la télévision · - mise à niveau du réseau faisceau hertzien (fhn/sdh) en cours d’exécution....

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Depuis 1996 en Europe, études et rapports sur la diffusion en numérique se sont succédés, pour aboutir unanimement à conclure que le passage au tout numérique est objectivement inéluctable.

La diffusion analogique terrestre est condamnée à moyen terme et certains pays ont déjà franchi le cap (Grande Bretagne, Suède, Espagne, Allemagne, France, …) tandis que les autres s’y préparent.

La télévision numérique par voie terrestre : la TNT, consiste à transmettre des programmes télévisés sous forme d’un signal numérique (norme : MPEG/DVB-T) à partir d’émetteurs placés au sol (et non par satellite ou par câble).

L’appellation « Télévision Numérique de Terre (TNT) » recouvre une mutation technologique qui étend le principe de la numérisation du signal à sa diffusion par voie terrestre, sur le modèle utilisé par les réseaux câblés ou les bouquets satellitaires. Outre les qualités d’image et de son reconnues au numérique, la TNT permet la multiplication du nombre de chaînes émises par voie hertzienne terrestre jusqu’à une quarantaine de chaînes TV par site d’émission.

La TNT offre aussi d’autres avantages dont celui de pouvoir transporter des informations numériques de nature différente : image et sons mais aussi textes et données. Ce qui ouvre à la télévision hertzienne les mêmes perspectives de services interactifs que celles

qui sont actuellement présentes sur le câble et sur le satellite.

Les téléspectateurs, pour bénéficier de cette avancée technologique, doivent se procurer un adaptateur ou faire l’acquisition d’un téléviseur numérique.

AVANTAGES DE LA TNT

La décision d’adopter la technique numérique est motivée par:

-Les services ajoutés qu’elle peut offrir; -La qualité vidéo audio supérieure; -Le volume accru de données qu’elle permet de transporter; - Le nombre de canaux supplémentaires qu’elle peut prendre en charge; - La plus grande efficacité d’utilisation du spectre; - La mobilité et la portabilité ;- L’interactivité ;

La radiodiffusion numérique utilise le spectre radioélectrique de manière beaucoup plus efficace que la radiodiffusion analogique. Avec la télévision de Terre, on peut acheminer quatre à six programmes

La Télévision Numérique Terrestre en Algérie

Monsieur HOUYOU Abdelmalek

Le monde de la radiodiffusion traverse en ce moment une période de profonds

bouleversements résultant de l’introduction de nouvelles technologies de production des

programmes et de leur diffusion. Les médias se sont eux aussi internationalisés grâce

aux satellites et ne se contentent plus d’être opérationnels à l’intérieur des frontières

nationales.

NUMERO SPECIAL Octobre 2008

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La Télévision Numérique Terrestre en Algérie

Monsieur HOUYOU Abdelmalek

Message du Directeur

Général

numériques dans la largeur de bande dont on a besoin actuellement pour diffuser un seul programme TV analogique; cette efficacité accrue constitue un des avantages du numérique. La TNT constitue un enjeu culturel et industriel majeur en raison des possibilités de compression et par conséquent, de multiplication de programmes. La numérisation du réseau de diffusion apparaît comme une nécessité, cette numérisation représente un facteur favorable au développement de la société de l’information.

En plus, elle constitue un moyen de s’assurer qu’au moins une infrastructure de radiodiffusion est détenue par une entité nationale et que la défaillance d’un seul émetteur ne cause pas l’arrêt total des services au niveau national.

La TNT présente de grands avantages pour les gouvernements. Elle leur donne la possibilité de reprendre le pouvoir perdu au bénéfice des opérateurs des satellites, notamment pour ce qui est du respect de la réglementation relative au contenu national.

La première mission de la télévision numérique est d’assurer en priorité le service public. Les biens tutélaires tels que la radiodiffusion de service public méritent d’être protégés quelles que soient les conditions .Ils ne doivent pas être abandonnés aux caprices des forces du marché. Une complémentarité est organisée entre numérique terrestre, câble et satellite.

La TNT n’offrira jamais la quantité de chaînes du satellite. La TNT n’aura pas non plus l’interactivité du câble qui permet d’accéder à Internet en haut débit. Par contre,la TNT est la technologie la plus simple à installer et elle correspond à un marché de masse.

Un atout majeur de la TNT est qu’elle permet la souveraineté de la diffusion nationale. Contrairement au satellite ou la capacité pour la diffusion est louée chez l’opérateur étranger qui pourra couper le signal pour non payement ou pour toute autres raisons non maîtrisables par les locataires de capacités satellitaires.

CONCLUSION

Pour tous les pays qui ont démarré la Télévision Numérique Terrestre (TNT), l’intervention des pouvoirs publics s’appuie sur la certitude de disparition inéluctable de la technologie analogique de diffusion, et sur la poursuite de trois objectifs fondamentaux d’intérêt national :

- Uneoffredeprogrammesplusdiversifiéeetplus riche ;

- Une offre de télévision de proximité ;- Une rationalisation de la gestion des

Ressources Radioélectriques.


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La télévision numérique terrestre est incontournable compte tenu des échéances imminentes du basculement indubitable de l’analogique au numérique. Nous sommes donc interpellés pour prendre déjà nos devants par l’implication de tous les acteurs de la communication audiovisuelle aux plans technique, des programmes, politique, économique, juridique etc….La période de migration de l’analogique vers le numérique a débuté a la date d’entrée en vigueur des nouveaux accords arrêtés par la conférence régionale de radiocommunication (RRC-06) qui s’est tenue le 17 Juin 2006 à Genève.Deux variantes ont étés arrêtées comme suit :2015 pour la VHF et l’UHF (concerne les pays de l’europe CEPT). 2015 pour l’UHF et 2020 pour la VHF (concernant les pays Afrique et du Moyen Orient).Pendant cette période, les assignations analogiques existantes et en projets prises en considération durant la conférence, continueront à être utilisées et protégées par le nouveau plan.

Résultat de la conférence pour l’Algérie.

L’objectif de 6 couches DVB-T en assignation et allotissement liés dans la bande UHF pour tout le territoire a été atteint et dépassé. Soit un total de 2074 besoins attribués par la CRR-06 (439 pour la T-DAB, 177 pour la DVB-T en VHF et 1458 pour la DVB-T en UHF).Chaque couche DVB-T pouvant diffuser six (06) programmes TV.Chaque couche DAB pouvant diffuser six (06) programmes Radio.Le nouveau plan qui est suffisamment souple et projeté sur l’avenir s’accommodera des progrès techniques du numérique.

