la gazette - atelier de...

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La gazee n N°59 gazee : écrit périodique contenant des nouvelles atelier de l’Exil : compagnie de théâtre, musique et danse Avril, mai, juin... Dès que le printemps revient.. Petit mémento des conseils de saison : - Meez sur vos meubles anciens des primevères et des jonquilles. - Mariez-vous. C’est en avril que les français préfèrent se marier. Mois creux : mai et janvier. - Achetez des draps bleu marine qui dissimulent les taches d’encre de stylo. - Pour fabriquer des œufs de Pâques, achetez une poule, faites-lui pondre des œufs, gardez les œufs, jetez la poule, faites cuire les œufs dans l’eau bouillante. Ils deviendront verts dans une eau d’épinards, rouges dans une eau additionnée de carmin, jaunes dans une eau additionnée de safran. En mai, fêtez les Julie, les Achille. Le 11, fête de saint Gengoult, qui venge les maris trompés. Le 12, vernissage, vernissage. Alain Gabriel Bouvier à l’affiche. Bulles et petits fours. Le 16, pour la saint Pèlerin, on empêche de sortir les enfants et les vaches, de peur que les serpents les mordent. Les autres jours il semble que le danger soit moins grand. Le 28 mai, assister obligatoirement au Tea time du mois de mai. Toute absence fera l’objet de représailles sévères. Crimes, muffins et meringues au menu. En juin, rappelez-vous que la sardine à l’huile se bonifie comme le vin en vieillissant : achetez dès maintenant celles de l’année prochaine. Le 4 juin, à 4 heures de l’après midi, vous prendrez le départ de la promenade- spectacle dans les jardins de Vaux- sous-Bornay. Pliants et ombrelles sont conseillés. En juillet, revisitez vos classiques : la corneille sur la racine de la bruyère boit l’eau de la fontaine Molière!! Françoise Bénéjam

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La gazettenN°59

gazette : écrit périodique contenant des nouvelles atelier de l’Exil : compagnie de théâtre, musique et danse

Avril, mai, juin...Dès que le printemps revient.. Petit mémento des conseils de saison :

- Mettez sur vos meubles anciens des primevères et des jonquilles.

- Mariez-vous. C’est en avril que les français préfèrent se marier. Mois creux : mai et janvier.

- Achetez des draps bleu marine qui dissimulent les taches d’encre de stylo.

- Pour fabriquer des œufs de Pâques, achetez une poule, faites-lui pondre des œufs, gardez les œufs, jetez la poule, faites cuire les œufs dans l’eau bouillante. Ils deviendront verts dans une eau d’épinards, rouges dans une

eau additionnée de carmin, jaunes dans une eau additionnée de safran.

En mai, fêtez les Julie, les Achille.

Le 11, fête de saint Gengoult, qui venge les maris trompés.

Le 12, vernissage, vernissage. Alain Gabriel Bouvier à l’affiche. Bulles et petits fours.

Le 16, pour la saint Pèlerin, on empêche de sortir les enfants et les vaches, de peur que les serpents les mordent. Les autres jours il semble que le danger soit moins grand.

Le 28 mai, assister obligatoirement au Tea time du mois de mai.

Toute absence fera l’objet de représailles sévères. Crimes, muffins et meringues au menu.

En juin, rappelez-vous que la sardine à l’huile se bonifie comme le vin en vieillissant : achetez dès maintenant celles de l’année prochaine.

Le 4 juin, à 4 heures de l’après midi, vous prendrez le départ de la promenade-spectacle dans les jardins de Vaux-sous-Bornay. Pliants et ombrelles sont conseillés.

En juillet, revisitez vos classiques : la corneille sur la racine de la bruyère boit l’eau de la fontaine Molière!!

