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SMART BUSINESS STRATEGIES LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE Bimestriel Douzième année Numéro 138 Décembre 2013 - Janvier 2014 • 7,50 EUR www.smartbusiness.be Bureau de dépôt: Anvers X - P 2A9067 QUELLES TENDANCES PRÉDOMINERONT EN 2014? CHIFFRES EXCLUSIFS: QUE GAGNE VOTRE INFORMATICIEN? 3D printing Big Data Cloud Document management E-Health Mobilité Marketing automation Social Media

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SMARTBUSINESSSTRATEGIES

LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE

Bimestriel • Douzième année • Numéro 138 • Décembre 2013 - Janvier 2014 • 7,50 EUR • www.smartbusiness.beBure

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P 2A

9067

QUELLES TENDANCESPRÉDOMINERONT EN

2014?

CHIFFRES EXCLUSIFS:QUE GAGNE VOTRE INFORMATICIEN?

3D printing • Big Data • Cloud • Document management • E-Health • Mobilité • Marketing automation • Social Media

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En savoir plus? ricoh.be

Si vous ne prenez pas les bonnes décisions pour votre matériel d’impression, qui osera les prendre ?

Qui, mieux que vous, connaît votre métier? Personne! Vous avez

donc tout intérêt à vous concentrer sur vos activités. Et confier

à Ricoh celles que nous maîtrisons à la perfection. Pendant que

vous développez votre business, nous nous chargeons en effet

d’optimiser vos services IT, de vous fournir des solutions

bureautiques adaptées à tous vos besoins et de gérer et

d’imprimer vos documents, y compris vos envois recommandés.

Oser le changement, c’est anticiper pour mieux évoluer.

Avec Ricoh à vos côtés, vous pouvez oser les yeux fermés.

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ÉDITO & SOMMAIRE

3SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

RÉDACTEUR EN CHEF William Visterin • [email protected] TRADUCTION Tradutec ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Dominique Deckmyn, José Delameilleure, Véronique George, Stef Gyssels, Jibbe Van Oost MISE EN PAGES Dian Geerts TECHNICAL DIRECTOR Johan Vantomme SALES MANAGER Diederik Vandewouer • [email protected] SENIOR ACCOUNT MANAGER Johan Nys • [email protected] Michel Mol • [email protected] SALES ASSISTANT Yuang-Men Tang • [email protected] Tél. 014/46.23.70 Fax 014/46.23.66 [email protected] MARKETING MANAGER Johan Vandecasteele • [email protected] Tél. 014/46.23.71 MARKETING ASSISTANT Cindy Zuidwijk • [email protected] Tél. 014/46.23.72 ABONNEMENTS Abonnementen@minoc. com WWW.SMARTBIZ.BE ÉDITEUR RESPONSABLE Leo Vogels CONTACT AVEC LA RÉDACTION Réactions, communiqués de presse et invitations de préférence par e-mail à SMART BUSINESS STRATEGIES, Parklaan 22/10, 2300 Turnhout.

Minoc Media Services B.V.B.A. Parklaan 22/10 2300 Turnhout Tél.: 014/46.23.00 Fax: 014/46.23.66

Minoc Media Services publie également SHOOT, les mensuels PC MAGAZINE et CLICKX MAGAZINE et les publications en ligne ZDNet (www.zdnet.be), itprofessional.be et itreseller.be. Aucune partie du présent numéro ne peut être reproduite sans l’accord écrit préalable de l’éditeur. Tous droits réservés © Minoc Media Services B.V.B.A.

“Every person is becoming a technology company”. C’était l’un des slogans du dernier Gartner ITxpo Symposium. Le consommateur est devenu un fabricant et joue un tout autre rôle dans l’économie numérique. L’impression 3D permet à tout le monde de fabriquer des produits. Sur Parkatmyhouse.com, les citadins peuvent louer leur allée. Auparavant, cela posait problème lorsqu’un inconnu se garait devant votre maison, maintenant, c’est une business opportunity.

Dans ce numéro, nous passons en revue les tendances majeures de 2014 concernant le business et l’IT: cloud, document management, 3D printing, médias sociaux, e-health, mobilité, Big Data et (mais oui) IT verte. Mais je joue mon joker sur le consommateur, car c’est lui qui sera le moteur du marché IT. Le département IT a déjà fait la dure expérience de l’impact du consommateur final avec des tendances comme le Bring Your own Device. C’est maintenant au tour de tout le secteur IT. D’ici trois ans, 80% des dépenses IT proviendront des consommateurs, soit quatre fois plus que ce que dépensent ensemble les entreprises et les pouvoirs publics. Tout le monde est un consommateur, tout le monde est une entreprise technologique.

P.-S.: Nous sommes heureux de vous inviter à nos séminaires (gratuits) Business Meets IT sur le mobile business et l’ e-commerce le 4 février 2014. Plus d’infos sur www.businessmeetsit.be

Tout le monde est une entreprise technologique

WILLIAM VISTERIN

Rédacteur en chef

RADAR4 Les hautes écoles interdisent les montres4 L’automatisation et le self-service font rétrécir le

département RH8 Tendances en 2014: chacun son rôle10 Les salaires des informaticiens augmentent moins

que tous les autres

BUSINESS14 Créer un buzz en six étapes16 L’ERP sous toutes ses formes20 11 erreurs de recrutement et comment les éviter

EVENT REPORT30 Les mercaticiens viennent de Vénus, les vendeurs de

Mars42 Comment choisir un cloud provider pour votre

infrastructure?

TECHNOLOGIE47 Le grand photocopieur gadget48 Vos médias sociaux en un seul coup d’œil

DOSSIERE-HEALTH 22 Éventail des progrès numérique

GESTION DE DOCUMENTS26 La gestion de documents commence (et finit) par le

matériel28 Finie la gestion de documents traditionnelle

CLOUD & CENTRES DE DONNÉES38 Centre de données et cloud signent le retour de l’IT

verte

ET AUSSI3 Édito - 4 Coup de crayon - 50 La liste: Six raisons pour lesquelles se sont toujours vos meilleurs éléments qui vous quittent le plus vite

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4

RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

COUP DE CRAYON

”Nous y voilà! Nous avons nous aussi été piratés par les services secrets! Probablement ceux de l'Ouzbékistan, mais c'est un début.”

Les hautes écoles interdisent les montres pendant les examensWILLIAM VISTERIN

L’Artevelde Hogesschool interdit de porter une montre pendant les examens. D’autres écoles en sont également venues à cette même interdiction. La montre intelligente, récemment commercialisée par les fabricants, est à l’origine de cette interdiction.

Sony sort le successeur de sa toute première Smartwatch, tandis que Samsung a lancé un tout nouvel appareil, la Galaxy Gear, embarquant notamment un appareil photo, un haut-parleur et un micro. “De tels appareils peuvent contenir énormément d’informations. Nous sommes dès lors obligés d’interdire les montre pendant les examens”, disait le mail envoyé à tous les étudiants.

Une haute école comme l’Artevelde semble par ailleurs créditer la smartwatch d’une plus forte percée que la plupart des analystes. D’après Gartner, la montre intelligente ne fera pas fureur sous le sapin cette année, notamment en raison de son prix qui qui va de 200 à 300 euros.

L’automatisation et le self-service font rétrécir le département RH WILLIAM VISTERIN

Au cours de la dernière décennie, l’effectif du département RH a réduit d’environ un cinquième. En 2012, on ne comptait plus en moyenne qu’un employé RH sur 75 travailleurs. Une étude du bureau de conseil Berenschot indique que la technologie et les travailleurs ont en partie repris les tâches RH.

Berenschot explique cela par l’accroissement de l’automatisation et par le fait que nous effectuons de plus en plus de tâches RH nous-mêmes, le fameux self-service. “Au cours de la dernière décennie, les RH se sont focalisées sur l’amélioration et l’automatisation des processus RH”, ajoute l’étude. En fait, le département RH a par conséquent réussi à faire des économies sur son propre dos.

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L’entreprise sud-coréenne Samsung est passée en quelques années de la position

de 'challenger' à celle de numéro un absolu sur de nombreux marchés. Celui des smartphones et des tablettes, par exemple, mais aussi celui des téléviseurs. Dans l’ensemble, Samsung a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de près de 250 milliards de dollars, soit plus qu’IBM et HP réunis.

Et Samsung est loin de mettre un frein à ses ambitions. "Bien au contraire", dit Koen De Loof, sales & marketing mana-ger de la division Samsung Benelux' ITD Printing: "Nous voulons atteindre les 400 milliards de dollars d’ici 2020 et figurer dans le top 5 du classement Interbrand des marques les mieux notées."

Pour concrétiser ces ambitions, Sam-sung doit encore renforcer sa position sur les marchés où elle est déjà active. Ce qui signifie plus de force de vente, tant par le biais de sa propre équipe que par le biais de partenaires certifiés, mais aussi et surtout plus de R&D dans toutes les technologies imaginables. "Samsung consacre chaque année 6% de son chiffre d’affaires mondial à l’innovation. Nous croyons aussi en notre propre force: nous pouvons jouer un rôle important sur tous les marchés où nous entrons, et donc aussi sur celui des imprimantes et des multifonctions", poursuit K. De Loof. Samsung est dès lors convaincue de pouvoir devenir leader du marché des imprimantes A4 haut de gamme d’ici 2016, et de pouvoir décrocher 20% des parts sur le marché des imprimantes A3 d’ici 2020.

Les LogicieLs font La différenceK. De Loof pense que Samsung pos-sède tous les atouts pour y arriver: "A

SamSung Printing SolutionS

Le leader du marché comme ‘next big thing’ Samsung est depuis longtemps la plus grande entreprise technologique au monde et leader du marché

pour une foule d’appareils. Mais connaissiez-vous Samsung en tant que fournisseur d’imprimantes et de

multifonctions professionnels?

ADVERTORIAL

commencer par une gamme incroyable de logiciels pour les imprimantes et les multifonctions, car c’est avec les logiciels que vous pouvez faire la différence sur ce marché." De très nombreux appareils sont ainsi équipés de XOA (extensible open architecture), une plateforme libre où les clients et les partenaires peuvent notamment concevoir leurs propres solutions pour la gestion de documents. "XOA est libre, puissante et très facile à configurer", dit K. De Loof, "et jette ainsi un pont entre d’une part vos imprimantes et vos mul-tifonctions et d’autre part vos logiciels et votre infrastructure d’entreprise." Les imprimantes et les multifonctions interviennent souvent au début et à la fin de chaque processus d’entre-prise, de sorte que chaque appareil doit assumer pleinement ce rôle. Des connexions avec Google Cloud, Hummingbird et d’autres logiciels de gestion de documents figurent dès lors également parmi les possibilités.

Les appareils Samsung se démarquent non seulement par leurs logiciels, mais aussi par la longue expérience acquise sur d’autres marchés. "Avec notre expé-rience sur le marché des smartphones, nous avons appris à utiliser pleinement la NFC (near field communication) en tant que technologie de communica-tion sans fil", cite comme exemple K. De Loof, "et il ne fait aucun doute que nos clients apprécieront eux aussi la simplicité des connexions NFC."

Partenaires et cLientsSamsung sait mieux que quiconque que ce sont finalement les partenaires et les clients qui font la différence, assure K. De Loof: "S’ils sont satisfaits, ils nous restent fidèles, et il est plus facile et moins coûteux de fidéliser un client que d’en trouver un nouveau."

L’entreprise est cependant prête à investir dans la fidélisation de la clien-tèle. Ainsi, tout acheteur d’appareils A3 et A4 bénéficie d’office d’une garantie de deux ans, voire trois.

Et les partenaires peuvent également compter sur un solide support et de nombreuses opportunités de vente, ne serait-ce que grâce à l’écosystème qu’ils peuvent créer autour des appareils avec leurs propres applis et développements. En échange, ils doivent toutefois suivre un processus de certification rigoureux. "Nos Samsung Resellers forment un réseau de partenaires certifiés qui sera à l’entière disposition de la clientèle dès janvier. Le label 'Samsung Reseller' sera un gage de qualité, mais ils devront pour ce faire suivre tout un programme de certification. Un programme corsé, mais qui leur donne accès à une vaste gamme de produits de qualité supé-rieure."

Envie d’en savoir plus sur l’offre d‘imprimantes et de multifonctions de Samsung? Surfez vite sur http://www.samsung.com/be/business/solu-tions-services/printing-solutions.

SamSung ElECtroniCS BeneluxAirport Plaza, Geneva BuildingLeonardo Da Vincilaan 19 B-1831 Diegem Tél.:+32(0)2/256.91.00 http://www.samsung.com

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VISION ON 2014D

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ADVERTORIALS

8 COMBELL GROUP8 CEGEKA

Le modèle économique prédominant sera l’Agilité, ou la théorie de Darwin pour les entreprises. Cela requiert une culture entrepreneuriale lisse. Les organisations descendantes sont les nouveaux dinosaures, tandis que les météorites de l’économie numérique tombent du ciel.

La mobilité ne sera plus un atout, mais fera partie intégrante des processus économiques.

La sécurité prendra une importance stratégique. Qui ose encore stocker des informations confidentielles sur le cloud public après le scandale du NSA-gate ? Comment protégez-vous les dizaines d’appareils différents dans votre entreprise ?

Les informations fournies par les analyses : en 2014, certains chefs d’entre-prise suivront-ils encore leur instinct au détriment des faits ? L’ensemble des processus et des actions seront améliorés par des analyses a posteriori et des scénarios prévisionnels.

De plus, Cegeka observe une tendance vers une plus grande agilité informa-tique grâce à des solutions de cloud hybrides et des partenariats de sous-traitance plus judicieux. Nous remarquons également un changement de la maintenance des applications à la gestion des applications qui met l’accent sur l’expérience de l’utilisateur.

Nous allons continuer de nouer des alliances afin d’offrir de véritables solu-tions de bout en bout et d’élargir notre portefeuille en tant qu’intégrateur.

Nous allons continuer d’évoluer dans notre rôle en tant qu’intégrateur de services du cloud, en examinant les avantages et les inconvénients des clouds privés et publics dans leur ensemble.

Enfin, nous allons continuer de nous atteler à l’avenir numérique des entre-prises en les aidant à devenir une « organisation connectée ». Une entreprise avec un contenu connecté et des collaborateurs connectés, aux niveaux interne et externe, est plus puissante. Nous en avons fait l’expérience ces 2 dernières années et constatons des avantages évidents.

Nom: Christoph NeutFonction: Managing Director

Comment votre entreprise pense-t-elle (continuer à) innover et faire la différence en 2014 ?

En 2014, le terme « cloud » demeurera un terme de marketing, bien que les

entreprises, mais aussi les particuliers, soient de plus en plus habitués à ce

concept. Il ne suffit cependant pas de relancer des services existants dans

le cloud, comme de nombreuses entreprises de services informatiques le

font de nos jours. Une connaissance approfondie des plateformes et des

logiciels proposés est nécessaire pour pouvoir offrir aux clients une véritable

plus-value. Une entreprise telle que Unitt (autrefois connue sous le nom

de Combell Solutions) a déjà réalisé des centaines de projets, en relevant

à chaque fois de nouveaux défis. L’expérience que ses experts ont ainsi

accumulée est d’une valeur inestimable. Voilà pourquoi Unitt est mieux

placée que quiconque pour conseiller ses clients, justement grâce à ce très

riche bagage technique. Un savant équilibre entre les deux nous permet de

toujours pouvoir proposer une solution adéquate à nos clients, sans devoir

faire des compromis au niveau de la qualité.

Lorsqu’il est question de technologie et de connaissances, Unitt veut tou-

jours avoir une longueur d’avance. Pour cela, nous veillons à disposer des

compétences et de l’expertise nécessaires. C’est en effet essentiel, vu que

les besoins de nos clients en matière d’hébergement sont de plus en plus

complexes. De ce fait, il n’est souvent plus possible pour les entreprises de

disposer de toutes ces connaissances en interne, raison pour laquelle elles

comptent sur Unitt en tant que prolongation de leur propre département

informatique. En optimisant continuellement notre expertise, nous pou-

vons répondre aux besoins d’un marché en perpétuelle évolution. Nous

sommes perfectionnistes dans tout ce que nous faisons et tenons à ne

jamais décevoir un client qui nous demande une solution, quelle que soit

l’ampleur de la tâche que cela représente pour nous. Une véritable passion

– qui est déjà ancrée dans les gènes de Unitt – est de ce fait indispensable

pour pouvoir innover et se perfectionner. Et le fait de cultiver cette passion

sera la principale priorité de Unitt pour 2014.

8 la suite en page 11 8 la suite en page C4

Nom: Jonas DhaenensFonction: CEO

Votre regard sur 2014 : quelles tendances business & IT voyez-vous dominer l’an prochain ?

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VISION ON 2014

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8 THE NRB GROUP8 INTEROUTE

Convergence réseau-ordinateurs. L’émergence de plateformes convergentes

soutenant les environnements actuels des entrepreneurs, mais qui devront

par définition aussi faire la part belle à la mobilité, aux médias sociaux, au

cloud (flexible, on-demand, pay as you go) et au Big Data. Le ‘nouveau con-

sommateur’ au sein de l’entreprise oblige le CIO et le manager IT à élaborer

des stratégies où la mobilité et l’accès aux services sont aussi nombreux

que variés. Pour le client, le défi réside dans le choix d’un bon provider dont

le soutien va des installations IT classiques à un nouveau modèle coût-

efficacité avec renforcement du centre de données, baisse du TCO et des frais

d’équipement, tout en gardant l’intégration intelligente de l’infrastructure

et un éventail de services: communications unifiées sous forme de service,

BYOD, infrastructure réseau-ordinateurs convergée et maniable. Grâce à cette

approche, le CIO devient plus un CTO qui utilise les services et la capacité

pour asseoir la croissance de l’entreprise.

