de la population et au développement des activités économiques. Le Pays de Rennes compte plus de 50 000 nouveaux habi-tants depuis les années 2000, soit une augmentation de près de 12,5 % de la population qui atteint 485 328 habitants en 2011. La part du territoire urbanisé du Pays de Rennes passe de 11 % en 2001 à 12,7 % en 2012, ce qui représente une évo-lution des zones urbanisées de l’ordre de 14,7 % (hors habitat dispersé et infrastructures). C’est de l’ordre de 2 100 hectares qui ont été urbanisés sur le territoire entre 2001 et 2012, avec en moyenne chaque année 192 hectares qui sont définitive-


> PAYS DE RENNES

ment urbanisés. L’urbanisation s’est effectuée aux deux tiers sur le territoire de Rennes Métropole. L’espace consommé, principalement d’origine agricole a été utilisé à 55 % pour l’habitat, un peu plus de 31 % pour les activités, 8 % pour les espaces verts et 6 % pour les équipements.Les infrastructures nouvelles grignotent aussi des terres agricoles et c’est près de 140 hectares qui ont été dédiés à ces nouveaux linéaires, ce qui représente plus de 7 % de la consommation liée à l’urbanisation. Les données prises en compte n’intègrent pas encore l’ensemble des travaux liés à la LGV. Pour un hectare consommé, c’est en moyenne 25 nouveaux habitants qui sont accueillis sur le territoire (37 si on exclut les hectares consommés par les activités). Ces proportions peuvent être variables entre les EPCI, avec une densité plus forte sur la métropole.

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Source : Audiar

Source : AudiarHabitatEspaces vertsEquipementsActivités

VOCATION DES TERRAINS URBANISÉS ENTRE 2001 ET 2012PAYS DE RENNES RENNES MÉTROPOLE PAYS D'AUBIGNÉ PAYS DE CHÂTEAUGIRON PAYS DE LIFFRÉ SUR LE VAL D'ILLE

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LE TERRITOIRE


Écart entre érosion des terres agricoles, extension urbaine et la dispersion parcellaire à surveiller La comparaison des chiffres entre la diminution de la surface agricole qui régresse de 310 hectares par an sur le territoire et les données sur la consommation d’espace qui montrent une consommation d’espace par l’urbanisation de l’ordre de 190 hectares par an, auquel il faut ajouter une quinzaine d’hectares liés aux infrastructures nouvelles (LGV…) montre un écart entre ces chiffres. Où vont alors les 105 hectares qui sont dans l’angle mort de ces deux statistiques et qui dispa-raissent pour l’agriculture ? Est-ce un changement d’affec-tation définitif au même titre que l’urbanisation ou est-ce réversible (captations de terrain pour les loisirs verts, élevage, rétention foncière…) ? Dans le cadre de l’Axe 3 du PLA : Mieux concilier foncier, urbanisme et agriculture, un outil a été développé pour suivre l’évolution des terres agricoles et des exploitations : L’atlas du parcellaire agricole. Encore en cours d’élaboration, l’exploi-tation des résultats de ce travail devrait permettre de mieux comprendre quels sont ces terrains qui sortent de l’agricul-ture, mais qui ne sont pas dans un processus d’urbanisation. Il permettra également de voir concrètement la dispersion des parcelles agricoles liée aux agrandissements successifs des exploitations, à la multiplication des propriétaires fonciers non agriculteurs, à la consommation de foncier pour l’urbanisa-tion. Ces phénomènes peuvent conduire des agriculteurs à cultiver des terres parfois éloignées de leur siège d’exploita-tion, contraignant ainsi leur pratique quotidienne et orientant les choix culturaux. La Chambre d’agriculture accompagne les agriculteurs et collectivités qui souhaitent réaliser des échanges parcellaires. Ces actions d’aménagement du terri-toire peuvent avoir des impacts importants sur les temps de travail des agriculteurs, leurs problèmes de déplacement et de transports liés à ce morcellement… actions également posi-tives pour le territoire en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour ces transports, moins de conflit d’usage des voies, participe à la sécurisation et la fluidification des déplacements. À titre d’exemple, la Chambre est inter-venue dans le cadre de la construction de la LGV et de la route Rennes – Angers pour réaliser des échanges permettant de limiter le morcellement parcellaire, tout en reconstituant le maillage bocager si besoin.

> CONSOMMATION PAR AFFECTATION ET TERRITOIRE

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PART DU TERRITOIRE AUTORISÉE EN EXTENSION PAR LE SCOT (en %)

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PERTE POTENTIELLE D'EXPLOITAT. AGRICOLES (à surface moyenne toutes exploitations ou moyenne et grandes en 2010)

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Pays deRennes

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CONSOMMATION D'ESPACE PRÉVUE AUX PLU (en %)

Équipements de superstructure prévus Équipements naturels et de loisirs verts prévus Habitat prévu Activités prévues

Source : ASP - Données déclarées à la PAC - 2012

Source : DDTM35 - Audiar assemblage PLU au 31/12/2012, synthèse PLU Rennes Métropole - Audiar

Source : Audiar

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LE TERRITOIRE

L’inscription de l’agriculture dans les documents d’urbanisme

L’INSCRIPTION DE L’AGRICULTURE DANS LES DOCUMENTS D’URBANISME DU TERRITOIRE

Un SCoT qui affirme sa volonté de protéger l’agriculture et renforce sa sobriété foncièreLe Schéma de Cohérence territoriale du Pays de Rennes en-cadrant la consommation d’espace à long terme au travers d’outils spécifiques est entré en révision. Le projet arrêté en 2014 réaffirme fortement sa volonté de protéger l’agriculture et ses espaces de production, en n’augmentant pas les poten-tiels d’urbanisation sur le territoire mais en les prolongeant au contraire sur une période de 10 ans de plus. C’est au mini-mum 93 % du territoire du Pays qui est préservé à long terme de l’urbanisation. La consommation maximale totale autorisée est de 5 000 hectares soit moins de 3,9 % du territoire, dont 4 000 pour l’habitat (3,1 %) et 1 000 pour les activités (0,8 %). Cette pro-portion était de 5,1 % lors du SCoT de 2007. Par ailleurs, de nombreuses limites à l’urbanisation sont cadrées par le SCoT (trame verte et bleue, limites paysagères, direction d’urbani-sation à respecter…). Elles permettent de donner une visibilité foncière à long terme sur la majorité du territoire. En outre, les champs urbains sont confortés et à deux exceptions margi-nales près avec des ajustements mineurs, ils sont renforcés et agrandit pour trois d’entre eux pour mieux protéger ces sec-teurs agricoles sous tension urbaine forte et leur donner une véritable vocation à long terme.

Schéma de cohérence territoriale (SCoT). Le SCoT est un do-cument d’urbanisme qui fixe à moyen-long terme des orien-tations générales en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme à l’échelle d’un « bassin de vie ». Les outils de planification sectorielle (Programme Local de l’Habitat, Plan de Déplacement Urbain…) comme les documents d’ur-banisme locaux (Plan Locaux d’Urbanisme...), ou encore les principales opérations foncières ou d’aménagement doivent être compatibles avec le SCoT.

Plan Local d’Urbanisme (PLU). Le PLU est un document de planification communale qui définit les projets et l’uti-lisation des sols sur la commune. Il a notamment vocation à fixer les règles d’urbanisme applicables aux permis de construire.

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PART DU TERRITOIRE AUTORISÉE EN EXTENSION PAR LE SCOT (en %)

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PART MINIMUM DE SURFACE AGRIC. PROTÉGÉE PAR LE SCOT (en %)

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Pays de Rennes

PERTE POTENTIELLE D'EXPLOITAT. AGRICOLES (à surface moyenne toutes exploitations ou moyenne et grandes en 2010)

Toutes exploitations Moyennes et grandes

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CONSOMMATION D'ESPACE PRÉVUE AUX PLU (en %)

Équipements de superstructure prévus Équipements naturels et de loisirs verts prévus Habitat prévu Activités prévues

Source : ASP - Données déclarées à la PAC - 2012

Source : DDTM35 - Audiar assemblage PLU au 31/12/2012, synthèse PLU Rennes Métropole - Audiar

Source : Audiar

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LE TERRITOIRE

Des PLU qui tendent vers les objectifs du SCoT et un PLUi qui arrive sur la métropole rennaiseLes documents d’urbanisme des communes, dont les PLU, programment le développement des communes et la destina-tion des sols de leurs territoires à moyen terme. La compila-tion de l’ensemble des documents d’urbanisme communaux du Pays de Rennes en 2012 laisse apparaitre que la surface encore autorisée à l’extension urbaine est supérieure à celle encadrée par le SCoT : 5 689 hectares (+ 13,6 %), dont 4 243 pour l’habitat et ses aménités (+ 6 %) et 1 447 pour les acti-vités (+44 %).

L’inscription de l’agriculture dans les documents d’urbanisme

Ces documents devant être compatibles avec le SCoT, leur révision devra permettre de respecter les potentiels maximum autorisés, voire de les réduire dans un objectif de sobriété foncière. Ils devront donc diminuer les surfaces d’extension initialement projetées. De manière générale, l’effet du SCoT en vigueur commence à produire ses effets. Au regard des chiffres de 2011 (sur le territoire à 69 communes) et de ceux actualisés, la proportion des surfaces à urbaniser est passée de 5,3 % du territoire à 4,4 %. Outre les objectifs de sobriété foncière pour protéger les terres agricoles au maximum, le PLU est le moment idéal pour un dialogue entre les élus et les agriculteurs des communes. La mise en œuvre d’un diagnostic agricole participatif est pré-conisée à l’occasion de la révision de ces documents par le SCoT. Une méthodologie a été développée conjointement par l’Audiar et la Chambre d’Agriculture en relation avec les partenaires dans le cadre des actions de l’Axe 3 du PLA : mieux concilier foncier, urbanisme et agriculture. Le diagnostic agricole participatif a été mis en œuvre sur une dizaine de communes de l’agglomération rennaise. Il constitue une occa-sion de bien prendre en compte les enjeux agricoles au même titre que les autres dans la construction du projet communal (foncier mais aussi la question des déplacements agricoles, de la transmission des sièges d’exploitations, d’organisation du parcellaire, de zonage ou de proximité avec des tiers, le bocage et les zones humides…). C’est aussi l’occasion pour les agriculteurs d’entendre les autres enjeux auxquels la com-mune est confrontée et les arbitrages qu’elle sera amenée à faire pour le futur.La question de l’aménagement parcellaire est aussi une véri-table question, et dans le cadre du PLA, la mise en place de l’atlas du parcellaire agricole (déjà cité), constitue un bon outil pour travailler sur les territoires où des agriculteurs peuvent se porter volontaires pour améliorer l’organisation de leur par-celles et le fonctionnement de leur exploitation. La Chambre d’agriculture et les EPCI peuvent accompagner ces opérations de réaménagement parcellaire.

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PRIX DES TERRES AGRICOLES (en €/ha)

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Rennes Métropole Pays de Rennes RM - Prix (€/m2) PdR - Prix (€/m2)

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Source : Observatoire foncier Audiar

Source : Safer, Observatoire foncier Audiar

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Source : Observatoire foncier Audiar

Source : Safer, Observatoire foncier Audiar


LE TERRITOIRE

Les marchés fonciers

PRIX DES TERRES AGRICOLES

Un prix des terres agricoles en hausse de 3 % en 2013 Hormis sur le littoral nord de la Bretagne, c’est dans le bassin de Rennes que se situent les prix les plus élevés en matière de terres agricoles. Sur le territoire de la Région centrale qui en-globe en grande partie le Pays de Rennes, la valeur moyenne de la terre agricole est de 5 050 € / ha (0,505 € / m²), elle augmente de 3 % sur une année. Dans le même temps ce prix augmente de 5 % à l’échelle de l’Ille-et-Vilaine, mais avec une valeur moyenne qui reste légèrement inférieure à 4 490 € / ha. Ces prix qui avaient stagné autour des années 2010 repartent à la hausse et l’année 2012 a fait apparaitre des points de vigilance sur la maîtrise des prix et des acquisitions pour les collectivités notamment signalé par l’Observatoire du foncier de l’Audiar.

Le marché des terres agricoles à des fins produc-tives a concerné comme toujours des transactions de petites superficies en 2012, avec une moyenne autour de 4 hectares. Le morcellement des propriétés foncières est accentué avec la proximité de la métropole où se développe une agriculture de proximité, avec des circuits courts. Les prix ont eu tendance à augmenter en 2012 surtout en dehors de la métropole. Cette double observation de faibles superficies vendues, avec sans doute comme conséquence le morcellement des propriétés foncières, et des prix à la hausse doit alerter. Ces orientations du marché peuvent pénaliser le développement de l’activité, en étant préjudiciables pour l’installation de jeunes agricul-teurs notamment.

Les superficies de terrains agro-naturels à usage de loisirs vendus en 2012 ont été moins importantes. Mais, dans le même temps le nombre des mutations a augmenté et s’est accompagné d’une forte augmentation des prix. Les écarts de prix au sein de ce marché demeurent importants, et la moyenne a été multipliée par 3 atteignant 16 €/m² dans

la métropole et 23 €/m² dans les couronnes. Cette évolution est à surveiller de près, car ces références impactent à la fois l’activité agricole, ce sont souvent les mêmes terres qui sont concernées, mais aussi les capacités de maîtrise pour des politiques de loisirs, d’environnement, de cadre de vie…

Les superficies vendues consacrées à l’urbanisa-tion ont été en forte diminution sur la métropole comme sur l’ensemble du pays. Les années précédentes avaient permis de mobiliser des réserves pour la réalisation des opérations. Le différentiel de prix, entre la métropole et les autres EPCI du pays s’est réduit fortement cette année. Mais cette évolution masque une bonne maîtrise des prix sur la métropole et une moindre anticipation sur le reste du pays. En effet, sur Rennes Métropole ce sont quelques mutations en zone proche du centre qui sont responsables de ce résultat, alors que plus de 90 % des transactions se font en 2 AU et que le prix médian est de 4,2 € / m². L’ancienneté de la politique foncière de Rennes Métropole conjuguée de façon étroite avec SCoT, PLU et PLH permet de maîtriser les coûts et d’anticiper les acquisitions nécessaires au développement. Cette maîtrise facilite le mon-tage d’opérations mixant renouvellement urbain et extension urbaine et ainsi permettant des économies de consommation foncière. L’EPFB (Établissement Public Foncier de Bretagne) peut contribuer aussi par ses interventions à faciliter le déve-loppement de stratégie foncière au niveau des EPCI.

