la revue de l'écran, n°192 · 2019. 12. 12. · la revue de l'ecran organe...
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La Revue de l'EcranL * EFFOPTO R G A N E D’IN F O R M A T IO N ET
D ’O P I N I O N C O R P O R A T I V E S Cl N £ M A T O GRAPH IQUE■M R K U M I S M
PARAISSANT TOUS LES SAMEDIS — PRIX î 2 francs. — N” 192. — 3 AVRIL 1937
JA C Q U E L IN E D ELU BA CJ O U E N T POUR LA PREMI ÈRE FOI S DA NS LE MÊME FILM
FAISONS UlsL RÊVEComédie de SACHA GUITRY
Ce film passera à partir du 2 Avril à l’ODÉON de Marseille
FlorelleGabriel Gabrio Rosine Déréan
Paul Azaïset
Colette Darfeuildans l’œ uvre célèbre de
PIER R E D ECO U RCELLE
Q i n R i n nCu JL y c 1C u
avec
Jean SERVAIS - Milly MATHIS Pierre MORENO - Paule ANDRAL
SINOEL - Jacques BERLIOZ
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Marguerite Morenoet
Raymond CordyRéalisation d ’Yvan NOE
M usique nouvelle de V incent SC O TTO
Production PELLEG RIN-CIN EM A
SELECTION GUY-lMlAIIA4 4 , B o u le v a r d L o n g c h a m p , M A R SEILLE - T é lé p h o n e : N a t io n a l 1 5 .0 0 et 15.01
La RevueO R G A N E D’IN F O R M A T IO N ET D ’ O P I N I O N C O R P O R A T I V E S
de l’EcranL * EFFORTCINË.MATO GRAPHIQUE1
Directeur-Rédacteur en Chef : André de MASINI Directeur Technique : C. SARNETTE 49, Rue Edmond-Rostand — MARSEILLE — Téléph- : Garibaldi 26-82 ABONNEMENTS ■ L’AN : FRANCE 40 FRANCS - ÉTRANGER 60 FRANCS — R. C. Marseille 76.236 IQ m e ANNÉE - N* 192 T O U S L ES S A M E D I S SAMEDI 3 AVRIL 1937
A C T U A L I T É Si j
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On va faire un film sur Jean Jaurès.
Je n’ai d’ailleurs pas la prétention de vous l’apprendre, .puisque la chose est annoncée déjà depuis pas mal de semaines. Mais comme notre m étier est le plus abracadabrant de tous, et qu’il convient de ne jam ais s’y réjouir trop longtemps à l’avance, je préférais attendre un peu pour dire mon mot.
Les motifs d’inquiétude ne nous avaient, du reste, pas été épargnés. 11 y a quelques semaines seulement, la présentation du film n’était-elle pas prévue pour le l ' r Mai ? On redoutait déjà une œuvre bâclée, lorsque nous avons appris que l’on se contenterait de commencer à cette date avec toute la préparation souhaitable.
Deuxième, et grave sujet de crainte : on avait pressenti Harry Baur pour le rôle du grand tribun. Or, je professe tout le respect qu’il sied à l’égard du .talent d Harry Baur. mais je .pense q u e . son m étier, son intelligence et son art de la composition ne l’empêchent pas, dans bien des cas, d’être un interprète extrêmement gênant, dont la personnalité propre réapparaît, trop uniforme, à travers celle des personnages qu’il incarne.
Le Parti S.F.I.O. qui avait son mot à dire, a émis sur ce point une opinion nettement défavorable, et le rôle a été finalement donné à Roger Karl. Ne voyant aucun autre nom à mettre en avant, ¡’approuve assez ce choix. Roger Karl n’a pas eu jusqu’ici l ’occasion de s’imposer d une manière assez m arquante pour être gênant. Acteur probe et sincère, sans doute comprendra-t-il qu’on lui fournit avec Jaurès la possibilité de tenir le grand rôle de sa carrière, el assumera-t-il avec succès cette responsabilité écrasante.
Je ne vous dirai pus-que je souhaite (pie le film soit réussi Je dis que je donnerai beaucoup pour qu’il soil digne du personnage immense qu’il va faire revivre.
