la rétro stylée

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RETRO NUMERO 1 AVRIL 2013 MAGAZINE GRATUIT LA Stylée LE CORBUSIER VU PAR L’ATELIER PHOTO ARRÊT CULTURE CHRONIQUES RENCONTRES ART DE VIVRE CD Musique Livre BD Ciné Bon plan Cuisine Mode

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La Rétro Stylée est un magazine culturel communautaire et collaboratif issue du travail de plusieurs associations et projets de l'école Kedge Business School.

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Page 1: La Rétro Stylée

RETRO

NUMERO 1 AVRIL 2013MAGAZINE GRATUIT

LA Stylée

LE CORBUSIERVU PAR L’ATELIER PHOTO

ARRÊT CULTURE

CHRONIQUES RENCONTRES ART DE VIVRECD Musique Livre BD Ciné Bon plan Cuisine Mode

Page 2: La Rétro Stylée

PUB

Promotion associative

Page 3: La Rétro Stylée

AGENDADes évènements culturels de l’école. Informez-vous, participez et rejoignez-nous !& Infos...............................................................17

A LA UNE POINT DE VUE

La cité radieuse, vue par l’Atelier PhotoDouble page centrale

EDITOToutes ces couleurs, cette perspective vertigineuse, vous l’avez reconnue ? Nous vous invitons sur l’un des plus beaux sommets de Mar-seille - la Cité radieuse - pour une vue imprenable sur la ville et ses artistes. Bienve-nue dans l’univers de La Ré-tro Stylée, votre magazine culturel. Il est le fruit d’un travail commun entre plu-sieurs projets et associations de l’école très différents mais qui ont la volonté commune de partager leurs trouvailles. La culture est un tout, et c’est avant tout ce que nous vou-lions démontrer lorsque nous avons réfléchi au concept de la Rétro Stylée. Nous ne voulions pas d’un magazine artistique au sens strict du terme. Nous voulions un ma-gazine où toutes les formes d’arts s’expriment, surtout celles auxquelles on ne s’at-tend pas. Nous voulions un magazine 100% euromédien et qui sort des sentiers bat-tus. C’est pourquoi c’est na-turellement depuis la cîme du Corbusier, l’incoformiste, que nous vous proposons ce premier numéro...Bonne lecture !

La rédaction

RENCONTRES Un acteur culturel et un artiste marseillais nous accueillent à chaque numéro dans leur univers« Nous ne sommes pas là pour MP 2013 »Thomas Degret Road Art Gallery................12« On prend confiance tout en restant humble »Matthias KSR...................................................13

CHRONIQUES D’hier et d’aujourd’hui, les créations talentueuses sont mises à l’honneur par nos chroniqueursCD The Mad Writer, par Julie G.....................4Musique Hommage à Ravi Shankar............5Livre Le ciel t’aidera, par Lilya M...............6BD Zombillénium, par Boubz..........................7Ciné Dans le Far West avec Cinétrip.........8-9

page

ART DE VIVREComme le dit Patrick Sébastien, il n’y a qu’un seul véritable art : l’art de vivre ! On a nos références ;)Bon plan O’Brady’s Irish Club, par Nicolas L.14A table ! Tartare de saumon crousti..............15Mode Un passage chez Corezone..................16

photographie en couverture par Marion Doré de l’Atelier Photo

repérez le qui indique un complément d’informations

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Page 4: La Rétro Stylée

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CHRONIQUES

The Mad WriterL’Orange

CD

Après un brillant hommage à Billie Holiday, dont la voix est certainement la plus authentique de la soul sur son premier album Old Soul, L’Orange est revenu sur le devant de la scène avec un nouvel album : The Mad Writer, sorti le 20 novembre.

Le producteur américain, MPC sous le bras et fidèle à sa ligne de création, met

le sampling à l’honneur. Une fois de plus il dépoussière quelques 33 tours de son gre-nier, les saupoudre de breaks tel un beat-maker de génie, et signe un skeud tout en symbiose dans lequel jazz, soul et hip-hop se trouvent être, une fois n’est pas coutu-me, de parfaits associés. Imaginary Friend, Speakeasy ou encore Nostalgia sont de vrais diamants taillés dans une pierre noi-re aux échos résolument 1920s-1950s.

