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AVRIL 2016 | VOLUME XXXIV | N°3 www.ambaq.com En partenariat avec LA CLÉ DU SUCCÈS : FAIRE DES CHOIX DEUX ALTERNATIVES POUR APPUYER NOS AÎNÉS VISITE DU CLUB SPORTIF MAA ET REPOSITIONNEMENT STRATÉGIQUE JULIE RICARD UNE FEMME DE COMBAT

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AV R I L 2 0 1 6 | V O L U M E X X X I V | N ° 3

www.ambaq.com

En partenariat avec

LA CLÉ DU SUCCÈS : FAIRE DES CHOIX

DEUX ALTERNATIVES POUR APPUYER NOS AÎNÉS

VISITE DU CLUB SPORTIF MAA ET REPOSITIONNEMENT STRATÉGIQUE

JULIE RICARD UNE FEMME DE COMBAT

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BULLETIN OFFICIEL DE L’ASSOCIATION DES MBA DU QUÉBEC1370, Notre-Dame Ouest, Montréal (Québec) H3C 1K8Téléphone : 514 323-8480 | Télécopieur : 514 282-4292www.ambaq.com

CONSEIL D’ADMINISTRATION 2015-2016PRÉSIDENT DU CONSEILJean-Luc Geha | Professeur invité | HEC MONTRÉAL

PRÉSIDENTELucie Chouinard | Directrice principale | MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l.

PRÉSIDENT SORTANTMe Jean-Sébastien Lamoureux | Directeur | Cabinet de relations publiques National

SECRÉTAIRE-TRÉSORIERJohn Lanni | Vice-président régional, Québec Leclerc Distribution | Financière Sun Life (Canada)

ADMINISTRATEURS(TRICES)Julie Bergevin | Vice-Présidente | Groupe AdèleMe Jean-Sébastien Lamoureux | Directeur | Cabinet de relations publiques NationalDominique Vézina | VP-conseil Gestion des risques-revenu fixe et stratégie de superposition, Direction des risques | Caisse de dépôt et placement du QuébecMe Claude Auger | Associé | Fasken MartienauAnand Beejan | Associé | Raymond Chabot Grant ThorntonLuc Bisaillon | Directeur général | Groupe des entreprises nationaless | RBC Banque RoyaleJean-Pierre Chabot | Vice-président, opérations | La Financière Sun LifeSylvie Chagnon | Vice-Présidente au crédit et aux produits financiers | Investissement QuébecFrançois Gagner | Directeur de portefeuille, Services financiers et aux entreprises | Fonds de solidarité FTQIsabelle Maréchal | Animatrice, Réseau Cogeco; Vice-présidente, Novidev Active; Présidente, Les productions Isabelle Maréchal.Natalie Roussel | Directrice | Relations gouvernementales et institutionnelles | HEC Montréal

BUREAU DE DIRECTION 2015-2016PRÉSIDENTELucie Chouinard | Directrice principale | MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l.

SECRÉTAIRE-TRÉSORIER John Lanni | Vice-Président régional, Québec Leclerc Distribution | Financière Sun Life (Canada)

VICE-PRÉSIDENT(E)SCERCLES D’ÉCHANGES Mireille Fortier | Conseillère Marketing

COMMUNICATION ET BULLETINGeneviève Carle | Présidente | Services CGC

GALA Anju D Bissessur | Directrice TI – Leader Canada | Merck

MEMBERSHIP ET FIDÉLISATION Carl Villeneuve | Ingénieur de Solutions | Software AG

MIDIS-CONFÉRENCESAlex-Sandra Thibault | Associée | Cabinet relations publiques NATIONAL

RÉGION DE QUÉBECÉlodie Camirand | Avocate | Norton Rose Fulbright Canada S.E.N.C.R.L., s.r.l. / LLP

RÉGION DE LA MONTÉRÉGIEGeneviève Héon | Responsable des communications | parti Action LongueuilYannick Lepage | Conseiller santé et sécurité | Société de transport de Montréal

RÉGION DE SHERBROOKEGuylaine Fisette | Conseillère en communication | Cégep de SherbrookeRobin Poulin Lemieux | Coordonnateur marketing | Destination Sherbrooke

RELATIONS AVEC LES UNIVERSITÉS France Leclerc | Directrice principale de production | Mosaïque surface

M40Jacob Charbonneau | Gestionnaire principal logistique des effectifs et projets | Vidéotron

ÉCHANGES ET DÉCOUVERTES Yves Boileau | Consultant en gestion d’actifs, conformité et conseil stratégiqueSITE INTERNET ET MÉDIAS SOCIAUXManon Piché | Directrice, Développement des Affaires, Québec | maestro*TECHNOLOGIES

COMITÉ DU BULLETINYves Boileau | Consultant en gestion d’actifs, conformité et conseil stratégique Geneviève Carle | Présidente | Services CGC

PERMANENCEHéloïse Ouimet | Directrice généraleCharles Beaudoin | ComptableJosiane Fontaine-Zuchowski | Responsable Événements & Service aux Membres

SUPERVISION DE L’ÉDITIONGestias

GRAPHISTEAlex Jean, Quentin Mawson | Financière Sun Life

IMPRIMÉService des documents Canadiens Services d’impression, Financière Sun Life (Canada) Inc.