Objectifs de couverture.Pour l’avenir à un objectif de couverture de 100%, les Etats optent pour la complémentarité de diffusion numérique :

- L’option prioritaire de la voie hertzienne terrestre grâce à laquelle un pourcentage important de foyers devra être atteint (75 à 90%).

- La voie satellitaire via le service par satellite.

Ceci permet d’affirmer que la combinaison des différents moyens de diffusion (la TNT et le satellite) doivent assurer un objectif de 100% de couverture terrestre.

Cette présentation préliminaire me parait utile afin de situer les enjeux et les défis auxquels le secteur Algérien de l’Audiovisuel fait face.

Ainsi, la présente communication s’articule sur le plan suivant :

1- Actions initiées par l’Etablissement Public de Télédiffusion d’Algérie (TDA).

2- Résultats de la conférence régionale de radiocommunication (CRR-06).

3- Arrêt (Switch off) de la diffusion analogique.

4- Extension de la couverture en télévision numérique terrestre et objectifs de couverture.

5- Dispositions d’accompagnement du numérique.

5-1- Fonds d’accompagnement du numérique.

5-2- Adaptation des téléviseurs et enregistreurs à la réception numérique (implication de l’industrie) et arrêt de la production des équipements qui ne répondent pas.

5-3- Gestion du dividende numérique.

5-4- Mesures juridiques et politiques.

Thème : Perception de la

T NT par TDA


Tahar BEDDIARDirecteur Général Adjoint

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1- Actions initiées par TDA

a) Période de test TNT

A l’instar des pays avancés tels que les Etats-Unis, les pays bas, le Royaume Uni, qui ont mené cette phase expérimentale en vue de s’assurer de la qualité technique, des problèmes d’interférences et de la puissance de la TNT, TDA a également commencé par cette phase d’expérimentation. C’est ainsi qu’il a été acquis une plate forme, à titre de prêt auprès de TBC d’une puissance de 250 Watts pour la desserte de la région d’Alger et ses environs. Cette station installée au site de Bordj El Bahri a été opérationnelle depuis le 17 Mai 2005. Elle a donné des résultats positifs quant à la validation des paramètres techniques. Elle a été remplacée par un équipement de la Société Allemande PLISH d’une puissance de 400 W, parallèlement une 2ème station expérimentable a été installée à Bouzaréah d’une puissance de 100 W de la société Japonaise NEC. Et une 4ème station de 100 Watts de la Société HARRIS a été expérimentée pendant une durée de Trois (03) mois.

b). Mise en place et exécution du planning de réalisation du réseau de diffusion numérique terrestre pour six (06) programmes TV, phase 1 (2005-2009)

• Etude et planification TNT, Genève 06.

Une subvention du budget d’équipement accordée à TDA pour l’étude et la mise en place de réseau national TNT Numérique Terrestre (1ere tranche), a été consommée et clôturée. Cette opération a consisté en l’acquisition de logiciels pour la conférence de Genève 06.L’accompagnement de TDA par un bureau d’étude externe spécialisé a donné lieu à l’élaboration d’un plan de fréquences TNT qui a été présenté et défendu par les Ingénieurs de TDA lors de la conférence Régionale des Radiocommunications- La RRC-06 dont nous vous présentons dans le chapitre suivant les résultats C’est tenu en juin 2006,

• Actions de procédures et de réalisation.

Durant la période 2007-2008, il a été


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procédé à la réalisation des actions suivantes :

- Elaboration des cahiers des charges et lancement des appels d’offres pour la 1ère plaque régionale pour l’acquisition de Trois (03) stations d’émission TV-TNT Centre-Est et Ouest. Le choix du fournisseur a été fait et le contrat est en cours de signature.

- Cahier des charges et appels d’offres réalisés pour la 2ème plaque Régionale comprenant les stations d’émission TV du réseau principal au nombre de 05 stations.

- Une centaine de stations TV pour le réseau sud.

- 100 réémetteurs UHF/TNT en cours.

- Mise à niveau du réseau faisceau hertzien (FHN/SDH) en cours d’exécution.

- Expertise, renforcement et peinture des pylônes réalisés aux plans des études et de l’exécution pour le réseau principal.

- Aménagements du Génie Civil des bâtiments techniques des Centres d’émission réalisés à 100% pour les principaux Centres à l’Est, Ouest et au Centre du pays.

- Acquisition d’équipements complémentaires : une grille numérique pour le centre nodal ; acquisition d’une grille numérique pour le centre spatial de BOUCHAOUI; acquisition de codeurs et décodeurs MPEG pour le réseau Faisceau Hertziens numériques (FHN).

C) Formation :Dans le cadre de ses plans de développement, l’Etablissement a élaboré un plan pluriannuel de formation pour préparer les compétences nécessaires aux différents programmes inscrits dans ces plans.Ce plan pluriannuel de formation 2005 – 2009 vient en continuité du plan 2001 – 2005 qui a été réalisé. L’inscription de la Télévision Numérique Terrestre dans les projets de TDA nécessite la préparation de compétences spécialisées pour la réalisation et l’exploitation d’un réseau de diffusion en TNT.La formation institutionnelle (Ecoles et Universités) ne pouvant préparer ces compétences, l’apport d’une

expertise extérieure s’est avéré nécessaire.TDA qui entretient des relations de travail avec l’INA depuis l’époque de la RTA, a sollicité cet organisme pour qu’il propose un programme de formation à exécuter en partenariat avec un organisme algérien de formation.Cette démarche a abouti à la signature d’une convention tripartite entre notre Etablissement, l’Ecole Nationale des Postes et Télécommunication (ENPT) et l’Institut National Audiovisuel – France (INA).Le programme de formation sur la Télévision Numérique Terrestre destiné aux Ingénieurs de TDA , prévu pour quatre sessions annuelles, a été mis en application par les trois parties, conformément aux besoins exprimés par TDA et dont le contenu a été élaboré par l’INA.L’intervention de l’INA est financée par un budget de coopération.Les soutenances ont eu lieu les 15 et 16 Janvier 2007 à la salle de formation du siège de l’Etablissement pour la sortie d’une promotion de 20 Ingénieurs.

