la formation durable

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LA FORMATION DURABLE CATALOGUE DES FORMATIONS 2018

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Page 1: LA FORMATION DURABLE

LA FORMATION DURABLE

CATALOGUE DES FORMATIONS 2018

Page 3: LA FORMATION DURABLE

LA FORMATION DURABLE

www.envam.org

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Page 4: LA FORMATION DURABLE

4

p. 6/7/8

40 — Devenir des matières organiques dans les sols cultivés

41 — Droit de l’eau

42 — Energies renouvelables

43 — Fonctions et valeurs des zones humides

44 — Gestion et exploitation des ressources forestières

45 — Hydrologie des bassins versants

46 — Initiation au droit de l’environnement

47 — Modélisation hydrogéologique des milieux souterrains

48 — Production raisonnée de bioressources

49 — Quelles connaissances scientifiques pour concevoir des systèmes de culture biologiques ?

50 — Réparation du dommage écologique

51 — Sciences du sol

52 — Structures de paysage et qualité des eaux

10 — DIU : MODE D’EMPLOI Inscriptions, financement ...

11 — MON DIU EN 6 ÉTAPES

12 — DIU ENVAM, Mention bases de l’environnement

13 — DIU ENVAM, Mention écoconstruction

14 — DIU ENVAM, Mention aménagement durable du territoire

15 — DIU ENVAM, Mention énergies renouvelables

16 — DIU ENVAM, Mention géomatique

17 — DIU ENVAM, Mention gestion des espaces naturels

18 — DIU ENVAM, Mention gestion de la ressource en eau

19 — DIU À LA CARTE, Composez votre DIU à la carte

22 — Caractériser et délimiter une zone humide

23 — Climatologie

24 — Conforter les trames vertes et bleues sur le périmètre d’un aménagement

25 — Contribution de la biodiversité au fonctionnement d’un agrosystème

26 — Contribution de l’écologie du paysage au développement durable

27 — Corridors écologiques

28 — Dynamique des milieux forestiers

29 — Dynamique des populations marines exploitées et gestion des pêches

30 — Écologie des zones côtières et estuariennes

31 — Ecologie urbaine

32 — Eutrophisation des systèmes aquatiques continentaux

33 — Identifier, cartographier et gérer les habitats naturels ?

34 — Introduction à l’analyse du paysage

35 — Introduction à l’écologie

36 — Introduction à l’écologie aquatique

37 — Propriétés physico-chimiques de l’eau et réactivité

38 — Transferts entre hydrosphère et atmosphère

Page 5: LA FORMATION DURABLE

5

p. 96

54 — Bases de l’aménagement rural

55 — Changements climatiques : causes, impacts, atténuation et adaptation

56 — Comment développer des projets de construction durable ?

57 — Démarches participatives : condition de réussite de l’écoconstruction

58 — Développement durable et littoral : une approche bio-économique

59 — Développement durable et maîtrise d’ouvrage communale

60 — Développement durable : approches et champs d’application

61 — Enjeux sociaux des dispositifs environnementaux

62 — Evaluer la durabilité des exploitations agricoles

63 — Gestion des déchets et choix de consommation responsable

64 — Gestion des eaux pour l’alimentation en eau potable

65 — Gouvernance locale et enjeux environnementaux

66 — Introduction à l’économie de l’environnement et des ressources naturelles

67 — Matériaux de l’écoconstruction

68 — Réglementations en cours et à venir en écoconstruction

69 — Restauration et remédiation des écosystemes

70 — Usage de l’habitat

72 — Comprendre et modéliser les impacts de composants biologiques et minéraux sur la solution du sol

73 — Développement durable : outils d’application et d’analyse

74 — Evaluation de la qualité biologique des milieux aquatiques

75 — Indicateurs de bien-être et de développement durable au niveau territorial

76 — Méthodes multicritères d’aide à la décision et stratégies de développement durable

77 — Protection des cultures à l’horizon Ecophyto 2018

78 — Systèmes d’information géographique : applications pratiques

79 — Systèmes d’information géographique : une introduction

80 — Télédétection, une introduction

81 — Traitement de l’eau potable

82 — Traitement de l’information spatialisée en sciences de l’environnement

83 — Traitement d’images appliquées à la télédétection

85 — Bases fondamentales de la toxicologie appliquée aux contaminants environnementaux

86 — Centrales éoliennes de petite puissance

87 — Cyanobactéries et cyanotoxines : causes et conséquences

88 — Evaluer les impacts environnementaux des projets éoliens

89 — Evaluer les impacts socio-économiques des projets éoliens

90 — Exposition aux rayonnements ionisants naturels : cas particulier du radon et risques associés

91 — Méthodologies pour l’adaptation des territoires littoraux au changement climatique : enjeux, scénarios et

stratégie adaptative

92 — Risques chimiques : prévention et protection

Page 6: LA FORMATION DURABLE

informations & inscriptions

6

ENVAM, CAMPUS NUMÉRIQUE D’EXCELLENCEEN ENVIRONNEMENT ET AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Créé en 2002 par des établissements d’enseignement supérieur et retenu par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, le campus numérique thématique ENVAM a mis en place une offre unique de formation ouverte à distance (FOAD) dédiée à l’environnement et à l’aménagement du territoire. ENVAM s’adresse particulièrement aux professionnels désireux d’acquérir ou de maintenir des compétences de niveau Master dans ces domaines.

Appréhender environnement et aménagement du territoire dans leur globalité

Le campus ENVAM propose des modules et des parcours de formation dans les domaines de l’environnement et de l’aménagement du territoire, thématiques souvent dissociées en formation initiale dans les universités alors que les pratiques des professionnels, sur le terrain, nécessitent de les mobiliser conjointement. C’est d’ailleurs une des principales innovations d’ENVAM : constituer des équipes d’auteurs pluridisciplinaires, chercheurs et experts professionnels issus de différents domaines d’activités ou de recherche et, ainsi, concevoir et appréhender ces questions dans leur globalité. De ce fait, ENVAM se tient au plus près des problématiques concrètes de terrain et assure un transfert direct des résultats de la recherche vers les professionnels.

Rénover la formation tout au long de la vie

Les modules ENVAM sont tous conçus pour une utilisation en ligne afin de permettre aux professionnels de se former tout en continuant leur activité professionnelle. Sans contrainte de temps ni de déplacement, ENVAM offre une grande souplesse aux salariés désireux de se former comme aux employeurs souhaitant maintenir ou développer les compétences de leurs collaborateurs sans pénaliser l’activité de l’entreprise ou de la collectivité.

Chaque module ENVAM est élaboré avec l’aide d’ingénieurs pédagogiques spécialisés dans la formation à distance, pour qu’il soit parfaitement adapté aux spécificités du e-learning.

Le tutorat et l’accompagnement, éléments clés d’ENVAM

Depuis l’élaboration de son parcours de formation jusqu’à la formation elle-même, chaque apprenant est suivi et accompagné de manière individualisée. Le tutorat pédagogique, assuré en ligne par des spécialistes du domaine enseigné, garantit à l’apprenant une formation efficace et permet de lever certaines difficultés et réticences liées à la formation à distance.

ENVAM garantit à chaque apprenant une formation et un suivi individualisés, au plus près de ses besoins et des réalités du monde professionnel.

ENVAM en bref

250 chercheurs et experts issus de plus de 20 universités et organismes de recherche

35 laboratoires de recherche

1 observatoire des sciences de l’univers

1 fédération de recherche en environnement

60 tuteurs

Avec le soutien de la région Bretagne

Page 7: LA FORMATION DURABLE

7

Financement

Car chaque projet de formation est unique, nos conseillers en formation sont à votre disposition pour étudier avec vous les possibilités de financement qui vous correspondent le mieux.

DIU et Master

Labellisé par le ministère de l’enseignement supérieur, le campus ENVAM est habilité à délivrer des diplômes inter-universitaires (DIU) de niveau L3/M1 ou M2, en fonction du parcours de formation élaboré par l’apprenant. Le DIU de niveau L3/M1 peut constituer une préparation à l’entrée en master (M1 ou M2).

Par ailleurs, ENVAM est étroitement lié aux masters en environnement et en aménagement du territoire proposés dans les établissements du consortium. De nombreux modules équivalents à des unités d’enseignement de ces masters ont été développés. A terme, plusieurs masters seront ainsi accessibles en ligne.

• Virginie DUVACHER / Université de Rennes 1 02 23 23 39 50 [email protected]

• Séverine FIAUX / Université Rennes 2 02 99 14 20 36 [email protected]

• Stéphanie QUÉRÉ / Agrocampus Ouest 02 23 48 55 27 [email protected]

• Céline LOCATELLI / Université Clermont Auvergne 04 73 31 87 56 [email protected]

ENVAM en chiffres

5 pôles thématiques :• espaces et milieux• ressources et usages• gestion et aménagement• risques et impacts• outils et méthodes

7 diplômes inter-universitaires :

• aménagement durable du territoire• bases de l’environnement• écologie et gestion des espaces

naturels• énergies• géomatique• gestion de la ressource en eau• à la carte

2000 heures de formation

Cycle de 20 heures à la carte.

EN PRATIQUE

Il vous suffit de choisir les formations qui correspondent à vos besoins et, le cas échéant, de choisir une session parmi celles qui vous sont proposées. ENVAM organise deux sessions par an, la première en février / mars, la seconde en octobre. Si aucune session ne vous est proposée, nous vous invitons à préciser la période à laquelle vous souhaiteriez participer à une formation.

Page 8: LA FORMATION DURABLE

informations & inscriptions

Quand et comment se déroule une session de formation ?

Deux sessions de formation sont programmées chaque année. La première en février-mars, la seconde en octobre-novembre. Chaque session dure de huit à dix semaines, période durant laquelle le module de formation est accessible en ligne, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept.

Quel est le niveau d’accès à ENVAM ?

Pour chaque module, des pré-requis ont été définis avec les enseignants concepteurs du module. Ces informations sont précisées dans la fiche descriptive du module.

Les parcours de formation sont accessibles sur dossier, après validation d’une commission pédagogique constituée d’enseignants et chargée de proposer un parcours cohérent au projet de formation et au profil professionnel de l’apprenant.

De quel matériel informatique dois-je disposer ?

Pour profiter pleinement de votre formation vous devez être équipé :

• d’un ordinateur (PC ou Mac) contenant au minimum 128 Mo de RAM ;• d’une carte son avec haut-parleur et micro (ou micro-casque) ;• d’une connexion Internet haut débit ;• d’une adresse de messagerie électronique.

Quelles sont les solutions pour financer ma formation ?

Les solutions de financement dépendent du parcours de formation et de la région d’origine de l’apprenant. Avec l’aide des conseillers en formation continue d’ENVAM, l’apprenant pourra établir un plan de financement avant d’entamer sa formation.

Plus d’informations sur : www.envam.org

Compte personnel de Formation (CPF)

Plan de formation, aides régionales, compte personnel de formation, les possibilités pour financer sa formation sont nombreuses.

Si vous souhaitez plus d’informations ou une aide au montage de dossier de financement, n’hésitez pas à contacter directement les conseillers en formation du campus ENVAM.

RenseignementsVous souhaitez plus d’informations ? Rendez-vous sur notre site Internet www.envam.org

Vous pouvez également prendre contact avec les services de formation continue des établissements membres du consortium ENVAM :

• Virginie DUVACHER Université de Rennes 1 02 23 23 39 50 [email protected]

• Séverine FIAUX Université Rennes 2 02 99 14 20 36 [email protected]

• Stéphanie QUÉRÉ Agrocampus Ouest 02 23 48 55 27 [email protected]

• Céline LOCATELLI Université Clermont Auvergne 04 73 31 87 56 [email protected]

ENVAM : MODE D’EMPLOIINSCRIPTIONS, FINANCEMENT…

Page 9: LA FORMATION DURABLE

formations & diplômes

Bases de l’environnement

EcoconstructionAménagement

durable du territoire

Gestion des espaces naturels

GéomatiqueEnergies

renouvelables

Gestion de la ressource

en eau

OBTENIR UN DIPLÔME RECONNUDIPLÔME INTER-UNIVERSITAIRE, SAVOIR-FAIRE, COMPÉTENCES, PARCOURS THÉMATIQUES DE FORMATION

A la carte

Page 10: LA FORMATION DURABLE

[email protected]

10

formations & diplômes

Le DIU ENVAM, un diplôme d’université en environnement et aménagement

Le diplôme inter-universitaire ENVAM est un diplôme cohabilité par les établissements du consortium. Il se compose de cinq modules de formation ENVAM et constitue donc un véritable parcours de formation complet.

Il s’agit d’un diplôme de niveau master, préparé et conçu pour vous par des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des ingénieurs pédagogiques des laboratoires des établissements du consortium. Ce diplôme atteste de compétences de niveau Bac +3 ou 5 selon le DIU suivi dans un domaine de compétences bien précis.

Le DIU ENVAM peut par exemple vous permettre de «colorer» votre parcours professionnel en élargissant vos connaissances dans un domaine particulier de l’environnement (géomatique, gestion de l’eau, paysage, écoconstruction,...).

Il peut également compléter un parcours professionnel pour faciliter l’entrée dans des masters des établissements partenaires d’ENVAM via une procédure de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

L’inscription dans un DIU ENVAM est soumise à l’approbation de la commission pédagogique, qui réunit des enseignants chercheurs et les membres de l’équipe ENVAM.

Financer sa formation

Plan de formation, aides régionales, compte personnel de formation, les possibilités pour financer sa formation sont nombreuses.

Si vous souhaitez plus d’informations ou une aide au montage de dossier de financement, n’hésitez pas à contacter directement les conseillers en formation du campus ENVAM.

RenseignementsVous souhaitez plus d’informations ? Rendez-vous sur notre site Internet www.envam.org

Vous pouvez également prendre contact avec nos conseillers en formation continue :

• Virginie DUVACHER Université de Rennes 1 02 23 23 39 50 [email protected]

• Séverine FIAUX Université Rennes 2 02 99 14 20 36 [email protected]

• Stéphanie QUÉRÉ Agrocampus Ouest 02 23 48 55 27 [email protected]

• Céline LOCATELLI Université Clermont Auvergne 04 73 31 87 56 [email protected]

www.envam.org

Retrouvez plus de détails sur chaque DIU et

inscrivez-vous en ligne

DIU : MODE D’EMPLOI Inscriptions, financement ...

Page 11: LA FORMATION DURABLE

diplôme

Session 1 - 10 semainesaccès 24h / 24

7jr / 7

évaluations évaluations

Session 2 - 10 semainesaccès 24h / 24

7jr / 7

évaluations évaluations

Session 1 - 10 semainesaccès 24h / 24

7jr / 7

évaluations

15 à 18 mois

MODULE 1 MODULE 2

MODULE 3 MODULE 4

MODULE 5

Connexion

Je bâtis mon projet

1

Je candidate

Commission Pédagogique

Je suis inscrit(e)

Je me forme

Jury

Mon dossier de candidature est évalué par la commission pédagogique ENVAM

- Je télécharge mon dossier d’inscription

- Je rassemble les pièces demandées (CV, lettre de motivation, etc.)

- Je renvoie le dossier rempli à mon conseiller formation ENVAM

Les évaluations ont lieu au sein de chaque module pendant la formation. La compensation entre les modules est possible. Le jury statue sur l’ensemble du parcours et attribue éventuellement une mention (AB, B, TB)

- Je valide mes objectifs de formation

- Je choisis mon DIU dans l’offre ENVAM

- J’élabore mon financement

2

3

ÉTAPES DÉTAILS MOYENS

Mon conseiller formation ENVAM me communique la décision de la commission. Je reçois mes paramètres de connexion le jour de l’ouverture de la formation

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5 Ma formation se déroule sur 3 sessions de 10 semaines chacune

Chaque module est tutoré par un expert du domaine

6

MON DIU EN 6 ÉTAPES

Page 12: LA FORMATION DURABLE

1312

[email protected]

formations & diplômes

Projets externes\ENVAM\6.Communication\2017\Catalogue 2017

Que vous souhaitiez vous reconvertir vers un métier de l’environnement ou parce que votre activité requiert désormais sa prise en compte, ce DIU vous apportera les bases solides, précises et validées scientifiquement aussi bien au niveau juridiques, économiques, sociales qu’écologiques. Cette approche pluridisciplinaire et globale sera complétée par un socle de connaissances dans les systèmes d’information géographique, outil incontournable dans la plupart des domaines de l’environnement, de sa gestion à sa préservation.

Modalités pratiques • 5 modules de 20 heures chacun

• Référence : D01

• Tarif : 3650 € net de taxe

Public• Personnes en reconversion professionnelle

vers les métiers de l’environnement

• Cadres des collectivités territoriales intervenant sur des projets ayant une dimension environnementale secondaire

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Juristes

• Urbanistes

Pré-requis• Diplôme de niveau Licence 3 ou Bac + 2

avec 3 années d’expérience professionnelle

Objectifs A l’issue de ce DIU, vous serez en mesure :

• de comprendre et caractériser le fonctionnement d’un écosystème ;

• d’appréhender les grands principes du droit de l’environnement aux différentes échelles, de connaître les institutions compétentes et les mécanismes juridiques de la protection de l’environnement ;

• d’appréhender les raisonnements sur lesquels se fondent les préconisations des économistes en matière de gestion de l’environnement et d’exploitation des ressources naturelles ;

• de collaborer avec des économistes dans le cadre de travaux d’expertise ou de recherche sur les questions liées à l’environnement ;

• d’évaluer socialement une situation créée par la mise en place d’un dispositif de gestion de l’environnement, d’identifier les lignes de tensions générées par ces situations et de mettre en place un cadre adapté pour les résoudre ;

• de comprendre les particularités de l’information géographique numérique et ses champs d’utilisation ;

• de manipuler au premier niveau des outils SIG pour produire des cartes thématiques.

Les modules du DIU

1. Introduction à l’écologie (m153)

2. Initiation au droit de l’environnement (m126)

3. Introduction à l’économie de l’environnement et des ressources naturelles (m060)

4. Les enjeux sociaux des dispositifs environnementaux (m040)

5. Systèmes d’information géographique : une introduction (m114)

DIU ENVAM, Mention bases de l’environnement

www.envam.org

Retrouvez plus de détails sur chaque module

de ce DIU et inscrivez-vous en ligne

Page 13: LA FORMATION DURABLE

1312

formations & diplômes

[email protected]

Evolutions sociologiques, environnementales et sanitaires, nouveaux matériaux, nouvelles pratiques interprofessionnelles, augmentation

du coût de l’énergie… L’écoconstruction s’inscrit dans un véritable changement de société, tant du côté de la demande des usagers

que du côté de l’offre professionnelle.

La conduite et la mise en oeuvre d’un projet de construction durable impliquent donc une vision globale : analyse des usages de

l’habitat, actualités réglementaires et technologiques et dynamiques participatives. La maitrise rigoureuse des conceptions et des

réalisations nécessite enfin des compétences juridiques.

Modalités pratiques • 5 modules de 20 heures chacun

• Référence : D08

• Tarif : 3650 € net de taxe

Public • Architectes

• Chargés d’opérations

• Chargés des plans d’aménagement locaux

• Consultants en AMO des collectivités et des aménageurs publics

• Agents des collectivités territoriales et des services déconcentrés de l’Etat

• Chargés de mission démocratie participative

• Ingénieurs de génie urbain

• Chargés de mission paysage et aménagement du territoire

• Acteurs de bâtiment et de l’industrie

• Urbanistes

• Chargés d’études en environnement

• Médiateurs environnemental

• Chargés de mission agenda 21

Pré-requis• Niveau d’entrée en formation : diplôme de

niveau Bac + 3

• Des connaissances préalables dans les domaines techniques du bâtiment et de l’écoconstruction issues de votre expérience professionnelle pourront constituer un avantage non négligeable pour intégrer ce DIU

Objectifs Ce DIU a pour objectif de faire de vous un professionnel à même de conduire de façon efficace des projets de construction durable. Il importe pour cela d’être capable de gérer les ressources naturelles et énergétiques de façon raisonnée, que ce soit à l’échelle du bâtiment ou à l’échelle du territoire. Le choix des matériaux, leur mise en oeuvre vous permettra d’endosser le rôle d’une assistance technique dans le respect d’un projet durable. Cette responsabilité sera d’autant plus complète que l’un des modules couvre l’évaluation et le suivi du fonctionnement d’un bâtiment.

De nombreuses réglementations relatives aux constructions neuves ou aux rénovations se croisent et leur articulation, parfois leurs contradictions, est une connaissance indispensable à la conduite d’un projet.

A quelle dernière condition un projet d’écoconstruction peut-il voir le jour ? Si celui qui le porte maîtrise des outils de psychologie sociale permettant d’assurer la conduite de changement. Cas pratiques, conduites de projets, partage d’outils de veille, etc. viendront ponctuer les connaissances plus théoriques.

Le DIU permet ainsi au professionnel, qu’il soit déjà en poste ou en reconversion, de collaborer avec pertinence avec tous les maillons de la chaine.

Les modules du DIU

1. Comment développer des projets de construction durable ? (m135)

2. Règlementation en cours et à venir sur l’écoconstruction (m112)

3. Matériaux de l’écoconstuction (m109)

4. Usage de l’habitat (m111)

5. Démarches participatives : condition de réussite de l’écoconstruction (m115)

DIU ENVAM, Mention écoconstruction

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de ce DIU et inscrivez-vous en ligne

Page 14: LA FORMATION DURABLE

1514

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formations & diplômes

Projets externes\ENVAM\6.Communication\2017\Catalogue 2017Objectifs Le DIU a pour objectif d’apporter aux professionnels de l’aménagement et de la construction des compétences indispensables à la réussite et à la durabilité des projets qu’ils conduisent.

A l’issue de cette formation :

• vous serez en mesure d’appréhender les grands principes du droit de l’environnement aux différentes échelles, de connaître les institutions compétentes et les mécanismes juridiques de la protection de l’environnement ;

• vous serez en mesure d’évaluer les enjeux sociaux du projet, d’identifier les lignes de tensions, de définir et mettre en place un cadre adapté pour les résoudre ;

• vous serez en mesure d’analyser la structure et la dynamique des paysages, saurez évaluer leurs effets sur la biodiversité et les flux biogéochimiques et saurez traduire ces concepts en outils d’aménagement et de gestion du territoire ;

• grâce aux trois études de cas du module Développement durable et maîtrise d’ouvrage

communale qui vous mettront en situation dans un projet de rénovation d’une école, de

construction d’un lotissement et de mise en oeuvre opérationnelle d’un agenda 21 au niveau

communal, vous aurez les compétences indispensables pour piloter, arbitrer et coordonner de

tels projets dans un véritable souci de développement durable, selon une approche globale et

systémique ;

• enfin, le module Gouvernance locale et enjeux du DD vous permettra d’identifier les différents dispositifs encadrant les politiques de développement durable au niveau territorial (SRADDT, SRCE, PCET, Agenda 21, SCOT, PADD...), de concevoir/modifier/évaluer les modalités de gouvernance de projets de développement durable territoriaux et de contribuer au pilotage et à l’organisation d’une démarche de développement durable territorial.

Les modules du DIU

1. Initiation au droit de l’environnement (m126)

2. Les enjeux sociaux des dispositifs environnementaux (m040)

3. Contribution de l’écologie du paysage au développement durable (m16)

4. Développement durable et maîtrise d’ouvrage communale (m121)

5. Gouvernance locale et enjeux environnementaux (m0139)

La réussite des projets d’aménagement requiert la prise en compte d’un nombre croissant de paramètres, qu’ils soient stratégiques, méthodologiques ou techniques. La durabilité de ces projets impose une très bonne connaissance du cadre juridique dans lequel ils s’inscrivent, mais aussi leur acceptabilité sociale par les acteurs concernés. Comprendre les enjeux sociaux et environnementaux des projets, mettre en œuvre des méthodes de concertation et de pilotage dans un cadre réglementaire qui évolue rapidement, sont des compétences indispensables, tant pour la maîtrise d’œuvre que d’ouvrage.

Modalités pratiques • 5 modules de 20 heures chacun

• Référence : D12

• Tarif : 3650 € net de taxe

Public• Architectes

• Chargés de mission développement durable

• Maîtres d’ouvrage en aménagement du territoire

• Urbanistes

• Aménageurs publics, Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Élus locaux

• Chargés de mission Agenda 21

• Chefs de projet énergies renouvelables

• Responsables de parcs énergies renouvelables

• Ingénieurs des bureaux d’études en environnement

• AMOA en aménagement du territoire

• Personnels des associations de protection de l’environnement

Pré-requis• Niveau Master 1 ou Bac + 2 avec 5 années

d’expérience professionnelle dans le domaine

DIU ENVAM, Mention aménagement durable du territoire

www.envam.org

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Page 15: LA FORMATION DURABLE

1514

formations & diplômes

[email protected]

Les engagements européens en matière d’énergies renouvelables se déclinent en France avec l’objectif d’ici 2020 de 23 % d’énergie

finale produite à partir d’énergies renouvelables. Les territoires multiplient les initiatives dans les domaines de la biomasse, de l’éolien,

le photovoltaïque, la géothermie, le solaire thermique, ou les agrocarburants par exemple. Comprendre les grands enjeux en termes

de filières énergétiques est indispensable avant de s’engager sur des actions plus spécifiques de territoire. Les domaines des bio-

ressources et de l’éolien seront détaillés pour comprendre la production raisonnée des bioressources et la filière éolienne, du

mécanisme de production à l’évaluation des impacts environnementaux et aux impacts socio-économiques.

Modalités pratiques • 5 modules de 20 heures chacun

• Référence : D06

• Tarif : 3650 € net de taxe

Public • Chargés de mission ou de projet énergies

renouvelables

• Conseillers en environnement

• Porteurs de projets dans les filières de l’énergie

• Responsables de la concertation dans la mise en oeuvre d’un projet d’énergie renouvelable

• Responsables de parcs énergies renouvelables

• Techniciens ou ingénieurs des bureaux d’études spécialisés dans l’énergie

• Professionnels des sociétés fournisseuses de produits et services énergétiques

Pré-requis• Diplôme de niveau Licence ou expérience

professionnelle significative dans le domaine de l’énergie.

Objectifs Le DIU a pour objectif d’apporter aux porteurs de projets territoriaux et aux professionnels des filières énergétiques des compétences indispensables à la réussite et à la durabilité des projets qu’ils conduisent.

A l’issue de la formation :

• connaître la réglementation ;

• comprendre et évaluer les impacts environnementaux et sociaux des projets développés sur les territoires ;

• rédiger un cahier des charges des études de faisabilité d’utilisation des énergies renouvelables ;

• savoir argumenter sur la pertinence et l’importance du développement du recours aux énergies renouvelables pour les projets énergétiques ;

• découvrir les enjeux de la production de biomasse végétale pour la production de bioéthanol ;

• calculer la rentabilité d’un projet éolien, évaluer la production d’une éolienne.

Les modules du DIU

1. Energies renouvelables (m144)

2. Les enjeux sociaux des dispositifs environnementaux (m040)

3. Production raisonnée de bioressources (m087)

4. Evaluer les impacts environnementaux des projets éoliens (m095)

5. Les centrales éoliennes de petite puissance (m099)

DIU ENVAM, Mention énergies renouvelables

www.envam.org

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de ce DIU et inscrivez-vous en ligne

Page 16: LA FORMATION DURABLE

1716

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formations & diplômes

Projets externes\ENVAM\6.Communication\2017\Catalogue 2017

La géomatique est devenu un outil incontournable de l’aménagement du territoire et de la préservation de l’environnement. En

produisant des données précises quant à l’état environnemental d’un espace donné, la géomatique permet de mesurer finement

l’impact des activités humaines, notamment dans le cadre de grands projets d’aménagement.

Ce DIU prend en compte l’ensemble de la chaîne géomatique, depuis la collecte et le traitement des données géographiques jusqu’à

leur diffusion. Il se base sur de nombreux cas pratiques et situations concrètes, issues de l’expérience professionnelle et scientifique

des auteurs, tous universitaires issus de laboratoires de pointe.

Modalités pratiques • 5 modules de 20 heures chacun

• Référence : D04

• Tarif : 3650 € net de taxe

Public • Urbanistes

• Administrateurs, chefs de projet et ingénieurs SIG

• Géographes

• Cartographes

• Ingénieurs des bureaux d’étude

• Personnel des associations de protection de l’environnement

• Personnel des collectivités territoriales

• Ingénieurs écologues

Pré-requis• Niveau d’entrée en formation : Bac + 5 ou 5

années d’expérience professionnelle dans les domaines de l’aménagement, de l’urbanisme ou de la gestion d’espaces naturels.

• La connaissance des outils SIG pourront constituer un avantage non négligeable pour intégrer ce DIU.

Objectifs Ce diplôme inter-universitaire mêle connaissances théoriques, nécessaires à la maîtrise des outils et concepts propres à la géomatique, et études de cas pratiques et concrets. Il a pour principal objectif de former des professionnels de l’aménagement et de la gestion environnementale à l’utilisation et à la mise en œuvre de systèmes d’information géographique complexe.

A l’issue de la formation :

• vous serez en mesure de mettre en œuvre des dispositifs de télédétection et d’utiliser les données produites ;

• vous maîtriserez les problématiques de traitement de l’information spatialisée et saurez mettre en œuvre, piloter et utiliser des systèmes d’information géographique.

Les modules du DIU

1. Télédétection, une introduction (m018)

2. Systèmes d’information géographique : une introduction (m114)

3. Traitement d’images appliquées à la télédétection (m030)

4. Systèmes d’information géographique : applications pratiques (m065)

5. Traitement de l’information spatialisée en sciences de l’environnement (m041)

DIU ENVAM, Mention géomatique

www.envam.org

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de ce DIU et inscrivez-vous en ligne

Page 17: LA FORMATION DURABLE

1716

formations & diplômes

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Le gestionnaire d’espaces naturels a en charge l’analyse des enjeux, la définition des objectifs, le choix et la mise en œuvre des actions retenues et leur évaluation. Réalités de terrain et objectifs initiaux imposent des adaptations fréquentes et exigent des connaissances scientifiques validées pour situer les projets d’usage et les conditions d’utilisation : comprendre le fonctionnement des écosystèmes, connaître les fonctions et les valeurs des zones humides, maîtriser les concepts de l’écologie du paysage, des corridors écologiques et savoir les mettre en œuvre dans le contexte du grenelle de l’environnement…Autant de préalables nécessaires à une bonne gestion des espaces naturels et assurer un aménagement durable du territoire.

Modalités pratiques • 5 modules de 20 heures chacun

• Référence : D09

• Tarif : 3650 € net de taxe

Public• Gestionnaires d’espaces naturels

• Gestionnaires d’espaces ruraux

• Chargés de mission dans un espace naturel

• Techniciens des milieux aquatiques et des espaces protégés

• Ingénieurs des bureaux d’études en environnement

• Personnels des associations de protection de l’environnement

Pré-requis• Diplôme de niveau Master 1 ou Bac + 2

avec 5 années d’expérience professionnelle dans le domaine

Objectifs Le DIU a pour objectif d’apporter des compétences indispensables à la réussite et à la durabilité des projets conduits par les gestionnaires de sites « naturels ».

A l’issue de cette formation, vous serez en mesure :

• de comprendre et caractériser le fonctionnement d’un écosystème ;

• d’identifier les différentes fonctions des zones humides, d’en évaluer l’ordre de grandeur et la

variabilité, de savoir mobiliser les outils juridiques liés à ces fonctions ;

• de procéder à des classifications supervisées de la végétation afin d’identifier les

communautés végétales étudiées et les habitats correspondants ;

• de mettre en oeuvre une démarche visant à évaluer l’état de conservation des habitats et à

concevoir des modalités de gestion ;

• de traduire les concepts de l’écologie du paysage en outils mobilisables en ingénierie écologique ;

• de développer une méthodologie permettant de mettre en place des projets de restauration et de remédiation scientifiquement robustes ;

• d’identifier et de sélectionner les concepts permettant de maximiser l’efficacité des projets de restauration des écosystèmes ;

• de mesurer et évaluer les risques d’échec ou de moindre efficacité d’un projet de restauration-remédiation.

Les modules du DIU

1. Introduction à l’écologie (m153)

2. Fonctions et valeurs des zones humides (m043)

3. Contribution de l’écologie du paysage au développement durable (m016)

4. identifier, cartographier et gérer les habitats naturels (m150)

5. Restauration et remédiation des écosystemes (m154)

DIU ENVAM, Mention gestion des espaces naturels

www.envam.org

Retrouvez plus de détails sur chaque module

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Projets externes\ENVAM\6.Communication\2017\Catalogue 2017

«Le gestionnaire d’espaces naturels a en charge l’analyse des enjeux, la définition des objectifs, le choix et la mise en oeuvre des actions

retenues et leur évaluation. Réalités de terrain et objectifs initiaux imposent des adaptations fréquentes et exigent des connaissances

scientifiques validées pour situer les projets d’usage et les conditions d’utilisation : comprendre le fonctionnement des écosystèmes,

connaître les fonctions et les valeurs des zones humides, maîtriser les concepts de l’écologie du paysage, des corridors écologiques

et savoir les mettre en oeuvre dans le contexte du grenelle de l’environnement…

Autant de préalables nécessaires à une bonne gestion des espaces naturels et assurer un aménagement durable du territoire.»

Modalités pratiques • 5 modules de 20 heures chacun

• Référence : D10

• Tarif : 3650 € net de taxe

Public • Animateurs et coordinateurs de bassin

versant de SAGE, de SDAGE

• Ingénieurs et techniciens de SATESE

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’études en assainissement et en environnement

• Techniciens d’entretiens des rivières

• Salariés et bénévoles des associations de protection de l’environnement

• Hydrologues, hydrogéologues

• Chargés de mission environnement

• Ingénieurs et techniciens de syndicats des eaux.

Pré-requis• Connaissances de base en écologie

aquatique.