0 52,5Km

< 4 500 m²4 500 à 15 000 m²

15 000 à 45 000 m²

45 000 à 100 000 m²

> à 100 000 m²

Type de vente 2012

1. Agricole2. Naturel et loisirs3. Terrain à urbaniser

3. Terrain à urbaniser (zone urbaine)

Pays de Rennes

Rennes Métropole

Pays d’Aubigné


Pays de Liffré

Val d’Ille

AUDIAR novembre 2014


LE TERRITOIRE

Les marchés fonciers

Les différents marchés fonciersTrois marchés concernent directement les surfaces agricoles.Le marché des espaces naturels agricoles productifs (marché 1). C’est le marché des terrains naturels, comme biens de produc-tion agricole. Les valeurs foncières y reflètent les valeurs ajoutées de la production agricole (ou des subventions) en céréales, fourrage… ou a des fins d’élevage. Il est également appelé par la SAFER le marché des terres et des prés libres non bâtis. Le marché des espaces naturels et de loisirs (marché 2). C’est le marché de l’espace naturel comme bien de consommation. Beaucoup d’espaces naturels sont achetés sans perspective de productions rentables réelles, pour le seul plaisir (terrain de chasse, jardinage de détente, terrain de loisirs, espaces naturels des résidences secondaires…). Les acquéreurs sont des non agriculteurs. La valeur foncière ne reflète alors aucune valeur ajoutée, mais seulement une satisfaction du consommateur d’espace. Les valeurs sont très ouvertes, allant quasiment du prix de la terre agricole, à celui des terrains à urbaniser.Le marché des terrains à urbaniser (ou terrain brut en extension urbaine – marché 3). C’est le marché des terrain naturels, comme matière première du développement urbain (ou gisement foncier). Ce sont les terrains achetés par les aménageurs ; ter-rains urbanisables mais non encore constructibles, généralement sur les franges urbaines. Le champ de valeur y est très ouvert, il peut varier quasiment du prix du terrain agricole à celui du terrain à bâtir.

Prairies permanentes

Prairies temporaires

Maïs

Céréales0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 80 000 90 000

1979 1988 2000 2010

PAYS DE RENNES

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

1979 1988 2000 2010

RENNES MÉTROPOLE

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

1979 1988 2000 2010

PAYS D'AUBIGNÉ

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

1979 1988 2000 2010

PAYS DE CHÂTEAUGIRON

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000

1979 1988 2000 2010

PAYS DE LIFFRÉ

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

1979 1988 2000 2010

VAL D'ILLE

Source : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensements agricoles 1979, 1988, 2000 et 2010


LE TERRITOIRE

L’évolution des paysages agricoles

L’ÉVOLUTION DES PRINCIPAUX ASSOLEMENTS

L’assolement reflète la vocation d’élevage du Pays de RennesLes paysages agricoles du Pays de Rennes ont suivi l’évolution de l’agriculture et de ses pra-tiques. En trente ans, les prairies ont reculé, passant globalement de la moitié à plus du tiers des parcelles. Ces surfaces ont tendance à se stabiliser depuis les années 2000. La réduction de surface a principalement concerné les prai-ries permanentes et de manière très importante passant du tiers des surfaces à moins de 10 %. Dans la lignée des tendances en Ille-et-Vilaine, ce recul s’est fait au profit des cultures qui occupent la moitié des paysages agricoles en 2012. Ces cultures sont majoritairement des céréales (de 24,5 % à 31 %) ou du maïs (de 16 à 28 %), ce dernier ayant connu un fort développement dans les années 1980. Les surfaces cultivées du Pays de Rennes sont très largement dominées par ces trois choix culturaux qui occupent neuf hectares sur dix en 2012. Ces productions sont essen-tiellement destinées à l’alimentation animale, illustrant la vocation d’élevage de ce territoire qui façonne le paysage. Les surfaces restantes sont consacrées aux oléoprotéagineux (3 %), aux légumes (0,3 %) et à d’autres cultures plus mar-ginales (vergers…).

Assolement : surfaces des principales cultures en ha déclarées à la PAC.

> PAYS DE RENNES

> PAR COMMUNAUTÉ

Principaux assolements (en ha)

PAYS DE RENNES ILLE-ET-VILAINE

RENNES MÉTROPOLE PAYS D'AUBIGNÉ

PAYS DE CHÂTEAUGIRON PAYS DE LIFFRÉ

VAL D'ILLE

CéréalesOléoprotéagineuxMaïsPrairies temporairesPrairies permanentesLégumesAutresGel

24%

3%

23%

12%

1% 9%

28%

24%

3%

23% 27%

12% 1% 1%

9%

23%

2%

29% 27%

10% 1% 1%

7%

27%

5% 21%

28%

9% 1%

9% 18%

1%

21%

31%

21%

1%

7%

22%

2%

25% 28%

14% 1%

8%

25%

4% 22% 27%

11%

1%

10%

Source : ASP - Données déclarées à la PAC (2012)


LE TERRITOIRE

Des assolements assez similaires à ceux de l’Ille-et-Vilaine Les différences avec les assolements du département ne sont pas flagrantes. Quelques légères différences existent avec une production légumière plus importante qui totalise 6,6 % des surfaces consacrées aux légumes de l’Ille-et-Vilaine. La per-formance des élevages a permis de maintenir le niveau de production sur des surfaces moindres, libérant des terres et ouvrant la porte à de nouvelles stratégies, les surfaces culti-vées en céréales progressant de 6,5 % entre 2000 et 2010. L’évolution actuelle du cours des céréales peut contribuer au prolongement de la tendance qui est plutôt à la hausse, dans la limite de pouvoir assurer les besoins alimentaires du trou-peau. Ces paysages qui dominent sur le territoire sont carac-téristiques de l’élevage laitier et bovin.


DÉTAILS DES ASSOLEMENTS

> PAYS DE RENNES

> PAR COMMUNAUTÉ

> ILLE-ET-VILAINE

Assolements des terres en 2012 (en ha)

27 706 22 532 9 187 7 232

21 322 19 103

23 352 23 030

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

1979 1988 2000 2010

PAYS DE RENNES

(en hectares)

13 324 10 395

4 172 3 508

11 265

9 253

10 735 10 727

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

1979 1988 2000 2010

RENNES MÉTROPOLE

4 593 4 018

1 724 1 058

3 915 2 949

3 890 3 850

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000

1979 1988 2000 2010

PAYS D'AUBIGNÉ

2 213 1 807 711 557

2 219 2 895

3 071 3 021

0 500

1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000

1979 1988 2000 2010


4 362 3 685

1 558 1 273

1 537 1 628

2 666 2 506

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

1979 1988 2000 2010

PAYS DE LIFFRÉ

3 214 2 627

1 021 837

2 386 2 377

2 989 2 924

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

1979 1988 2000 2010

VAL D'ILLE


prairie STHprairie temporairedont :


LE TERRITOIRE

> PAYS DE RENNES

> PAR COMMUNAUTÉ

L’ÉVOLUTION DES PRAIRIES


Les prairies ont régressé mais constituent encore près de 40 % des paysagesAu cours des années cinquante les vergers qui s’inséraient dans la maille boca-gère de chênes conduits en ragosse, ont laissé la place à des pâtures. Ces prairies ont ensuite régressé en même temps que la maille bocagère en lien avec la mécanisation, les gains de productivité et le recul de l’élevage. La diminution importante des surfaces de prairies, principalement des prairies permanentes est à mettre aussi en relation avec l’évolution des pratiques culturales et les systèmes de rotation. Les prairies occupent aujourd’hui 39 % des parcelles agri-coles, dont 27,5 % de prairies temporaires et 11,5 % de prairies permanentes. Ces chiffres sont comparables à l’échelle départementale. Les paysages agri-coles du Pays de Rennes ont suivi la même évolution de l’agriculture et de ces pratiques qu’à l’échelle régionale.

Le bocage a évolué mais organise encore le paysage du Pays de Rennes De nombreux rôles essentiels peuvent être conférés au bocage (contribution au cycle de l’eau et au bon fonctionnement hydraulique, limitation de l’érosion du sol, brise-vent, préservation de la biodiversité, fourniture de bois de chauffage ou de construction, abris et ombrage pour les troupeaux). Le bocage est un élément emblématique du paysage breton construit par les agriculteurs pour répondre à leurs besoins d’élevage. Il représente entre autre aujourd’hui une valeur patrimoniale, culturelle et touristique. Il se définit comme un système de haies organisées en réseau. Au cours du temps, et notamment dans les années cinquante, l’arrivée du fioul sur les exploitations a libéré les agriculteurs du travail du bois. De moindre valeur économique directe, les haies ont été délaissées. Puis l’arrivée des tracteurs a nécessité l’agrandissement et la réorganisation des parcelles. L’évolution du bocage est liée à celle de l’agriculture et aussi à la prise en compte demain des haies dans la PAC. Depuis plus de trente ans des actions sont menées pour restaurer et replanter des haies en Bretagne. L’importance de cette restauration est essentielle face à un bocage vieillissant (renouveler les arbres, gérer les haies existantes...). Le bocage a par ailleurs un rôle majeur dans la trame verte et bleue.Actuellement un dispositif régional Breizh bocage permet d’organiser ces opéra-tions de replantation, notamment sur le Pays de Rennes. Ces actions sont suivies par les collectivités, la Chambre d’agriculture et le plus souvent conduites sur le terrain par les syndicats de Bassin versant et certaines collectivités comme le Val d’Ille.

53,6 56,3

36,6

63,7 53,8

95,6 83,2 85,1 88,2 91,8

0

20

40

60

80

100

RennesMétropole

Paysd'Aubigné

Pays deChâteaugiron

Paysde Liffré

Val d'Ille Pays deRennes (62)

DENSITÉ BOCAGÈRE (m/ha)

sur le territoire/ha rapportée au territoire agricole/ha (de SAU)

REPLANTATION ET ENTRETIEN BOCAGER DANS LE CADRE DE BREIZH BOCAGE (ml)

Plantation de haie Restauration et entretien

53 657

15 109

2 195

35 022

105 983

54 669

14 009

10 495

41 908

121 081

0 20 000 40 000 60 000 80 000 100 000 120 000 140 000

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné

P. de Châteaugiron

Val d'Ille

Pays de Rennes

Source : Syndicat de Bassin Versant


LE TERRITOIRE


du linéaire existant. Elles ne compensent pas les disparitions estimées à 3,2 % sur le même laps de temps, avec le vieillis-sement du bocage.Ces actions en faveur du bocage sont également à mettre en relation avec les débouchés économiques et le développement de la filière bois (énergie, bois d’œuvre, paillage...) sur le ter-ritoire. Des initiatives de valorisation de bois d’œuvre se déve-loppent également dans quelques communes du territoire. La maille bocagère doit être adaptée aux modes d’exploitation moderne, mais le maintien réel du bocage ne sera effectif sur le territoire que s’il retrouve une véritable valeur économique ou d’usage.

Un territoire peu boisé, malgré la présence de grands massifs et quelques bois d’importanceLe territoire du Pays de Rennes est globalement peu boisé, à l’exception du Pays de Liffré qui abrite le massif forestier des Marches de Bretagne sur le quart de son territoire (Forêt de Rennes, de Liffré et de Chevré). Quelques autres boisements d’importance sont plus isolés comme les bois de Cranne sur le Val d’Ille, de Gervis sur Châteaugiron, de la Fertais, de Chin-sève et de Borne ou de Chambellé sur Aubigné, de Soeuvres et les contreforts boisés au niveau de Laillé, Bruz et Orgères sur Rennes Métropole. Ces surfaces boisées avoisinent les 6 300 hectares, soit un peu moins de 5 % du territoire et ce taux de boisement est relativement stable.

La valeur énergétique du bois revient aujourd’hui dans le débat et la filière de production bois-énergie crée une alternative aux énergies fossiles, améliorant l’indépendance énergétique des territoires. Des initiatives locales voient le jour (collectif « Bois Bocage 35 », association « Haienergie » à Châteaugiron…), notamment pour alimenter des équipements collectifs locaux et quelques exploitations. Le bocage continue de s’éroder à l’échelle de la Bretagne et entre 1996 et 2008, près de 12 % des haies ont disparu. Cette proportion est encore supérieure en Ille-et-Vilaine où elle atteint 18 %, soit 1,6 % du linéaire qui disparaît annuellement (Agreste Bretagne 2010). Concernant le Pays de Rennes, la densité bocagère avoisine les 54 mètres linéaires par hectare, soit légèrement moins que la moyenne départementale à 56 ml/ha et régionale à 66 ml/ha. Rapportée à la surface agri-cole, cette densité avoisine les 92 ml/ha de SAU, supérieure à celle constatée à l’échelle de l’Ille-et-Vilaine avec 85 ml/ha de SAU (110 pour la région). Cette densité légèrement supé-rieure dénote une plus grande préservation des haies au sein de l’espace agricole.Dans le cadre du programme Breizh bocage, c’est au moins 121 kilomètres de haie qui ont été replantés sur les années 2011 – 2012 (incluant 2013 pour le Val d’Ille et Rennes Métropole) et 106 kilomètres qui ont été entretenus ou res-taurés. Les plantations réalisées représentent environ 2,1 %

Notes : Concernant le linéaire bocager, les données recueil-lies concernent 62 des 76 communes du Pays. Elles ne sont pas disponibles pour le moment pour le Pays de Châteaugi-ron, Laillé sur Rennes Métropole, La Bouëxière et Dourdain pour le Pays de Liffré et Romazy et Vieux-Vy-sur-Couesnon pour le Pays d’Aubigné. Pour ce qui concerne les plantations bocagères, les chiffres ne sont pas complétements exhaus-tifs et concernent les années 2011 et 2012 (ainsi que 2013 pour le Val d’Ille), ils proviennent des syndicats de Bassin versants qui mettent en œuvre Breizh bocage.

