C’EST À VENIRGOOD OLD DAYS, ENTRE NOSTALGIE ET AVENIR P. 7

Magazine de la Ville et de l’Agglomérationde Châteauroux

ARDENTES I ARTHON CHÂTEAUROUX I COINGS

DÉOLS I DIORS I ÉTRECHET JEU-LES-BOIS I LUANT

MÂRON I MONTIERCHAUMELE POINÇONNET I SAINT-MAUR SASSIERGES-SAINT-GERMAIN

GRANDS PROJETSNOUVELLES INSTALLATIONS SPORTIVES AU PESI P.14

PORTRAITVÉRONIQUE SOUSSET, DIRECTRICE DE LA MAISON CENTRALE P.28

Septembre 2017N° 11

L’ABBAYE DE DÉOLS, 1 100 ans d’histoire clunisienne

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SOMMAIRE |

Métropole

CHÂTEAUROUX

4-5C’EST PASSÉRetour sur les événements marquantsde l’été

6-9C’EST À VENIRLe Concours National Limousin 2018 à Châteauroux ; Du nouveau au Conseil communautaire après les législatives ;La rentrée scolaire des étudiants ;Jean-Jacques Sabourin, présidentdu Comité Auvergne-Centre-Val de Loireet les élections des Miss.

14-15GRANDS PROJETSLe PESI se dote d’infrastructures sportives de haut niveau ; Grosses interventions sur les ponts de l’avenue Gédéon-

Duchâteau ; Le restaurant scolairede Céré s’agrandit à Coings.

16-17DÉVELOPPEMENT DURABLEOpération renaturation pour le lac et l’île de Belle-Isle ; De nouveaux trompe-l’œil en arrivée de centre-ville à Châteauroux ; Châteauroux accueille le congrès de l’Association des villes pour la propreté urbaine (AVPU).

20-21DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEVantage Atlantique-Méditerranée et l’agriculture de haute précision ; Eurostyle Systems surfe sur la vague du succès.

22-23SOCIÉTÉNouvel usage pour la vidéoprotection ; Premières élections au conseil communautaire de la jeunesse ; La Mutualité française met la prévention en avant ; Deuil et travail au coeur d’une conférence.

24-25INITIATIVES LOCALESL’ail des ours montre le jardinage autrement ; L’Espace art et culture fête ses 10 ans ; Octobre rose : de l’importance du dépistage ; Aucun obstacle ne rebute Christophe Tourte.

26-27NOTRE HISTOIRELa Libération de Châteauroux

DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE

Le réseau Horizon s’adapte

DOSSIER

L’Abbaye de Déols fête ses 1 100 ans

C’EST À VENIR

Good Old Days,le retour

CHTX Métropole – Magazine de l’Agglomération Châteauroux Métropole – Siège social : hôtel de ville – CS 80509 – 36012 Châteauroux Cedex – Téléphone : 02 54 08 34 56 / 02 54 08 34 36 – Directeur de publication : Gil Avérous – Co-directeur de publication : Michel Blondeau – Rédaction : direction de la Communication Châteauroux Métropole – Crédits photo : Magazine [Marc Fleuret / Ville de Déols (p.1) ; Stéphane Delétang / Ville de Déols (1 100 ans de l’Abbaye, p.2, et Fête médiévale, p.13) ; Direction de la Communication (pp.2 à 24) ; Philippe Pécher / France Limousin Sélection (Concours National Limousine, p.6) ; DR (étudiants en Chine, p.8) ; Jean-Jacques Sabourin / Comité Auvergne-Centre-Val de Loire (p.9) ; Ville de Déols (pp.10 et 11 – plan) ; Serious Frames (vue 3D, p.12) ; Fédération européenne des sites clunisiens (rosace, p.13) rosace) ; SFECZ (travaux PESI, p.14) ; AVPU (logo, p.16) ; Keolis Châteauroux (p.19) ; Eurostyle Systems (p.21) ; Mutualité française Centre-Val de Loire (p.23) ; Association Élisabeth Kübler-Ross (p.23) ; Sportograf (C. Tourte, p.24) / (Jean-Michel Lauret, Espace art et culture, p.24) ; L’Envolée rose (Octobre rose, p.25) Archives municipales de Châteauroux / coll. Part. (pp.26-27) ; Famille Aubrac (portrait de Lucie-Aubrac, p.27) ; Tina Mérandon / éditions du Rouergue (Véronique Sousset, p.29) – Supplément [Direction de la Communication (pp.1 à 16) ; DR (pp. 2, 3, 4, 6, 7 – Jazz en Berry, 8 et 12 – Un monde sans frontières) ; Tristan Jeanne-Valès (Aegri Somnia, p.5) ; Éric Botrel (Sou? e + Flux tendu, p.5) ; Philippe Cibille (Mass b, p.5) ; Thibault Montamat (Matthieu Boogaerts, p.5) ; Apollo-maison de l’image (p.8) ; CTT Déols (tennis de table, p.10) ; Macadam 36 (Trail Balsan, p.13) ; Puzzle Centre (p.16).Réalisation : – Impression : Imprimerie Vincent – Distribution : Groupe La Poste – ISSN 2493-9943

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ÉDITO

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Châteauroux Métropole

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Châteauroux Métropole

PORTRAIT

Véronique Sousset, directrice de la Maison Centrale de Saint-Maur

Gil AvérousMaire de ChâteaurouxPrésident de Châteauroux Métropole

L’histoire de notre territoire est r iche, bien plus r iche que beaucoup de nos concitoyens ne l’envisagent. Si cet été a

été propice à mettre à l’honneur la récente période américaine, il est de notre devoir de promouvoir deux autres grandes époques de notre Agglomération pour favoriser le développement du tourisme.Depuis quelques mois, Châteauroux a décidé de faire revivre son passé napoléonien, et a vu sa candidature retenue au titre des Villes impériales. Les efforts faits pour améliorer le Vieux-Châteauroux, la création d’un parcours historique sur ce thème, et le prochain réaménagement du Musée-hôtel Bertrand autour d’un projet scienti0 que faisant la part belle à ses abondantes collections napoléoniennes, sont ainsi autant de leviers que la collectivité actionne pour se rendre toujours plus attractive. De son côté, Déols a tout à gagner à jouer l’atout clunisien. Tout le monde connaît le clocher de l’abbaye, l’ultime vestige de ce qui fut un site religieux majeur au début

du Moyen Âge. Trop longtemps, la cité a phagocyté celui-ci, au propre comme au 0 guré, puisque l’abbaye a été progressivement démolie au 0 l des siècles, ses pierres servant pour d’autres construct ions proches. Je salue et soutiens l’initiative de Michel Blondeau et de ses équipes, de vouloir inverser ce lent processus d’abandon. Après la création du Musée lapidaire et la rénovation de son espace d’accueil, la tenue du congrès mondial des sites clunisiens à Déols est la première étape vers une nouvelle reconnaissance internationale sur laquelle nous pourrons nous appuyer pour dynamiser notre offre touristique. En ma qualité de Président de Châteauroux Métropole, je me félicite de voir ces nombreux projets faire sortir cet extraordinaire édi0 ce de l’oubli. Notre patrimoine mérite vraiment le détour. Comptez sur nous pour le faire savoir !

Faire connaître notre histoire,POUR DÉVELOPPERLE TOURISME

30INFOS PRATIQUES

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C’EST PASSÉ |

DU 10 JUILLET AU 25 AOÛTBOUGEZ À BELLE-ISLE ÉGAYE L’ÉTÉ

Pour certains, vacances estivales riment avec farniente. Pour d’autres, il y a Bougez à Belle-Isle, et ses nombreuses activités, plus ou moins agitées mais souvent intergénérationnelles et toujours conviviales. Certains préfèrent aller sur l’eau, d’autres pratiquer le yoga… C’est l’été comme on aime.

LE 2 JUILLETBELLE AFFLUENCE POUR LA BRADERIE

En ce début juillet, la braderie d’été a encore attiré bon nombre de curieux en quête de bonnes affaires à réaliser en centre-ville.

DU 9 AU 19 AOÛTDARC 2017 : LES STAGIAIRES EN ONT BIEN PROFITÉ

Avec le stage DARC, on vient du monde entier pour danser et apprendre dans ce domaine avec des professeurs de haut vol. Les 650 stagiaires inscrits cette année s’en sont une nouvelle fois donné à cœur joie, quelles que soient leurs disciplines de prédilection.

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LA PHOTO DU MOIS

INSTAGRAM @CHATEAUROUX36

Châteauroux et le Berry se sont affichés cet été, sur une dizaine d’abribus niçois, pour inciter les habitants de la cité

de la baie des Anges à faire preuve de curiosité, grâce à la ligne aérienne reliant Châteauroux et Nice.

LE 28 JUILLETLA BERRICHONNE FOOTBALL DE RETOUR EN LIGUE 2

Après une victoire sur le terrain de Brest (3-2) en ouverture de la Domino’s Ligue 2, le retour à Gaston-Petit a été moins favorable pour les hommes du président Schoen, Valenciennes s’imposant 1-0 sur la nouvelle pelouse hybride castelroussine.

LE 15 AOÛTCLAUDIO CAPÉO ENFLAMME LE FESTIVAL DARC

Au cœur d’une programmation audacieuse (MHD, Clarika, Zoufris Maracas, UB40, Leon Newars…) qui aura su ravir jeunes et moins jeunes, le concert de la Ville de Châteauroux a raflé tous les suffrages. Le talent révélé par The Voice, Claudio Capéo, a conquis un public prompt à faire la fête et à chanter à tue-tête sur la place Voltaire.

DU 24 AU 30 JUILLETLE CNTS À L’ÉPREUVE DU FEU

Près de 700 tireurs (dont 250 étrangers d’une trentaine de pays) ont participé aux championnats de France de tir sportif de vitesse « arme de poing » à La Martinerie. Fin août, le CNTS en a accueilli 1 400 venant de 90 nations pour les championnats du monde de la discipline.

LES 6, 13, 20 ET 27 AOÛTDÉCOUVRIR LA VILLE AUTREMENT

Chaque dimanche d’août, quelques dizaines de chanceux ont eu la chance de voir la ville au pas lent d’un cheval, à bord d’une calèche. Une expérience pleine de poésie et de tranquillité, qui a donné à voir la ville sous un jour différent.

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C’EST À VENIR |

CHÂTEAUROUX

LA REINE DES LIMOUSINESélue à Châteauroux en 2018

LE CHIFFRE :

2 000C’est le nombre d’étudiants

que comptera, à quelque chose près, l’Écocampus de

Châteauroux à la rentrée universitaire 2017/2018. Avec le boom des générations, les

inscriptions universitaires sont en pleine augmentation. Pour

mémoire, les dix établissements d’enseignement supérieur

comptaient 1 880 étudiants à la rentrée 2016/2017.

Le souhait des élus locaux d’enchaîner l’accueil des grands évé-nements sur le territoire communautaire pour renforcer son at-tractivité s’exauce, puisqu’il s’agit là d’un événement d’envergure internationale dans le milieu agricole que la capitale indrienne accueillera pour la première fois*. Pour Gil Avérous, Maire de Châ-

teauroux, Président de Châteauroux Métropole, « la tenue du Concours National Limousin à Châteauroux est une vraie 0erté. C’est un honneur d’accueillir le monde agricole, ici, en Berry, au cœur de la Champagne Berrichonne ». Châteauroux succédera à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme) où se déroulera l’édition 2017 dans les prochaines semaines.

4 000 M² D’EXPOSITIONUne cinquantaine d’exposants répondront présent du 7 au 9 sep-tembre 2018, ainsi que 500 bovidés issus de 200 élevages de 35 départements. Sur plus de 4 000 m², sur le site de Belle-Isle (parc Daniel-Bernardet), le nombreux public attendu (plus de 20 000 per-sonnes, de France et d’une quinzaine de pays étrangers) pourra s’émerveiller devant le concours des meilleurs animaux de la race au niveau national, les traditionnelles ventes aux enchères de repro-ducteurs et de vaches de boucherie, des visites d’élevages…Jean-Marc Alibert, Président de France Limousin Sélection et du Herd-Book Limousin, se réjouit d’organiser ce concours national à Châteauroux : « Cet événement permettra à la race Limousine de renouer avec une manifestation de cœur de ville et à ses éleveurs d’aller à la rencontre du grand public et des consommateurs pour mettre en avant toute une 0lière tournée vers la qualité de “l’étable à la table”. ».

* Argenton-sur-Creuse, berceau de la race Limousine en région Centre-Val de Loire, a déjà accueilli par trois fois ce rendez-vous en 1963, 1997 et en 2007.

DES NOUVEAUTÉS DANS LES CONSEILSÀ Châteauroux, en mai, Luc-Jean-Jacques Lopez a quitté le Conseil municipal pour cause de démé-nagement et de départ vers une autre région. En conséquence, l’assemblée locale entérinait, en juin, l’intronisation de Lionel Boyer comme conseiller municipal et la redistribution des délégations du maire-adjoint à d’autres élus. Roland Vrillon s’est vu con0er la mobilité urbaine, en plus de ses attri-butions en matière de travaux, de voirie et de cadre de vie. Jean-François Mémin, passé de conseiller délégué à la Culture et au Patrimoine à Maire-adjoint, récupère la Sécurité. Enfin, Dominique Tourres est devenu conseiller municipal délégué à la Prévention.À Saint-Maur, l’élection de François Jolivet comme député de l’Indre et la règle du non-cumul des mandats (qui empêche d’être député-maire) engendrent un bouleversement encore plus

important. Le nouveau représentant indrien à l’Assemblée nationale redevient simple conseil-ler municipal, son premier maire-adjoint, Patrick Bauché, assurant l’intérim jusqu’à l’élection du premier maire de la commune nouvelle de Saint-Maur, vraisemblablement en octobre.Ces changements ont des incidences certaines sur le conseil communautaire, où Luc-Jean-Jacques Lopez est remplacé numériquement par Éric Chalmain et où François Jolivet a démissionné éga-lement de ses fonctions de vice-président délégué aux Finances, à l’Administration générale, à l’Éva-luation des charges et à l’Organisation des moyens. Son remplaçant ou sa remplaçante sera désigné-e lors du Conseil communautaire de rentrée. Quant aux nouveaux conseillers saint-maurois, une fois l’élection locale passée, ils seront intronisés lors de l’assemblée communautaire suivante.

