la servante maîtresse - théâtre des salins

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La Servante Maîtresse De Pergolèse Opéra 3 et Café Zimmermann Opéra baroque grande salle 1h05 Tout public : mardi 12 novembre • 20 h30 Service éducatif - relations publiques • responsable Murielle Lluch 04 42 49 00 20 [email protected] • relations avec les écoles maternelles, élémentaires, visites du théâtre Roland Rondini 04 42 49 00 21 [email protected] • relations avec les C.E, les Maisons de quartiers, les associations Stéphanie de Cambourg 04 42 49 00 27 [email protected]

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Page 1: La Servante Maîtresse - Théâtre des Salins

La Servante Maîtresse De Pergolèse Opéra 3 et Café Zimmermann Opéra baroque • grande salle • 1h05

Tout public : mardi 12 novembre • 20 h30

Service éducatif - relations publiques

• responsable Murielle Lluch 04 42 49 00 20 [email protected] • relations avec les écoles maternelles, élémentaires, visites du théâtre Roland Rondini 04 42 49 00 21 [email protected]

• relations avec les C.E, les Maisons de quartiers, les associations Stéphanie de Cambourg 04 42 49 00 27 [email protected]

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La Servantes Maîtresse De Pergolèse Opéra 3 et Café Zimmermann Distribution : D'après l'opéra de Giovanni Battista Pergolese Traduction française de Pierre Baurans Mise en scène : Edouard Signolet, Jeanne Roth, Emmanuel Olivier Avec : Serpine / Sevan Manoukian, soprano • Pandolphe / Paul Alexandre Dubois, baryton • Scapin / Nicolas Gaudart, comédien Orchestre : Café Zimmermann Costumes : Elise Guillou Décors : François Boncilhon Musiciens de l'orchestre Les Siècles : Simon Milone, Caroline Florenville, Vanessa Ugarte : violons • Lucie Uzzeni, alto • Émilie Wallyn, Jennifer Hardy, violoncelle

Source du dossier - Dossier artistique La servante maîtresse, Opéra3 et Café Zimmermann - Visuels : Victor Tonelli - http://www.cafe-zimmermann.com/ - http://www.compagnie-opera3.fr/

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L'œuvre

La Serva Padrona (intermezzo) : est à l’origine attaché à l'univers de l'opéra séria, dont l'intermezzo est son antithèse stylistique. Cette condition d'œuvre légère lui confère une grande liberté, celle de s'affranchir des règles parfois sclérosées de l'Opéra. Ce genre, qualifié de Bouffe, jouit de possibilités créatrices souvent insolentes car il remet en cause les fondements même d'une société fragile basée sur la classe et le double clivage homme/femme maître/servant. La serva padrona excelle dans l'explosion de ces codes. Loin d'être une simple farce, elle fracture sous une apparente légèreté enfantine les fondements vieillissants d'une société. D’un point de vue artistique cette œuvre répond également à un besoin d'opposer à la représentation d'un individu dépassé par son destin ( Opéra séria) la description humoristique d'un individu de condition ordinaire (intermezzo), éprouvant des sentiments naturels et agissant raisonnablement Voilà la force de ce spectacle bref, mettant en scène peu de personnages , et l'Histoire ne se trompe pas puisque cette oeuvre, balaya l'opéra séria dont il était le pendant, il Prigionero Superbo et se propage depuis à travers les siècles et le monde.

Synopsis Pandolphe, un vieux garçon un peu guindé, essaie d’imposer son autorité à sa jeune et jolie servante, Serpine, qui mène la maisonnée à la baguette. Scapin, le valet, grand dadais muet, ne sait plus à qui obéir tant les deux autres se chamaillent. Ce jeu de pouvoir entre Serpine et Pandolphe cache une profonde affection mutuelle, qui ne peut s’exprimer à cause des barrières sociales. Serpine, avec l’aide de Scapin déguisé en faux prétendant, pousse Pandolphe à lui avouer son amour, et à sceller leur relation par une promesse d’union et de fidélité éternelle.

