la dengue rémy teyssou* van mai cao-lormeau* hélène gatti** stéphane lastère* * institut louis...
TRANSCRIPT
La Dengue
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Rémy Teyssou*Van Mai Cao-Lormeau* Hélène Gatti**Stéphane Lastère*
* Institut Louis Malardé** Centre Hospitalier de Polynésie Française
UE4 “Organisation des soins et santé communautaire en milieu tropical”Université de Bordeaux II
Généralités / Définitions
• La Dengue est une des maladies émergentes les plus préoccupantes
• 2.5 à 3 milliards d’individus sont exposés
• 50-100 millions cas/an
• 500 000 cas nécessitent chaque année une hospitalisation. 90% de ces cas surviennent chez des enfants de moins de 15 ans
• 25,000 morts chaque année
Historique
Ki-Dinga pepo « Swahili »
Premières épidémies documentées en Asie, Afrique, Amérique, Europe au 17ème - 18ème siècle
Texas 1922: 500 000 cas
Grèce 1927-281 000 000 de personnes infectées
1 000 décès
Rôle d’Aedes aegypti démontré en 1907
Isolement DEN-1 et DEN-2 en 1945
Isolement DEN-3 et DEN-4 en 1960
Premières épidémies de dengue hémorragique à Manille (1953 et 1956)
1960-70: la dengue hémorragique s’étend à l’ensemble des régions d’Asie du Sud-Est
Nombre de cas de DHF par décadesThailande, Vietnam, Indonésie
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
1970: définition de la dengue par l’OMSDengue « classique »
Dengue hémorragique
1980: extension vers les Caraïbes, l’Amérique
Dans les îles du Pacifique la dengue a été réintroduite dans les années 70s
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Progression de la dengue hémorragiquesur le continent américain
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Progression de la maladie dans le monde
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Répartition mondiale de la dengue - 2006
Nombre de cas moyen de dengue hémorragique dans le monde
entre 1955 et 1998
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Le virus
Généralités Arbovirus (arthropod-born virus)
Famille des Flaviviridae
Genre Flavivirus
4 sérotypes antigénétiquement distincts (DEN1, DEN2,
DEN3, DEN4)
L’infection par un sérotype protège contre ce sérotype
uniquement
Un sujet peut donc être infectés 4 fois (infection primaire ≠
infection secondaire)
Structure
Virus sphérique 50 nm Enveloppé Capside
icosaédrique
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Génome
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
ARN monocaténaire
Linéaire, non segmenté
Polarité positive
Protéines virales
3 protéines structurales Protéine de capside Protéine d'enveloppe à l'origine de la production
d’anticorps neutralisants Protéine de membrane
7 protéines non structurales (NS1, NS3, NS5, NS2a, NS2b, NS4a, NS4b)
Le vecteur
Généralité
Tous les vecteurs du virus de la dengue sont des moustiques appartenant à la sous-famille des Culicinae et au genre Aedes
Historique Rôle de Aedes (1903 à Beyrouth)Ae. Aegypti (1906 - 1918)Compétence vectorielle (1920)Ae. albopictus vecteur secondaire (1920 - 1926)Ae. Polynesiensis (1954)
Cycles de transmission
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Aedes aegypti DENV transmis par les femelles
Moustique diurne
Pics d’agressivité: matin et fin d’après-midi
Gites anthropiques en milieu urbain
Récipients de réserve d’eau
Pots , vases
Déchets (canettes, bouteiles, pneus)
Répartition mondiale d’A. aegypti
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Cycle de vie d’A. aegypti
Autres vecteurs
Aedes albopictus Résistance élevée au froid Gites naturels
Creux d’arbres, tiges de bambous, noix de coco)
Récipients artificielsBarils de stockage d’eau, déchets
Abondance dans les zones rurales et péri-urbaines
Compétence vectorielle inférieure
Aedes polynesiensis Tolérance à l’environnement salin Cycle de vie et gites comparables à A. aegypti petites collections d’eau de pluie, noix de coco,
cavités naturelles
autres vecteurs de distribution très localisée
A. scutellaris (Nouvelle Guinée) A. africanus, A. furcifer (continent africain) A. mediovittatus (Caraïbes)