La clé d’une innovation permanente est de retenir que vous n’êtes pas

seul. Technologie signifie changement et intégration constants, intégra-

tion signifie convergence. Des entreprises jadis séparées se rejoignent

et c’est lorsque vous êtes face à une telle convergence et un tel change-

ment qu’intervient Interoute. Notre but est de préserver et d’améliorer

le service et la qualité par le biais d’accélérations radicales de la chaîne

d’approvisionnement ICT. Pour innover, vous avez besoin des technolo-

gies, mais aussi des hommes. Toute convergence technologique, offrant

de nouvelles possibilités comme le cloud computing en réseau, doit être

concrétisée par l’organisation. La capacité de notre personnel à changer et

à s’adapter est depuis toujours la clé de notre réussite. Chez Interoute, le

moteur de l’innovation est un réexamen clair et permanent de nos objec-

tifs et de la façon dont nous pouvons sans cesse accroître les compétences

et améliorer l’expérience pour nos clients.

Nom: Jan DezutterFonction: Sales Director Benelux

Comment votre entreprise pense-t-elle (continuer à) innover et faire la différence en 2014 ?

Jamais l’ICT n’a joué un rôle aussi clé dans le succès ou l’échec des entre-

prises. Nos vies professionnelles et sociales sont aujourd’hui totalement

imprégnées d’IT. Pour les entreprises, il est stratégique de rapidement et

efficacement y répondre en conséquence. Leurs équipes IT et partenaires

devront jouer le rôle de leader et de facilitateur pour aider le business à

la conception et la mise en place de la bonne stratégie digitale. NRB peut

soutenir ses clients dans cette transformation digitale en tant que consul-

tant, system architect, intégrateur et fournisseur de services cloud. En effet,

pour relever ce défi, de plus en plus d’organisations devront combiner leur

IT traditionnelle avec des services cloud privés et publics. Le courtage et

l’intégration de ces services devient donc une part essentielle de notre job.

En outre, NRB offre non seulement tous les avantages du cloud mais le fait

dans un environnement qui correspond aux standards de sécurité les plus

élevés.

L’innovation mettra l’accent sur la création de valeur dans cette nouvelle

réalité digitale, en supportant aussi bien de nouvelles sources de revenus

que des réductions de coûts. Par exemple, on verra des campagnes marke-

ting sophistiquées de rétention de clients élaborées sur base de nouvelles

perspectives de leurs besoins obtenues grâce à la technologie Big Data.

Ces perceptions pourront mener à de nouveaux modèles business ou à de

nouveaux canaux, comme par exemple dans le monde de la finance où le

crowdsourcing et le crowdfunding ne sont plus des phénomènes isolés. En

termes d’optimisation des coûts et de la productivité, on prévoit une amé-

lioration permanente liée à la digitalisation des processus métiers. Le cloud

et ses modèles de services permettront toujours plus d’économies d’échelle,

qu’il s’agisse de services d’infrastructure ICT ou d’applications génériques

ou encore de solutions pour des secteurs particuliers comme, par exemple,

nos suites pour les hôpitaux ou pour les communes belges et institutions

sociales.

8 la suite en page 39

Nom: Ulrich PenzkoferFonction: CEO

Votre regard sur 2014 : quelles tendances business & IT voyez-vous dominer l’an prochain ?

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

Ces tendances proviennent du Gartner ITxpo Symposium qui a récemment eu lieu à Barcelone. Cette édition n’a pas été riche en faits nouveaux, mais les analystes ont donné un bon aperçu des tendances actuelles. Au total, 5 000 personnes ont pris part à l’événement à Barcelone, dont un peu plus de 2 000 CIO. Ils s’aperçoivent chaque jour que leur rôle change, mais celui des autres change aussi.

1. Le rôle du consommateur“Every person is becoming a technology company”, a déclaré Peter Sonder-gaard, le vice-président de Gartner dans son discours d’ouverture. Le consommateur est devenu un fabricant et joue un tout autre rôle dans l’écono-mie industrielle numérique. L’impres-sion 3D entraîne un changement de toute la chaîne d’approvisionnement et tout le monde peut se mettre à fabri-quer des produits. Mais ils deviennent aussi fournisseurs de services. A l’aide du site Parkatmyhouse.com, les habitants des villes peuvent louer leur

Tout se numérise et l’on assiste à une solide redistribution des rôles des acteurs du marché IT, car la révolution numérique inverse les rôles. Nous en passons cinq en revue: consommateur, machine, fournisseur, information et CIO. JOSÉ DELAMEILLEURE

allée. “Auparavant, cela posait problème lorsqu’un inconnu se garait devant votre maison, maintenant c’est une business opportunity”, comme on dit chez Gartner. Le consommateur devient aussi le moteur du marché IT. En 2017, 80% des dépenses IT proviendront des consommateurs, soit quatre fois plus que ce que dépensent ensemble les entreprises et les pouvoirs publics.

2. Le rôle des machines intelligentesL’‘Internet of Everything’ était aussi un thème important de cette édition pour Gartner. Selon P. Sondergaard, c’est le mar-ché IT traditionnel qui génère la plus forte croissance, mais l’Internet of Things va rééquilibrer les choses. D’ici 2020, nous verrons émerger un tout nouveau marché par le biais des nouveaux fournisseurs sur le marché de l’Internet of Things. Les prix des processeurs plongent tellement qu’il se peut très bien que chaque produit coûtant 100 euros ou plus soit doté d’un capteur. De cette manière, tous les objets inanimés deviendront vivants. Tout, absolument tout peut être muni d’un capteur, jusqu’à nos vêtements. “En 2020, nous lessive-rons chaque semaine plus d’ordinateurs que nous n’en avons aujourd’hui à la maison”, ajoute Sondergaard. D’ici sept ans, 30 milliards d’appareils seront connectés à l’Internet. Gartner ne s’intéresse du reste pas uniquement à l’Internet of Things, mais aussi à l’‘Internet of People’ (plus d’un milliard de personnes sur Facebook), l’‘Internet of Information’ (des milliards de pages Web indexées par Google) et l’‘Internet of

Tendances en 2014: chacun son rôle

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GARTNER: VISION ON 2014

9SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

Places’ (des milliards de check-ins sur Foursquare). Mais il ne fait aucun doute que les machines vont devenir plus intelligentes. Les travailleurs du savoir seront de plus en plus remplacés par ces machines et les ordinateurs pren-dront de plus en plus les décisions à notre place. Durant son discours d’ouverture, il a cité l’exemple d’une voiture qui décidera elle-même dans quel parking elle ira se garer sur la base des informations qu’elle reçoit au sujet du prix. Quand la voiture viendra chercher son patron, elle lui dira fièrement qu’il a économisé 10 euros grâce à ces informations. “Et en récompense, elle aura droit à un tour de plus au car-wash.”

3. Le rôle du fournisseurBon nombre d’entreprises avec lesquelles nous ferons des affaires en 2020 n’existent pas encore. Selon Gartner, le CIO doit bien choisir les entreprises avec lesquelles il collabore. Les fournisseurs IT traditionnels comme SAP, Cisco, Oracle et même Apple et Amazon seront nettement moins influents dans les dix prochaines années. Seul Google semble encore trouver grâce aux yeux de Gartner. Qui reprendra le rôle des fournisseurs IT traditionnels? Il s’agira surtout de start-ups capables de résoudre l’un ou l’autre petit problème. Plus aucun fournisseur n’est encore en mesure de ‘tout’ résoudre. Selon Gartner, nous collaborerons surtout avec des fournisseurs ‘best of breed’ spécialisés dans les marchés de niche.

4. Le rôle des informationsLes information sont le nouvel or noir et le traitement analytique le nouveau moteur à combustion. Gartner préfère aujourd’hui utiliser le terme ‘informa-tions’ que le terme à la mode ‘Big Data’. Il est en tout cas certain que tant les hommes que les machines intelligentes vont continuer à produire des données à un rythme effréné. Pour Gartner, le principal problème du Big Data ne réside pas tellement dans le volume de données, mais bien dans le manque de compétences pour les analyser et les traiter. Les analystes de Gartner sou-lignent toutefois que le Big Data sera d’une grande utilité dans la probléma-tique de la sécurité. “Nous utiliserons le Big Data pour protéger le Big Data” résumait Sondergaard.

5. Le rôle du CIONous assistons pour l’instant à une crise IT, dit Gartner. La moitié des CEO n’est déjà pas contente de la manière dont le département IT soutient la stratégie d’entreprise, et ce méconten-tement ne fera qu’augmenter, car seul un CIO sur dix voit où le bât blesse dans la relation entre le business et l’IT. Et la moitié des CIO admet volontiers ne pas être prête à affronter les défis numériques. Gartner enjoint donc tous les CIO à accepter et embrasser la révolution numérique et même à jouer un rôle plus proactif. Peut-être l’IT doit-elle fonctionner à deux vitesses, avec d’une part un back-office traditionnel qui reste stable, et plusieurs projets novateurs isolés du reste de l’IT, mais qui peuvent faire une grande différence pour l’entreprise. Les CIO qui rateront le coche risquent, selon Gartner, de se voir rétrogradés au poste de magasi-niers d’une infrastructure IT obsolète.D’après Gartner, nous verrons très souvent apparaître de nouveaux rôles, comme celui de Chief Digital Officer. Mais il ne durera que jusqu’en 2020, parce que tout sera alors devenu numé-rique et tous les managers seront deve-nus de vrais managers numériques. Ces rôles temporaires seront de plus en plus fréquents à l’avenir, et ne repré-senteront donc aussi qu’une menace temporaire pour le rôle du CIO.

L’IMPACT DES MÉDIAS SOCIAUX

Les médias sociaux sont l’un des quatre éléments des ‘Nexus of Forces’ de Gartner, outre Mobile, Cloud et Information, mais même le bureau a récemment obtenu de piètres résultats sur les médias sociaux. Gartner a créé un groupe sur LinkedIn en soutien de ses symposiums. Mais l’un des participants au Symposium d’Orlando a orienté la discussion dans un sens qui ne plaisait pas vraiment à Gartner. Ce client déplorait que les notes aient disparus des présentations à télécharger par les participants. Ces notes sont particulièrement pratiques lorsque la présentation comporte peu de photos et de textes, et vous permettent en outre de comprendre des présentations auxquelles vous ne pouvez pas assister. Gartner n’a pas réussi à fournir une explication crédible à l’absence de ces notes et la tiédeur de ses messages marketing n’a fait qu’alimenter les critiques. Quoi qu’il en soit, Gartner prouve ainsi la puissance des médias sociaux.

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10 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

RADAR

Tout comme l’an dernier, Smart Busi-ness Strategies a fait appel à SD Worx afin d’obtenir un aperçu de l’enveloppe salariale de l’informaticien.

1. Grande dif-férence salariale entre les fonc-tions ITIl y a une grande différence entre les fonctions dans le secteur informa-tique. Et il y a par conséquent aussi de grandes différences de salaires, comme en témoignent les salaires moyens de dix profils informatiques fréquents.Le directeur IT gagne en moyenne environ trois fois plus que les trois ‘derniers’ profils de notre top 10: le webmaster, le programmeur et l’agent help desk.En réalité, cet écart salarial est encore plus grand étant donné que les profils plus élevés, tels que les responsables ou directeurs IT, gagnent non seule-ment plus mais entrent également en ligne de compte pour des avantages extralégaux plus nombreux et plus conséquents comme une voiture de société ou une assurance-groupe. “C’est néanmoins chez le directeur IT que l’augmentation de salaire était la plus faible de tous les profils IT exa-

Les informaticiens gagnent bien leur vie, même si leur salaire varie fortement d’une fonction à l’autre. On ne note cependant pas de réelle augmentation salariale, les salaires des informaticiens étant même ceux qui augmentent le moins. WILLIAM VISTERIN

minés”, ajoute encore Kathelijne Verboomen, directeur Reward chez SDWorx.

2. Les informaticiens en dehors du secteur gagnent 17% en plus Les informaticiens gagnent généralement plus en dehors du secteur TIC que dans les entreprises IT. C’est un classique quand on parle des salaires des informaticiens. En effet, bien que le secteur IT ait la réputation d’être lucratif, un informa-ticien se trouvera nettement mieux en dehors de ce secteur financièrement parlant. En règle générale, le salaire annuel total des fonctions IT est un peu plus de 17% supérieur en dehors du secteur IT.La direction IT fait ici exception à la règle, car on rencontre aussi des salaires atypiques. “Il est frappant de constater que dans le secteur IT, les salaires atypiques concernent la direction. Cela signifie concrètement que l’on rencontre plus de hauts salaires dans le secteur IT qu’en dehors”, explique K. Verboomen.Cela tient au fait que dans le secteur IT, les informaticiens font partie du cœur de métier, tandis que dans un autre secteur, ils se trouvent dans un département plus ou moins isolé. Les informaticiens très prisés peuvent donc souvent prétendre à un salaire plus élevé dans le secteur IT propre-ment dit.

3. Le salaire des informa-ticiens est celui qui aug-mente le moinsLe salaire annuel total de l’informaticien a en moyenne augmenté de 2,38% au cours de l’année écoulée. C’est une baisse significative par rapport à l’augmentation de 3,48% que nous avions pu constater l’an dernier. Ces 2,38% repré-sentent en outre l’augmentation de salaire la plus basse de toutes les fonctions. Hormis les cas individuel, l’informaticien se trouve loin

Les salaires des informaticiens augmentent moins que tous les autres

TOP 10 SALAIRES DES INFORMATICIENS1 Directeur informatique € 122.403 2 Responsable système / réseau € 74.949 3 Ingénieur réseau € 55.931 4 Analyste technique € 54.414 5 Administrateur de base de données € 51.600 6 Administrateur système € 47.194 7 Ingénieur système € 46.521 8 Webmaster € 41.956 9 Programmeur € 40.881

10 Helpdesk- & supportmedewerker € 37.043

Source: SDWorx, 2013, Salaire annuel total 2013 (rémunération variable sous forme de commissions, bonus et primes inclus)

Source: SDWorx, 2013, Salaire annuel total 2013 (rémunération variable sous forme de commissions, bonus et primes inclus)

SALAIRE ANNUEL TOTAL 2013 POUR LES INFORMATICIENSEN DEHORS DU SECTEUR TIC SECTEUR TIC

Direction / Cadre supérieur € 74.344 € 72.501 Cadre moyen / Spécialistes senior € 81.263 € 69.246 Cadre inférieur / Spécialistes € 51.432 € 44.166 Employé € 40.543 € 36.192 Total € 52.393 € 44.522

GAGNENT MALGRÉ TOUT PLUS DANS LE SECTEUR IT

• Directeur informatique• Analyste technique• Administrateur de base de données

SALAIRES IT

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Is your organisation connected?

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How many steps does it take to connect?

Today, technology allows us to connect and exchange information with our customers, partners, suppliers and employees. We have all become more mobile and less connected to a fixed workplace. The term connected organization has many meanings, from the ‘new way of working’ and Bring Your Own Device to cloud computing,... Have a look at our solutions:

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12 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

RADAR SALAIRES IT

dans la file lorsque l’on parle d’enveloppe salariale en 2013. “Dans le secteur IT, rares sont les augmentations de salaire due à la norme salariale étant donné que ce secteur n’y est pas vraiment soumis”, fournit Verboomen comme explica-tion possible.

4. L’informaticien gagne plus que la moyenneTerminons par les bonnes nouvelles: un informaticien moyen gagne correctement sa vie dans notre pays. Ne serait-ce que

parce qu’il peut empocher beaucoup plus, en moyenne 15 à 20%, que la moyenne générale des salaires des autres profils dans notre pays. Les moyennes ne disent évidemment pas tout. Ainsi, le salaire d’un informaticien dépend de son ancienneté, mais aussi de la teneur de son travail.L’informaticien se trouve dans la moitié supérieure du classement par domaine, mais gagne cependant beaucoup moins que des collègues travaillant dans le marketing et la communication, dans les ressources humaines et dans le sec-teur qualité, sécurité et environnement.

Il s’agit cependant chaque fois d’un vaste éventail de fonctions au sein de ces domaines, et chaque fois de la mé-diane. Dans d’autres domaines comme le marketing et la communication, les finances, les ressources humaines, les ventes et les achats, les variations de salaire sont encore plus nombreuses que chez les informaticiens.

Source: SDWorx, 2013, Salaire annuel total 2013 (rémunération variable sous forme de commissions, bonus et primes incluse)

Source: SDWorx, 2013, salaires annuels totaux et pourcentages d’augmentation

LES SALAIRES DES INFORMATICIENS SUPÉRIEURS À CEUX DES AUTRES PROFILSSalaire annuel total des informaticiens: €49.510 Salaire annuel total des autres profils: €42.541

Source: SDWorx, 2013, Salaire annuel total 2013 (rémunération variable sous forme de commissions, bonus et primes inclus)

LES SALAIRES DES INFORMATICIENS AUGMENTENT LE MOINS Pourcentage total augmentation de salaire des informaticiens: 2,38%Pourcentage total augmentation de salaires des autres profils: 2,81%

Source: SDWorx, 2013, Salaire annuel total 2013 (rémunération variable sous forme de commissions, bonus et primes inclus)

QUI OBTIENT LA PLUS FORTE AUGMENTATION DE SALAIRE?1 Recherche 3,36 %2 Logistique 3,27 %3 Ressources humaines 3,22 %4 Services généraux 3,07 %5 Production 3,07 %6 Qualité, Sécurité et Environnement 3,00 %7 Prestation de services 2,80 %8 Ingénierie 2,74 %9 Service après-vente 2,71 %10 Finances & administration 2,57 %11 Achats 2,49 %12 Ventes 2,49 %13 Marketing et communication 2,40 %14 Informatique & télécommunications 2,38 %

SALAIRE ANNUEL TOTAL 2013, CLASSÉ SELON LE DOMAINE

DOMEINE SALAIRE ANNUEL1 Qualité, sécurité et environnement € 52.856 2 Human resources € 51.114 3 Marketing et communication € 50.132 4 Production € 50.111 5 Achats € 49.590 6 Informatique & télécommunications € 49.510 7 Researche € 47.643 8 Finances & administration € 47.349 9 Ingénierie € 44.634 10 Prestation de services € 43.307 11 Service après-vente € 37.472 12 Services généraux € 37.377 13 Logistique € 36.086 14 Ventes € 35.383

EN QUOI LES INFORMATICIENS DIFFÈRENT-ILS DU RESTE DE VOTRE PERSONNEL? SD Worx a également effectué une analyse de la satisfaction et de l’engagement des profils IT.

