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Page 1: L’ACTION SYNDICALEJoël Bergeron ˆ& Du 21 au 25 février 2011 se tenait le premier congrès de la Fédération de l'industrie manufacturière-CSN à Québec. La FiM est la fusion

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L’ACTION SYNDICALE Mot du président

����Guy R. Charette ��Je sais que plusieurs d’entre vous se posent des questions concernant les négociations et c’est normal, mais ce que je peux vous dire c’est que les discussions vont bon train ainsi que le climat. L’objectif est toujours le même soit d’arriver à une entente négociée avant la fermeture d’été pour avoir l’esprit tranquille et profiter pleinement des vacances en famille; bien sûr, pas à n’importe quel prix, c’est pourquoi je dis « négociée ». Une chose est certaine, c’est qu’il n’y aura pas d’assemblée à Pâques comme disait la rumeur. Il y a encore beaucoup trop de discussions à faire et tant qu’il y a des échanges entre les parties, il y a de l’espoir. Vous serez avisés lorsqu’une date sera connue pour la tenue de l’assemblée générale à ce sujet. Chaque négociation est différente et cette année ne fait pas exception, car nous avons commencé par le monétaire. Ce qui est assez rare, c’est pourquoi il n’y a pas d’informations qui coulent, car jamais le monétaire n’est réglé tant que ce n’est pas terminé. Je sais que ce n’est pas facile pour les délégués ou membres de l’exécutif autre que le comité de négociation de vous répondre, car ils n’en savent pas plus que vous et c’est pour cela que ce qu’ils peuvent vous transmettre c’est qu’il y a toujours des discussions à la table et que les échanges se font toujours avec respect. S’il y a un changement, ils seront les premiers avisés et ainsi vous en informer. Merci de votre compréhension et de votre patience. �

���������� ����������������������� ���Comme j’avais mentionné dans le dernier journal, il n’y a pas de chandails de Leucan cette année, car ils essaient une nouvelle formule afin de maximiser davantage les profits pour faire bénéficier encore plus d’enfants atteints du cancer d’une semaine de vacances. Donc, la formule est la vente de billets avec des prix, soit : 1er prix�: une croisière de 7 jours avec une escale, Montréal–Iles-de-la-Madeleine, une valeur de près de 3000�$ offert par le groupe CTMA

�� 2e prix�: un certificat-cadeau de 1000�$ pour un voyage offert par nos assurances AGA inc.

�� 3e prix�: 4 pneus Bridgestone valeur maximum de 1000�$ offert par Bridgestone

�� 4e prix: 1000�$ en argent offert par Bombardier

���� 5e prix�: 1000�$ en argent offert

par Câbles d’Acier ltée

�� 6e prix: 1000�$ en argent offert par Les Forges de Sorel inc.

�� 7e prix�: 1000�$ en argent offert par Eacom Timber

�� 8e prix�: 1000�$ en argent offert par Rio Tinto Alcan

�� 9e prix�: 1000�$ en argent offert par SSQ

�� 10e à 14e prix�: 999�$ en argent

�� 15e prix�: 550�$ en argent

�� 16e prix�: 6 billets VIP offerts par le club de soccer l’Impact de Montréal, d’une valeur de 500�$ pour la saison 2012

�� 17e prix�: certificat-cadeau de l’Auberge du Vieux Moulin, à Sainte-Émélie-de-l’Énergie, une valeur de près de 300 $.

�� 18e prix�: une nuitée pour deux personnes incluant déjeuner au Château Murdock Gite et six billets pour une croisière à bord de la Marjolaine, un forfait d’une valeur de près de 300 $.

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Leucan… Vous pouvez voir que plusieurs compagnies s’associent à ce projet pour les enfants malades et si la formule va bien, l’an prochain il y aura peut-être plus de prix, mais le plus important est la cause en elle-même, faire oublier durant une semaine leur maladie en s’amusant avec tous ceux qui leur ressemblent. Il n’y aura pas de représentant syndical à la guérite ni dans le passage des employés(es). Nous faisons appel tout simplement à votre générosité habituelle pour ce genre de cause. Comme je disais aussi dans le dernier journal, nous sommes les employés (es) syndiqués (es) que la C.S.N. parle le lus dans la province, car nous sommes ceux qui donnent le plus, suivi de près de Fer et Titane de Sorel, donc les billets sont disponibles au bureau syndical au coût de 5,00 $, voir Hélène, la secrétaire du syndicat, ou Jean Bourgeois, Président syndical par intérim. Les billets ne sont pas exclusivement pour les employés (es) syndiqués (es), vous pouvez en vendre à vos amis et familles si vous voulez.

