Mieux comprendre la Forêt Tropicale et les enjeux environnementaux

Mieux comprendre la Forêt Tropicale et les enjeux environnementaux

La Forêt Tropicale, l’amie de l’hommeLa Forêt Tropicale, l’amie de l’homme

L’expédition SANGHA biodiversité en terre pygmée, c’est une dizaine de personnes qui oeuvre toute l’année aux préparatifs du projet, avec deux associations INSECTES DU MONDE et TOUT LA-

HAUT ; ce sont des dizaines de personnes, naturalistes, grimpeurs, cinéastes, personnel médical, porteurs, guides, cuisiniers, de na-

tionalités et cultures différentes, qui partent ensemble au coeur de la forêt tropicale. Leur objectif est de poser les premières pierres

d’un inventaire de la biodiversité de la forêt à 80km autour de Bayanga. INSECTES DU MONDE a d’ores et déjà découvert quelques

espèces nouvelles pour la science et pour le pays (exemples).

Un inventaire sert à savoir ce qui existe, ce qui disparaît, ce qui s’adapte.

En cherchant on se rend compte qu’il y a encore tant à trouver...

Ici, en république de Centrafrique et au quatre coins de la planète.

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L’UNIVERS DES PETITES BÊTESMots croisés verticalement : A/Blatte. B/Entomologie. C/Phasme. D/Scarabée.horizontalement : 1/Bousier. 2/Sauterelle. 3/Mante. 4/Papillon.

Chaque insecte appartient à un ordre

NATURES GENEREUSEDevine qui je suis

Coléoptère

Hyménoptère

Diptère

Lépidoptère

Orthoptère

Hétéroptère

Homoptère

pollinisateur et parfois décomposeur

décomposeur

proie de rêve

disséminateur

décomposeur

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Livret réalisé par les membres de l’expédition SANGHA : Bertrand Cosson, Roland Pruvost, Co-rinne Lopez, François Loiret & Marion Courselle

Le projet SANGHA s’inscrit dans une oeuvre de longue haleine menée depuis 1984 par un homme qui s’est peu à peu entouré de toute une équipe et a monté une association loi 1901 en France, l’association Insectes du Monde. L’objectif est de faire connaître le monde des insectes au public.

Aujourd’hui, accompagnée de plusieurs corps d’étude et de nombreux savoir-faire, l’association Insectes du Monde revient dans la région de Bayanga pour poursuivre l’inventaire de la biodiversité.

Les enfants sont les acteurs du monde de demain. Afin de leur permettre de gérer aux mieux les ressources de notre planète il nous semble important de les sensibiliser aux richesses et aux fragilités de celle-ci.

Ce livret n’est ni un livre de classe, ni un dictionnaire ou une encyclopédie ; c’est un livret de jeux et de découvertes sur la diversité du monde ainsi que sur les richesses et les fragilités de la forêt tropicale du bassin du Congo,

MODIFICATION DES ÉCOSYSTÈMESDifférences Photo 1 & 2 : on voit des déchets polluer les rives sur la photo 2Photos 3 & 4 : Sur la photo 4 on voit une forêt gérée et replantée après une exploitationPhotos 5 & 6 : La photo 5 représente un jardin potager dans lequel pous-sent différentes plantes et légumes, sur la photo 6 c’est de la monocul-ture de palmier.Photos 7 & 8 : On voit un bidonville où les gens vivent au milieu des dé-bris et un village

AMIS OU ENNEMIS, ILS ONT TOUS UN RÔLE À JOUERRetrouve le détail dans la grande vignette

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Saline aux Buffles, sud est de Bayanga

CENTRAFRIQUE

Jardin sous la neige, Ariège - FRANCE

LA CHAÎNE ALIMENTAIREQui mange qui

La chaîne alimentaire est une suite dans laquelle chaque être vivant mange l’être vivant qui le précède.La chaîne alimentaire décrit l’ordre dans lequel les être vivants se nourrissent en se mangeant les uns les autres. La chaîne alimentaire permet de comprendre le cycle de la vie sur terre. La chaîne ali-mentaire est indispensable à toute vie terrestre. Bien la connaître permet de comprendre comment fonctionne l’équilibre de la vie sur terre. C’est à partir de la chaîne alimentaire que s’établit l’équilibre de l’écosystème.Dès que l’équilibre de la chaîne alimentaire et du milieu sont respec-tés, elle peut être sans fin.

