la lumière maçonnique 1914

7/26/2019 La Lumire Maonnique 1914

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La Lumire maonnique: revue mensuelle de la

maonnerie universelle

Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France
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La Lumire maonnique : revue mensuelle de la maonnerie universelle. 1910-1914.

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La mort, la pauvret, l'abandon!Tous les yeux,

Quoique instants avant pour la plupart joyeux,Se troublent, exprimant une piti sincre,A

l'aspect imprvu d'une telle misre.

Et plus que de coutume, aprs le corps pass,Le public, chapeau bas, demeura front baiss.Une jeune marchande, auprs d'un ventaire,

Regardait ce cercueil qu'on va porter en terre,Il ne restait plus rien dans son lger baquet.Elle avait tout vendu, jusqu'au dernier bouquet,Tout... h l'exception d'une rose splendide.

Cette enfant tait belle et paraissait timide;

Mais suivre son coeur elle n'hsita pas ;Hllc s'lance, fait en courant quelques pas.li!t quand elle a rejoint le char, elle dposeSur le mort inconnu sa magnifique rose.

Ce geste si hardi, pudique et gracieuxFait venir a plus d'un les larmes dans les yeuxHt la foule applaudit tout bas la bouquetireQui, parant d'une fleur la misrable bire,Dans ce morne tableau dont on est attrist

Jetait un doux rayon d'amour et de beaut.

E. SAINT-PAUL.*.

A NOS LECTEURS, NOTRE Ve ANNE.

Nous remercions sincrement les abonnes et lecteurs de La Lumire Maon-nique qui ont bien voulu apporter la revue leur fraternelle sympathie. Grce eux nous avons pu vaincre les mille et une difficults que nous avons rencontresau cours des quatre dernires annes. Leurs encouragements nous permettentd'aborder avec confiance la cinquime anne. Nous nous efforcerons, tout en aug-mentant le nombre des

numros annuels, de rendre la revue trs attrayante. Elleapportera avec les tudes initiatiques, historiques, philosophiques les plus rigou-reusement scientifiques, et en dehors de toutes questions de personnes, avec denombreuses illustrations documentaires, une abondante chronique maonniquefranaise et internationale, de faon ce que ses lecteurs soient tenus rgulire-ment au courant de ce qui se passe, dans la Mac/, universelle. La revue consti-tuera pour ses abonns la plus intressante des Encyclopdies maonniques.

Pendant les deux dernires annes en faisant, par mesure d'conomie, desN01 doubles et mme trimestriels, nous avions par compensation doubl le nombrede nages et augment les illustrations et la longueur des lignes du texte, aussinos lecteurs voudront bien excuser cette anomalie. Nous nous efforcerons de rendrela revue mensuelle et rgulire.

Nous prions les FF.*! qui n'ont pas encore rgl leurs abonnements de 1912et de 1013 de vouloir biui le faire sans tarder, pour nous viter des d ifficults etde NOUSADRESSER EN MEME TEMPS LE MONTANT DE LEUR ABONNEMENT POUR 1014. NOUSRAPPELONSQUEL'ABONNEMENTESTou n'AVANCE; c'est l une condition sine qua non de largularit de la revue.

Pour la Direction : JULES KIENLIN 18e


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(ni

Au Nom de la PaixET DE

T-A. FFLA-TEPLlSTir UNIVERSELLE

MI \!\\iri:si AIIM\NIA.*. lMti!\\fiiN\n:

Suilc de la Schluchl, deBON*,le Baden-Baden.

de I*;iii.*, de Luxembourgcl t. la Haye.

I" ClitCl'LAIIIK.