• Diplôme de niveau Master 1 ou Bac + 2 avec 5 années d’expérience professionnelle dans le domaine

Objectifs Le DIU a pour objectif d’apporter des compétences indispensables à la réussite et à la durabilité des projets conduits par les gestionnaires de sites « naturels »

À l’issue de ce DIU, vous serez en mesure de :

• de comprendre et caractériser le fonctionnement d’un écosystème ;

• d’identifier les différentes fonctions des zones humides, d’en évaluer l’ordre de grandeur et la variabilité, de savoir mobiliser les outils juridiques liés à ces fonctions ;

• de procéder à des classifications supervisées de la végétation afin d’identifier les communautés végétales étudiées et les habitats correspondants ;

• de mettre en oeuvre une démarche visant à évaluer l’état de conservation des habitats et à concevoir des modalités de gestion;

• de traduire les concepts de l’écologie du paysage en outils mobilisables en ingénierie écologique;

• de développer une méthodologie permettant de mettre en place des projets de restauration et de remédiation scientifiquement robustes;

• d’identifier et de sélectionner les concepts permettant de maximiser l’efficacité des projets de restauration des écosystèmes;

• de mesurer et évaluer les risques d’échec ou de moindre efficacité d’un projet de restauration-remédiation

Les modules du DIU

1. Hydrologie des bassins versants (m056)

2. Eutrophisation des systèmes aquatiques continentaux (m068)

3. Caractériser et délimiter une zone humide (m001)

4. Fonctions et valeurs des zones humides (m043)

5. Comment réussir vos démarches de concertation ? (m151)

Le module caractériser et délimiter une zone humide intègre un stage de terrain

DIU ENVAM, Mention gestion de la ressource en eau

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DIU À LA CARTE, Composez votre DIU à la carte

Avec ENVAM, vous pouvez créer votre propre diplôme inter-universitaire en choisissant les cinq modules qui correspondent à vos besoins de formation. La composition de votre DIU à la carte est soumise à la validation de la commission pédagogique qui se réunit avant chaque session. Elle évaluera votre proposition au regard de votre projet professionnel, de vos acquis et des pré-requis des modules présélectionnés.

La commission pourra donc valider votre candidature ou vous proposer de remplacer un ou plusieurs modules.

Le déroulement du DIU à la carte est ensuite identique à celui des autres DIU (voir page « mon DIU à la carte »)

La mention qui sera apportée sur votre diplôme sera choisie par le jury parmi les 8 DIU existants en fonction de la dominante de votre parcours.

Ajouter les 5 modules souhaités à votre panier.

Mentionner dans le champ commentaire que vous souhaitez obtenir un DIU à la carte.

RenseignementsComposez votre DIU à la carte et candidatez simplement sur

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Modalités pratiques • 5 modules de 20 heures chacun

• Référence : D00

• Le montant qui vous sera facturé sera alors de 3650 € (et non 5 x 750 € = 3750 € comme mentionné).

• Après avoir imprimé, rempli et renvoyé votre dossier par voie postale, la commission pédagogique étudiera votre candidature.

Public • des personnes disposant d’un diplôme

de niveau licence souhaitant intégrer un master spécialisé. Le DIU à la carte, selon les modules choisis, constitue alors une préparation idéale à l’entrée en master ;

• des personnes disposant déjà du niveau master et souhaitant acquérir de nouvelles compétences ou bien actualiser les compétences liées à leur diplôme.

Pré-requis• Les pré-requis pour intégrer un DIU à la carte

sont donc liés à la cohérence de votre demande avec votre parcours professionnel et votre projet de formation.

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Page 20: LA FORMATION DURABLE

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LA FORMATION DURABLE

Page 21: LA FORMATION DURABLE

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LA FORMATION DURABLE

COMPRENDRE LES ESPACES NATURELS, PROTÉGER LA BIODIVERSITÉBIODIVERSITÉ, ÉCOSYSTÈMES, DÉVELOPPEMENT

DURABLE, CLIMAT, ZONES HUMIDES…

espaces & milieux

Page 22: LA FORMATION DURABLE

espaces & milieux

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Ce module vise à vous fournir les bases juridiques, scientifiques et sociologiques vous permettant de délimiter et caractériser une zone humide, dans le cadre, notamment, de la loi sur l’eau et de la directive cadre eau. À partir de l’analyse comparée des textes clés, le module se propose de réfléchir à l’élaboration d’une méthode de délimitation et d’apporter les outils nécessaires à sa mise en œuvre.

ObjectifsÀ l’issue de ce module, vous serez capable de comprendre la problématique de délimitation des zones humides d’un point de vue juridique, scientifique et sociologique pour :

• choisir la méthode convenant à une problématique spécifique,

• identifier et analyser les variables pertinentes,

• mettre en place une démarche de délimitation.

Démarche pédagogiqueCe module est structuré en deux parties. La formation à distance, basée sur des apports théoriques, exercices et études de cas concrets vous permettra d’acquérir les bases théoriques et pratiques que vous pourrez, dans un second temps, mettre en application sur le terrain, lors du stage réalisé en présentiel.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction

• Définition, caractérisation et évaluation fonctionnelle des zones humides et des écosystèmes singuliers et multiples

Partie 2 - définitions

• Présentation des points de vue juridique et scientifique de la caractérisation des zones humides

Partie 3 - typologies

• Présentation commentée de différentes typologies et de leur domaine de validité et d’usage• Ressources pour caractériser les zones humides• Problématique de la délimitation discutée par de nombreux acteurs impliqués dans la gestion

de l’eau

Partie 4 - délimitation d’une zone humide

• Délimitation spatiale d’une zone humide• Élaboration d’une démarche opérationnelle

Partie 5 - la démarche de délimitation

• Les critères de délimitation à deux échelles spatiales : la parcelle et le paysage• À l’échelle cadastrale ou de la parcelle, trois critères sont utilisés conjointement : la

géomorphie, la végétation et le sol.• Au niveau du paysage, la télédétection est utilisée pour définir une démarche de délimitation

des zones humides à l’échelle des bassins versants.

Stage de terrain (sous réserve d’un nombre suffisant d’inscrits)

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Stage : sous réserve d’un nombre suffisant d’inscrits.

• Référence : M001

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études

• Animateurs de bassin versant, de SAGE, de SDAGE

• Personnels des associations de protection de l’environnement

• Chargés de missions des agences de l’eau

• Agents des collectivités et de services déconcentrés de l’Etat

Pré-requisNiveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Master dans le domaine des sciences de l’environnement ou de l’aménagement ou cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine.

Équipe pédagogique de conception• Laurence HUBERT MOY

Professeur, Université Rennes 2, laboratoire COSTEL UMR 6554 CNRS LETG/IFR 90 CAREN

• Bernard CLEMENT Maître de conférences, Université de Rennes 1, laboratoire ECOBIO UMR 6553 (écosystèmes - biodiversité - évolution)

• Nadia DUPONT Professeur, Université Rennes 2

• Isabelle DOUSSAN Professeur, Université de Rennes 1

Caractériser et délimiter une zone humide

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espaces & milieux

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Climatologie

ObjectifsCe module permet de comprendre et de mesurer l’impact des facteurs climatiques sur les productions agricoles, sur l’organisation de l’espace, le fonctionnement des milieux et sur l’ensemble des activités humaines. Il délivre également des clés permettant d’appréhender l’impact des activités humaines sur le climat, aux échelles locale et globale.

À l’issue de la formation, vous serez capable de :

• définir les termes du bilan radiatif à l’échelle globale et locale,

• quantifier un bilan hydrique et analyser la répartition des précipitations,

• construire et interpréter un diagramme climatique simple,

• définir et modéliser un seuil en fonction d’un aléa climatique donné,

• analyser et diagnostiquer une situation météorologique à partir de cartes synoptiques (bulletin météorologique),

• cartographier et identifier les grands types de climat à l’échelle du globe.

Démarche pédagogiqueCe module de formation adopte une démarche de présentation alternant apports théoriques, exercices et applications concrètes. La formation est rythmée par une succession de phases de travaux individuels et d’échanges collectifs. Des activités en autocorrection vous permettent de vérifier les connaissances acquises et de vous préparer à l’évaluation finale du module. Les forums ont pour objectif de soutenir ces activités et de proposer un débat sur les thèmes abordés. Le module est composé de cinq évaluations intermédiaires et d’une évaluation finale.

Contenu pédagogique

Introduction

Partie 1 - les facteurs astronomiques du climat

Partie 2 - le bilan de l’énergie

Partie 3 - répartition spatio-temporelle des températures

Partie 4 - bilan et cycle de l’eau

Partie 5 - nuages et brouillards

Partie 6 - les précipitations

Partie 7 - les structures de l’atmosphère

Partie 8 - la circulation atmosphérique

Partie 9 - les grands types de climats

Partie 10 - climat et satellite

Ce module aborde les notions essentielles pour comprendre le fonctionnement de l’atmosphère terrestre et la répartition spatiale des grands types de climats. La connaissance des grands bilans (radiatifs, cycles de l’eau) permet de saisir l’influence du climat sur les sociétés et la répartition des activités humaines. Dans une démarche géographique, on montre également l’influence de l’homme sur le climat (effet de serre, îlot de chaleur urbain).

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référénce : M015

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Urbanistes

• Ingénieur du génie urbain

• techniciens de bureaux d’étude

• Ingénieurs écologues

• Ingénieurs agronomes

• Ingénieurs forestiers

• Ingénieurs du génie rural

Pré-requisConnaissances scientifiques de niveau baccalauréat.

Niveau d’entrée en formation : niveau Licence 3e année ou trois ans d’expérience professionnelle.

Équipe pédagogique de conception• Vincent DUBREUIL

Maître de conférences en géographie physique, Université Rennes 2, directeur du laboratoire COSTEL (climat et occupation du sol par télédétection), UMR 6554 du CNRS (LETG)

• Olivier PLANCHON Chargé de recherche, Université Rennes 2, laboratoire COSTEL (climat et occupation du sol par télédétection), UMR 6554 du CNRS (LETG)

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Conforter les trames vertes et bleues sur le périmètre d’un aménagement

Ce module s’appuie sur différentes situations concrètes incluant des enjeux liés aux trames vertes et bleues. Il aborde donc les problématiques de gestion courante, les projets d’infrastructures et de régions et d’Etat et les politiques publiques incitatives en matière d’environnement. Sur chacun de ces cas, vous apprendrez à mobiliser les connaissances nécessaires mises à votre disposition.

Objectifs

A l’issue de la formation, vous serez capable :

• de décliner des enjeux à grande échelle sur un périmètre donné ;• de positionner les enjeux biodiversité du Grenelle dans un projet d’aménagement ;• de passer de la biodiversité comme contrainte à la biodiversité comme projet avec les

acteurs clés ;• de maîtriser un premier catalogue de solutions techniques en anticipant la future gestion ;• de maîtriser l’environnement réglementaire spécifique au périmètre et savoir le mobiliser à

bon escient ;• d’identifier les compétences et les outils adaptés à mobiliser dans les études et les travaux.

Démarche pédagogiqueLe contenu du module sera présenté à partir d’exemples parlants inspirés d’un cas réel, en France ou en Europe. Plusieurs questionnaires d’assimilation permettront d’acquérir les réflexes de base sur les priorités d’étude, d’action, d’animation. Des exemples inspirés de cas réels permettront d’assimiler le déroulement d’une démarche sur un périmètre de projet avec maîtrise du foncier par un maître d’ouvrage local : construction d’un équipement, ZAC d’habitation, d’activités, infrastructures lourdes et légères, zones de loisirs et parcs semi naturels, etc.

Ces exemples seront présentés et feront l’objet de questions de « mise en situation professionnelle ». Les méthodes participatives donnent une large place à l’expérience et le cas échéant, aux pratiques des participants.

Contenu pédagogique

Introduction

Partie 1 - les fondamentaux : les mots clefs de la TVB et de l’aménagement

• « Aménagement » : comprendre le projet et ses motifs principaux• « Périmètre » : croiser les analyses à différentes échelles• « Aménageurs » : savoir dialoguer avec chacun des partenaires et des métiers• « Qualités de la TVB » : savoir inventorier et qualifier les objets clefs• « Conforter » : hiérarchiser des propositions d’action

Partie 2 - repères et paradoxes : la TVB, un concept scientifique devenu réglementaire

• La TVB, de l’objectif politique à l’instrument juridique• L’état de la réglementation en 2012• Les tentatives de cadrage des « bonnes pratiques » en 2012

Partie 3 - proposition : une méthode pas à pas dans un projet opérationnel

• Lors du diagnostic de site• À la phase d’esquisse• Au stade du projet• Lors des travaux de VRD, d’aménagement paysager• À la réception• Lors des chantiers d’entretien courant de l’équipement

Partie 4 - boîte a outils : suggestions sur cinq types de périmètre

• Rivière• Infrastructure• Urbain• Agricole• Forestier

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M122

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Agents des collectivités territoriales et des

services déconcentrés de l’état

• Aménageurs publics

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Conseilleurs en environnement

• Consultants en AMO des collectivités et des aménageurs publics

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Ingénieurs des bureaux d’études en environnement

• Maître d’ouvrage en aménagement foncier

• Techniciens des bureaux d’études

Pré-requis• Diplômes d’architecte, de paysagiste,

d’urbaniste d’agronome, d’écologue ou de développement local

• BTS en aménagement paysager, en gestion et protection de la nature et trois ans d’expérience en pilote d’opération, gestionnaire de site

• Trois ans d’expérience en gestion d’espaces publics, de domaines privés ou de projets de territoire

• Connaissances des notions de refuge et corridor de biodiversité, de jeux d’acteurs.

Équipe pédagogique de conception• Patrick LE LOUARN

Professeur de droit, Université Rennes 2, UFR des sciences sociales

• Pierre BAZIN Agronome, ingénierie du sol et du végétal, l’arbre, le paysage, les politiques publiques Bureau d’éco-ingénierie Aubépine SARL-SCOP

• Thomas SCHMUTZ Agronome, ingénierie du sol et du végétal, l’arbre, le paysage, les politiques publiques, Bureau d’éco-ingénierie Aubépine SARL-SCOP

Page 25: LA FORMATION DURABLE

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espaces & milieux

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Contribution de la biodiversité au fonctionnement d’un agrosystème

ObjectifsCe module vous permettra d’appréhender les interactions entre la gestion des agrosystèmes et la biodiversité animale. A l’issue de la formation, vous mesurerez les différents domaines à maîtriser pour gérer de façon durable les agrosystèmes en intégrant le respect de la biodiversité. Vous pourrez ainsi évaluer la qualité d’un agrosystème en terme de biodiversité animale et promouvoir la mise en œuvre de pratiques non dégradantes et de programmes de gestion intégrée des agrosystèmes.

Démarche pédagogiqueCe module ainsi que son évaluation s’appuient sur des exercices de cours, des recherches webographiques et bibliographiques sur une thématique de votre choix, en concertation avec votre tuteur pédagogique. Une synthèse de ces recherches vous sera également demandée.

Grâce aux forums de discussion ouverts pour le module, les échanges avec les autres stagiaires vous permettront d’enrichir et de personnaliser vos apprentissages et, ainsi, de renforcer votre montée en compétence.

Contenu pédagogique

Partie 1 - auxiliaires biologiques et protection contre les ravageurs des cultures

• Diversité, biologie et écologie des arthropodes auxiliaires• Fonctionnement des écosystèmes et impact sur la régulation des ravageurs des cultures• Intégration à la gestion des agrosystèmes

Partie 2 - auxiliaires biologiques et fonctionnement du sol

• Diversité, biologie et écologie des lombriciens• Fonctionnement du sol et impacts des activités humaines• Intégration à la gestion des agrosystèmes

Les principaux acteurs intervenant dans la gestion des agrosystèmes doivent réapprendre et se réapproprier les diverses composantes de la biodiversité afin de l’utiliser pour rendre l’agriculture plus économe et plus durable. C’est tout l’objectif de ce module qui porte sur le rôle central de cette notion dans le fonctionnement des agrosystèmes tempérés.

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M035

• Tarif : 750 € net de taxee

Public• Agriculteurs

• Ingénieurs agronomes

• Ingénieurs des bureaux d’études en environnement

• Conseillers en agriculture durable des Chambres d’agriculture et des services déconcentrés de l’Etat

• Ingénieurs conseil agricole

Pré-requisNiveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Master dans le domaine des sciences de l’environnement ou de l’aménagement ou cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine.

Équipe pédagogique de conception• Daniel CLUZEAU

Maitre de conférence, Université de Rennes 1, UMR CNRS ECOBIO, UFR SVE, écologie du sol, écologie fonctionnelle du sol & interactions usages des sols/communautés lombriciennes

• Anne-Marie CORTESERO Professeur, Université de Rennes 1, UMR INRA-Agrocampus-univ Rennes1, UFR SVE, écologie chimique et comportementale des insectes parasitoïdes, Cadre de recherche, IFREMER

• Emmanuel CHASSOT Ingénieur de recherche, Agrocampus Ouest, laboratoire d’écologie halieutique, pôle halieutique

• Nolwenn GACE Ingénieur d’études, Agrocampus Ouest, pôle halieutique

Page 26: LA FORMATION DURABLE

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Contribution de l’écologie du paysage au développement durable

A l’interface de l’écologie, de la géographie et des sciences humaines, ce module propose de mettre en évidence les relations existant entre la structuration de l’espace (forme et qualité des habitats) et les processus écologiques (flux de matière, biodiversité). Il apporte les fondements scientifiques permettant de mettre en œuvre une démarche d’aménagement du paysage, en respectant les objectifs de développement durable. Ce module se base sur des exemples concrets d’application des grandes directives européennes ou de la législation en vigueur.

ObjectifsEn abordant trois problématiques concrètes :

• Comment analyser la structure et la dynamique des paysages ?

• Comment en évaluer les effets sur la biodiversité et les flux biogéochimiques (sédiments, nutriments, polluants) ?

• Comment traduire ces concepts en outils d’aménagement et de gestion du territoire ?

ce module vous permettra de cerner les problématiques de mise en oeuvre des grandes directives européennes (Natura 2000, PAC...).

Au plan de l’ingénierie écologique, il pourra vous servir d’appui pour mettre en place des projets de structuration du paysage, comme par exemple les corridors écologiques.

Démarche pédagogique

Le stage de terrain propose l’étude d’un site en milieu bocager pour illustrer les problématiques de lecture et d’évaluation des paysages ainsi qu’une réflexion sur des réalisations concrètes qui s’appuient sur les concepts clés et les théories de l’écologie du paysage.

Contenu pédagogique

Partie 1 – qu’est-ce que l’écologie du paysage ?

Partie 2 – structure et dynamique des paysages

Cette partie présente les éléments du paysage, sa structure et sa dynamique, les données paysagères et leur représentation cartographique, et enfin les différents outils et méthodes utilisés pour les quantifier.

Partie 3 – paysage et biodiversité

Cette partie permet d’aborder la notion de biodiversité, de définir les niveaux d’organisation du vivant et de voir comment ceux-ci répondent à la structure et à la dynamique des paysages.

Partie 4 – flux trophiques et biogéochimiques dans les paysages

Cette partie aborde le rôle des zones tampons et de l’occupation du sol dans les bassins versants sur les flux et la transformation des nutriments dans les paysages.

Partie 5 - les applications à l’aménagement

Cette partie aborde, à partir de nombreux exemples, le problème des corridors écologiques, puis de la prise en compte des concepts de l’écologie du paysage dans la mise en place des infrastructures de transport pour se clore sur les problèmes d’aménagement des paysages ruraux.

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M016

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études en environnement

• Chargés de mission environnement des chambres d’agriculture

• Agents des collectivités et des services déconcentrés de l’Etat

• Personnels des associations de protection de l’environnement

• Animateurs de bassin versant, de SAGE, de SDAGE

Pré-requisNiveau d’entrée en formation : diplôme de niveau master dans le domaine des sciences de l’environnement ou de l’aménagement ou cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine.

Équipe pédagogique de conception• Françoise BUREL

Directrice de recherche au CNRS, Université de Rennes 1, UMR 6553 ECOBIO (écosystèmes - biodiversité – évolution)

• Yannick DELETTRE Chercheur au CNRS, Université de Rennes 1, UMR 6553 ECOBIO, spécialiste de la structure des communautés

• Agnès SCHERMANN Maître de conférences, Université de Rennes 1, spécialiste en génétique des populations, UMR 6553

• Alain BUTET Chercheur CNRS, Université de Rennes 1, UMR 6553 ECOBIO (anthroposystèmes, développement de l’agriculture et effet sur les populations)

• Jacques BAUDRY Professeur, Agrocampus Ouest

Page 27: LA FORMATION DURABLE

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Corridors écologiques

A partir d’une approche théorique et d’un travail de définition des corridors écologiques, ce module a pour objectif d’aborder toutes les dimensions liées à cette notion : fonctionnement écologique et rôle dans la biodiversité, analyse et identification cartographique, approche juridique et méthodologie de mise en œuvre des corridors au sein des réseaux écologiques.

Objectifs

A l’issue de la formation, vous serez capable de :

• comprendre le fonctionnement écologique potentiel des corridors ;

• maîtriser le vocabulaire spécifique ;

• connaître les bases juridiques des corridors écologiques.

Plus précisément, vous pourrez :

• déterminer les objectifs sociaux et écologiques d’un projet de corridor ;

• définir les espèces ciblées et le territoire concerné ;

• identifier les éléments du paysage : habitats, discontinuités des habitats ;

• tirer partie des expériences ;

• identifier les acteurs ;

• assurer une veille sur la mise en place et la gestion des corridors ;

• argumenter sur l’utilité des corridors auprès des décideurs politiques ;

• mettre en place et gérer des corridors et un réseau de corridors ;

• évaluer un réseau de corridors.

Démarche pédagogiqueAprès un passage en revue des bases théoriques de la connectivité structurale et fonctionnelle en écologie, vous aborderez plusieurs points : les outils d’analyse de la connectivité, la prise en compte de cette notion dans le droit, les fonctions biologiques des corridors, les acteurs pour la mise en place et la veille des corridors au sein des réseaux écologiques.

Chaque point abordé fait référence aux connaissances théoriques supportées par la bibliographie et aux expériences des auteurs dans ce domaine. Les sites de référence, les études de cas et les rapports d’étude servent à illustrer et hiérarchiser les fonctions des corridors écologiques pour la gestion de la biodiversité.

Tout au long du module, les activités et les exercices proposés en contrôle continu, via le tutorat, vous permettront de tester votre compréhension de cette thématique.

Contenu pédagogique

Partie 1 - les corridors écologiques, la connectivité : bases théoriques

Partie 2 - les systèmes d’information géographique

Partie 3 - les textes juridiques relatifs aux corridors écologiques

Partie 4 - le fonctionnement biologique des corridors

Partie 5 - l’identification des acteurs

Partie 6 - savoir argumenter autour du rôle des corridors

Partie 7 - méthodologie et travaux de mise en œuvre des corridors écologiques

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M059

• Tarif: 750 € net de taxe

Public• Gestionnaires d’espaces naturels et

chargés des plans d’aménagement

• Personnels des associations de protection de l’environnement

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’étude en environnement, en urbanisme

• Aménageurs publics

• Consultants en assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) des collectivités et des aménageurs publics

Pré-requisConnaissance générale en écologie et écologie du paysage. Notions en matière de droit de l’environnement.

Savoir lire des documents rédigés en anglais.

Équipe pédagogique de conception• Françoise BUREL

Directrice de recherche au CNRS, Université de Rennes 1, CAREN, UMR CNRS 6553 ECOBIO

• Alain BUTET Chargé de recherche au CNRS, Université de Rennes 1, CAREN, UMR CNRS 6553 ECOBIO

• Yannick DELETTRE Chargé de recherche au CNRS, Université de Rennes 1, CAREN, UMR CNRS 6553 ECOBIO

• Agnès SCHERMANN Maitre de conférences, Université de Rennes 1, CAREN, UMR CNRS 6553 ECOBIO

• Marie BONNIN Chercheur IRD/C3ED, Université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines

• Yann RANTIER Ingénieur d’étude au CNRS, Université de Rennes 1, CAREN, UMR CNRS 6553 ECOBIO

• Jean NABUCET Ingénieur d’étude au CNRS, Université Rennes 2, Laboratoire COSTEL, UMR 6554

Page 28: LA FORMATION DURABLE

espaces & milieux

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2928

Dynamique des milieux forestiers

ObjectifsCe module de formation vise à présenter les particularités des écosystèmes forestiers et de comprendre leur dynamique. Une attention particulière sera portée aux impacts des perturbations naturelles et anthropiques sur cet écosystème.

A l’issue de la formation, vous serez en mesure de :

• connaître les similitudes entre les écosystèmes et les particularités de l’écosystème forestier ;

• connaître les similitudes entre les végétaux et les particularités des arbres ;

• comprendre la présence et la dominance de certaines espèces d’arbre ;

• connaître les avantages des acclimatations au milieu.

Vous serez également capable de comprendre l’évolution des forêts en absence de perturbation et de prévoir les conséquences des dommages causés par des perturbations naturelles et anthropiques.

Démarche pédagogiqueLe module est structuré en trois notions centrales : la description de l’évolution des forêts dans le temps, la compréhension de ce qui caractérise l’écosystème forestier des autres écosystèmes et la prévision des conséquences des perturbations naturelles et anthropiques.

Contenu pédagogique

Partie 1 - particularités des arbres et des écosystèmes forestiers

• Similitudes entre les arbres et les autres végétaux• Les forêts dans le monde• Similitudes et particularités entre les écosystèmes forestiers et les autres écosystèmes

Partie 2 - autoécologie des espèces

• Etablissement des semis• Premières années de la vie des semis• Facteurs du milieu

Partie 3 : dynamique des forêts et perturbations

• Dynamique des forêts• Les perturbations naturelles et anthropiques

La forêt est un écosystème caractérisé par une grande diversité d’habitats et de niches écologiques et par une structuration en hauteur plus complexes que dans les autres écosystèmes terrestres.C’est en comprenant les particularités de ces écosystèmes et ce qui les rapproche des autres écosystèmes qu’on peut analyser finement les perturbations naturelles, anthropiques et, plus largement, les effets des changements climatiques. A terme, ces éléments sont indispensables pour mettre en place une démarche de protection des milieux forestiers vraiment efficace.

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M093

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Ingénieurs et techniciens forestiers

• Sylviculteurs

• Ingénieurs des travaux des eaux et forêts

• Experts arbre conseil® de l’ONF

Pré-requisConnaissances de l’écologie acquise dans le cadre d’un cours ou par expérience professionnelle.

Formation technique en science de la nature

Équipe pédagogique de conception• Yves CLAVEAU

Assistant de recherche, Université du Québec à Montréal, département des sciences biologiques, écologie forestière

• Christian MESSIER Professeur, directeur du CEF, Université du Québec à Montréal, département des sciences biologiques, écologie forestière

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Dynamique des populations marines exploitées et gestion des pêches

Ce module présente les concepts et démarches de la dynamique des populations marines exploitées, les modèles mathématiques, leur interprétation et leur utilisation comme outils d’aide à la gestion de pêche. Il s’agit de montrer comme la formalisation mathématique des modèles traduit ces connaissances biologiques et permet l’établissement de diagnostics et de pronostics. Ce module s’appuie sur des exemples concrets, illustrant les processus de gestion des pêches mis en oeuvre en Europe au sein du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM).

Objectifs

Double objectif pédagogique :

• formation à la dynamique des populations en halieutique orientée principalement vers la présentation des processus ;

• formation par l’halieutique à la démarche de modélisation de la relation ressource vivante renouvelable et exploitation.

A l’issue de cette formation, vous serez capable :

• de comprendre les hypothèses et principes des modèles courants de dynamique des populations marines exploitées ;

• d’identifier les conditions d’utilisation de ces modèles et les données requises pour leur application ;

• de diagnostiquer l’état des stocks exploités et d’anticiper les mesures de gestion adaptées à la pêcherie à partir de résultats issus des modèles d’évaluation ;

• d’interpréter un diagramme mortalité par pêche - biomasse féconde d’approche de précaution issu des groupes de travail du CIEM.

Démarche pédagogiqueLa présentation des concepts de base, des termes de vocabulaire essentiels et des processus écologiques qui sous-tendent les principes et hypothèses des modèles halieutiques classiques constitue une première étape nécessaire à l’acquisition de connaissances. En parallèle, l’enseignement des méthodes d’évaluation courantes s’appuie sur de nombreux exemples d’application de modèles à des jeux de données provenant de pêcheries variées et de plusieurs séances de travaux dirigés qui doivent vous permettre de maîtriser les aspects techniques des méthodes et d’interpréter les résultats en terme d’état des stocks et d’avis scientifique.

Contenu pédagogique

Partie 1 - concepts de base et processus de captures

Partie 2 - approche globale, modèles de production

Partie 3 - approche analytique, modèles de biomasse et de rendement par recrue

Partie 4 - processus de recrutement et approche de précaution

Partie 5 - de la demande d’avis scientifique aux décisions de gestion

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référénce : M033

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Cadres des structures professionnelles du

secteur halieutique : conseil supérieur de la pêche, comités régionaux des pêches maritimes, fédérations départementales de pêche…

• Ingénieur et techniciens des bureaux d’études

• Ingénieurs et cadres responsables de l’appui à la pêche des armateurs de pêche industrielle,

• Animateurs et salariés des associations de protection de l’environnement

Pré-requisConnaissances générales en biologie et en écologie, niveau en mathématiques au moins équivalent à un Bac scientifique.

Niveau d’entrée en formation : Bac+3 ou diplôme de niveau Bac+2 et cinq ans d’expérience dans le domaine de l’environnement.

Équipe pédagogique de conception• Didier GASCUEL

Professeur, Agrocampus Ouest, pôle halieutique, laboratoire d’écologie halieutique

• André FOREST Cadre de recherche, IFREMER, département écologie et modèles pour l’halieutique

• Alain BISEAU Cadre de recherche, IFREMER

• Emmanuel CHASSOT Ingénieur de recherches, Agrocampus Ouest, pôle halieutique, laboratoire d’écologie halieutique

• Nolwenn GACE Ingénieur d’études, Agrocampus Ouest, pôle halieutique

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Écologie des zones côtières et estuariennes

Ce module a pour objectif de vous fournir les moyens de comprendre le fonctionnement des écosystèmes littoraux où s’opèrent les échanges entre le domaine terrestre et le milieu marin. Il présente la diversité des relations entre les écosystèmes terrestres et marins et plus particulièrement les différentes influences, généralement positives, des apports d’origine terrigène sur les écosystèmes littoraux. Les perturbations anthropiques associées à ces interactions (eutrophisation, pollutions diverses, modifications physiques et hydrologiques du milieu...) seront aussi détaillées.

Objectifs

Ce module vise, en s’appuyant notamment sur des exemples concrets, à :

• présenter l’ensemble des biens et services fournis par ces zones en insistant sur leur rôle en tant qu’habitats halieutiques ;

• décrire les sources de perturbations anthropiques et les dysfonctionnements qu’elles peuvent engendrer.

A l’issue de ce module, vous serez capable de :

• déterminer les processus qui régissent la productivité de ces systèmes très riches,

• comprendre l’importance de ces secteurs pour le renouvellement des ressources vivantes du plateau continental,

• identifier les causes majeures de perturbations anthropiques en zones côtières,

• mesurer les conséquences de ces perturbations en terme de fonctionnalité écologique de ces systèmes et de durabilité de l’exploitation des ressources qui en dépendent.

Démarche pédagogiquePlusieurs séances d’auto-évaluation vous permettent de vérifier si les concepts abordés dans le module sont compris. Trois séances de travaux dirigés, qui s’appuient en particulier sur des articles issus de la littérature scientifique et des jeux de données environnementales, servent à apprécier vos aptitudes à intégrer les différentes connaissances abordées au sein du module. Le travail final, sous forme de projet d’étude personnalisé, permet d’évaluer votre capacité à appréhender les problématiques majeures liées aux interrelations terre-mer et à en maîtriser les concepts essentiels.

Contenu pédagogique

Partie 1 - détail des processus hydrodynamiques qui régissent le fonctionnement des masses d’eaux côtières et estuariennes et méthodes d’étude

Partie 2 - éléments d’océanographie, principaux facteurs physiques, chimiques et biologiques responsables de la forte productivité des zones côtières

Partie 3 - perturbations anthropiques en secteur côtier et estuarien et conséquences sur la fonctionnalité écologique de ces systèmes et leur exploitation durable

Partie 4 - interactions terre-mer et habitats essentiels au renouvellement des ressources vivantes côtières, marines et fluviales et estuariennes ;

Partie 5 - processus hydrosédimentaires côtiers

Partie 6 - flux de sels nutritifs par les bassins versants

Partie 7 - apports de xénobiotiques aux milieux côtiers et fluviaux

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référénce : M025

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Ingénieur et techniciens des bureaux

d’études

• Chargés de missions et ingénieurs écologues des collectivités et institutions publiques

• Personnel des associations de protection de l’environnement,

• Cadres des structures professionnelles du secteur halieutique

Pré-requisConnaissances générales en biologie et en écologie.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Bac +3 ou Bac +2 et cinq années d’expérience dans le champ de l’environnement.

Équipe pédagogique de conception• Olivier LE PAPE

Maître de conférences, Agrocampus Ouest, pôle halieutique, laboratoire d’écologie halieutique

• Emmanuel CHASSOT Ingénieur de recherches, Agrocampus Ouest, pôle halieutique, laboratoire d’écologie halieutique

• Nolwenn GACE Ingénieur de recherches, Agrocampus Ouest, pôle halieutique, laboratoire d’écologie halieutique

• Guy FONTENELLE Professeur, Agrocampus Ouest, pôle halieutique, laboratoire d’écologie halieutique

• Alain JIGOREL Directeur de l’Institut national des sciences appliquées de Rennes

• Gaël DURAND Docteur, pôle analytique des eaux

• Pascal LAZURE Cadre de recherche, IFREMER, direction environnement littoral

• Pierre AUROUSSEAU Professeur, Agrocampus Ouest, département sciences de l’ingénieur, laboratoire spatialisation numérique

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Ecologie urbaine

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M147

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Agents des collectivités publiques,

notamment territoriales

• Elus des collectivités territoriales, responsables d’association

• Bureaux d’étude, consultants

• Etudiants en master d’économie, de développement local, d’aménagement et urbanisme, de sciences politiques, géographie

Pré-requisNiveau master 2

Équipe pédagogique de conception• Hervé QUENOL

Directeur de Recherche CNRS (Laboratoire LETG – Rennes)

• Solène CROCI Chargée de Recherche CNRS (Laboratoire LETG – Rennes)

• Jean NABUCET Ingénieur d’étude au CNRS (Laboratoire LETG - Rennes)

• Xavier FOISSARD Post-doctorant, Ingénieur de recherche

• André SAUVAGE Ancien Professeur de Classe Exceptionnelle

L’écologie urbaine est souvent abordée sous l’angle des sciences humaines et sociales. Or, les écologues s’intéressent de plus en plus à ces milieux en tant qu’écosystème à part entière car les impacts de l’urbanisation des terres sur la biodiversité sont encore mal connus. Pourtant, du fait de l’omniprésence de l’homme, ces écosystèmes urbains présentes de nombreuses particularités qui peuvent avoir un effet, positif ou négatif, sur la biodiversité. Dans ce module nous présenterons les spécificités des écosystèmes urbains tant en terme de climat, de paysage que de nuisances (lumineuse, sonore, etc.) ainsi que leurs impacts sur la biodiversité. Une partie sera également consacrée aux transferts de ces connaissances acquises en recherche aux programmes d’aménagements des territoires urbains et de développement durable des villes (par exemple : les trames vertes et bleues urbaines ou le plan climat-énergie).L’écologie urbaine est souvent enseignée dans le cadre des sciences humaines et sociales (sociologie, architecture, urbanisme, histoire, etc.). L’originalité de ce module sera d’appréhender la ville comme un écosystème à part entière et d’étudier son fonctionnement à travers le prisme de l’écologie du paysage, de la climatologie et de la géomatique. Ces disciplines, appliquées aux anthroposystèmes que sont les villes, offrent des concepts et des outils pertinents pour répondre aux problématiques de développement durable des villes et d’aménagements de la trame verte urbaine dans le contexte actuel de changement global.