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Sans les forêts tropicales humides la planète terre présenterait un autre visage. Les forêts sont primor-diales , tous les milieux de la planète ont leur importance et favorisent la vie.

Sur la terre, les milieux naturels sont trés diversi-giés, parfois fragiles. On y trouve des déserts de sable ou de cailloux, des landes, des steppes, des fleuves et des ruisseaux, des océans et des lagons, des forêts humides sèches, caduques ou decidues, ...

Pour bien comprendre l’importance des forêts tropicales humides il faut savoir à quoi elles servent.

Sur notre planète la forêt amazonienne, la forêt du bas-sin du Congo et la forêt indonésienne sont les forêts les plus importantes. Elles sont des réservoirs à oxygène, indispensables à la vie. Elles servent d’abri à une multi-tude d’ espèces vivantes (végétaux, vertébrés et inverté-brés).

côte méditerranéenne. Peu d’autres endroits au monde, par une latitude de 48°N, offrent une température moyenne annuelle de 11°C comme en Bretagne ou même de 10°C comme en plaine d’Alsace. Cette influence atlantique prédominante explique aussi l’amplitude thermique relativement réduite entre l’hiver et l’été, celle-ci va de 9°C sur la côte ouest et nord du Finistère à 19°C en Alsace ou dans les vallées alpines les plus «abri-tées» du flux océanique.

RCA : température moyenne : 30°C /960 mm pluviométrie moyenne / an Le climat en Centrafrique est fonction de la latitude à laquelle on se situe : le sud du pays connaît un régime équatorial, avec d’importantes précipitations durant la saison des pluies qui dure de mars à novembre (taux d’humidité pouvant atteindre 100% en forêt). En remontant vers le nord du pays on observe une diminution progressive de la durée de cette saison des pluies ; le climat passe par différents stades intermédiaires et devient de type sahélien à l’extrême nord (saison des pluies d’une durée inférieure à quatre mois, taux d’humidité pouvant descendre jusque 10%).Par exemple Bouar est à 1000m d’altitude. Les températures peuvent varier de 15 à 35 degrés. Il y pleut environ 1500mm par an. L’hygrométrie peut varier de 10 à 50% en saison sèche. En saison des pluies, elle se situe entre 65 et 99%. La saison sèche n’y dure que 2 à 4 mois. Cette région est très propice à tous type de culture.

Quelles particularités de l’ours polaire et de l’orque leur permety de résister au froid : Sous leur peau, ils sont pourvus d’une importante couche de graisse, elle leur permet de vivre tranquillement par des tem-pératures très très froides.

Comment le chameau survit- il en plein désert ?Toute son anatomie est adaptée aux températures élevées (respiration, sudation, digestion), et ses bosses renferment des réserves de nutri-ments pour les périodes de disette.

Mots Croisés verticalement : A/Forêt. B/Toundra. C/Plaine. D/ Banquise. E/ Déserthorizontalement : 1/Bush. 2/ Tropiques. 3/Glaciers. 4/ Vent.

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La planète Terre, par la variété de ses milieux, abrite une grande diversité d’animaux, de végétaux et d’écosystèmes. Chaque espèce s’est adaptée à l’endroit où elle vit : une couche de graisse protége l’ours polaire du froid, avec ses longs bras et une queue en balancier le singe est adapté aux déplacements dans les branches. Les espèces sont adaptées à leur environnement et disparaissent, ou migrent avec lui. Chaque écosystème repose sur un équilibre fragile. Au-jourd’hui la toundra se transforme en désert, les glaciers fondent et font élever le niveau des océans, la forêt est surexploitée.

La Diversité De La Vie Explications & Réponses

C’est en cherchant qu’on se rend compte qu’il y a encore tant à trouver...Ici, en république centrafricaine et aux quatre coins de la planète.

