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La police lyonnaise dans ses murs « De la police du Prévôt des marchands à la police d’agglomération sous l’autorité du Préfet »

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 La police lyonnaise dans ses

murs

« De la police du Prévôt des marchands

à

la police d’agglomération sous l’autorité du Préfet »

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Accompagnez-nous dans un voyage de plusieurs siècles dans Lyon

Plan scénographique

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Et dans

la police depuis

le Chevalier

du Guet

Poste de garde du pont du Change

16e siècle

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Lyon, une ville prospère et florissante, jalouse de son autonomie

L’histoire politique lyonnaise s’est bâtie autour d’une forte affirmation de l’autonomie municipale des consuls tant vis-à-vis du Roi que de l’Eglise.  

1320, octroi par l’archevêque Pierre de Savoie de la Charte Sapaudine

sceau 1260

1336, Philippe de VI de Valois autorise les lyonnaisà s’administrer eux-mêmes, à procéder à la levée d’impôts, à se protéger et à assurer seuls leur défense. 

Les limites juridiques et politiques liées à la nomination du gouverneur qui commande au nom du roi dans la Généralité, en province de Lyonnais, Forez et Beaujolais, et de l’Intendant de Justice, Police et Finances, altèrent peu le prestige du consulat.

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En 1609, le roi autorise le Prévôt des Marchands à

« donner l’ordre, en l’absence du Gouverneur ».

Les échevins assurent la défense de la ville, sans faire appel aux troupes royales. Aucun régiment n’est cantonné dans Lyon intra-muros.

Les très longues absences du gouverneur, - fonction dominée par la dynastie des Villeroy -, leur permettent d’assurer pleinement son autorité.

François de Neufville duc de Villeroy

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La police, fonction régalienne par excellence, enjeu de cette lutte

1572, Charles IX autorise les consuls à élire des commissaires de police.

1667, création de la charge de Lieutenant général de police.

1699, Louis XIV déclare vénaux les offices héréditaires. Lyon rachète, pour la somme de 180.000 livres, les charges de Lieutenant général de Police, de Procureur du Roi à la Police, des 10 Commissaires et des 6 Huissiers de police.

Ces officiers désormais nommés et appointés par le Consulat deviennent des officiers municipaux.

 La réforme de 1778, donne au Consulat pouvoir municipal et juridiction de police, placée sous l’autorité du Lieutenant général de police de la ville des faubourgs et banlieue de Lyon, Antoine, François Prost de Royer, qui siège place du Palais .

 

Tolozan de Montfort

Prost de Royer

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La police : un personnel très réduit

1680 – 1715 : 4 commissaires de police et 5 commissaires-enquêteurs

1780 : 10 commissaires ramenés à 6 par le Prévôt des Marchands, Tolozan de Montfort, assistés de quelques huissiers,

1786 : nombre porté à 8 dont 2 commissaires surnuméraires

« Commissaires dans la ville de Lyon et Fauxbourgs pour 3 ans en la manière qu’exercent les dits offices les commissaires du Châtelet à Paris. »

Ils relèvent de l’autorité du Prévôt et du Lieutenant général de police.

1 inspecteur de police en charge de la Sûreté.

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Pas de territoire de police

Lyon n’est pas divisée en quartiers de police comme à Paris, c’est le prévôt des Marchands qui attribue les affaires.

Seul lieu de pouvoir l’Hôtel de Ville, où se tient quotidiennement la célèbre audience de police, présidée par le Prévôt,

Le commissaire de police choisit librement son domicile

1709, dans les quartiers de Saint-Paul et de la Boucherie Saint-Paul, résident à peu de distance 2 commissaires, MM. Commarmot et Chapellot.

Etat de livraison de blé aux habitants en1709

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Une autre police : celle de l’Archevêque

L’Archevêque et les chanoines-comtes bénéficient de privilèges de juridictions, jusqu’à la Révolution,

La juridiction laïque de l’archevêché au greffe de l’archevêché et du comté, place Saint-Pierre le vieux : 1 commissaire de police

Les juridictions ecclésiastiques et le Conseil du Chapitre des chanoines-comtes de Saint-Jean, qui possèdent droit de « justice séculière haute, moyenne et basse dans le cloître de son église, de celle de Fourvières et dans les terres qui en dépendent » : 2 commissaires.