2- Résultats de la Conférence Régionale de Radiocommunication (CRR-06) :

• Réparation pour la CRR-06

Du 15 Mai au 16 Juin 2006, s’est tenue à Genève la conférence régionale des radiocommunications (RRC-06) dont l’objectif était d’organiser en Europe, en Afrique et au Moyen Orient, le nouveau paysage de la diffusion numérique terrestre.L’Algérie est signataire de Deux plans : le Plan ST-61 et le plan GE-89. Le plan ST-61 et le plan GE-89 a octroyé à l’Algérie, comme pour tous les autres pays, trois couches en UHF de couverture hertzienne (trois canaux analogiques) pour chaque site retenu et une couche en VHF. Pour la préparation de la conférence de 2006, l’Algérie a suivi les travaux des réunions programmées par l’UIT et a coordonné avec les pays limitrophes soit par correspondance (Maroc, Gibraltar, Portugal, France, Italie, Malte, Libye) ou par des réunions de travail (Espagne, Tunisie).Tous ces travaux ont été réalisés au niveau de TDA en collaboration avec l’ANF qui représente l’Etat Algérien vis-à-vis des administrations étrangères.Ce sont ainsi deux années de travail ardu qui se sont conclues par la session qui a eu lieu à Genève du 15 au 16 Juin 2006.


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3- Arrêt (Switch Off) de la diffusion analogique et arrêt de la production et de l’implantation des équipements qui ne répondent plus :• Période de migration de l’Analogique au

Numérique

Cette période débute à la date d’entrée en vigueur du nouvel accord c’est-à-dire le 17 Juin 2006 à 0001 heure UTC et s’achève à une date arrêté par la RRC-06.

Deux variantes ont été arrêtées :

2015 pour la VHF et l’UHF (concerne les pays de l’Europe CEPT). 2015 pour l’UHF et 2020 pour la VHF (concernant les pays Afrique et du Moyen Orient).Pendant cette période, les assignations analogiques existantes et en projets prises en considération durant la conférence, continueront à être utilisées et protégées par le nouveau plan.Après cette période, le plan analogique est abrogé. Le plan numérique peut être entièrement mis en application sans restriction. L’analogique peut continuer à fonctionner, sans causer d’interférence et sans réclamer de protection (concept d’enveloppe).Le travail accompli durant la RRC-06 par les membres de la délégation Algérienne a permis de satisfaire l’ensemble des objectifs fixés ce qui permet le déploiement des réseaux numériques à court, moyen et long terme.

4- Extension de la couverture en télévision numérique terrestre et objectifs de couverture :La révolution numérique s’appuie sur l’extension de la couverture de la télévision numérique. Ceci permet d’aller au-delà du seuil de couverture terrestre de 80/85% de la population initialement défini par la mise à contribution d’un réseau terrestre numérique d’émission et d’autre part, d’affirmer que la combinaison des différents moyens de diffusion (la TNT et le Satellite) doivent assurer un objectif de 100% de couverture terrestre.

5- Dispositions d’accompagnement pour le tout numérique :

5-1/Fonds d’accompagnement du numérique :La mise en œuvre de la Télévision Numérique Terrestre est accompagnée d’un certain nombre de

mesures indispensables pour la réussite du projet et le respect des échéances imparties par chaque Etat.A la faveur des débats parlementaires qui ont eu lieu dans les pays qui nous ont devancés sur le plan de la TNT, les principales mesures d’accompagnement consistent en ce qui suit :

- Assurer la coordination des acteurs impliqués et des mesures d’informations du public ;

- Assurer également la gestion des ‘’fonds d’aide destinés à contribuer à la continuité de la réception gratuite des services de télévision diffusés par voie hertzienne terrestre, crée afin deprendre en charge tout ou partie des coûts d’équipement des téléspectateurs qui sont exonérées de redevance ;

- Assurer la gestion des aides à l’équipement des foyers à faibles ressources.

C’est ainsi par exemple que les Parlementaires Européens affirment unanimement le principe de ‘’neutralité technologique’’, de sorte que cette aide s’appliquera quelque soit le réseau de diffusion numérique choisi pour recevoir la TNT : hertzien, câble, satellite ou ADSL. Tout ceci constitue l’action du fonds d’accompagnement du NUMERIQUE.

En France, par exemple ces émissions sont confiées à un Groupement d’Intérêt Public (GIP) qui est doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière composé de représentants de l’Etat et des éditeurs de chaines analogiques nationales : TF1, M6, France Télévision, Arte-France et Canal+.Pour ce qui est du fonds d’accompagnement du numérique crée en Europe, il est évoqué un effort financier qui pourrait être compris en 70 et 100 M Euros un texte règlementaire fixe le plafond des ressources applicables et des modalités de mis en œuvre de cette mesure.5-2/L’adaptation des Téléviseurs à la réception Numérique :

Afin de permettre aux Téléspectateurs la réception gratuite de la TNT, le secteur de l’industrie doit au moins intégrer un adaptateur MPEG2. L’ensemble des téléviseurs vendus par les industriels aux distributeurs grand public doit au moins intégrer cet adaptateur.

Parallèlement, il est prévu l’arrêt de la vente et de la distribution de récepteurs analogiques.


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Les parlements ont adoptés deux étapes pour assurer la mutation du parc récepteur :

1ère étape : une durée inférieure à une année après la promulgation des lois pendant laquelle l’ensemble des téléviseurs vendus par les industriels aux distributeurs d’électroniques grand public doit au moins intégrer un adapteur MPEG2 et ainsi permettre la réception gratuite de la TNT ;

2ème étape : l’année suivante, les téléviseurs HD Ready ou Full HD et les enregistreurs permettent la réception des programmes en haute définition ( Personal Vidéo recorder ou Enregistreur vidéo personnel) devront intégrer un adaptateur MPEG4 HD.

