Le sapeur-pompierdu Puy-de-Dôme

La lettre d’information du SDIS du Puy-de-Dôme Novembre 2003

Le sapeur-pompierdu Puy-de-Dôme

La lettre d’information du SDIS du Puy-de-Dôme Octobre 2004

n° 12

Feu d’une rare violence à Parent

Feu d’une rare violence à Parent

S O M M A I R E

Le mot du Président .........................................................................................3

Actualités : ..................................................................................................4/5La loi de modernisation de la sécurité civile est parueUn VSAV au circuit de CharadeLes sapeurs-pompiers sur le devant de la scène…

Actualité technique : Aménagement des véhicules........................................6/7

Formation : La réforme de la chaîne de commandement ..............................8/9

Opérations : Du TNS au GRIMP : 20 ans déjà ..........................................10/11

Actualité opérationnelle : ..................................................................12/13/14Une semaine dans le midi avec la colonne AuvergneFeu spectaculaire à ParentAccident rarissime dans le ciel auvergnatEntreprise en flammes

Union départementale : L’assurance hors service commandé.........................15

Le personnel : ................................................................................................16Les jeunes sapeurs-pompiers et le brevetRemise de médailles et promotion d’officiers

Directeur de la publication :M. Roland Blanchet

Responsable de la rédaction :Le Colonel Stéphane Sadak

Rédaction :Service communication SDIS 63Comité de rédaction

© Photo : SDIS 63

Conception maquette impression :Fusium 68, avenue de Verdun - B.P. 2263190 LEZOUX04 73 73 25 25

Tirage : 6 000 exemplaires – ISSN 1271-5239

Contacts :Service communication 04 73 98 15 32comm@sdis63.fr

Service Départemental d’Incendieet de Secours du Puy-de-Dôme

BP 28063008 CLERMONT-FERRAND CEDEX 1

Dépôt légal à parution

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Les sapeurs-pompiers du Puy-de-Dôme ont investi la Grande Halle d’Auvergne…pour participer à la Foire de Clermont-Cournon(voir notre article page 5)

Les sapeurs-pompiers du Puy-de-Dôme ont investi la Grande Halle d’Auvergne…pour participer à la Foire de Clermont-Cournon(voir notre article page 5)

L E M O T D U P R É S I D E N T

La promulgation de la loi de moder-nisation de la sécurité civile par le Président de la République et

sa publication au Journal officiel du 17 août 2004 auront été, pour le SDIS,l’élément marquant de la rentrée.

Cette loi a fait l’objet d’un long débatparlementaire. Elle vient compléterun édifice législatif et réglementaireabondant dont les pièces maîtressessont la loi du 3 mai 1996 dite de“départementalisation” et la loi sur ladémocratie de proximité de 2002.Celle-ci confirme le rôle de “chef defile” du Département dans la gestiondes Services d’Incendie et deSecours.Le texte contient un certain nombred’apports positifs parmi lesquels onpeut citer la volonté des pouvoirspublics d’impliquer la populationdans la politique de sécurité civile

et en particulier l’ambition de s’adresser aux jeunes scolaires. Cecidevrait permettre à notre pays de rattraper le retard sur nos voisinseuropéens, en matière de connais-sance des gestes de premierssecours.Il a également été répondu à traversce texte à certaines attentes dessapeurs-pompiers professionnels etvolontaires. Ainsi, un pas a été faitdans la reconnaissance du caractèredangereux de ce métier. Pour les professionnels, de nouvelles mesuresont été introduites dans le droit pourrésoudre les problèmes d’exercice de leur profession si, après cinquanteans, ils rencontrent des difficultésopérationnelles. Pour les sapeurs-pompiers volontaires, un système deretraite sous la forme d’une prestation(qui se substituera à terme à l’alloca-tion de vétérance) est mis en place.Il est en partie financé par l’État.Des dispositions intéressent aussil’organisation de la formation.Toutes ces nouvelles mesures ont un coût pour le Conseil général.Elles viennent s’ajouter à celles déjà créées par les transferts liés à la décentralisation (personnels de l’Équipement et de l’Éducation nationale, RMA…). La principalelacune de ce texte est l’absence de

véritable volet financier ; or on nepeut mener de politique véritable-ment ambitieuse sans moyens finan-ciers à la hauteur des enjeux.Sur ce plan, nous attendions un effortparticulier de l’État. La promesseavait été faite par le Ministre del’Intérieur lors du Congrès Nationaldes Sapeurs-Pompiers de Bourg-en-Bresse. Les Conseils générauxdevaient recevoir pour le finance-ment des SDIS, une part de la taxesur les conventions d’assurance.Cette promesse n’a pas été tenuedans la mesure où les sommes versées par l’État aux départementssont reprises sur leur dotation finan-cière. Toutefois, nous allons nousemployer à poursuivre notre actionpour faire aboutir nos projets, mêmesi les délais seront peut-être pluslongs que ce que nous souhaiterions.Notamment les projets en rapportavec la réalisation de nos grandschantiers, en matière d’équipement,de casernements et d’intégrations de CPI.

Roland BLANCHETPrésident du Conseil d’Administration,Conseiller général

B R È V E S

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Du changement au Centre de Secours de Pionsat

Il y a trente-six ans, lelieutenantR o g e rB e r g e rintégrait leCorps deS a p e u r s -Pompiersde Pionsat.Depuis son entrée à la caserneen 1968, il a gravi les échelonsdes responsabilités pour devenir,en 1994, chef de centre. Il laissedésormais sa place au sergentThierry Sarcy. Le 14 juillet 2004fut donc un jour particulier lorsde la passation de commande-

2e édition du Challenge Inter-Casernes au circuit Sarron

Le circuit Sarronréitère le ChallengeI n t e r - C a s e r n e s l e d i m a n c h e 31 octobre 2004.

Réservée exclusivement auxsapeurs-pompiers, cette journéesera l’occasion de découvrir lekarting loisir. Alors n’attendezplus, formez un équipage dequatre pilotes et lancez-vousdans la course !Pour tous renseignements : Tél. 04 73 64 61 61 Fax 04 73 64 61 60 ou E-mail : c.sarron@libertysurf.frSite Internet : www.circuit-sarron.com

Charente-Maritime. L’équipe duPuy-de-Dôme a affronté succes-sivement le Gard, la Vendée,l’Indre-et-Loire puis les Bouches-du-Rhône en quart de finale. Au classement général, l’équipe duPuy-de-Dôme occupe la 12e placesur les vingt-neuf équipes enga-gées. Nous les encourageons pourleurs prochains matchs.

ment officielle entre les deuxhommes. Une cérémonie qui a réuni pour l’occasion les élus, les officiers du département, lesjeunes sapeurs-pompiers et lessapeurs-pompiers du Groupe-ment Nord ainsi que la garded’honneur.