1. LES INFORMATICIENS SE SENTENT IMPLIQUÉS DANS LE DÉPARTEMENT, MOINS DANS L’ENTREPRISE

Un département IT ressemble souvent à une île. Les informaticiens sont moins familiarisés à la stratégie de l’organisation que les autres employés. “La personne qui est bien informée de l’orientation stra-tégique se sent nettement plus impliquée au sein de l’organisation”, avance Lorenzo Andolfi de chez SD Worx. "C’est logique: vous vous rendez compte que votre travail contribue à la réalisation des objectifs de l’entreprise. La direction et les cadres devraient plus souvent expliquer aux informaticiens dans quel sens l’organisation veut aller.”  Davantage de clarté concernant les objectifs de l’entreprise et la transposition transparente de ceux-ci dans leur travail concret aurait plus d’impact sur leur engagement qu’une augmentation de l’enveloppe salariale. 

2. ROTATION ET INSÉCURITÉ D’EMPLOI PLUS FORTESLes informaticiens constatent, plus que les autres, qu’il y a réces-

sion sur le marché du travail suite à la crise. “Le départ des travail-leurs, aussi bien ceux qui sont licenciés que ceux qui donnent leur préavis, est en moyenne un peu plus élevé chez les informaticiens.Sur une base annuelle, environ 16,5% d’informaticiens quittent l’entreprise, contre en moyenne un peu plus de 15% des autres profils.”

3 ILS RECHERCHENT BEAUCOUP PLUS UN AUTRE EMPLOILes informaticiens sont en général plus prompts à rechercher

un autre emploi que leurs collègues des autres départements. “Bien que seuls les jeunes informaticiens, de moins de 25 ans, soient activement à la recherche d’un autre emploi. Les plus âgés sont comparativement plus à la recherche d’un nouveau défi, mais le font plutôt de manière passive”, dit-il.

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14 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

BUSINESS

Créer un buzz en six étapesCertaines vidéos font immédiatement le tour du monde en un temps record tandis que d’autres passent inaperçues. Six éléments sont à l’origine de la contagion, écrit Jonah Berger dans son livre Buzz. Mais lesquels? WILLIAM VISTERIN

Qui dit marketing viral, pense assez vite aux médias sociaux comme Facebook, YouTube ou Twitter. A tort, estime Jonah Berger. “On surestime le bouche-à-oreille sur Internet parce que cette forme de publicité est plus facile. Alors que les conversations hors ligne sont beaucoup plus profondes.” Voici néanmoins six manières de faire du bruit.

1. Monnaie socialeEn étant au courant des choses cool, les gens paraissent intelligents. C’est comme si vous leur donniez quelque chose en main. Nous devons donc donner aux gens des éléments pour leur laisser ce genre d’impression. “L’un de mes amis est membre Platinum de la compagnie aérienne Delta Airlines. Chaque fois qu’il prend l’avion, il trouve le moyen de s’en vanter sur Facebook.” Les gens parlent parce qu’ils veulent montrer leurs performances, mais ce faisant, ils parlent aussi des marques.

Le succès de Foursquare est de la même veine. Foursquare permet à ses utilisateurs de ‘pointer’ dans des bars, des res-taurants et d’autres lieux. Si vous pointez plus que n’importe qui pendant 60 jours, vous obtenez le titre de Major. Si vous avez un check-in dans cinq aéroports différents, vous obtenez un badge de ‘Jetsetter’.

2. DéclencheurLes gens parlent plus des céréales comme Cheerios que de Disney World. Non pas que ce parc ne soit pas amusant et intéressant, mais les gens n’y pensent pas régulièrement. Ils y vont tout au plus une fois par an, s’ils ont des enfants. Alors que des millions de gens mangent des céréales le matin. Cela augmente les chances qu’ils en parlent.

Les déclencheurs sont de petits rappels autour de vous aux-quels des pensées sont associées. Penser au café évoque Star-bucks. Mais ils sont parfois surprenants: mi-1997, le confi-seur Mars a constaté une petite augmentation des ventes, quoique significative. C’était dû à l’intérêt des médias pour le Pathfinder de la NASA, qui avait pour destination… Mars.

3. ÉmotionCertains produits ou services sont plus propices à susciter des émotions. Les gens s’enthousiasment semble-t-il plus facilement pour un animal domestique ou un bébé que pour la gestion logistique. Mais on peut toujours s’appuyer sur les émotions. La campagne de Google Parisian Love pour les résultats de recherche en est un bon exemple. Le spot parle d’un jeune homme qui part étudier en France. Nous le

suivons de ses préparatifs de voyage, sa rencontre avec une Française à son mariage et la fabrication d’un berceau. A la fin du spot apparaît le slogan: search on.

4. VisibleSavez-vous quel était le plus grand point d’interrogation chez Apple lors de la conception du Powerbook G4? Non pas les performances techniques, mais bien le positionnement du logo. Lorsque l’utilisateur ouvrait son por-table, les gens autour de lui voyaient le logo à l’envers. On a finalement donné la priorité à la visibilité. Parce que les gens imitent les autres.

C’est pour cette raison qu’un restaura-teur place le plus possible de clients à la fenêtre (ou encore mieux en terrasse). Pour que les autres puissent les voir. C’est aussi pour cette raison que les serveurs et les serveuses remplissent déjà leur pot à pourboire de quelques pièces et billets. Si tout le monde (soi-disant) donne un pourboire, vous aurez plus vite tendance à faire de même.

5. Valeur pratiqueL’une des vidéos les plus populaires sur YouTube de ces dernières années (près de 8 millions de vues) n’est ni un clip ni une vidéo de bébé. Non, c’est la vidéo d’un homme de 86 ans, Kan Craig, qui explique comment nettoyer des épis de maïs le plus efficacement possible… Les gens partagent des informations pratiques pour aider et informer les autres.

6. HistoiresLes gens aiment les histoires, et cer-taines comme celle du Cheval de Troie durent depuis des milliers d’années. La chaîne de boulangerie Subway propose sept petits pains qui ne comportent que 6 grammes de matière grasse. Pas de quoi fouetter un chat jusqu’à ce que ces produits soient emballés dans l’histoire d’un certain Jared Fogle qui a perdu la bagatelle de 111 kilos en ne mangeant que des petits pains Subway.

VIRAL MARKETING

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16 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

BUSINESS

L’ERP sous toutes ses formesNous avions déclaré la mort de l’ERP voici quelques années, mais il est encore bien vivant. Il a toutefois une tout autre signification qu’il y a cinq à dix ans. Smart Business a demandé à quelques experts quelles étaient les nouvelles tendances. STEF GYSSELS

1. Le cloud sous toutes ses formesJusqu’il y a quelques années, tout le monde était d’accord: le cloud computing était vraiment incompatible avec l’ERP. La complexité de ce logiciel et l’intégration poussée avec le reste des logiciels d’entreprise faisaient par excellence de l’ERP un produit devant être géré, maintenu et proposé en interne. Mais avec l’inexorable progression de toutes les formes de mobile computing, il devenait de plus en plus clair que le cloud computing était une alternative viable pour les utilisateurs ERP, parfois même plus attrayante que la version interne. Même s’il subsiste les inconvénients que l’on sait: l’intégration parfois plus difficile avec le reste de l’environnement et le prix de revient: si vous utilisez le logiciel pendant dix ans ou plus (ce qui n’est pas inhabituel pour les progiciels ERP), cela vous revient beaucoup plus cher qu’avec l’ancien modèle de licences."2014 sera une année charnière pour l’ERP dans le cloud", estime Petro Aerts, business unit manager chez Aspex. "Nous venons d’une période où tout le monde le décon-seillait. L’ERP est en effet imbriqué à tout ce qui se passe au sein de l’organisation et représente de ce fait un grand risque. Aujourd’hui, nous sommes cependant arrivés au point de basculement. De plus en plus d’organisations ont en effet conscience des avantages d’une solution ERP dans

le cloud, en termes d’investissement, de prix de revient et de gestion. Il ne reste maintenant plus qu’à attendre le moment de vérité." Pour lui, il s’agit avant tout du moment où une orga-nisation doit radicalement changer, suite à un rachat ou un changement de cap stratégique par exemple.Les grandes entreprises n’envisageront sans doute pas encore d’emblée une solution cloud-only, pense Franky Geldhof, applications director pour Oracle Belux: "Elles peuvent opter pour une ‘stratégie de coexistence’, qui associe solution locale et dans le cloud. Pour certains processus, la solution principale est alors installée de manière traditionnelle. On y ajoute des solutions cloud pour des services spécifiques, des processus précis qui exigent une réaction rapide ou pour les besoins locaux d’une filiale ou d’un département." Un cloud hybride donc, une forme que l’on rencontre de plus en plus souvent et pas uniquement pour les logiciels ERP.

2. Les PME sous toutes leurs formesLa progression de la PME dans l’uni-vers ERP est irrésistible. Avec les nou-velles possibilités comme les versions cloud décrites ci-dessus, mais aussi les systèmes ERP plus abordables comme Microsoft Dynamics, Sage et Open ERP, la PME commence à

TENDANCES EN ERP

Conseils avisésOutre leur vision au sujet des tendances actuelles sur le marché ERP, nous avons également demandé à nos experts des conseils et des trucs utiles.

"Pensez à l’intégration avec votre logiciel ERP lorsque vous ouvrez une boutique en ligne. Si vous intégrez bien les deux, vous pouvez vraiment gagner en efficacité. Les commandes peuvent ainsi être automatisées et le stock actualisé, et le traitement des paiements se fait lui aussi de façon automatisée." Christine Moons, Kluwer.

"Adoptez une approche graduelle lors d’un projet ERP. Commencez par le département qui en a le plus besoin. Il peut s’agir de la comptabilité, mais aussi du service des achats ou du département production. Progressez phase par phase dans la mise en œuvre du système ERP." Didier Van Speybroeck, CEO de Silicon.

"Ne sous-estimez pas la migration des données provenant d’autres systèmes vers le système ERP. Les informations sont vitales pour une entreprise. Si ces informations ne sont pas bien organisées et gérées cela conduit inévitablement à des problèmes." Luc Marin, NRB.

"Lorsque les données passent du responsable au collaborateur mobile, celui-ci est parfois submergé et perd en partie le contrôle. Cela peut entraîner une diminution de la qualité au lieu d’accroître la productivité." Filip De Graeve, CAT Solutions.

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CU

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En tant que gestionnaire de votre PME, avez-vous constaté une des suivantes: • Beaucoup de choses sont enregistrées plusieures fois

dans des systèmes di� érents• La création et demande de rapports corrects dure

(trop) longtemps• Le système actuel ne fonctionne (plus) comme sou-

haité• Pour les personnes en route, il est di� cile de consul-

ter l’information d’une manière rapide et sécurisée

En outre, votre entreprise doit rester compé-titive et, bien sûr, on y connaît bien les défi s:• Laisser collaborer les employés plus e� cacement• L’information des clients et fournisseurs en un coup

d’oeil• Documents internes et chi� res “à tout moment et

n’importe où”• Pouvoir suivre plus facilement l’exécution des tâches • E-commerce

EST-CE QUE “ERP” FORME LA SOLUTION?C’est là que les problèmes peuvent souvent se présen-ter. Ce que beaucoup de fournisseurs de logiciel o� rent comme solution ERP, semble plutôt qu’une partie de la solution. Profi t+ a commencé d’une philosophie de gestion d’entreprise de qualité, qui a été convertie en un logiciel facile à utiliser pour les PME.

Profi t+ business software, qu’est-ce que c’est?Profi t+ est un système intégré pour les entreprises actives dans la distribution, la vente en gros et/ou la production, et contient entre autres:• Un système de qualité pour l’administration multi-

lingue d’ordres d’achat, de vente et de production• CRM intégré qui rend l’information accessible par

un tablet-pc• Comptabilité belge jusqu’à la balance comptable• Gestion de documents avec intégration PDF et nu-

mérisation• Rapports faciles à consulter et une vrai comptabilité

d’exploitation• Système de e-commerce• Applications “sur mesure” qualitatives

Le système ne dépend pas d’autres courantes techno-logies chères, par lequel on peut vous donner un bon prix avec une vision à long terme.

Donc...Voulez-vous améliorer votre PME pour un ensemble plus intégré? Désirez-vous gagner du temps dans votre organisation?L’un des objectifs est d’atteindre un “retour sur inves-tissement” en 3 ans.

Dans l’époque de “l’utilisateur de la souris”, on insiste beaucoup sur l’utilisation des raccourcis, et le seuil de formation est plus bas que dans beaucoup d’autres logiciels.

Plus d’informations?Profi t+ est implémenté exclusivement au Benelux par CAT Solutions, avec une équipe multidisciplinaire d’architectes logiciel, fi scalistes et ingénieurs engagés.

Nous sommes à votre disposition pour élever le niveau de votre PME. Êtes-vous intéressé à un entretien sans engagement? N’hésitez pas à nous contacter.

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18 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

BUSINESS TENDANCES EN ERP

présent à apprécier la valeur de l’ERP pour sa propre organi-sation. Elle franchit donc plus vite le pas vers l’ERP. Bonne nouvelle pour les éditeurs de logiciels, mais aussi pour les intégrateurs. En particulier pour les plus petits, nuance Paul-Etienne de Wasseige, sector lead manufacturing chez Trasys: "Comme les PME choisissent habituellement des intégrateurs de la même taille, ces petits intégrateurs deviendront de plus en plus grands suite au succès."Stijn Geeroms, product marketing manager chez Edan Business Solutions, s’attend du reste à ce que cette conso-lidation touche aussi les éditeurs de logiciels cloud, égale-ment en raison de cette guerre des prix: "Le risque se trouve désormais du côté de l’éditeur. Il est en effet moins payé au départ (parce que le client commence en général avec un nombre limité d’utilisateurs et de modules, ndlr), alors qu’il est davantage mis sous pression pour veiller à ce que tout fonctionne parfaitement. Tous les éditeurs n’y sont pas préparés ou ne sont pas en mesure de s’y adapter. Il ne fait aucun doute que plusieurs y succomberont, ce qui ne fera qu’accroître la vague de consolidation actuelle."C’est pourquoi les grands éditeurs proposent volontiers une autre alternative: des versions préconfigurées pour des secteurs spécifiques, avec lesquelles un client peut plus rapidement se mettre au travail et à un prix plus compétitif qu’avec les versions traditionnelles, à condition de ne pas trop modifier la version standard.

3. La vision sous toutesses formesA l’heure actuelle, quiconque parle de vue d’ensemble et de ‘ business intelligence’ parle inévitablement de ‘Big Data’. Et à juste titre, estime P.-E. de Wasseige: "Cela fait déjà 15 ans que l’utilisation de l’ERP bat son plein. Les entreprises détiennent de ce fait des tonnes de précieuses données. Avec le Big Data, nous créons une nouvelle discipline qui doit en distiller l’intelligence." Mais le Big Data va plus loin qu’un entrepôt de données contenant des données ERP, que l’on peut ensuite sou-mettre à des analyses, prévient Wim Mues, business deve-lopment manager supply chain solutions & manufacturing chez SAS BeLux: "L’ERP n’offre une vue d’ensemble qu’au niveau opérationnel et est donc devenu une source de données, mais plus la source. Vous devez tenir compte de facteurs internes (prix, promotion...), externes (que fait la concurrence...) et autres (comme les processus opération-nels)." Mais l’on a également besoin de l’intelligence opération-nelle, de sorte que le système ERP fournit à l’utilisateur des informations qui l’aident à prendre la bonne décision pen-dant un processus opérationnel. De nos jours, ces informa-tions peuvent parfois être proposées très rapidement, grâce à l’utilisation de l’’ in-memory computing’, une technologie

permettant de charger de grandes quantités de données dans la mémoire de travail. Mais l’interface visuelle importe tout autant que la vitesse, ajoute Christine Moons, director tax & accountancy chez Kluwer: "Les entreprises veulent que leur logiciel ERP comporte des tableaux de bord et des rapports faciles à consulter afin de suivre facilement leur chiffre d’af-faires, leur coûts et leurs commandes par article, par région, par client, etc.", car rien ne sert évidemment d’obtenir très rapidement des résultats s’ils sont proposés dans une interface peu claire.

4. La mobilité sous toutes ses formesLa tendance actuelle qui consiste à laisser les employés travailler en dehors des murs de l’entreprise aug-mente le besoin d’une version mobile et/ou accessible à distance de tous les logiciels d’entreprise et donc aussi de l’ERP. "Nous nous trouvons même déjà dans une seconde phase", dit Martin Gunnarsson, director research and strategy chez IFS, "où les entreprises élaborent des stratégies mobiles fai-sant appel aux nouvelles technologies mobiles. Elles sont maintenant en train de remplacer leurs vieux appa-reils mobiles par des smartphones et des tablettes, avec des applis en guise d’interface productive pour leurs applications d’entreprise."Les tablettes et les smartphones ne remplaceront pas les PC et les postes de travail, Filip De Graeve, gérant de Cat Solutions, en est convaincu: "Mais s’ils sont bien intégrés au sys-tème d’entreprise, ils peuvent servir à consulter des données en temps réel et d’extension lors de la collecte de données."

STIJN GEEROMS,product marketing manager chez Edan Business Solutions:

“La vague de consoli-dation actuelle chez

les éditeurs va encore augmenter.”

CHRISTINE MOONS,director Tax & Accountancy chez Kluwer:“Les résultats rapides ne servent que s'ils sont proposés dans une interface claire.”

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Retrouvez toutes nos off res d’emploi sur : www.smals.be/jobs

Travailler chez Smals

Chez Smals, vous travaillez dans un environnement riche en défi s. Au service d’une organisation aux exigences draconiennes en matière de fi abilité, de sécurité et de confi dentialité, vous manipulez les technologies les plus modernes. Nos projets repoussent les limites dans l’utilisation de l’informatique au profi t du patient et du secteur médical. Nos donneurs d’ordre se composent de quelques dizaines d’institutions de la sécurité sociale et des soins de santé belges.

