la rivière des outaouais la rivière des outaouais

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Les Algonquins l’ont nomméKitchissipi, la grande rivière. Unebonne partie de l’histoire du pays s’est

écrite sur ses rives. Principal affluent dufleuve Saint-Laurent — elle prend sa sourceau lac Capimitchimaga à plus de 1100 km dulac des Deux Montagnes —la rivière des

Outaouais a d’abord été la grande route de lafourrure vers la baie d’Hudson et les GrandsLacs. Au XVIIe siècle, Indiens et Françaispréféraient alors cet itinéraire à celui duSaint-Laurent parce qu’il était plus facile d’ynaviguer en canot et que les Iroquois y étaientmoins présents que sur le fleuve. Après la

Conquête, elle est devenue la route du bois.Les riches forêts de l’Outaouais approvision-nent les chantiers navals anglais soumis aublocus continental de Napoléon. Les cageuxremplacent les canots. Après la guerre cana-do-américaine de 1812, on veut en faire uneroute militaire pour déjouer un éventuel blo-

Destination

La rivière des OutaouaisLa rivière des OutaouaisPar Michel Sacco

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cus des États-Unis sur le Saint-Laurent. C’estpour cette raison que l’on construit une pre-mière série de canaux en 1833 à Carillon,Grenville et Chute-à-Blondeau. La guerreattendue ne viendra jamais et les écluses defaible dimension — et pas toute au mêmegabarit — ne permettront jamais à l’Outaouais

de devenir une véritable artère commerciale. En 1972, on cesse définitivement la pra-

tique de la drave sur la rivière. L’une des plusbelles voies navigables intérieures du payspeut alors entamer sa reconversion vers letourisme. Aujourd’hui, elle appartient toutentière aux plaisanciers et offre un magni-

fique terrain de jeu sur les quelques 150 kmqui séparent Sainte-Anne-de-Bellevue del’entrée du canal Rideau. Chaque été, les plai-sanciers sont nombreux à effectuer ce trajetjoliment baptisé «le triangle doré» qui con-siste à remonter l’Outaouais pour emprunterle canal Rideau et revenir ensuite par le fleuveSaint-Laurent en passant par les Mille Îles, oul’inverse. Cette croisière triangulaire fortprisée fait de l’Outaouais une routestratégique. Ironie de l’histoire, la routedéfensive imaginée par les Britanniques auXIXe siècle se prête désormais à une paci-fique invasion estivale où les citoyens desÉtats-Unis sont les bienvenus.

Les principaux atouts de la rivière desOutaouais en matière de plaisance et detourisme nautique résident principalementdans la qualité de ses paysages et la qualité del’eau. On peut s’y baigner sans crainte et l’ur-banisation a en grande partie épargné sesrives. Elle déroule son cours à travers deszones agricoles ou forestières, présente à l’oc-casion un paysage montagneux pour basculerensuite vers des zones marécageuses à lavégétation luxuriante. Finalement peu altéréepar la main de l’Homme, elle a conservébeaucoup de caractère et un capital naturelplein de potentiel.

Le lac des Deux MontagnesSi l’histoire du Canada doit beaucoup

à l’Outaouais, celle, plus récente, de la navi-gation de plaisance est intimement liée avecle lac des Deux Montagnes. En 1967, l’annéede l’Expo sert de prétexte à la constructiond’un brise-lames à Oka pour accueillir lesvisiteurs que l’on attend de l’amont. C’est lanaissance de la marina d’Oka telle qu’on laconnaît aujourd’hui. À cette époque, la navi-gation de plaisance est encore une affaired’anglophones, à l’image du Hudson YachtClub. «Mon père était le premier francophonepropriétaire d’un voilier dans la région», sesouvient Claude Amyot, propriétaire de laMarina d’Oka. Juste en face et à la mêmepériode, à Vaudreuil-sur-le-Lac, un grouped’amateurs rachète une colonie de vacancesdes sœurs du Bon Conseil où se trouve unemagnifique maison de pierre construite en1820. Le site est remarquable et devient leClub nautique Deux-Montagnes. Rempli àpleine capacité, il accueille aujourd’hui plusde 200 embarcations, exclusivement desvoiliers, et il est devenu l’un des clubs les plusdynamiques du Québec. On y accorde de plusen plus d’attention à la clientèle familiale en