Un incontournable.En parlant d’associés, L’Orange a su par-faitement s’entourer pour ce deuxième album. En effet il a eu la belle idée de faire appel à quatre vocalistes sur Mad Writer. On retrouve ainsi la voix mystique d’Erica Lane et autres lyrics affutés de yU qui ac-compagne L’Orange depuis ses débuts sur Manipulation et Old Soul. Sans oublier les rimes d’Has-Lo et Blu.Avec The Mad Writer, l’Orange s’installe dans le carré des producteurs incontour-nables de la scène émergente. Tendez l’oreille, vous aurez assurément l’occasion d’entendre davantage parler du produc-teur dans les temps à venir.Julie Grimmer, Dynam’hit webradio

Page 5: La Rétro Stylée

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CHRONIQUESMusique

Hommageà Ravi Shankar

Le 11 décembre dernier s’est éteint le génie du sitar, Ravi Shankar, à l’âge de 92 ans. Cet homme représente le souffle de l’Inde sur l’Occident dès les années 1960, il incarne à lui tout seul la brillante culture indienne.

Né dans la ville sacrée de Bénares, Ravi Shankar fait partie de la plus haute caste indienne.Il est initié très jeune la musi-que traditionnelle indienne et n’hésite pas à laisser de côté le luxe qu’il avait pu connaître pour se consacrer entièrement à un enseignement très strict de cet art. Son talent est évident et il se fait vite remar-quer par de grands musiciens indiens.

Une influence internationale.C’est en 1956, à l’âge de 36 ans, qu’il donne son premier concert aux Etats-Unis. Commence alors le plus grand mouvement jamais connu d’influence musicale indien-ne sur l’Occident. Le son du sitar, aérien et envoûtant, attire très vite l’intérêt des groupes de rock en quête de psychédé-

lisme. Ravi Shankar enseigne le sitar à de grands noms comme George Harrisson des Beatles et les collaborations s’enchaînent. Le musicien participe au festival de Mon-terey en 1967 et à Woodstock en 1969. En plein mouvement hippie, sa musique représente la paix et la beauté venues d’Orient.

Une légende s’éveille.Ravi Shankar continuera d’être actif jusqu’aux derniers instants de sa vie in-croyablement riche d’expériences. Son dernier album, The Living Room Session, Part 1 avait été nommé pour un Grammy. C’est un vide qui apparaît à l’annonce de sa mort, quand vient l’idée que le monde a perdu un personnage qui porte en lui la tradition indienne et un remarquable mé-lange des cultures à travers l’art et la musi-que. Sa famille (dont ses filles Norah Jones et Anoushka Shankar), la nation indienne, ainsi que ses milliers d’admirateurs à tra-vers le monde continueront de se souvenir du génie Ravi Shankar.Julie Grimmer, Dynam’hit webradio

Page 6: La Rétro Stylée

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CHRONIQUESLivre

Le ciel t’aiderade Sylvie Testud

« Sylvie Testud ! Mais c’est pas une ac-trice elle ? Tss encore une qui raconte sa vie de célébrité torturée par ses malheurs de la petite bourgeoisie parisienne.

« Ouais enfin c’est plutôt cette blondasse canon qui a interprété Françoise Sagan dans le film du même nom. Il lui a pris une envie soudai-ne de se rapprocher du peu-ple, du coup dans ce livre elle joue le rôle de sa vie, sa vie de prolétaire … non je déconne …sa vie de star normale qui du haut du dernier étage de sa tour s’affole des dealers et dealés qui juste au-dessus, sur le toit, guettent une occasion de l’égorger. Elle reste pétri-fiée devant la plante de son salon qu’elle prend pour un tueur en série armé jusqu’au dents avec ses multiples branches…

« tttt arrête toi une seconde, la seule droguée c’est elle, et sa plante, elle la fume..»

