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La délicatesse

du prisonnier

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ISBN : 979-10-236-0380-4

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

PAUL JALABERT

La délicatesse

du prisonnierROMAN

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PROLOGUE

C’était une redoutable combinaison, propre à anéantir un homme. Les railleries, le déshonneur, la condamnation, l’en-fermement, toutes les conditions sont réunies pour terrasser Gérard Rollan. Sauf que, pendant les premiers jours de son enfermement on ne lui a autorisé aucune distraction, et l’in-vraisemblable s’est produit : par la grâce d’une force interne créatrice, Gérard Rollan a traversé en une nuit 10 000 kilo-mètres de terres et de mers dévolues à la civilisation occidentale, et s’est retrouvé au petit matin dans une contrée d’Amérique latine qu’il découvre avec le sentiment d’y avoir toujours vécu.

Une pluie tiède ruisselle d’un toit sommairement couvert de roseaux, des vapeurs ondoyantes font la conversation avec une famille d’aras bleus, et les eaux impétueuses d’un arroyo roulent des galets immaculés qui lui rappellent les dragées de son enfance. Ces bruits, ces images, lui donnent le sourire, tandis que les odeurs mordantes de l’humus et des corossols éventrés qui pourrissent au sol dégagent ses voies respiratoires longtemps congestionnées par l’humidité parisienne.

Il rabat sur son crâne le capuchon d’un ciré et s’avance dans la lumière phosphorescente d’un enchevêtrement de fou-gères, quand un concert de klaxons qui devait descendre le boulevard Arago rompt le charme. Il lève la tête vers le carré

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de grisaille que lui octroie l’administration pénitentiaire, et remarque qu’une pluie fine repeint les toits de la capitale d’un vernis anthracite.

Dans la cellule voisine un détenu s’obstine à reproduire son rythme cardiaque en frappant régulièrement contre la cloison, et Gérard le remercie mentalement de contribuer au mystère de sa double vie, parce que déjà, à travers les brumes translucides qui dissolvent des pans de mur, il aperçoit avec émotion la silhouette obstinée d’un pic-vert qui martèle le tronc éternel d’un fromager.

Il passe un bras à travers les barreaux, il regarde cette main, la sienne, qui écarte avec douceur la mousseline des vapeurs, engage la tête, et le reste du corps suit sans difficulté. Devant lui marche un Indien, sur l’épaule duquel trône un perroquet impérial qui récite d’une voix assurée les ténébreuses prédic-tions du mage Psittachus : « Et voici que des mains, qui jadis étreignirent le livre enluminé des évangiles dans la cathédrale de Quito, se poseront sur toi pour briser ton innocence… »

Une sonnerie retentit à l’intérieur du bâtiment : « Le petit déjeuner de ces messieurs va être servi, pense Gérard, et je vais manquer à l’appel. » Un frisson délicieux descend le long de sa colonne vertébrale, effleure sa taille avec la douceur d’une main féminine, mais sans s’attarder, et se retrouve dans les talons à pousser comme un âne à la poursuite de l’homme et de son oiseau, tandis qu’il se demande ce que veut bien dire ce perroquet…

L’Indien progresse dans la végétation sans en forcer le passage, contourne les souches d’un mouvement de hanches, écarte des branches nerveuses d’un revers de main, tandis que Gérard, qui le talonne de trop près, reçoit en retour des gifles imméritées.

Gérard ignore totalement si le lieu vers lequel il est entraîné est une cité enchantée plutôt qu’un sinistre séjour, il suit sans réfléchir, sans même essayer de se repérer, d’ailleurs est-il

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possible de se repérer ? L’Indien et sa seule boussole, « ne pas le lâcher, pense-t-il, sans quoi »… On ne voit pas le soleil, mais l’air est tiède, le sous-bois odorant et silencieux, le terrain plat et souple. Si ce n’avait été la peur d’être lâché, il aurait savouré ces instants. Au lieu de cela, il doit concentrer toute son attention sur la silhouette qui fuit sans cesse, s’obligeant à courir dans les trouées végétales, au risque de manquer d’air, et cela lui donne l’idée de souffler violemment dans l’espoir que l’autre comprendrait qu’il doit ralentir. Mais l’indigène n’a pas voulu comprendre.

C’est ainsi qu’en traversant le lit visqueux et grisant d’un parterre de lis, Gérard manque d’étouffer et se retrouve bien seul. « Hé, l’Homme ! s’écrie-t-il, l’Homme attends-moi ! » Mais l’écho lui-même reste muet. Il se laisse glisser à terre, écrasé par le poids d’un accablement fiévreux, et par chance se retrouve adossé à un tronc d’arbre couvert de mousse.

