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La réforme prend forme !

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La réforme passée au crible La récente création de la Ligue Grand Est de Football va redessiner l’archi-tecture des compétitions séniors à l’horizon de la saison 2018/2019. Nou-veaux championnats de Ligue, chan-gements de dénominations, montées/descentes, zone tampon, le point com-plet sur la réforme des compétitions…

Chantier prioritaire de la nouvelle Ligue Grand Est de Football (LGEF) née en octobre dernier, la réforme des compétitions séniors va permettre au football régional de garder une cer-taine cohérence territoriale tout en répondant aux obligations fédérales. « De trois ligues nous sommes pas-sés à une, nous étions dans l’obliga-tion de nous adapter et de créer des compétitions communes à ces trois anciennes ligues, » explique Gérard Seitz, le vice-président de la LGEF en charge des compétitions séniors. Née d’un groupe de travail composé de dix personnes parmi lesquelles les trois alsaciens Marc Hoog, Gérard Seitz et Maxime Rinié, la nouvelle réforme des compétitions a été pensée dans l’intérêt des clubs. « Nous travaillons depuis un certain temps sur ces com-pétitions avec nos amis lorrains et champardennais. Cette réforme a été

construite dans l’intérêt des clubs et du football, » appuie l’élu bas-rhinois. Ficelée depuis quelques semaines, elle sera déployée en deux temps, le pre-mier, concernant uniquement le CFA2, entrant en application dès la saison prochaine. Du ressort de la Fédération française de football jusqu’en mai pro-

chain, l’ex-CFA2, rebaptisé N3, sera géré à la reprise estivale par les ligues régionales.

N3 en surcharge« La FFF a décidé de laisser l’orga-nisation de ces groupes aux Ligues. A l’aube de la saison 2018/2019, les douze groupes seront composés cha-cun de quatorze équipes, » développe le vice-président de la LGEF. Problème, le groupe D du CFA2 actuel compte d’ores-et-déjà quatorze équipes du Grand Est et il va falloir intégrer dès la saison prochaine la réserve de l’ES-TAC, actuellement dans le groupe E, et les potentielle(s) descente(s) du CFA. « Nous risquons de repartir à 15, 16 voire même dans le cas le plus extrême 17 équipes en National 3 la saison pro-chaine, » craint l’élu alsacien. Inscrite dans les textes pour la saison à venir, la dérogation de la FFF autorisant un

championnat de N3 à plus de quatorze équipes prendra fin la saison suivante. « Nous devrons régulariser la situation pour la saison 2018/2019. Si la saison prochaine, le N3 Grand Est est compo-sé de 17 équipes, il n’y aura pas trois mais six descentes en fin de saison ». Scénario catastrophe, ce constat pose une question plus globale de réparti-tion des équipes reléguées du National 3 en fin de saison. Comment absorber les descentes à l’étage inférieur si les relégués appartiennent tous au même territoire sans en entraîner d’autres en cascade ?

Une cohérenceterritoriale « Il faut que nous raisonnions avec l’esprit Ligue Grand Est, que nous arrêtions de penser Alsace, Cham-pagne-Ardenne, Lorraine. Si à l’ave-nir les équipes reléguées du N3 sont alsaciennes, cela n’entraînera pas de descentes supplémentaires au niveau de la DH alsacienne. Par contre des équipes alsaciennes riperont dans la DH Lorraine et de Lorrains en Cham-pagne-Ardenne. Dans le futur, les groupes seront pensés géographique-ment. En fonction des descentes du N3, il se peut par exemple que Rei-pertswiller aille jouer en DH lorraine. » En configuration Ligue Grand Est et dans un souci de minimiser les dépla-cements, la politique de la future com-mission régionale des compétitions sera de regrouper par groupe les qua-torze équipes les plus proches géogra-phiquement. « On ne parlera plus de DH alsacienne, lorraine, champarden-naise mais de groupe Ouest (A), Centre (B) et Est (C). Quoi qu’il advienne, au-cun club alsacien n’ira jouer en Cham-pagne-Ardenne et vis-versa, » promet Gérard Seitz.

