la revue de presse de la semaine du 24 au 30 aout 2015

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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 24 au 30 août 2015 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Immobilier : comment réduire vos impôts Le 24/08/2015 Le rendement de l’immobilier est fortement affecté par la fiscalité – Shutterstock Le rendement de l’immobilier est fortement affecté par la fiscalité. Tout dépend du régime choisi. Explications. Le rendement des investissements immobiliers s’érode un peu plus chaque année. A Paris, il s’élève à 4 % brut en moyenne. A cela s’ajoute des taxes et la fiscalité. L’impact fiscal peut être considérable. Tout va dépendre du régime choisi. Passage en revue des principaux mécanismes.

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La revue de Presse KYLIA 1

LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 24 au 30 août 2015

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Immobilier : comment réduire vos impôts Le 24/08/2015

Le rendement de l’immobilier est fortement affecté par la fiscalité – Shutterstock

Le rendement de l’immobilier est fortement affecté par la fiscalité. Tout dépend du régime

choisi. Explications.

Le rendement des investissements immobiliers s’érode un peu plus chaque année. A Paris, il s’élève

à 4 % brut en moyenne. A cela s’ajoute des taxes et la fiscalité. L’impact fiscal peut être considérable.

Tout va dépendre du régime choisi. Passage en revue des principaux mécanismes.

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La location nue

Les loyers provenant d’une location « nue » (sans meubles) sont classés dans la catégorie des

revenus fonciers. Ces derniers sont taxés au même barème d’imposition progressif que les revenus et

les salaires.

- Le régime simplifié ou « micro-foncier » : instauré en 1998, il concerne les recettes brutes

annuelles (loyers) encaissées inférieures à 15.000 €. Si c’est le cas, un abattement forfaitaire de 30 %

représentatif des charges est automatiquement appliqué. Ainsi, la taxation ne porte que sur 70 % des

sommes perçues plus les prélèvements sociaux (voir encadré). Ce cas de figure est particulièrement

adapté lorsque le bailleur a acheté du neuf, a payé cash un bien ancien déjà rénové ou dispose de cet

actif à la suite d’une donation ou d’un héritage.

Exemple : si les revenus locatifs annuels sont de 12.000 €, l’imposition ne portera que sur 8.400 €

après l’abattement de 30 % (12.000 - 12.000 x 30 %).

- Le régime réel : il s’applique dès lors que le montant des revenus annuels excède 15.000 € par an.

Attention, cette option est irrévocable pendant trois ans. A cette fiscalité, qui se base toujours sur le

barème d’imposition sur le revenu, s’ajoutent les prélèvements sociaux. Cette formule est

avantageuse, surtout en cas de lourds travaux dans un logement ancien dont la valeur excède 30 %

des revenus bruts (soit l’abattement forfaitaire de 30 % prévu en micro-foncier). Ce choix permet ainsi

d’optimiser la déduction fiscale des déficits fonciers.

Le mécanisme du déficit foncier

On calcule un déficit foncier en déduisant de la totalité des revenus locatifs (loyers, fermage) la totalité

des charges réelles (travaux). On obtient le revenu net foncier qui sera imposé. Ce solde peut être

positif ou négatif (déficit foncier). Ce montant vient alors s’imputer sur le revenu global et, donc,

réduire le revenu imposable. Si le revenu global de l’année est inférieur au montant du déficit

imputable, la quote-part non imputée pourra l’être sur le revenu global des six années postérieures.

Résultat : vous serez moins taxé. Cette imputation n’est possible que dans la limite de 10.700 € par

an (hors intérêts d’emprunts). L’excédent ne peut s’imputer que sur les seuls revenus fonciers réalisés

au titre des dix années suivantes.

Ne pas confondre les avantages fiscaux

En matière d’immobilier, les avantages fiscaux se classent en trois grandes catégories.

- Les réductions d’impôts : c’est le cas des régimes Pinel, Duflot, Scellier, Censi-Bouvard. Il s’agit

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d’une dépense ou d’un investissement qui ouvre droit à une diminution de l’impôt sur le revenu.

- Les crédits d’impôts : ils concernent certaines dépenses payées pour l’équipement de la résidence

principale. Ce mécanisme est analogue à celui de la réduction, car il vient minorer l’impôt du

contribuable, à une différence près : il peut vous être remboursé, en totalité ou partiellement, si son

montant dépasse celui de votre impôt ou si vous n’êtes pas imposable.