Bien que cette position soit confortable, ou plutôt à cause de cela, il ne retrouve pas le courage de se lancer à la poursuite de l’Indien. Il imagine déjà, qu’un siècle ou deux plus tard, on retrouvera là son squelette fossilisé, la colonne vertébrale fleurie d’orchidées, le crâne blanchi de lichen, quand soudain retentit le tintement absurde d’une sonnette de bicyclette, tellement absurde qu’il pense qu’il a rêvé. Ce n’est que lorsqu’il entend distinctement une mère, qui recommande à son fils de rouler prudemment, qu’il se décide à aller voir ce qui se passe derrière son cauchemar de jungle. Et ce qu’il a trouvé l’a rassuré et désolé en même temps.

Devant lui s’étire le fabuleux serpent d’une piste cyclable, dont le dos graisseux et poli par un intense trafic, moire des flaques d’eau. Il se décide à suivre cet indécent témoignage de la domination exercée en tous lieux par les hommes, jusqu’à ce qu’il atteigne l’orée du bois de Vincennes, où, un immense panneau annonce l’imminence de travaux de réaménagement.

De désespoir, il court, encore et encore, de rues en avenues, ralentit un peu, rue du Chemin-Vert, et vient s’asseoir dix minutes sur un banc du Jardin des plantes. Tandis que son âme batifole dans les allées délicieuses, son regard se porte sur un triste éléphant qui lui fait face, et qui le décide à retourner sur le champ tambouriner au portail de la prison de la santé.

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CHAPITRE 1

Le monde est court ! Il mesure exactement trois pas en direc-tion du levant et cinq plein sud. Le ciel prend fin deux pas au-dessus de ma tête. Après, qu’y a-t-il après ? Des années-lu-mière de questionnements. Je préfère ne pas y penser. J’ai autre chose à penser. De filantes idées trouent la nuit de mon crâne comme ces étoiles insaisissables qui ont traversé le ciel la nuit dernière.

Le soleil se lève péniblement. Déjà, des mouches vrombis-santes tournent en rond au-dessus des fruits – ma réserve de nourriture – posés à même le sol. Leur monde à elles se limite à ces quelques gourmandises vernissées qui parlent le langage des sucres, et à mes mains qui parlent le langage de la guerre.

Par la petite fenêtre de mon réduit, j’aperçois mon geôlier qui joue lui aussi avec une nuée d’insectes. De sa main droite il défend mollement ses chairs flasques, tandis que sa main gauche paresse dans sa tignasse ; c’est difficile d’être hargneux par 35 °C humides et après une soirée bien arrosée ! J’ai l’im-pression que le gaillard ne s’explique pas ma présence dans sa bicoque à barreaux. Il se gratte l’arrière du crâne ; a-t-il encore des arrière-pensées ? Comme la veille ?

Ah ! Il ne s’attendait pas à voir arriver un condamné, bon pour son pénitencier du bout du monde ! Les gens de mon

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escorte comptaient me pousser au plus vite dans une cellule, mais l’incompréhensible geôlier temporisait, voulait à toute force me faire passer par son bureau, remplir des fiches, créer un matricule, relever des mensurations… « Malheureux ! lui a soufflé le brigadier, ce maudit aurait tout le temps de te jeter un sort, et même d’ensorceler tes meubles ! Non ! Non ! Non ! La clef ! Que je l’enferme au plus vite, que je sécurise la zone ! »

Et voilà mon brigadier qui fonce vers le réduit pour détenus. Un tour de clef : boum ! La culbute !

« Merde ! La sale bête ! » s’est écrié le brigadier. Et on a vu s’évader un cochon sauvage, dont les plis de l’arrière-train semblaient se fendre en un large sourire. En quelques bonds furieux l’animal a été hors de portée de mes éclats de rire et des jurons de l’escorte. Le geôlier a fait mine d’ignorer l’incident, ce qui a eu le don d’exaspérer davantage le brigadier.

« Geôlier pourri ! Véreux ! s’exclame-t-il, tu auras de mes nouvelles ! L’administration, elle sera ravie d’apprendre comment que tu utilises ses locaux ! Un élevage dans les bâti-ments de l’État ! A-t-on idée ? Tu le mérites ton blâme ! Que dis-je un blâme, mais je vais te faire casser ! Ah ! mon cochon ! »

Ils sont montés dans le bureau du malpropre, et celui-ci a sorti tous ses apéritifs, des réputés, des insolites, des rutilants, et une heure après toute l’escouade poussait la chansonnette, et rotait bruyamment, et se pinçait les fesses ! Et puis la nuit a avalé leurs accolades sonores et je l’ai eue pour moi tout seul, la nuit.

C’était celle que je connaissais, celle de nos forêts.J’ai fermé les yeux. Un petit vent chatouillait les frondai-

sons alentour. Alors mes amis sont sortis des bois, se sont approchés souplement pour me donner de leurs nouvelles. Mais je n’ai entendu que murmures ponctués de soupirs et de gémissements.