Françoise Bénéjam

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1 Jeudijuin à 19h30Salle de l’Atelier de l’ExilBœuf sur le toitEntrée libre

Contes de Perrault,

28 Dimanchemai à 17h30Salle de l’Atelier de l’ExilBœuf sur le toitTarifs : 6 € et 8 €Réservation conseillée

Le grand frisson. Cabaret criminel, saison 3 Tea time du mois de mai.avec Michel Beuret et Françoise Bénéjam.

Les contes du crime... Histoires vraies ? fictions ? qui le sait ?Les mille et une façons de trucider son conjoint, les habitants de son village, sa jolie voisine. Ces délicieuses recettes sont agrémentées de musiques et de chansons.Ames sensibles s’abstenir, les amateurs de grand guignol savoureront entre eux contes et muffins empoisonnés.

avec Michel Beuret et Françoise Bénéjam.

Tout au long d’une promenade-découverte des beaux jardins de Vaux-sous-Bornay, vous apprendrez les meilleures manières de choisir sa cuisinière, son valet ou son majordome. Le B-a ba de la bonne maîtresse de maison, en somme. Il est important de bien choisir, car, quelquefois la cuisinière se transforme en infirmière dévouée, au chevet du malade nuit et jour, là où elle peut ajouter la poudre blanche aux médicaments. Le valet de pied devient psychanalyste, entremetteur, confident, et nul ne sait jusqu’où cela peut mener. Musique et chansons accompagnent cette promenade littéraire.On peut apporter son pliant.Promenade - spectacle programmé par le foyer rural de Macornay.

avec Lionel Prével et Michel Beuret.A l’occasion de la sortie de son der-nier ouvrage « L’homme des bois ».

Lecture et conversation se poursuivront autour d’une collation prise sous les étoiles, s’il fait beau. Il serait bon de réserver.

Avec la librairie Boite de Pandore et la Maison du Vigneron.

4 Dimanchejuin à 16hJardins de Vaux-sous-BornayEntrée libre

« La confondante réalité »ALAIN GABRIEL BOUVIER

dans les jardins de Vaux-sous- BornayDimanche 4 juin à 16h

Le Grand Frisson,

cabaret criminel

Saison 3

Tea-time du mois de maiavec Françoise Bénéjam et Michel Beuret

ExpositionLe propos : Le père et le fils. La dispa-rition brutale et inattendue du père. L’événement reçu en pleine face par le fils. Le manque d’air. Les questions sans fin. La poursuite des traces de cet homme bien.

L’autre propos : comment raconter, rechercher les traces, les fixer et les perdre, comment transmettre aussi et ne pas laisser filer la mémoire, l’objet de l’écriture.

« La confondante réalité » exposition de 16 tableaux d’ Alain Gabriel Bouvier. Environnement sonore : Michel Beuret.

Salle de l’Atelier de l’Exil. Du 11 au 24 mai de 14h à 18h. Entrée libre.Vernissage le 12 mai à 19h.

Mercredi 17 mai à 19h30.Conversation ping-pong : la société dans l’art, animée par Alain Bouvier et Christian Boisson. Entrée libre

Collèges/lycées : visites guidées de l’expo et conversation sur l’art contemporain et la société sur demande.

« Les cuisinières picardes ont le goût plus fin que les autres »

PierrickBaillylecture - rencontre et collation sous les étoiles

Salon de lecture

Promenade-spectacleVaux-sous BornayDimanche 4 juin à 16h

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stagesde réalisationLes stages des petites et grandes vacances pour les enfants et les adolescents :travail de scènes, réalisation et présentation en fin de stage.Les stages se déroulent salle de l’Atelier de l’Exil. Bœuf sur le toit.

Théâtre et musique Du 18 au 21 avril de 14h à 17h30.Présentation de stage :Vendredi 21 avril à 18h30.Tarif par enfant : 60 € + adhésion Atelier de l’Exil, 15€.

Danse JazzDu 18 au 21 avril de 10h à 12h00. Présentation de stage :Vendredi 21 avril à 18h30..Tarif par enfant et par trimestre : 40 € + adhésion Atelier de l’Exil, 15€.