Objectifs• Lister et décrire les services éco systémiques et les enjeux de l’écologie urbaine

• Décrire les processus de modification des systèmes naturels sous l’effet des activités humaines

• Développer une vision plurielle, complexe et se positionner par rapport aux autres champs disciplinaires

• Anticiper certaines réactions liées à la biodiversité

• Lister, définir et anticiper les conflits d’usagers

• Argumenter auprès des décisionnaires, des citoyens et des usagers l’impact des choix de projets dans le cadre d’une concertation.

• Comprendre et agir avec des professionnels de différents corps de métier (vocabulaire utilisé, intercompréhension)

• Lister les outils de cartographie, reconnaître les intérêts et limites de ces outils

• Faire une lecture opérationnalisante des livrables produits par les outils de cartographie

• Exploiter les livrables produits par les outils pour identifier des corridors écologiques, pour argumenter des choix d’aménagement…

• Nommer les possibilités de gestion des espèces nuisibles (animaux et plantes)

Démarche pédagogiqueLa démarche d’apprentissage repose sur une conception pluridisciplinaire de l’écologie urbaine. Ainsi, après s’être questionné sur leurs représentations et conceptions à l’égard de l’écologie urbaine, les apprenants réaliseront, tout au long du module, plusieurs activités :

• Etude de cas : Diagnostiquer une situation de conflit entre humains.

• Activité transversale interdisciplinaire : Analyser une situation d’aménagement prenant en compte la biodiversité

• Etude de cas en climatologie

• Activité transversale : Situation de conflit, identification et outil de résolution

• Quiz’s

Les ressources et activités proposées dans ce module s’appuient très largement sur l’expérience professionnelle et personnelle des participants ainsi que sur les témoignages de professionnels : urbanistes, écologues, responsable de bureau d’études, ingénieurs conseillers en aménagement…

Contenu pédagogique

Partie 1 - L’écologie urbaine selon vous

Partie 2 - Les moteurs du changement

Partie 3 : Télédétection et occupation du sol

Partie 4 : Analyse du climat urbain dans un contexte de changement climatique

Partie 5 : Ville et biodiversité urbaine

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Eutrophisation des systèmes aquatiques continentaux

Objectifs• Rappeler le fonctionnement d’un écosystème lacustre pour en appréhender les

dysfonctionnements éventuels ;

• Savoir évaluer le niveau trophique d’un milieu aquatique ;

• Savoir diagnostiquer un problème d’eutrophisation ;

• Savoir identifier les causes de l’eutrophisation ;

• Connaître les conséquences de l’eutrophisation et notamment des proliférations de cyanobactéries sur les usages de l’eau ;

• Connaître la réglementation et les recommandations en rapport avec ce problème ;

• Connaître les solutions utilisées pour lutter contre l’eutrophisation ;

Démarche pédagogiqueDans ce module, les principes généraux sont repris et illustrés avant d’entrer dans le détail des processus, ce qui permet aux personnes non spécialisées en hydrobiologie de suivre le propos. Des activités sont prévues à la suite de chaque notion importante afin de vérifier les acquis.

Des questions pratiques de terrain sont également abordées pour faciliter l’application pratique ultérieure.

Contenu pédagogique

Ce module concernant l’eutrophisation des lacs reprend dans un premier temps les bases de

limnologie nécessaire à sa compréhension.

Il aborde ensuite le détail du processus d’eutrophisation naturelle et anthropique. Les

facteurs impliqués dans ce processus sont détaillés afin de bien comprendre à quels niveaux ils

interviennent.

Ensuite, les conséquences de l’eutrophisation sont abordées et plus particulièrement les

proliférations cyanobactérienne et leur problème de toxicité.

Enfin la dernière partie traite des outils de gestion et de restauration des plans d’eau ayant

subi des problèmes d’eutrophisation.

Dans ce module, des outils et méthodes seront présentés afin de diagnostiquer l’établissement d’un processus d’eutrophisation dans un milieu aquatique. L’identification des causes du phénomène d’eutrophisation ainsi que les conséquences de ce dysfonctionnement sur les usages de l’eau et le fonctionnement du réseau trophique seront abordés. Il s’agira enfin d’exposer la réglementation en vigueur actuellement liée au risque sanitaire et les solutions utilisées pour lutter contre l’eutrophisation.

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M068

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études spécialisés dans l’environnement

• Animateurs de bassin versant, de SAGE, de SDAGE

• Chargé de mission environnement

• Ingénieur des syndicats des eaux

• Chargés de mission gestion et restauration de systèmes aquatiques

Pré-requisConnaissances de base en hydrobiologie.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Master dans le domaine des sciences de l’environnement, de l’hydrobiologie ou de la biologie des populations ou cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine.

Équipe pédagogique de conception• Delphine LATOUR

Maître de conférence, Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, UFR sciences et technologies, laboratoire micro-organismes : génome, UMR CNRS 6023

• SOPHIE BLANCHARD, YVES GAUTHERON. Equipe pédagogique et technique CLM, CreaTICE, Clermont-Ferrand

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Identifier, cartographier et gérer les habitats naturels ?

ObjectifsCe module a pour objectif majeur de vous donner les moyens de conduire un travail d’ingénierie écologique répondant aux attentes scientifiques d’une gestion raisonnée des habitats.

A l’issue de la formation, vous serez capable :

• d’analyser la végétation en termes de structure et de composition floristique ;

• de traiter des données de végétation par analyses numériques et d’élaborer des systèmes typologiques de références ;

• de procéder à des classifications supervisées de la végétation afin d’identifier les communautés végétales étudiées et les habitats correspondant dans le cadre du système phytosociologique ;

• de réaliser les différentes étapes de cartographie des habitats en mobilisant les concepts de la phytosociologie paysagère ;

• d’interpréter les résultats en faisant appel aux concepts de l’écologie des communautés ;

• de mettre en œuvre une démarche visant à évaluer l’état de conservation des habitats et à concevoir des modalités de gestion.

Démarche pédagogiqueLa démarche repose sur l’acquisition de connaissances relatives à la phytosociologie et à l’écologie des communautés végétales, aux techniques de cartographie de la végétation, mais aussi, en s’appuyant sur des exemples concrets, sur la pratique de logiciels d’analyses numériques d’utilisation facile. D’autre part, la démarche s’accompagne de la consultation de sites web, de bases de données via internet pour obtenir des informations relatives aux méthodes de travail et aux habitats.

Enfin, un stage de terrain* permet de compléter la formation en confrontant l’apprenant à des problématiques d’analyse et de gestion spatialisées de complexes d’habitats.

Contenu pédagogique

Partie 1 - analyse de la composition floristique des communautés végétales

• Principes et démarche de la phytosociologie, du protocole d’analyse de la végétation (plan d’échantillonnage et technique des relevés).

Partie 2 - classification phytosociologique de la végétation

• Traitement des relevés phytosociologiques (usage des techniques d’analyses numériques).

• Principes du synsystème phytosociologique.

Partie 3 - identification phytosociologiques des communautés végétales

• Elaboration d’une clé de détermination des communautés végétales.

Partie 4 - cartographie des habitats. Le programme CarHAB

• Méthode dynamico-caténale (méthodologie retenue par le programme CarHAB).

• Caractéristiques de la phytosociologie paysagère.

Partie 5 - la gestion conservatoire des habitats

• Présentation des principaux processus écologiques de structuration des communautés végétales.

• Caractérisation des indicateurs pertinents d’évaluation de l’état de conservation des habitats.

• Mise en œuvre des modalités raisonnées de gestion conservatoire.

Ce module s’inscrit dans le cadre du programme national de cartographie des végétations de France nommé CarHAB (cartographie des habitats) et piloté par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie en collaboration avec divers partenaires : IGN, Museum National d’Histoire Naturelle, plusieurs universités et organismes de recherche, la Société Française de Phytosociologie, les Conservatoires Botaniques Nationaux. Il propose une démarche générale permettant d’acquérir les bases scientifiques requises pour conduire les opérations de cartographie mais aussi de gestion raisonnée des habitats.

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Stage de terrain (sous réserve d’un nombre suffisant d’inscrits)

• Référence : M150

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Agents des collectivités territoriales et des

services déconcentrés de l’état (Directions départementales des territoires et de la mer, Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement, Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et des forêts, ONF)

• Conservateurs de réserve naturelle

• Chargés de mission dans un espace protégé, un espace naturel

• Personnels des associations de protection de l’environnement

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’études en environnement

Pré-requisConnaissances de base en botanique et en écologie végétale.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Master 1 dans le domaine des sciences de l’environnement ou cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine.

Équipe pédagogique de conception • Jan-Bernard BOUZILLÉ

Professeur émérite, Université de Rennes1, ECOBIO UMR 6553 (Ecosystèmes - Biodiversité - Evolution), équipe « Evolution, Structure et Dynamique de la Diversité »

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Introduction à l’analyse du paysage

L’objectif de ce module est de comprendre l’imbrication des approches disciplinaires en matière d’aménagement du territoire et leurs évolutions épistémologiques afin de pouvoir ensuite articuler les méthodes et pratiques. Plus particulièrement, le poids du contexte socio-culturel et ses répercussions réglementaires sont indispensables à la compréhension du fonctionnement du système paysage.

Objectifs

A l’issue de la formation, vous saurez :

• identifier les présupposés d’une étude réalisée sur le paysage ;

• diagnostiquer les champs d’analyse et donc les compétences à mettre en œuvre pour un projet d’aménagement traitant du paysage ;

• positionner les échelles d’analyse, les contextes culturels et le cadre réglementaire d’un projet ;

• coordonner un travail interdisciplinaire et multi acteurs sur le paysage.

Connaissances à acquérir :

• bases épistémologiques sur le paysage ;

• positionnement théorique et pratique des professionnels ;

• évolution de la législation liée au paysage et diversité des milieux culturels.

Démarche pédagogiqueCe module pose les bases théoriques du concept de paysage. L’approche épistémologique éclaire le concept du point de vue de la discipline géographique et d’autres sciences, le paysage invitant à l’interdisciplinarité. Cette première partie permet de reconnaître le paysage comme un « système » nécessitant plusieurs niveaux de lecture et plusieurs échelles d’action. Les deux parties suivantes apportent des éléments d’illustrations à ces apports théoriques par trois cas d’étude de « paysages culturels » et par une réflexion sur l’évolution des réponses réglementaires.

Contenu pédagogique

Partie 1 - approche épistémologique du paysage

Partie 2 - le système paysage à différentes échelles et son lien avec l’action

Partie 3 - les représentations culturelles du paysage (étude à partir de trois pays)

Partie 4 - enjeux politiques et réponses réglementaires

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M029

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Chargés d’opérations en aménagement

foncier

• Maîtres d’ouvrage dans un aménagement foncier : collectivités, promoteurs, élus

• Urbanistes

• Architectes

• Agronomes

Pré-requisLes pré-requis concernent la compréhension de base du milieu physique ainsi que le cadre législatif et administratif de l’aménagement du territoire.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Licence ou équivalent.

Équipe pédagogique de conception• Laurence LE DU-BLAYO

Agrégée de géographie, docteur en géographie, maître de conférences, Université Rennes 2, laboratoire COSTEL UMR CNRS LETG 6554

• Fabienne JOLIET Docteur en géographie, maître de conférences, Agrocampus Ouest, laboratoire paysage, UMR paysage et biodiversité, département paysage

• Hervé DAVODEAU Docteur en géographie, ingénieur de recherche, Agrocampus Ouest, département paysage

• David MONTEMBAULT Docteur en géographie, maître de conférences en lecture du paysage, Agrocampus Ouest, UMR paysage et biodiversité, département paysage

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Introduction à l’écologie

ObjectifsCe module vise à introduire les connaissances qui permettent de comprendre et de caractériser le milieu naturel et les être vivants qui y sont présents. Le milieu naturel est un objet complexe, dans lequel le niveau d’interaction est élevé. Pour caractériser la dynamique de ces interactions, les aspects suivants seront abordés :

• la définition d’un écosystème ;

• les interactions entre le milieu physique et le milieu vivant ;

• la notion de cycle biogéochimique ;

• la structuration des communautés biologiques ;

• la dynamique des populations.

Vous aurez à formaliser l’analyse d’un problème sur le fonctionnement d’un écosystème de votre choix en utilisant la démarche et les outils de l’écologie. À l’issue du module, vous aurez acquis les compétences nécessaires pour aborder le fonctionnement du milieu naturel. En particulier, vous pourrez développer des acquisitions dans le domaine de la reconnaissance des plantes ou des animaux et les replacer dans un contexte de diagnostic d’une évolution du milieu sous l’effet d’une perturbation (anthropique ou non).

Démarche pédagogiqueLa démarche est basée sur une appropriation des notions via les exemples fournis dans le cours et les activités proposées. Après une première phase d’acquisition, vous réaliserez par vous-même une démarche synthétique sur un exemple de votre choix.

L’évaluation se fait sur la base de cette dernière activité de synthèse.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction

• Les changements du milieu physique et chimique • Les effets sur les organismes

Partie 2 - facteurs du milieu

• La température • L’eau• Les effets conjoints

Partie 3 - écologie des populations

• Les caractéristiques des populations• La croissance des populations

Partie 4 - écologie des communautés

• La description des communautés• Les variations dans le temps et dans l’espace• Les interactions

Partie 5 - fonctionnement des éco-systèmes

• Les cycles bio-géo-chimiques : exemple du cycle de l’azote• Les cycles bio-géo-chimiques : exemple du cycle du carbone• Les réseaux trophiques

Partie 6 - expérimentation individuelle

Gérer un projet environnemental, un projet d’aménagement durable du territoire ou simplement y contribuer nécessite une compréhension juste des mécanismes qui opèrent au cœur des écosystèmes. Les bases fondamentales d’écologie scientifique abordées dans cette formation vous permettront d’appréhender ce niveau de complexité et de comprendre plus finement les enjeux environnementaux de tous les projets d’aménagement. Il est également un pré-requis indispensable à des modules plus spécialisés.

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M0153

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études spécialisés dans la gestion des ressources naturelles, le traitement des déchets, des biotechnologies

• Urbanistes

• Aménageurs fonciers

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du territoires

Pré-requisCe module nécessite d’avoir acquis des bases scientifiques de niveau lycée.

Équipe pédagogique de conception• Pierre MARMONIER

Professeur en écologie aquatique, Université de Rennes 1, directeur du laboratoire ECOBIO, UMR 6553 CNRS

• Yvan LAGADEUC Professeur en écologie aquatique physique, Université de Rennes 1, directeur du la fédération de recherches CAREN, FR 6126 CNRS

• Olivier TROCCAZ Ingénieur d’études CNRS, Université de Rennes 1, UFR SVE

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Introduction à l’écologie aquatique

Ce module présente les différents composantes géographiques, physiques, chimiques et biologiques des hydrosystèmes courants et stagnants ainsi que leurs structures, compositions et fonctionnements de leurs compartiments. Les processus écologiques et les différentes fonctions des écosystèmes résultant des interrelations entre ces constituants des écosystèmes aquatiques sont détaillés.

Objectifs

En termes de connaissances :

• acquérir le vocabulaire de base de l’hydrobiologie ;

• comprendre et maîtriser les principaux phénomènes physiques et chimiques caractérisant les milieux aquatiques ;

• connaître les principaux compartiments biologiques des hydrosystèmes, leur structure, les grands traits de leur composition ;

• aborder une approche fonctionnelle des écosystèmes ;

• savoir intégrer dans une grille d’analyse des milieux aquatiques des paramètres biologiques et écologiques.

En termes de compétences :

• maîtrise du vocabulaire, notamment des termes spécifiques aux milieux aquatiques dans les textes réglementaires

• être capable de décrire des systèmes aquatiques dans leurs dimensions physiques et biologiques

• être capable de comprendre les conséquences biologiques des activités humaines sur ces écosystèmes aquatiques

Démarche pédagogiqueLe module est structuré autour des notions de composantes physiques et chimiques dans la définition des plans d’eau et cours d’eau, puis de composition et de structure des compartiments biologiques, et enfin de leur intégration dans une perspective fonctionnelle.

Contenu pédagogique

Partie 1 - morphologie et typologie des systèmes aquatiques

Partie 2 - structures physiques et fonctionnement des systèmes aquatiques

Partie 3 - les structures biologiques

Partie 4 - les cycles biogéochimiques en milieux aquatiques

Partie 5 - éléments de fonctionnement des systèmes aquatiques

Partie 6 - conclusion

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M051

• Taif : 750 € net de taxe

Public• Techniciens et ingénieurs des bureaux

d’études spécialisés dans la gestion des milieux naturels

• Animateurs de bassin versant, de SAGE, de SDAGE

• Ingénieurs de syndicat des eaux

Pré-requisConnaissances souhaitées en écologie générale.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Master.

Équipe pédagogique de conception• Jacques HAURY

Professeur, enseignant-chercheur, Agrocampus Ouest, directeur du département agriculture, espaces ruraux et environnement (AGRERE), laboratoire écologie et sciences phytosanitaires, UMR 985 écologie et santé des écosystèmes

• Dominique OMBREDANE Professeur, enseignant-chercheur, Agrocampus Ouest, responsable du laboratoire écologie et sciences phytosanitaires, UMR 985 écologie et santé des écosystèmes

• Pierre MARMONIER Professeur, Université Claude-Bernard Lyon 1, responsable de l’équipe hydrobiologie et écologie souterraines

• Delphine LATOUR Maître de conférences, Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, laboratoire micro-organismes : génomes et environnement de Clermont- Ferrand, UMR CNRS 6023

• Yvan LAGADEUC Professeur en écologie aquatique physique, Université de Rennes 1, directeur de l’école doctorale VAS

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Propriétés physico-chimiques de l’eau et réactivité

Ce module porte sur les propriétés physico-chimiques de l’eau, les équilibres en solutions aqueuses ainsi que la réactivité de fonctions organiques dans l’eau. L’objectif est de décrire la structure moléculaire de l’eau et les propriétés qui en découlent notamment celles de solvatation. Les professionnels y trouveront des bases théoriques en chimie des solutions aqueuses (niveau licence L3) utiles pour mieux appréhender les paramètres chimiques qu’il est nécessaire de prendre en compte dans tous les problèmes de gestion et restauration des milieux aquatiques naturels ainsi que dans le traitement des effluents.

Objectifs

À l’issue de ce module, vous serez capable :

• d’expliquer les anomalies des propriétés physiques et chimiques de l’eau et leurs conséquences ;

• de modéliser et comprendre les interactions solvant-solvant et solvant-soluté dans l’eau ;

• de prévoir la réactivité de substances chimiques organiques ou minérales et le comportement de polluants.

Démarche pédagogiqueLe module s’organise autour de trois thèmes :

• propriétés physico-chimiques de l’eau ;

• cinétique chimique ;

• propriétés des fonctions organiques.

Ces trois parties sont décrites de manière théorique. Chaque notion est illustrée d’exemples et d’activités en partie liés à l’environnement. Les interrelations entre ces trois parties sont traitées à partir d’une étude de cas qui constitue la 4e partie du module et qui porte sur l’étude du transfert dans l’environnement d’un herbicide : l’acide (chloro-4 méthyl-2 phénoxy) acétique MCPA.

Contenu pédagogique

Partie 1 - propriétés physico-chimiques de l’eau

• Composition chimique de l’eau• Propriétés physiques de l’eau• Différents états de l’eau - diagramme d’état de l’eau pure• Quelques propriétés physico-chimiques anormales de l’eau• L’eau, solvant universel• Propriétés calorifiques de l’eau• Propriétés chimiques de l’eau, stabilité chimique de l’eau

Partie 2 - cinétique chimique

• Vitesse de réaction• Relations quantitatives entre la vitesse d’une réaction et les concentrations des réactifs• Réactions complexes• Influence de la température sur la vitesse de réaction• La catalyse

Partie 3 - propriétés des fonctions organiques

• Rappels sur les effets électroniques dans les molécules organiques• Rappels sur les notions de réactifs chimiques et d’intermédiaires réactionnels• Composés halogénés• Alcools et phénols• Les amines• Les aldéhydes et cétones• Analyse spectroscopique des fonctions chimiques

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 8 semaines

• Référence : M021

• Tarif : 750 € net de taxes

Public• Ingénieurs de syndicat des eaux,

• Animateurs de bassin versant,

• Ingénieurs et techniciens d’entreprises spécialisées dans le traitement des eaux

• Ingénieurs et techniciens de service d’assistance technique aux exploitants de stations d’épuration (SATESE)

• Responsables d’une station de traitement ou d’épuration des eaux

Pré-requisNiveau licence 2e année, BTS, IUT scientifiques garantissant des connaissances de base en chimie.

Niveau d’entrée en formation : Master 1 ou quatre années d’expérience professionnelle dans le domaine.

Équipe pédagogique de conception• Jean-Pierre AGUER

Maître de conférences, Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, laboratoire photochimie moléculaire et macromoléculaire, UMR 6505, UFR sciences exactes et naturelles

• Bruno COMBOURIEU Maître de conférences, Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, laboratoire synthèse et étude de systèmes à intérêt biologique, UMR 6504, UFR sciences exactes et naturelles

• Marc DUBOIS Maître de conférences, Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, laboratoire des matériaux inorganiques, UMR 6002, UFR sciences exactes et naturelles

• Christine TAVIOT-GUEHO Maître de conférences, Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, laboratoire des matériaux inorganiques, UMR 6002, UFR sciences exactes

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espaces & milieux

[email protected]

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Objectifs

À l’issue de ce module, vous serez capable :

• de définir les principaux mécanismes de transfert entre l’atmosphère et le sol, l’hydrosphère ou le végétal ;

• d’identifier les données requises pour effectuer un bilan d’énergie sur une parcelle ;

• de quantifier l’évapotranspiration (par le biais de modèles simples notamment) et pouvoir déterminer ainsi les besoins en eau des plantes ;

• d’évaluer l’impact du paysage (relief, masses d’eau, végétaux) sur le climat local ;

• de réaliser un diagnostic du recueil et analyse de données à la définition.

Démarche pédagogiqueLe module est structuré autour des notions de gestion quantitative de l’eau à une échelle locale et d’analyse de la variabilité climatique à une échelle fine. L’étude de ces deux notions centrales est précédée d’une présentation des connaissances de base nécessaires à l’étude des transferts à l’interface hydrosphère/atmosphère et se prolonge par des applications qui intègrent l’ensemble des concepts et termes étudiées précédemment.

Contenu pédagogique

Partie 1 - les états de l’eau dans l’atmosphère

• Physique de l’air humide• Hydrologie - précipitations

Partie 2 - mécanismes de transfert à l’interface hydrosphère/sol/plante - atmosphère

• Échanges radiatifs• Échanges conductifs et convectifs d’indicateurs.

Partie 3 - évapotranspiration

• Définition• Estimation : méthodes directes et méthodes indirectes• Détermination des besoins en eau d’une culture

Partie 4 - climatologie locale

• Caractéristiques du relief• Caractéristiques de surface• Interactions entre le milieu et le climat local

Partie 5 - traitement de données climatiques à des fins prévisionnelles

• Données pertinentes• Principe de quelques capteurs• Traitement statistique des données• Indices agronomiques • Démarche de diagnostic

Partie 6 - applications par grands domaines

• Gestion de l’eau à la parcelle• Variabilité spatiale du climat (terroirs viticoles, serre...)

Ce module traite des mécanismes de transferts entre l’atmosphère et l’eau, le sol ou le végétal. L’objectif est de comprendre et formaliser les échanges qui surviennent à l’interface entre ces deux milieux et de se donner les moyens pour les quantifier et pour élaborer des indicateurs d’aide à la décision. Il concerne des échelles allant de quelques hectares à une centaine de km2.

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Stage : Agrocampus - Rennes (sous réserve d’un nombre suffisant d’inscrits)

• Référence : M053

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Hydrologues

• Climatologues

• Agronomes

• Agroclimatologues

• Chefs de culture

• Gestionnaires d’espace ruraux

Pré-requisCe module suppose que plusieurs notions de base de la physique (notion de flux par exemple) et un minimum de connaissances sur le fonctionnement agronomique des plantes soient acquises.

Équipe pédagogique de conception• Hervé NICOLAS

Professeur, directeur du laboratoire de physique des surfaces naturelles, génie rural et spatialisation numérique, Agrocampus Ouest, département sciences de l’ingénieur

• Pierre-Emmanuel BOURNET Maître de conférences, Agrocampus Ouest, département génie agronomique

• Youssef FOUAD Maître de conférences, Agrocampus Ouest, laboratoire de physique des surfaces naturelles, génie rural et spatialisation numérique, département sciences de l’ingénieur

• Hervé QUÉNOL Chargé de recherche CNRS, Université Rennes 2, laboratoire COSTEL

• Gérard CHASSERIAUX Professeur, responsable du département génie agronomique, Agrocampus Ouest

Transferts entre hydrosphère et atmosphère

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ressources & usages

UTILISER ET GÉRER LES RESSOURCES NATURELLESÉCOCONCEPTION, BIORESSOURCES,

RÉGLEMENTATIONS, RECYCLAGE…

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ressources & usages

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Devenir des matières organiques dans les sols cultivés

Ce module vise à fournir les connaissances nécessaires à la pleine compréhension du devenir des matières organiques dans les sols cultivés. La gestion raisonnée des intrants organiques dans les agrosystèmes impose de comprendre leur devenir et de pouvoir en évaluer et en maîtriser les quantités apportées.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M064

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études

• Responsables du contrôle et de l’évaluation des installations agricoles

• Conseilleurs en environnement des chambres d’agriculture et des services déconcentrés de l’Etat

Pré-requis Pré-requis : connaissances de bases en sciences du sol

Niveau d’entrée en formation : Bac + 4 en agronomie, environnement ou écologie (ou niveau équivalent) ou quatre années d’expérience professionnelle dans le domaine.

Equipe pédagogique de conception• Safya MENASSERI

Maître de conférences, Agrocampus Ouest, UMR INRA 1069 sol, agrohydrosystèmes, spatialisation.

• Denis ANGERS Directeur de recherche, agriculture et agroalimentaire Canada.

• Daniel CLUZEAU Maître de conférences, Université de Rennes 1, UMR CNRS 6553 Ecobio.

• Anne JAFFREZIC Maître de conférences, Agrocampus Ouest, UMR INRA 1069 sol, agrohydrosystèmes, spatialisation.

• Virginie PARNAUDEAU Ingénieur d’études, Agrocampus Ouest, UMR INRA 1069 sol, agrohydrosystèmes, spatialisation

• Guénola PERES Ingénieur de recherche, Université de Rennes 1, UMR CNRS 6553 Ecobio.

• Valérie VIAUD Chargé de recherche, INRA, UMR INRA 1069 sol, agrohydrosystèmes, spatialisation.

• Christian WALTER Professeur, Agrocampus Ouest, UMR INRA 1069 sol, agrohydrosystèmes, spatialisation.

Objectifs Ce module vous permettra de :

• connaître les grandes familles de produits organiques qui retournent dans les sols cultivés, des résidus de culture aux déchets industriels transformés ;

• connaître les méthodes analytiques courantes utilisées pour les caractériser ;

• connaître les principales voies de transformations de ces matières organiques dans les sols cultivés, les facteurs qui les régulent et savoir prédire leur devenir dans les sols en terme d’entretien du taux de matières organiques sur le long terme ;

• connaître les principaux effets des matières organiques sur les fonctions du sol ;

• comprendre le lien entre les caractéristiques biochimiques des produits, leur évolution dans le sol et leurs effets sur les propriétés du sol. Ce lien est traduit par la mise en place d’une typologie indispensable à connaître ;

• mettre en application les connaissances acquises dans les parties antérieures pour choisir et quantifier les apports d’une ou plusieurs matières organiques, mais aussi raisonner les conditions d’apport en fonction des objectifs et de la situation considérée.

Démarche pédagogique La démarche mise en œuvre s’appuie sur une bonne compréhension et la prévision des processus enclenchés dans les sols à la suite d’un apport de matière organique. Il s’agit non seulement de prévoir l’efficacité d’un apport en fonction de l’objectif visé, mais également d’évaluer l’ensemble des effets, pour réduire notamment des impacts non désirés sur l’environnement. Cela suppose une approche intégrée que ce module cherche à développer à travers des apports de connaissance et des exercices d’application. Les évaluations du module s’appuient essentiellement sur la résolution d’études de cas.

Contenu pédagogique

Partie 1 - les grandes familles de matières organiques exogènes et leur caractérisation

Partie 2 - transformations des matières organiques exogènes dans les sols.

Partie 3 - effets des matières organiques exogènes sur les fonctions du sol.

Partie 4 - typologie fonctionnelle des matières organiques exogènes.

Partie 5 - comment passer à l’action ?

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ressources & usages

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Droit de l’eau

Ce module offre une analyse approfondie de la protection de l’eau en droit national, communautaire et international. Compte tenu de la multiplicité des enjeux, la construction du droit de l’eau constitue un processus évolutif et complexe. Sa compréhension et son application justifient une présentation du cadre juridique dans lequel il s’insère et des instruments normatifs diversifiés propices à une gestion durable des ressources en eau. Ce module s’appuie sur de nombreuses références bibliographiques et une webographie, éléments nécessaires à l’approfondissement des connaissances.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M054

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Avocats et juristes en droit de

l’environnement

• Salariés et bénévoles des associations de protection de l’environnement

• Animateurs de commission locale de l’eau

• Consultants et chargés de mission en environnement

Pré-requis Connaissances générales en droit : les sources, la hiérarchie des normes, les institutions administratives et judiciaires.

Equipe pédagogique de conception • Mathilde BOUTONNET

Maître de conférences, Université de Rennes 1, membre de l’institut de l’ouest : droit et Europe, UMR 6262 CNRS, faculté de droit et de science politique

• Gil DESMOULIN Maître de conférences, Institut d’études politiques de Rennes

• Isabelle DOUSSAN Chargée de recherche, Université de Nice, INRA, Credeco, Gredeg UMR 6227 CNRS

• Nathalie HERVÉ-FOURNEREAU Chargée de recherche CNRS, Université de Rennes 1, directrice adjointe de l’institut de l’ouest : droit et Europe, UMR 6262 CNRS, responsable de l’axe transversal droit de l’environnement et développement durable de l’IODE, faculté de droit et de science politique

Objectifs A l’issue de la formation, vous serez capable :

• de comprendre et utiliser les outils juridiques pertinents pour comprendre l’articulation des dispositifs juridiques nationaux, communautaires et internationaux, assurer une veille juridique et réaliser des notes de synthèse, acquérir une méthodologie de gestion face à des situations complexes (pollutions, inondations, catastrophes naturelles) ;

• d’identifier les compétences des différents acteurs et choisir les interlocuteurs pertinents ;

• de monter un projet (aspects juridiques et financiers) ;

• de prévenir les litiges et déterminer les responsabilités administratives, civiles et pénales.

Démarche pédagogique Le module se compose de deux parties et offre une compréhension intégrée du droit de l’eau. La présentation du cadre général du droit de l’eau permet d’étudier le statut juridique de l’eau, la reconnaissance d’un droit à l’eau, les sources de ce droit, les objectifs, les principes et les acteurs de la politique de l’eau. La seconde partie expose la diversité des instruments juridiques, l’application contentieuse du droit de l’eau et les régimes de responsabilité.

Ce choix didactique s’appuie sur des notes bibliographiques nombreuses destinées à démontrer l’importance de l’exactitude des références utilisées lors de la réalisation des rapports de synthèse et de veille juridique. Elles contribuent également à amener l’apprenant à approfondir ses connaissances sur le sujet. La démarche pédagogique retenue vise à permettre à l’apprenant d’articuler ces différentes connaissances acquises lors des exercices d’évaluation proposés dans ce module. Outre une auto-évaluation sur la base de questions écrites, l’apprenant devra réaliser trois types d’exercices de compréhension et de mise en perspective des connaissances apportées par le module : note de synthèse, commentaire d’arrêts et cas pratiques. Ces derniers feront l’objet d’une évaluation.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction

Partie 2 - le cadre juridique

• Le statut juridique de l’eau et la reconnaissance inachevée d’un droit à l’eau• Les sources juridiques• Les objectifs et les principes• Les acteurs

Partie 3 - les instruments de protection et de gestion durable de l’eau

• Les règles de police• Les instruments financiers• Les approches volontaires• L’information, la participation et l’accès en justice du public• L’application contentieuse et les régimes de responsabilités

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ressources & usages

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Energies renouvelables

Ce module dresse un panorama des différentes filières technologiques des énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermie, hydrolien, biomasse) tant en termes énergétiques qu’économiques et sociétales. Ce champ de connaissances se prolonge par l’utilisation d’un logiciel d’analyses d’énergies propres permettant d’identifier et d’évaluer la pertinence d’implantation de tels projets.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M144

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Chargés de projets énergie renouvelable

des collectivités locales et territoriales ;

• Techniciens ou ingénieurs des bureaux d’études spécialisés dans l’énergie ;

• Professionnels des sociétés fournisseuses de produits et services énergétiques ;

• Acteurs du bâtiment et de l’industrie ;

• Porteurs de projets de reconversion professionnelle vers les filières de l’énergie ;

Pré-requis Eléments de physique, niveau premier cycle universitaire.

Utilisation d’un logiciel tableur type Excel.