« Naaan… bon ok elle est complètement barrée, elle a une imagination tout du

moins sujette à la psychanalyse, elle est un peu parano sur les bords… nan en fait elle est complètement parano mais c’est ptetre parce qu’elle fume sa plante en fait.. Attends ça tient ton histoire … NON

NON NON tu ne me feras pas dire ça.

Ce bouquin c’est un petit shot d’humour et de plai-sir, qu’on lit en un après midi. Il nous rappelle nos rentrées solitaires, ivres morts, jeudi, 5h, entre cours ju et Casté : quand tu jettes un regard derrière ton épaule pour être sûr qu’on te pointe pas une kalache sur la tempe, bref, un petit plaisir de 120 pa-ges que notre ego savoure parce qu’il parle un peu de lui …»

« Un shot ? Tu parles, un shoot plutôt … mais du coup elle se tient ton histoire, on rentre déglingués et tellement flippés qu’on presse le pas pour rentrer. C’est bien nous ça, ah qu’est ce qu’on est biens quand on est euromédiens, … bref envoie moi le livre »Lilya Mahiout

Page 7: La Rétro Stylée

D’après la légende relatée dans les textes sacrés, c’est en 2009 dans Spi-rou n° 3698 que serait venu au monde un nouvel enfant terrible du neuviè-me art. Zombillénium intrigue, excite, surprend... Une histoire moderne, drô-le et au goût du jour. Bref, une bande dessinée actuelle comme on les aime.

Son papa, Arthur de Pins, ne nous était pourtant pas inconnu et on appréciait déjà beaucoup l’humour des personnages ron-douillets de sa série « Péchés Mignons » (chez Fluide Glamour). Pourtant c’est un tout autre humour qu’il nous offre avec Zombillénium, et ça fonctionne plutôt bien.

Vampires en plein jour.Le pitch est simple : bienvenue à Zombillé-nium, à Douchy-les-Mines, près de Valen-ciennes, un parc d’attraction moderne et branché où vous vivrez des horreurs. Un parc à thème autour des vampires, loup garous et autres zombies si tendances... Bonne idée mais un peu simple vous me direz… seulement c’est réellement un vampire au poste de PDG, un vrai sque-

lette responsable des ressources humai-nes, un démon vendeur de hot dog, des zombies danseurs, des agents de sécurité minotaures et tout ça sous les yeux de ger-maine et sa petite famille pensant passer un weekend dans un parc à thème où les employés seraient déguisés. Une critique de cette société qui ne s’étonne plus de rien et de ces mômes de 4 ans qui ont déjà vu des cadavres aux infos et sont habitués à la mort ? Peut-être….

Horaires sans détour.En tout cas c’est hilarant, rajoutez sur ce beau décor un garçon dépressif qui de-vient malgré lui employé pour l’éternité comme vendeur de barbe à papa et vous obtenez un cocktail détonnant. A Zom-billénium il n’y a pas de prime de fin d’an-née, ou de treizième mois, ici on fait peur aux enfants et on manage des équipes, on gère les effectifs et les ressources, c’est une entreprise sérieuse monsieur !Bref, un petit plaisir plein de clins d’œil et d’hémoglobine, croqué par un dessin épu-ré, moderne et coloré comme sait le faire si bien Monsieur A. de Pins.

A dévorer sans attendre !Boubz, Des Calanques et des Bulles

BD

CHRONIQUES

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ZombilléniumArthur de Pins

Dupuis, 2 tomes parus

Page 8: La Rétro Stylée

SCÉNARIO

IMAGE

MUSIQUE

ACTEURS

PORTÉE DU FILM

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Ciné

Après que son père a été tué par son contremaitre, la jeune Mattie Ross part en territoire indien avec un fédéral borgne et un Texas ranger pour retrou-ver l’assassin de son père et le venger. Le film tourné en 1969 ne dé-roge pas aux calibres des wes-terns de l’époque : surexposi-tion, gros plans. Rien de neuf à l’ouest en somme.

La chanson du générique du film est interprétée par Glen Cam-pbell qui interprète le ranger. Il est également connu comme chanteur de musique country.