Entrance Bay au pied du canal Rideau


offrant des cours de voile aux enfants, descamps d’été et des formations en Optimist. «Ily a un regain d’intérêt pour la voile», indiqueDominique Carrière, le directeur du club. «Lesgens commencent par acheter un petit bateaud’occasion, puis ils grossissent. Nous avonségalement beaucoup plus d’enfants que dansles dernières années, ce qui augure bien pour larelève», ajoute M. Carrière.

La voile est une activité qui se porte trèsbien sur le lac des Deux Montagnes et qui con-

tinue de se développer. La régate annuelle duHudson Yacht Club a attiré l’an dernier plus de140 participants. Le Fruit Bowl, sur le mêmesite, est devenu après 7 années d’existence laplus importante régate au Canada réservée auxjeunes de 8 à 20 ans. Pendant 4 jours, près de300 régatiers venus des autres provinces et desÉtats-Unis installent leurs tentes sur lespelouses du Hudson YC et se livrent unechaude lutte sur le plan d’eau. La formule estd’autant plus séduisante que les entraîneurs

sont conviés à la manifestation afin de partagerleur expérience. L’an dernier, la Fédération devoile du Québec a décerné au Fruit Bowl letitre d’événement de l’année.

À Pointe-Calumet, l’école de voilefondée par Céline et Yves Sansoucy en 1980est elle aussi en excellente santé. Les 102 cata-marans présents sur le site en font l’un des plusgrands centres de catamarans en Amérique duNord. On vient s’y initier aux joies de lavitesse sur deux coques et régater entrecopains. Là comme partout ailleurs, le clubaffiche complet et le zonage rend impossibletoute possibilité d’agrandissement.

Sur le lac des Deux Montagnes et plus enamont sur la rivière, les emplacements com-mencent sérieusement à se raréfier et les portsde plaisance affichent complet. Plusieursopérateurs expliquent que certains proprié-taires, notamment de bateaux à moteur, ontdélaissé le lac Champlain pour différentesraisons et ont choisi de s’installer dans larégion. En outre, la bonne santé de l’économiea fait grossir les bateaux, ce qui renforceencore ce phénomène de saturation. «Trouverun poste d’amarrage pour un bateau de plus de30 pieds commence à être délicat. Toutes lesmarinas travaillent maintenant avec des listesd’attente», témoigne Claude Amyot. Une situation que confirme Lisette Poirier, proprié-taire du Yacht Club de Pointe-aux-Anglais, ledernier-né des ports de plaisance de la région.Ce bassin creusé depuis 1990 est devenu l’undes ports les mieux équipés sur la rivière. «Laclientèle change», explique Mme Poirier. «Dejeunes professionnels avec des enfants se sontlancés dans le nautisme. Ils ont de bonnescapacités financières, mais ils veulent desservices de qualité. Nous devons évoluer versun type d’opération qui se rapproche davan-tage de la villégiature avec des parcs pour lesenfants, des courts de tennis, etc. Il va falloirinvestir et miser sur les services pour satisfairenos clients.»

À proximité, le Club de voile desLaurentides, rempli lui aussi à pleine capacité,a parfois du mal à accueillir les visiteurs. Lesite est exceptionnel. Sur une petite pointe quiembrasse le lac, l’Auberge du Phare, une bellebâtisse de briques rouges construite au XIXe

siècle par les sulpiciens offre le gîte et le couvert tout en servant de capitainerie auxmembres du club. Un relais d’étape pour lanavigation y était installé autrefois. Pendant larébellion des Patriotes en 1837, les troupesanglaises y ont établi leur quartier, un événe-

10 000 embarcations et 30 000 plaisanciers transitent chaque année par le canal de Sainte-Anne-de-Bellevue pour accéder à la rivière des Outaouais.