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Historiquement ancrée dans l’élite régionale alsacienne, l’US Reipertswiller pourrait évoluer d’ici quelques saisons au sein de la R1 centre, équivalent à l’actuel DH lorraine (photo Antoine Faerber)

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Saison de transition, l’exercice 2017/2018 permettra de préparer serei-nement le déploiement de la deuxième phase de la réforme dont le lancement prévu l’année suivante impactera tous les actuels clubs de Ligue et de District, de la DH à la D3 pyramide A. « La saison prochaine est un année de transition où chaque ancienne ligue fera sa cuisine interne pour préparer du mieux que possible la réforme des compétitions régionales et départementales qui sera effective à partir de la saison suivante, » détaille Gérard Seitz.

Nouvelle architecture

Principal nouveauté pour le territoire alsacien, les Excellences et les Promo-tions d’Excellence, auparavant consi-dérées comme des championnats de niveaux départementaux, passeront sous tutelle de la Ligue. En somme, à partir de la saison 2018/2019, la Ligue Grand Est de Football aura la charge de l’organisation de quatre niveaux, l’actuel CFA2, les trois ex-DH renom-mées R1 des défuntes ligues, leurs six antichambres rebaptisées R2, et les 17 groupes de la nouvelle R3 (voir tableau ci-dessous) avec, pour l’Alsace, un phénomène d’aspiration par le haut à ce niveau. « L’actuelle PE alsacienne va passer de quatre à six groupes. Aujourd’hui, nous avons 48 équipes évoluant en PE, 24 vont se rajouter en fin de saison prochaine pour démarrer l’exercice 2018/2019 avec 72 équipes alsaciennes en R3, » indique le vice-président du District. Effet de dominos oblige, ces 24 montées alsaciennes au niveau ligue se répercuteront sur toutes les divisions du District d’Alsace de Football. « Il y aura des montées sup-plémentaires à tous les niveaux, de la D3 à la Promotion d’Honneur, » prévient Gérard Seitz.

La PH zone tampon

Troisième niveau départemental à l’heure actuelle, la Promotion d’Hon-neur sera demain, après le passage sous pavillon Ligue de la PE et de l’Excellence, l’élite départementale du nouveau district d’Alsace. Rebap-tisée D1 pour répondre aux exigences fédérales d’harmonisation des noms des championnats, la PH sera aussi la nouvelle zone tampon du District, rôle joué jusqu’alors par la PE. « Les deux premiers de la nouvelle D1 (actuelle PH) monteront chaque saison en R3. La D1 sera composée de six groupes de 12 équipes et si jamais il y a des des-centes supplémentaires d’équipes de R3 rattachées au District d’Alsace, des groupes de treize équipes pourront être constitués en D1, » Vestige de l’ex-ligue d’Alsace, la zone tampon mise en place à partir de la saison 2018/2019 au ni-veau de la première division du District permettra de publier, avant l’ouverture des championnats en août, la situa-tion des montées/descentes de la fin

de saison. Autre nouveauté induite par la réforme des compétitions séniors, l’actuelle Promotion bas-rhinoise re-trouvera son pendant haut-rhinois, re-groupées ensemble sous le nom de D2 départementale. En phase de finition, la nouvelle architecture des compéti-tions séniors du District, pensée par le groupe de travail dirigé par le président du comité départemental du Haut-Rhin Marc Hoog, sera publiée courant mai, quelques semaines avant la première assemblée générale ordinaire du Dis-trict d’Alsace. L’avenir est en marche…

La nouvelle architecture des compétitions séniors de la Ligue du Grand Est entrera en application lors de la saison 2018/2019 (photo LGEF).

Incroyable Sporting !

Ils l’ont fait ! Les joueurs du Sporting Strasbourg (DH) jouaient samedi der-nier au gymnase Hans Arp, le troisième 1/8e de finale de la coupe nationale fut-sal de leur histoire. Après leurs échecs face au Kremlin-Bicêtre (D1) en 2014 et contre Garges Djibson (D1) en 2015, les hommes de Toufik Jelti ont, pour leurs retrouvailles avec KB United (ci-dessus - photo lafa.ffff.fr), réussi à prendre une revanche inespérée. Et pour cause, le Kremlin-Bicêtre, champion de France en titre de la D1 futsal et vainqueur de la coupe nationale la saison passée, est tout simplement ce qui se fait de mieux en matière de futsal en France. Victorieux 8 buts à 5 des Franciliens dans une ambiance de feu, les Stras-bourgeois (ci-dessous Aladin Klein et Rachid Djemaoun - photo lafa.fff.fr) ont décroché un historique billet pour les quarts de finale de la compétition reine du futsal français. Présent pour la pre-mière fois de son histoire à ce stade de la coupe nationale futsal dans sa nou-velle formule, le Sporting Strasbourg a hérité mercredi midi, lors du tirage au sort effectué à Paris, de Nantes Erdre Futsal. 10e de la D1 futsal, la forma-tion nantaise, bourreau au tour précé-dent après prolongation de l’AS des Minguettes de Vénissieux (DH Rhône-Alpes), se déplacera au gymnase Hans Arp de Strasbourg le 15 avril prochain à 16h. L’aventure continue…

