la frappadingue à sedan, les 2 & 3 mai 2015

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SEDAN mag bulletin municipal d’information de la Ville de Sedan mars avril 2015 118 www.sedan.fr La FRAPPADINGUE revient ! ... ... à SEDAN, les 2 & 3 mai 2015 (Voir en page 14)

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SEDAN magbulletin municipal d’information de la Ville de Sedan

marsavril 2015

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www.sedan.fr

La FRAPPADINGUE revient ! ...... à SEDAN, les 2 & 3 mai 2015 (Voir en page 14)

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SEDAN images

Dimanche 15 Février 2015Mariage Plus Vieux, Mariage Heureux  : la Salle Marcillet a fait le plein pour accueillir cette comédie échevelée pleine de rebondissements et de répliques drôles servies par des personnages hauts en couleurs.

Vendredi 9 Janvier 2015Les sedanais ont répondu nombreux à l’appel du Maire de Sedan de se rassembler devant l’Hôtel de Ville dans le recueillement et la dignité en hommage aux victimes des attentats contre le journal Charlie Hebdo

Samedi 10 et Dimanche 11 Janvier 2015Le traditionnel repas du Maire a réuni de nombreux sedanais pour deux après-midi festifs organisés par le Pôle seniors de la Ville à la Salle Mar-cillet. Vendredi 16 Janvier 2015

Le public de la Salle Marcillet a réservé un accueil chaleureux à Mickaël Miro qui s’est offert une parenthèse sedanaise dans le cadre de sa tour-née « sur la Route des Sourires ».

Samedi 7 Février 2015Près de 150 jardiniers ont été honorés et récompensés par le Maire et l’Office de Tourisme du Pays Sedanais dans le cadre de la campagne « Fleurir Sedan » qui contribue à la valorisation de la Ville.

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4 BudgetOrientations budgétaires 2015

5 Sports La rénovation à l’ordre du jour

6 DossierPlan de rénovation urbaine le lac

9 Histoire La Bataille des Ardennes

13 Formation BSA, un espace de formation agréé

14 PatrimoineEntretien du Château fort

15 LoisirsVoie verte, ouverture fin septembre

16 Agenda

18 Vie associativeJournée de la femme

19 Libre expression

SommaireSEDAN mag / mars-avril 2015

Directeur de la publication : Didier HERBILLONConception : Service Reprographie - Ville de SEDANPhotos : Jean-Marie Charlot - Service reprographie Service communicationImpression : Imprimerie Soupault - SedanDépôt légal : Juillet 200813 000 exemplaires

www.sedan.fr

Vivre ensemble,L es terribles événements du mois de janvier

qui ont causé la mort de la quasi totalité de l’équipe de Charlie Hebdo, de policiers et

de français qui n’avaient d’autres torts que celui d’être juifs, ont provoqué une immense réaction de l’opinion publique. Ces millions de personnes qui ont défilé dans nos rues étaient les défenseurs de la liberté sous toutes ses formes, les défenseurs des valeurs de tolérance, de partage, de frater-nité que la France porte dans son ADN depuis des siècles. Le Monde ne s’y est pas trompé, en étant représenté par de très nombreux chefs d’État étrangers.

Ces tragiques événements nous ont rappelé avec force que la démocratie est menacée à chaque fois que frappe la crise économique. Le chômage, la relégation sociale, la désespérance, le manque de perspectives pour notre jeunesse sont des ferments du repli sur soi, de l’intolérance et de la recherche du bouc émissaire. Et quand s’y ajoutent des extrémismes religieux ou politiques, c’est toute une société qui se désagrège.

Plus que jamais, il est nécessaire que les respon-sables politiques rappellent les bienfaits du « vivre ensemble » et les développent par des actes forts.

Développer les solidarités, lutter contre le creu-sement du fossé entre les plus riches et les plus pauvres, défendre la valeur travail, aider sans assister, réapprendre le respect des différences par l’accès à la culture, rappeler et faire respecter les règles de la vie en société, faire de la laïcité le fondement du « vivre ensemble » sont des enjeux majeurs pour aujourd’hui et pour demain.

Je suis dans cette philosophie et j’essaie de la mettre en œuvre au quotidien même si je sais aussi que rien n’est simple et que parfois les conjonctures sont contraires comme c’est actuel-lement le cas avec la liquidation du centre social de Torcy qui avait un rôle important dans le « vivre ensemble » de son quartier. Une mauvaise gestion l’a conduit au gouffre. Avec mon équipe et nos partenaires que sont la CAF, le Conseil Général, l’État et d’autres structures encore, nous travail-lons à le faire revivre, c’est essentiel.

Didier HERBILLONMaire de Sedan

Premier Vice-Présidentde la Communauté d’Agglomération

Charleville-Mézières / Sedan

ÉDIT

O

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BUDG

ET Orientations Budgétairesrecettes, économies, investissements,les trois clés d’une même équation

C’est bien là l’équation qu’auront à résoudre les élus s’ils veulent poursuivre les investis-sements en cours au premier rang desquels

l’achèvement du Plan de Rénovation Urbaine mis en œuvre dans les quartiers du lac et de torcy-cités, le lancement du Programme National de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés ou encore la réalisation du Centre d’Interprétation de l’Architecture (CIAP) à la Corne de Soissons. Globalement, c’est une somme de 500 000 € qui fait défaut dans l’enveloppe allouée au titre de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) en 2015. Pas de catastrophisme pour autant mais une ferme volonté affichée, le plan national de re-dressement des finances publiques (50 milliards) appliqué proportionnellement à la Ville de Sedan lui fait obligation de réaliser 1,5 millions d’€uros d’économies cumulés sur 3 ans (2015, 2016, 2017). Première hypothèse écartée d’emblée par la Muni-cipalité : ces économies ne se feront pas sur le dos du contribuable sedanais. Après une baisse

de 2,5% sur les 3 derniers exercices, le Maire pro-posera le maintien des trois taux d’imposition à leur niveau 2014.

Il n’est pas question d’user d’artifices pour régler la situation ou de recourir à l’emprunt qui aug-menterait d’autant l’encours de la dette. Cette solution ne sera pas proposée souligne Franck Marcot, maire adjoint aux finances, qui pointe la principale problématique : celle des charges in-compressibles qui pèsent sur les finances locales telles que les contrats d’assurances, les contin-gents, le nettoyage urbain… tout cela en conti-nuant d’assurer un bon niveau de service public.

Le plan d’économies passe donc obligatoirement par une réduction des dépenses de Fonctionne-ment et c’est dans cet esprit « que des efforts seront demandés à tous les services pour déga-ger des marges de manœuvre et réaliser des gains ». n

Dans un contexte national de baisse des dotations d’Etat, la Ville n’a pas d’autre choix. Pour réaliser l’équilibre de son budget 2015, elle devra faire des économies de fonctionnement si elle veut poursuivre ses investissements programmatiques.

Présence des chienssur la voie publique

Deux arrêtés municipaux datant du 12 Décembre 2014 et du 27 Janvier 2015 viennent préciser les obligations à la charge des propriétaires de chiens circulant sur la voie publique : ces arrê-tés disposent que la présence de tout animal sur le domaine public n’est autorisée qu’à la condition qu’il soit tenu en laisse par son maître - par ailleurs l’accès des chiens même tenus en laisse est interdit dans les espaces publics sui-vants : bâtiments municipaux ouverts au public, espaces enherbés entourant les monuments, jardin botanique, espaces de jeux pour enfants, douves du château-fort et cheminement autour du château-fort, abords du Palais des Princes ainsi que sur tous les espaces non dévolus à la circulation piétonne. Nous reviendrons sur ce sujet dans un prochain Sedan Mag.

En chiffres : 691691 naissances déclarées à Sedan en 2014 - le nouveau Pôle Mère Enfant du Centre Hospita-lier remplit parfaitement sa fonction et apparaît comme garant d’un très bon niveau de prise en charge pour les futures mamans du bassin sedanais.

La BA 133 en deuilC’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le drame qui a frappé la base aérienne de Nancy-Ochey suite à l’accident d’un F 16 survenu sur la base d’Albacete en Espagne le 26 Janvier 2015. 7 des 9 victimes françaises appartenaient en effet à la base aérienne de Nancy-Ochey. La base paie ainsi un lourd tribut avec 7 tués et 6 blessés.

Le Maire a adressé au nom du Conseil Municipal ses sincères condoléances au Colonel Olivier Lapray, Commandant de la Base.

