la revue de presse de la semaine du 11 au 17 janvier 2016

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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 11 au 17 janvier 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Droit au logement opposable: 82.000 ménages relogés, l'Etat condamné 25.000 fois Le 12/01/2016 Depuis la mise en oeuvre du Droit au logement opposable en 2008, plus de 82.000 ménages ont été relogés mais des progrès restent à accomplir © AFP/Archives - PHILIPPE HUGUEN Depuis la mise en oeuvre du Droit au logement opposable en 2008, plus de 82.000 ménages ont été relogés mais des progrès restent à accomplir: près de 60.000 ménages patientent toujours et l'Etat a été condamné dans 25.000 dossiers, indique un bilan remis mardi. Entre 2008 et 2014, près de 500.000 ménages ne parvenant pas à trouver un toit (sans domicile fixe, expulsables, en logement insalubre...) ont déposé un recours pour demander à l'Etat de les loger, comme le prévoit la loi, affirme le comité de suivi de la loi Dalo dans un rapport remis mardi à la ministre du Logement, Sylvia Pinel. Si 82.028 ménages ont été relogés, la loi "peine encore à être appliquée, en particulier dans les secteurs où la crise du logement est la plus aiguë", relève le rapport, soulignant que 59.502 ménages attendent toujours un logement.

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 11 au 17 janvier 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Droit au logement opposable: 82.000 ménages relogés, l'Etat condamné 25.000 fois Le 12/01/2016

Depuis la mise en oeuvre du Droit au logement opposable en 2008, plus de 82.000 ménages ont été relogés mais des progrès restent à accomplir © AFP/Archives - PHILIPPE HUGUEN

Depuis la mise en oeuvre du Droit au logement opposable en 2008, plus de 82.000 ménages ont été

relogés mais des progrès restent à accomplir: près de 60.000 ménages patientent toujours et l'Etat a

été condamné dans 25.000 dossiers, indique un bilan remis mardi.

Entre 2008 et 2014, près de 500.000 ménages ne parvenant pas à trouver un toit (sans domicile fixe,

expulsables, en logement insalubre...) ont déposé un recours pour demander à l'Etat de les loger,

comme le prévoit la loi, affirme le comité de suivi de la loi Dalo dans un rapport remis mardi à la

ministre du Logement, Sylvia Pinel.

Si 82.028 ménages ont été relogés, la loi "peine encore à être appliquée, en particulier dans les

secteurs où la crise du logement est la plus aiguë", relève le rapport, soulignant que 59.502 ménages

attendent toujours un logement.

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Sylvia Pinel a chargé Marie-Arlette Carlotti, présidente du comité de suivi, de se pencher sur la

situation d'une quinzaine de départements critiques, notamment en Ile-de-France et Provence-Alpes-

Côte-d'Azur.

Il s'agit d'identifier quels sont les leviers à actionner pour "accélérer le relogement des familles Dalo",

explique le ministère, par exemple en mobilisant davantage de logements sociaux gérés par les

préfectures et Action logement (ex-1% Logement, financé par les contributions des entreprises) ou en

accompagnant les familles.

"Il y a mieux à faire avec les outils existants", commente Christophe Robert, délégué général de la

Fondation Abbé Pierre. Il y a aussi une "crise du logement dans ces territoires: il n'y a pas assez de

logements, pas assez de logements sociaux et de logements pas chers", explique M. Robert, qui

exprime son "inquiétude et un peu de colère" face à la situation de populations qui se retrouvent "dans

des situations extrêmement difficiles".

- Naufragés du Dalo -

Depuis 2008, l'Etat a été condamné plus de 25.000 fois pour ne pas avoir relogé des personnes

reconnues au titre du Dalo dans les délais fixés par la loi.

Les astreintes dues (plus de 25 millions en 2013, 19,2 millions en 2014) ne sont pas versées au

ménage mais au Fonds national d'accompagnement vers et dans le logement (FNAVDL). Ce fonds

finance "des actions d'accompagnement personnalisé et de gestion locative adaptée favorisant l'accès

et le maintien dans un logement".

La France a aussi été condamnée par la Cour européenne des droits de l'Homme en avril 2015 pour

n'avoir pas relogé une famille reconnue prioritaire en 2010.

La loi, votée sous le mandat de Nicolas Sarkozy, "était très ambitieuse", a commenté à l'AFP le

secrétaire général du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, René Dutrey.

Parmi les points positifs, "il y a des territoires où le Dalo fonctionne: Rennes, Strasbourg...". Et de plus

en plus de logements sont mobilisés pour les personnes reconnues Dalo (17.365 en 2014). Mais il y a

aussi "les naufragés du Dalo", souligne René Dutrey.

Pour la première fois en 2014, le nombre de ménages reconnus au titre du Dalo a baissé, passant de

32.473 en 2013 à 28.047 en 2014. Toutefois, ce n'est pas la "conséquence d'une amélioration de la

situation du logement dans notre pays" mais le fait "de nombreuses décisions de commissions de

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médiation ne respectant pas les critères de reconnaissance fixés par la loi" regrette Marie-Arlette

Carlotti, citée dans ce rapport. Le taux de décisions favorables a reculé de 45,9% en 2008 à 32,2% en

2014.

"Dans certaines commissions, on entend: +ce n'est pas la peine de les reconnaître prioritaires, de

toute façon on n'a pas les logements+", rapporte M. Robert, s'insurgeant de cette "tentation de

contourner l'esprit initial de la loi, qui était précisément de créer un effet de levier et d'apporter des

solutions pour les ménages les plus en difficulté".

Source : Le Point.fr

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François Hollande veut muscler les moyens en faveur du logement et de la croissance verte

Le 12/01/2016

Lançant l’année du bicentenaire de la Caisse des dé pôts, mardi 12 janvier à Paris, le président

de la République, François Hollande, a annoncé une série de mesures destinées à renforcer les

moyens et l’action de l’institution. Le chef de l’E tat entend consacrer des moyens

supplémentaires importants en faveur de la construc tion, du logement social et de la transition

énergétique. Il veut que la Caisse des dépôts joue un rôle central de financeur et de leviers

dans ces domaines.

Dans un premier temps, l’Agence française de développement (AFD) va être intégrée par la loi dans

la Caisse des dépôts. Ce rapprochement permettra de créer « un instrument puissant, intégré et

innovant, mobilisable en France comme à l’étranger », et de mettre en œuvre les engagements pour

le climat de la COP21. Ainsi, 4 milliards d’euros supplémentaires seront alloués d’ici à 2020 au

financement du développement et de la lutte contre le réchauffement climatique. L’AFD augmentera

ses activités de prêts aux pays en développement d’environ 50 % : ceux-ci passeront de 8,5 à

12,5 milliards d’euros par an d’ici à 2020.

