Magazine gratuit - N° 26Juillet 2006

ÉditoVoici les fêtes !

Il y a eu les fêtes italiennes, sympathiques et colorées. Et aussi le son et lumière de Cette Histoire qui, malgré lesembûches, a été réussi malgré un lourd déficit financier. Après ces hors d’œuvres, Juillet va entamer la série desgrandes fêtes d’été. Comment mieux les symboliser qu’avec cette jolie peinture naïve du regretté Hervé Bonfils,inspiré par la sortie en mer de la Saint-Pierre. La Fête des Pécheurs est une incontournable ouverture de la saison dont le point d’orgue sera la Saint-Louis. Mais entre temps, le magnifique Théâtre de la Mer aura abritéla gaillarde Fête à Fernande, Jazz à Sète et Fiesta Latina.Mais l’animation culturelle ne s’achève pas à l’automne. La Scène Nationale avec un alléchant programme axé sur la comédie et le jazz prendra le relais, complété par ses appendices si méritantsque sont La Fonderie et le Théâtre de Poche, méritantes initiatives privées. Bernard Barraillé

Échos

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Hommages à RouréBeaucoup de lettres à propos du numéro consacré àJacques Rouré. Parmi eux : De François Commeinhes :« Nous perdons un grand écrivain, un amoureux de la vieet de sa ville, notre ville de Sète qui lui a offert tant de plaisir et à qui il l’a bien rendu sur le plan littéraire. Sèteest très connue pour ses artistes, qui sont de formidablesambassadeurs. On parle moins souvent des écrivains quedes peintres ou des plasticiens mais Jacques Rouré étaitl’un des plus grands artistes sétois ».De Simone Lacombblez :« Bravo pour cet hommage si complet, compétent et sensible à Jacques Rouré. Un numéro à garder tout spécia-lement parmi les autres ».D’ Armande Maillet, professeur en retraite :« J'aimais bien rencontrer Jacques Rouré à la LibrairieSétoise et nous échangions souvent, avec beaucoup deplaisir. Il m'avait fait l'honneur d'imprimer une recette catalane que je lui avais communiquée !Oui, nous n'étions peut-être pas du même bord, mais nouscherchions le même port....Quant à son copain Roger Thérond, j'ai eu le plaisir demonter au Canigou avec lui au temps où il était maîtred'Internat à Perpignan et moi maîtresse d'Internat. Je luidois de m'avoir fait connaître et apprécier "Les visiteurs dusoir" et "Les enfants du Paradis ". Quel dommage qu'onne revoit plus ces chefs-d'oeuvre ! ».D’ Yves Marchand :Votre « numéro spécial » sur Jacques Rouré est très réus-si. Il relate l’essentiel sans verser dans la fastidieuse hagio-graphie. Et il évoque bien le Rouré libertaire qui avait lesens de l’anecdote pour toute explication de l’essentiel.Merci de ce beau travail. J’espère que nous pourrons nousprocurer facilement ses deux derniers ouvrages ».

La Scène Nationale en fêteUn Théâtre Molière archi-comble, beaucoup durent rester debouts, a assisté à la présentation du programme de la saison 2006-2007. René Spadone, président de laScène Nationale, a ouvert la séance en se réjouissant de cet engouement et en se félicitant de la prochaine programmation que détailla ensuite le directeur YvonTranchant. Les spectacles annoncés, qui font une bonne place aux comédies, au jazzmais aussi aux grands classiques, ont fait l’unanimité. Abandonnant la salle, la foules’est ensuite déplacée sur et autour du parvis pour une soirée festive et musicale animée par André Minvielle et ses musiciens.

Lucien ClergueLa photographie vient d’entrer à l’Académie des Beaux-Arts avec l’admission de Yann Arthus-Bertrand etde Lucien Clergue.

Ce dernier avait fait une de ses premières expos à Sète, dans la salle Tarbouriech qui setrouvait alors dans la Mairie. Ses nus en choquèrentquelques-uns mais séduisirent le plus grand nombre. Et le voilà académicien.

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À la télé ils disent tous les jours : « Y a trois millionsde personnes qui veulent du travail ». C'est pas vrai :

de l'argent leur suffirait. (Coluche)

Podium pour LaGazette

À peine né, l’hebdo de Sète estsur le podium. Lors du Congrèsannuel de la presse hebdoma-daire, son fondateur AlainRollat a reçu un prix pour avoireu le courage, rare en cettepériode difficile pour la presse,d’avoir osé créer un vrai journal. Bravo à lui et aussi à lavaillante équipe venue donner àSète un hebdo de qualité.