AGGLOMÉRATION

Plus grand rassemblement de Limousines au monde, le Concours National réunit près de 500 animaux venus de toute la France.

Après l’obtention des championnats du monde de voltige, la Coupe d’Europe de Triathlon sprint, l’élection nationale de Miss France et les championnats de France et du monde du Tir sportif de vitesse (TSV), la cité castelroussine accueillera en 2018 le Concours National de la race bovine Limousine organisé par France Limousin Sélection.

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VOYAGE « NOSTALGIE »pour 50 Américains

BELLE-ISLE

Pour célébrer les 50 ans du départ des Américains de la base de La Martinerie, les associations franco-américaines, « Châ-teauroux, c’était l’Amérique » en tête, accueilleront du 18 au 24 septembre 50 Américains, à l’occasion d’un séjour placé sous le signe des retrouvailles et de la nostalgie. « Ce sont ceux

qui ont vécu ici, qui y ont passé des bons moments », assure Jean-Claude Prot, président de « Châteauroux, c’était l’Amérique » qui coordonne le séjour. Lundi 18 septembre, un accueil chaleureux leur sera réservé à l’hôtel de ville par le Maire, Gil Avérous, par les Anciens Employés de la base civile (AEBCA), ainsi que par les membres de « Châteauroux, c’était l’Amérique », en présence de Mike Gagné et du collectionneur Yves Bardet. Pour l’occasion, des photos noir et blanc et toute une série d’objets évoquant la vie civile seront exposées du 6 au 28 septembre, dans le hall de l’hôtel de ville.

RECUEILLEMENT ET VISITESLes visites s’enchaîneront avec un passage obligé par le collège de Touvent (prochainement rebaptisé « La Fayette ») et des temps de recueillement à la Flamme de l’amitié et à la stèle érigée en souvenir des 128 bébés américains décédés. Deux événements festifs permettront aux habitants d’aller à leur rencontre. Vendredi 22 septembre, à 14 h, les Américains sont attendus à Belle-Isle pour assister à l’inauguration de Good Old Days. Vendredi soir, ils seront les invités d’honneur du concert jazz qui se tiendra à la salle des fêtes de Déols. « C’est un voyage placé sous le signe de la nostalgie

qui représente beaucoup pour eux. Ils adorent cette ville qui est celle de leur adolescence où ils gardent tant de bons souvenirs », rappelle Jean-Claude Prot.

Pour eux, Châteauroux, c’était le collège de Touvent où ils ont étudié, les plages des lacs où ils se sont baignés, la base militaire où leurs parents ont travaillé…

À l’occasion du retour des Américains à Châteauroux, une trentaine de commerces du centre-ville de Châteauroux af)chera des photos en noir et blanc de l’époque américaine à Châteauroux en vitrine.

Cette année, le festival de country Good Old Days s’agrandit. En plus du hall des expositions et des extérieurs, les organisa-teurs ont prévu l’installation de deux tentes

de 20 m de long et d’une quarantaine de petites tentes a0n de reconstituer un camp de l’armée militaire américaine. Non loin de là, se tiendra un camp de trappeurs, avec raquettes, peaux de bêtes, saloon. Le décor « US » sera au rendez-vous. Les hommes pourront se faire couper la barbe à l’ancienne, les danseurs et danseuses s’es-sayer à la danse en ligne sur des musiques country ou non country et au rock & boo-gie. Les stages de country seront encadrés, samedi et dimanche, par Sébastien Roux, Romain Brasme et Marlon Ronkes.

INDIANS VICTORY, UNE MARQUE DE LÉGENDEOutre la présence des Pirnanas (roller derby) et des Sabres (football américain), les démonstrations de Boogie-Woogie et les nombreuses surprises qui attendent les visi-teurs, les concerts s’enchaîneront. Au menu : Jupy & Sundie Country Band (samedi et dimanche), Golden Rocket Rockabilly Band

(samedi), The Rockin Lilly’s, Texas Martha (dimanche). Samedi, retrouvez Jay Ryan Beretti et ses reprises (Elvis Presley, Eddie Cochran…). La parade du samedi après-midi partira de Belle-Isle à 14h30  pour traverser les rues de Châteauroux, tandis que celle du dimanche (départ à 9h30) empruntera les routes du département. Sur place, les stands western et vintage seront également à découvrir. Aux côtés des Harley Davidson, ne manquez pas les Indians Victory, ces premières motos américaines. « Good Old Days, c’est avant tout un esprit convivial pour petits et grands », rappellent Danielle et Christian Gilles, les instigateurs de cet événement 100 % US.

Vendredi, de 14h à minuit (4 €) ; samedi, 9h-2h (6 €) ; dimanche, 9h-20h (6 €).Pass samedi et dimanche (10 €). Renseignements : 02 54 22 65 14 / 06 31 79 70 38.

En 2010, un généreux donateur américain faisait don à Châteauroux de la Flamme de l’amitié. Sept ans plus tard, les Américains sont toujours fidèles à la ville.

GOOD OLD DAYS PLANTE SON DÉCOR US À BELLE-ISLE

Si vous passez près de Belle-Isle du 22 au 24 septembre et que vous apercevez un campement militaire américain avec des véhicules « US » et des soldats, vous n’hallucinez pas !

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C’EST À VENIR |

Depuis 2011, l’antenne castelrous-sine de l’université d’Orléans offre aux étudiants la possibilité de suivre un enseignement en Lan-gues étrangères appliquées (LEA)

anglais / chinois. Preuve de son succès, cette 0 lière est passée de sept étudiants, à son ouverture, à 43 l’an passé. En 2015/2016, un petit groupe a eu la chance de pouvoir se rendre en Chine, a0 n d’étudier à l’Université de Xiangtan. Début septembre, six étudiantes, qui passent en 3e année de licence, sont par-ties à leur tour. Elles vont ainsi leur succéder sur les bancs de l’université chinoise, et ce pour toute une année.

UN DÉPART BIEN PRÉPARÉClémentine, Kim, Léana, Marie-Charlotte, Amandine et Laury ont préparé leur départ grâce à leur enseignante de chinois Xinyan Gilet-Sun. « Je les encourage toujours à partir. Pour apprendre une langue étrangère, c’est l’idéal. Les progrès sont remarquables à leur retour et

ceux qui sont partis ont vraiment trouvé là-bas des clés pour leur avenir », assure-t-elle. Pour se plonger dans la culture chinoise, une rencontre avec les étudiants du CES, partis en 2015/2016, a été organisée, début 2017, a0 n de les rassurer sur ce grand voyage. Les jeunes 0 lles ont éga-lement réalisé, en février 2017, avec d’autres étudiants d’Orléans, un voyage de huit jours en Chine, à Pékin. « Une première immersion dans la Chine d’aujourd’hui », rappelle Xinyan. Des rencontres régulières avec des étudiants chinois, hébergés à Châteauroux (voir ci-contre) ont en0 n été organisées pendant l’année. Sur place, les Françaises vont devoir choisir entre des cours de grammaire, de management, de droit international, d’économie et des matières chinoises telles que la culture, le marketing, la compréhension écrite et orale… Elles seront hébergées sur le campus universitaire et seront accueillies par des étudiants chinois qui leur feront découvrir leur univers et les codes de leur société. « C’est une expérience formidable qui les stimule pour poursuivre dans la voie qu’elles ont choisie », précise Xinyan Gilet-Sun.

SIX ÉTUDIANTESen partancepour la ChineGrâce à un partenariat entre les universités d’Orléans etde Xiangtan, six étudiantes du Centre d’études supérieures (CES) sont parties fin août pour la Chine. Au programme, une année complète d’études.

CHÂTEAUROUX RITE DE PASSAGEIl y aura de l’ambiance dans le centre-ville de Châteauroux le 28 septembre prochain. Ce jour-là, les étudiants qui rejoignent un établissement d’enseignement supérieur à Châteauroux en première année sont invités à participer à la journée d’inté-gration organisée par l’Écocampus, en partenariat avec Châteauroux Métropole. À 13h30 jusqu’à 17h, divers ateliers seront proposés  : pétanque, volley, handball, cricket, futsal, Cosplay, quiz musical et culturel. Puis, à 17h, rendez-vous place de la République pour une course effrénée de cafetiers. La journée s’achèvera par un « barathon » en soirée.

QUI SONTLES ÉTUDIANTSDE LA BISU ?La BISU : comprenez la « Beijing Inter-national Studies University » et traduisez : « l’université d’études internationales de Pékin ». Lors de la dernière rentrée, celle de 2016/2017, 73 étudiants de cette université chinoise sont venus étudier à Châteauroux. Hébergés sur le site du Pôle d’enseignement supérieur international (PESI) à La Martinerie, ces étudiants étaient inscrits en 1re année du diplôme universitaire Français langues étrangères (FLE). Ils ont suivi à la fois des cours au Centre d’études supérieures (CES) et à l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) de Châteauroux, ainsi que dans les locaux de La Martinerie. À la rentrée 2017/2018, une nouvelle promo-tion de 110 étudiants chinois, toujours en provenance de la BISU, les rejoindront. Ils seront eux aussi hébergés à La Martinerie et suivront des cours à l’Écocampus de Châteauroux en 1re année de FLE. Quand la ville s’internationalise !

Des étudiants castelroussins heureux de leur immersion dans la Chine d’hier et d’aujourd’hui.

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L’INVITÉ

JEAN-JACQUES SABOURINRentrée chargée pour l’organisateur des élections de Miss des Régions Auvergne et Centre-Val de Loire.

Jean-Jacques Sabourin est un homme heureux. Désormais re-traité, il pourrait couler une vie tran-quille et reposante, mais voilà… Entrepreneur dans l’âme, il met son

temps libre à pro0 t pour organiser les élec-tions départementales et régionales de Miss depuis 1994, date à laquelle le Lions club de Déols Abbaye (dont il était alors le président fondateur) avait créé le concours Miss Berry. « Nous avions organisé un dé0 lé de mode, en présence de Geneviève de Fontenay qui nous avait proposé de mettre cette décli-naison en place… Près de vingt-cinq ans après, quatre changements de nom plus tard*, nous rayonnons désormais sur toute la région Centre-Val de Loire et aussi sur l’Auvergne », raconte-t-il. Ainsi, il mène actuellement de front les deux élections régionales qui auront lieu respective-ment le 16 septembre à Montluçon et le 20 octobre à Déols. « Je conseille vivement à tout un chacun de réserver des places pour la soirée Miss Centre-Val de Loire, dont les béné0 ces seront reversés à une association caritative. Parce que, l’an passé, les 7 000 places pour Miss France ont été vendues en moins de trois heures. Là, nous n’aurons au mieux que 2 000 places disponibles pour toute la France », explique le Pré-sident du Comité Auvergne / Centre-Val de Loire.

Concernant l’élection nationale, le Luantais a œuvré auprès de Sylvie Tellier, directrice du Comité Miss

France, pour que celle-ci soit organisée en Berry. « Je lui ai rappelé que Châteauroux avait déjà fait acte de candidature au cas où la Miss serait originaire d’outre-mer. Ce qui est le cas cette année. La qualité du dossier présenté et l’accueil du produc-teur par Gil Avérous en personne ont fait le reste. C’est une vraie 0 erté, pour moi, de voir notre ville retenue. Je sais que l’on saura se montrer à la hauteur des plus grandes collectivités à cette occasion. » En0 n, en secret, il espère voir une Miss Centre-Val de Loire en0 n coiffer le diadème national – au MACH 36 pourquoi pas ? – et faire mieux qu’Amélie Rudler, 2e dauphine de Mareva Galanter en 1999.

* Miss Berry de 1994 à 2005, Miss Berry-Val de Loire (adjonc-tion de la Touraine) de 2006 à 2009, Miss Centre de 2010 à 2014, puis Miss Centre-Val de Loire (toute la région réuni% ée) depuis 2015.

Élection Miss Centre-Val de LoireVendredi 20 octobre 2017 – 20 h 30MACH 36Réservation des places (25 et 15 €) surwww.misscentre.fr ou au 02 54 25 71 58.Élection Miss FranceSamedi 16 décembre 2017 – 20 h 30MACH 36Réservations des places ) n octobre/début novembre auprès de l’Of) ce de tourisme et dans les points de vente habituels.

LES ÉCOLES MATERNELLES ET ÉLÉMENTAIRES SÉCURISÉES D’ICI DÉCEMBREAvec le concours des chefs d’établis-sement et d’of0 ciers de police, la Ville de Châteauroux a entrepris depuis quelques semaines d’équiper ses écoles d’équipements de sécurisation des locaux. L’école maternelle et élé-mentaire du Grand-Poirier, qui servait de terrain d’expérimentation, a permis d’en valider l’utilisation. Le contrôle d’accès se fait par visiophone (de marque Castel, société de Saumur), ins-tallé sur un portail et un portillon à com-mande ouverture / fermeture à distance. À l’intérieur même des bâtiments, des barres anti-intrusion ont été posées sur les portes d’entrée entre les salles de classe et le couloir central. Ceci permet aux enseignants de pouvoir con0 ner sa salle en urgence (tout en répondant aux normes incendie), sans avoir à chercher vainement une clef dans un éventuel moment de panique. À ce double dispo-sitif, s’ajoutera une installation d’alerte avec une sirène spéci0 que pour éviter toute intrusion.La généralisation de la pose est en cours et doit s’achever courant décembre 2017. Les portails et connexions avec les bâtiments ont été créés par les ser-vices techniques de la Ville, en l’occur-rence les régies serrurerie et électricité, en lien avec la direction des services de l’information. Le coût d’équipement des trente-trois écoles s’élève pour la Ville à 250 000 €.