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ment qui a inspiré la toponymie du lieu. Aprèsla journée de navigation, on plie les voiles surl’herbe à l’ombre des arbres centenaires et l’onvient déguster l’apéritif à la terrasse de la capi-tainerie en jetant un coup d’œil sur le lac.

De Carillon à OttawaQuelques milles en amont, l’histoire a

aussi laissé des traces. Au Musée régionald’Argenteuil, juste en aval de l’écluse deCarillon, on peut voir des photographies anciennes de bûcherons au pied d’arbres aux

troncs immenses. Ce ne sont pas des séquoiasde Colombie-Britannique, mais bien deschênes et des pins de la riche forêt del’Outaouais. Ce bâtiment de service construiten 1830 au pied des rapides du Long Sault futégalement transformé en caserne au momentde la révolte des Patriotes. Plus tard, il sert derelais aux voyageurs des bateaux à vapeur dela Ottawa River Navigation Company qui nepeuvent utiliser les écluses trop petites. Lesvoyageurs débarquent à Carillon pouremprunter la diligence ou le train avant de

rejoindre un autre navire en amont et continuerleur trajet.

Jadis, la série de rapides du Long Saultreprésentaient un important obstacle à la navi-gation. Ils s’échelonnaient sur une vingtainede kilomètres entre Carillon et Grenville. Lepremier système de canalisation comportait 11écluses et 3 canaux. En 1963, l’inaugurationdu barrage de Carillon créé le lac Dollard-des-Ormeaux et fait grimper le niveau de l’eau de3 mètres à Grenville. Les fameux rapides duLong Sault appartiennent désormais à l’his-

Niveaux d’eauEntre Ottawa et Carillon, les

niveaux d’eau sont stables et régula-risés par le barrage d’Hydro-Québecà Carillon. En aval de Carillon, le lacdes Deux Montagnes connaît desfluctuations au moment des crues ouencore lorsque le barrage augmentele débit.

Le Service hydrographique duCanada communique sans frais leshauteurs d’eau à la station de Sainte-Anne-de-Bellevue. Composez le 1-877-775-0790.

La Commission de planificationet de régularisation de la rivière desOutaouais (www.ottawariver.ca) communique les niveaux d’eau duTémiscamingue à Grenville. Composez le (819) 994-7078

Services de sauvetage et de communication maritimeUn poste de sauvetage équipé d’une embarcation est installé à

la marina d’Oka. En amont du barrage de Carillon, le service desauvetage est assuré par les bénévoles de la Garde côtière auxiliairecanadienne qui interviennent en moyenne une trentaine de foischaque année pour porter assistance aux plaisanciers. En amont deCarillon, la réception et l’émission sur la voie 16 deviennent spo-radiques et le service n’est plus disponible en amont de Montebello.Il faut alors utiliser la voie 68 pour communiquer un message de détresse ou de demande d’assistance, les ports de plaisance à l’écoute se chargeant de relayer l’appel à la Garde côtière cana-dienne. Par ailleurs, prenez note que la couverture de téléphonie cellulaire n’est pas disponible partout sur la rivière et qu’il est impos-sible de localiser un appel provenant d’un appareil cellulaire. Numéro d’urgence de la Garde côtière canadienne: 1-800-463-4393.

Obstacles à la navigationBien qu’on ne pratique plus le flottage du bois sur la rivière

depuis 30 ans, des billes de bois continuent de circuler. Ces billesimmergées sont bien difficiles à repérer en raison de leur bas niveaude flottabilité. Ouvrez l’œil car les collisions peuvent occasionnerdes avaries et endommagent fréquemment les hélices.