MERCI en leurs noms!

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�����Roger Lépine������

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Date importante à ne pas oublier, le 28 avril 2011 se veut la Journée internationale de la commémoration des travailleuses et travailleurs morts ou blessés au travail. À 10 h 00 précise ce jour-là, il y aura une minute de silence qui sera observée pour rendre hommage aux personnes mortes ou blessées au travail. Durant les quatre dernières années, ce n’est rien de moins que 800 personnes qui ont succombé au Québec suite à un accident ou une maladie au travail. Décès au Québec en 2010, 213 personnes ont perdu la vie à cause d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, comparativement à 185 en 2009 et 195 en 2008. De ces 213 décès reconnus par la CSST, 90 sont causés par l’amiante, 44 par des accidents liés à l’utilisation de véhicules de tout ordre, 19 à la suite de contacts avec un objet ou un équipement, 14 sont dus à l’exposition à la silice et 17 à des chutes.

On a aussi recensé, en 2009, 95 597 personnes qui étaient victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. Ces chiffres ne tiennent pas compte des cas qui ne sont pas rapportés par les travailleuses et travailleurs. En voyant tous ces chiffres, ça fait peur. La prévention se devrait d’être un réflexe de tous les instants. Éliminons les dangers à la source et soyons prudents au travail.

Nos revendications seraient : Une véritable implication des employeurs et gestionnaires à tous les niveaux dans la prévention des accidents et maladies du travail pour qu’ils deviennent proactifs en santé et sécurité au travail.

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�����Jean Bourgeois�!��%�

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Malgré trois ans d’efforts, l’application de la langue française dans les milieux de travail demeure une bataille de tous les jours. Concrètement, ça signifie que plusieurs immigrants allophones optent pour l’anglais afin de se décrocher un emploi et qu’à Montréal en 2011, une personne sur cinq utilise l’anglais quotidiennement au travail comparativement à une sur vingt dans le reste du Québec. La problématique rapportée dans plusieurs secteurs de la C.S.N. au niveau de la Charte de la langue française est inquiétante. Il faut sensibiliser et outiller nos syndicats pour que la langue française ait toute la place qui lui revient dans nos milieux de travail. L’Office québécois de la langue française nous a fait parvenir un rapport élogieux pour le travail et les efforts déployés pour faire du français une priorité dans tous les secteurs de notre usine.

����Joël Bergeron���&������

Du 21 au 25 février 2011 se tenait le premier congrès de la Fédération de l'industrie manufacturière-CSN à Québec. La FiM est la fusion de la Fédération de la métallurgie et des pâtes et papier regroupant ainsi 30 000 membres syndiqués. Voici un extrait du quotidien L'OUTIL qui exprime bien la philosophie du logo de la FiM.

L'individu au centre de la fédération

La création d'un logo est un art. Celui-ci doit allier simplicité, représentativité, originalité et élégance. En ce sens, il ne fait pas de doute que le logo de la Fédération de l'industrie manufacturière atteint les buts recherchés. Le " I " de la FiM représente graphiquement l'individu au centre de la fédération. Entre le « F » de la forêt et le « M » de la métallurgie, le membre du syndicat est donc protégé et encadré par la fédération. Il s'agit de l'élément principal de l'emblème. L'auteur, le graphiste Alexandre Renzo, explique que le point sur le " I " symbolise la tête de la personne, synonyme du génie manufacturier. Le lettrage, simple, robuste et puissant évoque la silhouette d'une usine, l'aspect industriel. Avec le maillon et les angles, le logo de la FiM garde les références visuelles des deux logos précédents. En dégradé, il fusionne aussi le vert de la forêt et le bleu métallique qui ne forment plus qu'un en son centre. La fédération a également ouvert une page facebook. Vous pouvez visionner la page d'accueil, par une recherche sur le site de facebook, en tapant FiM, et devenir membre actif de la fédération.