Equipe pédagogique de conception• Christophe CAPPE

Professeur agrégé, Institut de Physique de Rennes, université de Rennes 1

• Adrian ILINCA Professeur, directeur du laboratoire de recherche en énergie éolienne, université du Québec à Rimouski

• Jean-Luc LE GARREC Maître de conférences, Institut de Physique de Rennes, département de physique moléculaire, université de Rennes 1

Objectifs Ce module vous permettra de :

• définir et comprendre le fonctionnement des différentes énergies renouvelables ;

• connaître les principes de base des systèmes de production adaptés à chaque énergie ;

• mettre en place une méthode d’évaluation du potentiel énergétique de chaque ressource ;

• maîtriser un premier catalogue de solutions techniques en anticipant la future gestion ;

• mener à bien des études de préfaisabilité technico-économique.

Démarche pédagogique À travers le contenu du cours qui traite des différents aspects reliés aux projets énergétique, le but est d’être capable de réaliser une étude de préfaisabilité avec l’aide du logiciel Retscreen.

L’apprenant pourra alors choisir le système énergétique de son choix.

Des activités d’apprentissage (QCM et/ou exercices) permettent aussi à l’apprenant de vérifier les connaissances acquises pour chaque chapitre du module.

Contenu pédagogique

Partie 1 - connaître et identifier les éléments pertinents d’une étude de faisabilité d’utilisation des énergies renouvelables pour répondre à un service énergétique donné

• Équivalences énergétiques• Biomasse• Énergie éolienne• Énergies marines• Énergie solaire• Pompe à chaleur• Energie solaire photovoltaïque

Partie 2 - réaliser une étude de préfaisabilité d’application des énergies renouvelables pour couvrir un service énergétique spécifique à partir des principes et données du cours

• Modèle pour projets de chauffage à biomasse• Modèle pour projets de centrale éolienne• Modèle sur projets d’installation photovoltaïque• Etudes de cas

Partie 3 - argumenter sur la pertinence et l’importance du développement du recours aux énergies renouvelables pour les projets énergétiques et les réductions d’émissions des gaz à effet de serre (GES) par rapport à une solution alternative

• Analyse des coûts• Analyse des émissions• Analyse financière• Analyse de risques

Partie 4 - conclusion

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ressources & usages

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Fonctions et valeurs des zones humides

Ce module apporte les bases interdisciplinaires nécessaires à la gestion des zones humides, notamment en ce qui concerne la directive cadre sur l’eau. Leurs fonctions, qu’elles soient hydrologiques, géochimiques ou biologiques, leurs valeurs (préservation de la réserve en eau, prévention des risques naturels, préservation de la biodiversité) et les éléments juridiques ou économiques qui leur sont liés sont donc envisagés dans une approche globale et intégrée.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures cours sur 10 semaines

• Référence : M043

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Animateurs de bassins versants

• Responsables de SAGE, SDAGE

• Agents des collectivités territoriales des services d’aménagement et d’environnement, services de gestion de la ressource en eau

• Techniciens et ingénieurs des bureaux d’étude

• Formateurs en environnement

• Hydrogéologue

• Ingénieur hydrogéomorphologue

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : Bac+3/4.

Le public aura déjà des connaissances sur la caractérisation et la délimitation des zones humides.

Equipe pédagogique de conception • Philippe MÉROT

Directeur de recherche, INRA/Agrocampus Ouest, UMR SAS Sol-Agronomie- spatialisation, directeur adjoint de l’institut fédératif de recherche CAREN

• Bernard CLEMENT Professeur, Université de Rennes 1, laboratoire ECOBIO, UMR 6553 (écosystèmes - biodiversité – évolution)

• Arnaud de LAJARTRE Maître de conférences en droit public, Université d’Angers, formateur au CNFPT Pays-de-la-Loire

• Patrick DURAN Chercheur INRA, Agrocampus Ouest, UMR SAS, Sol-Agronomie- spatialisation

• Jean NABUCET Ingénieur CNRS, Université Rennes 2, COSTEL, UFR sciences sociales

Objectifs À l’issue de ce module, vous serez capable :

• de clarifier les notions et valeurs des zones humides ;

• d’identifier leurs différentes fonctions ;

• d’évaluer l’ordre de grandeur et de variabilité de ces différentes fonctions ;

• d’identifier les outils juridiques liés aux fonctions et valeurs des zones humides.

Démarche pédagogique Le module est structuré autour de trois groupes de fonctions hydrologiques, bio-géochimiques et écologiques. Après une présentation des concepts de fonctions et de valeurs, le module présente trois sites majeurs représentatifs de la variété des grands types de zones humides d’un bassin versant.

Chaque fonction analysée par la suite fait référence aux connaissances théoriques issues de la bibliographie et des expériences de recherche des auteurs dans ce domaine. Ces sites de références, ou études de cas, servent à illustrer les propos et à hiérarchiser les différentes fonctions et valeurs de ces milieux.

Tout au long du module, vous aurez, via un contrôle continu, à vous mobiliser afin de traiter les questions proposées et tester votre compréhension du thème.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction

Partie 2 - étude de cas : le bassin versant de la Vilaine

Partie 3

• Fonctions hydrologiques des zones humides• Fonctionnement biogéochimique et fonction épuratoire• Productivité primaire• Rétention de carbone• Fonctions habitats/valeurs des zones humides• Aspects juridiques• Aspects économiques• Compatibilité et incompatibilité des valeurs dans le temps

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Gestion et exploitation des ressources forestières

Ce module de formation s’appuie sur un historique de la gestion des forêts et sur de nombreux exemples rencontrés en Europe et au Canada pour développer les concepts et outils de base de la sylviculture et de la planification des activités forestières. Il s’intéresse également aux autres utilisations des forêts et enjeux sous-tendus par la gestion des forêts (protection de la biodiversité et protections des services rendus par les forêts, notamment) ainsi qu’à la certification forestière dont les principales approches seront décrites.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaine

• Référence : M096

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études en environnement

• Personnel des associations de protection de l’environnement

• Agents de valorisation du patrimoine

• Gestionnaires d’espaces naturels ou ruraux

• Expert arbre conseil© de l’ONF

• Ingénieurs forestiers

• Sylviculteurs

• Techniciens forestiers

Pré-requisConnaissances de base sur l’écologie des végétaux en forêt.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Licence 3 ou 3 à 5 années d’expérience professionnelle dans le domaine.

Equipe pédagogique de conception• Yves CLAVEAU

Assistant de recherche, Université du Québec à Montréal, département des sciences biologiques / écologie forestière

• Christian MESSIER Professeur, Université du Québec à Montréal, Directeur du Centre d’étude de la forêt, département des sciences biologiques / écologie forestière

Objectifs Ce module a pour objectif de présenter les principales problématiques de la gestion et de l’exploitation des ressources forestières et d’introduire les outils permettant d’y répondre.

A l’issue de ce module, vous serez en mesure de :

• d’identifier des objectifs de gestion forestière compatible avec la gestion durable des forêts ;

• d’établir des stratégies facilitant la conciliation entre l’exploitation forestière, la protection de la biodiversité et les attentes de la population ;

• de préparer un plan simple de gestion des forêts.

Démarche pédagogique Ce module présente les problématiques de la gestion forestière selon un degré croissant de complexité, en partant d’un cas concret de sélection de peuplements à récolter. Des contraintes sont graduellement ajoutées au fil des chapitres, illustrant ainsi les difficultés rencontrées dans la gestion d’une forêt.

L’acquisition de connaissances se fait grâce à des lectures, des exemples tirés de la pratique courante ainsi que des révisions par le biais d’exercices d’auto-évaluation.

La réalisation d’un plan simple de gestion, sur un sujet laissé au choix de l’apprenant, permet de mettre en pratique les connaissances acquises au cours du module.

Contenu pédagogique

Partie 1 - importance de la forêt et historique de l’exploitation des ressources forestières

Partie 2 - approches d’aménagement forestier

Partie 3 - récolte de bois

Partie 4 - exigences légales et réglementaires

Partie 5 - production de divers produits du bois

Partie 6 - protection de la biodiversité

Partie 7 - protection des autres valeurs forestières

Partie 8 - certification forestière

Partie 9 - tendances en gestion forestière

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ressources & usages

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Hydrologie des bassins versants

Ce module traite du fonctionnement hydrologique des bassins versants de quelques km2 à plusieurs milliers de km2 de superficie. Les écoulements d’eau (processus hydrologiques) se développant à la surface du sol, dans le sol et le sous-sol et dans le réseau hydrographique des bassins versants sont présentés. Le rôle du milieu (géologie, pédologie, climat, occupation du sol, géomorphologie) est expliqué. L’intérêt de l’hydrologie dans les principales problématiques relatives à la gestion de l’eau (pollution, inondations, contrôle des régimes hydrologiques) est présenté.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M056

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études en assainissement, en environnement

• Hydrologues

• Hydrobiologistes

• Hydrogéologie

• Animateurs et coordinateurs de bassin versant, de SAGE ou de SDAGE

• Ingénieurs et techniciens de SATESE

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : Licence ou diplôme équivalent

Equipe pédagogique de conception • Christophe CUDENNEC

Ingénieur agronome, Agrocampus Ouest, docteur de l’École nationale supérieure agronomique de Rennes, ancien chargé de recherche IRD en Tunisie, maître de conférences en hydrologie, UMR Agrocampus / INRA sol, agronomie et spatialisation

• Nadia DUPONT Maître de conférences en géographie physique, Université Rennes 2, laboratoire COSTEL UMR 6554 LEGT

• Jérôme MOLENAT Ingénieur génie civil, docteur es sciences de la terre de l’Université de Rennes 1, chargé de recherches INRA en hydrologie, Agrocampus Ouest, UMR INRA / Agrocampus Rennes sol, agronomie et spatialisation

Objectifs À l’issue de cette formation, vous serez capable de :

• comprendre et identifier les processus hydrologiques dans un bassin versant ;• présenter la diversité du fonctionnement hydrologique d’un bassin versant selon le contexte

géologique, pédologique, climatique, topographique et selon les échelles de temps et d’espace considérées ;

• comprendre le rôle et l’apport de l’hydrologie dans les problématiques relatives à la gestion de la ressource en eau telles que la pollution diffuse de l’eau, les inondations ...

Démarche pédagogique Ce module est articulé autour de forums, de présentations de connaissances, d’exercices d’auto-évaluation et de l’étude hydrologique d’un bassin versant. Ainsi les principaux chapitres enchaînent, après une rapide introduction, une succession de deux ou trois séquences constituées d’un forum de discussion autour d’études de cas ou d’illustrations suivi par la présentation formelle des connaissances. À travers les forums, vous êtes invité à réfléchir au fonctionnement hydrologique des bassins versants à partir de cas concrets de petits et grands bassins et de jeux de données (pluie, débit...) et d’information (géologie, climat, occupation du sol...).

Contenu pédagogique

Partie 1 - présentation des notions élémentaires

Entités géographiques, compartiments hydrologiques, régime hydrologique, crues, étiage...

Partie 2 - hydrologie de petit bassin versant et de versant

Présentation des grands types d’écoulement d’eau, à la surface du sol ou dans le sol et des facteurs du milieu (topographique, géologie, climat, sol) qui déterminent et contrôlent occurrence et intensité de ces écoulements.

Partie 3 - hydrologie de grand bassin versant

Dans ce chapitre, seront abordés les effets de l’accroissement de la superficie du bassin versant et de son réseau hydrographique. Nous verrons ainsi la sensibilité croissante à l’hétérogénéité du milieu et à la variabilité spatio-temporelle des processus. Nous verrons également que l’apparition d’entités fonctionnelles telles que les plaines alluviales induit un nouveau mode de fonctionnement du cours d’eau. Les relations nappe/rivière, les liens avec les annexes du cours d’eau tels que les chenaux secondaires, bras mort seront tout particulièrement abordés à travers des exemples concrets. Le cours d’eau sera également abordé dans sa composante morphologique.

Partie 4 - hydrologie et autres problématiques de gestion intégrée

Présentation du rôle de l’hydrologie dans les problématiques de gestion de la ressource en eau à travers trois exemples concrets :

• la gestion du problème de pollution diffuse d’origine agricole,• la gestion quantitative de l’écoulement dans un contexte océanique,• la gestion de la ressource en contexte de forte variabilité saisonnière et interannuelle.

Partie 5 - conceptualisation hydrologique

À partir des connaissances apportées dans les chapitres 2 et 3, présentation des concepts actuels permettant d’analyser et de représenter le fonctionnement hydrologique d’un bassin versant : production-transfert- stockage, effet d’échelle, linéarité et stationnarité.

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Ce module offre une présentation générale du droit de l’environnement. Il définit à la fois les grands principes régissant la matière, les institutions compétentes et les cadres de sa réglementation.Procédant d’une réglementation complexe et éparse, le droit de l’environnement, encore jeune et en devenir, est ici présenté de façon claire et synthétique afin de vous apporter des bases solides pour appréhender les projets environnementaux.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 8 semaines

• Référence : M126

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Juristes

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’études

• Agents des collectivités territoriales et des services déconcentrés de l’Etat

• Personnels des associations de protection de l’environnement

Pré-requis Aucune condition de diplôme ou de niveau n’est exigée.

Equipe pédagogique de conception • Anne CHOQUET

Docteur en droit, Université de Bretagne Occidentale, consultante, chercheur associée au Centre de droit et d’économie de la mer (CEDEM)

• Betty QUEFFELEC Maître de conférence, UMR AMURE, UBO

Objectifs Le propos de ce module est d’acquérir les connaissances fondamentales en droit de l’environnement (droit international, communautaire et français). Il doit permettre d’appréhender la matière en élaborant la synthèse d’une réglementation éparse, dense et technique.

Il s’agit de développer les compétences et aptitudes juridiques pour comprendre et traiter les situations rencontrées.

A l’issue de ce module vous serez en mesure :

• d’identifier les principaux problèmes juridiques afférents à la protection de l’environnement ;

• de comprendre les principaux mécanismes juridiques visant à assurer la protection de l’environnement ;

• d’accéder aisément aux différentes ressources, notamment en ligne, pour compléter ses connaissances ;

• de maîtriser la méthodologie propre à résoudre les problèmes spécifiques au droit de l’environnement.

Démarche pédagogique Le module se fait uniquement à distance, grâce à la mise en ligne de cours théoriques et d’exercices et via un forum et des courriels.

Des forums de discussion seront ouverts. Ils porteront, par exemple, sur des questions de méthodologie, une thématique précise, un sujet d’actualité (thème à définir), des exercice.

Deux exercices seront notés : un examen final organisé à distance de deux heures (cas pratique ou dissertation) et un rapport écrit (thème s’inscrivant dans le cadre du module ou choisi par l’auditeur avec l’accord du tuteur).

Contenu pédagogique

Dans la mesure où le module court sur 8 semaines, 8 dossiers thématiques seront proposés :

• Le droit de l’environnement (objectifs du droit de l’environnement, historique du droit de l’environnement…),

• Les acteurs de la protection de l’environnement en France : administration et acteurs privés ; acteurs intergouvernementaux de la protection de l’environnement, dans l’Union européenne, et sur la scène internationale,

• Le cadre du droit de l’environnement (les sources internationales, communautaires et nationales du droit de l’environnement, les principes du droit de l’environnement comme les principes de prévention, de précaution, pollueur-payeur),

• La protection de la faune et de la flore (protection des espèces menacées, réglementation de la chasse et de la pêche, protection des bois et forêts),

• La protection des espaces naturels (parcs, réserves…) et de certains espaces géographiques spécifiques (zones humides, montagne, littoral),

• La lutte contre les pollutions et les nuisances (gestion des déchets, sécurité nucléaire, organismes génétiquement modifiés) et la protection de l’air et du sol,

• La protection des eaux et du milieu marin (prévention des pollutions et réactions),

• Les procédures contentieuses dans le domaine de l’environnement (les juridictions, les recours et procédures, le rôle des associations).

Initiation au droit de l’environnement

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ressources & usages

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Objectifs A l’issue de ce module, vous possèderez les compétences de base sur les constituants et les propriétés du sol et les connaissances fondamentales de la modélisation hydrologique des milieux souterrains. Vous maîtriserez également les notions indispensables de la modélisation numérique. Vous saurez utiliser un logiciel de simulation numérique d’écoulements et développer des modèles d’aquifères. Vous maîtriserez enfin les phénomènes physiques de l’hydrogéologie et saurez utiliser un modèle pour comprendre l’aquifère et prévoir son évolution.

Démarche pédagogique Le module est composé d’une partie de cours, d’exercices d’auto-évaluation et d’évaluation. Le cours permet d’acquérir les notions indispensables à la modélisation en hydrogéologie. Les exercices permettent d’illustrer le cours, d’aborder les problèmes classiques de modélisation (choix de la discrétisation, des conditions limites, de la taille du domaine, des étapes de modélisation…) et de maitriser le logiciel Modflow et les outils de l’interface PMWIN.

Contenu pédagogique

Partie 1 - acquérir une démarche efficace de modélisation des aquifères naturels

• Notions indispensables de la modélisation numérique : mise en équation des phénomènes physiques, discrétisation des équations et résolution sur un domaine maillé

• Interprétation et organisation des données de site en vue d’établir des modèles de complexité croissante

• Extraction des données des structures d’aquifère simplifiées• Intégration des données dans des modèles cohérents de complexité croissante• Reconnaître les incohérences d’un modèle hydrogéologique

Partie 2 - développer des modèles d’aquifères

• Réaliser à partir de données un modèle de simulation hydrogéologique• Prendre en main un logiciel de simulation numérique d’écoulements• Comprendre et maîtriser les phénomènes physiques de l’hydrogéologie par le

développement et l’analyse de modèles d’aquifères : comportement du flux en fonction des charges, de la perméabilité et de la géométrie du domaine

• identifier et rechercher les conditions limites cohérentes avec les données et le niveau de complexité du modèle choisi

• Approfondir ses connaissances en hydrogéologie

Partie 3 - valider le modèle

Partie 4 - utiliser un modèle pour comprendre l’aquifère et prévoir son évolution

• Evaluer la pertinence du modèle vis-à-vis du milieu naturel• Définir un modèle optimal : compromis entre le degré de complexité du modèle, le temps

imparti pour mettre au point le modèle et la cohérence du modèle• Exploiter le modèle pour définir les caractéristiques clefs d’un site complexe• Prévoir l’évolution de la ressource en fonction de scénarios d’évolution classiques

(changement d’exploitation du site, pollution accidentelle, évaluation du risque d’apparition du biseau salé...)

• Proposer des solutions de gestion adaptées aux scénarios envisagés

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Stage : Ille-et-Vilaine (sous réserve d’un nombre suffisant d’inscrits)

• Référence : M045

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Hydrologues

• Hydrogéologues

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’études

Pré-requisAucune compétence spécifique en modélisation numérique n’est attendue. Il est nécessaire d’avoir des connaissances fondamentales en hydrogéologie telles que la description d’un milieu (nappe libre/captive, zone saturée/insaturée), la loi de Darcy, la définition de la perméabilité, la définition écoulement permanent/écoulement transitoire.

La maîtrise de l’anglais scientifique est nécessaire.

Equipe pédagogique de conception• Jean-Raynald DE DREUZY

Chargé de recherche, Géosciences Rennes (CNRS)

• Tanguy LE BORGNE Physicien adjoint, Université de Bretagne occidentale (détaché à l’Université de Rennes 1)

• Etienne BRESCIANI Doctorant, Université de Rennes 1

• Delphine ROUBINET Doctorant, Université de Rennes 1

• Jérémy BOUQUAIN Doctorant, Université de Rennes 1

• Jérôme MOLÉNAT Chargé de recherche, Institut national de la recherche agronomique

Modélisation hydrogéologique des milieux souterrains

L’objectif principal de ce module est d’apporter les bases de la modélisation en hydrogéologie à partir de cas pratiques de complexité croissante. Il permet en outre d’approfondir vos connaissances en hydrogéologie.Pour suivre ce module, vous pourrez télécharger gratuitement le logiciel Modflow avec l’interface PMWIN ou utiliser le logiciel de votre choix.

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Production raisonnée de bioressources

L’objectif de ce module est de présenter des voies alternatives au pétrole pour la production de bioénergies et de bioproduits à partir de ressources issues de l’agriculture, des forêts et des déchets. L’accent sera mis sur la production raisonnée de bioressources destinées à la transformation en bio éthanol et sur la transformation directe de la biomasse en molécules traditionnellement issues de l’industrie pétrolière (« building blocks » de petite taille).

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M087

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Professionnels de structures agricoles

• Industriels (pharmacochimie, agroalimentaire...)

• Professionnels de la filière pétrochimie

• Ingénieurs dans les bureaux d’études

• Chargés d’études en environnement dans des structures publiques

• Écoconcepteurs

Pré-requisNiveau Master 1 en sciences de la vie ou de la matière. Connaissances générales en agronomie et/ou chimie.

Equipe pédagogique de conception • Safya MENASSERI

Enseignant chercheur, Agrocampus Ouest, science du végétal, UMR SAS

• Richard DANIELLOU Enseignant chercheur, École nationale supérieure de chimie de Rennes, UMR CNRS 6226

• Anne VANASSE Professeur en grandes cultures, Université de Laval, département de phytologie, faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation

• Caroline NUGIER-CHAUVIN Enseignant chercheur, École Nationale supérieure de chimie de Rennes, UMR CNRS 6226

• Vincent FERRIÈRES Enseignant chercheur, École Nationale supérieure de chimie de Rennes, UMR CNRS 6226

• Philippe LETERME Enseignant chercheur, professeur, Agrocampus Ouest, directeur adjoint de l’UMR 1069 Agrocampus/INRA sols, agronomie, spatialisation, directeur scientifique du CETIOM

Objectifs A l’issue de cette formation, vous serez capable :

• de distinguer les différentes voies de production de bioéthanol ;

• de découvrir les enjeux de la production de biomasse végétale pour la production de bioéthanol au travers de la connaissance des modes de conduites de certaines cultures à finalité énergétique et de la réalisation d’un calcul de bilan énergétique ;

• de découvrir les principales filières de transformation chimique des bioressources,

• d’envisager la substitution des filières pétrochimiques traditionnelles ;

• de développer une vision globale « plus verte » de l’utilisation des bioressources à finalité (bio)énergetique et produits.

Démarche pédagogique A l’issue de la partie théorique, la connaissance et la compréhension des déterminants de modes de conduite de cultures à finalité énergétique et de leurs transformations en bioproduits seront évalués au travers de QCM. Le développement de votre esprit critique sera évalué lors de travaux dirigés.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction générale

Partie 2 - production de bioéthanol

• Filières de production d’éthanol

• Aspects agronomiques et environnementaux de la production de cultures à des fins énergétiques

• Bilans environnementaux des cultures étudiées : bilan énergétique et analyse du cycle de vie.

Partie 3 - production de biomatériaux

• La majorité des produits issus de la pétrochimie proviennent de huit à neuf produits chimiques clés, dont notamment des molécules aromatiques telles que le benzène, le toluène et le xylène, auxquels s’ajoutent la production de molécules secondaires plus variées au travers de filières diverses. Tout cela aboutit à un nombre considérables de composés utilisés dans l’ensemble des industries modernes dont par exemple, les textiles, le transport, l’agro-alimentaire ou la pharmacie...

• Nous focaliserons notre attention sur les produits chimiques obtenus à partir des bioressources. Quand cela est possible, l’accent sera mis sur les « procédés verts » de production.

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Quelles connaissances scientifiques pour concevoir des systèmes de culture biologiques ?

Après une introduction précisant brièvement le contexte de l’Agriculture Biologique en Europe et en France, le cours s’attachera à mettre en évidence et développer les connaissances scientifiques indispensables pour résoudre les principaux problèmes agronomiques complexes rencontrés en agriculture biologique ou en agriculture à faibles niveaux d’intrants (une hiérarchie de ces problèmes sera présentée).

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M117

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Étudiants se spécialisant dans les

domaines de l’Environnement et/ou de l’Agriculture.

• Conseillers du développement agricole (Chambres d’Agriculture, Coopératives, CIVAM, etc.).

• Agriculteurs.

• Formateurs de l’enseignement agricole.

Pré-requisConnaissances générales en agronomie ou agroécologie, connaissances générales souhaitées en écologie, savoir lire des documents rédigés en anglais.

Niveau Master 1 en sciences biologiques, agronomie (ou plusieurs années d’expérience professionnelle dans des domaines s’y rapportant).

Equipe pédagogique de conception• Matthieu CAROF

Maitre de conférence, UMR Sol, Agro et hydrosystème, Spatialisation, Agrocampus Ouest

• Guénaëlle HELLOU Enseignant-chercheur en agronomie, département Agronomie et écologie, Groupe ESA

• Nicolas MUNIER-JOLAIN Ingénieur de recherche, Inra de Dijon

• Joséphine PEIGNÉ Enseignante-chercheure en agronomie, Isara Lyon

• Jean ROGER-ESTRADE Professeur d’agronomie, AgroParisTech

• Muriel VALANTIN-MORISON Chargé de recherche en agro-écologie, Inra de Versailles-Grignon

Objectifs Adapté à un public disposant de solides bases en agronomie et/ou écologie et/ou agroécologie, le module permet d’acquérir des compétences complémentaires, nécessaires à la conception de systèmes de culture biologiques (ou à faibles niveaux d’intrants) performants.

À l’issue de ce module, l’apprenant sera capable de :

• décrire les spécificités des systèmes de culture en agriculture biologique par rapport aux systèmes de culture conventionnels ;

• identifier, chez un agriculteur engagé en agriculture biologique, les problèmes auxquels il est (ou sera) confronté dans la gestion technique de ces productions végétales ;

• analyser ces problèmes pour proposer des solutions techniques pertinentes pour les résoudre.

Démarche pédagogique Ce module de formation est construit autour d’apports théoriques et d’applications concrètes réalisées dans des travaux dirigés.

Ces exercices d’application permettent à l’apprenant de vérifier, tout au long du module, l’acquisition des connaissances théoriques et de le préparer à l’évaluation finale.

Pour chaque exercice un forum est ouvert : les apprenants y discutent des difficultés rencontrées pour la réalisation de l’exercice et le tuteur du module apporte ponctuellement des éléments de réponse pour aider à la résolution des problèmes. La participation des apprenants y est indispensable : elle permet au tuteur d’accompagner et de suivre l’apprentissage de chacun.

Le module est composé de cinq évaluations : quatre Questionnaires à Choix Multiples (QCM) et une évaluation finale. Les QCM ne peuvent être réalisés qu’une seule fois, les résultats étant transmis informatiquement au tuteur. L’évaluation finale repose sur une étude de cas envoyée à la fin du dernier forum. L’apprenant rédigera un rapport de quelques pages en lien avec le cas présenté. Cette évaluation finale validera pour 60% la formation.

Contenu pédagogique S’appuyant sur un cas d’étude – un système de culture en agriculture « conventionnelle » – les différents chapitres exposeront les concepts scientifiques à maitriser pour transformer ce système en système de culture biologique performant.

Partie 1 - introduction

Partie 2 - témoignage d’un agriculteur « bio. »

Partie 3 - gestion de la fertilité du sol dans les systèmes de culture biologique

Partie 4 - gestion de l’azote dans les systèmes de culture biologique

Partie 5 - gestion des ravageurs et des maladies dans les systèmes de culture biologique

Partie 6 - gestion des adventices dans les systèmes de culture biologique

Partie 7 - conclusion générale

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Réparation du dommage écologique

Ce module de formation traite de la variété et la complexité des dispositions gouvernant la réparation du dommage écologique : droit international, droit communautaire, droit interne, droit privé, droit public. Il intègre les dernières évolutions tant jurisprudentielles que législatives (la loi du 1er août 2008 relative à la responsabilité environnementale).Le but est d’aider les personnes qui ont besoin ou s’intéressent à la protection de l’environnement à comprendre et maîtriser les différents mécanismes juridiques de la réparation du dommage écologique.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M081

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Agents des collectivités territoriales et des

services déconcentrés de l’Etat

• Élus locaux

• Juristes

• Personnels des associations de protection de l’environnement

Pré-requis Bonnes connaissances des différentes catégories de droit (droit communautaire, droit de la responsabilité civile, droit administratif et droit international).

Niveau Master 1 en droit.

Equipe pédagogique de conception • Marion BARY

Maître de conférences, chaire CNRS, Université de Rennes 1 membre du laboratoire IODE

• Olivier FUCHS Magistrat administratif au tribunal de Montreuil Chercheur associé au Centre de droit de l’environnement de Strasbourg

• Nathalie HERVÉ-FOURNEREAU Chargée de recherche CNRS, Université de Rennes 1 - membre du laboratoire IODE

• Alexandra LANGLAIS Chargée de recherche CNRS, Université de Rennes 1- membre du laboratoire IODE

Objectifs A l’issue de la formation, vous disposerez d’une vision d’ensemble de toutes les dispositions applicables en matière de réparation du dommage écologique. Vous connaîtrez les différents acteurs, les fondements, l’étendue et les modalités de la réparation écologique.

Ce module a pour objectif de vous permettre de :

• comprendre l’évolution des modes de réparation du dommage écologique ;

• savoir déterminer la disposition applicable en fonction des milieux atteints et des activités pratiquées ;

• maîtriser l’articulation des différentes législations ;

• mettre en oeuvre les dispositifs juridiques ;

• avoir conscience des difficultés juridiques de la réparation et des interactions avec les autres disciplines.

Démarche pédagogique Le module est construit autour de cours théoriques avec un ensemble d’exemples permettant d’illustrer les concepts juridiques et de les replacer dans un contexte concret.

Contenu pédagogique

Introduction

Partie 1 - la réparation écologique à travers la police

• Les caractéristiques de la police administrative • La dimension préventive et réparatrice du dommage écologique par la police administrative

Partie 2 - la réparation écologique à travers la responsabilité

• Les conditions de recevabilité de l’action en responsabilité • La réparation du dommage écologique au sens large

• La réparation du dommage écologique pur

Partie 3 - mettre en œuvre la réparation

• Du risque de dommage à la survenance de celui-ci : comment agir ?• Le fardeau de la preuve• Les modalités de réparation

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Sciences du sol

Ce module s’intéresse au sol en tant qu’interface dans l’environnement. En présentant le sol comme ressource naturelle essentielleà l’activité humaine, il vise à apporter des connaissances de base sur ses constituants et ses propriétés. Il aborde le fonctionnementactuel du sol vis-à-vis de ses fonctions de production agricole et de ses fonctions environnementales. Il vous permettra d’acquérirles connaissances fondamentales de cette discipline émergente.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Stage : Ille-et-Vilaine (sous réserve d’un nombre suffisant d’inscrits)

• Référence : M010

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Agriculteurs

• Ingénieurs agronomes

• Chargés de mission valorisation agricole

• Conseiller en épandage de boues en agriculture

• Animateurs de bassin versant

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’études en environnement

Pré-requis Connaissances scientifique de niveau baccalauréat.

Niveau d’entrée en formation : Licence 3 scientifique (math, physique, chimie ou sciences du vivant) ou trois ans d’expérience professionnelle dans le domaine.

Equipe pédagogique de conception• Daniel CLUZEAU

Maître de conférences, Université de Rennes 1

• Anne JAFFREZIC Enseignant-chercheur, Agrocampus Ouest, UMR INRA/Agrocampus 1069 SAS

• Didier MICHOT Enseignant-chercheur, Agrocampus Ouest, UMR INRA/Agrocampus 1069 SAS

• Christian WALTER Professeur, Agrocampus Ouest, UMR INRA/Agrocampus 1069 SAS

Objectifs À l’issue de cette formation, vous pourrez:

• disposer des bases scientifiques nécessaires à la description des sols et à leur compréhension au sein d’agrosystèmes cultivés ;

• connaître les approches méthodologiques d’étude des sols ;

• comprendre les processus d’acquisition de la composition chimique de l’eau du sol.

Démarche pédagogique Ce module débute par un stage en groupe, sur le terrain, qui vous permettra d’apprécier de manière concrète, via le toucher, l’odorat ou la couleur, la diversité des sols. Ce stage de terrain introduit également des notions et mécanismes qui seront abordées ultérieurement.

La partie e-learning de cette formation vous permettra ensuite d’acquérir les connaissances et les outils de description utilisés en science du sol. Au travers d’exercices de type étude de cas ou calcul, vous pourrez synthétiser les notions abordées dans le cours et appliquer les outils et les méthodes du cours sur des cas concrets. À partir des exercices de type QCM, vous testerez vos connaissances sur le chapitre ou la partie abordés.

Vos recherches personnelles et vos contributions sur les forums mis à disposition vous permettront d’échanger avec les autres membres du groupe et, ainsi, enrichir vos connaissances sur la diversité des sols et l’application pratique des sciences du sol.

Contenu pédagogique

Partie 1 - le sol, entité spécifique de l’écosystème

L’objectif de cette partie est de donner quelques repères historiques sur l’évolution des connaissances des sols, puis de donner les grands traits des sols justifiant qu’ils soient considérés pleinement comme une entité spécifique de l’écosystème.

Partie 2 - le sol, morphologie et constituants

Dans un premier temps, cette seconde partie vise à présenter l’objet sol à travers sa morphologie et ses constituants. La démarche d’étude d’un sol part toujours de son observation in situ et de ce fait, un accent particulier sera mis sur l’observation des sols sur le terrain et les différentes techniques permettant de le faire. Dans un second temps, on cherchera à comprendre ce qui se cache derrière cette morphologie, à travers une présentation détaillée des constituants organiques et minéraux des sols.

Partie 3 - le sol, réacteur physico-chimique

Cette partie vous permettra de comprendre le fonctionnement physico-chimique du sol et son rôle d’interface dans l’environnement. Elle étudiera le sol comme réacteur biologique et le sol comme ressource non renouvelable.

Partie 4 - types de sol et menaces de dégradation

La dernière partie intègre les connaissances acquises depuis le début du module et cherche à décrire de façon synthétique les principaux types de sol qui existent à l’échelle mondiale ainsi que les menaces de dégradation qui les concernent. Le sol peut, en effet, être considéré comme une ressource non renouvelable en raison de sa formation très lente, alors que l’activité humaine exerce sur lui une pression susceptible de le transformer, voir de le dégrader, à l’échelle de quelques décennies.