Cycle de réplication du virus chez le moustique Aedes
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
La maladie
Infection par le virus de la dengue
Asymptomatique Symptomatique
Fièvre indifférentiée
Fièvre Dengue (FD)
Dengue Hémorragique
DH
Sans hémorragie
Avec hémorragie
Sans Choc
Avec Syndrome de choc(DSS)
Fièvre indifférenciée Probablement la forme la plus fréquente de la
maladie
Fièvre Dengue (DF)Fièvre d’apparition brutaleCéphaléesMyalgies - ArthralgiesNausées vomissementsRash cutanéManifestations hémorragiques
Dengue hémorragique (DHF)
Définition OMS - 4 critères
Fièvre
Manifestations hémorragiques
Thrombopénie < 100.000
Tableau de fuite plasmatique +++: Augmentation > 20% de l’hématocrite
Hypoalbuminémie
Epanchements pleuraux, ascite
Signes hémorragiques
signes cutanés: pétéchies, purpura,ecchymoses, epistaxis
gingivorragies
hématémèse, méléna
hématurie
Dengue avec Syndromede Choc (DSS)
4 critères de DHS Associés à des signes de choc
hypotensiontachycardieextrémités froideshypoperfusion cérébrale
Tous les patients en DHF ne progressent pas vers le DSS
Signes de gravitédouleurs abdominales, vomissements persistantspassage de la fièvre à l’hypothermiesignes neurologiques
Diagnostic de la dengue hémorragiqueet critères de gravité selon l’OMS
Fièvre Hémorragies Thrombopénie Hémoconcentration ≤ 100 000 ≥ 20%
- Grade I: tourniquet positif
- Grade II: saignements spontannés
- Grade III: insuffisance circulatoire (hypotension - pouls rapide)
- Grade IV: choc profond
DH
DSS
Signe du tourniquet
Brassard de tensiomètre Entre diastolique et systolique 5mnPlus de 20 pétéchies/2,5X2,5 cm de
peauFragilité capillaire
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Signes cliniques d’alertede la dengue avec syndrome de choc
Complications atypiques
Encéphalites Insuffisance hépato-cellulaire et hépatite
fulminanteHémorragie gastro-intestinaleMyocardiopathieChez l'enfant:
Dengue néonataleForme paucisymptomatique chez le
nourrisson
Histoire de la maladie
J0 J4(début de la fièvre)
DF Améliorationet guérison
ComplicationsDHFDSSComplications atypiques
Fièvre 39-40°
Fréquence des signes cliniques
Signes cliniques DF chez l’adulte
DHF chez l’enfant
Fièvre ++++ ++++
Signe du Tourniquet ++ ++++
Rash cutané ++ +
Myalgies - arthralgies +++ +
Hépatomégalie 0 ++++
Pétéchies - échymoses + +
Thrombopénie ++ ++++
Choc 0 ++
Source WHO - Clinical diagnosis of dengue
Elles ne rentrent pas dans la classification de l’OMS
Elles n’ont pas été prises en compte dans les études épidémiologiques sur les facteurs de risque
Exemples GuyanePolynésie
Place des complications atypiques
Epidémie en Martinique (2005)Dengue: 126 casFD: 119 casDHF: 7 cas41 cas sévères - 34 ne correspondant pas aux
critères OMS (83%)4 décès
Hépatite fulminanteHémorragie cérébraleMyocardite aigüeCholecystite alithiasique et choc septique
Diagnostic biologique
Diagnostic biologique
Bilan non spécifique: NFS, plaquettes albumine ionogramme: transaminases BU: recherche hématurie
Tests spécifiques: Mise en évidence du virus ou d’un de ses constituants Mise en évidence de la réaction immunitaire spécifique
Diagnostic biologique
Pas ou peu de syndrome inflammatoire NFS:
leuco-neutropénie thrombopénie
Fuite capillaire: hypoalbuminémie, hypoprotidémie
Hémoconcentration: Ht urée, créat Hyponatrémie Cytolyse hépatique
Diagnostic positif
Virémie
- RT-PCR- NS1- Viral
D-7 à D-2 D0 D5
Différentes techniques doivent être utilisées en fonction du jour du prélèvementpar rapport au début de la fièvre
Séroconversion
D15
RT-PCR (Lanciotti et al, 1992) Ag NS1 (ELISA, Biorad) IgM (ELISA, Panbio)
Inoculation
Début dessymptômes
Sérologie IgM
IgM
Algorithme de diagnostic
Cas suspect
NS1ou RT-PCR
NS1RT-PCR+/- IgM
IgM
TypingRT-PCR
DENV 1,2,3,4
<5 jours 5ème jour >5jours
TypingRT-PCR
DENV 1,2,3,4
++
Séquençage, Epidémiologie
moléculaire
Diagnostic
Surveillance
Prise en charge
Que peut-on proposerpour un suivi en externe chez l’enfant
Bilan diagnostique < J4 NFS, Transa, CRP et PCR dengue si doute