- Les déductions du revenu imposable : ce mécanisme consiste à imputer les sommes déductibles

en diminution des revenus imposables. Plus on est imposé à un taux élevé, plus l’économie fiscale

obtenue sera élevée. C’était le cas autrefois avec les dispositifs Robien et Périssol. C’est toujours

cette mécanique qui s’applique lorsque le patrimoine du contribuable génère des déficits fonciers.

La location meublée

Les revenus issus de la location d’un ou de plusieurs biens meublés sont taxés dans la catégorie des

bénéfices industriels et commerciaux (BIC), sous réserve de respecter des conditions d’habitabilité en

terme de meubles. C’est notamment le cas des locations ponctuelles, saisonnières ou de biens situés

dans des résidences gérées avec services (résidences étudiantes, de loisirs, de tourisme d’affaires,

seniors, personnes âgées dépendantes). Deux régimes cohabitent : les locations meublées non

professionnelles (LMNP) et les locations meublées professionnelles (LMP). Le premier dispositif est le

plus facile à adopter pour un particulier dont les revenus locatifs ne constituent pas sa principale

source de revenus.

- Le « micro-BIC » : ce régime peut s’appliquer dès lors que les recettes annuelles brutes encaissées

en 2015 ne dépassent pas 32.900 € (hors taxes). Dans ce cas, le fisc pratique un abattement

forfaitaire automatique de 50 %. Résultat : seule la moitié des bénéfices est taxée. Les propriétaires

de gîtes ruraux, de meublés de tourisme et de chambres d’hôtes, bénéficient de ce même régime

avec un plafond de recettes supérieur, fixé à 82.200 € (hors taxe) par an, et l’abattement pratiqué est

de 71 %.

Attention : si l’on opte pour ce régime on est bloqué pendant trois ans. Pour un bien ancien qui aura

besoin, à terme, de travaux, mieux vaut choisir le régime réel. L’idée est avoir des revenus sans

fiscalité

Si les recettes sont inférieures au seuil du « micro-BIC » et que vos frais excèdent l’abattement

accordé (soit 50 %), il est tout à fait possible d’opter pour le régime réel.

- Le régime réel : au-delà de ces seuils (32.900 et 82.200 €) ou sur option du bailleur, c’est le régime

réel du BIC qui s’applique. Ce régime fait l’objet d’une déclaration spéciale. Dans ce cas, on déduit

des recettes encaissées sur l’année la totalité des charges courantes, les amortissements du bien en

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fonction de la durée réelle d’utilisation et les intérêts de l’emprunt contracté pour l’acquisition du bien

ou de l’immeuble.

Lorsque les charges sont supérieures aux recettes, on constate alors un déficit. C’est une bonne

option pour adoucir l’impôt.

La location meublée non professionnelle (LMNP)

En LMNP, le déficit n’est imputable que sur des bénéfices de même nature réalisés au cours de la

même année ou des dix années suivantes. Ce régime s’applique à l’investissement dans certaines

résidences services meublées (résidences étudiantes, de tourisme classé, etc.), la détermination du

revenu foncier et le déficit engendré s’impute sans limitation de montent sur le revenu global.

Si l’immeuble n’est pas occupé par le propriétaire (donc immeuble loué en totalité) et génère des

recettes, alors la totalité des charges foncières afférentes à l’immeuble peut être imputée sur les

revenus fonciers. En cas de constatation d’un déficit, celui-ci est imputable sans limitation de montant

sur le revenu global de l’investisseur.

Omniprésence des prélèvements sociaux

Désormais fixés à 15,5%, les prélèvements sociaux sont aujourd’hui omniprésents dans la fiscalité

immobilière. D’abord, ils viennent se greffer dans le cadre d’une location nue soit au titre de

l’imposition sur les revenus fonciers ou pour une location meublée dans le cadre des bénéfices

industriels et commerciaux (BIC). Ensuite, ces prélèvements sont aussi facturés lors de la cession

d’un bien qui n’est pas occupé à titre de résidence principale. Ils s’ajoutent au paiement de la taxe sur

la plus-value immobilière.

Source: LesEchos.fr

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Quelles décotes pour un logement «imparfait»

? Le 24/08/2015

FOCUS - Bruit, étage très élevé sans ascenseurs et autres imperfections diverses qui se glissent

dans votre recherche immobilière peuvent engendrer une décote significative.