AVERTISSEMENTSLa rivière des Outaouais sépare

l’Ontario du Québec. Les lois onta-riennes interdisent formellement laconsommation d’alcool en naviguant.En outre, la consommation d’alcoolest interdite à bord des embarcationsne comportant pas de couchettes, decuisine et de salle de bain.

Ravitaillement en carburantOn ne trouve pas facilement dudiesel sur la rivière et il faut

soigneusement planifier son ravitaille-ment. Le Yacht Club Pointe-aux-Anglais et L’Escale de l’Anse-à-

Martha sont les seuls ports à posséder des installations permanentes.On peut se faire livrer sur commande à Hawkesbury et au Club nautique du Château Montebello.

Documents nautiques• Nouvelle carte pour le lac des Deux MontagnesLa Garde côtière canadienne a procédé à plusieurs modifications aubalisage du lac des Deux Montagnes. Les plai-sanciers doivent se procurer la nouvelle carte1510 publiée à l’automne 2003. • Instructions nautiques Canal Rideau et rivière des Outaouais CEN 308Le Service hydrographique du Canada a publié en 2003 la première édition de ces nouvelles instructions nautiques. Elles cou-vrent la rivière des Outaouais jusqu’au lacTémiscamingue et comportent de nombreusesphotographies aériennes (www.cartes.gc.ca).

Canaux historiques du QuébecLes canaux de Sainte-Anne-de-Bellevue et de Carillon sont

administrés par Parcs Canada. Les canaux sont ouverts à la naviga-tion de mi-mai à mi-octobre. Les écluses offrent une profondeur de2,74 m et le tirant d’air disponible est de 8,84 m à Sainte-Anne et de12,19 m à Carillon. Informations: (450) 447 4888 ou 1-800-463-6769. www.parcscanada.gc.ca

Naviguer sur la rivière des Outaouais


toire. Les 20 mètres de dénivellation sont fran-chis d’un seul coup grâce à une immenseécluse (la plus haute au Canada) dotée d’uneporte guillotine de 200 tonnes. Plus de 5 000embarcations et 16 000 personnes transitentchaque saison par le canal de Carillon. Ce bar-

rage assure la stabilité des niveaux d’eau entreCarillon et Ottawa, ce qui fait le bonheur desplaisanciers et des propriétaires de ports deplaisance.

Des canaux du XIXe siècle, on peutencore voir l’accès et la première écluse du

vieux canal de Carillon. La maison du per-cepteur est devenue un site d’exposition quirappelle les différentes étapes de la canalisa-tion sur la rivière. Plus en amont, le vieuxcanal de Grenville attend qu’on s’occupe delui. Les murs du canal ne permettent pas l’amarrage, pourtant le site est bourré decharme et possède tous les atouts pour devenirune destination privilégiée.

Juste en amont du barrage sur la riveontarienne, la baie Bonhomme est un repèreprisé des plaisanciers et un excellent abri. Ons’y faufile à travers les rives marécageuses enprenant garde de rester bien au centre duchenal d’accès. Un mât de pavillon est installédu côté Est de l’entrée.

Quelques milles à l’Ouest, L’Escale del’Anse-à-Martha est l’une des plus belleshaltes que l’on puisse faire sur la rivière. Cettepetite marina blottie dans les arbres existedepuis 1964. Le site est particulièrementcalme et aménagé avec goût. Son cachetchampêtre ne l’empêche pas d’être un boncentre de services. Les deux remorqueshydrauliques permettent de tirer au sec desbateaux pesant jusqu’à 20 tonnes, ce qui incite

Balade à la voile en face d’Oka.M

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MAGASIN DE MARINE

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MÂTAGE / DÉMÂTAGE • “TRAVEL-LIFT” TRANSPORT DE BATEAUX

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En plein cœur du village d’Oka

MARINA D’OKA INC.