Ateliers

Récital poético-théâtralo-musical et joyeux.Textes de La Fontaine, Raymond Queneau, Françoise Sagan, Pierre Perret, Ann Honim et autres fabulistesmusique : Michel Beuretmise en place : Françoise Bénéjam chorégraphie : Elodie Guichardrégie générale : Pascal Cabut

De grenouille en corbeau, de rat en chat, de loup en corbeau , d’agneau en flageolets, de ru en ruisseau, en rivière, en torrent, le flot des fables caracolle. Moralité ? Il n’y a pas de moralité, ni de maure alité. Et puis, il y a les histoires loufoques de Cami.

Exercices de style et de théâtre.Trois groupes d’enfants et d’ados ont écrit, inventé, improvisé à partir des dix mots de l’année . « Les dix mots choisis ont pour point commun d’être issus du monde virtuel, empruntés au monde physique et de présenter un fort « potentiel poétique » : avatar, canular, favori, fureteur, héberger, nomade, nuage et pirate. À l’exception de deux termes, qui ont été créés plus récemment : émoticône, figure exprimant une émotion, et télésnober qui désigne le fait de regarder son écran quand un interlocuteur s’exprime ».

« Pirates et émoticônes »Atelier de l’école primaire de Courlaoux, classe de CE2-CM1. Vendredi 7 avril à 18h.

« Dis-moi dix mots et quelques autres » stage de réalisation d’avril.Vendredi 21 avril à 18h30.

« Avatar, canular, etc...... » Performance autour de Dix motspar l’atelier hebdomadaire des grands. Samedi 13 mai à 19h.Entrée libre

Présentation de l’atelier hebdo-madaire par les enfants de l’ate-lier du lundi. Textes de Charles Perrault et Cami.Avec Antonin, Camille, Damien, Emma, Luna la grande et Louna la petite, Marie, Matthieu, Rania, Ra-phael, Théa, Tiphaine et Yasmin.Le chaperon rouge n’est pas toujours rouge, et le grand méchant loup, ce voyou, se laisse berner. Quant aux habitants de la forêt, ils causent, ils causent...

....et autres fables

Chaperon rouge Chaperon vert

Grand stage :théâtre, musique et danseDu 17 au 28 juillet (planning détaillé et bulletin d’inscription début juin)Tarif par enfant et par trimestre : 70 € + adhésion Atelier de l’Exil, 15€.

Spectacle : 27 et 28 juillet à 19hGrande Salle du Bœuf sur le toit.

Lundi 10 avril à 19h30

En juillet

Dis-moi dix mots

2017

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135, place du maréchal Juin Lons-le-Saunier. Tel : 03 84 47 13 79 Mail : [email protected] : atelier-exil.frSiret : 32131583000042 APE : 9001ZLic.: N°1-1026210 ; 2-1026208 ; 3-1026209Titulaire : RM Da CostaAssociation loi 1901. Présidente : Christine Germain Responsable rédaction : Françoise BénéjamAvril 2017

L'Atelier de l’Exil est soutenu par la ville de Lons-le-Saunier, le Conseil départemental du Jura, Le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, le Ministère de la culture/DRAC Bourgogne Franche-Comté et dans le cadre du contrat de ville, par la ville de Lons-le-Saunier et le CGET.

Des nouvelles publications de nosécrivains chéris

Dans le geste artistique, Alain Gabriel Bouvier et Michel Beuret cherchent le mot juste, précis qui conduit à la rencontre de soi-même et des autres. Ils ont talent d’arpenteurs. Pas d’explication, pas d’incantation. Ils sont arbres en recherche de la clairière  : plantés mais en marche avec le vent pour viatique.