Il faut que ce soit une réponse digne et noble à ta petite malpropreté que se permit M. Poirier, au cours de sa mala
droite glorification d 'un autre grand bonhomme qui s’appelait Charles de Fonça ulld, el qui, soit dit en passant, eut été affecté de voir par quél bas procédé on s’employait à le m ettre en valeur.
11 faut que s’élevant au-dessus des questions de basse politique, cette œuvre traduise cet amour de l’humanité, cet idéall auquel Jaurès sacrifia sa vie.
Mais nous crions gare, à ceux qui ont pris la responsabilité de cette tâche. Nous leur faisons confiance, parce que nous espérons qu ’ils ont compris. Nous attendons d’eux une œuvre fervente, et non l’exploitation commerciale d’un grand nom, dans un moment opportun.
Nous attendons leur film avec sympathie, mais aussi avec anxiété. Qu’Ils n’espèrent de notre part aucune indulgence. On peut excuser une honorable défaite. On ne saurait en pareil cas, pardonner une trahison, ou un sabotage.
A. DE MASINI.
LES REPRÉSENTANTSinvitent cordialement MM. les Directeurs et leur famille à assister à la Prem ière grande FêteAnnuelle de l’Am icale des Représen-tants de Films qui aura lieu Mardi 6 Avril,à 19 h. 45 dans les SALONS MASSILIA au bénéfice de sa Caisse de Secours.Prix du Banquet BAL - ATTRACTIONSBal - Attractions à 22 h. 30
60 francs DAMES MESSIEURS 10 fr 15 fr
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PREMIERES PARTIESLe Drame du Term inus; Le Maître du Monde; Irma Lu-
cinde voyante; Les Conquêtes de César; Les Mystères de la Maison Blanche.
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PREMIERES PARTIES
Les Actualités Fox-MoviétoneDocumentaires : Œ il du Movietone; Chasseurs d’images. Comiques en deux parties.Dessins animés.
(.1 suivre)
4 la rev u e de l 'é c ra n
NOUVELLES IDE PARISLES PROGRAMMES SALLES D’ACTUALITÉS Les Films à su ccès de la sem aine
de la sem aine
AGRICULTEURS : Etrange visiteur.AMBASSADEURS : Lloyd s de Lon
dres.APOLLO : Héros à vendre; L ’Irrésis
tible.AVENUE : Loufoque et Cie.AUBERT-PALAQE : L ’homme ù abat
tre.BALZAC : Tourbillon blanc; V A uda
cieuse.BONAPARTE : L ’Etrange visiteur.GINEMASQUE : Masque d’Or; Tour
billon de. la danse.LINERIE : Ces Messieurs de la SantéCOLISEE : Eléphant Boy.CHAMPS-ELYSEES : ' L ’Ennemie.;
Bien-A imée.CINE-OPERA : César.EDOUARD VII : The Green Pastures.GAUMONT-PALACE : Prends la routeHELDER : Le crime du Dr Crespi.IMPERIAL : Une fem m e sans impor
tance.MARBEUF : La Grande. Barrière.MADELEINE : A nous deux, Madame
la Vie.MIRACLES : Three Smart Girls.MARIVAUX : Pépé. le. Moko.MAX LINDER : Le Jardin d ’Allah.OLYMPIA : La Griffe du Hasard.PARAMOUNT : Les Dégourdis de. la
IV.PARIS : L ’Amiral mène la danse.REX : Vous n'avez rien à déclarer.STUDIO BERTRAND : Charge Briga
de Légère.STUIMÔ 28 : L’Appel de la Folie.STUDIO ETOILE : L’Escadron blancSTUDIO PARNASSE : Boccacio.PANTHEON : Gardez-les sous les ver
rous.UNIVERSEL : La charge de, la Bri
gade. Légère.
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CININTRAN (Madeleine): Perm anent de 10 h. à m inuit 30.
ACTUALITES P. P. (Excelsior): Permanent de 10 h. à 24 h.
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CINE PARIS-SOIR (Champs-Elysées) Perm anent de 10 h. à 1 h. du mat.
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RADIO-CINEMA. — Au Cin. Helder. Crime du Dr Crespi.
