la plume n°2, novembre 2013

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NICOLAS ROELENS attaché de presse, ça veut dire quoi? FLORENCE LE CAM de Québec à Bruxelles La Plume Le périodique des étudiants en journalisme et communication n°2 Nov 2013

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Page 1: La Plume N°2, novembre 2013

NICOLAS ROELENSattaché de presse,ça veut dire quoi?

FLORENCE LE CAMde Québec à Bruxelles

La P lumeLe périodique des étudiants en journalisme et communication

n°2

Nov

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La Plume

Édito ..............................................................................................................................................................2Mot du Pers ...................................................................................................................................................3Interview ........................................................................................................................................................4Interview ........................................................................................................................................................6ActULB ..........................................................................................................................................................8Reportage ....................................................................................................................................................10La vie du Cerk’ .............................................................................................................................................12Espace détente............................................................................................................................................13

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Édito

Sommaire

Chères étudiantes, cher étudiants,

Et oui, la bleusaille, c’est fini! Et pour tout le monde maintenant : bleus fraîche-ments baptisés, poils et plumes fatigués, et comitards saouls comme d’habitude!Le temps de se reposer quelque peu pour se retrouver le 20 novembre, et passer une bonne Saint-V!

Cependant, la fête n’est pas finie pour autant, il reste un bon nombre d’activités festives comme des pré-TD, les verres infocoms, une multitude de TD, mais aussi des visites plus culturelles (voir notre page facebook : CJC - Cercle de Journalisme et Communication).Il est encore temps de s’enivrer, vite, avant que le sombre blocus ne s’abatte sur nous et nous prive de vie sociale pour des semaines entières!

Dans ce numéro vous retrouverez l’inter-view du professeur Florence Le Cam, afin d’apprendre à connaître la personne que vous ne voyez que depuis le fond de l’auditoire. Mais également l’interview de Nicolas Roelens, attaché de presse d’Evelyne Huytebroeck (Ministre écolo à la Fédération Wallonie-Bruxelles), dans le but de découvrir la dimension plus politique de la communication. Vous retrouverez également un reportage sur la cérémonie de proclamation 2013, et bien sûr de quoi vous distraire pendant vos pauses ou pendant vos cours avec un espace détente. Les 3 premiers qui

rempliront correctement les sudokus en page 15 auront droit à une récompense à faire valloir au cercle! (voir lots p.15).

Sachez également que, depuis notre dernier numéro, TOUS les postes dis-ponibles pour ce comité 2013-2014 ont trouvé preneurs. Nous accueillons parmi nous : Hippolyte Godart au poste de délé-gué Sports/Ski, Julia Totzauer, Bal, Silvia Neagoe, Sponsor, Louise Van Gulick, TD/Fêtes, Nicolas Bertin, Gestion Quoti-dienne, Corneliu Gaina, Librex, et Céline Arnould au poste de Social 2. Mais toi qui as hésité pendant de longues journées, sache que tu peux toujours revenir au cercle et profiter des nombreuses activi-tés! Tu peux également attendre l’année prochaine (avril) et te présenter!

Le moment est venu pour moi de vous quitter, et de vous laisser profiter de ce numéro de novembre. N’hésitez pas à passer au cercle si vous avez une quel-conque question, ou que vous souhaitez passer un moment sympathique avec nos délégués.

Joël Stouffs,Rédacteur en chef.

La Plume, le périodique des étudiants en journalisme et communication, numéro 2, Novembre 2013.

Rédacteur en chef : Joël Stouffs.

Rédacteur en chef adjoint : Amandine Quoilin.

Ont collaboré à ce numéro :Éloïse SpeleersSébastien Brouwers,Raoul Petit, Mauro Sanna, Florent Malice.

Création bande dessinée : Tom Lewalle

Création graphique : Anna Konczuk.

Impression : Presses Universitaires de Bruxelles.

facebook.com/LaPlumeCJC

facebook.com/CJCULB.BE

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Op het einde van mijn zesde jaar in het secundair onderwijs had ik nog geen flauw idee wat ik het jaar daarna wou doen. Communicatiewetenschappen was de discipline die mij toen het meeste aantrok maar waar ik dat zou volgen bleef lang een groot vraagteken. L’IHECS? Een school waar iedereen hetzelfde studeert en waarvan 85% van de studenten meisjes zijn, nee dank u! Saint-Louis? Bij alle snobs en wannabe coole van Brussel zitten, daarvoor pas ik, bedankt! Met al mijn respect voor de ULB, uw programma voor communicatiewetenschappen trok mij echt niet aan en het hoge aantal studenten bezorgde mij hoogtevrees… Er bleef dus niet veel keuze over he! Ik ben dan naar de opendeurdag van de VUB geweest. Een interessant programma, een super groene campus, een glas verse sinaasappelsap op het terras van de Opinio en ik was verkocht! Het was wel een grote uitdaging die op mij stond te wachten maar mijn Nederlands viel goed mee omdat ik gedurende zes jaar immersie onderwijs gevolgd had. Voor diegenen die nog niet weten wat het is, immersieonderwijs bestaat uit een paar vakken die volledig in een andere taal gegeven worden.