Championnat de France de rugbysapeurs-pompiers

Les sapeurs-pompiers du Puy-de-Dôme ont constitué une équipede rugby, cette dernière a parti-cipé au Championnat de Francede rugby sapeurs-pompiers les 11 et 12 juin 2004. Événementsportif national organisé par la

licenciement suite à un accidentou une maladie liés à leur acti-vité de sapeur-pompier. Autreétape phare de la loi : la “prestation de fidélisation et de reconnaissance” pour lessapeurs-pompiers volontairespartant en retraite et ayanteffectué au moins 20 ans de service. Cette prestationaméliore, en la remplaçant,l’actuelle allocation de vétérance.

La mise en œuvre de ces diffé-rentes mesures fera l’objet deplusieurs textes d’applicationqui devraient être publiés dansles prochains mois.

Une seule ombre au tableau, lefinancement de ces nouvellesmesures va très certainement“alourdir” le budget du SDIS en l’absence d’aides concrètesde l’État ■

Pour les sapeurs-pompiersLa reconnaissance du “caractèredangereux du métier et desmissions exercés” marque uneréelle évolution pour lessapeurs-pompiers. Autre élé-ment conséquent, les orphelinsde sapeurs-pompiers décédésen service commandé pourrontbénéficier d’une exonération desdroits de succession et d’unemajoration de points à certainsconcours administratifs.

La loi améliore le statut dessapeurs-pompiers professionnelset volontaires. Ainsi, les sapeurs-pompiers professionnels bénéfi-cieront d’un dispositif d’aména-gement de fin de carrière. Dès50 ans, ils pourront être reclassésau sein de la fonction publiqueou partir en “congé pour raisonopérationnelle”. Quant auxsapeurs-pompiers volontaires,leur protection sociale est amé-liorée notamment en cas de

Elle a été publiée au Journalofficiel du 17 août 2004.Quelques informations principa-les sur cette étape importante :

Pour la sécurité civile etl’organisation des servicesde secoursLa loi tend à conserver l’équilibre entre les différentsacteurs chargés de la mise enœuvre des moyens de secoursafin de répondre efficacementaux risques tant quotidiensqu’exceptionnels. L’importancede la complémentarité entre lessapeurs-pompiers profession-nels et volontaires est réaffirmée.Par ailleurs, “une conférencenationale des SDIS” va êtrecréée pour installer un dialoguerégulier entre l’État, les élus etles sapeurs-pompiers. Le dialo-gue avec les citoyens sera luiaussi renforcé avec la mise en place de sensibilisation et d’apprentissage des gestes quisauvent dans les écoles.

ACTUALITÉS

La loi de modernisation de la sécurité civile est parue

La loi n° 2004-811du 13 août 2004portant sur lamodernisation dela sécurité civilevient d’être votée.

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Un VSAV au circuit de CharadeDepuis, les sapeurs-pompiersont effectué les services desécurité suivants :

■ en 2002 : environ 15 journées ; ■ en 2003 : environ 51 journées ;■ en 2004 : environ 76 journées.

Ces services concernent aussibien des opérations ouvertes au grand public (Championnatdu monde de moto de trial,Trophées d’Auvergne, Rassem-blement de tractions, etc.) quedes journées privées. Fort deces éléments, il était indispen-sable que le circuit se dote enpermanence d’un VSAV, nonseulement pour répondre aux

Depuis deux ans etdemi, l’activité ducircuit de Charadea nécessité la présence de plusen plus accrue desmoyens du CDSP 63.À ce titre,une premièreconvention a étésignée entre le SDIS 63 et laSAEML de Charadele 1er janvier 2002.

attentes des clients industrielsmais également pour les mani-festations ouvertes au public,manifestations qui chaqueannée rassemblent environ 60 000 personnes.Ce VSAV continuera d’être armélors de chaque manifestationpar des sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires du CDSP 63.

La remise officielle a eu lieu le mercredi 30 juin 2004,en présence de M. RolandBlanchet, Président du CA.SDIS,de M. Jean-Yves Gouttebel,Président du Conseil général,

de M. Bournel, Président de laSAEML, de M. Talamy, Directeurdes Circuits et du ColonelBodelle, Directeur Départe-mental Adjoint des Servicesd’Incendie et de Secours ■

Remise officielle du VSAV au circuit de Charade.

ACTUALITÉS

sance et d’Intervention en MilieuPérilleux (GRIMP) a simulé uneévacuation d’une victime enhauteur, à l’intérieur du bâti-ment principal de la foire, dequoi impressionner les visi-

teurs. L’Unité RisquesChimiques, quant à elle, a

mis en œuvre les moyensspécialisés face à unefuite de produit chi-mique. Les équipes

cynophiles, venues pré-senter leur travail encompagnie de leurschiens, ont égale-ment suscité la curio-sité des petits et desgrands sur le stand.

Rendez-vous l’annéeprochaine à la

G r a n d e H a l l ed’Auvergne… ■

Céline Mestre, infirmière desapeur-pompier volontaire affec-tée au GTC, a évoqué pour sa part l’activité des infirmiers.En effet, le SDIS 63 compteenviron quarante infirmiersdans ses effectifs.

Des manœuvres desecours routiers etd’incendie étaientau programme. Lessoldats du feu ont notamment faitpartager au publicles outils mis à leurdisposition pour luttercontre les feux de forêt dans le Midi.Le public a égalementp u a p p r é c i e r l e smanœuvres des équi-pes spécialisées. LeGroupe de Reconnais-

Du 4 au 13 septembre 2004,les sapeurs-pompiers ont montré leur savoir-faire, informé et présenté leurs missions aux nombreux visiteurs de laFoire de Clermont-Cournon.Cette année, la prévention desaccidents domestiques et laqualité de l’appel des secours,en cas de nécessité, ont été mises en avant avec la distribution de nombreuses plaquettes d’information.

Au fil des jours, le public adécouvert le quotidien dessapeurs-pompiers, qu’ils soientvolontaires ou professionnels,hommes ou femmes ou jeunessapeurs-pompiers.Le Service de Santé et deSecours Médical du SDIS a présenté ses différentes missionsen présence d’une infirmièreet d’une pharmacienne… Par ailleurs, une émission de Radio France Bleu Paysd’Auvergne, en direct de la foire,a permis au docteur Jean-Marc

Daval, médecin-cdtet responsable de lacoordination médi-cale sur le GTN, deprésenter le rôle et les missions du médecin sapeur-pompier au niveaudes Centres d’In-cendie et deSecours et au seindes GroupementsTerritoriaux.N i c o l a s A u t h i e r,pharmacien-chef, aexpliqué la placei m p o r t a n t e d e spharmaciens et leurrôle dans la gestionde la pharmaciedépar tementa le .

Les sapeurs-pompiers sur le devant de la scène…

Cette année, lessapeurs-pompiersdu Puy-de-Dômeont investi laGrande Halled’Auvergne… pour participer à la Foire deClermont-Cournon.Un nouveau lieu,de nouvellesanimations mais toujours un rendez-vousimportant.