CHÂTEAUROUX

DOSSIER | L’ABBAYE DE DÉOLS, UN PATRIMOINE ENTRE HISTOIRE ET AVENIR

1DU HAUT DU CLOCHER, ONZE SIÈCLES VOUS CONTEMPLENTL’abbaye Notre-Dame de Déols est une vieille dame de 1 100 ans, qui fut même une brève résidence papale au début du XIIe siècle*. Aujourd’hui composé de quelques vestiges, le site berrichon, fondé par Ebbes le Noble en 917, avait les mêmes caractéristiques que l’abbaye de Cluny, construite quelques années auparavant et située dans le Comté de Mâcon (Haute-Saône), et relevait – comme cette dernière – de l’archevêché de Bourges (voir par ailleurs). L’abbaye déoloise, qui se trouve sur le chemin menant de Vézelay à Saint-Jacques-de-Compostelle, connut un lent et progressif déclin, jusqu’à sa sécularisation en 1627. Le principal clocher et les voûtes de la nef centrale ont disparu avant même 1643. L’unique clocher subsistant ne dut son salut que parce qu’il servit de point de repère pour les bâtisseurs de la route d’Issoudun vers Déols au cours du XVIIIe siècle.

Depuis 0 n 2004, la Ville de Déols fait partie de la Fédération des Sites clunisiens, un réseau créé en juin 1994 et dont le symbole est une rosace rouge portant en leur cœur deux clés en or. Ce réseau, qui regroupe aujourd’hui près de 200 sites en France, en Espagne et en Angleterre, a été reconnu en 2005 comme Grand itinéraire culturel par le Conseil de l’Europe pour « sa dimension paneuropéenne et le rôle majeur joué par Cluny dans la formation de l’identité européenne ». Accueillir le congrès mondial des sites clunisiens (voir encadré, page 13) est tout à la fois une chance et un honneur pour la cité berrichonne, ainsi qu’un joli coup de projecteur sur son fabuleux patrimoine bâti.

* En 1107, date de la consécration de l’autel de Saint-Pierre-et-Saint-Paul par le pape Pascal II.

L’ABBAYE DE DÉOLS,un patrimoine entre Histoire et avenir

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En cette rentrée 2017, la célébration des 1 100 ans de l’abbaye de Déols offre un superbe coup de projecteur sur un patrimoine bâti qui ne demande qu’à revenir au premier plan du tourisme local. La Ville de Déols et l’Agglomération comptent bien faire de ce site clunisien par excellence, l’un des atouts maîtres de sa politique d’attractivité.

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« MIEUX FAIRE CONNAÎTRE CE PATRIMOINE MAJEUR »MICHEL BLONDEAUMaire de Déols

« Les festivités et le colloque autour du onze centième anniversaire de l’abbaye tombent à point nommé dans le cadre de la recon-naissance de Déols comme ville touristique. L’occasion d’accueillir le congrès mondial des sites clunisiens, dont nous faisons partie depuis novembre 2004, était trop belle pour qu’on la manque. Les responsables du réseau nous ont d’ailleurs suivis dans notre candidature, et le fait d’être retenu pour cet événement d’envergure va nous permettre de mieux faire connaître, nationalement et inter-nationalement, notre site patrimonial majeur. Ce n’est peut-être pas la plus belle ni la plus grande des abbayes, mais elle doit être un pôle fort du tourisme de l’Indre.Des archéologues, des historiens, des architectes… s’y sont toujours fortement intéressés. Dès mon arrivée à la tête de la mairie en 1989, j’ai pris l’initiative d’acheter tout ce qui n’était pas communal autour, en vue de pouvoir mettre en valeur ce qui pouvait l’être. Ce qui a été fait avec le collatéral ou la cour carrée du cloître. Cependant, notre seule bonne volonté ne suf0 sait pas à attirer les touristes. Mais le retour des lapidaires et des chapiteaux (grâce à Michèle Naturel et Jean-François Mayet) dans un musée

spécialement créé pour leur servir d’écrin, le gros travail sur la salle du trésor ou sur le clocher désormais visitables, sont autant d’intérêts nou-veaux qui rendent notre site toujours plus séduisant. Après avoir réalisé un jardin médiéval entre l’ancien orpheli-nat et le clocher, nous allons démarrer un autre gros chantier, en accord avec la DRAC, pour sauvegarder la crypte. D’ici 2019, une troisième salle viendra agrandir le Musée lapidaire pour nous permettre de présenter encore bien d’autres vestiges.Une fois que nous aurons fait cela et pro0 té du coup de projecteur des 1 100 ans, nous nous attellerons à dégager l’abbaye de tout ce qui peut polluer le site, pour le rendre plus visible et plus lisible dans l’urbanisme de la ville vers la route d’Issoudun comme vers la vallée de l’Indre. C’est un projet passionnant et de longue haleine, vingt ans a minima, auquel j’espère que les Déolois adhéreront et participeront le plus possible. »

« NOTRE ARGENTOMAGUS À NOUS »GIL AVÉROUSPrésident de Châteauroux Métropole

« L’abbaye de Déols est un important symbole historique de notre territoire. La ville de Châteauroux a été créée sur ses terres. Au même titre que le Château Raoul, elle contribue donc à la richesse patrimoniale de l’Agglo-mération. C’est notre trace du passé, ce que j’ai coutume d’appeler notre Argentomagus à nous. Il ne reste certes qu’un peu de bâti, et beaucoup

de ruines. Pour autant, c’est un élément fort de notre tourisme et de notre attractivité, souvent trop mésestimé. C’est pourquoi j’ai souhaité que l’Agglomération accompagne la démarche à long terme initiée par la Ville de Déols. Nous allons ainsi ré� échir à la

mise en place d’un plan d’action pluriannuel de mise en valeur de ce site unique de notre département.Pour autant, je pense que le patrimoine ne doit pas devenir un musée 0 gé, mais bien quelque chose de vivant. Rien de tel qu’une programmation festive pour transformer quelque chose d’inerte en quelque chose d’actif et d’attractif. La fête médiévale, que j’espère voir revenir régulièrement comme ce sera le cas avec des festivités napoléoniennes à Châteauroux, permettra aux habitants de s’approprier pleinement leur site, de le découvrir ou de le redécouvrir, pour en devenir les premiers ambassadeurs. Quant à l’accueil du congrès des sites clunisiens, je ne peux que m’en féliciter, car je crois fortement dans l’in� uence des réseaux nationaux ou internationaux de ce genre. C’est une très belle carte à jouer au point de vue touristique et économique. »

Les vestiges de l’abbaye (photo) ne représentent

qu’une in. me partie de l’édi. ce initial

(en gras sur le plan).

DOSSIER | L’ABBAYE DE DÉOLS, UN PATRIMOINE ENTRE HISTOIRE ET AVENIR

32 QU’EST-CE QU’UN « SITE CLUNISIEN » ?

Fondée en 910, l’abbaye de Cluny a donné naissance au plus grand ensemble monastique d’Europe occidentale (plus d’un million de moines). Elle fut un creuset de renaissance et de création spirituelle artistique, sociale et politique en Europe, qui a laissé un patrimoine exceptionnel. Tout lieu destiné à la vie monastique ayant entretenu des liens avec l’abbaye de Cluny est considéré site clunisien. Chacun d’entre eux détient une parcelle d’héritage patrimonial et spirituel du célèbre ordre bénédictin.L’histoire a retenu que c’est, en 909 ou 910 après Jésus-Christ,

la donation à Madalbert (archevêque de Bourges) par Guillaume Ier, comte de Mâcon et duc d’Aquitaine, d’une villa de Cluny pour qu’y soit fondé un monastère régis selon la règle de saint Benoît.Ebbes le Noble, vassal de Guillaume Ier, voulut que le monas-tère déolois ne soit construit qu’à la condition expresse qu’il soit dirigé par l’abbé de Cluny en personne, Bernon. L’abbaye Notre-Dame eut également en commun avec Cluny un second abbé, Odon. Dif0 cile donc de ne pas voir l’édi0 ce déolois comme un site clunisien.

UNE VILLE QUI « MET LE PAQUET »

Fêter une histoire longue de mille cent années n’est pas une mince affaire. La Ville de Déols s’y attelle depuis longtemps et a concocté un programme qui marquera son époque et ses contemporains. Certains y verront même la renaissance de celle qu’on a appelée « Bourg-Dieu ». « Il y a deux ans, on a décidé de repartir sur le label « site clunisien » pour mettre en avant notre site et nous appuyer sur la force de ce réseau », explique Marc Fleuret, directeur de cabinet de Michel Blondeau. « Pour célébrer cet anniversaire si spécial, on a décidé de “mettre le paquet” pour que tout le monde puisse passer un week-end exceptionnel, qu’il s’agisse des historiens les plus pointus ou du grand public. Colloque historique accessible à tous, concert de musique médiévale, grand campement du Moyen Âge (150 0 gurants attendus, ndlr) tenu par l’association Raoul Terra, marché avec une trentaine de producteurs locaux et d’artisans d’art sans compter la vingtaine de camelots médiévaux, tout sera fait pour que ce moment reste à jamais gravé dans les mémoires. »Une statue du moine Hervé de Déols sera inaugurée, alors que des visites du site auront lieu tout au long du week-end. En réel, comme en virtuel, puisqu’une application (dont le nom sera dévoilé le jour j), créée par la société déoloise Serious Frames, sera lancée au début des festivités, pour découvrir ce que fut, au temps de sa splendeur, la magni0 que abbaye de Déols.

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Grâce à une application pour smartphones et tablettes, il sera désormais possible de visiter l’abbaye du temps de sa splendeur.

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ONZE CENTS ANS, ET APRÈS ?

Si ces dernières années ont été consacrées à divers aménagements (rénovation de l’accueil du site clunisien – ancien Point info tourisme) ou créations (Musée lapidaire, jardin médiéval), l’avenir s’annonce chargé pour Déols et l’Agglomération. La crypte, l’une des plus grandes d’Europe, va devoir être sauvegar-dée, le musée va s’agrandir, et la valorisation du site sera entreprise selon certaines des préconisations du forum de l’architecture et du patrimoine où des architectes et paysagistes ont imaginé le futur quartier de l’abbaye.Tous ont fait le même constat, celui d’une perte de visi-bilité de l’abbaye à mesure qu’on l’approche. Certains ont même envisagé que la mairie soit rasée, un scé-nario qui demande à être étudié. « Même si l’histoire de Déols n’est pas centrée que sur l’abbaye, puisqu’il y a aussi la vieille ville où les voies de circulation passaient par les deux portes et le pont aujourd’hui disparu, c’est un enjeu important pour nous, précise Michel Blondeau. À nous de faire les bons choix et d’engager les études d’ici la % n de l’année, avant de plani% er les futures opérations par tranches. Nous avons la chance de n’être pas tout seuls dans cette démarche, Châteauroux Métropole et le Département de l’Indre nous accompagnant dans la valorisation de notre patrimoine, véritable attrait touristique pour le territoire. »

ONZE CENTS ANS, ET APRÈS ?ET APRÈS ?

Si ces dernières années ont été consacrées à divers Si ces dernières années ont été consacrées à divers aménagements (rénovation de l’accueil du site aménagements (rénovation de l’accueil du site

UN LONG WEEK-END DE FÊTE

La conférence inaugurale du colloque, donnée par Didier Dubant et Pierre Remérand, aura lieu à 18h à l’Espace art et culture, le ven-dredi 8 septembre. Son thème : « L’histoire de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Déols et celle de son lapidaire ».Samedi 9 septembre, au Centre socioculturel de Déols, se tiendra le colloque international sur le thème « Comprendre le rayonne-ment clunisien au Moyen Âge ». L’examen des réseaux et bourgs monastiques et des réseaux hydrauliques et autres spéci0 cités architecturales de l’époque seront à l’ordre du jour. L’avenir aussi, avec la présentation des démarches les plus récentes en matière d’étude du bâti, de photogrammétrie ou de restitution 3D et de réalité virtuelle, pour offrir au grand public une meilleure perception des édi0 ces disparus.Le soir, l’église Saint-Étienne accueillera le concert « Sanctus » du groupe Diabolus in musica, composé de six chanteurs passionnés de musiques du Moyen Âge, accompagnés de harpe et de percus-sions. Connu dans le monde entier, cet ensemble de chanteurs et d’instrumentistes a pour domaine les répertoires exigeants des musiques médiévales avec deux grandes spécialités, les chansons des trouvères et les polyphonies à voix d’hommes, du XIIe siècle jusqu’à la Renaissance. « Sanctus » évoque ainsi les Saints dans la polyphonie parisienne au XIIIe siècle.Dimanche 10 au matin, une messe se déroulera en plein air sur le site de l’ancienne nef. Puis, à partir de 10h et jusqu’à 18h, autour de l’abbaye, une grande fête médiévale se déroulera avec moult combats à l’épée, tournois de chevaliers, animations pour enfants, et autres présentations de fauconnerie ou d’artisanat d’art médiéval. L’ensemble de l’abbaye (clocher, musée lapidaire) sera ouvert à la visite, tandis que l’exposition « L’abbaye de Déols et la pierre d’Ambrault » se tiendra dans la salle de l’accueil clunisien et que les résultats d’un concours d’infographie sur le thème de l’abbaye seront présentés à l’Espace art et culture tout proche.

