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LA LUTTE DU SACERDOCE ET DE

LEMPIRE : COMMENTAIRE DE DOCUMENT

SUR LES DICTATUS PAPAE

TABLE DES MATIRES

Introduction....2

Le contexte historique gnral de la Querelle des Investitures....2

Lassujettissement du pape lempereur germanique.3

Les rapports entre lempire et lpiscopat.3

Le contexte historique immdiat des Dictatus papae....4

La salve des Dictatus papae...5

Les dveloppements historiques subsquents....6

Conclusion......8

Bibliographie..9

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Introduction

Une caractristique de la civilisation occidentale est sa capacit historique distinguer entre

les pouvoirs ecclsiaux et tatiques. Cela ne sa fit certes pas sans difficult et nous dmes

passer par maintes preuves, ltat et lglise ayant souvent cherch se subjuguer

mutuellement. Un pisode particulirement mouvement de cet apprentissage sest droul

au XIe sicle, cest la Querelle des Investitures dans le cadre plus large de la Lutte du

Sacerdoce et de lEmpire. En 1075, le pape Grgoire VII mit un document connu sous le

titre Dictatus papae ( propositions papales ) qui consiste en une liste de 27 dcrets1. Ils

rsument le programme de rforme ecclsiastique entrepris par les papes prcdents que

Grgoire VII ambitionnait de porter un niveau suprieur.

Plusieurs des clauses de ce texte taient, au moment de leur rdaction, dune brlante

actualit, et dautres clauses portent sur des vnements qui ntaient pas contemporains,

mais qui servaient justifier les affirmations pompeuses des clauses les jouxtant. Les

Dictatus papae ne sont pas crits dans un genre littraire raffin. La forme brve et

succincte de ses clauses qui ne forment pas un texte suivi se rapproche du style

juridique. Son langage lgislatif se compare celui des canons conciliaires ou des

capitulaires royaux.

Dans les prochaines pages, nous tudierons le contexte historique large ayant men la

Querelle des Investitures, nous verrons quel tait le contexte historique immdiat dans

lequel les Dictatus papae se dployrent, nous analyserons les Dictatus papae en eux-

mmes, puis nous ferons un survol des dveloppements politiques subsquents.

Le contexte historique gnral de la Querelle des Investitures

Trois enjeux principaux taient alors gnrateurs dantagonismes pendant la Querelle des

Investitures. Dabord, lindpendance du sige pontifical. Ensuite, lindpendance de

lglise dans les pays dobdience catholique vis--vis des rgnants civils. Enfin, la volont

hgmonique de la papaut sur les glises occidentales. La sujtion de lvque de Rome

1 Paul-Hubert POIRIER, Christianisme de lAntiquit et du Haut Moyen ge. Module XIII : LOrient et lOccident au XIe sicle. Recueil de textes. Qubec, Universit Laval, 2011, p. 19.

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lempereur, dune part, et limbrication de lpiscopat allemand dans lappareil imprial,

dautre part, remontent loin. Commenons par le commencement.

Lassujettissement du pape lempereur germanique

En 824, Lothaire Ier (coempereur carolingien avec son pre Louis le Pieux depuis 817) avait

t couronn rgent dItalie par le pape Pascal Ier. En change, il avait reu par la

Constitutio romana une autorit impriale dans les tats pontificaux (surveillance des

tribunaux civils, obligation de prestation dun serment de fidlit lempereur par les futurs

papes avant leur conscration)2. Cette tutelle stait accrue en 962 lorsque le pape Jean XII,

en esprant smanciper de lemprise des Lombards et de laristocratie romaine, avait

conclut une entente avec le roi allemand Otton Ier le Grand qui dsirait asseoir sa dynastie

(et avait des rves de domination continentale3). Otton Ier fut sacr empereur

dOccident4 par le pape et en contrepartie celui-ci lui concda que soit renouvele

lobligation du serment dallgeance avant la conscration (ce qui impliquait dornavant

que les papes seraient slectionns par lempereur). On nomme ce droit imprial le

Privilegium Ottonis5. Le pontife de Rome devint ainsi un vassal fodal du Saint-Empire

romain germanique quil contribua fonder.