La baronnie de Saint-Just : 2 commissaires de Police.

Des forces propres, huissiers, sergents ou archers et les « copponiers » ou « fusiliers de l’Archevêque »,.

De Tencin, archevêque de Lyon

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Des commissaires de police sans troupe

La force publique lyonnaise est caractérisée, à l’instar des autres grandes villes du Royaume, par une extrême diversité assortie d’une égale complexité fonctionnelle, opérationnelle et financière.

Les Pennonages ou Penons, Milice urbaine ou garde bourgeoise, créée au 13e s.

Le Guet royal , institué aussi à Paris et Orléans, en 1565, par Charles IX.

La Compagnie des Arquebusiers, principale confrérie de tireurs, avec une compagnie soldée. 

La Compagnie franche du régiment du lyonnais, forte de 50 hommes créée en 1669, à partir du régiment provincial du Lyonnais, appointée par le Consulat, casernée près du pont de la Guillotière.

Placés sous les ordres du capitaine de Ville et l’autorité du Gouverneur et du Prévôt des Marchands.

 

Pennons

Drapeau Rgt du LyonnaisGuet royal

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L’Armée

Les régiments Suisses :

Habituellement, il demande le concours de régiments suisses, notamment le régiment de Sonnenberg, caserné à Serin.

Lorsque les troubles revêtent plus d’intensité,

Appel aux régiments d’ordonnance, comme en 1786,

où, le consulat demande expressément

« qu’un Régiment toujours prêt à Vienne dont il puisse demander l’assistance en cas de besoin »

Rgt de Sonnenberg

dragons

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Du quartier à l’arrondissement de police,

La pose des « Masses de granit » de l’administration et de la police moderne

La rivalité du maire avec le préfet lutte de pouvoirs et concurrence des compétences

Jeton du commissaire

général

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Les 28 quartiers des Penons, base de l’organisation territoriale administrative lyonnaise.

Les cantons prennent des appellations qui changent en fonction du régime politique ou se pérennisent jusqu’à 1852.

1796 : Après le siège de 1793, Lyon « commune affranchie » est privée de maire est découpée en 3 divisions Midi, Nord et Ouest. Lyon, regroupant chacune 3 arrondissements.

La loi du 25 janvier 1800 rétablit une assemblée municipale unique.

1805, retour du maire, les divisions disparaissent officiellement.

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Les quartiers des pennonages

Trois Maries

Boucherie

Grande-Côte

Thomassin

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Début de territorialisation officielle an 2 (1794)

La Révolution et le Directoire esquissent une uniformisation de la municipalisation de la police.

La force principale repose sur le « Peuple en armes », la Garde nationale qui succède aux Penons.

1792 : Les compagnies du Guet et des Arquebusiers sont enrôlées dans la Gendarmerie Nationale.

1790, les villes ont été autorisées à maintenir des commissaires de police. Aucun arrondissement de police n’est créé.

7 Commissaires qui ont en charge, chacun, 4 cantons.

1794 :1 commissaire de police à la tête de chaque arrondissement qui coïncide avec les 9 cantons de la justice de paix. 

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Loi du 28 pluviôse an 8, base de l’organisation administrative de la France.

Le préfet représentant du pouvoir central,

le commissaire général de police

Le préfets, à la tête de chaque département, est assisté d’un secrétaire général.

et à Lyon, du commissaire général de police, qui dispose de pouvoirs très étendus,

compétent sur Lyon et ses fauxbourgs, voire dans l’ensemble du département du Rhône, il a autorité sur les commissaires de police, la garde nationale, la gendarmerie et la compagnie de Réserve départementale. Il est assisté d’un secrétaire général.

Fonction supprimée à la chute de l’Empire est réactivée par la Restauration par la nomination d’un Lieutenant général de police, jusqu’à sa suppression en 1822. 

jeton

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1800Consécration de la fonction de commissaire de police

le régime de la police territoriale est organisé, selon la population des communes.

