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La saison 2013 se dessine à l’horizon, les premiers objectifs se rapprochent, euh j’veux pas vous mettre la pression les gars, mais il va falloir commencer à passer en mode « aware » si vous êtes inscrits sur de ces courses.

Début mars sonne traditionnellement l’ouverture de la saison avec le Triathlon International d’Abu Dhabi. Un format spécial, du bitume, du sable et des dollars, il semblerait que cette man-ifestation soit devenue en quelques années un rendez-vous incontournable pour beaucoup de triathlètes pro, mais aussi amateurs, puisque cette année plus d’un millier de dossards ont déjà trouvé preneurs ! De notre côté, nous ne ferons pas

l’impasse sur cet évènement, nous ferons même le déplacement pour vous rapporter le résumé des épreuves, et quelques beaux clichés.

Un dossier sur le triathlon au féminin viendra agrémenter la lecture de votre TrimaX-heb-do. C’est vrai, même si les hommes restent majoritaires, il y a aussi de la place pour les femmes dans notre sport... z’allez voir ça !

Vous en avez marre de faire des triathlons pour enfants ;-) ? Vous souhaitez passer sur le long ?? Voire devenir un homme de fer ??? Rien de plus simple, la première étape pour y parvenir et de continuer votre lecture, nous allons vous donner quelques conseils avisés sur le sujet.

Mais ce n’est pas tout, sans supplément, vous aurez droit à la présentation du circuit Chal-lenge, un essai de la nouvelle montre GPS Polar RC3, et nous vous présenterons une marque de chaussures qui commence à faire parler d’elle dans le monde du triathlon et du running... il s’agit de ON.

« Et au fait qu’est-il devenu ?— Qui ça ?— Le mec de Cannes qui bossait en boite de nuit avant de se mettre au tri... tu sais, il faisait ta semaine d’entraînement en une journée... mais si... super sympa... il a fait 6 ou 8 à Hawaï...— Ah oui, René Rovera dit le gouacheur. Ils en parlent justement dans ce numéro de TrimaX-hebdo, alors bonne lecture à tous ! »

La rédaction

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*Conformément à la réglementation, les analyses ponctuelles réalisées par un laboratoire indépendant montrent que les produits ne contiennent pas les principaux stéroïdes fi gurant dans le Code mondial antidopage en vigueur c’est à dire, DHEA, Testostérone, 4-Andros-tene-3,17-dione, Nandrolone, 1,4-Androstadiene-3,17-dione, 19-Nor-4-Androstene-3,17-dione, Androst-5-ene-3beta,17-beta-diol, 5-Alpha-androstane-3-beta,17-beta-diol, Androstérone, Stanolone, Estrone, Boldenone, Methandienone ni octopamine ni éphédrine.

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Tri Max Hebdo 1212.indd 1 17/12/12 15:06

SOMMAIREFeVRieR 2013 n°111

ABU DHABI, la présentation

Que sont-ils devenus:RENE ROVERA

Se mettre à la longue distanceDOSSIER

TestPOLAR RC3 TRIATHLON-HEBDO.COM

P8 COUP DE PROJOLa rédaction a parcouru lesallées de l’iSPO pour vous!

P20 COURSESLes courses CHALLENGEFamilly en détail!

P28 FOCUSLe triathlon au féminin

P50 SHOPPINGLa marque ON-RUNNING arrive en France

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RepoRtage

COup de prOjeCTeursur l’ISPOTrimaX-hebdo était présent sur l’ISPO qui s’est déroulé à Munich il y a quelques semaines. Une occasion unique pour rendre une petite visite à nos annonceurs. Bien sympathique ! Petit tour en images...

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pResentation

TriAThlON d’Abu dhAbi

Dans quelques jours, le triathlon d’Abu Dhabi marque le re-tour à la compétition de bon nombre de triathlètes de la scène internationale qui viennent en découdre sur cette première épreuve réunissant chaque année un plateau de qualité. Il faut dire que le décor de rêve sous des conditions clima-tiques idéales à quelques heures de vol seulement de l’Europe représente un atout de poids pour les professionnels en quête de courses à niveau en début de saison. Le price money (par-mi les mieux dotés au monde avec 230 000 dollars) termine cette parfaite argumentation. Pour la 4e édition, le plateau annoncé sera encore de qualité et la course au titre plus que jamais ouverte en l’absence du vainqueur de l’édition 2012, Rasmus Henning qui a décidé de mettre un terme à sa car-rière depuis.

TexTe eT PhoTos JACVAN

rencontre au sommet

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pResentation

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Pour cette édition, il y aura tout d’abord les « habitués », ceux qui n’ont pas loupé une seule édition comme le vainqueur du premier tri-athlon d’Abu Dhabi, l’Espagnol Eneko Llanos. Premier en 2010, il avait également terminé 3e en 2012 : c’est une course qui lui réussit plutôt bien (top 10 pour ses 3 participations). Il entend être le premier triathlète à soulever à deux reprises le précieux trophée. Pour es-pérer remporter celui-ci, il compte beaucoup sur son expérience. « C’est un véritable avan-tage de connaître la course et d’avoir déjà éprouvé le sentiment lié à la victoire, car c’est un sentiment que vous souhaitez ressentir à nouveau. Si je reviens en 2013, c’est parce que je veux gagner à nouveau ». L’Espagnol a ainsi adapté sa préparation à ce format spécifique avec un vélo un peu plus long (200 km) et une course à pied plus courte (20 km). « Le vélo étant plus long, c’est très important de faire quelques kilomètres de plus à l’entraînement. Pour la course à pied, j’ai en revanche travaillé plus fort sur ma vitesse, car le rythme est tou-jours intense sur un 20 kilomètres ». Eneko Llanos rappelle qu’au-delà de la concur-

rence, les conditions climatiques joueront un rôle très important, voire même majeur. « S’il y a beaucoup de vent, je pense que le fossé pour-ra se creuser lors de la partie vélo et si cette avance est assez confortable, elle pourrait con-duire à la victoire finale. La partie cycliste sera très certainement une bonne sélection pour le groupe de vainqueurs, mais la course sera gag-née seulement au terme des 20 kilomètres ». Face au vainqueur 2010, le vainqueur 2011 re-vient avec le même objectif : remporter une seconde fois le titre en 2013. Le Belge s’est préparé avec sérieux et assiduité comme il sait très bien le faire à l’approche d’une course ob-jectif. « C’est génial de revenir sur une course sur laquelle on sait qu’il est possible de gagner. Je sais que ma victoire en 2011 venait de mon ex-périence de 2010… L’expérience de gagner, ce qui s’est passé ce jour-là, le déroulement de la course, les conditions, le circuit… Vous ne pou-vez acheter ou lire cela nulle part » relate le Belge, 3e des championnats du monde Iron-man en 2012.« C’est le genre de courses où tout peut se pro-