BRÈVES

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SPOR

TS

Tennis club, Salle Marcel Schmitt, Cosec de l’Esplanade la rénovation à l’ordre du jour

En 1995, les courts 4 et 5 des Tennis couverts n’avaient pas bénéficié de la rénovée réali-sée à l’occasion de la reprise de l’équipe-

ment par la collectivité. Cette question a trouvé une solution rendue d’autant plus urgente que le Tennis Club Sedanais, club résident, souhaitait pouvoir utiliser ces installations rénovées dans le cadre de l’organisation du tournoi national annuel « princesses et princes de Sedan » en Jan-vier 2015. Le coût des travaux, réalisés par une entreprise agréée par la fédération nationale de tennis, portait sur 27 888 €. En accord avec le TCS et le comité départemental de Tennis, le plan de financement prévoyait 40 % à la charge du TCS, 40 % à la charge du comité départemental et 20 % à la charge de la Ville, collectivité propriétaire de l’équipement, soit 5000 €uros qui ont été versés sous la forme d’une subvention d’équipement.

Schmitt : l’avenir de la petite salle Le 23 juillet 2013 un incendie ravageait une partie de la salle omnisports Marcel Schmitt. 350 mètres

carrés étaient dévastés sur un ensemble de 2200. La salle de gymnastique et les vestiaires étaient complètement détruits, la salle dédiée au karaté

rendue inutilisable. Après expertise des lieux le karaté a pu reprendre ses activités. Par contre, une solution transitoire a dû être trouvée pour Sedan-Gymnique dont les activités ont été transférées sur le petit gymnase de Torcy-Cités dans l’attente d’une solution durable, correspondant aux besoins d’évolution du club.

Le programme de rénovation complète de la salle détruite et des pièces annexes endommagées est chiffré à 130.000 € TTC. Il prévoit la réalisation d’une salle à vocation sportive qui sera, en jour-née, dédiée aux scolaires et, en dehors du temps scolaire, utilisée par le Sedan Tennis de Table.

Cosec de l’Esplanade : une rénovation attendueParmi les autres travaux réalisés dans les équi-pements sportifs, citons aussi la réfection des douches du Cosec de l’Esplanade pour un mon-tant de 18 750 € ; Cet équipement devrait aussi prochainement voir son sol rénové en collabo-ration avec la société Tarkett. n

Pour des motifs différents, deux équipements sportifs ont fait l’objet de l’at-tention des élus. Pour les courts de tennis couverts N°4 et N°5 la réfection des sols ne pouvait plus attendre et à la salle Schmitt, il s’agissait de trouver le programme le mieux adapté possible aux conditions d’utilisation de la salle à vocation sportive qui sera reconstruite après l’incendie de 2013.

La rénovation des douches au Cosec de l’Esplanade

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Plande rénovation urbaine le lac

Transferts des activités vers le nouveau centre commercial, édification de la maison de quartier, mise à jour de l’échéancier des habitats avec les bailleurs sociaux, la rénovation urbaine du quartier du lac est dans les délais impartis pour mener à bien son objectif final : réqualification totale pour la fin de l’année 2018, meilleure mixité sociale, préservation des services et des commerces de proximité. 

P remier élément conséquent, le transfert des commerces de l’ancien centre commercial du lac vers les nouveaux locaux EPARECA

près du site de l’ancien vélodrome. La qualité du programme porté par l’EPARECA allié aux aména-gements réalisés à proximité tant par la Ville que par Habitat 08 ont amélioré grandement l’envi-ronnement et la qualité de vie de la rue allende et de ses abords.

Présence postale assuréeLe nouveau centre commercial accueille d’ores et déjà la pharmacie et le bar tabac presse. Le maintien d’une présence postale a fait l’objet d’une négociation avec le maire qui ne se résol-vait pas à voir disparaître du quartier ce service public. La solution passe par l’implantation d’un

point poste dans une des structures commerciales du centre, ce qui permettra à l’enseigne choisie de conforter son chiffre d’affaires en apportant tous les services de fonctionnement d’une agence pos-tale : lettres, colis etc… Des cellules étant encore disponibles dans le nouveau centre commercial du Vélodrome, la Ville espère de nouvelles candi-datures. Récemment, des discussions avaient lieu avec des investisseurs potentiels au premier rang desquels se positionnaient un artisan-coiffeur et un artisan-boucher ainsi qu’un artisan-boulanger susceptibles de s’implanter afin de conforter le petit commerce de proximité.

La déconstruction de l’ancien centre commercial sera engagée dès qu’aura été trouvée une solution de relogement provisoire pour le centre social le lac.

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IER

Maison de quartier : 24 mois de travaux Parallèlement, le chantier de la maison future maison de quartier a démarré ; Le projet, porté par le groupement Gilbert SNC, maître d’œuvre, respectera l’objectif prioritaire : une réalisation offrant les services les mieux adaptés possibles aux besoins réels des habitants du quartier dans le cadre du projet de rénovation urbaine. Il conci-liera l’intérêt général avec les besoins de fonc-

tionnement du centre social le lac. C’est-à-dire que le bâtiment, outre le centre social, accueillera des permanences du service public. Avec la fin de la procédure d’appel d’offres, 11 entreprises ont pu être désignées pour un montant total de 260 000 € ht.

Le chantier est prévu sur une durée de 24 mois .

La réalisation de la maison de quartier permettra par ailleurs à la Ville de Sedan d’achever l’aména-gement de l’esplanade centrale, avec la réalisation du parvis qui fera ainsi le lien entre les aires de jeux, la zone de promenade et l’avenue de gaulle requalifiée. Sur toute cette zone, le piéton sera roi, avec des circulations sécurisées et des espaces publics différenciés.

L’accélération des programmes de reconstructionLes sedanais ont pu voir s’élever avenue de gaulle le programme immobilier d’Espace Habitat dit « Buhler » du nom de l’architecte portant sur 30 nouveaux logements, label BBC, composé de 3 T5, 12 T4, 9 T3 et 6 T2. La livraison des logements devrait s’échelonner de juillet à octobre 2015.

Espace Habitat devrait par ailleurs construire sur le quartier du lac 40 nouveaux logements à comp-ter de mars 2016.

Plus loin, non loin de la rue des castors, Habitat 08 vient d’engager le chantier d’un programme de 24 logements portés par le cabinet Zoom Archi-tecture, en R+2 ; Le programme se compose de deux immeubles villas comprenant 5 logements orientés plein sud et de deux immeubles regrou-pant 14 logements. La répartition comprend 11 T2, 11 T3 et 2 T4.

Le programme de 30 logements collectifs Espace Habitat - Avenue de Gaulle Architecte : Buhler

Vue aérienne du programme Habitat 08 dit “des Castors”Cabinet Zoom Architecture

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DOSS

IER

Un impact positif sur la démographieDans le contexte de baisse démographique que l’on sait, le plan de rénovation urbaine du quar-tier du lac appelle un commentaire particulier. Si la réalité d’une baisse de la population n’est guère contestée, la finalité d’une telle opération urbanistique n’est pas, elle non plus, contes-table «  le programme du PRU a détruit plus de logements qu’il n’en a reconstruit et les familles qui sont parties à l’extérieur vont demander à re-

venir » commente, témoignages à l’appui, Didier Herbillon, ne serait ce qu’en citant les 55 familles de la Tour Rubis ayant déjà quitté les lieux et qui peuvent aspirer à revenir à Sedan. S’il admet que les délais du programme sont un peu longs, le Maire reste raisonnablement optimiste en décla-rant « Quand le programme PRU et la rénovation du centre ancien seront achevés, je suis persuadé que Sedan regagnera des habitants ».

Le “Faubourg du Ménil”livré “clés en mains”Le Maire et Farid BESSADI, Adjoint en charge du PRU, ont récemment assisté à la réception du pro-gramme de réhabilitation - extension - construc-tion d’Habitat 08 dit Marcellino, sis Faubourg du Ménil ; les 28 logements, éligibles au label BBC Rénovation, comprennent trois T1 , 5 T 2, 15 T3, 4 T 4 et un T5. Conformément à la charte de relo-gement de l’ANRU, plusieurs familles de la tour rubis seront relogées dans ce programme. La tour étant vouée à la démolition au premier semestre 2015. A noter la présence en rez-de-chaussée de 5 locaux vitrées.

Huit appartements en acquisition-réhabilitation ont également été achevés par Habitat 08 rue Jean Brabant et livrés en Janvier 2015 pour être occupés immédiatement. n

240 c’est le nombre de nouveaux logements attendus sur le quartier du lac et restant à construire ou à livrer par les bailleurs d’ici à la fin du programme de rénovation urbaine.

Programme immobiler d’Habitat 08 - Faubourg du Ménil - Architecte : P. De Jean, J. Marin et G. Moine

70e anniversaire

La Bataille des Ardennesson impact sur Sedan par Gérald DARDART

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16 décembre 1944, dans Sedan, la nouvelle se répand  : les Allemands contre-attaquent ! C’est la panique dans une ville qui avait été libérée le 6 septembre, trois mois plus tôt. Faut-il encore évacuer ? Comme en 1940, de furieux combats sur la Meuse, vont-ils se produire ? Et comment les malheureux Sedanais rentrés d’exode, ont-ils vécu cette ultime offensive allemande ?

