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La police de sécurité du quotidien
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Jean-Benoît Albertini Préfet de l’Essonne
La Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) dont le lancement a été annoncé le 8 février 2018 par le ministre de l’Intérieur est l’axe fort d’une politique publique de sécurité voulue par le Président de la République, fondamentalement tournée vers la population. Le département de l’Essonne avait anticipé cette intuition puissante selon laquelle la politique locale de sécurité se construit d’abord sur le terrain.Près d’un an après sa mise en place officielle, le travail partagé entre la police nationale, la gendarmerie et les polices municipales ainsi que les élus et partenaires, co-producteurs de sécurité (bailleurs, transporteurs, associations) a suscité l’émergence de solutions innovantes et un enracinement dans les territoires témoignant d’une capacité d’adaptation qui a mobilisé tous les acteurs.La PSQ a ainsi libéré toutes les initiatives dont sont capables tous ces partenaires. C’était l’objectif du séminaire départemental PSQ du 26 novembre dernier que d’en partager les premiers enseignements que nous vous restituons ici.
Bonne lecture !
SPÉCIAL « PSQ »
Etat@91LA LETTRE DES SERVICES DE L’ETAT EN ESSONNE
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Les 5 axes de la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) :
LA SÉCURITÉ EST LA PREMIÈRE DES LIBERTÉS ET LA PRIORITÉ DES FRANÇAIS.
UNE POLICE ET UNE GENDARMERIE AUX AMBITIONS RETROUVÉES, PLUS EN CONTACT AVEC LA POPULATION
UNE POLICE ET UNE GENDARMERIE
SUR-MESURE, ADAPTÉES AUX SPÉCIFICITÉS
DE CHAQUE TERRITOIRE
UNE POLICE ET UNE GENDARMERIE
FONCTIONNANT DANS UN LARGE
PARTENARIAT
UNE POLICE ET UNE GENDARMERIE
RESPECTÉES, MIEUX FORMÉES
ET DOTÉES
UNE POLICE ET UNE GENDARMERIE
DANS L’ÈRE DU NUMÉRIQUE
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LES ACTIONS MISES EN ŒUVRE PAR LA POLICE NATIONALE RS :
La fiabilisation de la filière accueil dans les commissariats et de la prise en charge des victimes est un des enjeux qui conditionne le lien de confiance avec la population. Venir dans un commissariat n’est pas une démarche naturelle pour le citoyen en général et les victimes en particulier. Chaque service doit donc pouvoir répondre à l’objectif de fiabiliser la filière accueil et la prise en charge des victimes, quelles que soient les circonstances, y compris le week-end et la nuit. La consultation des partenaires (élus, services publics) doit être une démarche permanente ; elle doit participer de la connaissance et de l’adaptation aux besoins. L’évaluation doit être également orientée vers les acteurs de la vie sociale et économique du territoire.• Pour permettre la mise en place de permanences, la CSP (Circonscription de Sécurité
Publique) de Draveil a créé une boîte mail dédiée à la prise de rendez-vous en ligne.
LA DÉMARCHERS :
LA PSQ EN ESSONNES :
Mettre en place une démarche de résolution des problèmes adaptée à la nature et à l’ampleur des difficultés identifiées. Chaque service doit développer la dynamique d’intelligence de sécurité publique qui consiste à mobiliser l’ensemble des ressources mises à sa disposition et mettre à profit les opportunités offertes par les partenariats afin de concevoir des solutions concrètes.• Organisation de réunions entre la CSP de Palaiseau, la mairie, le commissariat,
la police municipale et la police nationale pour mettre en place un numéro de téléphone dédié à destination des commerçants.
L’idée indissociable de la PSQ est le retour vers la population. Il importe de rendre compte et de faire savoir ce qui est fait, en cohérence avec les attentes exprimées. En communication interne, les objectifs territoriaux et les enjeux doivent être connus de l’ensemble du service. Les modalités sont à définir au sein de chaque équipe. En communication externe, les résultats recherchés, les modes d’actions retenus et les partenariats doivent être valorisés via : les rencontres avec le public, les bulletins locaux d’information, les réseaux locaux de la presse quotidienne régionale, les réseaux sociaux habilités.• Présentation par la CSP de Juvisy-sur-Orge des métiers et missions de la police
nationale en milieu scolaire et aux habitants du Quartier de la Grande Borne à Grigny.