Ce sont des détails qui sont rarement anodins. Il y a quelques semaines, Le Figaro Immobilier

décryptait la notion «atypique» qui envahit les petites annonces immobilières. «Aujourd’hui, on peut

qualifier tout et n’importe quoi d’atypique, et parfois les choses qu’on ne sait pas vendre», expliquait

alors Cédric Resche, associé d’Ateliers, Lofts & Associés à Paris. Parfois, il est donc préférable de

dire les choses plutôt que de chercher à les dissimuler. C’est inévitable: il existe, dans les biens

immobiliers, de réelles imperfections qu’il est parfois impossible de gommer, et qu’il faut prendre en

compte.

S’ils ne sont pas majoritaires - heureusement! - sur le marché, ils sont bien présents, et plus

nombreux qu’on ne le pense. Qu’appelle-t-on donc un logement «imparfait»? Il s’agit d’un bien qui a

un défaut manifeste, tel que le bruit, la quasi absence de lumière engendrée par une exposition trop

faible, l’absence d’ascenseur pour accéder à un appartement situé dans les étages élevés,

agencement peu heureux des pièces et de l’espace... Voilà pour les plus courants. Ensuite viennent

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des détails extérieurs comme la présence d’éléments néfastes: antennes relais, voix ferrée à

proximité du logement...

Une décote pouvant atteindre 30%

Si la gêne occasionnée par l’imperfection est variable en fonction des sensibilités de chaque acheteur,

toute imperfection peut générer une baisse de prix... dont le montant est lui aussi variable! La

présence d’une imperfection peut vous permettre de réaliser une économie allant parfois jusqu’à 30 %

du prix du marché. La décote qui est appliquée correspond généralement au montant des travaux qui

sont nécessaires afin de rectifier les imperfections du bien, lorsque des modifications sont

envisageables! Cela n’est pas toujours le cas, notamment dans le cas d’imperfections extérieures au

bien (comme une antenne relais, par exemple).

Tout cela est assez aléatoire. Difficile, donc, d’avoir des chiffres précis sur les décotes qui peuvent

être appliquées. Néanmoins, voici les tendances que l’on peut observer: une exposition nord - et donc

un bien très sombre - peut engendrer une baisse de prix de 10 à 15%. Un logement trop exposé au

bruit (qui est dû à une artère très bruyante ou une voie ferrée comme le métro aérien) peut amener

une décote allant de 10 à 30%. Si un appartement est situé dans un immeuble sans ascenseur, le prix

baisse de 5% par étage dépassant le troisième. Autre cas de figure: si le bien est mal agencé, le peut

prix dégringoler de 5 à 20 %, selon l’espace jugé «perdu». Dernière occurrence: un logement près

d’un cimetière - de surcroît avec une vue plongeante sur ce dernier - peut se négocier 30 % moins

cher que son prix initial.

Toutefois, il n’est pas inutile de rappeler que certains éléments demeurent beaucoup plus significatifs

que ces imperfections pour déterminer la valeur d’un bien, à commencer par l’emplacement, ainsi que

le standing de l’immeuble ou de l’appartement. À titre d’exemple, il paraît très compliqué d’obtenir un

rabais de 30% pour un bel appartement familial dans le VIe arrondissement de Paris, juste sous

prétexte que le boulevard passant sous les fenêtres est trop bruyant.

Source : LeFigaro.fr

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Grand Paris : une métropole à deux vitesses ? Le 24/08/2015

Comment endiguer le risque de gentrification de la métropole ? (Crédits : Reuters)

Les objectifs de développement économique du Grand Paris impliquent une gentrification de la

métropole et une polarisation des emplois. D'un côté, les jobs à haute valeur ajoutée, de l'autre les

précaires. La gouvernance de la métropole pourra-t-elle lutter contre ces phénomènes ?

Le développement économique des territoires du Grand Paris est l'un des actes fondateurs de la mise

en œuvre de la métropole. Mais le risque adjacent à cet objectif est d'attirer uniquement les emplois à

forte valeur ajoutée, bien rémunérés, et d'accentuer ainsi un phénomène d'embourgeoisement au sein

de la métropole, chassant les revenus les plus modestes. « Nous vivons une période qui se

matérialise par une tendance puissante pour une société à deux vitesses, et qui implique de vraies

difficultés », s'inquiète Pierre Veltz, PDG de l'établissement public Paris Saclay.