Créer 50 000 logements sociaux

La Caisse des dépôts va également se voir confier la gestion du compte personnel d’activité.

Annoncée par M. Hollande en avril 2015, la création du compte personnel d’activité a été inscrite dans

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la loi relative au dialogue social et deviendra effective à partir du 1er janvier 2017. Il ouvrira à chacun la

possibilité d’accéder, grâce à un point d’entrée unique sur Internet, à l’ensemble de ses droits et de

les mobiliser de façon autonome.

Le chef de l’Etat a également souhaité renforcer le rôle de la Caisse des dépôts dans le financement

de l’économie sociale et solidaire (ESS). A cet effet, l’institution publique va créer un nouveau fonds

pour accompagner les entreprises de l’ESS, doté de 100 millions d’euros, qui lui permettra d’investir

en fonds propres. M. Hollande a aussi annoncé une innovation dans le domaine bancaire, qui permet

à tout citoyen de s’impliquer dans le financement de l’ESS grâce à un livret de développement durable

et solidaire. Les détenteurs de ce livret pourront décider qu’une partie de leur épargne ira contribuer

au financement du secteur de l’ESS.

Un programme national d’action sur les 5 000 copropriétés les plus dégradées va être financé par la

Caisse des dépôts.

Enfin, M. Hollande a indiqué que la Caisse des dépôts s’engagera plus fortement en faveur de

l’investissement. Il s’engage à mobiliser 3 milliards d’euros de capacité d’investissement

supplémentaire de la Caisse des dépôts d’ici à 2017. Ces nouveaux moyens seront prioritairement

consacrés à deux grands chantiers : le logement et la croissance verte.

Dès 2016, la Caisse des dépôts devra financer de nouvelles actions pour le logement et la transition

énergétique. Ainsi, les organismes de logement social qui en feront la demande pourront emprunter à

coût nul sur une durée de vingt ans des financements auprès de la Caisse. Près de 1,5 milliard

d’euros vont être dégagés à cet effet, ce qui permettra de financer 7,5 milliards d’euros

supplémentaires pour créer 50 000 logements sociaux. Un coup de pouce déterminant dans un

secteur de la construction en grande difficulté.

La Caisse va également constituer avec l’Etat une grande société foncière publique de

l’aménagement et du logement. Elle capitalisera à hauteur de 750 millions d’euros et mobilisera les

terrains détenus par le secteur public afin de faciliter la construction de 75 000 logements en cinq ans.

Un programme national d’action sur les 5 000 copropriétés les plus dégradées va être financé par la

Caisse : 100 millions d’euros vont être affectés à l’Agence nationale de l’habitat.

En outre, dans les deux prochaines années, la Caisse des dépôts va ouvrir une ligne de 1 milliard

d’euros de prêts à taux zéro en faveur de la rénovation des bâtiments publics afin d’en améliorer la

performance énergétique. Ces prêts devront couvrir 100 % des besoins des emprunteurs –

collectivités, hôpitaux ou universités – pour financer leurs projets. La Caisse des dépôts va créer à

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cette fin une nouvelle filiale qui deviendra l’opérateur national de la rénovation thermique des

bâtiments publics.

Le président de la République a enfin demandé à la Caisse de mettre la transition énergétique et

écologique au cœur de ses priorités. Elle devra y consacrer 15 milliards d’euros sur trois ans. Les

deux tiers de ce montant seront destinés à des prêts de fonds d’épargne aux collectivités et aux

organismes du logement social. Le dernier tiers sera prêté et investi par Bpifrance dans les petites et

moyennes entreprises et dans les entreprises de taille intermédiaire du secteur de la transition

énergétique.

Source : Le Monde.fr

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Paris accentue les contrôles contre les logements loués illégalement sur AirBnb Le 12/01/2016

Au-delà de 120 jours de location touristique par an, les propriétaires doivent mettre sur le marché

locatif une surface équivalente, sous peine d'amende.

afp.com/MARTIN BUREAU

La mairie a lancé une opération coup de poing ce ma rdi, pour contrôler des logements loués

sur AirBnb, rapporte France Bleu. Les propriétaires qui ne respectent pas leurs obligations

risquent une amende de 25 000 euros.

Opération "coup de poing" contre les resquilleurs d'AirBnb. Selon France Bleu, les contrôleurs de la

direction du logement et de l'habitat de Paris ont fait une descente ce mardi dans plusieurs

appartements meublés des 1er et 6e arrondissements de la capitale, loués sur AirBnb.

Objectif: vérifier que les propriétaires de ces appartements remplissent bien toutes leurs obligations

légales. A savoir, déclarer cette activité si elle dépasse les 120 jours de location touristique par an. En

effet, dans ce cas, les propriétaires doivent "compenser" la surface ainsi soustraite au marché locatif

(moins rémunérateur) par une surface équivalente mise à la location dans le même secteur

géographique.

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Selon les estimations de l'Ahtop (association des acteurs du tourisme professionnel) et AirBnb, 15 000

à 20 000 logements correspondent aux situations qui devraient être déclarées. Or la Ville n'en recense

que 700. Sur l'Ile Saint-Louis par exemple, France Bleu rapporte que 17% des logements seraient

aujourd'hui des meublés touristiques. Non déclarés, pour la plupart.

Deux descentes en six mois

C'est la deuxième opération de ce type en six mois. La première avait eu lieu dans les 3e et 4e

arrondissements de Paris. Ces quatre zones ont en commun de perdre des habitants, alors que la

capitale dans sa totalité en gagne. Selon la municipalité, AirBnb serait responsable de cette fuite.

Allers et venues dans l'immeuble, tapage nocturne, perte de chiffre d'affaires pour les petits

commerçants... Pour les habitants des quartiers concernés, cohabiter avec les touristes, ce ne sont

pas des vacances.

La radio indique que la mairie de Paris va faire passer le nombre de ses agents spécialisés de 15 à 20

pour renforcer les contrôles. En 2015, seulement une quinzaine de propriétaires ont été condamnés à

une amende, qui s'élève au maximum à 25 000 euros.

Airbnb a souhaité apporter un commentaire à L'Express. "Ces contrôles visent les propriétaires de

meublés touristiques dédiés à l'accueil de voyageurs, afin de vérifier qu'ils respectent l'ensemble des

règlementations qui s'y appliquent, ce qui est normal. La grande majorité de nos hôtes à Paris louent

leur résidence principale de manière occasionnelle, ce qui est autorisé par la loi ALUR sans que les

propriétaires n'aient de démarche particulière à effectuer. Nous partageons avec la Mairie de Paris

l'objectif commun de développer un tourisme innovant dans la capitale sans impact sur le logement."