Septembre 1944, l’Ardenne, dans son ensemble, est libérée : Sedan (France) le 6, Bastogne (Bel-gique) le 10, Wiltz (Luxembourg) le 13. Mais le 16

décembre, à 5 h 30, une puissante contre-offensive allemande se produit entre Montjoie et Echternach. Du côté allié, c’est la surprise totale. Les Allemands percent un front dégarni. Ou plutôt, un front fantôme, seules 4 divisions américaines couvrent 130 km. Et deux de ces divisions (la 9e et la 106e) sont composées de « greens », dans le jargon militaire américain, c’est-à-dire de bleus n’ayant jamais combattu. Les erreurs de mai 1940 (« les Ardennes sont infranchissables ») sont reproduites en décembre 1944 ! La terreur submerge les civils. La Libération avait déjà été bien célébrée, et l’épuration, bien entamée. De sinistre mémoire, en

août 1914, 6 500 autochtones furent fusillés (dont 380 Ardennais français)… À nouveau, d’odieux crimes sont perpétrés, en décembre 1944 – janvier 1945.

La Bataille du Saillant ou Offensive von Rundstedt ?Côté allemand, l’offensive est d’abord baptisée « Garde au Rhin » (Wacht am Rhein), puis « Brouillard d’au-tomne » (Herbstnebel). En Belgique et au Grand-Du-ché de Luxembourg, la bataille est souvent nommée « Offensive von Rundstedt ». À tort, car le Feldmarschall von Rundstedt commandait l’ensemble du front Ouest, tandis que les forces engagées étaient celles du Groupe

d’Armées B sous le commandement du Feldmarschall Model. Les Américains lui donnent le nom de « Battle of the Bulge », c’est-à-dire « la Bataille du Saillant ». Le nom « Bataille des Ardennes » est plus approprié, mais il convient d’intégrer l’Oesling luxembourgeois et le Schnee-Eifel allemand sous l’appellation au sens large d’Ardennes.

Les objectifs d’Hitler sont multiples : prendre le port d’Anvers pour qu’il ne puisse pas servir aux Alliés en vue de l’approvisionnement en carburant ; séparer les armées britanniques des armées américaines ; relâcher la pression sur le Westwall ; enfin, galvaniser le peuple allemand dans une offensive pour protéger le sol de la mère-patrie. Le fer de lance de l’offensive est constitué

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HIST

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par la VIe armée SS Panzer, commandée par le général SS Sepp Dietrich. Mais, en tout, les Allemands lancent, dans ce dernier coup de dés, 250 000 combattants, répartis en 30 divisions. Pour préparer cette bataille, Hitler a fait ressortir les plans du 10 mai 1940, ceux de la percée de Sedan !

La faillitedes renseignements alliésLa zone est protégée au nord par le 21e groupe britan-nique de Montgomery, au sud par le 12e groupe améri-cain de Bradley. Mais surtout, le massif ardennais n’est protégé que par 4 divisions américaines dirigées par Middleton.

« Au SHAEF, le général Strong partageait l’optimisme du 12e groupe d’armées au sujet de la faiblesse générale de la Wehrmacht. Au début de décembre, cependant, il s’inquiéta de la minceur des lignes alliées dans les Ardennes et en parla au général Bedell Smith, chef d’état-major. Celui-ci en fut si frappé qu’il demanda à Strong d’aller voir Bradley. La visite, comme nous l’avons dit, renforça simplement la conscience qu’avait Bradley de courir, en ce point, un risque calculé, mais, dans l’ensemble, la situation paraissait bonne. Aucun autre état-major ne prévoyait d’attaque allemande. Montgomery demanda à Eisenhower l’autorisation de se rendre à Londres pour Noël, afin d’y retrouver son fils (…) »1

Les ex-FFI protègentles ponts mosansLe 21 décembre, sur instruction du général Lee, direc-teur des arrières du théâtre d’opération européen, le général Thrasher, commandant la base de l’Oise Sec-tion, demandait au général français Pierre Préaud, com-mandant la région militaire de Saint-Quentin, d’établir un dispositif de défense des ponts de Meuse, de Givet à Verdun. De Givet à Mouzon, le général Préaud mit en place trois bataillons (formés à Mézières, Beau-vais et Chauny), qui passèrent aux ordres du 8e corps américain. Ces bataillons – constitués d’anciens FFI engagés volontairement, notamment au 91e RI après le 19 septembre 1944 – sont mal équipés, en partie avec du matériel britannique.

Des Belges et des FrançaisPlusieurs unités belges et françaises prennent part aux opérations. Les 5e et 6e bataillons de Fusiliers belges

œuvrent à Ovifat. Les parachutistes belges du Special Air Service (SAS) du capitaine Freddy Blondeel inter-viennent pour protéger les ponts de Givet (France) jusqu’à Liège (Belgique), aux côtés des Britanniques. Et un commando de 186 SAS issu du 2e Régiment de Chasseurs parachutistes français (ou 4e SAS) libère Bertrix le 25 décembre 1945 et Saint-Hubert entre le 8 et le 12 janvier 19452.

Les avant-gardes allemandes atteignent la MeuseDans la nuit du 23 au 24 décembre, déguisés, en uni-formes américains, des Allemands atteignent le Rocher-Bayard, au faubourg Sud de Dinant sur la Meuse. Et le 24, un char Mark V saute sur une mine à Celles, à dix kilomètres de Dinant. Et les Allemands sont à moins de 20 km de la frontière française, dans la région de Givet. Ce sera là leur avancée extrême, ils n’iront pas plus loin.

De nombreux civils tués : bombardements et massacresSur la partie du champ de bataille situé en Belgique, le nombre de civils tués atteint 2 500. Les villes les plus éprouvées sont celles qui subirent des bombardements

aériens : Bastogne et sa région (798), Saint-Vith (250), Houffalize (192), Malmédy (202), et La Roche (117).

Aux massacres de civils commis par la 1. SS-Panzer-Division à Stavelot [130 civils, soit 60 hommes, 47 femmes, 23 enfants, sur différents sites  : Stavelot-route des Trois-Ponts (18), Coo et Trois-Ponts viaduc (50), Stavelot-Au-delà de l’Amblève (6), Cheneux (5), La Gleize (6), Renardmont-Ster (37), Parfondruy (7)], mais aussi à Wanne (18), Bullange (1), Stoumont (1), Lutrebois (1)...

Il faut ajouter ceux commis à Bourcy (4), Noville (7 ou 8), Bande (34), Givry (4), Hodister, Vaux, Houffalize… par un commando de représailles composé d’Alle-mands mais aussi de Belges, Français et Suisses à leur solde. Deux membres de ce « Kommando du SD » se sont vantés, à Bourcy, être originaires de Dijon et de Lyon. Un autre avait un accent « parisien ». Le major Franz Lang, ancien chef de la Feldgendarmerie de Marche-en-Famenne sous l’occupation, commande ce détachement. Ses subordonnés sont allemands : Krü-ger, Knödler, Scharlack et Suhr. Il y a aussi un Suisse alémanique et repris de justice notoire : Ernst Haldi-mann. Il semble3 que des SS français et wallons compo-saient l’unité criminelle. Le Kommando avait été formé à Kochem en Allemagne et était parti le 17 décembre.

Des Français dans le camp ennemi ?Les Allemands reviennent à Bande le 22 décembre. Léon Praille habite Bande, il est arrêté le 24 décembre 1944  : «  Nous avons été arrêtés vers onze heures, l’interrogatoire a duré jusque quatre, cinq heures. Ils voulaient savoir le nom de certains maquisards qui avaient tué des officiers allemands sur la route Marche - Bastogne en septembre. Les hommes qui nous interrogeaient faisaient partie d’une troupe spéciale, ils n’avaient rien à voir avec la Wehrmacht et les SS. Ils parlaient couramment le français. Il y avait semble-t-il un Suisse, des Français et des Belges. Vers cinq heures, ils ont groupé les plus jeunes, renvoyé les plus vieux. Ils nous ont enlevé tout ce que nous possédions, montres, cartes d’identité, papiers… Cela devenait grave. On nous a rangés sur trois rangs, les mains en l’air. Alors ils ont commencé à tuer les prisonniers un par un. Un soldat conduisait le premier homme vers la cave… On entendait le coup de revolver… C’était toujours le même soldat qui conduisait vers la cave, il

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y en avait donc un autre qui tuait dans la maison. On entendait crier (…) » Léon Praille réussit à s’échapper. 34 personnes furent ainsi exécutées4.