Bateau-BoeufLa Compagnie du Bateau-Bœuf, compagnie sétoise de théâtre amateur chère à Jean-Hervé Mirouze, qui devaitdébuter cette année le festival Acte III Sc.7 a du déclarer forfait.Pour des raisons de santé d'un comédien, le spectacle ; Je veux voir Mioussov dans une adaptation de Marc GilbertSauvajon qui devait avoir lieu le 14 juin a été annulé. Le Bateau-Bœuf n'a pas beaucoup de chance avec cette piècequi a déjà été annulée l'an dernier pour des raisons similaires.

Adieu Bouchon !Figure emblématique des joutes et du Quartier Haut, Henry Anselme, grande gueule mais grand cœur, nous a quitté le 15 juin. Ses cendres ont été dispersées en mer par une flotille de chalutiers. Au Paradis, il attend maintenant son ennemi préféré, Morizot, pour y reprendre leurs légendaires chamailleries. Mais du côté de la Pointe,on n’est pas préssé…

FootballA l’intention de ceux qui supportent mal l’envahissement des médias par le football, voici, en guise de vengeance,quelques perles footballistiques : « Il n’y a rien qui ressemble plus à un Coréen qu’un autre Coréen, surtout s’ils sont habillés en footballeurs, d’autantqu’ils mesurent tous 1,70 m et sont tous bruns ». (Thierry Roland, commentateur)« Je ne fais jamais de tête, on m’a dit que c’était fait pour réfléchir, pas pour taper dans un ballon ». (Vikash Dhorasoo, joueur du PSG)« Le football est un sport simple rendu compliqué par des gens qui n’y connaissent rien »( Bill Shankly, entraîneur de Liverpool)« Le sport amuse les masses, leur brouille l’esprit et les abêtit. C’est pourquoi les gouvernements sont toujours pourle sport et contre la culture ». (Thomas Bernhard, philosophe)"Voici bientôt quatre longues semaines que les gens normaux subissent à longueur d'antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur le gazon l'honneur minuscule d'être champions de la balle au pied ». (Pierre Desproges, humoriste)« Le foot ? je n'ai jamais vu autant de milliardaires courir sur une prairie ». (Arielle Dombasle, comédienne)« Zidane a le QI d’une courge ». (Jean-Louis Murat, chanteur)

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Échos

“ Adam et Ève, c'est l'histoire d'unepomme, de deux poires et de beaucoup

de pépins “. (Jean Dutourd)

HéliadeElene Gelgovich nous donne de bonnes nouvelles de son ensemble vocal Heliade :

« Nous revenons de notre 1er concours International à Toursavec le 3°Prix en catégorie voix égales. Seul ensemble français sélectionné et récompensé ! Rendez-vous donc pour le prochain concours cet été à Arezzo(Italie). Après une année riche de projets, de concerts, nousvenons donc de remporter le 3ème Prix International auFlorilège Vocal de Tours 2006.Nos prochains concerts auront lieu dans le cadre du Festival"Fugue en Aude Romane" le 22 Juillet en l'abbayed'Alet les bains à 21h30 et le 23 Juillet en l'abbaye de St Papoul à 17h.Réservations auprès de l'ADDM11 au 04 68 11 69 94

Vous pouvez aussi nous rejoindre en Italie du 23 au 27 Août dans le cadre du Concours International Guidod'Arezzo ».

PsychoAprès une avalanche dévastatrice, des villageois cévenols ont refusé la fameuse cellule psychologique que leur proposaient les autorités. Ils ont rouvert la vieille église un peu abandonnée et se sont rassemblés pour se recueillirensemble dans le silence. Les psys et leur bavardage sont restés à la porte.

Pierre BerèsPierre Berès, considéré comme « le plus grand libraire du monde », a mis en vente chez Drouot sa fabuleuse collection de manuscrits et d’éditions originales : Stendhal, Apollinaire, Rimbaud, Proust et, bien sur, Valéry. 12 000 volumes étaient livrés à l’appétit des collectionneurs du monde entier. A 93 ans, Berès va se retirer à Saint-Tropez dans sa villa ultra-moderne dessinée par Pierre Soulages ! Il y sera le voisin de Brigitte Bardot.

