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1 La littératie en santé : Réflexions sur les compétences essentielles chez les professionnels francophones de la santé et des services sociaux en Ontario Atelier organisé par Le Regroupement des intervenants francophones en santé et en services sociaux de l’Ontario (Rifssso) Animatrices: Dre. Margareth Zanchetta (Université Ryerson) Dre. Christine Maheu (Université York) Christiane Fontaine (Rifssso)

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La littératie en santé : Réflexions sur les compétences essentielles chez les

professionnels francophones de la santé et des services sociaux en Ontario

Atelier organisé par Le Regroupement des intervenants francophones

en santé et en services sociaux de l’Ontario (Rifssso)

Animatrices: Dre. Margareth Zanchetta (Université Ryerson)

Dre. Christine Maheu (Université York)Christiane Fontaine (Rifssso)

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La littératie au Canada

3

Définition des niveaux de littératieLes gens qui se situent au …

Niveau 1 : … possèdent peu de compétences de base ou de stratégies pour décoder un texte.

Niveau 2 : … ont des compétences limitées. Ils lisent, mais hésitent. Ils ne peuvent lire que du matériel simple et clairement présenté.

Niveau 3 : … peuvent lire mais éprouvent des difficultés pour la réalisation de tâches plus complexes. Ce niveau est considéré comme le niveau minimal de compétences pour une pleine participation à la société.

Niveaux 4/5 : … possèdent de fortes compétences et de nombreuses stratégies pour décoder du matériel complexe.

4

La maîtrise des tâches liées à la littératie en santé

Il faut savoir utiliser, souvent simultanément, plus d’une compétence en littératie:

1. la compréhension de textes suivis ;

2. la compréhension de textes schématiques ;

3. la numératie.

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La littératie en santé chez 700 professionnels et des décideurs

6

Faits saillants• 60 % des canadiens âgés de 16 ans et plus sont incapables d’obtenir des

renseignements et des services de santé, de les comprendre et d’agir en conséquence, et de prendre eux-mêmes les décisions appropriées1.

• 61% des francophones de l’Ontario ont un niveau de 1 et 2= ils ne peuvent pas lire du tout ou pas beaucoup ou bien ils peuvent lire un langage simple2.

• Les trois cinquième de la population francophone en Ontario n’ont pas atteint le niveau 3= pas capable de lire assez bien pour se débrouiller dans la vie quotidienne2.

7

En Ontario

Source : Centre canadien sur l’apprentissage - http://www.ccl-cca.ca/cclflash/healthliteracy/map_ontario_f.html

8

Dans la région d’Ottawa

Source : Centre canadien sur l’apprentissage - http://www.ccl-cca.ca/cclflash/healthliteracy/map_ontario_f.html

9

10

Facteurs prédictifs de la littératie en santé:

chez les 16- 65 ansPar niveau d’impact :1. Pratiques de littératie au foyer- TRÈS FORT2. Réussite scolaire- FORT

3. Origine de la famille- MODERÉ

4. Apprentissage informel par étude indépendante- FAIBLE

5. Éducation des adultes et entrainement- FAIBLE

6. Revenu familial- FAIBLE

7. Participation au marché du travail- FAIBLESource: Conseil canadien sur l’apprentissage (2008). Littératie en santé au Canada: une question de bien-être. Ottawa:

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Pourquoi cet atelier prend-t-il place?

• La littératie est l’un des déterminants sociaux de la santé, et plus particulièrement chez les francophones qui vivent en milieu linguistique minoritaire3.

• Il existe un faible niveau de conscientisation de la nature, de la portée et de l’impact de la littératie en santé4,5.

• Il est important que les professionnels qui offrent des soins de santé et des services sociaux à cette population soient d’abord sensibilisés à cette problématique et ensuite puissent développer les connaissances et les habiletés requises afin d’intervenir efficacement auprès de leurs clients francophones3.

12

Quels sont les objetifs de cet atelier?

1. Vulgariser l’information scientifique et statistique par rapport au concept de la littératie en santé.

2. Provoquer un état de conscience critique par rapport au vécu des populations vulnérables et de bonnes pratiques de santé à développer.

3. Créer un espace commun pour l’exploration du concept de la littératie en santé et partager l'expertise dans ce domaine.

4. Développer un réseau d’apprentissage qui permettra de faciliter le partage des observations pratiques et cliniques ainsi que la réflexion au sujet de la mise en pratique du concept de la littératie en santé.

5. Développer différents partenariats entre chercheures et praticien-ne-s qui permettra la production de nouvelles évidences scientifiques et empiriques.

13

Selon vous, une personne éduquée (lettrée, alphabétisée) est capable de…1. analyser2. s’exprimer3. critiquer4. rechercher5. lire6. faire des liens7. prendre des decisions8. juger9. ressourcer10. suggérer

1. se faire comprendre2. être objectif3. Communiquer4. Discuter5. se fermer sur les autres, bloquer6. échanger7. synthétiser8. généraliser9. écrire10. compter

14

C’est ce qu’on voit…

15

Cela peut être une partie de la réalité…

16

Ou ni la réalité elle-même…

17

Quelle est l’importance de la littératie en santé?

