la gazette de ste rose de lima

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Publication Octobre - Decembre 2013

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Page 1: La Gazette de Ste Rose de Lima
Page 2: La Gazette de Ste Rose de Lima

Éditoien trop tard pour souhaiter une bonne et Bfructueuse année scolaire alors que les cours ont repris depuis un mois et demi, qu'un

carnet mensuel a été distribué et que les examens du premier trimestre se profilent à l'horizon. Mais en fait de souhait, on pourra toujours se rabattre sur la Noël et les Fêtes de fin d'année. Que la joie et la Paix apportées par la venue du divin enfant vous habitent longtemps. Et que l'an nouveau soit porteur d'amour et de bonheur.

Pour nous à Sainte Rose, 2014 sera année de grâces, d'action de grâces pour le passé et de pari sur l'avenir. Du haut de nos 150 ans, en toute humilité, nous regardons le chemin parcouru et nous nous tenons prêts à renouveler à l'infini l’auguste geste du semeur. Religieuses, élèves, professeurs et autres collaborateurs, chacun à des degrés divers, saisit la portée de l'instant et ressent comme un frisson en contemplant l'héritage laissé par celles et ceux qui nous ont devancés, héritage qu'il est du devoir de chacun de faire fructifier. La tâche est exaltante mes amis ! Dieu est à l'œuvre aujourd'hui comme hier.

À côté de 150 ans, qu'est-ce que 10 ans ? Ce mois de e

décembre 2013 ramène le 10 anniversaire de la Gazette. Ce n'est tout de même pas rien ! Alors Bonne Fête à nous aussi. Nous faisons figure de petit poucet, mais pour une revue scolaire dépendant de tant d'aléas, nous méritons bien de fêter parmi les Grands.

Ce dixième anniversaire est l'occasion pour nous de remercier tous ceux qui nous supportent depuis toujours, sponsors, abonnés, lecteurs fidèles. De sept tirages réalisés la première année, aux quatre numéros sortis en 2012-2013 en passant par le numéro unique de 2007-2008, nous en sommes, avec le numéro que vous tenez en main, à notre

e37 sortie.

Hommage à la fondatrice Soraya Louis pour son dynamisme et sa ténacité, et à Sœur Marie sa Titulaire de l'époque, qui a apporté son plein soutien à l'initiative. Hommage aussi à toutes celles qui, au sein du comité ou comme rédactrices occasionnelles, alimentent les rubriques et font vivre notre Gazette.

Vous avez constaté, amis lecteurs, une hausse du prix de la revue, hausse rendue nécessaire par notre coût de production qui avoisine 125 gdes par numéro. Merci de votre compréhension.

Nous entrons dans notre deuxième décennie, humbles et confiantes; satisfaites du travail accompli et déterminées à faire mieux. Que Dieu nous bénisse !

Nathalie LEMAINE

S o m m a ir e

Spiritualité . ........... ........... ........... ........... ............4 Prière........ ............ ............ ............ ............ .............4 JMJ Rio 2013 ....... ............ ............ ......................4-5 Retraite de la Jeunesse Mariale .. ............ .............6 Messe du Saint-Esprit ..... ............ ............ .............7 Messe des écoles catholiques ....... ............ .............7

Voyages, voyages... ........... ........... ........... ............8 New York: regards croisés............ ......................8-9

La vie à Sainte Rose......... ........... ........... ..........10 Tonton Bicha et Mèt Fèy Vèt ....... ............ ...........10 Université Saint Leo ........ ............ ..................10-11 Visite du Musée de la Monnaie.... ............ ...........11 En bref...... ............ ............ ............ ............ ...........12 Basket-ball avec les papas ........... ..................12-15 Famille Excellence ........... ............ ..................16-17

Loisirs .......... ........... ........... ........... ........... ..........18 BD............. ............ ............ ............ ............ ...........18 Jeux - coloriage .... ............ ............ ..................19-22 Nos violons d’Ingres ......... ............ ..................23-24

Fiche de lecture..... ........... ........... ........... ..........25 The Big Truck That Went By ....... ............ ...........25

Qui sont nos profs?........... ........... ........... ..........26 Soeur Anne-Marie ............ ............ ..................26-27 Nouveaux professeurs...... ............ ............ ...........28

150 ans ......... ........... ........... ........... ........... ..........29 Bonne fête! ........... ............ ............ ............ ...........29

Sport............. ........... ........... ........... ........... ..........30 Messi vs Ronaldo ............. ............ ..................30-31 Sportifs de chez nous........ ............ ............ ...........32

Société-Actualité... ........... ........... ........... ..........33 La fête des morts.. ............ ............ ..................33-34 Histoire du vêtement ....... ............ ..................34-35 Le tatouage........... ............ ............ ..................36-37 Le goût de la musique ...... ............ ............ ...........39 Jounen entanasyonal lang kreyòl ............ ...........38

Flash Back .. ........... ........... ........... ........... ..........39 Visite de la FOKAL.......... ............ ............ ...........39 Bravo, Soraya!...... ............ ............ ............ ...........39 Journée de famille GSR ... ............ ............ ...........40

Zoom sur les stars . ........... ........... ........... ..........41 Stars maudites? ... ............ ............ ............ ...........41 Folies de stars ...... ............ ............ ............ ...........42

Santé-Beauté.......... ........... ........... ........... ..........43 La dysménorrhée ............. ............ ............ ...........43 Pourquoi rions-nous?........ ............ ............ ...........44 Vous avez dit “phobie”? .... ............ ............ ...........45

Coin-cuisine ........... ........... ........... ........... ..........46 Crêpes ...... ............ ............ ............ ............ ...........46

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Page 3: La Gazette de Ste Rose de Lima

Prière Nous publions un extrait de la prière de jubilé que les Sœurs SJC font chaque jour:

Dieu notre Père, toi qui veux que tous les hommes soient sauvés, nous te bénissons d’avoir choisi notre congrégation pour travailler au salut du peuple haïtien.

En cette année où nous fêtons le e150 anniversaire de l'arrivée de

nos sœurs dans ce pays, nous cé lébrons ton Amour qui a accompli en nous et par nous de grandes choses durant ces longues années.

Nous te glorifions pour le courage des pionnières, pour la ténacité dont elles ont fait preuve devant les difficultés, pour la générosité avec laquelle elles ont répondu à ton amour et aux besoins de ceux auxquels tu les as envoyées. Nous t’offrons leurs sacrifices et les nôtres pour que vienne ton règne.

En cette année jubilaire, nous te supplions, Père très miséricordieux, de nous pardonner tous nos manques d’amour, toutes les blessures causées à l’unité, tout ce qui en nous à fait obstacle à la paix.

Amen.

Les JMJ: une expérience inoubliableC'est à Rio de Janeiro (Brésil), que se sont déroulées les Journées Mondiales de la Jeunesse cette année. Du 20 au 28 juillet 2013, des jeunes du monde entier se sont donné rendez-vous et ont rejoint le Pape François pour vivre une grande expérience de foi dans une atmosphère de joie, de sérénité et d'espérance. Des membres de la JMM de Sainte Rose ont eu la chance de vivre cet évènement d'Eglise. Ils partagent avec nous leurs expériences et quelques phrases glanées dans les enseignements reçus.

« Allez ! De toutes les nations, faites des disciples. » Mt 28, 19

À la cérémonie d´accueil du Saint Père à Copacabana, le Pape François a invité les jeunes à placer le Christ au centre de leur vie et les a exhortés à avoir recours au Sacrement de la réconciliation. Le Christ les y accueille pour guérir les blessures du péché par sa miséricorde.

“Ayez la Foi, l´Espérance et la Charité et votre vie, emplie de nouvelles saveurs, sera illuminée d'amour.”

À la messe de clôture, le Saint Père, à la lumière de la Parole de Dieu, a relevé trois expressions-clés du thème des JMJ : “Allez, sans peur, pour servir.”

Voici un extrait de son homélie:

« La foi est une flamme qui est d'autant plus vivante qu'elle se partage, se transmet, afin que tous puissent connaître, aimer et professer Jésus Christ qui est le Seigneur de la vie et de l'histoire (Cf. Rm 10, 9). Partager l'expérience de la foi, témoigner de la foi, annoncer l'Évangile est le mandat que le Seigneur confie à toute l'Église, et aussi à toi. Non seulement, il nous envoie, mais il nous accompagne, il est toujours à nos côtés dans cette mission d'amour.

N'ayez pas peur d'aller, et de porter le Christ en tout milieu. Le Seigneur est à la recherche de tous, il veut que tous sentent la chaleur de sa miséricorde et de son amour.

“ A l l e z ” . L ' É g l i s e a b e s o i n d e v o u s , d e l'enthousiasme, de la créativité et de la joie qui vous caractérisent.

“Sans peur”. N'aie pas peur! Quand nous allons annoncer le Christ, c'est Lui-même qui nous précède et nous guide.

“Pour servir”. C'est le fait de laisser votre vie s'identifier à celle de Jésus. Et la vie de Jésus est une vie pour les autres, C'est une vie de service.

Trois expressions : Allez, sans peur, pour servir. En les suivant vous expérimenterez que celui qui évangélise est évangélisé, celui qui transmet la joie de la foi, reçoit davantage la joie. Porter l'Évangile, c'est porter la force de Dieu pour arracher et démolir

Spiritualité

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Page 4: La Gazette de Ste Rose de Lima

le mal et la violence; pour détruire et abattre les barrières de l'égoïsme, de l'intolérance et de la haine; pour édifier un monde nouveau. Chers jeunes: Jésus Christ compte sur vous ! L'Église compte sur vous ! Le Pape compte sur vous ! Marie, la Mère de Jésus et notre Mère, vous accompagne toujours de sa tendresse. Allez et, de toutes les nations, faites des disciples. Amen. »

Deux JMM partagent avec nous leur expérience:

“Ma participation aux JMJ de Rio, m'a permis de découvrir que, quels que soient notre nationalité, la couleur de notre peau, notre statut social ; notre groupe d'âge etc... par le Christ nous sommes tous “UN”; des fils et filles de Dieu appelés à s'aimer les uns les autres, à prier ensemble et à s'entraider.”

Edlyne Dagrain

“ C ' é t a i t m a p re m i è re e x p é r i e nce à une manifestation de la foi. Et j'étais très heureux de l'accueil reçu à Monte Mor, la paroisse qui a hébergé la délégation. Je garde encore de bons souvenirs de la famille qui m'a accueilli. La première semaine à Monte Mor est nommée « Semaine Missionnaire ». J'ai fait du porte à porte avec d'autres jeunes pour prier avec les familles de la zone. Nous ne possédions pas la langue portugaise, mais nous nous sommes compris, les familles et nous. L'Esprit Saint était à l'œuvre.

Un autre moment fort que j'ai vécu à Rio : j'ai vu le Pape François en personne ! J'ai visité Cristo Redemptor et quelques sites très réputés de cette ville. J'ai surtout prié avec les pèlerins. Les grâces que j'ai implorées: me donner davantage dans les services religieux et avoir un mode de vie digne de ce que je suis, un JM.”

Venel Lafrance

Sr Liliane-ThérèseJeunesse Mariale

La délégation haïtienne aux “JMJ Rio 2013”

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La Gazette de Sainte Rose Spiritualité

La délégation haïtienne aux “JMJ Rio 2013”

Quelques membres de la délégation haïtienne assistant à la messe de clôture de la semaine missionnaire à Monte Mor

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Retraite de la Jeunesse MarialeLes grandes de la Jeunesse Mariale ont eu l'occasion de participer à un mini camp de formation, peu avant la rentrée des classes, à l'initiative de la nouvelle Directrice, Sœur Thérèse-Marie.

Nous sommes 15 élèves, en majorité du Sec. II et du Sec. III, accompagnées de trois professeurs du primaire, de Sr Thérèse-Marie et de Sr Liliane-Thérèse, à prendre la route pour Furcy ce 4 septembre. Direction, la maison de vacances des sœurs !

C'est parti pour notre camp de formation pour monitrices JM. Dans la fraîcheur de Furcy, formation rime avec détente. Nous bâtissons notre répertoire de chants d'animation, nous partons en promenade à Rustik, nous assistons à des causeries. La première intervenante est Yasmine Cajuste, ancienne JM de Sainte Rose et actuelle Présidente I n t e r n a t i o n a l e d e l a J e u n e s s e M a r i a l e Vincentienne. Sa causerie a pour thème principal : “Engagement – Mission – Projet Personnel de vie”. Après nous avoir donné des conseils pour éviter d'être monotone lors des réunions avec nos groupes, elle nous éclaire davantage sur les sous-thèmes de l'Année JM qui sont: de septembre à novembre “Illuminés par l'évangile”; de décembre à février “Annonçons la bonne nouvelle”; de mars à mai “Se préparer pour s'engager”; de juin à août “Sans peur, bâtissons l'avenir”.

Ensuite, nous sommes invitées à faire un exercice particulier, nous situer dans notre parcours affectif, spirituel, citoyen, scolaire ou professionnel, dans notre engagement JM et dans notre apostolat. Plus tard, l'exercice se poursuit et doit déboucher sur ''le projet personnel de vie'' avec, pour chacun des domaines cités plus haut, des objectifs à atteindre dans un délai quelconque.

