la littérature ça n'arrive pas qu'aux autres

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illustrations clothilde staes amandine dhée la littérature ça n’arrive pas qu’aux autres

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clothilde staes amandine dhée

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Pour l’ organisation de la résidence La littérature ça n’ arrive pas qu’ aux autres, Amandine Dhée et les éditions La Contre Allée ont bénéficié du soutien de la Ville de Bailleul et du Département du Nord, dans le cadre du dispositif de Présences Artistiques dans les Territoires.

présences artistiques

Amandine Dhée est née en 1980 à Lille. Elle a publié aux éditions La Contre Allée Du Bulgom et des Hommes (2010), Ça nous apprendra à naître dans le Nord avec Carole Fives (2011), Et puis ça fait bête d’ être triste en maillot de bain (2013).Elle a également créé le spectacle Je nous tiens debout avec ses comparses Les Encombrantes (2011), et N’ oubliez pas de lui parler de moi avec la musicienne Saso (2013), (production  : Compagnie Générale d’Imaginaire).

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la littératureça n’arrivepas qu’aux

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clothilde staes amandine dhée

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La littérature ça n’ arrive pas qu’ aux autres.Drôle de titre !En général, rien qu’ en le disant, on obtient un sourire. C’ est

un bon départ, non ?Ce titre, c’ est une façon de rappeler que la littérature est avant

tout une façon d’ aller vers l’ autre. De s’ amuser aussi, de surprendre.Au cours de cette présence artistique, la littérature s’ est invitée

partout : dans la rue, à l’ école, chez le boulanger, dans les bi-bliothèques, le jardin public, ou tout simplement… chez vous !

Pour l’ auteure que je suis, ce projet a constitué une expérience nouvelle et enthousiasmante.

Avec l’ envie que chacun et chacune s’ approprie à sa façon la littérature et partage sa vision de la ville.

Observer un territoire singulier, rencontrer les personnes qui y vivent est une démarche passionnante, qui nourrit mon tra-vail et correspond à la démarche éditoriale de La Contre Allée.

à Bailleul, je me suis sentie la bienvenue (à part, peut-être,

avant-propos

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quand je proposais des rendez-vous pendant le Carnaval…)L’ idée n’ était pas d’ arriver avec un projet ficelé, reproductible

partout, mais de construire ensemble.Ici, il existe des structures, des associations, des habitants

mobilisés, qui ont contribué à la réussite de l’ aventure. Écrire une poésie, participer à une rencontre, prendre le

temps de raconter une anecdote, prêter sa fenêtre pour afficher un poème… Énormément de gens ont joué le jeu !

Heureuse quand une dame du pôle jeunes seniors m’ annonce fièrement  : Ma petite fille m’ a raconté que vous étiez intervenue dans sa classe, et j’ étais fière de lui dire que moi aussi j’ avais écrit des poèmes !

Heureuse aussi quand, le temps d’un atelier, des personnes qui ne se connaissent pas se sourient spontanément.

C’ est quelque chose que j’ aurais souvent l’ occasion d’ en-tendre : Ici, quand on se croise dans la rue, on se dit bonjour. Et chacun, chacune, sent comme c’ est précieux.

à de nombreuses personnes, j’ ai proposé d’ écrire. De nous

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raconter leur ville, la façon dont ils la vivent. Non pas pour créer une énième brochure touristique de Bailleul, mais pour en dresser un portrait sensible.

Ces paroles, vous les avez vues aux fenêtres des habitants de la rue de la gare.

Heureuse encore de voir les passants s’ arrêter le temps de sai-sir une phrase, un trait d’ humour, une poésie.

Ces créations poétiques vous les trouverez également tout au long de ce recueil, ce sont ces mots, vos mots, auxquels je souhaite accorder une belle place. Dans des bulles colorées, je partagerai également avec vous des phrases saisies au vol ou de savoureuses expressions d’ habitants qui ont pris le temps de répondre à mes questions…

Merci pour ce moment passé à vos côtés. Comme l’ a joliment écrit Nathan au cours d’ un atelier :

Bailleul est vivante comme mon jardin en été.Pas vrai ?

Amandine Dhée

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Artère principale ou ruelle tortueuse,

Nul ne se croise sans se saluer.

olivier43 ans

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bailleul est drôle comme ma tante

quand elle chante aux repas de fête.

raphaël10 ans

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La plupart du temps, on n’ écrit plus beaucoup. On a perdu l’ habitude et on manque si souvent de temps…

Et puis pour parler de quoi ? Qu’ a-t-on à raconter ? Un moment de beauté, un souvenir encore vif, un paysage

qui nous touche, des moments du quotidien qui nous sont précieux… Pas forcément quelque chose de sensationnel, mais quelque chose qui rend heureux.

