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La Chandelle UCB Feuillet de liaison et d’information des étudiants de l’Université Catholique de Bukavu E-mail :[email protected], Tél : (+243) 85 31 71 44 5 N°6 EDITORIAL Chers lecteurs, Bonjour ! Nous poursuivons notre chemin vers l’éveil du moral et de l’épanouissement scientifique des jeunes. Sachez qu’au-delà de nos appartenances, est- il important de signaler une habitude répugnante qui s’observe dans nos milieux. C’est celle, disait Claude Lévi-Strauss, qui est constituée d’une attitude la plus ancienne et qui repose sans doute sur des comportements psychologiques solides parce qu’il tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses, sociales, esthétique,… qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions. Vous avez un jour pensé que vous êtes spécial que l’autre, que votre coutume est la meilleure, qu’un acte du voisin est sauvage. Pourtant est- il important de puiser dans l’une ou l’autre culture afin de mieux résoudre nos problèmes. C’est ce qu’on identifie à l’ethnocentrisme. Il n’ya pas de civilisation plus civilisée qu’une autre car la « Un homme a mangé un avion et sept télévisions » Qui l’aurait cru ? Il s’appelle Michel Lotito, né le 15 juin 1950 à Grenoble, mort le 25 juin 2007. Il n’a pas été surnommé « monsieur mangetout » pour rien ! L’émission Guinness World Records de Los Angeles nous révèle que sa passion pour les objets en métal a commencé en 1959. Depuis 1966, il a ingurgité pas moins de 18 bicyclettes, 5 caddies, 7 télévisions, 6 chandeliers, 2 lits, une paire de skis, un ordinateur, 400 mètres de chaîne et un avion. Les gastro- entérologues qui ont radiographié son estomac ont observé qu’il pouvait absorber 900 grammes de métal par jour. Mais, rassurez-vous ! On précise que lorsqu’il mange un 1

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La Chandelle UCB

Feuillet de liaison et d’information des étudiants de l’Université Catholique de Bukavu

E-mail :[email protected], Tél : (+243) 85 31 71 44 5N°6

EDITORIALChers lecteurs, Bonjour ! Nous poursuivons

notre chemin vers l’éveil du moral et de l’épanouissement scientifique des jeunes. Sachez qu’au-delà de nos appartenances, est-il important de signaler une habitude répugnante qui s’observe dans nos milieux. C’est celle, disait Claude Lévi-Strauss, qui est constituée d’une attitude la plus ancienne et qui repose sans doute sur des comportements psychologiques solides parce qu’il tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles : morales, religieuses, sociales, esthétique,… qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions.

Vous avez un jour pensé que vous êtes spécial que l’autre, que votre coutume est la meilleure, qu’un acte du voisin est sauvage. Pourtant est-il important de puiser dans l’une ou l’autre culture afin de mieux résoudre nos problèmes. C’est ce qu’on identifie à l’ethnocentrisme. Il n’ya pas de civilisation plus civilisée qu’une autre car la médecine traditionnelle a longtemps résolu certains énigmes sur les maux de sa propre manière, et que la médecine moderne jugule de ses moyens propres.

Quelles que soient nos couleurs, habitudes et notre culture, évitons de nous élever au dessus des autres et sachons que tous nous sommes complémentaires !

Emmak Eli BIGOSIL1 Droit Privé et JudiciaireRédacteur en chef

« Un homme a mangé un avion et sept télévisions »

Qui l’aurait cru ? Il s’appelle Michel Lotito, né le 15 juin 1950 à Grenoble, mort le 25 juin 2007. Il n’a pas été surnommé « monsieur mangetout » pour rien ! L’émission Guinness World Records de Los Angeles nous révèle que sa passion pour les objets en métal a commencé en 1959. Depuis 1966, il a ingurgité pas moins de 18 bicyclettes, 5 caddies, 7 télévisions, 6 chandeliers, 2 lits, une paire de skis, un ordinateur, 400 mètres de chaîne et un avion. Les gastro-entérologues qui ont radiographié son estomac ont observé qu’il pouvait absorber 900 grammes de métal par jour. Mais, rassurez-vous ! On précise que lorsqu’il mange un appareil, il prend la précaution de le découper en morceaux au préalable !