Le programme des deux jours suivants n'est pas très différent. Réveil matinal, participation à la messe de 7h à l'église de Furcy, promenade aux alentours, séance de formation. Les interventions se succèdent. Sr Anne-Marie traite de “la dévotion mariale aujourd'hui”; nous donne des conseils pour améliorer nos relations avec notre Mère du ciel puis décortique avec nous les premiers mystères du rosaire. Plus tard, Mme Wiener nous met au courant des statuts internes de la Jeunesse Mariale de Sainte Rose et nous engage à nous conformer au profil d'une monitrice JM, disponible, attentive à ses filles, accueillante, gentille mais stricte; organisée dans sa vie personnelle et scolaire; soucieuse d'accompagner les filles de son groupe pour qu'elles grandissent dans leur vie spirituelle.

Enfin, le Père Habens Simon, curé de la paroisse de Furcy nous parle de la prière. Il nous exhorte à trouver, lorsque nous prions, le meilleur état qui puisse nous permettre de rencontrer Dieu.

Le jour du départ, en plus de la routine matinale, nous nettoyons rapidement toutes les parties de la maison que nous avons occupées. Puis nous nous réunissons pour le magnificat: chacune remercie Dieu pour quelque chose de particulier qu'elle aurait reçu au cours de la formation.

Ce fut une belle expérience pour chacune. Une occasion inattendue d'échapper à la routine parfois pesante des vacances, et surtout un grand pas vers la croissance spirituelle et une meilleure compréhension de notre rôle de monitrice JM. Nous disons merci à toutes celles qui nous ont offert cette opportunité.

Nathalie LACARRIÈRE – Sec IV

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Spiritualité Octobre-Décembre 2013

Des monitrices du Sec. II prenant leur repas avec Mme Carole Hilaire et Sr Thérèse-Marie

Des monitrices avec Sr Liliane-Thérèse et Sr Thérèse-Marie

Page 6: La Gazette de Ste Rose de Lima

Messe du Saint- Esprite

Le lundi 30 septembre, les élèves du 3 cycle et du Secondaire ont participé avec quelques professeurs et quelques parents à la messe du début d'année, connue sous le nom de Messe du Saint-Esprit.

Le célébrant, le R. P. André, Provincial de la Congrégation des Pères du Saint-Esprit, en bon pédagogue et non sans humour, a amené l'assistance à méditer sur le thème de l'année figurant sur les feuillets de chant: “Vivons en Enfants de Dieu”. Il s'est étendu sur le sous-thème: “L'humilité et la confiance, voilà ce que Jésus propose à ses disciples.”

Messe des écoles catholiquesLe vendredi 25 octobre 2013, la classe de Secondaire IV, accompagnée de la Titulaire – et Directrice – Sr Thérèse-Marie, s'est rendue à l'Église du Sacré Cœur de Turgeau pour prendre part, aux côtés d'élèves de l'Institution du Sacré-Cœur, du Collège Canado-Haïtien, de l'Institution Mère Délia… à la messe d'ouverture de l'année scolaire 2013-2014.

Cette messe, à laquelle des élèves de Sainte Rose ont participé déjà l'an dernier, est une initiative de la CEDUC ou Commission Éducation qui est une branche de la CHR (Conférence Haïtienne des Religieux). Cette commission se fait fort de réunir les élèves de différentes écoles catholiques pour prier et réfléchir ensemble, à l'occasion de la rentrée, du jour des philosophes... Les chants ont été interprétés par les filles de l'Institution Mère Délia et un élève ou un groupe d'élèves de chacune des autres écoles était chargé des lectures, de la prière universelle, de la procession des oblats.

Dans son homélie très captivante, le célébrant, Père Ducarmel nous a invités à être des personnes humbles et vraies. À l'instar du philosophe grec Diogène de Sinope tenant en main un cierge allumé en plein jour, il s'est mis à chercher un vrai chrétien parmi l'assemblée. Il nous a encouragés à prendre le chemin de la foi pour lequel on n'est jamais trop jeune. Il nous a également exhortés à profiter pleinement de la qualité de l'éducation et des valeurs que nous transmettent les écoles congréganistes.

Le Frère William Colin, Président de la CEDUC et Directeur du Collège Canado-Haïtien a clôturé la rencontre par un discours au cours duquel il nous a fait reprendre en chœur: « Par l'éducation, confessons, célébrons, témoignons ». Il nous a invités à cesser toute comparaison entre les écoles et à agir de manière à être des élèves différents par notre comportement.

Notons que, pendant que nous étions réunis à l'église du Sacré-Cœur de Turgeau, d'autres élèves, à l'église Saint-Pierre de Pétion-Ville et à l'église Saint-Charles de Carrefour participaient au même moment à une messe similaire et interprétaient les mêmes chants que nous.

Nathalie LACARRIÈRE- Sec IV

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La Gazette de Sainte Rose Spiritualité

La Gazette de Sainte Rose

123, Ave John Brown, Port-au-Prince

[email protected]

11-09-377Dépôt légal:

Comité de rédaction:

Christine ARISTIDE Geordalie BRIGNOL

Élisabeth COMPAS Yoldie CONSTANT

Yvedlie DAUPHIN Neisha ETIENNE

Ariel JEAN-PAUL Stéphanie W. JOSEPH

Larissa LÉANDRE JOSEPH Pascale MILLET

Coralie NORRIS Corinne PÉAN

Gerdy PIERRE-LOUIS Thalia PROPHÈTE

Coralie QUETTANT

Éditrice:Nathalie LEMAINE

Photographe: Michaëlle ARISTIDE

Graphisme et mise en page:

Couverture: Christian TARDIEU

Intérieur: Loudemie A. LAROSE

Page 7: La Gazette de Ste Rose de Lima

Voyages, voyagesNew York: regards croisésDeux de nos rédactrices, Corinne et Christine, ont eu la joie de découvrir ou redécouvrir New York au cours de l'été. Accompagnée de sa sœur cadette et complice, chacune de son coté a croqué à pleine dents dans cette mythique “Big Apple”. Dans ce numéro de la gazette, elles nous racontent comment leur séjour dans “la ville qui bouge” s'est passé.

Christine:

Depuis des années, je demande à mes parents de m'emmener visiter New York; ils me répondent toujours: “Un jour…”. Cet été, j'ai finalement eu l'opportunité de visiter New York. On y était pour une semaine seulement, donc chaque jour était rempli d'activités!

Corinne:

Moi, presque chaque année je pars à New York chez ma tante pour les vacances. Mais avec ma maman, l'horaire est toujours le même: on reste à la maison manger ou on sor t au magasin acheter! Cette année, ma sœur et moi avons décidé que c'en était assez d'accumuler les calories et nous sommes allées faire notre tourisme toutes seules dans les grandes rues de New York!”

Christine:

Avant même d'aller à New York, j'avais une idée préconçue de la ville. Comme je l’avais imaginé, les rues sont comme dans les films : la moitié des voitures sont jaunes (taxis), tout le monde marche, et moi en tant que touriste, je marchais en regardant en l ' a i r . Les grat te - c ie l sont impressionnants! Le soir de notre arrivée, nous sommes allées regarder “Wicked”, un Broadway show. Le spectacle était féérique, de la musique au décor.

Je pensais que les métros seraient sales et bondés. J'avoue qu'ils étaient beaucoup plus propres que je croyais. Et ce n'est pas en Haïti seulement qu'il y a des rats; j’en ai vu deux sur les rails! C'est comme si toute la ville utilisait les “subways”. À vrai dire, la majorité n'a pas le choix. Les subways ne sont pas comme les tap-taps; tout le monde les utilise. Sur un même train, il est commun de voir un médecin en uniforme, un homme d'affaires en direction de Wall Street, une maman avec ses enfants et un homme humble. Ils n'échangent peut-être pas de “bonjour”, mais c'est le cas pour tous les New Yorkais. Je me rappelle avoir tenu la porte ouverte pour une dame; elle ne s'est même pas retournée…

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Page 8: La Gazette de Ste Rose de Lima

Voyages, voyages

Corinne:

Quand il m'arrivait de croiser un Américain et de sourire courtoisement, on me regardait toujours bizarrement. Lorsque ma sœur et moi avons pris le subway, il y avait un jeune homme pauvre qui chantait dans notre compartiment pour des sous. Il chantait vraiment bien, mais c'était triste de voir combien les gens étaient indifférents à son égard.

À Manhattan, moi aussi je marchais la tête en l'air à admirer les immeubles d'une hauteur vertigineuse! J'étais surexcitée de voir Central Park comme dans les films avec les affiches et les écrans géants, des gens déguisés en personnages célèbres paradant dans la rue: Mickey Mouse, Minnie Mouse, Batman et même la statue de la liberté ! A défaut d'aller voir un spectacle à Broadway (un peu au-dessus de ce que notre maigre bourse pouvait nous offrir) ma sœur et moi sommes passées un moment au Wax Museum dans lequel il y a des statues de cire de célébrités, nous avons une photo avec celle de Leonardo Di Caprio.

Nous avons vu le “Naked Cowboy”.C'est un homme qui chante avec sa guitare dans la rue presque complètement nu et fait des photos avec les passants pour des sous qui vont à une organisation qui aide au sauvetage des huîtres. Enfin, nous avons goûté, dans une dizaine de restaurants, différentes cuisines: chinoise, japonaise, mexicaine, bahaméenne, etc.

Christine:

J'aime beaucoup la diversité de New York. On y retrouve des gens desquatre coins du monde. On peut, en une journée, faire un tour en Chine, dans la Caraïbe.

Christine ARISTIDE - Sec. IVCorinne PÉAN - Sec. III

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La Gazette de Sainte Rose

Page 9: La Gazette de Ste Rose de Lima

Passage remarqué de Tonton Bicha et Mèt Fèy VètLe mardi 16 octobre, une agréable surprise attendait les élèves du Secondaire à la récréation de midi. À la vérité, elles étaient au départ assez contrariées lorsqu'un son de cloche impromptu est venu interrompre la récréation qui venait de commencer. Et c'est d'assez mauvaise grâce et avec une lenteur ostensible que par ci on refermait les boîtes à lunch, par là on arrêtait de bruyantes conversations, plus loin on déposait les ballons pour venir en traînant les pieds former les rangs face au bureau de la Directrice.

Au micro, Sr Thérèse-Marie annonce que l'école reçoit un important visiteur en la personne du Secrétaire d'État à l'alimentation, M. Vernet Joseph. Ce dernier entretient brièvement les élèves et place l'activité dans le contexte du jour mondial de l'alimentation. Cette année, les responsables du Ministère de l'Agriculture ont choisi de mettre l'accent sur la consommation de la banane, dans le cadre de la promotion des produits locaux. M. Joseph a présenté les multiples avantages nutritionnels de la banane et l'impact économique de ce produit dont vivent des dizaines de milliers de planteurs à travers le pays. « Consommer local est un devoir civique et une responsabilité citoyenne » a martelé M. Joseph.

Puis vint le clou de cette visite-surprise. Tonton Bicha et Mèt Fèy Vèt en personne, sous les applaudissements nourris des élèves – et de quelques professeurs – qui n'en croient pas leurs yeux, offrent une mise en scène fort cocasse vantant les mérites de la banane. ♪ Papa Doudou, Manman cheri, ban nou manje manje peyi! ♫, reprirent en chœur les spectateurs à l'invitation de Mèt Fèy Vèt.

Cette fort agréable activité de sensibilisation s'est achevée par une dégustation de papitas. Nous disons merci aux responsables du Ministère de l'Agriculture d'avoir associé Sainte Rose à cette initiative.

Université Saint LeoLa classe de Secondaire II a eu la chance, ce 23 Octobre 2013 de rencontrer M. Reggie Hill, directeur administratif de Saint Leo University, université privée située en Floride aux Etats-Unis. Il était accompagné de Mme Isabelle Clérié.

Après nous avoir distribué des brochures, M. Hill nous a fait une brève présentation sur l'Université elle-même. Il nous a fourni des renseignements utiles sur le processus d'inscription et sur les conditions qu'il faut remplir pour être accepté par cette université, les tests tels A.C.T., S.A.T., T.O.E.F.L.; les heures de service communautaire, les relevés de notes et autres documents importants.

Après avoir répondu à quelques questions sur les bourses disponibles et sur le curriculum, Monsieur Hill a donné à celles d'entre nous qui étaient intéressées un formulaire à remplir, et une carte d'affaires avec ses coordonnées pour le cas où on aurait d'autres questions.

I l a ins is té sur l ' importance du serv ice communautaire, car aux Etats-Unis la plupart des universités et écoles supérieures recherchent des étudiants qui sont des leaders dans la classe et hors de la classe.

La vie à Sainte Rose

eM. Vernet Joseph distribuant des papitas à des élèves de 8

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Page 10: La Gazette de Ste Rose de Lima

Sur le sujet des services communautaires, M. Hill a cédé la parole à Mme Clérié q u i n o u s a p a r l é d e différentes organisations dont elle est membre, et qui sont impliquées dans le travail social. Elle nous a même donné son numéro de téléphone et son adresse électronique pour celles qui voudraient la contacter.