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Mtl: (514) 990-8957 (sans frais) http://www.lavoile.com/marinoka

Le Carrefour des Plaisanciers

85, rue de la Marina,Pointe-aux-Anglais,

Oka (Québec), J0N 1E0

(450) 479-8085Téléc: (450) 479-1937

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et sortie de l’eau• Remisage• Quais visiteurs• Service mécanique• Traitement Interprotec• Re-Laminer - coque• Re-Laminer - « Tramson »

panneau arrière

Seule marina sur le lac des Deux-Montagnes quioffre une profondeur de 10 pieds

(aux basses-eaux)

Un site exceptionnel

[email protected] • www.ycpaa.com


des plaisanciers ontariens à venir hiverner surplace plutôt que de franchir les 14 écluses ducanal Rideau pour se rendre à Hurst Marina.Là encore, la demande dépasse largementl’offre.

À la hauteur de la rivière Rouge, la rivière s’élargit à nouveau pour former lamagnifique baie de l’Orignal. La rive québé-coise, montagneuse et boisée, contraste avecle paysage plus champêtre du côté ontarien.La baie des Atocas offre un excellent refugecontre le sud-ouest, mais est ouverte aunordet. C’est un mouillage splendide.

La prochaine escale sur la rivière est toutà fait unique. Le club nautique du ChâteauMontebello est dans une catégorie à part. Lacapitainerie, comme la majorité des autresbâtiments, date de 1930. À l’époque, leSeigniory Club offrait déjà à ses invités desactivités nautiques. Le vaste domaine, quienglobe le manoir de Louis-Joseph Papineau(que l’on vient de rénover), est tout à faitexceptionnel. Bien que les tarifs d’amarragesoient relativement élevés (75 $), ils permet-tent d’avoir accès à plusieurs activités et ser-vices sur le site. La promenade qui mène duclub nautique au manoir conduit le visiteur àtravers une magnifique forêt de pins commeil en reste peu au Québec.

À la hauteur de Papineauville, le parcnational de Plaisance englobe les vastesmarécages de la baie Noire ainsi que la Petite

et la Grande Presqu’îles. Ces milieuxhumides abritent une faune ailée abondante,le site étant uneimportante haltem i g r a t o i r e .Plusieurs sentiersaménagés permet-tent de découvrir unmilieu sauvage aumilieu d’une végé-tation exubérante.Le chenal qui per-met de contournerla Grande Pres-qu’île pour accéderà la baie de laPentecôte est balisé.La baie s’enfoncesur plus de 4 millesnautiques et est na-vigable sur presquetoute sa superficie.Un petit port deplaisance — un seulponton — y estinstallé à l’entrée.On peut mouiller au nord de la Petiteou la Grande Pres-qu’île et gagner lerivage en annexepour se payer une

balade dans le parc. Au fond de la baie, onpeut rejoindre en canot la rivière de la Petite

L’entrée du canal Rideau.

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Une qualité de vie et une quiétude qui

en font sa réputation.Situé à quinze minutes

de la capitale nationale, la marina Kitchissipi de Gatineau est une

destination incontournable ou souhaite s’arrêter

tout plaisancier qui sillonne la rivière des Outaouais.

Capitainerie André Larché• Salle de repos

• Café

• Télévision / Vidéo

• Micro-Ondes / BBQ

• Beignes gratuits (Sam. & Dim.)

[email protected]

CP. 840865, rue Sanscartier, Gatineau (Québec) J8P 7R8

Tél : (819) 663-0611

MarinaKitchissipi

de Gatineau

Services aux usagers • Accueil de bateaux • Poste d’essence• Rampe mise à l’eau • Quais visiteurs• Surveillance 24 hrs • Stationnement• Electricité 30A/125V • Restaurant• Radio VHF (68) • Bar-terrasse• Eau potable • Douches• Proximité épiceries • Buanderie


Nation. Du côté ontarien, l’embouchure deSouth Nation River est balisée. La rivière estnavigable et permet d’accéder à un parcprovincial à 2 milles environ à l’intérieur desterres. Une marina est installée sur la rivière.