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Initiation du public aux techniques de désincarcération.

Manœuvre de l’Unité Risques Chimiques simulant

une fuite de produit chimique.

Nous tenons particulièrement à remercier…

- les sapeurs-pompiers du Groupement Territorial Nord, Centre et Sud- les sections de Jeunes Sapeurs-Pompiers- les équipes cynophiles, le Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu

Périlleux et l’Unité Risques Chimiques - le Groupement de Service de Santé et de Secours Médical du SDIS 63- le Groupement de Service Logistique et Technique du SDIS 63- Radio France Bleu Pays d’Auvergne- Christian Sagne, photographe de La Montagne et le podium La Montagne- Alain Batisse, photographe de la cellule communication du SDIS 63- le capitaine Bénédict et les sapeurs-pompiers du poste de secours- le Commissariat Général de la Foire

… pour leur collaboration.

Manœuvre GRIMP dans le bâtiment principal de la foire.

Aménagement desVéhicules de Liaison Chef de GroupeDans le cadre de la mise enœuvre de la chaîne de comman-dement, le SDIS a réalisé l’amé-nagement d’un véhicule Chef deGroupe (VL CDG) doté des outilsde Gestion Opérationnelle et de Commandement (GOC) utiliséslors des formations.

Plan de départ(ci-contre)

Pour assurer ses missions,le Chef de Groupe (CDGpe) dispose de différents éléments :

• des moyens de transmis-sions : un Émetteur Récep-teur Mobile et deux ÉmetteursRécepteurs Portatifs. Il peutaussi organiser un ordre complémentaire de transmis-sion simple (OCT) ;

• un équipement de protec-tion individuelle : gilet hautevisibilité (chasuble CDG), ARI+ bouteille de réserve ;

• des moyensd e r e c o n -naissance :une camérathermique, unprojecteur ;

• des moyensde détection :un radiamètre,un thermo-mètre laser, une x p l o s i m è t r etrois gaz. Ce dernier,en complément de ceux desFPT des CS, permet la réalisa-tion d’un réseau de mesure ;

ACTUALITÉ TECHNIQUE

Aménagement des véhiculesDans Le Sapeur-Pompier n° 10,nous évoquions le renouvellementdes VSAV. Depuis,d’autres actionsont été menéesnotammentl’aménagement des Véhicules de Liaison Chef de Groupe (VL CDG) et le balisage des Véhicules de Secours Routier(VSR).

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Aménagement intérieur côté passager.

Aménagement arrière avec plan de travail coulissant et à niveaux.

• des moyens d’informationset de diffusion d’alerte despopulations ;

• des documentations diver-ses : plans d’urgence, consi-gnes, plans ETARE... Cettedocumentation est utilisée surun plan de travail coulissantet à niveaux permettant lamise en œuvre des outils graphiques de la culture GOC.

VL CDG finalisé avec balisage complet

(rampe et feux de pénétration).

Le véhicule est balisé confor-mément à la Note d’InformationTechnique 273 et dispose d’une rampe d’éclairage et defeux de pénétration afin de suivre les recommandations du groupe de travail “sécuritédes sapeurs-pompiers sur lavoie publique”.Une prise de parc électrique alimente l’ensemble des équi-pements techniques.

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Les Véhicules de SecoursRoutiers (VSR) normalisés ontaussi la même évolution :

• équipement d’une rampearrière composée de 4 gyro-phares bleus et de 8 leds orange de type warning,commandée par le frein à main ;

• augmentation de la surfacede balisage rétro-réfléchis-sant sur la carrosserie (l’arrièredu véhicule) afin de créer uneffet de volume ;

• mise en place de balisagerétro-réfléchissant sur lescoffres et matériels, à l’arrière,lorsque les portes sont ouvertes ;

• équipement de feux de péné-tration sur la calandre avant ■

Balisage des Véhicules de Secours RoutierÀ tout moment, lors d’interven-tions sur la voie publique, lessapeurs-pompiers risquentd’être percutés par un véhiculeet eux-mêmes sont généra-teurs de risque, leurs véhiculeset leurs matériels pouvantconstituer des obstaclesimprévus pour les automo-bilistes. Il était donc nécessaired’améliorer le balisage desvéhicules pour une meilleurevisibilité sur les voies de circu-lation.

Le groupe de travail “sécuritédes sapeurs-pompiers sur lavoie publique” a préconisé différentes améliorations quiont été mises en œuvre (VSAV,VL CDG).

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R U B R I Q U EACTUALITÉ TECHNIQUE

Feux de pénétration à l’avant des VSR.

VSR : nouvelle génération.

Balisage rétro-réfléchissant : ancienne génération.

VSR : ancienne génération.

Balisage rétro-réfléchissant : nouvelle génération.

Cette réforme technique étaitdonc indispensable. Elle est lafinalité d’un travail de réflexionélaboré conjointement par lessapeurs-pompiers profession-

nels et volontaires. Elle permetdorénavant une organisationmoderne adaptée aux enjeuxopérationnels actuels.

Elle répond à plusieurs objectifsnotamment :■ améliorer la couverture

opérationnelle par une structure de commandementmieux hiérarchisée, plushomogène et plus réactive ;

■ répondre aux dispositionsréglementaires en termes decorrespondance du niveau ducommandement, de la forma-tion et des grades ;

■ optimiser l’implication del’encadrement volontaire duPuy-de-Dôme, en engageantpleinement les officiers SPVdans un dispositif de comman-dement rationnel et structuré.

L’évolution de l’organisationdevrait permettre de lever deuxprincipales lacunes à savoir le sous-emploi des officiers SPVet la conformité aux nouvellesdispositions réglementaires en termes de commandementexercé.

La réforme de la chaîne de commandement

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Le SDIS 63 vient de mener à termeune étude visant à réformer la chaîne de commandementdu CDSP 63.L’application de la phase transitoirede cette réforme adémarré début mai.

FORMATION

La correspondance entre la fonction et le gradeL’exercice d’un niveau de commandement opérationnel est déterminépar le grade et la formation correspondante.

Fonction Grade Niveau de commandementSergent

Chef d’agrès Adjudant Un engin

(Adjudant)Chef de groupe Major Deux à quatre engins

LieutenantChef de colonne ≥ Capitaine Deux à quatre groupes d’interventionChef de site ≥ Commandant Plus de quatre groupes d’intervention

La formation réglementaire Elle est nécessaire pour assurer les différentes fonctions de commandement :

Fonction Formation obligatoireUV GOC niveau 3, UV TOP niveau 4,

SPP UV REP niveau 2Chef de Groupe FAE Adjudant + formation complémentaire(CDGpe) SPV FIA Lieutenant SPV : module théorique

et pratique de CDGpe (ENSOSP)UV GOC niveau 4, UV INC niveau 3,

Chef de Colonne SPP UV MNG niveau 2(CDC) Module théorique CDC

SPV + module pratique CDC (ENSOSP)Chef de Site (CDS) SPP+SPV UV GOC niveau 5, UV REP niveau 3

L E X I Q U E

FAE : Formationd’Adaptation à l’Emploi

FIA : Formation Initialed’Application

UV : Unité de ValeurGOC : Gestion Opérationnelle

et de CommandementENSOSP : École Nationale

Supérieure des Officiersde Sapeurs-Pompiers

REP : Relations PubliquesTOP : Techniques

OpérationnellesINC : IncendieMNG : Management

Phase transitoireCouverture totale quotidienne : 1 CDS + 3 CDC + 8 CDGpe.