Enfin, avant de partir, ilsnous ont encouragées à réfléchir dès maintenant à nos choix futurs.

Chloé VALMÉ – Sec. II

Visite du Musée de la Monnaiee

Le vendredi 8 novembre, les élèves de 7 AF, accompagnées de la titulaire, Mme Nicolas, et de deux mamans, Mme Innocent et Mme Otarice, ont visité la Banque Centrale d’Haïti, située au centre-ville.

Cette banque est la plus importante du pays, car c’est là que sont prises toutes les importantes décisions concernant le système bancaire. On y retrouve aussi un musée qui retrace l’histoire de la monnaie haïtienne.

Durant cette visite, nous avons d’abord visionné un film qui nous a renseignées sur le rôle joué par les différents présidents d’Haïti dans l’histoire de notre monnaie. Ensuite, un guide nous a accompagnées au musée qui était propre et parfaitement décoré.

Notre guide nous a fait revivre l’époque coloniale jusqu’à l’époque moderne à travers divers récits qui expliquaient l’évolution de la monnaie haïtienne au fil du temps. Nous avons aussi vu des actes notariés et plusieurs accords signés par les présidents de l’époque, tels que Boyer, Henri Christophe,

erl’empereur Faustin 1 , etc.

Finalement, nous avons repris la route menant à notre chère école, sans oublier de remercier nos guides, Mlle Arielle Célestin et M. Kendy Vérilus, et tous ceux qui ont participé à l’organisation de cette agréable sortie. Merci aussi à la titulaire et aux deux mamans qui ont encadré notre groupe.

eTricia Leïla SYLVAIN – 7 AF B

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La Gazette de Sainte Rose La vie à Sainte Rose

Mlle Célestin répondant aux questions d’une élève

Un groupe d’élèves captivé par une vitrine

Page 11: La Gazette de Ste Rose de Lima

En bref

Nouvelle Directrice

La rentrée cette année a été un peu spéciale avec l'arrivée d'une nouvelle Directrice. Sr Anne-Marie, qui a longtemps dirigé Sainte Rose, a cédé la place à Sr Thérèse-Marie, mais garde le contrôle administratif. Sr Thérèse-Marie qui était en mission au Cap de 2009 à 2013, n'est pas une inconnue, ayant déjà passé une douzaine d'années chez nous.

Nous disons merci à Sr Anne-Marie pour ses longues années de dévouement à l'Alma Mater et nous s o u h a i t o n s u n e f r u c t u e u s e m i s s i o n à Sr Thérèse-Marie.

Distribution de yaourts Pascual

Le jeudi 14 novembre, les petites du primaire ont pu bénéficier d'une distribution de yaourts de la

e emarque Pascual. De la 1 à la 6 AF, chacune a eu droit à un petit pot.

Et ce n'était pas tout ! Le surlendemain, ce sont des sacs d'école qu'elles ont reçus, pour leur plus grande joie.

Basket-ball avec les papasCe vendredi 8 novembre 2013 est un jour de classe tout à fait ordinaire. Les enseignants sont tous à

eleur poste ; le test hebdomadaire du 3 cycle a lieu comme à l'accoutumée ; les filles de Sec. III et IV suivent leur cours de l'après-midi. Pourtant, derrière ce calme routinier, un événement inédit se prépare: un match de basket opposant les papas du cours primaire aux papas du cours secondaire.

Fiesta

Vers midi, l'ambiance prend une allure festive. Du matériel commence à être déployé sur la cour du secondaire ; des élèves s'affairent à préparer des affiches ; d'autres transportent chaises, glacières, bouteilles de gazeuses… Tout le monde met la main à la pâte. La cour est vite transformée en aire de jeux où les plus petites ne tardent pas à venir s'ébattre à qui mieux mieux. Sans oublier de se régaler avec force hot dog, pop-corn, barbe à papa, papitas, fresco. Les haut-parleurs diffusent de la musique, l'atmosphère est bon enfant.

Sur le terrain

Pendant ce temps, sur le terrain on s'impatiente. Il manque deux joueurs pour compléter l'effectif du secondaire. Qu'à cela ne tienne, on débauche deux papas du primaire: M. Adam et M. Bélinette. L'équipe du secondaire arbore un maillot vert, l'équipe adverse est en orange. Encadrant une fille du Sec. III qui porte le drapeau de l'école, les deux formations sont alignées au fond du terrain. La Directrice, Sr Thérèse-Marie, à qui nous devons l'idée de ce match, fait la prière avant d'entonner, aidée de quelques élèves, l'hymne de l'école. Au centre du terrain, notre Coordonnateur des Sports, Rudy Rivière, présente nommément chaque joueur. Avant le coup d'envoi, place aux cheerleaders. À tour de rôle, les petites du primaire puis leurs aînées du secondaire se livrent à toutes sortes de pirouettes sous les applaudissements du public. Le match commence enfin.reDistribution de sacs en 1 année

eDistribution de yaourts den 3 année

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Octobre-Décembre 2013La vie à Sainte Rose

Page 12: La Gazette de Ste Rose de Lima

Un beau match

Voici la composition des deux équipes.

Pour le primaire: Gilbert Benoît, Pierre-Michel Cameau, Jean-Frantz Darius, Vladimir Dupiton, Joël Edmorin, Johanson Faust in , Gracia Mamousset, Ralph Marcelin, Yves Joseph Gérard Pierre-Louis.

Pour le secondaire: Marlondolphe Adam, Daniel Alouidor, Jean Erick Bélinette, Jean-Richard Delsoin, Frantz Maxi, Joseph Walkens Rochelin, Patrick Zamor.

Ce sont les papas du secondaire qui prennent l'avantage d'emblée. Sr Thérèse-Marie se penche du côté de Sr Rose, Directrice du primaire, pour la consoler… Mais le primaire reprend vite le dessus; à la mi-temps, il mène au score 18 à 17.

À la reprise, l'écart se creuse, Les papas du primaire, plus nombreux, procèdent à de nombreux changements. Leurs adversaires eux, ne disposant que de deux remplaçants, ne peuvent bénéficier de l'apport de sang frais. La nuit tombe quand le match s'achève sur la victoire méritée des papas du primaire sur le score de 31 à 26.

Satisfaits

La satisfaction se lit sur tous les visages, mêlée à de la fatigue dans le cas des joueurs, pure et simple pour tous les spectateurs. Le pari est gagné. Ce fut une belle fête. Un papa d'élève du Secondaire IV dit son regret de n'avoir pas joué ; Sr Liliane avoue ne s'être jamais autant détendue ; une maman de Sec. III, volleyeuse à ses heures, approche Sr Thérèse-Marie pour demander qu'un match de volley-ball soit planifié entre mamans du primaire et mamans du secondaire. On va remettre ça, c'est sûr !

Remerciements

Nous l'avouons sans fausse modestie: “Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître!”. La Gazette tire son chapeau à Sr Thérèse-Marie pour une idée de génie et pour avoir, avec la tranquille efficacité qui la caractérise, tout mis en œuvre pour la réussite du projet. La Direction adresse ses plus vifs remerciements aux papas qui ont accepté de jouer. Sans eux, l'idée serait restée lettre morte.

Merci du fond du cœur à M. Jacques Eddy François de The Fun Factory, qui d'un match de basket, a fait une féérie en nous offrant gracieusement tout l'équipement pour les jeux, le matériel sonore, les appareils pour le pop-corn, la barbe-à-papa, les affiches géantes à l'entrée de l'école. Merci aussi à M. Jean-Richard Delsoin qui a fourni les maillots des deux équipes.

Merci à tout le personnel, titulaires, comptables, secrétaires, professeurs, personnel de soutien, Daniel, grand technicien devant l'Éternel, à pied d'œuvre avant, pendant et après l'événement. Merci à l'ingénieur Carrière de la Carrelec qui a installé les projecteurs sur le terrain de sport, nous permettant de profiter de l'espace à la nuit tombée. Merci à Rudy Rivière et aux membres de son staff qui ont coordonné la préparation du match et officié comme arbitres.

Enfin, last but not least, merci aux élèves qui n'ont ménagé ni leur temps, ni leur énergie pour la réussite de cette fête. Merci spécial aux grandes, impayables de dévouement dans la collecte de fonds, la décoration de la cour, la gestion des stands de vente et des aires de jeux; merci aux cheerleaders et à leurs monitrices. Nous n'oublions pas les parents qui ont fourni nourriture et boisson, ceux de

e9 AF en particulier. Chacun à sa manière a posé sa pierre pour la reconstruction de la chapelle, car les fonds recueillis serviront à cet effet.

Sens caché

Ce match de basket, s'il n'a été, de manière visible, qu'une occasion de se détendre et de récolter des fonds pour reconstruire la chapelle, s'inscrit dans notre projet pastoral et fait écho au thème traité en cours de catéchèse cette année : “Soyons enfants de Dieu.” Dieu le Père est source et modèle de toute paternité. Mettre à l'honneur les papas, reconnaître leur importance, leur témoigner affection et gratitude, tout en s'amusant avec eux, c'était l'objectif de notre Directrice, Sr Thérèse-Marie, à qui revient la paternité de cette initiative. Merci Mère !

Nathalie LEMAINE

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Les supporters du primaire

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Octobre-Décembre 2013

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Premières de classe - Octobre 2013

e1 AF A Amélie C. Médor 9,93

e1 AF B Coralie E. Duranay 9,78

e2 AF A Anne Kaïra Césaire 9,39

e2 AF B Larissa Léger 9,87

e3 AF A Nory F. Dérius 9,17

e3 AF B Fanny H. Fouron 9,50

e4 AF A Ruth M. Norcéide 9,45

e4 AF B Léa Vandal 9,59

e5 AF A Sergeline Guerrier 8,76

e5 AF B Ornella Dumond 8,48

e6 AF A Élodie Hollant 8,92

e7 AF A Stessie Chounoune 8,73

e7 AF B Maranatha Résilard 9,00

e8 AF A Alicia Bain 8,75

Christie Fleuradin 8,75

e8 AF B Deïsha Calixte 8,71

e9 AF A Stéphanie W. Joseph 8,46

e9 AF B Yvedlie Dauphin 9,18

Sec. I Yvdyne René 8,79

Sec. II Coreen Smith 8,14

Sec. III Corinne Péan 8,61

Sec. IV Paola Jérémie 8,57

Compliments à celles qui ont obtenu 8 de moyennee

7 AFTricia Sylvain 8,68Doriane Anglade 8,65Alexa Léon 8,50Christie Brignol 8,48Anne Aurore César 8,43Myriam Alexis 8,39Sylvie Prinston 8,32Danielle Pauléus 8,29Keshnara Chalcius 8,21Yarrah Joseph 8,21Anne-Greta Clément 8,16Norah Jean 8,14Glaryssah Otarice 8,05

e 8 AFGeorgia Chérestal 8,71Alahsi Chéramy 8,66Yoldie Constant 8,65Christelle Altidor 8,57Laura Constant 8,56Thalia Prophète 8,54Isadorah Bien-Aimé 8,53Jennifer Jean-Baptiste 8,50Donaïta Anglade 8,47Sarah Casimir 8,37Aniska Prosper 8,34Vanessa Anténor 8,26Arlanda Saint Paul 8,26Alissa Jean 8,12Schwaneer Glémaud 8

e 9 AFLaryssa Lefranc 8,67Naeemah Robert 8,38Christina Dubuisson 8,36Andaïka Robert 8,36Danoëh Gilles 8,35Larissa Léandre-Joseph 8,26Ingrid Jacquet 8,11Cécilie Jacques 8,10Tharina Messeroux 8

Sec. IGallahika Charles 8,74Isabelle Noëlsaint 8,65Séphorah Alouidor 8,36Carla M. Joseph 8,01

Sec. IICorha Cauvin 8,05

Sec. III

Fédorah Lamy 8,49Léonardine Constant 8,33Élisabeth Compas 8,03

Sec. IVPascale Millet 8,41Gerdy Pierre-Louis 8,34Christine Aristide 8,16Sybille Légitime 8,04Claudtzlie Desormes 8,01

La vie à Sainte Rose

Famille Excellence

Octobre-Décembre 2013

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Loisirs Octobre-Décembre 2013

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Traditionnellement, on fait l'origami avec une feuille de papier carrée découpée ou non; et à l’aide de colle et d’agrafes, on crée des choses extraordinaires.

Par exemple, en décembre 2010, un groupe de 30 étudiants a réalisé une girafe de 4,38 m de haut!

J'aime plier de petites étoiles (réalisables avec seulement une bandelette de papier), des grues, des fleurs, des petites boîtes pour mes bijoux, etc… Ca m'occupe l'esprit et recycle les feuilles vierges des cahiers des années précédentes!

Je m'exerce aussi à plier les serviettes en tissu pour décorer la table à manger mais mes petits cygnes ne sont pas très fameux.

Corinne PÉAN - Sec. III

À part la danse, un autre passe-temps que j'ai c'est l'origami. Origami, c'est le nom japonais de l'art du pliage de papier, l'un des plus anciens arts populaires.

La grue japonaise est la représentation la plus célèbre de l'origami, il existe même une légende autour d'elle:

« Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé »!