ENJEUPréserver le bocage.

AXE 3 DU PLA : CONFORTER LE BOCAGE

DANS SES MULTIPLES RÔLES

S’inscrire pleinement dans cette volonté commune

de préserver ce patrimoine emblématique, mais

l’usage et les débouchés qui lui redonnent de la

valeur doivent exister pour concourir au maintien

d’un paysage bocager sur le Pays de Rennes.


Les exploitationsagricoles

et les actifs agricoles

TAILLE DES EXPLOITATIONS

Rennes Métropole Pays d'Aubigné Pays de Châteaugiron Pays de Liffré Val d'Ille

24 28

46

60

27 33

52

73

23 27

44

57

24 28

48

68

24 29

46

59

1979 1988 2000 2010

3 457

2 760

1428

981 729

561 319

197

740 594

325 237

588 473 242 146

674 544

301 220

1979 1988 2000 2010

NOMBRE D'EXPLOITATIONS PAR TERRITOIRE

2428

47

63

2429

47

61

0

10

20

30

40

50

60

70

1979 1988 2000 2010

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

1979 1988 2000 201050%

60%

70%

80%

90%

100%

2000 2010

SAU OCCUPÉE PAR LES EXPLOITATIONS MOYENNES ET GRANDES

Pays de Rennes Ille-et-Vilaine

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

1979 1988 2000 2010

PART DES MOYENNES ET GRANDES EXPLOITATIONS

91,9% 93,0% 92,6% 94,1%

55,0

%

55,9

%

62,7

%

69,3

%

51,4

%

52,7

%

61,5

%

66,9

%

15 17 29

41

18 22 38

57

15 19 32

44

15 17 30

49

16 18 34

46

1 695 1 387

822 617 418 325 214 144

424 360 224 167 282 233 139 99 361 292 209 164

Source : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensements agric.1979, 1988, 2000 et 2010


NOMBRE D'EXPLOITATIONS AGRICOLES

Taille moyenne d'exploitations moyennes et grandes

16 1831

46

15 1831

44

TAILLE MOYENNE DES EXPLOITATIONS (en ha)


Ensemble desexploitations

Nombre d'exploitations moyennes et grandes

Taille moyenned'exploitations moyennes et grandes

dont moyennes et grandes

Total ensembledes exploitations

Total

TAILLE DES EXPLOITATIONS

Rennes Métropole Pays d'Aubigné Pays de Châteaugiron Pays de Liffré Val d'Ille

24 28

46

60

27 33

52

73

23 27

44

57

24 28

48

68

24 29

46

59

1979 1988 2000 2010

3 457

2 760

1428

981 729

561 319

197

740 594

325 237

588 473 242 146

674 544

301 220

1979 1988 2000 2010

NOMBRE D'EXPLOITATIONS PAR TERRITOIRE

2428

47

63

2429

47

61

0

10

20

30

40

50

60

70

1979 1988 2000 2010

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

1979 1988 2000 201050%

60%

70%

80%

90%

100%

2000 2010

SAU OCCUPÉE PAR LES EXPLOITATIONS MOYENNES ET GRANDES


0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

1979 1988 2000 2010

PART DES MOYENNES ET GRANDES EXPLOITATIONS

91,9% 93,0% 92,6% 94,1%

55,0

%

55,9

%

62,7

%

69,3

%

51,4

%

52,7

%

61,5

%

66,9

%

15 17 29

41

18 22 38

57

15 19 32

44

15 17 30

49

16 18 34

46

1 695 1 387

822 617 418 325 214 144

424 360 224 167 282 233 139 99 361 292 209 164

Source : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensements agric.1979, 1988, 2000 et 2010


NOMBRE D'EXPLOITATIONS AGRICOLES

Taille moyenne d'exploitations moyennes et grandes

16 1831

46

15 1831

44

TAILLE MOYENNE DES EXPLOITATIONS (en ha)



Nombre d'exploitations moyennes et grandes

Taille moyenned'exploitations moyennes et grandes

dont moyennes et grandes

Total ensembledes exploitations

Total


LES EXPLOITATIONS AGRICOLES ET LES ACTIFS AGRICOLES

Les exploitations agricoles du Pays de Rennes


EXPLOITATIONS AGRICOLES AYANT LEUR SIÈGE DANS LE PAYS DE RENNES

> PAR COMMUNAUTÉ

0%

10%

20%

30%

40%

2000 2010

PART DES EXPLOITATIONS DE PLUS DE 50 HA

0%

20%

40%

60%

80%

2000 2010

PART DE LA SAU OCCUPÉE PAR LES EXPLOITATIONS DE PLUS DE 50 HA

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

PART DES EXPLOITATIONS DE PLUS DE 50 HA

Grande exploitation : ayant une SAU de 50 ha et plusSource : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensements agricoles 1979, 1988, 2000 et 2010

0%

20%

40%

60%

80%

Paysd'Aubigné


Paysde Liffré

RennesMétropole

Vald'Ille

Paysd'Aubigné


Paysde Liffré

RennesMétropole

Vald'Ille

PART DE LA SAU OCCUPÉE PAR LES EXPLOITAT. DE PLUS DE 50 HA

2000 2010

64% 58% 55% 57% 56%

83% 73%

81% 74% 77%

34% 26%

22% 22% 27%

53%

39% 46%

36% 44%


58%

76%

57%

77%

25% 24%

40% 41%





LES GRANDES EXPLOITATIONS EN SURFACE

> PAR COMMUNAUTÉ

Une diminution des sièges avec une tendance à l’agrandissement et au regroupementLe Pays de Rennes a connu au cours des trente dernières années une diminution très importante du nombre de sièges d’exploitation de l’ordre de 71 %, passant de 8 188 à 1 781 sièges en 2010. Cette chute est similaire à celle constatée dans l’ensemble du département, mais est un peu moins forte sur la dernière décennie avec une perte de 31 % des sièges contre 35 % à l’échelle départementale. Cette évolution est révélatrice d’une mutation profonde de l’organisation des structures. Elle suit la tendance à l’œuvre dans tout le dépar-tement d’agrandissement et de regroupement des structures. La surface agricole moyenne d’un siège est passée de 31 à 44 hectares sur la dernière décennie, et de 47 à 61 hectares pour les moyennes et grandes exploitations*, qui représentent les deux tiers des exploitations en 2010.

Depuis 2000, les exploitations de plus de cinquante hectares sont passées du quart à 40 % des exploitations, mais elles occupent 76 % de la SAU. De la même manière, l’exploitation individuelle qui était la norme il y a trente ans cède peu à peu la place aux formes sociétaires qui représentent aujourd’hui 45 % des exploitations agricoles. Ne représentant pas la majo-rité des sièges, elles utilisent 70 % de la surface agricole utile (67 % à l’échelle départementale). Ces formes sociétaires sont notamment les GAEC, les SCEA, les EARL… Cette profonde mutation est à relier directement aussi à l’évolution du métier d’agriculteur (professionnalisation, spécialisation, évolutions technologiques, aspiration au temps libre…). Il va sans dire qu’il existe des disparités importantes selon les productions et leurs besoins en surface (10 hectares de moyenne pour le maraîchage et l’horticulture alors que le poly-élevage nécessite 81 hectares en moyenne).

* La classification en moyennes et grandes exploitations renvoie à une définition de la DRAAF explicitée page 38.

Les principales formes sociétairesGAEC. Groupement agricole d’exploitation en communSCEA. Société civile d’exploitation agricoleEARL. Exploitation agricole à responsabilité limitée

0%

10%

20%

30%

40%

50%

2000 2010

2000 2010

PART DES EXPLOITATIONS DE FORME JURIDIQUE SOCIÉTAIRE


0%

10%

20%

30%

40%

50%

Pays de Rennes

PART DES EXPLOITATIONS ORGANISÉES EN SOCIÉTÉ

2000 2010

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80% PART DANS LA SAU EXPLOITATIONS ORGANISÉES EN SOCIÉTÉ

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Paysd'Aubigné


Pays deLiffré

RennesMétropole

Val d'Ille

PART DES EXPLOITATIONS ORGANISÉES EN SOCIÉTÉ

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

Paysd'Aubigné


Pays deLiffré

RennesMétropole

Val d'Ille

PART DANS LA SAU EXPLOITATIONS ORGANISÉES EN SOCIÉTÉ

Source : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensements agricoles 2000 et 2010

24% 29%

25% 23% 23%

46% 50% 49%

42% 49%

43% 48% 47% 44%

40%

70% 70% 71% 69% 71%

44% 43%

70% 67%

24%

22,4%

43,6%

24,0%

45,1%

0% 10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

Pays de Rennes

PART DANS LA SAU EXPLOITATIONS ORGANISÉES EN SOCIÉTÉ

44%

36

5

4

4

11

60

0 10 20 30 40 50 60 70

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

Pays de Rennes

LES CUMA SUR LE TERRITOIRE

Source : annuaire des CUMA 35




STATUT JURIDIQUE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES

> PAR COMMUNAUTÉ


Une évolution marquée vers la forme sociétaire Le mode sociétaire s’est d’ailleurs développé plus rapidement sur le territoire du pays de Rennes et ce mode d’exploitation associant souvent plusieurs actifs est notamment privilégié à l’installation (80 % sur la période 2006 – 2011).Cette forme juridique est parfois choisie pour transmettre progressivement l’exploitation. Elle permet notamment de rentabiliser les moyens de production pour développer les exploitations et partager à la fois les risques et responsabilité, tout en créant une dynamique sociale. Elle permet également bien souvent d’améliorer la qualité de vie, d’avoir des week-end et de poser des congés notamment dans les professions d’élevage.

L’entraide entre les exploitations agricoles Pas moins de 60 coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA) sont présentes sur le territoire du Pays de Rennes. Cette forme de société coopérative agricole permet aux agriculteurs de mettre en commun leurs ressources afin d’acquérir du matériel agricole. Les coopératives sur le Pays de Rennes représentent un peu moins du quart des CUMA à l’échelle du département d’Ille-et-Vilaine et sont particulière-ment présentent sur les territoires de Rennes Métropole et du Val d’Ille.

Renn

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étro

pole

(Mar

c Ra

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ard)



6 196 5 205 3 202 2 469

5475

3134

1211 399

1 006

521

618 528

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

1979 1988 2000 2010

LES ACTIFS AGRICOLES SUR LE PAYS DE RENNES

Salariés Conjoints et aides familiaux Chefs d'exploitation

8 09

5

6 21

8

3 54

4

2 62

0 4 55

7

3 58

9

1 96

0 1 43

6

995

685

441

284 97

1

766

444

347

683

503

286

200 88

9

675

414

353

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000

1979 1988 2000 2010

NOMBRE D'ACTIFS AGRICOLES (en UTA)

Pays de Rennes Rennes Métropole Pays d'Aubigné Pays de Châteaugiron Pays de Liffré Val d'Ille

12 6

77

8 86

0

5 03

1

3 39

6 6 19

6

5 20

5

3 20

2 2 46

9

5475

3 13

4

1 21

1

399 1 00

6

521

618

528

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

1979 1988 2000 2010


Actifs permanents Chefs d'exploitation Conjoints et aides familiaux Salariés

1 52

1

949

640

359

732

595

389

283

734

338

228 60

55

16

23

16

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1979 1988 2000 2010

PAYS D'AUBIGNÉ

7 08

4

5 09

7

2 78

0

1 91

2 3 46

0

2 93

0

1 71

4

1 30

8 2 86

6

1 73

0

576

217 75

8

437

490

387

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

1979 1988 2000 2010

RENNES MÉTROPOLE

1 55

3

1 07

6

610

439

741

623

421

355

704

417

146

43 108

36

43

41

0 200 400 600 800

1 000 1 200 1 400 1 600 1 800

1979 1988 2000 2010


1 34

6

961

561

429

675

566

376

314

613

375

148

54

58

20

37

61

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1979 1988 2000 2010

VAL D'ILLE

1 17

3

777

440

257

588

491

302

209

558

274 11

3

25

27

12

25

23

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1979 1988 2000 2010

PAYS DE LIFFRÉ

Sources : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensements agricoles 1979, 1988, 2000 et 2010 Les emplois dans les �lières agricoles et agroalimentaires en 2012/2013, CRAB, édition 2014

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

2000 2010

PART DES ACTIFS AGRICOLES DANS L'EMPLOI TOTAL


0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné

P. de Châteaugiron

Pays de Liffré

Val d'Ille

Pays de Rennes

PART DES SALARIÉS AGRICOLES DANS L'ENSEMBLE DES SALARIÉS

2010 2000

0% 2% 4% 6% 8%

10% 12% 14% 16% 18% 20%

2000 2010

PART DES SALARIÉS DANS LA POPULATION ACTIVE AGRICOLE (UTA)


1,4

1,9 1,8 1,9

1,5

1,9 2,0 2,1

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5


Agriculturebiologique

Circuitscourts

Diversification

NOMBRE MOYEN D'EMPLOIS PAR TYPE D'EXPLOITATION

0,3%

1,6%

0,7%

0,9%

1,4%

0,3%

0,2%

1,0%

0,5%

0,6%

1,2%

0,2%

2,5%

1,3%

1,5%

0,8%

30,0

%

14,4

%

9,1%

5,0%

12,7

%

5,3%

17,0

%

7,1%

0%

10%

20%

30%

40%

Actifs Exploitants Salariés

PART DES ACTIFS DU PAYS EN ILLE-ET-VILAINE

2000 2010

18,7

%

17,5

%

34,2

%

19,1

%

18,3

% 26

,8%

15% 17%

8%

12%



Les actifs agricoles du Pays de Rennes

> PAYS DE RENNES

> PAR COMMUNAUTÉ

Une baisse du nombre d’actifs agricolesLe Pays de Rennes a connu au cours des trente dernières années une diminution conséquente du nombre d’actifs agri-coles, en relation avec les mutations de l’activité agricole sur le territoire. Passant de plus de 8800 actifs travaillant sur les exploitations à 3 400 en 2010, c’est plus de 60 % des effectifs en moins sur trente ans. Au cours de la dernière décennie, c’est plus de 1 600 emplois agricoles qui ont disparu sur le territoire (-33 %). La part des actifs agricoles dans l’emploi total du territoire passe de 2,5 % en 2000 à 1,3 % en 2010. L’emploi salarié perd 110 emplois sur la dernière décennie. Sa part dans l’emploi salarié total du Pays de Rennes passe de 0,3 % à 0, 2 %. La part de l’emploi agricole représente 14 % de l’emploi total sur le Pays d’Aubigné par exemple ou 7 % sur le Val d’Ille.