Pour les sauveteursComme il l’avait promis, Henri Gevaudan a remis lesbénéfices de son dernier ouvrage « Sète ville de sport »à une œuvre caritative sétoise. Sur le conseil deFrançois Commeinhes, c’est l’équipage du canot desauvetage « Patron Marius Olivieri » qui a reçu unchèque de 400 €.Jeudi après-midi, à la base Tabarly, en présence dumaire et d’équipiers du canot, Henri Gevaudan a remisle chèque à Michel Zambrano, président de la sociétéde sauvetage, qui s’est réjoui de ce cadeau qui serviraà l’entretien du canot tous temps.

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Encore unLa cohorte des copains d’abord s’amenuise. Le 17 juin, c’est Raymond Devos qui s’est éclipsé de la bande des vraisamis de Brassens. Les télés nous ont permis de le revoir dans l’hommage à Georges qu’il avait inclus dans son show.S’accompagnant à l’accordéon, il y chantait les chansons de Brassens consacrées aux enterrements ! Salut, l’artiste. Il n’ira plus en vacances à Caen et ne sera plus bloqué dans les ronds-points.

Diane médailléeDiane de Gaudard-d’Alaines, grande dame de Valmagne qu’elle a sauvée de la décrépitude pour en faire un lieud’exception, a reçu l’insigne de chevalier des arts et lettres. Après tant d’années, c’était bien le moins, surtout quandon voit les guignols qui sont déjà commandeurs !

RFM fermeAvec RTS, que maintient Madeleine Delacoux, RFM était une radio locale sétoise. Lagardère, son nouveau patron,vient de la fermer et de licencier les deux salariés. Les radios libres n’ont pas été la révolution démocratique annoncées. Que vouliez-vous qu’elles fissent face à la puissance du pognon…

Interdit aux sétoisLe Printemps des comédiens consacrait deux soirées à Brassens,dont l’une au Théâtre de la Mer.Hélas, les billets mis en vente àMontpellier ont tous été acquis parles montpelliérains. Et c’est ainsi queles sétois sont restés dehors. Pourune fois que le Printemps, financépar le département, se déplaçaitchez nous…

RockstoreBravo au sétois Philippe Winling quivient de fêter les 20 ans de lamythique scène montpelliéraine duRockstore qu’il dirige, contre vents etmarées, depuis 20 ans !

Le Belem quai d’AlgerPendant une trop courte escale, cevétéran de la marine à voiles aembelli le Quai d’Alger et a faitrêver plus d’un amoureux de la mer.

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SAINT-CLAIR EN FÊTE

Vendredi 7 juillet 16h à 18h : Sur le panoramique : les enfants de l’Ecole des Joutes.20h45 : Pour les Enfants, Spectacle gratuit avec la Compagnie Zack é Ness, sur le parking.22h : Retraite aux flambeaux dans les chemins proches. Musique et clôture en farandole16h : Une buvette sera tenue par l'amicale, sous chapiteau avec dégustation d’huîtres, tielles, etcSamedi 8 juillet 9h : Peintres sur la Colline. Traditionnel concours de peinture en plein air, y comprispour les enfants. Plusieurs prix récompenseront les lauréats. Inscriptions : au 04 67 53 49 89 ou 04 67 53 21 4512h : Accueil de la délégation de Montmartre à la Gare de Sète.13h30 : Repas au local pour les invités et les peintres. 18h : Remise des prix aux lauréats, par M. François Commeinhes notre Maire et leMaire de la Commune Libre du Vieux Montmartre. Accueil officiel des Montmartrois.19h : Sardinade sur le panoramique de Saint-Clair. Animation de la soirée, sans oublierles adolescents. Coup de chapeau à Montmartre, par l’orchestre de Jean-Paul GALLY.Dimanche 9 juillet12h : Apéritif offert par l'amicale15h : Concours de pétanque en tripletteAmicale des SAINT-CLAIRIENS - 1222 chemin de Saint-Clair - 34200 SETEEmail : st-clair@wanadoo.fr - Fax 04 99 57 60 05Tél. Local 04 67 53 28 62 - Portable 06 72 76 50 50

Cette histoire

Le bilan financier du « son et lumière » de PhilippeSans et sa troupe a souffert du déménagement loindu Vieux-Port et de la température fraîche des pre-miers soirs. D’où un déficit de 12000 €. Mais le succès auprès du public a étéencore plus grand qu’en 2005. L’an prochain, ilsera programmé fin juin, période à la météo plusstable. Et les merveilleux bénévoles se dépenserontune fois de plus pour assurer la réussite de cettefresque historique on ne peut plus sétoise.