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Structures de paysage et qualité des eaux

La structure et l’organisation d’un paysage au niveau d’un bassin versant jouent un rôle crucial dans la qualité physico-chimique de l’eau. Ce module, par l’étude et l’analyse des structures de paysage, a pour objectif d’apporter une aide à la réflexion dans les opérations de gestion et d’aménagement du territoire.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M031

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Gestionnaires et animateurs de bassin

versant, de SAGE ou SDAGE

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’études en environnement

• Personnel salarié et bénévole des associations de protection de l’environnement

• Chargés d’opération en aménagement foncier

Pré-requisNiveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Licence ou équivalent

Equipe pédagogique de conception • Catherine GRIMALDI

Chargée de recherche, INRA/Agrocampus Ouest, UMR sol - agronomie - spatialisation et CAREN

• Philippe MEROT Directeur de recherche, INRA/Agrocampus Ouest, UMR sol - agronomie - spatialisation, directeur adjoint de l’institut fédératif de recherche CAREN

• Jérôme MOLÉNAT Chargé de recherche, INRA/Agrocampus Ouest, UMR sol - agronomie - spatialisation et CAREN

• Jacques BAUDRY Directeur de recherche, INRA, UR Armorique science pour l’action et le développement et CAREN

• Dominique OMBREDANE Professeur, Agrocampus Ouest, UMR écobiologie et qualité des hydrosystèmes continentaux

Objectifs Ce module vise à transmettre les connaissances actuelles, y compris celles issues de travaux de recherche récents, sur le rôle des structures du paysage et de l’organisation du paysage dans son ensemble, sur la qualité physico-chimique des cours d’eau en les replaçant dans leur contexte. L’objectif est d’apporter des éléments de réflexion pour considérer le rôle des structures du paysage dans le fonctionnement global du bassin versant.

À l’issue de ce module, vous serez capable, face à un problème de qualité physico-chimique d’un cours d’eau :

• d’identifier et de hiérarchiser le rôle des différentes structures du paysage sur la qualité de l’eau des rivières et des nappes ;

• de repérer celles qui peuvent jouer un rôle tampon ou celles qui constituent au contraire un facteur de risque ;

• d’analyser globalement l’impact relatif de la disposition des cultures dans le paysage ;

• afin de proposer des pistes (conservation, réhabilitation, remédiation) s’intégrant dans une opération de gestion du territoire.

Démarche pédagogique Le rôle des structures de paysages est tout d’abord replacé dans un contexte large de façon à lui donner sa place bien hiérarchisée par rapport aux autres processus qui contrôlent la qualité de l’eau. Il est ensuite abordé structure par structure, avec une présentation théorique appuyée sur es exemples tirés de recherches récentes, où la démarche d’analyse est présentée pas à pas. Des exercices sur des cas simples accompagnent les différents chapitres.

Contenu pédagogique

Partie 1 - Replacer la notion de qualité de l’eau envisagée dans le module par rapport à ses différentes définitions possibles : substances polluantes, qualité sur le plan législatif, qualité biologique...

Partie 2 - Rappeller que le rôle des structures du paysage sur la qualité physico-chimique du cours d’eau dépend de contextes plus larges, climatique et géologique, du bassin versant qui sont généralement les déterminants principaux de la composition de l’eau.

Partie 3 - Présenter les différents niveaux d’organisation (structures paysagères et réseau des structures dans le bassin versant, cours d’eau, bassin versant, territoire de gestion) à prendre en compte pour analyser le rôle des structures paysagères dans la qualité de l’eau et les intégrer dans les opérations d’aménagement du territoire.

Partie 4 - Définir et précise la notion de zone tampon, très utilisée en aménagement.

Partie 5 - Représenter le coeur du module et traite successivement du rôle de différentes structures anthropiques du paysage : haies, zones humides, bandes enherbées, berges, fossés, parcelles cultivées.

Partie 6 - Évaluer quelques modes d’actions possibles pour la gestion des différentes structures du paysage, en mettant l’accent sur les leviers et les contraintes.

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gestion & aménagement

MAÎTRISER LES ENJEUX TERRITORIAUX ET LES SOLUTIONS D’AMÉNAGEMENT DURABLECONCERTATION, AGRICULTURE RAISONNÉE, ÉNERGIES

RENOUVELABLES, EAU POTABLE…

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gestion & aménagement

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Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M046

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Techniciens agricoles ou technico-

commerciaux

• Personnel salarié ou bénévole des associations de protection de l’environnement

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Enseignants ou formateurs en lycée agricole

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’études en environnement, aménagement

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : Licence 3 (ou niveau équivalent) ou une expérience professionnelle significative en lien avec une des thématiques du module.

Equipe pédagogique de conception• Yvon LE CARO

Maître de conférences, enseignant-chercheur, Université Rennes 2, laboratoire Reso, UMR CNRS 6590 ESO espaces et sociétés, UFR sciences sociales, aménagement des espaces ruraux, médiation territoriale, relations agriculture et société

• Jacques HAURY Professeur, enseignant-chercheur, Agrocampus Ouest, laboratoire d’écologie et sciences phytosanitaires, UMR INRA-Agrocampus 985 écobiologie et qualité des hydrosystèmes continentaux, écologie et aménagement des milieux humides, proliférations végétales

Bases de l’aménagement rural

Il s’agit de donner les outils (réglementation, cartographie, enquête) permettant une analyse de situations d’aménagement en identifiant les territoires, les acteurs (agriculteurs, non agriculteurs appartenant ou non à l’espace aménagé) et les processus en jeu. Ce module de formation s’appuie sur des exemples (gestion de l’eau, aménagement foncier). Il introduit à la gestion intégrée dans un objectif de durabilité.

Objectifs A l’issue de cette formation, vous saurez :

• comprendre et analyser une situation d’aménagement rural et saurez choisir les outils appropriés ;

• aborder une problématique d’aménagement rural dans ses multiples dimensions (réglementations et procédures, espaces et milieux, acteurs et habitants) ;

• identifier l’ensemble des acteurs concernés ;

• articuler les problématiques agricoles et environnementales dans leur contexte territorial.

Démarche pédagogique La démarche pédagogique consiste à mettre en relation les trois clés d’entrée de l’aménagement rural que sont les réglementations et procédures, les espaces et milieux et les acteurs et habitants. Pour cela, on s’appuiera sur des contenus théoriques donnant les principaux outils, sur des exemples d’utilisation des outils dans différents contextes d’aménagement, et sur des témoignages d’acteurs qu’il s’agira de décrypter et d’utiliser pour l’évaluation finale.

Le module propose donc une approche intégrée des savoirs et outils applicable à des études de cas.

Contenu pédagogique

Partie 1 - problématiques de l’aménagement rural : le cadre d’analyse commun à différents acteurs.

• Qu’est-ce que le territoire ? Comment fonctionne-t-il ?• Comment envisager la durabilité ?• Nécessité de diagnostic d’état et de fonctionnement écologiques• Diagnostic socio-économique (les acteurs du territoire)• Cadre législatif et réglementaire : acteurs, institutions et niveaux d’interventions

Partie 2 - bases méthodologiques de l’aménagement rural

• Introduction• Cadre réglementaire général• Quels sont les outils d’analyse, les outils d’animation (outils de diagnostic et de négociation)

qui permettent de passer à l’action ?• La carte comme synthèse : outil d’aménagement et de négociation

Partie 3 - agriculteur entre filière et territoire (espace de voisinage) y compris les aspects physique, environnemental et social

• Géographie de l’agriculture• L’agriculteur gestionnaire de l’environnement• Agriculteurs et non agriculteurs co-gestionnaires de leur territoire

Partie 4 - l’intelligence territoriale : comment gérer la complexité dans un contexte local ?

• Multifonctionnalité de l’espace : une réalité incontournable• Enjeux de développement et durabilité de l’aménagement• L’aménagement intégré

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gestion & aménagement

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Changements climatiques : causes, impacts, atténuation et adaptation

Les changements climatiques sont maintenant une réalité palpable, décrite par des éléments scientifiques. Au travers de l’analyse des conventions, réglementations et mesures de lutte visant à limiter et contenir les impacts des changements climatiques (notamment par l’exemple des gaz à effet de serre), ce module vise à permettre une meilleure compréhension de ces phénomènes comme des outils développés pour les observer, les quantifier, les atténuer et s’y adapter.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M090

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Chargés de mission Agenda 21

• Ingénieurs des risques

• Consultants carbone

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’études en environnement

• Ingénieurs environnement

• Ingénieurs analyste de l’air

Pré-requis Connaissance de base en écologie et en physique et en climatologie.

Equipe pédagogique de conception • Claude VILLENEUVE

Professeur à l’Université du Québec à Chicoutimi, responsable de la formation au DESS en éco-conseil et du programme court en éco-conseil, directeur de la chaire de recherche et d’intervention en éco-conseil

Avec la collaboration de :

• Olivier RIFFON Professionnel de recherche à la chaire en éco-conseil

• Jean-Robert WELLS Professionnel de recherche à la chaire en éco-conseil

• Vincent GRÉGOIRE Professionnel de recherche à la chaire en éco-conseil

• Jonathan PERREAULT Professionnel de recherche à la chaire en éco-conseil

• Denis BOURQUE Professeur de droit à l’université du Québec à Chicoutimi

Objectifs Les objectifs de la formation sont les suivants :

• connaître la problématique des changements climatiques ;• connaître l’évolution historique et internationale de la problématique ;• connaître les principes de quantification des gaz à effet de serre, connaître et utiliser certains

outils de quantification ;• connaître les principes de lutte contre les changements climatiques et identifier les principales

mesures d’atténuation et d’adaptation ;• connaître l’importance des changements climatiques pour le développement durable, identifier

les outils et leurs interrelations.

Démarche pédagogique Ce module de formation adopte une démarche de présentation alternant apports théoriques, exercices pratiques et un travail d’application concrète. La formation est rythmée par une succession de travaux individuels et d’échanges collectifs. Les travaux pratiques permettent de vérifier les connaissances acquises et de préparer le travail d’application concrète.

Des forums seront disponible tout au long de la formation afin de répondre aux questions et difficultés rencontrées et de stimuler les débats sur différents thèmes liés aux changements climatiques

Le module est composé de trois évaluations intermédiaires et d’une évaluation finale.

Contenu pédagogique

Partie 1 - problématique des changements climatiques

• Dynamique des changements climatiques• Importance des changements climatiques• Impacts des changements climatiques• Validité scientifique des changements• Gaz à effet de serre (GES) réglementés et leurs principales sources d’émissions.

Partie 2 - conventions et réglementations internationales

• Historique des discussions internationales• Protocole de Kyoto• Cadre réglementaire• L’après Kyoto

Partie 3 - quantification des GES

• Inventaire de GES• Projet de GES

Partie 4 - lutte aux changements climatiques

• Mesures de réduction• Mesures d’atténuation• Compensation des émissions• Mesures d’adaptation

Partie 5 - importance des changements climatiques pour le développement durable

• Éléments sociaux• Éléments écologiques• Éléments économiques• Éléments éthiques

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gestion & aménagement

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Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M135

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Acteurs du bâtiment et de l’industrie

• Aménageurs fonciers

• Architectes

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Chargés d’opérations en aménagement foncier

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Maître d’ouvrage en aménagement foncier

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du

• territoire

• Urbanistes

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Bac + 3

Equipe pédagogique de conception• Odile CASTEL

Maître de Conférences Responsable du Master 2 « Analyse de projet » Université Rennes 1- Faculté des sciences économiques

• Valérie NOUVEL Chargée de cours pour le Master 2 « Analyse de projet » Université Rennes 1 Ingénieur Consultant en génie industriel de l’environnement – EVIDENCE – choisir ses matériaux pour valoriser ses déchets

• Marie LE GOASCOZ Directrice du CREPA Bretagne

Comment développer des projets de construction durable ?

Ce module replace l’écoconstruction dans le contexte des nouveaux modèles de développement économique visant à assurer le bien être de la société tout en veillant la gestion raisonnée des ressources naturelles et énergétiques. A travers la connaissance des enjeux d’une construction plus durable, le module permet d’appréhender les deux approches complémentaires à privilégier pour développer un projet au service de ses usagers : l’approche énergétique et l’approche matériaux. il prépare ainsi à l’adoption d’une démarche de conception et réalisation plus systémique identifiée aujourd’hui, par tous les acteurs de la construction, comme la clef de la réussite de tout projet de construction durable.

Objectifs A l’issue de ce module, vous serez en mesure de :

• développer un argumentaire sur les enjeux de la construction durable tant à l’échelle planétaire qu’à des échelles plus locales ;

• appréhender les stratégies réglementaires mises en œuvre dans le domaine du bâti pour assurer la maîtrise des consommations énergétiques et guider le choix des matériaux ;

• définir une démarche conception et réalisation de projet qui replace l’usager au cœur du processus de construction durable ;

• suivre l’actualité réglementaire et technologique en lien avec la construction durable.

Démarche pédagogique Tout d’abord, pour permettre la compréhension et l’appropriation des véritables enjeux de la construction durable, l’apprentissage procède par zoom successifs de l’échelle planétaire à des échelles plus locales. Il vous amène à analyser des situations rapportées par diverses ressources bibliographiques pour réfléchir de manière individuelle ou en groupe aux questions suivantes :

• construire durable : mais quelle autre alternative avons-nous ?

• pourquoi dit-on que les projets de construction durable nécessitent une approche systémique ?

• quels axes de réflexions privilégier pour organiser un projet de construction durable au service de ses usagers ?

Par la suite, le module donne les connaissances nécessaires à la définition d’une démarche de conception et réalisation d’un projet de construction durable et vous invite à travers des exemples concrets à vous confronter à la prise en compte simultanée dans un projet des problématiques de maîtrise des consommations énergétiques et de choix des matériaux.

Enfin, ce module introductif se conclut par la recherche et le partage d’outils simples de veille technologique et réglementaire utiles à chacun pour poursuivre ses travaux d’appropriation et de mise en œuvre d’une démarche de construction durable.

Contenu pédagogique

Partie 1 – se familiariser avec le vocabulaire qui gravite autour de l’éco construction

Partie 2 – s’approprier les enjeux planétaires et locaux de l’éco construction

Partie 3 – savoir définir une démarche de conception et de réalisation d’un projet de construction durable

Partie 4 – initier une démarche de veille technologique et réglementaire en matière de construction durable

Page 57: LA FORMATION DURABLE

gestion & aménagement

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Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M115

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Acteurs du bâtiment et de l’industrie

• Aménageurs fonciers

• Architectes

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Chargés d’opérations en aménagement foncier

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Maître d’ouvrage en aménagement foncier

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du territoire

• Urbanistes

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Bac +3.

Connaissances dans le domaine de l’écoconstruction (les différents acteurs impliqués, les étapes de déroulement d’un projet de construction).

Equipe pédagogique de conception • Alain SOMAT

Professeur de psychologie sociale, Université Rennes 2 directeur du laboratoire armoricain de recherche en psychologie sociale (LAUREPS),

• Marie LE GOASCOZ Directrice du CREPA Bretagne

• Marie-Christine GODET Architecte, Habitat 35

Démarches participatives : condition de réussite de l’écoconstruction

Ce module est destiné aux acteurs de la construction durable souhaitant s’approprier une démarche de conception participative. Les apprenants seront d’abord sensibilisés à la nécessité de prendre en compte le point de vue de chacun des acteurs impliqués pour s’engager dans une dynamique cohérente de changement. Ils disposeront ensuite d’outils à la conduite participative de projet ainsi que d’une approche psychosociologique du changement. Enfin, ce module leur propose des outils d’analyse du processus d’innovation appliqués à l’écoconstruction.

Objectifs A l’issue de la formation, vous maîtriserez :

• une méthodologie de projet sur un mode participatif ;

• une méthodologie et pratiques de changement par une approche psychosociale ;

• un outil d’analyse du processus d’innovation appliqué à l’écoconstruction.

Vous serez en mesure de :

• gérer un projet sur un mode participatif ;

• dépasser les résistances aux changements de l’ensemble des professionnels participant au projet ;

• comprendre le processus d’innovation par la prise en compte de l’acceptabilité, l’acceptation et l’appropriation.

Démarche pédagogique

Le module est construit autour d’une appropriation des démarches participatives et de leurs appli-cations dans un projet en écoconstruction. C’est à travers des mises en situation dans des pro-jets en écoconstruction que sont abordés des concepts théoriques en psychologie et sociologie. L’apprenant sera amené à analyser sa pratique à partir des concepts théoriques apportés dans le cours.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction

Partie 2 - comment bien définir la demande, les besoins ?

Partie 3 - engager les acteurs pour construire une solution concertée

Partie 4 - piloter pour gérer le rythme du projet

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Développement durable et littoral : une approche bio-économique

Pour mieux appréhender les enjeux qui se posent au niveau du développement du littoral, les acteurs actuels et futurs du littoral ont besoin d’acquérir des connaissances et des démarches leur permettant de mieux intégrer le concept de développement durable et notamment la gestion concertée.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M083

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Techniciens et ingénieurs des bureaux

d’études en environnement

• Urbanistes

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement (collectivités territoriales, institutions publiques, services déconcentrés du ministère de l’agriculture…)

• Chargés de mission environnement ou développement durable

• Agents de valorisation du patrimoine

Pré-requis Bon niveau de culture générale, intérêt pour les questions de développement territorial et d’aménagement littoral.

Equipe pédagogique de conception • Gervais FOLLIARD

Ingénieur d’études formation-recherche, Agrocampus Ouest, site de Beg-Meil

• Jean-François LE CLANCHE Ingénieur d’études formation-recherche, Agrocampus Ouest, site de Beg-Meil Doctorant, département économie rurale et gestion, laboratoire de développement rural, UMR SMART INRA

Objectifs • enrichir ses connaissances sur le développement durable ;

• identifier les conditions pour qu’un projet de développement d’activité sur le littoral soit durable ;

• découvrir des méthodes et des outils favorables à un aménagement durable de l’espace littoral ;

• évaluer le niveau et la qualité de la concertation dans la conduite d’un projet d’aménagement.

Démarche pédagogique

Déroulement du module :

• base de connaissances sur le développement durable (un développement sur le long terme, viable économiquement, socialement vivable et écologiquement soutenable) et la gestion concertée ;

• témoignages d’acteurs ;

• études de cas spécifiques à l’aménagement durable du littoral.

Contenu pédagogique

Partie 1 - enrichir ses connaissances sur le développement durable à partir de la bio-économie

Partie 2 - identifier les conditions pour qu’un projet d’aménagement du littoral soit « durable ».

Partie 3 - connaître les modes d’organisation et de gouvernance des systèmes pour favoriser la mise en œuvre d’un aménagement durable de l’espace littoral.

Partie 4 - connaître des outils d’analyse pour évaluer la qualité d’un processus de concertation dans la conduite d’un projet d’aménagement du littoral.

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Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M121

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Agents des collectivités territoriales et des

services déconcentrés de l’état

• Architectes

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Chargés d’opérations en aménagement foncier

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Élus locaux

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Maître d’ouvrage en aménagement foncier

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du territoire

• Urbanistes

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : Master 1 ou diplôme équivalent en géographie, sciences de l’enviroinnement, aménagement, urbanisme, habitat ou dans les domaines relevant de la gouvernance politique.

La formation est également accessible aux personnels disposant d’une expérience professionnelle de cinq années dans ces domaines.

Equipe pédagogique de conception• Ronan LE DÉLÉZIR

Maître de conférences, directeur de l’IUP aménagement maritime et littoral, Université de Bretagne sud.

• Charlotte LE TALOUR Chargée d’études, cabinet EOL (urbanisme, environnement, paysage).

Développement durable et maîtrise d’ouvrage communale

Les territoires urbains, littoraux ou ruraux soucieux de mener à bien des projets d’aménagement répondant aux normes du développement durable doivent pouvoir disposer de capacités de coordination, d’arbitrage et de pilotage. Ils doivent également posséder les compétences et savoir-faire leur garantissant une vision globale et transversale de leurs projets, plutôt qu’une expertise technique très pointue, mais unidimensionnelle. C’est tout l’objet de ce module qui vise à vous doter des compétences nécessaires à la conduite de projets d’aménagement complexes et intégrant les problématiques du développement durable

Objectifs Cette formation doit permettre au public d’être capable d’énoncer les contenus d’un projet d’aménagement durable dans un périmètre donné, d’identifier les acteurs concernés et de déterminer les conditions de sa réalisation, mais aussi d’assumer la direction opérationnelle de sa mise en œuvre.

A la fin de ce parcours, les apprenants maîtriseront les enjeux du développement durable et la démarche de maîtrise d’ouvrage à l’échelle communale. La démarche d’apprentissage s’appuie sur des connaissances dans les domaines de l’environnement, de l’aménagement, de l’urbanisme, de l’habitat et de la gouvernance politique.

Démarche pédagogique Dans un espace urbain (au bord de la mer) virtuel, trois études de cas sont présentées successivement. Elles proposent chacune une difficulté et un niveau de compétences de plus en plus élevé dans l’acquisition de la maitrise d’ouvrage communale et du développement durable.

Par le biais de ce parcours de formation de niveau master 1, vous mobiliserez des concepts et des connaissances par thématique et, ainsi, vous vous placerez dans la position d’un maitre d’ouvrage communal face à des problématiques de développement durable.

Contenu pédagogique

Ce module est constitué de trois études de cas :

• la rénovation d’une école ;

• la construction d’un lotissement ;

• l’opérationnalisation de l’Agenda 21.

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Modalités pratiques • Durée : 20 heures cours sur 8 semaines

• Référence : M098

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Élu, agent des collectivités

• Agents des collectivités territoriales et des services déconcentrés de l’état

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Élus locaux

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du territoire

• Urbanistes

Pré-requis Pas de connaissance spécifique requise

Niveau d’entrée en formation : niveau Master 1

Equipe pédagogique de conception• Nicolas HALTER

Université du Québec à Chicoutimi, Chaire en éco-conseil

• Nicole HUYBENS Professeur, Université du Québec à Chicoutimi, Chaire en éco-conseil

• Carl MALTAIS Université du Québec à Chicoutimi, Chaire en éco-conseil

• Olivier RIFFON Eco-conseiller, Université du Québec à Chicoutimi, Chaire en éco-conseil

• Claude VILLENEUVE Professeur, directeur de la chaire en éco-conseil, Université du Québec à Chicoutimi

Développement durable : approches et champs d’application

Avant de mettre en œuvre une démarche de développement durable, il est nécessaire de bien définir ce concept. Vous aurez l’occasion dans ce cours de comprendre les enjeux du développement durable en fonction de ses fondements historiques et des différentes théories issues, tant de sa mise en application pratique que des études théoriques. Vous serez également témoin des contraintes et des limites entourant l’application du développement durable, ainsi que de la diversité de points de vue sur son interprétation. Finalement, vous constaterez son utilité à travers différents domaines d’application.

Objectifs Dans ce cours, vous apprendrez à bien comprendre le concept du développement durable dans toute sa complexité. Il sera question des origines du concept, de l’évolution de ses définitions, des différentes approches et stratégies d’application, des enjeux sociétaux qui y sont reliés, ainsi que des différents champs d’applications.

À la fin de ce cours, vous serez en mesure de :

• connaître l’historique du développement durable (DD) ;• utiliser le vocabulaire lié à ce concept avec précision ;• comprendre les forces, les limites et les applications des différentes approches du DD ;• choisir une stratégie d’application du DD adaptée ;• reconnaître un modèle de DD ;• connaître les différents acteurs impliqués dans l’évolution du concept du DD ;• connaître les champs d’application du DD ;• développer un sens critique face au DD.

Démarche pédagogique Après l’acquisition des connaissances indispensables à la compréhension des grands enjeux du développement durable, vous serez chargé d’évaluer un projet fictif qui doit s’inscrire dans un contexte de développement durable afin de proposer des pistes de bonification au projet.

Finalement, il vous sera demandé d’appliquer le concept et les principes du développement durable à un domaine d’activité ( que vous aurez choisi et validé avec le tuteur).

Contenu pédagogique Le cours est divisé en trois parties distribuées à travers huit modules comprenant des exercices et des évaluations.

Partie 1 (chapitre 1 à 3)

• Origine et histoire du développement durable• Définitions et vocabulaire• Un concept universel, mais critiqué

Partie 2 (chapitre 4 à 6)

• Les approches, représentations et stratégies du développement durable• Les modèles et les dimensions du développement durable• Les limites du concept

Partie 3 (chapitre 7)

• Les champs d’application du développement durable (agriculture, foresterie, eau, énergie, exploitation des ressources naturelles non renouvelables, transport, bâtiment, tourisme, TIC)

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Enjeux sociaux des dispositifs environnementaux

La mise en place de dispositifs environnementaux (construction d’un parc éolien, etc.) modifie fréquemment l’organisation des sociétés locales, ces transformations s’exprimant sur un mode conflictuel. L’objectif de ce module est de fournir des outils de compréhension des enjeux posés par ces dispositifs en s’appuyant sur des concepts sociologiques et des études de cas précis. Pour les professionnels, ce module offre des clés de lecture et d’interprétation des dynamiques sociales générées par la mise en place de ces dispositifs.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M040

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Chargés de mission ou de projet énergies

renouvelables

• Responsables de parcs énergies renouvelables

• Ingénieurs, techniciens des bureaux d’études en environnement

• Responsables de la concertation dans la mise en œuvre d’un dispositif de gestion de l’environnement (Natura 2000, aires protégés, parc naturel, etc.)

Pré-requis Connaissances générales en sciences sociales, gestion de l’environnement et des ressources.

Niveau d’entrée en formation :

• diplôme de niveau Bac+5,

• diplôme de niveau Bac+2 plus cinq ans d’expérience dans le champ du développement, de l’aménagement ou de l’environnement,

• diplôme de niveau Bac+4 plus trois ans d’expérience dans le champ du développement, de l’aménagement ou de l’environnement.

Equipe pédagogique de conception • Véronique VAN TILBEURGH

Maître de conférences, enseignant-chercheur, université Rennes 2, UMR 65-64, littoral, environnement, télédection géogaphique, laboratoire COSTEL

Objectifs Ce module vise à :

• vous familiariser avec l’analyse sociologique de dynamiques sociales ;

• vous transmettre des grilles d’interprétation des situations ;

• vous confronter à des expérimentations sociales de résolution des conflits.

A l’issue de ce module, vous serez en mesure :

• d’évaluer une situation créée par la mise en place d’un dispositif de gestion de l’environnement ;

• d’identifier les lignes de tensions générées par ces situations ;

• de définir et de mettre en place un cadre adapté pour les résoudre.

Démarche pédagogique Ce module s’organise autour d’un projet que vous devrez mener à bien : l’analyse d’un conflit toujours en cours, provoqué par la construction d’un parc éolien dans une commune du Finistère.

Dans chaque séquence, vous aurez des apports généraux en sociologie, qui seront complétés par une mise en contexte. Ainsi, le degré de généralité des connaissances est très variable au sein même de chaque séquence. L’élaboration du projet nécessite de s’approprier l’ensemble des connaissances fournies dans chaque séquence. Les exercices qui émaillent les séquences vous aideront dans ce travail d’appropriation, mais seul le projet sur lequel vous aurez travaillé sera évalué. La bibliographie ainsi que des encadrés vous fourniront des pistes pour approfondir vos réflexions.

Contenu pédagogique

Partie 1 - le conflit et ses enjeux

Cette première séquence traite des conflits, lesquels ne sont pas considérés en sociologie comme une conduite sociale qui serait destructrice des rapports sociaux. Après avoir posé une première approche générale des conflits, différentes lignes de tensions qui se rencontrent lors de la mise en place de dispositifs environnementaux seront analysées.

Partie 2 - les acteurs des dispositifs

Cette partie se focalise sur les acteurs qui interviennent dans l’élaboration des dispositifs. L’objectif de cette séquence est de comprendre la façon par laquelle les acteurs répondent à une situation et les caractéristiques de ces réponses en fonction du statut et des fonctions exercées par les individus.

Partie 3 - les notions engagées dans les dispositifs

Cette séquence est consacrée à l’analyse des principes, des notions engagées dans les dispositifs environnementaux du point de vue des acteurs sociaux et du fonctionnement des sociétés locales. Seront abordés ainsi les notions de risque naturel, développement durable, patrimoine naturel, gestion de l’environnement.

Partie 4 - la négociation comme mode de résolution des conflits

De nombreux dispositifs environnementaux reposent sur un mode de décision pris en concertation entre tous les acteurs concernés. Cette dernière séquence propose de faire le point sur cette nouvelle manière d’arrêter des décisions dans l’espace public.

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Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M048

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Chargés de mission agriculture durable des

chambres d’agriculture

• Écocertificateurs

• Animateur agro-environnement

• Agriculteurs engagés dans une démarche de production durable ou biologique

• Ingénieurs agronomes ou écologues

Pré-requis Connaissances de base dans les disciplines générales (mathématiques, physique, chimie), en agronomie, en sciences de l’environnement

Niveau d’entrée en formation : Master 1.

Equipe pédagogique de conception• Philippe LETERME

Professeur, Agrocampus Ouest, directeur adjoint de l’UMR 1069 Agrocampus/INRA sols, agronomie, spatialisation, directeur scientifique du CETIOM

• Brigitte LE HOUÉROU Formatrice, Agrocampus Ouest (site de Beg-Meil), système national d’appui à l’enseignement technique agricole piloté par la DGER, mission régionale agriculture et développement durable SRFD/DRAF Bretagne

• Marc DUBOIS Maître de conférences, Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, laboratoire des matériaux inorganiques, UMR 6002, UFR sciences exactes et naturelles

• Christine TAVIOT-GUEHO Maître de conférences, Université Blaise-Pascal Clermont-Ferrand, laboratoire des matériaux inorganiques, UMR 6002, UFR sciences exactes et naturelles.

La participation de Brigitte LE HOUEROU est cofinancée par l’Union européenne. L’Europe s’engage en France avec le fonds social européen.

Ce module a été réalisé en partenariat avec la Bergerie nationale de Rambouillet et avec le concours du Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche.

Evaluer la durabilité des exploitations agricoles

Ce module présente les outils et méthode d’évaluation de la durabilité des exploitations agricoles et permettant de répondre aux enjeux de développement durable qui se posent à l’échelle des territoires (préservation de l’environnement, choix énergétiques...).L’étude comparative de ces différentes méthodes, depuis leur conception jusqu’à leur utilisation et l’interprétation des résultats qu’elles produisent permettra de les choisir à bon escient.

Objectifs A l’issue de ce module, vous :

• connaîtrez les méthodes et outils d’évaluation de la durabilité des exploitations agricoles,

• comprendrez les intérêts et limites de chacun,

• saurez choisir méthode et outil en fonction du problème posé,

• aurez acquis une démarche de questionnement sur ces outils pour savoir les appliquer et rester critique quant aux résultats produits,

• serez capable de mobiliser cette démarche pour découvrir de nouvelles méthodes : questions à se poser, points à connaître.

Démarche pédagogique L’introduction du module a pour objectif de poser les termes généraux du débat et de donner un contenu précis au concept de durabilité. La seconde partie constitue le corps principal du module. Elle présente différentes méthodes employées en agriculture : intérêts, limites, conditions d’emploi et exemples d’application. Les troisième et quatrième parties correspondent à deux études de cas portant sur des objets différents : la méthode IDEA à l’échelle de l’exploitation agricole et l’analyse de cycle de vie pour un procédé technique. La conclusion reprendra les principales limites des méthodes exposées et esquissera ainsi ce que pourrait être un outil idéal. Elle aboutira par ailleurs à l’élaboration d’une grille de choix des méthodes en fonction du problème posé. Le contrôle pour validation du module se fera à partir de trois exercices correspondant aux parties 1 à 4.

Contenu pédagogique

Partie 1 - agriculture et développement durable

• Prise de conscience des différentes représentations du concept de durabilité• Définition et présentation d’angles de vue complémentaires

Partie 2 – présentations de méthodes d’évaluation

• Qu’est-ce que l’évaluation ? notions d’indicateurs• Que veut-on évaluer ? notions d’échelles et de systèmes• Quelles sont les questions à se poser pour choisir la méthode appropriée ?• Présentation de méthodes appliquées en agriculture• Arbre de la durabilité, méthode IDEA, diagnostic de durabilité du RAD• Indicateurs agri-environnementaux, analyse de cycle de vie (ACV)

Partie 3 – étude de cas n°1 : mise en œuvre de la méthode IDEA et interprétation

Partie 4 – étude de cas n°2 : mise en oeuvre de l’ACV et interprétation

Partie 5 – conclusion

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Gestion des déchets et choix de consommation responsable

Ce module s’intéresse aux problèmes de gestion des déchets produits par la société. Il présente les différentes filières de traitement et vise à cerner la double fonction de l’agriculture à la fois productrice et éliminatrice de déchets. L’objectif est de mettre en évidence les enjeux sociétaux et environnementaux de cette gestion et d’appréhender les différents modes de valorisation des déchets. Il vise à situer les missions d’un futur chargé d’étude dans ce domaine et en particulier dans la valorisation et l’élimination des déchets en agriculture (déchets organiques).

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M138

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études en environnement

• Responsables de site de traitement des déchets

• Chefs d’exploitation d’unité de récupération

• Responsables techniques de collecte des déchets

• Conseillers en gestion des déchets

• Rudologues

• Chargés de mission pour la valorisation agricole

• Conseiller en épandage de boues agricoles

• Responsable d’usine de compostage

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Licence ou équivalent.

Equipe pédagogique de conception • Didier MICHOT

Maitre de conférences, Agrocampus Ouest, UMR INRA/Agrocampus, sol, agronomie, spatialisation

• Joël BELAN Ingénieur, Agrocampus Ouest, département AGRERE

• Sébastien HUET Chargé de mission, Ademe Haute-Normandie.

• Jean-Marie PAILLAT Chercheur CIRAD, Agrocampus Ouest, UMR INRA

Objectifs À l’issue de ce module vous serez capable :

• de définir les enjeux concernant la gestion des déchets

• d’identifier les différents type de déchets

• de présenter les différentes étapes de traitement des déchets, de leur collecte à leur élimination

• de définir les principaux modes de valorisation des déchets

• de définir et évaluer le jeu des acteurs intervenant dans la gestion des déchets dans le domaine publique (syndicat, communauté de communes...) et dans l’entreprise

• d’analyser les contraintes réglementaires

• d’évaluer la valeur agronomique et l’innocuité des déchets organiques

• de réaliser et raisonner un plan d’épandage de déchets organiques

Démarche pédagogique Le module est structuré autour de deux parties centrales : présentation des déchets, de leurs filières de traitement et des enjeux de cette gestion et valorisation organique des déchets en agriculture pour un retour au sol. Parallèlement, vous aurez à réaliser trois travaux dirigés évalués :

• TD 1 : démarche de recherche d’un débouché et de mise en place d’une filière pour améliorer la gestion d’un déchet,

• TD 2 : raisonnement et mise en place d’un plan d’épandage de déchets organique pour une exploitation agricole. Définir le produit répondant le mieux aux exigences du système de culture local (en fonction des valeurs amendante et fertilisante) et ceux qui ne peuvent éventuellement y être recyclés (innocuité insuffisante ou cahier des charges non respecté),

• TD 3 : analyse d’un texte d’actualité concernant la gestion des déchets associé à un questionnaire de type QCM.