Mon violon d’Ingres: l’origami

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La Gazette de Sainte Rose Loisirs

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Mon violon d’Ingres: le piano-« Tu joues au piano ? »

-« Eh bien, je savais jouer oui… »

C'est ce que beaucoup de mes camarades me répondent quand je leur pose cette question. La plupart ont été forcées de prendre des leçons quand elles étaient petites, et en grandissant, ont décidé d'arrêter. Ce qu'elles ne savent pas c'est que dans 20 ans, elles peuvent le regretter comme ma maman, ma tante, et tant d'autres adultes !

A l'âge de 5 ans, j'ai commencé à prendre des leçons à Port-au-Prince avec Micheline Dalencour. Je me rappelle vaguement les vendredis de solfège et les petits concerts de Noël.

J'ai poursuivi le piano en Afrique du Sud. Avoir eu différents professeurs, m’a permis de réaliser à quel point un enseignant peut influencer son élève. J'ai beaucoup aimé mon premier prof en Afrique du Sud, Clorinda. Elle savait comment rendre le cours intéressant pour une fillette de 7 ans. On chantait, elle dessinait des petits émoticones sur mon cahier pour me motiver et pendant que c'était au tour de Michaëlle, ma petite sœur, je m'amusais à la piscine avec sa fille.

Quand j'ai dû changer de professeur en 2008, j'ai failli laisser tomber le piano. Je n’ai pas gardé de très bons souvenirs des mardis après-midi que je passais chez Rexleigh. Elle me faisait peur. Je devais faire des exercices de solfège pendant qu’elle travaillait avec ma soeur. Elle avait toujours avec elle sa tasse de thé. Je dois avouer que j'allais aux leçons uniquement pour la crème à la glace qui m'attendait ensuite. Heureusement que pendant les grandes vacances, ma maman m'avait laissé prendre une pause.

De retour à l'école, elle a trouvé un nouveau professeur pour nous: Joan. Honnêtement, je n'étais guère excitée à l’idée de recommencer. On n'était plus en hiver, mais c'était comme si mes doigts étaient congelés. Comme aime à le répéter Micheline Dalencour, le piano est un ami malhonnête : il oublie qu'il t'a rencontré. Mais Joan m'a appris à refaire connaissance avec l’instrument, et surtout, grâce à sa motivation et son approche, j'ai commencé à aimer véritablement le piano.

Depuis mon retour en Haïti, à cause des embouteillages, des devoirs, tests et examens de Sainte Rose, je n'ai malheureusement plus le temps de prendre des leçons. Je continue cependant à jouer

et apprendre de nouveaux morceaux toute seule. Quand on aime quelque chose, on finit par le faire de soi. Je ne joue plus uniquement pour faire plaisir à Maman et Papa. Le piano est devenu un compagnon, il est là quand je suis triste, fâchée ou contente. Il y a un air adapté à chaque sentiment. Quand je joue, j'oublie tout ce qu'il y a autour de moi. Cette phrase est peut-être un cliché, mais c'est vrai: la musique transporte.

Non seulement c'est bon pour le cœur, mais il y a aussi plusieurs valeurs que j'ai cultivées à travers le piano; dont la patience. “Fur-Elise” ne s'apprend pas en un jour! Perfectionner un morceau nécessite des heures de pratique. Il y a des jours frustrants, mais comme tout travail, on a la joie d’en récolter les fruits. Pour moi, c'est entendre ma grand-mère applaudir et voir mon grand-père danser quand je joue les méringues haïtiennes.

Si je pars à l'étranger pour l’université, je sais qu'Haïti me manquera. Mais un peu de griot et un piano ou clavier pour jouer “Ayiti cheri” apaiseront ma nostalgie.

Christine ARISTIDE - Sec. IV

Loisirs

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Octobre-Décembre 2013

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Fiche de lecture

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The Big Truck That Went ByLorsque le désastre naturel le plus meurtrier de l'hémisphère ouest frappe Haïti en 2010, un seul journaliste américain est stationné à plein temps dans le pays: Jonathan M. Katz.

Alors reporter pour l'Associated Press, Katz était installé à Port-au-Prince depuis plus de deux ans, relatant des fraudes électorales, témoignant de l'effondrement de l'école “La Promesse” en 2008 et décrivant les ravages causés par les cyclones et les tempêtes tropicales. Le 12 janvier, il est prisonnier quelques minutes sous les décombres de sa maison avant d'etre secouru par ses collègues haïtiens. The Big Truck That Went By: How the world came to save Haiti and left behind a disaster (Le gros camion qui est passé: Comment le monde est venu sauver Haïti et a laissé derrière lui un désastre), publié en 2012, est son premier livre.

Ce livre dresse un portrait poignant et authentique de la période post-sismique en Haïti. Il tente d'expliquer comment le peuple haïtien a supporté non seulement le malheur du séisme mais également l'absurdité qui a suivi. L'auteur démontre comment une aide humanitaire massive, contrôlée par la première puissance mondiale, a causé autant de malheurs à un pays alors à genoux.

Ce livre explore le débat de la reconstruction et les répercussions que ce dernier gwo kamyon, l'aide humanitaire a eu en Haïti. Il permet également de mieux distinguer l’action de ceux qui cherchaient à améliorer la distribution de l'aide et ceux qui ne visaient qu’à faire leur beurre sur le dos du peuple haïtien.

The Big Truck That Went By est un mariage ingénieux de cœur, d'histoire, d'humour, d'analyse socio-culturelle et d'un solide reportage. Malgré la barrière que peut constituer l'anglais pour certains, ce livre se laisse lire avec plaisir et replonge intensément son lecteur dans une période cruciale de notre histoire que certains auront vécue sans trop la comprendre.

Coralie NORRIS – Sec. IV

Jonathan Myerson Katz est né à New York en 1980 et a étudié les arts, l'histoire puis le journalisme. Il devient un reporter pour l’Associated Press et, pour son travail, il est envoyé, en 2007, en République Dominicaine, puis en Haïti où il reporte les c r i s e s , m a n i f e s t a t i o n s , élections etc... Il y restera jusqu'en 2010.

Page 25: La Gazette de Ste Rose de Lima

Qui sont nos profs?Zoom sur Sr Anne-MariePour quiconque a fréquenté Sainte Rose ces cinquante dernières années, Sœur Anne-Marie se passe de présentation. Pourtant, c'est d'une voix unanime que le comité a souhaité braquer les projecteurs sur la Directrice sortante, ancienne de Sainte Rose, diplômée de l'Institut Catholique de Paris et de la Sorbonne. Au cours de cette conversation à bâtons rompus, nous avons appris qu'elle est entrée au noviciat à 20 ans, que jeune fille elle aimait danser; que Sr Anne-Marie a introduit à l'école le volleyball en 1964, l’informatique en 1996, puis l ' In terne t . . . Zoom sur un p i l i e r de l'établissement.

Comment votre famille a réagi quand vous avez fait le choix de la vie religieuse ?

Je dois rendre hommage à mes parents pour leur discrétion. Au départ quand je l'ai appris à ma mère, elle m'a fait une scène. Elle était contre. C'était pourtant une fervente catholique, très pieuse. Je l'avais annoncé à mon père à travers une lettre. Lorsqu'il est revenu de son voyage et que je lui ai demandé ce qu'il pensait du contenu de ma lettre, il m'a répondu: “C’est quelque chose de sérieux. Si c'est pour ton bonheur, je ne m’y opposerai pas.” Ça a toujours fait contraste avec la réaction de ma mère qui avait même été jusqu'à rendre visite à la directrice pour lui dire de ne pas m'accepter parce que je n'étais pas assez pieuse. Par la suite, me voyant si heureuse au couvent, elle déclarait: “Tu as choisi la meilleure part.”

Mes frères et sœurs n'ont su la nouvelle qu’un mois avant mon entrée au couvent. Et ils sont tombés des nues, parce que j'étais du genre boute-en-train, sportive, mondaine... Selon eux, la vie religieuse ne me ressemblait pas. Un de mes oncles m'avait prédit que si j'entrais au couvent, ma mère n'y survivrait pas. Ma mère est morte à 101 ans !

Est-ce que la vocation religieuse vient avec la vocation d'enseignant ?

J'ai commencé à enseigner à 19 ans, peu avant d'entrer au couvent. Mais je me sentais déjà appelée à la vie religieuse. Après mon bac, les Sœurs m'avaient demandé de faire cours à des plus jeunes. Ayant moi-même été une élève indisciplinée, j'ai un peu hésité craignant de me retrouver face à des gamines insupportables. Je me suis quand même lancée dans ce défi et ça a très bien marché. À l'époque, une Sœur de Saint Joseph de Cluny en Haïti avait le choix entre le soin des malades et

l'éducation des jeunes. Je préférais l'éducation.C'est quelque chose qui me vient de ma mère qui , à 17 ans, avait déjà son école. Je pense que c'est un trait de famille, le goût pour la formation, l'éducation des enfants. J'aime le contact avec les jeunes. Vous me manquez vous savez !

Avez-vous le souvenir d'avoir, à un moment donné, subi ce que vous aviez fait subir à vos professeurs ?

Quand on connaît tous les trucs des élèves (Rires) … c'est difficile. Jamais elles n'ont réussi.

Vous avez enseigné quelles matières ?

Le latin qui est ma matière préférée, le français et la littérature. Au fond, c'est ce que j'ai étudié.

Si vous n'étiez pas Religieuse et n'aviez pas étudié les belles lettres, vous auriez fait quoi comme profession?

Quand j'avais 16 ans, je voulais avoir un magasin “Five and Ten”, c'est-à-dire un magasin ou tous les produits coûteraient 5 ou 10 centimes. Avec une amie, on avait pensé à être associées dans ce projet. Ensuite, j'ai envisagé de faire la pharmacie. Et puis le génie, parce que mon père était ingénieur et que je l'accompagnais souvent sur les chantiers... En fin de compte j'ai répondu à l'appel du Seigneur et je ne regrette rien.

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Page 26: La Gazette de Ste Rose de Lima

La Gazette de Sainte Rose Qui sont nos profs?

Durant toutes ces années dans l'enseignement, est-ce qu'il y a une promotion, un groupe ou une élève qui vous a marquée ?

Il y en a tellement eu... Je pourrais citer le groupe de Mme Wiener (la comptable de l’école), Mme Denis (qui enseigne la biologie) et Sr Myriam (Directrice de l’école des SJC aux Gonaïves). J’ai été leur titulaire

een 3 . J’ai gardé un excellent souvenir d’elles. Mais si je dois mentionner une promotion qui m’a marquée le plus, ce serait peut-être celle de 1983-1984. C'était ma première promotion en tant que titulaire de Philo: un groupe extraordinaire. Nous avons fait beaucoup de choses ensemble. Tous les lundis après-midi étaient consacrés à des sorties pédagogiques.

En juin, nous devions partir au Cap-Haitien pour clôturer l’année. Quelques jours auparavant, un mercredi je me rappelle, les Philos avaient organisé une fête à l'école et l’une d’elles, Bettina Rousseau, se plaignait d'une migraine. Le lendemain, c'était le congé de l'Ascension et le vendredi, les Philos devaient revenir pour un examen de Physique. Ce matin-là, je suis tombée sur les élèves à la mine catastrophée, la main à la mâchoire. Intriguée, je leur ai demandé ce qu'elles pouvaient bien avoir. Réponse inattendue et foudroyante: “Mère, Bettina est morte”. Cela m'a fait un choc. À 17 ans, la plus jeune de la promotion avait été emportée brutalement la veille au soir par une rupture d’anévrisme. Le voyage au Cap a été annulé. Je n’ai jamais oublié Bettina.

Quelle différence faites-vous entre Sainte Rose aujourd'hui et Sainte Rose d'antan ?

D'un point de vue général, il me semble que le niveau des élèves était plus élevé autrefois. Sainte Rose était réputée pour la qualité de l'enseignement du français, des lettres en général. En réalité je pense que le niveau a baissé partout et cela est dû à une évolution de la société. Mais je me réjouis du fait que l'on ait ajouté des matières comme l'économie, l'informatique. Par contre il y avait plus de camps de formation et de découverte, plus de sorties scolaires.

Mais en fait de formation morale, les valeurs s'effritent de plus en plus. Les jeunes ne respectent pas les aînés. Et les principes sont foulés aux pieds. Quels conseils auriez-vous pour les jeunes et leurs parents?

Je vais peut-être sonner vieux jeu, mais je pense que les enfants de ma génération ont eu plus de chance que ceux d'aujourd'hui. Je prends un exemple. Quand j'étais écolière, le renvoi avait lieu à quatre heures. Je rentrais à la maison. Ma mère, comme la

plupart des mamans de mes condisciples, ne travaillait pas. Elles attendaient leurs enfants, préparaient le goûter, s'occupaient de leurs leçons, les faisaient réciter, se donnaient totalement à leur foyer. Aujourd’hui, les deux parents travaillent. L'enfant rentre à la maison, n'y trouve ni père ni mère. On fait ce qu'on veut, d'autant plus que maintenant, il y a la télévision, l'Internet et toutes sortes de gadget. Ce qui n'existait pas de mon temps.