1300 clubs équipésFinancée par le Fonds d’Aide au Foot-ball Amateur, la 2e édition de l’Opéra-tion « Exclusivité Clubs » a connu un vif intérêt auprès des clubs. Fort du succès de la saison 2015/2016, la FFF avait décidé de renouveler l’opération selon le même principe : cofinancer du matériel pour les clubs afin d’améliorer la pratique du football des petits (U6-

U9) et diversifier l’offre de pratique. Les produits ciblés étaient ainsi des buts de 4mx1,5m pour les U8-U9, des mini-buts de 2,4mx1,2m pour les U6-U7 et des filets de tennis ballon (futnet). Mal-gré le choix de resserrer l’opération aux clubs ayant au moins 10 licencié(e)s dans les catégories U6 à U9, le succès a été une nouvelle fois au rendez-vous avec 1300 clubs bénéficiaires à l’échelle de la France, dont 1000 nouveaux clubs qui n’avaient pas bénéficié de l’opéra-tion la saison dernière.

Bonnes affaires !

L’été approche... Pour les amateurs de la marque et ceux qui avaient l’habi-tude d’aller à Fegersheim, Blanc du Nil, partenaire du Challenge du Bénévolat du District d’Alsace de Football, vous donne rendez-vous ce samedi 1er avril et dimanche 2 avril à l’Espace «La Forêt» à Gries (30km de Strasbourg / 10km de Haguenau). 10.000 pièces à 10 euros vous attendent... Bonnes affaires à saisir !

Arbitrage vidéo

La Direction Technique de l’Arbitrage (DTA) a invité les arbitres allemands à officier à l’aide de l’arbitrage vidéo lors du match France-Espagne qui s’est disputé mardi dernier au Stade de France. Le lendemain, c’était au tour des arbitres « Elite » français de diriger eux aussi, pour la première fois, des rencontres à l’aide de cette nouvelle technologie à Clairefontaine, dans le cadre de la phase finale du Challenge Jean-Leroy, le tournoi des sections sportives scolaires lycéennes. Premières en France, ces expérimenta-tions s’inscrivent dans la continuité des différentes actions menées par la FFF et la Ligue de Football Professionnel (LFP) dans le cadre des essais de l’arbitrage vidéo que l’IFAB et la FIFA ont engagés en 2016 et qui doivent se poursuivre jusqu’en 2018. + d’informations.

Festival U13F Pitch Les phases départementales du festival U13F Pitch se disputeront ce dimanche 2 avril à Molsheim dans le Bas-Rhin et à Oberhergheim dans le Haut-Rhin. Les seize équipes qualifiées - dix équipes bas-rhinoises et six équipes haut-rhi-noises sous réserve des équipes partici-pantes - se retrouveront à l’occasion de la finale régionale organisée le 1er mai à Rosheim pour tenter de succéder aux féminines du FC Vendenheim, lauréates la saison passée (photo lafa.fff.fr).

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Téléthon 2016

La mobilisation de la FFF à l’occasion de l’édition 2016 du Téléthon a permis au football français de démontrer toute sa solidarité, lors de cette 30e édition orga-nisée les 2 et 3 décembre derniers. Les instances de la FFF - ligues, districts et clubs - ont répondu à l’appel de ce grand événement populaire à travers de nom-breuses initiatives avec, à la clé, 124.870 euros de dons, en plus de l’opération «billetterie» mise en place à l’occasion du 8e tour de la Coupe de France dis-puté le week-end du Téléthon (50.000 euros de dons). Au final cette mobilisa-tion, dans le cadre du partenariat entre la Fédération Française de Football et l’Association Française contre les Myo-pathies (AFM), a permis de collecter 174.870 euros, dont 8000 euros pour la Ligue Grand Est de Football (ici la remise du chèque le 28 janvier dernier à Villers-Lès-Nancy – photo LGEF).

