la maison du mineur – la mine a sa mémoire - hautes ......2018/05/17  · hautes cÉvennes...

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H AUTES C ÉVENNES midilibre.fr jeudi 17 mai 2018 10 L a m atinée de lundi s’est avérée horrible » , aura confié une rive- raine de la rue d’Alger, à l’Habitarelle. Et nombre d’usagers de la RN 106 transi- tant au-dessus du quartier confirmeront la situation qu’endurent également ,depuis des années, les habi- tants d’Argentan, de Montre- don, de la Tour et même de Malbosc, commune de Laval- Pradel. Lundi, le temps était bas et pluvieux, soit les pires conditions afin de permettre à cette chape nauséabonde de stagner au-dessus de ce périmètre, autour de l’unité Ceval. Pour la petite histoire, elle avait été la première recrue en 2006 du Pays grand-com- bien sur la zone d’activité de l’Habitarelle. Elle était venue s’installer afin d’y traiter les boues usées de l’arrondisse- ment, mélangées à des déchets verts. Une fois le tout fermenté sur l’immense parc de stockage, cela devient un compost très prisé par les agriculteurs. Au bout de la première année et après que la production a démarré, les premiers cris de détresse des habitants de l’Habitarelle, se plaignant des odeurs pestilentielles déga- gées par cette unité, se sont fait entendre. C’est à cette époque qu’est née l’Association de défense et de protection de l’environ- nement (Adepe), présidée par Alain Rousson, qui va multiplier les interventions auprès du gérant mais égale- ment de la sous-préfecture. L’unité mettra même la main à la poche tandis que la Région et le Pays grand-com- bien suivront en ce sens, afin de créer un ensemble confiné susceptible de réduire les mauvaises odeurs. Erreurs de fabrication Mais les dérapages, les erreurs de fabrication, les pannes du système provoque- ront bien souvent des levées de bouclier de la part de l’Adepe et des habitants, sou- tenus par la municipalité. Une lettre ouverte émanant de l’Adepe a circulé ces der- niers jours, on pouvait y lire : « Après une timide amélio- ration, la puanteur de ces derniers temps est autant importante qu’en 2006. C’est insupportable, les riverains sont excédés. » L’Adepe va donc demander en urgence à la sous-préfec- ture la tenue d’une commis- sion locale d’information et de surveillance, qui ne s’est plus réunie depuis longtemps déjà et faire signer une péti- tion. La puanteur émanant de l’unité de traitement de boues excède la population. La Maison du mineur con- naît depuis son ouverture, début mars, une bonne affluence, preuve tangible que l’on ne se lasse pas de découvrir le passé minier et de la cité et du bassin des Cévennes. Les guides, que ce soit Lau- rent, Marc ou Palmyra, sou- vent épaulés par les anciens mineurs, et notam- ment les deux Marcel, Del- haye et Larguier, lors de la visite en groupe, prennent toujours autant de plaisir à accompagner les visiteurs et à leur conter l’histoire de cette corporation qui a nourri bien des généra- tions. Mais il arrive aussi d’accueillir des associa- tions cantonales bien sym- pathiques, comme cela a été le cas dernièrement avec les Bridoulaïres de Sainte-Cécile-d’Andorge. Ils s’étaient présentés avec de bonnes intentions en offrant à la Maison du mineur deux paniers de trieuses de charbon, con- fectionnés par leurs soins. Ces paniers en osier et en châtaignier témoignent d’une période où les fem- mes triaient le charbon sur de grandes places, dont elles tiraient leur nom de placières, que ce soit à Trescol ou à Ricard. Les Bridoulaïres comptent aujourd’hui autant de fem- mes que d’hommes et per- pétuent ainsi le savoir-faire ancestral de la vannerie cévenole. L’Adepe obligée de hausser le ton Le président de l’Adepe, Alain Rousson. Les Salles-du-Gardon Le geste des Bridoulaïres La Grand-Combe Les Broudoulaïres ont offert deux paniers de trieuses. BELLE ÉPOQUE Le club des aînés de La Levade en sera ce jeudi 17 mai à sa journée de l’Udarg, aux anciennes écoles de L’Impostaire. AMIS DU MUSÉE Les Amis du musée seront en assemblée ce jeudi 17 mai à 17 h 30 à la Maison du mineur. AASOR L’Association des anciens sous-officiers de réserve invite ses adhérents à sa réunion bimestrielle vendredi 18 mai à 9 h 30 au siège rue Anatole-France. GRANDE GUERRE Le Service d’entraide protestant propose la magnifique exposition sur la Grande Guerre, à la salle Marcel-Pagnol. Visible tous les jours jusqu’au vendredi 25 mai. CONCOURS DE PÊCHE Les Pêcheurs du Haut Gard organisent ce samedi 19 mai leur concours de pêche au coup. La pêche à l’anglaise et au feeder seront aussi autorisée. Rendez-vous au Remblai à partir de 6 heures. Fin des inscriptions et tirage au sort des places à 7 heures. Début du concours à 8 heures. FÊTE DE LA PÊCHE La Gaule