Lors des ateliers d’ écriture, j’ invite à donner des détails, de la saveur, et à trouver des images poétiques qui nous sont per-sonnelles.

La plupart des textes apparaîtront aux fenêtres des habitants, dans le cadre du projet « Les fenêtres qui parlent ». Il faut donc faire court ! Nous fabriquons des haïkus, des poèmes japonais.

Après un moment d’ hésitation, on se lance. Les yeux s’ illu-minent.

On écrit comme on est. Des mots d’ humour, de la fantaisie ou des textes plus contemplatifs.

Écrire des poèmes, vraiment ?

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Les enfants proposent une liste complète des équipements sportifs de la ville et débordent de fantaisie. D’ autres évoquent une rue qui n’ existe plus où on a fait les 400 coups, attirent mon attention sur la singularité architecturale de la ville, la campagne des Flandres, le carillon du beffroi qui rythme les journées. Et bien sûr, la fête du Carnaval qui, au-delà du folk-lore, rassemble.

On raconte des instants de vie, qui souvent, résonnent pour les autres.

Les temps d’ atelier sont de beaux moments de partage, une parenthèse.

Les travailleurs de l’ ESAT animent un atelier pour les enfants de l’ école de dessin, des personnes en insertion, parfois nou-velles venues à Bailleul, rencontrent les habitants de la rue de la gare, les dames de l’ association Femmes Actives en Flandres s’ emparent du musée De-Puydt…

à travers les textes, la ville se dessine.Bien sûr, il manque quelques palmiers… et puis la mer, tiens. Et un circuit automobile, aussi, ajoute Patricia.

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On retourne à l’école

Y’a de l’ambiance quand même

Vous voulez combien de mots ?

Je suis venue par curiosité

entendu en atelier d’écriture...

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Faut parler de ses émotions ?

J’ai ni stylo ni papier, c’est grave ?

Dis-donc, c’est beau ce que t’écris...

On est obligés de faire des rimes ?

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J’aime la veille du carnavalles petits et les grands excités

les costumes sages sur les chaises.

patricia 49 ans

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Pas de moineaux dans le ciel bailleullois

me mettent toujours en émoi.

sophie38 ans

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bailleul est festive comme ma valise

qui part en vacances.

gladys10 ans

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Parfum Goût au palais

Frite.

jean-pierre38 ans

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Je vois la cheminée de ma classe. Ma maman, quand elle était petite, la voyait aussi de la même école. Elle m’a raconté que mon arrière-grand-mère a travaillé dans l’usine avec la cheminée.

Les comédiens de l’atelier théâtre déclament les témoignages des habitants de la ville. Cette multitude de voix témoigne de la place que prend la cheminée de l’ usine Nordlys pour les bailleulois, toutes générations confondues.

Ce soir, au Bar des Mémoires, beaucoup de monde s’ est dé-placé pour l’ évoquer de nouveau.

Cette immense habitante de Bailleul rappelle le passé ouvrier de la ville et son emplacement au cœur de la cité la rend in-contournable.

Bernard et Joseph, deux anciens ouvriers, évoquent le travail textile, dans un contexte où l’ emploi avait un tout autre visage.

Jean-Pierre et Arnaud, deux syndicalistes venus de Nantes cette fois, racontent leur combat pour préserver les chan-tiers navals de leur ville. On réfléchit ensemble. Préserver la

Rencontre autour d’une cheminée

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mémoire du travail, mais comment ? Comment valoriser cette immense friche industrielle, et réaliser la passerelle entre hier et aujourd’ hui ?

Il ne faut pas en faire un musée, mais un projet économique-ment viable, lance quelqu’ un.

La rencontre a lieu dans un café, pour être à l’ aise. Que chacun et chacune prenne la parole librement, qu’ elle ne soit pas réser-vée aux spécialistes. C’ est de nouveau l’ enjeu de ma présence artistique, que tout le monde se sente libre de s’ exprimer, que ce soit avec un poème ou au cours d’ une soirée thématique.

Après la pause, je tente de venir en aide à Maxime, l’ organisa-teur de la soirée, qui a bien du mal à inviter les gens à reprendre leur place ! Les verres sont pleins et les langues déliées… La liberté d’ expression, d’ accord mais peut-être pourrait-on se rasseoir ?…

Attends, lui lance mon éditeur en brandissant un plateau, on va quand même pas reprendre sans manger un bout de fromage…

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Comment créer une ville poétique ?