1 commissaire pour 10.000 habitants.

La population de Lyon : plus de 100.000 habitants.

L’effectif théorique de 10 commissaires non retenu.

9 commissaires de police pour Lyon, assistés d’un ou 2 agents de police (ils seront au maximum 12) et de 5 à 6 inspecteurs de police.1 commissaire dans chaque faubourg de la Croix-Rousse, La Guillotière et Vaise.

Placés sous la double hiérarchie, d’une part du préfet et du commissaire général et, d’autre part du maire.

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Lutte de pouvoirs entre le maire et le préfet

Rivalité maire – commissaire général de police

Dès 1805,

Conflits d’autorité et concurrence de compétences se multiplient.

Double hiérarchie et dichotomie sur la subtile répartition des tâches de police. Fay de Sathonay

La municipalité détient de levier des finances. Le préfet, est forcé régulièrement de recourir à l’inscription d’office des dépenses,

Réformes de 1805 et 1810 : le commissaire général de police perd de son autonomie à l’égard du préfet et de ses pouvoirs vis-à-vis du maire.

1806 et 1809, le maire, Fay de Sathonay, demande le rattachement à Lyon, de Vaise, la Croix-Rousse et la Guillotière, et des portions des départements de l’Ain et de l’Isère,

« afin de donner à la police plus d’étendue de force et d’autorité ».

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1830Nouvelle étape dans la lutte larvée entre élus et pouvoir central

La nomination par le maire, grâce à sa maitrise du budget, d’un commissaire central qui lui est subordonné et a autorité sur les commissaires,

et dont le pouvoir, en 1831 s’étend aux communes de La Guillotière, la Croix-Rousse et Vaise,

est un nouveau sujet de discorde entre le maire et le préfet

A la suite des révoltes des Canuts de 1831, le préfet place le commissaire central directement sous son autorité.

Le poste est supprimé en 1839.

le nombre des commissaires oscille en permanence, 13 en 1830.

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Des forces de policeà la disposition des commissaires et agents de police

Le Corps des Surveillants de Nuit.créé en 1801, à statut purement civil et municipal. 120 hommes en 1827. Son service s’étend à des missions de jour et au profit des communes de l’agglomération. Remplacés en 1839 par La Garde municipale   

La Maréchaussée et la GendarmerieAbsente de Lyon avant la Révolution, elle n’a qu’un rôle très limité à l’intérieur de la ville.

Corps des sapeurs-pompiersAvalisé par décret impérial.

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Forces militaires

La Garde nationale

La Compagnie de Réserve départementaleEn 1805, l’Empereur dote les préfets d’une force militaire qui assure la garde des préfectures, des prisons... Sous juridiction de la gendarmerie, la renforçe dans ses missions dans et hors département. Dissoute en 1817.

L’arméeLes régiments présents à Lyon fournissent des patrouilles et tiennent des postes. Le rétablissement de l’ordre est toujours du domaine de l’armée.

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Les « arrondissements »  lyonnais

9 en 1800 (An 8)

1831, remodelés par le Maire Victor Prunelle constatant que des limites passent par l’intérieur des maisons impose une limite par les rues.

Les 9 arrondissements en 1800

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C’est son domicile qui tient lieu de commissariat. Il figure dans les Almanachs et doit être signalé par une ou deux lanternes allumées associées à une enseigne en bois.

Il perçoit des indemnités pour frais de bureaux.

Lors des mutations, un inventaire est dressé des « Titres, Papiers Cachet et Documens » et déposé en mairie.

Il est rappelé à plusieurs reprises que le commissaire doit être domicilié dans son arrondissement et plus précisément en son centre.

Le cabinet privé du commissaire particulier d’arrondissement

17, rue des remparts d’Ainay

76, rue Saint-Georges

7, rue Vaubecour

16, rue Vaubecour

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Les lieux de pouvoirs

L’Hôtel de Ville

Pendant des siècles, l’hôtel de Ville, est le seul lieu d’exercice du pouvoir. De 1800 à 1890, Mairie et Préfecture avec des alternances de cohabitation,

La préfecture : la longue quête1800 – 1807 : Dans l’Hôtel de Ville, dans l’aile sud.

