L’AGENDASemaine du 2 janvier 2019

EDMONDAvant-premièreDécembre 1897, Paris. Edmond Rostand n’a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses. Il n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nou-velle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entou-rage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : « Cyrano de Bergerac ».

>>> Vendredi 4 janvier à 19h45

VENDREDI 4JANVIER

CREED 2Avant-premièreLa vie est devenue un numéro d’équilibriste pour Adonis Creed. Entre ses obligations personnelles et son entraînement pour son prochain grand match, il est à la croisée des chemins. Et l’enjeu du combat est d’autant plus élevé que son rival est lié au passé de sa famille. Mais il peut compter sur la présence de Rocky Balboa à ses côtés : avec lui, il comprendra ce qui vaut la peine de se battre et découvrira qu’il n’y a rien de plus important que les valeurs familiales.

>>> Vendredi 4 janvier à 20h

VENDREDI 4JANVIER

SOIRÉE FILMS CLASSIQUESDocumentaires18h45 : Black Panthers d’Agnès Varda (1968)Documentaire tourné à Oakland (Californie) au cours des manifestations au-tour du procès de Huey Newton, leader des activistes noirs... Au temps où les Black Panthers avaient un programme et des projets, avec entraînement des troupes, meetings, danses et déclarations, au temps où les Black Panthers inquiétaient les USA.20h : King : de Montgomery à Memphis de Sidney Lumet, Joseph L. Mankiewicz (1970)

Le film sort en 1970 alors que la mort de Martin Luther King est encore dans tous les esprits et devient de fait le témoignage direct de son époque.

Le film retrace alors les grandes étapes de la vie de King depuis le boycott des bus de Montgomery en 1955, l’une des premières actions inspirées par Martin Luther King, jusqu’à son assassinat, le 4 avril 1968 à Memphis. Sydney Lumet et Joseph Mankiewicz réalisent un film de montage intégralement constitué d’images d’archives, sans voix-off explicative, seules quelques personnalités interviennent pour réciter de court textes poétiques. Les réalisateurs se soumettent à la figure imposante de King dans un exercice périlleux à l’équilibre précaire, le but étant de ne rien ajouter aux images d’archives sans réduire pour autant la portée de ce personnage instantané-ment historique. L’objectif est réussi puisque au travers de ces trois passionnantes heures, le film restitue avec précision la force de sa philosophie de désobéissance civile non violente, son phrasé et son verbe admiré encore aujourd’hui à juste titre. Le film propose une plongée déstabilisante dans l’Amérique des années 1960 mais ré-sonne terriblement avec l’actualité. En effet, une ressortie en 2018, pendant l’ère de Donald Trump et la même année que le Blackkklansman de Spike Lee, ne semble pas être un hasard.

>>> Lundi 7 janvier à partir de 18h45

LUNDI 7 JANVIER

VERNISSAGE DE L’EXPOSITION VICTOR GRAYÀ l’occasion des Rencontres du film d’art Né en Angleterre en 1945, Victor Gray se forme aux Beaux-Arts de Hastings et de Londres avant de s’installer en Région toulousaine dès l’âge de 30 ans.Influencé à ses débuts par les peintres Peter Stroub, Robyn Denny, et John Hoyland, Victor Gray a très vite développé son propre style caractérisé par une grande liberté formelle, utilisant le pinceau et le couteau pour créer les formes et la matière.Si dans la première partie de sa carrière, son oeuvre était dominée par l’ex-pressivité des couleurs, son travail actuel est plus épuré et plus symbolique. En témoigne ses évocations à l’art religieux via l’utilisation d’éléments formels

tels que le cintre, la courbe ou l’arc.Victor Gray prend le soin de conserver des espaces non-peints sur toutes ses toiles. Il ne considère pas la toile vierge comme un simple un support mais comme partie de l’oeuvre, puisque la toile blanche reflète déjà la lumière. Il dit à ce sujet : « Je choisis toujours les toiles avec une attention maladive. Et avant d’y poser le crayon ou le pinceau, j’éprouve des scrupules à l’abîmer. Il faut alors lui rendre son équilibre ».Après avoir exposé dans une grande partie des galeries de la Région (Abattoirs et Jacobins de Tou-louse, Chapelle Saint-Jacques de Saint-Gaudens, au Parvis de Pau) Victor Gray exposera les pein-tures de la série « Gambit » de 1980 à 1983 et celles de la série Séraphin réalisées de 2012 à 2014, du 16 au 31 Janvier 2019 au cinéma Le Régent de Saint-Gaudens.Suivi du film Basquiat à 21h15

>>> Mardi 15 janvier à 18h30

MARDI 15JANVIER

Derniers jours à Shibati de Hendrick Dusollier (59 min)Dans l’immense ville de Chongqing, le dernier des vieux quartiers est sur le point d’être démoli et ses habitants relogés. Le cinéaste se lie d’amitié avec le petit Zhou Hong et Madame Xue Lian, derniers témoins d’un monde bientôt disparu.

Lindy Lou, jurée n°2 de Florent Vassault (1h24)Il y a plus de 20 ans, Lindy Lou a été appelée pour faire partie d’un jury. Depuis, la culpabilité la ronge. Sa rédemption passera-t-elle par ce voyage qu’elle entame aujourd’hui à travers le Mississippi, dans le but de confronter son expérience à celle des 11 autres jurés avec lesquels elle a condamné un homme à mort ?