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L’intermède : Un genre mineur devenu majeur

Dès son origine, l'opéra italien mêlait passages sérieux et passages comiques. Au cours de la seconde moitié du XVIIe siècle, les parties humoristiques commencèrent peu à peu à se séparer du reste de l'opéra. Ces divertissements, assez grossiers au départ, furent peu à peu stylisés et élevés à un certain niveau artistique. Finalement, les deux pièces d’entractes furent reliées par une même action. La Serva Padrona appartient à cette catégorie d'œuvres. La querelle des bouffons éclate le 1er août 1752, lorsqu'une troupe itinérante italienne, , s'installe à l'Académie royale de musique pour y donner des représentations d'intermezzi et d'opéras bouffes. Ils débutent avec la représentation de La Serva padrona de Pergolèse. C'est d'avoir présenté cette œuvre comique à l'Académie royale qui crée le scandale. Le succès inattendu de ces « bouffons » va diviser l'intelligentsia musicale parisienne en deux clans. Entre partisans de la tragédie lyrique, royale représentante du style français, et sympathisant de l'opéra-bouffe, truculents défenseurs de la musique italienne, va naître une véritable querelle pamphlétaire qui animera les cercles musicaux de la capitale française jusqu'en 1754. Une année après l'arrivée des Bouffons, Rousseau publie un pamphlet (Lettre sur la musique française), dans lequel il monte La Serva en épingle. Ces deux interventions vont peser lourd dans la réception de l'œuvre.

« Mais sans insister sur les Duo tragiques, genre de musique dont on n'a pas même l'idée à Paris, je puis vous citer un duo comique qui y est connu de tout le monde, et je le citerai hardiment comme un modèle de chant, d'unité de mélodie, de dialogue et de goût, auquel, selon moi, rien ne manquera, quand il sera bien exécuté, que des auditeurs qui sachent l'entendre : c'est celui du premier acte de la Serva padrona, Lo conosco a quegl'occhietti, etc. J'avoue que peu de musiciens français sont en état d'en sentir les beautés, et je dirais volontiers du Pergolèse, comme Cicéron disait d'Homère, que c'est déjà avoir fait beaucoup de progrès dans l'art, que de se plaire à sa lecture. (Extrait de la Lettre sur la musique française de Jean-Jacques Rousseau) » Dans ce même texte, il fait l'apologie des qualités musicales de l'italien et accable très sévèrement le français : « Je crois avoir fait voir qu'il n'y a ni mesure ni mélodie dans la musique française, parce que la langue n'en est pas susceptible ; que le chant français n'est qu'un aboiement continuel, insupportable à toute oreille non prévenue ; que l'harmonie en est brute, sans expression et sentant uniquement son remplissage d'écolier ; que les airs français ne sont point des airs ; que le récitatif français n'est point du récitatif. D'où je conclus que les Français n'ont point de musique et n'en peuvent avoir ; ou que si jamais ils en ont une, ce sera tant pis pour eux. »

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La version française de Pierre Baurans

La traduction de Pierre Baurans permet au public français de savourer toute la subtilité d’une écriture jouissive et exigeante. La Serva Padrona possède à juste titre l’appellation d’Opéra bouffe, car on retrouve dans le livret tous les ingrédients d’une écriture burlesque : jeux de mots, traits d’esprit, répliques courtes incisives et cruelles inscrites dans une mécanique jubilatoire. Il y a ici une parfaite maîtrise de la réplique courte qui fait mouche : « Pandolphe : (…) Scapin, va, de ce pas, me chercher une femme :

Fût-elle un monstre, une guenon (…) Pour me sauver de ce démon.

Serpine : Monsieur veut donc enfin tâter du mariage ? » Il serait cependant réducteur de ne voir que cet aspect de l’oeuvre, car derrière cette apparente acidité on voit transparaître un jeu amoureux, un besoin d’attirer l’autre, de lui prouver son affection. Cette sensibilité trouve son existence dans les grands airs. Ces espaces de solitude sont les révélateurs de l’intime, et permettent de faire éclater au grand jour l’âme des personnages. Derrière la comédie sociale illustrée par les récitatifs, les personnages livrent dans les airs leurs émotions, leurs désirs secrets souvent inavoués. « Pandolphe : Quel est mon embarras ! « Serpine : Je t’aime, Ne finira t-il pas ? Je suis à toi Je sens je ne sais quoi Sois donc à moi Plus fort que moi : (…) Serait-ce Tendresse ?