1807 – 1816 : A l’hôtel de Varissan, rue Sala.1816 – 1857 : Dans l’ancien claustral, place des Jacobins.

1857 – 1890 : A nouveau à l’Hôtel de ville jusqu’à la construction de la « nouvelle » préfecture.

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les préfectures de 1800 à 1890

Hôtel de Varissan

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Les services de la police municipale demeurent à l’hôtel de Ville où se tient quotidiennement l’audience de police.

Les bureaux de la police administrative sont installés dans la préfecture,

les bureaux des interrogatoires, les violons, salles d’arrêts et cellules sont implantés uniquement dans les sous-sol de l’hôtel de ville, jusqu’à la construction de l’hôtel de police de la rue Luizerne.

Porte anciennes cellules s/s Hôtel de Ville

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Les postes de garde

Une trentaine sous l’Ancien Régime et la période révolutionnaire ; le budget municipal de 1830 en comptabilise 9 de garde civile.

Ces postes sont pour la plupart partagés par les surveillants de nuit, la garde urbaine, les sapeurs-pompiers, la garde nationale ou les militaires concourant à la surveillance de la ville notamment la nuit.

 .

Construction en 1828 d’un corps de garde : le pavillon sud de la place Bellecour (futur poste de police de ville et commissariat de quartier). l’actuel Office du Tourisme du Grand Lyon.

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La surveillance de l’agglomération

Inspection quotidienne et matinale du commissaire et des agents de l’arrondissement

1 ou 2 patrouilles de nuit de gendarmes à cheval

Tenue des postes de garde et patrouilles nocturnes de militaires, de la garde nationale et des surveillants de nuit, parfois mixtes.

Les surveillants de nuit ont des territoires calqués sur les 3 anciennes divisions de Lyon. 3 brigades de nuit.

La garde urbaine : mêmes territoires, les théâtres (Grand théâtre et Célestins), l’Omnibus, le Palais de justice, 3 crèches municipales, l’abattoir et les très nombreux bals.

Service de la Garde urbaine

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1831 1834 1848

Lyon, une ville toujours inquiétante pour les gouvernements 

1793

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« Il faut juguler cette influence politique de la ville sans tarder, car lorsque Lyon s’insurge, elle peut

entraîner à sa suite toute une partie de la France. »

Louis-Napoléon Bonaparte

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1851 - Etatisation de la police Lyonnaise

Un préfet de police à Lyon

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Une police unique et centralisée dans une structure nationale forte

Première police de France étatisée

• Constitution d’une force de police en tenue conséquente 1 corps de sergents de ville de 300 hommes, casernés.

• Territorialisation, version française de la police londonienne 12 arrondissements pour Lyon, 2 à la Croix-Rousse et 3 à la Guillotière1 par commune : Vaise, Miribel, Oullins et Villeurbanne

• Spécialisation des services empruntée à la Préfecture de police

Instauration au niveau national De commissaires départementaux, chargés de centraliser et de coordonner l’action des commissaires cantonaux.

Généralisation des commissaires centraux avec compétence sur tout l’arrondissement voire le département.

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1852, fusion de La Guillotière, La Croix-Rousse et Vaise avec LyonLe préfet maire de Lyon

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Après la parenthèse de 1870-1871,

Loi du 21 avril 1881 rétablit le maire de Lyon et maintient les attributions du préfet, confirmées par la loi du 26 février 1883.

Seules les communes de Rillieux et Miribel, dans l’Ain, sortent de l’agglomération. Au contraire rattachement de Sathonay, dans l’Ain, compte tenu de la présence du camp militaire créé par le maréchal de Castellane.

1871, audience de police avec l’institution d’officiers de paix par la municipalité,

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Le préfet Claude Vaïsse maire de Lyon

Préfet bâtisseur haussmannien

Premier architecte de la police lyonnaise

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Lyon avec la ceinture de forts

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Le choix de faire construire une véritable préfecture se porte sur la rive gauche du Rhône,

Dans ce quartier de la Guillotière en pleine modernisation, il marque le pouvoir du représentant de l’Etat face à la Presqu’île, symbole de l’autorité municipale.