LE RECUEIL DU BESOIN DE SÉCURITÉ
LA DÉMARCHE DE RÉSOLUTION DES DIFFICULTÉS
LA COMMUNICATION
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LA PSQ EN ESSONNES :
LA DÉMARCHERS :
LES ACTIONS MISES EN ŒUVRE PAR LA GENDARMERIE NATIONALE
La fonction contact a pour objectif de renfor-cer la visibilité et l’acces-sibilité des gendarmes auprès des élus et de l’ensemble de la popu-lation. Elle est déclinée dans l’ensemble des uni-tés territoriales des com-pagnies.Dans la compagnie de gendarmerie d’Étampes, un « référent contact » chargé d’animer les ac-tions « contacts » ont été mis en place. Pour les compagnies d’Évry et Palaiseau des « groupes contacts » et de « ré-férents territoriaux de contact ».
FONCTION CONTACT
La fonction prévention dans la compagnie de gendarmerie d’Étampes a pour objectif de préve-nir les infractions d’ap-propriation, les violences intrafamiliales, de lutter contre la délinquance routière et de prévenir les actes terroristes en renforcent la présence dissuasive des militaires sur l’ensemble de la cir-conscription, développer et dynamiser le recueil du renseignement, renforcer les actions de préventions. Pour Évry des actions de sensibilisation sont or-ganisées au profit des populations plus particu-lièrement exposées à un risque de malveillance. La compagnie de gendar-merie de Palaiseau s’ap-puie sur les nombreuses participations citoyennes existantes en donnant un second souffle à celles qui en ont besoin.
FONCTION PRÉVENTION
La fonction investiga-tions a pour rôle dans la compagnie de gendar-merie d’Étampes de lut-ter contre la délinquance violente mais surtout contre la délinquance de masse en s’assurant un traitement rapide des procédures et assurer une bonne circulation de l’information judiciaire. Palaiseau met en place un réseau de référents « avoirs criminels » lo-caux pour s’attaquer aux profits de la délinquance. A Évry, pour les crimes et délits les unités ter-ritoriales bénéficient du renfort d’unités spécia-lisée.
FONCTION INVESTIGATIONS
La fonction interven-tion des compagnies de Palaiseau et d’Étampes, consiste à mettre en place des services adap-tés pour renforcer la visibilité, la disponibili-té et l’accessibilité des personnels et des uni-tés. Pour la compagnie de gendarmerie d’Évry, il s’agit d’assurer une présence dissuasive avec une pertinence de temps et de lieux découlant de l’analyse de chaque com-mandant d’unité.
FONCTION INTERVENTION
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Lutte anti-rodéo
Actions sur les comportements délinquants et ou dangereux contribuant au sentiment d'insécurité dans les quartiers, notamment les rodéos sauvages motorisés.• Centre Loisirs Jeunes 91 à Draveil : sensibilisation aux dangers des rodéos urbains, prévention des
conduites addictives.• Actions menées à Massy contre les rodéos motorisés avec le renfort des moyens de la Direction
Départementale de la Sécurité Publique et le soutien de la police municipale.
POLICE NATIONALE
Lutte anti-stupéfiants
Actions de sûreté consistant à sécuriser les communs d’immeubles abusivement occupés par des individus oisifs se livrant pour certains aux commerces des stupéfiants afin de luter contre une ambiance pesante pour le déplacement des personnes (halls d’immeubles pour faciliter l’accès au domicile). • CSP de Corbeil-Essonnes, déploiement des policiers au secteur (Brigade de Sécurité de Terrain) au
plus près des habitants pour lutter contre les trafics.• CSP de Long jumeau : mise en oeuvre d’une stratégie pour lutter durablement contre le trafic de
stupéfiants en y associant la police municipale (augmentation de + 80 % de la répression du trafic).