Or.. de f:RANCI;OKT-s.-M., le S .Mars i- ,

l ous culticerez l'amour fraternel qui< est le fomUmenl et \a matresse pierre,.. /ciment et la [flaire tle


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\ilro plus clior dsir est que la VIIe' Manifestation >oit un tmnit-na.yeiucCre et fort le la solidarit mat;,', iuternationulo, quo les journes des'15, 10,17 aot l'.Mi continuent dignement les journes inoubliables qui les ont prilos; eiiliu qu'elles affirment do nouveau la ncessit et la possibilit d'une

entehto amiral' do loiit.-s les IJ;i;UMI*nations aux sentiments nobles et lovs.C'est pour ces laissas que nous vous prions le donner connaissance docetto circulaire aux IT.\ de votre l.'. At.\, de la rpandre parmi eux, d'envoyorles dlgus Francfort, pour que le concours de nombreux ITV. le votre l..\

nous oiclc assurer I'' suces de notre oeuvre.Puissent tous les IT.'. qui sentent l'importance !i\. 33,\A Pont--Mousson (Meurthe-et-Moselle)Vn.'. tle la H.\ I..*. Saint-Jean de Jrusalem

Or.-, de NANCY

II. Klt.YFTA Dresde, Weisser llirsch,

Vn.'. d'Honneur de la |{.\ L.\ An Rrwins DomOr.', de STIIISBOUIIO

A. LVUIIKXTAne. Vn.\ de la ;!.-. I..-.

Les Chevaliers l t.i-Or/, de I.YOX

!.. Bwr.rx(i.-. M.-, adj.*, de la Gr.\ Loge

IClecliquc leFrancfortOr.', do l'niv imu->fi:-i.i:-M.i.\

Ko. OiMUII:II-I.\-'II:\II:. 33/.Ancien Marronniers (1C)

PROGRAMME SOMMAIRE

Samedi 15Aot : a 5 heures, rception des Irres et Soeurs : 7 heures 30,au Temple, Tcn.\ Mil.", au grade d'apprenti. Runion des Dames dans la salledes banquets.

Dimanche 10Aot : 10 heures du matin, runion du Bureau international


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- - OixJ

des Rotations maonniques ; 11 lioures, runion de tous les II.', et SS.\.

Discours ; 0 heures, llanquel.Lundi 17 Aoi : Kxeursion ;Wiesbadcn,

|\S.

|.e enrto do participant cotera IV fr. 50, Kilo donne droit au

Danquct (vin compris), la Ton,*,, la runion les haines et au chemin de fer

pour Wiesbadon (aller el retour).Adresser toute demande de renseignements : au hr L'iirt. HOFFMANN,

Hosenapothckt'i Sahhnus, il 'raiu jmlsur-h'-.Wt'iti.\\\\\\\\\\\\\\\\\V\\\\\\\\\\\\\WV

Manifestations Mac.1. Internationales

COMIT D'ORGANISATION

Paris, lu 0 Mai* 19M.

T.". (V. Vn.\TT.\ H Y. IK.-.

Nous vous transmettons la premire Circulaire relative la VU"'* Mani-

festation et u


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- CM -

la paix. La VIP Manifestation qui aura lieu on Allemagne le prouvera pluseucoro,

l.i >journos le Francfort doivent fairo faro notro oeuvre un pas dcisif.Nous vous demandons, T.*. C,\ Yen/,, pour cette oeuvre si essentiellement

tnaA votre concours cl relui do votre 11/, L/., on faisant connatre vos ITV.les Manifestations, en envoyant des dlgus Francfort, et on participant parune md.\ aux frais d'organisation, Nous vous prions aussi, si votre Al/, voteune rsolution sur les questions pacifistes, do vouloir bien nous la communiquer.

Recevez, T.*. C,\ Vu/, el II.'. i'i'.\ II'.-., l'expression de nos senti-ments fr,\ dvous.

/''(// le Comit" d'organisation :

Cil. ItlIINAItlHN

Ancien M.', lul'ons.*, le l0.*.lu (J.*. iv.Le compte-rendu complet lela IIIe Manifestation, Baden-Baden, qui tait

puis, a t reproduit avec illustration dans le \ le Fvrier 1!>10 de la revueV'Acacia. (Le X 2 francs). 01, rue le Chabrol, Paris.

Le compte-rendu de la IIe runion Baie est puis. Il n 'en a pas t l'ait

pour celle de la Schlucbt. Consulter les journaux ma/, de l'poque.Le Comit d'organisation recevra avec reconnaissance toutes les communi-

cations, ordres In jour ou voeux relatifs aux Manifestations ma/, internationaleset aux questions pacifistes.