cévenole fera sa fête ce lundi de Pentecôte à L’Oseraie, au Collet-de-Dèze. Au programme, vide-grenier dès le matin, concours de pêche pour les enfants de 3 à 14 ans à partir de 15 heures, concours de pétanque en doublettes à 15 heures et doté de 100 plus les mises. AUTOUR DE BOUZAC Les jeunes de l’ASC triomphent Tout dernièrement, les U8- U9 de l’AS collétaine partici- paient au tournoi de Vézéno- bres. Les trois rencontres du matin ont servi de matches de clas- sement. Les Collétains ont eu du mal à se mettre dans le rythme et ont concédé le nul, 1 à 1, contre Saint-Hilaire. Dans de meilleures disposi- tions par la suite, ils ont rem- porté leurs deux autres ren- contres face à Bagard, 4 à 0, et La Grand-Combe, 3 à 0. En quart de finale, ils ont poursuivi en éliminant Ribaute, 4 à 0, puis en demi- finale La Calmette, 2 à 0. En finale, face à l’OAC, Natan Céleste a ouvert le score au terme d’une magnifique phase de jeu. Les joueurs de l’OAC se sont montrés à leur tour dangereux et ont même égalisé. Malgré des occasions de part et d’autre, le score n’a pas évolué et l’arbitre a sifflé la fin de la rencontre sur cette parité. Les Collétains se sont mon- trés plus réalistes par Akmed et Nathan Celeste alors que les Oaciens ont buté sur l’excellent gardien, Nathan Dietrich, impérial. Une belle récompense en somme pour les éducateurs assidus et pour leur engage- ment auprès des jeunes de l’école de football, représen- tant l’avenir. La formation vainqueur et son éducateur. Le Collet-de-Dèze Dernièrement, les habitants de la commune ont été con- viés à une réunion publique sur les obligations légales de débroussaillement et le ris- que incendie. Sujet éminem- ment important au vu de la forte participation des Pon- teillais. Le chef de l’unité forêt de la direction départementale des territoires et de la mer du Gard, Christophe Chantepy, a tout d’abord exposé le ris- que incendie, deuxième ris- que du département après celui de l’inondation. Ensuite, avec force détails, il a démontré tout l’intérêt d’un débroussaillement cor- rect aux abords des habita- tions et la diminution du ris- que de feu en conséquence, expliquant également quel- les étaient les responsabili- tés de chacun face à cette charge. Le territoire de la commune de Ponteils est très boisé, la proximité du bâti avec la forêt est inférieure à 200 m dans 99 % des cas. Cette situation impose donc, selon le code forestier, l’obligation de débroussaillement à cha- que propriétaire d’habitation. Les distances à retenir sont : un rayon de 50 m autour des habitations, une bande de 5 m de part et d’autre des voies d’accès privées et une bande de 10 m de part et d’autre des voies publiques. Puis le commandant Jérôme Jallet, du Service d’incendie et de secours du Gard, a pré- senté le travail des soldats du feu en mettant en avant l’intérêt du débroussaille- ment pour lutter contre l’incendie, tant pour les sapeurs-pompiers que pour les propriétaires. L’élimination des déchets végétaux par le feu a égale- ment été évoquée. Cette pos- sibilité, réglementée par arrê- té préfectoral, est obligatoire- ment soumise à autorisation, délivrée par la mairie. En cas de non-respect, notamment des obligations légales de débroussaille- ment, les contrevenants s’exposent à une amende de 135 € qui peut être augmen- tée de 30 € par m² non débroussaillé, en cas de non- exécution des travaux, après mise en demeure. Le débroussaillement, une obligation légale passible d’amende Le public attentif aux explications. Ponteils-et-Brésis CINÉMA La commission culture et patrimoine propose deux soi- rées sur le thème de Mai 68 : “Que reste-t-il de Mai 68 ?” sous le barnum, au parc municipal. Vendredi 25 mai à 21 heures, Cinéco projette le film de Louis Malle, Milou en mai (4 €), avec Michel Piccoli, Miou Miou, Dominique Blanc, suivi d’un débat. Samedi 26 mai à 19 heures, “Le Cinéma de Mai 68”, un montage réalisé à partir des courts métrages de Cinélutte. L’apéro sera offert et le repas tiré du sac. À 21 heures, Chalap, une utopie cévenole sera projeté en présence du réalisateur Antoine Page. Pré- sentation suivie d’un débat avec Daniel Armogathe. Expo, chansons… Entrée libre. PRAIRIES FLEURIES Le concours des prairies fleu- ries devient, en 2018, le Con- cours des pratiques agro-éco- logiques prairies et parcours, avec des objectifs inchangés : distinguer et promouvoir les pratiques favorisant les équi- libres agro-écologiques de ces espaces et sensibiliser l’ensemble des acteurs du monde rural et des territoires, à la préservation et à l’amé- lioration de la biodiversité des herbages naturels. Il passera ce vendredi 18 mai à la ferme de Valmalle, spécialisée dans les produits à base de châtai- gne, à 15 heures. Chamborigaud