LA DIVERSITÉ DE LA VIEInterroge toi toi-même Pourquoi le singe cercopithèque ne vit-il pas dans le désert ? Ses longs bras et sa queue pendulaire sont plus adaptés aux déplacements dans les arbres. Il existe toutefois des singes qui vivent dans le désert, mais ils se trouvent dans les arbres des oasis.Quelles sont les différences entre l’ééphant de forêt et celui de savane. L’éléphant de savane est le plus grand animal terrestre, il mesure en moyenne 4 mètres à l’épaule et pèse approximative-ment 7,7 tonnes. L’éléphant de forêt, lui peut peser jusqu’à cinq tonnes, et mesurer 3,5 mètres, il présente des oreilles généralement plus petites et plus circulaires que l’autre espèce africaine. Il a égale-ment des défenses plus minces et plus droites, c’est quand même plus pratique pour se déplacer dans la forêt, non ?Pourquoi les arbres poussent-ils plus vite sous les tropiques ? Les conditions climatiques sont favorables (absence de saison froide, température et hygrométrie élevées). Comparons la France et la Centrafrique.France : température moyenne : 20°C pluviométrie moyenne annuelle 805 mmLa France métropolitaine, par sa latitude, est située dans la zone tem-pérée. Comme la majeure partie de l’Europe mais aux «premières loges», la France est ouverte sur l’Océan Atlantique à l’ouest et bé-néficie de vents dominants maritimes, garants d’hivers modérés par rapport à la latitude, assez froids dans certains endroits mais plutôt doux dans d’autres, d’étés tempérés et de précipitations régulières. La France bénéficie d’une température moyenne annuelle élevée pour la latitude, comprise entre 9,5°C dans le nord-est et 15,5°C sur la

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Merci à nos partenaires pour leur confiance dans notre projet Ces changements modifient les habitats et les modes de

vie et ainsi participent à la diminution de la diversité de la vie. Sur la planète des espèces visibles ou moins visibles comme les insectes disparaissent.

Pourquoi le singe cercopithèque ne vit-il pas dans le désert ?

Quelles sont les différences entre l’éléphant de forêt et celui de savane.

Pourquoi les arbres poussent-ils si vite sous les tropiques ?

Quelles particularités permettent à l’ours polaire et à l’orque de résister au froid ?

Comment le chameau survit-il en plein désert ?

Interroge Toi Toi-Même

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2

1

5

41

3

3

2

HORIZONTALEMENT1 Où vivent les singes2 Étendue herbeuse de Mongolie 3 Milieu plat et verdoyant4 Paradis des ours polaires5 Milieu sec et aride

VERTICALEMENT1 Désert d’Australie2 Endroits chauds3 Milieux glacés 4 Disséminateur de graines

Le Mot Mystère : remplis la ligne de mots croisés et reporte les lettres des cases oranges pour découvrir un mot.

Le mot mystère définie l’ensemble des relations entre les espèces, à l’intérieur des espèces et avec leur milieu.

Quelques exploits de nos amis les Invertébrés

La minuscule puce peut sauter jusqu’à 107 fois sa hauteur !

La fourmi «peu prê-teuse» transporte près de 10 fois son poids !

Les araignées tissent un fil de soie aussi solide que les fils de parachutes, convoité par la médecine et l’industrie.

La blatte et le scorpion de part leur habitat, sont capables de résister aux effets de la radiation nucléaire.

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4

Trop De Pattes, Trop De Poils, Trop Sales

Sur plus d’un million d’espèces connues, il n’existe en réalité que quelques centaines d’espèces qui ne deviennent redoutables que lorsqu’elles prolifèrent.

Les petites bêtes, insectes et arachnides, peuvent nous faire peur et nous dégoûter. Certaines d’entre elles sont effectivement dangereuses : des mous-tiques transportent des maladies, des araignées sont porteuses de venins redoutables, des chenilles peuvent être urticantes*.

*urticantes : qui provoquent des démangeaisons

Toutefois, elles ont aussi leur utilité dans l’équilibre de la nature. Le bousier nettoie la surface, brasse la terre et aère le sous-sol. L’araignée bien cachée dans sa toile tend des pièges aux mouches et aux mous-tiques, les papillons butineront les fleurs et joueront leur rôle de pollinisateurs. La présence de certains insectes est un marqueur de la forêt.

Dessine sur la page ce que veut dire le Mot Mystère

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S’il y a tant d’espèces différentes sur la planète ce n’est pas seulement pour la beauté des formes et des cou-leurs. C’est en premier lieu pour que chacun de nous, habi-tants la terre, puissions croître et trouver de la nourriture.

Dans la photo suivante relie par une flèche «QUI MANGE QUI».

Pour t’aider un peu sache qu’il existe des producteurs, des consommateurs ( herbivores, prédateurs, super-préda-

teurs) et des décomposeurs.

Les producteurs sont capables de fabriquer tout seul leur propre matière : végétaux, phytoplanctons, micro-algues.

