La PhysiognomonieActivité d’apprentissage

ConsignesSeul ou en dyade, vous devez, pour les 50 prochaines minutes, retracer les moments importants de la fabuleuse histoire de la physiognomonie.

Cette activité consiste d’abord à replacer en ordre chronologique les diapositives contenant soit un extrait de texte ou une représentation iconographique.

Dans la section « commentaires » de chacune des diapositives, vous avez à indiquer l’époque correspondant à chacune des sources (Antiquité, Moyen Âge, Époque moderne, Époque contemporaine). Grâce à la liste des auteurs ci-dessous, vous avez déjà de bons indices pour vous repérer!

Dans la même section, vous devez justifier votre choix en formulant vos réponses avec des phrases complètes.

Enfin, vous devez indiquer au moins un élément pertinent pour chacun des documents soit en mettant en caractère gras les extraits écrits soit, pour les images, en utilisant et en adaptant la flèche ci-dessous.

Auteurs : Comte de Buffon (1749), Duc de Berry (1416), Jean de La Fontaine (1668), Johann Kaspar Lavater (1774), Marin Cureau de la Chambre (1659), Pseudo-Aristote (IVe siècle av. J.-C.).

« Les silhouettes seules ont étendu mes connaissances physiognomoniques plus que tout autre portrait ; elles ont exercé mon sentiment physiognomonique, plus que la contemplation même de la nature toujours variée et jamais uniforme. La silhouette fixe l’attention : en l’arrêtant aux seuls contours extérieurs, elle simplifie l’observation, qui devient par là plus facile et plus exacte ; je dis l’observation, et par conséquent aussi la comparaison. La silhouette est une preuve positive et incontestable de la réalité de la science des physionomies. »

« Elles ne sont pas seulement morales, elles donnent encore d'autres connaissances : les propriétés des animaux et leurs divers caractères y sont exprimés ; par conséquent les nôtres aussi, puisque nous sommes l'abrégé de ce qu'il y a de bon et de mauvais dans les créatures irraisonnables. [...] Ainsi, ces fables sont un tableau où chacun se retrouve dépeint. »

« La physiognomonie, comme son nom l’indique, s’intéresse aux manifestations physiques des dispositions de l’âme et aux caractères acquis venant modifier les signes conjecturés d’après la physionomie. […] On déduit le caractère des mouvements, des poses, des couleurs, des expressions du visage, des cheveux, de la finesse de la peau, de la voix, de la chair, des parties du corps. »

« Comme l'âme n'a point de forme qui ne puisse être relative à aucune forme matérielle, on ne peut pas la juger par la figure du corps ou par la forme du visage... Dans tous les temps, il y a eu des hommes qui ont voulu faire une science divinatoire de leurs prétendues connaissances en physionomie, mais il est bien évident que la forme du nez, de la bouche et d'autres traits ne fait pas plus à la forme de l'âme, au naturel de la personne, que la grandeur ou la grosseur des membres fait à la pensée. »