Sur la tombe de ValéryVenu de la province de Murcie, un groupe de poètes espa-gnols réunis dans le « Circulo poético de Yecla » est venu spécialement à Sète pour un hommage à Paul Valéry. Reçuspar Jeanne Sauvaire, adjointe déléguée aux PompesFunèbres, ils ont visité le Cimetière Marin et se sont recueillisdevant la tombe avant de réciter quelques poèmes de Valéry.Puis, ils sont allés déjeuner au restaurant « Les amis deGeorges » où les attendaient des interprètes de Brassens.

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ExpoDrouillet au Musée Paul Valéry

Jusqu’au 3 septembre, Gérard Drouillet occupe le premier étage du Musée Paul Valéry avec une centainede toiles et de dessins ainsi qu’une dizaine de céramiques. C’est toute sa période de création de 1965à aujourd’hui qui se trouve rassemblée. Une œuvreinclassable, fruit de sa mythologie personnelle.

Les amours d’HistrionsL’ Association Histrions, spécialiste en évènements hors-normes, compose à l’orée de l’été depuis 9 ansmaintenant, un hymne bariolé à l'amour. Au fil desannées nous avons pu, sous la houlette de la maîtressedes lieux,C h r i s t yP u e r t o l a s ,découvrir deœuvres inspi-rées tour àtour par « laséduction », «la carte dutendre », «l’état amou-reux », « larupture »signées pardes artistesaussi diversque Lili Fantozzi, André Cervera,Fabesko, Richard diRosa,François Liguori .....Cette année, c’est à la décou-verte de visages de sirènes que nous étions conviés sallePeschot. Avec des installations, des photographies, despeintures, des images-vidéo, des sculptures de LaurenceJoncour, Karine Barrandon, Véronique Fis-Diop, IsabelleSuarez, Pierre François, Mohamed Messelke, Zoom,Alain Zarouati, Topolino, Christy Puertolas, FrédéricGuinot, Jean-Pierre Ferral, Sabo (par Nouga et GuyLamour)

RicharmeLa grande dame de l'école Montpellier-Sète, Richarme(1904-1991) reste toujours dans l’actualité grâce à sesfilles et à l’association qui gère son œuvre et édite unbulletin « La Vignette » (www.richarme.com). OuAssociation Richarme, 126 rue de St Priest - 34090Montpellier, tél 0873 888 565.Sa prochaine expo sera au Centre d’art rhodanien à Bagnols-sur-Cèze du 5 juillet au 23 août.

LabadieAprès le Casino et l’Espace Fonquerne, JacquelineLabadie exposera du 7 au 20 août à Balaruc-les-Bains, dans la salle des Bains de pieds.

Après m'avoir appris à parler, mesparents m'ont appris à me taire.

(proverbe sioux)

Christy Puertolas,

Topolino

“Celui qui ne dépasse pas le maître est un pauvre disciple “. (Léonard de Vinci)

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“ Aujourd'hui, on prend un parapluie parce quela télé a dit qu'il allait pleuvoir. Autrefois, onaurait regardé le ciel “. (Michel Serres)

Philippe LoubatL’ancienne Gare de Balaruc est devenue un Espace d’art contemporain dont le premier occupant est Philippe Loubat qui y a installé sonpetit monde d’amour et de tendresse. A voir jusqu’au 31 mai 2007 !

Deux amiesMireille Lougarre et Paule François ont occupé en juin laSalle des Pèlerins de St Clair. La première avec ses toilesdont cette Toccata (ci-dessous) et la seconde avec sestableaux tissés dont cette évocation de Venise. (en haut)

Martine BeziacMartine Beziac, qui a remporté le concours dupavois de la Saint Louis en 2004 expose, dans sonatelier du 25 rue villaret joyeuse au quartier haut.Comme le suggère le titre de l’exposition « Les guerriers de la plagette »Le thème de la pêche à la daurade y est abordé dansune subtilité de couleurs et un traitement original.Du 20 juin au 17 juillet, atelier ouvert de18h à 20 h, tous les jours.

A PoussanLe Foyer des Campagnes devient un lieu d’exposi-tion de grande qualité. Les artistes sétois y trouventle lieu qui manque tant à Sète.Du 1 au 16 juillet, on y verra Claude Cabrol etMarie-Claire Esposito.Du 19 au 31 juillet, c’est le grand Gregogna quiprésentera vingt ans de peinture “toujours le même,jamais pareil “.

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“Ce qui peut se passer après la mort ? Je m'enfous : je serais mort “. (Francis Blanche)

Les Pavois de Pierre FrançoisDepuis 40 ans, Pierre François adore peindre les pavois dejoutes. On en verra une cinquantaine au Musée municipalde Frontignan du samedi 8 au dimanche 30 juillet. Contact 04 67 18 50 05.