Ils se servent de l’énergie du soleil.Les consommateurs se nourrissent des producteurs (her-

bivores) et d’autres consommateurs (carnivores préda-teurs ou super-prédateurs).

Les décomposeurs mangent les animaux morts (nécro-phages).

La Chaîne AlimentaireLa Chaîne Alimentaire EXPÉRIENCES :

Observe les nettoyeurs : Dans une assiette dépose un peu d’appât (matières en décomposition) et observe les visiteurs.

Tu peux aussi utiliser une bouteille en plastique que tu découpes et que tu suspends.

Si tu mets trop d’appâts tes insectes risquent de se noyer, il ne faut en mettre ni trop, ni trop peu...

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Devine qui je suisDevine si l’ animal dessiné ci-dessous est POLLINISATEUR, DISSEMINATEUR, DÉCOM-POSEUR ou PROIE DE RÊVE

A toi de les reconnaître et de savoir ce qu’ils mangent.

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Modifications Des Écosystèmes

Utilisation en industrie :

En plus du miel, l’abeille produit de la cire.

Bon nombre de cochenilles sont élevées dans le but de produire des colorants. Les Aztèques teignaient leurs tissus avec le rouge carmin des cochenilles.

La soie sécrétée par la chenille du bombyx du mûrier (ou ver à soie) sert à faire des vêtements.

Utilisations diverses :

Le coléoptère Diamphidia est utilisé par les Boschimans du désert du Kalahari pour fabriquer le poison de leurs flèches.

Certaines carapaces de scarabées sont utilisées en joaille-rie.

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Exemple de rôle de régulateurs :

Les insectes sont souvent utilisés en lutte biologique (intervention d’un prédateur pour contrer un rava-geur).

La coccinelle mange une centaine de pucerons par jour elle est un excellent auxiliaire de l’agriculture.

Natures Généreuses

Utilisation en médecine :

Les indiens d’Amérique du sud et les pyg-mées d’Afrique centrale, utilisent des fourmis pour fermer une plaie ouverte.

Les larves (asticots) de plusieurs espèces de mouche sont utilisées pour nettoyer les plaies en mangeant les chairs mortes.

Les paysages en photos ont été modifiés par la présence humaine. Relèves toutes les diffé-rences que tu vois entre les images.

L’homme est le seul animal à transformer durablement son envi-ronnement pour pouvoir y vivre.

Parfois, les transformations ont un impact qui modifie les écosys-tèmes.

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Les proies de rêve :

Les insectes forment un maillon essentiel dans la chaîne alimentaire. En effet, bon nombre d’animaux consomment des insectes, certains n’ont que ce régime alimentaire et en sont donc très dépendants.

L’homme lui aussi consomme des insectes, ils sont appréciés dans bien des régions du monde pour leur apport énergétique, comme friandise ou comme condiment. 

Les disséminateurs de graines :

En se nourrissant, certains animaux avalent les graines et les rejettent par voie naturelle. Cette digestion peut être indispensable à la graine pour accélérer la germination.

Dans tous les cas, cela permet aux essences d’être réparties dans la nature.

Choisis une image et dessine ce à quoi le paysage ressemblait avant la présence humaine

(écosystème, animaux, végétaux)

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À toi de trouver autour de chez toi des paysages transformés

Les insectes butineurs, en entrant dans la fleur pour dégus-ter le nectar, récupèrent de minuscules grains de pollen (appareil reproducteur mâle). En goûtant à toutes les fleurs alentours, l’in-secte met lepollen au contact des pistils (appareil reproducteur femelle) : c’est la pollinisation.

L’abeille n’est pas le seul insecte pollinisateur. Bon nombre de mouches, de scarabées, de papillons ne se retrouvent que sur les fleurs.

Les nettoyeurs : Ils sont capables de transformer la matière végétale et animale en humus, enrichissant la terre (xylophages, coprophages, charognards,...).

Les Maillons Indispensables À La Vie

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LA FORÊT TROPICALELa Forêt Tropicale

La forêt tropicale humide, qualifiée de « poumon » de la planète, ne se développe que dans les régions où le climat est suffisamment chaud et pluvieux (T > 18°C, P> 100mm/an).

En Afrique, elle représente 1,8 millions de km2.

La zone du Parc Tri Na-tional «Dzanga Nodki» est majo-ritairement constituée de forêt de plaine. Toujours verte, elle se compose verticalement de 3 principaux étages de végétation.