Le rôle du fédéral alcoolique et peu moral a permis à John Way-ne d’obtenir enfin son oscar,. Assez paradoxal pour cet acteur abonné aux rôles de sheriff ver-tueux.

Film moyen des années 60, le film ne se distingue pas des nombreux westerns tournés à l’époque. Son impact reste li-mité et la critique partagée.

Le cinéma aime regarder en arrière, c’est certain. Les films se suivent et les sagas se ressemblent. Des esprits pervers poussent le vice jusqu’à réadapter des films déjà existants. Alors ça nous fait mal de l’avouer, mais parfois deux fois plus de films est synonyme de deux fois plus de BONS films. Pour départager les concur-rents à la postérité, on vous propose un face à face sur pellicule.

photo Google

photo Google

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VERDICT

Également adapté du livre True Grit de Charles Portis, l’intrigue et le déroulement narratif sont les mêmes.

Roger Deakins s’occupe de la photographie, il a déjà tra-vaillé avec les brothers pour No country for old men. Cela se répercute sur la grande qualité visuelle du film. La BO de la version de 2010 mé-ritait d’être nominé aux oscars mais la présence de titres non originaux l’en a empêchée.

Jeff Bridges, Matt Damon, Josh Brolin, Barry Pepper. Est-il vrai-ment nécessaire d’émettre un commentaire ?

Ce remake américain demeure bien plus marquant de par la réalisation, le jeu des acteurs, l’humour des frères Coen est une fois de plus démontré.

100 DOLLARS POUR UN SHERIF,

de Henry Hathaway(1969)

VS

TRUE GRIT,de Joel et Ethan Coen

(2010)

La version des frères Coen est la plus fidè-le au livre, mais le scénario étant similaire, on ne peut départager les deux films sur ce point.

Les nombreuses récompenses attribuées au film des frères Coen parlent d’elles-mê-mes. Le travail visuel est bien plus poussé. Question d’époque, diront les défenseurs de la vieille école.

Plus authentique, la BO du film de 1969 devance d’une courte tête celle de la ver-sion de 2010, en toute subjectivité.

Un casting regroupant les meilleures gueules actuelles ça ne se refuse pas. Et félicitation aux réalisateurs pour avoir su canaliser ces egos démesurés.

Primé de nombreuses fois et bien plus marquant, True Grit remporte le match des borgnest.François Freixanet, Cinétrip

© Paramount Pictures

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10LA DOUBLE PAGE

photo du haut Emilie Juninphoto du bas Mickeal Cornelus

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LA CITÉRADIEUSE

capturée par l’Atelier Photophoto Valentine Blancquaert

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Thomas Degret est le gérant d’un magasin de vélos à pignon fixe dans le quartier de la Joliette à Marseille. Au dernier trimestre de 2012, il a dé-cidé d’ouvrir en face de son antre du vélo, une galerie d’Art Contemporain. Rencontre avec un nouvel acteur de la vie culturelle marseillaise.

« J’ai commencé à m’immerger dans cet univers en montant mon premier pignon fixe, en regardant des vidéos sur internet, à chiner à droite à gauche. J’étais telle-ment passionné que je me devais d’ouvrir ce magasin. L’idée de la galerie est venue d’une rencontre avec Stéphane Carricondo, fondateur du 9ème concept. Ça s’est passé naturellement, l’idée était séduisante et nous avions la même passion.Même si le rapprochement n’est pas forcé-ment évident, le vélo et l’art sont liés. Cer-tains clients achètent des vélos, non pas pour en faire mais pour les conserver en tant qu’œuvres d’art, comme s’ils accro-chaient un tableau au mur.L’idée a toujours été présente, il fallait juste attendre le bon moment. Cette ex-périence nous promet toujours de belles rencontres. C’est magique. »