À Gatineau, les membres locaux des ECP

me réservent un accueil particulièrementchaleureux et courtois. Je suis leur hôte pour lajournée et ils me font visiter leur plan d’eau.Le club nautique Kitchissipi de Gatineau a étéfondé en 1983, à la même époque que le Clubde yachting Portage Champlain à Hull et le

club de voile Grande Rivière à Aylmer. Toutesces installations appartiennent aux municipal-ités qui en ont cédé la gestion à des corpora-tions sans but lucratif gérées par des plai-sanciers. Bénévolat aidant, les tarifs d’amarrage sont demeurés très abordables, unfait remarquable, pour ne pas dire exception-nel, compte tenu de la proximité de la capitaledu pays et de la qualité des installations. Leclub nautique Kitchissipi est une escale judi-cieuse pour qui veut ravitailler avant de con-tinuer sur le canal Rideau. Les commerces sontsitués à faible distance de marche. Bien à l’abriderrière l’île Kettle, le site est paisible et dotéde belles installations.

Nous quittons le club pour contourner l’îleKettle par l’est. Cette île autrefois habitée estaujourd’hui le refuge d’un troupeau dechevreuils. La Ville de Gatineau projette d’yinstaller un parc. Sur la rive ontarienne, l’an-cienne base militaire s’est transformée en clubnautique. On peut y faire escale pour aller visi-ter le Musée de l’aviation du Canada attenantà la base. Sur notre trajet vers l’embouchure dela rivière Gatineau, je suis agréablement sur-pris par la discipline et la courtoisie des plai-

L’écluse de Carillon permet de franchir une dénivellation de 20 mètres.

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RIVIÈREDU LIÈVRE

RIVIÈREROUGE

SHC 1514

SHC 1514

SHC 1515

SHC 1515

Diesel sur demande

ÎLE KETTLE

Musée canadien �des civilisations RIVIÈRE

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BARRAGE


sanciers locaux. En pleine fin de semaine de lafête du Travail et juste avant l’envolée desmontgolfières, les embarcations sont nom-breuses sur la rivière et la civilité semble êtrela règle adoptée par tous.

La balade au Casino du Lac-Leamy faitpartie des habitudes des plaisanciers de larégion une fois par année. On y emmènevolontiers les amis ou les visiteurs. Il faut seprésenter au poste de contrôle de la Com-mission de la Capitale Nationale avant d’em-prunter le chenal qui conduit sur le lac Leamy.L’accès est particulièrement bien contrôlé etsécurisé avec un système d’aides lumineux quiindique si le chenal est libre ou déjà occupé parune autre embarcation. Après avoir traversé lelac Leamy, fréquenté également par les ama-teurs de canotage, on franchit à nouveau unétroit chenal pour déboucher dans le lac de laCarrière où sont installés les appontements ducasino. La silhouette impressionnante du nou-vel hôtel Hilton et l’architecture flamboyantedu casino ont de quoi surprendre le visiteur quipénètre sur le site pour la première fois.L’ancienne carrière de ciment (aujourd’huiinondée) a laissé la place à un complexe dedivertissement qui accueille des plaisanciersdepuis maintenant 7 ans, le nombre de visi-teurs étant en hausse constante. L’amarrage estgratuit pour les clients et la direction du casinoa fait l’acquisition d’un Doral pour proposer

des balades sur la rivière à ses meilleursjoueurs. Le parcours de golf au ChâteauMontebello est souvent la formule retenuepour ces excursions haut de gamme.