La Chandelle fait allusion à ce cas qui sort du commun des humains et désire recevoir vos réactions. Ne croyez surtout pas qu’on vous en parle pour blaguer parce que la médecine a trouvé une explication quant à ce. Réagissez et constituez la suite de cet article. Veuillez laisser vos commentaires dans notre boîte à messages [email protected]

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Par Joël BARAKA AKILIMALI, G3 DROIT PUBLIC et Membre de l’espace étudiant du CERDAF

a nation, ici entendue dans sa conception subjective, telle que développée par l’historien et juriste français Ernest RENAN est fondée sur le vouloir vivre collectif. Selon cet auteur donc, la nation ne dépend ni d’une ethnie particulière, ni d’une langue, ni d’une religion, encore

moins d’une communauté d’intérêts économiques ou géographiques. Elle est, continue-t-il : « une âme, un principe spirituel et suppose un passé; elle se résume…dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune».

LLa lecture de l’histoire africaine démontre à suffisance la façon dans laquelle est né la quasi totalité des Etats africains ; le nôtre n’étant pas exclu. En fait ; le continent noir fut partitionné sur papier à la célèbre conférence de Berlin du 15 novembre 1884 au 26 février 1885 dans cette ville allemande où les puissances parties s’arrogèrent d’énormes droits liés au partage du continent noir, qui ici, qui là- bas, sans tenir compte des réalités objectives concrètes propres à multiples régions qu’ils soumettront sous la colonisation pendant de longues décennies.

Au regard de ce qui précède, il s’ensuit que les populations africaines ont subi passivement leurs appartenances aux divers Etats actuels sans qu’il n’y ait eu consultation préalable ne fut ce qu’à l’accession aux indépendances de plusieurs d’entre eux soit par la fameuse autodétermination des nations sous-tendue par le principe des nationalités ou soit par tout autre procédé.

Une question capitale reste pendante dans notre chef et s’impose : les Etats africains et la R D Congo particulièrement constituent –ils des nations ? La réponse à cette question peut-elle être affirmative si plus de cinquante ans après la vague d’indépendances inaugurée en 1960, des Etats tels le Soudan se trouve divisé donnant naissance au Soudan du sud, sans pour autant faire allusion à divers autres cas de révendication identitaire nationaliste tels le Mali (problème des rebelles Touaregs), de l’Angola (enclave de Cabinda), du Maroc (épineuse question du Sahara occidental), etc.

Que dire de la RD Congo notre pays ? Sommes-nous vraiment une nation au regard des implications découlant de la conception susmentionnée ? En quoi le problème posé au Katanga, au Bas Congo, en Equateur ou au Kasaï nous concerne-t-il nous qui sommes au Kivu ? Quels sont nos comportements vis-à-vis de nos « compatriotes » d’autres provinces évoluant dans les nôtres ? Sont-ils d’entente, de franchise dans la collaboration, de patriotisme ou carrément de méfiance et de suspicion sur fond de tribalisme ? Comment sont traités par exemple les originaires de provinces de l’intérieur vivant à Kinshasa ? Les ressortissants du Kivu ou du Kasaï vivant au Katanga et vice versa ? Comment s’effectue le recrutement des citoyens pour accéder aux fonctions publiques de notre pays ? Quelle est la configuration actuelle des officiers supérieurs dans notre armée ? Savons-nous la cartographie, la géographie ou la vraie histoire de notre pays plus que ce que nous connaissons de la France par exemple ou des USA? Les réponses objectives à ces questions seraient mitigées …

La situation de la R D Congo risque de tout remettre en cause nationalement, fort malheureusement ; elle a ses racines et fondements allant outre des mentalités socio individuelles en passant par les infrastructures pour déboucher aux structures institutionnelles.

Mr Louis MOUTON, directeur d’une entreprise minière et de nationalité belge, a invité à son domicile, pour

un dîner d’affaires, Monsieur KASHIYA, négociant de son état et

de nationalité congolaise. Au dessert, Jean MOUTON, un

garçonnet du directeur s’étonne de voir leur invité s’attarder aux os du

poulet qu’il croque calmement.

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Les mentalités rétrogrades de plusieurs, quand bien même intellectuels, les maintiennent dans des états suicidaires, clannistes, tribalistes, collinistes, etc. ;

Est-il normal que des universitaires futurs cadres de demain puissent se réunir dans des groupuscules « ressortissants de… » et qu’ils prétendent œuvrer demain pour l’intérêt supérieur de la nation, eux qui n’ont en vue que leur petit terroir?