Contenu pédagogique

Partie 1 - les différents déchets et leur filière de traitement

• Introduction : les enjeux de la gestion des déchets• Les différents types de déchets• Le traitement des déchets : collecte, tri, modes de valorisation, élimination (incinération ou

stockage)• Les plans départementaux de gestion des déchets• Le jeu des acteurs intervenant dans la gestion des déchets (domaine publique / entreprise)• L’avenir de la gestion des déchets : évolution réglementaire, acceptation sociale, améliorations

techniques

Partie 2 - le recyclage agricole des déchets organiques

• Les enjeux environnementaux et économiques• Le cadre législatif• Les filières de traitement des déchets organiques : gestion des boues de station d’épuration,

compostage, méthanisation, filières de séchage solaire ou thermique• Valeurs agronomiques des déchets organiques• Innocuité et risques environnementaux

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Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M052

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Techniciens et ingénieurs des bureaux

d’études

• Gestionnaires de l’eau

• Animateurs de bassin versant, de SAGE, SDAGE

• Ingénieurs de SATESE

Pré-requis Des connaissances en hydrologie et en chimie constituent un pré-requis nécessaire pour suivre le module 1.

Equipe pédagogique de conception• Luc BRIENT

Ingénieur, Biatoss, Université de Rennes 1, UMR ECOBIO CNRS 6543, restauration des milieux aquatiques, taxonomie des micro-algues d’eau douce, cyanobactéries

• Myriam BORMANS Directrice de recherche, Université de Rennes 1, directrice de l’équipe RBPE, UMR/CNRS 6543 ECOBIO, physique des hydrosystèmes continentaux, modélisation des milieux aquatiques

• David CLAUSSE Ingénieur principal, Université de Rennes 1, fonction publique territoriale

• Yves QUÉTÉ Ingénieur d’étude HC au CNRS, Université de Rennes 1, Géoscience Rennes UMR 6118 CNRS

• Zahra THOMAS Maitre de conférences, Agrocampus Ouest, UMR INRA-Agrocampus-ouest SAS

Gestion des eaux pour l’alimentation en eau potable

Ce module permet d’acquérir des connaissances indispensables à une bonne gestion de l’eau potable. Il décrit une démarche avec les différents acteurs de l’eau et permet d’accéder à des modes différents de gestion de prise d’eau en fonction de l’origine des masses d’eau en vue de leur potabilisation.

Objectifs A l’issue de ce module, vous serez capable :

• de comprendre le fonctionnement des différentes masses d’eau superficielles et souterraines ;

• de diversifier l’utilisation des ressources ;

• d’appréhender la gestion et la protection des ressources ;

• de connaître les contraintes en termes de normes ;

• d’envisager des scénarii d’exploitation des différentes ressources d’eaux brutes ;

• de vous appuyer sur une expérience socio-économique avec de multiples partenaires.

Ce module fait appel à des connaissances en hydrologie, géologie, toxicologie. Il fait également référence à la notion de bassins versants, à la physico-chimie de l’eau, à l’écologie aquatique et aux rôles et responsabilités des partenaires dans le cadre d’une gestion de délégation de service public.

Il vous permet d’acquérir des compétences dans la gestion des eaux brutes après avoir pris connaissance du fonctionnement des différentes masses d’eau. Vous serez également en mesure de les décrire et d’anticiper leurs évolutions.

Démarche pédagogique Le module est structuré autour des notions de qualité et de quantité des masses d’eau superficielles et souterraines en vue de leur potabilisation afin de répondre soit à la demande soit à une pollution sur l’une des prises d’eau. Il fait appel à de nombreuses références et à des cas pratiques et concrets, issus de l’expérience des auteurs.

De nombreux exercices d’analyse et QCM vous permettront de mesurer l’état de vos connaissances acquises. Une étude de cas et une mise en situation constitueront votre évaluation.

Contenu pédagogique

Partie 1 - les opérateurs de l’adduction d’eau potable

Partie 2 - décrire et comprendre les types de ressources et leurs enjeux

Partie 3 - vulnérabilité des ressources, impact sur leur exploitation et politiques de protection (eaux souterraines et eaux de surface)

Partie 4 - l’adéquation entre l’évaluation des besoins et de la ressource

Partie 5 - approche socio-économique

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Gouvernance locale et enjeux environnementaux

La question de la gouvernance apparaît comme une question majeure par rapport au développement durable.Le paysage des politiques publiques de développement durable en France est structuré par des dispositifs et institutions multiples, complexes qu’il est parfois délicat de saisir globalement. Par exemple l’articulation des divers schémas d’aménagement auxquels sont soumis les régions, les départements, les EPCI, les communes… nécessite d’être posée clairement et leurs modalités de gouvernance précisées. Au-delà de ce paysage institutionnel de la gouvernance locale du développement durable, le module aura pour vocation d’insister sur l’aspect d’association/participation des citoyens et parties prenantes dans le cadre de l’élaboration, de la mise en place et de la gouvernance de ces dispositifs ou institutions.

Objectifs A l’issue de ce module, vous serez capable de :

• identifier les différents dispositifs (et institutions) encadrant les politiques de développement durable au niveau territorial (SRADDT, SRCE, PCET, Agenda 21, SCOT, PADD...) ;

• articuler et mettre en relation entre ces différents dispositifs (par exemple PADD d’un PLU et PADD d’un SCOT) ;

• définir les modalités de gouvernance de ces différents dispositifs, notamment celles liées aux aspects participatifs, intrinsèques du développement durable ;

• définir les concepts ou référentiels analytiques/théoriques irriguant ces dispositifs ou institutions (par exemple le concept de services écosytémiques, la biodiversité…) ;

• concevoir/modifier/évaluer les modalités de gouvernance de projets de développement durable territoriaux ;

• formaliser des modalités liées à des appels d’offre en matière de projet de développement durable local (BOAMP) et, d’un autre côté, de proposer des modalités de réponse à ces appels d’offre ;

• contribuer au pilotage et à l’organisation d’une démarche de développement durable territorial.

Démarche pédagogique Ce module est composé à la fois de contenus théoriques qui participent à la mise en place des concepts et à la présentation des méthodes. De façon schématique, trois éléments seront appréhendés et précisés :

• le champ de la « gouvernance locale » qui est souvent flou, polysémique, et mérite d’être clarifié,

• les dispositifs et institutions encadrant les politiques locales de développement durable,

• la place des citoyens et des parties prenantes – ainsi que les modalités opérationnelles afférentes – dans la gouvernance des dispositifs et institutions

L’apprentissage est fondé sur une « mise en situation » : les apprenants sont placés dans une situation où ils doivent répondre à un appel d’offre émanant d’une collectivité territoriale.

Contenu pédagogique

Partie 1 - le champ de la « gouvernance locale

• Le champ de la « gouvernance locale » qui est souvent flou, polysémique, et mérite d’être clarifié : ce que c’est, clarification du terme « gouvernance locale, environnementale », gouvernement des dispositifs autonome/à distance.

Partie 2 - les cadres institutionnels

• Les dispositifs et institutions encadrant les politiques locales de développement durable.

Partie 3 - des logiques d’action : la place des citoyens et des parties prenantes

• La place des citoyens et des parties prenantes – ainsi que les modalités opérationnelles afférentes – dans la gouvernance des dispositifs et institutions : information, consultation, concertation, co-construction et co-décision.

Modalités pratiques • Durée : 54 heures sur 11 semaines

• Référence : M139

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Agents des collectivités publiques,

notamment territoriales

• Elus des collectivités territoriales, responsables d’association

• Bureaux d’étude, consultants

• Etudiants en master d’économie, de développement local, d’aménagement et urbanisme, de sciences politiques, géographie

Pré-requis Master 1 dans les domaines des Sciences Économiques, Gestion, Administration Économique et Sociale (AES), Sciences Politiques, Sciences de l’environnement ou de l’aménagement et d’un diplôme de niveau BAC + 4 au moins (Ingénieurs) ou une expérience professionnelle de 5 ans.

Equipe pédagogique de conception • MICHEL RENAULT

Maître de Conférences HDR en sciences économiques, Université de Rennes 1

• Pascal MERIOT Maître de Conférences en sciences économiques, Université de Rennes 1

• Odile CASTEL Maître de Conférences en sciences économiques, Université de Rennes 1

• Claude JAOUEN Élu territorial, responsable d’association pour le développement durable

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Introduction à l’économie de l’environnement et des ressources naturelles

Ce module introduit les notions de base de la micro-économie et traite des fondements économiques applicables à la formulation des choix privés et des choix publics dans les domaines des ressources naturelles exploitées, renouvelables et non renouvelables, ainsi qu’en matière de pollution et de conservation de la nature.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M060

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Économistes et gestionnaires souhaitant

se spécialiser vers l’économie de l’environnement et des ressources naturelles

• Chargés de mission dans un espace protégé

• Ingénieurs des bureaux d’études en environnement

Pré-requis Cet enseignement étant une introduction, il n’y a pas de pré-requis indispensable pour suivre ce cours. Il est conçu pour un public ayant déjà entamé un cursus universitaire (post DUT ou licence 2e année).

Equipe pédagogique de conception • Denis BAILLY

Maître de conférences, Université de Bretagne occidentale, laboratoire CEDEM – EA – Institut universitaire européen de la mer, économie de l’environnement et des ressources naturelles, gestion intégrée des zones côtières, bio-économie des pêches, territoire et développement durable

• Jean-Pierre BOUDE Professeur, Agrocampus Ouest, département d’économie rurale et de gestion, pôle halieutique, économie des ressources naturelles, gestion et modélisation bio-économique des pêches, évaluation des politiques publiques

• Marjolaine FRESARD Chercheur en économie, Université de Bretagne occidentale, UMR AMURE, IFREMER.

• Olivier THEBAUD Chercheur, IFREMER, directeur du département d’économie maritime, économie de l’environnement et des ressources naturelles, gestion écosysté- mique des pêches, modélisation multi-agent, PAST, université de Bretagne occidentale

Objectifs Ce module a pour objectif de vous familiariser avec les concepts et les raisonnements centraux de l’économie de l’environnement et des ressources naturelles.

A l’issue de la formation, vous serez capable :

• d’appréhender les raisonnements sur lesquels se fondent les préconisations des économistes en matière de gestion de l’environnement et d’exploitation des ressources naturelles ;

• de collaborer avec des économistes dans le cadre de travaux d’expertise ou de recherche sur les questions liées à l’environnement (développement durable des territoires et exploitation durable des ressources) ;

• de participer à des exercices d’évaluations des actifs naturels.

Démarche pédagogique Le cours développe principalement les concepts analytiques de la micro-économie avec de nombreuses illustrations graphiques et peu de formalisme mathématique. La présentation couple concepts et illustrations empiriques afin d’aborder plus concrètement la relation entre économie et environnement, au sens large des patrimoines naturels, ainsi que les enjeux des politiques publiques. De nombreuses ressources documentaires illustrent le propos par des exemples concrets. Des exercices auto-évalués permettent de progresser dans votre apprentissage et de vérifier vos acquis.

Contenu pédagogique

Partie 1 - l’analyse économique des problèmes d’environnement

• Concepts microéconomiques clefs• Le concept d’effet externe• L’évaluation des politiques environnementales

Partie 2 - l’analyse économique de la gestion des ressources naturelles

• Le concept de ressource naturelle• La gestion des ressources communes• La gestion des ressources privatisables

Partie 3 - l’évaluation en économie

• Les concepts de base• Les méthodes d’aide à la décision• L’évaluation monétaire du non-marchand

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gestion & aménagement

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Matériaux de l’écoconstruction

Ce module est destiné aux acteurs de l’écoconstruction et de la construction durable désirant disposer de connaissances approfondies sur les matériaux de l’écoconstruction ainsi que sur les filières de recyclage.Il s’intéresse aussi bien aux phases de conception qu’à la réalisation et à la mise en œuvre des matériaux pour que vous soyez en mesure de diriger des projets d’écoconstruction en collaborant avec l’ensemble des acteurs du projet.

Objectifs Ce module vise à vous apporter une vision d’ensemble des matériaux de l’écoconstruction :

• connaissances de bases sur les matériaux utilisés généralement en construction (granulats et liants) ;

• focus sur les éco-matériaux (granulats végétaux, bois, colles minérales, plastiques, composites et matériaux organiques), leur caractérisation et leurs applications ;

• repères sur la mise en œuvre d’éco-matériaux dans le domaine de la construction ;

• connaissances des filières de recyclage et l’analyse de cycle de vie (ACV).

A l’issue de ce module, vous serez capable de :

• caractériser les matériaux ;

• choisir les matériaux les plus appropriés en fonction de leurs applications et de leurs propriétés ;

• « prescrire » des matériaux éco-conçus, concevoir une construction selon des choix de matériaux éco-compatibles.

Démarche pédagogique Le module est structuré autour de deux notions centrales ; les matériaux utilisés en construction et leur mise en œuvre. Ces deux notions permettent la définition de critères à prendre en compte pour la sélection des matériaux dans le cadre d’une démarche de construction et d’aménagement durable.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction

Partie 2 - les matériaux de la construction, les ressources et leurs provenances : d’origine minérale et organique (Polymères pétrochimiques, Bio-sourcé)

Partie 3 - caractéristiques générales - durabilité

• Caractérisation des ressources • Bilan énergétique et impacte écologique de leur production• Physico-chimique• Morphologique• Mécanique• Thermique• Porosité• Propriétés hygroscopiques

Partie 4 - Mise en œuvre

• Application (règles professionnelles en vigueur)• Exemple « ossature bois / béton de chanvre ». • Mise en œuvre• Durabilité

Partie 5 - Recyclage, ACV

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M109

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Acteurs du bâtiment et de l’industrie

• Aménageurs fonciers

• Architectes

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Chargés d’opérations en aménagement foncier

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Maître d’ouvrage en aménagement foncier

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du territoire

• Urbanistes

• Ingénieurs des bureaux d’étude technique

Pré-requis Connaissances de base en chimie et physique des matériaux

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Master.

Equipe pédagogique de conception • Vincent VERNEY

Chargé de recherche CNRS, Institut de Chimie de Clermont-Ferrand ICCF UMR6296 - Université Blaise Pascal

• Sofiane AMZIANE Professeur, Université Blaise Pascal, Polytech’Clermont

• Vincent PICANDET Professeur, Université de Bretagne Sud, Laboratoire d’ingénierie des matériaux de Bretagne LIMATB

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gestion & aménagement

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Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M112

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Acteurs du bâtiment et de l’industrie

• Aménageurs fonciers

• Aménageurs publics

• Architectes

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Chargés d’opérations en aménagement foncier

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Élus locaux

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Urbanistes

Pré-requis Bonnes connaissances sur les différentes catégories de droit (droit communautaire, droit de la responsabilité civile, droit administratif et droit international).

Niveau d’entrée en formation : Bac + 3 ou 4.

Equipe pédagogique de conception• Gwenaël DURAND PASQUIER

Professeur de droit, agrégé des facultés, Université de Rennes 1, laboratoire IODE, UMR CNRS 6262

• Jean-François ROUHAUD Avocat au barreau de Rennes, spécialiste du droit de l’urbanisme Chargé d’enseignement aux universités de Rennes 1 et Nantes

Réglementations en cours et à venir en écoconstruction

Objectifs Ce module de formation vise à vous donner une vision d’ensemble de toutes les dispositions applicables.

A l’issue de ce module, vous :

• serez en mesure d’appréhender les différents corps de règles applicables pour mener à bien un projet d’écoconstruction ;

• connaîtrez les procédures et règles applicables en matière de constructions nouvelles ;

• connaîtrez les procédures et les règles applicables en matière de rénovaiton et d’installations d’équipements comme le photovoltaïque ;

• maîtriserez l’articulation des différentes législations ;

• saurez mesurer les conséquences du non respect de cette réglementation.

Démarche pédagogique Le module est construit autour de cours théoriques avec un ensemble d’exemples afin d’illustrer les concepts juridiques.

Contenu pédagogique

Partie 1 - l’écoconstruction appréhendée par le droit de l’urbanisme

• L’édiction de règles d’urbanisme en faveur de l’écoconstruction, une possibilité accrue

• Le contrôle des constructions durables, entre droit commun et régime de faveur

Partie 2 - les dispositions en droit de la construction

• Les mesures impératives

• Les mesures incitatives

Ce module présente la réglementation actuelle et future relative à l’éco construction, qu’il s’agisse des règles découlant du droit français ou de celles provenant du droit communautaire. Il traite tant du droit public (autorisation d’urbanisme, documents d’urbanisme, cahiers des charges dans le cadre des opérations d’aménagement) que du droit privé (normes pour les constructions nouvelles, obligations en matière de rénovation, attestations avant et après travaux, diagnostic). Des problématiques transversales comme le photovoltaïque et les installations d’assainissement seront également envisagées.

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Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M154

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • juristes

• écologues

• gestionnaire de l’eau

• ingénieur de syndicat des eaux

• chargé de missions paysage et aménagement du territoire

• gestionnaire de déchets

• personnel des asso de protection de l’env.

• ingénieur des travaux des eaux et forêt

• ingénieur forestier

• conservateur de réserves naturelles

• chargé de mission gestion et restauration des systèmes aquatiques

• chargé d’étude en env.

• responsable de SAGE ou de SDAGE

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : Diplôme de niveau Master 1 dans les domaines de la biologie, écologie, sciences de l’environnement ou 5 années d’expérience professionnelle dans les secteurs d’activité suivants :

• eau, air, sol

• aménagement

• biodiversité

• écologie

• déchets

• paysage, espaces naturels, environnement

Equipe pédagogique de conception• Simon CHOLLET

Maître de conférences, Université Rennes 1, laboratoire UMR UR1/CNRS 6553 ECOBIO.

• Cécile SULMON Maître de conférences, Université Rennes 1, laboratoire UMR UR1/CNRS 6553 ECOBIO.

Restauration et remédiation des écosystemes

Le constat de dégradation de la biosphère par les activités anthropiques a conduit relativement tôt les scientifiques à développer des outils permettant de protéger la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes. Depuis une trentaine d’années, un nouveau champ disciplinaire cherche à aller plus loin que la simple réduction des effets négatifs en intervenant pour améliorer les conditions écologiques des sites dégradés. Ainsi l’écologie de la restauration, qui intègre la notion de remédiation en contexte de contamination des milieux, cherche à fournir des outils pour restaurer les écosystèmes, c’est-à-dire leur rendre un fonctionnement écologique autonome. En raison du caractère intrinsèquement complexe des milieux naturels et des organismes qui les peuplent, l’écologie de la restauration ne peut pas être une simple liste de méthodes qu’il conviendrait d’appliquer selon les différents cas. En conséquence, ce module n’a pas pour vocation de fournir des solutions « clé en main » mais de développer chez l’apprenant une méthodologie qui lui permettra de mettre en place des projets de restauration et/ou remédiation scientifiquement robustes.

Objectifs L’objectif principal de ce module est de fournir les bases théoriques nécessaires à la mise en place d’un projet de restauration écologique et/ou de remédiation. Au travers d’exemples pris en France, mais également dans d’autres pays où la discipline est plus développée, vous vous familiariserez avec les concepts permettant de maximiser l’efficacité des projets de restauration des écosystèmes.

A l’issue de ce module, vous serez capable de :

• Déterminer les facteurs de perturbation anthropiques (exemple : pollutions) impliqués et analyser leurs effets sur l’environnement

• Identifier et sélectionner les concepts permettant de maximiser l’efficacité des projets de restauration des écosystèmes

• Développer une méthodologie permettant de mettre en place des projets de restauration et de remédiation scientifiquement robustes

• Mesurer, évaluer les risques d’échec ou de moindre efficacité d’un projet de restauration-remédiation

Démarche pédagogique Ce module est articulé autour de cours illustrés à l’aide de nombreuses études de cas et de références scientifiques. Les différentes méthodes et techniques présentées, sont toujours mises en contexte avec des exemples concrets d’application. L’ensemble du cours est également agrémenté de préconisations et de conseils pour mettre en pratiques les connaissances et mener à bien les études de cas proposées à la fin des séquences 3, 4 et 5. Un portfolio est également mis en place à la fin de la semaine 3, pour permettre aux apprenants de présenter plusieurs cas pratiques basés sur leur expérience professionnelle, dont la première est obligatoire et évaluée. L’objectif de ce portfolio est d’articuler l’expérience professionnelle de l’apprenant avec les notions présentées dans le cours. Un QCM d’autoévaluation est également proposé à la fin de la semaine 1. Enfin, une classe virtuelle est proposée en début et en fin d’ouverture du module pour permettre aux apprenants de connaître les tuteurs et de faire le point sur le déroulement du module.

Contenu pédagogique

Partie 1 - pourquoi restaurer les écosystemes

Partie 2 - particularités de la restauration écologique

Partie 3 - leçons de l’écologie scientifique pour la restauration

Partie 4 - remédiation

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gestion & aménagement

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Objectifs A l’issue de cette vous formation, vous maîtriserez :

• les méthodes d’analyse du comportement des usagers (modes de vie, attentes, habitudes, acceptabilité) ;

• les méthodes de suivi du comportement physique du bâtiment (thermique, acoustique, qualité de l’air…) ;

• les types d’évaluation du fonctionnement du bâtiment (mesures de performances, diagnostic de performances énergétiques, notion de bien-être, de confort).

Vous serez en mesure :

• d’établir un diagnostic thermique (DPE), et modélisations et simulations associées ;

• d’évaluer la performance d’un bâtiment et les usages des habitants ;

• de proposer des préconisations de modifications du bâtiment. (Enveloppe et équipements) ;

• de proposer des interventions pour obtenir des modifications de comportement des usagers, afin de diminuer l’empreinte environnementale du bâtiment.

Démarche pédagogique Ce module est construit autour de cas pratiques et d’une démarche projet. C’est à travers ces mises en situation que sont abordés des concepts théoriques utiles à la réalisation des exercices.

Contenu pédagogique

Partie 1

• DPE (déclencheur)• Approche technique : thermographie, performance thermique, bâtiment et équipements• Approche dynamique : mesures • Approche fonctionnement : technique et/ou dynamique

Partie 2

• Définition de critères de choix• Scénarios et critères d’arbitrage • Analyse de scénarios techniques • Analyse de scénarios de fonctionnement et impacts sur le comportement

• Choix d’une solution optimale

Partie 3

• Suivi du fonctionnement : pourquoi ?• Administration de la preuve de performance

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M111

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Acteurs du bâtiment et de l’industrie

• Aménageurs fonciers

• Architectes

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Chargés d’opérations en aménagement foncier

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Maître d’ouvrage en aménagement foncier

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du territoire

• Urbanistes

Pré-requis Niveau de diplôme : Bac + 2

Notions sur les composantes techniques d’un bâtiment (VMC…)

Equipe pédagogique de conception • Patrice BARBEL

Professeur agrégé en génie électrique, Université de Rennes 1.

• Christophe CAPPE Enseignant-chercheur, Université de Rennes 1, Institut de Physique de Rennes, Structures et propriétés de la Matière

• Marie-Christine GODET Architecte, Habitat35

• François Lemercier Ingénieur d’études, Université de Rennes 1

• Eric POILVET Direction Technique, Bureau d’études fluides, Quille construction

Ce module s’intéresse aux usages de l’habitat sous trois angles différents :• Le comportement des usagers (modes de vie, attentes, habitudes, acceptabilité) ;• La dynamique du bâtiment (thermique, acoustique, qualité de l’air…) ;• L’évaluation du fonctionnement d’un bâtiment résidentiel, collectif ou tertiaire (mesures de performances, diagnostic de performances énergétiques, activités et usages du bâtiment, notion de bien-être, de confort). Ce dernier point pourra donner lieu à des préconisations de modifications du bâtiment.

Usage de l’habitat

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outils & méthodes

CONNAÎTRE LES SOLUTIONS TECHNIQUES AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT DURABLEGÉOMATIQUE, PRÉVENTION DES POLLUTIONS,

TRAITEMENT DES EAUX…

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outils & méthodes

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Ce module traite des interactions entre les différents compartiments physique, chimique et biologique du sol et leur impact sur la solution du sol. L’objectif est de comprendre et de modéliser ces interactions dans le but d’appréhender les problématiques de qualité des sols et des eaux. Il aborde l’impact de la biologie sur la structuration des sols et la dynamique de la matière organique, l’influence des échanges à l’interface solide/liquide sur la composition chimique de la solution du sol et les transferts du profil jusqu’au bassin-versant.

Comprendre et modéliser les impacts de composants biologiques et minéraux sur la solution du sol

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 8 semaines

• Référence : M055

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études en génie environnemental

• Pédologues

• Chimistes de l’environnement

• Hydrologues

• Hydrogéologues

Pré-requis Connaissances de base en hydrogéologie, en pédologie.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Master.

Equipe pédagogique de conception• Guénola PÉRÈS

Ingénieur de recherche, Université de Rennes 1, CNRS UMR 6553 EcoBio

• Mélanie DAVRANCHE Enseignant-chercheur, Université de Rennes 1, UMR 6118 CNRS

• Anne JAFFREZIC Enseignant-chercheur, Agrocampus Ouest, UMR INRA/Agrocampus 1069 SAS

Objectifs A l’issue de ce module, vous serez capable de :

• comprendre et expliquer le rôle de la biologie dans le fonctionnement physico-chimique des sols ;

• comprendre et expliquer l’importance des interactions sol, faune, physico-chimie sur la mobilité des éléments (éléments traces, matière organique…) ;

• modéliser la mobilité des éléments dans un contexte donné ;

• prévoir et quantifier la libération des éléments en fonction de la nature du sol et/ou des changements physico-chimique du milieu.

Démarche pédagogique Ce module s’appuie sur des exercices pratiques de calcul et des mises en situation permettant d’identifier les processus de transfert et leur impact sur la mobilité des éléments biologiques et minéraux.

L’évaluation du module se base sur les mises en situation et sur une synthèse bibliographique qui sera demandée à l’apprenant.

Contenu pédagogique

Partie1 - introduction sol et eau

• Comment décrire un profil de sol ?• Comment évaluer la composition chimique des eaux ?

Partie 2 - interactions physico-chimiques et biologiques

• Quel est l’impact de la faune du sol sur la composante microbiologique, chimique et physique des sols ?

Partie 3 - processus à l’Interface solide-liquide

• Quels sont les processus chimiques intervenant à l’interface entre un solide et la solution, et leurs impacts quant à la mobilité des éléments ?

Partie 4 - transfert des éléments au sein d’un bassin versant

• Quels sont les impacts des biostructures sur le transfert des polluants (azotés, phosphorés, xénobiotiques) ?

• Identifier et hiérarchiser les principaux processus à l’origine des transferts à l’échelle du transect.

Partie 5 - modélisation des interactions solide/solution et prédiction de la mobilité des éléments dans un contexte donné

• Présentation et application de modèles de complexation de surface• Utilisation des modèles dans la prédiction et l’identification de la composition chimique des

eaux

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outils & méthodes

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Développement durable : outils d’application et d’analyse

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M091

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• Élu, agent des collectivités

• Agents des collectivités territoriales et des services déconcentrés de l’état

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Élus locaux

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du territoire

• Urbanistes Élu, agent des collectivités

• Agents des collectivités territoriales et des services déconcentrés de l’état

• Chargés d’études ou de projet d’aménagement

• Chargés d’opérations en aménagement rural

• Élus locaux

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du territoire

• Urbanistes

Pré-requis Pas de connaissance spécifique requise

Niveau d’entrée en formation : Master 1

Equipe pédagogique de conception• Denis BOURQUE

Chargé de cours, Université du Québec à Chicoutimi

• Olivier RIFFON Eco-conseiller, Université du Québec à Chicoutimi, Chaire en éco-conseil

• Claude VILLENEUVE Professeur, directeur de la chaire en éco-conseil, Université du Québec à Chicoutimi

• Jean-Robert WELLS Chargé de cours, Université du Québec à Chicoutimi

Ce module propose d’explorer les différents outils d’analyse de projets et de politiques de développement durable.Différents outils seront analysés et comparés. Différents indicateurs de développement durable seront également abordés. Les façons d’intégrer les analyses de développement durable dans les projets seront également discutées.

Objectifs A l’issue de ce module, vous serez en mesure :

• de connaître l’historique du développement des outils d’analyse et comprendre la pertinence de leur utilisation ;

• de connaître et savoir utiliser une grille d’analyse de développement durable ;

• de savoir comment déterminer des indicateurs pour un projet ;

• de savoir intégrer les analyses de développement durable dans les processus de gestion d’une organisation ;

• d’analyser une démarche ou un projet existant et suggérer des pistes de bonification.

Démarche pédagogique Ce module de formation adopte une démarche de présentation alternant entre les exposés magistraux, les exercices pratiques et un travail d’application concrète.

Les travaux pratiques permettent de vérifier les connaissances acquises et de préparer le travail d’application concrète. Un forum sera disponible tout au long du module afin de répondre aux questions et difficultés rencontrées et de stimuler les débats sur différents thèmes liés aux outils d’application et d’analyse du développement durable.

Contenu pédagogique • Outils d’analyse de développement durable.

• La grille de la Chaire en Éco-Conseil de l’université du Québec à Chicoutimi (approche, principes, lignes directrices et objectifs, pondération et évaluation des projets, sélection d’indicateurs, communication des résultats, exemples d’applications, limites de l’approche).

• L’application d’outils de développement durable dans les organisations.

• Développement et choix d’indicateurs de développement durable.

• Analyse de développement durable appliquée à la gestion des matières résiduelles, à des projets énergétiques, etc.

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outils & méthodes

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Evaluation de la qualité biologique des milieux aquatiques

Les milieux aquatiques continentaux sont des écosystèmes hétérogènes et complexes abritant une grande diversité d’organismes, depuis les microorganismes jusqu’aux poissons, établissant des interactions étroites entre eux et avec leur environnement. Analyser l’état de santé de ces écosystèmes implique donc l’étude des compartiments biologiques et abiotiques.Les méthodologies d’acquisition et d’interprétation des données nécessaires à ces études seront proposées dans ce module afin de permettre à l’apprenant d’établir des stratégies pertinentes de diagnostic de ces écosystèmes.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M085

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• étudiants de niveau master 1

• gestionnaires de la ressource en eau confrontés au maintien de la qualité des milieux aquatiques ou impliqués dans des programmes de gestion de systèmes aquatiques (animateurs de bassin versant, chargé d’environnement)

• techniciens (bureau d’étude, collectivité locale…) chargés de diagnostiquer les milieux aquatiques

• personnes ayant une formation en hydrobiologie souhaitant approfondir leurs connaissances

Pré-requis Connaissances de base : en hydrobiologie et écologie

Formations demandées Licence de Biologie des populations

Connaissances de base en agronomie

Niveau d’entrée en formation : Master 1

Equipe pédagogique de conception• Anne Catherine LEHOURS

Maître de conférences, Université Blaise Pascal / Laboratoire LMGE– UMR 6023

• Delphine LATOUR Maître de conférences, Université Blaise Pascal / Laboratoire LMGE– UMR 6023

• Sophie BLANCHARD ingénieur pédagogique / Université Blaise Pascal / CreaTICE

• Arnaud MOUZAT ingénieur multimédia / Université Blaise Pascal / CreaTICE

Objectifs Ce module permettra à l’apprenant d’aborder les outils et méthodologies d’étude d’un écosystème aquatique continental, mais également d’interpréter ces données afin d’évaluer l’état de santé de ces écosystèmes et de mettre en évidence d’éventuels dysfonctionnements.

Les différentes techniques de prélèvements en lacs et rivière seront abordées afin de permettre de déterminer, en fonction des objectifs, les méthodes d’échantillonnage les plus pertinentes ainsi que les méthodologies de conservation et d’analyse des échantillons biologiques.

Ce module a pour objectif de vous fournir les éléments pour :

• comprendre la nécessité de la protection des plantes ;

• comprendre l’évolution de ce domaine et les problèmes engendrés par certaines pratiques (lutte chimique, utilisation non raisonnée des résistances végétales) ;

• comprendre la problématique de la protection des plantes aujourd’hui (produire autant, avec des impacts environnemental minime et sanitaire nul, de denrées alimentaire de haute qualité et aux coûts les plus faibles) ;

• connaître les principaux axes de recherche et développement de stratégies alternatives.

A l’issue de cette formation, l’apprenant aura acquis des compétences sur :

• Stratégies d’échantillonnage

• Outils de prélèvements

• Méthodes d’analyses

• Indices de qualité

L’ensemble de ces compétences lui permettront de préconiser et de définir des stratégies d’étude des milieux aquatiques. Enfin, il sera capable d’interpréter les résultats obtenus et de formuler un rapport d’analyse.

Démarche pédagogique Les méthodes d’échantillonnage, d’analyse et d’interprétation seront données pour chaque compartiment biologique présent en rivière et en lac.

Des activités sont prévues à la suite de chaque notion importante afin de vérifier les acquis. Parallèlement, une étude de cas à partir de données de publications et résultats d’expérience sera à réaliser.

Des questions pratiques de terrain sont également abordées pour faciliter l’application pratique ultérieure.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction et distinction des stratégies d’échantillonnage en lac et rivière

Partie 2 - mode opératoire par compartiment biologique aquatique

Partie 3 - intégration des résultats : les indices biologiques

Partie 4 - organismes publics/ Privés impliqués dans la gestion des cours d’eau

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outils & méthodes

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Indicateur économique de mesure de l’accroissement de production, le PIB s’avère inadapté pour juger de l’état de bien-être, de progrès et de durabilité d’une société sur un territoire donné. Face à ces limites, de nombreux indicateurs « alternatifs » ont été déve-loppés. Leur objectif est de prendre en compte ce qui ne compte pas du point de vue du PIB. Un certain nombre de ces indicateurs sont aujourd’hui reconnus et/ou institutionnalisés et ils sont entrés dans le débat public. Issu des résultats du projet de recherche ISBET (Indicateurs Sociaux de Bien-Etre Territorialisés), ce module de formation aborde ces notions de façon innovante et novatrice.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M120

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Cadres et agents des collectivités

territoriales, de l’Etat (notamment dans le cadre de mise en place d’agendas 21 et plans climats territoriaux) et des établissements publics et assimilés (ADEME, ONF, agences de l’eau…)

• Elus des collectivités territoriales, responsables d’associations

• Bureaux d’études (Accompagnement d’Agendas 21 locaux et plans climats territoriaux par exemple)

Pré-requis Master 1 dans les domaines des Sciences Économiques, Gestion, Administration Économique et Sociale (AES), Sciences Politiques, Sciences de l’environnement ou de l’aménagement et d’un diplôme de niveau BAC + 4 au moins (Ingénieurs) ou une expérience professionnelle de 5 ans.