In september 2012 schreef ik mij dus in op de VUB. Mijn eerste uniefweek verliep beter dan ik had kunnen verwachten. Wij waren met 60 ingeschrevenen in mijn richting, niet alle lessen waren even boeiend maar ik volgde wel. Ik leerde hier en daar een paar nieuwe mensen kennen die in het algemeen heel

sociaal waren. De eerste week deed ook de Perskring, zijn inval in de aula en sleepte ons mee naar het café om ons daar massa’s bier te trakteren. Ik was in principe tegen kringen maar als bierliefhebber kon ik deze uitnodiging niet negeren! De leden van Pers hebben mij heel vriendelijk ontvangen. Mijn Frans accent en mijn taalfoutjes konden hen niet schelen. Een babbelke met een paar van hen en ik was vetrokken voor de eerste activiteit en uiteindelijk ook voor de doop. De schachten waarmee ik kop in de grond zat en “ik ben blij en gemotiveerd!” schreeuwde zijn vandaag nog steeds mijn beste maatjes op de VUB.

Als ik nu de balans van deze ervaring maak, kan ik alleen maar positief zijn. Op papier heb ik heb mijn jaar gefaald, maar voor mijzelf ben ik erdoor. Ik moet maar vier vakken meenemen en op mijn reusachtige paper van 8000 woorden ben ik wel geslaagd. Ik heb nieuwe vrienden voor het leven gemaakt. Steeds minder mensen horen mijn Franstalig accent. Maar vooral, ik heb mij dit jaar geamuseerd godverdomme!

Charlotte Leclercq, feestcomité 2013-2013

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In ‘t Nederlands

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Florence Le CamDe Québec à Bruxelles

Racontez-nous votre parcours: vos études, comment-êtes vous arrivée à l’ULB ? Au tout début, j’ai fait une école de journalisme à Paris, ensuite on m’a proposé un travail dans un média régional en Bretagne mais je n’avais que 21 ans, je me trouvais un peu jeune. J’ai donc décidé de partir au Canada, à Québec pour faire un master en communication publique. J’ai fait un mémoire sur le journalisme en ligne. A la fin, ils m’ont demandé si ça m’intéressait de faire une thèse de doctorat, j’ai donc commencé ma thèse en cotutelle entre la France et le Québec. Je finis ce doctorat sur l’identité des journalistes québécois en 2005. Puis après, j’ai commencé un post-doctorat qui portait sur les syndicats des journalistes québécois: comment ils se sont construits, leur évolution, etc. Entre temps, j’ai cherché du travail étant donné que j’allais bientôt avoir 30 ans. J’ai eu un premier poste en tant que maître de conférences dans une formation en journalisme. J’ai fait cela durant 5 ans. Il y a 2 ans, j’ai vu l’annonce de l’ULB qui correspondait à mes envies de faire des cours de journalisme, de socio-économie des médias et un master. Et me voilà! Après beaucoup de monde se moque de moi: il me manque que la Suisse dans les pays francophones...Quel rôle tenez-vous à l’ULB? Qu’est ce que vous y faites ? Il y a quelques jours, j’ai été nommée, avec David Domingo, responsable pédagogique de la finalité journaliste. Dans ce cadre là, on tente de faire le lien entre l’ensemble des professeurs qui donnent des cours académiques et les professeurs qui donnent des cours pratiques. Le journalisme à l’ULB, il est pensé comme une filière longue, c’est-à-dire que tout au long des cours de BA1,BA2, BA3, on essaie d‘avoir une cohérence. Ainsi, les étudiants qui veulent faire le master en journalisme aient un parcours en progression. Entre les cours d’approche de l’info et

du journalisme, sociologie des médias (qu’il y avait auparavant en 2eme mais à présent en Bac3), socio-économie des médias et déontologie, il y a un cheminement journalistique qui mène vers le master pour ceux que ça intéressent. Et pour les autres, ça leur donne un tronc commun de connaissance du journalisme et des médias.Vous disiez que vous aviez commencé par travailler pour un journal, quel est-il ? Et pourquoi avez-vous décidez de changer? Le métier ne vous plaisait-il pas ? Oui, j’ai travaillé pour Ouest-France, un journal de presse quotidienne régional. Mais comme beaucoup de personnes à 21 ans, j’avais envie de voyager, de rencontrer des gens, de lire et d’écrire. Le journalisme m’allait bien mais ce qui allait un peu moins bien, c’était que j’étais dans des médias qui me demandaient de produire vite et beaucoup. Quand j’ai découvert la recherche, j’ai eu la sensation qu’on faisait le même métier. Dans mes enquêtes ethnographiques, je vais dans les salles de rédaction, je rencontre des gens, je fais des entretiens comme des interviews, et après je lis et j’écris. En recherche, on a plus de temps, c’est ça qui la distingue du journalisme. Nous, quand on écrit un article, il sort un an et demi plus tard, c’est le temps de l’édition, d’être évalué par des collègues,... On se fait lire et évaluer par des gens qui sont spécialistes de notre sujet. C’est ça qui est important, c’est avoir des retours et non pas seulement une espèce d’obsolescence de ce qu’on écrit. Avec les quotidiens, cela doit être toujours super rapide....Oui, c’est une autre pression. La pression existe partout mais est différente selon les médias. Vous êtes lu très rapidement mais vous avez aussi parfois peu de temps pour écrire et chercher votre information. Il existe des médias où vous avez le temps mais dans

Professeur d’approche de l’information et du journalisme, de socio-économie des médias et de la pratique du journalisme en ligne, Flo-rence Le Cam fait partie intégrante du département d’information et communication. Durant l’interview, elle nous raconte son parcours, son rôle au sein de l’ULB et nous donne les enjeux d’une formation journalistique.