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Page 1: La Maison du Mineur – La mine a sa mémoire - HAUTES ......2018/05/17  · HAUTES CÉVENNES midilibre.fr 10 jeudi 17 mai 2018 L a m atinée de lundi s’estavéréehorrible », aura

HAUTES CÉVENNES midilibre.fr jeudi 17 mai 201810

La m atinée de lundi s’est avérée horrible », aura con�é une rive-raine de la rue d’Alger,

à l’Habitarelle. Et nombre d’usagers de la RN 106 transi-tant au-dessus du quartier con�rmeront la situation qu’endurent également ,depuis des années, les habi-tants d’Argentan, de Montre-don, de la Tour et même de Malbosc, commune de Laval-Pradel. Lundi, le temps était bas et pluvieux, soit les pires conditions a�n de permettre à cette chape nauséabonde de stagner au-dessus de ce périmètre, autour de l’unité Ceval. Pour la petite histoire, elle avait été la première recrue en 2006 du Pays grand-com-bien sur la zone d’activité de l’Habitarelle. Elle était venue s’installer a�n d’y traiter les boues usées de l’arrondisse-ment, mélangées à des déchets verts. Une fois le tout fermenté sur l’immense parc de stockage, cela devient un compost très prisé par les agriculteurs. Au bout de la première année et après que la production a

démarré, les premiers cris de détresse des habitants de l’Habitarelle, se plaignant des odeurs pestilentielles déga-gées par cette unité, se sont fait entendre.

C’est à cette époque qu’est née l’Association de défense et de protection de l’environ-nement (Adepe), présidée par Alain Rousson, qui va multiplier les interventions

auprès du gérant mais égale-ment de la sous-préfecture. L’unité mettra même la main à la poche tandis que la Région et le Pays grand-com-bien suivront en ce sens, a�n de créer un ensemble con�né susceptible de réduire les mauvaises odeurs.