La R.\ L/, Or.', dea vot une md.\ rie l'r.

pour la VIP Manifestation ma/, internationale.

Rayer ( Ci-inclus cette somme enla mention j Celte somme suit par mandat-carte,

inutile. '

Veuille/, inscrire sur la lisle d'adhsions le nom lu Vn/., le

F/.Le 191 'i.

Signature :

Adresser les adhsions au F/, Dubessel, 11, rue des Marronniers,

Paris, XVIe.


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055

La Femme dans la Maonnerie

txt ciuci .uni: ni: LA LOGE D'ADOPTIONDE I.A I..\ I.A XOLVEI.U: ..i;v ,

i\ 370, DE IV GRAXDK LOGE DE FIIAXCE. OU,*, DE l'AHIS. MAI 1013.

Quand la Fr.\ Mac*, nous a enlrouverl sos portes, cl que l'on rions a

demand, quels sentiments nous avaient guides vers cetto association, toutes,

nous avons rpondu : te dsir de remplir noire mission de femmes, en dehors avio : lre maternelle, ducutricc, conso-lalricc.

A ees diffrents titres, nous vous demandons, mes ITV. do faire appel ce dsir de dvouement qui est ail fond lu coeur do ctmquo femme, et plusencore de chaque Franchc-Ma.*.

\ous irons avec les mots, ave les attentions c|U*onl les mamans, bercer et

consoler les orphelins dans les familles < nos ri'.'.. .Nous entourerons assez ces

petits, pour que leurs coeurs arrivent sans omeurtris, l'ge ou la Mae.', sanscrainte de trahison, pourra leur demain! endro comme hase de leur vie les

principes de solidarit'. Ces enfants sauront Iaimer leurs semblables ; on lesaura aids, on les aura aims. Kn collaboratioi ivec l'cole, nous essayerons doles armer pour la vie, en leur apprenant que le I du bonheur est. ainsi quele dit le 1*.'. l>r Toulouse dans Vquilibre entre sou dsir, et sa capacit de le

satisfaire sans perdre lu matrise de soi . \ons leur enseignerons que l'ambitionla plus noble vise la supriorit dans le savoir, dans le vouloir, dans 1". domi-nation de l'instinct.

Comme ducatriecs nous offrons la K.\ M-'- do nous associer seso'uvres de formation de la jeunesse. Toutes SS,*, de la logo d'adoption L


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- GO

mille rions qui occupent la mmoire lenos chois vieux. Nous |ssuivrons, parta-geant lours jrcllt'

PAIUS

LA On.*. MAIT.',

S.", PAGESInstitutrice

Zl bis, Avenue le XeuillyM.tlI.LV-S-si:iNK

Vignette exlrailu du Frcemason.

CHRONIQUE MAC- INTSRNATlONAUe

ITALIE ET BELGIQUEEux Ni OVA. 2'i septembre. 21 octobre. 2'i novembre 1912.

Organe du rite cossais A et A. Suprme Conseil d'Italie cl des Colonies.Directeur : F.\ SAVBRIOFERA, 18, via Pictrepiana. Florence.

Dans ce numro des plus intressants, non signalons l'attention de nos


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G.77

lecteurs le 1res remarquable discours prononc au Snal bolgo par 1' !V. III.-.I .'. tiohh-t architectes, maons, tailleurs de pierre, sculp-teurs, etc., dont les membres honoraires ont, vers 1717, tabli entre eux une sortede mutualit au sens large du mot, ou, si vous prfrez, pour employer le langagemaonnique, ont form un lien artificiel de fraternit, un lien de famille suprieur


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oriS

i'i huiles les ilistiiH-lioiis ii*.r seulement lprofessiez, mais oncoro '!' race, ilo

rougi i*parti politique ol de secte religieuse,Cette association s'est tendue clans le reste lu monde en ne conservant

I!sesantcdents prol'cssinuuol |ijo lu symbolisme- .*absolument l'assimilation tente par l'honorublo\I. Keescn.

l/arliele Ier des statuts lu (rand Orient le Belgique, article louj urs en

vigueur, s'oxprimo lelu sorte : l.a l'inuc maonnerie, institution cosmopolite *l progressive, a pour

objet la recherche !'la vrit 'I le perfectionnement lel'humanit. MIN' se fondesur la libert et la tolrance ; elle ne formule ni n'invoque aucun dogme.