FRANCISATION DANS LES MILIEUX DE TRAVAIL

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�����Mario Champagne, ���)�!����*������!������ )!�

�Raffinage 101 Comme plusieurs d’entre vous le savent déjà, un test a été réalisé au Troester du département 126 le 3 mars dernier. Sauf que ce n’était pas pour étudier les gars du Troester, mais bien les transporteurs de semelles du 174. Et vous vous souviendrez aussi qu’un test similaire avait été fait en septembre 2010. La mission du département du génie industriel étant d’optimiser la gestion des ressources, humaines et machines, ils sont donc constamment à la recherche d’une opportunité et, lorsqu’ils en détectent une, le processus de « refinement » ou raffinage s’enclenche. La première étape, c’est d’aller faire une étude de temps sur le terrain pour déterminer la charge de travail de tous les postes visés par l’optimisation. La deuxième étape, celle des calculs, est simple : pour chaque travailleur, il faut se figurer une charge de travail potentielle de 95 % et si, pour quatre travailleurs, le résultat donne une charge totale en bas de 300 % (ou 285 % pour être plus précis), il est possible de supprimer un poste et répartir sa job aux trois autres. Différents scénarios sont élaborés pour savoir quel poste supprimer et, ensuite, c’est le temps de passer à la troisième étape, c’est-à-dire le test proprement dit. Après, c’est l’analyse des résultats pour déterminer si ça passe ou si ça ne passe pas. On se souviendra qu’en septembre, ça n’a pas passé. Et ce n’est pas étonnant parce qu’en tentant d’éliminer le poste de chariot du Troester occupé à 86 % et en répartissant sa job aux chariots de semelles du 174 occupés à 130 %, on obtient un total de 216 % de charge de travail pour deux personnes. Ça revient un peu à essayer de vider une bouteille de 10 onces dans un verre de 7 onces… Ils se sont donc tournés vers le poste le moins occupé, celui de la mise en plateau (le « booker ») avec une charge de 40 % selon leurs calculs. En répartissant 12 % de sa job à ses collègues du Troester, il reste 28 % à distribuer aux chariots du 174 et, là, ils estiment que ça devrait logiquement passer. Troisième étape, prise 2. Alors, ce matin de mars, ils ont débarqué au 126 avec leurs pads, chronomètres et vélos pour se positionner stratégiquement aux endroits les plus propices à l’observation du trafic de semelles. Et tout ça, avec un objectif bien précis : identifier les changements nécessaires à effectuer pour enfin réaliser « la boucle parfaite ». Comme vous le savez, une boucle parfaite, c’est un cycle complet où il n’y aurait pas de déplacements « sans valeur ajoutée » (par exemple un transporteur de semelles qui ne se promène jamais à vide, sans râtelier). Comme j’ai mentionné plus haut, à la suite d’une étude réalisée au département 174 en 2003, le gestionnaire avait déterminé que les deux postes de transporteurs de semelles combinés avaient un taux d’occupation de 130 %, c’est-à-dire que chacun disposerait d’environ 35 % de temps libres en plus de ses pauses. Avec la nouvelle charge de travail, ils seraient occupés à 158 %. Étant donné qu’à plein régime, le Troester sort un rack toutes les 8 minutes et que la « boucle parfaite » (TAM – Troester-Banque-TAM) prend elle aussi 8 minutes, un transporteur aurait donc, toujours selon le gestionnaire, amplement le temps d’alimenter le Troester en râteliers vides et d’entreposer les pleins dans la banque. Le problème, c’est qu’étant donné qu’on a deux transporteurs, il y en aurait un au Troester toutes les quatre minutes et c’est deux fois trop. En fait, chaque transporteur ne devrait pas se rendre au Troester plus d’une fois par quart d’heure. Et que fait-il entre-temps? Ben, il aura juste à faire l’ancienne boucle (TAM-Banque-TAM) la plupart du temps avant d’aller faire son tour au Troester toutes les 16 minutes. Pour ce qui est des résultats du test sur le 200 le 3 mars, la « boucle parfaite » a généré plus de neuf heures d’attente de semelles aux TAMS et beaucoup de temps en recherche d’emplacements libres dus à une banque de semelles très élevée. Il y aura trois autres tests un sur le 400, le 300 et le 100. Entre-temps, l’employeur a demandé aux transporteurs d’aller porter les râteliers vides au Troester afin de s’habituer graduellement au nouveau cycle. La citation de cette journée-là me vient d’un transporteur de semelles qui m’a dit : « La prochaine fois que le docteur me demandera combien de fois je vais pisser par jour, je vais lui dire de demander à mon boss car il le sait mieux que moi ! »