ChampieuxL’Espace Louis Feuillade à Lunel, 48 boulevard Lafayette,accueille l’expo de Champieux intitulée « Peintures-40 ansdéjà ». Du 1 juillet au 27 août. Contact : 04 67 87 84 19.

Bocaj à l’OMT

L’Office Municipal du Tourisme afrappé les trois coups de Jazz à Sèteen inaugurant l’expo de Bocaj,auteur de l’affiche du Festival2006.Un quartet de jazz assurait lefond sonore avec une musique quiprolongeait les œuvres exposées.Une vingtaine de superbes tableauxhyper-réalistes qui sont à admirerjusqu’à fin juillet.

Myriam CaujoleMyriam Caujole exposera à la Salle des Pèlerins au MontSaint Clair du 24 au 31 Juillet.. Plus de renseignements sur ARTS UP :http://www.arts-up.info/myriam_caujolle/cimaise.htm .

Le Pavois de la Saint-LouisLe public et le jury ont voté pour le Concours dePavois de la Saint-Louis 2006. Le palmarès : 1-Laurent TALANO (N°18), (en photo) le pavois seraremis au Tournoi des Lourds, lundide la Saint-Louis. Il reçoit 2000 €2-Josiane SEVESTRE (N°17), lepavois sera remis au Coupe d'or dela Saint-Louis. Elle reçoit 350 €3-Jean-Louis DELORME (N°8), lepavois sera remis au Tournoi desMoyens, dimanche de la Saint-Louis. Elle reçoit 350 €4-Delphine TALANO (N°19), lepavois sera remis au Tournoi desMi-moyens, samedi de la Saint-Louis. Elle reçoit 350 €Les 20 pavois seront exposés auxhalles durant les Fêtes de la Saint-Louis.Les 16 autres sélectionnés parmi les 46 envois étaient :Hélène ARNAL, Karine BARRANDON, Yves BECQUET, Fanny BEZIAC, Gisèle CAZILHAC, HelleCHRISTIANSEN, Martine DELHER, Jean DENANT,François DIOT, Maya ESNAULT, Michel FARRUGIA,Nicolas MALLARDEAU, Michel-Léo MENELLA,Emmanuelle OJEDA, Marcel SABATER, Michel VILLAMAYOR .

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“ Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perd-re seront toujours dangereux “. (Edmund Burke)

Salle Peschot

JEAN CHARLES MATHON

Il a découvert Sète il y a 2 ans grâce à sonunion avec une sétoise. Il s'y est tout de suitesenti comme un poisson dans l'eau... Ce qui,pour un lillois, est plutôt rare. En général, ilpeint essentiellement à l'huile et acrylique.Mais il avait envie de travailler les vues de Sèteen aquarelle. Tout l'hiver, sous les frimas nordiques, il s'est penché sur sa table et a crééune soixantaine d'oeuvres qui parlent de l'étésétois. Sète, la colorée, vue par un peintre duNord qui est tombé sous son charme !Ces œuvres sensibles seront visibles à la salle Peschot du 15 au 31 juillet.

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JAZZ A SETE 2006JAZZ A SETE 2006

Jeudi 13 Juillet : 19h Pat Metheny trio – Chris Mac Bride Antonio Sanchez

Samedi 15 Juillet : Soirée Jazz électro En partenariat avec Freshly Cut. 21h - Gonzales + DJ Vadim + Soil & PimpDimanche 16 Juillet : Gipsy Night. 20h : Smoky JoeCombo. 21h : Caravan Quartet22h : Biréli Lagrène, Thomas Dutronc, Diego Imbert, DoradoSchmitt, Florin Nicolescu, Hono WinsterschteinLundi 17 Juillet : Soirée Jazz Vocal. 21h : Heavy SingersSextet. 22h30 : Madeleine Peyroux

Mardi 18 Juillet :Soirée Prestige.

21h :Nicola Sabato Trio.

22h30 :Golden Striker Trio avec :

Ron Carter, Jacky Terrasson, Russel Mallone.

Locations :-FNAC, Carrefour spectacles, Office de Tourisme, Théâtre de Sète, Nuggets, Dorémi et autres points devente habituels.www.jazzasete.com, www.fnac.com, www.carrefourspectacles.com - 0 892 692 492 (0,34cts/min)Comités d'entreprise et collectivités : 04 67 54 61 23Renseignements public : 04 67 74 71 71 “ Contre la nécessité la lutte est sans espoir “.