Entre l’embouchure de la Gatineau et lafin de la voie navigable au pied de l’édifice duParlement, la croisière revêt un caractère pres-tigieux. Sous les falaises de Rockliffe Park, leclub de voile du New Edinburgh Club afficheun irrésistible charme à la mode britannique.Construit sur pilotis, il s’avance sur la rivière etattire immanquablement le regard. Viennentensuite le quartier des ambassades juchées surla colline, la résidence du premier ministre, leschutes Rideau, la structure en verre du Muséedes beaux-arts du Canada. Si vous avez de lachance, vous trouverez peut-être de la place auquai d’attente situé dans Entrance Bay à l’en-trée du canal Rideau. Mais si vous voulez vrai-ment profiter du caractère exceptionnel du siteet prendre tout votre temps, mieux vaut relâ-cher au Club de yachting Portage Champlain.L’extraordinaire Musée canadien des civilisa-tions n’est qu’à quelques minutes à pied.Depuis la marina, on gagne facilement le pontAlexandra qui débouche à côté du canal. Lasérie de 8 écluses construites entre 1826 et1832 sous la direction du lieutenant-colonelJohn By est un monument de génie civil etl’une des plus jolies cartes postales nautiquesque je connaisse.

À chacune de mes visites, le spectacle desbateaux de plaisance qui escaladent lentementla Colline du Parlement me captive toujoursavec la même force. Probablement lorsqu’onaime les bateaux et la navigation autant que jeles aime, on est heureux de les voir trôner ainsien plein centre-ville, sous le regard de tous. Etc’est aussi ce qui fait d’Ottawa une destinationprivilégiée et le point d’orgue d’une croisièresur l’Outaouais.

L’Escale Nautique remercie Jean Campbell etDenis Leduc du Club nautique Kitchissipi de Gatineau pour leur collaboration à cereportage et leur bienveillante disponibilité.

DEVILLE

SHC 1510

SHC 1510

ÎLE DE CARILLON

Pont de

Maison du collecteur et Musée d’ArgenteuilLieu historique national du Canada

SHC 1514

Diesel sur demande

Barrage de

IL

BAIE BONHOMME

Marina Pointe-Calumet

Fondé en 1967, le CNDMest devenu grâce audynamisme de ses mem-bres un des plus beaux etdes plus importants clubsde voile du Québec. Situésur un site enchanteur à30 minutes de Montréal.

30, chemin des RigoletsVaudreuil-sur-le-Lac J7V 8P3

Tél.: (450) 455-5370 Fax: (450) 455-3985

CLUB NAUTIQUE

DEUX-MONTAGNES

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Marina Plage RogerMarina adjacente à un terrain de

camping. On sert de l’essence. - Profondeur: 1,30 m

Marina Au Quai du CapitaineÀ proximité de la Pointe-Calumet.

Le site a été dragué à l’automne 2000.- Profondeur: 1,50 m

Marina Pointe CalumetÀ l’ouest de la Pointe-Calumet.

Ravitaillement en essence.- Profondeur: 1,80 m

Club nautique Deux-MontagnesCe club à caractère familial n’accueille

que des voiliers. Le site est particulièrementagréable et plein de charme. La capitainerieest logée dans une belle maison ancestrale enpierres avec une terrasse et restaurant.- Profondeur: 1,75 m

Marina d’OkaEn plein cœur du village d’Oka. Bonne

escale pour se ravitailler. On y trouve un magasin de marine bien pourvu. Ravitail-lement en essence.- Profondeur: 1,80 m

Club de yacht de HudsonClub privé dans un décor remarquable.

On trouve un quai public à l’ouest du yacht-club et une petite marina à l’est qui vend del’esssence.- Profondeur: 1,75 m

Yacht Club Pointe-aux-AnglaisUne infrastructure récente offrant un

service de qualité. Aire de jeux et piscine. - Profondeur: 3 m

Club de voile des LaurentidesUn des plus agréables points de vue qui

soient sur le lac des Deux-Montagnes.Réservé aux amateurs de voile.- Profondeur: 1,85 m

Baie BonhommeÀ la sortie de l’écluse de Carillon sur la

rive ontarienne. Un mouillage bien protégé ettrès fréquenté. Un mât de pavillon à l’est de labaie indique l’entrée.- Profondeur: 1,50 m

L’Escale de l’Anse-à-MarthaUn petit port de plaisance bien équipé

dans un site champêtre et très tranquille.Ravitaillement possible en diesel. Le site estparticulièrement charmant. L’une des plusbelles escales sur la rivière.- Profondeur: 9 m

Golden Anchor Marinan Située justeen aval du pont dans le centre-ville de

Hawkesbury. Commode pour ravitailler, onpeut obtenir du diesel, petit magasin demarine. - Profondeur: 2,40m

Île du ChenailSitué immédiatement au sud du pont

sur la rive ouest de l’île. On a installé des pontons au sud du quai public. On trouve desaires de pique-nique sur le parc de laConfédération.