Reçois mon cœur et ma foi (…) (…) Mon esprit est incertain Tiens, mon roi, Ne peut tenir en place ; Reçois mon cœur et ma foi Mais plus il se tracasse A toi seul j’en fais don Et plus il s’embarrasse. » (…) » La virtuosité de cette écriture se trouve dans un juste équilibre entre cruauté et amour, entre comédie sociale et intimité, entre récitatifs et grands airs. Pierre Baurans rend justice à Gennaro Antonio Federico en respectant la parfaite symétrique de l’œuvre et de cette alternance technique ( airs / récitatifs), de cette contrainte textuelle, on voit naître deux personnages d’une immense humanité.

Intentions de mise en scène

La structure de l'opéra : Un jeu de rôle. Le premier acte pose les règles du jeu, expose la situation, un jeu de société où chacun a une place, un rôle, un statut qui le définit au début de cette comédie. Le terme « jeu » est à prendre au sens propre. Il y a dans le livret et la musique un plaisir de jouer enfantin à interpréter, à exposer chaque personnage et à entrer dans la comédie humaine. Ainsi, le chanteur, le comédien ne cherchera pas à donner l'illusion qu'il interprète un personnage. Son entrée en scène est celle de celui qui endosse le costume du personnage que la société lui donne à jouer.

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- Serpine se voit affublée de celui de servante alors que ses aspirations sont autres ; elle veut troquer ce costume trop contraignant contre celui de l'épouse Scène 2 « Comme si j'étais la maitresse, archimaîtresse ». - Pandolphe, pour sa part, endosse le costume de maître sans jamais parvenir à agir en tant que tel Scène 2 « Je me laisse mener ici comme un oison par une insolente soubrette ».

- Scapin, le serviteur muet, doit allégeance à ce dernier mais les ordres qu'il exécute proviennent de la bouche de la soubrette et non du maître. Chaque personnage distribué, a un rôle à jouer mais le costume est soit trop étriqué, comme pour Serpine, ou trop large, comme pour Pandolphe, ou changeant, pour Scapin. Le premier Acte donne l'illusion d'un ordre social établi, contraint dans ces costumes mal ajustés dont les coutures éclateront au deuxième acte.

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Mise en scène Acte 1 : mise en scène de l’étouffement social

La scénographie expose un microcosme qui s'étouffe, qui s'enferme dans ses propres codes et règles, et qui explose de cette contrainte. L'acte 1 est celui du castelet ou de la boite où les personnages sont tels des marionnettes d'une dramaturgie classique, qui apparaissent dans des cadres de porte, de fenêtre. Ne donner à voir qu'une partie des corps (têtes, mains, pieds) dans ces cadres montre que l'individu n'est pas considéré dans son intégralité. Les mouvements sont réduits et très chorégraphiés, et les personnages jouent face public, ils interagissent de façon codifiée. Acte 2 : La déconstruction des codes : Une société qui vole en éclats. Serpine, telle une araignée, tisse lentement autour de Pandolphe une toile au sein de laquelle il est la proie. Cette fougueuse héroïne va faire voler en éclats la façade fragile de l'ordre établi. La théâtralité de ce deuxième acte s'opposera à celle du premier. Changement de rôles, changement de costumes, changement de jeu : le travestissement du valet en capitaine, mène tambour battant la valse ironique d'un renversement social. La soubrette devient la mariée, le serviteur le dangereux Capitaine Tempête, et Pandolphe obtient malgré lui le rôle de l'amant qui sauve sa douce amie des griffes d'un dangereux brutal. La scénographie va elle aussi voler en éclats. D’un espace clos, on passe à un espace complètement ouvert, où l'intériorité doit se révéler au grand jour. Le jeu doit s'affranchir des codes du premier acte et s'apparentera à un vaudeville orchestré par Serpine en subtil metteur en scène de sa propre ascension.