Pour nos projets eHealth et les services informatiques connexes, nous recherchons entre autres les profi ls suivants :

• Senior Functional Analyst

• Java/.NET Developer

• Java/.NET Architect

• Project Manager

• Data Manager

En vue de la sécurité du patient, de la continuité des soins médicaux et du contrôle des coûts, l’INAMI a décidé de faire enregistrer certaines interventions médicales sous forme électronique. Smals veille dans ce cadre au développement et au support informatiques. Il s’agit aujourd’hui d’implants tels que les pacemakers, les prothèses de la hanche et du genou, ainsi que les médicaments lourds pour des maladies chroniques comme l’arthrite.

Après plusieurs années, une prothèse de la hanche ou du genou peut engendrer des problèmes médicaux. Lorsque le fabricant et les caractéristiques de l’implant sont inconnus, l’arthroscopie représente alors bien souvent une première étape onéreuse et hasardeuse vers une solution. Grâce aux registres eCare toutefois, une telle intervention sera bientôt superfl ue.

Lorsqu’une erreur de production est découverte pour un certain type de valvule ou de stimulateur cardiaque, la vie des patients est en danger. Avec l’inscription obligatoire des implants cardiaques dans les registres eCare, il sera dorénavant possible de rapidement détecter les patients concernés et de remplacer leur implant.

STATISTIQUES ANONYMES Toutes les informations de base contenues dans les registres eCare sont à la disposition de tous les spécialistes sous forme parfaitement anonyme. Sur une plus longue période, les statistiques peuvent clairement indiquer quels implants off rent un meilleur résultat. Cette approche existe déjà pour le traitement de maladies chroniques telles que l’arthrite. Seul le médecin traitant peut accéder aux informations de son patient.

« L’INAMI rassemble toujours plus d’informations. Aujourd’hui, notre mission va bien au-delà du remboursement. À terme, nous souhaitons un contrôle qualité pour tous les implants », explique Dr Marc Bangels (INAMI). « Il s’agit de matières très sensibles, de sorte que toutes les informations sont sauvegardées dans les registres sous forme anonyme. »

« Ce sont des choses qui peuvent aussi nous arriver tôt ou tard », nous confi e Noëlle Bauwin, chain project leader chez Smals, responsable des projets eCare. « En collaboration étroite avec l’INAMI, nous apprenons beaucoup sur le terrain. C’est bien de voir que nous sommes en de bonnes mains en cas de besoin. »

DES SPÉCIALISTES DE L’INFORMATIQUEARMÉS DE CONNAISSANCES MÉDICALESDes projets tels que les registres eCare requièrent une solide connaissance de l’informatique et de la médecine. « Les employés de Smals sont souvent en relation directe avec le monde professionnel », témoigne Marc Bangels. « Je suis impressionné par la vitesse à laquelle ils se spécialisent dans le domaine médical. »

« Grâce aux services génériques d’eHealth et à une réutilisation maximale des composantes, nous pouvons effi cacement créer de nouveaux registres. Nous pouvons pleinement innover sans chaque fois devoir réinventer la roue », conclut Noëlle Bauwin.

Smals et l’INAMI œuvrent à l’efficacité des soins de santé avec les registres eCare

Dr Marc Bangels, INAMI : « Je suis impressionné par la vitesse à laquelle les informaticiens de Smals se spécialisent dans le domaine médical. »

Noëlle Bauwin, Smals :« Ce sont des choses qui peuvent aussi nous arriver tôt ou tard.»

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20 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

BUSINESS

11 erreurs de recrutement et comment les éviterLe talent TIC est une denrée rare. Il est de plus en plus crucial de trouver les bonnes personnes et de les retenir. Pourtant, les managers qui sont chargés du recrutement commettent encore souvent les mêmes erreurs. Si vous pouvez les éviter, vous augmentez votre chance de trouver les bonnes personnes pour la bonne fonction. STEF GYSSELS

Il est primordial de trouver le bon candidat pour le poste vacant. Si vous êtes responsable du recrutement des talents, vous devez tout faire pour limiter le plus possible les risques lors du processus de recrutement. C’est pourquoi nous vous proposons une liste de 11 erreurs fréquentes et des conseils pour les éviter, en mettant l’accent sur le personnel IT.

1. Manque de préparation Tous les managers sont très occupés. “La plupart des mana-gers lisent le CV du candidat en se rendant à l’interview”, confie le conseiller en gestion et auteur Ron Lichty à CIO.com, “et c’est vraiment trop peu de préparation. Tout mana-ger qui recrute doit veiller à toujours utiliser les mêmes cri-tères pour évaluer les candidats. Si la description du poste était suffisamment claire et détaillée, ce problème sera déjà partiellement résolu.” Selon lui, un bon recruteur TIC se montre dans la commu-nauté TIC, parle avec le plus de personnes possible, est tou-jours prêt à reconnaître les bons candidats et a déjà créé un lien avec eux avant même qu’il n’y ait un emploi vacant.

2. Pas de place pour la discussion Peut-être bien l’erreur la plus commune: l’interview porte toujours sur les mêmes questions: ‘Quels sont vos atouts? Quels sont vos points faibles? Où vous voyez-vous dans cinq ans?’ Il est préférable de choisir des aspects spécifiques du

CV pour lancer la discussion: “Quelle a été votre contribution à ce projet? Quel résultat final peut-on directe-ment vous imputer? N’auriez-vous pas mieux fait de procéder autrement?” Cela tient également souvent à une mauvaise attitude du directeur, estime Sophie Lepercq, directeur RH Belgium chez Overtoom/Manutan: “Le manager ne pose des questions que pour avoir confirmation de ce qu’il vient de dire. Le candidat n’ose généralement pas contredire le direc-teur, qui a l’impression qu’ils sont tous deux sur la même longueur d’onde.”

3. Ne pas tester les talents Si vous recherchez un bon program-meur, vous ne devez pas uniquement vous fier aux références ou aux logiciels que le candidat revendique comme étant ses propres produits. Vous devez aussi le mettre à l’épreuve: demandez-lui comment il aborderait un projet précis, faites-lui conce-voir un programme et même écrire quelques lignes de code. Vous obtien-drez ainsi non seulement la preuve qu’il peut développer et coder, mais vous verrez aussi comment il réagit en situation de stress et comment il peut réfléchir en termes de solution.

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21SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

RECRUTEMENT

4. Pas de plan de carrière pour les employés Ce que vous faites pour les employés ne semble pas per-tinent pour les candidats, mais ils seront de plus en plus nombreux à vous demander où, comment et à quelle vitesse ils pourront faire évoluer leur carrière. Si vous ne pouvez pas leur fournir de structure ou de mesures concrètes en guise de réponse, il est fort probable que les meilleurs can-didats ne soient plus du tout intéressés. Attention: il arrive parfois que le meilleur plan de car-rière pour le candidat que vous voulez attirer ne soit pas nécessairement vertical. Certains seront explicitement à la recherche d’une carrière durant laquelle ils ne rencontre-ront aucun poste avec des responsabilités de gestionnaire. Il importe alors que vous leur proposiez des alternatives où ils pourront malgré tout utiliser l’expérience acquise, par exemple dans le domaine de l’architecture (système). Il importe également de ne pas définir un plan de carrière de manière trop stricte, prévient Christel Dehaes, direc-teur RH chez Human Interface Group: “Un plan de carrière ne porte pas uniquement sur les fonctions, mais aussi sur le développement: quelles formations les employés peuvent-ils suivre, quel feed-back peuvent-ils attendre, quelles possibi-lités de développement ont-ils au sein d’une fonction, etc.”

5. Se tourner uniquement vers l’exté-rieurSi vous recherchez le bon talent uniquement en dehors de l’entreprise, il se peut que vous passiez largement à côté du meilleur candidat. Cette erreur découle de la précédente: le manager qui établit un bon plan de carrière et qui prend régulièrement le pouls des intérêts et des ambitions de ses propres employés peut parfois éviter de coûteux processus de recrutement. En outre, les employés qui s’aperçoivent que l’on tient compte de leur existence lorsque de nouveaux postes vacants se présentent sont plus et mieux motivés.

6. Ne pas impliquer les employés dans la recherche Tout le monde est d’accord: les bons employés attirent les bons candidats. Ne pas impliquer vos propres employés dans la recherche revient pratiquement à dire que vous n’avez actuellement pas de bons éléments. Publiez toujours les postes vacants sur vos propres canaux de communica-tion internes, même si vous êtes certain que le bon profil ne se trouve pas au sein de votre entreprise. Et récompensez vos employés s’ils vous ont renseigné le candidat recruté. Cela peut souvent vous éviter de devoir faire appel à de nombreux chasseurs de tête coûteux.“Chez Human Interface Group, depuis que nous avons lancé un programme ‘Refer a friend’ avec une récompense lorsque le nouvel employé entre en service et une récompense à la fin de la période d’essai, nos employés nous ont déjà amené plusieurs bons candidats”, explique Ch. Dehaes. “Ces candidats savent aussi très bien pour quelles fonctions ils postulent précisément, parce qu’ils en ont déjà longuement entendu parler par nos employés.”

7. Avoir des attentes trop élevées Beaucoup de managers sont toujours à la recherche du légendaire mouton à cinq pattes. Il est effectivement diffi-cile de trouver du personnel technique hautement qualifié, raison pour laquelle il est préférable de ne pas nourrir des attentes trop élevées. Mieux vaut dresser la liste de toutes les compétences requises. Mais ne vous attendez pas à ce

que quelqu’un réponde à tous vos souhaits et soyez content que le candidat ait par exemple la bonne mentalité pour travailler dans votre entreprise. “Le candidat idéal n’existe pas, mais certains managers ne le croient pas”, déclare S. Lepercq. “Ils ont en tête le candi-dat idéal et ne se demandent pas quel programme de for-mation ils pourraient proposer aux personnes qui ont déjà presque toutes les qualités pour leur permettre de démarrer et ensuite les aider à progresser. Ils perdent ainsi beaucoup de temps et beaucoup de bons candidats.”

8. Attendre trop longtemps Recruter coûte de l’argent et vous avez donc intérêt à enga-ger directement la bonne personne. Mais si vous consacrez trop de temps au processus de recrutement, la balance risque de pencher de l’autre côté. Si vous ne respectez plus les délais ou si les employés risquent de vous faire faux bond à cause de la surcharge de travail, cela peut finalement vous coûter plus que le choix d’un moins bon candidat que vous aviez pourtant à disposition depuis des mois. Au lieu d’attendre le candidat parfait, mieux vaut opter pour le meilleur candidat disponible.

9. Bâcler la description du poste La description du poste et le profil y afférent doivent veiller à ce que les bons candidats sonnent à votre porte. Si vous ne prenez pas le temps de rédiger ces deux documents de manière réfléchie et attrayante, vous risquez de perdre beaucoup de temps et de patience. Prenez le temps de réfléchir à chaque aspect du poste à pourvoir et au profil requis du candidat recherché. N’atten-dez pas l’impossible, mais ne mettez pas la barre trop bas. Soulignez les aspects intéressants du poste: les possibilités de formation, les possibilités d’évolution... Vous devez en fait considérer une offre d’emploi comme une annonce commerciale: vous voulez qu’elle soit lue jusqu’au bout et qu’elle pousse immédiatement à réagir.

10. Pas de communication entre les départements Il est primordial que le manager TIC et le manager RH apprennent chacun à comprendre la langue de l’autre. C’est souvent difficile, parce que cela concerne deux disciplines complètement différentes. Même si l’on n’arrivera jamais à comprendre parfaitement ce que l’autre département désire exactement, des critères et un feed-back objectifs peuvent déjà faire une grande différence. Si le manager IT souligne qu’il a besoin de quelqu’un ayant l’esprit d’équipe pour une fonction précise, le manager RH sait déjà mieux à quels détails il doit veiller lors de la sélection, quelles que soient les raisons pour lesquelles cette fonction exige un tel profil.

11. Ignorer la culture d’entreprise Il arrive parfois qu’une personne semble être le candidat parfait: toutes les qualifications requises et l’enthousiasme nécessaire au poste sont présents, mais les choses tournent mal. Vous avez alors deux possibilités. Soit le candidat n’est pas la bonne personne à la bonne place, mais il cadre parfaitement à la culture d’entreprise. Peut-être est-il alors préférable de lui trouver une meilleure fonction. Soit la personne ne correspond pas à votre culture d’entreprise et vous avez alors tous deux intérêt à mettre un terme à la col-laboration de manière aussi rapide et indolore que possible. Dans les deux cas, vous devez au moins avoir examiné si la personne s’insère dans votre culture d’entreprise. Ce qui n’est pas toujours aussi évident qu’il y paraît.

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DOSSIER

SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 201322

E-HEALTH

ÉVENTAIL DES PROGRÈS NUMÉRIQUES

La numérisation des soins de santé bat son plein. Hôpitaux, centres de santé et autres institutions de soins planchent sans relâche sur des manières de maintenir l’efficacité, l’abordabilité et la viabilité des soins de santé. Comme en témoigne quelques exemples concrets. STEF GYSSELS

Ce dossier a pour objectif de vous fournir un bon échan-tillon de ce qui se passe actuellement dans le secteur de l’e-health. Nous avons donc retenu le témoignage de deux hôpitaux, mais aussi un exemple des efforts du gouverne-ment pour cartographier et améliorer les soins de santé. Nous aurions tout aussi bien pu choisir d’autres exemples, axés sur la mobilité des soins de santé. Hospitalisation à Domicile (HAD), un service de soins infirmiers à domicile parisien, a ainsi développé une solution grâce à laquelle les infirmiers à domicile utilisent des tablettes Windows 8 pour consulter les dossiers de leurs patients sur place, entrer en contact avec les médecins et les spécialistes si nécessaire et mettre directement à jour le dossier du patient, ce qui rend inutile le travail administratif ultérieur et réduit le risque d’erreurs. Cet exemple prouve à nouveau clairement com-ment la numérisation des soins de santé permet à un seul infirmier de voir plus de patients, une exigence absolue étant donné le vieillissement de la population et la raréfaction du personnel soignant.

Mobilité numériqueMais la mobilité numérique peut également se dérouler au sein de l’hôpital. L’UZA (Hôpital universitaire d’Anvers, ndlt) a ainsi récemment mis en service une solution, baptisée C-Meal, grâce à laquelle le personnel soignant peut indiquer sur son iPad ce que le patient souhaite manger, et envoyer les infor-mations en cuisine en temps réel, ce qui débouche sur un gain de temps d’environ 25%. Le taux d’erreurs diminue ici aussi, parce que l’on ne doit plus rien encoder mais aussi parce que le système n’autorise plus quatre choix de garnitures pour trois tranches de pain. Comme le système est également cou-plé à la date de sortie prévue du patient, on prépare en outre beaucoup moins de repas inutiles.

Nous aurions également pu approfon-dir l’un des nombreux témoignages relatant le net élargissement de l’in-frastructure hospitalière et l’accéléra-tion des vitesses des réseaux, afin de pouvoir continuer à stocker la quantité croissante d’images numériques et de les envoyer très rapidement à d’autres services. Outre la croissance explosive des données, l’interoperabilité des sys-tèmes et des formats de données reste une préoccupation majeure et donc aussi une source de revenus pour dif-férents éditeurs, comme Intersystems ou IBM. Ce dernier a d’ailleurs adopté une autre approche au Sint-Imelda Ziekenhuis: une grande partie de l’infrastructure tourne dans le cloud, de sorte que l’hôpital n’a plus à se soucier de l’intégration, de la maintenance ni des mises à jour.

Métier attrayantLa conclusion finale reste toujours la même: on travaille d’arrache-pied à la modernisation et à la numérisation des soins de santé à tous les niveaux possibles: hôpitaux, soins infirmiers à domicile, services gouvernementaux... L’objectif reste toujours le même: pré-parer l’ensemble du secteur à un avenir où les soins de santé ne feront qu’aug-menter, et où le personnel disponible pour les prodiguer deviendra peut-être de plus en plus rare. Les procédures administratives et technologiques appropriées permettent déjà de réduire énormément la charge de travail, ce qui rendra – espérons-le – la profession plus attrayante.

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23SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

CASES

CASE 1 Carehome of the Future

Bien vieillirComment la technologie peut-elle contribuer à améliorer nos vieux jours, vu le manque grandissant de personnel soignant? La Carehome of the Future de Living Tomorrow nous en donne un avant-goût. STEF GYSSELS

Living Tomorrow est surtout connu pour la Maison du Futur à Vilvoorde, où les visiteurs peuvent avoir une idée de ce à quoi ressembleront nos habitations d’ici vingt ans. La dernière réalisation en date de Living Tomorrow est la Carehome of the Future, à savoir un centre d’hébergement et de soins du futur comportant les éléments suivants.

1. Résidence-servicesL’attention va principalement à la résidence-services, où les personnes âgées peuvent continuer à vivre de manière indépendante plus longtemps qu’aujourd’hui grâce à de nombreuses interventions technologiques et autres. Cela commence par de grandes fenêtres à ouverture électrique et se termine par des capteurs dans le lit, qui détectent quand la personne âgée se lève, après quoi une sorte de système de guidage lumineux sur le sol lui indique le chemin de la salle de bains. Et si elle met trop longtemps à regagner son lit, une alarme se déclenche automatiquement. La salle de séjour est en outre équipée d’une table numé-rique, sur laquelle s’affiche le schéma de médication des résidents et qui les avertit quand ils doivent prendre tel ou tel médicament. S’ils souhaitent un complément d’explica-tions ou s’ils ont d’autres questions à poser au pharmacien, ils peuvent démarrer une conversation vidéo avec celui-ci en orientant simplement la table vers la TV. La TV sert évidemment à regarder des émissions, mais peut aussi être utilisée pour commander les repas, tenir une conversation téléphonique ou vidéo et bien plus encore. A noter que toutes ses fonctionnalités sont contrôlées par le système de détection de mouvement Kinect, la technologie qui contrôle les jeux Microsoft de la nouvelle génération. Si le résident veut téléphoner, il tient son pouce près de son oreille et son petit doigt près de sa bouche, le geste habituel signifiant téléphoner. S’il veut commander à manger, il se frotte la main sur le ventre. La Maison du Futur fait également la part belle à la techno-logie, comme le frigo intelligent qui peut par exemple vous avertir lorsqu’il n’y a plus de lait, et l’inscrire immédiate-ment sur la liste de courses numérique. Des suggestions de menus sur la base des ingrédients disponibles figurent également parmi les possibilités, tout en tenant compte du régime alimentaire et des allergies du résident.La salle de bains est surtout axée sur l’automesure: la per-sonne âgée peut mesurer elle-même un certain nombre de paramètres tels que la pression artérielle et la température et les envoyer au centre de soins au départ de l’évier.