Les rapports entre lempire et lpiscopat

Ds le rgne de Louis le Germanique (840-876), le premier roi dAllemagne6 , lglise

fut troitement associe la direction du royaume de Germanie7. Ses successeurs

sappuyrent fermement sur les vchs auxquels ils octroyrent de solides privilges en

2 Atlas historique : De lapparition de lhomme sur Terre lre atomique. Paris, Libraire Stock, 1968, p. 120-121. 3 Jacques MADAULE, Histoire de France. Tome I, Paris, Gallimard, 1965 (1943), p. 88.4 Andr LARAN, 2 fvrier 962 : Naissance du Saint-Empire . Hrodote. http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=9620202, (consult le 1er avril 2012). 5 Paul-Hubert POIRIER, Christianisme de lAntiquit et du Haut Moyen ge. Module XIII : LOrient et lOccident au XIe sicle. Notes de cours. Qubec, Universit Laval, 2011, op. cit., p. 8. 6 Jacques MADAULE, op. cit., p. 77.7 Je soutiens, avec Bhrer-Thierry et contre le paradigme dominant, que la mise en place du Reichskirchen-system nest pas principalement luvre des ottoniens, mais plutt de leurs prdcesseurs. Un examen rigoureux dmontre que les ottoniens nont pas invent ce rgime, ils ont simplement rcupr les prrogatives de nomination piscopale et de convocation des conseils gnraux qui taient temporairement tombes aux mains des princeps rgionaux. Voir Genevive BHRER-THIERRY, vques et pouvoir dans le royaume de Germanie : Les glises de Bavire et de Souabe (876-973). Paris, Picard, 1997, p. 80-84, 161 et 164-168.

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change de leur coopration. Maints vques furent par ce procd reconnus comme des

suzerains temporels dtenant les pouvoirs judiciaires dans leurs principauts respectives, les

intgrant ainsi dans le rgime vassalique8. Dans le processus de nomination piscopale, la

conscration de lvque dans son diocse par des clercs tait prcde de linvestiture, une

crmonie o le nouvel vque prtait serment de fidlit au souverain qui en retour lui

remettait sa crosse9. Par ce geste, les piscopes devenaient des hauts fonctionnaires du

royaume germanique. Ce rgime est appel le Reichskirchensystem (systme ecclsiastique

imprial).

Or ces vques ntaient pas uniquement des dlgus du roi en province, mais aussi des

membres influents la cour. Lors des conseils gnraux bisannuels, le concilium des

prlats se juxtaposait au colloquium des grands laques pour dicter en commun la

lgislation du royaume10. Les monarques allemands renforcrent ce dispositif en faisant de

la chapelle palatine dAix-la-Chapelle fonde sous Charlemagne un levier de leur politique.

Louis le Germanique cra des chapelles impriales sur le modle de celle dAix

Ratisbonne et Francfort11. La charge de chapelain dans la Hofkapelle devint un tremplin

vers la carrire piscopale. Ppinire de prlats, instrument de gouvernement, la chapelle

royale devient une pice matresse dun systme dans lequel le pouvoir royal pesait dun

grand poids sur lglise12. Il est exact de dire qu cette poque, la cohsion du Saint-

Empire reposait largement sur les relations interpiscopales et que lunit de lglise

allemande dpendait de lautorit royale13.

Le contexte historique immdiat des Dictatus papae

Au XIe sicle, le Reichskirchensystem entra en collision avec lexpansionnisme pontifical

quun renouveau monastique (clunisien et lotharingien) tait venu affermir. Ce mouvement

de rforme, proccup par la discipline ecclsiastique, avait comme principe axial

lindpendance de lglise par rapport au pouvoir sculier. Les rformateurs voyaient

8 Ibid., p. 206-215 sur 278. 9 Ibid., p. 163-168 et 181-182. 10 Ibid., p. 78-84.11 Ibid., p. 24.12 Jean-Yves MARIOTTE, Joseph Fleckenstein : Die Hofkapelle der Deutschen Knige . Bibliothque de lcole des chartes. 125,2 (1967), p. 509. 13 Genevive BHRER-THIERRY, op. cit., p. 12-13.

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linvestiture laque comme une intrusion de la puissance temporelle dans le domaine

spirituel14. Plus radicalement, ce mouvement rformateur embrassait lide de la

subordination des royaumes chrtiens la papaut. Dsormais est en jeu la domination du

monde15.

La premire rupture sest produite lorsque dans le dessein de raliser lindpendance du

sige pontifical tienne X avait t consacr pape par les rformateurs sans lassentiment

imprial en 105716. Le pape non imprial suivant, Nicolas II, fit dcrter que dornavant

llection pontificale se ferait par les seuls cardinaux lors dun synode tenu Rome en

1059. Les rformateurs lurent un troisime pape non imprial en 1061, Alexandre II. Les

contrerformateurs ragirent lanne mme en lisant pape Ble lvque de Parme sous

le nom dHonorius II17. Ce schisme qui prit fin trois ans plus tard quand Honorius II perdit

ses appuis allemands suite des troubles nobiliaires. En 1073, Grgoire VII fut consacr

pape par les cardinaux rformateurs sans laval de lempereur (dont les dlgus avaient t

exclus de llection). Les positions se durcirent propos de la succession de larchevch

de Milan. En 1075, Grgoire VII prit loffensive avec ses Dictatus papae.

