la radio de r à o

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Ce guide est un outil destiné aux enseignants et à la communauté éducative, à ceux qui veulent progresser dans leur pratique radiophonique, aux stagiaires des ateliers Old School et plus généralement à tous ceux qui s'intéressent au monde des médias. Il s'inscrit dans le cadre de l'éducation aux médias. Notre but est d'apprendre aux jeunes et aux moins jeunes une pratique citoyenne de la presse, et de former un public exigeant, soucieux de pluralisme, éduqué aux pratiques de l'argumentation, à la réflexion sur l'éthique et à l'idée même de démocratie qui prend aussi tout son sens.

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99,1% des Français possèdent un poste de radio.95% une télévision. Source : étude de l’institut Médiascopie (2005).

Accroche Élément qui attire l’attention du lecteur.

Agence de presseLes agences de presse fournissent le gros de l’information à la plupart des médias dans le monde. Les plus importantes disposent d’un réseau de correspondants sur toute la planète. Elles vendent de l’actualité brute aux médias abonnés : le fait, rien que le fait, mais vérifié et revérifié, sans hiérarchie ni commentaire. Les trois principales agences de presse mondiales sont l’Agence France Presse (AFP), Reuters et Associated Press.

Ampli / AmplificAteurÉlément d’une chaîne acoustique qui augmente la puissance d’un signal.

Angle(angle d’attaque, point de vue) Façon de traiter un sujet, qui détermine le plan du papier*. Par exemple, on peut traiter d’une grève des profes-seurs à partir de différents points de vue : celui des pouvoirs publics, des syndicats, des usa-gers, etc. Chaque angle se traduit par des questions différentes: comment les parents vont faire garder leurs enfants, que pensent les élèves de leurs profs en grève, quelle est la po-sition des syndicats. Choisir un angle est donc fondamental. Dans les médias*, on dit souvent que chaque information peut être traitée sous dix angles différents.

AnimAteur, -tricePersonne chargée de préparer, de présenter, d’expliquer et de coordonner les divers élé-ments constitutifs d’une émission. On parle d’animateur à propos des émissions de pro-grammes, et de présentateur lorsqu’il s’agit d’informations. Généralement, l’animateur n’est pas journaliste*.

AnnonceurOrganisme ou entreprise qui passe une publi-cité* dans un journal, sur une radio, à la télé, par voies d’affiches ou sur internet*.

AssociAtion à but non lucrAtifRegroupement d’au moins deux personnes qui décident de mettre en commun des moyens

afin d’exercer une activité dont le but n’est pas leur enrichissement personnel. Le caractère désintéressé de l’activité interdit la distribution d’un bénéfice aux associés mais il n’implique pas que l’activité soit déficitaire: un bénéfice peut servir à la développer. On parle d’associa-tion loi 1901 en France en référence à l’année de la loi permettant leur création, sauf en Al-sace-Moselle où c’est le droit local issu d’une loi allemande de 1908 qui s’exerce. La liberté d’as-sociation est un droit fondamental reconnu par la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

AtelierGroupe de personnes réunies pour une période déterminée afin de mener une réflexion sur un sujet donné ou réaliser un projet commun. En anglais : workshop.

AttAché(e) de presseSimilaire : chargé(e) de communication. Son travail consiste à mettre en valeur une entre-prise, un spectacle, un livre, un artiste, un pro-duit, et à convaincre les journalistes d’en parler. Il existe en France plus d’attaché(e)s de presse que de journalistes*.

Audience cumuléeNombre de personnes ayant écouté une station au cours d’une période donnée (par exemple de 5h à 24h) quelle que soit la durée d’écoute. Exemple de mesures d’audience de la radio entre septembre et octobre 2010 : 1. RTL 12,3 %2. NRJ 10,7 %3. France Inter 10 %4. Europe 1 9,7 %5. France Info 8,2 %6. Fun Radio 7,7 %7. Skyrock 7,4 %8. RMC 7,1 %9. France Bleu 6,9 %10. Nostalgie 6,5 %1 point = 520 750 individus de 13 ans et plusSource : Médiamétrie Le Point.fr

Audience (pArt d’)Mesure la part d’une chaîne TV ou radio par rapport à l’audience totale à un moment précis. Exemple : TF1 a réalisé une part d’audience moyenne de 55,7% à la mi-journée pendant la semaine du 4 au 10 juillet 2005. Cela signifie que plus de la moitié des personnes qui regar-daient la télé à ce moment-là regardaient TF1.

L’abécédaire

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Auteur (droit d’)Les radios paient une redevance pour avoir le droit de diffuser de la musique. La Sacem (So-ciété des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique), créée en 1850, a pour but de proté-ger, gérer, collecter et répartir les droits d’auteur de ses sociétaires. Cela sert notamment à ré-munérer les compositeurs et auteurs de chan-sons. Faire de la musique est un métier, ceux qui l’exercent n’ont d’autres revenus que ceux générés par la vente de leurs disques ou leur diffusion en public (sur scène, à la radio, au bis-trot du coin, en discothèque ou chez ton coif-feur). Si tu achètes un disque et que tu l’écoutes chez toi, les droits d’auteur sont compris dans le prix du disque. On appelle cela une exécution dans le cadre “familial”, et tu as même le droit de t’en faire une “copie privée” pour l’écouter en faisant du vélo. Mais pour une diffusion ra-dio, qui peut toucher des milliers d’auditeurs, c’est différent. Il semble logique qu’une radio “commerciale” reverse de l’argent aux personnes ayant composé la mu-sique et écrit les paroles des chansons dont elle se sert afi n de générer de l’argent via la publici-té. N’oublions pas, avant tout, que la “fabrication” d’un disque par exemple, demande du temps et beaucoup d’ar-gent. Peut-on se servir impunément du travail des autres pour soi-même faire de l’argent, beaucoup d’argent ? Evi-demment : non ! Même les radios de service pu-blic ou associatives, qui ne cherchent pas de bé-néfi ces, sont sujettes à une déclaration et payent pour leurs droits de diffusion. Ce n’est bien sûr pas aussi cher pour les petites stations locales que pour un grand réseau national. Tout est proportionnel.

une webradio associativepaiera 72,50 € HT par mois.Cas particulier, la radio qui émet depuis ta chambre à coucher : ton ordinateur peut émettre un “fl ux” dont l’audience ne pourra dépasser une poignée d’auditeurs simultanés. Ces “mini-radios” sont-elles soumises aux mêmes obliga-tions ? La loi dit oui, mais à ce stade, on n’a pas les moyens de se faire remarquer …

On peut presque parler de famille, mais certai-nement pas de prison. Mais pour éviter tout risque, la meilleure solution consiste à aller voir la radio associative web ou FM la plus proche, de devenir membre et de lui proposer tes ser-vices. Et même qu’avec un peu de chance tu auras droit à une formation et plein d’amis.

dio, qui peut toucher des milliers d’auditeurs, c’est différent. Il semble logique qu’une radio “commerciale” reverse de

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