Kilo demande celui qui se prsente l'initiation d'tre honnte hommeetdo possder une intelligence qui lui permette le comprendre et de propager les

principes maonniques, Mlle exige le ses adeptes la sincrit lesconvictions, 1


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59 -

cl lu Snat On a pris, dans ces Bulletins, quelques passages que l'on a adroite-ment isols ot qu'on est venu nous servir commo tant le roflet des principes dol.i l'raiu -maonnerie, sans tenir compte des correctifs rsultant de l'ensemble du

texte. Je ne susper'e pas la bonne toi de l'honorable membre, mais j


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uoo

contn? nos pidi-cesseurs et lello que la pratiquent lous Ici peuples te la lorre .Lu IN'.'. |t- yraul -matre Krncsl lletsse, un h-mes iuecossoiirs, prsidant

un couvent o l'un discutait la question du clroil do suffrage, disait sou tour :< Ou s'est demanda si les dcisions

[lises par l'assemble aura'enl forte

obligatoire pour les nuirons. Il n'en peut tre question et j'ai peine besoin, mesfrres, do vous le faire observer. Les votes qui sont mis ne peuvent recevoir nuesanction coercitive : elle serait contralto aux principes les plus levs do l'ordre

maonnique. I..(linl-Ivlin, 1905).

Comment d'ailleurs aurais je pu parler autrement? Nous avons, dans nosloges belges, des prsidents do socits le libre-pense, les rabbins, des pasteursprotestants en charge d'glises, les chefs do la lliosophie et lu spiritisme belges :des libraux. les socialistes : des flamingants et leswallonnislcs. Tous y font bon

mnago, parce qu'ils savent qu'ils peuvent s'y exprimer en tonte franchise, sansavoir craindre que la Loge prenne parti entre leurs opinions et pare


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- coi .

ha SynthsedelaJWasiqaeTUDE SCIENTIFIQUE

Suite. (1)

IV

LE SEPTENAIRE DIATONIQUE

De nos considrations gnrales- sur le concours final du quater-naire, i l rsulte : que la leclinie constitue l'oeuvre d'accomplissement,

c'est--dire rvolution

complte le tous les lments distincts (lessept lments et leurs combinaisons systmatiques) tablis prcdem-ment par la gnration individuelle ou thorique de la ralit. Ainsi.dans la Musique : la gamme chromatique est le rsultat final d'unevolution progressive de Ions les lments constitutifs du septnairediatonique. Celui-ci [orme lu partie thorique, involutive ou fonda-mentale de ta loi de cration musicale, comme nous allons te dmon-trer.

La gamme diatonique esl un organisme cr par la facult intuitivede riionune. Cet organisme repose sur deux principes contraires dontl'un esl physique, l'autre intellectuel. Ce sont d'une part, les vibra-

tions isochrones des corps sonores, objet de l'acoustique, dont rsultele son musical ; et d'autre part, In gnration des intervalles (non duson considr en lui-mme, mais de l'esthtique musical), objet de latonalit, qui prside l'organisation de la gamme, c'est--dire lasuccession des sons.

La confusion do ces deux principes et l'ignorance de la loi gn-ratrice ou loi de cration, est la cause de l'erreur commise par les

physiciens et soutenue jusqu'en nos jours, de vouloir expliquer l'or-ganisation de la gamine au moyen de l'analyse du son. Lu elet, lesvibrations des corps sonores ne peuvent fournir qu'une successiond'intervalles (appels partiels,

harmoniques, aliquotes ou concomi-

tants rsultant de leurs progression arithmtique : l-2-3~i-5-G-7-S-9-10-11-12-13, etc... soit :ut-ut-sol-ul-ini-sol-si $(?) -ut-r-mi-[a $ (?)-sol-

(1)Voir les N" 3i, 30,12 de La Lumire.