Dépôt légal : ISSN 4001-2638 Bibliothèque nationale du Canada Bibliothèque nationale du Québec

AGENDA 2016NE MANQUEZ PAS LES ACTIVITÉS DE L’AMBAQPOUR INFORMATION ET RÉSERVATION SERVICE AUX MEMBRES514 323-8480 ou www.ambaq.com

7 avril 2016Activité découverte et réseautageVisite de l’entreprise Optel Vision et activité de recrutement pour MBAPrésenté par M. Louis Roy, Président et fondateur

13 avril 2016Midi-conférence M. Chirfi GuindoPrésident & directeur général Merck Canada Inc.

12 mai 2016 Échange et découvertes Visite du Port de Montréal et cocktail de réseautage

18 mai 2016Midi-conférence M. Vincent ChornetPrésident & chef de la direction Enerkem

26 mai 2016Visite de Héroux Devtek La visite sera menée par Monsieur Gravel qui dirige les ventes ainsi que l’équipe de gestion de programmes pour des programmes de réparation, de fabrication et de design de trains d’atterrissage

1 juin 2016Midi-conférence M. Martin ThibodeauPrésident, Direction du Québec RBC Banque Royale

8 juin 2016Échange et découvertes Visite exclusive et cocktail de réseautage au Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM)

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AVIRL 2016 | MBA 3

4 MOT DE LA PRÉSIDENTE MBA ET MAMAN

5 UNE FEMME DE COMBAT

8 LA CLÉ DU SUCCÈS : FAIRE DES CHOIX 12 LOUIS SIROIS : DEUX ALTERNATIVES POUR APPUYER NOS AÎNÉS

14 PIERRE-GABRIEL CÔTÉ : AU SERVICE DU SECTEUR MANUFACTURIER QUÉBÉCOIS

17 QUAND LA TOLÉRANCE NOUS FAIT PERDRE NOTRE LIBERTÉ ET NOS VALEURS… 18 VISITE DU CLUB SPORTIF MAA ET REPOSITIONNEMENT STRATÉGIQUE : L’ART DE SE REDÉFINIR !

SommairePartenaires Prestige Platine Partenaires Prestige Argent Partenaire associatif Partenaires de saison

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4 MBA | AVRIL 2016

MOT DE LA PRÉSIDENTEMBA et maman

Pourquoi aborder un tel sujet? Être titulaire d’un

MBA rime généralement avec responsabilités et

plusieurs heures de travail. Être maman signifie

également de grandes responsabilités et assuré-

ment, de nombreux moments de pur bonheur.

Réussir à concilier ces deux mondes requiert

énormément d’efforts, d’organisation et de soutien

de la part de ses proches. Sans ces conditions

essentielles, l’une de ces deux sphères de la vie, ou

les deux, en souffrira. Et l’heure des choix sonnera.

Bien que les conditions de travail aient considérable-

ment évolué au cours des quarante dernières années,

il reste encore bien du chemin à parcourir. Qu’on le

veuille ou non, le monde des affaires demeure

largement dominé par les hommes, et les absents

ont toujours tort. Il est donc encore pertinent

d’en parler!

Du côté de l’Association, bien que les changements

ne se fassent pas encore sentir clairement, le

bureau de direction est à pied d’œuvre pour

remanier ses façons de faire. Le plan stratégique

sera présenté au conseil d’administration à la

mi-mars alors que les différents projets seront

lancés. Déjà, on perçoit beaucoup d’engouement et

le sentiment unanime qu’il faut se renouveler.

Notre présence sur le web reflétera les meilleures

pratiques, nos communications et nos activités

seront autant de tribunes axées sur la promotion

de nos membres et la valorisation du titre.

Entre-temps, des activités uniques sont orga-

nisées. Par exemple, une activité Échange et

Découverte a récemment été tenue au Centre de

distribution automatisé de Sobeys. Il s’agit d’un

centre de distribution exceptionnel, avant-gardiste

et ultra performant dont nous pouvons être très

fiers. Je tiens à remercier le comité piloté par Yves

Boileau, qui a réussi à convaincre Sobeys de nous

permettre de visiter les lieux. Notre nouveau comité

Montérégie formé d’étudiants de l’Université de

Sherbrooke à Longueuil organise quant à lui une

visite exclusive au Centre de distribution Groupe

Robert en présence de ses hauts dirigeants;

à Québec le comité a aussi planifié une visite exclu-

sive d’Optel Vision, leader en forte croissance, en

présence du président.

Bien des MBA se questionnent quant à la valeur

de leur membership, or l’Association est plus

dynamique que jamais et forme une communauté

riche et unique. Il est clair cependant que pour en

tirer quelque bénéfice, il faut participer, s’impli-

quer. L’Association met à la disposition de ses

membres des lieux exclusifs de rencontre. À vous

d’en tirer profit!

Au plaisir et bonne lecture £

Vous avez un intérêt?

Mireille Fortier, MBA [email protected]

Recrutement pour les Cercles d’échanges

Si vous avez envie de rencontrer des membres pour créer des relations, brasser des idées, échanger de l’information et profiter de l’expérience des autres, inscrivez-vous à l’un de nos cercles d’échanges. Les rencontres ont lieu une fois par mois et portent sur des sujets suggérés par le groupe. Il y a encore quelques places de disponibles. Pour plus d’information, consultez la page Cercles d’échanges sous l’onglet Activités du site Internet de l’association : www.ambaq.com.