ConférenceDans le cadre du cycle de conférence « Le Sport et la Vie », le Comité Régional Olympique et Sportif d’Alsace, en parte-nariat avec le Crédit Mutuel et les DNA, propose une conférence sur le thème de « L’éthique et la transparence dans le sport », le lundi 3 avril à la Maison des sports du Bas-Rhin, rue Jean Mentelin à Strasbourg (19h). Cette soirée sera animée par Claude Kern, sénateur et président de l’association des maires du Bas-Rhin (entrée libre).

Module U9L’équipe technique régionale organise des formations au Module U9 pour les jeunes de 14 à 17 ans qui souhaitent se former à l’encadrement des pitchounes et débutants (ici à Illzach, la saison dernière - photo lafa.fff.fr). Deux sessions sont pro-grammées les 20 et 21 avril prochains à Strasbourg et à Illzach (9h-18h). Les ob-jectifs étant de pouvoir donner un coup de main au responsable de l’école de foot ou

à l’entraîneur responsable des U9 et d’ac-quérir les premiers rudiments techniques et pédagogiques pour mieux entraîner les tout jeunes : infos & inscriptions.

7 avril !C’est la date limite à retenir pour les clubs alsaciens souhaitant effectuer des demandes de subventions pour leurs actions, dans le cadre de la cam-pagne 2017 du Centre National pour le Développement du Sport : + d’infos. A cet effet, l’administration a édité un guide d’utilisateur. Il reprend, pour chaque page, les éléments à compléter. Il permet, en cas de blocage, de trou-ver la solution adéquate. Il comporte de nombreux points d’attention ainsi que des conseils pour mener à bien sa démarche : consulter le guide d’utili-sateur. En cas de difficulté technique, vous pouvez contacter le support de la Direction de l’information légale et administrative (DILA) : support1.vca@service-public.fr.

L’Officiel - PVLes commissions du football alsacien vous communiquent leurs derniers pro-cès-verbaux : L’Officiel du mardi 28 mars 2017 – le carnet de famille de la semaine.

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Alsace Foot est une publication de la Ligue Grand Est de Football • Responsable de la publication : Albert Gemmrich, Président de la LGEFRédaction : Olivier Teissère, Stéphane Heili, Steve Delannée • Abonnement : Formulaire @lsace Foot

Agenda du 29 mars au 4 avrilMercredi 29 mars :• 16e de finale de Coupe d’Alsace Intermarché :

St Louis Neuweg-ASIM (20h45)Vendredi 31 mars :• 8 matches de National à suivre en direct (20h) sur national.fff.frSamedi 1er avril :• National : Quevilly/Rouen-Créteil Lusitanos (14h45, en direct sur

national.fff.fr)• D2 Futsal : Kingersheim-Lyon Footzik (16h30)• 16e de finale de Coupe d’Alsace Intermarché :

Oberlauterbach-Schiltigheim (17h)• Division d’Honneur : Soleil Bischheim-Reipertswiller (17h)

et Erstein-Hégenheim (18h30)• Ligue 1 : Marseille-Dijon (17h, Canal+ Sport)• Excellence 68 Volkswagen : SR Colmar-Illhaeusern,

Sierentz-Uffheim (18h30) et ASIM2-Hirtzbach (20h30)

Dimanche 2 avril :• D1 Futsal : Toulon-Sporting Paris

(14h, en direct sur FFF TV Foot Amateur) • National U17 : Mulhouse-Strasbourg (15h) • Division d’Honneur : Mulhouse2-St Louis Neuweg2,

Kingersheim-Kronenbourg, Obernai-Schirrhein (16h) et Schiltigheim2-FAIG (17h)

• Excellence 67 Volkswagen : Robertsau-Rossfeld, Ohlungen-Elsau Portugais, Saverne-Bergbieten, Drulingen-Sarre Union2, ASI Avenir-Ernolsheim/Bruche, Weyersheim-Obermodern et Geispolsheim-Seltz (16h)