5-3/Gestion du dividende numérique :Le dividende numérique : le potentiel ne sera intégralement disponible qu’après 2015Dans la mesure où la télévision numérique utilise moins de spectre que la télévision analogique pour une réception à l’aide d’une antenne de toit, une partie du spectre pourrait libérée après l’arrêt des services de télévision analogique. Cette quantité de spectre libérée est généralement désignée par l’expression ‘’dividende numérique’’.Dans un avenir proche, les radiodiffuseurs vont lancer un certain nombre de services pour lesquels ils auront besoin du spectre libéré afin de pouvoir répondre aux attentes des utilisateurs : Amélioration de la couverture des transmissions

TV numériques (par exemple augmentation de la couverture de la population et/ou distribution de services plus fiables aux récepteurs mobiles, améliorant ainsi la couverture régionale) et de la réception intérieure, portable et mobile ;Amélioration de la qualité du son et de l’image, en particulier pour la haute définition ;Service de Télévision Numérique destinés à être reçus sur des récepteurs portatifs (télévision mobile) ;Radio Numérique ;Augmentation de l’offre de radiodiffusion existante.

Le potentiel du dividende numérique ne se révèlera pleinement qu’après l’arrêt des services de télévision analogique terrestre. Le plan de Genève (mis au point à l’occasion de la conférence régionale des radiocommunications de l’UIT en 2006) a défini l’utilisation des bandes de radiodiffusion III (VHF-174-230 MHz) et IV/V (UHF-470-862 MHz) pour la radiodiffusion numérique terrestre et a fixé à

2015 la fin de la période de transition. Bien que la Commission Européenne recommande 2012 comme date limite pour le passage au numérique et que plusieurs pays arrêteront les services analogique avant cette date, il sera très difficile à moyen terme de quantifier le spectre qui sera disponible pour des services autres que la radiodiffusion. De surcroit, les conditions nationales (topographe, pénétration des services par satellite ou câble, exigences en matière de services régionaux ou de programmes destinés aux minorités, utilisation du spectre dans les pays voisin, etc…), modifieront l’ampleur du dividende numérique d’un pays à l’autre.Ce sont les Etats membres qui décident de l’utilisation du dividende numérique, reflétant les considérations sociales, culturelles et politiques de leurs pays respectifs.

5-4/Mesures juridiques et politiques :Dans tous les pays qui nous ont devancé que ce soit en Europe où dans le monde arabe, tout ce qui a été exposé précédemment a fait l’objet d’une formalisation et d’un habillage juridique définissant les procédures et fixant les échéances.

Cas de l’Algérie

En Algérie, la problématique ne se pose pas dans les mêmes termes et ne s’agissant pas des mêmes enjeux propres au paysage médiatique, la méthodologie qui pourrait être suivie pourrait reposer sur les mêmes axes de réflexion avec une vision prospective et futuriste, tant pour ce qui est de la réaffectation du dividende numérique que pour ce qui est de la gestion de la transition de l’analogique vers le numérique.

Ceci est un mandat qui pourrait par exemple être coordonné par le Ministre de Tutelle et confié à une commission composée des acteurs de la Communication Audiovisuelle (TDA, EPTV, EPRS) qui aura principalement pour mission de fixer les échéances (programmes et diffusion), de définir le schéma de transition et de mise en œuvre de la numérisation sur la base d’un plan de développement sectoriel de l’audiovisuel.

Il est proposé que soit suivie la même démarche en relation avec les Instances Gouvernementales, le Ministère des Finances (pour ce qui est des aides financières) et le Ministère de l’Industrie (pour ce qui est de l’adaptation des téléviseurs et enregistreurs à la réception numérique) en association avec le secteur privé de l’Industrie ainsi que les Groupements Industriels qui déjà occupent le marché.


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Spectre radioélectrique Le spectre radioélectrique n’est qu’une partie relativement petite du spectre électromagnétique, allant de 3 Hz à 300

GHz de par ses aptitudes à transporter des informations codifiées (les signaux), le spectre radioélectrique est un outil essentiel pour les technologies de communication comme la téléphonie mobile, la diffusion radio et TV, les radiocommunications bilatérales, les services large bande, les radars, les liaisons fixes, les communications par satellite, etc. En fonction de la gamme de fréquences, le spectre radioélectrique est divisé en bandes et sous bandes de fréquences. Plus un signal doit transporter d’informations, plus il a besoin de largeur de bande. Pour une chaîne de télévision analogique, la largeur de bande est de 8 MHz dans la bande UHF IV/V. Le spectre est en principe géré au niveau national et relève de la responsabilité des Etats. Les ondes radioélectriques ne respectent cependant pas les frontières et les signaux peuvent facilement les franchir. Il est donc indispensable de mettre en place une coordination internationale, afin de limiter l’ampleur des brouillages nuisibles d’un pays à l’autre. Cette coordination est mise en place à différents niveaux :

• à l’échelle mondiale : par le biais de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) ;

• au niveau régional : en Europe, par le biais de la Commission européenne et de la Conférence européenne des administration des postes et des télécommunication (CEPT), qui rassemble 48 pays ;

• au niveau national : par le biais d’accords bilatéraux entre pays.

Plan de fréquences UIT de Genève 2006 (GE06) et Conférence mondiale des radiocommunications 2007- les interférences ne sont pas arrêtées par les frontières.

La question des interférences est le thème principal des conférences de planification de l’UIT. Le plan de Stockholm de 1961 de l’UIT régissait l’utilisation des fréquences TV analogiques en Europe. En 2006, la Conférence mondiale des radiocommunications de

l’UIT a adopté un nouveau plan de fréquences qui a remplacé le plan analogique. Cet accord, le plan de fréquences UIT de Genève 2006 (GE06), prévoit que

les bandes de radiodiffusion III (VHF, 174-230 MHz) et IV/V (UHF ? 470-862 MHz) soient utilisées pour la radiodiffusion terrestre numérique (services numériques T-DAB et DVB-T) pour les prochaines décennies et sur une zone s’étendant sur 118 pays. Les services de radiodiffusion sont considérés comme primaires dans ces bandes, ce qui signifie qu’ils doivent être protégés des interférences causées par d’autres services.La dernière Conférence mondiale des radiocommunications de l’UIT (CMR-07) de novembre 2007 a clairement reconnu le problème inhérent des interférences entre les services de radiodiffusion et les services de télécommunications mobiles. La CMR-07 a certes donné aux Etats européens membres de l’UIT la possibilité d’ouvrir, dans certaines conditions, une partie des bandes UHF aux services mobiles, mais elle a aussi confirmé l’obligation de respecter le plan GE06 dans le cadre de tous les développements futurs. Les pays qui souhaitent mettre en œuvre des services mobiles dans la bande UHF 790-862 MHz sont tenus de protéger les services de radiodiffusion contre les brouillages provenant des services mobiles. Avant de lancer des services mobiles, il convient d’obtenir l’accord des pays voisins. Il a en outre été décidé que l’UIT mènerait des études techniques sur le partage du spectre entre services de radiodiffusion et services mobiles. Le résultat de ces études sera examiné lors de la prochaine CMR en 2011.