Lucie Chouinard, MBA Directrice principale, Services-conseils 514.228.7841 [email protected]

Lucie Chouinard, MBA, est directrice principale et experte-conseil auprès de MNP à Montréal. Lucie travaille avec les entreprises pour développer et mettre en place des stratégies qui leur permettront d’atteindre leurs objectifs d’affaires, que ce soit par des exercices de planification stratégique, la préparation et la mise en œuvre de plan marketing ou la restructuration des équipes de ventes. Lucie est présidente au bureau de direction de l’AMBAQ, et membre du conseil d’administration de Cintech agroalimentaire.

MISSION

L’Association des MBA du Québec a pour mission la promotion de ses membres et la valorisation du titre MBA. Pour ce faire, l’association offre des services et des activités de réseautage, d’échanges, de visibilité et de développement qui contribuent à l’enrichissement professionnel de ses membres.

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AVIRL 2016 | MBA 5

Une femme de combat

Planification et logistique, voici les deux mots qui rythment le quotidien de cette maman de deux jeunes enfants pour mener de main de maître sa vie profes-sionnelle et sa vie familiale. Des vies accaparantes, mais dont elle ne pourrait se passer. « J’adore la richesse de ma vie, répond-elle sans hésiter. La re-cherche pour mon doctorat, l’action dans mon travail, mes enfants, tout ça m’offre un apport varié tous les jours. »

La vie de Mme Ricard s’est peu à peu accélérée à partir de ses 26 ans. En 2007, alors qu’elle avait commencé son MBA depuis un peu plus d’un an à l’Université Concordia, établissement où elle travaillait déjà comme conseillère en ventes et marketing au

sein du Centre de perfectionnement, elle pose sa candidature pour en devenir la gestionnaire. Un poste qu’elle obtient, selon elle, grâce à ses études en MBA et de ses bons résultats scolaires.

La piqûre des affairesPourtant, le « business » n’a pas toujours été une évidence pour cette jeune femme intéressée par les langues et prête à embrasser une carrière en linguis-tique. Un simple appel téléphonique a fini de semer le doute sur son orientation universitaire avant sa rentrée. À cette époque, elle travaille à l’administration et à la coordination des focus groups chez Opinion- Impact inc., une entreprise d’analyse et d’études de

Concilier son rôle de maman, de doctorante et de gestionnaire du Centre de perfectionnement John-Molson ainsi que de l’Institut de gestion de l’aviation de l’Université Concordia, tel est le quotidien de Julie Ricard. Une vie bien remplie qui nécessite une organisation familiale hors pair.

Ludivine Maggi

Julie Ricard

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marché. Elle doit augmenter le nombre de sondages et décide alors de prendre elle-même le téléphone. « C’est lors des questions démographiques qu’une des personnes sondées m’a dit qu’elle étudiait en International business à Concordia », raconte-t-elle. Il n’en fallait pas plus pour qu’un véritable déclic s’opère. Quelques semaines après, Julie Ricard intégrait la John Molson School of business de l’Université Concordia, abandonnant ainsi la linguistique pour le commerce.

Depuis ce saut vers l’inconnu et l’obtention de son MBA en juillet 2008, cette passionnée de kickboxing et admiratrice de George St-Pierre gère avec succès sa vie professionnelle, mais aussi sa vie privée enrichie ces dernières années par deux garçons âgés au-jourd’hui de trois ans et six ans. « Je suis beaucoup plus occupée maintenant, mais j’ai de la chance de travailler à Concordia et d’avoir du soutien à la maison », admet-elle. Que ce soit son mari, son père ou ses beaux-parents, tous répondent présents pour faciliter la logistique quotidienne.

La valeur du tempsElle reconnaît volontiers que son rôle de maman lui a permis de se concentrer sur les choses importantes et essentielles de sa vie. « Avant, tout était urgent, tout était à faire, explique-t-elle. Dorénavant, j’arrive plus facilement à mettre en perspective la valeur d’une activité, puisqu’il ne s’agit plus seulement de mon temps, mais aussi de celui de mes enfants. Par exemple, toutes les minutes supplémentaires que je passe au travail, c’est du temps perdu avec eux. Avoir des enfants m’a vraiment aidée à prendre conscience de la valeur du temps. »

Ainsi, l’arrivée successive de ses deux enfants à trois ans d’intervalle lui a appris à s’organiser différemment tout en cultivant sa patience. Des qualités d’autant plus cruciales que son premier enfant a été diagnos-tiqué avec des problèmes d’attention et de langage. « C’est comme si on avait deux bébés en perma-nence, souligne-t-elle. Parfois, il peut être routinier, mais ce matin, il a fallu 20 minutes pour l’habiller, car il voulait mettre un short et un chandail alors qu’il faisait froid dehors! » Tout prend beaucoup plus de temps comme cette fois où elle a dû lui expliquer, à l’aide d’un dessin, qu’elle devait se rendre à

Vancouver pour une conférence et, ensuite, au Brésil pour son travail. « C’est très difficile de lui expliquer que maman va partir, raconte-t-elle. J’ai dû faire un calendrier de tout le mois d’août sur lequel j’ai détaillé toutes nos activités : faire ma valise, prendre l’avion, ensuite, nos vacances à Cuba, la plage, la rentrée scolaire et, enfin, mon départ pour le Brésil. Il faut à tout prix morceler les concepts abstraits. Cela prend du temps, mais ça me permet d’en gagner en charge émotionnelle. »

La tentation du doctoratEn dépit de ses défis quotidiens, Mme Picard n’a pourtant pas hésité à retourner sur les bancs de l’université et à s’inscrire en doctorat à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Une idée qui lui trottait dans la tête depuis son premier congé de maternité, mais qu’elle repoussait, notamment à cause des enfants. « Si on m’avait posé une telle question, il y a 11 ou 12 ans, j’aurais dit “jamais de la vie” », avoue celle qui, jeune, voulait devenir médecin, mais qui s’y refusait en raison de l’obtention obliga-toire d’un doctorat.