• Il s’agit des opportunités égales et démocratiques d’acquérir la connaissance en matière de la santé.

• Il peut jouer en faveur de l’insertion sociale.

• Il peut expliquer l’accès aux bénéfices offerts par le système de santé.

• Il peut révéler le défi de maitriser le volume actuel d’information en matière de la santé.

• Il peut indiquer l’équité des connaissances au niveau de la santé ainsi que contribuer à atténuer les impacts causés par des vulnérabilités sociales.

18

Littératie en santé & vulnérabilité sociale

19

Importance sociale

20

Littératie en santé & vulnérabilité sociale6

• Mécanisme pour transformer des systèmes sociaux

• Construction de liens entre les individus

• Compréhension de l’exclusion sociale

• Création des possibilités pour l’engagement personnel

• Guérison après la souffrance sociale

• Valorisation des compétences personnelles

• Rétablir le réseau personnel d’échanges

• Promotion du capital humain

• Création des espaces de communication

21

Entre alphabétisme et littératie, un concept qui se précise

• L’alphabétisation apporte l’idée d’une structure de relations entre le «savoir» et le «faire» ainsi qu’entre la théorie et la pratique, une manière de se lire ;

• L’éducation permet d’estimer l’acquisition d’une pensée logique qui amènerait la personne à comprendre, interpréter, faire des relations, synthétiser et transférer l’information reçue vers d’autres champs de la connaissance, une manière de lire l’apport de sa famille, sa communauté et l’école ;

• La littératie en conjonction avec l’éducation deviendrait un outil pour l’élargissement de la compréhension du monde par l’individu, dans le sens des «littératies multiples» (se lire, lire le monde et lire le tout de façon critique)7.

22

De quoi parlons-nous?

• Dans le monde francophone, le débat des idées autour des concepts d’alphabétisme, d’alphabétisme fonctionnel, d’alphabétisation et de littératie existe depuis les années 60: différents courants de pensée; éducation et communication.

• Un concept parapluie qui peut couvrir un très vaste champ conceptuel ?

• Un nouveau paradigme qui permettrait la compréhension multidimensionnelle du comportement humain lié aux informations en matière de santé ?

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Quelques définitions

• La littératie en santé, dans le cadre d’une interaction sociale avec le professionnel de la santé, est cette compétence en matière de santé nécessaire à tout individu :

Permettre d’accéder à l’information en santé ;

Comprendre ;

Évaluer ;

Communiquer de l’information sur sa santé dans le but d’améliorer sa santé et celle de sa famille, de même que d’en faire la promotion tout au long de la vie8.

24

Quelques définitions

• La vaste gamme des habiletés et des compétences nécessaires pour ...Chercher de l’information ;Comprendre l’information ;Évaluer, analyser et critiquer l’information ; Utiliser les informations en matière de santé afin d’être en mesure de prendre des décisions éclairées, de réduire les risques pour la santé et hausser la qualité de vie9 ;

L’ensemble des compétences qui permet l’accès, la compréhension et l’utilisation d’information pour une meilleure santé10.

25

Quelques définitions

• Les habiletés individuelles:Répondre aux demandes contextuelles nécessitant des décisions liées à sa condition clinique ;Répondre aux demandes relatives aux soins de santé requis ;Répondre aux caractéristiques de la communication privilégiées par la culture médicale dominante ;Répondre à la structure et la fonction des services cliniques et requérant des actions de vigilance et d’autodéfense11.

26

En plus…

La littératie en santé découle aussi de la confrontation des

connaissances médicales et scolaires avec les connaissances populaires,

familiales et intergénérationnelles en matière de santé, tout en tenant

compte de leur efficacité respective pour solutionner les problèmes liés

aux maladies3.

27

? ? ? ? ?? On y pense…? ? ? ?? ? ? ?

28

Vos souvenirs…

Partageons trois exemples issus de votre pratique…

À vous de donner « la vie au concept » !

29

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Résultats de la recherche

En milieu multiculturel, comme dans la population en général, les individus moins scolarisés ont besoin d’aide pour comprendre et se souvenir des informations écrites car ils retiennent davantage les explications verbales13.

Il n’est pas encore totalement démontré que le faible niveau de scolarité peut expliquer les difficultés d’adhésion aux consignes médicales et affecter les résultats en matière de santé14.

31

Résultats de la recherche

Le niveau général d’alphabétisme influence la compréhension de l’information dans une langue seconde et alors les habilités de communication sont réduites considérablement lorsque qu’apparaissent des conditions de détresse psychologique liées à l’expérience d’éprouver un problème de santé15.

Les individus économiquement défavorisés ont peu de connaissances générales sur le corps humain et les causes des maladies puisqu’ils lisent très peu ou pas du tout. Ils présentent donc une difficulté particulière à se lire15.

32

Résultats de la recherche

L’information écrite sans aucune assistance pédagogique génère peu d’apprentissage16.