Une professionnalisation des actifsComme tous les secteurs, l’agriculture fait des gains de pro-ductivité si bien que le nombre d’emploi tend à diminuer pour une production équivalente. À noter également l’influence positive des nouveaux marchés de l’agriculture avec notam-ment la diversification, les circuits courts ou l’agriculture bio-logique qui se développent et génèrent d’avantage d’emplois par exploitation. Une professionnalisation de l’activité agricole se confirme avec une part des exploitants et salariés qui aug-mente et une part des actifs familiaux qui se réduit fortement pour occuper aujourd’hui moins de 12 % des emplois.

NOMBRE D’ACTIFS AGRICOLES

6 196 5 205 3 202 2 469

5475

3134

1211 399

1 006

521

618 528

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

1979 1988 2000 2010


Salariés Conjoints et aides familiaux Chefs d'exploitation

8 09

5

6 21

8

3 54

4

2 62

0 4 55

7

3 58

9

1 96

0 1 43

6

995

685

441

284 97

1

766

444

347

683

503

286

200 88

9

675

414

353

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000

1979 1988 2000 2010

NOMBRE D'ACTIFS AGRICOLES (en UTA)


12 6

77

8 86

0

5 03

1

3 39

6 6 19

6

5 20

5

3 20

2 2 46

9

5475

3 13

4

1 21

1

399 1 00

6

521

618

528

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

1979 1988 2000 2010


Actifs permanents Chefs d'exploitation Conjoints et aides familiaux Salariés

1 52

1

949

640

359

732

595

389

283

734

338

228 60

55

16

23

16

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1979 1988 2000 2010

PAYS D'AUBIGNÉ

7 08

4

5 09

7

2 78

0

1 91

2 3 46

0

2 93

0

1 71

4

1 30

8 2 86

6

1 73

0

576

217 75

8

437

490

387

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

1979 1988 2000 2010

RENNES MÉTROPOLE

1 55

3

1 07

6

610

439

741

623

421

355

704

417

146

43 108

36

43

41

0 200 400 600 800

1 000 1 200 1 400 1 600 1 800

1979 1988 2000 2010


1 34

6

961

561

429

675

566

376

314

613

375

148

54

58

20

37

61

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1979 1988 2000 2010

VAL D'ILLE

1 17

3

777

440

257

588

491

302

209

558

274 11

3

25

27

12

25

23

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1979 1988 2000 2010

PAYS DE LIFFRÉ

Sources : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensements agricoles 1979, 1988, 2000 et 2010 Les emplois dans les �lières agricoles et agroalimentaires en 2012/2013, CRAB, édition 2014

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

2000 2010

PART DES ACTIFS AGRICOLES DANS L'EMPLOI TOTAL


0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné

P. de Châteaugiron

Pays de Liffré

Val d'Ille

Pays de Rennes

PART DES SALARIÉS AGRICOLES DANS L'ENSEMBLE DES SALARIÉS

2010 2000

0% 2% 4% 6% 8%

10% 12% 14% 16% 18% 20%

2000 2010

PART DES SALARIÉS DANS LA POPULATION ACTIVE AGRICOLE (UTA)


1,4

1,9 1,8 1,9

1,5

1,9 2,0 2,1

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5



Circuitscourts

Diversification

NOMBRE MOYEN D'EMPLOIS PAR TYPE D'EXPLOITATION

0,3%

1,6%

0,7%

0,9%

1,4%

0,3%

0,2%

1,0%

0,5%

0,6%

1,2%

0,2%

2,5%

1,3%

1,5%

0,8%

30,0

%

14,4

%

9,1%

5,0%

12,7

%

5,3%

17,0

%

7,1%

0%

10%

20%

30%

40%

Actifs Exploitants Salariés

PART DES ACTIFS DU PAYS EN ILLE-ET-VILAINE

2000 2010

18,7

%

17,5

%

34,2

%

19,1

%

18,3

% 26

,8%

15% 17%

8%

12%



Les actifs agricoles du Pays de Rennes

NOMBRE D’ACTIFS AGRICOLES

Les chefs d’exploitation et actifs familiaux sont exprimés en UTH.Les salariés sont exprimés en ETP (reconverti en base 35h sur la période), ils sont donnés à titre indicatif car certaines activités du champ agricole n’étaient pas prises en compte.La liste des regroupements de communes (EPCI, Pays, cantons…) utilisée est celle de l’année 2010.UTA. Unité de travail annuelETP. Équivalent temps plein

Une exploitation est génératrice d’emploiAu-delà des emplois dans les exploitations, il faut ajouter ceux des flilières amont et aval. Ainsi une exploitation génère près de cinq emplois directs dans les filières agri et agroalimen-taires (voir page 60).

36% 34% 26% 29% 29%

38%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

2000 2010

PART DES FEMMES EN AGRICULTURE

15% 23% 29% 18%

46% 33% 46%

52%

39% 44% 25% 30%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

1979 1988 2000 2010

ÉVOLUTION DES CLASSES D'ÂGE DES EXPLOITANTS (Pays de Rennes)

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Ille-et-Vilaine2000

Ille-et-Vilaine2010

Pays deRennes2000

Pays deRennes2010

ÉVOLUTION DE L'ÂGE DES CHEFS D'EXPLOITATION ENTRE 2000 ET 2010

55 ans et plus de 40 à 55 ans moins de 40 ans

55 ans et plus de 40 à 55 ans moins de 40 ans

28% 27% 31% 29% 32%

45% 52% 47% 44% 43%

27% 21% 22% 27% 25%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

RennesMétropole

Paysd'Aubigné


Pays deLiffré

Val d'Ille

L'ÂGE DES CHEFS D'EXPLOITATION EN 2000

16% 25% 17% 19% 20%

52% 53%

51% 55% 50%

32% 22% 32% 26% 30%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

RennesMétropole

Paysd'Aubigné


Pays deLiffré

Val d'Ille

L'ÂGE DES CHEFS D'EXPLOITATION EN 2010

actifs agricoles Femmes parmi les :

chefs d'exploitation salariés agricoles


30% 19% 29% 18%

46% 53%

46% 52%

24% 28% 25% 30%



La démographie agricole

> PAYS DE RENNES

> PAYS DE RENNES

PART DES FEMMES

CHEFS D’EXPLOITATION PAR CLASSE D’ÂGE

> PAR COMMUNAUTÉ

Un vieillissement de la population agricole qui laisse présager un renouvellementLa profession agricole est encore largement masculine au deux tiers et la part des femmes à même tendance à diminuer légèrement sur la dernière décennie passant de 36 % à 34 %. En revanche, elles sont mieux reconnues dans le métier et se professionnalisent. La part progresse tant au niveau des chefs d’exploitation (de 26 à 29 %) que des salariés (de 29 à 38 %). La loi a également permis une meilleure reconnaissance des femmes en 1999 avec la création du statut de conjointe col-laboratrice et depuis 2010, la création de GAEC entre époux est possible.La moyenne d’âge des exploitants est de 49 ans et la classe d’âge qui domine très majoritairement chez les exploitants est celle des 40 à 55 ans (52 %), qui témoigne notamment de la dynamique d’installation entre 1985 et 2005. La population active agricole vieillit, comme l’indique l’indice de vieillisse-ment* qui suit exactement la tendance départementale. Le nombre de plus de 55 ans représente 30 % de la population agricole active alors que les moins de 40 ans représentent seulement 18 %. Ces chiffres laissent envisager de nombreux départ à la retraite à l’horizon 2025, qui seront peut-être au-tant d’opportunités pour de nouvelles installations.

* Nombre de chef d’exploitation de plus de 55 ans pour chaque chef de moins de 40 ans.

210

535

0

100

200

300

400

500

600

Installation Cessation

INSTALLATION ET CESSATION D'ACTIVITÉ ENTRE 2006 ET 2011

78%

22%

PART DES JEUNES INSTALLÉS AYANT BÉNÉFICIÉ D'AIDES ENTRE 2006 ET 2011

Installations aidées par l'État et l'EU

Installationsnon aidées

33%

29%

36%

2%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

FORMATION DES JEUNES INSTALLÉS ENTRE 2006 ET 2011

Bac +5

Bac +2

Niveau Bac

Brevet Certificat

52%

3%

16%

5%

10%

9% 1% 4%

PRODUCTION DES JEUNES INSTALLÉS ENTRE 2006 ET 2011

Spécialisé bovins lait

Bovins viandes

Bovins mixtes

Porcs

Mixtes hors sol

Maraîchage

Ovins, caprins Autre

69%

31%

GENRE DES JEUNES INSTALLÉ(E)S ENTRE 2006 ET 2011

Homme

Femme

80%

20%

FORMES D'INSTALLATIONENTRE 2006 ET 2011

En société

Individuelle

Source : Chambre d’agriculture, d’après EOLOAS et MSA, champ des Installations aidées ; chiffre sur les 71 communes du Pays de Rennes 2013



Les installations et cessation

42 installations de jeunes agriculteurs sur le Pays de Rennes par anDe 2006 à 2011, pas moins de 210 installations d’agricul-teurs de moins de quarante ans se sont réalisées sur le Pays de Rennes. Concernant ces installations 78 % des jeunes ins-tallés ont bénéficiés d’aides nationales et européennes*. Les 22 % qui ne touchent pas ces aides peuvent désormais béné-ficier, avec l’aide du Conseil Général d’un accompagnement à l’installation sous condition. Cela représente l’installation de 42 exploitations par an en moyenne (qui était à 35 sur la période 2005 – 2009).

Mais qui ne compensent pas le nombre de départsDe 2006 à 2011, c’est 535 exploitations agricoles du Pays de Rennes qui cessaient leur activité. Le taux de renouvellement des générations est donc faible à 39 %, proche de la tendance départementale (40 %). Cela représente la cessation d’activité pour 107 exploitations par an en moyenne.

Des jeunes installés de plus en plus formés, en société et orientés vers le laitSur la période de 2006 à 2011, la moyenne d’âge des jeunes installés est de 30 ans. À peine un tiers sont des femmes (31 % pour 69 % d’homme). Ils disposent dans deux tiers des cas d’un diplôme de niveau bac ou supérieur (67 %), dont une moitié de technicien (Bac +2 ; 36 % de l’ensemble). Les installations se font à 80 % en société (GAEC, EARL ou SCEA). En matière de production, plus de la moitié des installations sont orientées vers le lait (52 %) et un sur cinq vers un cheptel bovins viandes (19 %) et globalement plus de 70 % des ins-tallations sont réalisées en production bovine, fidèle à la tra-dition d’élevage du bassin rennais. C’est ensuite vers le hors sol mixte (10 %) et le maraîchage que se tournent les jeunes installés. Viennent ensuite les porcs, les ovins et caprins. La rubrique autre concerne les grandes cultures, les volailles, les fleurs, l’horticulture, les fruits et autres cultures…

Un guichet unique pour les projets agricolesDepuis 2011, le point info installation renseigne et accom-pagne les porteurs de projet en agriculture. Les conseillers agréés construisent avec eux leur parcours de formation personnalisé, leur plan de développement, recherches des financements et les guident dans les démarches administra-tives. Les acteurs de ce point info installation sont la Chambre Régionale d’Agriculture, les Jeunes Agriculteurs, le réseau Gab-Frab, les CIVAM et l’enseignement agricole public de Bretagne (CFA).* Les conditions sont d’avoir plus de dix-huit ans, moins de quarante ans, de justifier d’un diplôme de niveau IV en agriculture et de faire valider le projet d’installation par la Commission Départementale d’Orientation de l’Agriculture.

> PAYS DE RENNES

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Source : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensements agricoles 2000 et 2010


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La production brute standard (PBS) décrit le potentiel de production des exploitations selon leur surface et leur chep-tel. Une exploitation est considérée comme petite si sa PBS est inférieure à 25 000 € (assimilé à une exploitation non professionnelle), sa PBS est moyenne entre 25 000 et 100 000 €, grande au-delà de 100 000 €.

Notes : Le RA différencie les petites, moyennes et grandes exploitations en fonction de leur production brute standard (PBS), qui correspond au potentiel de l’exploitation. Les grandes et moyennes exploitations, historiquement quali-fiées de « professionnelles » représentent 98 % de la PBS du département (CA 35).

Le poids économique

> PAYS DE RENNES

APPROCHE DE LA VALEUR ÉCONOMIQUE GLOBALE DE L’AGRICULTURE

> PAR COMMUNAUTÉ

Recul de la production brute standard totale mais une hausse moyenne par exploitation Les chiffres laissent apparaitre un recul de l’ordre de 10 % de la production brute standard (PBS) totale à l’échelle du Pays, similaire à celui qui est observé à l’échelle départementale (9,5 %). Cette évolution traduit à la fois la baisse des sur-faces agricoles, celle du cheptel et aussi globalement celle du nombre d’exploitations. En revanche, la PBS moyenne par exploitation progresse d’environ 32 % par exploitation, tandis que ramenée au nombre d’actifs, elle est en hausse de 20 %. Ces chiffres laissent entrevoir les mutations en cours au cœur des exploitations sur le territoire (diminution des sièges, des terres, agrandissement et regroupement…). La production brute standard du Pays représente 17 % du total en Ille-et-Vilaine.