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rignan : Le jardin d’Allah.DISTR. FRANÇAIS. — Au Param . :
Les Dégourdis de la 11°WARNER-BROS. — Apollo : Héros
ù vendre.FOX-EUROPA. — Balzac: Tourbillon
Blanc.WARNER-BROS. — Cin. Apollo :
L’Irrésistible.TOBIS. — Cin. Impérial : Une fem
me sans importance.TOBIS. — Gin. Moulin Rouge : Fai
sons un rêve.METRO-G.-MAYER. — Cin. Avenue:
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Grande Barrière.SOVIETIQUE. — Bellevue : Train
Mongol.M. G. M. — Paris : L ’Amiral mène la
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MARCELL'HERBIER
U CITADELLE DU SILENCESERA LE SEUL FILM TOURNÉ EN FRANCE
PAR
ANNADELUEN
1937
Uh accueil
a Um qede la Btqade £tym
avec
a été héeehué dam touiei ieô uiLLei de hMmee, de Belgique, de üuiiie et de l'Aftitque, à (dus (lotmidaUe waiisatiou
du Cinéma fftadeine
ERRO L I L Y Wet
Olivia de HAVILLANDMise en scène de Michaël CURTIZ
A MARSEILLE, devant le triomphal succès remporté, “ La Charge de la Brigade Légère ” a dù être maintenu deux semaines à l'affiche du CAPITOLEet a poursuivi sa brillante carrière au RIALTO.
MARSEILLE15, B o u l e v a r d L o n g e h a m p
LYON9 8 , R u e d e l’H ô te l d e V ille
BORDEAUX8 7 , R u e J u d a ï q u e
ALGER10, R u e D o e t e u r T r o l a r d
•O ------------------- -------- ■■.............. = = la r e v u e île l 'é c ra n =
LETTRE DE NEW-YORKDe no tre c o r r e s p o n d a n t p a r ic u l ie r —
La parade des FilmsTrois filins jouisse ni en ce moment
d’une popularité d’ailleurs, bien méritée. Lost Horizon, au Globe, The Finej and the Chorus girl (W arner), au Strand et May time (M. G. M.) au Capitol, île dernier l’opérette par Sigmund Romberg. L’équipe formée par Jeannette Mac Donald et Eddy Nelson contribue amplement au succès de Maytime. La production est luxueuse et la direction de Robert Z. Leonard, excellente. Le film est une comédie romantique intérromjpue pa r plusieurs mélodies populaires et quelques airs de il’opéra Les Huguenots. Jeannette
M ac Donald par son talent exquis n’a pas de rivale dans le domaine de l'opérette, elle est délicieuse aussi bien pour les oreilles (pie pour les yeux et Nelson Eddy emploie son organe de baryton avec plus d’art dans ce tilm que précédemment. John Barrymore dans le m aître de chant épris de son élève est impeccable tandis que Herman Bing est un comique irrésistible’. Le. reste de la distribution est excel-
' tente avec Tom Brown, Lynne Tnrver Rafaela Ottiano, Charles Judels, Paul Porcasi et Sig. Rumann. Notons aussi l’ensemble de Don Cossacks qui interprète brillam ment plusieurs chansons russes. May time ne m anquera pas de cueillir les faveurs du public du vieux continent.
« The King ond the Chorus girl », •
Le film marque le début de Fernand Gravey à l’écran américain. La presse des Etats-Unis y compris .'elle de notre ville est .particullièrement élogieuse à son égard, on félicité en même temps Mervyn Le Roy qui sut trouver un sujet convenant au talent de l’acteur Franco-Belge. Deux éléments im portants ont frappé l’imagination du spectateur lors de la projection du film. Premièrement la ressemblance de Fernand Gravey avec l’ex-roi Edouard VIII, puis l’histoire du film qui possède des similitudes avec la vie sentimentale de l’actuel duc de W indsor. L’ex-roi Alfred VII, après l’abdication de son trône, s’exile à Paris, mais il s’ennuie dans la Ville Lumière. Sur la suggestion de son chambellan (Edward Everelt Horion) l’ex-souverain assiste à la présenta - lion d’une revue aux Folies Bergère, mais il ne semble pas se divertir beaucoup, lorsque ses yeux rencontrent
ceux d’une jolie choriste américaine (Joan Blond ail).