Revoir l ’enfant tous les jours +/- bilan bio (iono sg, NFS, urée), sauf si: alimentation OK, peu algique pas d’hémorragie, plaquettes > 50 000
Bilan bio large à J4-J5 si enfant difficile à évaluer (dont iono sg, alb. Transa et urée/créat)
Repos au lit sous surveillance parentale, local aéré, sans bruit, peu éclairé, enfant découvert, protection contre les piqûres
Alimentation « digeste » selon les goûts Boissons froides, sucrées et acides Compotes de fruits mixés froides Yaourts non crémeux peu sucrés Pas de crème, pas d’huile, pas de plat chaud
Arrêt de tous les médicaments per os (AB +++) sauf le paracétamol - Pas d’AINS
Si antalgiques inefficaces ou inutilisables: hospitalisation
Prise en charge à domicile
Critère d’hospitalisation chez l’enfant à < J5
D’abord les critères de gravité de tout tableau infectieux viral: Intolérance digestive, déshydratation, troubles
hémodynamiques Douleurs +++, fièvre Troubles de conscience, convulsions
Mais aussi plus spécifiquement: Alb < 32g (prot.<50g) - Na+ <130 meq - Transa X 8 Hémorragies +/- thrombopenie
Critères d ’hospitalisation à > J5 ?
Critères habituels de DHF ou DSS Hémorragies et Thrombopénie
Troubles de conscience
Intolérance digestive - douleurs abdominales (ascite +++)
hypoalbuminémie, Ht > 45%
signes de choc
En insistant +++ sur: Tachycardie sans fièvre au repos, hyponatrémie
Traitement Pas de traitement spécifique Hydratation Antipyrétiques (paracétamol) Corticoides, Ig polyvalentes, transfusions plaquettaires:
Pas d’efficacité démontrée en terme de racourcissement du risque hémorragique
Ne pas donner d’aspirine ni d’AINS Monitoring +++
Clinique: TA, diurèse, FC, Ht, plaquettes, conscience… Réévaluation pluri quotidienne Biologique : NFS-plaquettes X 1/j jusqu’à des plaquettes Iono sanguin, transaminases, protides, albumine
Dépister les signes de gravité et traiter précocément
Traitement
DHF: fuite plasmatique d’installation rapide sur une courte durée (1-2 jours)
apports insuffisants
apports excessifs
choc
acidose métabolique
CIVD
épanchements massifs
DR, SDRA
Défaillance cardiaque
Prise en charge en pédiatrie
Choc:• Serum salé• Plasmion
Deshydratation seule:• G5%+Nacl 6g/l
Hyponatrémie et choc:• Nacl: 9g/l
Antalgiques IV systématiques:• perfalgan, nubain
Épanchements, hypoalbuminémie:• Perf albumine• Lasilix pour relance de
la diurèse Thrombopénie:
• Pas de transfusion sauf hémorragie sévère
Antibiotiques IV
Apyrexie 24h
Reprise de l’appétit
Hématocrite stable
Plaquettes > 50000/mm3
Pas de signes d’épanchements liquidiens
Pan American Health Organization: Dengue and Dengue Hemorrhagic Fever: Guidelines for Prevention and Control. PAHO: Washington, D.C., 1994: 69
Critères de sortie
Diagnostic différentiel
Grippe
Leptospirose
Paludisme en zone d’endémicité
infections à Rickettsies
Autres arboviroses (Chikungunya)
Sepsis bactérien autre
Pathogénèse des formes graves
1. L’hypothèse des anticorps facilitant
Anticorps préexistants - infections précédentes par d’autre(s) sérotype(s) - favorisent la survenue de formes graves
Récepteurs Fc sur les cellules cibles
Bien établi in vitro
Manque d’évidence chez l’homme
Théorie des ADE
Infection n°1
Infection n°2
Facilitation de l’entrée des virions infectieux dans la cellule
Augmentation du nombre de cellules infectées
Relargarge massif de médiateurs vaso-actifs
Augmentation de la perméabilité vasculaire et du risque
hémorragique
DHF, DSS
Etude en PF 1989-1997
DF DHF
I-II III IV
Total DHF
Primaire 103 2 3 2 7
Secondaire 145 23 16 3 42
ND 87 6 9 0 15
La DHF n’est pas l’apanage des infections secondaires
2. L’hypothèse des génotypes virulents
Exemple des épidémies de dengue 3 en 1964,
1969 et 1989 en Polynésie française
Avantage réplicatif de certains génotypes - Virémie
élevée corrélée à la sévérité
Pas d’évidence que les génotypes individuels
soient différents dans une population donnée entre
formes graves et formes bénignes
3. Prédisposition génétique
Formes sévères moins fréquentes chez les patients d’origine africaine que chez ceux de type caucasien (Guzman et al.)