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002

so/# (?) cl ainsi do suite, par intervalles de plus on plus petits cl parconsquent do moins cl moins ou rapport avec nos facilites musicales,pomme les n017=si p(?) I1 -fa $ (?)et l3=sol (?) (1). Tandis que lagamme diatonique est une succession de tons et demi-Ions ; que cesintervalles sont disposs dans un ordresymtrique

:

ton (on 1/2 ton (on Ion (ou 1 2(onul r - mi la - sol - la - si - ni.

soi( ileu.v tlracordes ou deux t'ois ii (ons+ 1/2 ton, relis de /a SG/par l'intervalle d'un ton, ce


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G3

Ce* huit modes ou gammes, dits lotte d'glise, constituent cequ'or

appelle le plain-chanl ou chanl grgorien. Les voici dans leur onlide succession, avec l'ancienne notation alphabtique.

Sauf le 0emode, qui reprsente la succession des intervalles dansl'ordre rationne] (ut majeur), autant lemodes, autant de septnairesdiffrents et irrationnels cause de la lixil des intervalles. Un effet,tandis que nous transposons toute la

ynmme, c'est--dire que nous

observons toujours le mme ordre le succession clans les intervalles,tons et demi-Ions, sur tous les plans conformment l'esprit dela loi gnratrice, le systme ec'lsiaslique. lui. dplace simple-ment le point de dpart de la gnnmic, sans tenir compte de la rparti-lion les intervalles.

Celte diffrence fondamentale entre le septnaire polyfonne les an-ciens et la constitution de la gamme naturelle majeure, explique latendance et l'orientation des troubadours et les thoriciens lu moyenge vers cette dernire.

Mais taudis pie les troubadours s'abandonnaient leur libre ins-

piration, les

musiciens savants se proccupaient de la prsence d'uni i ittracorde irrgulier (fn s>/ tu si) lans le i*et le 5 mole. com-

pos de trois tons conscutifs, qu'ils appelrent triton,Cet intervalle le quarte, augment d'un demi-ton, leur parut telle-

ment trange qu'ils l'attriburent il l'influence occulte le l'espritmalin : le dhbofus in mtisica ! ftant donne la constitution dfectueusedu systme, ils ne pouvaient saisir le rapport attractif pii existe entreles demi-tons Si-ul et Fn-mi; intervalles de rsolution naturelle piel'instinct des troubadours allait dcouvrir et apporter inconsciem-ment au inonde musical, tn attendant tpour ramener le triton ses

justes proportions, soit i* tons+

1/2 ton, on imita

l'usage des Grecs

en employant le B mol (Il adouci devenu le bmol) pii abaisse leM (si) d'un demi-ton.

Mais ce moyen n'tait applicable piedans certains eus: dans d'au-trs cas, l'trange phnomne subsista toujours. Il fallait trouver le

moyeu le l'viter compltement sans nuire au systme tabli.


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GGi

C'est alors que Guido d'Arexzo. moine toscan et savant musicienlu xic sivlc, imagina un procde de solmisation qui devait tromperla prsence du diabolus cl servir Mmme temps comme moyenmnmonupie pour retrouver l'intonation des intervalles. Ce

procd,trs simple en thorie, mais en pratique fort compliqu, consista nepas nommer le septime degr, (II) relui qui tait la cause du malen-contreux triton. Kn consquence, la gamme, ampute d'un membre,devint hcxacordale, et ces six degrs Guido donna les noms de II,H, Mi. Fa, Sol, La, qui taient les syllabes initiales d'un hymne Saint Jean-Baptiste (l).