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Pandolphe : Je quitte la partie, car elle aura toujours raison : Scapin, va me chercher ma canne et mon épée ; Je veux sortir. Serpine : Oh ! La bonne équipée ! Il ne manquait plus que ce trait. Voyez un peu la belle idée, De sortir à l’heure qu’il est ! Et puis c’est moi qui manque de cervelle ! Pandolphe : Mais dites-moi donc, s’il vous plaît, De quoi diable Madame ici se mêle-t-elle ? Je veux sortir. Serpine : Vous ne sortirez pas ; Et, si vous m’obstinez, je m’en vais de ce pas ; Fermer la porte à clé. Pandolphe. Je doute si je veille : Fût-il jamais insolence pareille ! Serpine : Oh bien ! criez, pestez, sachez qu’il n’en sera Ni plus ni moins qu’il me plaira. Pandolphe : Scapin, je l’avouerai, cela me passe, Je ne m’attendais pas à cet excès d’audace ; D’étonnement… tous mes sens stupéfaits… . Pour avoir trop à dire… je me tais…

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Biographies

La compagnie Opéra 3 Le premier acte pose les règles du jeu, expose la situation, un jeu de société où chacun a une place, un rôle, un statut qui le La compagnie Opéra3 met la découverte de l’Art lyrique au cœur de ses projets artistiques et pédagogiques. Le choix des œuvres, des artistes, et la mise en scène permettent d’approcher un public varié avec des spectacles forts et complets. Les productions, Cenerentola-Valise d’après Rossini (création 2007), la Servante Maitresse de Pergolese (création 2008) et Shakespeare Notes (création 2011), ont ainsi été jouées dans des lieux permettant à divers publics de s’approprier et d’apprécier l’opéra : Le festival Parades à Nanterre, le Théâtre des Amandiers, la MC 93, la Saison Jeune Public de Nanterre, le Festival Opéra des Rues, le Festival des Vendanges de Suresnes, le festival Les Musicales de Normandie, le Festival Opéra d’été en Bourgogne, tournée en région Normandie avec l’Ensemble de Basse-Normandie… La compagnie, dans un partenariat avec la Ville de Nanterre depuis 3 ans, a mis en place des parcours découverte de l’Opéra auprès des classes de primaire, et a proposé lors d’une tournée en décembre-janvier 2010-2011 avec l’Ensemble de Basse- Normandie, un spectacle lyrique à un public de scolaires et de familles dans des zones rurales non familières avec cet art.