Ce phénomène est bien connu des économistes et ne concerne pas que l'agglomération parisienne.

« Dans beaucoup de "villes mondes", un processus de désindustrialisation s'est enclenché depuis

plusieurs décennies, et a été remplacé par une vague de tertiarisation », explique Philippe Askenazy,

chercheur au CNRS-Ecole d'économie de Paris. « La disparition des emplois industriels a engendré

une polarisation sur le marché du travail avec d'un côté les emplois à très haute valeur ajoutée, et de

l'autre des emplois de service » que l'on peut définir comme de la main d'œuvre précaire, explique

l'économiste.

On oublie le capital humain

Dont acte. Mais la gouvernance du Grand Paris doit-elle se résoudre à subir cette tendance, qui

concrètement n'implique pas de hausse du niveau de vie des populations modestes résidentes ? « Si

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le Grand Paris est réellement porteur de création de richesses, il faudra que tout le monde puisse en

bénéficier », prévient Philippe Askenazy. Or, peu de choses ont pour l'instant été faites pour contrer

ce processus de gentrification de la metropole. « Les aspects résidentiels et éducatifs sont très peu

analysés dans leur globalité, en comparaison avec les problématiques de transports, d'activité

économique, d'implantation de bureaux etc... On oublie le capital humain ! », regrette Philippe

Askenazy,

Pour introduire de la mixité, l'arme du logement social pourra toujours être brandie, certes. Mais se

limiter au seul sujet du logement, sans penser les services publics qui accompagnent l'implantation

des populations, ne fera que retarder l'échéance. Assurément le problème ne pourra se résoudre

qu'au niveau d'une gouvernance métropolitaine cohérente, qui organise l'urbanisme et la répartition

des moyens pour limiter la création de ghettos. Sur ce point fondamental, rien n'est encore décidé. Du

reste, la métropole a encore du temps devant elle pour se structurer.

Des emplois violemment percutés

Faute de solutions à court et moyen terme, la réponse se trouverait dans les politiques

d'éducation. Car s'il n'y a pas de problème majeur en ce qui concerne les emplois hautement qualifiés,

« les emplois moyennement qualifiés sont très violemment percutés, et le seront au moins autant à

l'avenir, notamment par l'informatique et la robotique », redoute Pierre Veltz. Ainsi « il y a un point où,

quelles que soient les anticipations, tout le monde s'accorde : les entreprises demanderont en

proportion de plus en plus de salariés qualifiés », ajoute Philippe Askenazy.

Si l'on anticipe de manière pragmatique les futurs besoins des entreprises franciliennes, il faudra donc

que la métropole investisse massivement sur l'éducation et la jeunesse. Afin aussi de rattraper le

retard pris sur certains de nos voisins européens : « par classe d'âge, la Grande-Bretagne possède

par exemple entre 5 % et 10 % plus de jeunes étudiants à l'Université qu'en France », explique

Philippe Askenazy.

Pour Pierre Veltz, plus pessimiste - l'école en France est selon lui « gravement malade »- « Il faudra

aussi que les entreprises aient le courage d'embaucher des jeunes qui n'ont pas de diplôme, mais qui

ont toutes les compétences requises pour exercer certains métiers »... Ou comment prôner une

révolution des mentalités.

Source : La Tribune.fr

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Une mesure pour alléger le (lourd) dossier

d’une vente immobilière Le 26/08/2015

Le ministère a présenté une ordonnance qui rendrait moins pesante une transaction immobilière : les

nombreux documents nécessaires pourront être remis par l’acheteur en amont, y compris sous forme

dématérialisée.

Une ordonnance visant à simplifier les transactions immobilières concernant des biens en copropriété,

pour lesquelles les documents à fournir ont été augmentés par la loi Alur, a été présentée mercredi en

conseil des ministres. Elle prévoit que «les éléments d’information et documents requis ne devront

plus désormais être obligatoirement annexés à la promesse de vente, mais pourront être remis à

l’acquéreur en amont de la signature de la promesse, et transmis sur tout support et tout moyen, y

compris sous forme dématérialisée», selon le compte rendu du conseil.