Association entre un des variants du promoteur du gène CD209 (gène codant pour la protéine DC-SIGN1 - récepteur identifié du virus de la Dengue sur les cellules dendritiques) avec un risque réduit de developer une dengue classique (Sakuntabhai et al.)
D’autres d’études sont nécessaires
4. Rôle des cellules T
Interaction entre les cellules présentatrices de l’antigène et les lymphocytes T
Production de cytokines pro-inflammatoires INF - TNF
Augmentation de la perméabilité capillaire - fuite plasmatique
« Original antigenic sin »
5. Autres facteurs
Platelet activating factor Réactivité croisée Ac-anti NS1 et
antigènes de surface de l’endothélium vasculaire
Action directe du virus sur l’endothélium vasculaire
Une maladie multifactorielleFormes graves
Source: modified from Guzmán et al., Lancet Infectious Diseases 2002
Facteurs de risque individuels
AgeRépose immunitaireInfection secondaire
Statut nutritionelRace?
Facteurs virologiques
Génotypes
Facteurs de risque épidémiologiques
Nombre de sujets réceptifsDensité vectorielle élevée
Surveillance de la dengue
Exemple de la Polynésie française
Les épidémies de dengue en PF
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Epidémies dues aux 4 sérotypes, originaires d’Amérique, d’Asie du Sud-Est ou de la région Pacifique
Endémo-épidémique
Les cycles épidémiques sont dues à l’introduction d’un nouveau sérotype à la réémergence d’un même sérotype après 5 to 6 years
Absence de co-circulation de diférents sérotypes
Tout se passe comme si la transmission active d’un nouveau sérotype bloquait la transmission du sérotype qui circulait précédemment
Caractéristiques épidémiologiques
Ce pattern spécifique pourrait être du
Isolement géographique relatif
mouvements de population (nouveaux résidents, étudiants revenant de pays non endémiques, naissance), avec une augmentation rapide du nombre de sujets réceptifs
Présence de deux vecteurs (Aedes aegypti et Aedes polynesiensis)
Climat relativement constant au cours de l’année
Surveillance
Objectifs Identification des cas détection précoce des épidémies détection précoce d’un nouveau sérotype mise en place rapide des mesures de lutte anti-vectorielle Evaluation
Organisation générale La direction de la santé est en charge de la surveillance les données sont collectées à partir de réseaux
Réseaux Réseau sentinelle
15 médecins généralistes (exerçant sur Tahiti, Moorea et Bora Bora) Notification hebdomadaire des syndromes fébriles au “Bureau des maladies
infectieuses de la Direction de la Santé” Si un cas de dengue est suspecté, un prélèvement sanguin est adressé au
laboratoire de l’Institut Louis Malardé + feuille de renseignements cliniques
Surveillance virologique (Institut Louis Malardé) Diagnostic virologique (direct ou sérologique) Notification hebdomadaire des résultats au“Bureau des maladies infectieuses"
Surveillance des cas hospitalisés Notifications des cas hospitalisés
5 hôpitaux, 2 cliniques privées Les définitions et critères de l’OMS sont utilisés pour définir les cas sévères
(DHF/DSS)
RESEAU de SURVEILLANCE de la DENGUEFiche de renseignement devant accompagner
toute demande d'examen de laboratoire(à compléter par le médecin prescripteur et par le laboratoire qui prélève et fait l’analyse)
Médecin prescripteur:Date de prescription : ___/___/___Fax :Identité du patient:NOM: Prénom:Date de Naissance:Commune de Résidence : Quartier ou district:Lieu de travail:
N° de Téléphone :
Signes cliniquesDate de début des signes : ___/___/___ Date de prélèvement : ___/___/___ Fièvre Céphalées Arthralgies, Myalgies Signes digestifs (nausées, vomissements) Eruptions cutanées Signes hémorragiques (pétéchies, épistaxis, purpura…) Autres :Notion de voyage hors de la Polynésie française dans les 15 jours précédant le début de la maladie: Oui Si Oui, où ? Non
à remplir par la laboratoire Nature de l’examen demandé : sérologie IgM Antigène NS1 RT-PCR Résultats des analyses :