Ironie du sort ou pas, en septembre 2014, elle commence un diplôme de 3e cycle. Pourquoi un tel revers? C’est à la suite du diagnostic des problèmes de développement de son fils aîné qu’elle a cultivé un goût prononcé pour la recherche et une sensibilité pour l’élargissement des connaissances. En effet, une attente de trois ans était nécessaire pour la prise en charge de son fils. Déterminée à ne pas perdre une seconde, elle a beaucoup lu et s’est elle-même documentée pour essayer de mettre en place des techniques non envahissantes pour aider son enfant. Une aide précieuse qui lui a permis de progresser peu à peu et d’être aujourd’hui plus autonome que ses camarades de classe en difficulté.

Une progression et une résilience qui s’avèrent une véritable source d’inspiration dans le quotidien de Mme Picard. « Tout ce qu’il apprend est plus dur pour lui, mais il est heureux, il rit », reconnaît-elle. Un courage qu’il n’aurait sûrement jamais acquis sans la détermination de sa famille et de sa maman. Telle mère, tel fils. £

Si on m’avait posé une telle question, il y a 11 ou 12 ans, j’aurais dit “jamais de la vie”

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8 MBA | AVRIL 2016

La clé du succès : faire des choixIl y a des moments dans la vie où on se dit que tout est possible. Puis, un jour, on a l’impression que rien ne sert de rêver, tout ce qu’on entreprend échoue. Être mère en affaires est parfois un étrange mélange de ces deux paradigmes.

Pour être mère et aux études à temps plein, il faut s’accrocher. Pour faire son MBA, il faut carrément choisir de s’immerger dans la discipline militaire de ceux qui font des choix décisifs. Mais bien qu’avoir des enfants soit exigeant et puisse sembler un obstacle à un retour aux études, je crois qu’au contraire, les parents ont une longueur d’avance dans le cadre spécifique du MBA. Je souhaite partager avec vous mon expérience afin de vous permettre de compren-dre qu’en vérité, par la nature des responsabilités qu’il a déjà appris à coordonner, le parent comprend viscéralement les bonnes pratiques de gestion. Voici quelques choix importants qui ont été essentiels dans mon succès :

Identifier ses priorités : 1er : ma fille; 2e : mon MBA; 3e : moi, mon équilibre physique et moral. Cette dernière priorité peut sembler étrange, mais j’ai ren-contré de nombreuses femmes qui s’oubliaient en fonçant dans de nouveaux projets. Elles s’épuisent et

s’écroulent rapidement. Je suis le pilier de ma réussite et de ma famille, je ne peux donc pas me permettre de m’oublier. Je voulais que ma fille sache que je n’ai jamais prétexté que sa présence est un obstacle, qu’elle grandisse avec une mère épanouie. Toute autre personne entrant dans ma vie s’est vue informée rapidement qu’elle ne pouvait prétendre à devenir mieux que ma 4e priorité.

Identifier ses alliés : Je n’ai pas demandé à mes proches de comprendre mes choix, mais j’ai rapide-ment su qui d’entre eux pourraient les accepter. En-tourée des personnes qui ont souhaité m’offrir généreusement leur support, même monoparentale, je n’étais pas seule. Discuter tôt des attentes, disponibilités et intérêts de chacun est important, car si certains avaient hâte de pouvoir garder ma fille, d’autres préféraient collaborer sur d’autres aspects. J’ai également appris à demander et accepter d’être aidée.

Identifier les tâches sans valeur ajoutée : Aux études, même sans travail, ce n’est pas l’argent, mais bien le temps qui est la ressource la plus rare. Je de-vais agir comme si chaque heure de ma journée valait 10 000 $. J’ai donc choisi de quitter Ahuntsic pour

Geneviève Bégin Geneviève Bégin est femme d’affaires, mère et artiste photographe. Elle a cofondé PopupCamp, la halte-garderie mobile événementielle, en 2015, projet pour lequel elle a été récipiendaire de la bourse Émérite de la Fondation Desjardins remise en collaboration avec l’AMBAQ. Cette bourse a pour but d’identifier parmi les finissants du programme MBA, une personne qui démontre de façon significative le potentiel de se démarquer comme futur dirigeant. Entre autre, elle siège sur deux conseils d’administration, a participé à l’organisation de KWS-Semaine la technologie et de l’innovation sociale en 2014, à l’organisation de la conférence Future Collaborative en 2015.

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AVIRL 2016 | MBA 9

m’établir à quatre minutes à pied de l’école, engagé un homme de ménage (la procrastination par le ménage, vous connaissez?), je me suis fait livrer mon épicerie, et j’ai accepté tous les plats cuisinés de mes proches. J’ai préféré offrir le temps économisé à ma fille et à mes études.

Identifier la lueur au bout du tunnel : Cette oppor-tunité de pivot de carrière était une occasion unique. Je me suis régulièrement rappelé que je venais chercher des outils essentiels, que ce défi était un choix et un risque calculé, et qu’il n’y avait aucun retour possible. J’ai puisé mon énergie entre les souvenirs douloureux de nombreux refus et dans ceux réconfortants des encouragements. Après tout, si j’avais pu avoir ma chance dans ce programme, c’est qu’on avait confiance que je pouvais y arriver.