Source : L’Express.fr

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François Hollande dope le logement social et la rénovation énergétique Le 12/01/2016

© Présidence de la République / François Hollande au Grand Palais à Paris.

Une enveloppe de 3 milliards d'euros sera mobilisée d'ici à 2017 en faveur du logement social et la

rénovation énergétique des bâtiments publics, a annoncé François Hollande, à l'occasion de la

célébration du bicentenaire de la Caisse des dépôts, ce mardi 12 janvier, et qui en profite pour,

notamment, changer de nom.

Sans tambour ni trompette, le chef de l'Etat a égrené ce mardi matin, au Grand Palais, à Paris, une

série de mesures destinées à renforcer les moyens et l'action de la CDC, à l'occasion de la

célébration de son bicentenaire.

Avec un objectif clair : consacrer des moyens supplémentaires importants en faveur de la

construction, du logement social et de la transition énergétique. C'est pourquoi l'organisme

débloquera d'ici à 2017 un milliard et demi d'euros supplémentaire en faveur du logement social et un

milliard et demi d'euros pour la rénovation énergétique des bâtiments publics, a précisé le chef de

l'Etat, devant 6.000 collaborateurs de la CDC.

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"Les fonds débloqués prendraient la forme de prêts à taux zéro pour les organismes de logement

social", François Hollande

Dans son discours, le président de la République indique aussi que "les fonds débloqués pour le

logement prendraient la forme de prêts à taux zéro pour les organismes de logement social pour des

durées égales ou supérieures à vingt ans." Ces montants permettront à ces derniers de lever huit

milliards d'euros supplémentaires. Au final, l'Elysée estime que 50.000 logements sociaux devraient

pouvoir ainsi être construits. L'autre milliard et demi d'euros prendra la forme de prêts à taux zéro à

très long terme, entièrement destinés à la rénovation des bâtiments publics, qui couvriront 100% des

besoins des emprunteurs : collectivités locales, hôpitaux, universités.

"Les plus-values qui seront ainsi dégagées pourront être affectées au financement de nouveaux

investissements dans le cadre du développement durable. L'Etat lui-même participera à cet effort en

diminuant le prélèvement sur le résultat de la Caisse des dépôts pour les prochaines années", a-t-il

ajouté.

En outre, Pierre-René Lemas, directeur général de la CDC, a annoncé que "la Caisse s'engage à

mobiliser dans les cinq ans qui viennent plus de 26 milliards d'euros en capital et 100 milliards d'euros

en prêts pour les logements, les infrastructures et les équipements publics." Avant de préciser : "Nous

sommes présents et nous le serons encore plus sur le tourisme, sur les infrastructures, sur les projets

de croissance verte."

Pour rappel : en mai 2015, la CDC avait annoncé déjà son intention de mobiliser 15 milliards d'euros

pour la transition écologique et énergétique sur la période 2014-2017.

L'Agence française de développement (AFD) sera intégrée au sein de la CDC

Autre mesure : l'Agence française de développement (AFD), qui assure l'aide publique de la France

aux pays en développement, sera "intégrée" au sein de la CDC, un dossier en préparation depuis l'été

2015. Cette réforme sera lancée "dès le premier trimestre de cette année avec la discussion d'une loi

au parlement", a expliqué François Hollande. Selon lui, la CDC "doit s'ouvrir au monde" en assurant

qu'elle pourra ainsi prolonger "ses missions traditionnelles non plus simplement à l'échelle de la

France, mais à l'échelle du monde". L'objectif est de tripler les fonds propres de l'AFD pour atteindre

"plus de 12 milliards d'euros par an au bénéfice des pays en développement et de la lutte contre le

changement climatique."

Ainsi, 4 milliards d'euros supplémentaires seront alloués d'ici à 2020 au financement du

développement et de la lutte contre le réchauffement climatique. L'AFD augmentera ses activités de

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prêts aux pays en développement d'environ 50 % : ceux-ci passeront de 8,5 à 12,5 milliards d'euros

par an d'ici à 2020.

Vers un nouveau nom de la CDC

Dans la matinée, François Hollande a rappelé le rôle central de la Caisse des Dépôts en tant que

"bras armé financier de l'Etat", avec un possible changement de nom pour intégrer la notion du

développement durable. "Vous devez aider la France à se couvrir de lignes internet à haut débit à

construire la ville intelligente", a insisté le chef de l'Etat.

Enfin, François Hollande a annoncé un fléchage de l'épargne déposée sur un Livret de

développement durable, utilisée actuellement pour des prêts aux PME par exemple, vers l'économie

sociale et solidaire. Fin novembre, 100 milliards d'euros étaient déposés sur ce produit par les

épargnants. Finalement, la Caisse des dépôts qui a 200 ans a encore de beaux jours devant elle !

Source : Batiactu.com

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Le taux du Plan épargne logement tombe à 1,5%, celui du Livret A maintenu Le 13/01/2016

La rémunération des PEL souscrits à partir du 1er février passera de 2% à 1,5%. En revanche, le taux

du livret A restera inchangé à 0,75%.

La rémunération du Plan épargne logement (PEL) sera à l'avenir moins attractive. Le ministère des

Finances a annoncé mercredi que son taux passera de 2% à 1,5% le 1er février. Il s'agit de la

deuxième baisse en tout juste un an. Le 1er février 2015, le taux du PEL était passé de 2,5% à 2%.

Dans le même temps, le taux du crédit immobilier dont bénéficient les épargnants sera lui aussi

abaissé passant de 3,20% à 2,70%. Mercredi matin, le gouverneur de la Banque de France, François

Villeroy de Galhau avait déclaré au micro d'Europe 1 qu'il considérait le taux du PEL, comme

«anormalement élevé».

Seuls les nouveaux contrats ouverts à partir du 1er février seront rémunérés à 1,5%. Ceux qui

détiennent déjà un plan -avec un taux souvent supérieur à celui de 2%, le taux moyen des PEL

s'élevant à 2,83 %- ne seront donc pas concernés par la baisse. Comme ce fut le cas l'an dernier, il

est probable que les épargnants qui ne détiennent pas encore de Plan épargne logement en ouvriront

un avant le 1er février. Dans un contexte de taux d'intérêt extrêmement faibles, où l'épargne sans

risque rapporte de moins en moins, le PEL, placement garanti (bloqué pendant quatre ans), a été

plébiscité en 2015 par les Français qui ont versé 18,5 milliards d'euros (collecte nette), selon PAIR

Conseil.