POLICE NATIONALE
Actions partenariales
Actions partenariales pour intégrer les bailleurs Police nationale• Interventions en milieu scolaire dans le CSP de Juvisy-sur-Orge, quartier de La Grande Borne et
CSP de Corbeil-Essonnes, quartier des Tarterêts sur des thématiques telles que les dangers de la drogue, les jeux dangereux, les dangers d’internet, le harcèlement et toutes les formes de violence en milieu scolaire.
Gendarmerie nationale• A Palaiseau des partenariats sont développés, notamment avec les responsables et chefs d’entreprise.
La gendarmerie participe régulièrement aux « petits déjeuners » de l’ADEZAC, association des entrepreneurs de la zone d’activité de Courtaboeuf pour échanger et sensibiliser sur des thématiques actuelles (cyber-criminalité, occupations illicites...).
POLICE ET GENDARMERIE NATIONALE
Groupes de sécurité du quotidien
• Le GSQ à Gif-sur-Yvette s’est inscrit dans une démarche partenariale et d’initiatives consistant à créer un réseau de relais au sein de la circonscription. Le temps libéré a été mis au service de la recherche d’information, la formation et le conseil des partenaires (PM, BDE, associations) et a complété la mission d’investigation par sa connaissance du milieu et de la population.
GENDARMERIE NATIONALE
LES DISPOSITIFS SPÉCIFIQUESRS :
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LA CONSTRUCTION DE LA STRATÉGIE TERRITORIALE DE SÉCURITÉ AU SEIN DE LA POLICE ET DE LA GENDARMERIE NATIONALESRS :
LES AXES EMBLÉMATIQUES ADAPTÉS AU TERRITOIRE
LIAISONS RENFORCÉES AVEC LES BAILLEURS
RAPPROCHEMENT JEUNESSE-FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE
EN LIEN AVEC L’ÉDUCATION NATIONALE
ACTION COMMUNE POLICE NATIONALE - POLICE MUNICIPALE DANS LA LUTTE ANTI-STUPÉFIANTS
RAPPROCHEMENT POPULATION - FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE
RAPPROCHEMENT JEUNESSE - FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE EN LIEN AVEC L’ÉDUCATION NATIONALE
LUTTE ANTI-RODÉOS
LUTTE ANTI-RODÉOSRAPPROCHEMENT JEUNESSE - FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEUREEN LIEN AVEC L’ÉDUCATION NATIONALE
LIAISONS RENFORCÉES AVEC LES BAILLEURS ET TRANSPORTEURS
ACTION COMMUNE POLICE NATIONALE - POLICE MUNICIPALE DANS LA LUTTE ANTI-STUPÉFIANTS
ACTIONS PARTENARIALES AVEC LES BAILLEURS « CELLULES DE VEILLE »
RAPPROCHEMENT JEUNESSE - FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE
RAPPROCHEMENT POPULATION - FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE
RAPPROCHEMENT POPULATION - FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE «PATROUILLES DE PRÉVENTION ET DE CONTACT»
ACTIONS PARTENARIALES AVEC LES ÉLUS
ACTIONS PARTENARIALES AVEC LES ÉLUS
RAPPROCHEMENT JEUNESSE - FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE EN LIEN AVEC
L’ÉDUCATION NATIONALE
RAPPROCHEMENT POPULATION - FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE
« GROUPES SÉCURITÉ DU QUOTIDIEN »
Con
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pref
91/B
CI
DÉCLINAISON DE LA PSQ EN ESSONNES :
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LE NOUVEL OUTIL NÉO
Néo est un nouvel équipement opérationnel : qui a été mis en place sur tout le territoire national pour les services de police et de gendarmerie, pour permettre d’avoir un outil smartphone ou tablette, à portée de main lors des contrôles sur le terrain. Ils ont aujourd’hui tous les logiciels pour pouvoir travailler, tout est condensé sur un seul outil. Cet outil permet d’avoir une accessibilité à tous les logiciels sur le terrain utilisé habituellement dans les locaux. Ce dispositif permet d’avoir plus de proximité avec les citoyens dans le cadre des missions habituelles, mais aussi, d’inscrire les policiers et gendarmes dans l’ère du numérique.