En outre, elle permettra «de cibler les informations financières de la copropriété sur les seuls

éléments utiles pour l’acquéreur et de simplifier l’établissement des éléments nécessaires à cette

information». Un arrêté précisera le contenu de ces informations.

Dernier point, le texte précise que l’information à transmettre sera adaptée en fonction de la situation

de l’acquéreur ou du lot: «par exemple, elle supprime l’obligation de transmettre des informations sur

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la copropriété dans le cas où l’acquéreur est déjà copropriétaire d’un autre lot. De plus, les documents

exigibles en cas de ventes de lots secondaires tels que les caves, parking etc... sont désormais

allégés pour cibler les plus pertinents».

Lutter contre la durée à rallonge des transactions

Cette ordonnance a reçu l’avis favorable du Conseil supérieur du notariat et du Conseil national de la

transaction et de la gestion immobilières, qui réunit professionnels et consommateurs, précise le

ministère du Logement dans un communiqué. «Elle s’inscrit dans une démarche de simplification du

droit applicable au marché immobilier, afin de le rendre plus fluide, plus efficace et plus simple pour

les Français, et de redonner de la confiance aux acteurs, indispensable pour relancer ce secteur»,

ajoute le ministère.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi Alur (pour l’Accès au logement et un urbanisme rénové) du 24

mars 2014, les acheteurs de biens immobiliers en copropriété doivent se voir remettre une série de

documents dès la promesse de vente, ce qui renforce leur protection, mais rallonge la durée des

transactions.

Le Premier ministre Manuel Valls avait dévoilé en décembre dernier les grandes lignes de cette

ordonnance au congrès de la Fnaim, un événement rassemblant quelque 3000 professionnels de

l’immobilier.

Source :Le Figaro.fr

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Immobilier : quand les investisseurs redonnent du peps au marché du neuf Le 27/08/2015

© REA

Lancé en fin d'année dernière, le nouveau dispositif d'investissement locatif Pinel séduit de plus en

plus d'investisseurs et relance le marché immobilier neuf.

Le marché de l’immobilier ancien n’est pas le seul à reprendre peu à peu des couleurs. Selon la

Fédération des promoteurs immobiliers, les ventes de logements neufs ont bondi de 19,3% - quelque

57.600 ventes - au premier semestre 2015 par rapport à la même période de l’an passé. Le rebond

s’est même accéléré sur le dernier trimestre (+23,1%).

Après les trois années noires que vient de traverser le secteur, cette éclaircie doit toutefois être prise

avec la plus grande prudence. En effet, ce boom est pour l’essentiel lié au retour des investisseurs qui

achètent pour louer : visiblement séduits par le nouveau dispositif d’immobilier locatif Pinel - qui offre

jusqu’à 21% de réduction d’impôt sur le prix de l’acquisition -, ces derniers ont réalisé à eux seuls plus

de la moitié des opérations en hausse de 66% sur un an !

Sur le reste du marché, les évolutions restent en revanche beaucoup plus timorées. Malgré le

renforcement du prêt à taux zéro fin 2014, les ventes aux primo-accédants n’ont ainsi progressé que

de 5% par rapport à l’an passé. Pis, les ventes de résidences de services (résidences étudiantes, de

tourisme…) ont plongé de 4,3%, totalisant tout juste 2.000 unités sur l’ensemble du début d’année.

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Le niveau élevé du chômage reste évidemment un frein à une franche reprise. Le niveau des tarifs

pratiqués par les promoteurs aussi sans doute : depuis l’an passé, les prix de vente des logements

neufs sont restés stables à près de... 4.000 euros le mètre carré en moyenne sur la France entière.

Heureusement pour les futurs acheteurs, les allègements de normes promis par le gouvernement et

entrés en vigueur cette année (limitation des normes parasismiques, prévention contre les termites…)

devraient cependant donner la possibilité aux professionnels de lâcher un peu de lest dans les mois à

venir…

Source: Capital.fr

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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Reprise d’un fonds de commerce : comment

s’y prendre ? Le 24/08/2015

Plus de 16 000 petites et moyennes entreprises ont été cédées au cours de l’année 2013, dont

beaucoup de commerces. Pour le repreneur, plusieurs avantages. A condition de respecter un certain

nombre de règles.

Crédits photo : Steven Chiang/Shutterstock.com

Reprendre un commerce : mode d'emploi.