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Le ministère des Finances a par ailleurs confirmé mercredi que le taux du livret A retera fixé à 0,75%,

comme l'avait proposé un peu plus tôt le gouverneur de la Banque de France. Le directeur général de

la Caisse des dépôts, Pierre-René Lemas, s'était également prononcé dans ce sens. Si la formule de

calcul avait été appliquée, le taux du Livret A et du LDD aurait du tomber à 0,50% en raison de la

faiblesse de l'inflation (+0,2 % en décembre sur un an). Toutefois, cette mesure serait très

impopulaire. Déçus par les baisses successives de taux de rendement, les épargnants vident ces bas

de laine. En 2015, ils ont retiré 9,59 milliards d'euros de leur livret A et 2,07 milliards de leur livret de

développement durable (LDD) au cours des onze premiers mois de l'année. 2015 a sûrement été une

année de décollecte record.

Source : Le Figaro.fr

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Immobilier : la régulation bancaire va-t-elle nuire à la production de crédits ? Le 13/01/2016

Faut-il que les banques françaises proposent plus de prêts à taux variable ?

(Crédits : (c) Copyright Thomson Reuters 2010.

Le régulateur réfléchit à imposer aux banques françaises une meilleure sécurisation dans leur bilan

des prêts immobiliers. Il s'inquiète aussi de la politique de prêts à taux fixe menée en France.

Le marché immobilier français va-t-il être chamboulé par de nouvelles régulations ces prochaines

années ? Le régulateur pense en tous cas à sécuriser davantage les bilans des banques qui

accordent des prêts immobiliers, ce qui pourrait venir modifier en profondeur les pratiques établies,

mais pas avant la période 2019-2024. Réunis autour du comité de Bâle, les régulateurs internationaux

ont déjà lancé un projet de « révision des pondérations du risque crédit » qui pourrait avoir un impact

très concret sur les banques françaises.

En effet, ces dernières ont aujourd'hui dans leur bilan plus de 860 milliards d'euros de crédits à

l'habitat qui sont actuellement considérés dans la réglementation comme des actifs relativement sûrs.

Une révision telle que celle envisagée par le comité de Bâle pourrait en quelque sorte dégrader la

qualité de l'actif "crédit immobilier". Et de ce fait contraindre les banques françaises à constituer

davantage de réserves solides (augmentation de capital, mises en réserves de bénéfices ) pour une

même quantité de crédits immobiliers accordés. « Si ce projet était adopté dans sa version actuelle, il

conduirait à une augmentation des pondérations, et donc des besoins en fonds propres », s'inquiète le

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directeur général du Crédit Foncier Bruno Deletré dans une note publiée il y a un mois. Or, les

banques estiment d'une part qu'il leur est aujourd'hui très compliqué de lever des capitaux, et d'autre

part elles apprécient peu de se priver de la jouissance de leurs profits.

Accession sociale

Pour mettre en garde contre ce projet, le Crédit Foncier, qui depuis la faillite du CIF est le leader

incontesté en France du financement de l'accession sociale à la propriété, indique que les acquéreurs

qui souffriront le plus de cette nouvelle réglementation seront ceux aux profils les plus risqués, c'est-à-

dire les plus pauvres.

Il en irait donc presque de l'intérêt général que les pouvoirs publics s'approprient le sujet. Dans sa

note, Bruno Deletré met d'ailleurs en avant une proposition : que l'Etat garantisse davantage le prêt à

l'accession sociale (PAS), l'un des modes de financement de l'accession social à la propriété, par le

biais du fonds de garantie à l'accession sociale à la propriété (Fgas). Le coût serait minime pour l'Etat,

de l'ordre de 15 millions d'euros par an, estime le Crédit Foncier. Ainsi grâce à l'intervention des

pouvoirs publics, qui rehausserait mécaniquement la note des actifs garantis, les ménages les plus

modestes pourraient de nouveau accéder à la propriété.

On peut, du reste, comprendre l'incompréhension du secteur bancaire français qui, depuis « de très

longues années, affiche un des taux de défaut de ses crédits immobiliers résidentiels parmi les plus

faibles du monde », regrette Bruno Deletré. Par principe, la finance refuse donc d'être soumise à cette

nouvelle réglementation.

Risque de taux

Pourtant, un risque réel pèserait sur les banques françaises en cas de remontée rapide des taux

interbancaires de refinancement - qui dépendent en partie des taux de la BCE - car elles octroient

massivement des prêts à taux fixe aux ménages, ce qui veut dire qu'elles portent dans leur bilan le

risque de taux. Or en 2013 « les encours de crédits immobiliers aux particuliers étaient constitués à

environ 85 % de prêts à taux fixe ; une proportion qui tend à se renforcer puisqu'aujourd'hui 92 % de

la production nouvelle de crédits immobiliers se fait à taux fixe », explique Bruno Deletré. Un niveau

qui devient risqué lorsque l'environnement des taux est historiquement bas comme c'est le cas en ce

moment. Au sens des régulateurs, une véritable menace pèse donc sur l'équilibre financier des

banques françaises.

Ils proposaient ainsi à la mi 2014 de revoir la manière dont les banques françaises traitent le risque de

taux dans leur bilan. Ils leur suggèrent en premier lieu d'accroître les réserves à mettre en face des

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crédits immobiliers à taux fixe. Mais si les banques souhaitaient échapper à ces contraintes, elles

auraient alors plusieurs possibilités : se couvrir davantage sur les marchés (sic), revenir massivement

aux prêts à taux variable en faisant de facto peser le risque de taux sur l'emprunteur en bout de

chaîne, ou bien sortir les prêts de leur bilan par la technique de la titrisation, ce que seul le Crédit

Foncier fait significativement en France aujourd'hui.

Inquiétudes du Medef

Concernant l'idée de vendre plus de prêts à taux variable aux ménages, les grandes banques ont déjà

montré leur inquiétude. Récemment le Medef, dont elles sont des membres influents, demandait

notamment dans son livre Blanc pour le logement, d'« éviter la suppression, par les autorités

prudentielles européennes, du service de prêts à taux fixe qui fonde le modèle français du crédit

immobilier ». Pour Bruno Deletré, aussi, ce serait une mauvaise idée car « on peut légitimement

penser que les banques sont mieux armées que les ménages pour gérer le risque de taux ». Sur ce

point, le banquier n'a pas tort.