LA ROSACE DE LA FÉDÉRATION EUROPÉENNE DES SITES CLUNISIENS, TOUT UN SYMBOLE !

D’ambitieux projets de mise en valeur du site ont été présentés.

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GRANDS PROJETS |INFRASTRUCTURE/URBANISME/VOIRIE

Dans les prochains jours, l’Agglomération va entreprendre de lourds travaux de réfection sur les deux ponts de l’avenue Gédéon-Duchâteau à Châteauroux.

Ce s d e u x o u v ra g e s d’art, situés au carrefour avec la rue

de la Bièvre et la rue de la Catiche pour l’un, et au niveau du skate-

park de Belle-Isle pour le second, ont en effet besoin de subir des réparations ponc-tuelles ainsi qu’une réfection complète de leur étanchéité. Ces travaux se feront en

circulation alternée avec quelques jours de coupure de circula-tion, selon les phases des chantiers dont la durée est estimée à quatre mois. Cette rénovation représente un investissement de 700 000 € TTC pour la collectivité et précède une future intervention sur un autre pont em-blématique de Châ-teauroux, le Pont-neuf, qui devrait intervenir dans le courant de l’année 2018.

CHÂTEAUROUX

GROSSE INTERVENTION sur les ponts de Gédéon-Duchâteau

DÉOLS

NOUVELLES INFRASTRUCTURES SPORTIVES POUR LE PESI

Le Pôle d’enseignement supérieur international (PESI), situé à La Martinerie, prend de plus en plus forme. L’aspect de l’ancienne zone nord de la base du 517e Régiment du Train s’en trouve grandement changé. Cet été, quatorze bâtiments ne repré-sentant pas d’intérêt patrimonial ont été démolis pour faire place à des espaces verts sur près de 15 000 m², à la façon des campus à l’américaine. Pour Yu Huan, directeur général de la SFECZ, « même si EuroSity Éducation (l’autre nom du PESI) souhaite véritablement garder l’esprit de La Martinerie, certains bâtiments étaient trop vétustes ou inadaptés au projet du pôle d’enseignement ». 1,9 M€ HT ont été nécessaires pour réaliser cette opération.

Par ailleurs, une piste d’athlétisme huit  cou-loi rs au revêtement utilisé pour les compé-titions internationales et un terrain de football en gazon synthétique sont encore en cours de réalisation à l’arrière de l’ancienne caserne. Ce chantier, qui dotera le site d’infrastructures de qualité pour les étudiants du PESI, a coûté près d’1,4 M€ à la SFECZ et devrait s’achever début octobre 2017.En outre, toute une série de services et équipements destinés à améliorer le cadre de vie ont été mis en place au cours des dernières semaines sur ce site estudiantin  : service de

restauration par Sodexo, 0 bre opéra-tionnelle depuis le 20 juin dernier, mise en place d’un système de vidéosurveil-lance et de gestion des entrées. Dans les prochaines semaines, un véhicule en autopartage Renault mobility sera également déployé sur le site pour faci-liter les déplacements des étudiants.

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L’ÉCOLE ET LE RESTAURANT SCOLAIRE DE CÉRÉ VONT FAIRE PEAU NEUVE

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MEAD : LE ROND-POINT S’ACHÈVE

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L’école de Céré, sur la commune de Coings, accueille chaque année un peu plus de 70 élèves, soit la capacité maxi-

male de son restaurant scolaire, installé au

début des années 1980  dans l’ancienne Poste. Alors

q u e l a construc-

t i o n d ’ u n

nouveau l o t i s s e -

ment d’une soixantaine de lots se poursuit, la

Commune veut ant ic iper une

possible montée en charge du nombre d’élèves dans les années à venir. Pour ce faire, des travaux de rénovation et d’agrandissement du restaurant scolaire et de l’école sont prévus dans

les mois à venir. «  On espère être prêts pour la rentrée 2018 », précise Jean-Pierre Marcillac, le maire de Coings. Le projet, dont la maîtrise d’ouvrage est con0 ée à Châteauroux Métropole, consiste en la modifi-cation d’un logement de fonction en salle de classe supplémentaire pour l’école élémentaire et l’édi0 cation d’un nou-veau bâtiment en prolon-gement du préau existant, pour accueillir la cantine. La salle de classe en préfabriqué uti l isée

jusqu’ici devrait être dévolue au Centre de loi-sirs. À terme, le nouveau groupe scolaire pourrait accueillir entre 100  et 110  enfants. Le coût estimé de ce projet struc-turant est estimé entre 350 000 et 400 000 €. Des demandes de sub-ventions, notamment au titre du fonds de concours de l ’Agglomérat ion (15 500 €) et du Contrat de ruralité, ont été faites par la commune.

Comme ce fut le cas pour le rond-point entre la rocade et la route de Velles, le chantier du rond-point entre la rocade, le boulevard d’Anvaux et l’allée des Sablons devrait aboutir à une mise en service de l’équipement courant octobre. Quant aux travaux sur les pistes cyclables et la pose du muret central sur l’allée des Maisons rouges, ils ont été décalés au début de l’année 2018 pour des raisons administratives.

CHÂTEAUROUX

L’HYPER-CENTRE-VILLE POURSUIT SA MUEDepuis le mois d’août, la réfection des trottoirs de la première partie de la rue Jean-Jacques-Rousseau et du cheminement piétons autour du rond-point Louis-Deschizeaux a été entamée. Sous peu, la chaussée de la rue Jean-Jacques-Rousseau et la liaison entre les giratoires Lucie-Aubrac et Louis-Deschizeaux sera également refaite, occasion-nant quelques perturbations de circulation. circulation nécessaires pour l’avancement du chantier. Le coût de ces travaux s’élève à 565 k€ TTC.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE |

Chaque été, la question revenait, lancinante : pourra-t-on se baigner à Belle-Isle, pendant ou après une grosse vague de chaleur ? La récurrente prolifération des cyanobactéries, jusqu’à des taux qui nécessitaient parfois l’interdiction de la baignade, a poussé la Ville à chercher des solutions. Après des études menées par le cabinet Adev environne-ment, elle a opté pour une augmentation de l’autoépura-tion du plan d’eau.Cela va engendrer courant octobre un chantier important de réaménagement du lac et de ses abords. L’île, d’une surface de 4 560 m², va ainsi prochainement changer d’aspect pour devenir une prairie humide, émergée sur environ 1 880 m². La végétation arborée sera abattue dans les prochaines semaines, les berges de l’île seront refaites en pentes plus douces pour accueillir de nouvelles espèces hygrophiles (littorelles des marais ou lacustres, renouées amphibies, iris d’eau, roseaux, renoncules aquatiques…) et s’étendront sur 4 570 m² autour de la prairie nouvelle. Cette renaturation, qui va nécessiter l’intervention d’un engin de terrassement très impressionnant, favorisera à la fois l’amélioration de la biodiversité et une meilleure autoépuration du site.

En parallèle, les berges sud et ouest du lac béné0 cieront également d’un repro0 lage et d’un traitement paysager destiné à les rendre moins abruptes et plus ef0 caces en matière d’épuration naturelle de l’eau. Là encore, phrag-mites (roseaux), iris, salicaires, carex et autres scirpes vien-dront faire leur of0 ce de lutte contre les cyanobactéries, aux côtés du radeau � ottant déjà mis en service au prin-temps dernier et de nouveaux îlots � ottants qui viendront compléter le dispositif.

CHÂTEAUROUX

BELLE-ISLE : LE PARI DE L’AUTOÉPURATIONDans le but d’améliorer la qualité des eaux de baignade et de lutter contre la prolifération des cyanobactéries par temps chaud, la Ville se lance dans un vaste chantier de réaménagement de l’île et des abords du lac de Belle-Isle.

Schématique des travaux d’aménagement de l’Île en zone humide

Adhérente depuis 2012  à l’Asso-ciation des villes pour la propreté urbaine (AVPU)*, la Ville de Châ-teauroux s’investit pleinement dans la qualité du cadre de vie de ses

habitants. Outre ses efforts récompensés par une deuxième étoile du Label éco-propre en mars 2017, la collectivité a souhaité s’inscrire dans une démarche globale en organisant la première rencontre régionale AVPU du Centre-Val de Loire.Ainsi, une trentaine de représentants des grandes villes de la Région (ainsi que Limoges) et des villes moyennes du dépar-tement (Issoudun, Déols, Le Poinçonnet…) ont été conviés à venir échanger le 27 sep-tembre prochain. L’objectif, visé par la Ville comme par l’association nationale, est de

créer un réseau de bonnes pratiques et de mettre en avant les actions les plus inno-vantes et les plus ef0 caces en matière de propreté urbaine. L’autre but recherché consiste à sensibiliser les communes non adhérentes à suivre cette voie vertueuse.La rencontre aura lieu à l’hôtel de ville de Châteauroux et devrait donner lieu à des discussions et des échanges très instructifs pour l’avenir de chacun des territoires repré-sentés.

* L’AVPU a été créée % n 2010 et est actuellement présidée par Magali Ordas, Maire-adjointe déléguée à l’environne-ment, à la propreté et à la qualité de vie de la Ville de Versailles. Au travers d’une grille d’évaluation de la pro-preté (Indicateurs objectifs de propreté, Iop), l’association mesure les actions de chaque collectivité adhérente et remet les différents degrés du label éco-propre.

CHÂTEAUROUX

LA PROPRETÉ URBAINE,sujet d’échangesQuotidiennement impliquée dans la préservation de la propreté de son espace urbain, Châteauroux accueillera ses homologues du Centre-Val de Loire pour une journée d’échanges sur ce sujet le 27 septembre.

État Actuel

État Projeté

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ENSEMBLE, FÊTONS LES POSSIBLESLe 23 septembre aura lieu la Journée de la transition citoyenne dite égale-ment « fête des possibles ». Au pro-gramme de cette journée riche en initiatives durables, on retrouve des animations très diverses, susceptibles d’intéresser bon nombre d’habitants de l’Agglomération. Une balade en vélo organisée par Château’roule partira du parvis d’Équinoxe, à 11 h, tandis que la place de la République accueillera, de 14h30 à 19h30, divers ateliers pédagogiques et ludiques (fabrication de produits ménagers, cosmétiques…, ateliers de récupéra-tion, bourse au vélo, atelier compost et échange de plantes, jeux pour petits et grands, bar itinérant Accoudéo…) On pourra même fabriquer une soupe qui sera à déguster ensemble à partir de 19h30.

En savoir +06 70 29 61 47

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Belle initiative de la mairie de Jeu-les-Bois, en matière de protection de l’envi-ronnement. Dans le cadre de son Agenda 21, la commune a souhaité réduire sa production de déchets fermentescibles. En avril, le Conseil municipal votait la prise en charge de la location de composteurs en bois d’une contenance de 800  litres auprès de l’Agglomération (20 € l’unité), en fonction du nombre de foyers qui en feraient la demande sur son territoire.

La mairie a reçu 27 réponses positives à son questionnaire envoyé en mai. Le 21 juillet dernier, la remise des composteurs et des bio-seaux afférents s’est faite en mairie et a été l’occasion pour les nouveaux usagers de signer une convention tripartite avec la Commune de Jeu-les-Bois et l’Aggloméra-tion. Coût pour la petite commune : 540 €. Jacques Breuillaud, le maire, envisage, si de nouvelles demandes se font jour, de relan-cer l’opération début 2018.

JEU-LES-BOIS

LES JOCOLOIS,FANS DES COMPOSTEURS

CHÂTEAUROUX

ATTENTION aux yeuxDe nouveaux trompe-l’œil et de jolies fontaines peintes arrivent pour égayer l’entrée du centre-ville.

Commandés à la société Nouvel Aspect, à qui l’on doit déjà les per-sonnages sur l’arrière du parking Diderot ou les fresques autour du rond-point de la Brenne, ces enjoli-

vements de murs aveugles donneront un autre cachet à l’entrée du cœur de l’Agglomération. Ainsi, un premier trompe-l’œil prendra place sous peu sur le pignon de la maison à l’entrée de la rue Jean-Jacques-Rousseau donnant sur le rond-point Deschizeaux. Les abords de cet équipement étant appelés à être réaménagés à la rentrée 2017 (voir pages Grands projets, p.15), le moment était idéal pour réaliser cette œuvre picturale représentant l’emplacement

de l’ancienne pâtisserie située là et un porche donnant sur un jardin intérieur. Autre lieu concerné, l’immeuble abritant la BGE Indre, rue Jean-Jacques-Rousseau, où une distribu-tion de fausses fenêtres correspondant aux trois étages du bâtiment viendra orner, courant 2018, le mur qui fait face au parking. La Ville de Châteauroux prend en charge le montant de 30 000 € TTC nécessaire pour ces embel-lissements.Ces grandes œuvres devraient s’accom-pagner, courant octobre, de la réalisation d’autres dessins plus petits sur les armoires Orange ou Ville, à la façon de ce qui a été fait dans la ville de Versailles. Des portraits (Fran-çois Rabelais rue Rabelais, Denis Diderot de-vant le parking éponyme et de dessins de fontaines) orneront ces éléments habituel-lement disgracieux. Le coût (10 000 € TTC) d’intégration visuelle de ces équipements, là

encore réalisée par Nouvel Aspect, sera sup-porté par le Conseil de grand quartier Centre-Ville / Les Marins. Au pied du parking Diderot, le dessin d’une vigne grimpant se poursuit déjà du trottoir sur le mur, pour rejoindre la vitrophanie feuillue posée il y a quelques mois sur les vitres de la tour d’ascenseur et renforcer l’effet de verdure.