Kn plus, il distingua trois sortes d'hexacordes :1 hexacordum molle , qui comporte d'usage du H mol :

F G A Mmol C Dut i

mi t'a sol la

1/2 ton

2 hexacordum nalurale , o ne ligure pas le II :

c n i: r G \ ut mi l'a sol la

12ton

:i hexacordum durum , dans lequel figure le II carre (bcarre),

le rsonnaucc plus dure :

G A Bcuire G I K

ut r mi la sol la

1/2ton

Ainsi les trois hexaeordes, dsigns par les mmes syllabes, taient

rpartis sur une chelle de vingt-deux sons (",'). formant sept sries de

six degrs, dans lesquelles les chanteurs devaient s'arranger de faon faire concider toujours le H carre avec la syllabe Mi, et le 11 mol

avec la svllnl>e l'a, pour former le demi Ion invariable de H C et de

A H mol,Cette nouvelle disposition lesdemi-tons entre le 3e et le ie degrs,

jointe la distinction des hexaeordes en naturels, mois cl durs, mar-

quait un progrs non voulu il est vrai dans le sens de la loua-

il) lh qucanl IaxisHESonarc liinrisMira gestorum

l'xinuli luoriiinSuive pollutiLIBII rcalum

Sanctc loanncs(Les Italiens du wu* -icle ont remplace la syllabe ni par do, dont la pro-

nonciation c.-t plus commode dans les exercice? de solfge).(2) L'ancien diagramme s'tait augmente de cin


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GO

lit rationnelle. Mais la mconnaissance du septime degr cl la com-

plication les muanecs (changements le nom appliqus un mme

son)


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CGC

GNRATION DKS lNtERVLLESPART 11: t l M ESTA i n c

Les sept intervalles diftloniquesSg*f

*c= H l Elment fondauienlal ou ncutro :unisson*!*/.~r 7 J^S < Intervalles 1 Elment positif : seconde majeure ou lon=u!-r.^V j primordiaux) |/|emenl ngatif : second* mineure ou demi-ton=/!.


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__ 007

Influence rciproque \1* Quarte jti~u* ose. (iit-fa) renverse quinte juste


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cos--

ou gomtriquement

IM.I Ht i

Ayant tabli toute la thorie des intervalles diatoniques au moyeude la loi do cration, il nous sera facile 'd'en dduire les lments

secondaires, enharmoniques cl chromatiques, qui en forment l'ac-

complissement technique.D'abord dans la partie lmentaire le la gamme : les quatre l-

ments drivs lu ternaire primitif engendrent quatre lments ou ins-

truments techniques, comme suit :1 le mode rna/cijr, issu de la tierce majeure (ul mi) :2 le mode mineur, issu lela tierce mineure (ut-ta) ::la progression des bciimls, issue de la quarte juste ascendante

(ul-ta) ;i la progression des dises, issue de la quarte juste descendante

(ul-sol).Ce quaternaire technique lmentaire forme la rgle universelle

(canon gntique) de la relation diatonique, H est ramen l'unit

par son concours fimd qui se ralise dans la progression enhurmO'

nique ou chelle des quintes, partant de ut-sol (quinte ascendante) et

ut-fa (quinte descendante) (I). Mutin, l'unit finale se ralise d'elle-mme par la transposition systmatique de l'octave et par couse

quent de toute la gamme diatonique - - suivant l'ordre progressif des

quintes, l.a transposition systmatique de l'octave constitue la loi

suprme du systme tonal, parce qu'elle neutralise toutes les contin

gences enharmoniques (dises et bmols) qui rsultent de la progrs-

(li La succession lesquintes -! natiirellotuotil ;l'inverse !- quartes, enn> sens ii1"" |;| direction des dises y est ascendante et celle les bmols

descendante. ... .. ., .1L'chelle des quintes esl la base des thories formules par Pylnagore,Itarnercail cl Durutto, Sans tre errones, ces thorie. nepeuvent prtendre l'explication rationnelle le la formation lu septnaire diatonique, la suc-cession desquintes n'tant quele concours final ou la vnntfnynivc siistvmutuiiicde (..us les lments qui rsultent de la polarisation primitive du son gn-rateur,


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Ce cercle est divis en 21 parties gales, formant la progression ascendantet descendante des quinte?. l.


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G70

sion dos quinies. Celle neutralisation, appele temprament gaUdonne la solution du problme universel de la gamine chromatique.

SYSTME DL TEMPRAMENT GAL

(Figures 5et Gj.