Je ne dirai pas le reste, mais la tournure des évènements satisfera ceux qui affectionnent les dénouements heureux. Le dialogue est spirituel et par ailleurs subtil et la bonne hum eur qui règne à travers les épisodes est contagieuse.
La personnalité engageante de Fernand Gravey, son aillure a r is to cratique, son jeu naturel et son anglais ne trahissant pas l’accent étranger intensifie la qualité du film. Joan BllendeH joue avec la timidité indispensable exigée par le scénario. Edward Everett Horton n’a jam ais provoqué tant de rires et Luis Ailberni a- joute aussi une note gaie au film qui fut dirigé avec vivacité p a r Mervyn Lé Roy. Espérons que Fernand Gravey reviendra parmi nous, car même Hollywood ne possède pas en abondance des jeunes prem iers comme lui.
Les Films FrançaisJe vous signale avec beaucoup de
satisfaction le succès de Razumov le li'Im de Marc Allegret dont 1’histoire rappelle un peu celle du Mouchard (R. K. O. Radio). Les critiques lui ont trouvé un seul défaut, sa longueur. Ils ont loué l’interiprétation tragique de Pierre Fresnny, le jeu impressionnant du jeune révolutionnaire personnifié par Jean Louis Barrault. Jacques ’Copeau parfait dans le chef de la police; Pierre Renoir, impeccable détective; Ga'brio, merveilleux dans Nikita; Michel Simon admirable dans le chef des révolutionnaires; enfin, Daniele Parola, sympathique émissaire des ennemis du régime czariste. Le film fut projeté au Théâtre Caméo.
Le Golan, avec Germaine Aussey et Harry Baur, fut présenté au Fifty Fiifth Street Theatre, dans la troisième semaine de m ars. La presse fait ressortir la pauvreté du script et le manque d’imagination directoriale de Julien Duvivier. D’autre part on a admiré la mise en scène élaborée, la richesse des costumes et l’impeccahi- lité de la photographie. Les critiques n’hésitent pas de noter l’interpréta - tien magistrale d’Harry Baur dans le rôle de Rodolphe II; Germaine Aussey reçoit sa part de gloire, grâce à sa 'beauet et à son allure aristocratique.
Twentieth Century-Fox annoncent
l’engagement de Germaine Aussey qui se trouve en ce moment à Hollywood. On ne sait pas si elle y doit tourner ici ou si ce doit être à Londres.
A rthur Mayer, le directeur du Théâtre Rialto et Joseph Burstyn ont obtenu 1 autorisation de distribuer aux Etats-Unis Club de. femmes.
L’acteur Français, Alexandre d’Ar- cy, d ’accord avec W arner Bros, vient de résilier son contrat avec la société précitée après avoir tourné un film seulement.
Twentieth Century-Fox ont présenté Wings of the Morniny qu’ils ont réalisé en Angleterre avec Annalbella. La presse acclamait la jeune actrice Française et la comparait aux meilleures « iperformers » d’Hollywood. Sa grâce, sa gaminerie et son jeu frais, éclipsaient le reste de la distribution artistique, composée d’Henry Fonda, Leslie Banks et d’autres encore.
Twentieth Century-Fox annoncent un bénéfice net de $ 7.924.126 pour l’année 1936, soit presque le double enregistré en 1935. Au 26 décembre dernier, l’actif de ta société s’élevait à $ 13.399.320.
W esting House Electric Co, annonce un bénéfice net de $ 15.099.291, pour 1936, contre $ 11.983.380 en 1935
Durant l’année 1935, le nombre des théâtres, cinémas, cirques et d ’autres amusements, concerts symphoniques, récitals et opéra, s’élevait à 37.677, dont la recette brut fut de $ 699.051. 000. La recette brut des 12.024 cinémas fut de $ 508.196.000.
Param ount Broadway Corp. qui contrôle le Théâtre Param ount de notre ville, annonce un déficit de $ 326.992 ¡pour l’année écoulée. La recette brut du théâtre fut de $ 923.501 pendant la même période.
Il y a 232 cinémas aux Etats-Unis dévoués exclusivement à la race noire pouvant recevoir 114.709 personnes.