Un quotidien passionné« Pour le moment, nous arrivons à trouver un bon équilibre entre la galerie et le ma-gasin. Notre volonté est surtout d’aboutir

la galerie, de se pérenniser. C’est un gros projet. On a déjà réussi à imposer une ima-ge, une identité, un sérieux. Nous souhai-tons nous installer dans cette place libre où se mêlent sensibilité et liberté.L’univers du vélo était présent à la premiè-re exposition, c’était cohérent et naturel. Mais nous devons à présent nous en déta-cher et évoluer pour être reconnu dans le monde de l’Art Contemporain. L’esprit de la galerie doit rester à la limite du Street Art sans jamais s’y perdre.On doit offrir un lieu d’expression aux ar-tistes qui souhaitent exposer. Les œuvres proposées sont pour le moment principa-lement des tableaux, des photographies et des dessins, mais aucune porte n’est fermée.Quand une personne rentre dans la gale-rie il faut qu’elle se sente immergée dans l’univers de l’artiste. Je lui laisse carte blanche, le lieu lui appartient le temps de l’exposition. »

Une place à Marseille« Nous ne sommes pas là pour MP 2013, car c’est un évènement éphémère et que nous voulons faire partie de la vie cultu-relle marseillaise à plein temps. On veut se faire plaisir et partager cette passion. Cette ville s’est appauvrie culturellement, mais elle possède un immense potentiel. On aime cette ville, le quartier de la Jo-liette a bien évolué et nous avec lui, c’est important.

RENCONTRESArt contemporain

propos recueillis par Yann Hellard

Thomas DegretRoad Art Gallery

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Crée il y a 7 ou 8 ans et à l’origine crew de graffeurs, le groupe de rap KSR a sorti le 9 mars dernier son pre-mier album «Textes Noirs». Matthias, membre du groupe, a accepté de nous accorder une interview.

Pourquoi le rap ? Pour nous le plus im-portant c’est ce qu’on dit. Moi je suis fils de musicien mais je ne me suis pas orienté vers de la musique plus classique juste-ment parce que avec la rap il y a le goût de l’écriture. On voulait véhiculer cette image de spontanéité, on est tout le temps dans l’impro, même nos vies, et le rap reflétait ça aussi.

Quel artiste marseillais vous a le plus inspiré ? Plusieurs mais celui qui nous réunit tous : Luciano. Beaucoup d’humi-lité, très « je-m’en-fous-tiste » de tout ce qui est starsystem showbiz il s’en fout, et on partage cette état d’esprit. Dans nos chansons on parle juste de nos vies, de nos ressentis. Les gens avec qui on parle nous disent qu’ils avaient le sentiment de déjà nous connaître à travers nos sons. Quand les gens se reconnaissent dans nos chansons, là on a tout gagné parce qu’on a réussi à toucher un public avec l’expres-sion de nos propres sentiments.

Vous êtes 6 dans votre groupe. Ça ne fait pas trop sur scène ou dans les stu-dios ? Nan, franchement c’est ce qui fait notre force. En plus, les crevards de la plaine et OSER gravitent autour, donc on est vite nombreux. Et puis nos désaccords sont souvent source d’idées nouvelles, c’est positif. Ce qui importe vraiment c’est les concerts plus que les CDs. Notre public aime surtout notre énergie et c’est sur scè-ne qu’on la fait ressentir.

C’est un travail à plein temps ce che-min vers la notoriété ? Oui mais quand c’est ce qu’il te plaît tu ne dors pas. On a gagné en autonomie, on passe vachement de temps à enregistrer, à créer dans nos studios. On a commencé y a longtemps et on gravit les échelons petit à petit, à notre rythme, sans griller les étapes.

Pourquoi sortir un album lorsqu’on est un groupe à rayonnement régional ? C’est réfléchi. Avant ce premier opus, on avait sorti deux mixtapes. Notre premier album est dans les bacs depuis le 9 mars, et le but c’était de fournir un vrai support à notre public. On prend confiance tout en restant humble.

Un truc à ajouter ? A côté du rap, j’adore lire. En ce moment je suis dans un super bouquin : J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian.

KSRgroupe montant du rap Marseillais

RENCONTRESHip Hop

+ page 17+ propos recueillis par Lilya Mahiout

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ART DE VIVRE

O’Brady’s Irish ClubPub

Bon plan

Messieurs, ce soir nous partons en quête, je vous en prie, ne me deman-dez pas « de quoi » avec un air ahuri. Je vous connais, vous êtes comme moi, vous n’êtes pas euromédiens pour rien. Ce soir donc, nous la cher-cherons. Ce petit coin de paradis est parfait pour y trouver sa moitié, son demi.