À l’exemple de ce qui a été fait à Versailles, les armoires électriques du centre-ville arboreront des portraits d’hommes et de femmes célèbres ou des fontaines.

DÉOLS

UNE BENNE SPÉCIALE POUR LES MEUBLES USAGÉSEn 2016, Châteauroux Métropole a signé un Contrat territorial de collecte du mobilier avec Éco-mobilier, l’éco-organisme en charge de la collecte et du recyclage des meubles. Déjà en place à la déchetterie des Sablons, ce pro-gramme s’étendra en octobre à celle de Déols, avec la pose d’une benne spéci0 que. Puis vien-dra le tour d’Ardentes. L’objectif est d’atteindre le recyclage d’un millier de tonnes chaque année, au lieu d’avoir à enfouir ces déchets encombrants...

Sont concernés les sièges, canapés ou fauteuil, le mobilier de jardin, la literie (matelas, som-mier, cadre de lit), les meubles de rangement (commode, armoire, bureau, préalablement vidés), meubles de cuisine et salles de bain (sauf vasques, éviers et robinetteries) ou les parties de meubles toutes matières.

À noter  : les éléments de décoration et de récréation ne sont pas considérés comme du mobilier. Quant aux déchets suivants, d’autres bennes les attendent : tapis, poussettes, sièges auto, sanitaires, parquet, portes, fenêtres...

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DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE |

CHÂTEAUROUX

Depuis 0n juin, à l’entrée du quar-tier Saint-Jean, le grand bâtiment Iéna (inoccupé depuis 2016) est cerné de palissades évoquant sa prochaine disparition. Annoncé de-

puis plus d’un an par Scalis, ce grand chantier marque la première étape d’un changement d’aspect radical de l’aire Saint-Jean / Saint-Jacques d’ici 2024, dans le cadre du NPRU (entre 300 et 600 logements déconstruits à long terme).Cette opération d’envergure, dont les tra-vaux préparatoires ont déjà eu lieu en juin et juillet derniers, est en pleine phase de

désamiantage et de curage. Courant octobre, viendra le moment de la déconstruction du second œuvre (cloisons et équipements) avant la démolition mécanique des 136 loge-ments, entre décembre et mars 2018. Ces travaux, dont le coût s’élève à 2,1 M€ pour le bailleur, sont le prélude à une revalorisation d’un quartier relevant de l’intérêt national et dont Châteauroux Métropole veut faire un exemple. « L’idée forte est de transformer ce QPV (quartier politique de la ville) en QTV (quartier technologiquement vivant), où se combineront innovation environnementale, avec l’installation d’une ferme pédagogique en partenariat avec les structures d’insertion et les écoles, et innovation sociale, avec le développement d’un habitat participatif inter-générationnel, le déploiement d’un éclairage intelligent ou du Wi0 gratuit sur l’ensemble du quartier », explique Gil Avérous, Président de l’Agglomération.Du côté de Beaulieu, l’OPAC36  poursuit son action d’ouverture du quartier, reconnu d’intérêt régional au sein du NPRU. «  Le grand Bourgogne est “tombé” l’an passé. À la rentrée 2017, nous allons attaquer la déconstruction du 1-3-5  Touraine, soit 30  logements. Parallèlement à cela, nous menons la pose d’une dizaine d’ascenseurs sur l’extérieur du bâtiment Aquitaine, pour

améliorer les conditions de vie de nos loca-taires », annonce Pascal Longein, directeur du bailleur social.La phase d’études pré-opérationnelles du NPRU s’achèvera 0n 2017, la programma-tion des prochaines opérations et des 0nan-cements afférents étant alors dé0nie. Les grand chantiers sur ces deux quartiers, pour un moment estimé à 100 M€ (dont un quart relève du soutien de l’Agence nationale de rénovation urbaine, Anru) seront lancés à compter de 2018 et jusqu’en 2024.

LE NPRU DÉMARRE dans les quartiersLes premiers effets du Nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU) commencent à être visibles. À Saint-Jean, comme à Beaulieu, les déconstructions d’immeubles et la résidentialisation d’autres collectifs laissent présager du futur aspect de ces quartiers.

CHÂTEAUROUX

TOUT POUR LE BIEN-ÊTRE DES ÉCOLIERSRéussir à l’école n’est pas qu’une question de motivation ou de talent, encore faut-il pouvoir étudier dans des conditions opti-males. Pour aider les petits Castelroussins à bien travailler, la Ville de Châteauroux ne ménage pas ses efforts, en rénovant ou en réaménageant chaque année bon nombre d’établissements relevant de sa compétence. Ainsi, cette année, l’école élémentaire Montaigne béné0cie-t-elle d’une profonde rénovation depuis avril dernier. Les menuiseries en acier de ce bâtiment, conçu en 1935 par l’architecte Albert Laprade, sont en cours de rempla-cement par de nouvelles à fort pouvoir isolant. L’isolation intérieure, l’installation d’une ventilation mécanique à double �ux et le changement de l’ensemble des lumi-naires permettront à la fois aux enfants d’évoluer dans un environnement sain et bien isolé, et à la collectivité de réaliser

des économies d’énergie non négli-geables. 807 000 € auront été néces-saires pour mener à bien ce chantier, qui s’achèvera 0n 2017. À compter d’octobre, et jusqu’en avril 2018, le même type d’intervention (pour un montant estimé à 640 000 € HT) se déroulera du côté du groupe scolaire Jean-Zay (que l’on doit aussi à Albert Laprade), où il s’agira d’une deuxième phase de travaux après celle de 2015.Par ailleurs, la période estivale a aussi bien été mise à pro0t sur d’autres sites. La couverture du préau du groupe sco-laire du Colombier a été refaite pour un montant de 23 700 €. Du côté de Saint-Jean, un préau a été créé et la cour de l’école agrandie au sein de l’école Olivier-Charbonnier, un investissement de 33 000 €. De quoi donner envie d’aller à l’école pour tous les enfants.

Outre les travaux de sécurisation des édifices scolaires communaux (voir en page 9), la Ville procède à la rénovation des groupes scolaires pour le confort et le bien-être des jeunes Castelroussins. Au programme : amélioration et extension des locaux au Colombier et à Olivier-Charbonnier et rénovation énergétique à Montaigne et à Jean-Zay.

L’immeuble Touraine, prochaine déconstruction à Beaulieu.

La déconstruction de la Tour Iéna va durer jusqu’en mars prochain.

L’école Montaigne a béné.cié d’une grosse rénovation intérieure.

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AGGLOMÉRATION

LE RÉSEAU HORIZON s’adapte

Un réseau de transports en commun doit avoir pour principales qualités, outre sa régularité et sa ponctualité, une certaine � exibilité et une capa-cité d’adaptation aux besoins de la

population au 0 l des années. La renaissance du secteur de La Martinerie, avec la montée en puissance du Pôle d’enseignement supé-rieur international (PESI, voir en pages C’est à venir et Grands Projets) et l’ouverture du Centre national de tir sportif (CNTS), en est le parfait exemple. A0 n d’accompagner ces deux projets ambitieux, Keolis Châteauroux, le délégataire de service public, procède dès ce mois de sep-tembre, à une restructuration des lignes 6 et 11. Celle-ci a été validée par l’Agglomération (compétente en matière de transports, proprié-taire du parc de bus).

FUSION DES LIGNES 6 ET 11La nouvelle ligne 11, issue de la fusion des arrêts communs des anciennes lignes 6 et 11 entre le pôle d’échange de la place Voltaire, Bitray et La Martinerie, est ainsi mise en place pour répondre à bon nombre de demandes plus ou moins récentes. Ce renforcement proposera, en semaine, une desserte constituée de 17 services vers le centre de Châteauroux entre 7h12 et 19h01, et 18 services en sens inverse avec une amplitude de fonctionnement de 7h04 à 19h20. Jusqu’ici non desservie, la

zone industrielle sera dotée de 10 départs du centre-ville (de 7h04 à 17h20) et d’autant de retours (de 7h34 à 18h06), tandis que les trois communes périurbaines reliées par l’ancienne ligne (Diors, Étrechet, Sassierges-Saint-Germain) béné0 cieront toujours de leurs trois allers-retours quotidiens du lundi au samedi tout au long de l’année. « Nous simpli% ons cette ligne a% n de la rendre plus ef% ciente », précise Alexandre Flon, directeur de Keolis Châteauroux qui se félicite que l’Agglomération ait acquis un bus supplémentaire pour répondre à ces besoins additionnels.Conséquence de cette nouveauté, la ligne 6 se concentrera désormais sur un tracé ouest entre les arrêts « Le Petit-Valençay / Les Rocheforts » et Voltaire. Elle desservira directement le CFA de l’avenue John-Kennedy et le Lycée agricole Naturapolis, que délaisse la ligne 4reliant Les Grands Chênes à Brassioux pour plus d’ef0 cacité. « On a voulu instaurer une offre plus lisible et plus rationnelle pour l’ensemble des usagers de ces deux lignes », insiste le responsable.

LUANT EN SERVICE RÉGULIER« Jusqu’ici, le service de bus à la demande (SAD) était déclenché neuf fois sur dix sur Luant. Que l’Agglomération ait souhaité supprimer le geste de la réservation est un vrai plus, surtout pour la mobilité des jeunes. En

effet, ceux-ci devaient faire réserver le bus par leurs parents, ce qui pouvait constituer un frein aux déplacements », explique Alexandre Flon. La ligne 12 entre Luant et le pôle d’échanges Voltaire devient donc régulière, avec trois allers-retours quotidiens, toute l’année.S’il s’annonce satisfait des résultats enregistrés depuis la mise en service du nouveau réseau et des ajustements en cours, Alexandre Flon estime qu’«  il reste encore des poches de mobilité à conquérir, du côté de La Malterie – où il faudra repenser l’offre envers les entreprises –, d’Ardentes ou du Poinçonnet ». Keolis envisage d’ailleurs, courant 2018, de lancer une grande enquête de satisfaction pour améliorer encore un service gratuit toujours très apprécié.

En savoir +SAD et Handibus désormais sur InternetLe réseau Horizon se fait chaque jour plus proche de vous. Désormais, les réservations des Services à la demande (SAD) et Handibus sont disponibles via le site Internet www.bus-horizon.com.

Dès la rentrée, une refonte partielle du réseau de transport collectif urbain Horizon viendra répondre à l’évolution des besoins de mobilité vers La Martinerie d’une part, et Luant d’autre part.

HORIZON ENCOURAGE LA PROPRETÉAu travers d’une série d’affiches dans ses bus et ses abribus, Kéolis Châteauroux appelle au civisme des usagers en matière de propreté et du respect de l’espace public. Une initiative colorée qui devrait inciter tout un chacun à faire preuve de responsabilité.

Sur quel siège préférez-vous vous asseoir ?

Ensemble,

respectons l’espace transport.

Châteauroux

En utilisant le bus, un kilomètre e2ectué sur

le réseau HORIZON émet en moyenne 177 grammes de CO2.

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE |

Chez Vantage Atlantique-Méditerranée (ex-Géo-Pro) à Déols, on conjugue résolument agriculture et technologies de précision les plus innovantes.

LES NOUVELLES TECHNOLOGIES au service de l’agriculture

À savoirPour accompagner sa montée en charge et atteindre à terme les 10 M€ de chiffre d’affaires, Vantage Atlantique-Méditerranée envisage de recruter, au cours des prochains mois, un électricien spécialiste 380 volts, un développeur informatique, un agronome et un commercial services.

LA ROCHETTE : DU NOUVEAU POUR L’ANCIEN SUPERMARCHÉ

Aujourd’hui, les engins agricoles sont bourrés d’électronique et d’innovations technologiques les rendant chaque jour plus précis dans l’optimisation des exploitations. Créée en 2002, l’entreprise d’Alexandre Limbert a su appréhender cette nouvelle façon de gérer une ferme, plus rationnelle et économe en termes de temps et de

matériel. « Fils d’agriculteur, j’avais une bonne connaissance de ce milieu mais aussi des GPS. Cela m’a incité à me lancer dans l’entreprenariat basé sur l’agriculture de haute précision. À présent, un agriculteur est un chef d’entreprise qui fait des prévisionnels et s’appuie sur un comptable. Nous lui apportons des solutions technologiques selon ses demandes ou sa dis-cipline (élevage, viticulture, céréales, maraîchage, agriculture biologique…) en matière de gestion de l’eau, d’agronomie et de pilotage de leurs engins toujours plus sophistiqués », explique-t-il. Concessionnaire Trimble, l’un des deux constructeurs mondiaux de GPS, depuis 2009, Géo-Pro a changé de nom en 2016, à la demande de son partenaire, après être devenu revendeur of0ciel pour toute la partie sud et ouest de la France.

GARDER UN TEMPS D’AVANCELa petite société locale grandit sans bruit, mais avec application et compte une trentaine d’employés (dont dix à Déols) et un chiffre d’affaires en constante progression (5 M€ en 2016, + 25 %). Elle compte entre 2 000 et 3 000 clients exerçant sur des terrains aussi divers que la Camargue (production de riz), le Médoc (et ses fameux domaines viticoles des Châteaux), les Landes (maraî-chage) ou l’Isère (production de lavande). « C’est un challenge au moins aussi intéressant que celui d’être toujours à l’avant-garde sur les techniques que nous développons au jour le jour, pour garder un temps d’avance sur les grands constructeurs. On tend ainsi de plus en plus vers les tracteurs et les fermes connectés », précise M. Limbert.Ainsi, le dernier-né des ateliers déolois, le P 2, mis au point par Aurélien Pasquet, révolutionne-t-il le monde de l’agriculture en Bretagne en permettant de marquer et planter en un seul passage : un gain de temps considérable. La prochaine innovation déoloise n’attend que de suivre le même chemin.