• Excellence 68 Volkswagen : Sundhoffen-Blotzheim, Bennwihr-Wittenheim et Burnhaupt/Haut-Racing HW96 (16h)

• Ligue 1 : Nice-Bordeaux (21h, Canal+)Lundi 3 avril :• Ligue 2 : Strasbourg-Sochaux (20h45, Canal+ Sport)Mardi 4 avril :• Quarts de finale de Coupe de France : Fréjus/St Raphael-

Guingamp (18h) et Monaco-Lille (21h) sur Eurosport2• National : Béziers-Chambly (20h, en direct sur national.fff.fr)

Sponsoring participatif, financement participatif, des notions qui ont envahi la toile ces dernières années, le plus souvent au profit de projets ponctuels. La Ligue Grand Est de Football a décidé d’adhérer à un projet de sponsoring participatif dont l’objectif est, cette fois, de permettre aux clubs d’amélio-rer leur budget.

Vous en avez forcément entendu parler. Des artistes ont réussi à faire finan-cer l’enregistrement de leur premier disque, d’autres ont réussi à mener des projets solidaires, culturels ou sportifs. Les plateformes de financement parti-cipatif sont légion sur la toile et même les clubs pros de foot s’y sont essayés. Pas toujours avec succès d’ailleurs. Le RC Lens, l’Olympique de Marseille aussi qui avait proposé à des PME de devenir sponsor le temps d’un match pour des sommes réduites. La philo-sophie générale est toujours la même et pourrait être résumée ainsi : « il est plus facile de trouver mille fois un euro qu’une fois mille euros ».

Sponso+ en relaisEn 2015, Sébastien Jaureguy lançait la plateforme Sponso+ dans son Pays Basque natal. Cet ancien de la fédération de pelote basque avait ensuite intégré une agence de marketing sportif. « On travaille sur cette solution depuis trois ans, mais on peut dire que la modéli-

sation est en place depuis 2016. Notre objectif était de permettre de mixer la mécanique du sponsoring participa-tif avec la possibilité donnée aux clubs d’activer des partenariats locaux et de se structurer au passage ». Et ça fonctionne plutôt bien sur le territoire pilote et les clubs pilotes.

Commentça marche ?Le principe est très simple : proposer à ses licenciés, sympathisants et à leurs familles d’effectuer leurs achats habi-tuels, achats physiques ou sur internet, auprès d’entreprises partenaires qui

ont accepté de reverser une partie de la somme de l’achat à l’association choisie par l’acheteur. Ce dernier a la possibi-lité de conserver la moitié de la réduc-tion octroyée ou de faire profiter son club de la totalité. Prenons un exemple : vous réservez une chambre sur booking.com. La plateforme de réservation verse la somme de huit euros de réduction, l’acheteur peut choisir de garder quatre euros pour lui et donner quatre euros à son club ou de verser huit euros directe-ment à son club. Sur la toile, tout se fait automatiquement, pour un achat phy-sique en magasin auprès d’une entre-prise partenaire, d’un artisan, il faudra enregistrer le ticket de caisse sur la pla-teforme qui fera ensuite le travail. Le club peut suivre en direct le bénéfice effectué, le partenaire aussi qui, du coup, pourra aussi mesurer les bénéfices de son sou-tien au club de football. Il est donc clair que le club aura pour mission de faire vivre son réseau et de proposer la dé-marche à ses partenaires locaux. « C’est essentiel », prévient Sébastien Jaureguy, « ce n’est pas la solution miracle qui va fonctionner toute seule, il faut l’envisager comme un outil mis à disposition du club pour qu’il travaille, pour qu’il crédibilise son réseau de partenaires ».

Des clubs pilotesSponso + est déjà associée au mouve-ment olympique français et à la Fédéra-tion française de basket. La Ligue Grand Est de Football a décidé de suivre le mouvement en ouvrant le dispositif à ses clubs. D’abord sous forme expérimen-tale avec un certain nombre de clubs pilotes, dès cette fin de saison, puis de le généraliser, en cas de succès, dès la ren-trée prochaine. Les clubs pilotes seront invités à une réunion de travail très pro-chainement afin de lancer la démarche pour faire un premier bilan quelques semaines plus tard.

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Lancé par la Ligue Grand Est de Football en cette fin de saison auprès de certains clubs pilotes, le sponsoring participatif pourrait se généraliser en cas de succès dès la saison prochaine (photo DR).