2. PharmacieLe rôle du pharmacien changera profondément, en partie à cause des commandes à domicile: d’un centre de distri-

bution de médicaments, la pharmacie devient davantage un centre pharma-ceutique. Cela consiste en partie en une zone commerciale majoritaire-ment automatisée: vous scannez une prescription et un robot va chercher le bon médicament et le livre comme s’il s’agissait d’un snack ou d’une can-nette de soda. De la même manière, l’automate peut rechercher une com-mande en ligne, mais au lieu de la laisser tomber dans le bac collecteur, il l’emballe automatiquement, y appose une adresse postale et la tient prête pour le facteur, qui peut venir l’enle-ver, à l’aide du code adéquat.Le reste de la pharmacie consiste en un show-room pour les produits de soins et un écran sur lequel vous pouvez obtenir davantage d’explica-tions au sujet de chaque article. Le pharmacien est pour sa part presque entièrement disponible pour jouer son rôle de conseiller.

3. Salle de soinsLa maison de retraite proprement dite comporte quelques dizaines de chambres pour les personnes âgées les moins mobiles. L’appareil central est ici le ‘ bedside terminal’, l’ordinateur placé près du lit: il gère la domotique, afin que l’on puisse par exemple verrouiller la porte depuis le lit, mais il fournit aussi au personnel soignant qui s’y connecte toutes les informations pertinentes concernant l’occupant de la chambre. Le système de reconnaissance des mouvements Kinect permet ici aussi de faire fonc-tionner la TV. Et l’on planche d’ores et déjà sur un système de reconnais-sance du clignement des yeux, afin que même les patients les moins mobiles puissent malgré tout encore décider seuls de ce qu’ils regardent et entendent.En résumé, la technologie offrira dans un avenir proche (et lointain) beau-coup plus d’indépendance au patient ainsi qu’un meilleur suivi par le per-sonnel soignant parce qu’une multi-tude de manipulations et de contrôles se feront automatiquement ou pourront être effectué par le résident lui-même. La communication avec le monde extérieur devient plus intui-tive et peut se dérouler par le biais de beaucoup plus de canaux.

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DOSSIER

24 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

E-HEALTH

CASE 2 AZ Sint-Elisabeth Herentals

Des patients emballésOn utilise essentiellement le RFID pour tracer et identifier des colis et des objets précieux. Mais dans le nouveau bâtiment de l’hôpital général d’Herentals, les patients se voient eux aussi dotés d’une éti-quette RFID. STEF GYSSELS

Lorsque l’hôpital général Sainte-Elisabeth à Herentals s’est lancé dans les plans d’un nouveau bâtiment pour les consultations et l’imagerie, on s’est aperçu que l’accompa-gnement et le suivi des patients représenteraient un plus grand défi, avec des salles plus grandes et de plus grandes distances entre les différents services. L’hôpital s’est donc mis en quête d’une solution technologique qui permettrait d’éviter ces problèmes imminents. En l’absence d’une solu-tion toute faite, il a fait développer une solution sur mesure.

Accompagnement du patientCette solution a été baptisée système d’accompagnement du patient. Son principe de fonctionnement est le sui-vant: lors de l’inscription, un patient reçoit un badge qu’il peut porter autour du cou comme une chaîne. Ce badge embarque une puce RFID, qui envoie des signaux à des récepteurs RFID fixés au plafond des salles d’attente. Le système sait ainsi qu’un patient se trouve dans la salle d’attente et qu’il peut donc être appelé. La salle d’attente est équipée d’un grand écran appelé ‘ digital signage’ affichant les différents médecins en consultation, ainsi que le numéro du badge de la personne qui se trouve chez le médecin et une estimation du temps d’attente pour ce médecin. "Cela présente plusieurs avantages pour le patient", explique Claude Strengs, directeur ICT et informatique de gestion à l’hôpital Sainte-Elisabeth: "Les patients sont plus sereins parce qu’ils savent environ combien de temps ils doivent attendre, et ils peuvent décider de se rendre à la cafétéria sans risquer de perdre leur tour."

Priorité à l’efficacitéLorsque vient le tour d’un patient, le numéro de son badge apparaît sur le panneau (pas de nom, afin de respecter la vie privée), ainsi que le numéro de la salle de consultation où il est attendu. Le numéro du badge apparaît à nouveau sur la porte de cette salle de consultation, pour confirmer au patient qu’il frappe bien au bon endroit.Ce système automatisé évite aux médecins et au personnel soignant d’avoir à se déplacer fréquemment et inutilement pour vérifier la présence des patients. Et l’efficacité a aug-menté, ajoute C. Strengs: "Quand un médecin décide qu’un patient doit passer une radio supplémentaire afin de poser le bon diagnostic, ce patient peut effectuer cette radio et revenir ; il sera alors automatiquement placé en tête de la

file d’attente. Cela fait une énorme différence avec le passé, où cet examen était programmé le lendemain par sécurité et la consultation suivante le surlendemain. Le patient peut donc à présent effectuer en un jour des exa-mens pour lesquels il devait parfois se rendre trois fois à l’hôpital."Pour l’instant, le système d’accompa-gnement des patients n’est utilisé que dans les services de chirurgie orthopé-dique et de médecine physique, mais tous les services devraient en bénéfi-cier d’ici fin 2014.

Faits et chiffresL’hôpital Sainte-Elisabeth compte 243 lits, env. 100 médecins et env. 600 membres du personnel. L’an dernier a vu la construction et l’utilisation (premiers services) d’un nouveau bâtiment pour les consultations en moins d’un an. Le reste de l’hôpital sera lui aussi complètement rénové d’ici la fin de 2014.

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25SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

CASES

CASE 3 UZ Leuven

Un plus un = zéro-(client)Dans un hôpital, les choix sont loin d’être uniquement dictés par des arguments tels qu’un accroissement de la productivité et du retour sur investissement. Dans des environne-ments comme les soins intensifs, il est clair que d’autres facteurs interviennent aussi, tels que la sécurité et l’hygiène. STEF GYSSELS

L’installation de ‘zero clients’ aux lits du service des soins intensifs de l’Hôpital Universitaire de Louvain est l’un de ces projets où avantages économiques et préoccupations en termes de sécurité et d’hygiène se rejoignent.Lorsque le moment est venu de remplacer les dispositifs placés à côté des lits dans le service des soins intensifs, plu-sieurs facteurs ont joué un rôle déterminant dans la sélec-tion des nouveaux appareils. "Ils devaient bien sûr répondre à toutes les normes de sécurité imposées aux appareils dans de tels environnements", déclare Erik Schils, technical lead et chef de projet à l’UZ Leuven, "telles que les normes de la CEI au sujet du courant de fuite. Mais ces postes de travail devaient dans le même temps pouvoir exécuter les appli-cations nécessitant la puissance requise pour le CPU et la mémoire vive. Cela n’est pas évident si vous voulez que cette application s’exécute localement, c’est pourquoi on a très vite opté pour une solution VDI (virtual desktop infrastruc-ture), afin que l’application puisse s’exécuter sur le serveur."L’intérêt du patient a également joué un rôle central dans le choix entre ‘thin client’ (avec une intelligence locale limitée sur l’appareil) et ‘zero client’ (où plus rien ne se déroule localement), ajoute encore E. Schils: "Sur d’autres appareils, en particulier sur les PC complets, le ventilateur intégré génère de nombreuses particules indésirables dans un environnement qui doit être le plus stérile possible. Avec le zero client, vous n’avez plus du tout besoin d’un ventilateur, puisque tout le traitement se déroule sur le serveur." On a donc opté pour le zero client, et plus précisément pour un modèle que Samsung a spécialement développé à cette intention. En outre, comme ces appareils sont alimentés par le biais du réseau Ethernet, il ne faut plus de câble d’ali-mentation supplémentaire pour l’appareil et pour l’écran.

"Nous n’avons désormais plus besoin que d’un seul câble au lieu de trois", se réjouit E. Schils.

Dans d’autres organisations, le choix des zero clients a été dicté par des raisons davantage axées sur le volet business, telles qu’une gérabilité plus facile et un moindre coût total. En optant pour les zero clients, l’UZ Leuven bénéficie donc aussi de ces avantages. "Une mise à jour de tous les zero clients vers un nouveau sys-tème d’exploitation s’effectue en un tournemain, souvent sans que les utilisateurs finaux s’en aperçoivent et sans que nous devions nous rendre sur tous les sites pour installer la mise à jour." Et à cela vient encore s’ajouter un argument spécifique à un hôpital: "Nous ne devons en outre pas surchar-ger le service des soins intensifs de visites qui ne sont pas nécessaires sur le plan médical."Cette nouvelle solution a également permis de concrétiser d’autres avan-tages, comme réduire le coût total, "Les zero clients ne sont en outre plus si intéressants à voler, ce qui s’avère également favorable au coût final de tous les appareils" ajoute E. Schils.

Qui? L’UZ Leuven est un complexe hospitalier réparti sur quatre campus: Gasthuisberg, Pellenberg, Sint-Pieter et Sint-Rafaël. Avec 1 995 lits et plus de 8 800 employés, l’UZ Leuven est l’un des plus grands hôpitaux de Belgique. L’hôpital compte 9 000 PC fixes et plus de 600 serveurs.

Quoi? Lors du remplacement des PC auprès des lits dans le département des soins intensifs, on a opté pour des ‘zero clients’ de Teradici avec une VDI de VMware.

Résultat? Moins de poussières, amélioration de la sécurité des patients et moins de câbles, mais aussi moins énergivore, gestion plus simple, moins d’interventions sur place et moins de vol.

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DOSSIER

SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 201326

GESTION DE DOCUMENTS

Au cours de ces dernières années, la gestion de documents a conquis une place fixe dans la plupart des entreprises, si bien que les possibilités de gérer efficacement vos documents ont également fortement augmenté. Chose étonnante, beaucoup de ces innovations sont intégrées dans le matériel. STEF GYSSELS

Intégration avec le back-endL’innovation la plus évidente autorisant une gestion des documents plus efficace est bien sûr la qualité des scan-ners. La reconnaissance des caractères (ou OCR pour opti-cal character recognition) a notamment connu une forte évolution, même si cela va souvent de pair avec la qualité des scans. Le Kodak i5000, par exemple, permet de suppri-mer les contrastes clair/foncé de sorte que toute la page reste lisible et non pas uniquement la partie la plus claire.Mais le défi ne se limite pas à améliorer la reconnaissance des caractères: il s’agit aussi d’intégrer les informations numérisées aux systèmes sous-jacents, note Yves Rum-mens, business manager chez Xerox Belux: "Numériser vers un environnement SAP requiert par exemple l’intel-ligence nécessaire, qui implique beaucoup plus que la seule OCR: il faut notamment prévoir des métadonnées, le support du XML." Y. Rummens y voit non seulement un nouveau marché réservé aux intégrateurs et autres ‘third parties’, mais aussi au département 'managed print ser-vices' interne (voir encadré).Le self-service ou user empowerment, comme vous voulez, se verra toutefois également attribuer un rôle de plus en plus important. La numérisation des factures en est un bel exemple, estime Wouter Murrat, business development manager pour le département Lexmark Perceptive: "Avec notre technologie de capture intelligente, l’utilisateur peut définir lui-même la destination d’une facture avant qu’elle ne soit injectée dans les processus d’entreprise. La qualité des processus s’en trouve nettement améliorée. Quasiment tous les grands centres de services partagés pour le traite-ment des factures utilisent notre technologie." D’autres documents seront également de plus en plus souvent envoyés directement du scanner dans les bons processus et flux de documents. L’interaction sur l’appareil en question ne fera donc elle aussi qu’augmenter dans les prochaines années. On le constate d’ailleurs dans l’évolu-tion de la gamme de produits, confirme Vincent Claus, country category manager printing chez HP Belgique: "Les

grands écrans sur nos multifonctions, qui équipaient jadis uniquement les produits haut volume, sont désormais également présents sur les produits des segments inférieurs, soit sur des multifonctions à partir de 2 à 3 000 euros."

Possibilités mobilesL’intelligence des appareils a favorisé la progression d’une autre tendance, à savoir la hausse du nombre d’em-ployés mobiles, qu’ils utilisent ou pas leur propre appareil (BYOD). Comme ces employés disposent plus souvent de leurs documents sur ces appareils, ou peuvent y accéder, ils doivent moins souvent les imprimer. Mais si cela s’avère néanmoins nécessaire, l’impression doit pouvoir se dérouler immédiatement. C’est pourquoi beau-coup de tablettes et de smartphones sont d’ores et déjà équipés de possibi-lités de connexion avec l’imprimante, telles qu’Apple AirPrint ou Google CloudPrint.On distingue deux fonctionnalités dans l’impression mobile: pull prin-ting et push printing. Dans le premier cas, vous envoyez un document sur le serveur, où il reste en attente de votre confirmation à l’aide de votre code PIN sur une imprimante avant d’être imprimé. Il peut s’agir de n’importe

grands écrans sur nos multifonctions, qui équipaient jadis uniquement les produits haut volume, sont désormais produits haut volume, sont désormais également présents sur les produits

LA GESTION DE DOCUMENTScommence (et finit) par le matériel

"IL FAUT INTÉGRER LES INFORMATIONS SCANNÉES AUX

SYSTÈMES SOUS-JACDENTS."

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27SMART BUSINESS STRATEGIESD2CEMBRE 2013

HARDWARE

quelle imprimante à laquelle vous avez accès. Dans le cas du push printing, vous devez directement sélectionner l’im-primante lorsque vous envoyez le travail d’impression. Le scan mobile figure bien sûr aussi parmi les possibilités. Il existe ainsi des solutions pour les compagnies d’assurances permettant de prendre des photos d’un sinistre, de numé-riser les documents connexes et d’envoyer directement ces informations en même temps que le lieu exact du sinistre dans le flux de processus.

CloudLe mot est lâché: le cloud fait lui aussi de plus en plus partie de l’univers des imprimantes et des scanners. La numé-risation dans le cloud fait partir des options de base chez beaucoup de fournisseurs. Il peut aussi bien s’agir d’un cloud du fournisseur de matériel que d’un cloud de l’un des fournisseurs connus: Amazon, Google, Dropbox, etc. "Le cloud est là pour rester. Même les banques et les compa-gnies d’assurances commencent à en faire massivement usage. Les fournisseurs de matériel qui ne sont pas prêts pour le cloud pourront bientôt faire une croix dessus", dit carrément Y. Rummens.

SécuritéL’utilisation de badges, de codes PIN et d’autres formes d’identification avant de pouvoir imprimer, numériser ou copier un document ne date pas d’hier. Mais maintenant que l’envoi et la réception d’informations documentaires ne sont plus confinés au sein de l’entreprise, la nécessité de sécuriser les informations et les appareils a encore augmenté. De ce fait, le nombre d’appareils avec une pro-tection intégrée contre les logiciels malveillants ne fera que croître au cours des années à venir. On ne saurait trop vous recommander d’en faire explicitement la demande, parce que l’on a déjà fréquemment vu apparaître des menaces pour les imprimantes, les scanners et les multifonctions ces dernières années et qu’elles ne feront que se multiplier de manière exponentielle dans les prochaines années. Plus le matériel fait partie des processus d’entreprise, plus vous devrez tenir compte de cet effet secondaire indésirable.

Matériel et services sont indissociables

Ces dernières années ont été loin d’être faciles pour les four-nisseurs et les réparateurs d’imprimantes, de scanners et de multifonctions. Le coût du matériel a continué de baisser et malgré tous les avertissements, bon nombre d’entreprises uti-lisent toujours du toner et des cartouches bon marché au lieu des consommables coûteux que vendent les fournisseurs et les partenaires. Un article paru dernièrement indiquait ainsi que le prix de l’encre est pratiquement deux fois plus élevé que celui du parfum Chanel n° 5.

Les fournisseurs de matériel et leurs partenaires avaient donc tout intérêt à trouver une nouvelle source de revenus, et elle semble provenir de l’intégration du matériel et des documents connexes avec les logiciels back-end et les workflows y afférent. “Notre département ‘managed print services’, qui s’occupait jadis essentiellement de la gestion et de la maintenance du matériel, a d’ores et déjà fait de l’intégration des fonctionnalités matérielles avec les processus back-end un élément standard de nos servi-ces”, confirme Yves Rummens de chez Xerox.

Lexmark a par exemple elle aussi fait de l’intégration avec les logiciels et les processus d’entreprise une nouvelle source de revenus. Y compris pour les petites et moyennes entreprises, un segment qu’elle espère exploiter avec son programme BPS (Basic Print Services).

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DOSSIER

28 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

GESTION DE DOCUMENTS

Case-management

Finie la gestion de documents traditionnelleLe case management – la gestion des dossiers sous toutes leurs facettes – est habituellement associée aux bureaux d’avocats et autres environnements juridiques. Mais les principes qui le sous-tendent – re-lier des dossiers et des processus connexes aux documents et aux parties concernées – s’appliquent éga-lement à beaucoup d’autres secteurs et départements. STEF GYSSELS

On associe encore souvent le case management aux envi-ronnements juridiques: la gestion des dossiers juridiques, de leur création à leur archivage définitif, et de tous les docu-ments entrant ici en ligne de compte. L’utilisation du terme s’est peu à peu généralisée, ajoute AIIM, l’organisation pour la gestion des informations et des documents, "pour tous les dossiers, projets, transactions et services possibles, qui sont ‘ouverts’ et ‘fermés’ afin de résoudre un problème, de traiter une demande, une requête, une proposition, un déve-loppement ou une autre activité complexe. Cela implique en général différentes personnes dans et en dehors de l’organi-sation, avec des rôles différents, et de multiples documents et messages."