Erreurs de fabrication Mais les dérapages, les erreurs de fabrication, les pannes du système provoque-ront bien souvent des levées de bouclier de la part de l’Adepe et des habitants, sou-tenus par la municipalité. Une lettre ouverte émanant de l’Adepe a circulé ces der-niers jours, on pouvait y lire : « Après une timide amélio-ration, la puanteur de ces derniers temps est autant importante qu’en 2006. C’est insupportable, les riverains sont excédés. » L’Adepe va donc demander en urgence à la sous-préfec-ture la tenue d’une commis-sion locale d’information et de surveillance, qui ne s’est plus réunie depuis longtemps déjà et faire signer une péti-tion.

La puanteur émanant de l’unité de traitement de boues excède la population.

La Maison du mineur con-naît depuis son ouverture, début mars, une bonne a�uence, preuve tangible que l’on ne se lasse pas de découvrir le passé minier et de la cité et du bassin des Cévennes. Les guides, que ce soit Lau-rent, Marc ou Palmyra, sou-vent épaulés par les anciens mineurs, et notam-ment les deux Marcel, Del-haye et Larguier, lors de la visite en groupe, prennent toujours autant de plaisir à accompagner les visiteurs et à leur conter l’histoire de cette corporation qui a nourri bien des généra-tions. Mais il arrive aussi d’accueillir des associa-tions cantonales bien sym-

pathiques, comme cela a été le cas dernièrement avec les Bridoulaïres de Sainte-Cécile-d’Andorge. Ils s’étaient présentés avec de bonnes intentions en o�rant à la Maison du mineur deux paniers de trieuses de charbon, con-fectionnés par leurs soins. Ces paniers en osier et en châtaignier témoignent d’une période où les fem-mes triaient le charbon sur de grandes places, dont elles tiraient leur nom de placières, que ce soit à Trescol ou à Ricard. Les Bridoulaïres comptent aujourd’hui autant de fem-mes que d’hommes et per-pétuent ainsi le savoir-faire ancestral de la vannerie cévenole.

L’Adepe obligée de hausser le ton

� Le président de l’Adepe, Alain Rousson.

Les Salles-du-GardonLe geste des BridoulaïresLa Grand-Combe

� Les Broudoulaïres ont o�ert deux paniers de trieuses.

� BELLE ÉPOQUE Le club des aînés de La Levade en sera ce jeudi 17 mai à sa journée de l’Udarg, aux anciennes écoles de L’Impostaire.

� AMIS DU MUSÉE Les Amis du musée seront en assemblée ce jeudi 17 mai à 17 h 30 à la Maison du mineur.

� AASOR L’Association des anciens sous-o�ciers de réserve invite ses adhérents à sa réunion bimestrielle vendredi 18 mai à 9 h 30 au siège rue Anatole-France.

� GRANDE GUERRE Le Service d’entraide protestant propose la magni�que exposition sur la Grande Guerre, à la salle Marcel-Pagnol. Visible tous

les jours jusqu’au vendredi 25 mai.

� CONCOURS DE PÊCHE Les Pêcheurs du Haut Gard organisent ce samedi 19 mai leur concours de pêche au coup. La pêche à l’anglaise et au feeder seront aussi autorisée. Rendez-vous au Remblai à partir de 6 heures. Fin des inscriptions et tirage au sort des places à 7 heures. Début du concours à 8 heures.

� FÊTE DE LA PÊCHE La Gaule cévenole fera sa fête ce lundi de Pentecôte à L’Oseraie, au Collet-de-Dèze. Au programme, vide-grenier dès le matin, concours de pêche pour les enfants de 3 à 14 ans à partir de 15 heures, concours de pétanque en doublettes à 15 heures et doté de 100 € plus les mises.

AUTOUR DE BOUZAC

Les jeunes de l’ASC triomphentTout dernièrement, les U8-U9 de l’AS collétaine partici-paient au tournoi de Vézéno-bres. Les trois rencontres du matin ont servi de matches de clas-sement. Les Collétains ont eu du mal à se mettre dans le rythme et ont concédé le nul, 1 à 1, contre Saint-Hilaire. Dans de meilleures disposi-tions par la suite, ils ont rem-porté leurs deux autres ren-contres face à Bagard, 4 à 0, et La Grand-Combe, 3 à 0. En quart de �nale, ils ont poursuivi en éliminant Ribaute, 4 à 0, puis en demi-�nale La Calmette, 2 à 0. En �nale, face à l’OAC, Natan Céleste a ouvert le score au