L’équipe artistique Jeanne Roth, metteur en scène Après un diplôme d’Arts Plastiques à l'École Nationale d'Arts de Cergy, Jeanne Roth s’est formée à la mise en scène (Licence Paris 3-Sorbonne, et DESS Nanterre Paris 10) jusqu’en 2003. Ses réalisations couvrent depuis 1999 le répertoire d’opéra (« La Traviata » de Verdi à Grenoble, « La Cenerentola » de Rossini, avec Edouard Signolet aux Amandiers, MC 93 et en tournée,"La Servante Maitresse" de Pergolèse, "Acis and Galatea" de Haendel…), le concert (« 9ème symphonie » de Beethoven au Cirque d’Hiver de Paris et Theâtre Mogador, «Winterreise » de Schubert/Zender à l’Opéra-Comique, « La terre promise » de Saint-Saëns, « Pierre et le Loup » de Prokofiev,…) la musique contemporaine (« L’enterrement de Mozart » de Bruno Mantovani au Festival International de musique de Besançon, « Vermont Counterpoint », de Steve Reich à la Cité de la Musique), la chanson, le jeune public et les musiques du monde (« Tralala », "la Cabanedes animaux", "Deva Kitatom" et « Viragom », avec les JMF en coaching). En 2008, elle a mis en scène "Acis and Galatea" de Haendel avec New European Opera, "L'enterrement de Mozart" de Bruno Mantovani à Besançon et "La Traviata" de Verdi à Grenoble En 2009, elle a mis en scène « West Side Story » de Leonard Bernstein à Grenoble en mars, une création de Pierre Charvet en tournée JMF en Juin, « Aladdin ». En 2010, Jeanne Roth a poursuivi sa collaboration avec La Fabrique Opéra à Grenoble et a dirigé "Don Giovanni" de Mozart en mars. Avec Edouard Signolet et Elodie Soulard, elle a créé en avril-juin 2011 un nouveau spectacle de la Compagnie Opéra3 sur Shakespeare et l'Opéra français romantique, "Shakespeare Notes". Ce spectacle bénéficie de l'aide à la création de la DRAC Ile de France, de l'ADAMI et la SPEDIDAM, du soutien de la Ville de Nanterre, de l'aide à la création et à la diffusion d'Arcadi, de l’aide du CG78 et d'une résidence au SAX, espace musical d'Achères. Ce spectacle est actuellement en tournée. Une présence artistique en Bulgarie (Opéra de Plovdiv) est en préparation pour l'automne 2012. Avec Musicatreize, Jeanne Roth a participé à l'évènement "L'odyssée dans l'espace" dans le cadre de Marseille 2013, avec la création de "Bachannales" d'Alexandros Markéas en mai 2011 à la friche Belle de Mai. Ce spectacle sera repris en mars 2012 à Bordeaux, puis en 2013 à Marseille.

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Elle a récemment mis en scène un spectacle Jeune Public avec les JMF, "Sirius et Carolus", en tournée depuis octobre 2011, ainsi qu'un "Carnaval des Animaux" avec Edouard Signolet et l'Orchestre les Siècles, créé au Forum du Blanc-Mesnil, et qui sera joué à la Cité de la Musique en février 2012. Dans ses projets pour le futur proche, se détachent une reprise de "La Servante Maitresse" en tournée en Alsace (mai 2012), les tournées de "Shakespeare Notes", la création d'un opéra au piano "Beaucoup de bruit pour rien" de Paul Puget en Juillet 2012, la co-production et mise en scène de "Vespetta e Pimpinone" d'Albinoni à l'automne 2012, le démarrage d'un projet pédagogique autour de Britten en 2012-2013, et la préparation d'une nouvelle création d'une oeuvre de Bizet en 2013, « Le Docteur Miracle ». Edouard Signolet , metteur en scène Né en 1980, Édouard Signolet suit une formation de comédien au Conservatoire National de Poitiers et parallèlement une formation de Lettres Modernes à l’université de Poitiers. Il intègre ensuite le DESS de mise en scène et dramaturgie de Paris X. Dans ce cadre, il devient pendant un temps l’assistant de Frédéric Fisbach et de Véronique Bellegarde. Il mène la création de Main dans la Main de Sofia Freden à Théâtre Ouvert en Février 2008, puis en tournée en 2009. En Mars 2010, il met en scène Pourrie, une vie de princesse et Le Vélo de la même auteure à Théâtre Ouvert. Il collabore par ailleurs avec Jeanne Roth pour des mises en scène d’opéras, notamment une adaptation de La Cenerentola de Rossini, présentée au Théâtre Nanterre-Amandiers, en 2006, au festival Opéra des rues et pendant la saison jeune public de Nanterre en 2007. Puis de La Servante Maîtresse de Pergolèse, création au festival Les Musicales de Normandie, spectacle repris au Festival Opéra des Rues, et pour la Saison jeune public de Nanterre en 2010 ainsi qu'en tournée avec l’Orchestre de Basse Normandie. Sa collaboration avec Jeanne Roth aura été enrichie d'autres créations plus anciennes telles que La Traviata de Verdi, en 2008, et West Side Story de Leonard Bernstein, en 2009, à Grenoble où il assure la direction d’acteurs. En 2011, ils signent en co-mise en scène leur nouveau spectacle intitulé Shakespeare note. Depuis 2008 il assure la mise en espace des concerts pédagogiques [email protected] - Jeanne Roth 06 22 97 14 19 16 Presto, à la Cité de la musique, à la salle Pleyel et au Grand Théâtre de Provence avec l’orchestre Les Siècles dirigé par François-Xavier Roth. Cette collaboration se poursuit avec Lelio, ou le retour à la vie de Berlioz, pour le Festival Berlioz à la Côte-Saint-André en août 2009. Il collabore avec Alain Françon et Michel Didym sur La Nuit Juste Avant les Fôrets de Koltès pour le festival Mousson sur l’eau 2009. Cette collaboration avec Michel Didym se poursuit pour la Mousson d’été 2009 et l’Intégrale Koltès à Metz en octobre 2009 où il joue également sous la direction de Laurent Laffargue. En 2011- 2012, il collabore à la mise en scène de L'Opéra de Quat’sous de Brecht, mis en scène par Laurent Fréchuret au Centre Dramatique National de Sartrouville. Edouard Signolet devient l’intervenant théâtral du Lycée Colbert à Paris pour l’année scolaire 2009-2010 avec pour projet ADN de Denys Kelly. En 2011, c'est pour le lycée Corvisart à Paris qu'il intervient sur le projet Anatole Feld de Hervé Blutsch. Toujours dans le secondaire, il mène un projet ponctuel dit " projet fédérateur " car réunissant trois classes issues de différents établissements parisiens. Dans ce cadre, il montera Le Vélo de Sofia Freden, en 2010, puis Cendrillon, de la même auteure, en 2011. Edouard Signolet donne aussi divers stages à destination d'élèves comédiens au conservatoire de Poitiers, de Bourg-la-reine et à l’Ecole supérieure d’art dramatique d’Asnières-sur-seine, stages autour des écritures contemporaines telles que celles de Fausto Paravidino, de Sofia Freden ou encore de Denis Kelly.