L’intérêt pour le case management a fortement augmenté, en partie suite à l’élargissement de la définition. Les entreprises sont de plus en plus tenues responsables de l’exactitude des documents et des rapports qu’elles conservent, de la consistance des communications qu’elles effectuent, ainsi que de la rapidité, de l’efficacité et de la cohérence avec laquelle chaque dossier, plainte ou contrat est traité. Dans le même temps, il n’a jamais été aussi difficile de satisfaire le client. Les clients changent constamment d’adresse, d’employeur et même souvent de famille. Les canaux de communication disponibles pour interagir

avec le client, qui semble disposé à tous les utiliser et de préférence en synergie, ne cessent de se multiplier. Communiquer de façon efficace et cohérente sur tous ces canaux tout en personnalisant le plus possible le message représente à tout le moins un solide défi. D’autant plus que tout ne se déroule pas toujours de manière prévisible au sein d’une organisation. En cas de rachat d’une entreprise, différentes sources de données doivent être regroupées. Les produits, les règles internes et – last but not least – les obligations légales et autres directives internes changent en permanence, ce qui n’est jamais sans conséquences pour les processus et les documents. Les systèmes traditionnels paraissent généralement insuffisants pour un case management complet. Les systèmes CRM ou help desk conviennent habituellement bien à la gestion des contacts clients par le

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29SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

GESTION DE DOCUMENTS

biais de tous les canaux possibles, mais sont moins adaptés à la gestion et à la conservation des documents liés à tous les cas imaginables. Pour ce faire, les systèmes de gestion de documents ou de gestion de contenu d’entreprise (GCE), comme on les appelle souvent aujourd’hui, sont plus appropriés. Ils sont par contre moins aptes à saisir les relations parfois complexes existant entre les différentes parties concernées dans chaque dossier, et dans la gestion de tous les canaux de communication que ces parties peuvent utiliser: mail, SMS, Twitter, formulaires Web, etc.

Tant les systèmes de gestion de documents que les logiciels CRM ne s’avèrent généralement pas à la hauteur lorsqu’il s’agit de suivre l’avancement d’un case. Les logiciels de gestion de documents ou de contenu sont axés sur le document et se focalisent donc sur le workflow que ce document doit parcourir. Les logiciels de CRM sont quant à eux axés sur le client. Mais dans le cadre du case management, c’est le dossier qui prime, pas le client ni le document. Cela nécessite encore une autre approche, qui associe le meilleur du CRM et de la GDC. Nous constatons cependant que ce sont les éditeurs de logiciels de gestion de contenu qui manifestent le plus d’intérêt pour le case management. Ils disposent de beaucoup de savoir-faire en termes de gouvernance et de conformité, qui entrent généralement davantage en ligne de compte pour la gestion de documents que pour la gestion clients.

"Numériser des documents pour ensuite les traiter de manière électronique n’est pas vraiment une combinaison nouvelle", note Margo Vrolix, systems engineer chez EMC documentum, "mais le case management – une combinaison de la gestion de documents et de la gestion de processus – a fortement progressé au cours de ces cinq dernières années." Et cette forte évolution touche également les logiciels eux-mêmes, ajoute-t-il encore: "Les premières solutions de case management étaient bien une combinaison de gestion de documents, mais il était encore souvent nécessaire d’intégrer les deux." Il convient donc de mettre les documents comme les processus dans une base de données centrale ou repository, afin que le logiciel de case management soit un ensemble homogène au lieu de deux systèmes interconnectés, juge M. Vrolix: "De tels systèmes participent également au acquiert de nouvelles applications: quand une organisation acquière un tel système, le développement d’une nouvelle application de traitement, par exemple, se déroule de façon nettement plus rapide et moins chère. Mais les modifications apportées à un processus métier – ce qui est de plus en plus fréquent à l’heure actuelle – peuvent également être effectuées beaucoup plus facilement."

Pour certains, le case management reste un terme réservé aux dossiers légaux et juridiques, et n’a dès lors pas à être employé dans d’autres environnements.

Mais la terminologie mise à part, la combinaison de la gestion de documents et de la gestion des processus dans un environnement complet est une condition absolue aux systèmes de gestion de contenu du futur. "Jusqu’il y a peu, la plupart des progiciels de gestion de documents ne proposaient que les fonctionnalités stocker et récupérer, mais l’éditeur qui se limite à cela aujourd’hui ne fera pas long feu", déclare Wilfried Guilleaume, managing director de Recomatics. "De nos jours, tout document qui est numérisé ou créé de manière numérique finit toujours par jouer un rôle dans un workflow et un processus métier. Et les documents sont de plus en plus polymorphes. Prenez les wikis: ce ne sont pas des documents traditionnels, mais ils peuvent aussi jouer un rôle dans certains dossiers. Une bonne gestion de documents ou de contenu tient compte des deux facteurs et propose à chaque employé le bon contenu au bon moment. Car en fin de compte, le but d’un workflow n’est pas de permettre le flux de travail, mais bien de le laisser s’arrêter auprès de la bonne personne qui peut effectuer l’action souhaitée avant que le flux ne reprenne." L’intérêt pour le case management, la combinaison des processus, des personnes et des documents dans un ensemble automatisé et convivial, ne fera donc qu’aller grandissant au cours des prochaines années.

"DE NOS JOURS, TOUT DOCUMENT QUI EST NUMÉRISÉ OU CRÉÉ DE MANIÈRE NUMÉRIQUE FINIT TOUJOURS PAR JOUER UN RÔLE DANS UN WORKFLOW ET UN PROCESSUS MÉTIER. "

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30 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

EVENTREPORT

Le fonctionnement est resté plus ou moins le même pendant des années. Un département marketing doit développer et suivre des campagnes, rechercher des opportunités de marché, analyser le comportement des clients. Mais aussi contacter les collègues du département vente, les prospects et les clients et tenter de conclure des contrats.Ce bouquet de tâches n’est pas nouveau, mais les conditions actuelles exigent une approche toute différente. “Notamment parce que le client a fondamentalement changé au cours de ces dernières années”, déclare Lieven Bertier, brand &

e-marketing manager chez Barco, dans son discours d’ouverture. “Les clients veulent aujourd’hui garder le contrôle de tout le processus d’achat. Ils sont impatients et ont le risque en aversion. Et ils attendent en outre une valeur ajoutée de la part des vendeurs dès qu’ils s’engagent.”

Buyers JourneyLes client sont plus informés et des applications comme les médias sociaux permettent aussi d’effectuer de meil-leures mesures et un meilleur suivi. On entend souvent parler, y compris lors de notre séminaire, du changement du ‘Buyers Journey’, ou le cheminement vers une certaine décision. Le client en a déjà parcouru 70% avant d’entrer en contact avec l’un ou l’autre départe-ment ventes. Pour les organisations, et en particulier pour les départements ventes, il est par conséquent devenu beaucoup plus difficile de prévoir le chiffre d’affaires et les ventes. Le marketing et les ventes ont besoin d’une approche holistique au sein de l’organisation. Beaucoup d’entreprises doivent travailler (collaborer) diffé-remment en termes d’organisation et de processus. C’est sur ce constat que repose tout le concept de la sales & marketing automation. “Cette année, nous avons arrêté le télémarketing

Le comportement des consommateurs change, la méthode de travail des départements marketing et ventes doit suivre. Telle était la teneur du séminaire marketing & sales automation que Smart Business a organisé dans le cadre de sa série à succès Business Meets IT. “Cette année, nous avons arrêté le télémarketing classique, tandis que nous avons amélioré la collaboration entre la vente et le marketing." WILLIAM VISTERIN

Les mercaticiens viennent de Vénus,

les vendeurs de Mars

Le fossé entre le marketing et la vente

L’étude de Forrester ci-dessous prouve que la sales & marketing automation, et donc une collaboration intégrée entre la vente et le marketing, est nécessaire. Cela aide à combler le ‘lead development gap’ en B2B.

Source: Econsultancy & Forrester Research, 2012

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31SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

SALES & MARKETING

classique. L’accent porte sur la pro-ductivité chez nos vendeurs et sur la collaboration et l’intégration avec le département marketing”, déclare Hervé Toussaint, country manager de l’entreprise technologique Zetes, qui a, selon ses dires, récemment fait ses premiers pas en marketing automation, et qui collabore dès lors fréquemment avec des partenaires externes.La sales & marketing automation n’est pas une application mais un concept global. Elle permet de sélectionner les prospects de manière uniforme, d’offrir un contenu pertinent et un dialogue personnel avec vos clients de façon automatique et mesurable. La sales & marketing automation convient en par-ticulier aux organisations B2B ou B2C qui vendent des produits ou services

dont le cycle d’achat est plus long que celui des fast moving consumer goods classiques.

MoteursLes moteurs à la marketing automation sont non seule-ment le changement d’attitude du client, mais aussi le fait que les mercaticiens doivent de plus en plus justifier leurs efforts et leurs dépenses. “Auparavant, on disait souvent des mercaticiens que la moitié de leur budget publicitaire avait fondu. Sauf qu’on ne savait jamais laquelle. Aujourd’hui, ce raisonnement ne tient plus”, déclare Tom De Baere, director marketing communications chez Newtec. “Aujourd’hui, vous devez clairement avoir une meilleure idée du rendement de vos efforts marketing et aussi mieux les justifier en interne.”Pour les entreprises, les départements ventes et marketing semblent en réalité être une grosse charge financière. Mais elles n’ont souvent aucune idée de l’impact de leurs efforts sur le reste de l’organisation. Des applications comme la mar-keting automation doivent faire en sorte que le marketing puisse réellement générer un bénéfice (supplémentaire) et

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32 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

EVENTREPORT

46%

100225

325

500

750

26%

37%33%

CRM ERPBI - Business Intelligence

CM - Content Management

B2B Marketing Automation Vendor Revenue ($ millions)

2009 2010 2011 2012 2013

Marketing automation et logiciels d’entreprise existants

La percée de la sales & marketing automation crée une toute nou-velle vague d’applications, en plus des logiciels d’entreprise existants.

Dans les entreprises belges (voir plus haut), le portefeuille d’applications d’entreprise comporte des noms classiques: CRM (customer relationship management), ERP (enterprise resource management), BI (business intelligence) et CM (content manage-ment). Outre ces quatre catégories, on voit de plus en plus souvent apparaître des logiciels de marketing automation ou une plate-forme de marketing automation, qui met l’accent sur le caractère holistique du marketing et de la vente. Bien que les progiciels et les catégories existants, comme le content management, offrent de plus en plus de fonctionnalités de marketing automation.

en apporter la preuve. Comme le mar-keting doit de plus en plus contribuer aux résultats de l’entreprise de façon mesurable, sa responsabilité ne change pas et ne s’arrête pas dès que des leads ou des contacts clients ont été trans-mis. Le soutien des conversations déjà en cours rentre également dans ses attributions.En réalité, la route est encore longue. Dans de nombreuses organisations, la grande majorité des leads fournis par le marketing ne sont actuellement pas finalisés. Les équipes de ventes et de marketing doivent davantage collaborer que par le passé, et cela signifie concrètement qu’elles doivent souvent commencer par uniformiser leurs processus. Elles doivent parler la même langue. Cette langue comporte une série d’accords et de termes. Les leads qualifiés par le marketing (Marketing Qualified Leads ou MQL) doivent répondre à des critères qui ont été préalablement défini avec l’équipe de vente. Le département ventes essaiera ensuite de savoir si le ‘pipeline’ présente de la valeur. Dès que c’est le cas, on parle d’un SQL ou Sales Qualified Lead. Nurturing est un terme qui apparait également souvent dans ce contexte. Il s’agit ici de rendre les leads ‘mûrs pour la vente’, notamment en fournissant au bon moment les bonnes informations personnalisées aux clients potentiels. Des scores permettent de mesurer le niveau de maturité. Le recycling lead management est un concept connexe. “La philosophie est ici que l’on ne peut perdre aucun lead, ou en tout cas le moins possible. Vous pouvez réactiver les leads. Et les leads qui n’ont tou-jours pas été convertis peuvent l’être à d’autres moments”, précise T. De Baere.

Approche globaleLa marketing automation porte ses fruits. Chez Newtec, on parle d’environ 12% de contacts clients en plus en 2013, grâce à l’utilisation de la marke-ting automation. Avec une hausse du chiffre d’affaires à la clé. Mais cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il a fallu deux à trois ans pour effectuer la transition. “L’accent de notre entreprise devait se déplacer sur le numérique, le social et le contenu. Ce que beaucoup de nos clients faisaient déjà depuis

longtemps”, ajoute T. De Baere. “Convaincre le reste de notre organisation, qui plus est une société d’ingénieurs, ne fut pas une mince affaire”, souligne-t-il. Certaines entreprises choi-sissent la manière forte pour introduire la marketing automa-tion. C’est l’approche qu’a par exemple adoptée l’éditeur de logiciels Exact. “Nous avons opté pour l’approche big bang, soit tout en même temps”, explique Mark Appel, marketing director chez Exact. “Mais avec le recul, nous aurions peut-être mieux fait de choisir une approche échelonnée.”

Source: Raab Associates VEST Report

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33SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

SALES & MARKETING

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17 DÉC

SÉMINAIRE GRATUIT*

BUSINESS CONTINUITYSEMINAR DEVENEZ UN EXPERT EN BUSINESS CONTINUITY & DISASTER RECOVERY EN UNE MATINEE

Inondations, incendie, coupures de courant ou ‘simple’ plantage in-formatique: votre entreprise court de plus en plus de risques car elle est de plus en plus dépendante de son IT. Un plan de business continuity peut vous éviter une catastrophe.

Nous examinerons dans ce sémi-naire les éléments essentiels d’un plan de Business Continuity, nous passerons en revue les tendances dans ce domaine et les réalisati-ons d’entreprises en matière de Business Continuity et de Disaster Recovery. Il vaut toujours mieux

être préparé à une catastrophe, quelle que soit sa nature.

Comme d’habitude, nous ouvrons ce séminaire Business Meets IT sur une étude exclusive sur la business continuity dans les entreprises belges, réalisée en collaboration avec Smart Busi-ness Strategies. Cette étude vous o� re des chi� res uniques. Dans quelle mesure est-elle appliquée? Quelles sont les attentes? Nous complétons ce programme passi-onnant avec un orateur keynote et trois cas concrets d’organisations belges.

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SunGard Availability Services fournit des services de continuité d’activité, managed services et des services de cloud computing sur base d’un réseau mondial de centres de données et de centre de repli pour utilisateurs. Le centre belge se trouve à Diegem. Les services business continuity comprennent : workplace recovery, server recovery, high availability, recover to the cloud, remote vaulting, mobile recovery et Business Continuity Software.

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Remerciments à:

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BUSINESS CONTINUITYSEMINAR DEVENEZ UN EXPERT EN BUSINESS CONTINUITY & DISASTER RECOVERY EN UNE MATINEE

* Les fournisseurs, consultants, consultants engagement et sélection ou collaborateurs de bureaux publicitaires/de relation publique en matière de Business Continuity et/ou de domaines similaires peuvent participer à ce séminaire pour le prix de € 695,- (hors TVA) par personne. Ce prix inclut la documentation, les rafraîchissements et le lunch.

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1 MATINEE I 1 ÉTUDE DE MARCHE I 1 KEYNOTE I 3 CUSTOMER CASES

17 décembre, 09h30 - 13h00, ALM Anvers

AGENDA8:45 Accueil

9:30 Introduction + resultats d’étude de marché: William Visterin - Smart Business Strategies Étude sur Business Continuity et Disaster Recovery dans les entreprises belges

10:00 Keynote: Marc Vael, International Vice-President ISACALes 7 fondements de la Business Continuity

10:30 Pause

10:45 Customer case 1: Maarten Smulders, Business Continuity Manager Worldline Business Resilience, le next step de la Business Con-tinuity

11:15 Customer Case 2: Ludo Jappens, Business Continuity & Crisis Management, Belfi usBelfi us Business Continuity Lifecycle

11:45 Customer Case 3: businessmeetsit.be

12:15 Walking Lunch

William Visterin,Smart Business Strategies

Ludo Jappens,Belfi us

Maarten Smulders,Worldline

Marc Vael,ISACA

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LE BUREAU NUMÉRIQUESEMINAR DEVENEZ UN EXPERT EN DOCUMENT MANAGEMENT EN UNE MATINEELe succès du Bureau n umérique ne dépend pas directement de la technologie choisie mais bien des gens qui l’utilisent. Le fl ux de documents électroniques restera contrôlé avec une bonne approche, des procédures adéquates et en tenant compte du facteur humain.

Ce séminaire vous donne un aperçu de la valeur ajoutée de la gestion de documents dans son sens le plus large. Nous aborderons notamment les processus d’entreprise et la numérisation, mais aussi la protection et l’organisation de vos documents.

Les participants à ce séminaire apprendront tout ce qu’il faut savoir sur l’optimisation du fl ux de

documents. Comme toujours, les participants à ce séminaire Business Meets IT bénéfi cieront d’informations utiles, objectives et pertinentes sur l’utilisation du bureau numérique dans une perspective commerciale et stratégique.

Comme d’habitude, nous ouvrons ce séminaire Business Meets IT sur une étude exclusive sur le bureau numérique dans les entreprises belges, réalisée en collaboration avec Smart  Business Strategies. Cette étude vous o� re des chi� res uniques. Quelles sont leurs priorités? Quelles applications sont en vogue? Nous complétons ce programme passionnant avec un orateur keynote et trois cas concrets d’organisations belges.

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Enregistrez-vous maintenant: businessmeetsit.be

1 MATINEE I 1 ÉTUDE DE MARCHE I 1 KEYNOTE I 3 CUSTOMER CASES

17 décembre, 09h30 - 13h00, ALM Anvers

AGENDA8:45 Accueil

9:30 Introduction + resultats d’étude de marché: William Visterin - Smart Business Strategies Étude sur la numérisation et la gestion de documents dans les entreprises belges.