Du côté Des filles…Nikki Butterfield sera à nouveau présente cette année : elle espère bien réitérer son exploit réalisé l’année dernière où elle avait surpris la concur-rence en s’octroyant la victoire. Face à elle, une armada de filles prêtes à en découdre pour soulever à leur tour le précieux trophée soulevé pendant deux années de suite en 2010 et 2011 par Julie Dibens. Chef de file de la concurrence et archi-favorite, Caroline Steffen (cf. photo) espère enfin pou-voir accrocher cette épreuve à son palmarès après avoir frôlé la victoire à de multiples reprises. « Cette année, je viens pour gagner. Les facteurs les plus importants de cette course sont la chaleur, le vent et la distance à vélo assez épuisante. J’aime tous ces facteurs alors j’espère qu’ils pourront, cette fois, me hisser jusqu’à la première marche du podium ».Mais elle devra se méfier des outsiders : Joanna Lawn, Yvonne Van Vlerken, etc.Une belle bagarre chez les féminines à l’instar de la course homme.Caroline

Steffen

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pResentation

duire jusqu’à la dernière minute. Regardez les arrivées très serrées dans les éditions précédentes. La meilleure des stratégies est de savoir “lire” la course pour décider quoi faire. Vous pouvez gagner la course avec un vélo solide ou la gagner avec une course à pied solide et rapide. C’est im-prévisible ». De l’expérience, Chris MacCormack n’en manque pas ! L’Australien s’était présenté sur la ligne de départ en 2011, mais cette participation s’était soldée par un abandon, il était alors animé par un seul objectif : redevenir perfor-mant sur courte distance pour décrocher une sélection pour les Jeux olympiques à 39 ans. Il n’a certes pas réussi son pari, mais il a, à son actif, deux victoires sur l’IM d’Ha-waii et revient plus que jamais décidé à tenir les premiers rôles sur longue distance. Il est le seul homme à briser la barre des 8 heures sur IM à quatre reprises ! « Ma partici-pation à Abu Dhabi n’était pas tout à fait ce que j’espérais. Je n’ai pas pu m’aligner l’année dernière, car cela coïncidait avec les essais olympiques. Aujourd’hui, je fais mon choix de course en fonction de l’expérience unique qu’elle peut me procurer et d’épreuves stimulantes et intéressantes. Abu Dhabi offre tout cela ».Et sa stratégie de course ? Son mot d’ordre sera la patience. « Je pense que c’est une course très difficile tant sur le plan physique que sur le plan mental. Cette journée sera rude pour moi. Je serai un coureur patient. La victoire se joue entre ceux qui attendent leur heure… Vous pourrez perdre sur le vélo, mais pas forcément gagner. La course ne débute qu’au 160e kilomètre, c’est à ce moment-là qu’il faudra se montrer fort ».

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Du côtéDu courte Distance…Chaque année la course courte distance réalise le carton plein en termes de participation grâce à ses distances plus « accessibles » avec ses distanc-es divisées de moitié par rapport au triathlon phare de ce rendez-vous (1.5 – 100 – 10).Cette année néanmoins, les yeux des médias seront un peu plus rivés sur la courte distance, car sur la ligne de départ, une nouvelle « recrue » de choix : le champion olympique Alistair Brownlee. Le champion olym-pique souhaite élargir ses horizons sportifs. Il démarrera sa saison 2013 lors du triathlon CD d’Abu Dhabi. Il aura fort à faire pour surmonter deux obstacles :Le premier : la chaleur. Après avoir passé une partie de l’hiver en Angle-terre où les températures dépassent péniblement les 0 degré, il lui fau-dra s’habituer rapidement aux températures supérieures à 30 degrés…Le second : la longueur du vélo qui représente plus du double des 40 km habituels ! « Passer sur une course affichant 100 km, c’est pour moi un défi, mais je suis impatient de le relever et courir sur le célèbre circuit à Yas Marina est très excitant ».Après avoir consacré ces dernières années d’entrainement à sa prépa-ration olympique, à 25 ans, Alistair Brownlee souhaite envisager son avenir dans le triathlon un peu différemment avec une notion de plaisir plus importante. Et d’ailleurs parmi la liste des choses à faire, Alistair ne manque pas d’idées… « Après la course, je souhaite pouvoir faire une sortie dans le désert… »