Il me semble que les jeunes ont trop de liberté. Autrefois, on ne rentrait pas après six heures du soir. Si on devait aller au bal, on était accompagné d'une grande personne. Maintenant, dit-on, on met les parents dehors, on éteint les lumières. Je ne prétends pas que de mon temps tout était parfait, mais il y avait davantage de garde-fous.

Je crois aussi que les mouvements de jeunes comme la Jeunesse mariale, le MEJ, le Guidisme… peuvent beaucoup contribuer comme autrefois à la formation morale, humaine et chrétienne. Mais à la base, il faut de la personnalité, savoir ce que l’on veut pour réussir sa vie, se forger un idéal., vouloir rendre les autres heureux autour de soi.

Je conseillerais aux jeunes de bâtir leur vie sur le roc, et le roc c’est Jésus-Christ et sa Parole. Là se trouve la source de la dignité humaine, des vraies valeurs et finalement, du bonheur.

Propos recueillis par Coralie NORRIS,

Gerdy PIERRE-LOUIS – Sec. IV

et Coralie QUETTANT – Sec. II

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Page 27: La Gazette de Ste Rose de Lima

Qui sont nos profs?

Nouveaux professeurs

et membres du personnel administratif

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Octobre-Décembre 2013

Fabiola NICOLAS, e Titulaire 7 AF

Juliette CASTRO,eBiologie 7 et Sec. I

Yveline CLERVEAUX,eInformatique 3 cycle

Myrlande OSIAS, eFrançais 9 et Sec. I

Sabine LUSTIN, eLatin 7 AF

Johanne GABAUDBibliothécaire

Réginald JULES, Créole Sec. II et III

Claude BEAUBŒUFÉconomie Sec. I à III

Mozart RÉMÉUSeGrammaire 9 et Sec. I

Christine PRÉVOSTeAdjointe 6 AF

Natacha PAILLANTVice-maîtresse de Discipline

Bernadette POLYNICEeAdjointe 5 AF

Page 28: La Gazette de Ste Rose de Lima

Bonne Fête!Lycée du Tri-cinquantenaire, c'est le nom officiel du Lycée de Jeunes Filles logé à la rue Capois. Il tient son nom du fait qu'il fut fondé en 1954, qui ramenait nos 150 ans d'indépendance. Tri-cinquantenaire, notre école l'est aussi.

En effet, nous lisons dans le journal de la communauté :

er1 octobre 1864: Ouverture du pensionnat Ste Rose de Lima avec 17 élèves de 4 à 12 ans.

Notre pensionnat est commencé, c'est-à-dire que je reçois des enfants externes ou plutôt demi-pensionnaires jusqu'à ce que la maison qui doit nous servir de pensionnat nous soit donnée. Nous avons 17 petites filles pour commencer […] La classe se fait dans la pièce qui nous sert d'oratoire, de salle de communauté et même de dortoir […]

150 ans plus tard, ce sont 871 écolières qui reçoivent chez nous le pain de l'instruction dans des espaces beaucoup mieux adaptés qu'en octobre 1864.

Fort heureusement, le bâtiment principal construit entre 1890 et 1896, qui loge actuellement les cours secondaires, n'a pas été affecté par le séisme du 12 janvier 2010. Par contre, la chapelle érigée à la même époque, puis agrandie à deux reprises ultérieurement, a subi d'importants dommages et devra être reconstruite.

C'est vers la reconstruction de la chapelle que tendent toutes les énergies à l'occasion du cent-cinquantième anniversaire. Depuis l'année dernière, nous faisons flèche de tout bois pour récolter des fonds : spectacles à l'Auditorium, théâtre, dégustation, concert, match de basket, vente de porte-clés et de sacs, rafle…Chacun peut encore apporter sa pierre à l'édification de la maison du Seigneur. Notre foi et la tradition de dévotion en ce lieu nous y invitent.

Ainsi, en octobre 2014, nous clôturerons l'année du cent-cinquantenaire dans notre sanctuaire reconstruit. En fait, en cette année jubilaire, nous fêtons doublement: 150 ans de présence en Haïti pour les filles de Mère Javouhey et 150 ans pour la première œuvre qu'elles y ont fondée, Sainte Rose de Lima. Nous disons donc heureux cent-cinquantième à toutes les Sœurs de la Province d'Haïti, à toutes leurs élèves et anciennes élèves, aux élèves et anciennes élèves de Sainte Rose, à tous les laïcs collaborateurs et anciens collaborateurs de la mission, professeurs, médecins, infirmières, cadres administratifs, personnel de soutien.

La petite graine semée en 1864 a germé en terreau fertile. Puisse le champ toujours fructifier ! Et que cette année jubilaire nous apporte d'abondantes grâces et voie grandir notre zèle pour toujours accomplir la Sainte Volonté de Dieu.

Jubilé ici et ailleurs

À Sainte Rose et pour les Sœurs de Saint Joseph de Cluny, on fête 150 ans, en union avec les Frères de l'Instruction Chrétienne et la Société des Pères de Saint-Jacques arrivés en Haïti la même année. De nombreuses autres institutions et missions oeuvrant dans l'éducation célèbrent un jubilé en cette année 2013.

~ Les Filles de Marie Praedens, installées au Bel-Air , e t oeuvrant entre autres , à l ' é co le professionnelle Elie Dubois et au Collège CIM, fêtent 100 ans de présence en Haïti.

~ Le Centre d’Études Secondaires, situé à l’avenue du Travail, recevait ses premiers élèves en octobre 1953. Cette école, fondée par une pléiade de jeunes intellectuels haïtiens, Mme Marie Lucie Chancy, MM. Max Chancy, Leslie Manigat, Cassiodor Volcy, Jean Claude, Pradel Pompilus et Pierre Riché, fête donc ses 60 ans.

~ Le Collège Saint François d'Assise, institué en 1963 par les Sœurs de Saint François d’Assise, a 50 ans. Cinquantenaires également: le Collège Classique Féminin sis à l'Ave Charles Summer mis sur pied par Mme Janie Adrien Buteau, Mme Renée Jolivert Héraux et Mme Mme Marthe Boncy Adam; le Collège Le Normalien situé au Bois Verna, fondé par M. Luckner Bright et le Lycée de Pétion-Ville qui, à sa fondation en 1963, s’appelait Lycée François Duvalier.

À toutes ces institutions-sœurs qui défient le temps et demeurent fidèlement engagées à relever le même défi d'une éducation de qualité dans notre pays, nous disons: Bonne fête, heureux et fructueux Jubilé!

Nathalie LEMAINE

150 ans

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Page 29: La Gazette de Ste Rose de Lima

Sport

M SSE I vs R N LDO A OPas besoin d’être fanatique de football pour reconnaître ces deux grands

joueurs. Lors des “Classico”, quand le Barca rencontre le Real, tous les

yeux sont fixés sur Messi et Ronaldo. Ils sont tous deux devenus des

célébrités planétaires.

Que l’on suive tous les matches ou un en passant, ou même qu’on n’en suive aucun, chacun

a son camp.

Certains préfèrent Messi, arguant qu’il est plus humble que “CR7”; que Ronaldo “fait trop de

grimaces” après avoir marqué ses buts. Mais selon les statistiques d’avril 2013, Ronaldo a mis plus

de ballons dans le filet. Il est sans pitié!

On reproche au Portugais son style de jeu trop personnel, tandis que Messi est apprécié pour ses

nombreuses passes décisives.

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MESSI

Nom complet

Lionel Andres Messi

Date de naissance

24 juin 1987

Lieu de naissance

Rosario, Argentine

Club

Barcelone

Position

Avant

Hauteur

1.69 m

Nombre de goals 344 (jusqu’au 10 avril 2013)

Enfant Tiago Messi

Le saviez vous ?

Lionel Messi ne grandissait pas étant jeu-

ne. C’est le FC Barcelone qui lui a payé le traitement nécessaire, des hormones de

croissance.

Page 30: La Gazette de Ste Rose de Lima

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Je sais que beaucoup de filles se proclament fans de Ronaldo

uniquement pour son physique. “ Il est grand et beau” disent-elles. Sa

taille l’aide peut-être à faire des “têtes” mais certainement pas à

dribbler . Qu’on l’aime ou pas, il faut reconnaître que sur ce point, Messi

l’emporte. Souvent le plus court sur le terrain, l'Argentin utilise sa

petite taille à son avantage: il se faufile rapidement entre les joueurs,

balle aux pieds, visant directement le camp, contrairement à Ronaldo

qui perd souvent son temps...

Certes, Messi a battu beaucoup de records (4 ballons d’or successifs, 2 souliers d’or...), mais le Real

Madrid n’a pas payé $131 millions en 2009 pour rien: Ronaldo a mené son équipe à la victoire de la

“Copa del Rey” de 2011-2012 et, l'année suivante, l'équipe a gagné la “Liga” avec 100 points.

Un record!

eAlors, que pensez-vous? Messi mérite-t-il un 5 ballon d'or l'année prochaine ou est-ce le tour de

Ronaldo de réclamer le titre de meilleur joueur?

Christine ARISTIDE – Sec. IV

La Gazette de Sainte Rose Sport

RONALDO

Cristiano Ronaldo Dos Santos Aveiro

5 février 1985

Funchal, Madeira, Portugal

Real Madrid

Avant

1.86m

358 (jusqu’au 10 avril 2013)

Le papa de Ronaldo l’a nommé après son acteur

préféré Ronald Reagan qui a aussi été Président

des États--Unis

Cristiano Ronaldo

Page 31: La Gazette de Ste Rose de Lima

Sportifs de chez nousMalgré son élimination des qualifications pour la Coupe du Monde 2014, la sélection haïtienne de football n'a pas chômé cet été.

C'est par 2 buts à 0 que les Grenadiers ont remporté un match contre Trinidad-et-Tobago après une défaite face au Honduras 2-0, remontant ainsi d'un cran dans l'estime de l'opinion publique haïtienne. De plus, le 6 septembre dernier, à Séoul, nos Grenadiers ont affronté, pour la première fois dans l'histoire du football, la Corée du Sud dans un match amical où nous avons perdu 4 à 1.

Les Grenadières, elles aussi, ont travaillé dur, et ce, malgré leur défaite 1-0 face au Soca-Warriors de Trinidad-et-Tobago à l'occasion du second tour des éliminatoires de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA. Malgré ce coup dur, les Grenadières se sont qualifiées pour le troisième et dernier tour des éliminatoires qui aura lieu du 30 octobre au 9 novembre à la Jamaïque et au terme duquel deux pays se rendront au Costa-Rica, pays hôte du mondial U-17 qui se déroulera du 15 mars au 5 avril 2014. Les félicitations sont de rigueur car nos Grenadières n'ont encaissé que 3 buts là où elles en ont marqué 32.

Il est cependant indispensable que les Haïtiens reprennent du poil de la bête côté sport car nous avons essuyé défaite sur défaite, que ce soit en football U-20, cyclisme, tennis et athlétisme. Heureusement, nous avons remporté une médaille de bronze en Judo avec Linouse Desvarines, 52 kg, qui a redoré notre blason aux jeux de la francophonie 2013.

Nous ne saurions oublier notre nouvelle étoile du tennis, Victoria Duval, qui a fait la fierté du peuple haïtien en passant le cap du premier tour à l’US Open en septembre dernier.

Pascale MILLET – Sec. IV

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Sport Octobre-Décembre 2013

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Société - ActualitéLa Fête des mortsChaque année des milliers de personnes à travers le monde consacrent un ou plusieurs jours à la célébration de la fête des morts. Toutefois, ce rituel qui est avant tout destiné à rendre hommage aux défunts, varie d'un peuple à un autre en fonction des croyances de ceux-ci. La lecture des paragraphes suivants vous fera découvrir les aspects de la fête des morts à travers différentes coutumes.

Tradition chrétienne

La fête des morts, pour certains, est un jour de prière réservé à la commémoration des morts. En effet, le 2 novembre, dans les églises chrétiennes, la plupart des fidèles participent à des messes au cours desquelles on prie pour les défunts, en particulier les âmes du purgatoire. De plus, au cours de cette journée, fériée dans certains pays, les chrétiens profitent de l'occasion pour se rendre dans les cimetières afin de nettoyer les tombes et les orner de fleurs.

“Día de los Muertos”

La fête des morts n'est pas uniquement un jour de recueillement, il s'agit également d'un jour de danse et de réjouissance. Ainsi, lors de la “Día de los Muertos” (patrimoine culturel immatériel de

erl'humanité) qui se déroule chaque année le 1 et le 2 novembre au Mexique où la principale religion est le catholicisme, les habitants construisent chez eux des autels sur lesquels ils installent des offrandes. De plus, les Mexicains se rencontrent en famille. Des bonbons, des friandises, des têtes de mort en sucre, des fruits, de la nourriture et des boissons sont achetés pour l'occasion. Enfin, les cimetières sont

transformés en lieux de fête où les gens mangent, chantent et dansent pendant toute la nuit ! Commevous pouvez le constater, la fête des morts n'a pas l'air d'être un jour triste pour les Mexicains, car d'après eux se moquer de la mort permet de surmonter la douleur !