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Interview Prof

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ceux-là, on n’entre pas quand on a 21 ans. J’ai choisi de partir étudier au Canada toujours en pensant devenir journaliste un jour. Au fur et à mesure, je me suis mise à adorer la recherche. C’est comme ça que des fois des carrières se construisent sans trop d’anticipation.On sait que vous collaborez à une revue scientifique: “Sur le journalisme/ Sobre journalismo/ About journalism”, de quoi s’agit-il ? Pourquoi ces 3 langues?C’est une revue que l’on a cofondée avec un chercheur français, un chercheur québécois et un chercheur brésilien. On a publié le premier numéro en 2012. Elle est disponible en ligne, gratuitement. On sort une publication papier par an: 1 volume avec 2 numéros. C’est une revue en ligne avec une maquette du XIXème! (rire). L’idée de départ, c’est qu’on est tous intéressé par l’édition scientifique et nous avions envie de publier, de faire circuler des articles entre 3 espaces nationaux: la France-Belgique, le Canada et le Brésil. Le projet, c’est de permettre aux gens de s’exprimer dans leur propre langue. La plupart des revues scientifiques les mieux cotées pour le moment sont en anglais. On n’est pas du tout contre, il faut qu’il en existe parce que c’est plus facile à comprendre. Mais il faut également de la place pour une autre revue sur le marché. Sachant que nous sommes gratuits, ce n’est pas une question de bénéfice mais nous trouvions bien de pouvoir faire circuler des textes dans leur langue d’origine. Ce qu’on espère, c’est favoriser l’interconnaissance des gens d’un point de vue scientifique et donc de faire circuler des idées. Le prochain numéro sera sur le gouvernement des journalistes. A chaque lancement de thématique, on fait travailler des gens de nationalités différentes qui ne se connaissent pas forcément, et ça marche! Le journalisme a énormément changé avec internet, les réseaux sociaux et toutes les dernières révolutions technologiques. Quels sont les enjeux, pour un professeur, dans la formation des futurs journalistes ?Nous, formateurs en journalisme, on est dans une période un peu troublée, mouvante, où les entreprises médiatiques nous demandent des journalistes extrêmement polyvalents, pas spécialement bien payés et qui doivent être innovants. En outre, elles font face à la concurrence des citoyens amateurs, et de nombreux autres discours d’information. Moi, je crois qu’en tant que formateur ce que l’on peut faire, c’est donner les meilleures bases possibles

aux journalistes. Je parle des bases des pratiques professionnelles, parce qu’elles ne changent pas : chercher une bonne information, la valider, la croiser, trouver un bon angle, trouver les bonnes personnes à interviewer, voilà, ça ne change pas, que vous soyez sur tablette, à la télé ou à la radio. A mon sens, il y a un autre enjeu: c’est la perspective critique, l’étudiant ne doit pas seulement connaitre les pratiques professionnelles, mais doit avoir aussi des notions d’économie, de politique, d’histoire, de droit, etc. , pour qu’il puisse se repérer. Les enjeux restent des enjeux traditionnels. Après cela ne veut pas dire qu’on n’encourage pas l’innovation pédagogique, c’est-à-dire tester des pratiques journalistiques, par exemple, en deuxième master, on expérimente des créations éditoriales en télé, en radio, dans la presse ; l’année dernière on a presque sorti un mook, on a créé des sites web, où on tente le journalisme de données … On est dans la réflexion sur le projet

éditorial, et pas simplement dans l’adaptation à un marché. Quels conseils donneriez-vous aux futurs journalistes ?J’aimerais bien qu’ils lisent, énormément, sur n’importe quel support. Il faut être au courant de plein de choses, de la littérature, des informations, des web-documentaires, cinéma, etc. Une consommation de différents biens culturels est essentielle. C’est comme ça qu’on sait ce qui est traité par les autres et ce qu’on pourrait apporter comme œil sur ce qu’il se passe dans le monde. J’aurais pu vous répondre d’ouvrir votre propre blog et votre compte Twitter, mais je ne pense pas que vous avez besoin de moi pour savoir le faire… Je conseille aussi aux étudiants de se former en permanence aux

nouveaux outils. Et essayez aussi de vous rappeler de tous les enseignements que vous avez eusau fur et à mesure de votre trajectoire, ils deviennent toujours utiles. Tout cela pourra vous être utile pour réagir par rapport à des situations nouvelles.