Telle est la manifestation du principe intellectuel, c'est--dire dela liignratrice ou de cration dans la Musique : manifestation qui a

produit la synthse technique de J.-S. Bach, puis la symphonie, ledrame musical et toutes les tonnes harmoniques qui t'ont l'originalitde lu musique moderne.

Celle loi peut se rsumer ainsi :1tablissement de lu ralit (partie thorique ou involution) : gn-

ration individuelle :u) le leinuirc (unit polarise) ; b) son driv, le

quaternaire (opposition et transition) (3+ 4=7).

2 Accomplissement de la ralit (partie technique ou volution) :gnration universelle :'/) dveloppement du quaternaire (instrumentstechniques) : c) dveloppement du Ici nuire (concours final, loi su-

prme, problme universel) (i +:i=7).

Enx. BniTT .*.

Sole


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G71

Les Confrences du DimancheAU QUAND ORIENT DE FRANCK

Iff ANNEE. 1911. 2eSEMESTRE

Visites et E*euttsions

L'EVOLUTION DE LA VIE SOCIALE

(3e SME)

Le Moyen-Age, envisag

l'an pass

comme unetape

de l'volution de lavie sociale, a MOtudi dans ses institutions les pins caractristiques . la l'oda-lil. les Ordres monastiques, la Commune, qui ont trouv leur expression monu-mentale dans le Chteau. l'Abbaye, la Cathdrale.

L'poque de la Renaissance inaugure une re nouvelle ; le monde mdivalse dissocie et la socit moderne nat dans une crise.

Sicle de l'intelligence en rvolte (L. Blanc), les grandes dcouvertes

scientifiques, coup sur coup, rvlent les infirmits du dogme chrtien : les voya-ges gographiques de Colomb, Diaz, Gama, Magellan, et les inventions telles

que la boussole, la poudre, le papier, l'imprimerie troublent profondment l'ordre

conomique cl social. La Royaut s'est dgage du chaos fodal et impose, par

son action centralisatrice, un nouvel ordre politique ; par elle va se raliser l'unitnationale.Ce dveloppement des monarchies limite dfinitivement la puissance tem-

porelle de l'Eglise, dont l'autorit morale avait disjft t compromise par desscandales comme le schisme d'Occident, La Rforme achve de briser l'unit

religieuse.Crise morale ci renouveau intellectuel : l'esprit se retourne vers l'antiquit

paenne. L'inspiration gothique tarit, l'art devient classique.

PREMIERE PARTIE

I. l.A FIN m \I0YKN-AGE.

? Avril. IA'Sgrandes dcouvertes du x\ sicle cl la crise initiale. Conf-rence par M. .1.-M. LAHV, 20 h. 30, Salle du ('mus de Sociologie, 10, rueCadet.

12 et 13 Avril. - La Mort de In Cathdrale, et l'Ail renaissant. Excursion Rouen, conduite par M. Robert THOMAS. Dpart le samedi 11: rendez-vous 10 heures, gare Suint-Lazare, 1" eta ne. prs le l'escalier de la cour deHome. Retour le lundi soir. Prix de l'excursion : 27 francs. Pour cetteexcursion, s'inscrire avant le 8. en envoyant un mandat-poste M. Th. Lecoq,87, rue des Rigoles. (Timbre pour ipouse).

IL l.A ChtSB HEt.tntEt'SE. - - II: MtOKSTANTISMe.

23 avril. Confrence par \L .1. M. LAIIV, 20 h. 30. 10. rue Cadet,aile lu Cots de Sociologie,


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III. L'VOLUTION POLITIQUE. LA ROYAUT.

2G avril. Visite du Palais du Louvre. Sa slruclurc, les tapes de sa cons-

truction^ Le Palais, expression n.gare le l'Est. - Prix de

la journe, 5 francs. (Envoyer mandat avant le 13, ; M. Grand).