Tout d’abord je commenterai les goûts, car oui ici tout le monde peut trouver ce qui lui convient, qu’elle soit blonde, brune ou rousse ! Les formes varient également tout comme la taille. Mais ce sont toutes des beautés parce que leurs lèvres lais-sent ce goût délicat et indélébile de fraî-cheur, qui donne envie de se donner en-tièrement corps et âmes à ces traîtresses. Traîtresses? Évidemment, car chaque part de soi abandonnée à ces muses vous fera regretter le lendemain, car ces beautés sont fatales, elles resteront ancrées dans vos têtes à l’aube.

Pour ma part et de mon humble avis, je ne saurais que vous recommander cette blonde un tantinet rousse (blonde véni-tienne diront les frustrées) que l’on nom-me ambrée. Car qui ne saurait avoir deviné que je parle ici de bières ! Messieurs, ce soir on choppe (des bières) ! Et ces Mesda-

mes, me direz-vous ? Que font-elles pen-dant que ces braves sont en plein cœur des combats ? Il y a de quoi faire pour elles. Ce soir elles ne resteront pas à sec. Que re-cherchent-elles ? Une pointe de mystère, qui n’en cherche pas ? Une petite touche de sucré par-ci par là pour donner envie d’y goûter à nouveau... Une pointe de vi-rilité car maintenant ces dames savent s’y prendre. Elles trouveront tout ça pour se réchauffer. Elles feront sans doute moins attention aux détails au fur et à mesure de la soirée, car dans le noir, qui peut dire si celui-ci est bon ou pas ?

Mais elles se souviendront de sa saveur, de son odeur, et la matin qui suivra, cette odeur sera vraiment trop lourde à sup-porter. Mais qu’y peuvent-elles, la femme du 21ème siècle aime boire, aime fumer, aime se montrer et c’est mieux pour tout le monde non ?

Enfin je n’ai que trop parlé boisson, passionné (alcoolique) que je suis. Je vous souhaite de vous éclater dans ce pub que j’ai adoré, où ce soir d’Hiver perdu à côté du Prado, où je suis entré seul et frigori-fié, suis rentré en charmante compagnie tout réchauffé. Évidemment le matin, nos crânes nous disaient le contraire, mais que diable, nous sommes euromédiens, une dizaine de pintes peuvent-elles nous arrêter ?Nicolas Lorber, Citadingue

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Page 15: La Rétro Stylée

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ART DE VIVRE

On vous propose ce mois-ci une re-cette pleine de couleurs, facile et dont le résultat vous laissera sans voix ! Ce crousti vous demandera juste un tout petit peu de patience...

Pour commencer, il va falloir détailler le saumon puis le citron confit en tout pe-tits morceaux. Pour le citron, ce sera plus simple puisqu’il faut retirer la chair, et couper simplement la peau en minuscu-les dés. Bravo, la partie la plus pénible est derrière vous ! Maintenant, il vous suffit de réunir le saumon et le citron confit dans un même récipient, de saler et poivrer légè-rement et d’ajouter deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Réserver au froid le temps de la prochaine étape.

Occupons-nous maintenant de la feuille de brick (ronde de préférence); il va vous falloir la découper en 4, avant de badigeonner un après l’autre votre feuille et vos cônes. On arrive à la partie légère-ment délicate, rien de bien difficile ; en-velopper chaque cône de feuille de brick, avant d’en découper l’excédent ! Les cônes doivent cuire à 200°C jusqu’à obtention d’une belle coloration dorée; attention aux têtes en l’air, la cuisson est très rapide ! Une fois cuites et refroidies, démoulez avec précaution car la casse est vite arri-vée; remplissez les feuilles de brick avec la préparation saumon-citron confit. Et le tour est joué; un pure délice pour les fans de tartare !Marie Walczak, Com’le Chef

A table !