Interview : Éloïse SpeleersMauro Sanna

Crédits Photos : Amandine Quoilin

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La Plume

Pouvez-vous nous parler de votre parcours?J’ai fait des études en Sciences Politiques à l’UCL, mais dans l’objectif de me lancer par la suite dans le journalisme. Dans mes études, je voulais explorer en profondeur des matières plus théoriques qui me passionnaient dans le domaine de la politique, en me disant que j’apprendrais le métier de journaliste sur le terrain. C’est pourquoi à l’université je suis devenu rédacteur en chef d’un journal étudiant, et également président de Radio Hellena, la radio du campus.Après vos études vous avez travaillé pour la Libre?Oui, effectivement. J’ai appris grâce à un ami que la Libre cherchait des gens et je me suis fait engagé. C’est par ce biais là que j’ai fait mon entrée dans le monde du journalisme, où je suis resté pendant plu-sieurs années. Après la Libre, j’ai rejoint l’antenne belge du magazine Paris Match, dont je suis devenu rédacteur en chef adjoint. Je suis ensuite passé chez Ciné-Télé-Revue, où j’ai passé plusieurs années, jusqu’au jour où le cabinet de la ministre Evelyne Huytebroeck est venu toquer à ma porte pour me proposer un poste d’attaché de presse. J’ai accepté parce que j’avais le sentiment d’avoir fait le tour dans le monde du journalisme. En outre, le milieu politique m’a toujours passionné, donc je n’ai pas hésité longtemps. Bien entendu, c’était un risque d’abandonner Ciné-Télé-Revue, qui m’offrait un emploi stable, et de partir pour un cabinet où votre ministre peut sauter d’un moment à l’autre, vous laissant donc sans fonction, mais j’ai relevé le défi.Pourriez-vous nous expliquer les fonctions d’un attaché de presse?Concrètement, il y a deux aspects fondamentaux. Il y a tout d’abord un côté que je qualifierais de «proactif», qui consiste à incarner la personne ressource de la ministre pour gérer son image et sa

communication. La mission est de mettre en avant dans les médias le travail réalisé par la ministre et son cabinet. La seconde facette du métier est au contraire plus réactive. Il s’agit d’être à la disposition des journalistes pour répondre à toutes leurs ques-tions concernant la manière dont la ministre gère les matières qui lui sont attribuées.La communication s’organise évidemment en accord avec la ministre, puisque c’est elle qui est en charge des dossiers. On réalise donc un plan de communication, qui s’étale souvent sur une année. En analysant les dossiers et les différentes échéances à venir, on essaye d’imaginer la meil-leure façon dont la ministre va pouvoir se position-ner dans les médias par rapport à telle question ou à tel événement. Le responsable de com doit déter-miner le moment opportun pour communiquer ainsi que les médias auxquels s’adresser afin d’obtenir une couverture optimale.Et par quels moyens se fait la communication?En premier lieu, on utilise le communiqué de presse classique que l’on envoie à tout notre répertoire de presse. Une autre possibilité est d’organiser une conférence de presse, si l’on estime que cela va attirer beaucoup de monde. Notamment dans le cas d’événements incontournables ou de prises de déci-sions majeures, dont on sait qu’ils vont être diffusés partout. Néanmoins, pour un cabinet comme le mien qui n’est pas en permanence dans le feu de l’actua-lité, nous avons plutôt intérêt à cibler notre commu-nication. En effet, prenons le cas d’une conférence de presse. On sait qu’une grosse agence comme Belga sera présente et produira un petit compte-rendu que vont reprendre tous les médias, et qui au final occupera à peine trois lignes dans les journaux. Par contre, si l’on va trouver un journaliste avec une information qu’on ne dévoile qu’à lui, il va nous accorder plus de place grâce au critère de l’exclu-sivité. Nous opérons donc régulièrement un choix

Dans ce numéro, nous vous emmenons sur le terrain de la communication poli-tique, à la rencontre de Nicolas Roelens, attaché de presse d’Evelyne Huyte-broeck (Ministre écolo à la Fédération Wallonie-Bruxelles). Il revient sur son par-cours qui l’a mené un temps sur le terrain du journalisme et nous explique les rouages du métier responsable de com/ porte-parole d’un ministre

NICOLAS ROELENSATTACHÉ DE PRESSE, ÇA VEUT DIRE QUOI?

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Interview Pro

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d’un ou plusieurs médias à qui l’on réserve notre communication.Un quatrième canal est Internet et ses réseaux so-ciaux; la ministre fait des annonces sur son compte Facebook ou Twitter. Ces comptes en ligne sont soit gérés personnellement par le ou la ministre, soit par le responsable de communication. On poste des messages, des photos, des liens, et on constate que cela se diffuse très vite.Mais attention, on parle beaucoup des déclarations à destination des médias, or il ne faut pas non plus oublier les communications vers les secteurs pour lesquels le cabinet travaille. Il est essentiel que ces organes soient tenus régulièrement au courant de ce qu’il se passe, afin qu’ils prennent conscience que le ministre œuvre pour eux.Que vous apporte votre passé de journaliste dans vos nouvelles fonctions?Le gros avantage est de savoir comment les jour-nalistes fonctionnent, et aussi de deviner ce qui intéressera les médias ou pas. Cela me permet, dans le cas d’une matière plus compliquée à traiter, de savoir comment susciter leur intérêt. Le journa-lisme est de plus en plus guidé/régi par un besoin/une recherche de simplicité et d’accroche directe, (notamment à cause de la concurrence). Une tech-nique consiste donc à mettre en avant quelques chiffres «chocs» concernant le dossier qu’on veut présenter afin que la presse s’intéresse à nous. J’identifie donc plus rapidement ce que je peux faire pour attirer l’attention des médias sur ce que je leur présente. La connaissance des réseaux que j’ai développé grâce au journalisme m’est aussi très utile. Dans ce métier, il est primordial d’avoir des contacts; ainsi, je sais quel sujet intéressera quel rédacteur.Pourriez-vous travailler pour un parti qui ne par-tage pas vos valeurs ?Pour ma part, j’aurais beaucoup de mal. Je ne dis pas un non définitif mais il faut qu’il y ait quelque chose, que ce soit des idées ou une personnalité. Lorsque j’ai accepté de travailler à Ciné Télé Revue, je ne m’identifiais pas du tout au média. Et pourtant, j’y ai trouvé mon compte car on m’a fait confiance et on m’a laissé une certaine liberté. Il est bien sûr impossible d’être en cohérence totale avec ses opinions mais c’est plus facile dans un parti comme celui-ci (écolo) qui n’est pas très éloigné de la majo-rité de mes valeurs. C’est peut-être parce que dans les médias précédents avec lesquels j’ai travaillé, je n’étais pas 100% en cohérence avec moi-même que j’avais cette fois-ci ce besoin-là. La person-nalité est aussi très importante, car je suis attaché de presse d’un cabinet mais aussi d’une personne. Et si le courant ne passe pas avec celle-ci, c’est compliqué de travailler dans de bonnes conditions. Cependant, je connais des gens, tous partis confon-dus, dont les convictions politiques, philosophiques,