Identifier ses faiblesses : Je suis perfectionniste. Pour passer au travers de ce parcours, je me suis donné l’objectif personnel de limiter ma performance, la qualité de mon travail, de faire du principe de Pare-to mon mantra. Pour effectuer 80 % de mes travaux, il fallait y mettre 20 % de mon temps, et me satisfaire de ce résultat. Comme les notes ne sont demandées que pour de rares postes en cabinets de consulta-tion, je n’avais aucunement besoin d’atteindre les « A+ ». J’ai aussi appris la lecture rapide, adopté Antidote, et même utilisé un logiciel de lecture vocale pour m’aider à passer au travers, quand la concentration n’y était plus.

Identifier les succès : Quelles sont mes attentes en termes d’apprentissage du savoir-faire et du savoir-être? Quand une session se terminait, le soir du dernier examen et la veille du prochain cours, il était important de prendre cette bière du dimanche soir avec mes compatriotes éméchés. La roue pourrait se remettre en route une fois ces mini-rituels de passage festifs célébrés. J’ai n’ai pas eu de fins de semaine pendant un an, c’était vraiment la tête sous l’eau. La cadence intensive doit se ponctuer de conséquenc-es positives succinctes pour éviter de suffoquer.

Imbriquer ses vies : J’ai souvent amené ma fille déjeuner à HEC-Montréal, aux 5@7 et à d’autres activités. Je voulais qu’elle sache, dès 2 ans, quelle était ma vie. Je voulais qu’elle comprenne où est l’école dont je lui parlais si souvent, et que ce lieu génère de bons souvenirs pour elle. Aujourd’hui, quand je vais la chercher au CPE, elle est presque déçue quand nous rentrons simplement à la maison. Elle veut rencontrer des gens, aller au « travail de

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10 MBA | AVRIL 2016

maman », découvrir l’inconnu qu’est mon quotidien. Ma fille n’aura jamais eu l’impression que j’étais peu présente, parce que je lui ai offert de beaux moments où j’étais avec elle à 100 %.

C’est d’ailleurs suite à cette expérience complexe de conciliation école-famille que l’idée de mon entreprise m’est venue. Pourquoi chaque parent doit-il trouver une solution de son côté pour participer à des activités de réseautage, s’ils se retrouvent tous, au final, au même endroit au même moment, avec la même problématique? Aussi bien amener la solution là où le problème se situe, c’est-à-dire lors de l’événement! Après évaluation rapide du marché et discussion sérieuse avec ma partenaire d’affaires, c’était parti pour PopupCamp, la halte-garderie mobile événe-mentielle. Notre vision : être la solution de conciliation travail-loisir-famille incontournable pour tout orga- nisateur d’événement au Québec en 2019, et pour tout parent en Amérique du Nord en 2025. Au-jourd’hui, j’utilise au quotidien les compétences et expertises développées au MBA. De plus, comme le rythme de vie de l’entrepreneur en démarrage est similaire à celui d’une mère au MBA, la gestion du temps, des priorités et des relations humaines que j’y ai développées est encore pleinement pertinente.

Durant un atelier du MBA, j’ai développé ma marque personnelle de Colorful Leader, soutenue et reconnue par mes pairs dans cette identité unique. J’étais l’élément atypique qui ralliait les troupes, qui remettait en question les idées reçues, et faisait avancer les discussions. M’appuyant sur cette identité, malgré le cynisme ambiant, l’austérité et l’ampleur des défis, je nage aujourd’hui à contre-courant comme bâtisseur du Québec de demain et agis au quotidien pour faire évoluer les paradigmes et mobiliser la popu-lation vers un développement socio-économique positif et responsable. Je suis agente de changement, catalyseur de rencontres et entremetteuse d’idées. Mais même sans poésie, à coup de concepts de gestion et d’intuitions, j’enfile les rencontres improba-bles et mon cercle d’influence s’élargit.

Aujourd’hui, je suis à la bonne place, mère et femme d’affaires, je suis entrepreneure sociale et je siège sur deux conseils d’administration. Ce n’est pas d’hier que je travaille à façonner la société de demain, mais avec mes outils de MBA et ma résilience de mère, j’arrive à raisonner et transmettre mes intuitions d’affaires, concrétiser ma créativité en solutions tangibles. £

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Loui

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rois

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Les premiers rayons d’un soleil matinal se font sentir lors de notre rencontre avec Louis Sirois, mais ce dernier est déjà debout depuis plusieurs heures; grand sportif, on peut toujours le retrouver à la piscine au début de la journée. En tant que chef de la direction de Visavie et de Home Instead pour le Québec, M. Sirois a discuté avec nous des services offerts par ses entreprises, qui visent à aider les retraités et leur famille.

Vous mentionnez souvent le terme de «génération sandwich» quand vous décrivez la raison d’être de vos services. Que voulez-vous dire? Beaucoup de personnes (en majorité de 40-65 ans) se retrouvent coincées par leurs nombreuses obliga-tions; celles-ci doivent équilibrer leur carrière, les besoins des enfants et le support aux parents. Cette situation touche particulièrement les femmes, qui for-ment une grande partie des deux millions d’aidants naturels du Québec.