La reprise d’un fonds de commerce a de quoi séduire : par rapport à une création pure, elle permet au

repreneur un gain de temps considérable. En effet, en acquérant un fonds existant, l’entrepreneur

récupère par la même occasion la clientèle rattachée au commerce, son nom, sa notoriété locale voire

nationale, mais aussi son historique. « Cela permet de ne pas se lancer à l’aveugle dans un projet

entrepreneurial », expliquait Claire Toullec, avocate experte en droit des baux commerciaux, lors

d’une conférence du salon des Entrepreneurs de Paris 2015. « Le repreneur dispose des chiffres

d’affaires et résultats d’exploitation des précédents exercices. Des informations qui lui permettent

d’identifier ce qui a marché et ce qui n’a pas fonctionné par le passé, pour mieux anticiper l’avenir. »

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Mais reprendre un fonds, c’est aussi récupérer son passif et ses salariés. Attention, donc, à ne pas

aller trop vite dans votre démarche. Trois grandes règles doivent être respectées.

1/ Choisir la modalité de reprise adéquate

Il existe trois possibilités pour reprendre une entreprise : la plus connue est la cession, mais vous

pouvez également racheter le droit au bail du commerce ou acquérir la majorité ou totalité des actions

et parts sociales de la société. Il n’y a pas véritablement de hiérarchie entre ces trois modes, en

revanche « pour des questions juridiques et fiscales, il peut être intéressant de privilégier une voie

plutôt qu’une autre selon le cas », conseille Mélanie Tisserand Le Guilloux, expert-comptable au sein

du cabinet EMS Audit.

Ainsi, dans certaines situations il existe des exonérations fiscales dans le cadre de la reprise d'une

entreprise. C'est le cas par exemple lorsque la société se situe en zone aidée, comme une Zone de

Revitalisation Rurale (RRR). Ces exonérations concernent l'impôt sur les bénéfices, la cotisation

foncière des entreprises et la taxe foncière.

2/ Sélectionner la « bonne » affaire

Comme dans la création, la reprise comporte une part de risque. Ce peut être un magnifique coup de

poker, comme une voie royale vers la banqueroute. D’où l’importance de choisir avec précaution le

fonds à reprendre.

L’emplacement, l’emplacement, l’emplacement

L’un des facteurs clés de succès dans le commerce, c’est la situation géographique du local. Avant de

reprendre un fonds, assurez-vous donc que son emplacement est optimal : trafic important, cohérence

de la zone de chalandise avec votre cible, benchmark de la concurrence, etc.

Les engagements en cours

Lorsque vous reprenez une société, il vous sera certainement demandé de régler les engagements

financiers en cours (règlement fournisseurs, dettes fiscales, etc.). N’hésitez pas à consulter le passif

fiscal et social de l’entité. Renseignez-vous également sur le nombre d’années qu’il reste dans le

cadre du contrat de bail, car une renégociation peut engendrer une augmentation locative que vous

n’aurez peut-être pas prévue.

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Le rapport aux salariés

Reprendre un fonds, c’est aussi reprendre les salariés qui y travaillent, avec ses côtés positifs et,

parfois, négatifs. Pour en savoir plus, vous pouvez notamment demander les bulletins de paie et, sur

un an, quelles ont été les sorties de l’entreprise et leurs raisons (si des contentieux aux Prud’hommes

existent, ils pourront peser sur vous).

Le diagnostic juridique

Connaître l’entreprise, c’est bien. Comprendre dans quel environnement elle évolue, c’est mieux. Pour

cela, un diagnostic juridique s’impose. Celui-ci permet principalement de savoir quels sont les contrats

en cours et les obligations contractuelles rattachées au fonds et d’évaluer les risques attenants. « Il

faut par exemple s’assurer que l’entreprise n’a pas donné le fonds en garantie à des organismes de

financement », explique Claire Toullec, qui précise : « Il faut un fonds purgé de toutes casseroles ».

Autre précaution à prendre : vérifier dans le bail que la cession du fonds est libre, autrement dit ne

nécessite pas l’accord du bailleur – ce qui n’est pas le cas lorsqu’il s’agit d’un rachat du droit au bail,

bien évidemment.

Enfin, veillez à ce que les actifs cédés soient garantis par le cédant. « Si vous reprenez une pizzeria

dans laquelle le four était valorisé 40 000 euros et que, finalement, vous vous apercevez qu’il ne

fonctionne plus, il sera trop tard pour agir sans garantie », souligne Mélanie Tisserand Le Guilloux.