Les personnes âgées ont plus de difficulté à se rappeler et à faire les liens entre le médicament, le problème de santé et l’usage prescrit pour chacun des médicaments même si une étiquette lisible est apposée sur chacun des contenants. Cette difficulté les conduit à ouvrir chaque contenant afin d’essayer d’identifier soit par la couleur, la grosseur ou la forme chacun des médicaments17.

33

Résultats de la recherche

La faible scolarité, les différences culturelles et linguistiques entre le patient et le professionnel de la santé, l’accès restreint à la technologie, ainsi que le désir et l’intérêt mitigés d’apprendre sont quelques barrières auxquelles les minorités ethnoculturelles font face lorsqu’on veut les inciter à utiliser davantage l’internet et d’autres ressources électroniques18.

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Résultats de la recherche

L’entourage des personnes provenant de groupes ethnoculturels minoritaires est très souvent dépourvu d’individus qui possèdent et ou maîtrisent les nouvelles technologies de l’information et de la communication18. Cependant, ils présentent une ouverture à l’apprentissage s’ils sont accompagnés19.

Les déficits sensoriels, les problèmes de coordination motrice ainsi que les problèmes cognitifs expliquent l’utilisation limitée des ordinateurs par les personnes âgées19.

35

Résultats de la recherche

Peu de recherches mentionnent l’utilisation d’internet par les diverses minorités ethnoculturelles20.

L’influence de différents styles de communication utilisés par les professionnels de la santé avec leurs patients provenant des différentes communautés culturelles reste encore à être démontrée21.

36

Résultats de la rechercheLes Canadiens ayant de faibles habiletés de lecture font face à de nombreuses limites pour22 :

comprendre les informations orales et écrites en matière de santé ;

avoir confiance dans les informations écrites car ils préfèrent d’avantage obtenir ces informations à travers la communication interpersonnelle ;

comprendre les mots et concepts liés au langage en matière de santé ;

acquérir des renseignements sur le système de santé ;

révéler leur situation cognitive sachant qu’ils entretiennent des sentiments de honte et d’embarras à demander de l’information .

37

Résultats de la rechercheLes immigrants: difficulté au remplissage des formulaires des services de santé, difficulté à comprendre les instructions et à cocher au bon endroit afin de fournir des indications pertinentes sur leur situation de santé22.

Les immigrants: difficulté à comprendre la notion de risque, notion qui semblerait être mieux comprise dans le cadre de la signification attribuée à la maladie22.

Les francophones ayant des difficultés en lecture: préfèrent que les professionnels de la santé utilisent des mots «courts» tout en parlant lentement, peu importe le moyen de communication et que l’information soit livrée de façon chronologique, avec des sous-titres, des paroles et des images accompagnées de légendes22.

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Résultats de la recherche

Les non Caucasiens utilisent peu les sites web, les DVD, les cédéroms et la technologie de communication à distance22.

La notion de probabilité: meilleure compréhension quand c'est écrit en positif: comme 95% de chance de ne pas développer le cancer23.

Meilleure compréhension :

• quand il y a des diagrammes ou chartes23;

• quand c'est aussi expliqué dans le contexte de d'autres gens (probabilité implicite)23.

39

Résultats de la rechercheLe développement de la littératie en santé chez les jeunes autochtones: conscience critique sur leur communauté et culture et augmentation du sens de confiance et contrôle24.

Les personnes âgées :

• plus de difficulté dans la prise en charge de leur santé, la compréhension des consignes médicales et des informations écrites25 ;

• plus de difficulté à faire le lien entre leur état de santé et les traitements prescrits car elles sont plus craintives de questionner le professionnel de la santé26.

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Résultats de la recherche

L’illettrisme peut amener à un manque d’estime et de dévalorisation de soi = dépression, isolement et exclusion sociale27. Le faible niveau de littératie n’est pas la cause de l’exclusion sociale mais il en est la conséquence (Barré et Lété 1997)

La création d’un réseau personnel donnant accès à de l’information ou le contact avec un réseau déjà existant, permet à l’individu d’utiliser des stratégies pour évaluer, critiquer, juger et sélectionner l’information. 28

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42

Après cette brève session de chauffe- méninges…

Nous allons ensemble travailler en petits groupes pour discuter, partager, créer, réfléchir et apprendre.

Il n’y a pas de mauvaise ou bonne réponse.

Il n’y a que des expériences enrichissantes à être partagées.

Notre imagination, créativité et plaisir d’apprendre sont à l’appel.

Bon travail à tous et à toutes !

43

Merci !

Nous aimerions remercierle Conseil canadien sur l’apprentissage

pour son appui financierhttp://www.ccl‐cca.ca/ccl

et

l’Université York, Toronto ONwww.yorku.ca

44

Dre. Margareth Zanchetta Université Ryerson, Toronto ONCourriel : [email protected] : www.ryerson.ca

Dre. Christine Maheu Université York, Toronto ONCourriel : [email protected] : www.yorku.ca

Christiane Fontaine Regroupement des intervenants francophones en santé et en services sociaux de l’Ontario (Rifssso)Courriel : [email protected] Internet : www.rifssso.ca

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