La Commission des crimes de guerre du Ministère de la Justice belge publie une étude, dès mai 1945, elle y précise certains détails intéressants : « Ils se disaient Compagnie spéciale d’Himmler ou Strandgericht (…) C’est un détachement de la Gestapo (…) Nous ne connaissons malheureusement pas l’identité de l’offi-cier de la Gestapo qui abattit les victimes à la maison Bertrand, mais tous les témoins en ont donné un signa-lement qui permettra probablement de le découvrir. Il parlait impeccablement le français. Détail intéressant : à un certain moment, on l’a vu monter dans une auto avec plaque française, chiffres blancs sur fond noir. Nous avons déjà signalé que certains de ces hommes de son détachement étaient d’origine française : un Niçois, un Breton. Le témoignage de M. Godfraind, professeur à l’athénée de Spa, est particulièrement net au sujet de la connaissance de la langue française que possédaient les membres de la Gestapo : « Les sentinelles, les gradés, ceux qui ont interrogé, parlaient tous le français comme des Français, et certains, avec un accent faubourien et des expressions d’argot comme ‘La ferme !’ pour nous faire taire… Il y avait même une sentinelle qui ne com-prenait pas l’allemand (…) Beaucoup d’entre eux com-prenaient également le patois wallon (…) une sentinelle a dit quelques mots en patois liégeois (…) »5 6.

Dans le secteur de Jozef Dietrich, dit « Sepp », obers-turmführer SS commandant la VI. Panzerarmee, ancien chauffeur d’Hitler, l’on dénombre 900 prisonniers amé-ricains et civils belges assassinés. 84 soldats US sont fusillés à Baugnez, près de Malmédy, le 17 décembre. Mais d’autres prisonniers américains sont assassinés : 19 à Honfed, Bullange (59), Ligneuville (58), Stavelot (8), Cheneux (31), La Gleize (45), Stoumont (44), Wanne (5), Stoutmont (44), Trois-Ponts (11), Petit-Thier (1)7.

Toutefois, pour la sous-commission sénatoriale améri-caine d’enquête des crimes de guerre, 362 prisonniers de guerre et 111 civils ont été victimes d’atrocités alle-mandes.

Afin de punir les crimes de Baugnez, lors du procès de Dachau (16 mai - 16 juillet 1946), 43 SS dont Joachim Peiper sont condamnés à mort par pendaison8.

Le comité de « libération » de DegrelleLe 24 décembre, l’Ardennais de Bouillon, Léon De-grelle, chef du Rexisme, commandant la 28e Freiwil-ligen-Panzergrenadierdivision Wallonie (dont les effec-tifs ne dépassèrent jamais ceux d’un régiment), est à Noville, la porte de Bastogne. Il installe son « Comité de libération » (sic) au château de Steinbach. Degrelle avait déclaré le 4 décembre : « Nous devons être assez forts pour être à la tête des troupes qui entreront dans Bruxelles et dans Paris. Je veux me trouver dans le premier char qui fera son entrée dans Bruxelles. » Du

2 au 10 janvier 1945, Léon Degrelle et ses hommes sé-journent à Limerlé. Sa voiture y est incendiée. Degrelle rejoint l’Allemagne le 10 janvier.

Crimes racistesÀ Wereth, dans l’Eifel belge, un groupe de soldats noirs du 333e Field Artillery Battalion (FAB) de la 106e DI, affamé et transis de froid, se réfugie chez un habi-tant. Toutefois, une partie de l’opinion ne cache pas ses sympathies vis-à-vis de l’Allemagne. Une habitante dé-nonce les soldats américains. Les Allemands fusillèrent les onze soldats noirs.

Témoignages d’Ardennais de France

Jean-Noël Barré :«  Après quatre années d’occupation et d’asser-vissement, les Ardennes sont libérées en septembre 1944. Ayant interrompu mes études en 1940, j’aidais mon frère à la boulangerie familiale. En novembre 1943, j’ai été interpellé par un milicien. N’ayant pas de carte de travail, la police allemande, puis la Kommandantur, m’ont affecté à la boulangerie militaire de Mézières, « la manutention », gérée par des militaires allemands. Elle était située à l’angle du Faubourg de Pierre et de la rue de Champagne. Suite au bombardement allié sur le Faubourg de Pierre et ses environs, la boulangerie ne pouvait plus fonctionner. La douzaine de boulangers français fut transportée à la boulangerie allemande de Sedan. J’étais le plus jeune de ce groupe. Pour moi, la nourriture insuffisante et le travail pénible altéraient ma santé. En mai 1944, je tombe malade, forte fièvre. Les Allemands me renvoient à la maison pour me soigner. Je fus soigné par le médecin d’un bataillon de SS qui sta-

tionnait au village d’Aiglemont. Guéri en quelques jours par ce médecin qui me semblait, malgré l’uniforme, un homme convenable. Je me suis bien gardé de retourner à Sedan et j’ai vécu plus ou moins discrètement jusqu’à l’arrivée des Américains. La période était marquée par une certaine euphorie. Le 16 décembre 1944, la radio annonçait la contre-offensive de von Rundstedt dans les Ardennes belges. Son but : gagner les ponts de la Meuse et le port d’Anvers, où arrivaient le matériel et le ravitaillement pour les GI. Plusieurs divisions US furent rapidement encerclées dans Bastogne. Le siège dura dix jours. La météo exécrable bloquait l’aviation alliée. Les Ardennais frontaliers redoutaient de voir revenir les Allemands… Un matin, vers Noël, le ciel était totale-ment dégagé. Dans cette matinée, me trouvant sur une colline entre Aiglemont et Neufmanil, j’ai vu déferler une nuée d’avions, ils couvraient mon champ de vision de gauche à droite. Ils volaient très bas. C’étaient des avions américains (Dakota ?). Trente minutes plus tard, ils repassaient en sens inverse, trappes ouvertes par

où pendaient des cordages. Dans la journée, la radio confirmait le raid sur Bastogne. Quelques jours avant cet épisode aérien, je me trouvais à Mézières près du square du 91e RI. J’ai vu passer un convoi de camions GMC faisant route vers Mohon, Sedan et Bastogne. Les véhicules transportaient des centaines de GI ce qui m’a étonné c’est que ces soldats étaient noirs… » (Témoignage recueilli le 30 octobre 2014).

Philippe Ninnin :« En 1944, nous résidions à l’angle de la rue Thiers et du boulevard Fabert de Sedan. J’allais à l’École des Frères, avenue de Verdun, et j’empruntais la passerelle améri-caine de la place Turenne. Il y avait beaucoup de neige. À cette époque, j’ai vu passer un V1 (ou un V2 ?) au-des-sus de Sedan. Les Américains jouaient au base-ball dans la plaine de Torcy. Beaucoup de Sedanais souffraient du froid. Et « la Soupe populaire » se trouvait dans la rue Thiers, à côté de chez nous. » (Témoignage recueilli le 4 novembre 2014).

Dans l’église de Margny

SEDAN mag / 118 / mars - avril 2015 / 11

HIST

OIRE

Chronologie succincte(et comparée Ardennes belges / Ardennes françaises)

16 décembre, 5 h 30 : début de l’offensive allemande, en Ardenne.

18 décembre : la 101e Airborne, par route (400 camions trans-portant 11 800 hommes), accourt pour défendre Bastogne. Vers 22 h 00, elle passe à Sedan et Bouillon.

20 décembre  : « Des soldats américains descendant du front, interrogés, disent qu’ils se replient sur l’Aisne ! C’est la panique à Sedan… » (R. Jacques). Autre témoignage : « La population est terrorisée en apprenant que les Alliés ont l’intention d’établir un réseau de résistance sur la rive gauche de la Meuse. » (R. Margara). En gare de Sedan, les trains à destination de Paris ou d’Hirson sont bondés de civils qui préfèrent évacuer (Renée Barilly).

21 - 26 décembre : siège de Bastogne. « Au moment du siège de Bastogne, et surtout la nuit de Noël, on entendait distinctement de Charleville la canonnade. Infirmière à la Croix-Rouge, j’étais alors chargée d’apporter, tous les matins à 8 h, les médicaments aux détenus collabos de Charleville. » (J. Coucharrière, témoignage du 4.XI.2014).

22 décembre  : le général MacAuliffe encerclé avec ses hommes dans Bastogne refuse la capitulation par son cé-lèbre : « Nuts ! »

22 décembre, dans la soirée : sur ordre du préfet, les fonds de la Banque de France de Sedan sont transférés à Reims. Le même jour, 120 prisonniers anciens collabos sont conduits de la prison de Charleville à celle de Rethel. Henri Amouroux écrit : « Dans les derniers jours de décembre 1944, la peur d’une armée allemande soudain ressuscitée – « Nous avons connu des heures d’épouvante », écrit Claude Mauriac – peut aussi avoir joué un rôle dans certaines exécutions sommaires. Puisque l’ennemi menace, que l’on se montre sans pitié pour les complices de l’ennemi. » (Henri Amouroux, Les règle-ments de comptes – septembre 1944 – janvier 1945, édi-tions Robert Laffont, Paris, 767 p., 1991, cf. p. 234.)