La salve des Dictatus papae

Lide centrale des Dictatus papae est la suprmatie papale. Ses 27 clauses ne sont pas

vraiment agences selon un plan argumentatif ayant un enchanement logique. Les clauses

traitant du mme thme ne forment pas des suites compactes, mais sentremlent avec les

autres clauses aux sujets varies. Il faut cependant remarquer que lauteur commence par

une stipulation gnraliste ( 1. Lglise romaine a t fonde par le Seigneur seul. ) et

quil termine avec une stipulation plus pointue ( 27. Le pape peut dlier les sujets du

serment de fidlit fait aux injustes. ).

Les clauses des Dictatus papae sont assez redondantes. Elles peuvent se synthtiser en cinq

catgories principales : 1. le pontife de Rome est la seule personnalit universelle (clauses

2, 10, 11 et 18) ; 2. insistance sur le particularisme ou lexclusivisme du catholicisme 14 Paul-Hubert POIRIER, op. cit., p. 8. 15 Ibid., p. 13. 16 Ibid., p. 12. 17 Augustin FLICHE, La Rforme grgorienne. Tome III : Lopposition antigrgorienne. Louvain, Spicilegium sacrum Lovaniense, 1937, p. 216-218.

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romain (clauses 1, 22, 23 et 26) ; 3. le pontife de Rome seul dispose dune autorit

spirituelle universelle absolue (clauses 3, 4, 5, 13, 14, 15, 16, 17, 21 et 25) ; 4. le pontife de

Rome seul dispose dune autorit temporelle universelle absolue (clauses 8, 9, 12 et 27) ;

mlange des absolutismes spirituel et temporel (clauses 6, 7, 18, 19, 20, et 24). Nous avons

donc l un document indit dont les prtentions pourraient difficilement tre plus

totalisantes.

Dans les Dictatus papae, Grgoire VII se pose comme le matre du monde, ayant un

pouvoir ingal et sans appel, le vicaire du Christ sur Terre (comme le veut la formule) :

8. Seul, il peut user des insignes impriaux. 9. Le pape est le seul homme dont tous les

princes baisent les pieds. [] 12. Il lui est permis de dposer les empereurs. [] 18. Sa

sentence ne doit tre rforme par personne et seul il peut rformer la sentence de tous.

Les Dictatus papae constituent donc une attaque en rgle contre lautorit impriale sur les

fronts sculiers et religieux confondus par un pontife visiblement imbu de lui-mme.

Au-del de ces fantasmes papaux-centriques, les Dictatus papae contiennent aussi des

clauses terre--terre faisant cho des litiges ayant conduit le pape une telle dmonstration

de force. Les Dictatus papae sont symptomatique du programme de la Rforme

grgorienne et adressent les trois enjeux mentionns prcdemment. Ils affirment

(indirectement) lindpendance inviolable de la fonction pontificale : 19. Il [le pape] ne

doit tre jug par personne. 23. Le pontife romain [] est indubitablement par les mrites

de saint Pierre tabli dans la saintet. Ils scandent la suprmatie du primat de Rome sur

les glises occidentales : 4. Son lgat [du pape], dans un concile, est au-dessus de tous les

vques [] et il peut prononcer contre eux une sentence de dposition. 14. Il [le pape] a le

droit dordonner un clerc de nimporte quelle glise, o il veut.

Les dveloppements historiques subsquents

Le haut clerg tant un engrenage cl de la structure tatique du Ier Reich, lempereur Henri

IV entendait repousser toute tentative papale de soustraire les vques et les abbs son

influence. Pour faire contrepoids aux Dictatus papae, Henri IV convoqua promptement un

concile Worms, o lpiscopat allemand et lombard jugea que Grgoire VII avait usurp

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le sige pontifical et le dpost18. Grgoire rpliqua en excommuniant son souverain et en

employant deux autres armes quil stait rserv dans ses Dictatus papae : 12. Il lui est

permis de dposer les empereurs. 27. Le pape peut dlier les sujets du serment de fidlit

[]. Lagitation nobiliaire reprit en Allemagne, et Henri IV fut contraint par les

circonstances daller implorer le pardon du pontife les pieds nus dans la neige au chteau de

Canossa lhiver 107719. Diplomatie oblige, le pape dut labsoudre ce ntait quune

trve. Lanne suivante, Grgoire VII reprit lescalade en assemblant un synode Rome qui

prohiba formellement aux clercs de recevoir leur charge des mains dun laque20.