3/ Payer le juste prix

Dernière étape, et non des moindres : l’estimation du fonds de commerce. Inutile de se précipiter

sur « une occasion », mieux vaut prendre le temps d’évaluer un certain nombre de points afin de

valoriser le montant de la cession au juste prix. Pour y parvenir, vous devrez non seulement évaluer

les éléments comptables de la société cédée, mais aussi le reste : c’est ce que l’on appelle le

« goodwill » (souvent, ce sont l’expérience du commerce, le positionnement de la marque, sa

réputation sur le marché, etc.).

« Il peut être intéressant de vous renseigner sur les dernières cessions dans le secteur »,

recommande également l’expert-comptable. Des informations disponibles auprès des syndicats

professionnels. « Il existe également des baromètres fiscaux pour vous aider à évaluer un fonds

selon le domaine d’activité, donc en pourcentage du chiffre d’affaires », complète l’avocate.

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Si reprendre un commerce permet de démarrer rapidement son activité, en revanche, le processus

antérieur peut prendre plusieurs mois : le temps de s’assurer de faire le bon choix.

Source: lesechosdelafranchise.com

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Une bonne saison été en 2015

Le 26/08/2015

Cette analyse conjoncturelle dresse un bilan de l'activité touristique pour la saison estivale 2015 (juin

à mi-août) et fournit des prévisions de fréquentation pour la fin de la saison estivale. Elle a été menée

du 3 au 18 août 2015, par Offices de Tourisme de France, le Réseau National des Destinations

Départementales (Rn2D) et l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne en

partenariat avec Atout France.

Les professionnels du tourisme ont jugé la fréquentation touristique des Français en progression sur

la quasi-totalité du territoire, en particulier sur le littoral (arc atlantique, de la Bretagne au bocage

vendéen, littoral Languedocien) dans les stations de montagne et à la campagne (Centre Ouest et

Alpes du Sud notamment). La fréquentation française est toutefois jugée en retrait par rapport à l'an

dernier à Paris, sur le littoral de la mer du Nord, dans le Périgord et des Cévennes à la Provence.

Les Français semblent clairement avoir privilégié la France cette année. Des conditions

météorologiques particulièrement clémentes, ont favorisé cette bonne fréquentation jouant

favorablement dans les décisions de dernière minute. Cette tendance est amplifiée par deux facteurs

principaux : les évènements internationaux récents (Tunisie…) et la communication médiatique

importante sur les différentes destinations françaises (émissions TV, magazines…).

Une bonne tenue des clientèles étrangères

Les touristes étrangers ont été au rendez-vous, avec une fréquentation globale du territoire jugée

proche de la saison passée. L'arc atlantique, les destinations situées de la Bretagne au bocage

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vendéen, le littoral méditerranéen, et plus généralement les villes ont particulièrement été plébiscités.

Une nouvelle fois, ce sont les Britanniques qui se retrouvent sur la première marche du podium sur

tous les types d'espace (ville, mer, montagne, campagne).Les professionnels notent en particulier une

augmentation de la fréquentation sur le littoral pour les clientèles allemandes, belges et néerlandaises

et en ville (dont Paris) pour les Belges, les Espagnols, les Américains. L'Office de Tourisme de Paris

note une explosion du tourisme chinois intramuros (+44% d'arrivées hôtelières au 1er semestre), alors

qu'à contrario les Japonais et les Russes sont en forte baisse.

Recherche de bons plans et réservations toujours plus tardives

Si les touristes sont là, ils semblent avoir fait attention à leur pouvoir d'achat, n'hésitant pas à négocier

les prix, ils étaient à la recherche de bons plans, d'animations gratuites, de prix bas, mais aussi d'un

bon rapport qualité prix, notamment dans la restauration. Les clients sont exigeants et ont des

attentes bien précises, poussant notamment les hébergeurs à proposer des offres de dernière minute

pour séduire les clients indécis.

Enfin, une tendance toujours présente : les réservations de dernière minute, voire de « dernière

seconde en fonction de la météo » ont été très largement soulignées par les Agences de

Développement Touristiques départementales, les Offices de Tourisme et les stations de montagne et

ce pour tout type d'hébergement, y compris les meublés et les campings. En matière d'hébergements,

les sentiments de hausse concernent principalement les hôtels à Paris et dans les stations de

montagne, les campings à la campagne et les chambres d'hôtes à la mer. Pour le reste, c'est la

stabilité qui domine.