Il dessine un véritable domaine de l’Etat.

Le bâtiment occupe une position aisément défendable en cas de trouble de l’ordre public avec la proximité des casernes de la Part-Dieu.

L’affirmation de l’Etat face au pouvoir municipal

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Le « Palais de la République » est inauguré par le préfet Jules Cambon le 18 août 1890

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La préfecture du Rhône et la préfecture de police Le préfet est assisté d’un secrétaire général à l’administration et d’un secrétaire général à la police qui la dirige.

La section de police comprend :

• La 4e division et le commissaire spécial, dans l’aile gauche en RDC et entresol et dans le bâtiment principal contigu aile gauche, RDC et entresol.

• Les bureaux du secrétaire général pour la Police.

En 1900, la préfecture est gardée par trois postes : police, militaire et sapeurs pompiers.

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Le préfet poursuit le regroupement des services de police dans le quartier de la préfecture.

Il fait construire en 1890, à 20 mètres de la préfecture,

la « caserne centrale de gardiens de la paix à pied et à

cheval », Molière, reliée par un tunnel.

La caserne des pompiers, rue Molière

L’hôtel de police de la rue Luizerne (rue de Tunisie

/Major Martin) 1er est transféré entre 1896 et 1898,

rue Desaix

.

1890 Regroupement des services de police

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Les casernes 3 casernes, en permanence, par compagnie.  

Se sont succédées : « Perrache », cours de la Reine (rue Franklin), « Brotteaux », rue Sully, « Serin » , quai Saint-Vincent, « Gambetta », « Lafayette », rue Tête d’Or, « Dunoir » et « Molière »

cheminée appartement caserne Molièe

Leurs caractéristiques : un poste de police, des cellules de sûreté, des bureaux et des locaux d’habitation hiérarchisés et aménagés en appartements ou dortoirs pour le commandement, les ménages ou les célibataires, des cantines et des cuisines.            

Le 31 décembre 1932, le « contrôleur des dépenses engagées » du ministère de l’Intérieur demande au préfet :

« le régime en caserne à Lyon est-il toujours indispensable et pourquoi, puisqu’il n’en est pas ainsi ailleurs ? Si oui, pourquoi pas dans un immeuble domanial ? »

[Les effectifs des gardiens sont passés à 930]

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Casernes de Perrache

Et des Brotteaux

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Caserne Serin

Caserne Molière 1936

Ancienne caserne Lafayette

Après étude : Serin et Dunoir : abandonLafayette : projet d’achat non finaliséDesaix : propriété de l’Etat.Molière : reconstruction (1934) et projets ambitieux dans le 3e ou le 7e,

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Projets de reconstruction de Molière ou construction d’une nouvelle caserne

Non aboutis pour cause de guerre

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1890 - 1980

Une priorité l’occupation du terrain

1899 : 13 commissariats d’arrondissements (6 arrondissements municipaux)2 commissariats à Villeurbanne, 1 à Saint-Fons, 1 à Oullins, 2 à Charbonnières et à Cusset-Jonage

Les gardiens de la paix relèvent directement du secrétaire général, sous les ordres d’un commandant.3 compagnies qui arment les postes de police, les brigades de quartiers, la brigade de réserve à la disposition du préfet et une brigade équestre. 1980, le corps urbain est placé sous l’autorité du commissaire chef de l’ordre public 1935 : 16 commissariats pour l’agglomération (7 arrondissements municipaux)

1970 : 16 commissariats (9 arrondissements municipaux)Souvent les postes sont indépendants des commissariats.

 

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Jusqu’à l’entre-deux guerres, souvent des postes sont créés ou déplacés suite à des pétitions d’habitants, commerçants ou de partis politiques. On a compté jusqu’à une trentaine de postes de police.

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Commissariats et postes de police sont aménagés dans des mairies, bâtiments administratifs ou industriels, immeubles d’habitation, ou d’anciens appartements peu fonctionnels

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Créations de postes de police provisoires

lors de mouvements sociaux : Grèves des Verriers en 1891, grève des Teinturiers,

Ou de bureaux de police, lors de grands évènements tels la Foire internationale de Lyon.