Les peuplements d’arbres sont denses et diversifiés (100aine sp/ha).

Expérience

Fabrique une station d’observations : Le BarberSi tu mets trop d’appâts tes insectes risquent de se noyer, il ne faut en mettre ni trop, ni trop peu...

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Chaque insecte appartient à un ordre, à toi de les relier Source de revenus, la forêt est menacée

par une déforestation aux causes multiples : urbanisation, plantations, élevage, exploi-tations forestières et minières, barrages hydroélectriques.

Les pygmées, qui vivent au contact de la forêt, connaissent bien toutes ses ressources :

- Une grande variété de fruits et de graines, tel le PAYO, sont au menu et peuvent faire l’objet de recherche alimentaire.

- Les propriétés médicinales des plantes, comme l’écorce de Ngoka active contre le paludisme ; sont aussi largement utilisées et attirent les industries pharmaceutiques.

- Nombre de plantes dégagent de subtils arômes, autant de senteurs qui intéressent les parfumeurs.

Lépidoptères : 2 paires d’ailes membraneuses

couvertes d’écailles colorées

Coléoptères : 1 paire d’ailes mem-braneuses cachées sous des ailes très rigides ne servant

pas à voler

Hyménoptères : 2 paires d’ailes mem-braneuses de taille

inégale

Diptères : une seule paire

d’ailes

Hétéroptères : ailes antérieures coriaces à l’avant

et membraneuses à l’arrière

Orthoptères : ailes postérieures se

replient comme un éventail

Homoptères : 2 paires d’ailes mem-

braneuses

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MOTS CROISES

1

A B

C

2

D

3

4

VERTICALEMENT A : Je mange ce qui traîneB : Étude des insectesC : On m’appelle aussi le fantômeD : Dans l’Égypte ancienne j’étais vénéré

HORIZONTALEMENT1 : Sans moi la terre sentirait mau-vais2 : De trés longues antennes, et une paire de pattes puissantes3 : Prédateur redouté des autres insectes4 : Mes ailes sont couvertes d’écailles

Les étages de la Forêt tropicale

Les étages de la forêt tropicale

65 mètres

taille humaine

35 mètres

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Entre Sol et Canopée :

Généralement plus ouvert, l’étage est formé d’arbre moins haut, dont les troncs dépassent rarement 50

cm de diamètre. Les branches et les troncs sont chargés de lianes et

d’épiphytes.

Canopée :

Tapis vert continu, composé par le houppier des grands arbres. En contact direct avec l’atmosphère, cet étage forme une strate de quelques mètres d’épaisseur qui capte 95% de la lumière et 30% des précipitations. Il rend ainsi de précieux ser-vices écologiques et évite l’érosion du sol.

Siège de la photosynthèse ; une grande quantité du carbone at-mosphérique est recyclé en oxygène. De plus, riche en espèces, à 40 m au dessus du sol une véritable vie y fourmille (lianes, épiphytes, singes, oiseaux, insectes,…), et offre à l’homme un potentiel incroyable de nouvelles ressources.

Sol :

Peu diversifié, il est essentiellement peuplé de plantes herbacées à grandes feuilles ou de végétaux qui forment des tapis.

L’univers Des Petites BêtesL’univers Des Petites Bêtes

Les insectes sont des êtres vivants du règne animal, ils font partie de l’embranchement des «invertébrés» (ils ne possèdent pas de colonne vertébrale), de la classe des arthropodes (ils possèdent un squelette externe et des appen-dices articulés).Les insectes sont reconnaissables à leur corps segmenté en 3 parties : la tête, le thorax d’ où partent 3 paires de pattes et les ailes lorsque celles ci sont pré-sentes, et l’abdomen. Certains sont ailés, d’autres les ont perdus dans l’évolution.

Les insectes ont tous un rôle bien précis : il y a les pollinisateurs, les décompo-seurs et ceux qui servent de nourriture à d’autres animaux, sans le moustique les libellules et les grenouilles auraient bien du mal à se nourrir !

Pour se développer et grandir les insectes ont une méthode bien à eux : soit ils pondent un oeuf donnant naissance à une larve (chenille chez le papillon) qui, après de nombreux repas et de nombreuses mues se transformera en nymphe (chrysalide chez le papillon), portégée parfois par un cocon, constitué de fils de soie, il en sor-tira après quelques jours ou mois de transformation sinternes, un adulte parfait. Soit de l’oeuf nait une version minuscule de l’adulte, qui grandira de mue en mue pour un jour devenir un imago*. En étant attentif tu peux trouver des exuvies*.