Des perspectives encourageantes pour la fin de saison

Pour cette saison estivale 2015, on assiste à un meilleur étalement temporel et spatial de la

fréquentation touristique, même si le mois de juin a un peu été pris en étau entre les ponts de mai et

le démarrage de la saison.

Aussi, pour la fin de saisons les professionnels sont plutôt optimistes, en particulier ceux pour qui la

saison semble avoir déjà été la plus satisfaisante (arc atlantique, littoral azuréen, centre Ouest, de la

Bretagne à la Côte d'Opale). Une bonne fréquentation des Français et une bonne dynamique, en

particulier urbaine pour les clientèles internationales, sont attendues. Reste à voir si les conditions

météorologiques, toujours très impactantes dans les décisions de départ seront de la partie pour cette

fin de saison.

Source : lhotellerie-restauration.fr

Page 19: La revue de presse de la semaine du 24 au 30 aout 2015

La revue de Presse KYLIA 19

Apéritif : une visite sur deux en restauration à

table

Le 27/08/2015

Selon une étude de The NDP Group, ce moment convivial prisé par les Français ne connaît pas la

crise.

© Thinkstock

Prendrez-vous un apéritif pour commencer ? Derrière cette question faussement anodine qui accueille

chaque jour la clientèle des restaurants, repose un véritable filon : celui du marché de l'apéritif. En

effet, 22 % des visites en restaurant comprennent une boisson (alcoolisée ou non) consommée avant

le repas - avec un pic à + 11 % en période estivale. Un marché qui repose principale sur les segments

de restauration à table, (leader avec 1 visite sur 2 comprenant un apéritif), puis sur les cafés, bars et

brasseries qui affichent 1 visite sur 3 en été. Ce moment de partage, reposant sur des valeurs de

convivialité et d'épicurisme se partage en groupe d'amis (60 % des visites), en famille (30 %) – contre

10 % pour les visites des personnes seules.

"L'apéritif est un rendez-vous plaisir qui ne connaît pas la crise. En juin 2008, 21 % des visites

incluaient un apéritif (alcoolisé ou non), on en compte 24 % en juin 2015, soit une progression de 3

points dans un contexte économique morose. La croissance concerne surtout la bière et les apéritifs

non alcoolisés comme les sodas. Une vraie exception, alors que les Français ont tendances à limiter

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La revue de Presse KYLIA 20

les extras depuis 2008", estime Maria Bertoch, Industry Expert de la Division Foodservice Europe de

The NPD Group.

Dis-moi ce que tu bois, je te dirais qui tu es

Si les sodas et les eaux arrivent en tête du classement, on constate qu'en dépit d'une législation

resserrée et d'un discours sanitaire intensifié ces dernières années, l'alcool s'invite toujours à l'heure

de l'apéritif puisqu'une visite sur cinq comprend une boisson alcoolisée en restauration assise et en

cafés, bars et brasserie. Bière et vin se disputent ce podium de tête à première vue traditionnel,

stratégiquement alimenté par de nombreuses innovations en terme de saveurs (bières saisonnières,

saveurs fruitées, vins rosés, etc.) et de puissantes campagnes marketing.

Viennent compléter le classement : le groupe des apéritifs à base de vin (vins doux naturels, vin de

liqueur, vermouth, martini, etc. ), le champagne, le cidre, le kir et le pastis.

Si les 18-34 ans plébiscitent largement la bière au vin, la tendance s'équilibre chez les

consommateurs de 35 ans et plus, jusqu'à s'inverser complètement chez les seniors (50 ans et +).

Mais qui évoluent également selon le genre : chez les hommes, la bière reste le leader incontestable,

les femmes partagent leurs préférences entre la bière et les apéritifs à base de vin (50 / 50 %).

Classement des boissons apéritives les plus consommées au restaurant

1. Boissons non alcoolisées (Soda, Eau…)

2. Vin

3. Bière

4. Apéritifs à base de vin (vins doux naturels, vin de liqueur, vermouth, martini, Champagne, cidre,

kir…)

5. Pastis (Source © Panel CREST - The NPD Group 2015)

Source : L’hotellerie-restauration.fr

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La revue de Presse KYLIA 21

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