Les radiodiffuseurs, élément moteur du passage au numérique

Les radiodiffuseurs ont été l’élément moteur du passage numérique et ils ont consenti des investissements importants dans les technologies et les programmes de radio et de télévision numérique. La télévision numérique terrestre (TNT) permet aux radiodiffuseurs de proposer à toutes les couches de la population des services TV en clair et à péage dans une gamme plus étendue de programmes de qualité, tout en continuant à exploiter pleinement le spectre. Les téléspectateurs sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à profiter de cette possibilité. La TNT est aujourd’hui la plateforme de télévision numérique qui connaît l’essor le plus rapide en Europe. En effet, plus de 70 millions de personnes l’utilisent

POLITIQUE DE GESTION DU SPECTRE

Vue d’ensemble

VHFHautes

fréquences

VHFTrès hautesfréquences

UHFUltra hautesfréquences

SHFSuper hautesfréquences

30 KHz 300 KHz 30 MHz 300 MHz 3000 MHz 30 GHz

Bande I Bande II BandeIII

LFBasses

fréquences

MFMoyennes

fréquences

Bande IV Bande V Bande 1 Bande S Bande C Bande V > > >


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déjà en Europe occidentale. Sans les investissements des radiodiffuseurs en faveur de la technologie numérique et le succès de la TNT, l’arrêt des services de télévision analogique ne serait pas envisageable.

Le dividende numérique : le potentiel ne sera intégralement disponible qu’après 2015

Dans la mesure ou la télévision numérique utilise moins de spectre que la télévision analogique pour une réception à l’aide d’une antenne de toit, une partie du spectre pourrait être libérée après l’arrêt des services de télévision analogique. Cette quantité de spectre libérée est généralement désignée par l’expression « dividende numérique ».Dans un avenir proche, les radiodiffuseurs vont lancer un certain nombre de services pour lesquels ils auront besoin du spectre libéré afin de pouvoir répondre aux attentes des utilisateurs :

-Amélioration de la couverture des transmissions TV numérique (par exemple augmentation de la couverture de la population et/ou distribution de services plus faibles aux récepteurs mobiles, améliorant ainsi la couverture régionale) et de la réception intérieure, portable et mobile ;

-Amélioration da la qualité de son et de l’image, en particulier pour la télévision haute définition ;

- Services de télévision numérique destinés à être reçus sur des récepteurs portatifs (télévision mobile) ;

- Radio numérique ;

- Augmentation de l’offre de radiodiffusion existante.

Le potentiel du dividende numérique ne se relève pleinement qu’après l’arrêt des services de télévision analogique terrestre. Le plan de Genève (mis au point à l’occasion de la conférence régionale des radiocommunications de l’UIT en 2006) a défini l’utilisation des bandes de radiodiffusion III (VHF- 174-230 MHz) et IV/V (UHF-470-862 MHz) pour la radiodiffusion numérique terrestre et fixé à 2015 la fin de la période de transition. Bien que la commission européenne recommande 2012 comme date limite pour le passage au numérique et que plusieurs pays arrêteront les services analogiques avant cette date, il sera très difficile à moyen terme de quantifier le spectre qui sera disponible pour des services autres que la radiodiffusion. De surcroît, les conditions nationales (topographie, pénétration des services par satellite ou câble, exigences en matière de services régionaux ou de programmes destinés aux minorités, utilisation du spectre dans les pays voisins, etc.), modifieront l’ampleur du dividende numérique d’un pays à l’autre.Ce sont les Etats membres qui décident de l’utilisation du dividende numérique, reflétant les considérations sociales, culturelles et politiques de leurs pays respectifs.

La TNT- une importante plateforme de distribution pour la radiodiffusion

Seule une combinaison de différentes plateformes, y compris terrestres, peut assurer un accès universel aux services de radiodiffusion. Dans l’environnement numérique, la TNT et la radio numérique terrestre (RNT) jouent un rôle essentiel dans l’acheminement de la radiodiffusion. La transmission terrestre reste dans bien des pays la principale plateforme de distribution. Elle ne peut pas être facilement remplacée par d’autres réseaux tels que le câble, le satellite, la large bande ou Internet, et ce pour plusieurs raisons.Par rapport au câble et au satellite, par exemple, la TNT offre des perspectives uniques au public du point de vue de l’équipement mobile, portable et de poche. En effet, les usagers n’ont pas toujours la liberté de choix du service dans l’infrastructure disponible. Le câble et la télévision sur Internet sont des plateformes par abonnement et Internet ne peut pas être un outil de remplacement, dans la mesure où il repose sur une distribution ‘’un à un’’, par opposition au mode de distribution ‘’ un plusieurs’’ de la radiodiffusion, qui est nettement plus efficace.

La télévision haute définition – la futuredéfinitionnormale

D’ici cinq à six ans, la télévision à définition normale commencera à disparaître sur les marchés les plus modernes, les utilisateurs se tournant davantage vers la haute définition. Les téléviseurs ‘’HD-ready’’ (prêts pour la haute définition) se vendent déjà bien, malgré le fait que peu d’utilisateurs soient en mesure de recevoir des services de TVHD3 ; selon les prévisions, plus de 40 millions d’Européens devraient avoir opté pour la TVHD d’ici à 2011. De nouveaux contenus sont déjà produits en HD et les radiodiffuseurs ont commencé à proposer des services haute définition. D’ici à 2010, ce sont 120 chaînes de télévision haute définition qui devraient être disponible en Europe 4 . les utilisateurs jugeront naturel que la TNT en clair soit également diffusée en haute définition. Dans la mesure où la haute définition exige une plus grande largeur de bande que la TNT normale, et donc une quantité plus importante de spectre, le dividende numérique sera réduit.