Heureusement, Morgana, la petite ethnologue adoptée par notre tribu, s’est penchée à mon oreille comme elle l’avait

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souvent fait pendant mon enfance. « N’oublie rien de ce que tu sais faire, murmurait-elle… Tu as appris à écrire je crois, alors écris ! Tu te sens étouffé ? Note cela, c’est un bon début ! Tu ne sais que penser ? Voilà un fameux doute ! Tu te penses inutile ? C’est une mine à exploiter avec mille rapports à écrire. » « Oh ! ça va, ça va », me suis-je écrié pour chasser la voix intérieure. Les bruits autour de ma baraque ont repris le dessus, la forêt entière s’engueulait, mais j’ai quand même distingué le bruit que rend l’eau quand elle se précipite dans une vasque de rivière. C’était tout près d’ici. Je pouvais facilement imaginer que Tahonia prenait son bain. Et cela m’a rappelé les circons-tances de notre rencontre avec la môme Tahonia, quand je l’avais surprise en train de nager dans notre rivière.

J’ai tout de suite pensé, à sa façon de traverser les remous, qu’elle était une fille venue des sources blanches. Je me suis assis sur la berge, mes jambes ballottaient dans le courant, j’étais ravi, amusé, de la voir s’agiter, plonger. En passant sur mon bord, elle s’est accrochée à mon pied et je suis tombé à l’eau. Aussitôt, je me suis fait un devoir de picorer toutes les bulles d’air que sa peau retenait. Et il en arrivait sans cesse de ces bulles rondes comme des œufs de gros poisson, que le courant déposait à tous les nichoirs possibles de son corps. Une fête irisée. « Tahonia ! Tahonia ! Tahonia ! », elle s’écriait dans son dialecte. Je ne voyais pas ce qu’elle me voulait, mais finalement, par signes, elle m’a fait comprendre qu’elle me trouvait un peu fantaisiste, alors elle a saisi mes mains pour les porter sur de tendres régions. Nous avons fait des choses que vous faites aussi probablement, dans l’eau qui perfectionne tous les gestes. Elle m’étourdissait par la tendresse, cette fille, et surtout parce qu’elle tenait à ce que notre étreinte tourbillonne sans fin. Tout au bout de nos tortillements érotiques nous avons buté contre une plage herbeuse. La belle s’est retrouvée allongée sur moi, elle a cherché à voir ce qui se passait au fond de mes yeux. Et ce qu’elle a découvert lui a déplu je présume,

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parce qu’elle a grimacé ! Je la soupçonne d’avoir décelé un fond de comportement animal d’une espèce qui n’était pas à son goût ; ça m’apprendra à picorer le corps féminin ! Elle m’a embrassé quand même, et puis elle a roulé sur le côté et s’est laissée glisser à l’eau.

Je reverrai toujours son corps tendu sur l’onde, le mouve-ment balancé de ses bras délicats, telle une poésie de canotage, et puis ses cheveux encore flottants en étendard, et dont je me souviens comme d’ondoyants signes d’adieux.

Il me regarde fixement le geôlier, il se frappe le front, il vient de me retrouver quelque part dans ses souvenirs alcoolisés. Le voilà qui grimace. Il supporte mal ma présence, je le sens bien ! Que croit-il ? Que je lui porte la poisse ? C’est tout de même pas de ma faute s’il a dilapidé sa réserve de bonnes bouteilles ! Faudrait qu’il réfléchisse ! Cependant je vais attendre un peu avant de lui donner ce conseil, car son état n’est pas joli joli.

Sa peau en frissons enferme des kilos de déplaisir, d’hosti-lité, de méfiance. Cette virulente tambouille inspirée par ma personne va sortir, et je m’attends à subir un fameux ouragan verbal. Il fait quelques pas de mon côté, pointe sur moi un doigt accusateur.

« Sa… sa… Satan ! Bè… è… è… Bel… zézé… Belzébuth ! »Imaginez la surprise, la mienne, la sienne, surtout la sienne !

Quel revers, quel dépit ! Nouvelle tentative du bonhomme : il rugit, s’empourpre, enfle, foule aux pieds un chapeau ima-ginaire, aucun son intelligible ne sort de sa bouche. Que lui reste-t-il sinon battre en retraite, mais alors sans me quitter des yeux ? Ses yeux justement contiennent assez d’effroi pour que je devine ses pensées, que j’apprenne qu’il est toujours resté maître de ses émotions jusqu’à ce jour, et là c’est propre-ment incroyable ce qui lui arrive, les bégaiements, la paralysie, la panique, et cela ne peut s’expliquer que parce que je l’ai ensorcelé.