Certains commissariats n’ont qu’une vie éphémère comme ceux de Charbonnières et Cusset-Jonage à la fin du 19e s.

Foire internationale de Lyon 1980-1981

Registre commissariat de Charbonnières

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Les commissariats

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1853 construction d’une voiture cellulaire 

Lors de son étatisation , la police n’est pas dotée de matériel en propre

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1980 – 2013 De l’occupation du terrain au bassin de délinquance

Depuis la Libération la Sécurité publique est départementalisée,Le zonage police/gendarmerie est affirmé

Poursuites des regroupements des commissariats et postes de police, et des services de la sûreté urbaine.

Tous les commissariats sont peu à peu installés dans des locaux communs avec les postes de police, fermeture des postes et redéploiement

Des postes de police spécifiques dans les gares, le palais de Justice, la préfecture, le centre commercial de la Part-Dieu (métro)

Petit dépôt commissariat et poste du 2e la Charité

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Commissariats de nouvelle génération

1er/4e

Villeurbanne

Bron 3e/6e

Meyzieu

Rillieux

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 .

Lyon siège des directions spécialisées

Police aux Frontières PAF Héritière du Service spécial de la Surveillance des Chemins de Fer avec des commissariats spéciaux en gares de Vaise, Perrache, Givors, Saint-Clair et des Brotteaux. Seul subsistera celui de Perrache. Elle se sépare des Renseignements Généraux, en 1975 et prend ses quartiers sur l’aéroport de Bron.

Commissariat à l’aéroport international de Saint-Exupéry,

Police judiciaire La 10e brigade mobile, créée par « Le Tigre », 35, rue Saint-Jean, partagé avec le laboratoire de police du professeur Edmond Locard, futur laboratoire interrégional de police technique et scientifique qu’il quitte pour l’Hôtel de Police avant d’être intégré dans les locaux de la PTS à Ecully

Le SRPJ s’installera durablement à Vauban.

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Les services de renseignements

Les Renseignements Généraux ont succédé au commissariat spécial, pendant la période de la Seconde Guerre mondiale.Installés successivement en Préfecture, place Bellecour, à la caserne Molière, à Desaix, dans le 3e avant de rejoindre l’Hôtel de Police Montluc,

La Surveillance du Territoireinstallée d’abord à Saint-Jean, puis à Champagne-au-Mont d’Or avant de rejoindre l’Hôtel de police de Montluc.

Ces deux services ont fusionné en 2008 au sein de la DCRI, .

 

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Les hôtels de Police

L’appellation apparait à Lyon dans les années 1850

LuizerneSa construction en 1857, répond à la nécessité de loger et regrouper les services à compétence spécialisée, non territoriaux :

Les services de la Sûreté : Mœurs, garnis, délégations judiciaires, interrogatoires.Missions confiées depuis le 1er Empire, à des commissaires ou des inspecteurs en plus de leur ressort territorial.

Le commissariat spécial, auprès du préfet, chargé de la surveillance politique, des établissements de jeux, presse et librairie, théâtres, etc.. Des cellules et locaux de sécurité indépendants de l’Hôtel de Ville

Le commissaire, officier du ministère public, siège pour sa part à la mairie du 1er arrondissement.

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Hôtel de police Desaix.

Le transfert dans ce bâtiment répond au regroupement souhaité, en 1890, par le préfet autour de la préfecture

et à des locaux plus fonctionnels répondant à la mission de police;

Y sont transférés les services implantés rue Luizerne.

Le premier à être le siège de service ne relevant pas uniquement de la DDSP :

Renseignements généraux et le groupement de CRS N° 8.

Détruit dans les années 1975-1980

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VaubanLe « 36 » de Lyon

Ce bâtiment, non qualifié d’hôtel de police

est plus connu comme le siège de la Police Judiciaire de Lyon depuis la guerre 39-45,

Il regroupait, la PJ et des sections de la sûreté urbaineun poste de police, des cellules de garde à vue.