Tartare de saumon,citron confit tout crousti

INGRÉDIENTSentrée pour 6 personnes - environ 7€

un pavé de saumon au marché de Noailles (env. 4€)un citron confit (50 cts, chez Saladin épices du monde, près du marché des Capucins)des cônes en alu, qui ne vous coûteront que 2€ les 6 à la quincaillerie l’Empereur, près du Cours Saint-Louis, une vraie caverne d’Ali Babadeux feuilles de brickhuile d’olive, sel et poivre

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ART DE VIVREMode

déniché par MedInMode

CHAPEAU BRIXTON 73€

VESTE 175€LIBERTINE-LIBERTINE

CHEMISE 139€BÉRANGÈRE CLAIRE

PANTALON 125€BÉRANGÈRE CLAIRE

SAC 149€EASTPACK

BASKETS NIKE 95€

« A l’origine créé pour l’armée amé-ricaine dans les années 1960, le sac à dos Eastpack s’est rapidement répandu dans les cours d’écoles du monde entier. Mais aujourd’hui, il débarque dans la cours des grands! Au dos de toutes les mo-deuses, on n’hésite plus à sortir cet accessoire, look vintage assuré ! »

boutique Corezonemodèle Tiphaine Albert

photo Marion Doré + page 17+

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AGENDA

+ +

Vous vous sentez l’âme d’une plume libre et agitée ? Vous voulez prendre part à un projet communautaire et participatif ? Proposez-nous vos articles pour le numéro 2 (papier) et rejoignez l’équipe de la Rétro en tant que contributeur ! Contactez-nous au 06 24 70 56 17 ou par mail à : [email protected]

Nos espaces de promotion sont à votre dis-position afin de faire connaître votre évè-nement, votre projet ou votre entreprise ! Association ou professionel, contactez-nous sans plus attendre pour connaître nos tarifs au 06 03 66 08 99 ou par mail à :[email protected]

La Rétro Stylée, Association Lumin’Arts, Euromed Management, Domaine de Luminy BP 921, 13288 Cedex 09, Marseille. Rédactrice en chef : Lilya Mahiout, Communication : Yann Hellard, Partenariats : Jean-Baptiste Latil d’Albertas, Montage : Victor Bordenave, Contributeurs : le Cita-dingue, Dynam’hit webradio, MedInMode, Com’le Chef, l’Atelier Photo, Cinétrip, Des Calanques et des Bulles. Numéro un. Avril 2013. Magazine gratuit. Kedge Business School Luminy

O’brady’s Irish PubOuvert tous les jours jusqu’à 1h30

378, Avenue de Mazargues - 8ème arr.

Vêtements et accessoires disponibles chezCorezone`

8, rue Montgrand - 6ème arr.

Bon plan Mode+ +

& Infos

+ +Ouvert du Mardi au Samedi10, rue Plumier - 2ème arr.

04 91 52 32 56 - www.road-art-gallery.com

Album «Textes Noirs»disponible à la vente sur le web & dans les

BAC

Road Art Gallery KSR+ +

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Concert final Sounds of Marseille avec Electric Guest, Chateau Marmont, Mekanik Kan-tatik, The Chillers, Iguana Van Mercredi 25 avril 20h à l’Espace Julien

Festival BD Des Calanques et des Bulles 15ème édition « Le 9ème art comme média d’engagement » Samedi 27 & Dimanche 28 avril 10h-18h à Euromed

Le Challenge Culinaire, ouverture des inscriptions très prochainement Samedi 4 mai toute la journée à Cooking Sud

Ethical Fashion Night avec Tudo Bem. Conférences + défilé + stands de créateursLundi 13 mai à partir de 19h au Belle Aire

Conférence sur les Métiers de la mode et du Luxe, dans le cadre de la Journée de la Mode Mardi 14 mai à 17h30 en Amphi BNP à Euromed

PromouvoirParticiper

Les rendez-vous culturels

Page 18: La Rétro Stylée

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NUMERO 2 LE MOIS PROCHAIN !NUMERO 1 AVRIL 2013

RETRO LA Stylée