Les productionsdu Pays de Rennes

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LES PRODUCTIONS DU PAYS DE RENNES

La filière laitière

> PAYS DE RENNES

LES EXPLOITATIONS LAITIÈRES

Une agriculture à dominante laitière très productiveAu sein d’un des grands bassins laitiers à l’échelle européenne intégrant notamment la Bretagne et l’Ille-et-Vilaine, le Pays de Rennes est aussi un territoire très orienté vers la production de lait. La Bretagne occupe le 1er rang des régions françaises pour la production laitière avec 14 000 exploitations spéciali-sées (ayant au moins 10 vaches laitières) en 2010 et un chep-tel estimé, en 2012, à 730 000 vaches laitières. Depuis 2000, le cheptel s’est réduit de 10 %, tandis que les livraisons de lait se sont accrues de 8 %. En 2012, un litre de lait sur trois col-lecté en France provient du bassin Grand Ouest, qui regroupe les régions Bretagne et Pays de la Loire. À son échelle, le Pays de Rennes représente le troisième plus gros producteur de lait du département et se classe à la première position du volume de lait produit par exploita-tion. 810 exploitations agricoles sont orientées sur le lait (45 % de l’ensemble des exploitations) et le territoire connait la même tendance de diminution du nombre de producteurs. En revanche, la taille des structures augmente, en surface (de 40 à 69 hectares) et en effectif animal (de 36 à 49 animaux en moyenne par exploitation). Elles gagnent en productivité car malgré la diminution des surfaces dédiées et du chep-tel, les volumes produits restent globalement stables. La taille moyenne d’une exploitation laitière est passée à 69 hectares (+42 %). Les exploitations laitières occupent plus de la moitié de la surface agricole (52,5 % à l’échelle de l’Ille-et-Vilaine). La part des producteurs de lait du Pays dans le département semble progresser légèrement passant de 16,6 % à 17,1 %. Le nombre d’emploi dans les exploitations laitières est légè-rement en hausse (+6 %) passant à 1,8 (en UTA à l’échelle départementale).

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La filière laitière

> PAR COMMUNAUTÉ

Le nombre de vaches laitières est de 39 700 sur le Pays de Rennes en 2010, soit 17,5 % du cheptel départemental. Le nombre d’animaux a fortement diminué depuis 30 ans, prati-quement réduit de moitié. Cette tendance semble cependant s’atténuer sur la dernière décennie avec une baisse qui se limite à 6,8 %. La production de lait sur le Pays satisfait la consommation annuelle moyenne de produit laitier de près de 700 000 personnes, soit près d’une fois et demi la population de son territoire. Les activités agroalimentaires liées au lait sont, à l’échelle de la Bretagne, bien concentrées autours de Rennes, avec des entreprises comme Lactalis ou Triballat.Le prix payé aux producteurs connaissait une tendance à la baisse entre les années 2000 et 2006, avant de subir une pé-riode de fluctuation importante de 2006 à 2010 pour ensuite repartir à la hausse. Depuis 2010, la tendance est à la hausse et le prix moyen a augmenté de 13 % entre 2000 et 2013, pour atteindre 355 € les 1 000 litres.

PART DES EXPLOITATIONS ÉLEVANT DES BOVINS DANS L'ENSEMBLE DES EXPLOIT.


NOMBRE MOYEN DE BOVINS PAR EXPLOITATION

PART DES EXPLOITAT. ÉLEVANT DES BOVINS DU PAYS EN ILLE-ET-VILAINE

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Les bovins

> PAYS DE RENNES

LES BOVINS

Une production qui baisse et se concentreLe Pays de Rennes est à l’image du département en ce qui concerne la production de bovin (lait, viande ou mixte), avec une réduction du cheptel de l’ordre de 9,5 % sur la dernière décennie. Le nombre de siège d’exploitation a diminué d’un tiers et sa surface moyenne augmenté de 30 %, passant à 63 hectares à l’échelle départementale. Un peu moins de 1 100 exploitations pratiquent l’élevage de bovins sur le territoire, soit 61 % des exploitations. Cette part est plus faible sur les territoires du Pays de Châteaugiron et de Rennes Métropole (autour de 55 %). Elle est en revanche plus élevée sur les autres collectivités (autour de 75 %). Le nombre moyen de bovins par exploitation a augmenté passant de 76 à 104 entre 2000 et 2010. La part d’exploitations du Pays élevant des bovins dans le département a légèrement progressé passant de 16,6 % à 17,3 %. Le nombre d’emploi dans les exploita-tions bovines est à la baisse (-14 %) passant à 1,2 (en UTA à l’échelle départementale).Le nombre de bovins total sur le Pays de Rennes est de 114 000 animaux. Le cheptel a considérablement diminué au cours des trente dernières années (-26 %), malgré une ten-dance à un rythme moins rapide de diminution (-9,5 %) entre 2000 et 2010. Une diminution de un cinquième du cheptel est constatée sur les veaux de boucherie sur la dernière décennie. Le prix de la viande augmente entre 2002 et 2013 de près de 60 à 70 % selon les productions, passant par exemple de 2,67€ par kilo à 4,29 pour le bœuf.

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PART DES EXPLOITATIONS ÉLEVANT DES BOVINS DANS L'ENSEMBLE DES EXPLOIT.


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PART DES EXPLOITAT. ÉLEVANT DES BOVINS DU PAYS EN ILLE-ET-VILAINE

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COTATION DES GROS BOVINS (€/kg)

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Les bovins

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16,1%

0%

5%

10%

15%

20%

2000 2010

PART DES EXPLOITAT. PORCINESDU PAYS EN ILLE-ET-VILAINE

945

591

197 112

291

148

61 22

220

111

34 24

188

117

32

15

216

117

44 26

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

2 000

1979 1988 2000 2010

NOMBRE D'EXPLOITATIONS PORCINES

76400 103 800

128 900 115 900

15 900

11 700

17 600 17 200

14 100

18 800

24 800 26100

9 800

8 300

7 900 9 500

12 600

15 200

23 900 24 800

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

1979 1988 2000 2010

NOMBRE DE PORCS

81 55

64 52 58

176

79

169

71 130

654

289

729

247

543

1 03

5

782

1 088

633

954

0

200

400

600

800

1 000

1 200

RennesMétropole

Paysd'Aubigné


Pays deLiffré

Val d'Ille

NOMBRE MOYEN DE PORCS PAR EXPLOITATION

27%

40%

30%

32%

32%

21%

26%

19%

25%

22%

14%

19%

10%

13%

15%

11%

11%

10%

10%

12%

0% 10% 20% 30% 40%

RennesMétropole

Paysd'Aubigné


Pays deLiffré

Val d'Ille

PART DES EXPLOITATIONS PORCINES DANS L'ENSEMBLE DES EXPLOITATIONS

2010 2000 1988 1979

2010 2000 1988 1979




15,4% 972 944

552 533

16% 14%

13% 11%



Les porcs

> PAYS DE RENNES

LES PORCS

> PAR COMMUNAUTÉ

368

199

0

100

200

300

400

Total porcs Truies mères Porcs charcutiers

NOMBRE D'EXPLOITATIONS AYANT DES ATELIERS PORCS

2000 2010

203 100

16 600

115 600

193 500

14 600

117 900

0 100 000 200 000

Total porcs

Truies mères

Porcs charcutiers

NOMBRE DE PORCS PAR TYPE D'ATELIERS

2010 2000

112

22 24 15

26

60

13 11 3

14

107

21 24 15

24

0

20

40

60

80

100

120

RennesMétropole

Paysd'Aubigné


Pays deLiffré

Val d'Ille

NOMBRE D'EXPLOITATIONS AYANT DES ATELIERS PORCS EN 2010

Ateliers porcs Ateliers truies mères At. porcs charcutiers

0 40 000 80 000 120 000

RennesMétropole

Paysd'Aubigné


Pays deLiffré

Val d'Ille

NOMBRE PORCS TOTAL PAR TYPE D'ATELIER EN 2010

Porcs charcutiers Truies mères Porcs


146 101

345

191

115 900

17 200

26 100

9 500

24 800

8 800

1 600

1 800

400

2 000

69 700

9 600

16 900

7 100

14 600

0,20

0,00

0,40

0,60

0,80

1,00

1,20

1,40

1,60

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

PRIX DU PORC CHARCUTIER EN BRETAGNE (€/kg)



Une fonte du nombre de sièges avec une concentration dans les élevagesLe nombre d’exploitations qui élèvent des porcs à fondu au cours des trente dernières années perdant 9 sièges sur dix. Cette érosion s’est encore fait sentir au cours de la dernière décennie où le nombre de sièges a pratiquement été divisé par deux, pour compter 199 sièges en 2010 sur le Pays de Rennes. Malgré cette chute du nombre de sièges, le nombre de cochons sur le territoire a globalement augmenté (+150 %) même s’il est légèrement descendu sur la dernière décennie (-5 %) après avoir dépassé les 200 000 cochons dans les an-nées 2000. 193 500 cochons composent le cheptel dénombré en 2010. Le nombre de porcs moyen par exploitation est pas-sé de 552 à 972 au cours de la dernière décennie (+76 %). La filière porcine a été secouée récemment par une crise qui a démarré autour de 2007, conjuguant les effets des coûts élevés des matières premières, de la concurrence des bassins de production extérieurs, mais aussi les conséquences plus globales de la crise économique mondiale (baisse des expor-tations, affaiblissement du marché intérieur…). Le prix du porc charcutier en Bretagne a globalement augmenté, passant de 1,10 € à 1,47€ par kilo.

Note : Il convient de noter que les effectifs cités se rapporte au nombre d’individus au moment de l’enquête. Pour connaitre le nombre de porcs charcutiers produit en une année, il faut multiplier par deux environ.

Les porcs

> PAYS DE RENNES

> PAR COMMUNAUTÉ

PART DES EXPLOITATIONS ÉLEVANT DE LA VOLAILLE DANS L'ENSEMBLE DES EXPLOIT.

NOMBRE MOYEN DE VOLAILLES PAR EXPLOITATION

PART DES EXPLOITAT. DE VOLAILLES DU PAYS EN ILLE-ET-VILAINE

NOMBRE D'EXPLOITATIONS ÉLEVANT DES VOLAILLES


NOMBRE DE VOLAILLES



1979 1988 2000 2010

18,8% 15,6% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

2000 2010 2000 2010

721

4 265

734

4 656

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

17,0% 15,3%

0%

5%

10%

15%

20%

2000 2010

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

1979 1988 2000 2010 0

200 000

400 000

600 000

800 000

1 000 000

1 200 000

1 400 000

1 600 000

1 800 000

1979 1988 2000 2010

169

81

205

70

101

376

23

612

79

233

1 593

479

2 901

415

623

5 037

1 772

12 129

10

3 102

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000

RennesMétropole

Paysd'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille


2 731

1 853

678 136

640

407

208

641

406

136

499

336

87

582

403

252

460 900 696 800

1 080 000

685 000 52 000

9 200

99 700

44 300 131 600

248 500

394 600

376 000

35 000

26 400

36 100

300

58 900

93 800

157 000

148 900

74,6% 71,5%



Les autres productions animales (volailles, chèvres, moutons, chevaux...)

> PAYS DE RENNES

L’AVICULTURE

> PAR COMMUNAUTÉ

Moins de volailles de chair et plus de poules pondeuses avec un nombre de sièges en forte baisseConséquence notamment de la baisse des aides à l’exporta-tion voulue par l’OMC, le nombre d’exploitation avicole chute de manière vertigineuse autour de -95 % sur les trente der-nières années, et -85 % uniquement sur la dernière décennie ! Il ne reste plus qu’une exploitation en 2010 pour vingt qui existaient en 1979. Le nombre de volailles présente sur le ter-ritoire à lui en revanche considérablement augmenté jusqu’en 2000 (quasiment multiplié par deux et demi) pour ensuite se replier fortement sur la dernière décennie (-27 %). C’est un signe de la spécialisation des systèmes de production éga-lement. Le nombre de volailles est de près de 1 300 000. Le nombre de volailles par exploitation a fortement progressé passant de 734 en moyenne par exploitation à 4 656. Les volailles de chair diminuent sur la dernière décennie (-9 %), alors que les poules pondeuses tendent à progresser forte-ment (+60 %).

Renn

es M

étro

pole

(Mar

c Ra

ppilli

ard)