terme d’une magni�que phase de jeu. Les joueurs de l’OAC se sont montrés à leur tour dangereux et ont même égalisé. Malgré des occasions de part et d’autre, le score n’a pas évolué et l’arbitre a si�é la �n de la rencontre sur cette parité. Les Collétains se sont mon-trés plus réalistes par Akmed et Nathan Celeste alors que les Oaciens ont buté sur l’excellent gardien, Nathan Dietrich, impérial. Une belle récompense en somme pour les éducateurs assidus et pour leur engage-ment auprès des jeunes de l’école de football, représen-tant l’avenir.� La formation vainqueur et son éducateur.

Le Collet-de-Dèze

Dernièrement, les habitants de la commune ont été con-viés à une réunion publique sur les obligations légales de débroussaillement et le ris-que incendie. Sujet éminem-ment important au vu de la forte participation des Pon-teillais. Le chef de l’unité forêt de la direction départementale des territoires et de la mer du Gard, Christophe Chantepy, a tout d’abord exposé le ris-que incendie, deuxième ris-que du département après celui de l’inondation. Ensuite, avec force détails, il a démontré tout l’intérêt d’un débroussaillement cor-rect aux abords des habita-tions et la diminution du ris-que de feu en conséquence, expliquant également quel-les étaient les responsabili-tés de chacun face à cette

charge. Le territoire de la commune de Ponteils est très boisé, la proximité du bâti avec la forêt est inférieure à 200 m dans 99 % des cas. Cette situation impose donc, selon le code forestier, l’obligation de débroussaillement à cha-

que propriétaire d’habitation. Les distances à retenir sont : un rayon de 50 m autour des habitations, une bande de 5 m de part et d’autre des voies d’accès privées et une bande de 10 m de part et d’autre des voies publiques. Puis le commandant Jérôme

Jallet, du Service d’incendie et de secours du Gard, a pré-senté le travail des soldats du feu en mettant en avant l’intérêt du débroussaille-ment pour lutter contre l’incendie, tant pour les sapeurs-pompiers que pour les propriétaires. L’élimination des déchets végétaux par le feu a égale-ment été évoquée. Cette pos-sibilité, réglementée par arrê-té préfectoral, est obligatoire-ment soumise à autorisation, délivrée par la mairie. En cas de non-respect, notamment des obligations légales de débroussaille-ment, les contrevenants s’exposent à une amende de 135 € qui peut être augmen-tée de 30 € par m² non débroussaillé, en cas de non-exécution des travaux, après mise en demeure.

Le débroussaillement, une obligation légale passible d’amende

� Le public attentif aux explications.

Ponteils-et-Brésis

� CINÉMA La commission culture et patrimoine propose deux soi-rées sur le thème de Mai 68 : “Que reste-t-il de Mai 68 ?” sous le barnum, au parc municipal. Vendredi 25 mai à 21 heures, Cinéco projette le �lm de Louis Malle, Milou en mai (4 €), avec Michel Piccoli, Miou Miou, Dominique Blanc, suivi d’un débat. Samedi 26 mai à 19 heures, “Le Cinéma de Mai 68”, un montage réalisé à partir des courts métrages de Cinélutte. L’apéro sera o�ert et le repas tiré du sac. À 21 heures, Chalap, une utopie cévenole sera projeté en présence du réalisateur Antoine Page. Pré-sentation suivie d’un débat

avec Daniel Armogathe. Expo, chansons… Entrée libre.

� PRAIRIES FLEURIES Le concours des prairies �eu-ries devient, en 2018, le Con-cours des pratiques agro-éco-logiques prairies et parcours, avec des objectifs inchangés : distinguer et promouvoir les pratiques favorisant les équi-libres agro-écologiques de ces espaces et sensibiliser l’ensemble des acteurs du monde rural et des territoires, à la préservation et à l’amé-lioration de la biodiversité des herbages naturels. Il passera ce vendredi 18 mai à la ferme de Valmalle, spécialisée dans les produits à base de châtai-gne, à 15 heures.

Chamborigaud