Les interférences réduisent le potentiel de la neutralité technologique et de la neutralité des services

Si les interférences avec les services de télévision analogique apparaissent généralement sous la forme de brouillages de l’image, les interférences avec les services de télévision numérique se traduisent plus radicalement par un écran noir. Autrement dit, on passe brutalement d’une réception quasi parfaite à plus aucune réception, ce qui est également vrai pour les services radio numérique .Les interférences ne s’arrêtent pas aux frontières des Etats et posent un problème important. C’est donc la principale question abordée lors des conférences de planification de l’UIT. L’accord de Genève, dont 118 pays sont signataires, doit être respecté.


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Introduction

Du 15 mai au 16 juin 2006, s’est tenue à Genève la conférence régionale des radiocommunications (RRC-06) dont l’objectif était d’organiser en Europe ,en Afrique et au moyen orient, le nouveau paysage de la diffusion numérique terrestre.

Suite à une initiative prise en avril 2000 par la CEPT, une quarantaine de pays de la zone européenne de radiodiffusion ont fait savoir au secrétaire général de l’UIT qu’ils soutenaient l’idée d’une conférence régionale de radiocommunication (RRC) chargée de revoir l’accord de Stockholm. L’idée de cette initiative est que l’exploitation du potentiel des services radio et télévision numérique terrestre à travers les normes adoptées à l’échelon européen que sont la DVB-T et la T-DAB et l’utilisation plus rationnelle du spectre disponible passe par l’élaboration d’un nouveau plan de fréquences.Le conseil de l’UIT a débattu de cette question et a adopté à sa session de Juin 2001 la résolution 1185 pour la révision du plan de Stockholm 1961(ST-61).Après une large consultation, les pays africains ont aussi exprimé leur souhait pour convoquer une RRC pour les mêmes buts exprimées dans la résolution 1185 à savoir la révision de leur plan GE-89.

Zonedeplanification

Durant la conférence plénipotentiaire de Marrakech de 2002 il a été décidé (Rés.117) d’élargir la zone de panification La zone de planification couvre la Région 1 (numéro 5.3 du Règlement des radiocommunications) (parties de la Région 1 situées à l’ouest du méridien 170° E et au nord du parallèle 40° S, à l’exception des territoires de la Mongolie) et la République islamique d’Iran (fig. 1)) et de convoquer deux sessions - RRC-04 du 10 au 28 Mai 2004 - RRC-06 du 15 Mai au 16 Juin 2006

La première session, RRC-04 (tenue à Genève), a établi la base technique (les critères et les paramètres de planification) pour le nouveau plan. La deuxième session, RRC-06 (tenue à Genève), a adopté le nouvel accord et les plans de fréquences associés.

Le nouveau plan traite du développement des services de la DVB-T et la T-DAB dans la bande 174-230 MHz (bande VHF) et DVB-T dans la bande 470-862 MHz (bande UHF).Le nouvel accord et les plans de fréquences associés tiendront compte des services primaires autres que le service de radiodiffusion (services aéronautiques, astronomie …) existants dans ces bandes.

A l’origine les anciens plans (ST-61 et GE-89) prévoyaient un seul programme TV en VHF (un canal radioélectrique) et trois programmes en UHF(trois canaux radioélectriques).L’objectif de la conférence était de doter dans la mesure du possible une couche DVB-T et trois couches T-DAB en VHF et 8 couches DVB-T en UHF dans le nouveau plan numérique. La radiodiffusion numérique est environ six fois plus efficace que la radiodiffusion analogique ce qui permet de «loger» davantage de canaux dans une largeur de bande plus étroite. Les plans régissant le passage au numérique permettront donc d’accroître l’efficacité

d’utilisation du spectre, l’un des avantages du numérique, ce qui ouvrira la voie à l’innovation hertzienne et à de nouveaux services.

Préparation de la RRC-06

L’Algérie est signataire de deux plans : Le plan ST-61 et le plan GE-89.Le plan ST-61et le plan GE-89 ont octroyé à l’Algérie, comme pour tous les autres pays, trois couches en UHF de couverture hertzienne (trois canaux analogiques) pour chaque site retenu et une couche en VHF.Pour la préparation de la conférence de 2006, l’Algérie a suivi les travaux des réunions programmées par l’UIT et a coordonné avec les pays limitrophes soit par correspondance (Maroc, Gibraltar, Portugal, France, Italie, Malte, Libye) ou par des réunions de travail (Espagne, Tunisie).Tous ces travaux ont été réalisés au nivaux de TDA en collaboration avec l’ANF qui représente l’Etat algérien vis à vis des administrations étrangères.Le Ministère de la défense a également été mis à contribution, puisque certains canaux sont exploités à titre d’autres services.Ce sont ainsi deux années de travail ardu qui se sont conclus par la session qui a eu lieu à Genève du 15 mai au 16 juin 2006.

Le nouveau plan

Le Président de la conférence a souligné la complexité de la tâche qui attendait les participants à la RRC-06. La Conférence devait tenir compte de multiples éléments et était confrontée au fait que le spectre n’est pas suffisant pour satisfaire tous les besoins exprimés. Il a exhorté les participants à faire preuve de discipline, de patience et de pragmatisme et souhaité qu’à la fin de la conférence il n’y ait pas des perdants et des gagnants, mais que toutes les administrations puissent se considérer comme gagnantes.L’une des tâches essentielles de la Conférence a été de trouver des solutions permettant aux systèmes de radiodiffusion numériques et aux systèmes de radiodiffusion analogiques de coexister et donc d’utiliser le spectre des fréquences radioélectriques sans causer de brouillage.La RRC-06 s’est déroulée parallèlement à deux conférences de courte durée chargées de réviser et d’abroger les parties de l’Accord

La RRC-06 :

POUR UNE MEILLEURE ORGANISATION DU NOUVEAU PAYSAGE NUMERIQUE

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Définition de la zone de planification pour la RRC-06

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Télédiffusion d’Algérie - MAE

(Par Med MADOUR)


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de Stockholm (ST61) et de l’Accord de Genève (GE89) traitant des bandes de fréquence et des articles se rapportant à la télévision analogique.Deux Plans sont donc attachés à l’Accord RRC-06Un plan analogique (assignations existantes ou en projet, comme défini par la RRC-06)Un plan numérique (contenant des assignations et des allotissements.)