Marina de L’OrignalAménagé à l’est du quai public. On a

jouté des brise-lames flottants au nord dubassin. Ravitaillement en essence.- Profondeur: 1,50 m environ

Baie des Atocas L’une des plus jolies baies sur la

rivière. Elle offre un bon abri du sud-ouest.Profondeur: 2,40 m

Marina MontebelloSituée à l’Ouest du quai public près

d’un terrain de camping. Accès direct à tousles commerces du village.

Les ports de plaisance et les escales

sur la rivière des Outaouais.


Club nautique Fairmont Le Château Montebello

L’escale la plus chic sur la rivière dans uncadre exceptionnel avec accès aux services etaux installations de loisir du complexe hôte-lier. Le lieu historique du Manoir-Papineauest attenant au château. On peut obtenir dudiesel sur commande. - Profondeur: 1,50 m

PapineauvilleDans la baie de la Pentecôte. Ce petit

club nautique est installé dans un site agréableet à faible distance de marche du centre duvillage. On y trouve une grue de matage pourles voiliers. Il existe aussi un quai public àPapineauville.

Wendower MarinaSur la rive ontarienne, à 1,3 mille à

l’intérieur de la rivière South Nation. On peutnaviguer jusqu’au parc provincial au fond dela rivière.

RocklandLa petite marina Outaouais est instal-

lée au sud-ouest du quai public. Pas de don-nées récentes sur les hauteurs d’eau.

Marina LeblancSitué au mille 8 dans le chenal de l’île

Kettle. - Profondeur: 3 m

Marina Kitchissipi de GatineauDes installations agréables et de bonne

qualité dans le centre-ville de Gatineau. Uneescale judicieuse pour faire ses provisions.Ravitaillement en essence- Profondeur: 2,70 m

Rockliffe Boathouse MarineSous les falaises de Rockliffe Park et

juste en face de l’embouchure de la rivièreGatineau. Ravitaillement en essence.- Profondeur: 6 m

Casino du Lac-LeamyLe quai d’accostage est gratuit pour les

visiteurs du casino. Il faut remonter la rivièreGatineau et se rendre à l’entrée du chenal balisé qui communique avec le lac. Deuxponts, laissant une hauteur libre de 6,20 m,enjambent le chenal. Il est plus prudent deréserver son emplacement.- Profondeur: 4,20 m

Club de yachting PortageChamplain

La marina est située presque sous le pontAlexandra dans un site urbain exceptionnel.Le musée canadien des Civilisations est àdeux pas et le centre ville d’Ottawa à faibledistance de marche.- Profondeur: 3 m.

Entrance BayAu pied du canal Rideau et de la

Colline du Parlement, le quai d’attente deParcs Canada est souvent occupé. Possibilitéd’amarrage nocturne.

• MÉCANIQUEGÉNÉRALE• STORAGE • QUAIAGE

717, Route des OuatouaisChatham (Québec) J8G 1T8

Tel.: (450) 562-7733

L’ESCALE DE

L’ANSE À

L’ESCALE DE

L’ANSE À

C.P. 1004 - Succ. B, Gatineau (Québec) J8X 3Y3Réservations: tél: (819) 595-7390 fax: (819) 770-6852

[email protected]

Entouré de la beauté du parc Jacques-Cartier,et adjacent au Musée canadien desCivilisations, le Club de yachting PortageChamplain vous offre un service imcompa-rable imbu de l’hospitalité et de l’ambiancede la région de la Capitale nationale.

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