NOMBRE DE VOLAILLES



1979 1988 2000 2010

18,8% 15,6% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

2000 2010 2000 2010

721

4 265

734

4 656

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

17,0% 15,3%

0%

5%

10%

15%

20%

2000 2010

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

1979 1988 2000 2010 0

200 000

400 000

600 000

800 000

1 000 000

1 200 000

1 400 000

1 600 000

1 800 000

1979 1988 2000 2010

169

81

205

70

101

376

23

612

79

233

1 593

479

2 901

415

623

5 037

1 772

12 129

10

3 102

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000

RennesMétropole

Paysd'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille


2 731 1 853

678 136

640

407

208

641

406

136

499

336

87

582

403

252

460 900 696 800

1 080 000

685 000 52 000

9 200

99 700

44 300 131 600

248 500

394 600

376 000

35 000

26 400

36 100

300

58 900

93 800

157 000

148 900

74,6% 71,5%

1 870

1 031

697

142 277

134 120 23 0

200 400 600 800

1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000

Totalvolailles

Poules pondeuses deconsommation d'œuf

Poulet dechair

Dindes et dindons

NOMBRE D'EXPLOITATIONS AYANT DES ATELIERS VOLAILLES

1 372 700

208 000

922 200

242 500

1 289 800

332 700

834 600

122 500

0 400 000 800 000 1 200 000 1 600 000

Total volailles

Poules pondeuses d'œufde consommation

Poulet de chair

Dindes et dindons

NOMBRE DE VOLAILLES PAR TYPE D'ATELIERS

2010 2000

136

60 65

11

25 20

5 Secr

et s

tatis

tique

31

6

25

Secr

et s

tatis

tique

31

19 12

Secr

et s

tatis

tique

48

29

13 6

0

20

40

60

80

100

120

140

160

Volailles Poules pondeusesd'œuf de consommation

Pouletde chair

Dindeset dindons

NBRE D'EXPLOITATIONS AYANT DES ATELIERS VOLAILLES EN 2010

685 000

126 200

518 100

40 700

44 300

300

44000

Secret statistique

376 000

188 300

187 700

Secret statistique

300

200

100

Secret statistique

148 900

17 800

83 900

47 200

0 200 000 400 000 600 000 800 000

Volailles

Poulespondeused'œuf de

consommation

Pouletde chair

Dindeset dindons

NOMBRE DE VOLAILLES PAR TYPE D'ATELIER EN 2010

Val d'Ille Pays de Liffré Pays de Châteaugiron Pays d'Aubigné Rennes Métropole






NOMBRE DE VOLAILLES



1979 1988 2000 2010

18,8% 15,6% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

2000 2010 2000 2010

721

4 265

734

4 656

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

17,0% 15,3%

0%

5%

10%

15%

20%

2000 2010

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

1979 1988 2000 2010 0

200 000

400 000

600 000

800 000

1 000 000

1 200 000

1 400 000

1 600 000

1 800 000

1979 1988 2000 2010

169

81

205

70

101

376

23

612

79

233

1 593

479

2 901

415

623

5 037

1 772

12 129

10

3 102

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000

RennesMétropole

Paysd'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille


2 731 1 853

678 136

640

407

208

641

406

136

499

336

87

582

403

252

460 900 696 800

1 080 000

685 000 52 000

9 200

99 700

44 300 131 600

248 500

394 600

376 000

35 000

26 400

36 100

300

58 900

93 800

157 000

148 900

74,6% 71,5%

1 870

1 031

697

142 277

134 120 23 0

200 400 600 800

1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000

Totalvolailles

Poules pondeuses deconsommation d'œuf

Poulet dechair

Dindes et dindons

NOMBRE D'EXPLOITATIONS AYANT DES ATELIERS VOLAILLES

1 372 700

208 000

922 200

242 500

1 289 800

332 700

834 600

122 500

0 400 000 800 000 1 200 000 1 600 000

Total volailles

Poules pondeuses d'œufde consommation

Poulet de chair

Dindes et dindons

NOMBRE DE VOLAILLES PAR TYPE D'ATELIERS

2010 2000

136

60 65

11

25 20

5 Secr

et s

tatis

tique

31

6

25

Secr

et s

tatis

tique

31

19 12

Secr

et s

tatis

tique

48

29

13 6

0

20

40

60

80

100

120

140

160

Volailles Poules pondeusesd'œuf de consommation

Pouletde chair

Dindeset dindons

NBRE D'EXPLOITATIONS AYANT DES ATELIERS VOLAILLES EN 2010

685 000

126 200

518 100

40 700

44 300

300

44000

Secret statistique

376 000

188 300

187 700

Secret statistique

300

200

100

Secret statistique

148 900

17 800

83 900

47 200

0 200 000 400 000 600 000 800 000

Volailles

Poulespondeused'œuf de

consommation

Pouletde chair

Dindeset dindons

NOMBRE DE VOLAILLES PAR TYPE D'ATELIER EN 2010

Val d'Ille Pays de Liffré Pays de Châteaugiron Pays d'Aubigné Rennes Métropole




> PAYS DE RENNES

> PAR COMMUNAUTÉ

Renn

es M

étro

pole

(Mar

c Ra

ppilli

ard)

3 399 2 593

703

6 070

2 216 1 279

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

Caprins Ovins Équidés

AUTRES CHEPTELS PRÉSENTS SUR LE PAYS

2000 2010

43%

13%

27%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

Caprins Ovins Équidés

PART DES AUTRES CHEPTELS DU PAYS EN ILLE-ET-VILAINE

0%

5%

10%

15%

20%

2000 2010

PART DES EXPLOITATIONS DU DÉPARTEMENT ÉLEVANT DES LAPINS DANS LE PAYS

0%

10%

20%

30%

2000 2010

PART DES EFFECTIFS DE LAPINS DU DÉPARTEMENT DANS LE PAYS

0

100

900

Secret statistique

0

1 000 2 000 3 000 4 000 5 000

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné

P. de Châteaugiron

Pays de Liffré

Val d'Ille

NOMBRE DE LAPINES MÈRES PAR TERRITOIRE

0 100 200 300

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

EXPLOITATIONS PRODUISANT DES LAPINS PAR TERRITOIRE


4 500

1 900

2 500

2 200

2 500

1 900

2000 2010

277

88

48

30

50

33

9

5

Secret statistique

7

17,0% 17,5%

23,4%

31,5%



> PAYS DE RENNES

LES AUTRES CHEPTELS


D’autres animaux sont également élevés sur le Pays : chèvres, moutons, lapins, chevaux… De manière plus marginale, d’autres types d’élevage existent aussi sur le Pays de Rennes. Le cheptel caprin est assez présent localement, totalisant près d’une chèvre bretonne sur cinq et 43 % des animaux du département. Les moutons concernent une très faible part des animaux en Bretagne, et de l’ordre de 13 % de ceux présents sur l’Ille-et-Vilaine. La fi-lière équine est en revanche assez bien représentée et totalise 27 % des effectifs départementaux. Près d’un tiers des lapins d’Ille-et-Vilaine sont élevés sur le Pays, mais les effectifs ont globalement diminués du quart et se sont concentrés dans un nombre restreint d’exploitations (63 sur le Pays de Rennes, soit le dixième des exploitations existantes en 2000).

> PAR COMMUNAUTÉ

Renn

es M

étro

pole

(Mar

c Ra

ppilli

ard)

LES PRODUCTEURS DE LÉGUMES EN 2006(nombre d'exploitations)

26

9

Maraîchers organisésen structure

Indépendants

RÉPARTITION DES PRODUCTEURS DE LÉGUMES EN 2006

2

22

2

5

1 3

RennesMétropole


Val d'Ille

Source : Chambre d’agriculture 35 (enquête téléphonique)

10

2

1

2

7

22

0 5 10 15 20 25

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

Pays de Rennes

EXPLOITATION MARAÎCHÈRE BIO EN 2013

Source : Chambre d'Agriculture 35

LES PRODUCTEURS DE LÉGUMES EN 2006(nombre d'exploitations)

26

9

Maraîchers organisésen structure

Indépendants

RÉPARTITION DES PRODUCTEURS DE LÉGUMES EN 2006

2

22

2

5

1 3

RennesMétropole


Val d'Ille

Source : Chambre d’agriculture 35 (enquête téléphonique)

10

2

1

2

7

22

0 5 10 15 20 25

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

Pays de Rennes

EXPLOITATION MARAÎCHÈRE BIO EN 2013

Source : Chambre d'Agriculture 35

Pays de Rennes ETP*(estimation)

Surfaces(estimat° en Ha)

Volume livré (estimat° en T)

Maraîchers organisés en structure

389 53 20 394

Indépendants 20 - -

* Équivalent temps plein



LA PRODUCTION DE LÉGUMES

Le maraîchage

Le maraîchage à proximité de la ville centreLa grande majorité des maraîchers du Pays de Rennes sont installés pour plus des trois quart à proximité de la ville centre. La production maraîchère est spécialisée dans la production de tomates sous serres. A l’échelle du département ou l’acti-vité est principalement présente sur la côte et près de la ville centre, le nombre d’exploitations en maraîchage et horticul-ture a reculé de 20 % sur la dernière décennie. Les exploita-tions se sont très légèrement agrandies (3 %) pour atteindre une taille moyenne de 7,2 hectares. Le secteur présente un taux d’emploi élevé avec en moyenne 6 actifs par exploitation (en UTA). C’est près de 250 hectares qui sont affectés à la production de légumes sur le Pays de Rennes en 2012 (0,3 % des surfaces). Vingt-deux exploitations maraîchères bio sont dénombrées sur le Pays de Rennes, en majorité localisées sur Rennes Métropole et le Val d’Ille.

> PAYS DE RENNES

> PAR COMMUNAUTÉ

125

67

3

0 20 40 60 80 100 120 140


LabelRouge

IGP

SIGNES OFFICIELS DE QUALITÉ SUR LE PAYS DE RENNES

125

4

2

9

43

4

1

4

3

0 20 40 60 80 100 120 140


Bœuf blondd'Aquitaine (LR)

Charolais (LR)

Limousin BlasonPrestige (LR)

Volaille fermièrede Janzé (LR)

Porc d'Argoat (LR)

Agneau deBrocéliande (LR)

Veau Bretanin (LR)

Blé Noir (IGP)

DÉTAILS DES SIGNES OFFICIELS DE QUALITÉ

0,53

0,34

0,07 0,06

PRINCIPAUX TYPES D'EXPLOITATIONS NOUVELLES FILIÈRES EN 2008

Aviculture (œufs, poulets, foies gras, ...)

Bovins viande

Porcs

Cultures

Source : Chambre d'agriculture d'après GIE Elevages de Bretagne

Territoire : AB en 2013 sur les 76 communes et les autres chiffres sur le Pays de Rennes en 2013 (à 71 communes)



Qualité des produits : agriculture biologique et nouveaux marchés

> PAYS DE RENNES

LA QUALITÉ DES PRODUITS

Le développement des signes officiels de qualité, plus d’une exploitation sur dixDe nombreuses productions sur le Pays de Rennes en dehors de l’agriculture biologique possèdent également un signe offi-ciel de qualité et d’origine. Ces signes officiels garantissent au consommateur le respect d’un cahier des charges strict, contrôlé par des organismes indépendants. À l’échelle du Pays de Rennes près de 200 exploitations sont engagées avec un signe officiel de qualité, soit 11 % de l’ensemble. Un peu moins des deux tiers concernent l’agriculture biologique, un tiers les Labels Rouges toutes productions confondues. Pour les autres il s’agit notamment des Indications géographiques protégées (IGP) avec le Blé noir pour le Pays de Rennes, mais qui ne concerne que trois exploitations. En 2008, les produc-tions concernaient majoritairement l’aviculture (œufs, poulets, foies gras…) pour plus de la moitié des exploitations et de la viande bovine pour un tiers.D’autres filières sont en développement sur le Pays de Rennes et concernent sept exploitations dont le lin (4), le foie gras (1) ou les poules Coucou de Rennes (2).

72 77 76 84 100

123 135 5 4 6 5

12

16 16

15 13 15 13

22

27 29

11 10 11 11

16

16 16

7 6 10 10

13

21 19

108 109 117 121

163

203 215

0

50

100

150

200

250

2004 2005 2007 2008 2009 2010 2011

L'EMPLOI EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE (UTA)

Val d'Ille

Pays de Liffré


Pays d'Aubigné

Rennes Métropole

29

38 35

4 0

10

20

30

40

Vente en circuitscourts exclusive

Vente en circuitslongs exclusive

Vente circuitscourts et longs

non renseignés

PRINCIPAUX CIRCUITS DE COMMERCIALISATION EN AB EN 2011

0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

8%

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PART DES EXPLOITATIONS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE


0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PART DE LA SAU EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Céréales 19%

Oléoprotéagineux 1%

Herbageset fourrages 77%

Légumes 1%

Fruits 2%

ASSOLEMENT PRINCIPAUX EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE EN 2011

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

0

20

40

60

80

100

120

140

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PAYS DE RENNES

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 500

0 10 20 30 40 50 60 70 80

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

RENNES MÉTROPOLE

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450

0

2

4

6

8

10

12

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PAYS D'AUBIGNÉ

0 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013


donn

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on d

ispo

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e

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450

0

2

4

6

8

10

12

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PAYS DE LIFFRÉ

0

100

200

300

400

500

600

0 2 4 6 8 10 12 14 16

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

VAL D'ILLE

Nombre de fermes certifiées bio Surfaces en bio et conversion bio Source : Frab et Agence bio

19 10

4 6

15 5

4 2

5

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Bovin laitBovin viande

Céréales et polycultureFruits

LégumesOvins/caprins

PorcVolaille

Autres systèmes

TYPE DE PRODUCTIONS EN AB SUR LE PAYS DE RENNES EN 2011

19 10

4 6

15 5 4

2 5

6

3

10

2

1

1 1

4 1

1 1

1

2

1 4

1

1 1

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 Bovin lait

Bovin viandeCéréales et polyculture

FruitsLégumes

Ovins/caprinsPorc

VolailleAutres systèmes

TYPE DE PRODUCTION EN AB PAR TERRITOIRE EN 2011

0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

18 000

20 000

0%

5%

10%

15%

20%

25%

00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

SITUATION DU PAYS DE RENNES PAR RAPPORT AUX OBJECTIFS DU GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT

Surface en AB Part de la SAU en AB

Objectif Grenelle 2020


Val d'Ille P. de Liffré P. de Châteaug. P. d'Aubigné RM

Source : Frab et Agence bio


non renseigné

non

rens

eign

é

non

rens

eign

é

72 77 76 84 100

123 135 5 4 6 5

12

16 16

15 13 15 13

22

27 29

11 10 11 11

16

16 16

7 6 10 10

13

21 19

108 109 117 121

163

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250

2004 2005 2007 2008 2009 2010 2011


Val d'Ille

Pays de Liffré


Pays d'Aubigné

Rennes Métropole

29

38 35

4 0

10

20

30

40




non renseignés


0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

8%

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013



0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013


Céréales 19%



Légumes 1%

Fruits 2%


0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

0

20

40

60

80

100

120

140

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PAYS DE RENNES

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 500

0 10 20 30 40 50 60 70 80

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RENNES MÉTROPOLE

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450

0

2

4

6

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98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PAYS D'AUBIGNÉ

0 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013


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0 50 100 150 200 250 300 350 400 450

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2

4

6

8

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98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PAYS DE LIFFRÉ

0

100

200

300

400

500

600

0 2 4 6 8 10 12 14 16

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

VAL D'ILLE


19 10

4 6

15 5

4 2

5

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20




PorcVolaille

Autres systèmes


19 10

4 6

15 5 4

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6

3

10

2

1

1 1

4 1

1 1

1

2

1 4

1

1 1

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 Bovin lait


FruitsLégumes

Ovins/caprinsPorc



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4 000

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non renseigné

non

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L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

Les objectifs du grenelle dépassés pour 2012, mais encore loin de ceux de 2020Avec 6,5 % de la surface agricole en bio sur le Pays de Rennes en 2013, le territoire a passé le cap des objectifs fixé en 2012 avec 6,2 %. Des doutes avaient été émis sur les possibilités d’atteindre ces 6 % lors du précédent observatoire au regard des surfaces occupées en 2008 et qui avoisinaient à peine les 3 % alors. Mais aujourd’hui l’agriculture biologique prend sa place après une envolée démarrée en 2009. 125 exploitations sont aujourd’hui en agriculture biologique sur le territoire, soit 7,3 % des exploitations (5,1 % à l’échelle de l’Ille-et-Vilaine). Ces exploitations cultivent une surface agricole qui totalise plus de 5 000 hectares (40 hectares de surface agricoles moyenne, mais très variable d’une exploitation laitière bio à une exploitation maraîchère). En 2011, les 5 000 hectares étaient consacrés en grande majorité pour l’élevage (77 %) ou la production de céréales (19 %). Les surfaces occupées consacrées aux fruits et légumes sont marginales (3 %). Les exploitations sont majoritairement orientées vers le lait à plus d’un tiers et plus d’une sur cinq produit des légumes. Une exploitation sur dix est orientée vers la viande bovine. Le tiers restant est composé de céréales et polyculture, de fruits, d’ovins et caprins, de porcs ou de volailles ou autres. Ce type d’agriculture est en pleine progression et une installa-tion sur cinq dans le Pays de Rennes se fait en agriculture bio. La filière bio emploi 215 actifs sur le territoire, ce qui repré-sente en moyenne 2,1 actifs par exploitation. L’âge moyen des agriculteurs bio est de 46 ans.