Chef de Colonne Chef de Groupe

Cadres nommés avant le 1er janvier 2001 :Les adjudants et lieutenantsSPV bénéficient d’une équiva-lence de formation leur permet-tant de tenir tous les emplois se rapportant à leur grade. Ilsrépondent en conséquence auxconditions juridiques nécessai-res pour tenir l’emploi de chefde groupe, sans pour autantavoir été réellement formésd’un point de vue technique etopérationnel.Afin de leur donner tous lesoutils qui leur permettront d’assumer sereinement leursmissions dans des conditionsde sécurité optimale, le SDIS 63organise une formation complé-mentaire d’environ 50 heures eninterne à destination des agentsconcernés.

Contacter les services formationsdes Groupements Territoriauxpour tout renseignement.

Cadres nommés depuis le 1er janvier 2001 : Ces personnels devront, quant à eux, suivre l’intégralité des formations imposées par

la réglementation (arrêté du 13 décembre 1999 relatif à la formation des SPV).

Principe de couverture opérationnelleLa couverture opérationnelled’un département repose surdes couches successives demoyens, dont l’addition pro-gressive constitue la montéeen puissance des moyens.

L’unité élémentaire étant l’enginisolé, la somme de plusieursengins constitue le groupe,la somme de plusieurs groupesgénère la colonne et la sommede plusieurs colonnes forme le site.Cette montée en puissance desmoyens ne peut se faire sansune organisation de commande-ment ordonnée et hiérarchisée,qui en constitue “le squelette”.Il s’agit de la chaîne decommandement.La montée en puissance desmoyens s’organise de la manièresuivante :• les engins unitaires sont

fournis par les CIS ;

• le groupe se constitue au niveau des Compagnies ;

• la colonne se constitue au niveau des GroupementsTerritoriaux ;

• le site se trouve au niveau du Département.

Le commandement opération-nel s’organise de la manièresuivante :• le chef d’agrès se situe

au niveau du CIS ;• le chef de groupe se situe

au niveau de la Compagnie ;• le chef de colonne se situe

au niveau du GroupementTerritorial ;

• le chef de site se situe au niveau du Département.

C’est ce type d’organisation quiest en train de se développerdans notre département.

Mise en œuvre du dispositifdans le Puy-de-DômeLe dispositif sera mis en œuvreen deux phases. Une phasetransitoire mise en place depuisle 1er avril 2004 et une phasedéfinitive qui sera achevéequand l’ensemble des acteurssera totalement formé ■

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FORMATION

Chef de Colonne Chef de Groupe

Phase définitiveCouverture totale quotidienne : 1 CDS + 4 CDC + 15 CDGpe.

sapeur-pompier. Dès leur retour à Clermont-Ferrand, l’équipe simulait l’évacuation d’une victimeà partir de la flèche d’une gruede 45 mètres. L’objectif était dedémontrer aux élus et aux scep-tiques de la profession que cette formation “hors norme àl’époque”, présentait un intérêtincontournable.

Fortes de la première expérienceet dans les mêmes conditions derapport entre les deux départe-ments, les équipes allaient sesuccéder sous la responsabilitéde Pierre Serrano.

Les TNS laissent place au GRIMP…Petit à petit, les responsables de la Sécurité Civile allaientaccepter de créer un cursus deformation pour ces nouvellestechniques. Un centre de forma-tion, dirigé par le capitaineSerrano, vit le jour à Florac etles Techniques Nouvelles deSauvetage laissèrent la place au “Groupe de Reconnaissanceet d’Intervention en MilieuPérilleux” (GRIMP).

Les techniques, le savoir-fairen’ont cessé d’évoluer. Actuel-lement, le GRIMP est capable defaire face aux différents risquesmême ceux liés aux sports del’extrême. Cette évolution est lerésultat du sérieux et de l’expé-rience des formateurs d’hier et d’aujourd’hui. Maintenant, denombreux services de sécuritécivile de pays étrangers sollici-tent cette formation : Croatie,Chili, Bolivie. Le capitaineFrédéric Robert, actuel respon-sable du Centre National deFormation GRIMP et ses adjointssont des ambassadeurs rompus

De la réflexion à la concrétisation d’un projetUn échange de points de vue sur le sujet entre un officier ducorps de sapeurs-pompiers deClermont-Ferrand chargé del’instruction et un caporal sapeur-pompier volontaire, spécialisteen spéléo-secours, du corps de Florac (48), allait permettrede franchir le pas.

Néanmoins, pour passer de l’idée à l’acte, encore fallait-ilavoir l’approbation de la hiérar-chie sapeur-pompier des deuxdépartements, mais aussi et sur-tout celui des élus responsablesdu Corps Mixte Intercommunal.En effet, tester une formationqu’aucun texte ne légalisait, pré-sentait un risque sévère en casd’accident. Malgré cela, Chef deCorps et élus acceptaient de tenter l’expérience. Une équipede volontaires présentant lesconditions d’aptitude requises etla motivation indispensable à cegenre d’exercice allait être cons-tituée.

Création de la premièreéquipe TNSLes lieutenants Chabert etRenoncet, les sergents Beaupoilet Vermande, les caporaux-chefs Alamy et Hurault allaientêtre les premiers “cobayes” dece stage baptisé pour la circons-tance “Techniques Nouvellesde Sauvetage”. Celui-ci sedéroulait du 10 au 15 décembre1984 à Florac.

L’équipe, sous la direction ducaporal Serrano, allait découvrirde nouveaux matériels, de nou-velles méthodes plus efficaces,pour ne pas dire révolutionnairesen rapport avec l’existant

Un parcours atypique pour une spécialité de sapeurs-pompiers…Tout commence en 1984. Leconstat est clair ; les sapeurs-pompiers de Clermont-Ferrandcomme tous les Corps deFrance ne possèdent et n’utili-sent en matière de sauvetage,qu’un matériel et des métho-des qui datent du début du siècle. Les agrès sont encombrants, lourds, difficilesà mettre en œuvre, pénalisantainsi la rapidité d’interventionen matière de sauvetages.Pourtant, à cette mêmeépoque, les secours en monta-gne ou du spéléo-secoursbénéficient de techniques et dematériels de plus en plus performants pour la sécurité dusauveteur et de la victime. La

similitude quiexiste entreun sauvetageen étage, unsecours enmontagne, lesauvetage enexcavation etla remontéed’un spéléo-logue est uneé v i d e n c e .