*imago : nom donné à l’adulte chez les insectes* exuvie : peau désormais trop petite abandonnée par un insecte

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Les herbacées 

Celles des sous-bois sont souvent remarquable par leur feuillage et leur fruit attrayant (ex : Pollia condensata ou Geophila). Au contraire, celles des lacs du parc de «Dzanga-Ndoki» sont caractérisées majoritairement par des graminées et des cypéracées.

Lianes et épiphytes 

Ces plantes utilisent d’autres végétaux comme support (tronc, branche ou feuille). Différentes des parasites, elles puisent leurs besoins dans le peu d’humus et l’eau qui ruisselle, développant ainsi de nom-breuses racines aériennes. Environ 10% des plantes sont épiphytes, les groupes les mieux représentés sont les fougères, les lichens, les mousses, les orchidées et les aracées.

Quelques végétauxQuelques végétaux Retrouve dans l’image les animaux représentés par les silhouettes en noir.

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Les arbres

Les racines sou-terraines, en plus

d’assurer la stabi-lité, permettent à la

plante de boire et de manger les sels minéraux présents

dans le sol.

Cependant, certains arbres de la forêt tropicale, de part leur taille, leur ré-seau racinaire de faible profondeur (20cm) ou le type de sol, ont déve-

loppé des formes de troncs particulières

Contrefort : accroit la résistance au vent

et à la gravité.

Racine échasse : as-sure une meilleure

stabilité dans les mi-lieux marécageux.

Prédation :

Insectes amateurs de feuille (Phytophages ou défoliateurs) : chenilles, criquets, fourmis.

Insectes suceurs de sève ( Opophages) : cigales, punaises et fulgores...

Insectes mangeurs de bois vert (Xylophages) : longicornes...

Champignons lignicoles (du tronc) et foliaires (des feuilles).

Décomposeurs de bois mort : termites, coléoptères...

Symbiose et mutualisme :

C’est une association entre 2 ou plusieurs organismes qui permet en général de fa-voriser la survie.

Ex. jardin de fourmis : certaines font leur nid au niveau des racines d’épiphytes et d’autres sèment les graines dans le nid.

Ex. dissémination : les fruits et les graines se dispersent de plusieurs ma-nières (eau, animaux, vent…) pour per-mettre à l’espèce de coloniser de nou-veaux de milieux.

Amis ou Ennemis, ils ont tous un rôle à jouer

Amis ou Ennemis, Ils ont Tous un Rôle à

Jouer

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Par leurs racines, les arbres aspirent l’eau chargée de sels minéraux contenus dans le sol. Cette eau enrichie de minéraux dissous appelée la «sève brute», monte jusqu’aux feuilles des arbres par des vaisseaux iden-tiques à  ceux des humains. Par la transpiration, l’arbre absorbe et évacue des centaines de litres d’eau par jour.

Les feuilles des arbres ont deux fonctions : elles captent le dioxyde de carbone de l’at-mosphère avec l’aide de l’énergie solaire et d’un pigment vert (la chlorophylle) et fabriquent des sucres et des substances orga-niques appelées la «sève élabo-rée». La sève élaborée circule dans le liber, juste sous l’écorce, c’est elle qui nourrit l’arbre en carbone et le fait croître.

La PhotosynthèseLa Photosynthèse Comme nous l’arbre respire, il absorbe de l’oxygène et re-

jette du gaz carbonique par ses feuilles : c’est la fonction chlo-rophyllienne. Elle ne se produit

que pendant la journée. Plus une forêt est jeune, en état de croissance, plus elle libère de

l’oxygène.

Cas particulier les vaisseaux des végétaux peuvent s’obs-truer, il se produit alors une «embolie»,certaines feuilles

d’une branche n’étant plus nourries, elles se dessèchent ;

l’arbre est en souffrance.

Conclusion : Le système de pompe à  vapeur d’un arbre, avec

sa fabrication de sève sucrée, son réservoir d’eau, son rôle de transformateur du dioxyde de carbone en oxygène, de régu-lateur du climat et de notre

harmonie, en font une pompe que l’humain ne sait pas fabriquer.

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