Halloween

Les habitants du Mexique ne sont pas les seuls à s'amuser lors de la fête des morts, la plupart des habitants des pays anglo-saxons, tels que les États-Unis, en fêtant Halloween, se divertissent également. Cependant, le jour des morts pour les Anglo-saxons, ne relève pas d'une religion et ne correspond pas à une célébration destinée à rendre hommage aux défunts. Il s'agit simplement d'un retour des légendes et des traditions. Ainsi, la veille de la Toussaint, le 31 octobre, dans la soirée, les enfants se déguisent pour la plupart en fantômes, passent de porte en porte et prononcent, pour recevoir des sucreries, la fameuse formule « trick or treat » (des bonbons ou un mauvais tour) qui varie d'un pays à un autre. En outre, les maisons sont décorées à l'aide de citrouilles et les menus changent en fonction des traditions. Halloween tend à se répandre dans d'autres pays mais elle n'est pas vue d'un bon œil par tous les peuples !

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Autres traditions

La fête des morts n'est pas célébrée uniquement entre le 31 octobre et le 2 novembre. Au contraire, on commémore les morts tout au long de l'année car chaque peuple a sa propre date. Les Chinois, par exemple, honorent les défunts entre le 4 et le 6 avril en faisant des sacrifices et en allant visiter les tombes. Au Cambodge, la fête de morts ou Pchum Ben est célébrée à la mi-septembre et au Népal, le 14 août, lors du Gai Jatra ou festival des vaches. Les familles qui ont perdu un proche au cours de l'année construisent une pyramide en bambou, recouverte de coton et d'un portrait de la personne décédée. Enfin, que ce soit en novembre ou au cours d'un autre mois, la fête des morts est importante pour les peuples du monde entier.

Partis mais pas oubliés…

Le jour des morts est une occasion idéale pourexprimer notre amour envers les proches décédés. Le faire dans le recueillement et la prière, ou au contraire la danse et la fête, est une preuve de plus de la diversité culturelle chez nos frères humains.

Élisabeth COMPAS – Sec. III

Histoire du vêtementLe vêtement est très important dans l'étude d 'une soc ié té car i l révè le beaucoup d'informations sur les différentes classes sociales, les coutumes et même les croyances d'un peuple. C'est pourquoi nous vous invitons à une petite rétrospective sur l'histoire du vêtement. Nous commençons avec le Moyen Âge (envion 476 à 1453 ap.J.-C.).

Les Antilles

Elles étaient peuplées de Tainos, Arrawaks, Caraïbes. Les hommes se couvrent avec un simple taparrabos (cache-sexe), et les femmes mariées avec un pagne fait de paille, coton ou feuilles, nommé nagua. Les femmes célibataires vivent nues. Comme nous l’avons appris dans nos manuels d’histoire, les Amérindiens se couvrent le corps de peinture rouge, noire ou blanche. Ils se font des tatouages religieux pour se protéger des mauvais esprits. Ils aiment aussi se parer de bijoux d'or, d'argent, d'os, de coquillages, etc.

Europe

Là-bas, les conditions climatiques exigent de bien se couvrir une bonne partie de l’année. Hommes comme femmes portent une tunique par-dessus des chausses (bas qui montent jusqu'à la mi-cuisse pour les hommes, aux mollets pour les femmes), une chemise et des braies (caleçons longs et amples, on ne sait pas jusqu'à présent si les femmes en portaient). La préférence va aux couleurs sobres. La longueur de la tunique dépend du statut de celui qui la porte, elle s'allonge avec la richesse. Elle est ornée d'une ceinture presque complètement cachée sous les replis de la tunique des hommes, mais très visible

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Pchum Ben au Cambodge

Octobre-Décembre 2013Société - Actualité

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chez les femmes. Ces dernières portent la tunique cintrée au haut du corps et évasée à partir du bassin. Les manches sont serrées pour les hommes et pendantes pour les femmes nobles surtout. Les bijoux, en or, deviennent de plus en plus prisés après la découverte de l’Amérique... Et pour cause!

La tunique est communément appelée cotte lorsqu'elle est courte (comme sur l'image) ou bliaud (bliaut) lorsqu'elle est plus longue. Les braies seront remplacées progressivement par les hauts-de-chausses qui s 'attachent aux chausses et ressemblent un peu plus au pantalon que nous connaissons tous.

Asie

En Chine, on retrouve un costume populaire qui existe depuis des millénaires: le Hanfu. Il est modifié a u c o u r s d e s s i è c l e s , m a i s i l g a r d e s e s caractéristiques principales: le col croisé, le rabat du tissu du côté droit et parfois une ceinture. Il en existe bien sûr plusieurs types: celui de tous les jours, celui de cérémonie, celui des grands fonctionnaires, ceux réservés à la famille impériale. La toge de l'empereur devait passer deux ans et demi à être travaillée par plus de 500 tailleurs de la cour avant de toucher la peau de Sa Majesté!

Les Chinois utilisent des couleurs plus vives pour leurs vêtements que les Européens. Bien que certaines couleurs soient réservées exclusivement à cer ta ines c lasses soc ia les , l e Hanfu est traditionnellement très coloré et décorée de motifs divers.

C’est tout pour cette fois. Rendez-vous au prochain numéro pour les corsets, les bas et perruques!

Corinne PÉAN - Sec. III

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1 2 3

4 5

Reconstruction d’un costume masculin: 1) les braies; 2) la chemise; 3 et 4) les chausses; 5) la tunique.

Costume féminin, populaire puis des nobles:

Hanfu pour homme et femme

La Gazette de Sainte Rose Société - Actualité

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Le tatouageBronzage au soleil, crèmes éclaircissantes, fond de teint matifiant... notre peau en voit de toutes les couleurs. Une autre manière de la muter est de la tatouer. Cette pratique, est-elle récente ? Quels sont ses enjeux, ses implications ? Surtout, pourquoi tant de personnes s'y adonnent-elles? Autant de questions auxquelles cet article veut répondre.

Histoire

Une nébuleuse entoure les origines de cette pratique. Toutefois, les traces de tatouage les plus lointaines semblent dater de plusieurs millénaires.

Ainsi, un siècle avant la venue de Jésus, les Égyptiens s'y livraient. En attestent les momies découvertes dans le nord du Soudan en 1961. D'autres peuples, tels que les Tahitiens se couvraient de signes pour s'assurer protection contre les mauvais esprits et faveurs des bons. Chez d'autres encore, c'était signe d'appartenance à une caste, une religion, une ethnie ou un groupe. Les

emarins européens, au XVIII siècle, étaient identifiés par leurs marques corporelles.

Dans d’autres cultures, c’était la marque d’une certaine stigmatisation. Dans l ’Antiquité, Égysptiens, Grecs, puis Romains tatouaient leurs esclaves; ici, d'une chouette ou d'un vaisseau de guerre; là, de la première lettre du nom de famille du maître. Cette marque d'infamie, par la suite, les Romains l'étendirent aux condamnés, parias, et

eautres voleurs. La France du XVII siècle ordonna, dans le Code Noir, de marquer le Nègre d'une fleur de lys à sa première tentative de fuite. Et les Nazis, à la Seconde Guerre mondiale, établirent à Auschwitz un système d'identification consistant à écrire, sur leur avant-bras, le numéro de matricule des détenus du camp.

Styles et symboles

Le tatouage fonctionne aussi comme un code à déchiffrer. L’abeille y personnifie l'ordre, le zèle, lacollaboration. L'étoile y est associée au divin, au chemin à suivre, au destin, à la protection, à l'esprit qui perce la nuit, à l'espoir, aux vœux, à la sagesse. Le chiffre 8 illustre l'abondance, le pouvoir, l'autorité, la d o m i n a t i o n , l ' e x c è s d'ambition. Ce ne sont que quelques exemples.

Enjeux sanitaires

Il importe de savoir que se faire tatouer est toujours douloureux car cela implique la perforation de la peau. Il faut respecter des mesures d'hygiène très strictes. Les seringues, par exemple, doivent être à usage unique.

De plus, les pigments étant des corps étrangers à l'organisme, ils peuvent provoquer: réactions a l lerg iques , réappar i t ion de dermatoses préexistantes, etc. D'ailleurs, la plupart des produits qui constituent les encres de tatouage seraient cancérigènes.

Le tatouage est interdit aux personnes atteintes d'hémophilie, du sida, de l'hépatite B et C, de maladies cardio-vasculaires, et à celles allergiques aux encres et aux pigments. Les femmes enceintes doivent l'éviter à cause de la distorsion de leur peau. Pour la Croix-Rouge, une personne qui s’est fait tatouer, ne peut donner son sang qu’au bout d’un an.

Évolution du tatouage en Polynésie

Un Juif détenu en uniforme et tatoué

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Effacement

On ne peut effacer réellement un tatouage qu'en ayant recours au laser. Celui-ci, en projetant une lumière sur la peau durant un temps très court, fait exploser les grains de couleur. Le « détatouage » au laser peut cependant gravement endommager la peau. De plus, c’est une opération longue, douloureuse et coûteuse.

Le symbolisme du tatouage, aujourd'hui

En règle générale, le tatouage revêt une signification profonde pour la personne qui le porte. Pour beaucoup de jeunes, cet acte relève de la nécessité de s'affranchir des pressions sociales, d'être libre. Un jeune travailleur social a laissé ce témoignage : “Mon tatouage, dit-il, c'est une page vraiment importante de ma vie. Je dirais que c'est une réappropriation de mon être. C'est une distanciation par rapport à la personne qu'on a fait de moi et une implication d'un autre moi que je veux assumer.”

Il peut aussi être la marque indélébile de l’attachement que l’on porte à un être aimé vivant ou mort. Le tatouage reprend alors le nom de la personne chérie, un objet qui lui est associé, une date essentielle de la relation... Ainsi, cette pratique ne devrait pas se faire à la légère, se ramener à une singerie, mais devrait résulter d’une décision personnelle, réfléchie et assumée librement.

Cependant, tant de personnes se font tatouer de nos jours que nous sommes en droit de nous demander s'il ne s'agit pas d'un effet de mode. Et en la matière, les “stars” donnent le ton. En effet, il ne manque pas de chanteurs, d’acteurs, d’athlètes à être ostensiblement tatoués. C'est peut-être de là que vient cet engouement massif pour cette pratique, qui tend, d'ailleurs, à devenir une “folie de jeunesse”, dont le symbolisme s'effrite de plus en plus.

Gerdy PIERRE-LOUIS - Sec. IV

Le goût de la musiqueLa Gazette accueille avec plaisir dans ses colonnes Mme Gysèle Apollon, ancien professeur de littérature à Sainte Rose qui nous a proposé différents textes dont nous avons retenu un qui s'étend sur la passion de l'auteur pour la musique.

Pour ceux que cela intéresse, nous signalerons que Mme Apollon offre des cours de piano à son domicile. Elle peut être rejointe au numéro suivant : 3706-0829

Le vendredi 21 juin 2013, à l'occasion de la fête de la musique, la FOKAL a accueilli les musiciens de l'orchestre de l'Ecole Sainte Trinité. Ces derniers ont charmé l'auditoire dans un répertoire classique : Mozart, Pachelbel… et aussi Occide Jeanty, Férère Laguerre et de fameux arrangements de notre folklore (Choucoune, Haïti chérie) par Julio Racine et Hector Lominy.

Le dimanche 23, devant toute une pléiade d'artistes invités à sa résidence, Micheline Laudun Denis a préparé une audition de ses élèves de piano avec la participation de jeunes violonistes élèves d'autres écoles de musique. Nous avons pu apprécier la méthode d'initiation des petits. Ils étaient accompagnés par notre irremplaçable pianiste et du jeune Jael Auguste à la contrebasse, de retour au pays après des années passées à l'étranger. L’exécution de morceaux de Scarlatti et de Czerny fit la grande joie des parents présents, réconfortés des embarras de la circulation et des attentes à l'allée et au retour des séances de répétition. Pour finir, le fameux violoniste Romel Joseph nous a régalés avec les arrangements de chansonnettes pour enfants.

Dans l'après-midi du dimanche 30, c'était au tour de Vision Nouvelle à l'Hôtel Montana. Nous nous en réjouissions à l'avance et n'avons pas été déçus car nous avons pu apprécier l'enrichissant programme de ce récital de fin d'année 2012-2013 et mesurer l'effort et la patience des professeurs. L'orchestre de chambre formé d'un groupe d'enfants talentueux au goût passionné pour la musique accompagnait des jeunes solistes dans des disciplines diverses : piano, violon, violoncelle et flûte dans l'exécution de petits airs de Dvorak, R. Schumann, Bach, Rameau et d'autres plus modernes menés avec virtuosité.

D'année en année, l'école ne cesse d'innover. Nous avons pris plaisir à écouter l'interprétation des œuvres du répertoire de la fanfare de l'école… Les parents se sont joints à l'orchestre de chambre sur le podium non seulement pour donner une touche exotique aux chansons du terroir en les enjolivant à petits coups de maracas (tchatcha) , mais aussi, pour

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La Gazette de Sainte Rose Société - Actualité

De gauche à droite: le chanteur Matt Pokora, l’acteur Johnny Depp et le footballeur David Beckham

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exécuter avec brio des œuvres vocales classiques et folkloriques. Ce divertissement tonique nous a enthousiasmés.