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pResentationAutre retour à surveiller de près (et on aura à cœur de le faire en tant que Français) : Sylvain Sudrie. Il avait marqué les esprits en 2011 en ter-minant à la 5e place pour sa première participa-tion. Il a démontré qu’il sait se préparer pour les courses à objectifs. Mais son premier objectif de saison se déroulera quelques semaines plus tard lors de l’IM de Melbourne. Abu Dhabi sera une très bonne course de réglage et jauger de son état de forme.Mais un scénario ne serait pas parfait sans une surprise, un outsider que personne n’attendait dans ce style d’épreuves et c’est bien le cas de Conrad Soltz, le Sud-Africain, quadruple cham-pion du monde de Xterra. Et son palmarès parle pour lui. À 39 ans, the Cave-man est loin de faire de la figuration. Il a couru 18 fois l’an dernier, a remporté deux titres mon-diaux, son 10e sacre sur le Global Tour améric-ain en Xterra, a cumulé à son actif 10 victoires et 6 podiums. Encore des chiffres ? C’est l’homme qui détient 4 sacres mondiaux sur Xterra, 50 vic-toires sur sa carrière off-road, 10 titres de la série Xterra aux USA…« Pure power ou Caveman vont de pair avec “désert” et “sable” ! Le triathlon international d’Abu Dhabi représente un nouveau défi pour moi. Ce que j’aime c’est le vélo un peu plus long et la course à pied un peu plus courte. Il sera in-téressant pour moi de voir ce dont je suis capa-ble sur ce type d’épreuves » explique le Sud-Af-ricain. « J’ai l’habitude de courir en compétition sur une durée de 2 h 30 donc c’est tout nouveau pour moi. Le jour de la course sera une surprise pour nous tous ».Bien que Conrad se présente comme un novice, il aura l’avantage de connaître le temps chaud des Emirats Arabe Unis compte tenu de son pays d’origine (Afrique du Sud) et profitera d’une éventuelle défaillance de ses adversaires. « J’aime les conditions difficiles et j’espère que le vent sera assez fort et la chaleur modérée. La victoire se construit sur la partie vélo, mais il sera difficile de courir vite après 200 km sur 20 km ne sera pas évident. Alors nous verrons bien ! »Relever un défi personnel, c’est bien ce qui motive la plupart des inscrits sur ce triathlon qui mêle exotisme et effort physique intense (200 km de vélo dans des conditions souvent difficiles en raison d’un vent très fort et des températures qui frôlent les 40 degrés). Mais le nombre plus important chaque année à relever le défi sur longue distance, sur courte distance ou sur distance sprint, démontre que cette course n’est pas qu’un effet de mode. Et vous serez-vous de la partie ?

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CouRse

uN peTiT ChAlleNgep O u r 2013 ?!

Après 11 années de succès aux côtés de la WTC, Chal-lenge Family est créé en Allemagne en 2001 par les organisateurs de l’Ironman de Roth qui décident de prendre leur indépendance par rapport à la so-ciété américaine. Ils n’ont plus besoin du label pour fonctionner, surtout que le cahier des charges est très important. 12 ans plus tard, ça se confirme, non seulement Roth est LA course incontournable en Europe avec plus de 5000 participants (relai inclus), une ambiance hors pair et une organisation sans faille, mais Chal-lenge est également devenu le concurrent direct de la WTC avec de plus en plus de courses au programme : 17 événements sur toute la planète, cependant très peu de courses en Amérique et en Asie. Le Challenge Cairns est passé sous la houlette de la WTC, quant à la course canadienne de Penticton, elle est passée sous les couleurs de la Challenge Family.

TexTe Pierre MoulierAC, PhoTos JACVAN

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CouRse

Depuis 2012, autre succès pour la firme allemande, la labélisation par l’ETU des championnats d’Europe sur des courses Challenge, Kraichgau et Roth en 2012, Barcelone et Vichy en 2013.Volonté de la Challenge Family : plus de transparence (tous les pros à Roth passent au contrôle anti-dopage avant de pouvoir prendre le départ), des courses plus nature, une organisation de haut niveau, le respect de la nature, des tarifs moins élevés, certaines courses acceptent le mp3 en course à pied…Pour les pros, l’accueil propose prime de départ, transport, logement, fidélisation…Il existe un classement des « membres » de la Challenge Family : chaque participant à une course Challenge est classé, des points sont attribués en fonction de la course (6pts sur full - 4,5pts sur half ), pro et amateurs confondus.À la différence de la WTC, il n’y a pas encore de finale mondiale comme la course mythique hawaïenne.

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CouRse

www.skinfit.eu

Penticton 1996 (IM) : Une course nature, avec les paysages magnifiques de la British Columbia. Natation en lac, une seule boucle à vélo très rapide sur les 40 premiers km, puis assez vallonné, pour finir avec un marathon qui traverse la ville pour ensuite longer le lac voisin, un aller-retour avec de belles bosses. Organisation impeccable, ambiance et accueil parfait ! Un parcours de toute beauté !

Kraichgau 2009 : Course champêtre avec ambiance bon enfant. Natation dans un plan d’eau, température agréable. Parcours vélo dans la campagne com-plètement fermé à la circulation, pour l’anecdote les voitures circulent sur la piste cyclable ! Chaque carrefour est sécurisé par les pompiers. La T2 se trouve à quelques km du plan d’eau dans la bourgade voisine où se fait la course à pied en 3 boucles en aller-retour. Ambiance garantie, service après course à l’allemande !

Wanaka 2010 : Paysages magnifiques dans l’île sauvage du Sud de la Nouvelle Zélande, malgré l’été, les sommets sont encore enneigés, le lac de toute beauté peut être froid, voire très froid (13/14 °C), en une seule boucle. En vélo une seule boucle également, avec un départ direction le sud pour un petit aller-retour qui permet aux spectateurs d’encourager les athlètes lorsqu’ils repassent dans Wanaka, si le parcours offre des vues superbes, la route n’est pas du meilleur rendement et le vent peut s’avérer coriace. Le marathon en 2 boucles, avec une première partie le long du lac, avec des passages sur chemins assez vallonnés, pour ensuite traverser les faubourgs de Wanaka, avec de belles bosses… Bref, un parcours de guerrier ! Mais on en prend plein la vue ! Ambiance et organi-sation très sympathique, avec notamment la remise des prix le lendemain lors d’un brunch (fin de matinée)…

J’ai testé pour vous

Roth 2011 : LA course incontournable en Europe, succès énorme pour cette épreuve. Une natation dans le canal en aller-retour. Deux boucles à vélo sur un parcours rou-lant, mais pas tant que ça ! Quelques belles bosses et il faut toujours être en prise. Le marathon, en aller-retour le long du canal, route et sentier, 95 % en nature, sauf les derniers km dans le village de Roth. Ambi-ance garantie dans les montées, on entend la clameur des spectateurs à plus de 3 km, on en a la chair de poule, la foule s’écarte devant vous comme sur les grandes étapes de montagne du Tour de France ! Dans chaque village traversé des groupes de musique et des spectateurs attablés avec leur pinte de bière et leurs saucisses ! Un immense parc d’arrivée avec « un tour de stade », écran géant, tribunes, ça fait du bruit, ça donne des frissons !