LA MISE EN PLACE DE PARTENARIATS Établir un continuum de sécurité au travers d’une relation privilégiée avec les partenaires locaux comme l’Éducation nationale, les collectivités locales, les bailleurs sociaux ou les transporteurs publics. Il importe aujourd’hui de développer à l’échelle des circonscriptions une démarche pro-active vers ces établissements en coordination avec les polices municipales. Cette orientation s’avère essentielle à l’efficacité de la PSQ à court, moyen et long termes.
LA BRIGADE TERRITORIALE DE CONTACTElle s’inscrit dans le cadre de la PSQ. Elle a pour but de renforcer le lien entre la gendarmerie, la population et les élus sur les secteurs surveillés. Ce dispositif contribue à la sécurité au quotidien des citoyens dans la mesure où des patrouilles sont présentes au quotidien sur le terrain.
LA COMMUNICATIONDans la mesure où le dispositif PSQ a pour vocation de restaurer un lien de confiance avec la population, il importe de communiquer en retour avec celle-ci. Il s’agit de faire savoir ce qui est fait, en cohérence avec les attentes exprimées. Il appartient à chaque chef de service territorial d’organiser ce retour d’informations : rencontres directes avec les administrés dans le cadre d’une permanence d’accueil du public spécialement mise en place au sein du commissariat, réunions publiques périodiques, bulletins municipaux, réseaux sociaux.
: LES MOYENS POUR LES ACTEURS DE LA SÉCURITÉ
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En partant d’un raisonnement simple, il faut identifier les difficultés pas seulement telles que nous les percevons mais aussi de la manière dont elles sont vécues par la population.
Jean-François Papineau, Directeur départemental de la sécurité publique du département de l’Essonne
POLICE NATIONALE
BILAN
SÉMINAIRE DU 26 NOVEMBRE 20189 mois après, quel bilan, quelles perspectives ?S :
Pour la Police Nationale, les 14 circonscriptions de l’Essonne ont entrepris le déploiement de la PSQ au sein de territoires d’où émergent des problématiques bien identifiées. Un projet spécifique a été établi pour le Quartier de Reconquête Républicaine des Tarterêts.
Chaque chef de circonscription doit entreprendre un rapprochement avec les maires des communes du ressort, premiers administrateurs des territoires et de la population. Elle peut s’appuyer sur le dispositif d’échange existant en l’amplifiant le cas échéant. Cette démarche pédagogique visant à faire adhérer les élus à la PSQ doit être généralisée. Aucun territoire, aucune commune ne doivent être écartés.
La PSQ n’est pas une révolution. Cependant, en partant du terrain pour définir les besoins et construire les actions qui en découlent avec le souci majeur de l’efficacité, elle représente une évolution considérable pour la qualité de la relation État - citoyen : créer en tous lieux les conditions d’une sécurité dues à chacun, quel que soit le contexte dans lequel s’exercent ces libertés fondamentales.
« Elle représente une évolution considérable
pour la qualité de la relation État et citoyen
« Créer en tous lieux les conditions d’une sécurité dues à chacun, quel que soit le contexte dans lequel s’exercent ces libertés
fondamentales. »
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La PSQ est une méthode, un état d’esprit, une démarche qualité ; il s’agit de revisiter les missions à partir d’un diagnostic pour apporter les réponses
adaptées et de replacer le service du citoyen au cœur de l’action.
Karine Lejeune, Commandante du groupement de gendarmerie de l’Essonne
GENDARMERIE NATIONALE
La création d’un groupe de sécurité du quotidien (GSQ) spécialement dédié à cette mission sur Gif-sur-Yvette-Orsay, s’avère être une véritable force pour le commandant de compagnie.Il est devenu incontournable auprès de très nombreux interlocuteurs, et fait l’objet de sollicitations de plus en plus régulières. Libérées de certaines contraintes, les patrouilles de proximité reprennent leurs véritables missions.