Qu'il est loin le temps où, entre amis, on se réunissait dans les salons, pour savourer la performance d'un virtuose de passage ou pour applaudir et encourager parfois un père accompagnant son fils au violon ou à la flûte! Les départs de plus en plus fréquents de jeunes artistes pour des études dans les universités étrangères nous privent de ce genre de régal : deux générations, parfois trois, jouant à l'unisson sur un même plateau.

Malheureusement, les concerts classiques dénommés “musique savante”dans le pays se font de plus en plus rares. Ne serait-ce que pour encourager les artistes astreints à un travail exigeant, ils devraient être mieux soutenus dans la presse et diffusés plus souvent à la TV. Il est vrai que les pannes de courant n'arrangent pas les choses.

Gysèle APOLLON

Jounen entènasyonal lang ak kilti kreyòl28 oktòb ki sot pase a, se te jounen entènasyonal lang kreyòl. Lekòl la te deside pa kite okazyon sa a pase konsa konsa. Kidonk, youn nan pwofesè kreyòl nou yo, Mesye Lemaine te oganize yon ti chita pale pou klas Segondè I rive Segondè IV, ansanm ak elèv “Centre d'Études Secondaires” ak “Institut Georges Marc”.

Chita pale sa a te fèt nan oditoryòm lekòl la bò 1è nan aprèmidi. Li te dwe gen 2 pati: pwojeksyon yon dokimantè sou ekonomi peyi a, epi yon deba ak

Mesye Patrick Elie epi Rodolphe Mathurin. Malerezman, akòz pwoblèm teknik, nou pat rive wè tout pwojeksyon an. Sa ki te byen regretan paske se yon dokimantè byen enteresan Mesye Fritz Jan fè, sou kijan ekonomi peyi nou an fonksyone.

Men deba a te byen chofe. Li te fèt sou fòm yon diskisyon kote chak entèvenan yo ap defann yon lide ki lekontrè lide lòt la (sa yo rele deba kontradiktwa). Mesye Mathurin ki se pwofesè kreyòl ak matematik t ap montre tout obstak nou jwenn pou lang kreyòl la tabli nan sosyete a. Mesye Patrick Elie sou bò pa l, ki se yon savan nan koze Biyochimi epi ki travay anpil sou kesyon sosyal yo, tap montre se kreyòl la ki ka pèmèt sosyete nou an vin pi kòdyòm, gen plis antant ak konpreyansyon. Chak entèvenan yo te byen defann lide yo epi youn tap reponn lòt takotak. Deba a te gen bon jan animasyon. Lè moman pou poze kesyon yo te rive, plizyè elèv toulètwa lekòl yo te poze Mesye yo kèk kesyon yo te reponn aklè.

Nou pwofite remèsye Mesye Elie ak Mesye Mathurin, ak manb direksyon lekòl yo ki pèmèt rankont sa a, san nou pa bliye Mesye Lemaine ki te vini avèk lide sila a.

Corinne PÉAN – Sec. III

Patrick Elie ak Rodolphe Mathurin

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Visite de la FOKALDans le cadre d'une sortie culturelle, la promotion

ede la 8 AF accompagnée de la titulaire, Mme Jacquet, et d’un professeur, Mlle Chaumontet, a visité la FOKAL le jeudi 20 juin 2013.

Nous sommes sur la cour de l’école vers 8h30.C'est l'enthousiasme général. Voir ses amies sans uniforme et surtout se dire que c'est pour passer un bon moment ensemble, sans travail et sans pression, c'est purement fantastique !

Après nos séances de photos sur la cour destinées à faire passer le temps en attendant les retardataires, nous nous rendons auprès de Sœur Anne-Marie qui nous donne quelques consignes avant de faire la prière pour confier notre journée au Seigneur.

eOn nous scinde en deux groupes: la 8 A accompagnée de Mme Jacquet part la première, la

e8 B avec Mlle Chaumontet suit.

Le trajet en autobus est très court. Notre arrivée à la FOKAL est ponctuée par des “Oh!” et des “C'était donc là!” des camarades qui expriment leur surprise.

Notre visite comporte deux parties. La première, sur la cour de la FOKAL, nous permet de faire plus ample connaissance avec les guides, Sabine Bazile, Jean Mario Bonhomme, Watsuze Léonard et Jean Widler Pierresaint, qui nous donnent un avant-goût de ce que nous allons découvrir à la bibliothèque.

La deuxième partie se passe à la bibliothèque même, avec Sabine. Elle nous fait visiter le coin-adulte, nous fournit des explications sur la cote des livres qui permet de repérer un ouvrage. La bibliothèque de la FOKAL dispose de coins de lecture et de coins de recherche avec un système informatique.

Notre guide nous apprend aussi que la FOKAL gère un réseau de bibliothèques. Celle que nous visitons est appelée Bibliothèque Monique Calixte en l'honneur d'une jeune Parisienne venue en Haïti dans l e bu t de c réer une b ib l i o thèque . Malheureusement, elle meurt avant que son projet voit le jour. Ses proches en 1996 font don de 920 livres pour réaliser son rêve.

Dans le coin-jeunesse, Watsuze, animatrice des lieux, nous fait une lecture fort plaisante d’une nouvelle tirée de l'ouvrage “Mi-figue, Mi-raisin”.

Après toutes ces découvertes, nous nous retrouvons sur la cour pour une collation car nous avons toutes l'estomac dans les talons. Ce fut un beau pique-nique. Puis, place aux jeux de toutes sortes. Nous ne voyons pas le temps passer, si bien que quand Mme Jacquet nous annonce que c'est l'heure du départ, nous sommes toutes déçues.

Cependant, nous prenons le temps de poser pour la photo-souvenir devant le bâtiment, et de remercier nos guides pour leur chaleureux accueil et leurs précieux renseignements. Le trajet du retour est tout aussi animé qu’à l’aller et ce sont des visages heureux que nos parents retrouvent à l'école aux environs de 1h PM.

Je remercie, au nom de la promotion, tous ceux sans qui cette sortie n'aurait pas été possible: Sœur Anne Marie, notre titulaire Mme Jacquet, Mlle Chaumontet, notre chauffeur et nos guides de la FOKAL pour cette journée inoubliable remplie de moments agréables. Merci aussi à M. Faussler Ulysse, Directeur de la bibliothèque qui a organisé la visite.

eYvedlie DAUPHIN – 9 AF

Flash Back

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Bravo, Soraya!Ceux qui suivent la Gazette depuis ses débuts, savent que cette revue a été une

einitiative de Soraya Louis, alors élève de 7 AF. Nous avons été très heureuses d'apprendre que Soraya a bouclé, en mai dernier, son premier cycle d'études universitaires avec la mention Magna cum laude.

Compliments à la nouvelle diplômée en Communication de masse, qui poursuit actuellement des études de maîtrise en Développement humain.

Page 39: La Gazette de Ste Rose de Lima

Journée de famille GSRLe samedi 29 juin 2013 a eu lieu la traditionnelle journée de famille de la Gazette. Les membres du comité et les habituées de Famille Excellence se retrouvent à Wahoo Bay pour une détente bien méritée. Sont également invités Monia Latouche, notre vendeuse # 1, Loudemie Larose, notre graphiste, des professeurs accompagnateurs, M. Lemaine, Mlle Lubin, M. Théodore, et bien sûr, Mme Lemaine.

Le rendez-vous est fixé pour 8 heures. Mme Lemaine et quelques enfants sont piles à l'heure. Puis arrivent les retardataires. On attend, on attend. Au bout d'une heure, le groupe est presque complet, il manque Mégane Rosemé qui est en

e4 AF. Mme Lemaine est tranchante - nous savons qu'elle n'aime pas les retards – « On la laisse, elle viendra avec ses parents ».Vers 9 heures, nous démarrons ! Le bus loué pour l'occasion se remplit bien vite de rires, de conversations et le chauffeur, très jovial, nous propose même un peu de musique. Christine a pensé à apporter des jeux qui occupent les plus petites pendant tout le trajet. A 10 h, nous arrivons à destination ! Les bracelets sont distribués, les costumes de bains sont enfilés, direction : la piscine !

Les petites n'hésitent pas, elles barbotent en compagnie de Mme Lemaine et M. Théodore qui paraissent presque plus heureux qu'elles! Les grandes font bande à part avec Mlle Lubin et se dirigent vers la mer, mais Gerdy qui est souffrante

ese repose sous les amandiers. Élodie de 6 AF exhibe

ses talents de nageuse à qui le demande, et réussit même à battre M. Théodore à la course. Mégane arrive, conduite par son papa et rejoint vite ses camarades. Michaëlle, notre photographe attitrée se joint au groupe des grandes.

On ne voit pas le temps passer. M. Théodore très paternel avec les plus jeunes, donne des leçons de natation ; on rit, on crie, on s'éclabousse, on toussote, on fait la course, on bronze etc… Arrive l'heure du repas. Les paréos enfilés, tout le groupe se dirige vers la salle à manger. Nous remplissons deux tables: une avec les primaires et quelques secondaires et une autre avec les plus âgées et les professeurs. Mme Lemaine papillonne de table en table pour s'assurer que chacun a la boisson qu'il veut, le plat qu'il avait choisi. Les conversations vont bon train lorsque les bouches ne sont pas occupées à mastiquer.

Sans tenir compte des principes d'une bonne digestion, les plus petites se jettent à l'eau tout de suite après avoir mangé et les rires et les cris recommencent.

Enfin vers 3h, Mme Lemaine annonce que l'heure du retour a sonné et demande de sortir de l'eau. Chorale de : « Déjà ?! Noonnn! ». Certaines « tombent accidentellement » à l'eau après en avoir été pêchées plusieurs fois. Après beaucoup d'efforts, le troupeau est rassemblé, habillé et prêt à décoller. Ainsi se termine une autre journée de famille / fête des premières.

Un grand merci à Mme Lemaine qui s'est démenée pour la réalisation et la réussite de cette journée.

Corinne PÉAN – Sec. III

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Octobre-Décembre 2013Flash Back

Page 40: La Gazette de Ste Rose de Lima

Zoom sur les starsStars maudites?Combien d'entre nous se sont posé cette question en constatant que les modèles de Disney, passé 19 ans, tournent presqu'invariablement mal ? De Britney Spears à Miley Cyrus, en passant par Vanessa Hudgens et Lindsay Lohan, toutes ces anciennes icônes, sans doute pour casser leur image de chouchou de Disney, se sont mises tôt ou tard dans des situations impossibles.

Commençons avec Miley Cyrus. Cette ancienne super star de Disney, personnage pricipal de la série “Hannah Montana”, n'a pas fini de choquer l'opinion publique. En effet, l'adolescente modèle, collégienne le jour et rock star la nuit, a radicalement changé de style en se convertissant au hip-hop, en se faisant une coupe à la garçonne et en adoptant un look pour le moins osé. Le scandale qu'elle a suscité aux VMA cet été ne s'est toujours pas calmé. En effet, notre ancienne petite fille modèle s'était mise en tête de danser du “twerk” sur la scène en short ultra-court et top moulant couleur chair, choquant jusqu'à Rihanna, la professionnelle des danses suggestives. Enfin, c'est sur Youtube surtout que Miley défraie la chronique avec les vidéos choquantes de “We can't stop” et “Wrecking ball” qui ont toutes les deux été vues par un nombre record d’internautes: cent millions de vues en une semaine pour “Wreking Ball”! La jeune femme s'est donc découvert un nouveau talent: s'enrichir en choquant.

Pendant ce temps, Vanessa Hudgens, elle, après avoir été un exemple de discrétion et de bon gouût depuis la série “High-School Musical”, dévoile son nouveau visage avec des photos pour le moins impudiques et le rôle de jeune fille saoule à peine habillée qu'elle a interprété dans le film “Spring Breakers”.

Lindsay Lohan, de “Mean girls”, reste et demeure celle des stars de Disney qui a le plus mal tourné. Avec à son actif un nombre incalculable de procès pour vols et des séjours trop nombreux en centre de désintoxication, celle qui était promise à une fabuleuse carrière dans le cinéma n'est plus que l'ombre d'elle-même. Les images d'elle avant et après ses problèmes avec la drogue suffiraient à décourager quiconque serait tenté par cette substance. Lohan en est même réduite à fréquenter un milliardaire pour renflouer ses comptes durement éprouvés par de trop nombreux procès.

Heureusement, la descente aux enfers en épargne quelques uns. Hilary Duff de “Lizzy MacGuire” et Selena Gomez de “Wizards of Waverly Place” sont des exemples. La première continue de projeter l'image de la jeune fille qui a réussi et garde la tête froide tandis que la seconde est allée jusqu'à une rupture d'avec Justin Bieber, son ex-petit-ami, parce qu'il menaçait son image sans tâche. Selena Gomez, 21 ans, continue de nous combler avec des musiques telles que “Slow down” et “Come and get it”. Espérons qu'elle continuera à suivre le droit chemin.