Il s’agit d’un enjeu de société important, car il mène à une augmentation marquée des taux d’absentéisme et de présentéisme (effort minimal) au travail; les employeurs devraient y porter attention. Les gens deviennent alors maussades, fatigués ou agressifs; ils ne sont plus les mêmes. Ainsi, il n’est pas rare de voir les gens investir 25 ou 30 heures additionnelles de

leur temps pour s’occuper de leurs parents.

Comment peut-on reconnaitre une telle situation de détresse chez un ami ou un collègue?Cela survient souvent au cours d’une conversation anodine; les gens partagent leurs difficultés restées secrètes et découvrent qu’ils ne sont pas les seuls à vivre une telle situation. Ceux-ci sont d’ailleurs souvent découragés et sans ressource, car les CLSC et les hôpitaux sont débordés, et ce malgré la qualité du personnel.

En ce sens, les soins à domicile représentent une alternative très appréciable pour les enfants qui se sentent submergés par les évènements. Parallèle-ment, les heures passées avec les parents se réo- rientent ainsi vers des discussions agréables plutôt que sur la nécessité d’assurer les soins personnels.

Est-ce que le gouvernement supporte les services que vous offrez?Le crédit pour le maintien à domicile permet effective-ment d’amoindrir la facture. Cependant, bon nombre de personnes sont en mesure de payer ces frais de différentes manières; la mise en commun des ressources des enfants est un bon exemple.

Louis Sirois : Deux Alternatives pour Appuyer nos Aînés et leurs Enfants

Nicolas Godin

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AVIRL 2016 | MBA 13

Est-ce que l’on devrait planifier à l’avance l’utilisation des services offerts par Visavie et Home Instead?On préconise effectivement une rencontre au préa-lable avec un conseiller, un ou deux ans à l’avance; c’est gratuit et les gens peuvent décider d’agir au moment qu’ils voudront. De cette manière, il est possible de présenter plusieurs options aux enfants et aux parents. Cela permet aussi de planifier, entre autres, les dépenses à venir, la vente du patrimoine, et les rencontres avec le notaire.

Sinon, les gens ne font pas face à la réalité et «rentrent dans le mur.» Par exemple, l’état de santé d’un aîné peut soudainement changer, ce qui entraîne une intervention hospitalière et l’accélération d’une situation problématique. Cela devient d’ailleurs plus complexe quand bon nombre de personnes sont impliquées; c’est souvent à ce moment que l’on découvre les opinions divergentes des membres de la famille.

Visavie : Pour trouver la bonne résidenceLe milieu des résidences pour personnes âgées est complexe; il y a plus de 2000 établissements au Québec, de tous genres et pour toutes les bourses. Ainsi, il n’est pas aisé de s’y retrouver lorsque l’on désire assurer le bien-être d’un proche. C’est pour cette raison que les conseillers de Visavie offrent un service d’aide entièrement gratuit; les frais sont couverts par le réseau des résidences privées du Québec et de l’Ontario.

Home Instead : Être heureux, à la maisonSeulement 18% des aînés du Québec vivent en résidence; la majorité d’entre eux demeurent à la maison. Pour les appuyer, Home Instead offre des services à un taux horaire qui incluent tout ce qui est relié au support à domicile (à l’exception des soins médicaux). £

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En raison des lois provinciales, notre programme d’assurance auto et véhicules récréatifs n’est pas offert en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan.

*À l’échelle nationale, 90 % de nos clients qui sont membres d’un groupe de professionnels ou de diplômés (polices émises par SÉCURITÉ NATIONALE COMPAGNIE D’ASSURANCE) ou d’un groupe employeur (polices émises par PRIMMUM COMPAGNIE D’ASSURANCE) avec qui nous avons une entente, et qui assuraient une habitation (assurances des locataires et des copropriétaires exclues) et une automobile le 31 juillet 2015 ont économisé 415 $ par rapport aux primes que ces clients auraient payées au même assureur s’ils n’avaient pas obtenu un tarif de groupe préférentiel et un rabais multiproduit. Ces économies ne sont pas garanties et peuvent varier selon le profil du client.

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14 MBA | AVRIL 2016

L’AMBAQ a reçu Pierre Gabriel Côté, président et chef de la direction d’Investissement Québec, dans le cadre de son dernier midi-conférence. Celui-ci a profité de sa présence pour présenter la vision de l’institution qu’il dirige depuis l’an dernier, en particulier en ce qui a trait au développement et renouvellement de l’industrie manufacturière québécoise qu’il décrit comme «le moteur de notre écosystème financier.»

Rester près des entreprisesInvestissement Québec effectue environ 700 inter-ventions économiques par année depuis 2011 dans le secteur de la fabrication (14000 emplois soutenus). L’organisation s’est récemment transformée sous l’influence de M. Côté, notamment par le développe-ment d’une «approche client.» Ainsi, il vise à établir un climat de proximité entre Investissement Québec et les entreprises qui reçoivent ou qui auront besoin de soutien: «Beau temps, mauvais temps, nous sommes présents.»

Une influence économique majeureLe secteur manufacturier est essentiel au Québec; son apport économique est le deuxième plus important de la province (derrière celui des institutions financières). De même, il offre un levier multiplicateur important: les 500 000 emplois directs du domaine en créent 300 000 autres dans la chaîne d’approvisionnement.