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En 2011 il devient intervenant à la médiation culturelle pour l'Orchestre Français des Jeunes et pour le CNSM. Sur la saison 2012-2013, il va mettre en espace un texte de Hervé Blutsch : Gzion au consulat français à New-York et assurera des interventions pédagogiques autour de ce projet au Lycée français de New York. Il travaillera également sur ADN de Dennis Kelly. A l'opéra, il travaillera avec Jeanne Roth sur Beaucoup de bruit pour rien de Paul Puget et Le Docteur Miracle de Bizet. Sevan Manoukian, Soprano alias Serpine Sevan Manoukian étudie le chant dans la classe de Mady Mesplé où elle obtient les médailles d'or en chant et art lyrique. Son aisance dans l’aigu lui permet d’aborder les rôles de La Reine de la Nuit, Olympia (Les Contes d’Hoffmann / Offenbach), le Feu, la Princesse et le Rossignol (L’Enfant et les Sortilèges / Ravel). Elle interprète également Carolina (Le Mariage Secret / Cimarosa), Serpina (Serva Padrona / Pergoles), l'Amour (Orphée et Euridyce / Glück), Lucinde (Le Médecin malgré lui / Gounod), Nora (Riders to the Sea / V.Williams), Maria (West Side Story / Bernstein), Eva (Ta Bouche / Yvain), Maria-Luisa (La Belle de Cadix / Lopez) à l’Opéra de Dijon, Lille, Reims, Rouen, Théâtre Royal de Versailles, Théâtre de la Madeleine, Theatre Manoel de la Valette à Malte… Pour le Jeune Public, elle crée les oeuvres de François Bou, Coralie Fayolle, Gérard Condé et Régis Campo à l'Opéra de Rennes, Angers, Tours, Besançon et Reims avec l'ensemble 2E2M. En janvier 2011, elle est Zazie dans Zazie dans le Métro d’après l’oeuvre de Raymond Queneau sur une musique de Matteo Franceschini au Théâtre du Châtelet avec l’Orchestre National d’Ile de France. Toujours dans le domaine de la musique contemporaine, elle est Estelle (Les Orages Désirés / Gérard Condé) à Radio France avec l'Orchestre Philharmonique de la Radio (diffusé sur France Musique en 2004). Elle participe à la création de Vertiges II (Jean-Pierre Drouet) à l'Opéra de Limoges, au Kampnagel de Hambourg, au Konzerthaus de Berlin. Elle est Raïssa et Saïda (Les Sacrifiées / Thierry Pécou) avec l'ensemble TM+ (retransmis sur la chaine Mezzo 2008). Parallèlement, elle poursuit un travail sur la musique traditionnelle arménienne avec le maître arménien du duduk, Araïk Bartikian ainsi que le joueur de Târ, Rouben Haroutunian. Paul Alexandre Dubois, baryton alias Pandolphe Paul-Alexandre Dubois débute sa formation musicale par l’étude du piano, du chant, du violon et de la contrebasse au conservatoire de Saint-Malo puis, parallèlement à des études de musicologie à la Sorbonne, poursuit sa formation au Conservatoire National de Région de Rueil-Malmaison, où il obtient un premier prix de chant. Sur scène, il incarne entre autres Bosun (Billy Budd de Britten) au Théâtre de la Fenice de Venise, Ramiro (L’Heure espagnole de Ravel), le Chat et l’Horloge (L’Enfant et les sortilèges de Ravel), Blaze (The Lighthouse de Peter Maxwell Davies), Pantalon (L’Amour des trois oranges de Serge Prokofiev), Le Métayer (le Roi Pausole. D'A.Honegger) à l'opéra Comique.Il a créé le rôle de Hans-Karl (Carillon d’Aldo Clementi) au Théâtre de la Scala de Milan, celui du Premier Baryton Blanc (Ubu de Vincent Bouchot) à l’Opéra-Comique et celui de l’Aide du roi (Perelà de Pascal Dusapin) à l’Opéra Bastille. En 2010 il est Sancho Pança (Sancho Pança de F-D Philidor) à l'Opéra Comique. Il réalise plusieurs mises en scène – L’Opéra de quatre notes de T. Johnson (Opéra Bastille, Festival Musica, Théâtre de l'Athénée) Le Maréchal-Ferrant de F-A Danican- Philidor (Ensemble Almazis-Iakovos Pappas,Festival de La Chabotterie ,Opéra d'été en Bourgogne, Péniche Opéra) L’Éducation manquée d’E. Chabrier, La Colombe de C. Gounod, La surprise de l'Amour de F.Poise (Atelier Lyrique de Franche-Comté).