Nos infrastructures, en particulier de transport, ne favorisent pas également des échanges à l’interne, noyau de resserrement des liens entre nationaux, avec comme conséquence que bon nombre de congolais maîtrisent plus l’étranger que leur propre pays. Le citoyen d’Uvira par exemple connaît mieux la ville de Bujumbura au Burundi que le territoire de Fizi qui lui est directement voisin!

Le programme d’enseignements contribue aussi à cette destruction du tissu national  ; les cours de géographie et d’histoire outre qu’ils sont d’un volume horaire moins consistant offrent plus de leçons des civilisations et nations extérieures qu’intérieures…Combien de congolais instruits connaissent Kimpa Vita? Simon Kimbangu? Cardinal Malula ? Isidore Bakanja? Mwami Kabare? Chef M’Siri ? etc. Tandis que plusieurs d’entre eux connaissent à fond Hitler, De Gaulle, Roosevelt, Mao tse toung, Lénine, Churchill, Che  Guevara, …et les spécificités de leurs biographies autant que de leurs pays! Combien maîtrisent-ils la subdivision géo-administrative des entités territoriales décentralisées rattachables à leurs provinces pour tout au moins?

La destruction consciente ou inconsciente de la mémoire collective congolaise concourt aussi vers la remise en question de la nation congolaise. La culture congolaise existe-t-elle vraiment ? Quels sont ces écrivains, ces monuments, ces artistes, ces événements etc., sur base desquels les générations passées et celles présentes peuvent-elles s’identifier? Lesquels sont-ils susceptibles d’être socle d’un patrimoine culturel commun?

Le fait par exemple d’avoir détruit le monument (érigé sous le régime Mobutu) à la place de l’indépendance à Bukavu en le remplaçant par un autre dont le sens échappe à plus d’un, traduit pour moi cette destruction de la mémoire collective ; et Alain FOKA de la RFI de dire dans son illustre émission « Archives d’Afrique » qu’ « un peuple sans histoire est un monde sans âme »! Quelle est notre histoire ? Celle que nous effaçons, rose ou noire soit-elle ? Que serait la France sans Hugo ou sans la tour Eiffel ? Que serait l’Egypte sans ses pyramides séculaires? Que serait l’Espagne sans Picasso ? Et maintenant le Congo… Dieu merci et contrairement à ceux qui affirment la thèse tribale en matière électorale africaine, les élections de novembre 2011 bien qu’emmaillées de plusieurs incidents ont fait naître une ébauche d’espoir ayant émerveillé plus d’un observateur avisé. C’est l’élection dans la circonscription ville de Goma de monsieur KONDE VILA KIKANDA, ancien gouverneur du Nord Kivu vers les années d’après 1987, mais ressortissant du Bas Congo. Il a été élu haut la main, pour récompenser les œuvres accomplies par lui au compte de cette ville lorsqu’il était gouverneur de ladite province. Ce qui est encore très frappant, ce qu’en 2006 il avait été candidat dans sa province natale du Bas Congo mais curieusement ne fut point élu. Et la Bible de conclure : il est venu chez les siens qui l’ont rejeté, mais se tournant aux autres, ceux-ci l’ont

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chaleureusement accueilli. Ceci est sans nul doute une ébauche d’espoir sur la voie de l’édification de notre nation. Lentement mais sûrement ; la conscience nationale congolaise se construit petit à petit à son rythme.On doit en tout état constater que même les nations réputées civilisées ont jusqu’à ce jour des problèmes de cohabitation nationale voire des revendications identitaires ; le cas par exemple de l’île française de la Corse, du peuple basque en Espagne (ETA), des problèmes identitaires posés en Irlande, ou en Italie entre sudistes et nordistes et pas très longtemps en Allemagne. Les USA exemple à ce jour de la multiracialité n’ayant point aussi échappé à cette expérience d’incohabitation sociale ; d’abord au 19e siècle dans la fameuse guerre de sécession et pas plus tard au 20 e siècle avec l’épineuse question ségrégationniste qui coûtera la vie au pasteur noir américain Martin Luther KING, quelle ne fut la honte de sectes racistes intolérantes telles que le Ku-Klux-Klan dans une Fédération sensée civilisée! Et que dire de nos « tontons belges » qui ont fait très récemment plus de 400 jours sans gouvernement réalisant dans ce sens le record planétaire au devant de l’Irak; simplement sur fond d’opposition entre partis politiques pro flamands et pro wallons ?