Malgré cela, le poids du secteur est passé de 23,6% du PIB à 14% entre les années 2000 et 2015, bien que ce phénomène n’ait pas été isolé à la province. Le réel danger se situe à un autre niveau: le Québec accuse un retard en matière de productivité, d’inno-vation et de confection de nouveaux objets (face aux états d’Amérique du Nord et de l’Asie).

«Notre secteur manufacturier ne performe pas à la hauteur de son potentiel.» Différents facteurs comme la force du dollar canadien et la compétition interna-tionale (en particulier des économies émergentes) ont ainsi mené au déclin du secteur industriel québécois.

Pierre Gabriel Côté : Au service du secteur manufacturier québécois

Nicolas Godin

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AVIRL 2016 | MBA 15

Malgré tout, le poids économique manufacturier de la province est relativement supérieur à celui de la majorité des états industrialisés (en raison de ses ressources naturelles), ce qui indique que le Québec a tous les atouts nécessaires pour reprendre sa place de leader du domaine. Pour ce faire, Pierre Gabriel Côté préconise l’innovation, qui est le plus grand facteur de différenciation du secteur: «il faut accélérer le passage au numérique.» Dans la même veine, il voudrait aussi voir plus d’investissements destinés à la modernisation des équipements, et ce afin d’augmenter leur productivité.

La robotisationLes grandes usines d’hier sont remplacées par des unités plus petites soutenues par la robotisation et les technologies numériques. Cela se produit alors que la Chine perd son avantage en matière de coût de main-d’œuvre (les employés du pays n’acceptent plus facilement de mauvaises conditions de vie). Ces changements sont bénéfiques pour le Québec, car ils permettent de ramener certains emplois déloca- lisés. On parle alors d’un phénomène de «reshoring» (relocalisation) dont il faut profiter, selon M. Côté.

Entrevue avec Pierre Gabriel Côté et Louis J. Duhamel (de la firme Deloitte). M. Duhamel est un expert reconnu du domaine manufacturier et un fervent partisan de son développement au Québec.

Vous avez instauré un «virage client» à Investissement Québec et imposez à votre équipe une présence accrue sur le terrain. Comment cela se passe-t-il?

Il s’agit effectivement d’un changement de culture pour IQ, mais M. Côté désirait que l’institution qu’il dirige soit recentrée sur les besoins des entreprises et de ses administrateurs. Il estime ainsi que les choses sont bien différentes depuis son arrivée: «Chez nous avant, on parlait de dossiers. Là, on parle de clients.»

Vous avez mentionné le mouvement de re-localisation des actifs manufacturiers qui ont été perdus au profit des pays émer-gents. Est-ce que le Québec connait une telle vague de rapatriement industriel?Il y a eu plus de cas de relocalisation aux États-Unis, selon M. Duhamel. Au Québec, ce n’est pas aussi important, et ce malgré les nouveaux développe-ments en matière de gains de productivité. Pourtant, même les entreprises de moyenne taille seraient en mesure de rapatrier de façon profitable certains de leurs effectifs.

Pierre Gabriel Côté voit le Québec comme un état riche en ressources naturelles. Or, il estime «qu’on a beaucoup de chaînes de valeur qui sont brisées.» Ainsi, on exploite souvent la matière première ici, mais on l’exporte pour la voir revenir transformée dans les autres pays. En ce sens, IQ se tient prêt à intervenir pour restaurer l’intégration de l’industrie, de la collecte des matériaux jusqu’à la production des objets finis.

Vous avez fait une présentation devant une audience composée de gestionnaires. Comment ceux-ci peuvent-ils bien juger des coûts et avantages reliés au développement ou rapatriement d’activités manufacturières en sol québécois?Louis Duhamel croit qu’il était très évident que l’on tirait avantage à déménager ses activités ailleurs il y a quelques années: «les entreprises délocalisent sur un napperon de restaurant.» Aujourd’hui les choses sont bien différentes; il n’y a plus autant d’avantages monétaires à éloigner sa production, et beaucoup prennent un risque en ne gardant pas un lien de proximité avec leurs activités de transformation.

Pour sa part, M. Côté estime que tout débute de l’approche choisie par les gestionnaires. Ainsi, ceux

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16 MBA | AVRIL 2016

qui ne font pas les efforts nécessaires pour se démar-quer de la compétition manufacturière n’y verront souvent pas de grands avantages. Par contre, il croit que les gens qui possèdent une formation profession-nelle en gestion (telle que celle qu’offre un MBA) ont souvent le réflexe de déceler les opportunités, et ceux-ci voient le changement de façon positive. Ainsi, le sens du renouveau en affaires est un élément critique qu’il faut développer.

Quels sont les critères que vous avez choisis pour évaluer le mandat d’Investissement Québec? Est-ce que vous tentez de créer un certain nombre d’emplois, ou préférez vous parler en terme d’entreprises soutenues?

Pierre Gabriel Côté affirme qu’Investissement Québec évolue dans sa manière de mesurer le

succès. Bien que sa nomination soit encore trop récente pour qu’il puisse chiffrer ses objectifs de façon précise, il souhaite un renouvellement des indicateurs de performance. Tandis qu’il est évident que le nombre d’emplois créés reste un critère important, on peut ainsi penser en développer d’autres; par exemple, on pourrait quantifier l’adoption de la robotisation dans les usines.