Alors, pourquoi ne pas essayerd’adapter ce savoir-faire auxbesoins urbains des sapeurs-pompiers et de ce fait, à l’en-semble de leurs missions desauvetage ?

Cependant, malgré la demande,aucune directive ni aucunobjectif n’existe au plan nationalen ce domaine. Alors, commentinitier les sapeurs-pompiers àces techniques innovantes quechacun dans son domaine souhaite préserver ?

Du TNS au GRIMP :20 ans déjà

Certaines missionsde sauvetageréalisées par lessapeurs-pompiersrevêtent uncaractère peucommun etnécessitentl’emploi de techniques et de savoir-fairespécifiques.Pour faire face à ces situationsparticulières,le GRIMP, Groupede Reconnaissanceet d’Intervention en Milieu Périlleux,a été créé.

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OPÉRATIONS

Première équipe TNS en 1985.

Avant : tenue TNS.

}Parmi ces nouveautés, on peutciter : le secours en montagne(SMO), le secours en canyon(CAN), le secours en milieu souterrain (SSI), en cours de vali-dation. Le développement de cesnouvelles spécialités pour ledépartement du Puy-de-Dôme se fera progressivement et en fonction des risques identifiésainsi que des orientations fixéespar le SDACR.

L’équipe GRIMP du SDIS 63 participe également en périodeestivale à la Cellule d’Interventionen Montagne (CIME) créée dansle département du Puy-de-Dômeà la fin des années 90. Cette unitéest composée d’un médecin du SAMU, d’un gendarme duPeloton de Gendarmerie, d’unmembre de l’équipe GRIMP et del’hélicoptère de la Sécurité Civile.La CIME intervient lors dessecours à personne en milieu difficile d’accès par les moyenstraditionnels ■

référence du GRIMP fixe lesobligations en matière de forma-tion continue. Toutes les situa-tions opérationnelles doiventêtre envisagées afin de ne paslaisser place à l’approximationet à l’inconnu. Une évaluationannuelle permet de juger laqualification des agents. Unarrêté préfectoral fixe annuelle-ment la liste des personnelsopérationnels.

Face à la recrudescence desaccidents liés aux sports d’aventure pratiqués par des personnes non aguerries (trekking, escalade, spéléologie,via ferrata, parc d’aventures,etc.), les techniques et lesmatériels de sauvetage sont enconstante évolution et imposentdes mises à niveau régulièrestant sur le plan de la logistiqueque de celui de la formation.Cependant, les techniquesGRIMP ne sont pas toujoursadaptées aux nouveaux sportsde l’extrême ; c’est pourquoi denouveauxréférentielsnationauxv i e n n e n tcompléterle guidenational deréférenceGRIMP.

à l’application sous toutes leursformes de ces techniques quifont honneur aux sapeurs-pompiers français.

De 1984 à 2004, les sapeurs-pompiers ont pu constater d’énormes progrès dans leurcapacité à remplir leur mission,et tout cela en deux décennies !

Le caporal d’alors, PierreSerrano, récemment promu augrade de commandant et lessapeurs-pompiers de Clermont-Ferrand sont fiers d’être à l’origine de ce qui est aujourd’huile GRIMP. Remerciements aux autorités qui ont su à l’époque prendre à travers eux, les responsabilités quis’imposaient, à savoir :

■ M. Roger Quilliot,PRÉSIDENT DU SIEAC,

■ M. Claude Wolff,VICE-PRÉSIDENT DU SIEAC,

■ M. Serge Godard et Mme Michèle André,MEMBRES DU SIEAC

■ Le colonel Pierre Bergier,DIRECTEUR DE LA PROTECTION

CIVILE DE LA LOZÈRE

■ les lieutenants-colonelsRoland Rothieret Marceau Jouve,CHEFS DE CORPS DU SIEAC,

■ M. Pierre Cierge,SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT

DU SIEAC.

Présentation du GRIMP 63(voir encadré)

Compte tenu de la spécificité du GRIMP, l’erreur est rarementpardonnable. Le maintien àniveau des acquis oblige doncchaque spécialiste à un entraî-nement permanent, dirigé etévalué. Le guide national de

OPÉRATIONS

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Le GRIMP 63Aujourd’hui,l’équipe GRIMP du Puy-de-Dôme est composée de 45 spécialistes dont :

} 1 responsabled’unité,qualifié IMP 3,Conseiller Technique(CT) : le capitainePierre Ballet,

} 3 adjoints,qualifiés IMP 3, CT :le major Denis Zanna,le major Patrick Pons,l’adjudant-chef Loïc Piquet,

} 7 chefs d’équipesqualifiés IMP 3,

} 34 équipiersqualifiés IMP 2.}

En 2004 : les 20 ans du GRIMP.

Après : tenue GRIMP.

Manœuvre CIME en partenariat avec le Peloton de Gendarmerie de Montagne.

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ACTUALITÉ OPÉRATIONNELLE

Le cne Guesdon,Chef de Groupe 63,nous relate les faits :“Le vent annoncé était au ren-dez-vous, le groupe est mis en Dispositif d’InterventionPréventif à l’Est de Velaux.Première alerte à 14 h pour undépart de feu sur la commune,mais à notre arrivée il a étééteint. Peu de temps après,un feu se développe sur la commune du Rove et la colonne est engagée. En arrivant surMarseille, nous découvrons unpanache de fumée. Le groupe 63est engagé en tête flanc droit enappui d’un groupe du 13. Nousavons fait deux attaques de nuitsoit 24 heures sur le terrain,nous sommes donc désengagésafin de nous reposer. Le lendemain s’annonce déjà prometteur…

Le feu de Velaux a démarréquelques heures après celui duRove et déjà plus de 2 000 hec-tares de forêts sont détruits.La propagation impressionnantedu feu jusqu’à 2 200 m/heure,nécessite de mettre en place undispositif pour noyer le feu, avantque le mistral ne se lève. Dèsl’aube, la colonne est engagéeen tête du feu pour le noyage.La situation semble sous contrôle.Mais, après le repas de midi,le vent se lève. Le feu étant virulent, nous l’attaquons au sol pour être à son contact.Une reprise survient dans notre dos puis une deuxième.Le chef du secteur demandealors un largage de sécurité,pour créer une atmosphèrehumide. La reprise est circons-crite, maîtrisée, éteinte, puisnoyée. Puis encore une reprise,et encore une autre, la tensionmonte, le doute s’installe.