Mais quid alors de la concurrence folle que se sont menées ces derniers mois les banques de détail

françaises sur les taux de crédits immobiliers, au risque de réduire leurs marges et de s'exposer

d'autant plus à une remontée des taux de la BCE ? L'ancien gouverneur de la Banque de France

Christian Noyer ne s'était-il pas, lui-même, ému il y a 18 mois des taux de crédits très faibles proposés

aux ménages ? « Vous avez les taux les plus bas d'Europe, vous êtes les banques qui prêtez le moins

cher sur toute la zone euro; ce n'est pas une situation acceptable ! », aurait-il asséné aux banquiers

de la place lors d'une réunion. L'ancien gouverneur n'a, semble-t-il, pas été écouté car depuis les taux

de crédits immobiliers ont encore baissé.

Les banques ont besoin de l'Etat

Les banques françaises livreraient en fait un discours schizophrène, périlleux en cas de remontée

subite des taux de refinancement. Mal engagée en ce qui concerne la réglementation, elles

demandent donc, comme souvent en dernier recours, à l'Etat français de les sauver face à des

régulateurs trop sévères. Clairement, pour Bruno Deletré, « face aux durcissements imposés par les

régulateurs multiples, soucieux d'éviter de se faire reprocher à l'avenir d'avoir été trop peu exigeants à

l'égard des secteurs qu'ils régulent, il conviendrait que les pouvoirs publics se préoccupent plus

activement de garantir que les économies pourront être correctement financées dans ce nouvel

environnement ». Dont acte. Mais qui a dit que les banques n'avaient pas besoin de l'Etat ?

Source : La Tribune.fr

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La baisse des prix de l’immobilier est-elle terminée ? Le 13/01/2016

Selon CBRE, les prix immobiliers devraient se stabiliser cette année. (C) AFP

Selon la dernière enquête sur le marché immobilier résidentiel réalisée par le conseil en immobilier

CBRE, le secteur a renoué avec la reprise en 2015. La production de logements s’est stabilisée aux

alentours des 350.000 unités, mais d’après les dernières enquêtes menées auprès des promoteurs

immobiliers, les perspectives de mises en chantier se sont redressées laissant présager un

redressement en 2016. Les ventes et réservations de logements neufs auprès des promoteurs et des

constructeurs de maisons individuelles ont augmenté grâce au double effet de l’avantage fiscal du

dispositif d’investissement locatif Pinel pour les investisseurs et le prêt à taux zéro chez les primo-

accédants.

Le cumul de la baisse des taux de crédit et des pri x

Dans l’ancien, "acheteurs et vendeurs se sont retrouvés", estime CBRE. Les ventes ont progressé et

atteint 769 000 mutations sur 12 mois à fin octobre. Les acquéreurs ont été motivés par la baisse des

prix : au 3ème trimestre 2015, le recul de l’indice des prix des logements anciens établi par l’INSEE et

les Notaires de France s’élevait à - 1,5 % sur un an (- 1,4 % pour les maisons et – 1,7 % pour les

appartements). L’indice fait même état d’une légère remontée des prix (+ 0,8 %) par rapport au 2ème

trimestre. Ils ont également bénéficié de la baisse des taux des crédits immobiliers et de l’allongement

de la durée des prêts pour la première fois depuis 2011 : la part des prêts d’une durée supérieure à 25

ans est passée de 15,4 % en 2014 à 18,5 % au cours 9 premiers mois de 2015.

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Les banques restent très attentives à la solvabilit é des emprunteurs, notamment sur le ratio

charges de crédit / revenu", souligne CBRE.

Pour 2016, les perspectives d’une consolidation de la reprise se dessinent. "Le maintien des taux

d’intérêt à un niveau très bas resolvabilise les primo-accédants, premiers maillons de la chaîne de

l’immobilier", souligne Sébastien Lorrain, directeur Résidentiel chez CBRE Capital Market, qui exclut

tout scenario de hausse brutale des taux d’intérêt. Dans l’ancien, la stabilisation des prix devrait

conforter la capacité d’achat des ménages, tandis que nouveaux besoins, "ceux notamment des

seniors en matière de logements adaptés et fonctionnels", maintiendront la demande. Dans le neuf,

"avec la reconduction du dispositif Pinel et un marché de l’accession résilient, l’activité devrait

confirmer son relèvement et entraîner dans son sillage le redressement des chiffres de mises en

chantier", estime CBRE.

Source : L’Obs.com

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Transition énergétique : la publication des textes sera accélérée Le 13/01/2016

© Grégoire Noble

COP21, lois de transition énergétique et sur la biodiversité... Lors de ses vœux de nouvelle année, la

ministre de l'Ecologie est revenue sur les temps forts de 2015 et sur les priorités de son action en

2016. Tandis que de nouveaux appels d'offres viennent d'être attribués dans le solaire.

La ministre de l'Ecologie, de l'Energie et du Développement durable se réjouit de poursuivre le travail

au sein de son ministère. Lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, Ségolène Royal a rappelé :

"Les politiques environnementales ne fonctionnent que si les citoyens, les entreprises et les

collectivités s'en emparent". Elle évoque les territoires à énergie positive, "un succès grâce aux

citoyens et aux élus locaux qui se les sont appropriés, et une application concrète de la loi de

transition énergétique, en profondeur, dans le pays". La ministre a prévu que leur nombre passerait

prochainement à 400, sur tout le territoire, "grâce à une nouvelle avance de 250 M€ de la Caisse des

Dépôts, enveloppe annoncée le 12 janvier, par le Président de la République".

Revenant sur l'année écoulée, "lourde pour la France et particulièrement chargée en travaux", la

ministre a souligné ceux de tout le gouvernement, et a rappelé les engagements et initiatives de 2015.

"La COP21, tout d'abord, un succès formidable, et l'adoption définitive de la loi de Transition

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énergétique, ensuite, avec l'accélération de la publication des textes", a-t-elle martelé. Un bilan sur les

textes d'application devrait être dressé, dans un délai de trois semaines, assure la ministre.

Santé-environnement et biodiversité au programme de l'année

Précisant ses priorités pour 2016, elle explique : "La première sera l'application de la COP21 et des

quinze coalitions mises en place lors des travaux préparatoires qui ont duré un an, à savoir par

exemple celle sur les bâtiments efficaces, celle sur les énergies renouvelables, celle sur le solaire ou

sur la géothermie… Nous avons la responsabilité de faire en sorte que ces engagements qui ont été

pris continuent à se réaliser en partenariat avec les autres pays". La ministre de l'Ecologie, qui réunira

ses homologues européens prochainement, souhaite que l'Union européenne continue de donner

l'exemple dans ce domaine et respecte les objectifs nationaux. Autre priorité pour cette année,

rappelée par Ségolène Royal : "L'adoption définitive de la loi sur la Biodiversité, avec la mise en place

de l'Agence française de la biodiversité". Elle entend faire du rapport entre santé et environnement, sa

thématique numéro un. Du côté de l'énergie, la ministre note "la montée en puissance des EnR et le

fait que les professionnels de ces filières se félicitent des mesures de simplification", qu'elle a

contribué à déployer.