Enfin il faut également saluer la résistance affichée par les congolais pendant plusieurs décennies contre les velléités occidentales de balkanisation restées vaines ; en effet ces puissances ont toujours avancé l’argument de "l’ingouvernabilité" du « vaste Congo » ; serions-nous le pays le plus vaste de la planète ? Ou même de l’Afrique ?

Quoiqu’on dise ou fasse pour nous pousser à la division, la R D Congo est et restera une nation unie dans sa diversité culturelle, richesse sûre. Faut-il encore qu’à cette richesse typiquement congolaise, l’on y joigne des politiques responsables et consciencieuses du bien être national pour voir émerger un Etat sans égal et sans pareil au cœur de l’Afrique voire du monde. « FIN »

Un penseur a dit : « Si tu ne peux louer, tais-toi ! » Dans notre société, dans notre culture, la tradition est devenue celle de dire du mal des autres. Est-ce des langues de vipère dont nous sommes faites ? L’on remarque pourtant des qualités malgré qu’elles soient affaiblies par le naturel humain c.-à-d. imperfections que l’on peut aussi changer en quelque chose. Il suffit de le dire ! Un petit conseil simple et courtois : au lieu de

« La politique, l’intelligence, l’expérience et les talents ne se

trouvent pas dans le verbe mais dans l’action. »

La valeur de l’homme se situe dans ce qu’il a déjà réalisé de positif dans sa vie. Ne pas réaliser ses idées par des actions concrètes c’est vivre dans le rêve. L’expression de nos aptitudes les plus merveilleuses à travers l’action fait de nous des hommes respectables, change le monde dans ce dont il a besoin, sauve le voisin qui, déjà découragé, recouvre la force d’entreprendre grâce au modèle que nous lui représentons. Il n’ya jamais eu de très spécial au monde que se reconnaître soi-même et donner de la valeur à ses créations. C’est ce qui fait qu’on nous respecte. Et toi, as-tu le courage de nous montrer ce dont t’es capable ? Agis donc, et par ton innovation nous serons changés, et nous saurons te changer !

Nadine AMULI FEZAG3 Droit PublicUCB

« Envoi quelqu’un à ta place, tes pieds auront du repos mais pas ton cœur »

(Proverbe africain)

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Par Yvette BUSIME BAHARHANYI, G1 Eco, UOB

a situation des routes de Bukavu reste indésirable aux yeux de plus d’un, suite au fait que ces dernières

soient devenues autres chose que routes. Vraiment elles sont soit lacs soit rivières !

LPendant la saison de pluie, les routes sont confondues aux ruisseaux car il est difficile de traverser d’un côté à l’autre : affaissements et élévations forment un petit relief encadrant les eaux stagnantes. Prenons le cas de la route Patrice Emery Lumumba du côté de l’établissement Kotecha jusqu’à Labotte, une route restée dans le même état depuis sa construction par les Belges et qui est en parfait état de dégradation. L’on surnomme actuellement celle-ci « Ruzizi III » suite au constat amer des Bukaviens chaque fois quand il a plu : elle ressemble à une rivière plutôt qu’à une route. Voilà qu’une compagnie Chinoise a débuté les travaux de réhabilitation sur d’autres tronçons routiers de la ville mais leur état fait régner actuellement désolation dans la population qui constate du jour au lendemain le rejet dû au manque des travaux de cantonnage.Lors de la saison sèche, les usagers ont peur de les emprunter puisqu’une couche de poussière gagne l’espace et les oblige à respirer d’un air parfumé et coloré au sol avec le risque de causer plusieurs maladies et nuire à leur santé. Ils s’infiltrent dans des quartiers qui du reste ne sont parfumés que d’une odeur nauséabonde des déchets et saletés jetés ci et là, les eaux usées,…Une exhortation est donc formulée à tous : des autorités politico-administratives au dernier citoyen. L’état de notre milieu traduit ce que nous sommes, quelle image nous donnons aux visiteurs de notre ville qui est devenu « Bukavu la poubelle » ? Réfléchissons et agissons pour reconstruire et rendre propre notre milieu.