Vichy 2012 : La seule course Challenge française après la disparition de Nied-erbronn les bains. Organisé de main de maître par Gaël Mainard qui a parfaite-ment réussi sa reconversion, avec sa con-naissance des courses, il a su prendre le meilleur des épreuves où il a participé !Après 2 années de canicule, la date de la compétition a été reculée de 15 jours, de plus cette année la course comptera pour les championnats d’Europe longue dis-tance.La natation s’est faite sans combinaison néoprène pour les deux premières édi-tions dû aux conditions caniculaires, peu de courant dans l’Allier avec une bonne visibilité de la course. Un parcours vélo rapide et champêtre en deux boucles, pour terminer avec un marathon en grande partie sur les bords de l’Allier avec des boucles de 10 km alternants passages en sous-bois et en ville. Une aire d’arrivée digne des plus grandes épreuves, ambi-ance garantie, ravitaillements présent en nombre, et le ravitaillement final très bien fourni (bière, crêpes, etc.) ! Dès la prise du dossard, tout est minutieusement étudié pour que l’athlète profite un maximum de sa course !

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AGENDA//CHALLENGE 2013

13 avril : Fuerteventura (ESP) – half4 mai : Taiwan — full et half new19 mai : Barcelone-Maresme (ESP) – half Championnat d’Europe26 mai : Rimini (ITA) – half new9 juin : Kraichgau (ALL) — half23 juin : Aarhus (DAN) — half14 juillet : Roth (ALL) — full28 juillet : Vitoria (ESP) – full new18 août : Copenhagne (DAN) — full25 août : Penticton (CAN) – full new1er septembre : Vichy – full Championnat d’Europe1er septembre : Walchsee-Kaiserwinkl (AU) — half8 septembre : Henley-On-Thames (UK) — full14 septembre : Almere-Amsterdam (PB) – full new6 octobre : Barcelone-Maresme (ESP) — full24 novembre et 1er décembre : Laguna Phuket Tri fest (THA) new18 janvier 2014 : Wanaka (NZ) – full

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le TriAThlON deCliNé

Si on se replonge dans des magazines de triathlon d’il y a quelques années, on se rend compte à quel point la pra-tique du triathlon pour la gent féminine est réduite à peau de chagrin. Quelques « guerrières » osaient alors affronter les grandes épreuves d’hommes de fer, mais au plus la dis-tance grandissait et au moins au retrouvait de féminines sur les rangs des participants. Mais à l’image du nombre de plus en plus important de triathlètes femmes inscrites sur l’IM d’Hawaii, depuis ces dernières années, le triath-lon s’est féminisé. Tour d’horizon.

TexTe eT PhoTos JACVAN

au féminin

Si la première femme sacrée « Femme de fer » en 1979, l’Américaine Lyn Lemaire, faisa-it office d’extraterrestre, désormais, la course femme sur la Grand-messe du triathlon est aussi disputée que chez les hommes avec de nombreuses prétendantes à la victoire et le record détenu par Paula Newby-Fraser et ses 8 victoires (et 23 sur IM) sera très difficile à atteindre en raison de la désormais forte con-currence.Ces avancées pour les femmes n’ont pas été obtenues sans peine, car il a fallu notamment se défaire de nombreux clichés qui voulaient que la pratique sportive pour les femmes était nocive pour le sexe faible surtout en termes de procréation. D’ailleurs en 1896, Monsieur « Jeux olympiques », le baron Pierre de Cou-bertin estimait que « quelle que soit l’endur-ance d’une sportive, son organisme n’est pas conçu pour subir certains chocs ». Ces stéréo-types sexistes ont donc entretenu cette dis-crimination à l’égard des femmes pendant de nombreuses décennies.

Désormais, tests scientifiques à l’appui, il est vivement conseillé aux femmes de pratiquer une activité sportive réduisant ainsi les chanc-es de contracter certaines maladies, et ce, à tout âge (maladies chroniques, maladies car-diovasculaires, ostéoporose, etc.).Néanmoins, plusieurs raisons peuvent expli-quer cette croissance exponentielle de la pra-tique du triathlon par les femmes.Le premier est bien entendu lié à la condition féminine. Depuis de nombreuses années, la libéralisation de la femme, obtenue dans les années 70 a pu se concrétiser par un véritable changement des mentalités. Le partage des tâches n’est plus une utopie et bon nombre de couples permettent à leur partenaire de s’ex-primer par une passion, notamment sportive. La femme est devenue active, beaucoup d’en-tre elles parviennent désormais à cumuler une activité professionnelle à temps plein avec une pratique sportive tout en assumant leur rôle d’épouse et de mère. Les femmes ne sont plus seulement « mères » ou « épouses ».

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FoCus Et le phénomène s’est accru par l’arrivée sur le terrain du haut niveau de sportives parvenant à mener de front leur carrière sportive sans avoir renoncé à leur destin de mère comme Brigitte MacMahon championne olympique à Syd-ney en 2000 alors qu’elle était enceinte. En France, on citera par exemple Delphine Pelletier, maman d’Emy née en 2005 et qui a continué depuis cette date à enchaîner les titres, vic-toires et podium. Il n’est plus du tout rare de voir une maman franchir la ligne d’arrivée en vainqueur avec son enfant dans les bras. La gagnante du triathlon d’Abu Dhabi 2012 en est un nouvel exemple. Exit donc le complexe de sexe faible et de discrimination à l’encontre des femmes, aujourd’hui, elles osent s’aligner… et gagner !Autre vecteur important dans cette émancipation de la femme c’est l’aspect technique. Pendant de nombreuses an-nées, les vêtements proposés aux athlètes féminines pour la pratique du triathlon c’était le même vêtement que celui proposé aux hommes, mais en taille plus petite ! Et si cela peut aujourd’hui faire sourire, ce n’est pas si vieux… Aujo-urd’hui, plus question de sortir une gamme homme sans penser aux femmes pour leur proposer des vêtements à la fois féminins d’un point de vue esthétique, mais aussi répon-dant à une certaine technicité adaptée à leur morpholo-gie. Les femmes ne rencontrent ainsi plus de barrières en matière d’équipement. Les initiatives fédérales ont également permis de féminiser la pratique du triathlon grand public. Le triathlon au fémi-nin en France est devenu une institution fédérale. Et cette année encore, les initiatives favorisant les femmes seront ré-compensées. L’objectif est de promouvoir l’image, la place, les conditions de pratique, le rôle et l’accès aux responsabil-ités des femmes dans le triathlon. C’est dans ce cadre que la FFTri a mis en place cette année encore un concours « tri-athlon c’est aussi pour elles ». Ce concours est ouvert à toute structure (Organisateurs, Clubs, Comités Départementaux et Ligues Régionales) ini-tiatrice d’une action visant à promouvoir l’image, la place, le rôle, les conditions de pratique et l’accès aux responsabilités des femmes dans le triathlon.Les projets retenus recevront un soutien financier de 500 euros ainsi qu’une dotation de 10 Tee-shirts « Triathlon Féminin » et 10 bidons « Triathlon Féminin ».N. B. Plus de renseignements sur le site de la Fédération française de triathlon sur : http://www.fftri.com/Sans complexes, bien équipées, les femmes accomplissent des performances qui font envie à bon nombre de leurs ho-mologues masculins. Et quel plus bel exemple de prouesse physique accomplit par une femme que le chrono canon de 8 h 13’13 de Chrissie Wellington sur une course Ironman…