Dernière minute

Une quarantaine de projets solaires supplémentaires pour une capacité de 300 mégawatts ont été

repêchés dans le cadre d'un appel d'offres national dont 212 lauréats avaient été dévoilés début

décembre, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Energie.

Le ministère de l'Energie a au final retenu 250 projets pour une "capacité totale de 1.100 mégawatts",

a précisé le ministère, confirmant une information du site internet spécialisé Greenunivers.

Cet appel d'offres concerne les grandes installations (supérieures à 250 kilowatts) au sol, sur les

ombrières de parking ou les grandes toitures. Lancé en 2014, il portait initialement sur 400

mégawatts, mais le gouvernement avait déjà doublé son volume en août 2015, soit 800 MW.

Selon le site spécialisé, la quarantaine de projets repêchés avaient d'abord été écartés pour des

problèmes de conformité des documents fournis dans le cadre de leur candidature, mais avaient "mis

en avant l'impact économique sur leur activité" pour justifier ce réexamen.

Source AFP

Source : Batiactu.com

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Les travers des assurances loyers impayés Le 14/01/2016

Mesure phare de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), la garantie

universelle des loyers (GUL), censée entrer en appl ication au 1 er janvier 2016, est mort née. Sur

le papier cette garantie, financée par l’Etat, deva it permettre de faciliter l’accès au logement

des locataires précaires. Mais dès le départ cette mesure a été critiquée par les assureurs et

les professionnels de l’immobilier avant d’être jug ée « trop coûteuse et complexe à instaurer »

par le ministère du logement. Cet abandon a fait bo ndir l’association nationale de défense des

consommateurs et usagers (CLCV).

Comme la garantie des risques locatifs (GRL), qui permettait de prendre le relais en cas d’impayés

des locataires en situation précaire, n’existe plus depuis le 1er janvier 2016, les propriétaires qui

souhaitent se prémunir contre les risques de loyers impayés n’ont pas 36 solutions.

Si leur locataire ne peut prétendre au nouveau dispositif Visale qui doit entrer en vigueur en janvier, il

ne leur reste plus qu’à souscrire une assurance, intitulée garantie des loyers impayés (GLI).

Celle-ci permet de prendre le relais du paiement du loyer et des charges en cas d’impayés. « Nous la

recommandons aux propriétaires dont les revenus dépendent de leur bien locatif. Cette assurance est

efficace à condition de bien la choisir », explique Maud Velter, directrice associée de l’agence Lodgis.

Gare, en effet, à ne pas y souscrire à la légère, le médiateur de la Fédération française des

assurances (FFSA) relève dans son dernier rapport que ces contrats sont sources de litiges.

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Entre 2,5 et 4 % du montant annuel des loyers

La GLI peut être souscrite de façon individuelle auprès d’une compagnie d’assurance, d’un courtier ou

d’une banque. Le propriétaire bailleur peut aussi opter pour cette garantie dans le cadre d’un contrat

collectif souscrit auprès d’un administrateur de biens (Orpi, Century 21…) en contrepartie de la

gestion locative de son bien. Les tarifs de cette assurance varient entre 2,5 % et 4 % du montant

annuel des loyers et des charges, sachant que les contrats collectifs sont légèrement moins onéreux

(autour de 2 %).

Cette garantie couvre généralement les loyers et charges impayés, les frais de procédure et de

contentieux, les dégradations du bien et finance une protection juridique. À cela s’ajoutent des options

payantes comme, par exemple, la vacance locative ou la défaillance de paiement des copropriétaires.

Montant plafonné, délais de carence…

Tous les contrats ne se valent pas. Chez de nombreux assureurs, le remboursement des loyers

impayés est plafonné et assorti d’un délai d’indemnisation limité. « Il faut aussi regarder s’il existe un

délai de carence avant d’être indemnisé », prévient Maud Velter. En outre, les remboursements de

contentieux sont généralement illimités si la procédure est confiée à l’assureur.

Pour être indemnisé, le bailleur doit respecter certaines obligations, comme rédiger un bail conforme à

la loi contenant une clause résolutoire pour obtenir la résiliation du contrat en cas d’impayés…

Surtout, son locataire doit répondre aux exigences de solvabilité imposées par l’assureur :

généralement, être en CDI et toucher des revenus nets environ trois fois supérieurs au montant du

loyer.

« C’est à l’assuré qu’il incombe de vérifier les conditions de solvabilité du locataire, en fonction de

critères propres à l’assureur. Outre que cette exigence est difficile à remplir pour un particulier, ce

dernier n’a généralement aucune connaissance de ces critères lorsqu’il accorde un mandat de gestion

à son agent immobilier », relève le médiateur de la FFSA. Or si le bailleur ne remplit pas les

conditions exigées par l’assureur, il risque de ne pas être indemnisé en cas de pépins.

Visale, un nouveau dispositif pour les locataires

Financé par Action Logement, ce dispositif qui reste facultatif, vise les salariés en situation précaire

(CDD, intérimaires, apprentis, CDI en période d’essai, intermittents du spectacle…) et ceux âgés de

moins de 30 ans qui ne remplissent pas les critères de solvabilité classiques. Les demandeurs

d’emploi pourraient y avoir accès d’ici fin 2016. Concrètement, l’organisme se porte garant pour le

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locataire et permet d’assurer les paiements des loyers et des charges en cas de défaillance du

locataire pendant une durée de 36 mois maximum. Il devrait concerner une location vide ou meublée

à usage de résidence principale du locataire dont le loyer (charges comprises) est au maximum de

1 300 euros (France entière) ou de 1 500 euros à Paris intra-muros. « Tel qu’il est annoncé, ce

dispositif nous semble bien ficelé, sachant qu’il a l’avantage d’être gratuit pour le propriétaire bailleur

et le locataire », estime Paul Philippot, délégué général de l’Union nationale des propriétaires

immobiliers (Unpi).