Après le transfert du SRPJ dans l’Hôtel de police Marius Berliet en 1982, la direction de la Règlementation s’y installe avant de déménager dans le nouveau bâtiment Molière.

4, rue Vauban

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Hôtel de police Marius Berliet

Depuis 1981, est le siège de :

La direction départementale de la Sécurité publique, sûreté urbaine, et permanence.

La direction Interrégionale de la Police judiciaire

La direction zonale des CRS

Restauration et foyer gérés par l’association d’action sociale Guy Hubert

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Hôtel de police MontlucDans l’ancien fort de Villeurbanne dit Montluc regroupe :

Services de la direction départementale de la Sécurité Publique et GIPN

DZRI

Direction interrégionale de la Formation

Installations techniques mutualisées : stand de tir, salles de sports, salles de réunion, amphithéâtre…. Mess et foyer bar

Ancien stand de tir sergent Blandan

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Le préfet du Rhônepréfet de la Région Rhône-Alpes

préfet de la Zone de Défense et Sécurité Sud-Est

1944, suppression des préfets régionaux remplacés par les commissaires régionaux de la République, devenus préfets de région sans pouvoir de police

Successeur de l’IGAME inspecteur général de l’administration en mission extraordinaire,

le préfet de la zone de Défense et Sécurité Sud-Est est compétent sur les régionsRhône-Alpes et Auvergne.

Pierre BertauxPréfet du Rhône et de la Région

Rhône-AlpesPremier IGAME

Compagnon de la Libération

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Le préfet délégué pour la Défense et la Sécurité

Successeur du préfet délégué pour la police, dont le premier a été nommé àLyon, en 1972

Il assiste le préfet de Zone, pour toutes les missions concourant à la sécurité publique, à la sécurité civile et à la défense non militaire.

Il a autorité sur l’EMIZ, le SGAP et le SZSIC.Pour Rhône-Alpes, sur le SIRACEDPC service interministériel régional des affaires civiles et économiques de défense et de la protection civile,

Pour le Rhône : La direction et le contrôle des services de police et la coordination opérationnelle de l’ensemble des forces participant à la sécurité et le service départemental des services d’incendie et de secours (SDIS) pour l’organisation opérationnelle.

Il dispose des prérogatives de préfet de police.

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Le SGAP Chantier Montluc propriété de l’Etat

Pose d’un pylône Hôtel de police M,Berliet

Chantier commissariat de MeyzieuGendarmerie régionale Sathonay-Camp

Successeurs des CATI (Centres administratifs et techniques interdépartementaux) créés en 1949,

les Secrétariats généraux pour l’Administration de la Police,

assurent la gestion administrative et technique des services de la Police nationale ainsi que pour la Gendarmerie nationale, depuis son rattachement, au ministère de l’Intérieur, afin notamment de poursuivre la politique d’harmonisation et de mutualisation des moyens.

Pour certaines réalisations immobilières, la politique du partenariat-public-privé est mise en œuvre : Gendarmerie régionale, hébergement ENSP, commissariat de Meyzieu

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La police d’agglomération

Répond à une lutte plus efficace contre la délinquance et la criminalité, fondée sur une meilleure harmonisation de l’organisation des forces de police, par la prise en compte des « bassins de délinquance ».

Redéfinition des zones de compétences police et gendarmerie et redéploiement.

[Périmètre différent de celui du Grand Lyon]

Rattachement de Feyzin, Rillieux-la-Pape, Chassieu et Ecully, « totalement parties prenantes du bassin de délinquance du grand Lyon ». 

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La police maillon fort du dispositif de « politique de la ville »

L’Etat fonde ses actions de politique de la ville, de développement social urbain (DSU) sur l’interministérialité et le partenariat avec les collectivités locales et leurs partenaires, bailleurs sociaux, associations…

Depuis 1977, les dispositifs se sont multipliés et complémentarisés, avec en 2012, la création des ZSP.

La DDSP est investie dans les CLSPD (Conseils locaux de Sécurité et de Prévention de la délinquance), dont le préfet est membre de droit.