Joseph de VALDOR
la re v u e de l’é c ra n
A MARSEILLELes P r o g r a m m e s d e la S e m a in e
P ATHiE-P A L A CE. — Mazurka avec Polâ Negri (Films Osso). Exclusivité.
CAPITOLE. — Tarzan s’évade, avec Johnny W eissmuller (M. G. M.) Excl.
ODEON. — Faisons un rêve, avec Sacha Guitry et Raima (Tobis). Excl.
REX. — La Dame de Vittel, avec Duvallès (Paris Cinéma Location) et Deux Révoltés (Radio-Cinéma). Excl.
STUDIO. — Romarin, avec Berval (A. G. L. F.). Exclusivité.
CLUB. — Le Lys brisé, avec Doit y Haas (Haussmann Films). Exclusivité
STAR. — Je te dresserai, avec Gin- ger Rogers et Mon ex-femme détective, avec William Powell. Extusivité en version américaine.
NOAILIjES. — César, avec Raima ( Midi-Cinéma-Location ). Vingtième semaine d’exclusivité.
RIALTO. — L ’Homme à abattre, avec Jean M urat (Cie Française Ciném atographique). Seconde vision.
MAJESTIC. — San Francisco, avec
Jeannette Mc Donald (M. G. M.). Deuxième semaine en seconde vision.
REGENT. ¡/Assaut, avec Charles Va,nef et Radio-Crochet (Films Param ount). Seconde vision.
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A 10 h. et 18 h. FOX-EUROPA (sous toutes réserves).
MERCREDI 14 AVRIL A 10 h., CAPITOLE (Cinédis): Boulot aviateur, avec Michel Simon
MARDI 20 AVRILA 10 h. CAPITOLE (Cinédis):Trois dans un moulin, avec Colette
Darfeuil.MERCREDI 21 AVRIL
A 10 h. PATHE-PALACE (Hélios- Film) :
Ignace, avec Fernandel.
IgnaceFernandel, Charpin, Saturnin Fa -
bre, Raymond Cordv, Doumel, Mmes Claude May, Alice Tissot, Dany Lorvs, et Nata Raya, sont les principaux interprètes d’Ignace, film tiré de l’opérette de Jean Manse et réalisé par Pierre Colombier. Ignace sera présenté le 14 avril au Marignan.
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BULLETIN DE SANTEM. Jean Caillai, l’affable directeur
des Etablissements Radius, était de - puis plus d'une quinzaine retenu loin de toute activité par une congestion pulmonaire, qui mit quelque temps ses jours en danger. C’est avec une grande joie que nous annonçons sa guérison complète et son prochain retour parmi nous.DE PASSAGE :
Notre ami Marcel Ollier, chef de la publicité des Films sonores Tobis, était parmi nous ces jours derniers.LA SORTIE DE MARTHE RICHARD
Le film de Raymond Bernard, Marthe Richard, sortira en même temps à Paris, à partir du 20 Avril, au Ma- rignan et au Marivaux.
Ce fait exceptionnel témoigne de la classe de cette grande production, (|ue nous verrons du reste vers la même date au Capitale de Marseille.
C’est Cyrnos Film , rappelons-le, qui distribue Marthe Richard dans les régions de Marseille, Lyon et BordeauxLA CITADELLE DU SILENCE
Le 1 r et le 10 avril, Marcel L’Herbier donnera les prem iers tours de manivelle de La Citadelle iln Silence ce sera le seul film qu’Annaibeila tournera en France cette année, son partenaire sera Pierre Renoir que nous verrons cette fois sous un aspect tout à fait nouveau, il pourra faire valorisa sensibilité et ses qualités d’émotion sans pour cela nuire à la puissance que l’on admire toujours en lui. On signale également Rengagement du jeune premier Bernard Lancret.JEAN ARTHUR VA FAIRE UN l'ILM POUR WARNER BROS.
On annonce Rengagement, par W arner Bros, pour un film dont le titre n’est pas encore arrêté, de Jean Arthur, la ravissante interprète de L ’Extravagant Mr. Deeds, et de Mon Ex- Femme Détective, l’une des plus spirituelles actrices américaines et la triom phatrice de la dernière saison.LES PRISES DE VUES DE « LA VIE D’EMILE ZOLA » SONT COMMENCEES.