Source : Le Monde.fr

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Du risque d’acheter une maison construite illégalement Le 15/01/2016

En 2004, Virginie Eynaud, 24 ans, fraîchement embauchée dans une agence immobilière du Val-de-

Marne, décide d’acheter une petite maison à Malleville-les-Grès, village d’une centaine d’habitants

situé en Seine-Maritime. Elle contracte un emprunt de 85 000 euros sur vingt ans. La vente se fait le

29 juin, à l’étude du notaire choisi par le vendeur, en présence d’un second officier public, sollicité par

Virginie, afin qu’il défende ses intérêts.

Virginie passe ses vacances dans cette résidence secondaire. Désormais mariée et devenue Mme

Eynaud-Riollet, elle y vient avec époux et enfants, ou la prête à sa famille. « Hélas, on nous a parfois

fait sentir que nous étions des “Parisiens’’ ; peut-être notre grosse voiture ou mon jeune âge pour être

propriétaire suscitaient-ils une certaine envie », indique-t-elle. Dans la nuit du 8 au 9 décembre 2009,

la maison, inoccupée, est incendiée. Les gendarmes concluent à un incendie criminel et Virginie porte

plainte, mais aucune suite ne sera donnée.

La Macif, qui assurait la maison, n’accepte d’indemniser Virginie que si elle lui fournit un permis

autorisant sa reconstruction. Tout en s’interrogeant sur le bien-fondé d’une telle exigence, la jeune

femme dépose une demande de permis de reconstruire à l’identique. Le maire et l’architecte des

bâtiments de France émettent un avis favorable.

Mais le 7 mars 2011, le préfet de la Seine-Maritime lui oppose un refus, pour plusieurs raisons : la

carte communale ayant été modifiée en 2010, le terrain...

Source : Le Monde.fr

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ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Vins : la prise de commande, un moment important Le 11/01/2016

Quel que soit le type d'établissement, certaines règles impératives sont à respecter.

© Thinkstock

Vous ne devez en aucun cas contester le choix du client, à plus forte raison en présence de ses

invités.

Par qui ? En fonction de l'importance et du style de l'établissement, la prise de commande est

effectuée par le sommelier, le ou la propriétaire, le maître d'hôtel, le chef de rang, le serveur.

À quel moment ? La prise de commande des boissons (en dehors de l'apéritif) doit intervenir

aussitôt après celle des mets, que les deux commandes soient prises par la même personne ou par

deux personnes différentes (serveur puis sommelier etc.).

Déroulement de la prise de commande Deux cas de figure peuvent se présenter.

• Le client passe sa commande sans hésiter. Écoutez-le attentivement. Reformulez le choix :

appellation, bouteille, verre, éventuellement domaine, millésime… Vous pouvez alors le féliciter pour

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son choix, surtout s'il a des invités. Éventuellement, ne rien dire… Vous ne devez en aucun cas

contester son choix, à plus forte raison en présence de ses invités.

• Le client n'a pas fait son choix, il vous demande de le conseiller. Vous devez alors pratiquer l'écoute

active. Laissez-le s'exprimer afin de recueillir le maximum d'informations sur ses attentes éventuelles.

Puis, faites-lui une proposition en tenant compte des plats commandés et du contexte (saison, prix du

menu, repas d'affaires, repas familial, etc.). Proposez-lui un vin, éventuellement deux. Évitez de lui

énumérer une partie de la carte, vous risqueriez de le mettre dans l'embarras.

Justifiez votre choix de façon succincte : quelques mots suffisent. Par exemple : "Ce vin à base de

merlot, dans un millésime qui est actuellement à maturité, sera en parfaite harmonie avec la volaille

que vous avez commandée." Évitez d'énumérer tous les arômes présents ou supposés et de faire

référence à l'influence du porte-greffe… Si le client souhaite parler plus longuement de vin avec vous,

il ne manquera pas de le faire pendant ou après le repas. Le client peut émettre des doutes suite à

votre proposition. Reformulez ses propos pour l'assurer que vous l'avez bien compris.

Dans tous les cas, évitez de faire référence au prix peu élevé du vin que vous proposez. Évitez

également de parler de "petit vin".

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Allium, la générosité au naturel Le 12/01/2016

Quimper (29) Lorsqu'un couple anciennement étoilé fait appel au financement participatif

(crownfunding) pour rouvrir une affaire, cela tisse de nouveaux liens entre des professionnels et leur

clientèle.

Allium, le restaurant quimpérois de Frédérique et Lionel Hénaff , semble être enfin la bonne affaire

pour le couple, trois ans après avoir quitté La Roseraie de Bel Air étoilée, à Pluguffan. Et pourtant, le

chemin n'a pas été de tout repos entre ces deux restaurants. Il y a eu l'échec des Sables Blancs à

Concarneau (mésentente totale avec les propriétaires), puis un premier projet avorté à Quimper, pour

lequel Frédérique et Lionel Hénaff avaient fait appel au crowdfunding (financement participatif).

"Quand ce premier projet a été abandonné, nous nous sommes demandé quoi faire avec cet argent.

On ne voulait surtout pas flouer les gens qui nous avaient fait confiance."

Qu'à cela ne tienne, les époux Hénaff utilisent les 35 000 € acquis via le crowdfunding pour une

deuxième affaire. "Lorsqu'elle nous a été proposée, nous avons foncé. Les 35 000 € ont servi pour

refaire la décoration et acheter le mobilier alors que l'apport des banques nous a été utile pour le

fonds de commerce. En fait, l'endroit importait peu aux personnes qui nous ont aidés. Ils voulaient

surtout nous revoir aux affaires !" Bilan des comptes, "cette opération ne nous a apporté que du

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positif". Outre les 35 000 € obtenus en 42 jours, ce financement participatif a permis une incroyable

campagne de communication locale. "Nous avons eu les journaux, la télé, la radio… cela nous a

donné un élan impressionnant." Et même si au départ certaines banques n'ont pas vu d'un bon oeil

l'origine de cet apport, "une directrice de banque est venue dernièrement et m'a avoué que son plus

gros regret de 2015 est de ne pas nous avoir suivi !"

Une maison modernisée

Allium, situé dans une zone d'activités, capte une grosse clientèle d'affaires au déjeuner. "Nous avons

une nouvelle clientèle, rajeunie, tout en ayant conservé l'ancienne de La Roseraie." D'emblée, les

Henaff ont modernisé la maison et aujourd'hui, des clients peuvent observer les cuisiniers en

déjeunant ou dînant sur des mange-debout séparés de la cuisine par une baie vitrée. En salle, les

Hénaff jouent l'épure avec 35 couverts déclinés sur des tables en noyer massif et laguioles en frêne.

