La ville et ses abeilles

Les abeilles jouent un rôle capital dans la vie des plantes. Elles assurent la pollinisation d'un très grand nombre de plantes.

Quand une abeille pénètre à l'intérieur d'une fleur, elle accroche des grains de pollen qui restent fixés à ses poils et à ses pattes. Lorsqu‘elle visite une autre fleur de la même espèce, une partie du pollen tombe sur le pistil et assure ainsi la fécondation de la fleur.

Les abeilles et autres pollinisateurs sauvages participent à la biodiversité végétale

Aujourd’hui, un tiers de notre nourriture dépend des insectes pollinisateurs .

35 % de notre alimentation dépend de la pollinisation

par les insectes (abeilles, papillons…)

Seules les céréales (blé, riz, maïs…) sont capables de se reproduire de façon autonome (par le vent).

Pour vous que vous inspire le mot abeille ? (lister les mots….)

La grande famille « Abeille »

Les abeilles sociales

Les bourdons

Les abeilles solitaires

1 espèce : Apis melliféra Vivent en colonie de 40 000 individus dans une ruche, un tronc d’arbre …

Une trentaine d’espèces Vivent en petites colonies de 300 individus dans des trous sous terre

Environ 1000 espèces Vivent seules ou n très petites colonies dans le sol, dans des trous divers.

Apis melliféra

Colonies de melliféra

Brèche dans un tronc

d’arbre

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Cadre dans une ruche moderne

Les bourdons (Le bourdon n'est pas le mâle de l'abeille !

Ils ont une silhouette trapue et une forte pilosité qui leur permet de vivre même dans des climats rigoureux.

D'ailleurs, on les trouve surtout dans les régions froides et tempérées (et donc aussi en montagne).

Ils ne piquent pas, sauf si on les serre entre ses doigts !

Les colonies de bourdons comprend 60 à 250 individus (la reine, les mâles et les ouvrières).

Le cycle des colonies est annuel.

Seules les reines fécondées hivernent. Elles constituent le lien entre deux générations

Mais elles sont solitaires, ces abeilles là ! En cette époque d'environnement perturbé, on parle beaucoup des abeilles et de

leur rôle irremplaçable.

Parmi les 1000 espèces d'abeilles que l'on trouve en France, on connait surtout les abeilles de la ruche et les bourdons.

.

Mais 90 % de ces espèces sont des abeilles solitaires, souvent inconnues du public

La nidification est liée à la survie de l’espèce. Ce sont les bébés qui survivent à l’hiver.

Certaines abeilles utilisent même des pétales de fleurs pour protéger leur larve

Chez les abeilles solitaires, le nid construit sans l'aide d'ouvrières est composé d'une dizaine de cellules destinées à la ponte. Dans chacune d'elles, l'abeille place un peu de nourriture et pond un œuf. La future larve dispose ainsi de réserves alimentaires pour sa croissance, tandis que la femelle meurt avant que l'œuf soit éclos.

Les abeilles solitaires sont toutes des reines !

La nourriture : pollen mélangé à du nectar (pain d’abeille). L’abeille fait une quinzaine de voyages pour un pain d’abeille. A chaque voyage, elle visite une centaine de fleurs

Dans les tubes, les œufs du fond sont des femelles, ceux près de la sortie sont des mâles; ils sortent 15 jours avant ces dames

Toutes les abeilles choisissent le sexe de leurs bébé !

A l’intérieur

La larve se développe rapidement (3 semaines) et s’enferme dans un cocon. Elle attendra le printemps suivant, en diapause

Reine Faux Bourdon

Femelle Mâle Fécondation : reine ou ouvrières

Pas de fécondation faux bourdons

Ovule haploïde

accouplement

Spermathèque

Ouverte

Spermathèque

Fermée

Spermatozoïdes dans la

spermathèque

La Reine choisit si l’ovule sera ou

non fécondé

Elles pratiquent la parthénogénèse !

Importance de ces abeilles solitaires

• Elles sont sur tout le territoire

• Leur pollen n’est pas humidifié donc plus efficace

• Elles sont plus performantes que les abeilles de la ruche : 4000 fleurs/jour

• Elles sortent dans des conditions plus rudes, à partir de 8°C comparé aux 13°C de l’abeille domestique

• Elles permettent la reproduction spécifique de certaines plantes (ex les orchidées). Elles participent ainsi grandement à la pollinisation des plantes a fleurs et au maintien de la biodiversité.

Les abeilles solitaires constituent en réalité la majorité des espèces ! Les abeilles sociales que nous connaissons et qui produisent du miel

ne sont qu’une minorité.

Par conséquent, les pertes d'insectes sauvages de paysages agricoles auront probablement une incidence sur notre patrimoine naturel et sur la récolte agricole.

Domestiques ou solitaires , même combat

La disparition des abeilles

Officiellement des causes multifactorielles …

Depuis quelques années : syndrome d’effondrement des colonies (CCD)

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Pesticides Insecticides

Pollution électromagnétique

Varroa

Nosema

Frelon asiatique

Virus

Pratiques apicoles

Maladies

Baisse des ressources mellifères

Des ruches en ville…

Ainsi, de plus en plus de ruches sont implantées sur les toits de immeubles ! Elles ont l’avantage de sensibiliser les habitants aux problèmes des abeilles.

Des études récentes montrent que les abeilles vivant hors des zones agricoles présentent une meilleure santé et un régime alimentaire

plus varié que celles des secteurs où l’agriculture industrielle prédomine.

Les villes sont moins polluées que la campagne avec ses

grandes cultures et ses pesticides.

Mais est-ce en ville que nous en avons le plus besoin ?

Pour le gite…

Souvent on ne peut pas mettre de ruche chez soi. Mais on peut aider partout les abeilles solitaires de façon très simple. Même sur un balcon !

Les abeilles solitaires bien présentes en ville

• Installer des nichoirs. Les plantes le plus recommandées pour fabriquer ces nichoirs sont le bambou, la canne de Provence, le roseau, le sureau… En fagots

Percer (sans traverser) dans des rondins de bois dur de préférence(chêne, hêtre, acacia, châtaigner, charme…) des trous de 3 à 12 mm de diamètre et espacés de 1 à 2 cm

Orienter les nichoirs, sud/sud est, à l’abri du vent, dans un arbre, sur un mur jusqu’à 2.50m du sol.

• Créer une aire de terre battue, un tas de sable, lieux privilégiés de nidification de nombreux hyménoptères.

• Conserver un arbre mort, le xylocope adore…

et le couvert…

• Tondre votre pelouse moins

souvent et moins ras et laisser

quelques îlots de fleurs

• Fleurir, fleurir, fleurir…

le plus possible et toute l’année.

Osmia rufa

Chacun peut agir pour la sauvegarde de l’abeille !