Une semaine dans le Midi avec la colonne Auvergne

Cette année,les feux de forêtsmoins nombreuxque l’an passé,ont néanmoinsnécessitél’intervention d’unecolonne Feux deForêts “Auvergne”.Le cne Guesdon a pris en charge le groupe 63.Ce dernier a intégréle 31 juillet 2004 lacolonne Auvergne,commandée par le cdt Mire, pourune mission deprévention dans la perspective d’un fort mistraldans ledépartement desBouches-du-Rhône.

Des établissements souventlongs et difficiles.

Le GIFF 63 sur intervention.

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riel. Une dernière étape est pré-vue à Agde dans le départementde l’Hérault. L’occasion pour leshommes de se détendre. Dans lasoirée, un pot d’accueil nousattend ainsi qu’un repas offert parle SDIS 34 en présence du DDSIS.

Le vendredi matin, nous rentronsen Auvergne. Lors d’une halte àmidi, nous avons pu tester unrepas préparé par la nouvelle V LOG pour son baptême du feu.Quel bel outil mis à notre dispo-sition.

À 17 h, arrivés au SDIS 63,nous sommes accueillis par le DDASIS et le Président du CA.SDIS.”

Cette semaine aura été riche enévénements. Une fois de plus, lacolonne Auvergne et son GIFF 63auront été appréciés pour leurscompétences.N’oublions pas l’excellent travaildu groupe logistique qui a su tou-jours répondre à leurs attentes ■

À cet instant, un homme est interpellé par la police. Plus tardnous apprendrons qu’il est lepyromane à l’origine du feu de Velaux, ainsi que toutes lesreprises non naturelles.

Une nouvelle nuit sur le site nousattend. Nous la passons chezl’habitant. Dans la matinée, nousprocédons à la remise en condi-tion des personnels : douche etrepas. L’après-midi nous réserveencore des surprises. Nous par-tons dans le Gard pour un feu quia éclaté au Nord de Nîmes. Dès lasortie de l’autoroute, nous avonsle feu en visu à moins d’un kilo-mètre de nous. Nous devonsarrêter le feu en crête. Sur leslieux, sept canadairs effectuentplusieurs largages. La nuit va êtrecourte avec un réveil en sursaut.Une reprise est en cours et noussommes les plus proches.Le feu est vite éteint. Le reste de la journée sera consacré à la surveillance. Le soir, noussommes accueillis à l’école dePolice à proximité, pour passerune nuit dans un lit, la premièredepuis notre départ.

Le lendemain, la matinée estconsacrée au nettoyage du maté-

Le Véhicule Logistique du Puy-de-Dôme.

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ACTUALITÉ OPÉRATIONNELLE

Rapidité de propagation du sinistre.

La voie ferrée menacée a entraîné la coupure

du trafic ferroviaire.

À l’aide d’une lance canon, les sapeurs-pompiers protègent les bâtiments industriels.

Feu spectaculaire à Parent

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Rapidement sont engagés sur leslieux : le VPI de Parent, le CCR etle VSAB de Coudes, le FPT de Vic-le-Comte, l’EPSA d’Issoire et le ltn Bidard, Chef de Groupe(CDGpe). Quelques minutes plus tard, le premier message du VSAB arrivé sur place, est sans équivoque : “Violent feu de balles de papier, front de flammes de 30 mètres de large, deman-dons renforts.” Immédiatement,le FPTL de Champeix et le CCGC de St-Germain-Lembronsont appelés en renfort et les premiers fourgons incendie arrivent sur place.

Le message suivant confirme et amplifie le premier : “Front de100 mètres, propagation impor-tante, demandons renforts...”Devant l’importance du sinistre,de nouveaux véhicules sont aus-sitôt engagés (FPTL de Veyre-Monton, FPTGP de Cournon,RCAM d’Issoire). Le CDGpe créedeux secteurs : l’un pour stopperla propagation vers le bâtimentindustriel et le deuxième vers lavoie ferrée, puisque les brous-sailles sont désormais en feu etmenacent une cuve de gaz.Le sinistre est d’une violence rareet se propage à une vitesse inattendue.Le CCR de Coudes protège lebâtiment. Stationné à bonne distance du sinistre à son arrivée,il doit pourtant reculer à deuxreprises, tellement le rayonne-ment est intense. D’ailleurs, tousles cabochons plastiques du véhi-cule en garderont la trace, car ilsont fondu ! Pendant ce temps,le FPT de Vic-le-Comte essaie deprotéger la cuve de gaz et la voieferrée. Il se retrouve isolé en raison de la propagation fulguranteet l’intervention du FPTL deVeyre-Monton sera nécessairepour lui venir en aide.

�Le mercredi 30 juin2004 à 14 h 51,le CODIS reçoit un appel de la papeterie de Parent, pour un départ de feudans des balles de papier.Cette usinefabrique des papiers kraftbitumeux à partirde papier récupéréet des filmsplastiques destinésà l’emballage et la protection de revues et de mailings.

À l’arrivée de la deuxième vaguede véhicules, la zone touchéeatteint plus de 2 000 m2. D’autresrenforts ont déjà été sollicités parle CDGpe qui indique dans son message : “... Demande fourgons supplémentaires, feuen évolution libre...” Quarante-cinq minutes après le début dusinistre, la situation est impres-sionnante. Le stock de près de5 000 tonnes de papier est qua-siment enflammé, les ballesstockées sur 10 mètres de hautprojettent des gerbes aux alen-tours et le réseau d’eau est viteinsuffisant. Il faut couper la voieferrée et les porte-lances serelaient toutes les 10 minutes enraison de la chaleur intense.

De son côté, le CODIS poursuit la montée en puissance dudispositif avec le déclenchement de moyens supplémentaires :3 RMP de 120, 2 FPTGP, 1 DATT,le CEPOL, le VPCE, 1 CCF,1 SMUR, et un groupe de commandement, sous les ordresdu cdt Bernard, puis du lclMoncel et du col Sadak.Progressivement, un secteur alimentation, un secteur soutienmédical (plusieurs sapeurs-pompiers ont été victimes d’uncoup de chaleur, sans gravité) etun troisième secteur incendieviennent s’ajouter au dispositif.Du personnel, des centres envi-ronnants, est également engagéafin d’effectuer de nombreuseset rapides relèves. À proximité,la rivière Allier fournit enfin laquantité d’eau nécessaire à la quinzaine de lances en action.Des lances canons et crapaudssont également en service.

À 17 h 41, le CODIS reçoit enfin le message : “Feu circonscrit.”Il aura fallu 2 h 30 de combat,d’une violence inouïe, pour

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stopper la propagation. Mais lefeu est loin d’être éteint, comptetenu du pouvoir calorifique d’uneballe de papier, bien supérieur àcelui d’une botte de paille. Tôt le matin, cinq fourgons sontencore en action, alimentés parles puissantes motopompes de 120 m3/h. Durant plusieursjours, l’extinction se poursuivraaidée par des tractopelles quidéplaceront et retourneront l’im-portant stock.À noter que la station d’épurationinterne a permis d’éviter une pollution liée au rejet massifd’eau non traitée dans la rivière.