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Que SONT-ilS deveNuS AveC reNe rOverA

Il a quitté le monde du triathlon en 2007 comme il y était entré une dizaine d’années un peu plus tôt… en toute discrétion. René Rovera revient pour TrimaX-hebdo sur les temps forts de sa car-rière et nous livre un peu de son quotidien d’aujourd’hui. Ren-contre…

ProPos reCueillis PAr JACVAN, PhoTos JACVAN & Dr

TrimaX-hebdo : Retour sur ta belle et longue carrière, où as-tu commencé et à quel âge ?René ROVERA : J’ai commencé par courir dans un petit club de Cannes, j’avais 12 ans. J’ai continué jusqu’à 20 ans puis à une certaine période de ma vie, j’ai tra-vaillé dans un autre domaine et j’ai mis le sport entre parenthèses sans arrêter totalement le sport, mais la compétition. À 24 ans, je me suis mis au triathlon. D’abord en tant qu’amateur, car je travaillais alors dans une discothèque. En 1995, je me suis mis en tête de faire mon premier ironman, moi qui à l’époque me nourrissais des articles de Marc Allen, je rêvais d’Hawaii. Un jour, j’espérais faire l’IM d’Hawaii. J’avais déjà fait deux fois Nice, mais là, je voulais m’aligner sur IM et mettre toutes les chances de mon côté. Par l’intermédiaire d’un ami, je suis entré en contact avec Gérard Honorat qui a accepté de me préparer jusqu’à l’IM. Cela n’a pas été simple de me préparer, car j’avais conservé mon job la nuit et il fallait accomplir les séances d’entraînement. Je me suis rendu à Roth que je bouclais en 8 h 58 ce qui m’a valu une 19e place, premier Français. Quand j’ai appelé Gérard Honorat pour lui indiquer mon temps, j’ai senti qu’il avait été surpris…Puis je suis retourné au travail où j’ai fait toute la saison, mais le triathlon trot-tait dans ma tête, je voulais me lancer. À la fin de la saison, j’ai rappelé Gérard Honorat pour lui demander de m’aider à faire Hawaii. Il m’a répondu « j’attenda-is que tu me le demandes »… Et cette belle collaboration a alors débuté.

T.H. Quels sont les moments inoubliables que tu as eu le bonheur de connaître grâce au triathlon ?R.R. Il y en a beaucoup. Si on s’arrête à la performance, je vais dire mon titre de vice-champion du monde à Zofingen en 1998 ou mes deux places dans le Top 10 à Hawaii où je fais 7 en 1998 et 9 en 2004. Ce sont des souvenirs inoubliables. Quand j’ai commencé dans le triathlon, je m’étais donné 2 ans pour faire dans le Top 10 à Hawaii et quand j’y suis parvenu c’était un vrai bonheur. Mais je retiens aussi les gens que j’ai pu rencontrer grâce à ce sport, Nicolas, Gérard, Françoise, Burt à Hawaii… Ce sont des performances, mais aussi des rencontres.

René ROVERA

Né à : Cannes, le 21 avril 1968Premier club athlé : CannesTriathlon : le Tristar de CannesLa plus belle course au monde : Hawaii ! Sans commune mesure !

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T.H. Tu bossais la nuit et tu t’entraînais le jour. Quel était ton secret ?R.R. Mon seul secret : la passion. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait par passion.

T.H. Quelles ont été les personnes clés que tu as pu rencontrer pendant ta carrière ?R.R. La première personne clé dans ma carrière de triathlète cela a été Gérard Honorat. C’est lui qui m’a pris alors que je savais tout juste nager. Et puis tout le petit staff derrière moi avec des partenaires fidèles et mes amis comme Nicolas (Lebrun) ou Françoise Putz ma kiné de Digne, Serge Léautier le naturopathe à Gap… et beaucoup de personnes sur Digne. La liste est assez longue.

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stoRyT.H. Tu as brillé sur le long… Tu n’as jamais été intéressé par le courte distance ?R.R. Je n’ai jamais hésité ! Mon rêve ce n’était qu’une seule chose, une seule course (c’était peut-être mon défaut) : Hawaii. La première fois que j’ai croisé un triathlète c’était Mark Allen sur la Promenade des Anglais.

T.H. Et justement, si je te dis Hawaii, ça évoque quoi pour toi ?R.R. Des odeurs… ça évoque de la joie, de la souffrance physique… C’est un combat physique et mental. J’ai laissé une partie de moi-même là-bas et je suis content de l’avoir laissé. On se moquait un peu de moi quand j’étais triathlète parce que j’avais une relation mystique avec cet endroit. Et ceux qui sont allés là-bas pour beaucoup ont compris pourquoi j’avais cette relation. J’y retourne le plus régulièrement possible.

T.H. À quel moment as-tu décidé de mettre un terme à ta carrière ?R.R. C’est peut-être le regret que j’ai… c’est que je n’ai jamais vraiment programmé cette déci-sion. Cela s’est fait comme ça. À un moment donné, je me suis rendu compte que j’approchais la quarantaine, j’avais eu une vie un peu chaotique et je me demandais un peu à quelle sauce j’allais être mangé… Une opportunité professionnelle s’est présentée en 2007. J’étais qualifié pour Ha-waii. Je me suis dit que ce serait peut-être la course de trop… Ma carrière s’est finie comme elle avait commencé, en toute discrétion.