La mise en place du dispositif, notamment avec une première expérimentation des «patrouilles de prévention et de contact» sur la CoB d’Angerville-Méréville obtient des retours très positifs. 444 services dit «PSQ» ont été réalisés avec un volume de 615 gendarmes ayant participé à ce type de missions.
La compagnie d’Évry donne un bilan également positif avec aujourd’hui une meilleure interactivité avec la population et ses représentants permettant de mieux les écouter, les conseiller et les accompagner dans leurs démarches. Un continuum de sécurité avec les maires et leur police municipale, les associations, les bailleurs, les acteurs de la mobilité, une synergie renforcée plus particulièrement avec les polices municipales (échange d’information, contrôles mixtes).
Brigade territoriale de contact : ce dispositif est innovant dans le sens où la gendarmerie a décidé de dédier des personnels pour assurer cette mission de contact avec les élus à temps plein sur leur circonscription. Le retour depuis 10 mois d’expérimentation des élus, des commerçants et de la population est très favorable.
BILAN
SÉMINAIRE DU 26 NOVEMBRE 20189 mois après, quel bilan, quelles perspectives ?S :
« Bilan positif : meilleure interactivité avec la
population
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GENDARMERIE NATIONALE
Suite au bilan positif de la compagnie de gendarmerie de Palaiseau, la création d’un GSQ à Long jumeau est prévue dès janvier 2019. Il permettrait de compléter le dispositif contact de la compagnie en permettant une couverture exhaustive de tout son territoire. La mise en place qu’un sondage à destination des maires est prévue pour éclairer le commandement sur la pertinence de la fonction contact et ses axes d’effort.
Concernant la compagnie de gendarmerie d’Étampes plusieurs pistes d’adaptation du dispositif sont envisagées : un renforcement des patrouilles de contact au profit du milieu agricole, développement des actions de contact, évaluer la qualité du service rendu à la population et renforcer l’action partenariale au travers d’actions concrètes.
PERSPECTIVES
SÉMINAIRE DU 26 NOVEMBRE 20189 mois après, quel bilan, quelles perspectives ?S :
POLICE NATIONALE
Le défi de la PSQ pour la Police Nationale doit conduire à porter la plus grande attention à l’accueil, dans toutes ses dimensions.
La Police Nationale ne part pas de rien. Nombre d’actions localement entreprises dans les circonscriptions de l’Essonne, parfois de longue date, s’inscrivent parfaitement dans la démarche PSQ. Ces dispositifs qui donnent satisfaction seront consolidés voire amplifiés. Il s’agit également de reproduire lorsque cela paraît possible, les « bonnes pratiques », tout en les adaptant, mais également de créer des partenariats nouveaux.
« Ces dispositifs qui donnent satisfaction seront consolidés
voire amplifiés »
« Développement des actions de contact, évaluer la qualité du service rendu à la population et renforcer l’action partenariale »
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OUVERTURE DU SÉMINAIRE PAR JEAN-BENOÎT ALBERTINI, PRÉFET DE L’ESSONNE
SÉMINAIRE DU 26 NOVEMBRE 20189 mois après, quel bilan, quelles perspectives ?S :
« Ce cadre national donné à la Police de Sécurité du Quotidien nous réassure et libère toute l’initiative dont sont capables les forces de sécurité intérieure, stimulées, accompagnées par les élus locaux et les autres acteurs de notre territoire. Ceci sont des partenaires à part entière, des co-producteurs de sécurité. Nous en faisons l’expérience au quotidien et c’est bien de cela qu’il s’agit aujourd’hui : partager, diffuser cet esprit de partenariat. Il ne s’agit ni de diluer les responsabilités, ni de renverser l’ordre des priorités. En ce qui concerne la sécurité du quotidien nous avons déjà fait beaucoup, mais il reste aussi beaucoup à partager, à évaluer et à diffuser auprès de l’ensemble des partenaires. C’est tout l’intérêt de cette journée que de faire ressortir cette diversité d’initiatives et les premiers résultats prometteurs dont nous disposons.
Jean-Benoît Albertini, Préfet de l’Essonne
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L’intégralité de l’intervention du préfet de l’Essonne, en cliquant sur : https://www.dailymotion.com/video/x6yfag1
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