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����Mario Champagne, ��)��!�����������,�*�����-�!.�������)����������/��

������� �� ��#��������Lorsqu’un opérateur parle à un représentant Sururaku d’un moyen pour augmenter le poids des lots de certains mélanges, ça met en branle tout le processus et les résultats suivent. Première question : Y a-t-il un standard ? Ben oui, regarde ces chartes où tous les poids de lots sont déterminés selon les types de mélanges. Deuxième question : le standard est-il adéquat ? Ben quand tu as deux lots de viscosité différente au même poids, il y en a un qu’on pourrait probablement augmenter. Et ça, ce n’est qu’une des nombreuses suggestions que j’ai entendues à la réunion pour l’élaboration du Kaizen qui comprenait l’opérateur, son superviseur, un soutien technique, le gérant, le superviseur de la maintenance, un électricien, un mécanicien, un ingénieur, une représentante de l’assurance-qualité, le représentant en prévention, le représentant Sururaku du secteur et j’en passe… Et, laissez-moi vous dire qu’avec tout ce monde-là, j’ai vraiment vu c’était quoi un Kaizen. Non, mais c’est vrai : Combien de fois, des projets ont été mis en branle jusqu’à ce que quelqu’un (qu’on n’avait pas cru utile de consulter au préalable) vienne nous dire que ça ne se fera pas pour une raison que personne n’avait considéré!?! Ben, à cette réunion-là, je ne vois pas qui on aurait pu inviter pour être sûr de ne rien oublier… Comme premier résultat, il y a eu l’élaboration et l’utilisation d’une nouvelle charte pour maximiser le poids des mélanges ce qui fait que le mélangeur 3 ne cogne presque plus. Certains mélanges ont même eu un gain de production appréciable et il y a encore de la place ! Malgré tout, ça semble encore piétiner un peu parce que, depuis le lancement de ce projet, on aurait logiquement dû avoir réévalué un plus grand nombre de poids de lots que ce qui a été fait jusqu’ici. J’espère que certains finiront par comprendre que, par ce processus, les choses avancent vraiment de façon simple et facile sans chercher à avoir la tête de quiconque… �

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�����Jean Bourgeois�!��%����!������)��������� �

Afin que l’harmonie règne entre les employés de la cafétéria et les travailleurs de l’usine, un certain respect doit exister. Suite à plusieurs plaintes de travailleurs au sujet de tables graisseuses et collantes, les employés de la cafétéria ont entrepris de les nettoyer beaucoup plus souvent. Toutefois, cette mesure s’est avérée non-concluante suite à certains débordements envers ces employés qui font leur travail du mieux qu’ils le peuvent. Nous comprenons tous que le nettoyage des tables va fatalement arriver pendant la pause de quelqu’un et il n’y a pas de raison pour qu’ils se fassent critiquer. Pour que la propreté demeure une priorité, encourageons les personnes qui y travaillent. ��

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����Alain Longpr��

�Je viens de participer à la fondation d’une nouvelle fédération à la CSN : la FIM (Fédération de l’industrie manufacturière). Ce sont les fédérations du papier et du métals qui ont fusionné leur force. Nous sommes maintenant 30 000 travailleurs dans cette nouvelle fédération qui est divisée en 7 branches. On m’a fait l’honneur de me réélire président de l’une de ces branches. Et comme je suis en même temps secrétaire du Conseil central de Lanaudière depuis 2004 (Conseil central qui regroupe 80 syndicats et 11 000 membres), je me suis dit qu’il était peut-être temps que je vous parle de mes activités. LA FIM Premièrement, la « Fédération de l’industrie manufacturière » c’est l’endroit d’où proviennent les services techniques aux syndicats. Négociations, arbitrages, soutiens logistiques, recherches, etc… Le « Conseil central de Lanaudière » lui c’est la représentation politique des syndicats dans leur région. Manifestation, droit à la syndicalisation, les campagnes CSN, siéger dans plusieurs organismes sociaux font partie de son mandat pour faire entendre les droits des travailleurs sur toutes les tribunes. La jonction de ces deux organismes liés à la CSN avec le temps a donné : L’assurance chômage, l’assurance maladie, le système d’éducation que l’on connaît maintenant, service de garde, etc… Autrement dit, notre job, c’est de reprendre, par la force des fois, à l’élite qui se donne tous les privilèges, une part de ce qui nous revient à nous les travailleurs. Demandez à vos parents! Avant, la santé c’était rien que pour les riches. L’éducation, c’était rien que pour les riches et les jobs de trou de cul et les salaires de minables c’étaient pour les travailleurs. On essaie tous les jours de changer ça. On peut dire que ça marche. Être syndiqué au Québec c’est gagner en moyenne 20 % de plus qu’un gars pas syndiqué. Ça marche… mais tous les jours, faut lutter. Faut lutter encore plus ces temps-ci. Vous n’avez qu’à vous référer au nouveau budget du gouvernement Charest. Hausse de la TVQ. Hausse du prix de l’essence. Hausse des tarifs d’électricité. Hausse des frais de scolarité. (La hausse de scolarité ça finit toujours que ce sont les parents qui vont la payer. Pis les parents c’est qui ?) Taxe parce que tu vas voir un médecin. Pénalité si tu prends ta retraite. Hausse de tes frais de participation au régime des rentes du Québec et j’en passe… Je ne vous ferai pas la morale du type : lève ton steak! C’est pas assis qu’on gagne quelques choses! c’est pas devant la tévé qu’on gagne nos batailles ! Vous voyez le genre, non. Moi, je pense que tout le monde sait ce qu’il faut faire pour faire changer les choses. C’est juste que des fois on ne sait pas quels outils prendre pour que ça marche. Des outils, il y en a au Conseil central de Lanaudière. Nous avons un comité sur l’environnement, un comité jeune, un comité santé-sécurité, un comité mobilisation, un comité service public, un comité journal (tu veux écrire des articles), un comité condition féminine et comme d’habitude sûrement que j’en oublie. Je vous invite à vous servir de ces outils. Vous verrez que vous n’êtes pas les seuls à voir et à croire que l’on peut faire autrement. Ce monde et ce territoire nous appartiennent. Ils n’ont pas été créés que pour les minières, les boursicoteurs et autres ogres maladifs du pouvoir. À nous d’y voir! �

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����Mario Baillargeon, Patrice Durand et Michel Maisonneuve ��

Grief 07-180 Josée Marier dept. 166 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été retiré à l’étape de l’arbitrage le 11 mars 2011 après règlement. Grief 10-120 Marcel Bonin dept. 174 : Suspension Ce grief a été retiré à l’étape de l’arbitrage le 25 mars 2011 après avoir avisé Marcel car l’employeur a réduit la suspension. Grief 10-130 Georges Rivest dept. 123 : Suspension Ce grief a été retiré à l’étape de l’arbitrage le 11 mars 2011 après règlement et entente avec Georges. Grief 10-135 Collectif dept. 174 : Clause 16.03 Ce grief a été réglé à l’étape de l’arbitrage le 8 avril 2011. L’employeur va payer les employés qui ont sorti les toiles trop longues du système. Grief 11-012 Claude Blais dept. 112 : Surtemps clauses 14.09, 11.04 et 1.01 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 11 mars 2011 car Claude n’était pas qualifié au sens de la convention collective. Grief 11-017 Simon Descôteaux dept. 136 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 18 mars 2011. Grief 11-018 Éric Casaubon dept. 831 : Surtemps clauses 14.09 et 3.03 Ce grief a été réglé à l’étape no 2 le 8 avril 2011 et l’employeur paiera la somme de 276,57 $ à Éric. Grief 11-021 Claude Blais dept. 112 : Suspension Annexe « D » Ce grief a été référé à l’étape de l’arbitrage le 18 mars 2011. Grief 11-022 Josée Marier dept. 166 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 11 mars 2011 car il n’y a pas eu de déplacement de surtemps.