T.H. La reconversion c’est quoi aujourd’hui pour toi ?R.R. Au début, c’était assez simple, j’avais eu l’opportunité d’être maître-nageur à la piscine d’An-tibes. Cela m’a permis de me remettre dans un environnement professionnel normal après 10 ans de carrière professionnelle où on vit en décalé. Mais je savais que ce n’était pas forcément ce que je voulais faire.J’avais rencontré Noëlle et Fadi, les propriétaires du Café de la Plage et je savais qu’il y aurait peut-être une opportunité. Ils m’ont donné l’occasion de prendre la direction de cet établisse-ment… Je ne savais pas ce que je pouvais leur apporter, mais finalement, je crois que c’est vrai-ment important de travailler dans de bonnes conditions avec des personnes que je considère comme des amis. Aujourd’hui, Noëlle et Fadi font partie de mon monde et si ce n’était pas eux, je ne suis pas sûr que j’occuperais ce poste. Ils comptent beaucoup pour moi.

T.H. Quelle place occupe le sport dans ta vie quotidienne désormais ?R.R. Pendant l’hiver, je suis au café du mardi au vendredi. Les jours où je travaille, je me lève tôt pour courir ou faire du home trainer avant d’aller au café. Le soir je termine vers 18 h/19 h, j’en profite pour aller nager. Pour les entraînements plus longs, c’est sur mes jours de congés… J’ai gardé certaines habitudes en termes de quantité d’entraînement ! Et puis, je suis très impliqué dans le Team Garmin où je cours avec eux sur des manches de coupe du monde. Le raid aventure, c’est mon équilibre aujourd’hui.

T.H. Tu as gardé des contacts avec le triathlon aujourd’hui ?R.R. Je n’ai gardé aucun contact avec le triath-lon hormis par le biais de Nicolas Lebrun. Je

suis ce qu’il fait, mais sinon, en 2007, j’ai coupé avec le triathlon. J’y suis revenu brièvement en 2010, car j’avais préparé une amie sur une épreuve et je voulais partager cette expéri-ence avec elle lors de l’IM de Nice et égale-ment l’Half IM d’Hawaii. J’ai recroisé le triath-lon à ce moment-là. Depuis, j’ai intégré le team Garmin et j’ai décroché du triathlon.

T.H. Peux-tu nous parler de ton défi pour 2013 ?R.R. Depuis quelque temps, je pensais que le triathlon m’avait apporté tant de choses dans ma vie que je reviendrais peut-être à une cer-taine occasion… Et puis, je me suis dit que re-tourner à Hawaii pour mes 45 ans ça pourrait être sympa. J’en ai parlé à Nicolas qui n’a pas forcément compris au début et puis, il m’a dit que si je tentais cette expérience il serait à mes côtés pour me préparer. C’était un bon moyen

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de le lancer également à travers Organi-coach, sa structure d’entraînement.En 2007, j’étais qualifié et je n’y suis pas allé… En 2007, quand j’abandonne à Nice au 25e km du marathon je suis en tête… Il y a des cho-ses comme ça qu’on a à cœur d’achever. C’est pour cette raison qu’en 2010 j’étais content de boucler cette course avec cette amie que j’avais préparé. Peu m’importait le temps… J’ai vraiment envie de retourner à Hawaii en me qualifiant sur l’IM de Nice pour vivre un bon moment, tout simplement.Et j’enchaînerai avec le Xterra pour gagner le double en amateurs ! Cerise sur le gâteau, le café de la plage sera fermé et Noëlle et Fadi seront du voyage avec moi tout comme Nico.

T.H. Quel regard portes-tu sur le longue dis-tance aujourd’hui ?R.R. Ce qui me surprend le plus, c’est le côté un peu détendu… Quand on voit Hawaii, je vois des athlètes sourire sur le vélo, faire des signes. Je ne retrouve pas cette image de combat. C’est une course très difficile où il faut être précis, sérieux et professionnel, et même pour les amateurs.

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Amateur des distances courtes et intenses en triathlon ou en du-athlon, vous hésitez à vous inscrire sur une distance plus longue de type Half-Ironman ou encore sur longue distance (le double des distances olympiques). Que faut-il vraiment réaliser en plus à l’entraînement pour aborder sereinement ce type d’épreuves ? Votre emploi du temps est déjà bien chargé, comment mettre les bouchées doubles dans vos séances pour avoir les bornes néces-saires pour avoir la caisse ?

TexTe FrANky BATelier, PhoTos JACVAN

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La préparation pour le courte dis-tance et le longue distance n’est pas si éloignée que ça et croyez-moi, il ne faut pas s’entraîner deux fois plus long et plus dur pour espérer

atteindre le même niveau sur le long compar-ativement au court. Je m’explique… Vous finis-sez régulièrement dans le premier tiers sur un triathlon courte distance, et pour respecter la même hiérarchie le long, point besoin de char-ger doublement votre entraînement.Les qualités de vitesse sur courte distance sont certainement plus difficiles à développer que les capacités d’endurance. Ce ne sont pas les mêmes filières à développer… quoique ! La capacité aérobie est un facteur déterminant de la performance sur un effort de 2 h à 2 h 30 et encore plus sur un effort de 4 ou 5 heures. C’est en fait la capacité à soutenir un pourcent-age élevé de votre puissance maximale aérobie (100 %). Plus votre pourcentage sera élevé sur la durée et plus vous serez performant. C’est la théorie ! En pratique, il convient de s’entraîner légèrement différemment pour préparer un triathlon ou un duathlon longue distance.