24 décembre : à Celles, près de Dinant, l’offensive allemande est stoppée. Les Allemands sont alors à moins de 21 km de Givet (France).

25 décembre : la brigade de gendarmerie de Sedan assure un service d’ordre sur le pont de Turenne pour que les convois US ne soient pas gênés par les civils qui évacuent10.

31 décembre : les Allemands lancent l’opération Nordwind

pour rejeter la VIIe armée US sur Saverne et reprendre Stras-bourg.

Janvier 1945 : 117 V1 et 155 V2 s’abattent sur Anvers.

16 janvier 1945 : Houffalize, à l’Est de Bastogne, est libérée une seconde fois.

22 janvier 1945 : Wiltz, au Grand-duché de Luxembourg, est libéré une seconde fois.Bibliographie succincteI- Ouvrages anciens (avant 1994)• Will Berthold, La tragédie de Malmédy, éditions Presses de

la Cité, 315 p., 1958.• Jacques Nobecourt, Le dernier coup de dés de Hitler, édi-

tions Robert-Laffont, Paris, 439 p., 1962.***• John Toland, Bastogne, la dernière offensive d’Hitler, édi-

tions Calmann-Lévy, Paris, 350 p., 1962.• John S. D. Eisenhower, La Bataille des Ardennes, éditions

Presses de la Cité, Paris, 309 p., 1969.• Michel Herubel, La Bataille des Ardennes, décembre 1944 -

janvier 1945, éditions Presses de la Cité, Paris, 238 p., 1979.• Major Emile Engels, La Bataille des Ardennes, coédition

Didier Hatier – RTBF Charleroi-Namur, Bruxelles, 105 p., 1984.***

• Guy Franz Arend, Bastogne, Bruxelles, 332 p., 1985.• Luc Rivet et Yvan Sevenans, La Bataille des Ardennes, coé-

dition Didier Hatier – RTBF Charleroi-Namur, Bruxelles, 253 p., 1985.***

II- Ouvrages récents (1994-2014)• Hugh M. Cole, La grande bataille des Ardennes, en Belgique

et au Luxembourg, Omer Marchal éditeur, Villance-en-Ar-denne, 626 p., 1994.

• Michel Géoris, La Bataille des Ardennes, éditions France-Empire, Paris, 212 p., 1994.

• Colonel Bem Alexander Massart, Saint-Vith, éditions Fox-master, 510 p., 1995.***

• Ingrid Baraitre, Patton, un général dans les Ardennes, édi-tions Luc Pire, 415 p., 2008.

• Pierre Stéphany, Ardennes 44, La dernière offensive alle-mande, Ixelles éditions, Bruxelles, 341 p., 2010.

• Paul Thomas, 39-45 Ardennes 44 : L’odyssée sanglante du Kampfgruppe Peiper, éditions Jourdan, Bruxelles, 278 p., 2012. Réédité en 2014 aux éditions de la Boîte à Pandore. Cf. listes précises des victimes civiles.

• Guillaume Piketty, La bataille des Ardennes, 16 décembre

1944 – 31 janvier 1945, éditions Tallandier, 231 p., 2013. *** : à lire, très utile.

Références 1 John S. D. Eisenhower, La Bataille des Ardennes, éditions Presses de la Cité, Paris, 309 p., 1969. Cf. p. 66.2 François Broche, Georges Caïtucoli, Jean-François Murac-ciole, La France au combat, éditions Perrin et CNDP, 849 p., 2007. Cf. pp.756-757.3 Informations communiquées par M. Alain Colignon, biblio-thécaire au CEGESOMA, Bruxelles. Matthieu Longue, Sang et déshonneur, crimes de guerre durant l’opération Herbstnebel, mémoire de licence, Université libre de Bruxelles, 2004-2005. Merci aussi : aux Administrations communales de Nassogne (Bande) et de Bertogne, ainsi qu’au Ministère belge de la Défense.4 Luc Rivet et Yvan Sevenans, La Bataille des Ardennes, coédition Didier Hatier – RTBF Charleroi-Namur, Bruxelles, 253 p., 1985.5 Commission des crimes de guerre, Ministère belge de la Justice, Bande, 36 p., 24 mai 1945.6 Certains ouvrages se taisent curieusement sur les natio-nalités de ces criminels, et évoquent « ces soldats » « al-lemands ». Cf. Charles B. Mac Donald, Noël 44, la bataille d’Ardenne, éditions Hatier, Bruxelles, 577 p., 1994.7 Paulo Thomas, 39-45 Ardennes 44 : L’odyssée sanglante du Kampfgruppe Peiper, éditions Jourdan, Bruxelles, 278 p., 2012.8 Les listes des victimes de Baugnez et des inculpés au procès de Dachau sont publiées dans l’ouvrage Saint-Vith du colonel Bem Alexander Massart, cf. pp.445-448.9 Marc Blancpain, La vie quotidienne dans la France du nord sous les occupations (1814-1944), éditions Hachette, Paris, 413 p., 1983.10 Collectif (Gérard Giuliano et Jacques Lambert, sous la direc-tion de), Les Ardennais dans la tourmente, l’occupation et la libération, éditions Terres Ardennaises, 453 p., 1994.

Les Allemands perdent la partieLes handicaps s’accumulent du côté allemand : de nom-breux officiers manquent après l’épuration de l’été 1944, les réserves en carburant (24 heures d’autonomie) et en hommes sont infimes, l’aviation est insuffisante, de très nombreuses unités sont mal formées et mal équipées (à l’instar des Volksgrenadiere, trop jeunes ou trop âgés), les généraux ne croient plus aux stratégies et objectifs d’Hitler…

Terrible bilanAu soir du 28 janvier, date retenue par les Américains comme dernier jour de la bataille, les pertes amé-ricaines s’élèvent à 75 522 hommes, soit 8 447 tués, 46 170 blessés et 20 905 manquants. Les pertes du XXXe Corps britannique se montent à 200 morts, 239 blessés et 969 disparus. Les pertes allemandes au 31 janvier

1945 sont estimées à 67 675 hommes soit 10 749 tués, 34 439 blessés et 32 487 disparus (D’autres nombres sont avancés : 76 890 du côté américain, 81 834 du côté allemand).

L’hommage de Churchill aux AméricainsLe 18 janvier, à la Chambre des Communes, Winston Churchill intervint pour mettre un terme à la querelle entre Britanniques et Américains : « Il faut nous garder de revendiquer pour les armées britanniques une part indue de ce qui est incontestablement la plus grande bataille américaine de la guerre, et sera considérée à jamais, je crois, comme la plus grande victoire américaine… Les Américains ont engagé trente ou quarante hommes pour chaque soldat anglais en ligne, et en ont perdu entre soixante et quatre-vingts quand nous en perdions un (…) »

La mentalité ardennaise de la frontièreMarc Blancpain évoque une « mentalité des frontières » forgée de génération en génération : « Les habitants de ces « frontières » et particulièrement, peut-être, ceux de la Thiérache bocagère et des Ardennes ont une connaissance devenue instinctive de l’occupant, de son comportement, de ses habitudes, qui semble avoir été transmise par hérédité ! (…) »9

L’Ardenne, boulevard historique des invasions, a forgé une âme particulière chez ses habitants, em-preinte de ténacité et de méfiance, modèle singulier de résistance. Sedan a survécu mais sans des moyens suffisants pour reconstruire des joyaux architectu-raux enfouis sous les bombes de l’invasion de 1940.

Heureusement, 1944 l’a relativement épargnée.

Insignes des principales divisions américainesde la Bataille des Ardennes - (Nobécourt)

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HIST

OIRE

SEDAN mag / 118 / mars - avril 2015 / 13

EsthétiqueBSA, un espace de formation agréé est ouvert depuis le 1er Décembre

FORMATION

Elle s’appelle Maud Badureau, est âgée de 38 ans et arrive de Vrigne-aux-Bois. Esthé-ticienne, Maud a créé en 2002 «  Institut

beauté et Séduction » dans sa commune d’ori-gine. Elle s’est décidée, en 2014, à quitter ses racines Vrignoises ne pouvant plus concilier soins esthétiques et formation dont elle voulait faire son cœur de métier. Depuis 2008, elle est vaca-taire de la Chambre de Métiers des Ardennes qui l’emploie lorsque des formations sont nécessaires dans son secteur. Elle a ouvert, en Décembre 2014, au N° 5 de l’avenue Carnot, un centre de forma-tion à l’enseigne « BSA école de formation agréée esthétique ». Elle a reçu pour cela l’autorisation de la DIRRECTE et peut, de ce fait, travailler avec les organismes partenaires (pôle emploi, mission locale etc..). Dans ce cadre, elle prend en compte les contrats de professionnalisation, les stages de classes de Troisième, les reconversions profes-sionnelles pour les personnes ayant déjà un poste mais souhaitant obtenir un diplôme CAP esthé-tique. L’Ecole délivre des formations qualifiantes dans diverses spécialités (soins des ongles, visage,