(Sophocle)

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Le film Joutes, la relève a été écrit par Hélène Morsly et PhilippeLignières, réalisé par Hélène Morsly et produit par la société toulousaine Les Films du Sud, co-produit par la télévision loca-le TéléToulouse (TLT) avec la participation du Centre national dela Cinématographie etde la RégionLanguedoc-Roussillon. Il sera diffusé sur TLTd’ici la fin 2006 dansune version courte de52 minutes sous le titre« Les passeurs de joutes».Un DVD de la versionlongue (1h12) a étéédité ; il est en vente auprix de 15 euros àPhoto Les Halles chezMarie-Ethel Pimpaneauet à la pâtisserieCerrato (Halles centra-les, Sète).L’histoire du filmLes auteurs nous racon-tent la genèse du film :L’un de nous étant originaire du bassin du Thau, nous nous som-mes installés à Sète il y a quatre ans et depuis nous n’avons eude cesse de comprendre le fonctionnement de cette ville, sonhistoire, ses histoires, les mécanismes d’une identité vivace. Lesjoutes faisant partie intégrante de cette identité, nous ne pou-vions que nous y intéresser. C’est par les défilés, tout d’abord,que nous avons été « accrochés ». La musique, le blanc qui enimpose, l’envie de suivre, comme à la parade. La présence des petitous devant impressionne. Ils défilent avec conscience, on lessent un peu ébahis mais heureux, volontaires, fiers. Le défilé estune fête et ils en sont. Les rapports avec les adultes qui les entou-rent sont empreints à la fois de douceur et defermeté. Après avoir suivi ces défilés qui nousont amené à nos premiers tournois de « lourds», nous avons rencontré un jouteur, Rudy Cerrato, qui nous a donné nos « premières leçons » théoriques. Cette passionet cette volonté de transmettre qu’il incarne, ill’a mise au service des petits. Une fois par semaine, de juin à août, il participe avec sescollègues à l’entraînement sur chariots desenfants de 3 à 7 ans. En voisins, nous sommesdescendus sur l’esplanade pour y assister.L’idée d’un filmIl y a quelque chose de fascinant à voir cespetits garçons s’immobiliser dans des postures «terribles » dans l’attente de la passe avec unadversaire, puis se retourner avec un souriredévastateur ou, au contraire, le visage mouilléde larmes vers le

public des parents. Tout aussi étonnant est le comportement deséducateurs, jouteurs costauds, qui s’affairent avec patienceautour de ces pitchouns. L’idée d’un film s’est imposée. La main des aînés sur l’épaule des enfants est une image en soi. Des

adultes passeursde joutes, detechnique, maisaussi passeursd’identité et devaleurs.Pendantune saison dejoutes, de mi-juin jusqu’à débuts e p t e m b r e2005, de la fêtede la Pointe auchampionnat deFrance à Mèze,nous nous som-mes attachés àdeux enfants etun adolescent età leurs pères :Valentin Fabre,

son père Sébastien et son grand-père Christian ; FlorianCerrato et son père Rudy ; Camille Faravoni et son père DidierIls sont le fil conducteur du film, l’architecture d’un récit plusvaste sur les joutes, sur les valeurs transmises entre les généra-tions et la manière de faire vivre cette identité locale. De nom-breux dirigeants de sociétés ou intervenants dans les joutesnous ont aidé à construire et à réaliser ce film autour de cetteidée : Lionel Buonomo, Louis d’Isernia, Gaston Macone, RobertBancilhon, Vincent Stento, Jean Minarro, Daniel Rega,Germinal Rausa, Franck Talano, Maxime Molto, les musiciensAlain Charrié et Philippe Carcassés… mais aussi Jean-Luc Bou,

enseignant à Joliot-Curie, le peintre PierreFrançois et l’écrivain Jacques Rouré qui nousont apporté leur point de vue d’amateurséclairés par une approche sensible et huma-niste. Eléments biographiques :Hélène Morsly, originaire de Toulouse, vit àSète depuis 4 ans. Journaliste de profession,elle a publié deux livres aux éditions N&B,L’écart et Deuil, présentés l’an passé à LaNouvelle Librairie sétoise. Joutes la relève est son premier film documentaire. Elle avait collaboré précédem-ment au documentaire de Philippe LignièresPas lieu d’être, et co-réalise avec lui un filmsur le chanteur et journaliste Jacques Bertin

(sortie prévue à l’automne 2006).