Action ! votre plan pour le courte distance est toujours valable pour un long, ça vous pouvez en être sûr. Pendant l’hiver et le printemps, vous vous entraînez dur pour augmenter votre puissance aérobie dans les trois disciplines. Puis, il sera nécessaire d’entretenir les qual-ités déployées à l’intersaison. Pour passer à la distance supérieure, il faut se concentrer sur la capacité à soutenir un effort moins intense, mais plus longtemps. Pendant cette phase d’entretien des qualités foncières, il faut ponctuellement ajouter une

séance plus longue en vélo et une séance plus longue en course à pied. C’est indéniable. Le rythme bimensuel ou pour les plus motivés, hebdomadaire ; quitte à faire sauter une petite séance. Ce n’est pas en plus, mais c’est à greffer sur votre sortie en endurance de la semaine. Par exemple, si tous les dimanches matins hors compétition, vous réaliser une sortie de 2 h 30 ou 3 h en vélo, il serait bénéfique de la rem-placer à compter de 8 semaines avant votre objectif long par une sortie de 3 h 30 au début puis à 4 h -4h30…Pas plus vite que d’habitude !En course à pied, il conviendrait de placer quand même tous les 10 jours à 2 semaines une séance de 1 h 30 puis 1 h 45 et la 3e semaine 1 h le matin et 1 h le soir. En 4e semaine, seulement 1 h et on repart pour un dernier cycle en sens inverse : 1 h 45 puis 1 h 30 et enfin 1 h 15, la se-maine avant l’objectif. Et pour la natation me direz-vous ? Si le temps se prête pour nager en milieu naturel, sau-tez sur cette occasion même si le temps peut paraître un peu plus long en eau libre qu’à la piscine. Pour autant, une séance en lac ou en mer de 30 à 45’ non-stop est très efficace surtout si vous intégrez des changements de rythme entre deux bouées par exemple ou deux bateaux plantés dans le décor. L’eau y est beaucoup plus dure qu’en piscine où l’eau est douce. Les appuis sont meilleurs et le travail de force est bien plus présent. Cependant, il ne faut pas que nager en milieu naturel, car le retour à l‘eau douce sans combinaison néo-prène d’autant plus vous être fatal : fuite des appuis, manque de battement, équilibre dans l’eau perturbé, etc. Comme toujours, l’idéal est de varier les plaisirs pour s’adapter à toutes les situations.

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Sur les distances courtes, l’approche alimentaire n’est pas aussi importante que sur les longues distances. Vous êtes plutôt sur vos réserves de glycogène (sucre en réserve dans le foie et les muscles) jusqu’à environ 2 h d’effort. Bien entendu si elles ont été bien remplies consciencieusement dans les 72 h précédant l’épreuve (féculents, fruits secs, etc.). Sinon la panne sèche peut arriver plus tôt. Pour des efforts plus longs, la seule boisson énergétique ne suffit plus et il faut compter sur des gels, des barres ou encore des petits sandwiches « maison » pour les amateurs de salé. Ainsi, il convient de mettre à l’usage tous ces pe-tits boosters énergétiques lors de chacun de vos entraînements un peu longs. Ce n’est pas parce que l’emballage est beau et que le goût est bon que votre estomac va le tolérer le jour J.Dernier petit conseil pour que votre baptême soit une réussite, exercez-vous à l’enchaîne-ment sans vous acharner. Après quelques-unes de vos sorties vélo un peu plus longues, faites 10 puis 20 puis 30 minutes maxi de course à pied. Pas nécessairement à l’allure de course, mais plutôt en focalisant sur le rendement énergétique de votre foulée. Sur le long, il ne faut pas ou peu avoir du « pied » (sauf les cadors), il faut bien dérouler celui-ci sans trop rebondir, ne pas trop lever les genoux, ni monter le talon trop haut derrière. Une foulée rasante sans exagération, assez fréquente plutôt qu’ample. Testez différentes manières de courir et bon courage !

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le TeSTpOlAr rC3 gpS

Sur le marché des cardio-fréquencemètres avec fonction GPS, la lutte est rude entre Garmin, Suunto, Géonaute, et autre Polar. Ce produit s’est largement démocratisé et depuis 1 mois, c’est le dernier Polar RC3 GPS qui a été testé.TesTé PAr FrANky BATelier

Le 1er contact avec cette montre m’a bluffé par sa taille. Je cherchais même au fond du carton les pièces manquantes comme le bracelet Polar GPS G5 comme rencontré avec l’ancien Polar RS800. Tout est intégré dans cette montre aussi grande et fine qu’une montre chronomètre avec seulement 58 g.La nouvelle ceinture cardiaque Polar H3 qui utilise toujours la technologie W.I.N.D. à 2,4 GHz permet de se protéger très efficacement contre toutes les perturbations hertziennes en tout genre : lignes de bus électriques et métro, Wifi, antennes 3G/4G, lignes haute-tension…Vous êtes assuré de ne pas avoir un tracé douteux ou carrément fou lors de l’analyse de votre séance.À ces produits vous pouvez y ajouter accessoirement un capteur de vitesse vélo, de cadence et un accéléromètre S3+ pour l’analyse de votre foulée. Mais les fonctions de base sont déjà gar-gantuesques !Outre les fonctions classiques élémentaires, telles que le chronomètre, la fréquence cardiaque, la vitesse de déplacement grâce au GPS, l’enregistrement des données, il y a des nouveautés logicielles très intéressantes comme le « Training Benefit » afin de connaître le thème de votre séance dès que celle-ci est accomplie, la mise en relation avec polarpersonaltrainer.com pour l’analyse détaillée de vos séances, le fait de vous fixer des objectifs, d’entrer des séances d’en-trainement personnalisées ou proposées par Polar, ou encore de mieux quantifier votre charge d’entrainement de manière précise. Tout votre plan d’entrainement peut être en ligne et part-ager avec amis ou votre entraineur. L’entrainement à distance prend de plus en plus de sens et n’est plus un frein à vos progrès.

Présentation

GPS Intégré

TrainingBenefit

Service enligne

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La mise en route et la configuration sont très simples. La ceinture est très facile à mettre, plus aucun problème de connectique, le fitting sur la poitrine est agréable et la ceinture ne gène ni à la respiration ni ne descend à l’effort intense quand les poumons sont vides.

La montre possède 4 boutons noirs pour naviguer et le fameux bouton rouge, la marque de fab-rique Polar pour valider une fonction dans un menu, entamer son entrainement ou « laper ». Au début d’une séance, vous appuyez une 1ère fois sur le bouton rouge et attendez environ 1 min-ute en extérieur pour obtenir vos pulsations et votre position GPS. À partir de là, vous appuyez une seconde fois et c’est parti pour votre entrainement !