IL LES PAYS ni si i) ni: PAtils,

7 Juin. -- Excursion en tourisme, ;'i Brcuiltct, Saint-Chron, Dourdan.

Parcours 25 kilomtres. -- Brie, Beauce. Ilurepoix. Valle de la Itenante et de

YOrge, Sables et grs, calcaire cl meulire. Se rattachant aux ludes prcdentes,celte exclusion nous montrera des rgions constitues par les couches de l'oligo-

cne,


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BIBLIOGRAPHIE

ANGLETERREThe Freemason, organe hebdomadaire de la IV.-M.".anglaise, 2-i mai 1013.

o, Whitefriars Street, London, K. C. A signaler dans ce numro l'excellent articledii !.'. Elmer E. Uogcrs, de Chicago, intitul : Lorsque tout homme sera F.'.-M.'.

Quoique un peu trop romantique, cette lud O\. Hebdomadaire. Organe de la I .'.M.", anglaise.5, Whitefriars Street, London K. C.

A plusieurs reprises, nous avons dj eu l'occasion de signaler les admi-rables travaux de notre I.'. III.*. I.'. I>r Albert hurchward :\o, concernantles Origines historiques el l'volution de In /'.'. .1/.'.. Sis articles si richementdocuments, d'une si haute prcision historique, orns de superbes illustrations

indites, font ddier sous nos yeux l'mouvant panorama de la pense humaineen marche vers l'Idal. Nous no pouvons trop recommander nos lecteurs

l'lude de ces excellents travaux


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l'me; etc., comme de pures et simples manifestations de la matire, l'auteur estd'avis que ces forces sont indpendantes de la matire (?).

Mais encore une fois, mtaphysiciens, pourquoi gaspiller un temps prcieux chafauder une montagne d'hypothses qui sont cl resteront toujoursincontrlables, par consquent auti-scientifiques.

Pourquoi vouloir toujours tablir vos doctrines sur ce principe si sot cl siorgueilleux d'un dieu tout puissant et personnel, crateur (?) de l'univers ol lel'humanit. Tous les concepts de la divinit reposent l'origine sur deux sentinient s bien dfinis et qui sont le complment l'un de l'autre :

1 La peur manifeste par l'homme primitif dont l'ignorance le laissait la merci de tous les phnomnes naturels parfaitement incomprhensibles pourlui.

2 L'orgueil, dont l'intensit est toujours proportionnelle l'ignorance del'individu.

Mme de nos jours, les Irois quarts leshommes ont une ide si haute cl si

extravagante de la valeur de leur personnalit qu'ils ne peuvent concevoir la

disparition d'une telle personnalit !Oui, mtaphysiciens, le jour o vous viendrez, preuves en mains, nous

dmontrer par des expriences scientifiques l'existence de In finalit humaine,alors nous vous couterons avec respect.

Du reste, ainsi que je l'ai montr, dans de prcdents articles, les thories-

spirituatistes sont si nbuleuses que ceux qui les professent ne peuvent jamais semettre d'accord el font preuve l'un antagonisme froce.

Ainsi dans le Frecihason du 7 dcembre, nous trouvons un excellent articledu F.'. Dr A. Churchward : avec une documentation ruditc, concise et d'une

grande prcision, l 'auteur nous indique les cireurs assez sensibles faites parl'auteur de Lu Pierre Hhiruhr. tant au point de vue historique qu'au point de vue

symbolique.hans le numro du l'i dcembre, nous attirons tout particulirement l'at-tention de nos lecteurs sur l- premier chapitre d'une srie d'articles que nousdevons la plume si autorise du I-'.'. hr A. Churchward et avant pour objetl'tude des Origines de la I'.". M.'.. la I .'. M.'. dit-il est l'anneau historiquereliant le pass au prsent .

Selon l'auteur., la I '.". \l .*. a eu l'Iyuypte pour berceau el drive, ou pluttfait partie intgrale des anciens cultes solaires et stcllaircs.

Nous pensons que l'exactitude de celle opinion, quant certaines partiesinitiatiques (le la I'.'. M.'., esi non seulement pvraisemblableel nous suivrons avec vif intrt la srie si intries.

Hll7..\

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Le Grant : Jiu;s KIIM.IX.

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la lumière maçonnique 1914

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