L’intervention est considéréecomme définitivement achevée8 jours plus tard. Elle aura mobilisé plus de 180 sapeurs-pompiers dont 70 au plus fort du sinistre ■

Le bilan de cette intervention :

Le ++ Une bonne connaissance

des lieux des services incendie.

+ Un accès routier facile.+ Des zones de stockage

bien délimitées.+ Un vent faible.+ Une rivière à proximité.

Le -- Un réseau d’eau insuffisant.- Des difficultés d’accès

à la rivière.- Une voie ferrée mitoyenne

et une cuve de gaz proche.- Un stock de balles de papier

très important.- Une matière,

même compressée,très inflammable.

- L’absence de plan d’établissement répertorié.

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�Accident rarissime dans le ciel auvergnatÀ 9 h 49, l’aéroport de Clermont-Ferrand – Aulnat prévient le CTA 63de la collision entre un avion dechasse et un ULM dans le Sud-Est du département du Puy-de-Dôme. L’Officier de Garde CODISdéclenche les secours prévusdans de telles situations.Parallèlement, le CODIS 63 faitimmédiatement décoller Dragon 63avec l’équipe CIME (Celluled’Intervention Montagne) pourrepérage et sauvetage le caséchéant. Très vite, de nombreuxappels parviennent au 18 poursignaler un crash de petit avionprès du lieu-dit Salet sur la D41.

Le dispositif engagé est le suivant :■ CID Augerolles ;■ VSAB et CDG Courpière ;■ CCF 1600 Aubusson ;■ CCF 2000 et VLHR Olliergues ;■ VSAB et FSR Thiers ;■ VLHR Vollore-Ville ;■ SMUR Hôpital de Thiers.

Le 23 août 2004,vers 9 h 40, deuxmirages de l’Arméede l’Air Française,en missiond’entraînementdans le couloiraérien réservé à cet effet,survolent le Forez.Au même moment,un ULM qui avaitdécollé d’Ambertvole à la mêmealtitude.La collisionsurvient.

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ACTUALITÉ OPÉRATIONNELLE

Le Chef de Groupepuis le Chef deColonne et le Chefde Groupement serendent sur leslieux. Ce dernierprend le comman-dement des opéra-tions. Rapidementrepéré, l’ULM, quisemble avoir perduun morceau d’aile,est planté nez au soldans un bois en bordure de ladépartementale précitée, au lieu-dit indiqué. Les deux occupants,le pilote et un ami, sont morts surle coup.Une protection incendie estréalisée, ainsi qu’un périmètrede sécurité. Le Sous-Préfet deThiers coordonne les opérationsmultiservices. La Gendarmerieprend alors en charge cetteintervention afin de déterminerles causes de cet accident toutà fait exceptionnel.

Entreprise en flammesl’EPSA de Thiers. Ensuite, leCCGC de Billom, le FPTG deThiers, la RCAM de Riom, le V LOG et l’assistance respiratoiresont appelés en renfort.À 15 h 20, les dégâts sont importants : 1 000 m2 de stoc-kage sur 6 m de hauteur sont en feu. Les sapeurs-pompiers doivent très vite protéger uneréserve de gaz située à proximitédu feu. Cette opération est rendue compliquée puisque latoiture s’est effondrée sur le stockage de bois et désor-mais le foyer de l’incendie est difficile d’accès. Toute approchepar l’intérieur du bâtiment estdonc impossible pour des raisons de sécurité.

Par conséquent, les sapeurs-pompiers décident d’entourer lefeu pour pouvoir le circonscrire.Les cloisons métalliques sonttombées par des engins BTP.Les secours peuvent désormais attaquer le feu par l’extérieur et permettre son extinction.

Le lendemain, une entrepriseextérieure procédera à l’enlève-ment partiel des structuresmétalliques pour parfaire l’extinction des foyers résiduelset à la mise en sécurité des charpentes. L’interventiondes secours sera terminée à20 h 35 mais des surveillancesseront effectuées en soirée surles lieux ■

Intervention des sapeurs-pompiers lors de la collision de l’ULM contre un Mirage.

Une fois toutes les constatationsréalisées, les victimes serontdésincarcérées et évacuées.Les opérations pour les moyensdu CDSP 63 seront terminées à 17 h 51.

Cette opération particulière apermis de souligner l’excellentecoopération entre les autoritésde l’État, les élus présents, laGendarmerie, le SMUR et lessapeurs-pompiers ■

Le 29 août 2004 à 12 h 15, le CTAreçoit un appel pourun feu d’usine àLezoux. L’incendies’est déclaré dansun atelier de fini-tion de l’entrepriseFontex qui fabriquedes panneaux debois agglomérés,d’où la rapide pro-pagation du feu…

Une quarantaine de sapeurs-pompiers est alors mobilisée ettrès vite d’importants moyenssont engagés : un FPT, un VSABet le Chef de Garde de Lezoux.Suivront le FPTL de Billom et

B R È V E S

Préparatifs pour le Congrès de l’eau et du feu

En 2007, le Puy-de-Dôme accueil-lera à la Grande Halle d’Auvergne leCongrès National des Sapeurs-Pompiers de France. Une étaped’autant plus importante puisque le congrès s’est déroulé pour la dernière fois dans la région en 1901.D’ici la fin de l’année, une nouvelleétape sera franchie avec la créationdu Comité d’Organisation du Congrèsde l’Eau et du Feu à Clermont enAUVERGNE : COCEF CLERMONTAUVERGNE. C’est le début de troisannées de travail qui vont mutuali-ser d’importants moyens humains. C’est dans ce sens que le secrétariatde l’Union Départementale des

Sapeurs-Pompiers du Puy-de-Dôme commence à recenser lepotentiel humain du département.Chaque personne, selon ses compétences, peut participer à ce grand projet fédérateur tant pour la région que pour le CDSP et l’UDSP 63.

Afin de pouvoir constituer les premiers groupes de travail,contacter : Delphine Rouveirollesau 04 73 98 16 56 les mardis et vendredis de 8 h à 17 h 30 ou au 04 73 90 05 10.

Les Jeunes Sapeurs-PompiersLes sections de JSP sontassurées sur l’année scolaireet non plus sur l’année civile.

L’assurance prend en charge :S les activités de l’Association

de Jeunes Sapeurs-Pompiers ;S les activités “hors service

commandé” organisées parl’UD et le SDIS ;

S les manifestations auxquellesles JSP participent ;

S les manœuvres, exercices,concours.

L’assurance s’adresse aux jeunes(jusqu’à 18 ans) inscrits comme :S jeunes sapeurs-pompiers ;S clairons, tambours, musique ou

fanfare de sapeurs-pompiers ;S non immatriculés SP volon-

taires, mais pouvant partici-per à certaines activités del’Union Départementale.