4 Zones de sécurité prioritaires (ZSP) Lyon-la DuchèreVénissieux-Minguettes,Vaulx-en-Velin : Grappinière, Mas du Taureau, Centre-Ville, Vernay, Verchère, Thibaude,Bron-Terraillon

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La direction départementale de la Sécurité publique du Rhône

3 circonscriptions ou CSP : Lyon, Givors et Villefranche-sur-Saône.

CSP Lyon : 16 commissariats et 6 bureaux de police.Articulés en 3 divisions Centre, Ouest et Est avec regroupement des commissariats subdivisionnaires :1e /4e, 5e 9e, 3e 6e et 7e /8e.

Services départementaux Etat-MajorSOPSR (ordre public et sécurité routière, BAC, brigades canine, fluviale et routières…)Sûreté départementaleService départemental d’information générale (SDIG)Service de Gestion opérationnelleGIPNSISTC (Service interdépartemental de sécurité des transports en commun).

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Lyon pôle de policeSiège de

La DZRI (direction zonale du Renseignement intérieur)La DZCRS (et CRS 45 et 46)La DZPAF (Police aux Frontières) La DIPJ, direction interrégionale de la Police judiciaire La DDSP - le directeur départemental de la Sécurité publique est auditeur zonal -La délégation régionale de l’IGPN, Inspection générale de la Police NationaleLa direction interrégionale du recrutement et de la formation (DIRF) ENSP

L’Ecole nationale supérieure de police (ENSP) à Saint-Cyr-au-Mont-d’OrLa sous-direction de la Police technique et scientifique (PTS) et l’institut national de Police scientifique à EcullyLe Centre de Formation de la Police de Chassieu

PTS EcullyLe groupement de Gendarmerie du RhôneLa Région de Gendarmerie Rhône-Alpes –Auvergne à Sathonay

L’OIPC - Interpol

Gendarmerie régionale

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Sources et crédits photos

Archives nationales (AN)Archives départementales du Rhône (ADR) de la Loire (ADL), de la Haute-Savoie (ADHS)Archives municipales de Lyon (AML)Bibliothèque municipale de Lyon (BML)BNF GallicaDDSP du RhôneENSP Mairie de Lyon Ministère de l’IntérieurMusée historique de Lyon GadagnePréfecture de police (Cab SMAC)Préfecture du Rhône et zone de défense Sud-EstSGAP/DEL de LyonSRIJ de LyonSociété lyonnaise d’histoire de la policeAssociation des auditeurs de l’IHEDN de la région lyonnaiseSources privées et crédits photos : Jean-Claude Fleury, Jacques Perier, Patrick Salotti, Michel Salager

Parmi les ouvrages et études Michel Aubouin, Arnaud Teyssier et Jean Tulard, Histoire et dictionnaire de la police du Moyen-Âge à nos joursEdouard Ebel, Les préfets et le maintien de l’ordre public en France au XIXe siècle,Pierre-Yves Saunier, Une stratégie du maintien de l’ordre : le quadrillage policier à Lyon 1789-1914Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles…

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Diaporama réalisé par Michel Salager, Aline et Nicolas Lespagnol-Rizzi

Musique et arrangements : Nicolas Lespagnol-Rizzi

En partenariat avec la Préfecture du Rhône et avec le soutien de M. le préfet du Rhône, préfet de la Région Rhône-Alpes, préfet de la Zone de Défense et de Sécurité Sud-EstM. le préfet délégué pour la Défense et la Sécurité

Moyens techniques : service intérieur de la préfecture et RSIC

Contributions et remerciementsCabinet du préfet de Région et du préfet délégué pour la Défense et la Sécurité, service de la communication, du protocole, du service intérieur, RSIC, Archives départementales du Rhône, Archives municipales de Lyon, DDSP du Rhône, ENSP, Préfecture de police de Paris (Cab-SMAC), Musée Gadagne, Hôtel de Ville de Lyon et Mairie du 1er arrdt, SGAP de Lyon/DEL et membres et sympathisants de la SLHP.

© Société lyonnaise d’histoire de la police, JEP 2013, préfecture du Rhône, tous droits réservés

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