Equipe pédagogique de conception• Michel RENAULT

Maître de conférences HDR, Université de Rennes 1, Laboratoire CREM UMR CNRS 6211

• Pascale MÉRIOT Maître de conférences, université de Rennes 1, Laboratoire CIAPHS

• Claude JAOUEN Elu territorial-Communauté de communes du Val d’Ille, responsable d’association pour le développement durable

• Marie-France BOURBLANC Professeur de sciences économiques et sociales retraitée, participante au projet ISBET (Indicateurs Sociétaux de Bien Etre Territorialisés)

Objectifs A l’issue de cette formation, vous aurez acquis des connaissances sur :

• Les « techniques » concernant les indicateurs de bien-être, leur construction et leur usage ;

• Les référentiels dans lesquels ils s’insèrent (par exemple la stratégie nationale de développement durable) ;

• Les méthodologies participatives d’élaboration ;

• Connaître les apports et les limites de ces indicateurs dans la mise en place de tableaux de bord dans la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques.

L’apprenant sera capable de :

• Construire et interpréter un indicateur ;

• Identifier les limites de ces indicateurs ;

• Les mettre en œuvre le cas échéant ;

• Contribuer au pilotage d’une démarche de diagnostic, par exemple dans le cadre d’un agenda 21 territorial ou d’un plan climat territorial.

Démarche pédagogique La démarche pédagogique est fondée sur un cours théorique, largement abordable, et de nombreuses illustrations et exemples d’applications. Il permet ainsi d’avoir à la fois une vision théorique et opérationnelle des questions traitées qui renvoient toutes à des enjeux très concrets. Des exercices simples permettent une meilleure appropriation des outils et des procédures.

Contenu pédagogique

Partie 1 introductive - compter ce qui compte : un enjeu pour le développement durable des territoires

Partie 2 - indicateurs, mesures, évaluation…de quoi parle t-on ?

Partie 3 - le développement durable et ses indicateurs

Partie 4 - du développement au développement humain : IDH et IDH territorialisés

Partie 5 - santé sociale et cohésion sociale des territoires : quelles mesures ?

Partie 6 - mesurer le bien être et la qualité de vie : un enjeu démocratique pour le développement durable

Indicateurs de bien-être et de développement durable au niveau territorial

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outils & méthodes

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Méthodes multicritères d’aide à la décision et stratégies de développement durable

Comment appréhender l’évaluation et éclairer les choix de projets d’aménagement, de stratégies de développement durable ou les choix technologiques éco responsables ? C’est à cette question que répond ce module.Au travers de cas concrets et d’applications pratiques, ce module vous permettra d’acquérir les connaissances nécessaires à l’application des méthodes multicritères d’aide à la décision et à l’analyse critique de ses résultats.

Modalités pratiques• Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M119

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Ingénieurs des bureaux d’étude en

environnement

• Agents des collectivités territoriales et des services déconcentrés de l’état

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Maîtres d’ouvrages en aménagement du territoire

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : Master 1 dans les domaines des Sciences Économiques, Gestion, Administration Économique et Sociale (AES), Sciences Politiques, Sciences de l’environnement ou de l’aménagement ou une expérience professionnelle de 5 ans.

Equipe pédagogique de conception• Odile CASTEL

Maître de Conférences, Université de Rennes 1 Responsable du Master 2 Analyse de projet

• Valérie NOUVEL Chargée de cours, Master 2 Analyse de projet, Université Rennes 1 Ingénieur consultant en génie industriel de l’environnement – EVIDENCE

• Eric PLOTTU Chargé de cours, Université Rennes 1 et Agrocampus Ouest Economiste - ADEME Angers

Objectifs A l’issue de la formation, vous maîtriserez :

• un panorama des méthodes multicritère d’aide à la décision et le positionnement des méthodes par rapport à d’autres méthodes d’aide à la décision ;

• la terminologie utilisée par les méthodes multicritère d’aide à la décision : grandeurs et calculs ;

• la démarche méthodologique associée à l’utilisation des méthodes multicritère d’aide à la décision ;

• les principes d’agrégation locale et d’agrégation globale ;

• la qualification de la robustesse et de la sensibilité des résultats.

Vous serez capable d’appliquer des méthodes multicritère d’aide à la décsion et, plus particulièrement, de :

• savoir dans quel contexte de projet il est opportun de recourir aux méthodes multicritère d’aide à la décision ;

• analyser des jeux d’acteurs afin d’optimiser la définition des critères d’évaluation des projets ;

• savoir appliquer une démarche méthodologique multicritère : définition de l’ensemble des possibles, des critères, de leurs conditions d’évolution lors de leur utilisation comme support d’évaluation, agrégation locale et globale ;

• acquérir des compétences en négociation de projets : choix de niveaux et modalités d’agrégation des critères intégrant les caractéristiques du contexte dans lequel est utilisée la méthode ;

• savoir conduire une analyse critique des résultats obtenus.

Démarche pédagogique Cours théoriques, complétées par de nombreuses études de cas :

• cas concrets d’évaluation de stratégies de développement durable des entreprises ou des collectivités

• cas concrets de choix technologiques éco responsabless

• Vidéos de correction de certaines activités et utilisation d’un logiciel d’aide à la décision (ELECTRE).

Contenu pédagogique

Partie 1 - origine et fondements de l’aide multicritère à la décision (AMCD)

Partie 2 - principes de base de l’aide multicritère à la décision

Partie 3 - les méthodes ELECTRE en pratique

Partie 4 - aide multicritère à la négociation

Partie 5 - application de l’AMCD à une problématique de choix de procédé

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outils & méthodes

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Objectifs Ce module a pour objectif de vous fournir les éléments pour :

• comprendre la nécessité de la protection des plantes ;

• comprendre l’évolution de ce domaine et les problèmes engendrés par certaines pratiques (lutte chimique, utilisation non raisonnée des résistances végétales) ;

• comprendre la problématique de la protection des plantes aujourd’hui (produire autant, avec des impacts environnemental minime et sanitaire nul, de denrées alimentaire de haute qualité et aux coûts les plus faibles) ;

• connaître les principaux axes de recherche et développement de stratégies alternatives.

A l’issue de la formation, vous connaîtrez les risques environnementaux liés aux pratiques de protection des plantes et vous serez en meure de :

• comprendre les contraintes des agriculteurs en matière de protection des plantes ;

• comprendre les intérêts et limites des méthodes alternatives à l’utilisation des pesticides.

Démarche pédagogique Ce module est construit sur l’acquisition de connaissances théoriques dans les domaines de la protection des cultures (réglementation sur l’utilisation des pesticides, méthodes de lutte, cycle des bioagresseurs, épidémiologie) suivie d’activités pratiques de recherches sur le web et de mises en situation sur des cas pratiques.

Contenu pédagogique

Présentation générale des problématiques de la protection des plantes

Évolution de l’utilisation des produits phytosanitaires depuis 1945 et l’évolution de la réglementation.

Présentation des rincipaux déterminants du fonctionnement des populations des bio-agresseurs

Sur la base de cess connaissances, le module développera quelques méthodes et stratégies alternatives permettant de limiter l’emploi des produits phytosanitaires. Les limites de ces méthodes seront discutées et les principales pistes de recherche présentées.

Protection des cultures à l’horizon Ecophyto 2018

Les réglementations européennes et nationales exigent une forte réduction du recours aux produits phytosanitaires matérialisé en France par le plan Ecophyto 2018 tandis que les exigences du marché en termes de prix et de qualité des produits restent très élevées. Pourtant, le revenu des agriculteurs doit rester à un niveau permettant de pérenniser leur activité.Ce module traite de ces nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les agriculteurs en termes de protection des cultures.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M113

• Tarif : 750 € net de taxe

Public• agriculteurs

• animateurs agro-environnement

• animateurs de bassin versant

• animateurs de SAGE ou SDAGE

• chargés de mission agriculture durable

• conseillers agricoles

• coordinateur de bassin versant

• ingénieurs agronomes

• ingénieur des bureaux d’étude en environnement

• techniciens des bureaux d’étude en environnement

• personnels des agences de l’eau

Pré-requis Connaissances de niveau licence 2 / 3 en biologie générale et l’écologie (biologie des organismes, des populations).

Connaissances de base en agronomie

Niveau d’entrée en formation : Bac +2

Equipe pédagogique de conception• Anne LE RALEC

Maître de conférences, Agrocampus Ouest, UMR BIO3P - Entomologie, Protection des plantes, Interactions des insectes, Insectes, Lutte biologique

• Christophe LE MAY Maître de conférences, Agrocampus Ouest UMR BIO3P - Mycologie, Protection des plantes, Epidémiologie, Génétique des populations, Ecologie parasitaire.

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outils & méthodes

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Objectifs Le module se destine à un public d’utilisateurs de SIG souhaitant se former à la manipulation avancée des outils et méthodes SIG. A l’issue de cette formation, vous aurez acquis les connaissances vous permettant de décider s’il est pertinent de recourir aux SIG et serez en mesure de construire votre propre base de données géographiques et pourrez réaliser des opérations d’analyse avancée :

• planification d’un SIG (identification des données et traitements nécessaires) ;

• collecte et structuration des données spatialisées ;

• manipulation des données et réponses à des questions pratiques précises ;

• préparation des données en vue de leur diffusion et de leur valorisation.

Démarche pédagogique Ce module est construit autour de cas pratiques d’usage des SIG. C’est à travers ces mises en situation que sont abordés des concepts théoriques utiles à la réalisation des exercices, accessibles en tout temps sous forme d’hyperliens.

Des évaluations sont proposées pour chacun de ces cas pratiques, qui feront également l’objet d’une discussion avec le tuteur.

Contenu pédagogique

Application pratique 1 - la lumière au Thabor

• Définir une chaîne de traitements géomatiques• Définir une méthode de modélisation et de production de l’information géographique• Exploiter des méthodes d’analyse spatiale• Editer, diffuser et valoriser le produit de l’analyse.

Application pratique 2 - analyse des zones inondables en banlieue de Montréal (Canada)

• Importation de couches de données dans gvsig• Superposition et sélection d’objets en fonction de leurs caractéristiques spatiales• Interrogation de la base de données• Exportation des données et représentation dans Google Earth

Application pratique 3 - analyse multicritères pour planifier un terrain de camping dans les Laurentides (Canada)

• Manipulation et structuration des données• Sélection des données en fonction des critères pertinents• Représentation et diffusion des résultats de l’analyse spatiale.

Systèmes d’information géographique : applications pratiques

Ce module vise à vous présenter la mise en œuvre des systèmes d’information géographiques (SIG) dans diverses applications environnementales. Elle se focalise sur les chaînes de traitement de l’information géographique numérique, la manipulation et la production de ce type d’information, la structuration de ces données dans une logique d’analyse spatiale et enfin la diffusion des résultats. Elle s’appuie sur une série d’exercices pratiques portant sur des données thématiques variées pour vous enseigner les principales techniques permettant l’élaboration et l’exploitation d’une base de données géographiques.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M065

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Urbanistes,

• Administrateurs, chefs de projet et ingénieurs SIG

• Géographes

• Cartographes

• Ingénieurs des bureaux d’études

Pré-requis Connaître les particularités de l’information géographique numérique et ses champs d’utilisation : définition, logique de modélisation du territoire (vecteur, matriciel et autres), fonctions élémentaires des SIG, systèmes de localisation et géoréférencement.

Disposer des connaissances pratiques nécessaires au premier niveau de manipulation des outils SIG : gestion de couvertures/tables, accès à des ressources distantes (infrastructure de données spatiales), requêtes attributaires et spatiales, production de cartes thématiques.

Equipe pédagogique de conception• Erwan QUESSEVEUR

Maître de conférences en géographie, Université Rennes 2, responsable du master SIGAT, membre du laboratoire RESO (UMR 6590 CNRS – ESO)

• Yann ROCHE Professeur de géographie, Université du Québec à Montréal, ancien directeur du DESS en systèmes d’information géographique, directeur des études de 1er cycle

• Florent DEMORAES Maître de conférences en géographie, Université Rennes 2, membre du laboratoire RESO (UMR 6590 CNRS – ESO)

• Yves BAUDOUIN Professeur de géographie, Université du Québec à Montréal, ancien directeur du département de géographie, spécialiste en SIG et en cartographie

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outils & méthodes

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Objectifs A l’issue de cette formation, vous disposerez des compétences de base de l’ingénierie du traitement de l’information géographique, avec une mise en situation concrète sur des applications environnementales.

Ce module vise à fournir les connaissances nécessaires à l’accès et aux traitements élémentaires de l’information géographique numérique. Il est destiné à un public non initié aux outils SIG qui souhaite :

• comprendre les particularités de l’information géographique numérique et ses champs d’utilisation : définition, logique de modélisation du territoire (vecteur, matriciel et autres), fonctions élémentaires des SIG, systèmes de localisation et géoréférencement ;

• acquérir les connaissances pratiques nécessaires au premier niveau de manipulation des outils SIG : gestion de couvertures/tables (jointure), accès à des ressources distantes (infrastructure de données spatiales), requêtes attributaires et spatiales, production de cartes thématiques.

Démarche pédagogique Ce module est fondé sur une partie principale qui traite des SIG en huit points. Ils visent à répondre à quatre questions :

• Qu’est-ce qu’un SIG ?

• Quels sont leurs principaux domaines d’application ?

• Quelles sont les caractéristiques de l’information géographique numérique ?

• Quelles sont les principales conditions de mise en œuvre des SIG ?

Ce cours débute par une mise en perspective des SIG dans le contexte géomatique actuel et traite ensuite des SIG dans leur globalité selon une approche théorique et pratique. Plusieurs exercices (évalués et auto-évalués) illustrent les notions abordées et vous placent dans des situations vous amenant à faire des choix pratiques. En fin de module, une application complète en totale autonomie sera à réaliser. Elle donnera lieu à la remise d’un dossier qui constituera la principale évaluation de ce module.

Contenu pédagogique

Application pratique 1 - système d’information géographique (SIG) : Pourquoi, comment ?

• Pourquoi un SIG ?• Caractéristiques communes à tout projet géomatique• Comment ? Définition et usages des SIG

Application pratique 2 - information géographique numérique

• Modes de représentation de l’information géographique• Normes cartographiques de base • La normalisation

Application pratique 3 - cas pratiques

• Analyse de la distribution spatiale de la population dans la ville de Quito (Equateur)• Les données matricielles (images satellitales)

Systèmes d’information géographique : une introduction

Ce module vise à vous fournir un socle de connaissances théoriques, les bases pratiques concernant les systèmes d’information géographique (SIG) et leur mise en œuvre dans diverses applications environnementales. Cette formation se focalise sur les modalités d’accès à l’information géographique numérique, les moyens de représentation de la donnée, les fonctions d’analyse spatiale, d’intégration de données spatiales et tabulaires et de construction géométrique. Les exercices basés sur des données thématiques variées vous enseignent l’ensemble des techniques permettant l’élaboration et l’exploitation d’une base d’information géographique.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M114

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Urbanistes

• Ingénieurs et techniciens des bureaux d’études en génie urbain, agricole, environnemental…

• Responsables et gestionnaires d’espace naturel au sein des collectivités territoriales

Pré-requis Concernant le secteur d’activités, étant donné les origines disciplinaires des responsables des modules et le contenu de la formation, il est souhaitable que les apprenants relèvent de disciplines touchant à l’environnement et à l’aménagement.

Un rappel de notions cartographiques de base vous sera proposé pour une meilleure compréhension du cours.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Master 1 année dans le domaine des sciences de l’environnement ou cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine.

Equipe pédagogique de conception• Erwan QUESSEVEUR

Maître de conférences, Université Rennes 2, responsable du Master SIGAT – membre du laboratoire RESO (UMR 6590 CNRS – ESO)

• Yann ROCHE Professeur de géographie à l’UQAM – Montréal Québec – ancien directeur du diplôme d’études supérieures spécialisées en systèmes d’information géographique, directeur des études de 1er cycle

• Florent DEMORAES Maître de conférences en géographie, Université Rennes 2, membre du laboratoire RESO (UMR 6590 CNRS – ESO)

• Yves BAUDOUIN Professeur de géographie à l’UQAM, ancien directeur du département de géographie, spécialiste en SIG et en cartographie

• Julien DENIEL Chargé d’étude, (mise à jour 2015) EPFB

• Jean-Bernard PERRIN Opérateur foncier, (mise à jour 2015) EPFB

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outils & méthodes

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Télédétection, une introduction

Ce module propose une formation de base en télédétection permettant d’en maîtriser l’intérêt et les limites pour identifier, analyser et comprendre des problèmes en matière d’environnement et d’aménagement.Cette formation est nécessaire pour aborder le traitement d’images satellitales ou de photographies aériennes appliqué aux domaines de l’environnement et de l’aménagement.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M018

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Responsables et chargés de mission SIG

au sein des collectivités territoriales

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Ingénieurs des bureaux d’études en environnement

• Urbanistes

• Ingénieurs écologues

• Chargés de mission dans un espace protégé (parc naturel, réserve…)

Pré-requis Connaissances minimales (niveau Bac) en physique et en sciences du vivant.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Bac + 2 dans le domaine des sciences de l’environnement ou de l’aménagement, des sciences physiques ou naturelles.

Equipe pédagogique de conception• Laurence HUBERT MOY

Maître de conférences, HDR, Université Rennes 2, COSTEL UMR 6554 CNRS LETG/IFR 90 CAREN

• Marc ROBIN Professeur, Université de Nantes, IGARUN, UMR 6554 CNRS LETG

Objectifs Ce module permet d’acquérir des connaissances fondamentales afin d’utiliser ultérieurement des données de télédétection (images satellitales et photographies aériennes). Il permet également à un non spécialiste de se familiariser avec ce type de données, d’en comprendre l’intérêt et les limites et de dialoguer avec des professionnels qui les utilisent.

A l’issue de ce module vous pourrez :

• identifier l’intérêt et les limites des capteurs utilisés en télédétection ;

• comprendre et commenter un document de télédétection ;

• identifier les principaux domaines d’application de la télédétection en environnement et en aménagement.

Démarche pédagogique La démarche d’apprentissage choisie fait alterner connaissances théoriques et applications concrètes :

• enseignements en ligne ;

• exercices d’auto-évaluation en ligne ;

• recherche de documentation sur le web ;

• lecture de références bibliographiques sur format papier ;

• auto-évaluation.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction

• Définition de la télédétection• Problématique de l’utilisation de la télédétection dans les domaines de l’environnement et de

l’aménagement

Partie 2 - principes physiques

• Notions sur le rayonnement électromagnétique, le spectre électromagnétique• Analyse des interactions rayonnement/matière, rayonnement/atmosphère et rayonnement/

surface terrestre• Présentation des flux en jeu dans les processus d’acquisition du signal

Partie 3 - vecteurs et capteurs

• Notions sur les différents vecteurs• Présentation et analyse de capteurs satellitaires et aéroportés

Partie 4 - signatures des objets terrestres

• Notions sur les signatures spectrales de différents objets terrestres• Connaissances sur les résolutions spatiales et temporelles

Partie 5 - des données radiométriques à l’information géographique

• La démarche de traitement des données de l’acquisition à la production illustrée à travers un exemple

• Exposé de plusieurs exemples d’application de la télédétection en environnement utilisant divers types de données (l’érosion côtière avec des images à très haute résolution spatiale, les conflits d’usages sur les estrans avec des images de capteurs hyperspectraux, la déforestation avec des images basse résolution…)

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outils & méthodes

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Objectifs Ce module vise à faire de l’apprenant un interlocuteur privilégié des spécialistes du traitement des eaux potables. A partir de bonnes connaissances de base en chimie et en génie des procédés, le cours veut familiariser l’apprenant avec la problématique assez particulière de l’eau d’alimentation et de sa production. Cet apprenant peut ensuite, par son implication professionnelle, devenir un spécialiste de ces techniques.

A l’issue de ce module, vous serez capable :

• d’analyser la qualité d’une ressource et d’identifier les problèmes à résoudre pour en faire une eau de qualité alimentaire ;

• de proposer le schéma d’une filière pour une ressource donnée et d’en définir les principaux paramètres de dimensionnement ;

• d’évaluer les performances d’une filière de traitement ;

• de proposer des solutions techniques acceptables face à un problème d’exploitation ;

• de gérer la production d’usines.

Démarche pédagogique Le module est constitué de nombreux exercices pratiques de calcul ou d’autres exercices, plus théoriques, liés à la compréhension des notions abordées.

L’évaluation de l’apprenant porte sur une analyse de documents ainsi que sur sa capacité à communiquer auprès d’un public non spécialiste et à apporter des conseils sur le traitement de l’eau.

Contenu pédagogique

Partie 1 - la ressource, les différents types, de la législation qui s’y rapporte et les moyens mis en œuvre pour la protéger

Partie 2 - les différentes réglementations existantes.

Partie 3 - des paramètres à corriger aux moyens de correction

Partie 4 - les filières de traitement

Partie 5 - les éléments d’une filière : approches théoriques et éléments de dimensionnement des ouvrages

• la clarification• la désinfection et les traitements oxydants• l’adsorption• les traitements membranaires• la mise à l’équilibre de l’eau• les autres traitements : échange d’ions, traitements biologiques, traitement du carbone

organique total...

Traitement de l’eau potable

Les ressources en eau destinées à produire de l’eau potable sont souvent polluées et non conformes aux spécificités exigées par la réglementation. Il faut donc concevoir une filière de traitement qui permet de délivrer une eau conforme sur les plan physico- chimique et bactériologique.A partir de la réglementation et des paramètres à corriger, le cours donnera les bases théoriques et pratiques pour concevoir, dimensionner, faire fonctionner et adapter les différents éléments d’une filière de traitement.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines• Stage : Ille-et-Vilaine (sous réserve d’un

nombre suffisant d’inscrits)• Référence : M071• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Techniciens supérieurs et ingénieurs en

chimie, génie des procédés• Chimistes• Physico-chimistes• Spécialistes du génie chimique• Électro-techniciens• Ingénieurs et techniciens de SATESE• Animateurs de SAGE, de SDAGE• Analystes de l’eau et de l’environnement

Pré-requis Bonnes connaissances de base en chimie et en génie des procédés requises.

Equipe pédagogique de conception• Alain LAPLANCHE

Professeur émérite, École nationale de chimie de Rennes, équipe chimie et ingénierie des procédés, UMR 6226 sciences chimiques de Rennes

• Stephan BROSILLON Professeur, Université Montpellier I, laboratoire génie des procédés eau et bioproduits, UMR Cirad 016

• Abdelkrim BOUZAZA Maitre de conférences, École nationale de chimie de Rennes, équipe chimie et ingénierie des procédés, UMR 6226 sciences chimiques de Rennes

• Annabelle COUVERT Maitre de conférences École nationale de chimie de Rennes, équipe chimie et ingénierie des procédés, UMR 6226 sciences chimiques de Rennes

• Pierre LE CLOIREC Professeur, École nationale de chimie de Rennes, équipe chimie et ingénierie des procédés, UMR 6226 sciences chimiques de Rennes

• Dominique WOLBERT Professeur, École nationale de chimie de Rennes, équipe chimie et ingénierie des procédés, UMR 6226 sciences chimiques de Rennes

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outils & méthodes

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Traitement de l’information spatialisée en sciences de l’environnement

Ce module est consacré au traitement de l’information spatialisée appliqué aux sciences de l’environnement. Non exhaustif, il présente, à travers des exemples concrets, différents types de traitements de l’information spatialisée appliqués dans le cadre de problématiques environnementales spécifiques.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M041

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Ingénieurs et techniciens des bureaux

d’études en sciences de l’environnement

• Ingénieurs écologues

• Responsables et chargés de mission SIG au sein des collectivités territoriales ou des services déconcentrés de l’état (Direction départementales de l’agriculture et des forêts…)

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Licence ou équivalent.

Connaissances de base en statistiques fondamentales: moyenne, variance, fonction de corrélation.

Connaissance sommaire des outils de SIG (Systèmes d’information géographique).

Pas de pré-requis en pédologie, géologie, géographie.

Equipe pédagogique de conception• Samuel CORGNE

Maître de conférences en géographie physique, Université de Rennes 1.

• Christian WALTER Professeur de science du sol, Agrocampus Ouest

• Jean-Raynald DE DREUZY Chargé de recherche CNRS, Géosciences Rennes

Objectifs Il s’agit de fournir aux apprenants des éléments de réflexion et des bases scientifiques sur l’utilisation et la gestion de l’information spatialisée en relation avec des problématiques environnementales.

A l’issue de cette formation, vous serez capable :

• d’établir un cahier des charges des types de données spatialisées à utiliser pour répondre à une problématique environnementale ;

• de traiter différents types d’information spatialisée à l’aide d’outils d’analyse spécifiques ;

• d’analyser des résultats afin d’optimiser la prise de décision sur des questions environnementales.

Démarche pédagogique Le module est structuré autour de deux notions centrales : le traitement de l’information à partir de données exhaustives et le traitement de l’information à partir de données incomplètes. Le cours à distance débute par une remise en perspective des connaissances de base sur la représentation et la gestion de l’information spatialisée en sciences de l’environnement. Trois chapitres structurent ce module avec des exercices commentés et des exercices à réaliser par l’apprenant. Ces exercices constitueront l’évaluation de ce module.

Contenu pédagogique

Partie 1 - traitement de l’information spatialisée à partir de données exhaustives : exemples en télédétection

• Exercice commenté : identification des caractéristiques paysagères sur un bassin versant en Bretagne

• Fusion de données spatialisées dans un processus de modélisation environnementale

Partie 2 - traitement de l’information spatialisée à partir de données incomplètes : exemples en agronomie

• Description de données géostatistiques• Modélisation géostatistique• Interpolation optimale : krigeage

Partie 3 - traitement de l’information spatialisée à partir de données incomplètes : exemples en hydrogéologie

• Spécificités de la spatialisation en hydrogéologie• Géostatistique classique mono-variable : krigeage et simulation• Estimation simultanée de plusieurs variables : géostatistique multi-variable et problème

inverse• Vers une intégration plus forte des caractéristiques géologiques.

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outils & méthodes

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Traitement d’images appliquées à la télédétection

Ce module vise à apporter les bases nécessaires pour traiter et analyser des images de télédétection à travers différentes applications relevant du domaine de l’environnement et de l’aménagement. Il comprend des opérations classiques de visualisation des images, de corrections géométriques/georéférencements, mais aussi l’apprentissage et la comparaison de différentes méthodes de classification d’images.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M030

• Tarif : 750 € net de taxe

Public Ce module s’adresse à un public souhaitant acquérir les bases en traitement d’images de télédétection dans le cadre de son activité, de ses projets professionnels ou de sa formation.

Il s’adresse de préférence:

• aux professionnels des bureaux d’études

• aux personnels des collectivités territoriales

Pré-requis Ce module nécessite des connaissances minimales en télédétection. Le module ENVAM « Télédétection, une introduction » peut être considéré comme un pré-requis.

Niveau d’entrée en formation : Licence 3ème année (L3), BTS ou IUT dans le domaine de l’environnement ou de l’aménagement, des sciences géographiques, physiques ou naturelles.

Equipe pédagogique de conception• Laurence HUBERT-MOY, Professeur,

Université Rennes 2, LETG Rennes COSTEL UMR 6554 / OSUR

• Marc ROBIN, Professeur, Université Nantes, Directeur de l’UMR 6554 LETG, GEOLITTOMER UMR 6554 LETG

• Samuel CORGNE, Maître de conférences, Université Rennes 2, LETG Rennes COSTEL UMR 6554 / OSUR

• Sébastien Rapinel, Chercheur contractuel, Université Rennes 2, LETG Rennes COSTEL UMR 6554 / OSUR

Objectifs L’objectif de ce module est d’apporter une formation de base dans les domaines du traitement et de l’analyse d’images de télédétection, depuis les opérations de visualisation jusqu’à l’analyse des résultats.

A l’issue de la formation vous serez capable :

• de concevoir une procédure de traitement d’images, de l’image de départ jusqu’aux résultats statistiques et cartographiques ;

• d’extraire des informations utiles à partir de différents types d’images de télédétection ;• d’évaluer les résultats obtenus et de dialoguer avec des spécialistes en télédétection.

Démarche pédagogique Le module est structuré autour de trois modes d’apprentissage :

• L’entraînement : l’apprenant est amené à se poser des questions, à réfléchir sur une problématique à partir d’un exemple donné. Chaque entraînement comprend un exercice autoévalué ;

• Le cours : Le cours « éclaire » et donne un sens à l’exercice d’entraînement grâce à des apports plus théoriques ;

• L’exercice : l’apprenant se retrouve en situation concrète, il doit résoudre une problématique. Les exercices sont évalués.

Contenu pédagogique

Partie 1 - visualisation

Cette partie traite des modes d’affichage et d’amélioration de la visualisation qui peuvent être appliqués à différents types d’images de télédétection.

Partie 2 - géométrie, géoréférencement

Cette partie présente les opérations de corrections géométriques, de géoréférencement et de photo-interprétation assistée par ordinateur à partir de deux photos aériennes.

Partie 3 - extraction de l’information spectrale

Cette partie aborde les informations spectrales, leur extraction et leur analyse. Elle est illustrée par une étude d’une image satellite et de données spectroradiométriques acquises sur une mangrove localisée à Madagascar. .

Partie 4 - classification : approche pixel

Cette partie aborde les classifications par approche pixel à travers plusieurs types de classification (supervisées et non supervisées). L’application est centrée sur l’occupation des sols dans une région agricole, la Bretagne) analysée à partir d’une image des satellites SPOT 5.

Partie 5 - classification : approche objet

Cette partie aborde les classifications par approche orientée-objet, en présentant deux techniques de classification différentes. Elle est illustrée par une application en milieu urbain-périurbain réalisée avec une image à très haute résolution spatiale Quickbird.

Partie 6 - détection de changements

Les différentes techniques de détection de changements sont présentées dans cette partie. L’application porte sur les dynamiques spatio-temporelles de déforestation au Brésil à partir d’images Landsat.

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risques & impactsrisques & impacts

CONNAÎTRE LES RISQUES POUR PRÉVENIR LES ATTEINTES À L’ENVIRONNEMENTRISQUES NATURES ET INDUSTRIELS, DISPOSITIFS DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT…

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risques & impacts

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Objectifs Ce module a pour objectif de vous permettre d’acquérir les connaissances de bases de la toxicologie :

• devenir des contaminants dans l’organisme ;

• mécanismes d’action des contaminants aux niveaux cellulaire et moléculaire ;

• principales lésions cellulaires et génétiques engendrées par ces contaminants ;

• méthodes d’évaluation de la toxicité des contaminants environnementaux.

A l’issue de ce module, vous serez en mesure d’analyser une problématique de toxicologie liée à la présence d’un contaminant dans l’environnement. Plus précisément, vous comprendrez les interactions entre un contaminant environnemental et l’organisme humain et pourrez en déduire les conséquences potentielles pour la santé humaine.

Démarche pédagogique Le contenu du module sera présenté sous la forme d’un cours théorique présenté par des enseignant-chercheurs en physiologie et toxicologie, rappelant dans un premier temps les bases anatomiques et physiologiques des organes cibles des contaminants de l’environnement et dans un second temps les différents mécanismes et effets toxiques de ces contaminants sur ces organes.

Ces cours théoriques seront illustrés par des exemples concrets de contaminants environnementaux chimiques et biologiques présentés par des chercheurs du domaine à l’aide d’animations ou de vidéos.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction

• Définition d’un contaminant environnemental • Notion de contamination des milieux (ambiances professionnelles, milieux domestiques, air,

alimentation…)• Introduction à la toxicologie de demain : les faibles doses, les mélanges…

Partie 2 - notions de base en physiologie

• L’appareil respiratoire• La peau et ses annexes• L’appareil digestif et ses glandes annexes (foie…)• Le sang et l’appareil cardiovasculaire

• L’appareil génito-urinaire

Partie 3 - notions de base en toxicologie

• Le cycle ADME (Absorption, Distribution, Métabolisme, Elimination)• Les interactions des contaminants avec leurs cibles moléculaires, cellulaires, organiques • Les conséquences toxiques (toxicité aiguë, toxicité chronique, cancérogénèse)

• Les Méthodes d’évaluation de la toxicité

Partie 4 - exemples de contaminants

• Les contaminants chimiques : hydrocarbures aromatiques, métaux• Les contaminants biologiques : virus, parasites

Bases fondamentales de la toxicologie appliquée aux contaminants environnementaux

La lutte contre la pollution est actuellement une préoccupation majeure de la politique environnementale des pays industrialisés. Dans son environnement professionnel et domestique, l’homme est en effet exposé à une multitude de contaminants physiques, chimiques et biologiques. La compréhension des mécanismes toxiques liés à ces expositions est essentielle, puisqu’elle permet au professionnels de prévoir et gérer la toxicité des contaminants et, ainsi, de protéger la santé humaine et l’environnement.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M118

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Agents des collectivités territoriales et des

services déconcentrés de l’état

• Chimistes

• Chimistes de l’environnement

• Conseillers en maîtrise des pollutions agricoles

• Industriels de la pharmacochimie

• Ingénieurs des risques

• Physico-chimistes

• Responsables hygiène, sécurité et environnement

• Spécialistes du génie chimique

Pré-requis Solides connaissances en biologie et en chimie.

Niveau d’entrée en formation : Licence ou équivalent

Equipe pédagogique de conception• Lydie SPARFEL

Enseignant-chercheur Université de Rennes 1, Institut de recherche en santé, environnement et travail (IRSET), UMR INSERM 1085

• Eric LE FERREC Enseignant-chercheur Université de Rennes 1, Institut de recherche en santé, environnement et travail (IRSET), UMR INSERM 1085

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risques & impacts

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Objectifs Ce module vous permettra :

• de connaître la technologie et les équipements nécessaires aux installations de petite puissance ;

• d’évaluer le potentiel éolien et la viabilité d’un site ;

• d’évaluer la production d’une éolienne ;

• de connaître les types d’application des systèmes éoliens hors réseau et les formes de stockage ;

• de connaître les types de branchement au réseau et leurs modalités en France et au Québec,

• de calculer la rentabilité d’un projet éolien ;

• de connaître les règlements et les démarches administratives liés au domaine de l’éolien.