épilation, maquillage…) pour les professionnelles déjà en poste ou pour des élèves qui viennent d’être diplômées. L’école est ouverte depuis le 1 er décembre 2014 avec une session CAP esthétique démarrant le 7 septembre 2015. n

BSA,5,rueCarnot - SEDAN06.70.88.95.13 ou 03.24.41.02.78www.bsamaudbadureau.fr

NouveauxcommercesLa Brasserie du ChâteauChristelle Collet

45 Promenoir des PrêtresOuvert du lundi au samedi midi et soirFermé le dimanche sauf évènements spéciauxTél. : 03 24 53 13 52 ou 06 33 73 72 65

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51 rue de l’horlogeOuvert tous les jours midi et soirde 12h à 14h et de 19h à 21h30Tél. : 03 24 29 16 95

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56 Avenue PhilippoteauxOuvert du mardi au samedi tous les midis Fermé le soirOuvert le samedi soir et occasions (fête des mères, des pères, St Valentin...)Tél. : 03 24 41 01 27

COM

MER

CE

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PATR

IMOI

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Entretiendu Château fortle programme se poursuitMaçonnerie, menuiserie et bâtiment de liaisonChaque année, dans le cadre de la mise en valeur, de l’entretien et de mise en sécurité des biens et des personnes, une enveloppe minimum de 100 000 € est consacrée au château fort. La priorité va d’abord à la mise en sécurité puis à l’entretien et à la sauve-garde du patrimoine. Pour 2015, l’Architecte des Bâ-timents de France a préconisé la même enveloppe, une priorité se dégageant pour la reprise d’une maçonnerie sur le rempart effondré du bastion du Gouverneur, situé près du Garage Poirier, pour un montant prévisionnel de 80 000 € HT. L’entretien des menuiseries extérieures est poursuivi avec une enveloppe de 15000 € qui permettra la réfection d’environ 10 ensembles. La tranche maçonnerie et travaux 2015 s’élève à 95 000 € TTC selon le mon-tage suivant  : DRAC : 47 500 €, Ville de Sedan : 47 500 €.

Parallèlement, les travaux de strict entretien 2014 se poursuivent. Sont réalisés dans ce cadre la reprise du pavage menant de la cour vers la porte de Turenne,

le traitement des abords de la la Chapelle, la reprise des emmarchements du rempart est dont les esca-liers ont été repris et sont de nouveau praticables, ainsi que la reprise ponctuelle des maçonneries sur le circuit de visite.

Le bâtiment de liaison restauréUne deuxième tranche de rénovation est en cours. Elle concerne l’enveloppe extérieure du bâtiment de liaison pour lequel un budget de 349 200 € hors taxe est engagé selon un montage financier DRAC : 116  400 €, Conseil Général : 69 840 €, Région : 115 236 €, Ville : 47 724 €. Huit mois de travaux sont prévus pour une clôture de chantier fin Mai 2015. Il s’agit ici de mettre hors d’eau le comble de cet édi-fice dont la toiture avait été endommagée suite à la tempête de Juillet 2010. Par mesure de sécurité, il avait été alors décidé de déposer les restes de la charpente et des couvertures. Différents projets sont à l’étude pour choisir le meilleur mode de mise en valeur de ce bâtiment. n

Le bastion effondré dit “du Gouverneur”

Le bâtiment de liaison - toiture en rénovation

En 2013, Sedan accueillait la première édition de la Frappadingue, organisée par l’association La Salicorne. Face au succès rencontré, la mani-festation a été reconduite en 2014 et le sera de nouveau en 2015.

Dimanche 3 Mai 2015Frappadingue Ardennes X’TREM

Avec la participation du CSS (Cercle Sportif Se-danais) qui mobilise 250 bénévoles, cette course hors norme, mix entre course nature et parcours du combattant, est régie par un esprit propre à ce genre d’épreuve où sport, dépassement de soi, entraide et esprit d’équipe prédominent. Elle se déroule dans un site magnifique, celui du plus grand château-fort d’Europe et face à un public extraordinaire (près de 14 000 spectateurs en 2014).

Inscriptions en ligne sur le site WEEZEVENTPour que les jeunes ne soient pas en reste, le Conseil Général des Ardennes organise le

Samedi 2 Mai 2015 de 9 h à 18 htrois courses réservées aux jeunes :

- la FrappaBabies pour les 5-6 ans, - la Frappajeunes pour les 7-12 ans, - la Frappados pour les 13-17 ans.

Inscriptions tous les jours à la Maison Dépar-tementale des Sports à Bazeilles de 9 h à 12 h ou par courrier et renseignements sur le site www.cg08.frLa Ville de Sedan est heureuse d’être à nouveau le premier partenaire pour l’organisation de ces événements sportifs exceptionnels. n

Sedan accueillela troisième édition de la FRAPPADINGUE

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« J’y étais et j’ai terminé ! » Tel sera l’objectif de 40 000 Frappadingues...

Un noUveaU voyage vers l’enfer

www.frappadingue.fr

ARDENNES X’TREM SEDAN (08) - 03 / 05 / 2015

BOURG / GIRONDE (33) - 19 / 04 / 2015 LYON (69) - 24 / 05 / 2015

LE QUESNOY (59) - 14 / 06 / 2015 LAMBALLE (22) - 28 / 06 / 2015

COURCHEVEL (73) - 23 / 08 / 2015

MONTREUIL / MER (62) - 13 / 09 / 2015 MOUTIERS (INDIAN FOREST-85) - 04 / 10 / 2015

VERNEUIL / SEINE (78) - 18 / 10 / 2015 CARCASSONNE (11) - 08 / 11 / 2015

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C yclistes et piétons profitent déjà partielle-ment des sections réalisées depuis Montcy jusqu’à Lumes, ou de Remilly-Aillicourt

à Wadelincourt. Il faut savoir pourtant que les aménagements n’étant pas terminés, la circula-tion n’est pas officiellement ouverte au public. Au cours de l’hiver le trajet Flize-Sedan a été lancé avec les premiers terrassements. Concer-nant Sedan, le tracé de la Voie Verte qui suit la rive gauche de la Meuse arrive de Glaire où elle emprunte la berge du canal de l’Est abordant aux portes de Sedan par le quartier de la Budille puis, derrière le LEP Jean Baptiste Clément, gagne la gare pour continuer en direction de Wadelincourt.

Aménagementset signalisationC’est une route goudronnée de 3 mètres de large par défaut avec les aménagements de sécurité nécessaires lorsque la proximité de l’eau l’exige (garde-corps) ou pour empêcher la circulation des véhicules motorisés (barrières). Une bande peinte matérialisera l’axe médian de la surface de rou-lement. A l’instar de ce qui est déjà réalisé entre Charleville et Givet, une signalisation direction-

nelle et touristique sera mise en place sur la voie verte. Elle indiquera notamment les points d’inté-rêt touristique et les services situés à proximité. Il n’y aura pas de matérialisation au sol délimitant les espaces piétons ou cyclistes, non plus que des sanitaires ou points de restauration rapides. Le conseil général s’attache à la seule réalisation de « l’épine dorsale » de l’axe à partir des chemins de halage. L’irrigation vers l’intérieur des territoires pour un développement touristique « vert » accru étant laissée à l’initiative des communes, commu-nautés de communes ou offices de tourisme.

Dans ce cadre, la Ville de Sedan a anticipé en partant des travaux de l’ex-CCPS (communauté de communes du pays sedanais) qui a réalisé des aménagements venant se greffer autour de la Voie Verte avec l’entretien de la végétation des berges, des plantations, des aménagements de protection de la nature etc… A Sedan intra-muros, un maillage permettra l’accès au centre ville avec des rampes de liaison Voie Verte /Ville de Sedan, au Pont Neuf, au viaduc de Torcy, au pont de la gare. Sont également prévues des liaisons avec le GR 14 et le schéma de randonnée intercommunal, la liaison château-Meuse, la piste cyclable du Lac ou le quai de la Régente etc.. n

LOIS

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Voie Vertevers une ouverture intégrale fin septembreLe tronçon Charleville-Mézières–Mouzon est largement entamé mais l’ouverture intégrale au public ne se fera qu’à la fin de l’été 2015 y compris pour le chantier de la traversée de Sedan, long de 2 km, qui devrait être achevé au mois d’août.

Bien que les travaux ne soient pas complétement achevés, cyclistes et piétons profitent déjà des premiers aménagements, ce qui montre bien l’engouement du public pour le tourisme vert et les activités de plein air.