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Hier pourtant, il avait bien ri quand l’escorte avait cherché à l’épouvanter avec toutes les histoires qui circulaient à l’occa-sion de mon jugement. Il faut dire qu’elle était trop imbibée l’escorte pour être prise au sérieux, et mon geôlier n’avait pas davantage écouté ses conseils. Que lui avaient-ils recommandé au juste ces militaires éméchés ? Eh bien ! cela lui revenait à présent, ils avaient insisté, entre deux hoquets, sur une cer-taine distance qu’il fallait en toutes circonstances maintenir entre lui moi.

C’est pour cette raison que le gaillard reculait vers l’escalier salvateur, celui du poste, qui se dressait quelque part dans son dos. Le seul moyen, pensait-il, d’échapper à mon contrôle.

Dès que ses talons ont heurté la première marche, le geôlier m’a caché ses pensées, et bien vite il a claqué la porte à tous les sortilèges.

On se protège de bien des façons contre les sortilèges, et cela dans le monde entier, comme je l’ai appris plus tard.

Le geôlier, quant à lui, pensait contenir mes supposées menaces au moyen de lentilles optiques. Car voilà que le surlen-demain de notre rencontre il est apparu, inquiet, hésitant, sur sa loggia mouvante, tantôt regardant vers ma fenêtre, tantôt se penchant sur un curieux instrument qui pendait à sa ceinture. Cet objet l’a rassuré sans doute, car enfin il s’est approché de la balustrade dominante placée à quelques mètres de mon réduit, s’est accoudé, et a pointé dans ma direction le fameux instrument en forme d’énormes lunettes.

C’est ainsi que depuis plusieurs jours il surveille mes infimes mouvements. Nous n’échangeons pas le moindre mot. Je pour-rais m’amuser, m’ingénier à inventer des rites, des simagrées ahurissantes, pour l’inquiéter davantage, mais à quoi bon ? Nous sommes les seuls humains à des kilomètres à la ronde et nous ne pourrions pas nous supporter ? Vivre autrement que dans la défiance ? Que puis-je faire ? Si je lève ma main,

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ne serait-ce que pour le saluer, il va croire que je tente de l’envoûter. Alors quoi ? Le conseiller de renforcer son plan-cher tremblant, sa loggia branlante, dont les dangers sont loin d’être imaginaires ? Mais ce serait l’exaspérer davantage ! Pauvre homme, pauvre geôlier ! Enfermé dans son rôle, dans ses superstitions, et condamné à arpenter silencieusement une sorte de pont de navire abandonné à un océan de verdure…

C’est pendant la nuit finalement qu’il trouve assez de courage pour s’approcher de ma cellule. Je l’entends ramper sous ma fenêtre. Alors je ne bouge pas. Il apporte ma ration alimentaire. Ainsi il s’acquitte de sa mission, il applique la consigne : des soins, de l’hygiène pour les condamnés, parce qu’en ce pays on aime pendre les gens qui sont en bonne santé.

Je suis doux, pacifique, infime. Ce n’a pas été l’avis de mes juges, au regard pourtant infaillible, et encore moins celui de mes accusateurs, têtus, retors, trompeurs, à croire qu’on avait requis le meilleur échantillon de cet ordre pour s’occuper de mon cas. Coupable ! J’ai été jugé coupable de l’assassinat du directeur d’une entreprise qui dévaste à grande échelle les ter-ritoires aldraves, nos territoires. Et pourtant je n’avais jamais approché ce dirigeant, voyez-vous, alors comment aurais-je pu lever mon petit doigt sur lui ? Je dormais profondément pendant qu’il agonisait.

Il n’était pas beau à voir, paraît-il, ce directeur, la transpira-tion l’avait changé en une forme visqueuse qui se laissait choir de sofa en canapé, tandis que je dormais au bord d’une piste forestière. Des kilomètres nous séparaient vous dis-je, alors ? Alors il restait malgré tout à portée de pratiques douteuses, de forces occultes, de pensées malfaisantes. C’est ce qui s’est dit, que l’on a répété au tribunal. Et il est bien vrai qu’un coup de sang avait fouetté ma cervelle lorsque cette saleté de société américaine, la « Cellulocompany », s’était élancée pour écra-bouiller notre contrée, s’attaquant au meilleur choix d’arbres.

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Quelle sélection ! Quel abattage de spécimens rares et lucratifs. Paf ! Vlan ! Crac ! À ce moment-là j’ai pensé expédier au ciel ce vandale en costume cravate ! C’est d’ailleurs ce qui m’a perdu.

Si cet ouvrage vous a plu, vous pouvez visiter le blog de l’auteur :

http://pauljalabertauteur.wixsite.com/livre

Couverture et mise en page : Quentin Lathière

Images de la couverture : © Fotolia

Dépôt légal : Novembre 2016Achevé d'imprimer par CPI pour Publishroom

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