DÉOLS

Vantage Atlantique-MéditterrannéeFontenay – 36130 Déols – www.vantage-atlantique-mediterranee.fr

Le site de l’ancien Champion, dans le quar-tier de La Rochette (entre l’avenue Marcel-Lemoine et la rue Fontaine Saint-Germain), est depuis le départ du supermarché pour Grandéols en 2009, une friche régulière-ment squattée. Plusieurs projets de réha-bilitation n’ont pas abouti, se heurtant au fait que la galerie marchande et le centre commercial n’appartenaient pas au même propriétaire. Ce n’est désormais plus le cas, la SCI Agora Commercial Properties ayant racheté l’ensemble des locaux en vue de les démolir prochainement.Pour Gilles Christin, du cabinet Arthur

Loyd, le mandataire de la SAS, « il n’était pas possible de conserver les locaux en l’état, ceux-ci étant très dégradés et la structure affaiblie par l’incendie de 2015. La déconstruction devrait intervenir d’ici la 0n de l’année 2017 ». À l’avenir, devrait être reconstruit un nouveau bâtiment mixant « de l’habitat et des services (pro-fessionnels de santé notamment), voire des commerces de proximité si des porteurs de projet se présentent ». En attendant, rappe-lons qu’il est interdit de stationner sur ce parking, qui est une propriété privée, sous peine d’amende voire de mise en fourrière.

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EUROSTYLE SYSTEMSsur sa lancéeLe savoir-faire reconnu de la société castelroussine lui vaut désormais la confiance de marques premium comme McLaren, Alpine ou Bentley (Groupe Volkswagen et Audi).

Quel est le point commun entre les Renault Clio et Zoé, la Nissan Micra, la Peugeot 208, les Audi A6 / A7 / A8, le Porsche Cayenne, la Bentley Mulsanne, la McLaren

570S et bientôt la nouvelle Alpine A110 ? Certaines de leurs pièces intérieures (pan-neau de portière, entourage de vitre, console centrale…) ou extérieures (rétroviseur, grille d’auvent, passages de roue…) ont été dessi-nées à Châteauroux par Eurostyle Systems et parfois même fabriquées sur le site de produc-tion des Sablons*.Le centre technique castelroussin récolte les fruits de son habile stratégie lancée il y a cinq ans, selon son directeur Régis Duplessy : « Nous avons deux axes de développement, faire des volumes avec nos clients tradition-nels (Renault et PSA) d’une part, viser les marques Premium (Bentley, McLaren) pour se faire connaître des constructeurs de leurs groupes qui font du volume d’autre part. » Les différents contrats décrochés de par le monde (en Russie ou en Corée du Sud avec la Samsung SM6, l’équivalent de la Renault Talisman) incitent les grands constructeurs à considérer le centre technique castelroussin comme un partenaire potentiel. « Fournisseur reconnu “panneaux de porte” pour l’alliance Renault-Nissan, nous faisons aussi de très gros volumes pour PSA en Europe de l’Ouest et avec qui nous allons démarrer un véhicule en

Russie. En récupérant Audi, Porsche et Bentley de façon indirecte, nous avons commencé à percer le dif0cile marché allemand. »

INVESTISSEMENTS ET RÉORGANISATIONPour faire face à toutes ces nouvelles demandes, Eurostyle Systems a complètement réorganisé son site de recherche et dévelop-pement. La société loue depuis quelques mois des locaux boulevards d’Anvaux, où elle a ins-tallé ses activités de fabrication de présérie et de logistique. Cela a permis de redimension-ner les espaces des services Essais, Méthode et Qualité sur le site des Sablons, et de réim-planter complètement le plateau d’études qui est passé de sept à dix équipes projets. « Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur le groupe GMD qui investit régulièrement et lourdement pour nous donner les moyens de répondre aux besoins de nos nombreux clients », précise Régis Duplessy.L’entreprise castelroussine a donc du pain sur la planche pour les années à venir. Il se dit même que la prochaine génération de Zoé (dont Eurostyle a été l’un des rares à croire au potentiel lors de sa sortie en 2011) béné0cie encore de l’imagination fertile des ingénieurs locaux.

* La plupart le sont dans les autres usines du groupe en France, Slovaquie, Russie, Maroc ou au Portugal.

BRÈVES

SIGNATURE DU CONTRAT DE RURALITÉLe 10 juillet dernier, dans les locaux d’HEI Campus Centre, le Préfet de l’Indre, la repré-sentante du Président du Conseil régional Centre-Val de Loire, le Président du Conseil départemental de l’Indre, le Président de Châteauroux Métropole et Maire de Châteauroux, les maires de douze autres communes de l’Agglomération (Mâron n’était pas concerné), la Directrice régionale du Groupe Caisse des dépôts, ont signé of0-ciellement le Contrat de ruralité 2017-2020 qui favorisera l’amélioration de la qualité de vie des habitants, le dynamisme et l’attrac-tivité du territoire à dominante rurale. Les investissements programmés dans ce cadre représentent 44 754 404 € sur trois ans. Quelques exemples de projets retenus : la construction du centre aquatique Balsanéo à Châteauroux ou de l’extension snack-bar de l’épicerie multiservices d’Arthon, l’aménage-ment du centre-bourg d’Ardentes…

DU NOUVEAU, PLACE NAPOLÉONDeux cellules ont trouvé preneur sur la nou-velle place castelroussine. L’une est spécia-lisée dans les arts de la table (Kitchen +), l’autre est une épicerie 0ne (Fourchette et café). Il se dit qu’un point chaud pourrait les rejoindre dans les prochains mois.

LES CAFÉS FLEURISSENTRenouveau du Saint-Jean dans le quartier du même nom, réouverture prochaine du bar de la place de Saint-Christophe et de L’Europe avenue Marcel-Lemoine, il n’y a pas qu’en centre-ville que les cafés reprennent vie. Dans le Cœur d’Agglo, outre le Popbar (ex-Globo, rue Grande), l’Imprévu (place Monestier), le Café Moustache (rue Joseph-Bellier), le Bidule (rue Lemoine-Lenoir) et Le Bruit qui tourne (ex-poissonnerie de la rue Grande) viennent offrir une diversité appréciable pour celles et ceux qui aiment pro0ter d’endroits conviviaux entre amis ou collègues. Nous y reviendrons.

TROIS FRANCHISES ARRIVENTÀ Cap Sud, le spécialiste de la petite enfance Verbaudet s’installe à côté de Maxi Toys. Sur le Cœur d’Agglo, Adopt (cosmétiques) prend la place de la chapellerie Beyssac rue Victor-Hugo, tandis que Pitaya ouvrira ses portes dans les anciens locaux du restaurant Nok Noy aux abords de la place Monestier.

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SOCIÉTÉ |

À partir du mois d’octobre, la Ville de Châteauroux met en place de la vidéo-verbalisation dans certaines zones définies pour réduire les risques liés à la circulation.

La vidéo-verbalisation,pour RÉDUIRE LES COMPORTEMENTS ROUTIERS DANGEREUX

Actuellement, 330 caméras de vidé-oprotection, dont environ un tiers sont dans les parkings, équipent l’espace public castelroussin avec plusieurs objectifs  : sécuri-

ser les personnes et les biens, protéger les bâtiments publics, mais aussi constater les infractions de la circulation. Début octobre, la Ville de Châteauroux projette la mise en œuvre d’une nouvelle mesure, visant à ré-duire de manière signi0 cative les compor-tements routiers dangereux. Outil complé-mentaire aux contrôles routiers habituels réalisés par les forces de l’ordre, la vidéo-verbalisation se pratique déjà dans les grandes villes où elle permet de relever les infractions liées au stationnement. Car, si au-paravant, les infractions constatées par vidéo ne pouvaient être que relevés majoritairement sur des véhicules en stationnement (véhicules à l’arrêt), depuis le 31 décembre 2016, ceux-ci peuvent désormais être verbalisés sur tous les véhicules en circulation.

FAIRE RESPECTER LE CODE DE LA ROUTEÀ Châteauroux, plusieurs zones ont été dé0 -nies pour la mise en place de cette nouvelle

action visant à protéger les usagers. Une signalétique indique aux usagers la présence de la vidéo verbalisation sur des quartiers définis au préalable où les dangers sont accrus. Défaut de port du casque, de la cein-ture, usage du téléphone portable au volant, vitesse excessive, dépassement dangereux, feu rouge grillé… : la vidéo-verbalisation s’ap-plique donc à onze nouvelles infractions au code de la route et le montant des amendes reste inchangé. Dans les faits, deux photos seront prises et annexées au Procès-verbal électronique, puis envoyées directement au Centre national de traitement des infractions routières de Rennes. L’usager en faute rece-vra son avis de contravention dans sa boîte aux lettres comme pour les actes délictueux relevés par les agents sur le terrain. Début septembre, la commission départementale de vidéoprotection sera consultée a0 n de délivrer l’autorisation d’installation du dispositif. La décision sera entérinée au conseil municipal du 28 septembre pour une mise en œuvre souhaitée dès le début du mois d’octobre.

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ET SI VOUS DEVENIEZ CONSEILLER COMMUNAUTAIRE DE LA JEUNESSE ?Vous êtes collégien ou lycéen ? Vous avez des idées et l’envie de faire avancer le monde ? Et si vous aussi vous vous engagiez dans la vie politique en rejoignant le Conseil communautaire de la jeunesse ?

Le guide pratique du CCJ, édité par Châteauroux Métropole, sera distribué aux collégiens et lycéens à la rentrée dans leurs établissements respectifs.

On connaissait le Conseil municipal d’enfants (CME), organe institutionnel qui permet aux jeunes de découvrir le fonctionnement des insti-tutions, de prendre part à la vie de la cité et mener des actions citoyennes pour le bien commun. À la rentrée 2017/2018, Châteauroux Métropole crée une nouvelle instance, similaire au CME, mais à une échelle élargie  : le Conseil com-munautaire de la jeunesse (CCJ). Sur le même principe, les conseillers élus parmi les 14 com-munes de l’agglomération (Ardentes, Arthon, Châteauroux, Coings, Déols, Diors, Étrechet, Jeu-les-Bois, Luant, Mâron, Montierchaume, Le Poinçonnet, Saint-Maur / Villers-les-Ormes, Sassierges-Saint-Germain) siègent, se réunissent

lors de commissions thématiques et décident des actions à mener dans l’année. Ces initiatives revêtent des formes diverses : organisation de rencontres avec les personnes âgées, opérations de sensibilisation autour de la faune et la � ore, de la sécurité routière, de la nutrition, autour du harcèlement en milieu scolaire ou sur le tri des déchets, visites d’institutions… Qui peut se présenter et voter ? Tous les élèves inscrits en classe de 3e à la Terminale. Les élections auront lieu entre le 16 et le 20 octobre 2017 dans les collèges et lycées de l’agglomération. Le premier conseil d’installation est prévu en novembre. 42 places sont ouvertes. Ne tardez pas à lancer votre campagne !

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En partenariat avec Châteauroux Métropole, la Mutualité française Centre-Val de Loire organise une journée de prévention dédiée aux familles sur les risques domestiques. Au programme, une maison géante et un spectacle.

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PRÉVENIR LES RISQUESdomestiques

Parce que tout un chacun n’est pas à l’abri d’un accident do-mestique, qu’il soit banal ou plus grave, la Mutualité fran-çaise Centre-Val de Loire orga-

nise dans plusieurs villes de la région une action de sensibilisation intitulée « Village, prévention, famille ». Sous la forme d’une journée d’animations pro-posée le 20 septembre prochain, à Châ-teauroux, cette manifestation s’adresse directement aux parents d’enfants en bas âge, aux enfants, aux profession-nels de la petite enfance, aux assistants maternels et à tous ceux qui sont en re-lation avec de jeunes enfants. Les objec-tifs ? Sensibiliser les parents et les en-fants à différentes thématiques de santé et notamment aux risques domestiques. Et, pour rendre cette action ludique et pédagogique, le public pourra pro0 ter de la présence d’une maison géante et

d’un spectacle associé, Zoé aux pays des dangers. Sur place, de nombreux partenaires animeront des stands et des ateliers sur différents thèmes, comme l’alimentation, les médicaments, les gestes d’urgence, le bien-être… Un es-pace « Café des parents » sera proposé comme lieu d’échange et de partage et permettra d’aborder plusieurs points, comme les écrans, le sommeil, les mo-des de garde ou la parentalité.Une journée pleine de bon sens et de détente !

Plus d’infosAction « Village Prévention Famille »Mercredi 20 septembre 2017, de 9h 30 à 12h 30 et 13h 30 à 17h 30. Gymnase Marcel-Cerdan et salle Alexandre-Dumas (quartier Saint-Jean).