16 / SEDAN mag / 118 / mars - avril 2015

AGEN

DA Culture et animationsDimanche 29 mars - 16hThéâtre : Les deux piedsdans le bonheurTarifs : 20€ : plein tarif, 17€ : tarif C.E. Ou groupe à partir de 10 personnesRenseignements et réservations service EVAC au 03 24 27 73 41

Vendredi 3 avrilConférencede Guillaume Cosmicki sur la musique électroEn collaboration avec la Médiathèque “Voyelles” et l’AME de Charleville-Mézières (“Mois de l’électro”, du 13 mars au 11 avril)Amphithéâtre Pierre Mendès-FranceEntrée libre sur réservation auprès de la section “Image et son” de la Médiathèque : 03 24 29 26 48

Dimanche 5 avrilBrocanteQuai de la Régente - de 8h à 18hOrganisation : Association Youpi Le ClownAss. ardennaise Napoléonnienne le 12ème de ligne

Samedi 11 et dimanche 12 avril - 14hFestival Urban TracksMJC Calonne (en plein air)Battles & performances Graffiti, skate, Danses Hip-Hop, Street Workout, DjingAccès gratuit - Informations au 03 24 27 09 75

Samedi 11 avrilAprès-midi : démonstrations de jeux d’époque, de stratégie,... + le soir : bal du 1er empireOrganisation et renseignements : Ass. ardennaise Napoléonnienne “le 12ème de ligne”

Dimanche 12 avril - 6h à 18hFoire aux pucesOrganisation et renseignements : Union de Quartier du Fd de Givonne au 06 37 96 62 41

Mardi 14 avril - 18hLe Mardi on lit ! Quatrième rendez-vous du club de lectureSalle de lecture de la section Adultes Entrée libre

Mercredi 15 avril - 18h30 “Babar, le petit éléphant”Pôle Culturel - Spectacle musical dès 5 ansEn partenariat avec la MJC Calonne et le SIVOM Vrigne-Vivier - Tarif : 2€ (abonné) / 4€Renseignements au 03 24 29 01 14

Du mardi 14 avril au samedi 16 maiExposition Jeunesse “Récup’active, récup’créative”présentation des travaux réalisés par les enfants (ateliers et concours) autour des thèmes de la récu-pération et du recyclageSalle d’exposition de la Médiathèque - Entrée libre

Samedi 18 et dimanche 19 avril samedi de 14h à 19h - dimanche de 10h à 19h

“L’art dans tous ses états”Exposition de peinture, sculpture, etc...Grand Salon de l’Hôtel de VilleOrganisation : Lions Club de Sedan

Dimanche 26 avril - 15hThé dansantSalle MarcilletOrganisation et renseignements : Skating Loisir Danse

Du vendredi 8 au dimanche 17 maiFête forainePlace d’Alsace-LorraineRenseignements service EVAC au 03 24 27 73 41

Samedi 9 et dimanche 10 mai Exposition peintureSalle Marcillet - Samedi de 14h à 18h et dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18hOrganisation : Huiles et Aquarelles Sedanaises

Samedi 16 et dimanche 17 mai Le Festival Médiévalfête ses 20 ansRenseignements : SEM Château & CiesChâteau fort de Sedan

13 mars  et 10 avrilMarché des producteursde paysde 15h à 20h place Ducale

11 avrilBraderie de Printempscentre ville

12 avrilDépart du Circuit des Ardennes

12 avrilLa journée du livreplace Ducale

à Charleville Mézières

Renseignements et réservations : E.V.A.C. : Pôle culturel de la Ville de Sedan, place Calonne 08200 Sedan - Tél. : 03.24.27.73.41 Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h - Paiement par chèque ou en espèces uniquement.

Autres points de location :France Billet : 0892 68 36 22 (0,34 €/min) - www.francebillet.fr - Office de Tourisme du Pays Sedanais Carrefour - Fnac - Géant - Hyper UTicketnet : 0892 390 100 (0,34€/min) - www.ticketnet.fr - E. Leclerc - Cora - Auchan - Cultura - Le Progrés - Virgin Megastore

www.sedan.fr

Tarif tout public : 20 €Tarif CE/groupe : 17 €

The ZE PROD présente théâtre / comédie

Dimanche 29 mars 201516h00 - Pôle Culturel - SEDANUne comédie de Géraldine Therre et Erwin Zirmi

Mise en scène Camille Simon

Avec : Bénédicte Bailby, Laure Mathurier, Erwin Zirmi et Philippe de Vallerin

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Sedan BusFrédéric Llinares55 place de la Halle

Ouvert du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18hLe samedi de 8h à 12h30Fermé le lundi - Tél. : 03 52 72 97 01

Lundi 30 mars – 20hMatch International Amicalde l’Équipe de France Espoirs de Football contre l’Équipe Espoirsdes Pays-BasStade Dugauguez - Billetterie sur billetterie.fff.frBillets disponibles à partir de 5 €Renseignements : 03 24 27 73 35

Samedi 4 avril - 18hChampionnat de France de CFACS Sedan / Arras FARenseignements : 03 24 27 00 59

Samedi 4 et dimanche 5 avrilChampionnat de gymnastiqueChampionnat départemental par Equipes B en gym-nastique artistique féminine et coupes formation en gymnastique artistique masculineSalle Marcel SchmittRenseignements : Sedan Gymnique au 03 24 58 12 04

Dimanche 12 avril3ème étape du 41ème circuit des ArdennesMatin : Contre la montre/ÉquipesÉtape de la Communauté d’AgglomérationCharleville-Mézières - SedanAprès-midi : Étape de la Communauté d’AgglomérationSedan - Charleville-MézièresOrganisation : Comité Cycliste du Circuit des Ardennes

Dimanche 12 avrilConcours d’Agilitydes ArdennesTerrain d’entraînement rue de la Garenne - SedanOrganisation : Sport Canin Sedanais

Samedi 18 avril - 18hCourse : la Grimpette du Château Organisation : Club Athlétique SedanaisRenseignements : 06 73 10 71 53

Samedi 25 avril - 18hChampionnat de France de CFACS Sedan / FC DieppeRenseignements : 03 24 27 00 59

Dimanche 26 avril – De 9h à 18hPrairie de Torcy – Côté camping

1ère Bourse du Moto Club Trajectoire Jeune Pilote SedanPièces et motos d’occasion 06 08 63 20 65

Du lundi 27 avril au samedi 2 maiTennis – Tournoi doublesTerrains de tennis – Rue RogissartRenseignements : 03 24 27 66 93

Samedi 2 et dimanche 3 maiFrappababies, Frappajeuneset FrappadosOrganisation : Conseil Général des Ardennes

Frappadingue Ardennes X’TREMOrganisation : Association La Salicorne

18 / SEDAN mag / 118 / mars - avril 2015

VIE

ASSO

CIAT

IVE

Journée de la femme comme chaque année,Sedan Mag met une femme à l’honneurElle pourrait être une grand-mère heureuse au milieu de ses huit petits enfants. Ou encore une retraitée, soucieuse de son bien-être au gré de multiples activités. Liliane Pontoise est tout cela à la fois mais elle a choisi, en plus, avec ses amies de la VMEH (visiteurs de malades en établissement hospitalier), de consacrer du temps à l’écoute de ceux qui en manquent parfois cruellement.

Liliane Pontoise, V.M.E.H : un peu de chaleur au cœur de la solitude

Native de Balan, ayant longtemps résidé à Glaire, travailleuse dès l’âge de 15 ans, Liliane Pontoise est une jeune retraitée de 66 ans qui habite

aujourd’hui au Pré des Saules, quartier de Frénois. Le monde de la vieillesse, elle l’a côtoyé très jeune lorsque, avec son frère, elle allait aider à la distribution des repas du soir à la maison de retraite de Glaire. Pour des rai-sons impératives liées au travail de son foyer, c’est là qu’elle avait dû placer sa propre mère qu’elle venait re-chercher chaque week-end pour la ramener à la maison. C’est de cette époque que datent sa prise de conscience et son engagement qui parait si étrange aujourd’hui dans un monde qui donne la préférence à l’artifice des apparences et au culte de soi-même. Chaque mercredi de chaque semaine Liliane prend le chemin de la mai-son de retraite de Glaire où elle visite, à tour de rôle, 50 résidents « Dès que j’entre dans le hall, ils sont là qui m’attendent. Et je sais qu’ils sont heureux ». En tête à tête, Liliane les laisse parler de leurs souvenirs de fa-mille, de la guerre, de la vie. Elle leur propose des livres, autant d’exutoires à la monotonie d’une réclusion for-

cée. Chaque semaine, elle consacre deux heure trente à cette écoute, auxquelles s’ajoutent les deux heures du mercredi consacrées au chant choral. Mais elle ne s’arrête pas là, souhaitant avant tout mettre le collectif des VMEH en exergue de cette journée de la femme. Liliane explique avec passion, comment l’équipe des 13 animateurs met sur pied, organise et pourvoit au finan-cement des quinze animations annuelles offertes aux 5 établissements du Sedanais : Glaire, Floing, la petite Venise à Sedan, Bazeilles, Donchery.