Pour tous renseignements,contacter le secrétariat de l’UDSP 63les mardis et vendredis de 8 h à 17 h 30 au : 04 73 90 05 10.

La garantie personnelleCe sont les activités spécifiquesde l’Union Départementale :

• la réunion des membres ;• les manœuvres départe-

mentales, communales et intercommunales ;

• la délégation représentativede l’UD ;

• la prospection des membreshonoraires ;

• le recouvrement des cotisa-tions, distribution de calen-driers chez les particuliers,collectes publiques ;

• les fêtes de Sainte-Barbe,l’arbre de Noël, les bals de sapeurs-pompiers, lesséances cinématographiqueset théâtrales, les excursions,les voyages organisés parl’Union Départementale et parl’Amicale ;

• le sport (entraînements, com-pétitions amicales ne néces-sitant pas de licence) ;

• les concours d’extinctiond’incendie.

Rappel- Ces activités doivent être

pratiquées à titre volontaireet en dehors de tout servicecommandé.

- Pour toutes manifestations,il faut adresser un courrier au secrétariat de l’UDSP 63.

Les garanties souscrites parl’Union Départementale sont :

s la responsabilité civile ;s la protection juridique ;s le versement d’indemnités

journalières (en cas d’arrêtde travail) ;

s le remboursement des fraisde traitement, de secours,etc. ;

s le paiement de capitaux“décès et invalidité”.

L’assurance hors service commandéL’UnionDépartementaledes Sapeurs-Pompiers du Puy-de-Dôme propose trois formules dans le cadre del’assurance horsservice commandé :

• La garantiepersonnelle

• La garantiepersonnelle et lagarantie véhicule

• Les JeunesSapeurs-Pompiers

Ces complémentsd’assuranceinterviennent en complément de la couverturesociale et de la complémentairesanté.

U N I O N D É P A R T E M E N T A L E

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Questionnaire de déclarationd’accident.

La garantie personnelle et la garantie véhiculeCette assurance est valableuniquement si le véhicule estutilisé dans le cadre de l’UnionDépartementale. Elle garantitles dommages subis par :s les véhicules automobiles à

4 roues et plus ;s les motocycles (cyclomo-

teurs, vélomoteurs...) ;s les bicyclettes.

La garantie personnelle et lagarantie personnelle et véhicules’adressent aux :

■ sapeurs-pompiers du Puy-de-Dôme en activité, régulière-ment inscrits sur le registrematricule du Corps ;

■ bénévoles non sapeurs-pompiers, les responsables et lepersonnel administratif de l’UDet les retraités inscrits à l’UD,désignés nominativement sur le bulletin d’adhésion ou sur laliste annexée sur l’avenant de modification ■

Les jeunes sapeurs-pompiers relèvent le défiLes 3 et 4 juillet 2004 a eu lieu le rassemblement national des JSP de France à Rodez.Dix jeunes du département duPuy-de-Dôme étaient présents à cette occasion.Les JSP du Puy-de-Dôme ontaffronté les autres JSP lors dedeux challenges. L’un étaitconsacré à une manœuvreincendie et l’autre à unemanœuvre secourisme. Parmiles cent cinq sections de JSPreprésentées, ils se sont classéstreizième pour l’un des challenges.Félicitations et rendez-vousdans deux ans.

l’année prochaine et trois ontété ajournés. Pour ceux qui lesouhaitent, l’obtention du brevetde JSP leur permettra de suivreles unités de valeur manquanteset ainsi devenir sapeur-pompiervolontaire.

Ce brevet restera une étapeimportante pour ces futurssapeurs-pompiers volontaires ■

Les épreuves se sont succédéalternant tout d’abord une partiepratique avec des épreuvessportives puis une partie théorique avec des questionsouvertes. Ensuite, les JSP ont été évalués sur plusieursmanœuvres (incendie, sauve-tage et interventions diverses).Parmi les candidats, seuls deuxdevront repasser le brevet

Le 13 juillet 2004, les sapeurs-pompiers étaient à l’honneur.En effet, à l’occasion d’unemanifestation qui se tenait à la caserne de Clermont-Ferrand,ont été :

Promus au grade de capitaine de sapeur-pompierprofessionnel :, Le lieutenant André Lopez, Le lieutenant Pascal Thomas

, Le lieutenant Matthieu Faure, Le lieutenant Richard Faure, Le lieutenant Jacky Deniau, Le lieutenant Sophie Boiseau, Le lieutenant Pierre Ballet, Le lieutenant Stéphane Cubizolles, Le lieutenant Vincent Gauthier

Promu au grade de capitainehonoraire de sapeur-pompiervolontaire :, Le lieutenant Dominique Cartier

Décoré de la médaille de bronze pour acte de Courage et Dévouement : , L’adjudant-chef

Gérard Broussegoutte

Décoré de la médailled’honneur des sapeurs-pompiers pour servicesexceptionnels : , Le lieutenant Daniel Jouanade

LE PERSONNEL

Les jeunes sapeurs-pompiers et le brevet

Remise de médailles et promotion d’officiers

Durant deux jours,les 1er et 2 juillet2004, soixante-dix-huit JeunesSapeurs-Pompiers(JSP) du Puy-de-Dôme et trois duCantal ont passé le brevet de JSP au Centre de Secours de Lempdes.

Officiers promus.

Championnat de France de trekking

Jean-Luc Bataille,Fabien Charbonnieraux côtés deSamuel Chardés etChristian Largieront participé les 10 et 11 septembre

2004 au 2e Championnat deFrance de trekking. Ils ont par-couru environ 60 kilomètres et5 000 mètres de dénivelé positif.Ces quatre sapeurs-pompiers se sont brillamment imposés

face aux quarante équipes enga-gées : l’équipe du Puy-de-Dômeest vice-championne de France. Saluons également la participa-tion de la deuxième équipe de sapeur-pompier, représentéepar Christian Clavel, ArnaudJacquemin, Éric Perron et LionelMeteinier, tous issus du CSPd’Issoire.

Challenge Nautique des sapeurs-pompiers

En 1973, le ltn Marcas et le ltn Dussaud sont à l’initiative

du Challenge Nautique. Depuis,ce challenge perdure…Ainsi, le dimanche 5 septembre2004 avait lieu le 31e ChallengeNautique des sapeurs-pompiersà Châtel-Guyon. Les sapeurs-pompiers se sont affrontésdurant trois épreuves chronomé-trées : un parcours nautique avecobstacles, un parcours du sauve-teur et un 100 mètres trois nages.Cette année, les gagnants duclassement général sont :

Pour le challenge masculin :Jérôme Cohade du CSP de Riom

Pour le challenge féminin :Noémie Nigon du CS deChamalièresPour le challenge JSP féminin :Déborah Cieplik du CS de St-Éloy-les-Mines et JSP masculin :Guilhem Beytet de CS de Châtel-GuyonRendez-vous le 4 septembre2005 pour le 32e ChallengeNautique.

B R È V E S

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