10:00 Keynote: Michael Ziegler, CEO Docville.netTendances en numérisation, gestion de documents et de contenu

10:30 Pause

10:45 Customer Case 1: Piet De Ceuleners, ICT-Manager DigipolisDigipolis : mise en oeuvre d’une gestion du courrier numérique end-to-end (e-post)

11:15 Customer Case 2: Nordine Vandezande, Product Manager Hôpital JessaOutil numérique pour les réunions

11:45 Customer Case 3: businessmeetsit.be

12:15 Walking Lunch

William Visterin,Smart Business Strategies

Piet De Ceuleners,Digipolis

Nordine Vandezande,Jessa Ziekenhuis

Michal Ziegler,Docville.net

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DOSSIER

SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 201338

CENTRES DE DONNÉES

Nos confrères de la revue professionnelle britannique Com-puting ont publié une enquête voici quelques semaines. Le magazine avait organisé un sondage sur les tendances dans le secteur de l’IT et des centres de données auprès d’environ 250 CIO, managers IT et responsables de centres de don-nées dans des entreprises européennes. Le résultat le plus étonnant concernait la consommation d’énergie. Ainsi, la majorité des répondants (56%) à cette enquête ont indiqué avoir vu diminuer la consommation d’énergie dans leur centre de données au cours de ces cinq dernières années. Un peu plus de 10% ont par contre déclaré que la consommation d’énergie dans leur centre de données était restée quasiment identique sur cette même période. Ces conclusions méritent d’être signalées parce que les médias (professionnels) n’ont ces derniers temps pas cessé de nous rabâcher que nous devions de toute urgence écono-miser l’énergie, et en premier lieu dans le centre de données. Même si un répondant sur trois a indiqué que la consomma-tion d’énergie a encore augmenté au cours de ces cinq ans, le tournant est pris. La consommation d’énergie est sous contrôle, et ce pour les trois raisons suivantes.

1. Externalisation (dans le cloud)L’infrastructure se déplace de plus en plus vers un centre de

données. Selon l’enquête de Computing, environ 90% des opérations du centre de données se déroulaient toujours en interne il y a trois ans, alors que ce pourcentage est aujourd’hui tombé à 80%. “Dans notre pays, la tendance va aussi clairement dans le sens des centres de données externes”, déclare Frederik Dewulf, managing director Belgique chez InterXion, qui fournit elle-même un centre de données externe. Il est par exemple de notoriété publique que la majorité des centres de données dans notre pays sont soit bien remplis, soit complètement pleins. “En tant que patron d’un restaurant, il est bien sûr plus agréable de dire que votre restaurant est bien rempli. Cela attire encore plus de clients”, nuance F. Dewulf. “Bien que le taux de remplis-sage soit élevé chez nous aussi.”InterXion propose un centre de don-nées externe, colocation dans le jargon, et ne touche ni au matériel ni aux applications du client. Mais ces condi-tions préalables sont cruciales pour

Centre de données et cloud signent le retour de l’IT verte

L’IT verte a pendant longtemps été une tendance dominante dans le monde des affaires, et dans le secteur IT en particulier. Aujourd’hui, des années plus tard, cette tendance semble enfin se concrétiser. Avec le cloud comme allié. WILLIAM VISTERIN

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DOSSIER

40 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

CENTRES DE DONNÉES

les clients. En tant qu’impartiteur, un tel tiers s’avère comparativement plus efficace en termes d’énergie disponible, pour la bonne et simple raison que c’est sa spécialité. “Dans un centre de données externe, les clients obtiennent des garanties quant à la fourniture d’électricité”, dit-il. “Et ils obtiennent par ailleurs une garantie quant au refroidissement, ce qui est aussi un métier en soi dans un centre de don-nées. “En tant qu’entreprise, ce n’est pas évident à mettre en place. Outre le fait que vous devez par exemple veiller à offrir des connexions avec les princi-paux opérateurs télécoms.”L’enquête de Computing montre que 38% des entreprises ont indiqué que le cloud, ou un centre de données externe, joue un rôle clé dans leurs projets IT. L’externalisation est donc une priorité. S’il s’avère dans le même temps que 56% des entreprises se focalisent encore principalement sur leur propre centre de données, on sous-traite toutefois de plus en plus. “En général, il ne s’agit pas de l’un ou l’autre, mais d’une combinaison”, ajoute F. Dewulf. “Nous n’avons par exemple nous-mêmes pas l’ambition de remplacer tout le département IT d’une entreprise.”

2. Meilleures ges-tion & surveil-lance de l’énergieLa deuxième raison expliquant cette moindre consommation d’énergie est qu’un centre de données abrite moins d’appareils tout en fonctionnant plus efficacement. “Les centres de donnés sont devenus plus petits, plus flexibles et plus éconergétiques”, déclare Stefan Boutsen, solution lead containerized DC en Europe, Afrique et Moyen-Orient pour HP. Outre l’efficacité énergétique, la sur-veillance est également meilleure et plus précise. “On constate par exemple que les mesures qui se déroulaient jadis au niveau macro se déplacent de plus en plus vers le niveau micro dans un centre de données, comme la consommation dans le bâti ou la température par bâti, par serveur ou par carte mère”, illustre S. Boutsen.

Le marché IT et des centres de données fournit de plus en plus de solutions dans ce domaine, et les intègre. Dans le jargon, on parle souvent d’un système DCIM (Data Center Infrastructure Management) qui se charge non seulement de l’infrastructure IT, mais aussi de la gestion de l’énergie, avec électricité et refroidissement. De plus, une prise de conscience croissante au sujet de la consommation d’énergie s’opère aussi chez le client final. “De plus en plus de dossiers relatifs à de nouveaux centres de données ou à leur rénovation attachent de l’importance au CTP ou coût total de possession de l’infrastructure IT sur la base de leur consommation d’électricité”, dit-il. “Nous met-tons nous-mêmes de plus en plus de spécialistes en énergie ou power advisors à la disposition de nos clients. Et comme c’est le cas de pratiquement tous les dossiers concernant des nouveaux centres de données, les différentes phases de design se préoccupent de leur impact PUE.” S. Boutsen fait ici référence à l’importance croissante du PUE, l’acronyme de power usage effectiveness. C’est un facteur qui indique le ratio entre l’énergie totale consommée et celle qui est effec-tivement consommée par les ordinateurs. Dans un centre de données traditionnel, le PUE atteint environ 1,5, mais la majorité des exploitants de (nouveaux) centres de données tentent d’arriver à 1.

3. VirtualisationLa troisième raison expliquant la baisse de la consommation énergétique ces cinq dernières années est la virtualisation. La virtualisation rompt le lien direct entre votre infrastructure physique et les applications qui y tournent. Auparavant, une seule application et un seul système d’exploitation tournaient directement sur le matériel d’un serveur. Cela impliquait généralement qu’il vous fallait une machine pour chaque grosse application. Avec la virtualisation, vous installez sur ce serveur une couche supplémentaire qui servira de tampon entre l’infrastructure et les applications. Cela signifie notam-ment que vous pouvez faire tourner plusieurs applications ou systèmes d’exploitation côte à côté sur un seul serveur. Et que vous avez donc besoin de moins de serveurs ou d’autres appareils dans tout votre centre de données. Si la virtualisation existe déjà depuis quelques années, c’est seulement maintenant que le phénomène se manifeste réellement dans notre pays. “C’est actuellement toujours une tendance forte dans le centre de données”, acquiesce F. Dewulf. “Certains sont déjà loin, d’autres ne sont encore nulle part.” Ce qui laisse donc encore place à l’amélioration en matière d’économies d’énergie. Rendez-vous est pris dans cinq ans.

“LES CENTRES DE DONNÉES SONT DEVENUS PLUS PETITS, PLUS FLEXIBLES

ET PLUS ÉCONERGÉTIQUES."

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Ces dernières années, les entreprises ont souvent été confrontées à la question de savoir quels domaines de l’informatique gérer soi-même et lesquels placer dans le cloud. Bien que la réponse à cette question soit en par-tie déterminée par les besoins spécifi ques de chaque entreprise, il y a évidemment aussi une question pra-tique : « Où se trouvera quoi et comment assurer la fi abilité de la structure ? ».Concernant la partie maintenue en gestion propre, les plans nécessaires sont élaborés et les investissements qui en découlent sont consentis. La partie qui est trans-férée dans le cloud est généralement moins fi nement étudiée, puisque, et c’est légitime, cette préoccupation revient au fournisseur cloud.Il va pourtant de soi que les machines qui sont placées dans le cloud doivent bien se trouver quelque part phy-siquement. Et il peut être très important pour un client de savoir où exactement. En fi n de compte, c’est tout de même une partie de la gestion de l’entreprise qui y est transférée.Il s’agit de savoir comment la vitesse, l’évolutivité, la tarifi cation et la fi abilité des applications cloud sont garanties par l’infrastructure sous-jacente du centre de données où le fournisseur cloud héberge ses appli-cations.La vitesse dépend des réseaux auxquels le fournisseur cloud s’est connecté et de la distance à couvrir entre les bureaux de l’utilisateur et le lieu où le fournisseur cloud a placé ses machines. Plus concrètement, cela signifi e que la préférence doit aller à un centre données dit « neutre vis-à-vis des opérateurs », à proximité de villes avec une forte concentration d’a� aires, comme Bruxelles. Pourquoi un centre de données neutre vis-à-vis des opérateurs  ? Dans un véritable centre de données neutre vis-à-vis des opérateurs, des dizaines de four-nisseurs de réseaux sont présents, ce qui permet au fournisseur cloud de se connecter librement à un ou plusieurs d’entre eux pour obtenir la meilleure accessi-bilité et la meilleure vitesse en fonction de son porte-feuille de clients. Un lieu à proximité d’une ville à forte concentration d’a� aires o� re l’avantage que la distance qui le sépare de l’utilisateur fi nal est probablement la

plus courte, de sorte que les paquets de données échan-gés subissent le moins de retards possible, améliorant par là même la vitesse et l’e� cience des applications. Un centre de données en Islande par exemple est pra-tique pour le refroidissement, mais pour un client en Belgique, l’échange incessant de paquets de données sur de longues distances peut engendrer une perte de qualité et d’e� cience, et donc d’argent. Bruxelles est par conséquent une meilleure option.L’évolutivité et la tarifi cation d’une application cloud sont déterminées notamment par le nombre de kilo-watts (kW) par mètre carré que le centre de données peut assumer. Plus ce chi� re est élevé, plus il est pos-sible de placer de machines par mètre carré et plus il est facile d’augmenter cette capacité, ce qui a un impact positif sur le coût et l’évolutivité.Enfi n, il reste l’aspect de la fi abilité. Une application cloud doit garantir à l’utilisateur fi nal la même qualité qu’une solution maison. D’où la nécessité d’héberger les applications cloud dans un centre de données qui dispose de l’infrastructure nécessaire pour garantir l’alimentation et le refroidissement à 100  %, et ce, 24 h/24 et 7 j/7.Encore un conseil... Demandez à votre futur fournisseur cloud si vous pouvez aller visiter le lieu où les machines sont hébergées. Vous serez ainsi en mesure d’évaluer si vos applications sont en de bonnes mains.

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42 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

EVENTREPORT

Mais avant de faire passer toute votre infrastructure dans le cloud, vous devez choisir un partenaire cloud fiable, un cloud service provider. Et ce n’est pas une sinécure, car vous confiez les joyaux de votre entreprise à un tiers. Vous avez tout inté-rêt à conclure un contrat en béton, car les bons accords font les bons amis. Mais à quels éléments devez-vous particuliè-rement faire attention lorsque vous cherchez un fournisseur cloud?

Google docs n’est pas un cloudLe terme ‘cloud’ prête encore pas mal à confusion. Le dépar-tement marketing d’une entreprise IT a découvert qu’il est très tendance d’apposer le label ‘cloud’ sur chaque produit doté d’un composant Internet. Le grand public considère ainsi la solution de traitement de texte en ligne Google Docs comme une solution cloud et certains responsables IT pensent avoir un cloud lorsqu’ils mettent leurs serveurs dans un centre de données externes. D’autres voient leur solution de virtualisation comme un cloud à part entière.

Cinq conditions doivent être remplies pour que l’on puisse parler de cloud. Elles sont décrites par le National Institute of Standards and Technology américain et servent de critère pour déterminer si vous avez affaire ou non à une solution cloud. Très brièvement, un cloud est un envi-ronnement IT dans lequel vous déci-dez, en tant que client, quels services vous achetez et où vous pouvez rapi-dement déployer de nouveaux serveurs via un site Web (1). Un cloud bénéficie d’un vaste accès Internet et vous pou-vez donc y accéder avec pratiquement tout appareil relié à l’Internet (2). Un cloud possède aussi un bouquet de res-sources indépendant de l’emplacement (3). Cela signifie que le matériel peut se trouver n’importe où dans le monde et que cela n’a absolument aucune réper-cussion sur les services.Un cloud est élastique (4): si vous prévoyez un pic dans le traitement de vos données, vous pouvez rapidement faire appel à davantage de moyens IT. Et inversement, s’il y a moins de travail, vous pouvez utiliser moins de serveurs et ainsi économiser de l’argent. Dans le cloud, vous payez en effet en fonction de l’utilisation (5): par téraoctet stocké, par gigabit de trafic et en fonction de la puissance de calcul utilisée.

ShoppingVous savez maintenant ce qu’est un cloud, mais vous ignorez toujours comment trouver les bons partenaires pour mettre votre infrastructure dans les nuages. Lors du séminaire Businesss Meets IT consacré au cloud, Peter Witsenburg de Beltug nous explique comment évaluer au mieux les fournis-seurs. Il se base sur les cinq caractéris-tiques citées ci-dessus.“Auparavant, vous pouviez attendre 15 jours entre votre demande d’un serveur supplémentaire et la livraison. Avec un cloud, c’est une question de minutes”, dit Witsenburg. Dans un véritable environnement cloud, c’est vous qui choisissez combien de serveurs vous souhaitez utiliser et comment ils doivent être configurés. Vous pouvez effectuer vous-même la gestion de cette

Comment choisir un cloud provider pour votre infrastructure?Supposons que votre entreprise brûle du sol au plafond. A quel point est-il difficile de remettre toute votre infrastructure en route? Avec l’aide du cloud, la chaîne de magasins Veritas y est parvenue en moins d’une semaine, a témoigné le manager IT Johan De Witte lors du séminaire Business Meets IT sur le cloud computing. JIBBE VAN OOST

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43SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

CLOUD/DATACENTER

Comment choisir un cloud provider pour votre infrastructure?

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44 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

EVENTREPORT

infrastructure cloud, sans l’interven-tion d’un tiers.En outre, il est également important de voir si un fournisseur est capable de vous fournir automatiquement de la capacité supplémentaire. Le jour du calcul des salaires par exemple. Souvenez-vous qu’un cloud doit être élastique.Quelle que soit l’importance du module d’auto-assistance, vous devez aussi vérifier si vous pouvez joindre le fournisseur cloud par téléphone lorsque cela s’avère vraiment néces-saire. Avez-vous déjà trouvé le numéro de téléphone de Google? Nous non plus. Lors de vos discussions, deman-dez s’il existe d’autres possibilités de contacts que le site.La deuxième question importante que vous devez poser à un fournisseur cloud potentiel concerne la bande passante. Vous entendrez souvent parler d’une capacité réseau moyenne garantie. Vous devriez pourtant aussi savoir à quoi vous en tenir dans le plus extrême des scénarios: si tous les autres clients se mettent à acheminer des données à haut débit, de quelle bande passante pourrez-vous encore disposer? Va-t-il restreindre la bande passante d’autres clients spécialement pour vous si vous devez envoyer beau-coup de données sur le réseau?La bande passante est indispensable au bon fonctionnement de vos appli-cations, mais elle est aussi un facteur important dans le prix de votre solu-tion cloud. L’adage dit qu’un réseau lent détruit vos applications et que la bande passante détruit votre budget.

Partage équitableDans un vrai cloud, vous ne savez jamais sur quelles machines physiques tourne votre infrastructure IT. Vous savez seulement que de la mémoire, de la puissance de calcul et de l’espace de stockage y sont prévus spécialement pour vous dans un grand pool de maté-riel, et aussi de logiciels dans certains cas de cloud computing.“Le cloud a également offert un peu de répit au département IT de l’AZ Ni-

kolaas”, dit le manager IT Stefaan Vansteenkiste. Comme un fournisseur cloud se charge désormais de toute l’infras-tructure, c’est un souci en moins pour les informaticiens internes. Ils peuvent maintenant s’occuper d’applications propres à l’hôpital au lieu de faire fonctionner SAP.Avoir une infrastructure sophistiquée sans devoir mettre sur pied son propre département IT est également ce qui a incité Pinakes, la base de données publiques, à opter pour le cloud. “Nous nous sommes tournés vers le cloud pour simplifier notre architecture application qui est difficile et coûteuse à gérer”, dit Marnix Smets, manager de Pinakes.Les ressources partagées ont leurs avantages et leurs incon-vénients. Le grand avantage est que votre fournisseur cloud est plus apte à maintenir à jour tout le parc de serveurs. L’inconvénient est que vous ne savez pas qui utilise la même infrastructure. C’est pourquoi des accords doivent bien spé-cifier quels sont les autres clients travaillant sur la même infrastructure.Parfois, vous ne connaissez que trop bien vos compagnons de cloud, comme dans la Jupiler Pro League. Elle a conçu un CRM commun pour tous les clubs de la division 1 de football belge. “Bien que tous les clubs soient concurrents, ils ont un objectif commun et peuvent faire des économies d’échelle en collaborant. Ils doivent en effet tous vendre des tickets et effectuer un contrôle d’accès”, dit Steven De Blick, qui a centralisé le CRM de la Pro League belge.Et quid des sauvegardes? Un cloud devrait normalement être sûr, mais cela ne vous décharge pas, en tant que client, de l’obligation d’effectuer vos propres sauvegardes. Lors des négociations en vue d’un contrat cloud, le client doit veiller à prévoir de bonnes possibilités de sauvegarde.Le dernier élément définissant un cloud est ‘payer par utilisa-tion’. En tant que client potentiel d’un cloud service provider, c’est un élément crucial dans les négociations en vue d’un contrat cloud. Pouvez-vous par exemple choisir uniquement les services dont vous avez besoin ou devez-vous choisir dans des menus imposés? Quels sont les délais minimum et pouvez-vous passer chez un concurrent moins cher? Ce pas-sage est-il possible d’un point de vue technique? Et comment le cloud service provider peut-il vous restituer vos données et à quel prix? Et qui est propriétaire des données en cas de faillite du fournisseur cloud?Vous payez aussi des SLA, les fameux cinq 9: un uptime de 99,999. Mais avant d’ouvrir votre portefeuille, vérifiez si le fournisseur cloud garantit ce chiffre par mois ou par an. C’est la différence entre 26 secondes et 5 minutes de downtime.Le choix d’un cloud service provider est un long processus. Et tant Veritas que l’AZ Nikolaas ont dû consacré davantage de temps et d’efforts aux négociations qu’à la mise en œuvre technique de la migration. Si vous décidez vous aussi de faire passer votre entreprise dans le cloud, prévoyez suffisamment de temps pour faire votre shopping. Sachez ce que vous vou-lez et soyez conscient que vous devrez signer un contrat avec des garanties en béton.