personnelles sont aux antipodes de celles du parti pour lesquels ils travaillent. Mais qui l’assument, qui le disent et qui le vivent très bien et dont les gens pour lesquels ils travaillent l’acceptent car le boulot est fait convenablement.Faut-il, dans votre métier, savoir jongler avec les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.) ? Effectivement, il faut de plus en plus savoir jouer sur tous les tableaux, je pense qu’il n’y a pas le choix. Mais je ne suis pas encore un spécialiste mais cela m’intéresse. C’est peut-être quelque chose que je devrais plus développer à titre personnel. Aujourd’hui, j’utilise plus Facebook et Twitter pour suivre les tendances que pour faire passer des mes-sages. Chez nous c’est la ministre qui s’occupe de ses propres comptes. Quelles sont les qualités essentielles pour être responsable de la communication d’un(e) mi-nistre ?Tout d’abord je dirais beaucoup d’organisation, parce que ça part souvent un peu dans tous les sens. Ensuite, beaucoup d’empathie, se mettre à la place des gens : à la place de la ministre pour laquelle on travaille, à la place du public qui doit éventuellement recevoir une information, à la place du média qui va traiter cette information. Je crois que c’est vraiment fondamental pour avoir des résultats en terme de communication. Ensuite, je dirais qu’il faut une bonne résistance au stress : on est en permanence appelé par un journaliste, par son ministre, par son cabinet pour se positionner sur telle ou telle mesure, pour réagir par rapport à une information, une déclaration dans la presse,… Et puis évidemment il faut les qualités basiques de communication : une bonne expression orale et écrite, savoir trouver les mots justes, etc.Qu’est-ce qui vous motive dans votre métier ? Je trouve mon métier passionnant tout simple-ment car chaque jour est différent. On doit rester constamment informé, trouver des moyens origi-naux pour faire passer un message. C’est donc un peu de créativité mais aussi du travail d’équipe. Il faut imaginer qu’une ministre et des conseillers travaillent pendant des mois et des mois sur un dos-sier. Le travail d’attaché de presse est de s’appuyer sur le travail très solide que les conseillers ont fait avant, se l’approprier et de le rendre plus simple sans le dénaturer. Il faut donc produire un message qui séduit les journalistes, est accessible au grand public et dans lequel la ministre soit la plus claire possible sur des questions souvent très complexes. C’est vraiment passionnant !

Interview : Raoul PetitSébastien Brouwers

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La Plume

Jean-Charles Delépine (Princesse) :

Je me souviens encore de mes premiers pas à l’université, où je cherchais désespérément le Jan-son. Je voyais, au loin, de nombreuses personnes, filles et garçons, qui portaient des bouts de tissus répugnants, soit orange, soit bleu, et bien d’autres couleurs, et avaient toutes un objet en commun : une casquette à longue visière. C’est à ce moment là où j’entendis pour la première fois le mot : « baptême ». La première année, ça ne m’attirait pas, car je ne connaissais encore rien à l’université, mis à part les cours. Au fur et à mesure, j’ai com-mencé les soirées avec de nouveaux amis. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois je me rendais au TD…par semaine. Cela m’a permis de faire de nouvelles connaissances et ça m’a donné l’envie de connaître le folklore de l’ULB. L’année d’après, j’ai commencé mon baptême au cercle philo, mais j’ai dû arrêter pour des raisons de santé. Par la suite, cette deuxième année était encore meilleure que la première, avec encore plus de connaissances, de soirées et délires. J’avais de plus en plus d’amis baptisés autour de moi. Ma troisième année à l’uni-versité était la bonne, c’était à ce moment-là où je devais faire mon baptême. A l’heure où j’écris ce texte, ça fera déjà bientôt un an que je suis baptisé au cercle Philo. Cette 3e année est inexplicable, car j’ai vécu des moments plus durs que d’autres, mais ceux-ci m’ont permis d’apprendre de nombreuses choses et de me ren-forcer. J’ai rencontré de chouettes personnes, je me suis lié d’amitié avec plusieurs d’entre elles, mais surtout, j’ai renforcé des liens avec des personnes que je connaissais déjà avant et qui ont partagé l’expérience avec moi. S’il fallait décrire le baptême en lui-même, je dirais que c’est un dur moment sur lequel il faut prendre sur soi. Mais après réflexion, c’est une découverte, un renforcement, de belles amitiés mais surtout le baptême, c’est une famille.

Mes parents m’ont toujours dit que seuls les amis d’université resteront des amis à vie. Et maintenant je comprends toute la véracité de cette phrase. Je suis fier d’avoir fait mon baptême, celui-ci marquera une bonne partie de mes études à l’université, et restera toujours un très bon souvenir.