Louis Duhamel souligne d’ailleurs qu’il va aussi falloir assouplir le recours aux indicateurs traditionnels à une époque de changements. Ainsi, l’économie manufacturière se transforme et s’automatise: les emplois sont moins nombreux, mais mieux rémunérés, ce qui permet d’autres développements. Malgré tout, il croit que la productivité québécoise doit à tout prix s’améliorer, en particulier face à celle des États-Unis et du Mexique. £

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AVIRL 2016 | MBA 17

Maître Gisèle Halimi, avocate récipiendaire de l’ordre de la Légion d’honneur, disait fort justement qu’ « Une foi n’est tolérable que si elle est tolérante. » Et c’est bien là où le bât blesse! Nos sociétés occi-dentales sont devenues tellement tolérantes qu’elles tolèrent même les systèmes de valeurs les plus intolérants! Mais est-ce bien de la tolérance? Parfois il me semble qu’il s’agit plutôt d’une indifférence de la pire espèce, un vide de valeurs propres à notre société qui laisse la place aux valeurs d’autres sociétés qui ne sont pas du tout en harmonie avec la nôtre, les occidentaux sont tellement indifférents qu’ils ne défendent même plus un mode de vie qui pourtant fait l’envie de beaucoup… Il faut les évène-ments du 13 novembre pour réveiller tardivement une certaine conscience collective de valeurs à protéger et à défendre.

Pour Thomas Shepard, prédicateur américain, « C’est la politique de Satan de plaider en faveur d’une tolérance infinie et sans bornes. » et nous avons pu constater récemment, comment une trop grande tolérance peut contribuer à la création d’un monde infernal, certainement pas le monde que nous souhaitons pour nos enfants!

Georges Clemenceau, homme politique français, disait que « Toute tolérance devient à la longue un droit acquis. ». Ceci n’est que trop vrai et nous avons sous les yeux bien des exemples de droits acquis qui sont en complète contradiction avec notre système juridique! Quand le mal est fait, il est souvent trop tard pour réagir et revenir dans le droit chemin… on nous taxerait d’intolérants et notre société si politiquement correcte n’y résisterait pas. En ce sens, Georges Elgozy, économiste français qui a été

président du Comité européen de coopération économique et culturelle, énonce avec justesse que « La tolérance est la faculté de supporter ce que l’on est incapable d’interdire. ».

Gandhi disait déjà : « Je n’aime pas le mot tolérance, mais je n’en trouve pas de meilleur. ». Pris dans son sens positif, « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible » comme l’affirme si bien Kofi Annan, rejoignant la pensée de Voltaire exprimée dans son Traité sur la tolérance : « La tolérance n’a jamais excité de guerre civile, l’intolérance a couvert la terre de carnage. »; cependant pour d’autres, comme le Marquis de Sade, « La tolérance est la vertu des faibles. », car la tolérance est trop souvent passive, se confondant avec l’indifférence.

Montesquieu dans De l’esprit des lois affirme qu’ « Une religion qui peut tolérer les autres ne songe guère à sa propagation. ». C’est aussi ce que Pierre Desjardins, philosophe québécois, nous dit dans son article Quand Dieu se fait le terrifiant maitre du monde : « c’est précisément le monothéisme délirant qu’ont développé à outrance les trois grandes religions du livre que sont le christianisme, le judaïsme et l’islamisme qui, de tout temps, a ouvert ses portes à la violence la plus insensée. Chacun des trois grands livres monothéistes prétendant à l’unique et seule vérité et promettant à ses fidèles l’accès au paradis. »

Il est grand temps que la tolérance redevienne une vertu active basée sur le respect des valeurs qui nous sont propres, celles que nous souhaitons transmettre à nos enfants afin qu’ils soient libres de penser, d’agir et d’améliorer le sort des générations futures dans un monde où la paix pourra être une réalité. £

Quand la tolérance nous fait perdre notre liberté et nos valeurs…

Sandrine Dupriez, MBA Sandrine Dupriez vit au Mexique depuis 2002. Elle est la Directrice Générale de Phonak, Connect Hearing et Advanced Bionics, trois entreprises du groupe suisse Sonova, leader mondial en solutions auditives.

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Yves Boileau, MBA, CIM Yves compte plus de trente ans d’expérience dans l’industrie financière, ayant travaillé comme analyste financier dans les valeurs mobilières, analyste du crédit des sociétés dans une agence de notation, gestionnaire de portefeuilles institutionnels et privés et consultant en conformité réglementaire. Il aide les entreprises financières à identifier et gérer les nombreux types de risques auxquelles elles sont exposées. Yves est membre du bureau de direction de l’AMBAQ, responsable du comité Échanges et découvertes, et membre du comité Communications et bulletin.

18 MBA | AVRIL 2016

Lors d’un cocktail de réseautage tenu le 21 janvier dernier, les membres de l’AMBAQ ont eu l’occasion d’entendre le président-directeur général du Club sportif MAA, Pierre Blanchet, présenter la vision stratégique et les investissements majeurs ayant permis à ce centre sportif fondé en 1881 de se repositionner sur un marché hautement concurrentiel.

En deuxième partie, les membres ont eu l’occasion d’entendre Manon Blondin, MBA, CRHA et coach d’affaires certifiée, sur l’importance du positionne-ment professionnel comme vecteur de réussite et de la contribution apportée par les coaches d’affaires. Finalement, les participants ont visité le Club avant de terminer le cocktail en beauté. £

Visite du Club sportif MAA etrepositionnement stratégique : l’art de se redéfinir !

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AVIRL 2016 | MBA 19

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20 MBA | AVRIL 2016

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