Fiche de renseignements cliniquesà adresser à l’Institut louis Malardé devant un cas suspect de dengue
Réseau sentinelle de Polynésie française
Renseignements à communiquer chaque semaine par fax au 48 82 24 Direction de la Santé – Bureau des pathologies infectieuses
Nom du médecin ou du dispensaire:
Année
Semaine du au
Pour chaque nouveau cas répondant aux définitions suivantes, indiquer l’âge dans la colonne correspondante
Diarrhée aiguë Syndrome grippal Suspicion de dengue 1 - au moins 3 selles liquides ou molles par jour, 2 - datant de moins de 14 jours, 3 - motivant la consultation
1 - Fièvre élevée (≥ 38°5) d’apparition brutale 2 - accompagnée de myalgies 3 - et de signes respiratoires ou ORL
1 - fièvre élevée (≥ 38°5) d’apparition brutale datant de moins de 8 jours 2 - et syndrome algique : céphalées, arthralgies ou myalgies 3 - et absence de tout point d'appel infectieux (en particulier respiratoire)
N° Age (en année)* N° Age (en année)* N° Age (en année) Cas probable**
1 1 1 r
2 2 2 r
3 3 3 r
4 4 4 r
5 5 5 r
6 6 6 r
7 7 7 r
8 8 8 r
9 9 9 r
10 10 10 r
11 11 11 r
12 12 12 r
13 13 13 r
14 14 14 r
15 15 15 r
Données hebdomadaires à adresser au“Bureau des Maladies Infectieuses”
Number of dengue suspected cases
Fiche de déclaration des hospitalisations pour dengue
(à transmettre par télécopie dès la sortie du patient)
Nom: ________________ Prénom : ________________ Date de naissance : __/__/___ Adresse géographique : _____________________ Quartier ou district : __________________ Commune : ______________ Ile : ______________ Hospitalisation du __/__/___ au __/__/__ Hospitalisation demandée par : ________________ Etablissement : __________________ Service : _________________ Signe(s) justifiant l'hospitalisation : _______________________________ Facteurs de risque : 0 o N o NP* o Grossesse o Immunodépression o Hémoglobinopathie o Thrombocytopathie o *NP : non précisé • SIG NES CLINIQUES : Date de début des signes : ___/___ _/____ 1. Fièvre ou épisode fébrile aigu récent : 0 o N o NP o 2. Manifestations hémorrag iques : 0 o N o NP o - signe du tourniquet ou équival ent : o - pétéchies ou purpura banal : o - épistaxis, gingivorragies ou méno-métrorragies : o - purpura cutanéo-muqueux extensif : o - hémorragies viscérales : o préciser :______________________________ - autres : o préciser : ______________________________ 3. Epanchement(s) séreux (pleural, ascite,…) : 0 o N o NP o 4. Signes de choc : 0 o N o NP o - Ï pouls disproportionnée/temp érature : o - différent ielle pincée (< 20mmHg) ou hypoTA : o - signes de choc autres : o préciser : ____________________________________ 5. Autres signes de grav ité (n eurologiqu e, hépatique ,..) : 0 o N o NP o préciser : __________________________________ • CRI TERES BI OLOGIQUES : 1. Thrombopénie (plaquettes < 100 000/mm3) : 0 o N o NP o
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
A adresser à la Direction de la Santé BP 611 Papeete Tahiti
Fax : 48 82 24
Données concernat les malades hospitalisés à envoyer au “Bureau des Maladies Infectieuses”
Définition des cas Cas suspect
Fièvre (>38.5°C), céphalées, nausées, fatigue, douleurs rétro-orbitales, myalgies, arthralgies
Début de la fièvre depuis moins de 10 jours Pas d’évidence d’autre maladie infectieuse Prélèvement sanguin à visée diagnostic
Cas positif = un des tests suivants est positif RT-PCR NS1 IgM
• Cas confirm锕 NS1+; RT-PCR +• Séroconversion IgM
• Ces probable• IgM + sur un simple échantillon
Cas suspects
Cas confirmés
2001 epidemic Interepidemic period 2006 epidemic
Exemple de suivi épidémiologiqueSurveillance des cas suspects et confirmés de dengue de 2001 à 2007
Deux épidémies ont été identifiées: même sérotype (sérotype 1) , méme génotype (génotype IV)
Dji98 I
Cam98 I
Haw45 I
PF89 V
Arg301 V
Mal72 III
Tha63 II
Tha54 II
Tha80 IV
PF01 IV
PF06-206
PF06-242