Dans l'assiette, les menus vont de 28 € (le midi) à 48 €, 68 € et 88 €. Et ici, Lionel Hénaff joue sa

partition nature : Langoustine crispy ; Encornet snacké accompagné de courgette violon et d'un

sabayon orange-fenouil ; Saint-Jacques éclatée avec célerisotto, radis, bouillon galanga verveine…

"Nous avions annoncé que nous revenions sur Quimper avec une cuisine nature. Nous le démontrons

aujourd'hui." Une cuisine qui s'est vue décerner 3 toques par le Gault&Millau. Outre ses propres

approvisionnements, le chef travaille avec de nouveaux producteurs, à commencer par les légumes et

herbes de Stéphanie Saliot à Gourin, et les légumes de Christophe Collini . Les poissons sont

toujours signés François Gallen à Concarneau… "Il me reste encore des petites choses à caler, mais

le principal est bien là", se félicite le chef, qui se sent aujourd'hui "suffisamment mature pour intégrer

cette démarche naturelle dans ma cuisine. Pendant ces années de stand-by, je suis allé au fonds des

choses."

Au delà de ces récompenses, les Hénaff se rappelleront longtemps de cet élan de solidarité. "Un

couple est venu dîner récemment. Ils nous ont dit qu'ils s'étaient sentis grandis en nous aidant… Ce

genre de témoignage vaut tout l'or du monde !"

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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Les avis négatifs peuvent être utiles Le 12/01/2016

Au-delà des faux avis qui pullulent sur les sites spécialisés, des clients bien réels au mécontentement

- justifié à leurs yeux - expriment un point de vue qui fait souvent réagir les professionnels.

Bien que peu réjouissants pour les professionnels, les avis négatifs en ligne peuvent avoir leurs

avantages, à condition qu'ils proviennent de vrais clients mécontents et non d'une campagne de

dénigrement.

• Ils mettent en confiance les visiteurs : paradoxalement, les établissements qui n'ont que des avis

positifs sèment le doute chez les visiteurs. Les avis positifs, les 'like' sur Facebook ou les retweets

s'achètent. Les clients le savent et sont donc méfiants face à une fiche trop lisse. Une fiche

TripAdvisor a 5 étoiles mais nuancée de quelques avis négatifs paraît plus crédible aux yeux des

clients.

• Ils vous informent sur ce qui ne va pas. Parmi les avis négatifs, certains sont fondés et pointent des

aspects que vous n'aviez pas observés ou que vous aviez mis de côté… Ils peuvent être une bonne

source d'information.

• Ils vous permettent de promouvoir vos services. En effet, les clients potentiels vont être attentifs à

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vos réponses. Celles-ci doivent être pour vous des outils marketing. Un client mécontent du petit

déjeuner ? Pensez à promouvoir votre nouvelle offre, vos nouveaux horaires, etc.

• Grâce à eux, vous montrez que vous n'êtes pas un robot. Mettez en avant votre humanité et votre

capacité à vous remettre en question quand le contenu d'un avis concerne votre service. Un client est

mécontent du ménage ? Montrez que vous en tenez compte et que vous allez y porter davantage

attention, notamment en rassemblant vos équipes d'étages et en mettant en place une nouvelle

procédure.

• Ils vous permettent de montrer que vous êtes attentif au confort de vos clients, même après leur

séjour. Répondez rapidement (mais pas à chaud) aux messages : cela montre votre réactivité et

l'importance que vous accordez à la relation clients. Proposez au client mécontent de prendre contact

avec l'hôtel et/ou de revenir pour constater les efforts que vous avez fait pour améliorer son

expérience.

• Les rédacteurs des avis négatifs peuvent devenir des ambassadeurs de vos établissements. Ces

clients ont été enclins à laisser un avis ; si vous réglez la situation, ils pourront diffuser auprès de leur

réseau leur satisfaction quant à votre réactivité. L'effet n'en sera que convaincant vis-à-vis des clients

potentiels.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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TripAdvisor dévoile les grandes tendances de 2015 Le 15/01/2016

En 2015, TripAdvisor a vu son nombre d'avis et d'opinions augmenter fortement, et ce grâce à sa

communauté de plus de 90 millions de membres qui déposent chaque jour des avis à travers le

monde entier. TripAdvisor comptabilise à ce jour plus de 290 millions d'avis et opinions, déposés sur

les pages de 5,3 millions d'établissements référencés dans 126 000 destinations.

Face à autant de contributions, TripAdvisor dévoile les tendances et les faits intéressants de 2015 :

• La ville ayant reçu le plus d'avis dans le monde en 2015 est Londres, avec 881 991 avis laissés par

les voyageurs du monde entier. En France, Paris a reçu le volume le plus élevé d'avis, 655 845 au

total, faisant de la capitale la seconde ville ayant reçu le plus d'avis dans le monde après Londres.

• Le 27 juillet 2015 était la journée la plus chargée en termes de demandes de réservations sur

TripAdvisor.

• L'attraction qui a reçu le plus grand nombre d'avis au monde est la Tour Eiffel, avec plus de 23 000

avis déposés. La Tour Eiffel a également reçu plus de demandes de réservation que toute autre

attraction dans le monde en 2015.

• En moyenne, les voyageurs japonais ont posté au moins neuf avis chacun sur TripAdvisor en 2015,

proportionnellement plus que tout autre nationalité.

• 6 124 avis ont été déposés sur la page du Flamingo Las Vegas Hotel & Casino, qui en fait donc

l'hôtel ayant reçu le plus d'avis dans le monde l'année dernière. En France, Center Parcs Les Bois-

Francs a reçu le plus grand nombre d'avis, soit 1 311 avis au total.

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• La Corée du Sud est le pays qui a vu la plus forte augmentation d'avis sur TripAdvisor par rapport a

tout autre pays dans le monde.

• L'avis le plus long de l'année posté sur TripAdvisor comptabilise 13 047 mots.

• Le restaurant Café Du Monde à la Nouvelle-Orléans aux Etats-Unis a reçu plus d'avis que tout autre

restaurant dans le monde avec 4 984 avis au total. Le restaurant français ayant reçu le plus grand

nombre d'avis est Le Bouillon Chartier à Paris avec 1 751 avis reçus en 2015.

• Le Four Seasons Resort Bora Bora en Polynésie Française a reçu plus de demandes de réservation

sur TripAdvisor que tout autre hôtel dans le monde. En France, c'est le 123 Sebastopol – Astotel qui a

reçu le plus de demandes de réservation.

• Plus de 850 000 établissements ont reçu leur premier avis sur TripAdvisor en 2015.

• Le Sacrée Fleur à Paris a reçu le plus demandes de réservation sur TripAdvisor par rapport aux

autres restaurants référencés sur le site.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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A propos de Kylia

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

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