DEUIL ET TRAVAIL, AU CŒUR D’UNE CONFÉRENCE

Quand le deuil affecte le travail

par Tanguy Chatel, sociologue

21 septembre 2017

Programme

19h30

Stands : Présentation

des activités de soutien

des personnes en deuil

20h30

Conférence suivie d’un

débat

MLC Belle-Isle

Salle Gaston-Couté

7 av. D. Bernardet

Chateauroux

12e Rencontre

conférence

et débat

Entrée libreRenseignements

02 54 07 01 69

contact@ekr-france.fr

Association Elisabeth Kübler-Ross France

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07/07/2017 15:48

Peut-on travailler quand on est en deuil ? Comment l’entreprise réagit-elle face au deuil ? C’est à ces questions que l’associa-tion Élisabeth Kübler-Ross, reconnue d’intérêt général depuis 2014, invite le grand public et le monde de l’entreprise à ré� é-chir jeudi 21 septembre prochain, à la MLC Belle-Isle. Dans le cadre de sa conférence annuelle, l’association s’intéresse au deuil lorsque celui-ci affecte l’entreprise et convie le sociologue Tanguy Chatel à intervenir sur le sujet. « Le monde de l’entre-prise, avec les collègues, est la 2e ressource d’aide après la famille. Ce n’est pas étonnant, on passe la moitié de son temps au travail », con0 ait-il en 2016 lors d’un entretien accordé au journal Ouest France. Le sociologue a récemment mené une enquête auprès de 3 000 personnes en partenariat avec le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des condi-tions de vie (Credoc) sur cette thématique. Le 21 septembre, il abordera deux aspects. D’une part, quand le deuil touche directement l’entreprise, à la mort d’un de ses membres, com-ment réagit-on ? Comment accompagner les équipes ? Quelles sont les émotions vécues ? Les rites qui se perpétuent ? D’autre part, lorsque le deuil affecte une personne : quelles peuvent être les conséquences sur le travail : dif0 cultés de concen-tration, gestion des émotions, surinvestissement… Comment accueillir la personne concernée ? Toujours avec bienveillance, les membres de l’association sont là pour écouter, informer et

réconforter. Une présentation des activités de l’association (café deuil, groupe de parole, groupe de marche dédié aux hommes) sera réalisée en amont de la conférence, à partir de 19h30. Et, si vous aussi vous souhaitez donner un peu de votre temps en tant que bénévole, sachez qu’une formation a lieu tous les ans au printemps et que vous pouvez contacter dès à présent l’association Élisabeth Kübler-Ross.

Plus d’infos12e Rencontre conférence débat sur le deuilJeudi 21 septembre, 20h30 – MLC Belle-Isle – Entrée libre.Renseignements au 02 54 07 01 69.À partir de 19h30 : présentation des activités de l’association et documentation.

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INITIATIVES LOCALES |

C’est un projet des plus pé-dagogiques qui associe « l’Ail des ours » et l’école primaire de Luant. En juin 2016, trois familles de l’In-

dre ont l’idée de fonder cette association basée sur l’éducation à l’environnement et à la nature. En accord, avec la Mairie, la construction d’une serre, dans la prai-rie située derrière l’école, est lancée à l’automne 2016. L’objectif ? Proposer aux élèves un atelier jardinage qui s’inscrive dans le cadre des TAP. L’animation est con0ée à l’association. « C’est une pro-position pertinente qui vient s’ajouter aux autres ateliers », souligne Nicolas Blouin, l’animateur nature qui encadre cette ac-tivité. Le projet a pu voir le jour grâce au 0nancement de la Mairie de Luant (à hau-teur de 20 %) et à l’appel à projets « Terri-toire à Énergie positive pour la croissance verte », porté par Châteauroux Métropole (à hauteur de 80 %).

DU SEMIS À LA RÉCOLTEDepuis le 15 janvier dernier, à raison d’une heure, deux fois par semaine, les enfants ont œuvré dans la serre. Toutes les classes, de la maternelle au CM2, soit 165 élèves, ont pu pro0ter des bienfaits de ce lieu. « Ce

n’est ni un cours magistral, ni une garde-rie. Il s’agit d’un enseignement ludique et pédagogique car c’est en faisant les choses qu’on apprend », résume Nicolas Blouin. Le petit plus ? Une expérimentation de la branche jardinage de la permaculture, qui permet de retrouver des savoir-faire oubliés et d’observer l’évolution de la nature sans apport d’engrais, de bêchage à outrance… Fière de sa serre, l’associa-tion a organisé, en juin dernier, une jour-née « portes ouvertes » qui a attiré plus de 120 personnes. Les légumes qui n’ont pas été récoltés par les enfants, consommés à la cantine ou qui sont en surplus, ont soit été vendus au pro0t de la caisse des écoles, soit offerts aux habitants du village qui viennent les chercher à la bibliothèque. Un jardin vraiment extraordinaire qui se poursuivra à la rentrée 2017/2018 !

Plus d’infosVendredi 22 septembre, le collectif Indre en transition organise une journée de la transition citoyenne avec une visite de la serre pédagogique de Luant, ouverte au public de 13h30 à 14h30.

Jeudi 19 octobre, de 8h45 à 15h45, l’Université du citoyen organise une journée autour de la thématique de l’alimentation et du jardin partagé au collège de Beaulieu. Inscriptions auprès du CCAS au 02 54 34 46 21. Avec la participation des collégiens de Beaulieu et des lycéens de Naturapolis.

CHÂTEAUROUX

CHRISTOPHE TOURTE NE CRAINT AUCUN OBSTACLEÉtudiant à l’IFSI*, Christophe Tourte n’a pas le physique d’un grand athlète. Pourtant, sous son allure frêle, se cache l’un des meilleurs représen-tants de la course d’obstacles de plus ou moins longue distance (8 à 24 km) qui fait actuellement fureur : la Spartan Race. « En fait, en 2016, on devait aller faire une course loisirs de ce genre à Guéret avec mon frère. On était attirés par le côté festif et convivial de l’événement. Finalement, il n’a pas pu venir et j’ai %ni 17e, ce qui m’a incité à persévérer », explique celui qui n’aime pourtant pas aller courir sur terrain plat. « En fait, les obstacles à franchir aident à oublier les kilomètres de course à pied, même si on en ressent la fatigue. » Il avoue même avoir gagné en con0ance dans sa vie de tous les jours, grâce à ce sport très physique.Se prenant au jeu, le Berrichon s’est alors licencié à Limoges (par manque de club dans l’Indre), décro-chant dans sa catégorie 18-24 ans un podium à la Spartan (8 km) de Carcassonne puis une victoire à

celle de Paris (15 km) quelques semaines après. Cela lui vaut une quali0cation pour les champion-nats d’Europe, en Andorre le week-end des 16 et 17 septembre, puis pour les Mondiaux au Canada courant octobre. Pas mal pour ce garçon à l’en-durance et au mental éprouvés (« J’aime aller au-delà de mes limites »), loin des « gros gaillards pleins de muscles » sur lesquels cette discipline mise sa communication. Pour 0nancer ces deux rendez-vous internationaux et aller battre ces spor-tifs qu’il suivait sur les réseaux sociaux il y a encore quelques mois, Christophe a lancé une cagnotte participative sur Internet** : « Le jour J, je porterai un drapeau tricolore avec le prénom de chacun des donateurs, sans qui il me serait impossible de réaliser mon rêve. » On lui souhaite le meilleur et de porter haut et 0èrement les couleurs de celles et ceux qui auront cru en lui.

* Institut français de soins in0rmiers.** www.leetchi.com/c/projets-de-tourte-christophe

LUANT

Un « JARDIN EXTRAORDINAIRE »Depuis un an, pendant les Temps d’activités périscolaires (TAP), les élèves de Luant expérimentent un atelier pédagogique autour du jardinage.

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DÉOLS

L’ESPACE ART ET CULTURE veut séduire ses concitoyens

Plus d’infoswww.artetculturedeols.fr ou 02 54 22 14

AGGLOMÉRATION

Nul n’est prophète en son pays. Tel pourrait être le constat des dix années d’existence de l’Espace art et culture.

La structure déoloise entame, lors de cette rentrée 2017/2018, sa dixième saison d’existence. Avec un peu plus de 900 adhé-rents et 45 activités proposées, l’Espace art et culture s’est imposé comme un acteur in-

contournable du paysage artistique et culturel com-munautaire… « Sauf pour les Déolois », se surprend Jean-Michel Lauret, le président de la structure. En effet, les chiffres sont formels : seul un adhérent sur trois est issu de la cité turquine !Ce n’est pourtant pas faute de proposer des activités dans l’air du temps (zumba, pilates, yoga, danses afro-contemporaines…) ou très originales (initiation à la calligraphie mongole), en plus des animations ou des stages plus classiques menés par des inter-venants de très bon niveau. L’Espace art et culture fait aussi of0 ce de scène pour des spectacles, des concerts, des conférences ou du théâtre, à raison de deux ou trois événements de ce genre par mois. Son hall très lumineux accueille des expositions, qui mettent en valeur des plasticiens contempo-rains locaux (Sylvain Puech, Micheline Nicolas…) ou les créations des ateliers artistiques (peinture, photographie, calligraphie, dessin…). « Sans doute sommes-nous trop discrètement implantés au pied

de l’abbaye. Ou bien les gens sont trop timides pour oser franchir le seuil, en se disant que c’est trop cher ou que ce n’est pas pour eux. C’est dommage, tout le monde est le bienvenu dans ce lieu de vie et d’expression. Il y en a même pour toutes les bourses, puisque l’on peut payer son adhésion en trois fois », argumente Jean-Michel Lauret qui annonce d’ores et déjà bon nombre de sur-prises et autres événements pour les 10 ans du site en avril prochain. Une bonne façon de se faire connaître du grand public, à commencer par les Déolois !

CETTE ANNÉE ENCORE, OCTOBRE SERA ROSEDepuis vingt ans, l’opération Octobre rose sensibilise les femmes sur le dépistage du cancer du sein.

Plus un cancer est détecté tôt, mieux il guérit. C’est le message délivré au cours d’Octobre rose, dont l’objectif est d’informer au maxi-mum sur la prévention du cancer du sein grâce à diverses initiatives autour du symbole du ruban rose.

Pour le Docteur Gilles Bernard, président du Comité départemental de La Ligue contre le cancer, il est « très important de pouvoir évoquer le dépistage, un des moyens les plus sûrs de lutter ef0 cacement contre la maladie. Même si la recherche avance de plus en plus vite, on ne la vainc vraiment que si on la prend le plus tôt possible ». Or, seulement 62 % de la tranche d’âge concernée (50-74 ans) par la réalisation d’une mammographie gratuite tous les deux ans vont faire le dépistage. Il reste donc encore beaucoup à faire pour que chacun ou chacune prenne conscience de l’intérêt d’une telle démarche.Ainsi, La Ligue contre le cancer participera à diverses animations dans

l’Indre courant octobre (Biennale de la santé à Issoudun le 7, concert choral au Blanc le 29), mais aussi sur le territoire de l’Agglomération, avec un stand sur le marché de la place de la République le 14. « Il sera tenu par nos bénévoles et des personnes malades qui participent à nos ateliers créatifs ou sportifs chaque semaine dans nos locaux de la rue Grande à Châteauroux », précise le Président.Par ailleurs, le 1er octobre, du côté du Poinçonnet, se déroulera la 2e édition de l’Envolée rose (boucle de 5 km à parcourir en marchant ou en cou-rant), dont tous les béné0 ces* seront reversés à la Recherche. Ouverte à tous (femmes, hommes, enfants), cette action conviviale, organisée par cinq licenciées de La Berrichonne Athlétisme, mettra aussi en exergue les bienfaits de l’activité physique, que l’on soit atteint d’un cancer ou préservé de cette maladie.

* L’inscription (2€ par personne) se fait sur place entre 9h et 10h45. Départ 10h45de L’Asphodèle.

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NOTRE HISTOIRE |

Soixante-treize ans après la Libération de Châteauroux, même si la réconciliation franco-allemande est le ciment d’une Europe pacifiée depuis lors, le devoir de mémoire s’exerce encore.

10 SEPTEMBRE 1944 :Châteauroux libérée

+d’infosCent vingt fusillés, 600 maquisards tués, 739 déportés et 500 personnes internées et emprisonnées, tel est le lourd tribut payé par le département de l’Indre lors de la Deuxième Guerre mondiale. Les combats d’août et septembre feront à eux seuls 190 maquisards tués et 160 blessés. Côté allemand, 1 068 morts, 482 blessés, 259 prisonniers.

Le 6 juin 1944, les forces alliées ont débarqué en Normandie. L’armée al-lemande, déjà en déroute sur le front de l’Est, a entamé un mouvement plus ou moins coordonné de retraite,

tout en continuant à combattre et à mener diverses exactions dans le courant de l’été suivant : massacres d’Argenton-sur-Creuse le 9 juin, d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) par la Waffen SS le 10 juin, ou de Maillé (Indre-et-Loire) le 25 août, date de la Libération de Paris… Dix résistants tombent sous les balles ennemies à Ardentes le 20 août, quatre maqui-sards et trois gendarmes subissent le même sort le 30 août au Poinçonnet, sans parler des viols et autres incendies perpétrés ici et ail-leurs. Le département de l’Indre, et notamment Châteauroux, vit ainsi une situation originale et paradoxale. Entièrement libéré dès le 22 août sans le concours direct des Alliés, il reste un des derniers départements encore sous le contrôle de l’armée du Reich le 9 septembre, du fait même de la débâcle allemande.