On sait que c’est Paul Muni qui incarnera le grand écrivain. Joseph Schildkraut sera le capitaine Dreyfus. Mise en scène de William Dieierle.
UN GIGANTESQUE EFFORT Dl CINEMA FRANÇAIS-,
On nous cite souvent en exemple les efforts considérables que font les Américains pour la réalisation de certains de leurs films à grande mise en scène.
Or, on réalise actuellement en F rance, aux Studios de Billancourt, un film qui nécessite une mise en œuvre considérable, c’est : Les Perles de la Couronne.
En effet, le 15 février 1937, Sacha Guitry et Christian Jaque, assistés du maître Opérateur Kruger( ont donné le premier tour de manivelle de ce film dont les prises de vues dureront quarante jours.
La Couronne royale d’Angleterre porte attachées à ses arceaux par les propres m ains de la Reine Victoria, quatre perdes fines d’une grosseur énorme et d’une beauté unique au monde. Sacha Guitry a su en retrouver l’histoire merveilleuse, et celle des trois autres, leurs sœurs.
Pour la retracer Huit Millions de dépenses, 90 décors, 50 rôles principaux (tenus par lés plus grandes vedettes françaises, anglaises et italiennes, parmi desquelles il convient de citer Sacha Guitry, Jacqueline Del ubac. Renée Saint-Cyr, Ermette Zacconi, Cécile Sorel, M arguerite Moreno, Claude Dauphin, Arletty, Germaine Aus- sey, Damia, di Mazzei,. Ponzio, Aimé Simon-Girard, Percy Marmont, Rosine Deréan, Jean Louis Barrault, Dalio, Engeilmann, Drain, Gaston Dubosc Lisette Lanvin, Hoguette Dufdos, Pi- zani, J. Coque! rn). 200 seconds rôles. 1.500 figurants, des costumes d’une splendeur inouïe, des tapisseries de haute lice, des objets d’art du plus haut prix ont été nécessaires.
Devant vos yeux défileront: Henri VIH, François I", de Pape Clément VII Marie Stuart, Henri IV, la Dubarry. Bonaparte, Napoléon III et d’autres encore, dans des épisodes fantastiques qui vous transporteront à Paris, à Londres, à Rome, à Burgos, en Chine en .Vfrique, dans les tavernes, à l’Opéra, dans les maisons galantes, chez Maxim’s et enfin sur de «Normandie» l n tel effort du film français vaut d’çtre signalé.
I.c Gérant : A. DE MASJNI
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LE FILM LE PLUS GAI 1>E L’ANNEE C’EST UN DRAME...
Marcel Carne, le réalisateur de Jenny prépare activement son prochain film, d ’une formule presque inconnue en France, dont le sujet est tiré d’un roman anglais qui a pour titre original « His first offenee ».
Le titre français est pour le moment « Drôle de drame ».
Une distribution véritablement extraordinaire a été réunie par Charles David, le Directeur de cette produc - tion Corn iglion-Molin i er.
En effet, voici les noms des principaux interprètes : Françoise Rosay. Michel Simon, Louis Jouvet, Jean- Pierre Aumont, Jea-n-Louis Barrault, et une nouvelle venue sur laquelle on fonde, parait-il, de très grands espoirs : Nadine Vogel.
Le scénario et le dialogue sont de Jacques Prevert.UN NOUVEAU FILM DE JOHN- CROMWELL.
John Cromwell, le m etteur en scène du « Petit Lord Fauntleroy » vient de réaliser un film d’une puissance d’évocation surprenante : Dix ans de mariage.
Que de couples revivront avec émotion des heures semblables à celles vécues par les interprètes.
Ce qui fait surtout la supériorité de ce film 20 Th Century-Fox, c’est qu’il présente le sujet sous une forme absolument nouvelle : 10 années s’écoulent de 1925 à 1935, au cours desquelles se succèdent les grands évènements qui m arquèrent cette période.
M faut voir cette œuvre originale qui bénéficie d’une interprétation de tout prem ier ordre avec W arner Baxter, Myrna Loy et lan Hunier.
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