Andréas (Béant) :

On vit une période étrange, c’est indéniable. Nous sommes bombardés d’infos mais ne prenons pas la peine d’en vérifier le contenu ou la véracité. Nous sommes autorisés à nous exprimer publiquement sur différents sites internet mais oublions même de

Ça y est, la bleusaille, c’est fini. Tu ne verras plus de gueule en terre sur Paul Héger, plus d’accoutrements étranges comme des sacs à patates ou des t-shirts puant la mort. Fini, enfin, jusqu’à l’année prochaine! Jean-Charles et Andréas, tous deux baptisés au Cercle de Philosophie et Lettres, nous racontent pourquoi ils l’ont fait, et ce que ça leur a apporté.

La bleusaille, ça vous gagne!

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ActULB

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réfléchir à deux fois et nous contentons de batailler inutilement. « Sauvages, fascistes, bourreaux,… », c’est à croire que ces gens n’ont jamais regardé la définition de leurs propos. Ne te méprend pas cher lecteur de La Plume que je salue joyeusement, je n’essaie pas de basher chaque individu perdant son temps sur le site de la DH à vomir son dégout des baptisés ni encore moins à auréoler le folklore estu-diantin. Je ne suis qu’un étudiant en germanique de 21 ans qui veut juste raconter sa petite histoire (bon sang rien que cette phrase m’a retiré 15 ans de ma vie, je dois absolument arrêter mes airs nostalgiques !!!). C’est encore moins une incitation du genre « fais ton baptême, c’est la meilleure (kèk)chose qui puisse t’arriver », je considère cette expé-rience comme mienne et ne fais que te la partager, fais en ce que tu veux (pour ainsi dire ça m’est un peu égal, mon jugement envers ta personne, si jamais je te rencontre IRL, ne changera pas).

Je suis arrivé à l’ULB en 2010 après de bonnes études à l’athénée Emile Bockstael à Laeken sans anicroches, un petit prix pour réussite exception-nelle en langue et l’intention d’étudier la langue de Shakespeare et celle de Hendrik Conscience. Après une année d’étude je me lance dans la bleusaille du Cercle de Philo et Lettres pour finir quelques temps plus tard avec une penne toute blanche sur mon crâne (elle commence à virer gris/bleu en ce moment, c’est plutôt mignon). Comment décrire ça ? Je dirais que c’était un gros mélange de différentes émotions. A la curiosité s’est installé le doute et la peur, puis la rigolade, la camaraderie, encore plus de rigolade, puis la joie et la satisfaction. Ce que j’ai traversé jusqu’à mon baptême, je l’ai vu comme un plongeon vers l’inconnu et finalement pas si diffé-rent que l’inconnu qu’étaient mes études. J’en suis ressorti différent, pas meilleur ou pire que ce que je n’était déjà, juste surpris d’avoir osé entreprendre un tel plongeon. Qu’en ai-je retenu ? Pas mal de choses : des leçons sur le passé et le présent de cet université, des ami(e)s en tout genre aussi super les uns que les autres, une découverte de moi-même et de bonnes opportunités pour m’amuser. De manière générale, j’ai considéré mon baptême comme une expérience unique et émouvante, je n’ai jamais été mis en travers de mes principes ou de mes respon-sabilités. Je suis resté ce que je suis aujourd’hui : un gars un peu timide qui aime le métal et les câlins hyper prolongés (surtout quand on m’offre une bière, penses-y si jamais tu me croises au TD).

Je ne me saoule jamais jusqu’au coma, je n’ai jamais voulu traumatiser qui que ce soit, je res-pecte toute personne à partir du moment où cette personne me respecte, je n’ai pas d’uniforme SS dans mon placard (juste mon pull de cercle) et j’ai beaucoup d’affection pour pas mal de monde qu’il/

elle soit baptisé(e) ou non. Je ne me considère pas comme faisant partie d’une élite estudiantine mais d’un groupe de gens déterminé à garder un folklore qui perdure depuis bien longtemps en vie. Je suis comme les autres et à la fois je suis unique en mon genre par mes choix, mes envies et mes respon-sabilités. J’ai encore plein d’avenir devant moi, tout comme chaque étudiant de cette université.

Propos recueillis par : Éloïse Speleers  

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La Plume

Reportage

Le samedi 5 octobre en fin de matinée, les parents et amis des futurs diplômés commencent à se réunir devant l’entrée du Janson. Au fur et à mesure que les minutes s’écoulent, ils sont de plus en plus nombreux à patienter jusqu’à la tant attendue ouverture des portes. A première vue, on se croirait presque dans la file d’attente d’un concert où tout le monde veut avoir sa place au premier rang. On tâche de garder les pieds bien encrés dans le sol pour ne pas se faire dépasser ou encore, pour ceux qui sont arrivés un peu plus tard, on essaye tant bien que mal de se faufiler l’air de rien jusqu’à l’entrée... Mais après tout, quoi de plus normal que de vouloir être aux premières loges pour assister à ce spectacle si particulier? C’est en tout cas un avis que partage Didier, la papa d’une des diplômée de la journée: «C’est vrai que j’aimerais être le plus près possible de la scène car j’ai mon appareil photo et j’aimerais faire quelques clichés de la cérémonie pour garder des souvenirs. Alors, dés