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2004 2005 2007 2008 2009 2010 2011


Val d'Ille

Pays de Liffré


Pays d'Aubigné

Rennes Métropole

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non renseignés


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Légumes 1%

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PAYS DE RENNES

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RENNES MÉTROPOLE

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PAYS D'AUBIGNÉ

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PAYS DE LIFFRÉ

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VAL D'ILLE


19 10

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PorcVolaille

Autres systèmes


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1

2

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0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 Bovin lait


FruitsLégumes

Ovins/caprinsPorc



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non

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L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE




> PAYS DE RENNES

NB : ces données ne prennent pas en compte les nouvelles communes de RM 2014 (5) avant 2011

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Val d'Ille

Pays de Liffré


Pays d'Aubigné

Rennes Métropole

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10

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98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PAYS D'AUBIGNÉ

0 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013


donn

ée n

on d

ispo

nibl

e

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450

0

2

4

6

8

10

12

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

PAYS DE LIFFRÉ

0

100

200

300

400

500

600

0 2 4 6 8 10 12 14 16

98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013

VAL D'ILLE


19 10

4 6

15 5

4 2

5

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20




PorcVolaille

Autres systèmes


19 10

4 6

15 5 4

2 5

6

3

10

2

1

1 1

4 1

1 1

1

2

1 4

1

1 1

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 Bovin lait


FruitsLégumes

Ovins/caprinsPorc



0

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

18 000

20 000

0%

5%

10%

15%

20%

25%

00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 2013








non renseigné

non

rens

eign

é

non

rens

eign

é




ÉVOLUTION DU NOMBRE DE FERMES ET DES SURFACES EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

9,5%

13,0%

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%


PART DES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS

37,5 40,4

0

10

20

30

40


SAU MOYENNE DES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS

2,2 2,1

0

0,5

1

1,5

2

2,5


NOMBRE D'ACTIFS MOYENS DANS LES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS (en UTA)

7,8%

15,2%

46,8%

25,1%

5,2% 5,6%

LES PRODUITS EN CIRCUITS COURTS DU PAYS DE RENNES

Produits laitiers

Oeufs et volailles

Autres produits animaux (viandes, charcuteries, ...)

Légumes

Miel Fruits

68,8%

34,2%

8,7%

64,1%

MODE DE COMMERCIALISATION VIA LES CIRCUITS COURTS

Vente directe

Vente directe à la ferme

Vente directesur les marchés

Ventedirecte via des commerçants

détaillants

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de LiffréVal d'Ille

EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS PAR TERRITOIRE

0 10 20 30 40 50

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille


39%

33%

30% 32% 34% 36% 38% 40%

chiffre d'affaires concernésupérieur à 75 %

chiffre d'affaires concernéinférieur à 10 %

PART DU CHIFFRE D'AFFAIRES DES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

MOYENNE D'ACTIFS PAR EXPLOITATION EN CIRCUITS COURTS

0% 20% 40% 60%

moins de 40 ans

de 40 à 54 ans

plus de 55 ans

ÂGE DES ACTIFS EN CIRCUITS COURTS

0 100 200 300

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

ACTIFS DES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS (UTA)

Source : SRISE - DRAAF Bretagne


23%

55%

22%

139

22

24

14

32

37,2

39,9

39,4

44,8

32,5

290

29

40

19

74

2,4

1,4

1,8

1,4

2,4



Les circuits courts et la diversification

LES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS

> PAYS DE RENNES

Plus de 10 % des exploitations engagées dans les circuits courts avec pas loin de 200 dispositifs de venteLe PLA, au travers notamment de l’axe « Renforcer les liens entre les citadins et les agriculteurs », souhaite favoriser le développement d’une économie alimentaire locale qui émerge et accompagner les nouveaux modes de consommation et de commercialisation. Parmi ses orientations de « développer les activités agricoles tournées vers la ville », les circuits courts et l’identité locale des produits fait partie des actions à dévelop-per. La Loi de Modernisation Agricole de 2010 et le Grenelle de l’environnement encourage le développement des circuits courts. Depuis 2012, 20 % de l’alimentation en restauration collective publique doit être issue de produits locaux et 20 % de produits bio.Un travail a été engagé dans ce cadre par les partenaires et il a débouché sur la production du guide « Où trouver des produits locaux en vente directe dans le Pays de Rennes ». Un travail a également vu le jour avec un partenariat élargi à la FRAB et la CIVAM Bretagne pour la mise en place d’un travail sur les circuits courts. Une partie des résultats ci-après sont issus des fruits de ce travail.Pas moins de 231 exploitations sont engagées dans les cir-cuits courts en 2010 sur le Pays de Rennes, soit 13 % des exploitations. Cette part n’atteint pas les 10 % à l’échelle de l’Ille-et-Vilaine. Elles emploient chacune en moyenne 2,2 actifs agricoles. Leur surface agricole moyenne est de 37,5 hectares (inférieure à la moyenne de 40,4 en Ille-et-Vilaine). L’âge moyen des agriculteurs en circuits courts est de 47 ans.

Guide édité en 2013www.paysderennes.fr

9,5%

13,0%

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%


PART DES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS

37,5 40,4

0

10

20

30

40



2,2 2,1

0

0,5

1

1,5

2

2,5


NOMBRE D'ACTIFS MOYENS DANS LES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS (en UTA)

7,8%

15,2%

46,8%

25,1%

5,2% 5,6%

LES PRODUITS EN CIRCUITS COURTS DU PAYS DE RENNES

Produits laitiers

Oeufs et volailles

Autres produits animaux (viandes, charcuteries, ...)

Légumes

Miel Fruits

68,8%

34,2%

8,7%

64,1%

MODE DE COMMERCIALISATION VIA LES CIRCUITS COURTS

Vente directe

Vente directe à la ferme

Vente directesur les marchés

Ventedirecte via des commerçants

détaillants

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de LiffréVal d'Ille

EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS PAR TERRITOIRE

0 10 20 30 40 50

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille


39%

33%

30% 32% 34% 36% 38% 40%

chiffre d'affaires concernésupérieur à 75 %

chiffre d'affaires concernéinférieur à 10 %

PART DU CHIFFRE D'AFFAIRES DES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

MOYENNE D'ACTIFS PAR EXPLOITATION EN CIRCUITS COURTS

0% 20% 40% 60%

moins de 40 ans

de 40 à 54 ans

plus de 55 ans

ÂGE DES ACTIFS EN CIRCUITS COURTS

0 100 200 300

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

ACTIFS DES EXPLOITATIONS EN CIRCUITS COURTS (UTA)



23%

55%

22%

139

22

24

14

32

37,2

39,9

39,4

44,8

32,5

290

29

40

19

74

2,4

1,4

1,8

1,4

2,4



> PAR COMMUNAUTÉ

> PAYS DE RENNES


39 % des exploitations en circuits courts, plus de 75 % de leur chiffre d’affaires issus de ce mode de commercialisation.


7,2%

6,9%


PART DES EXPLOITATIONS EN DIVERSIFICATION

47 51,7

0

10

20

30

40

50

60


SAU MOYENNE DES EXPLOITATIONS EN DIVERSIFICATION

2,3

2

0

1

2


NOMBRE D'ACTIFS MOYENS DANS LES EXPLOITATIONS EN DIVERSIFICATION (en UTA)

13,3%

14,1%

4,7% 6,3%

24,2%

15,6%

ACTIVITÉS DE DIVERSIFICATION

Travail à façon agricole

Hébergement

Restauration

Transformation du lait

Transformationd'autres produits

agricoles

Activités de loisirs

12,3%

8,2%

6,8%

4,1% 19,2%

21,9%

ACTIVITÉS DE DIVERSIFICATION SUR RENNES MÉTROPOLE


Hébergement

Restauration

Transformation du lait Transformationd'autres produits agricoles

Activitésde loisirs

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Moins de 40 ans

De 40 à 54 ans

Plus de 55 ans

ÂGE DES ACTIFS EN DIVERSIFICATION SUR LE PAYS

0 10 20 30 40 50 60 70

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

SURFACE AGRICOLE MOYENNE EN DIVERSIFICATION

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

EXPLOITATIONS EN DIVERSIFICATION PAR TERRITOIRE

0 1 2 3 4

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

NOMBRE MOYEN D'ACTIFS EN DIVERSIFICATION (UTA)

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

ACTIFS EN DIVERSIFICATION SUR LES TERRITOIRES (UTA)

22%

55%

23%

43

49,5

42,6

58,9

58

73

16

12

14

13

2,6

1,6

1,4

1,7

2,8

175

23

16

22

32

41%

21%

0% 10% 20% 30% 40%

Chiffre d'affaires concernésupérieur à 75 %

Chiffre d'affaires concernéinférieur à 10 %

PART DU CHIFFRE D'AFFAIRES EN DIVERSIFICATION SUR LE PAYS



LES EXPLOITATIONS AYANT UNE ACTIVITÉ DE DIVERSIFICATION

> PAYS DE RENNES

Près de 130 exploitations engagées dans des activités de diversificationLes activités de diversification tendent à se développer sur le territoire, même si leur part (7,2 %) est inférieure à d’autres territoires bretons. Elles sont plus développées qu’à l’échelle du département d’Ille-et-Vilaine (6,9 %). La SAU moyenne des exploitations qui pratiquent ces activités est de 47 hec-tares et elles emploient en moyenne 2,3 actifs. La part de leur chiffre d’affaires est marginale pour une sur cinq (inférieure à 10 %), mais elle dépasse les trois quart pour 40 % de ces exploitations. Ces activités présentent de nombreuses formes, mais un tiers concerne la transformation de produits agricoles (lait ou autres). Les autres types de diversification concernent des offres de services tels le travail à façon agricole, l’héber-gement, les activités de loisirs, la restauration… L’ensemble de ces activités très diverses n’ont comme point commun que leur caractère non directement et techniquement agricole, même s’il s’agit le plus souvent d’un prolongement.


Renn

es M

étro

pole

(Mar

c Ra

ppilli

ard)


7,2%

6,9%


PART DES EXPLOITATIONS EN DIVERSIFICATION

47 51,7

0

10

20

30

40

50

60


SAU MOYENNE DES EXPLOITATIONS EN DIVERSIFICATION

2,3

2

0

1

2


NOMBRE D'ACTIFS MOYENS DANS LES EXPLOITATIONS EN DIVERSIFICATION (en UTA)

13,3%

14,1%

4,7% 6,3%

24,2%

15,6%

ACTIVITÉS DE DIVERSIFICATION


Hébergement

Restauration

Transformation du lait

Transformationd'autres produits

agricoles

Activités de loisirs

12,3%

8,2%

6,8%

4,1% 19,2%

21,9%

ACTIVITÉS DE DIVERSIFICATION SUR RENNES MÉTROPOLE


Hébergement

Restauration

Transformation du lait Transformationd'autres produits agricoles

Activitésde loisirs

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Moins de 40 ans

De 40 à 54 ans

Plus de 55 ans

ÂGE DES ACTIFS EN DIVERSIFICATION SUR LE PAYS

0 10 20 30 40 50 60 70

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

SURFACE AGRICOLE MOYENNE EN DIVERSIFICATION

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

EXPLOITATIONS EN DIVERSIFICATION PAR TERRITOIRE

0 1 2 3 4

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

NOMBRE MOYEN D'ACTIFS EN DIVERSIFICATION (UTA)

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné


Pays de Liffré

Val d'Ille

ACTIFS EN DIVERSIFICATION SUR LES TERRITOIRES (UTA)

22%

55%

23%

43

49,5

42,6

58,9

58

73

16

12

14

13

2,6

1,6

1,4

1,7

2,8

175

23

16

22

32

41%

21%

0% 10% 20% 30% 40%

Chiffre d'affaires concernésupérieur à 75 %

Chiffre d'affaires concernéinférieur à 10 %

PART DU CHIFFRE D'AFFAIRES EN DIVERSIFICATION SUR LE PAYS



> PAR COMMUNAUTÉ

> PAYS DE RENNES


ADP

PRP

SVA

Ricard

Brient

Chouet

Régent

Sveltic

Coralis

Keroler

Clermont

Lactalis

Loc Maria

Triballat

TriballatMixscience

Prestabreizh

Vern Aliments

Maître Jacques

Crêperie Colas

Thierry Bouvier

Jean Chapin

Beucher Traiteur

Bouchers ServicesTraiteur de Paris

Bridor Pâtisserie

L'Atelier St Michel

La boulangerie Dumant

Agro Services Bretagne

Cooperl Arc Atlantique

France Culinaire DéveloppementLPSA

Bridor Exploitation

Boulangeries Pâtisseries Associées

Laboratoires GEFA

TYPES D’ENTREPRISES

Alimentation animale

BoulangerieLait

Plats cuisinés

Viande

Autres

20 salariés

de 20 à 100

de 100 à 500

plus de 500Effectifs salariés

Source : Audiar, d’après base Séquoia Acoss et Urssaf

Les entreprises agroalimentairesde plus de 20 salariés en 2013

Saint-Malo

Antrain

Saint-Brieuc

Vannes

AngersNantes

Redon

Vitré

Avranches

Brest

Lorient

Caen

Paris



Les activités en lien avec l’agriculture sur le Pays de Rennes

LES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES (de plus de 20 salariés en 2013)