Créer des arbres à paroles avec les messages

des gens

Plus d’espaces verts et plus de fleurs

Remplacer la friterie par un kiosque à musique

Ah non, la frite c’est le patrimoine du Nord

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Mettre une fontaine. Ah bon, y’en a déjà une ?

Des éclairages de Noël toute l’année

Pas de pubs

Du street art

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sursaut du plat payslà où les géants

ont semé les monts petite ville dans son écrin vert.

dominique59 ans

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ici, j’aimerais un policureuil: un écureuil policier qui ne

donne pas d’amende mais des noisettes.

virgile9 ans

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girouette humaine air de musique

beffroi.

monique et jean69 ans

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Il en va de même pour les gens comme pour les livres, on aime la diversité  ! Mais comment faire en sorte que chacun trouve sa place ?

La littérature aussi doit faire face à des enjeux économiques et c’ est vrai qu’ on n’ y pense pas toujours, admet une bibliothé-caire. C’ est donc la responsabilité de chacun de faire vivre ces livres pas comme les autres. Si vous lisez les mêmes livres que les autres, vous penserez la même chose que tout le monde, nous dit l’ auteur Murakami. L’ enjeu est donc de taille !

Avec les éditions La Contre Allée et Elea diffusion, j’ ai le plaisir de convier les bibliothécaires du réseau Serpentine au-tour des enjeux du livre indépendant. La curiosité est au ren-dez-vous.

Des auteurs, des éditeurs, des illustrateurs sont venus par-tager leur passion. Les bibliothécaires découvrent des petites maisons d’ édition. L’ occasion pour moi d’ évoquer mon travail avec les éditions La Contre Allée et de souligner à quel point

Parler des livres, c’ est parler de nous.

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l’ édition d’ un livre est aussi une aventure collective…Mais nous l’ avons dit, la littérature n’ existe pas que dans les

livres !Il faut sortir de ses habitudes, oser des rencontres, des

courts-circuits. Nous proposons des soirées littéraires qui sortent de l’ ordi-

naire, où surtout, le public ne garde pas un silence poli ! L’ in-vitation de Mario Campana, en résidence à la Villa Yourcenar, permet d’ évoquer avec les personnes présentes les souvenirs et anecdotes qui font la singularité du territoire.

Au cours de cette présence artistique, je partage également des textes en musique. Avec le soutien d’ une guitare, d’ un piano, d’ un violoncelle, les mots se déploient autrement. Accompagnée de musiciens talentueux, je crée une « bande-son » pour les spectateurs, et fais vivre différemment le texte. Ensuite, chacun se fait son film…

Après la lecture-concert N’ oubliez pas de lui parler de moi, sur la Première Guerre mondiale, je rencontre les collégiens

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de l’ établissement Maxime Deyts. La plupart des élèves savent que leur ville a été entièrement détruite durant ce conflit. Le spectacle permet d’ aborder cet épisode historique, de le rendre sensible, cent ans plus tard. Et d’ observer que ces témoignages résonnent pour certains élèves : Mon grand-père m’ en parle de temps en temps, et ma tante a retrouvé un obus dans son jardin !

Au cœur de mes textes et de ce spectacle, cette question de la rencontre, de la place accordée à l’ humain, au singulier.

Toujours au collège, j’ organise des scènes ouvertes. Les élèves écrivent des textes qui reviennent sur des épisodes marquants de leur enfance. Des récits qui parlent d’ eux. Parfois drôles, parfois émouvants, des bêtises d’ enfants à des moments plus douloureux. Pas facile de se lancer, et puis c’ est pas un peu la honte de parler de soi comme ça, devant tout le monde ?… à la fin du projet, chacune et chacune ose se présenter aux autres pour partager ses mots. Ose montrer un aspect de lui-même qu’ on ne devinait pas toujours.

Enfin, la littérature se frotte aussi à l’ art plastique.

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Certains poèmes écrits en atelier s’ affichent en grand sur les murs du jardin public et interpellent les promeneurs. C’ est aussi les fenêtres des habitants, les vitrines des commerçants, qui se mettent à bavarder… Choisir les couleurs, le format, le lettrage, ça compte. C’ est Clothilde Staes qui pense l’ âme gra-phique du projet et permet d’ amener la poésie dans l’ espace public.

Vous l’ aurez compris, cette présence artistique a été un ma-gnifique terrain de jeu pour moi…

Pourvu que la littérature, ça n’ arrive pas qu’ aux autres !