que c’est possible j’essaye d’avancer un peu mais bon, en faisant quand même attention de ne pas trop embêter les gens car ce serait dommage de provoquer des disputes aujourd’hui, ça gâcherait la fête.».Pour certains, l’attente commence à se faire longue et tout le monde s’occupe comme il le peut pour que le temps passe plus vite. Quelques uns se consacrent aux derniers réglages de leurs appa-reils photo ou caméras pour être sûre que tout fonctionne correctement le moment venu. Il y en a d’autres qui préfèrent papoter et partager leur fierté avec d’autres proches. Certains ont même eu la sur-prise de voir débarquer leur progéniture en tenue de cérémonie pour faire quelques photos avant que les choses sérieuses ne commencent. Un moment pen-dant lequel certaines mamans n’ont pas pu retenir leurs larmes et ce fut par exemple le cas de Martine, maman d’un jeune diplômé en journalisme: «Je ne peux pas m’empêcher d’avoir une petite larme à l’oeil en le voyant comme ça. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point on se sent fière. Son par-cours scolaire n’a pas forcément toujours été simple mais il a travaillé, n’a rien lâché et aujourd’hui on peut dire que ses efforts sont récompensés.».

Quelques mètres plus loin, les promus se préparent dans les vestiaires du Janson. Il est en effet temps d’enfiler sa toge et son mortier, une tradition qui est loin de déplaire aux étudiants comme nous le confie Julie après avoir revêtu sa tenue: «Ca fait quand même quelque chose de porter ça. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, je ne me sens pas du tout ridicule dans cette tenue. Bien au contraire, car c’est tout un symbole et donc ça me fait me sentir très importante aujourd’hui. En plus, ça me rap-

Lequel d’entre nous n’a jamais pensé au moment où il franchirait cette étape marquant la fin de son cursus universitaire? Parfois, nous avons espéré le voir arriver de toutes nos forces et ce fut particulièrement le cas lors des interminables heures d’études et de travail. A d’autres moments, nous l’avons plutôt redouté car il faut bien le dire, la vie d’étudiant ça a quand même aussi ses bons côtés! Quoi qu’il en soit, comme chaque année, certains d’entre nous y sont passés et sont enfin diplômés. En effet, la cérémonie de remise des diplômes des étudiants de la promotion 2012-2013 du département des sciences de l’information et de la communication a eu lieu le samedi 5 octobre 2013 dans l’emblématique auditoire Janson.

Cérémonie de proclamation 2013

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Reportagepelle toutes les cérémonies que j’ai pu voir dans les séries américaines avec le célèbre lancé de cha-peau à la fin et j’ai hâte d’y être».Dans la cour devant le vestiaire, les étudiants déjà prêts attendent l’heure fatidique dans des états d’esprits bien différents. Par exemple, Laure, diplô-mée en communication multilingue aborde les choses de façon plutôt sereine: «Je suis contente d’être enfin diplômée, c’est une sensation agréable. Maintenant, on sait déjà depuis un petit temps que nous le sommes, la cérémonie n’est là que pour apporter un côté solennel à la chose. Mais j’avoue que ça fait plaisir de pouvoir partager ça avec tout le monde». D’autres semblent être moins rassurés comme nous l’explique un diplômé en journalisme: «Je suis vraiment heureux d’être là aujourd’hui et je suis certain que tout va bien se passer mais tous les yeux vont être braqués sur nous donc le trac monte un peu.».

Alors que les étudiants terminent de se préparer, il est temps pour leurs proches de s’installer dans l’auditoire avec en musique de fond, un concert du groupe de Jazz «Greg Houben Trio». Il faut bien le dire, ça fait quand même très classe! La cérémonie n’a pas tardé à débuter avec l’arrivée des autorités de l’Université et des membres de la faculté. En-suite, ce sont les deux cortèges de promus qui ont été accueillis sous les applaudissements du public. Irène Di Jorio, directrice de notre département, n’a pas tardé à prendre la parole pour appeler un par un les étudiants de cette promotion. Ces derniers se sont alors avancés vers l’estrade afin de serrer la main du Recteur, du Président et du Doyen de l’Uni-versité. Un moment solennel ponctué d’une touche d’humour grâce aux quelques difficultés qu’ont connu certain pour garder leur mortier sur la tête. La cérémonie s’est poursuivie avec le Chant du Se-meur et quelques discours dont notamment celui de la représentante des étudiants de cette année qui a été très apprécié par l’assemblée. Un discours qui se voulait réaliste sur les difficultés qui les attendent lorsqu’ils devront prochainement faire leur entrée dans le monde du travail mais avec malgré tout beaucoup de positivité. La cérémonie s’est conclue avec la traditionnelle photo de groupe réunissant

tous les étudiants de la promotion 2012-2013 et par le tellement attendu lancé de chapeau. Les proches ont ensuite pu rejoindre les stars de la journée dans le bas du Janson afin d’aller fêter l’évènement autour d’un verre à la brasserie Le Tavernier.