Alain Gabriel Bouvier, le peintre, a ramassé sur son chemin de petits trésors d’enfant : racines rongées par le temps, feuilles froissées de fatigue prêtes à l’humus. Il les a jetées en l’air, plaçant définitivement son existence entre le minéral et le végétal et créant une fusion entre sujet et objet, une tension dont la pensée est absente.Arrêt sur image  : l’objet jeté dans l’espace choisit dans la toile l’endroit où il va vivre, se souvenant que le rapport au monde est aujourd’hui déplacé. Curieusement il semble en mouvement et crie au peintre, avec insolence, que son échappatoire est poésie, que l’humus est ferment de renaissance et de connaissance.Défilent des pierres à secrets, à bosses et à trous, des feuilles oiseaux jouant l’envol des cigognes, des hortensias à l’orgueil massif. L’isolement voulu de l’objet renforce sa présence et libère la parole incisive voulue par le peintre. Subtil passage de l’immanent au vertical. La structure éclate, laisse traces et fondations pour dire que là, sur la toile, ça bouge parce que ça interroge.

Michel Beuret, le musicien compositeur, regarde, s’imprègne des matières végétales et minérales, les saisit en état de mutation, de passage. De là il part arpenter à son tour une terre à apprivoiser.A l’apparente fragilité de la pierre délitée, à la feuille desséchée il apporte le chant de l’eau, de gouttelettes en cascade et navigue de colères sous la roche en voyage

tranquille dans le lit de la rivière. Au fil de l’eau s’égrènent les sons. La démarche artistique se fait limpidité. La composition musicale dit le contournement et le détournement : somme toute, des armes classiques du discours amoureux  ! Voilà que court de toile en toile la vibrante sinusoïde cherchant, trouvant, cibles et convergences.Aux objets ré-imaginés des toiles, va répondre la poétique d’une musique cubique, déplaçant en même temps son et lumière, fractale, pour mieux faire sens.Les toiles et la musique échappent alors à leurs créateurs et entrent, sans crier gare, dans la « confondante réalité  » chère à Pessoa, avec un bonheur d’exister sans aucune justification.

Alain Gabriel Bouvier a d’abord tracé ses sillons quadrillé son espace à partir d’une photo agrandie trouvé des axes pour ne pas perdre la structure, s’adonnant avec minutie au dessin.Seize toiles en 130/97, ont été marouflées en utilisant le lavis pour les fonds blancs et un mélange d’encre de chine et d’eau et pour les fonds noirs la « coquille d’or  » sur encre de chine passée trois fois au chiffon. Le phénomène vibratoire est apporté par la densité variable des différentes couches.

Michel Beuret a travaillé à façon pour caler les rythmes, les jeux de cache - cache, les froissements, les compressions, les longueurs à l’ordinateur.Il a convoqué ses frères instruments : ici le souffle d’un piccolo, la vivacité d’un xylophone ou la tempérance d’un violoncelle. Enfin, subtil apport de la musique concrète, l’assemblage de sons naturels et de sons électroniques mixés, organisés, joliment chahutés, donne sa plénitude créatrice à la composition. Dans les angles de la pièce, quatre enceintes tournées vers le mur renvoient les sons les plus tendres vers les toiles. Du plafond, s’échappent des sons durs non réverbérés.S’ouvre un monde, celui des objets sonores qui, loin de toute représentation visuelle, laisse libre cours à nos échappées belles.

Dominique Daeschler

À propos de... « La confondante réalité » Pierre Autin-Grenier

« Légende de Zakhor ».Ed. Les carnets du dessert de lune.

Bernard Bretonnière « Datés du jour de ponte ». Ed. Les carnets du dessert de lune.

Françoise Delorme« A la longue ». Ed. Tarabuste.

Denis Grozdanovitch« Le génie de la bêtise ». Ed. Grasset.

Marie-Hélène Lafon « Les Etés ». Ed. La Guépine.

Emmanuelle Pagano« Sauf riverains » (trilogie des rives, 2). Ed. POL.

Sylvain Pattieu« Nous avons arpenté un chemin caillouteux ». Ed. Plein jour.

Noëlle Revaz« Hermine Blanche ». Gallimard.

Daniel de Roulet« Terminal terrestre » Ed. D’autre part.