Financement participatif, on se lance !

Organisé depuis deux saisons déjà, les interclubs permettent un rapproche-ment entre les clubs ayant des jeunes parmi les catégories U7/U9/U11/U13, lors d’une journée où se mêle sport et convivialité. Retour sur les objectifs de ces journées de football.

Le but premier de ce genre de journée c’est apprendre à se connaître, à ren-contrer ses potentiels adversaires dans un autre contexte que la compétition. « C’est la DTN qui a insisté pour que l’on mette ce genre d’action en place. Cela permet de se réunir autour du football », explique Francky Christlen, conseiller départemental du football animation dans le Haut-Rhin. « Même si jusqu’à un certain âge les matchs n’ont aucun enjeux étant donné qu’il n’y a pas de classement, l’esprit de compétition est toujours là, et on veut montrer que c’est possible d’oublier la compétition le temps d’une journée ». Et cela passe aussi par les parents. Ces derniers sont donc très souvent invités à participer à ce genre d’événements. « On leur pro-pose d’emmener des gâteaux, d’aider lors du repas de midi et parfois des ac-tivités sont même mises en place pour eux, comme des concours de tirs au but ou de conduite de balle. Cela leur permet de se rapprocher de leurs en-fants mais aussi des autres parents », expose-t-il. Le club organisateur décide des activités qui se feront tout au long de la journée. On peut décider de faire participer uniquement une seule caté-gorie, pour un souci de place le plus souvent ou alors les regrouper. Mais rien n’est clairement défini, chaque club organise selon ses envies et ses moyens. « Très souvent on organise des quizz, où l’on mélange les enfants des deux clubs. En général les clubs sont engagés dans le Programme Educatif Fédéral (PEF) du coup, une partie de la journée est consacrée à une question

en rapport avec le PEF. Ce sont souvent des grandes questions générales où les enfants réfléchiront ensemble, ce qui leur permettra de se rapprocher. On force un peu l’échange en mélangeant les équipes aussi. On pense que s’ils se connaissent à cet âge-là, quand ils se-ront plus âgés sur un terrain ils seront plus fair-play entre eux ».

Des difficultés à s’implanterMais malheureusement ce genre d’ac-tions se fait rare. « En deux ans, dans le Haut-Rhin il y a dû avoir au maximum six ou sept interclubs, peut-être un peu plus dans le Bas-Rhin », affirme Franc-ky Christlen. « Cela a beaucoup de mal à décoller. Beaucoup de clubs voient cela comme un fardeau, quelque chose en plus à organiser. Mais on peut rem-placer un entrainement en un après-midi par un interclub tout simplement ». Et d’après lui tous les clubs ayant par-ticipé sont plus que satisfaits. Mais d’autres se trouvent simplement des excuses pour ne pas organiser. « Cer-tains clubs diront «non mais avec eux on ne peut pas, il y a eu des problèmes lors du match précédent «. Après des

gens qui ne veulent pas participer il y en aura toujours, il faut juste réussir à motiver les autres. Le concept plait en général. Il existe aussi des documents tout fait où l’on trouve des idées d’ani-mations et même des organisations « clé en main » pour ce genre de jour-née, ce qui facilite grandement l’orga-nisation », termine-t-il.

Chloé Mayer

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Page 7 @lsace foot FOOT D’ANIMATION

Interclubs, le football autrement

Rencontres festives, concours de tirs aux buts pour les parents, mélange des équipes, la formule inter-clubs permet un moment d’échanges et de rencontres unique dans la saison (photo Brahim Bouchareb).

La prochaine journée dédiée aux in-terclubs aura lieu le 22 avril prochain sur le territoire du District d’Alsace de Football. Dans le Haut-Rhin, l’AS Andolsheim accueillera les jeunes volgelsheimois de l’Avenir Vauban autour d’une journée anniversaire, les deux clubs fêtant respectivement leurs 70 et 20 années d’existence. A l’image de l’AS Andolsheim et de l’Avenir Vauban, les clubs intéressés par la mise en place d’interclubs le 22 avril sont invités à se rappro-cher de Francky Christlen (francky.christlen@lafa.fff.fr) dans le Haut-Rhin ou de Laure Clavé (laure.clave@lafa.fff.fr) dans le Bas-Rhin.

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