Voila une étape de plus de franchie. La fin d’une aventure passionnante mais aussi le début d’une nouvelle tout aussi riche et intéressante. Aujourd’hui est une journée spéciale pendant laquelle ces «nou-veaux anciens étudiants» vont prendre le temps de dire au revoir à l’Université alors qu’il y a à peine deux ou trois semaines d’autres y faisaient leur entrée. Certains d’entre eux ont même tenu à adres-ser quelques conseils aux petits nouveaux. D’abord,

il y a Laura qui les encourage à bien profiter de leurs années au sein de l’ULB: «C’est clair qu’il faut bosser, c’est même la base. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut passer à côté de tout. On a justement l’oc-casion de tenter pleins de choses ici donc il faut foncer et profiter. C’est tout aussi important que le boulot.». Ensuite,

il y a Aurélien qui veut encourager les étudiants plus en difficultés: «Je leur conseille de ne pas pani-quer parce que quand on arrive ici il y a beaucoup de changements et on est forcément tous un peu déstabilisés. Mais il ne faut surtout pas hésiter à demander de l’aide et surtout, ne pas laisser tomber aux premières difficultés. J’étais dans le même cas en BA1 mais pourtant ça ne m’empêche pas d’être encore là aujourd’hui. Donc, courage à eux!».

Crédits photos et propos recueillis

par : Julie Jandrain

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Où nous trouver ? Local UD1. 226 Bâtiment U, par la petite porte de l’avenue Héger, au fond à droite du couloir, porte verte sur la gauche.

Mais aussi :Email : [email protected] [email protected] : CJC ULBTwitter : @CJCULB

Permanences :Du lundi au vendredi, de 12h à 14h.Il y a toujours quelqu’un pour vous accueillir, vous renseigner, boire un verre, manger une crasse, écouter de la bonne musique, jouer au kicker ou vous vendre quelque chose d’absolument es-sentiel.

Devenir membre :La carte de membre (3€) vous offre de nombreux avantages : • Des réductions sur les consom-mations au Cerk’, les TD’s CJC, le Grand Bal de Journalisme, la vente de résumés.• Une place prioritaire lors de nos activités et visites culturelles.• La possibilité de voter et de vous présenter comme délégué lors de l’Assemblée Générale.

Infos pratiques

La vie du Cerk’

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Notre Herman Van Rompuy national aurait donc déjoué une tentative d’espionnage de la part du gouvernement soviétique via chargeurs de GSM et clés USB offerts lors du dernier G20. C’est la CIA qui doit se marrer... ... ou pas. Et pour cause, une antenne d’espionnage « non recensée légalement » aurait été détectée à Berlin. Le téléphone portable de la chancelière Merkel aurait ainsi été mis sur écoute par le National Security Agency depuis 2002. Nostalgique de la Guerre Froide, sans doute... Tant qu’à parler de Guerre Froide, cela fait 50 ans que le Président Kennedy nous a quittés, abattu à Dallas d’une balle dans la tête le 22 novembre 1963. Fidel Castro, lui, est toujours bien vivant. On ignore si il participera aux hommages rendus. L’affaire de l’Ange Blond, Maria, cette petite fille pâle et blondinette vivant en Grèce chez de méchants Roms à peau sombre et à mauvaise réputation, a fait vibrer le monde bien pensant. Et alors que tous se félicitaient du fait qu’effectivement, ces parents au physique bien différent du sien ne soient pas ses géniteurs, la chose a pris un tour cocasse : les parents « officiels » de l’enfant sont ... d’autres Roms, bien plus pauvres. Maria serait en effet une albinos. L’habit ne fait pas le moine, et la sacrosainte pensée unique en prend un coup dans l’aile. L’Uruguay a donc légalisé le cannabis et le vendra 0,75 euros environ le gramme, « le même prix que dans la rue », assurent-ils. Maastricht c’est dépassé, direction Montevideo!

Le sort d’Heinrich Müller, ancien chef de la Gestapo, après la chute du IIIe Reich, un mystère apparemment élucidé. Le haut dignitaire nazi aurait en effet été tué et enterré ... dans la fosse commune d’un cimetière juif de Berlin. « Si c’est vrai, on foule aux pieds la mémoire des victimes », s’offusque le directeur du Conseil Central des Juifs d’Allemagne. Quel manque de second degré. Quoi de plus irrespectueux pour un des architectes de la Shoah que de l’enterrer parmi ceux qu’il méprisait tant? Vincent Kompany sera absent lors des deux prochains matchs amicaux des Diables Rouges. Comme d’habitude. Vince the Prince comptabilise 60% de temps de jeu en équipe nationale depuis ses débuts. C’est peu, pour un joueur « indispensable ». Bernard Wesphael, fondateur du Mouvement de Gauche, est accusé du meurtre de sa femme, retrouvée morte dans leur chambre d’hôtel à Ostende. L’Oscar Pistorius à la belge. Pas de chance Bernard, Pistorius était champion paralympique... les politiques ont moins bonne presse. Le Texas a durci sa législation concernant l’avortement, qui ne pourra plus être pratiqué dans cet Etat au delà de la 20e semaine, la date limite d’une IVG étant généralement de 24 semaines aux USA. Ah, les méchants texans ... Quoique : pour rappel, la législation habituellement en vigueur en Europe (et notamment en Belgique) limite l’avortement à la 12e semaine. Sale temps pour les idées reçues.

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Espace détenteL’actu revisitée

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JeuxComplétez ces 4 grilles Sudoku de niveaux différents. Les 3 premiers à remplir correcte-ment ces grilles et à les ramener au cercle auront la chance de gagner : un mètre de bière, un pack Jupiler (6 bières, un porte gobelets et un décapsuleur, et une carte de membre.

Les solutions sont à découvrir sur le site cjculb.be

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