Démarche pédagogique Ce module est articulé autour d’un forum de discussion, d’examens à choix multiples, d’une dissertation concernant un aspect abordé dans le cours et d’une étude de cas d’un projet éolien en site isolé. Vous pourrez également valider vos connaissances tout au long de la formation grâce aux différents questionnaires d’auto-évaluation qui se trouvent à la fin de chaque chapitre.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction à l’énergie éolienne

• Filière éolienne et turbines de petite puissance

Partie 2 - choix d’un site

• Caractéristiques qui rendent un site propice à implantation d’un système éolien

Partie 3 - règlements, démarches administratives et sécurité

Partie 4 - estimation de la production

• Outils nécessaires pour évaluer et mettre en perspective la production électrique d’un système éolien

Partie 5 - calcul de rentabilité

• Notions de base concernant les calculs de viabilité économique d’un projet éolien

Partie 6 - types de systèmes hors réseau

• Les différentes utilisations de l’énergie éolienne pour les sites isolés

Partie 7 - les systèmes connectés au réseau

• Les modalités de branchement au réseau et autres aspects économiques

Partie 8 - les équipements et la technologie

• Technologie nécessaire à diverses applications éoliennes en milieux isolés

Centrales éoliennes de petite puissance

Les systèmes éoliens de petite puissance peuvent servir à diminuer la facture d’électricité des particuliers et répondre à leurs besoins de pompage d’eau et de chauffage. Ils peuvent aussi être utilisés pour l’électrification de sites isolés. Cependant, ces systèmes sont complexes à mettre en œuvre et nécessitent une bonne connaissance de la technologie et de ses applications.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M099

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Élus des collectivités locales

• Chargés de projet développement économique des organismes internationaux de développement

• Chargés de missions énergies renouvelables des collectivités locales et des institutions publiques

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau Licence ou équivalent

Equipe pédagogique de conception• Adrian ILINCA

Ph.D., ing. doctorat en génie mécanique de l’École polytechnique de Montréal, directeur du laboratoire de recherche en énergie éolienne de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), responsable des programmes de formation en énergie éolienne à l’UQAR

• Louis JEAN Responsable de l’élaboration des contenus et de la scénarisation du cours, laboratoire de recherche en énergie éolienne, UQAR

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risques & impacts

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Cyanobactéries et cyanotoxines : causes et conséquences

Modalités pratiques • Durée : 20h sur 10 semaines

• Référence : M130

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • hydrobiologistes

• techniciens de rivières

• gardes-pêche et gestionnaires des milieux aquatiques, animateurs de SAGE

• responsables de station de traitement ou d’épuration des eaux, responsables de laboratoire d’analyse des eaux

• techniciens de la mesure de la qualité de l’eau

• techniciens en traitement de l’eau potable

• ingénieurs de procédés en environnement

• chargés de mission en environnement

• risk managers

• ingénieurs en technique d’études des systèmes naturels

Pré-requis Niveau de diplôme : Bac +3 en biologie minimum

Connaissances en biologie, sur le fonctionnement des milieux aquatiques et la gestion des bassins versants.

Equipe pédagogique de conception• Cécile BERNARD

Professeur du Muséum National d’Histoire Naturelle

• Philippe BOUDES sociologue/Université de Rennes 2

• Luc BRIENT Ingénieur d’études/ Université de Rennes 1/ UMR Ecobio

• Muriel GUGGER Ingénieur de Recherche/ Institut Pasteur-Paris

Objectifs Ce module permet de prendre connaissance des problématiques des cyanobactéries en eau douce afin d’être en capacité de proposer un cahier des charges de suivi analytique, d’exploiter les résultats, d’élaborer et proposer des actions de gestion liées aux usages de la masse d’eau, de devenir un intermédiaire entre les usagers et les décideurs.

Le gestionnaire de milieux aquatiques confirmé sera en mesure :

• de mettre en place un protocole de surveillance en fonction des paramètres météorologiques par des observations visuelles et des méthodologies de prélèvement d’échantillons sur le terrain, d’analyses ciblées en laboratoire ;

• d’évaluer les risques suite à des phénomènes observés ou mesurés engendrés par les cyanobactéries et leurs toxines et d’assurer une gestion sanitaire en concordance avec le ou les usages de l’eau ;

• de proposer des solutions adaptées au contrôle et à la gestion des cyanobactéries en fonction des caractéristiques du milieu ;

• de vulgariser les résultats des analyses auprès du grand public, des élus afin de les sensibiliser aux risques sanitaires éventuels et à la conformité avec les règles en vigueur.

Démarche pédagogique A partir de cinq cas d’études de plans d’eau différents, les causes et conséquences des cyanobactéries sont présentées en intégrant au fur et à mesure les aspects de la théorie dans les domaines de la physiologie, limnologie, toxicologie, règlementation et sociologie. Pour vous aider à appréhender au mieux ces notions, 3 QCM, 3 forums et une classe virtuelle vous seront proposés. L’évaluation des connaissances portera sur les QCM, la mise en place d’un protocole de cartes d’identités de plans d’eau et d’un suivi analytique face au risque cyanobactéries.

Contenu pédagogique

Partie 1 - étude de cas d’un plan d’eau dédié aux activités récréatives. Approche de la problématique globale des cyanobactéries

Partie 2 - étude de cas d’un plan d’eau confronté à de fortes biomasses piscicoles. Le devenir de la bioaccumulation des cyanotoxines dans la chaine trophique et les aspects de limnologie

Partie 3 - étude de cas d’un plan d’eau servant principalement à la potabilisation. Le devenir des cyanotoxines et la réglementation

Partie 4 - étude de la gestion d’un plan d’eau au regard des usages et des usagers. Approche sociologique des questions de l’environnement

Partie 5 - étude d’un plan d’eau à multiples usages et élaboration des stratégies de reconquête de la qualité de l’eau et de la gestion multiple

L’anthropisation des milieux aquatiques se traduit par de fortes biomasses de cyanobactéries. Celles-ci sont de plus en présentes et occupent les espaces durablement. Bien qu’elles aient une fonction épuratrice dans leur milieu, certaines d’entre elles produisent des toxines qui ont un impact par bioaccumulation dans la chaine trophique. Ces toxines entraînent des perturbations qui peuvent aller jusqu’à la destruction totale d’un écosystème. Le module ciblera les aspects d’observation sur le terrain, de surveillance, d’évaluation du risque, de gestion sanitaire, de communication auprès du grand public et d’actions curatives au regard des usages de l’eau.

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Evaluer les impacts environnementaux des projets éoliens

Au cours des dernières années, cette source d’énergie verte a maintenu un taux de croissance annuel moyen de 30 % et ses excellentes perspectives d’avenir portent à croire qu’elle est vouée à jouer un rôle majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cependant, les projets éoliens demeurent des projets de nature industrielle qui ont des impacts inéluctables sur l’environnement. Ce module de formation propose d’évaluer la nature de ces impacts et d’explorer les stratégies visant à les atténuer.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référence : M095

• Tarif : 750 € net de taxePublic

Public • maîtres d’ouvrage, privés ou publics de

projets éoliens

• chefs de chantiers et responsables d’exploitation de parcs éoliens

• chefs de projet éoliens ou énergies renouvelables au sein de collectivités ou dans des bureaux d’études

• ingénieurs et techniciens et charge d’un projet éolien, dans des collectivités, établissements et institutions publiques ou dans des bureaux d’études spécialisés dans l’éolien

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : Bac +3

Equipe pédagogique de conception• Adrian ILINCA

Ph.D., ing. doctorat en génie mécanique de l’École polytechnique de Montréal, directeur du laboratoire de recherche en énergie éolienne de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), responsable des programmes de formation en énergie éolienne à l’UQAR

• Équipe du laboratoire de recherche en énergie éolienne

Objectifs Ce module vous permettra de :

• comprendre les impacts visuels des projets éoliens et connaître les moyens qui existent pour les limiter ;

• comprendre la problématique sonore liée aux projets éoliens et connaître les stratégies visant à en atténuer ses effets ;

• comprendre les impacts des projets éoliens sur la faune et la flore ;

• comprendre les impacts de la filière éolienne sur l’activité humaine et connaître les risques associés à son exploitation ;

• connaître la réglementation qui s’applique dans différents pays concernant l’implantation de projets éoliens.

Démarche pédagogique Ce module est articulé autour d’un forum de discussion, d’examens à choix multiples, d’une dissertation concernant un aspect abordé dans le cours et d’une étude de cas d’un projet éolien. Différentes évaluations sommatives et des outils d’autoévaluation vous permettront de vérifier et valider les connaissances et compétences acquises tout au long de la formation.

Contenu pédagogique

Partie 1 - présentation des notions élémentaires

Présentation des notions élémentaires ayant trait à la filière éolienne ainsi qu’à la place qu’occupe actuellement l’énergie éolienne par rapport aux autres types d’énergies renouvelables.

Partie 2 - impacts visuels

Description des divers impacts visuels que comporte un projet éolien ainsi que des façons de les atténuer. Plusieurs techniques d’harmonisation avec le paysage sont décrites.

Partie 3 - impacts sonores

Exploration des problématiques sonores liées à l’éolien : facteurs mécaniques et aérodynamiques qui affectent les émissions sonores d’une turbine éolienne et moyens de quantifier et d’atténuer ces émissions.

Partie 4 - impacts sur le milieu

Exploration des impacts environnementaux de l’implantation d’éoliennes sur la faune et la flore. Politiques environnementales encadrant ces dommages.

Partie 5 - impacts sur l’activité humaine

Présentation des types d’interférences que les éoliennes peuvent occasionner aux autres technologies (appareils de télécommunication et les radars). Nous abordons aussi les risques que les éoliennes présentent pour les travailleurs, les personnes qui circulent à proximité des mâts et les véhicules aériens.

Partie 6 - réglementation

Cadre juridique de la France et du Québec des différentes étapes de la réalisation d’un projet éolien (étude d’impact, permis de produire de l’électricité, nuisance sonore, démantèlement, etc.).

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risques & impacts

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Objectifs Ce module vous permettra de :

• connaître les impacts socio-économiques que peut présenter le développement de la filière éolienne ;

• connaître les aspects les plus importants concernant l’acceptabilité sociale des projets éoliens ;

• comprendre les avantages et les inconvénients des stratégies de développement en France et au Québec ;

• connaître la réglementation qui s’applique dans différents pays pour l’implantation des projets éoliens ;

• connaître les étapes d’implantation d’un projet éolien ;

• porter un jugement sur la pertinence économique d’un projet éolien.

Démarche pédagogique Ce module est articulé autour d’un forum de discussion, d’examens à choix multiples, d’une dissertation concernant un aspect abordé dans le cours et d’une étude de cas d’un projet éolien. Différentes évaluations sommatives et des outils d’autoévaluation vous permettront de vérifier et valider les connaissances et compétences acquises tout au long de la formation.

Contenu pédagogique

Partie 1 - présentation des notions élémentaires

Présentation des notions élémentaires de l’éolien, relatives aux aspects techniques ainsi qu’à la place qu’occupe actuellement l’énergie éolienne par rapport aux autres types d’énergies renouvelables.

Partie 2 - acceptabilité sociale

Les différents types d’opposition auxquels doit faire face l’industrie éolienne et des éléments qui en favorisent l’acceptabilité sociale. Mise en perspective des arguments des opposants aux projets éoliens.

Partie 3 - aspects économiques

La rentabilité des projets éoliens et les retombées économiques au niveau local : création d’emplois, impacts sur le marché immobilier local et redevances octroyées aux propriétaires fonciers.

Partie 4 - implantation d’un projet éolien

Les différentes étapes à suivre pour assurer le bon déroulement de l’implantation d’un projet éolien. Mise en avant des problèmes liés à l’implantation de tels projets par la présentation de quelques études de cas.

Partie 5 - stratégies de développement de l’industrie éolienne

Analyse des stratégies et objectifs de développement de l’énergie éolienne élaborées par différents gouvernements.

Partie 6 - réglementation

Cadre juridique du Québec et de la France pour la réalisation d’un projet éolien (étude d’impact, permis de produire de l’électricité, nuisance sonore, démantèlement, etc.).

Evaluer les impacts socio-économiques des projets éoliens

Malgré un fort de taux de croissance (plus de 30% par an) et le fait qu’elle représente une alternative économique viable pour répondre à la demande croissante d’énergie dans le monde, le développement de la filière éolienne ne se fait pas sans heurts. Ce module vous permettra d’acquérir les clés et les méthodes pour évaluer au mieux les impacts des projets éoliens et améliorer leur acceptabilité de la part des communautés concernées par un projet.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référénce : M078

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • maîtres d’ouvrage de projets éoliens

• chefs de chantiers et responsables d’exploitation de parcs éoliens

• chefs de projet éoliens ou énergies renouvelables au sein de collectivités ou dans des bureaux d’études

• ingénieurs et techniciens et charge d’un projet éolien, dans des collectivités, établissements et institutions publiques ou dans des bureaux d’études spécialisés dans l’éolien

Pré-requis Niveau d’entrée en formation : Bac +3

Equipe pédagogique de conception• Adrian ILINCA

Ph.D., ing. doctorat en génie mécanique de l’École polytechnique de Montréal, directeur du laboratoire de recherche en énergie éolienne de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), responsable des programmes de formation en énergie éolienne à l’UQAR

• Équipe du laboratoire de recherche en énergie éolienne

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Objectifs Ce module vise avant tout à acquérir les connaissances de base sur les principales sources de rayonnements naturels dans l’environnement. Une grande partie de cet enseignement est consacrée au radon qui contribue majoritairement à l’exposition des individus aux rayonnements d’origine naturelle.

A l’issue de ce module, vous serez en mesure de :

• savoir évaluer une situation de terrain en matière d’impact potentiel radon ;

• mettre en œuvre une procédure de métrologie du radon et de ses descendants ;

• savoir apprécier les risques sanitaires liés à l’exposition au radon ;

• savoir appréhender une démarche de radioprotection liée aux expositions d’origine naturelle.

Démarche pédagogique Ce module s’organise autour de trois blocs de connaissances :

• les notions générales sur les sources de rayonnement naturel et leur importance respective dans l’exposition des individus ;

• les aspects métrologiques relatifs au radon et ses dérivés à vie courte ;

• la caractérisation de l’exposition liée au radon et le risque sanitaire associé.

Ils sont accompagnés d’activités permettant d’évaluer et d’approfondir les connaissances acquises. Enfin comme évaluation finale, une étude de cas est proposée mettant en jeu la problématique radon dans un contexte d’évaluation de l’exposition et du risque.

Contenu pédagogique

Partie 1 - les principales sources de rayonnements naturels

Partie 2 - le radon dans l’environnement

Partie 3 - méthodes de mesures de l’activité volumique en radon

Partie 4 - descendants à vie courte du radon – définition et mesure des principales grandeurs caractéristiques de l’exposition

Partie 5 - mesures sur les dérivés à vie courte du radon – Principaux résultats expérimentaux

Partie 6 - impact sanitaire et évaluation du risque

Partie 7 - Gestion du risque radon

Exposition aux rayonnements ionisants naturels : cas particulier du radon et risques associés

Depuis ses origines, l’Homme a été exposé à des rayonnements ionisants d’importance inégale, pour une grande part issus de sources naturelles diverses. Parmi ces dernières, le radon, gaz radioactif issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croute terrestre, est omniprésent à la surface de la terre. Il est considéré comme un des agents responsables du cancer du poumon, toutefois bien loin derrière le tabac. Ce module se propose de développer la problématique radon dans son ensemble et de mettre en exergue les dernières connaissances concernant le risque d’exposition.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 10 semaines

• Référénce : M110

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Architectes

• Ingénieurs des bureaux d’études en géologie

• Chargés des plans d’aménagement locaux

• Formateurs en environnement

• Ingénieurs des risques

• Ingénieurs sanitaires

• Conseilleurs en environnement

• Urbanistes

• Ingénieurs d’études en aménagement du territoire

• Chargés d’études en environnement

• Chercheurs

Pré-requis Des notions de base sur la radioactivité, la décroissance radioactive sont particulièrement souhaitées.

Equipe pédagogique de conception• Georges TYMEN

Professeur Emérite, Université de Bretagne Occidentale, LEMAR UMR 6554 Institut Universitaire Européen de la Mer

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risques & impacts

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Modalités pratiques • Durée : 20h sur 10 semaines

• Référence : M128

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Agents des collectivités territoriales et des

services déconcentrés de l’Etat

• Personnels des associations de protection de l’environnement

• Ingénieurs des bureaux d’études

• Chercheurs souhaitant approfondir l’adaptation au changement climatique

Pré-requis Connaissances en environnement et en aménagement (utiles pour appréhender et comprendre l’approche globale proposée) ;

Compréhension de l’anglais (certains éléments du module sont en anglais : vidéos, textes…).

Equipe pédagogique de conception• Denis BAILLY

Enseignant-chercheur en économie, Université de Bretagne Occidentale, UMR-Amure

• Monique CASSE Directrice, S.I.A.G.M (Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan)

• Juliette HERRY Chargée de mission «GIZC et climat», S.I.A.G.M (Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan)

• Ronan PASCO Chargé de mission «Mer et littoral», S.I.A.G.M (Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan)

• Manuelle PHILIPPE Université de Bretagne Occidentale, UMR-Amure

Objectifs Grâce à ce module, vous allez acquérir des connaissances sur :

• les enjeux actuels liés au changement climatique sur le littoral ;

• le contexte institutionnel relatif au changement climatique ;

• les concepts d’atténuation et d’adaptation au changement climatique ;

• l’intérêt de s’adapter dès à présent aux effets du changement climatique.

A l’issue de ce module, vous serez capable :

• d’engager les acteurs locaux autour de la question de l’adaptation au changement climatique ;

• d’animer des ateliers de travail participatifs ;

• d’identifier les enjeux liés au changement climatique sur votre territoire ;

• d’élaborer des scénarios co-construits d’évolution d’un territoire littoral ;

• d’identifier les actions à mener pour atteindre un futur « privilégié » qui formeront la base de votre stratégie d’adaptation ;

• de proposer des actions en faveur de l’adaptation au changement climatique ;

• de sensibiliser la population à l’adaptation au changement climatique.

Démarche pédagogique Ce module, divisé en 3 séquences, suit une démarche progressive en 5 chapitres illustrés par des exemples concrets.

Séquence 1 : contexte général du changement climatique et de ses effets et impacts.

Séquence 2 : importance d’engager les acteurs locaux dans une démarche participative d’élaboration de stratégie d’adaptation (proposition de méthodes et conseils).

Séquence 3 (contient 3 chapitres) : outils et méthodes pour permettre aux gestionnaires locaux de mener des ateliers de travail participatifs.

Contenu pédagogique

Chapitre1 : le changement climatique, un enjeu actuel planétaire

Chapitre 2 : les acteurs

Chapitre 3 : identification des enjeux liés aux effets du changement climatique

Chapitre 4 : scénarios prospectifs

Chapitre 5 : comment initier l’élaboration d’une stratégie d’adaptation au changement climatique sur un territoire littoral?

La question de la prise en compte du changement climatique se pose de façon pressante aux territoires côtiers, mais la complexité et les incertitudes liées posent des difficultés aux gestionnaires.Des mesures d’atténuation sont menées, mais l’anticipation et l’adaptation sont encore peu réalisées. Ce module propose une démarche intégrée et participative, des outils et méthodes afin de s’approprier les enjeux locaux liés au changement climatique, d’élaborer des scénarios d’avenir pour identifier des actions à mener et d’initier l’élaboration d’une stratégie d’adaptation locale.

Méthodologies pour l’adaptation des territoires littoraux au changement climatique : enjeux, scénarios et stratégie adaptative

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risques & impacts

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Ce module porte sur le risque chimique à l’échelle environnementale et humaine. L’objectif est de permettre à l’apprenant d’appréhender les risques liés à la chimie dans leur globalité afin de l’aider à prendre des décisions d’ordre préventif. La protection de l’environnement et des individus est également au cœur de la problématique abordée.

Modalités pratiques • Durée : 20 heures sur 8 semaines

• Référence : M104

• Tarif : 750 € net de taxe

Public • Responsables hygiène, sécurité et

environnement

• Spécialistes sécurité des procédés et des risques industriels

• Professionnels de la sécurité civile : pompiers, médecins…

• Professionnels manipulant des produits chimiques

Pré-requis Connaissances générales en chimie.

Niveau d’entrée en formation : diplôme de niveau BTS ou DUT.

Equipe pédagogique de conception• Nicolas NOIRET

Professeur, École nationale supérieure de chimie de Rennes, équipe COS

• Julien MORICE Ingénieur TICE, École nationale supérieure de chimie de Rennes

Objectifs A l’issue de ce module, vous serez capable :

• d’identifier la toxicité des produits chimiques ;

• de connaitre la réglementation appliquée concernant les produits chimiques ;

• d’appréhender l’ensemble des risques liés à la chimie ;

• de définir un plan de prévention des risques chimiques ;

• de réagir en cas de survenance d’un risque chimique.

Démarche pédagogique L’ensemble des risques chimiques comme l’incendie et l’explosion sont présentés et des solutions préventives pour éviter leur survenance sont proposées. Les méthodes de protection permettant de faire face aux accidents seront également présentées.

Les apprenants appréhenderont à la fois l’aspect théorique mais également l’aspect pratique au travers d’études de cas concrets.

Contenu pédagogique

Partie 1 - introduction

Partie 2 - pictogrammes

Partie 3 - toxicité

Partie 4 - prévention et protection

Partie 5 - incendie

Partie 6 - explosion

Partie 7 - intoxication : les voies de pénétration, de transport et de fixation

Partie 8 - la brûlure chimique

Partie 9 - transport de matières dangereuses et de produits chimiques

Risques chimiques : prévention et protection

Page 93: LA FORMATION DURABLE

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LA FORMATION DURABLE

Page 94: LA FORMATION DURABLE

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE

L’université de Rennes 1, ci-après dénommée « L’établissement », est

l’établissement porteur du Campus Numérique ENVAM, ci-après désigné

« ENVAM ».

Les présentes Conditions Générales de Vente, ci-après nommées « CGV

», régissent les rapports entre l’établissement et « le Stagiaire », ce terme

désignant toute personne ayant souscrit à une offre de formation dispensée

par ENVAM dans le cadre d’une prestation de formation, ci-après désignée

« le Service ».

Les présentes CGV s’appliquent à toutes les formations assurées par

ENVAM mentionnées dans le catalogue de formation disponible sur le site

Internet www.envam.org et prévaudront sur l’application de toutes autres

dispositions, conditions générales ou particulières, sauf dérogation formelle

et expresse de la part de l’établissement.

Toute inscription à une formation vaut acceptation pleine et entière des

présentes CGV.

L’établissement et ENVAM se réservent le droit de modifier les présentes

CGV à tout moment, sans préavis et sans contrepartie. Dans ce cas, les

conditions applicables seront celles en vigueur à la date de souscription de

la formation par le Stagiaire.

Les présentes Conditions comportent des exclusions de garantie et des

limitations de responsabilité dont le Stagiaire déclare avoir pris connaissance.

InscriptionToute demande de catalogue et/ou d’inscription à une formation peut

s’effectuer en s’adressant aux services de Formation Continue des

établissements membres d’ENVAM ou au SFC de l’Etablissement :

• Par téléphone au : 02.23.23.39.50

• Par fax au : 02.99.63.30.33

• Par e-mail : [email protected]

• Sur le site WEB : www.envam.org

• Par courrier, à l’adresse suivante : Université de Rennes 1 - Service de Formation Continue 4 rue Kléber – 35 000 RENNES

Toute préinscription doit faire l’objet d’une confirmation écrite et signée par le

Stagiaire, ou par un responsable autorisé dans le cas d’une prise en charge

de la formation par l’entreprise, sous la forme d’un bulletin d’inscription.

Les préinscriptions effectuées par téléphone ne seront définitivement prises

en compte qu’à réception sous 48 heures dudit bulletin.

Convention de formationLes enseignements dispensés dans le cadre de la formation professionnelle

font l’objet d’une convention de formation, en application de la loi 71-575

du 16 juillet 1971.

Lorsque le Stagiaire est une personne physique entreprenant une formation

à titre individuel et à ses frais, le contrat est réputé formé par la seule

signature du contrat de formation professionnelle. Ce contrat est soumis

aux dispositions des articles L6353-3 à L6353-7 du Code du Travail.

Dans tous les autres cas, le contrat est formé à réception, par ENVAM, de la

demande d’inscription.

A réception de l’inscription, la convention de formation est adressée en

double exemplaire au Stagiaire et doit impérativement être retournée

complétée et signée au plus tard 8 jours avant le début de la formation.

En fonction de certains impératifs et dans la mesure des possibilités, des

inscriptions plus tardives pourront être admises.

Les modalités de suivi, notamment les objectifs, les moyens pédagogiques

et techniques, les pré-requis et les modalités d’évaluation, qui figurent en

annexes de la convention de formation, doivent également être datées et

signées par le Stagiaire.

Limitation du nombre de participantsDans le cas où le nombre de participants à une formation serait jugé

pédagogiquement insuffisant, ENVAM se réserve le droit d’ajourner cette

formation et de procéder au report des inscriptions sur la session suivante.

En cas d’impossibilité de report, les frais d’inscription préalablement réglés

seront entièrement remboursés, sans que le Stagiaire puisse prétendre à

aucune indemnité à quel que titre que ce soit.

En fonction des objectifs pédagogiques, le nombre de participants par

session est limité. En cas de dépassement, une priorité est donnée aux

premières demandes. Les inscriptions surnuméraires se verront proposées

un report sur la session suivante.

Prise en charge par un organisme payeur et/ou par l’employeurEn cas de demande de prise en charge de la formation par un organisme de

financement ou par son employeur, il appartient au Stagiaire de l’indiquer

expressément sur le bulletin d’inscription et de procéder directement aux

démarches de prise en charge avant le début de la formation.

L’accord de l’organisme et/ou de l’employeur doit être réceptionné avant le

premier jour de

la formation. Dans le cas contraire, la subrogation de paiement ne sera pas

acceptée et ENVAM adressera la facture correspondant à l’intégralité du

montant de la formation directement au Stagiaire.

Contenu des formationsENVAM se réserve le droit d’appliquer à tout moment les modifications qu’il

juge utile à ses programmes et prestations.

Aucune indemnité ne sera versée au Stagiaire ou à son financeur pour cause

d’une modification de programme du fait d’ENVAM.

TarifsLes prestations sont fournies au tarif en vigueur au moment de la souscription

de la formation.

Le tarif applicable est celui figurant sur le catalogue en vigueur au jour de

l’inscription.

Le tarif par participant est stipulé en Euros nets de taxes et couvre les frais

pédagogiques. Il n’inclut pas les éventuels frais de documentation, de

déplacement, d’hébergement et de restauration des Stagiaires.

Modalités de paiement Lorsque le règlement est à la charge du Stagiaire, il doit obligatoirement

intervenir dans sa totalité à la date de début de la formation. Dans le cas

contraire, ENVAM se réserve la possibilité de refuser au Stagiaire l’accès à

la formation.

Sur demande du Stagiaire et après accord d’ENVAM, le règlement du coût

de la formation peut faire l’objet d’un échéancier, dont les modalités seront

précisées sur la convention de formation.

Lorsque le règlement est à la charge de l’entreprise, d’un organisme

collecteur ou d’un organisme public ou parapublic, celui-ci interviendra à

réception de la facture, au terme de la formation du Stagiaire.

Page 95: LA FORMATION DURABLE

Le règlement peut être effectué :

• Soit par chèque à l’ordre de l’Agent comptable de l’Université de Rennes 1 et adressé avec la convention de formation au Service de Formation Continue de l’Université de Rennes 1.

• Soit par virement bancaire à l’ordre de : Agent Comptable de l’Université de Rennes 1, TRESORERIE GENERALE N° 10071 35000 00001000001 35

Annulation - ReportsToute formation commencée est due en totalité, même si le Stagiaire ne

s’est pas connecté à la plateforme de téléformation ENVAM.

Toute annulation de la part du Stagiaire doit être communiquée par

écrit avant le début de la formation. Dans le cas d’une annulation par le

Stagiaire intervenant avant la date de début de la formation, aucun frais

ne sera facturé.

Toute absence de connexion à la plateforme de téléformation ENVAM

après la date de début de la formation ou tout abandon en cours de

formation est assimilée à une annulation hors délai et ne pourra donner

lieu à aucun remboursement ou échange à quel que titre que ce soit.

ENVAM se réserve le droit de reporter ou d’annuler une session, de

modifier son déroulement, le contenu de son programme ou le choix de

ses animateurs si des circonstances indépendantes de sa volonté l’y

obligent.

ENVAM se réserve en outre le droit d’annuler ou de reporter une session

en cas d’insuffisance d’inscriptions. En cas d’annulation ou de report

d’une formation, les Stagiaires seront informés par téléphone au plus tard

5 jours ouvrés avant le début programmé de la formation, sauf cas de

force majeure. Le stagiaire ayant subi une telle annulation pourra, s’il le

souhaite, s’inscrire prioritairement sur la session suivante.

ENVAM ne pourra être tenu responsable des coûts pour dommages

conséquents à l’annulation d’une formation ou à son report à une date

ultérieure.

Les demandes de report d’inscription d’une session à une autre formulées

par le Stagiaire sont admises dans la limite des places disponibles. La

demande doit être confirmée par écrit au plus tard 8 jours avant le début

de la formation.

Moyens pédagogiques et techniquesL’accès aux formations nécessite que le Stagiaire soit équipé d’un matériel

informatique en adéquation avec les caractéristiques techniques propres

à chaque formation. Ces caractéristiques techniques sont disponibles sur

le site Internet www.envam.org . Il appartient au Stagiaire de s’assurer,

sous son unique responsabilité, préalablement à son inscription, de

l’adéquation de son matériel avec lesdites caractéristiques techniques.

Il appartient également au Stagiaire, compte tenu de la nature du

réseau Internet et des risques associés, de prendre toutes les mesures

appropriées de façon à protéger ses propres données et/ou logiciels de

la contamination par d’éventuels virus circulant sur Internet ou contractés

par tout autre moyen électronique.

Les éléments personnels d’identification, attribués par l’Etablissement

après retour de le convention de formation signée, permettent au Stagiaire

de s’identifier et de se connecter à la plateforme de téléformation ENVAM.

Ces éléments sont personnels, confidentiels et non transmissibles. Le

Stagiaire est responsable de maintenir la confidentialité de ses éléments

ainsi que de toutes les utilisations de son compte, qu’ils les aient ou non,

effectivement ou expressément autorisées.

La possession, l’utilisation ou le développement de programmes mettant

en cause l’intégrité des systèmes informatiques est strictement interdit.

L’introduction d’un virus est une mise en cause de l’intégrité du système.

La possession, l’utilisation ou le développement de programmes

cherchant à s’approprier ou à déchiffrer le mot de passe d’un utilisateur

sont également strictement interdits.

Limitation de responsabilitéLa responsabilité d’ENVAM ne peut en aucun cas être engagée pour toute

incompatibilité technique du matériel du Stagiaire, tout mauvais usage et/

ou usage frauduleux des codes d’accès qui lui auront été délivrés et toute

cause étrangère à ENVAM notamment liée à la nature même du réseau

Internet.

En tozt état de cause, ENVAM ne pourra en aucun cas être tenu

responsable :

- De tout dommage direct ou indirect, accessoires ou spéciaux causés

au système informatique du Stagiaire et provoqués par le téléchargement,

l’acquisition ou la lecture des documents et médias proposés pour la

formation.

- D’un dysfonctionnement, d’une indisponibilité d’accès, d’une mauvaise

utilisation, d’une mauvaise configuration de l’ordinateur du Stagiaire, ou

encore de l’emploi d’un navigateur peu usité par le Stagiaire

- Du contenu des liens ou sources externes accessibles par le Stagiaire à

partir des modules de formation ENVAM

Propriété intellectuelle et confidentialitéLes documents et supports mis à la disposition du Stagiaire dans le cadre

de la formation font l’objet de la protection par le droit d’auteur prévue

par le code de la propriété intellectuelle et ne peuvent être reproduits, en

tout ou partie, sous quelque forme que ce soit, sans l’autorisation écrite

préalable de l’Etablissement. Le matériel pédagogique utilisé demeure la

seule propriété d’ENVAM. En conséquence, la reproduction, diffusion ou

communication au public sans l’autorisation expresse préalable d’ENVAM

ou de ses ayants droits est constitutive de contrefaçon et passible des

sanctions qui s’y rattachent.

Les informations et le savoir-faire dispensés pendant les formations sont

destinés à l’usage privé exclusif du Stagiaire.

En cas de non respect constaté des conditions sus-mentionnées, le

Stagiaire peut se voir interdire sans préavis par l’Etablissement l’accès à

la plateforme de téléformation ENVAM.

Informatique et libertésConformément à la loi Informatique et Libertés du 06/01/1978, le Stagiaire

peut accéder aux informations le concernant, les rectifier et s’opposer à

leur traitement ou à leur transmission éventuelle aux partenaires d’ENVAM

en écrivant au Service Formation Continue de l’Etablissement.

Droit applicable et juridiction compétente

Les présentes CGV sont régies, interprétées et appliquées en vertu du

droit français.

En cas de litige relatif aux présentes CGV et à leur mise en œuvre,

notamment leur validité, leur interprétation, leur exécution, leur résiliation

et leurs conséquences, celui-ci sera soumis au tribunal compétent.

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• Virginie DUVACHER 02 23 23 39 50 [email protected]

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• Céline Locatelli 04 73 31 87 56 [email protected]

contacts & renseignements

Inscriptions en ligne sur www.envam.org

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Ce catalogue a été imprimé avec des encres végétales, sur papier recyclé, par Technic Plus Impression, imprimeur labellisé Imprim’vert.

Campus numérique ENVAM - 2018

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LA FORMATION DURABLE

CONTACTS

Campus numérique ENVAM Université de Rennes 1 • Campus de Beaulieu

Pôle Numérique Rennes Beaulieu263 Av. du Général Leclerc

35 042 Rennes cedex

Carole Nocéra-PicandDirectrice

[email protected]

Ronan Le Cornecchef de projet

[email protected]

t. 02 23 23 48 92

www.envam.org