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En 2010 Il se produit en duo à L'Opéra Comique avec Iakovos Pappas dans le spectacle-récital "les Fables de La Fontaine", musique de L-N Clérambault. Depuis 2007 il est le directeur musical des Lundis De La Contemporaine de la Péniche Opéra. En 2010 il joue au Théâtre Ouvert avec le Cabinet Vétérinaire dans la pièce "le Vélo" de Sophia Fréden ( le chanteur de rue) ainsi que dans le film "L'Alliance" d'Erik Bullot ( l'Emir) Nicolas Gaudart, comédien alias Scapin Nicolas Gaudart a suivi une formation au métier de comédien à l’École Claude Mathieu et joue pour de nombreuses compagnies et productions professionnelles en France et à l’étranger. Parallèlement, il obtient un Master- pro en mise en scène et dramaturgie (Paris-10 Nanterre). Il est également titulaire du Diplôme d’Etat en enseignement théâtral. Metteur en scène, il a créé Terrorisme de Vladimir & Oleg Presniakov (La Générale), Anatole Felde & Gzion de Hervé Blutsch (MC 93-Bobigny), dirigé des mises en voix : Le Cairn de Laure Saupique (Théâtre Ouvert), Les Arnaqueurs de Ilirjan Bezhani (Moulin d’Andé). Il a été l’assistant d’Alain Gautré et de Michel Vinaver. Il est professeur d’interprétation au Cours Florent et anime des ateliers à destination de publics variés, pour le Théâtre Nanterre-Amandiers, le Nouveau Théâtre de Montreuil, L’Université de Cergy-Pontoise, ou le Théâtre 95.