Le Procès contre Mandela et les autres de Nicolas Champeaux & Gilles Porte (1h43)L’histoire de la lutte contre l’apartheid ne retient qu’un seul homme : Nelson Mandela. Il aurait eu cent ans cette année. Il s’est révélé au cours d’un procès historique en 1963 et 1964. Sur le banc des accusés, huit de ses camarades de lutte risquaient aussi la peine de mort. Face à un procureur zélé, ils décident ensemble de transformer leur procès en tribune contre l’apartheid.Les archives sonores des audiences, récemment exhumées, permettent de revivre au plus près ce bras de fer.

Premières solitudes de Claire Simon (1h40)Il s’agit d’un portrait d’un âge de la vie : 16 /18 ans. A cet âge-là, si on a de la chance on est au lycée, ici on est à Ivry et on discute entre les cours, même parfois pendant les cours. Assis dans le couloir ou dehors sur un banc ou sur le parapet avec vue sur la ville. Les jeunes gens dialoguent à deux ou à trois et ils découvrent leurs histoires respectives, celles dont ils héritent, de la famille, et ils parlent de leurs passions et de leurs solitudes.

Basquiat de Sara Driver (1h19)Basquiat éclaire la courte vie du peintre culte Jean-Michel Basquiat au sein de la ville de New York de 1978 à 1981 et explore tout ce qui, dans cette métropole, à travers ses rencontres et les mouvements politiques, sociaux et culturels, l’a nourri et inspiré.

Un berger et deux perchés à L’Élysée de Pierre Carles (1h40) – Avant-première 13/01 à 18h45L’ancien berger, Jean Lassalle, décide de se présenter à l’élection présidentielle. Ni une ni deux, Pierre Carles et Philippe Lespinasse, deux réalisateurs étiquetés de gauche, mais un peu perdus politiquement, décident de passer à l’action : Ils se proclament ses conseillers de campagne, avec l’ambition secrète de révéler sa vraie nature, celle d’un révolutionnaire anticapitaliste, égaré chez les centristes depuis 30 ans ! Et si Jean Lassalle, après tout, était un Correa à la sauce béarnaise ? Contre toute attente, le montagnard se qualifie pour le premier tour ! Victoire ? Nos « spin doctors » pieds nickelés et leur champion ne sont pas au bout de leurs surprises...

>>> Du 6 au 15 janvier 2019

DOCUMENTAIRESLES

6 - 15janvier 2019

du 6 au 15JANVIER

LES RENCONTRES DU FILM D’ART6e édition

Depuis 6 ans, les RFA affirme leur personnalité lors d’un évènement original et exigeant au cinéma. En proposant une programmation de films d’art, les Rencontres sont devenues l’une des rares fenêtres d’exposition de ce genre cinématographique.

Ces 6 années nous ont permis de découvrir des propositions variées, des cinéastes aux points de vues originaux et des ateliers d’artistes que nous ne connaissions pas. Poursuivons donc notre découverte du film d’art !

Rendez-vous comme chaque année au cinéma Le Régent de Saint-Gau-dens - du 24 au 27 janvier 2019.

Au programme, une trentaine de films qui lient la création cinématogra-phique à celle des artistes qu’ils soient peintre, sculpteur, photographe ou encore plasticien.

Courts, moyens ou longs métrages ; films de patrimoine ou avant-premières ; faites votre programme et entrez dans les coulisses de la création !Programme complet disponible :http://www.lesrencontresdufilmdart.com

>>> Du jeudi 24 au dimanche 27 janvier 2019

du film d’artLes rencontres

24 – 27 janvier 2019 • 6e édition

Cinéma Le Régent, Saint-Gaudens

D’après Andy Goldsworthy

DU 24 AU 27 JANVIER

FESTIVAL TÉLÉRAMA3,50€ la séanceLe prochain Festival cinéma Télérama aura lieu du 16 au 22 janvier 2019, et comme d’habitude, il vous permettra de voir ou revoir une sélection des meil-leurs films de 2018 pour 3,50 euros la séance (sur présentation du coupon présent dans le magazine Télérama)- Plaire, aimer, courir vite de Christophe Honoré- Une affaire de famille de Hirokazu Kore-Eda- Leto de Kirill Serebrennikov- Nos Batailles de Guillaume Senez- La Mort de Staline de Armando Iannucci

- Une pluie sans fin de Dong Yue- Girl de Lukas Dhont- L’île aux chiens de Wes Anderson- La Chute de l’empire américain de Denys Arcand – avant-première

>>> Du 16 au 22 janvier

DU 16 AU 22 JANVIER

LES CLÉS DE L’ATTENTION ET DE LA CONCENTRATIONConférence France InterDans un monde hyper connecté, où nous sommes soumis en permanence à un nombre incalculable de sollicitations et d’informations, notre attention et notre concentration sont mises à mal. Peut-on apprendre à les contrôler ?Que nous révèlent les sciences du cerveau sur le fonctionnement de ces deux facultés essentielles à l’apprentissage ?Découvrir les mécanismes de l’attention et de la concentration dans notre cerveau permet de mieux se protéger contre tout ce qui vient parasiter le système. Des clés pour apprendre à se concentrer dans un monde de dis-tractions.

Avec :Jean-Philippe Lachaux, neuroscientifique spécialiste des mécanismes de l’attention et de la concen-tration.Elena Pasquinelli, chercheuse en sciences cognitives, membre de La main à la pâte et membre du Conseil scientifique de l’éducation nationale.Raphaël Navarro, magicien, scénographe, théoricien et enseignant au CNAC (Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne)

>>> Mardi 5 février à 20h

MARDI5 FÉVRIER