UNE LIBÉRATION EN DEUX TEMPSChâteauroux a également connu deux libé-rations, le 20 août (date où dix résistants

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UN HOMMAGE À UNE CÉLÈBRE RÉSISTANTE FRANÇAISE

Le rond-point construit ces derniers mois entre l’IUT et la Préfecture portera officiellement

un nouveau nom, celui de Lucie Aubrac (1912-2007). La plaque sera dévoilée lors de la date anniversaire de la Libération de Châteauroux, en présence de la famille de cette illustre figure de la Résistance entre 1939 et 1945. Mariée avant la guerre à Raymond Samuel, elle prendra comme son époux un nom de clandestinité (Aubrac), qu’ils décideront de garder à l’issue du conflit mondial. Elle prendra notamment part à la création du réseau Libération-Sud, dont fera partie un certain Robert Monestier, futur président du Comité de libération de l’Indre. Clin d’œil de l’Histoire, le rond-point qui portera désormais son souvenir dessert – comme un trait d’union – les avenues Charles-de-Gaulle et François-Mitterrand.

tombaient sous les balles ennemies à Ardentes), puis après la sage décision de repli des forces de la Résistance devant l’arrivée d’unités alle-mandes (140 000 hommes) remontant du Sud-Ouest, le 10 septembre.C’est cette dernière date, lorsque la Colonne Elster (18 000 hommes, dont le général épo-nyme et l’état-major s’étaient installés du 6 au 8 septembre au château de La Pointerie) se rend dé0 nitivement à Issoudun, que l’Histoire retien-dra comme le véritable retour à la liberté et à la paix pour la capitale indrienne. Le président du Comité départemental de libération (CDL) de l’Indre, Robert Monestier alias Beaudin, entre le lendemain dans une ville en0 n débarrassée de l’occupant. Un grand dé0 lé en ville a alors lieu, rassemblant des maquisards, des parachutistes américains et un détachement de combattants polonais.

ENTHOUSIASME ET ALLÉGRESSEL’éditorial du 12 septembre 1944 du quoti-dien La Marseillaise du Berry, organe du CDL, narre avec emphase la 0 n des souffrances et la liesse de la population : « Après avoir subi le sinistre spectacle des colonnes hitlé-riennes vaincues parcourant ses rues dans

leur retraite sans issue vers l’Est, notre ville de Châteauroux a connu hier un autre dé% lé gran-diose et triomphal. Cortège glorieux et symbo-lique qui marquait aux yeux de la population frémissante de joie, la libération dé% nitive de Châteauroux. Certes, l’enthousiasme et l’allé-gresse étaient douloureusement tempérés par les conséquences dramatiques du lâche atten-tat hitlérien qui endeuillait nos camarades F.F.I. (Forces françaises de l’intérieur)*. Mais à travers le grave recueillement, qui inspirait les pensées au souvenir de cet abominable forfait, perçaient une ferveur patriotique et une foi ardente en l’avenir qui étaient profondé-ment émouvantes. En% n, nous sommes libres ! Totalement libres ! Comme elle est loin déjà la vision de cauchemar des hordes nazies en déroute qui, il y a quelques jours à peine, semaient la terreur et l’épouvante dans notre région ! Aujourd’hui, c’est la France en armes qui s’avance, la France qui a souffert, lutté et vaincu, la France nouvelle incarnée par ses combattants et ses héros. » Il faudra attendre encore huit mois pour que la guerre prenne of0 ciellement 0 n, avec la capitulation d’une Allemagne exsangue.

* L’armée allemande % t onze morts en faisant exploser la caserne Bordesoulle (actuel quartier Mendès-France).

1/ Le bombardement de la gare de Châteauroux le 17 août a été le prélude à la première libération de la ville le 20.2/ Fin août et début septembre, les troupes allemandes en débâcle traversent la ville, reprise par la Wehrmacht quelques jours plus tôt.3/ Le 11 septembre, suite à la reddition de la colonne Elster la veille, les libérateurs défilent dans Châteauroux.4/ Cérémonie de libération le 11 septembre, place La Fayette : André Plateaux, Robert Monestier (président du Comité de libération), Pierre Chaumeil (maire de Châteauroux), Roger Brac (secrétaire de la Préfecture), Jean Laporte (Préfet de l’Indre) et le colonel Paul Mirguet (alias Surcouf, chef des FFI de l’Indre) posent pour la postérité.5/ Le camp des Deffends, au Poinçonnet, a accueilli les prisonniers de guerre allemands par la suite (6 700 au 8 août 1945).

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Dans sa chanson Les Cadors, Alain Sou-chon évoquait la maison centrale en ces termes : « Les cadors, on les r’trouve aux belles places, nickel / Les autres, c’est Saint-Maur Châteauroux Palace, plus

d’ciel ». Pas sûr que le chanteur aurait envisagé que cet établissement austère, synonyme d’incar-cération, serait un jour dirigé par une femme, dont l’amour pour la liberté est un aveu permanent. Pourtant, depuis un an, Véronique Sousset en est la directrice, après un parcours atypique, aussi loin que possible des voies tracées qu’elle avoue abhorrer. « Dans ma famille, personne n’est de près ou de loin en lien avec le monde judiciaire ou carcéral Mais j’ai eu la chance d’avoir des parents ouverts d’es-prit qui savaient ce que je voulais faire et n’ont rien fait pour m’en empêcher. Même si, je précise, ce n’était pas une vocation, j’avais juste l’intui-tion que je pourrais servir dans ce domaine. » DES BARREAUX AU BARREAUAprès des études très brillantes (« à la faculté où je me suis épanouie », concède- t-elle), la Finistérienne entre dans l’administration pénitentiaire à l’orée des années 2000, « une administration profondément humaine avec tout ce que cela charrie de complexité ». Un choix qui ne s’est jamais démenti et qui correspond tout à fait à ses attentes, même si elle fera un crochet de quatre années du côté des prétoires comme

En passant des barreaux au Barreau, j’ai pu voir l’autre face de la justice. J’ai même eu l’oc-

meurtrier d’enfant, ce que le grand public appelle un “monstre” mais qui n’est aussi qu’un homme. » Elle en tirera un livre sorti tout récemment, Défense légitime (éditions du Rouergue), où elle parle de cette expérience marquante à plus d’un titre.

LIBERTÉ ET PLURIDISCIPLINARITÉDe retour en milieu carcéral en 2012, la dyna-mique quadragénaire renoue avec un travail moins solitaire que celui d’avocat. « Même si j’assume la

vraiment de travailler en équipe, avec des gens formidables et impliqués, ici dans cette Maison

centrale qui a une histoire, un passé. C’est un vrai plaisir de travailler ici, tout comme de découvrir une jolie région que je ne connaissais pas. Une chose est sûre, même si je suis chef d’un établis-sement pénitentiaire, je ne me résume pas à ce que je fais. J’ai une vie intense en dehors. J’adore les mots, la culture, la mer, la liberté, dont il faut connaître la valeur pour exercer en milieu clos.

» Curieuse de tout, vous la croiserez sûrement à Équinoxe ou à l’Apollo, lors d’expositions ou bien au bord des étangs de la région, qui lui rappellent parfois les bords de son cher océan Atlantique. Peut-être aussi une façon de s’évader pour cet esprit libre, qui n’aime rien moins que les pas de côté.

Directrice de la Maison centrale de Saint-Maur depuis 2016, Véronique Sousset fait partie de ces femmes pour qui aucun dé� n’est impossible.

Fondamentalement éprise de liberté, cette Bretonne n’aime pas

sur le système pénitentiaire.

VÉRONIQUE SOUSSET, l’esprit libre

BIO EXPRESS1973 : naissance à Quimper.

1996 : obtient son DEA (Master 2) en Droit pénal

et sciences criminelles à Bordeaux.

2000 : reçue 1re au concours d’administration

pénitentiaire, entame sa carrière de directrice

d’établissement pénitentiaire à Caen (jusqu’en 2003),

puis Brest (2003-2006) et Rennes (2006-2008).

2008 : prise d’une disponibilité pour devenir avocate.

2012 : réintègre le ministère de la Justice, est nommée

au Centre de détention de Nantes.

2016 : prend son poste à la Maison centrale

de Saint-Maur.

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« Il faut connaître la valeur de la liberté pour

exercer en milieu clos. »

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CHÂTEAUROUX MÉTROPOLEChâteauroux Métropole

Hôtel de ville de ChâteaurouxPlace de la République

02 54 08 33 00Ouverture du lundi au vendredi,

de 9h à 17hwww.chateauroux-metropole.fr

VOS MAIRIESArdentes : 02 54 36 21 33Arthon : 02 54 36 14 09Châteauroux :Hôtel de ville : 02 54 08 33 00Mairie annexe Saint-Jean : 02 54 34 95 38Coings : 02 54 22 27 39Déols : 02 54 34 19 14Diors : 02 54 26 01 61Étrechet : 02 54 26 98 17

Jeu-les-Bois : 02 54 36 21 65

Le Poinçonnet : 02 54 60 55 35

Luant : 02 54 36 18 06

Mâron : 02 54 26 01 06

Montierchaume : 02 54 26 00 14

Saint-Maur : 02 54 08 26 30

Sassierges-Saint-Germain : 02 54 36 22 09

Villers-les-Ormes : 02 54 36 68 08

ENQUÊTE INSEEL’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) effectue, entre le 7 août et le 14 octobre 2017, une enquête sur l’emploi, le chômage et l’inactivité, ainsi qu’une seconde enquête sur l’histoire de vie et le patrimoine des ménages entre le 25 septembre et le 31 janvier 2018. À cet effet, quelques ménages castelroussins pourront être contactés par l’enquêteur of+ ciel de l’Insee, Dominique Lanyi. Il sera muni d’une  carte of+ cielle l’accréditant.

Kiosque en ligneConsultez en ligne toutes les éditions

de Châteauroux Métropole sur :

www.chateauroux-metropole.fr.

ENVIRONNEMENT•  Propreté, collecte des déchets ménagers, déchets verts et encombrants :

0 800 02 54 17 (numéro vert, appel gratuit).•  Déchetterie d’Ardentes – lieu-dit « Les Alouettes » :

Ouverture : lundi 14h-18h ; mercredi 9h-12h ; vendredi 9h-12h et 14h-18h ; samedi 9h-12h.•  Déchetterie d’Arthon – déchetterie des Valets :

Ouverture : mercredi 13h-17h et samedi 10h-17h•  Déchetterie de Châteauroux Le Poinçonnet – allée des Sablons :

Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h ; dimanche 9h-12h.•  Déchetterie de Déols – rue de Boislarge :

Ouverture : lundi, mardi, mercredi et samedi 9h-12h et 14h30-17h30 ;jeudi et vendredi, 9h30-12h et 14h30-17h30.

•  Déchetterie de Montierchaume – rue de la Gare : Ouverture : lundi 9h-12h, mardi 9h-12h et 14h-18h, mercredi 14h18 h et samedi 14h-18h.

Attention : les déchetteries communautaires sont fermées les jours fériés.

NUMÉROSD’URGENCE•  Pompiers : 18•  Police nationale : 17•  Police municipale : 06 34 36 36 36•  Samu : 15•  Centre hospitalier de Châteauroux :

02 54 29 60 00•  Urgences médicales 36 :

02 54 34 34 34 (visites et consultations sur rendez-vous uniquement)

•  Centre anti-poison : 02 41 48 21 21•  ErDF dépannage : 09 726 750 36•  Urgence sécurité gaz GrDF :

0 800 47 33 33•  Urgences Suez : 0 977 408 408 (journée)

/ 0 977 401 129 (hors heures ouvrées)•  SAUR : 05 87 23 10 09

SANTÉDes permanences d’associations et des séances de vaccination gratuites ont lieu toute l’année au Point Santé, 8 bis rue Michelet à Châteauroux. Renseignements auprès du service Santé publique au 02 54 08 34 53.

•  Permanence des associations :- Association Vie libre(soutien face à l’alcoolisme) :vendredi 8 septembre et 6 octobre, de 17h à 18h.- Association Jusqu’à la mort accompagner la vie (ALAVI, accompagnement des malades en + n de vie) : jeudi 14 septembre, de 14h30 à 16h30.- Association française pour les enfants précoces : lundi 9 octobre, de 14h30 à 16h30.- Association dys+dys (dyslexie, dysphasie, dyspraxie…) : jeudi 19 octobre, de 14h à 16h.

•  Séance de vaccination :Les mercredis 6 septembre et 4 octobre, de 13h30 à 17h.

•  Atelier Mémoire à « Passerelle »Des ateliers mémoire gratuits sont organisés à « Passerelle » (5, place de Champagne, quartier Beaulieu, à Châteauroux) un jeudi par mois, de 10h à 12h, par la Plateforme d’accompagnement et de répit de Châteauroux. Venez travailler votre mémoire avec des professionnels de façon conviviale. Inscriptions au 06 74 26 11 36. Prochains ateliers les jeudis 7 septembre et 12 octobre 2017.

TOURISMEOf( ce de tourisme de Châteauroux1 place de la Gare – 02 54 34 10 74 – www.chateauroux-tourisme.com

NUMÉROS UTILES•  Centre communal d’action sociale

de Châteauroux : 02 54 34 46 21

•  Of( ce des personnes à la retraite : 02 54 34 42 84

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL

DE CHÂTEAUROUX

Jeudi 28 septembre 2017 et 19 octobre 2017.

Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux (18h30)

Ouvert au public

PROCHAIN CONSEIL COMMUNAUTAIRE

Vendredi 29 septembre 2017Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel

de ville de Châteauroux (18h30)Ouvert au public

LA LÉGION ÉTRANGÈRE RECRUTE Mercredi 6 septembre, la Légion étrangère déploiera un car-podium sur la place de la République de Châteauroux, de 9h à 17h30. Sur place : informations sur l’engagement, la promotion interne, l’évolution de carrière et la vie au sein de cette unité. Les recruteurs répondront à toutes les questions sur la diversité des postes au sein de la Légion et sur les possibilités d’intégrer cette unité.

INFOS PRATIQUES |

JOUR FÉRIÉJOUR DE

RATTRAPAGECOMMUNE TYPE DE DÉCHETS

Châteauroux (quartiers sud) Secs

Déols (hyper-centre et Croix-Blanche) Secs

Le Poinçonnet (allée des Chevaliers) Secs

Saint-Maur (rue du Clergé) Secs

Déols (sauf hyper-centre et Croix-Blanche)Secs et humides

Mercredi

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(Toussaint) Samedi 28 octobre

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