Grief 11-023 Georges Morin dept. 126 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 25 mars 2011 car Georges n’est pas qualifié. Grief 11-025 STTBJ (CSN) dept. 133 : Clause 3.02 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 25 mars 2011 car le travail effectué était un travail urgent. Grief 11-026 Sylvie Doucet dept. 166 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 11mars 2011 car il n’y a pas eu de déplacement de surtemps. Grief 11-027 Claude Blais dept. 112 : Suspension Annexe « D » Ce grief a été référé à l’étape de l’arbitrage le 18 mars 2011. Grief 11-028 Claude Blais dept. 112 : Suspension Annexe « D » Ce grief a été référé à l’étape de l’arbitrage le 18 mars 2011. Grief 11-029 Chantal Thouin dept. 166 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 11 mars 2011 car il n’y a pas eu de déplacement de surtemps. Grief 11-032 Patrice J. Durand dept. 174 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 8 avril 2011 car il n’y a pas eu de déplacement de surtemps. Grief 11-035 Georges Rivest dept. 831 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 18 mars 2011 car Georges n’a pas complété sa formation. Grief 11-036 Mario Therien dept. 831 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été réglé à l’étape no 1 le 11 mars 2011 et l’employeur paiera la somme de 313,68 $ à Mario.

RAPPORT DE GRIEFS

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Griefs… Grief 11-037 Mario Therien dept. 831 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été réglé à l’étape no 2 le 18 mars 2011 et l’employeur paiera 9.25 heures à Mario soit l’équivalent effectué le 1er mars 2011. Grief 11-038 STTBJ (CSN) dept. 123-124 : Clause 8.11 Ce grief a été retiré à l’étape no 2 le 8 avril 2011 car il y a eu des relèves causées par des bris et pour le travail 123-14 le poste de relève est comblé. Grief 11-039 Michel Morin dept. 112 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été réglé à l’étape no 1 le 25 mars 2011 et l’employeur paiera la somme de 239,91 $ à Michel. Grief 11-040 Christian Ayotte dept. 124 : Suspension Ce grief a été déposé à l’étape no 2 le 18 mars 2011 et l’employeur a huit (8) jours pour nous rencontrer. Grief 11-041 Michel Lafortune dept. 174 : Suspension Ce grief a été déposé à l’étape no 2 le 18 mars 2011 et l’employeur a huit (8) jours pour nous rencontrer. Grief 11-042 Marc Garceau dept. 136 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été réglé à l’étape no 1 le 1er avril 2011 et l’employeur paiera la somme de 494,22 $. Grief 11-043 Robert Morin dept. 126 : Suspension Ce grief a été déposé à l’étape no 2 le 25 mars 2011 et l’employeur a huit (8) jours pour nous rencontrer.

Grief 11-044 Luc Ferland dept. 126 : Réprimande écrite Ce grief a été déposé à l’étape no 2 le 1er avril 2011 et l’employeur a huit (8) jours pour nous rencontrer. Grief 11-045 Daniel Aumont dept. 174 : Clause 18.11 Ce grief a été déposé à l’étape no 2 le 1er avril 2011 et l’employeur a huit (8) jours pour nous rencontrer. Grief 11-046 Yanouk Drapeau dept. 123 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été déposé à l’étape no 1 le 8 avril 2011 et l’employeur a sept (7) jours pour nous répondre. Grief 11-047 Stéphane Guénette dept. 174 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été déposé à l’étape no 1 le 8 avril 2011 et l’employeur a sept (7) jours pour nous répondre. Grief 11-048 Michel Trottier dept. 126 : Surtemps clause 14.09 Ce grief a été déposé à l’étape no 1 le 8 avril 2011 et l’employeur a sept (7) jours pour nous répondre. Grief 11-049 Yannick Morin dept. 123 : Réprimande écrite Ce grief a été déposé à l’étape no 1 le 8 avril 2011 et l’employeur a sept (7) jours pour nous répondre. ���

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DÉCÈS

Page 11: L’ACTION SYNDICALEJoël Bergeron ˆ& Du 21 au 25 février 2011 se tenait le premier congrès de la Fédération de l'industrie manufacturière-CSN à Québec. La FiM est la fusion

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BONNE RETRAITE

Page 12: L’ACTION SYNDICALEJoël Bergeron ˆ& Du 21 au 25 février 2011 se tenait le premier congrès de la Fédération de l'industrie manufacturière-CSN à Québec. La FiM est la fusion

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�Au Sentier de l’Érable

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