Pour la préparation de la conférence de 2006, l’Algérie a suivi les travaux des réunions programmées par l’UIT et a coordonné avec les pays limitrophes soit par correspondance (Maroc, Gibraltar, Portugal, France, Italie, Malte, Libye) ou par des réunions de travail (Espagne, Tunisie).Tous ces travaux ont été réalisés au nivaux de TDA en collaboration avec l’ANF qui représente l’Etat algérien vis à vis des administrations étrangères.Le ministère de la défense a également été mis à contribution, puisque certains canaux sont exploités à titre d’autres services primaires autres que le service de radiodiffusion.

Structure de la Conférence régionale des radiocommunications (RRC-06)

Commission 1 - Commission de direction

Mandat:Coordonner toutes les activités afférentes au bon déroulement des travaux

Commission 2 - Commission des pouvoirs

Mandat:Vérifie les pouvoirs des délégations

Commission 3 - Commission de contrôle budgétaire

Mandat:Examine et approuve les comptes des dépenses engagées pendant toute la durée de la

Commission 4 - Commission de planification

Mandat:Mener à bien les activités de planification nécessaires et établir les plans de fréquences,

Commission 5 - Commission de réglementation

Mandat: Elabore un projet de nouvel accord régional pour la zone de planification de la RRC-06 prenant en compte :

- Les aspects réglementaires, de procédure et techniques pour le service de radiodiffusion et au partage de ces bandes entre le service de radiodiffusion et les autres services primaires

-La relation entre l’Accord précité et les Accords de Stockholm, 1961, et Genève, 1989, en vue d’harmoniser le champ d’application de chacun de ces trois Accords

Commission 6 - Commission de rédaction

Mandat:Parfaire la forme des textes élaborés par les différentes commissions,

Groupe de travail de la plénière

Mandat:Examine et revoir les hypothèses de travail concernant les critères/paramètres de planification manquants et autres éléments techniques liés à l’établissement des plans de fréquences pour la radiodiffusion numérique de Terre

Travaux durant la conférenceLogicieldeplanification

Au cours des première semaine , la CRR-06 a pris des décisions à l’effet d’autoriser l’itération des outils logiciels complexes utilisés par le secrétariat de l’UIT comme point de départ pour l’établissement du projet de plan destiné à faciliter la mise en place future de la radiodiffusion numérique dans le monde.

La méthode de planification adoptée par la RRC-04/06 est largement basée sur le traitement des données électroniques, ce qui comprend la préparation et la soumission des besoins et les déclarations des administrations, l’analyse de compatibilité, la synthèse du plan, la diffusion et la présentation des résultats de l’analyse et de la synthèse ainsi que les analyses ultérieures du plan. Pour réaliser ces tâches, il fallait un très grand nombre de modules logiciels.Des programmes ont été élaborés par le Bureau de l’UIT ainsi que par le Département technique de l’UER pour prendre en charge le processus de planification de la RRC. Divers programmes ont été conçus pour couvrir telle ou telle phase du processus de planification.

Travail électronique

Bien que le logiciel de planification complexe mis au point par des experts, fonctionnant sur un réseau d’ordinateurs grâce au prêt d’une partie des moyens de calcul du centre européen pour la recherche nucléaire (CERN),les besoins de chaque pays ont été confrontés chaque semaine. Après analyse bilatérale, les administrations ont procédé aux déclarations administratives et cela afin d’améliorer les résultats du logiciel.

Méthodesdeplanificationdesréseaux

Deux méthodes de planification ont été adoptées :

- Planification sur la base des assignationsDans la planification sur la base des assignations, un canal particulier est assigné à un emplacement d’émetteur donné, dont les caractéristiques d’émission sont définies (par exemple, puissance rayonnée, hauteur de l’antenne, etc.). Méthode utilisée dans les Plan ST-61, GE-84 et GE-89

- Planification sur la base des allotissementsDans la planification sur la base des allotissements, un canal particulier est «donné» à une administration pour assurer la couverture d’une zone définie à l’intérieur de sa zone de service, appelée zone d’allotissement. Les sites des émetteurs ainsi que leurs caractéristiques ne sont pas connus au moment de la planification et devraient être définis au moment de la conversion de l’allotissement en une ou plusieurs assignations.Méthode utilisée dans les Plan CEPT de Wiesbaden-95 et Maastricht -02 pour la DAB-T

Itérations

L’itération est le processus de calcul qui consiste à prendre les besoins de chaque administration et de réaliser les calculs de compatibilitéLa conférence a décidé d’effectuer quatre itérations pendant la RRC-06.Il a été procédé à trois itérations de planification avant l’itération finale pour établir le nouveau plan. Chaque itération a été effectuée chaque fin de semaine pour permettre aux administrations de procéder à l’analyse de compatibilité des résultats afin d’améliorer leur plan.

Déclarations administratives

Les administrations peuvent utiliser les déclarations administratives aux fins de l’établissement du Plan pour indiquer, indépendamment des résultats des calculs de compatibilité, ce qui suit :


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• Un besoin de radiodiffusion numérique donné et un autre besoin de radiodiffusion numérique sont compatibles. Cela revient à déclarer que les deux besoins numériques peuvent partager un canal ou un bloc de fréquences; ou

• Un besoin de radiodiffusion numérique donné et une assignation de télévision analogique, ou une assignation d’autres services de Terre primaires sont compatibles. Cela revient à déclarer que ce besoin peut utiliser un canal ou un bloc de fréquences particulier.

En fait, le logiciel de l’UIT considère la terre plate et ne tient donc pas de l’effet d’écran de terrain (montagnes). C’est ce qui explique l’utilisation des déclarations administratives pour déclarer la compatibilité des besoins vérifiés sur les logiciels des administrations utilisant le modèle numérique de terrain (cartes numériques)

Situation de référence

La situation de référence contient les assignations ou allotissements, existants ou en projet, du service de radiodiffusion et les assignations, existantes ou en projet, des autres services primaires, qui devront être pris en compte en vue de l’élaboration du Plan.Ces stations seront protégées vis à vis des stations numériques durant la période de transition.Durant la conférence, la délégation algérienne a réussi à inscrire les stations existantes de radiodiffusion analogiques VHF qui étaient bloquées dans le processus de coordination dans la situation de référence et cela à titre exceptionnel.