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45SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

CLOUD/DATACENTER

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Sanoma Media Belgium doit ses garanties de disponibilité à la solution multi-centre de données de Unitt.Des marques de médias populaires tels que Flair, Libelle et Story atteignent de plus en plus souvent leurs groupes cibles en ligne. Pour la maison d’édition Sanoma Media Belgium, qui est leader du marché des magazines, l’édition en ligne est un marché porteur primordial sur le plan stratégique. Il y a en eff et de plus en plus d’intégrations réalisées avec des sites web publicitaires, des jeux en ligne, des programmes télé en ligne et des boutiques virtuelles. Pour que ses sites web soient plus disponibles, fl exibles et performants, Sanoma a opté pour une infrastructure de cloud privé de Unitt.

D’importants pics de trafi c requièrent un service d’infrastructure solide

Les sites web de Sanoma requièrent une infrastructure solide pour pouvoir faire face aux pics de trafi c. « En termes de trafi c, les plus grands sites sont Flair, Libelle et plusieurs forums web. Aux moments de forte affl uence, par exemple lors de campagnes ou de concours populaires, cela peut faire fortement augmenter notre moyenne », dit Marc Engrie, ICT infrastructure manager chez Sanoma Media Belgium. « Toute indisponibilité à de tels moment est tout simplement impensable. Chez l’ancien partenaire infrastructurel, cela s’est pourtant produit plusieurs fois… C’est très fâcheux... Et lorsque cela se produit plusieurs fois, cela ne peut que ternir votre image en tant que maison d’édition », reconnaît Marc Engrie.

La mise en cache pour de meilleures performances de nos sites web à fort trafi c

Unitt off re à Sanoma Media un ‘cloud privé’, avec un concept multi-centre de données : « Un environnement qui inclut connectivité, pare-feu et un réseau de stockage au sein duquel nous hébergeons nos serveurs. Grâce au concept de Unitt, il est très simple d’ajouter de la capacité de serveur ou de stockage », explique Marc Engrie.

« Pour que nos sites fournissent des performances optimales, nous utilisons la technologie de la mise en cache, qui a été mise au point et optimisée par Unitt. Lorsque, durant notre période d’appel d’off res, nous avons discuté avec Unitt, nous avons immédiatement senti que ses collaborateurs disposaient du savoir-faire dont nous avions besoin. »

Approche proactive

« Unitt nous a promis une approche proactive et cela est bien sûr très avantageux. Nous gérons le contenu sur les machines, mais c’est Unitt qui prend en charge la surveillance proactive et qui gère l’infrastructure sous-jacente jusqu’au système d’exploitation. Unitt intervient immédiatement là où cela est nécessaire et discute ensuite avec Sanoma au sujet de la solution choisie. Mes collaborateurs sont devenus bien plus effi caces grâce à ces discussions avec Unitt. C’est un atout non négligeable, explique Marc Engrie. »

« Mes collaborateurs sont devenus bien plus effi caces grâce à ces discussions avec Unitt. C’est un atout non négligeable. »

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Marc Engrie, Sanoma Media Belgium

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47SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

IMPRIMER EN 3D

Le grand photocopieur gadgetCela fait déjà un petit temps que nous pouvons imprimer en 3D, tout en restant limités aux objets disponibles en ligne. Mais le moment est proche où nous pourrons tout copier et imprimer grâce aux scanners 3D. WILLIAM VISTERIN

Plus les nouvelles technologies deviennent familières au grand public, plus elles deviennent plus abordables et plus accessibles. Ce constat s’applique aussi à l’impression 3D. Elle est désormais devenue beaucoup plus simple et les gens qui s’y connaissent un minimum en technologies peuvent sans trop de peine imprimer eux-mêmes un objet. Il est plus difficile d’imprimer soi-même un objet 3D, notamment en raison de la courbe d’apprentissage élevée du logiciel utilisé. On voit cependant apparaître des fabricants comme Maker-Bot, dont les appareils vous permettent de numériser n’im-porte quel objet, pour ensuite l’imprimer avec votre impri-mante 3D. Leur scanner 3D Digitizer coûte 1 400 dollars et ressemble à première vue à un vieux tourne-disque. Tandis que l’objet pivote, les lasers tracent toutes les lignes et les courbes, pour ensuite transformer ces centaines de milliers de points en une image tridimensionnelle. L’ensemble du processus prend moins de 12 minutes et le scan est précis à 2 mm. La zone de numérisation mesure 20 sur 20 centi-mètres et peut supporter des objets jusqu’à 3 kg maximum.

Les DRM jouent les trouble-fêteCette innovation paraît intéressante, mais MakerBot pour-rait bien avoir des problèmes. Les fabricants ne vont en effet pas accepter que l’on puisse facilement numériser et copier leurs produits. Certaines entreprises de print-on-demand refusent déjà d’imprimer certains objets si elles soup-çonnent d'être protégé par un copyright. Nathan Myhrvold, l’un des principaux acteurs dans le monde des brevets actuel, ancien CTO chez Microsoft et fondateur du déten-teur de brevets Intellectual Ventures, a obtenu un brevet complet pour la protection contre la copie ou DRM pour les imprimantes 3D. Cela devrait dissuader les utilisateurs d’imprimer des objets protégés par le droit d’auteur avec leur imprimante 3D. Un peu comme ce qui s’est passé dans l’industrie musicale après Napster.

Le droit d’auteur est un domaine com-plexe, mais nous pouvons supposer que les objets ne sont dans la plupart des cas pas protégés par un copyright, à la différence des nouvelles inven-tions. Une entreprise comme Intellec-tual Ventures enregistre des brevets pour différentes technologies et inven-tions, et entame ensuite des pour-suites contre toutes les entreprises qui sont en infraction par rapport à ce brevet. Cela pourrait-il déboucher sur un avenir sombre où votre propre imprimante vous dénonce à la police du droit d’auteur? Deux scénarios sont possibles. Dans le premier, il arrive la même chose que ce qui s’est produit avec le P2P. Toutes les entreprises qui développaient des logiciels P2P ont un jour ou l’autre eu à se justifier devant un tribunal.

ArmesLe second scénario qui verrait s’as-sombrir l’avenir de l’impression 3D est encore un peu plus inquiétant. A l’heure actuelle, il y a déjà eu quelques tentative pour imprimer des pièces d’armes à feu. Les lois sur les armes n’ont peut-être pas grand-chose à voir avec la propriété intellectuelle, mais elles conduisent au même résultat: une limitation de l’utilisation des imprimantes 3D. Les fabricants ne seront probablement pas légalement tenus d’intégrer ces limitations, mais un flot de litiges sur les armes imprimées et les inventions brevetées pourrait finalement les inciter à intégrer d’office la protection contre la copie. Même Google avait dû s’incliner en son temps et doter YouTube d’algorithme automatisés afin de détecter les vidéos protégées par le droit d’auteur. On peut toutefois regretter que ces solutions automa-tiques commettent elles aussi des erreurs. En outre, chaque protection DRM instaurée a jusqu’à présent tou-jours fini par être craquée.

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48 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

TECHNOLOGIE

Vos médias sociaux en un seul coup d’œilLe suivi de tous vos médias sociaux, et de ceux de votre organisation, est aujourd’hui presque un travail à temps plein. Les tableaux de bord pour médias sociaux offrent une solution: ils collectent les messages provenant de différents réseaux et les regroupent tous clairement en un seul endroit. WILLIAM VISTERIN

Les médias sociaux forment un élément de votre stratégie de communication. Le mieux est de les rassembler dans une plateforme marketing, mais il est déjà bien de pouvoir vous tourner vers un tableau de bord où regrouper tous vos médias sociaux professionnels.

Conseil 1: BottlenoseDans le logo de Bottlenose, on voit apparaître un dauphin. Un choix délibéré, selon les concepteurs, car les dauphins sont des animaux très sociaux qui communiquent entre eux par ultrasons. Le service tente d’ailleurs d’imiter ce sonar et reprend vos mots et vos contacts les plus utilisés sur Twitter dans un petit schéma, qui ressemble un peu à une galaxie. C’est très joli, mais cela n’apporte pas vraiment grand-chose. Le tableau de bord de Bottlenose demande que l’on s’y habitue, avec énormément d’options et d’élé-ments cliquables, mais offre pour le reste un bon aperçu de vos médias sociaux. Pour les tweets, Bottlenose affiche directement les statistiques lorsque le texte comporte un lien Bit.ly. C’est instructif et amusant.http://bottlenose.com

Conseil 2: BufferVous pouvez utiliser le service Buffer au graphisme léché pour Twitter, LinkedIn, Facebook et App.net. Sa véritable plus-value réside dans les possibilités d’extension avec des applis externes, comme différents agrégateurs RSS, Paper.li, Wordpress et Feedly. Il est juste dommage de devoir souvent créer un compte supplémentaire auprès de ce service pour pouvoir utiliser une telle appli. Buffer est assez largement soutenu et est accessible par le biais de votre navigateur, du mail et sur votre iPhone ou votre smartphone Android. http://bufferapp.com

Conseil 3: HootsuiteAvec six millions d’utilisateurs, Hootsuite est peut-être bien le tableau de bord le plus connu. Et ce n’est pas pour rien, car il offre un aperçu clair de vos médias sociaux comme

Twitter, Facebook, LinkedIn, Four-square, MySpace et Google+. Hoot-suite est très convivial et disponible en français. L’outil gratuit abrite un tas de fonctions cachées. Vous pouvez ainsi installer différentes applis gra-tuites et payantes dans votre applica-tion Web Hootsuite. Grâce à une appli YouTube, vous pouvez par exemple voir s’afficher directement les vidéos des chaînes YouTube auxquelles vous êtes abonné. Vous devez toutefois autoriser l’accès de Hootsuite à votre compte Google. Et les applis dispo-nibles vous permettent même de gérer un site Wordpress complet depuis votre tableau de bord Hootsuite. https://hootsuite.com

Conseil 4: KredCe service ressemble à première vue à un vrai tableau de bord, avec toutes sortes de cases et de fenêtres comportant des informations, mais on s’aperçoit bien vite que Kred est complètement différent. Vos médias sociaux n’apparaissent pas, le service reposant plus sur la distribution de points Kred. Ils sont comparables aux ‘J’aime’ de Facebook. Chaque tweet et chaque mise à jour sur Facebook vous permettent de gagner des points Kred, qui reflètent l’influence que vous avez sur vos suiveurs. Cela devient amusant si vous êtes prêt à vous y plonger, mais cela rend l’outil inutilement compli-qué. Le service semble en outre ne pas encore bien tenir sur ses jambes, car nous avons régulièrement rencontré des messages d’erreur. http://kred.com

Conseil 5: NetvibesNetvibes est le successeur de l’ancien agrégateur de flux RSS à succès Blo-glines, et cela se voit. Le RSS y occupe d’ailleurs toujours une position cen-trale. Mais Netvibes offre encore beau-coup d’autres possibilités: vous pouvez

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49SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

TABLEAUX DE BORD POUR MÉDIAS SOCIAUX

y intégrer différents services de messagerie Web, y créer des favoris, des notes et des listes de choses à faire, effectuer des recherches et intégrer des services comme Box.net, Deli-cious, Meebo et Flickr et accéder à un calendrier. Pour que tout cela soit possible, le site travaille avec des widgets. Cela se ressent un peu sur la convivialité: vous ne réussirez guère à utiliser Netvibes sans lire le mode d’emploi.www.netvibes.com

Conseil 6: Pluggio Pluggio ne s’embarrasse pas de nombreux boniments mar-keting sur l’impact de vos messages sur les médias sociaux et se contente de fournir une explication claire des fonc-tions. Le service s’adresse surtout aux utilisateurs de Twit-ter. Vous pouvez par ailleurs également le connecter à votre compte Facebook et LinkedIn. Les mises à jour des autres utilisateurs Facebook et LinkedIn ne sont cependant pas (facilement) visibles et les possibilités semblent limitées. http://plugg.io

Conseil 7: Taptu

Ce service a pour slogan: ‘Compilez vos nouvelles’. Vous compilez donc pour ainsi dire vos canaux d’information. Cela ressemble un peu à une appli pour magazines, comme Flipboard, à la différence que Taptu vous permet aussi de suivre vos flux Twitter, Facebook et LinkedIn. Pour utiliser Taptu, vous devez ajouter des ‘streams’ à votre StreamStore. L’outil ne fournit toutefois pas de stats et vous renvoie au site original lorsque vous voulez publier des messages au départ du navigateur. Vous pouvez néanmoins publier directement des messages depuis le tableau de bord de l’appli mobile.www.taptu.com

Conseil 8: TweetDeckCe service a été repris par Twitter il y a deux ans et vous pouvez également le consulter depuis l’Internet , via web.tweetdeck.com. A noter que les mises à jour s’effectuent automatiquement, même lorsque le programme tourne en arrière-plan. Ce n’est certainement pas le cas partout. Tweetdeck supporte beaucoup de plateformes (mobiles) et offre un aperçu clair des messages des différents médias sociaux. L’inconvénient est que vous ne pouvez pas vous connecter avec votre compte Twitter ou Facebook, mais que vous devez créer un tout nouveau compte Tweetdeck.http://tweetdeck.com

Wat is hot?

Facebook et LinkedIn très prisés par le monde des entreprisesIl ressort d’une étude de Smart Business Strategies que Facebook compte le plus pour les entreprises, suivi de près par LinkedIn. Twitter est plutôt surestimé. Il y a deux fois plus d’entreprises présen-tes sur Facebook que sur Twitter.

Quel est le réseau social qui compte le plus pour votre entreprise?(une seule réponse possible)

Facebook 23 %

LinkedIn 21 %

Google+ 13 %

Twitter 4 %

Yammer 3 %

YouTube 2 %

Aucun 34 %

Sur quels réseaux sociaux avez-vous un compte d’entreprise?(plusieurs réponses possibles)

Facebook 33 %

LinkedIn 29 %

Google+ 16 %

Twitter 15 %

YouTube 8 %

Yammer 3 %

Netlog 2 %

Pinterest 1 %

Autres 1 %

Aucun 44 %

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50

LA LISTE ARRÊTER L'HÉMORRAGIE

Six raisons pour lesquelles se sont toujours vos meilleurs éléments qui vous quittent le plus vite

1. Manque de visionCroyez-vous que la plupart de vos employés se lèvent le matin en pensant: “Aujourd’hui, nous allons encore nous en mettre plein les poches”? C’est pourtant une erreur que com-mettent beaucoup de dirigeants: ils partent du principe que les gens sont surtout motivés par l’argent. Le rêve nourrit les finances et non l’inverse. Walt Disney savait parfaitement dé-peindre ses rêves. Il a imaginé son Disneyland pendant qu’il regardait ses deux enfants sur les carrousels. Aujourd’hui, la vision de Disney représente 128 milliards de dollars.

2. Pas de sentiment d’appartenanceUne étude de Gallup montre que les employés les plus satis-faits travaillent dans des entreprises qui leur donnent le sentiment de faire partie de l’ensemble, et les encouragent à croire qu’ils peuvent faire la différence.

3. Manque d’empathieAujourd’hui, personne ne se lance sur le marché du travail en pensant travailler pendant 50 ans dans la même entreprise. C’est comme si les ‘allées et venues’ faisaient partie de notre éthique de travail. Si vous voulez rompre cette tendance, il existe pour ce faire un remède simple et bon marché: mon-trez de l’empathie et écoutez vos employés. Ouvrez grand votre porte afin qu’ils sentent que vous êtes réceptif à leurs histoires et leurs suggestions.

4. Motivation intrinsèque = 0Il y a une différence entre motivation intrinsèque et motiva-tion extrinsèque. Une manière connue de motiver les gens de l’extérieur est le système traditionnel consistant à manier ‘la carotte et le bâton’, comme les primes ou un savon si quelqu’un n’atteint pas les objectifs fixés. Les gens sont intrin-sèquement motivés s’ils nourrissent au fond d’eux l’envie de faire du bon travail. Essayez de motiver intrinsèquement vos employés: ils éprouveront ainsi plus de satisfaction au travail.

5. Absence de perspectivesUne étude récente montre que la majorité des diplômés rêvent de grimper les échelons. Rares sont les entreprises qui réussissent à offrir des perspectives de carrière aussi capti-vantes aux nouveaux venus. Offrez des perspectives à vos bons éléments et discutez avec eux à intervalles réguliers des perspectives de carrière à court et moyen termes.

6. No funLa frontière entre travail et loisirs s’estompe, si bien que de moins en moins de gens trouvent amusant de travailler de 9 à 5. Non pas que la jeune génération soit plus paresseuse que la précédente. Elle ne perçoit simplement plus l’intérêt du schéma de travail traditionnel dans notre société mobile. Les entreprises doivent réagir en inventant de nouvelles manières de travailler et en les concrétisant. Elles doivent libérer leurs employés d’un monde de réunions obligatoires et de schémas stricts. Le travail doit être flexible et amusant.

Les employés qui donnent leur démission ne veulent pas quitter l’entreprise, mais bien leur patron. Pourquoi les bons employés cherchent-ils souvent rapidement d’autres horizons? Et comment les garder (et non, vous n’y arriverez généralement pas avec une coquette prime salariale). WILLIAM VISTERIN

(+ des conseils pour les garder

malgré tout)

50 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2013

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