Liliane Pontoise ne s’attribue aucun mérite personnel. Cette approche d’un monde où, malgré tous les soins et les attentions d’un personnel professionnel dévoué, la solitude est pesante, est- elle de nature à entamer son propre moral ? « Non, j’ai voulu faire cela. Je sais que c’est le souvenir de ma mère qui me motive. C’est tou-jours avec un pincement au coeur que je quitte l’établis-sement quand un résident, au moment de l’au-revoir, me serre la main avec insistance comme s’il voulait me retenir encore un peu. Mais en revenant chez moi je suis

habitée d’un sentiment de bonheur car je suis heureuse de faire ce que je fais »

Comme les 8 000 bénévoles de France de la VMEH, Liliane applique à la lettre les préceptes de son asso-ciation (Loi 1901) dans le respect des opinions philo-sophiques ou religieuses de chacun : apporter par des visites régulières la chaleur humaine d’une présence amicale ; combattre l’isolement, l’ennui, auprès de ceux qui sont privés de leur cadre de vie, redonner confiance et sourire à qui se sent en marge de la société. Distraire en participant à des animations.

La VMEH est confrontée au manque de bénévoles (13 personnes aujourd’hui au lieu de 28 précédemment). L’association recherche des bénévoles qui voudraient consacrer un peu de leur temps à cette noble mission humanitaire auprès des malades (adultes et enfants) et des personnes âgées. D’autant plus que des projets nouveaux sont en cours d’élaboration. Pour plus de renseignements, on peut s’adresser à l’adresse mail suivante : [email protected] n

SEDAN mag / 118 / mars - avril 2015 / 19

Libre expression

Déjà un an !Douze mois que la municipalité Sedanaise a été élue. Si, en une année, on ne peut pas réaliser tout son programme électoral, reprenons quelques-unes des 70 propositions des socialistes Sedanais.

Où en est l’aménagement de l’esplanade Albeau ? (15 ans d’attente pour la fameuse coulée verte !).

Quel est l’avancement du nouveau plan de circulation en centre-ville (20 ans d’attente… !) et de celui de Torcy ? Tou-jours aucune nouvelle !

Où en est le programme de voirie sur les Hauteurs, Frénois et le Fond de Givonne ?

A-t-on de nouvelles pistes cyclables ? A-t-on créé des par-kings à vélo au cœur de la cité…?

Un manager de centre-ville pour la promotion du com-merce est-il en action ?

Existe-t-il des panneaux interdisant l’accès aux chiens sur certains sites ?

A-t-on rétabli une zone bleue en centre-ville ?

Pourquoi le début de construction du Skate Park a-t-il déjà 5 mois de retard ?

Un terrassement a-t-il été entrepris pour une piste de bicross ?

Quid de la création d’un espace étudiant dans le centre ancien ?

Où en est la défense des centres sociaux ? (La ville a laissé mourir celui de Torcy Cités… !).

A-t-on créé une pépinière d’entreprises ?

Et le plus important, combien d’emplois nouveaux ont-ils été créés ?

Je n’ai repris que les propositions les plus faciles à réaliser ou à mettre en œuvre…

En toute humilité, avec moi, les choses promises auraient été faites !

Pour tout changer, aux prochaines élections, votez pour des gens qui sont dans l’action !

Lors du Conseil Municipal de 24 Novembre, il a été évoqué l’acquisition d’un document patrimonial exceptionnel de 1636; une édition très rare de l’imprimeur sedanais Jean Jannon, intitulé « Les pseaumes de David »

Notre groupe se félicite de l’acquisition de ce merveilleux ouvrage d’une valeur de 3000 Euros Montant qui corres-pond malheureusement au budget annuel de la Média-thèque de Sedan, qui voit donc son budget dépensé en un seul achat.

Notre groupe Front National a été très étonné du faible montant de cette subvention annuelle

A Sedan il vaut mieux faire du Foot que de s’occuper de la culture

Surtout que lors de ce même conseil nous avons eu la pré-sentation du rapport des admissions en non-valeur, c’est à dire aux dettes non recouvertes, donc en charge de la Mairie, ce qui veut dire de vos impôts

Celles-ci s’élèvent à 183 632 Euros dont 168 225 concernent la redevance d’occupation du complexe Dugauguez sur 2 années à savoir 2012 et 2013

Nous déplorons ce manque de recettes imputées aux seda-nais

Concernant la société Scolarest (qui fournit les repas aux cantines) il s’avère que la municipalité règle les factures impayées

Pour les familles ne pouvant pas honorer ces factures, nous approuvons que celles-ci soient prises en charges par les services sociaux de la ville (quelques fois seul repas chaud pris par l’enfant)

Mais il faut savoir que les sommes non versées, ne pro-viennent pas toujours des familles en difficultés financières

Je pense qu’il serait temps de procéder aux règlements des cantines en amont, c’est à dire en début de mois ou de trimestre comme le font certaines écoles

De ce fait à l’exception des familles ayant réellement des problèmes financiers, les autres si elles veulent que leurs enfants se restaurent à la cantine devront régler cette fac-ture en début de mois

Sedan Bleu MarineSedan 2020 Sedan en marche

Élisabeth HUSSONGroupe majoritaire PS, EELV,et de rassemblement

Bertrand BONHOMMERetrouvez-nous sur :https://facebook.com/pagesedanenmarche

Amandine BLOMME et Éric SAMYNGroupe Sedan Bleu Marine

Vous pouvez toujours nous contacter au FN08 BP 60022 08201 Sedan Cedex

LIBR

E EX

PRES

SION

Si la société est plurielle,la République est une !On ne saurait se tenir à distance de ce qui s’est passé en France en janvier 2015, qui consolide ou au contraire en-dommage notre vivre ensemble : une lame de fond spon-tanée, une marée humaine réaffirmant « la faim de liberté et de dignité qui est au cœur de chaque homme et qu’il veut assouvir » décrite par Albert CAMUS dans « l’homme révolté.

Nous étions nombreux, à Sedan, à Charleville et dans tout le département, à témoigner en silence notre détermina-tion à défendre la liberté d’expression. Mais il y a en France et dans le monde des dizaines de milliers de personnes qui ne comprennent pas l’humour anti-religieux. Cela pose la question de la capacité des croyants au recul critique, et de leur tolérance envers ceux qui ne croient pas. Car une liber-té limitée n’est plus vraiment par définition une liberté !!!

Dans une République, lorsque la foi, de l’ordre de l’intime, impose au collectif, alors il n’y a plus de liberté d’expres-sion possible. « Je suis Charlie » est devenu l’emblème de notre attachement à la libre expression contre toutes les aliénations.

Après la juste émotion face à l’horreur et la solidarité avec les victimes, doit venir le temps de la réflexion. Liberté, Egalité, Fraternité Laïcité, c’est dès l’enfance et à l’école qu’il faut transmettre et apprendre le refus de l’intolérance, de la haine et de la violence. La ministre de l’éducation nationale a donc raison lorsqu’elle propose de mobiliser l’école autour de l’enseignement de la morale laïque.

Faut-il rappeler que le vote est capital pour défendre notre démocratie  ? C’est pourquoi nous appelons à une forte mobilisation pour le scrutin départemental des 22 et 29 mars. Nous devons porter atteinte à la montée du Front national et soutenir sans réserve nos candidats socialistes ou apparentés qui, sur le terrain, font campagne pour agir en faveur des personnes âgées, de la qualité de nos col-lèges, …et surtout garantir l’aide sociale aux sedanais en difficulté….

Dans ce contexte, notre équipe municipale prend acte et regrette le fiasco humain et budgétaire du Centre social de Torcy cités. Aux côtés de la CAF et du Département, elle s’engage à recréer une nouvelle équipe dans ce centre so-cial, car la fonction sociale est essentielle dans ce quartier. Notre ville de Sedan aura donc besoin d’élus sedanais pour défendre l’aide sociale, nos équipements, nos collèges, pour ne plus subir la fermeture d’un collège comme celui de Frénois il n’y a pas si longtemps !!!

LUNDI 30 MARS • 21HSTADE LOUIS DUGAUGUEZ • SEDAN

LOGOTYPE EQUIPE DE FRANCE

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE FOOTBALL

21 juillet 2014

de R0 G50 B135à R0 G125 B204

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de R190 G150 B90à R230 G215 B187

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Mini12 mm

Cré

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LOGOTYPE EQUIPE DE FRANCE AVEC 5 PARTENAIRES LOGOTYPE FRENCH TEAM WITH 5 PARTNERS

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE FOOTBALL

25 juillet 2014

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de C100 M80 Y6 K32à C100 M40 Y0 K0

de C9 M29 Y66 K24à C3 M10 J25 K10

BILLETS

À PARTIR DE

MATCH INTERNATIONAL

Réservations sur BILLETTERIE.FFF.FR