la division ss "das reich" remonte vers le front ouvert au nord de la france, en normandie. la...

39
la division SS "Das Reich" remonte vers le front ouvert au nord de la France, en Normandie. La veille, cette division s'était arrêtée … elle envoie 149 personnes en déportation et en pend 99 aux balcons de la ville. A Oradour, leur extrème violence va encore se déchainer. Source internet

Upload: godefrey-bardet

Post on 03-Apr-2015

102 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • Page 1
  • Page 2
  • la division SS "Das Reich" remonte vers le front ouvert au nord de la France, en Normandie. La veille, cette division s'tait arrte elle envoie 149 personnes en dportation et en pend 99 aux balcons de la ville. A Oradour, leur extrme violence va encore se dchainer. Source internet
  • Page 3
  • Le matin du 10 juin 1944, des chenillettes charges de soldats allemands s'arrtent Oradour-sur-Glane. Cette bourgade paisible, proche de Limoges, compte au total 1200 habitants. La compagnie qui vient d'y pntrer appartient la division SS Das Reich du gnral Lammerding.
  • Page 4
  • Page 5
  • Page 6
  • Les Allemands ont t attaqus dans les jours prcdents par les maquisards qui veulent freiner leur remonte vers la Normandie o les Allis viennent de dbarquer. En guise de reprsailles, le gnral Lammerding ordonne la compagnie de dtruire Oradour-sur-Glane. La compagnie SS compte environ 120 hommes qui se sont dj illustrs en Russie dans l'extermination des populations civiles.
  • Page 7
  • Page 8
  • Page 9
  • En dbut d'aprs-midi, le bourg est cern et la population rassemble sur le champ de foire sous le prtexte d'une vrification d'identit, sans oublier les enfants des coles. Les SS agissent dans le calme, la population s'excute sans broncher.
  • Page 10
  • Page 11
  • Page 12
  • Les hommes sont spars des femmes et des enfants. Ils sont diviss en six groupes. Chaque groupe est conduit sous bonne garde vers une grange. Lorsqu'ils sont enfin enferms dans les granges bourres de foin et de paille, les SS lancent des grenades l'intrieur.
  • Page 13
  • Page 14
  • Page 15
  • Les femmes et les enfants sont quant eux enferms dans l'glise et des SS y dposent une caisse d'explosifs et de la paille. Le feu ravage bientt l'difice comme il a ravag les granges.
  • Page 16
  • Page 17
  • Page 18
  • Page 19
  • Leur forfait accompli, les SS pillent le village et achvent de l'incendier. Au total, ils laissent 642 victimes. Parmi elles 246 femmes et 207 enfants, dont 6 de moins de 6 mois, brls dans l'glise. Oradour- sur-Glane est devenu en Europe occidentale le symbole de la barbarie nazie.
  • Page 20
  • Page 21
  • Page 22
  • Massacre des femmes et des enfants Le groupe enferm dans lglise comprend toutes les femmes et tous les enfants du village. Des soldats placent dans la nef, prs du chur, une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle dpassent des cordons qu'ils laissent trainer sur le sol. Ces cordons ayant t allums, le feu se communique l'engin, qui contient un gaz asphyxiant (c'tait la solution prvue) et explose par erreur ; une fume noire, paisse et suffocante se dgage. Une fusillade clate dans l'glise ; puis de la paille, des fagots, des chaises sont jets ple-mle sur les corps qui gisent sur les dalles. Les nazis y mettent ensuite le feu. La chaleur tait tellement forte qu' l'entre de cette glise on peut voir la cloche fondue, crase sur le sol. Des dbris de 1m20 de hauteur recouvraient les corps.
  • Page 23
  • Page 24
  • Page 25
  • Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, ne Thurmeaux. Son tmoignage constitue tout ce qu'il est possible de savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie, son mari, son fils, ses deux filles et son petit-fils g de sept mois.
  • Page 26
  • Page 27
  • Page 28
  • Le chur de lglise comprenant trois fentres, Mme Rouffanche se dirigea vers la plus grande, celle du milieu et l'aide d'un escabeau qui servait allumer les cierges elle parvint latteindre. Le vitrail tant bris, elle se prcipita par l'ouverture. Aprs un saut de trois mtres, elle atterrit au pied de lglise et fut blesse en gagnant un jardin voisin. Dissimule parmi des rangs de petits pois, elle ne fut dlivre que le lendemain vers 17 heures.
  • Page 29
  • Page 30
  • Page 31
  • Autres massacres Les SS inspectent de nouveau les maisons du bourg ; ils y tuent tous les habitants qui avaient pu chapper leurs premires recherches, en particulier ceux que leur tat physique avait empch de se rendre sur le lieu du rassemblement. C'est ainsi que les quipes de secours trouveront dans diverses habitations les corps bruls de quelques vieillards impotents. Un envoy spcial des FFI, prsent Oradour dans les tous premiers jours, indique qu'on a recueilli dans le four d'un boulanger les restes calcins de cinq personnes : le pre, la mre et leurs trois enfants. Un puits renfermant de nombreux cadavres est dcouvert dans une ferme, trop dcomposs pour tre identifis ; ils seront laisss sur place. Au total, 644 personnes ont t massacres lors de cette journe, o la barbarie fut son apoge.
  • Page 32
  • Page 33
  • Page 34
  • Aprs la guerre, le gnral de Gaulle dcida que le village ne serait pas reconstruit, mais deviendrait un mmorial la douleur de la France sous l'Occupation. La reconstruction du nouveau bourg de la commune d'Oradour-sur-Glane fut envisage sur un autre emplacement ds juillet 1944. En 1999, le village fut consacr village martyr par le prsident Jacques Chirac. Depuis cette date, le Centre de la mmoire relie les ruines au nouveau bourg. Grce une exposition permanente couvrant tout le contexte, ce centre de documentation prpare le visiteur la visite du village martyr.
  • Page 35
  • Page 36
  • Page 37
  • Page 38
  • L'ensemble du mmorial et du village martyr font d'Oradour- sur-Glane le site le plus visit en Limousin. (environ 300 000 personnes par an.)
  • Page 39
  • Page 40
  • Jean Martial Goursaud vad dAllemagne fin 1942 (le papa de ma femme Liliane) habitant Saint-Victurnien, ft un des premiers tmoins de ce massacre (Marc Brcy ACPG-CATM Ancien Combattant de la Guerre dAlgrie)