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Une saga familiale, avec des histoires d’héritiers, des conflits, des jalousies, y’a au moins 6 tomes.

des trucs qui existent pas où les gens ont des super pouvoirs.

La bible. J’en lis une page par jour

tout le monde devrait en faire autant.

Une histoire d’amour qui se termine bien,

pour une fois !

que lisez-vous ?

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L’histoire d’un voleur de foudre, et de la mère de Persée qui est morte

mais en fait, pas vraiment morte.

Les aventures de jeunes qui doivent survivre

tout seuls.

La littérature arabe, c’est toujours poétique.

l’histoire d’un aviateur en panne au milieu du désert

et de sa rencontre avec un petit garçon...

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PlantationGerminationÉclosion.

annie72 ans

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les auteures remercientJe remercie chaleureusement Sandrine, Vincent, Olivia, Lætitia, Lionel et Yann pour le soutien logistique, les échanges constructifs, la disponibilité, les sourires et le café ! C’était un vrai plaisir de travailler à vos côtés.Merci à Benoît et Léonie qui ont pensé ce recueil avec nous.Pour les couleurs qu’elle a apporté à l’ensemble du projet, je remercie Clothilde.

amandine dhée

Merci à l’équipe du service de développement culturel de Bailleul pour sa vitalité et son ardeur.Merci à Léonie pour son travail et ses précieux conseils.Merci à Benoît pour la coordination du projet.

clothilde staes

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ils ont participéÉcole Saint-Amand / Classe CM2 A Madame Geneviève : Rosalie, Elio, Louis, Maxence, Garance, élise, Jenny, Thimothée, Zélie, Tom, Jade, Stephy, Nicolas, Lyna, Alban, Mareva, Florian, Lucas, Clara et Léa. Classe CM2 B Madame Karine : Théo, Gaelle, Maëva, Gladys, Raphael, Amir, Benjamin, Virgile, Océane, Anaïs, Jordane, Pauline, Matéo, Julie, Noah, Lucas, Emma, Victoire, Léa, Solenne, Nathan, Suzon, Mike, Pauline et Maud. Classe CM1 Madame Caroline : Mathilde, Antonin, Alexis, Calysse, Victor, Enzo, Gaspard, Ilhan, Naomi, Rose, Camille, Cassien, Charlotte, Hugo, Lucas, Mattéo, Sarah et Zoé. École Saint-Albert / Classe de monsieur Gabant : Antoine, Aurélien, Charles, élise, Emma, Florine, Hugo, Inès, Julie, Loana, Luis, Luka, Maeva et Svetlana. École de dessin / groupe Rembrandt : Louis, Lucas, Gaëlle, Manon, Elsa, Hugo et Lysa. groupe Van Eyck : Timéo, Tom, Charlotte, Anna, Inès, Pauline, Sixtine, Nathan et Mathieu. groupe van gogh : Alice, Anouk, Océane, Lana, Ulysse, Jean, Suzon, Laly, Victor, Clément, Capucine et Gatien. Groupe vermeer : Charles, Léa, Emma, Marion, Julie, Kjavik, Nina, Jules, Gaëlle, Héloïse, Axel et Alexandre. Groupe Gropius : Mathis, Capucine, Amandine, Kim, Florian, Julie, Yaëlle, Louis, Florian, Manon, Théo, Chloé et Lara. Groupe Magritte : Julie, Manon, Violette, Sasha, Armel, Elian, Jordane, Isaure, Zoé, Pauline, Léane, Emma et Angèle. Groupe Brueghel : Louise, Gabriel, Djordan, Louis, Adam, Circé et Elsa. Groupe jérôme bosch : Marie-Henriette, Danielle, Brigitte, Valérie, Aurore, Dominique, Patrice, Gilberte, Olivier et Sandra. Habitants bailleulois / Dominique, César, Lucien, Charlotte, Sophie, Adèle, Vincent, Annie, Stéphanie, Anne-Sophie, Virginie, Lise, Carole,