Et plus rien ne peut vous arrêter. Même l’autonomie est vraiment au-dessus de la moyenne des montres du segment. Environ 12 h en mode GPS + cardio et plusieurs dizaines d’heures en mode cardio uniquement. Lors de vos séances, vous pouvez facilement naviguer d’un écran à l’autre pour surveiller vos données instantanées, moyennes ou maximales, la zone cardiaque dans laquelle vous êtes, que vous l’ayez précisément entré dans la montre ou bien en faisant un test « SportZones » en début d’effort. La taille de l’écran est bien suffisante pour voir ce qui s’y affiche, ni trop grand ni trop petit. C’est enfin possible d’utiliser ce cardio comme montre au quotidien sans tomber à court de batterie et sans ressembler au type avec un ordinateur de bord grossier autour du poignet.

Utilisation

ConClUsion

À l’usage le Polar RC3 GPS n’a montré aucune lacune dans le quotidien du triathlète. Sa finesse en fait une montre sportive utilisable au quotidien. La qualité de la fréquence cardiaque asso-ciée enfin à une miniaturisation des fonctions GPS fait de ce RC3 GPS une arme redoutable pour analyser précisément votre entrainement dans toutes les disciplines que vous soyez Win-dows ou Mac…

Prix du modèle essayé : 279,90 eurosRetrouvez le Polar RC3 GPS sur polar.com

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lA mArQue ON-ruNNiNgdebArQue eN FrANCe

Avec son look qui ne laisse certainement pas indifférent, la jeune marque ON débarque en France et entend bien s’afficher comme une marque incontournable du triathlon. Et c’est une belle entrée en matière pour son modèle phare la Cloudracer qui vient de remporter le premier prix de l’ISPO Award.

La jeune société de sport On est récompensée par le prestigieux Gold Award — à l’initiative du salon international de l’industrie du sport Ispo – pour sa chaussure reconnue comme la plus performante.L’unicité de la Cloudracer de On a facilement convaincu le jury de l’Ispo Award 2013 : amorti souple et puissance à la propulsion – le système CloudTec de la Cloudracer est profilé pour la compétition. Avec son squelette design ultra-léger la Cloudracer procure encore plus de vitesse au coureur. Le jury composé de 57 membres issus de 14 pays et 3 continents n’a cessé de passer en revue les nombreuses demandes en provenance du monde entier pour finalement porter son choix sur la Cloudracer de On. La Cloudracer a été conçue en Suisse par l’ancien champion du monde de Duathlon et six fois vainqueur du Ironman, Olivier Bernhard. Rencontre…

Qu’est-ce qui fait la spécificité de la Cloudra-cer ?Olivier Bernhard : Comme tous les autres modèles On, la Cloudracer combine à la fois une performance remarquable et une foulée extraordinairement lisse. En tant que chauss-ure de compétition, la Cloudracer offre encore plus de contact direct au sol. Grâce à notre technologie brevetée, il est possible de courir sur de longues distances sans ressentir de fa-tigue prématurée.

Comment vous est venue l’idée de concevoir la Cloudracer ?O.B. L’idée est venue des athlètes eux-mêmes. Ils étaient emballés par la sensation procurée par les chaussures On et voulaient retrouver la même pendant les compétitions. C’est pour-quoi ils ont demandé une vraie chaussure de course.Chez On nous avons un credo : fait par des ath-lètes pour les athlètes.

Qui porte la Cloudracer ?O.B. Des top athlètes portent la Cloudracer pendant les compétitions. La triathlète spécial-iste du Ironman, Caroline Steffen, est devenue championne d’Europe et vice-championne du monde en portant la Cloudracer. David Hauss a fini quatrième aux Jeux Olympiques de Lon-dres. Et Ben Allen porte la Cloudracer sur ter-rain accidenté et est aujourd’hui l’un des meil-leurs triathlètes off-road. La plupart des 100 athlètes professionnels portant des On court plus vite – c’est prouvé.La jeune société de sport, basée en Suisse, vise à réinventer la chaussure de running. En 2010 elle a déjà remporté le prix Newcomer Award à l’Ispo. Durant les trois dernières années la société On a pu gagner en tant que clients 700 magasins d’articles de sport dans 18 pays.

Découvrez davantage d’informations sur la Cloudracer et les top athlètes.

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Dernier arrivé dans la tribu ON-running, Freder-ik Van Lierde nous livre pour TrimaX-hebdo ses premières sensations chaussés de ses Cloudsurfers, nouveaux partenaires d’entraînement.Cela fait 2 mois maintenant que je m’entraine avec les cloudracers et je suis vraiment très satisfait ! Le confort c’est quand même tout ce dont on a besoin quand on s’entraine beaucoup ! Vraiment depuis que je cours avec je n’ai jamais eu mal aux pieds ! Ce sont des chaussures qui donnent de l’amorti dans tous les sens ce qui est très important. Après 2 mois, elles sont intactes et pas usées du tout ! Il y a des marques qui nécessitent de changer de running tous les 2 ou 3 mois, avec les ON’s ce n’est pas le cas !Ces chaussures sont réalisées sur le concept de « free running » donc le pied reste dans sa courbe naturelle avec une bonne foulée dès le début et de bonnes sensations malgré les coussins placés sous la semelle qui peuvent laisser perplexe. J’ai déjà essayé 2 fois les Cloudracers sur la piste et les sensations étaient au rendez-vous ! Appui, aération, réflexe, confort... vraiment d’excellentes chaussures de compétition. J’ai hâte de courir sur mes premières compétitions avec ces running !

Le petit plus sympa : toutes les paires de chaussures sont livrées avec une paire de lacets supplémentaire et une carte avec un code pour « inscrire » ta paire sur le site ON !Le petit texte en anglais dans la chaussure est tou-jours appréciable. Par exemple, dans les « cloudra-cers » c’est inscrit : FLY YOU TO THE FINISH LINE et SECRET WEAPON MAY SELF DESTRUCT AFTER 222KM.

Je suis convaincu que la marque ON deviendra très vite un des leaders dans la gamme des chaussures de course à pied !

L’avis du pro Frederik Van Lierde