« JOUTES, LA RELEVE »

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Cette année là, l’équipe de São Paulo du Brésil, ouplus exactement le C.A. Paulistano entama unetournée Européenne, et est venue jouer à Sète !.En cette année 2006, année de Coupe du Monde de Football,où la France et le Brésil partent favoris, Henry Gévaudan nousoffre un document (qui fait partie du Tome 3 "Sète ville de sport"consacré à l'historique du Football Club de Sète, qui paraîtraprochainement), et qui relate la venue au Stade des Métairies enmars 1925, de l'équipe Brésilienne du CA Paulistano de SaoPaulo, championne du Brésil, qui était venue faire une tournéeeuropéenne. La rencontre qui les opposa au Football Club deCette fut de toute beauté, si l'on en croit les commentaires, et leFootball Club de Cette, fut la seule équipe Française à les battre.Le nom de Cette, avait fait le "tour du Monde", grâce àdes hommes comme G. Bayrou, E. Gambardella, V. Gibson...SETE la Sportive, SETE la Mecque du Football, SETE Carrefourdes Nations, SETE la Ville Sainte du Football... tels furent lesnoms donnés par les journalistes de l'époque :Le Stade des Métairies accueillit en ce mois de Mars 1925, deuxbelles rencontres. Tout d’abord, l'équipe d’Afrique du Nord quirencontra l'équipe de France, et qui gagna par 2 buts à 1. Acette occasion le joueur du Football Club de Cette, Gravier, futsélectionné et joua cette rencontre.Puis, ce fut au tour du club Brésilien, le CA Paulistano, de venirfouler la pelouse du Stade des Métairies.

Stade des Métairies

Remise du bouquet de fleurs au Capitaine CettoisGravierCette tournée européenne amena donc l’équipe du CAPaulistano à rencontrer l’équipe de France (qu’elle battit par 7buts à 2). Le joueur du FC Cette, Gallay, fut sélectionné, joua lematch, et marqua 1 but. Le FC de Cette fut la seule équipe française à battrele CA Paulistano, (1 but à 0) lors de cette tournée.La veille de la rencontre, le Petit Méridional titrait :« Les Champions du Brésil à Cette »Ce match qui oppose une des meilleures équipes du Monde àune des meilleures équipes françaises a eu tout le retentissementmérité. Curieux, sportsmen, sportifs accourront voir à l’œuvreles maîtres brésiliens du ballon rond et les joueurs cettois, dési-reux de profiter de leurs leçons en vue des luttes prochaines.(cette année là, le FC de Cette succomba en demi-finale de laCoupe de France devant le CASG de Paris par 1 but à 0).Les grands journaux sportifs d’information nous dépêchent desenvoyés spéciaux, et les détails de la partie seront communiquésaussitôt, grâce à des mesures spéciales, prises sur la demandedes intéressés, jusqu’en Amérique du Sud.Le Petit Méridional du 30 mars 1925, relata dans ses colonnesla rencontre, et intitula son article :« L’inoubliable partie ! Les Brésiliens, vainqueurs de l'équipede France, baissent pavillon devant les Cettois »

Cette : La rencontre des Cettois et des Brésiliens, avait attiré surle terrain des Métairies, la grande foule des sportsmen. Dès lematin, les trains amenaient dans nos murs les nombreux amateurs du ballon rond, qui se hâtaient dès leur arrivée, car ilssavaient que l’affluence serait grande de prendre leurs places.Ainsi la location était-elle plus importante que pour le matchFrance – Afrique du Nord.Dès midi-trente, les portes du Stade sont ouvertes au public etles véhicules de toute sorte déversent à la porte du terrain duFootball Club de Cette les spectateurs.C’est à 15h précise, que les 2 équipes se présentent sur le terrain. Le beau stade des Métairies est plein à craquer. 8 000spectateurs, tous les records d’affluence sont battus.Le CA Paulistano vient saluer le public d’un hourra spécial quiobtient un grand succès ; puis le capitaine remet à Gravier unebelle gerbe de fleurs aux couleurs brésiliennes.Le FC de Cette présente l’équipe annoncée, sauf Hewitt, quiblessé est remplacé par HuguesHenric ; Ghouti, Gravier, Gallay, Hugues, Skiller, Haas,Catarina, Villaplane, Cazal.La rencontre est arbitrée par M. Broghammer.La rencontre débute par une attaque brésilienne, que Henric,puis Gravier sauvent. Hugues reçoit un six mètres, mais les visiteurs interceptent, et Arraken shoote ras de terre. Henricarrête. Skiller qui reçoit la balle de Henric, passe à Gallay ; l’ai-lier gauche cettois monte vers les buts de Nestor, prend sontemps et centre ; Skiller reçoit, mais mal placé, passe à Haasqui, de 20 mètres envoie un shoot en angle. Le portier brésiliense précipite mais ne peut toucher la balle que du bout desdoigts, sans l’empêcher de pénétrer dans ses buts.Le point estacquis pour Cette. Le public applaudit longuement et fait auxCettois une belle ovation. Il y a 4 minutes que l’on joue.Les brésiliens repartent à l’assaut du camp Cettois, mais Henricet la défense Cettoise montent la garde.A la reprise, le Brésil s’emploie à fond et pousse toujours enavant. On assiste à une belle partie. Le jeu est de toute beauté.Les deux équipes nous firent assister à une débauche de jeuouvert du plus grand style. Brésiliens et Cettois attaquant tour àtour, par passes courtes et rapides.Le public applaudit indistinctement les deux teams. Et c’est aumilieu des ovations que le sifflet final retentit. Le public envahitle terrain et emporte les joueurs en triomphe.Ce fut certainement la plus belle rencontre de l’année à laquel-le nous assistâmes.