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Fabienne, Olivier, Bertrand, Annie-Christine, Anouk, Sébastien, Patrick, Rudy, Philippe, Jocelyn et Corinne. Pension de Famille Oslo et CCAS / Patricia, Jean-Pierre, Jean-Luc, Alain, Rakha, Mélanie, Marie et Coralie. Travailleurs de l’ESAT / Johan, Wendy et Sylviane. pôle Jeunes Seniors / Bernadette, Roselyne T., Viviane, Roselyne L., Jean C., Danièle, Michèle, Martine, Marie-Claire B., Claudine, Pascal, Josiane, Régine, Micheline, Jean H., Dany, Thérèse, Monique, Marie-Claire C., Josette, Dominique et Françoise. Association Femmes Actives en Flandres / Martine, Anne, Régine, Monique, Édith et Catherine. atelier théâtre / avec valérie Fiévet : Jérôme, Sylvie, Dorothée, Bénédicte, Bernadette,Emmanuel, Émilie, Simone, Suzanne, Marion et Laurence. Lycée Sainte-Marie / avec corinne Pède : Kévin, Alexis, Florent, Julien M., Aymeric, Julien A., Clément, Alex, Lucas, Gauthier, Steven, Mohamed, Chloé, élise, Florian, Faustine, Anastasia, Sabry, Mélyne, Théo, Melvin, Corentin, Amélie, Quentin, Gatien, Anaïs, François, Rémy, Yulia, Romane, Quentin, Chiara, Kimberley, Paul, Pauline, Coralie, Axelle-Marie et Mathieu. collège maxime deyts / Christine Robert et la 3ème Vildé : Anicet, Margaux, Gwenn, Théo, Valentine, Ophélie, Agathe, Lucas, Kévin, Steven, Sharlène, Manon, Lucie, Victorine, Coleen, Kevin, Louis, Kelly, Théo, Colin, Ludovic, Mélaine et Justine. élisabeth Dufour et la 3ème Malraux : Justine, Nina, Yoann, Tiphaine, Loyd, Lucie, Louis, Marie, Gabrielle, Timothé, Louise, Louis, Sonia, Angélique, Laury, Lisa, Honorine, Jordan, Clément, Justine, Anaïs, Sébastien, Kévin et Erwan. Florence conget du cdi et la 6ème picasso : lucas, randy, caroline, océane et justine.

MERCI !

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remerciementstous les participants / les habitants qui ont prêté leurs fenêtres / les artistes associés : clothilde staes, saso, timothée couteau et mario campana. les éditions du Téètras magic : Sébastien naert et thierry moral. les éditions esperluète : anne leloup. les éditions light motiv : éric lebrun. elea diffusion : cécile picquot et anna rizzello / la paroisse st amand : l’abbé jérôme Vanderschaeve. le café Le gargantua / l’École Saint-Amand / l’École Saint-Albert / le collège maxime deyts / le Lycée Sainte-Marie / l’ESAT : patricia belpalme et luc castelein. la pension de famille oslo : aurélie GRIMMELPONT. l’association Mémoires du travail : maxime li et alain chopin. le collectif chemin’hié : Alain talleu. ancien salarié de Nordlys : joseph lebleu. le Cercle d’Histoire et d’Archéologie de Bailleul et des Monts de Flandre : bernard flahault. le non-lieu / la villa départementale marguerite yourcenar / les enseignes bailleuloises / le réseau la serpentine / la ville de bailleul et ses services municipaux / le service de développement culturel, le service communication, les services techniques, le musée benoît-De-Puydt, l’école de dessin, Le centre social, le ccas et la médiathèque. le conseil départemental du nord / le dispositif Présences artistiques dans les territoires.

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créditsDirection éditoriale : Benoît Verhille. Direction D’ouvrage et maquette : Léonie Lasserre. textes : amandine dhée. Gravures (intérieur et couverture) : Clothilde Staes. corrections : Marielle leroy et Rachel Burrow.

Les éditions La Contre Allée reçoivent le soutien de la DRAC Nord Pas-de-Calais, du Conseil Régional du Nord Pas-de-Calais, du Conseil Départemental du Nord et de la Ville de Lille.

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Imprimé en avril 2015sur les presses d’Adlis

Templemars (59)

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De janvier à la fin avril 2015, Amandine Dhée a été invitée à Bailleul pour une Présence Artistique qu’ elle a choisi d’ intituler La littérature ça n’ arrive pas qu’ aux autres. Elle a arpenté la ville pour y mener des ateliers de création avec les habitants, imaginer des installations dans l’ espace public, donner des lectures et concerts, organiser des rencontres…Toutes les façons imaginables de s’ aper-cevoir que la littérature, ça arrive à tout le monde !

Faut parler de ses émotions ?

J’ai ni stylo ni papier, c’est grave ?

Dis-donc, c’est beau ce que t’écris...

On est obligés de faire des rimes ?

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bailleul est drôle comme ma tante

quand elle chante aux repas de fête.

raphaël10 ans

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