Pascal MILLET – Sec. IV

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Miley Cyrus

Vanessa Hudgens

Lindsay Lohan

Hilary Duff

Selena Gomez

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Folies de starsEnvie de faire de petites folies? de se payer des fantaisies? Il y en a qui font cela en grand!

Ashton Kutcher, l'ancien mari trop jeune de Demi Moore, a récemment fait parler de lui avec son luxueux appartement mobile monté sur un camion-remorque. Ce mobile home original mesure près de 58 pieds et pèse 60 tonnes avec ses deux niveaux, ses deux toilettes, ses écrans-plasma et sa salle de conférence. Kutcher s'est offert ce luxe afin de pouvoir confortablement voyager derrière l'équipe de tournage de la série dans laquelle il remplace Charlie Sheen, “Two and a half man”. Les précédents occupants de cet appartement sur roues créé par Ron Anderson furent, entre autres, Sharon Stone, Mariah Carey et Vin Diesel. Will Smith, lors de son tournage de “Men in Black 3”, aurait utilisé un modèle similaire nommé « The Heat ».

Paris Hilton, elle, ne se gêne pas pour dépenser l'argent de l'empire Hilton en déboursant 45 000 euros après 1 heure chez Dior.

Victoria Beckam, pendant ce temps, a un budget de 145 000 euros par an pour ses vêtements, dont 35 000 à Noël, tandis que son mari, qui pèse 18 millions d'euros par an, consacre la bagatelle de 2000 euros par semaine à son coiffeur.

Beyoncé garde dans son garage une Rolls-Royce de 1959, d'une valeur de 1 million d'euros, offerte par son cher et tendre, Jay-Z.

Heureusement que d’autres personnes richissimes pensent à dilapider bien plus utilement leurs mill ions. Ainsi , Bil l Gates ne voit aucun inconvénient à offrir 23 milliards d'euros pour la lutte contre le paludisme, et Angelina Jolie, à céder 16 millions d'euros par film à des fondations telles que Yélé Haiti, Médecins sans frontières et la Croix-Rouge.

Pascale MILLET – Sec. IV

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Zoom sur les stars Octobre-Décembre 2013

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Santé - Beauté

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Dysménorrhée: défions le destin!“Pourquoi ne suis-je pas née homme?!”

Combien d'entre vous, Mesdames, poussent ce cri de désespoir tous les mois? Nombreuses êtes-vous sans doute! Prises d'assaut par les anglais, vous criez peut-être souvent à la mauvaise fortune, vous contentant d'envier l'heureux sort des hommes! Mais êtes-vous tenues d'endurer des règles douloureuses sans réagir? Il doit bien exister des armes toutes simples pour les combattre! Mais apprenez d'abord à connaître votre ennemie! Vous l'affronterez mieux ensuite!

Typologie

La dysménorrhée est, étymologiquement, la difficulté de l'écoulement des règles. Elle se manifeste par des crampes au bas-ventre peu avant et pendant les règles. Celles-ci peuvent être causées par une maladie pelvienne, telle que l'endométriose. Dans ce cas, il s'agit de la dysménorrhée secondaire. En absence de telles causes organiques, on parle au contraire de dysménorrhée primaire.

Si vos douleurs apparaissent dès vos premières ou deuxièmes règles, ou après vos vingt-cinq ans, ou si elles débutent après de nombreuses règles indolores et résistent à l'assaut des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), votre dysménorrhée est très probablement de type secondaire. Dans ce cas, vous devez absolument avoir recours à un médecin.

Dysménorrhée primaire: symptômes et causes

Elle fait son apparition entre six mois et trois ans après les premières règles. Outre la douleur crampi forme la caractér i sant , e l l e peut s'accompagner de vomissements, de maux de tête, de diarrhées, d'étourdissement, de fatigue, de bouffées congestives.

Elle est causée par une anomalie de la contractilité de l'utérus due à un trouble ou à un déficit de la vascularisation de cet organe et à un excès de prostaglandines.

Facteurs aggravants et répercussions

Mesdames les fumeuses, vous seriez davantage sujettes à la dysménorrhée que celles qui s'abstiennent de la cigarette! De même, votre indice de masse corporelle est trop faible, vous êtes obèse, vous avez moins de vingt ans, vous êtes hémorragique ou métrorragique, vous êtes une proie facile pour la dysménorrhée.

Et quand elle vous atteint, elle vous expose à des maladies telles que la migraine, la fibromyalgie, et le côlon irritable, ainsi qu'à l'angoisse, la dépression et la somatisation. Heureusement que vous pouvez lutter contre elle!

Traitements

Le traitement pharmacologique de base consiste à prendre un AINS un à deux jours avant le premier jour des règles, afin de réguler la quantité de prostaglandines produites. Il permet également de diminuer l'intensité des règles. Ces AINS peuvent être: le naproxène sodique (2 comprimés par jour), ainsi que l'ibuprofène (1200 mg par jour). Nous devons souligner que ces médicaments peuvent éventuellement occasionner des problèmes gastro-intestinaux, des étourdissements, des nausées et des maux de tête. Si vous les constatez, interrompez votre auto-cure. Et si votre dysménorrhée persiste malgré ce traitement, consultez un médecin.

I l e x i s t e , e n o u t r e , d e s m e s u r e s n o n pharmacologiques pouvant être prises contre elle. La stimulation des nerfs transcutanés (TENS) à haute intensité et l'acupuncture peuvent être tentées. Vous pouvez également appliquer de la chaleur à votre abdomen à l'aide d'un sac chauffant ou d'une serviette imbibée d'eau chaude. Les exercices physiques réduiraient également les douleurs menstruelles. Soyez sportives!

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Quant aux bons vieux remèdes de nos grands-mères – particulièrement les infusions – nous ne saurions les ignorer. Nous connaissons, par exemple, les vertus de la camomille, du thym et du persil, en matière de lutte contre la dysménorrhée. Cependant, le problème de dosage se pose à l'utilisation de ces médicaments traditionnels. Il faudrait donc, si vous vous vous en servez, le faire avec prudence.

Pour finir: un pied de nez…

Maintenant, Mesdames, finis les absences au travail et les séjours à l'infirmerie de votre école! Fini le regret d'être une femme! Vous savez, à présent, que la dysménorrhée n'est pas une fatalité. Faisons-lui un pied de nez !

Gerdy PIERRE-LOUIS - Sec. IV

Pourquoi rions-nous?Une blague fuse en classe. Un éclat de rire lui fait écho. Nous pourrions nous balancer d'avant en arrière, lever les bras ou bouger les poignets, pour exprimer notre gaieté… Mais nous rions. Pourquoi?

Dans le cerveau

Le rire, oui, est un accident ! L'information “comique” perçue par les sens est d'abord acheminée au cerveau gauche. Mais notre “cerveau rationnel” ne peut la traiter. Aussi, la transmet-il au cerveau droit, qui lui, gère les questions d'ordre émotionnel. Il se trouve que lui aussi, à la réception de ce message, se sent dépassé. Pour s'en occuper à loisir, il envoie un “flash électrique” à son homologue, le neutralisant.

Le cerveau gauche, ainsi plongé en léthargie, relâche sa surveillance. On en profite donc! Les poumons accélèrent le rejet de l'air. Les muscles zygomatiques du visage, de la cage thoracique et de l'abdomen se crispent et se décrispent de manière saccadée. Le cœur et les viscères s'agitent. D’où les mécanismes du rire.

Causes physiologiques du rire

La manière la plus ancienne de provoquer le rire est le chatouillement. Le gaz hilarant, comme son nom l’indique, stimule le fou rire lorsqu'il est inhalé.

Causes psychologiques du rire

L’on rit lorsque le cerveau fait face à des associations illogiques. L’on rit également de l'erreur ou de la malchance de quelqu'un quand on se croit soi-même exempt. L’on rit enfin pour se libérer d'une tension nerveuse accumulée lors d'une situation d'abord crue dangereuse, mais qui devient comique une fois le prétendu danger écarté.

Contagion du rire

Le rire est transmissible. Lorsqu’on entend rire quelqu’un d’autre, on est poussé involontairment à rire. Une personne qui rit suscite chez ses observateurs une activité des neurones impliqués dans la contraction des muscles zygomatiques, même lorsqu’eux-mêmes ne rient pas.

Le rire chez les animaux

L’être humain n’a pas le monopole du rire. Certains animaux ont cette faculté. Les chimpanzés et les gorilles produisent, en effet, un halètement proche de notre rire lorsqu’ils se chatouillent et jouent.

Gerdy PIERRE-LOUIS – Sec. IV

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Octobre-Décembre 2013Santé - Beauté

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Vous avez dit “phobie”?On parle souvent de la peur des animaux, des insectes, du vide, etc., mais certaines personnes ont des craintes maladives. On parle alors de phobies. La phobie est une peur angoissante provoquée par la présence d'un objet ou d'une situation spécifique ne présentant pas de réels caractères dangereux.

Afin d'éviter l'angoisse, le sujet va développer des comportements dits “contra phobiques”:

- Il évite l'objet ou la situation phobique.

- Il tente de se rassurer à l'aide de personnes ou d'objets “contra phobiques” (ex: présence d'un petit collier ou présence d'un ami pour pouvoir entrer dans un ascenseur en cas de claustrophobie).

- Il affronte délibérément le danger redouté (ex : sauter d'un avion en parachute alors qu'on a peur du vide).

Certaines des phobies les plus courantes :

La peur de l'obscurité: AchluorophobieLa peur de la hauteur: AcrophobieLa peur de l'altitude: AltophobieLa peur des araignées: ArachnophobieLa peur des éclairs: Astra phobieLa peur d'être sale: AutomysophobieLa peur des profondeurs: BathrophobieLa peur du vide: BathmophobieLa peur des reptiles: BatrocophobieLa peur des aiguilles: Belon phobieLa peur du tonnerre: BrontophobieLa peur d'être enfermé: ClaustrophobieLa peur des chiens: CynophobieLa peur de la solitude: IsolophobieLa peur du travail: Ergo phobieLa peur des voleurs: HarpaxophobieLa peur des responsabilités: HypegiaphobieLa peur des cadavres: NecrophobieLa peur des véhicules: OchophobieLa peur des serpents: OneirophobieLa peur des oiseaux Ornithophobie

Sans pousser trop en avant la réflexion, on peut constater que vivre en Haïti aujourd’hui entraîne certaines phobies qu’on pourrait qualifier d’endémiques :

Peur des raretés: EmbargophobiePeur des grèves: GrevophobiePeur des pénuries d'essence: GazophobiePeur des manifestations: ManisfestophobiePeur des tremblements de terre: GoudougoudouphobiePeur des embouteillages: BlocussophobiePeur des voleurs: ZenglendophobiePeur des jeunes d'aujourd'hui: Bredjennophobie

Comment lutter contre sa phobie ?

Plusieurs types de traitements peuvent être e n v i s a g é s . D e s a n x i o l y t i q u e s o u d e s antidépresseurs adaptés seront proposés à certains patients. Parfois , ou en complément des m é d i c a m e n t s , u n e p s y c h o t h é r a p i e c o m p o r t e m e n t a l e e t c o g n i t i v e o u u n e psychothérapie analytique pourront être menées. Pour toute question, il est important de consulter un médecin. (Source: interview du Dr Rachel Bocher, psychiatre au CHU de Nantes.)

Mais si vous souffrez de l'une des phobies courantes chez nous les Haïtiens, il vous suffit de… l'affronter calmement.

Coralie QUETTANT – Sec. II

La Gazette de Sainte Rose Santé - Beauté

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Coin cuisine

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CrêpesSimple et facile, la crêpe se mange chaude ou froide, sucrée ou salée, comme plat principal, comme dessert ou peut aussi constituer un en-cas. Elle peut être servie comme telle, agrémentée d'une garniture ou même fourrée. Consommé sous différentes formes un peu partout à travers le monde la crêpe est capable de satisfaire toute la famille quel que soit le goût de chacun et est particulièrement amusante à cuisiner.

Ingrédients: 200 g de farine fine 40 g de beurre 2 g de sel 3,5 dl de lait sucre glace (titato) beurre (pour cuire les crêpes)

1- Mélanger la farine, le beurre, le sel, et le lait pour obtenir une pâte lisse.

2- Fondre un carré de beurre sur une poêle à bord élevé chauffe.3- Faire cuire les crêpes une à une en versant dans la poêle un

grande cuillère ou l’équivalent d’une tasse à café du mélange obtenu.

4- Après cuisson, laisser refroidir les crêpes.

Crêpes sucrées de chez nous

Garniture: 1 crêpe 2 mangues franciques à moitié mûres 3 figues-bananes fermes 2 citrons verts muscade sucre crème de noisette ou de chocolat

1- Étaler la crêpe, puis garnir de crème de noisette (Nutella) ou de chocolat fondu à volonté.

2- Peler puis coupez une figue banane dans le sens de la longueur.

3- Poser une moitié de banane sur la garniture de Nutella, puis arroser de jus de citron.

4- Rouler la crêpe sur elle-même. 5- La poser dans un plat, puis saupoudrer de sucre en

glace.6- Pour finir, décorer de cube de mangue et

saupoudrer de muscade et d'un zeste de citron.

Recette proposée par Coralie NORRIS – Sec. IV

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