Le parti imprial riposta en dposant Grgoire VII une seconde fois au concile de Brixen en

1080 o fut lu pape larchevque de Ravenne sous le nom de Clment III. Une campagne

militaire dHenri IV permet Clment III de sinstaller Rome de 1083 1093. Grgoire

revint grce une contre-attaque mene par les et les Normands de Sicile. Mais la violence

de cet assaut normand fut telle que la population romaine expulsa Grgoire VII qui sexila

en Italie mridionale. En 1085, Henri IV convoqua Mayence un concile qui ritra la

destitution de Grgoire VII et ratifia unanimement le pontificat de Clment III, lequel

exera son ministre pendant deux dcennies. Grgoire VII mourut quelques semaines plus

tard21.

Lvque Benzon dAlbe, un rudit vers en histoire grco-romaine et fru de droit

canonique, fut probablement le dfenseur le plus prolifique du Reichskirchensystem. Dans

son Liber ad Heinricum publi vers 1086, il soutint que Rome, jadis capitale du monde,

sest transforme en Babylone22 !

18 Ibid., p. 50. 19 Jean-Claude BOLOGNE, Aller Canossa . Canal Acadmie. Institut de France, 2009. http://www.canalacademie.com/ida4887-aller-a-canossa.html, (consult le 1er avril 2012). Cet pisode dramatique a marqu limaginaire allemand. Huit sicles plus tard, le chancelier Otto von Bismarck, aux prises avec une forte opposition catholique, scriait Nous nirons pas Canossa ! devant le Reichstag. 20 Uta-Renate BLUMENTHAL, Investiture Controversy . Encyclopdia Britannica. http://www.britannica.com/EBchecked/topic/292452/Investiture-Controversy, (consult le 1er avril 2012). 21 Georges SUFFERT, Le pape et lempereur. Paris, ditions de Fallois, 2003, p. 22. 22 Augustin FLICHE, op. cit., p. 245.

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Conclusion

La guerre continua pendant encore trente-cinq ans, les rformateurs levant des papes

grgoriens ayant peu dautorit dans lEmpire et les partisans du Reichskirchensystem

lisant des papes impriaux qui taient uniquement reconnus dans lEmpire. Finalement, les

deux factions sentendirent sur un compromis en 1122 le concordat de Worms qui reprit

une distinction prexistante23 entre les deux comptences piscopales : spiritualia et

temporalia. Lempereur sengageait ne pas interfrer dans les lections avec linvestiture

par la crosse, et la papaut promettait de laisser lempereur remettre aux vques les

pouvoirs politiques relevant de son poste avec linvestiture par le sceptre24. Ainsi, au milieu

de la fodalisation de lglise, un terrain dentente fut trouv entre le csaropapisme

obstin des impriaux et lorgueil dogmatique des Dictatus papae.

23 On distinguait dj (depuis le Xe sicle) entre lhonor episcopalis (charge spirituelle) et lepiscopatus (charge temporelle) de lvque, voir Genevive BHRER-THIERRY, op. cit., p. 173-175.24 Atlas historique, loc. cit., p. 144.

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BIBLIOGRAPHIE

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Stock, 1968, 605 p.

BOLOGNE, Jean-Claude. Aller Canossa . Canal Acadmie. Institut de France, 2009.

http://www.canalacademie.com/ida4887-aller-a-canossa.html, (consult le 1er avril 2012).

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http://www.britannica.com/EBchecked/topic/292452/Investiture-Controversy, (consult le

1er avril 2012).

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http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=9620202, (consult le 1er avril

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MARIOTTE, Jean-Yves. Joseph Fleckenstein : Die Hofkapelle der Deutschen Knige .

Bibliothque de lcole des chartes. 125,2 (1967), p. 508-510.

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LOrient et lOccident au XIe sicle. Notes de cours. Qubec, Universit Laval, 2011, 39 p.

, Christianisme de lAntiquit et du Haut Moyen ge. Module XIII : LOrient et lOccident au XIe sicle. Recueil de textes. Qubec, Universit Laval, 2011, 33 p. SUFFERT, Georges. Le pape et lempereur. Paris, ditions de Fallois, 2003, 223 p.