Les officiels dans la tribune présidentielle

Henry Gévaudan

RÉTROLes brésiliens à Cette !

“ Dans ton bureau, si t'as un diplôme, t'as l'airintelligent. Si t'as un climatiseur, t'as l'air

conditionné “. (Pierre Légaré)

Photos rétro

Une image du temps passé qui représente l’équipe de football des ChantiersGénéraux en 1920.

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RétroLes sétois en Aveyron en 1944

Francis Crouzet continue à évoquer ses souvenirs de l’occupation :« Pendant l’hiver 43-44, à Balaruc le Vieux, nous n’avions plus rien à manger. Mes parents ont décidé de m’évacuer avec mes grands-parents à Saint Sernin sur Rance dans l’Aveyron où nous avions une cousine institutri-ce. Elle était de Vic la Gardiole où son père était pêcheur. Elle veut bien nous héberger dans son appartement defonction. Depuis Noël, elle y héberge sa sœur et sa famille. Avec des pleins et déliés hérités de l'école Normale, ellenous a écrit : « J’ai une grande cuisine, deux chambres et un grenier. Ici, vous aurez du lait, des œufs, etc... et vousne serez pas dépaysés : il y a une centaine de sétois dans le village ».Pendant des semaines, mon père a stocké de l’essence échangée contre son poisson auprès de marins italiens aumouillage sur l'étang de Thau : un seau de ravaille et de mata-soldats contre 5 litres de carburant. Un matin defévrier 44, mes parents sont arrivés avec leur Mona 4 Renault. La voiture est chargée, il y a des bidons d’essencedans tous les coins. Direction Saint Sernin.En début d’après-midi, nous arrivons à Lodève. Ma grand-mère Julie avait écrit à sa tante qui nous y attend. La tanteest toute ridée et noire comme un pruneau : la vie à ramasser de l’herbe pour les lapins et à travailler le jardin l’aconservée. Nous sommes reçus à bras ouverts. Le soir, nous avons eu droit à un civet de lapin… La tante nousdemande de rester chez elle cinq ou six jours. Mais mon père préfère partir le surlendemain. « Faites bien attention,dit la tante, il y a de la neige sur le Larzac “. Son fils Auguste, berger à Lauroux, confirme et nous dit que les Bocheset la police de Pétain deviennent très méchants. Il hait les Allemands, son père est mort à Verdun en 1916.Nous attaquons la deuxième étape : la Renault a été vérifiée et nous laissons Lodève. Hélas, au sommet du Pas del’Escalette, le moteur de la Mona 4 se met à fumer. Mon père fait le diagnostic : il n’y a aucun remède. Nous redescendons à Lodève ! (A suivre)

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Jungle beachCrée par les sétois Éric, Dan et Christel, JUNGLE BEACH est sans aucun doute une des plus belles plages aménagées deMéditerranée. Elle est installée au Cap d’Agde sur la plage Richelieu Est. Tél 06 72 24 91 05.D’inspiration balinaise et indonésienne, elle offre une déco surprenante qui vous amène au cœur de l'océan Indien. De quoi s’évader le temps d’un dîner ou d’un déjeuner loin, très loin d’ici.Face à l'île de Brescou, sa large plage et ses confortables matelas vous attendent. A moins que vous ne préferiez le farniente surun transat en teck.Côté repas, cuisine à la plancha ainsi que sushi et spécialités asiatiques. Brunch le dimanche à partir de 10 h.

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