Période de migration de l’analogique au numérique

Cette période débute à la date d’entrée en vigueur du nouvel Accord c’est à dire le 17 juin 2006 à 0001 heure UTC et s’achève à une date arrêtée par la RRC-06. Deux variantes ont été arrêtées :

Ø 2015 pour la VHF et l’UHF (concerne les pays de l’Europe -CEPT)

Ø 2015 pour la UHF et 2020 pour la VHF (concernent les pays d’Afrique et les pays arabes)

Avec possibilité d’accepter de réduire bilatéralement la période de transitionPendant cette période, les assignations analogiques existantes et en projet prises en considération durant la conférence, continueront à être utilisée et protégées par le nouveau plan.Après cette période, le plan analogique est abrogé. Le plan numérique peut être entièrement mis en application sans restriction. L’analogique peut continuer à fonctionner, sans causer d’interférence et sans réclamer de protection (concept d’enveloppe)

Groupes de coordination et de négociation (GCN)

La zone de planification pour la CRR-06 est très étendue et les besoins de spectre sont très divers. Il est admis qu’un plan, pour être satisfaisant, devra être établi après négociation des besoins entre les membres. La subdivision de la zone de planification et la création de groupes de coordination et de négociation ont été des éléments déterminants pour gérer les travaux de la Conférence et résoudre de manière

efficace les problèmes concrets de planification. Chaque GCN a regroupé des administrations qui ont des intérêts communs (par exemple, conditions de propagation analogues).

- RôleLes GCN étaient créés dans le cadre de la Commission de planification (COM 4) et se sont acquittés de leurs tâches sous la supervision de cette commission. Ils étaient chargés de réaliser les activités de planification nécessaires dans leur zone de couverture correspondante GCN.Cinq GCN ont été mis en place (Fig. 2)

-L’expertenplanification

Un expert en planification a été également affecté à chaque GCN. Sa mission était :

§ d’aider les membres à réaliser des études de planification selon les recommandations du Président du GCN;

§ fournira une assistance technique au Président et aux Vice-présidents du GCN pour la réalisation de leurs tâches.

- L’unité principale de planification de laConférence (CCPU)

L’unité CCPU était composée de fonctionnaires du BR ainsi que d’experts de l’Equipe PXT.Elle a :

§ réalisé les itérations globales nécessaires pendant la Conférence conformément au calendrier établi par la Commission de direction de la CRR-06;

§ effectué des calculs de portée limitée (autres que les itérations globales) conformément au calendrier établi par le Groupe de direction de la Commission 4.

L’approche de la délégation Algérienne

La délégation algérienne conduite par l’ANF et la TDA avait défini ses objectifs durant la période précédant la conférence à savoir :


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Pour la bande VHF qui comprend 8 canaux de 7 Mhz , l’Algérie souhaitait disposer d’une couche de couverture en DVB-T et de trois couches en T-DAB.Pour la bande UHF, qui comprend 49 canaux de 8 MHz, il s’agissait d’obtenir 6 couches de couverture en DVB-T

TDA a effectué la planification des fréquences en prenant comme hypothèse l’utilisation des paramètres suivants :Modulation : 64 QAMRendement de code : 2/3Mode de réception : fixe (canal de transmission de type Rice)Mode : 8k (6817 porteuses)Intervalle de garde : 28 µs (Tu/32)Soit un débit binaire pour chacun des canaux : 24,13 Mbit/s permettant la diffusion de 5 à 6 programmes TV.Avec les assignations, la délégation algérienne avait choisi de privilégier aussi les allotissements le long de la cote maritime où est concentrée la population et le long des frontières et cela afin de conférer plus de flexibilité au plan numérique dans l’optique de l’introduction de nouveaux services.La configuration du contour de ces allotissement tient compte du découpage administratif et des sites de radiodiffusion existants.

Résultat de la conférence pour l’Algérie (Fig. 4)

L’objectif de 6 couches DVB-T en assignation et allotissement liés dans la bande UHF pour tout le territoire a été atteint et dépassé : Une septième et huitième couche ont été obtenue sur la partie Est et une septième couche supplémentaire dans la partie Ouest.En VHF une couche DVB-T en assignation et allotissement liés complète a été obtenue conformément aux attentes.Pour la T-DAB ,une couche a été obtenue du coté de l’Est suite à la réunion du groupe spécial et deux à trois couches du coté Ouest.Soit un total de 2074 besoins attribués par la CRR-06 (439 pour la T-DAB, 177 pour la DVB-T en VHF et 1458 pour la DVB-T en UHF)

Les résultats pour la T-DAB auraient été meilleurs si la Tunisie n’avait pas crée le précédent aussi, si le Maroc avait accepté de coordonner au début de la conférence.

Itération � Itération � Itération � Itération �

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UHF (IV &

V) DVB-T

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DVB-T

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DVB-T

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UHF (IV & V)

DVB-T

VHF (III)

DVB-T

VHF (III) T-DAB Total

UHF (IV &

V) DVB-T

VHF (III)

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VHF (III) DVB-T

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Besoins obtenus en BANDE UHF (IV et V) DVB-T et BANDE VHF (III) DVB-T & T-DAB

Conclusion

Le travail accompli durant la RRC-06 par les membre de la délégation algérienne a permis de satisfaire l’ensemble des objectifs fixés ce qui permet le déploiement des réseaux numérique à court, moyen et long terme. A la fin de la conférence, un programme de travail a été élaboré avec l’Espagne et le Maroc afin de reprendre les négociations pour satisfaire les quelques besoins restés en suspend par manque de temps. Ce qui nous permettra d’avoir un plan uniforme de huit couches DVB-T en UHF, une couche DVB-T en VHF et trois couches T-DAB sur l’ensemble du territoire national.En plus, certaines interférences internes au pays seront résolues par une analyse plus fine en réajustant quelques paramètres techniques tel que la PAR ou le diagramme de rayonnement. Il serait illusoire de croire que la conférence a élaboré une fois pour toutes un plan valable pour le futur .Sa mission a été plutôt de définir le cadre d’évolution.Ni le plan ST-61, ni le plan GE-89 n’ont été un aboutissement de la planification de la radio et de la télévision. Il y a aucune raison de penser qu’un nouveau plan pourrait l’être .Ceci étant, ce nouveau plan qui est suffisamment souple et projeté sur l’avenir s’accommodera des progrès techniques du

numérique.


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NUMERO SPECIAL

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la télévision · - mise à niveau du réseau faisceau hertzien (fhn/sdh) en cours d’exécution....

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