PF06-32
100
100
56
100
100
100
100
99
67
44
0.01
Dengue 1 genotype IVSouches isolées en 2006
Dengue 1 genotype IVSouches isolées en 2001
Arbre phylogénique montrant une forte homologie Entre les souches isolées en 2001 and 2006
to obtain the tree, E gene sequences of the Polynesian strains have been compared to the published DENV-1 E sequences
L’épidémie de 2006
Epidémie (re-émergence) débute en juillet 2006
2809 cas suspects
818 cas confirmés
> 80% des cas positifs ont été identifiés à tahiti et Moorea
Les autres cas viennent principalement de Bora Bora
Incidence pour 100 000 232/100 000 à Tahiti, 256/100 000 à Moorea
311/100 000 à Bora-Bora
Age moyen : 24
Sex ratio : 1
Graphique 4: Répartition par âge et taux*
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
220
<5 5-9 10-19 20-29 30-39 40-59 >60
Classes d'âge
Nombre de cas
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450Taux
Cas positifs
Taux pour100 000 hab* Taux calculé pour 100 000 individus de la classe d'âge à partir des données du Secretariat of
the Pacif ic Community, Noumea, 2006
Age distribution
Numberof cases
Rate per 100,000 individuals of the relevant age group was calculated from data supplied by theSecretariat of the Pacific Community, Nouméa, 2006
Rate per 100,000
Positive cases
Rate per100,000
Age groups
Specific age distribution and incidence rate of positive cases
Situation en 2007 1841 cas positifs
Incidence élevée chez les 10-19 ans
Nombre de cas sévères plu élevé dans la même tranche d’âge
tranche d'âge nombre de cas positifs taux pour 1000 habitants
< 5 ans 188 85-9 ans 238 10
10-19 ans 566 1120-29 ans 174 430-39 ans 238 640-59 ans 354 760 ans et + 83 5
Total 1841 8
Mensuelle
Au autorités politiques
Aux réseaux (médecins généralistes, Institut Louis Malardé, hôpitaux et cliniques)
au « Pacific Public Health Surveillance Network »(PPHSN – Secrétariat de la Communauté du Pacifique)
Information et Retro information
Exemple de rétro information(semaine 23/2007)
Prévention: lutte contre les gîtes larvaires
Lutte anti-vectorielle CHSP: centre d’hygiène et de salubrité publique – 5 agents
Pulvérisation d’adulticide
Efficacité pour contenir un foyer limité (DENV 2 en janvier 2007)
Pas d’effet notable sur un foyer étendu
2006: signature d’une convention Etat-PF (DS, CHSP; communes) :
Lutte anti-vectorielle au sein de 2 communes: Faa’a et aéroport Papeete et le port
Mars 2007: campagne médiatique de sensibilisation de la population
Mai 2007: plaquettes d’information à l’aéroport pour les arrivants
L’approche vaccinale
Un sérotype vs 4 sérotypesHypothèse des ADENécessité d’une répose antigénique
équivalente pour les 4 sérotypesLes essais cliniquesLa stabilité et la bonne tolérance des
vaccins vivants atténués
Critères de choix d’un site pour une étude d’efficacité vaccinale
Prérequis épidémiologiquesPopulation stable et bien définie et nombre de sujets
suffisantTransmission permanente d’au moins 2 sérotypesIncidence suffisante de DF/DHF, périodicité de pics
épidémiquesInfrastructures correctes pour la mise en place d’une étude
(système de santé; transports; communication)Coopération active des autorités locales de santé publiquePays politiquement stable
Existence de laboratoires locaux
Laboratoire de diagnostic pour virologie et le diagnostic sérologique
“This will require the presence of a good laboratory-based surveillance system that is capable of monitoring the dengue virus serotypes that are circulating, as well as the incidence of mild/severe disease. This is an important, if not critical determining factor for selecting a site for vaccine efficacy trials » WHO CRITERIA
Laboratoire de reccherche sur place et centres hospitalier compétents das le domaine de la dengue et des arboviroses
QuickTime™ et undécompresseur
sont requis pour visionner cette image.
Les différents vaccins en cours de développement
Merci de votre attention