30,3% 30,4%

31,3% 31,1%

32,3%

31,8%

29%

30%

30%

31%

31%

32%

32%

33%

2008 2009 2010 2011 2012 2013

PART DES EFFECTIFS IAA DU PAYS EN ILLE-ET-VILAINE

46

41

0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné

P. de Châteaugiron

Pays de Liffré

Val d'Ille

SALARIÉS DANS LES IAA EN 2013

15,8%

76,7%

74,8%

35,8%

12,6%

1,9%

5,3%

18,5%

14,0%

0,9%

0% 20% 40% 60% 80%

Rennes Métropole

Pays d'Aubigné

P. de Châteaugiron

Pays de Liffré

Val d'Ille

Part dans l'ensemble des salariés Part dans les salariés de l'industrie

25

7

2 10

5

10

15

20

25

30

Rennes Métropole Pays deChâteaugiron

Pays de Liffré Val d'Ille

ÉTABLISSEMENTS IAA DE PLUS DE 20 SALARIÉS

16,5% 17,8%

19,6% 20,2% 21,1% 21,5%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

2008 2009 2010 2011 2012 2013

EMPLOI SALARIÉ DANS LES IAA ET L'INDUSTRIE DU PAYS

Salarié de l'industrie IAA Séries3

Source : Diane Astré

426

PART DES SALARIÉS IAA EN 2013

1 373

3 187




Près de 10 % des établissements bretons et une stabilité de l’emploiLe territoire abrite une forte présence des industries agroa-limentaire, près d’un établissement breton sur dix, profitant notamment du carrefour logistique de la métropole rennaise et localisées principalement le long des grands axes de com-munication. Les emplois de la filière qui sont au nombre de plus de 5 000 se concentre dans trois secteurs principaux (80 %) : industrie de la viande (43 %), du lait (21 %) et de la boulangerie, bis-cuiterie, pâtisserie (16 %). Elles participent à la valorisation et à la pérennité des débouchés de l’élevage et au maintien de l’emploi sur le territoire, même si une partie des productions traitées viennent d’autres territoires bretons. La stabilité constatée au niveau de l’emploi tranche avec le recul industriel sur le Pays qui fait passer la part de l’emploi dans les IAA sur le territoire de 16,5 % à 21,5 % de l’emploi industriel. Pas moins de 35 grosses industries sont présentes (plus de 20 salariés), principalement localisées sur Rennes Métropole et le Pays de Châteaugiron. Au total c’est près de 420 établissements qui sont affiliés à l’agroalimentaire sur le Pays de Rennes. La part de l’emploi dans les IAA peut-être très importante sur certains territoires comme sur le Pays de Liffré ou de Châteaugiron. En plus des industries agroalimen-taires, le Pays concentre de nombreux sièges de sociétés liées à l’agriculture ou aux services associés. > PAR COMMUNAUTÉ

> PAYS DE RENNES

16%

16%

17%

17%

18%

18%

19%

310

320

330

340

350

360

370

380

2011 2012 2013

ÉLÈVES FORMÉS À BAC + 2 EN AGRICULTURE

Nombre d'élèves % BZH

335

349

368 17,9

16,6

17,2

Source : Audiar - Observatoire métropolitain de l'enseignement supérieur, de la Recherche, de l'innovation et de la vie étudiante, d'après Draaf

32%

33%

48%

57%

61%

63%

69%

75%

77%

0% 20% 40% 60% 80%

Bovins viande

Céréales, oléoprotéagineux

Cultures générales

Polycultures polyélevage

Élevages avicoles

Fruits, légumes, horticulture

Bovins lait

Autres hors sols

Élevages porcins

DES AGRICULTEURS BRETONS DE PLUS EN PLUS CONNECTÉS

Source : AGRESTE – DRAF Bretagne – RGA 2010




> PAYS DE RENNES

Formation, enseignement et recherche agricole sur le Pays de RennesLa formation, l’enseignement et la recherche agricole sont aussi très présents sur le Pays de Rennes. Pour ce qui concerne les formations du CAP au BTS, trois établissements localisés sur Rennes (CFPC La Lande du Breuil), Saint-Gré-goire (Maison familiale et rurale) et le Rheu (CFPPA Théodore Monod), dispensent ce type d’enseignement. Entre la Lande du Breuil et Théodore Monod pas moins de 350 élèves suivent des formations de niveau bac plus deux en 2013, soit plus de 17 % des étudiants bretons dans ces filières. Par ailleurs, au niveau de l’enseignement supérieur le territoire est également bien doté, avec la présence d’Agrocampus qui regroupe en un établissement unique l’ensemble des formations supérieures agronomiques et agroalimentaires. Agrocampus Rennes compte près de 650 étudiants, le nombre d’élève étant en augmentation sur les 5 dernières années (plus 61 %). 162 diplômes y ont été délivré en 2011. En matière de recherches, le territoire est également bien pourvu avec pas moins de 12 unités en agronomie, écologie et environnement totalisant plus de 300 chercheurs et enseignants-chercheurs répartis notamment sur Ker Lann, l’Agrocampus, Beaulieu et Villejean. Parmi ces unités se trouve notamment les équipes de l’INRA, dont une partie des effectifs sont localisés au Rheu et à Saint-Gilles.L’ensemble de cet écosystème, depuis la formation et la re-cherche, en passant par les débouchés liés à l’IAA ou plus locaux notamment et aux agriculteurs sur le terrain, offre à la filière agricole locale tous les éléments de son développement et favorise les possibilités d’innovation. L’enjeu est d’intensifier les échanges entre l’ensemble des acteurs.

Près de 6 agriculteurs sur dix connectés à internet En trois ans le taux d’accès à internet des agriculteurs bretons est passé de 40 à 58 %. Les éleveurs spécialisés sont les plus équipés (77 % pour les élevages porcins, 69 % pour les laitiers, 61 % pour les exploitations avicoles), à l’exception des éleveurs de viande bovine. Les cultivateurs bretons sont deux fois moins connectés en moyenne. Si la progression nationale depuis 2007 est la même, les agriculteurs connectés français représenteraient environ 65 % en 2010.

NOMBRE DE DIAGNOSTICS ÉNERGIE RÉALISÉS EN 2008

6 6

1

31

RennesMétropole


Paysd'Aubigné

Diagnostic Planète Diagnostic Agri énergie

INSTALLATION DE PRÉREFROIDISSEURS ET DE RÉCUPÉRATEURS DE CHALEUR

2

21

17

9

2009 2010 2011

Pré-refroidisseur Récupérateur de chaleur

Source : Chambre d'agriculture 35

Source : GIE Lait-Viande de Bretagne



> PAYS DE RENNES

Des économies d’énergie sur les exploitations et l’adaptation au changement climatiqueC’est un chantier qui s’ouvre sur le territoire, même si des pionniers avaient déjà entamé des actions (chaudières bois agricole, méthanisation…). L’amélioration de la performance énergétique et la plus faible dépendance énergétique des exploitations est un enjeu économique et environnemental majeur. Le « plan de performance énergétique » accompagne les agri-culteurs, sur la base d’un diagnostic Dia’terre, qui permet de connaître l’état des consommations énergétiques ainsi que des gaz à effet de serre (GES) sur leur exploitation. En 2008, 17 exploitations avaient réalisé ce type de diagnostic. Des investissements dans des équipements d’économie d’énergie (matériaux d’isolation plus performants pour les bâtiments d’élevage, des équipements pour refroidir le lait et en récupé-rer la chaleur, des échangeurs thermiques, des bancs d’essais pour le contrôle et le réglage des machines agricoles, des ins-tallations de chauffage solaire des fourrages…) sont réalisés par les agriculteurs du Pays. Depuis 2009, pas moins de 40 exploitations laitières se sont équipées de pré-refroidisseurs et 9 de récupérateurs de chaleur. Le chantier de l’économie d’énergie est donc en marche sur les exploitations. Par ail-leurs, en matière de lutte contre l’effet de serre, des pistes sont explorées telle que la substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables ou la séquestration du carbone (biomasse, sols…). La prise en compte du changement climatique au sein d’une terre d’élevage passe par des nouvelles pistes pour réduire localement les émissions de GES et notamment la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires et engrais de syn-thèse. La gestion maitrisée des déjections animales, un travail du sol sans labour pour augmenter son taux de matière orga-nique, la plantation de haie et des pratiques adaptées d’agro-foresterie, le choix des rotations, des variétés, la limitation des retournements de prairies… L’agriculture qui fonde son acti-vité sur des processus vivant est à la fois « puit de carbone » et émettrice de GES (sol, prairie, bocage et culture fixent le carbone et ses élevages et pratiques de fertilisation émettent du méthane et du protoxyde d’azote).

L’énergie et l’agriculture

PREMIERS ÉLÉMENTS

> PAR COMMUNAUTÉ

Parmi les grands défis à relever en commun sur le territoire : l’énergie L’énergie est un des éléments incontournable, pour l’agricul-ture, mais aussi plus globalement pour l’avenir du territoire. Une prise en compte croissante de ces enjeux s’opère loca-lement et l’énergie devient une question centrale, tant pour l’activité agricole que pour les autres secteurs. Aller vers plus d’efficacité énergétique des exploitations et développer la pro-duction d’énergie locale est un des nouveaux enjeux forts pour l’agriculture.

© Rennes Métropole (Marc Rappilliard)© Photothèques des Chambres d’agriculture - CHARLERY J.



La production d’énergieOutre les économies et la stratégie d’adaptation au change-ment climatique, le secteur agricole peut se positionner égale-ment en tant que producteur d’énergie, au travers de la filière bois-énergie ou de la méthanisation notamment. La filière bois-énergie est présente et permet d’alimenter des chau-dières individuelles ou collectives. En 2011, 22 chaufferies bois sont présentes sur les exploitations agricoles (46 kW en moyenne). La consommation totale de ces chaudières atteint les 400 tonnes de bois par an (18 tonnes en moyenne par exploitation). Les treize chaufferies installées sur le territoire concernent principalement l’industrie du bois (39 % des chaufferies) et consomment plus de 9 500 tonnes de bois (13 chaudières dénombrées en 2011). La méthanisation est aussi une des possibilités de production d’énergie sur le territoire, et les objectifs nationaux sont de miser fortement sur le biogaz (la France est en retard sur certains de ses voisins européens comme l’Allemagne, l’Angleterre ou l’Italie).

Une étude récente vient d’être conduite sur la Métropole avec l’institut de recherche en environnement et agriculture (IRSTEA) pour mieux connaître la filière méthanisation et ses mises en œuvre possibles, notamment en lien avec la question des déchets. La Bretagne est en 2014 la première région de France en nombre d’installations, et l’Ille-et-Vilaine le premier département breton avec 12 installations dont une pouvant accueillir des biodéchets alimentaires des collectivités. En 2014, 3 unités de méthanisation sont présentes sur le Pays de Rennes à Gévezé, Guipel et Noyal-sur-Vilaine. D’autres sont en projet sur le territoire (au moins 5). La méthanisation est une filière qui conjugue les composantes du développement durable, mais qui est encore émergente, avec de nombreuses limites à lever (réglementaires, techniques…) pour se sta-biliser. La réglementation a évolué en 2010 avec la loi « gros produc-teurs de biodéchets) avec une obligation de tri et une valorisa-tion biologique obligatoire (compostage ou méthanisation) qui oblige les collectivités à trouver des solutions. Localement des

synergies sont à trouver entre collectivités et monde agricole pour une valorisation optimale de la ressource en déchets. Les unités de méthanisation peuvent fonctionner uniquement avec des déchets agricoles, mais pas uniquement avec des déchêts issus des IAA ou des collectivités (restauration…), sauf dans des cas particuliers en lien avec des équipements d’épuration (Boues de la station de Beaurade, de Liffré...).

Parmi les autres possibilités de production d’énergie, hors bois-bocage et méthanisation, l’énergie solaire (photovol-taïque et solaire thermique) peut permettre de produire de l’électricité et de la chaleur, la géothermie (pompe à chaleur) de se chauffer ou l’éolien à produire de l’électricité (le petit éolien notamment sur les exploitations). Ces données ne sont pas actuellement intégrées à cet observatoire, mais au regard des enjeux, la question de l’énergie sera à suivre et à déve-lopper à l’avenir.


Renn

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NOMBRE DE CHAUFFERIES PUISSANCE ET TONNAGE DES CHAUFFERIES

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Tonnes équivalent pétrole substituées

Puissance

Tonnage

TYPES DE BÂTIMENTS CONCERNÉS

2

5

1

2 2

1

bâtimentpublic

industriedu bois

serresmunicipales

logementscollectifs

centreaquatique

collège

collège 3 %centre aquatique 9 %

logements collectifs 2 %

serres municipales 4 %

industrie du bois 81 %

bâtiment public 1 %

PUISSANCE TOTALE PAR TYPE DE BÂTIMENTS

TYPES DE BÂTIMENTS CONCERNÉS

collège 8 %

centre aquatique 15 %

logements collectifs 15 %serres municipales 8 %industrie du bois 39 %

bâtiment public15 %

PUISSANCE TOTALE DES CHAUDIÈRES ET CONSOMMATION EN BOISNOMBRE DE CHAUDIÈRES BOIS AGRICOLES

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2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 20110

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Consommation en bois (tonnes)Puissance totale des chaudières (kW)

• Sur les exploitations agricoles

• Hors agriculture




L’Audiar remercie les partenaires de l’observatoire qui ont contribué à sa réalisation

Contact

Emmanuel Bouriau02 99 01 85 26 [email protected]

AGENCE D'URBANISMEET DE DÉVELOPPEMENT INTERCOMMUNAL

DE L'AGGLOMÉRATION RENNAISE

3 rue Geneviève de Gaulle-AnthoniozCS 40716 - 35207 RENNES Cedex 2T : 02 99 01 86 40 www.audiar.org 20

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