« Nul n’est au dessus de la loi », cet adage nous permet d’aborder notre article portant sur

Par Eric MATABARO, L1 Droit privé et judiciaire UCB

Le droit à l’égalité devant la loi ou à l’égale protection des lois, comme on l’appelle souvent est fondamentale dans toute société juste et démocratique. Quelque soit la position que l’on occupe

dans la société, c.-à-d. que l’on soit riche ou pauvre, que l’on appartienne à une majorité ou à une minorité ethnique, religieuse, que l’on s’oppose au gouvernement ou qu’on le soutienne,

chacun a droit à une protection égale devant la loi. Tout Etat démocratique ne peut garantir que la vie traitera tout le monde en toute égalité et n’est pas chargé d’y veiller. Pourtant selon John P.

Frank, expert en droit constitutionnel « en aucune circonstance, l’Etat ne doit pas imposer d’inégalités supplémentaires ; il doit traiter tout le monde en toute équité et en toute égalité.»

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Une belle histoire !Un jour, Satan et Jésus étaient en conversation…Satan était allé au jardin d’Eden, il se moquait et riait en disant : « Oui Seigneur, je viens de prendre le pouvoir de plein de gens, je les ai piégés, j’ai usé de ruses et d’appâts, je savais qu’ils ne pouvaient résister et ils y ont cru ! » Que vas-tu faire d’eux, demanda Jésus ? Ah ! Je vais me jouer d’eux ! répondit Satan. Je leur apprendrai à se marier et divorcer et même, et même se marier entre personnes de même sexe, comment haïr et abuser les uns des autres, se mentir et se tricher, à boire et à fumer, et de surcroît, je leur apprendrai à construire des bombes pour qu’ils se tuent entre eux. Vraiment, je vais me divertir !!Et que feras-tu quand tu te lasseras d’eux, demanda Jésus !Ah ! Je les tuerai, répondit Satan, avec un regard plein de haine d’orgueil. Combien veux-tu pour eux, demanda Jésus ? Tu n’aimes quand même pas ces gens là ! Pourquoi les aimerais-tu ? Demanda Satan. Eux, ils te haïssent, ils te cracheront au

visage, te maudiront et te tueront. Tu ne peux pas aimer ces gens là ! Combien demanda de nouveau Jésus ? Satan regarda Jésus et sarcastiquement répondit : Ton sang, tes larmes et ta vie !Jésus dit : Que cela soit fait. Et c’est ainsi qu’il paya !Notez bien, n’est-ce pas curieux avec quelle facilité on nie Dieu et après on se demande pourquoi le monde devient un enfer ?N’est-ce pas curieux comment on peut dire « je crois en Dieu » et on suit Satan ?N’est-ce pas curieux qu’on envoi des milliers de messages blagues et autres à travers le courrier électronique qui se répandent à la vitesse de l’éclair ?Mais quand tu commences à envoyer des messages qui parlent de Jésus, les gens y pensent deux fois avant de les transférer ?N’est-ce pas curieux que quand viendra le moment de partager ce message, tu n’hésiteras pas car tu douteras bien de ce que les autres vont penser de toi ?Ne gardez pas ce message à vous ! Faites suivre ce message s’il vous plaît !!!!

Par « Auteur inconnu »

Nul n’est au dessus des lois, lesquelles sont, en fait, créées par le peuple et ne lui sont pas imposées. Les citoyens d’une démocratie se soumettent à la loi car, en tant qu’auteurs des lois, ils reconnaissent ainsi s’obéir à eux-mêmes, même si c’est indirectement. Quand les lois sont établies par le peuple, qui s’y soumet lui-même, le droit et la démocratie en bénéficient tous deux. Bref, la loi n’a pas d’amis ni d’ennemis, elle doit s’appliquer à tout le monde sans discrimination ni particularité. Le principe de l’égalité de tous devant la loi est un principe universel, mais une question que chacun de nous peut se poser et qui nous vient à l’esprit est celle-ci  : est-ce que dans la pratique congolaise, ce principe est un mythe ou réalité ?

Nul n’est parfait dans la science qui en fait, fait toujours objet des discussions ; en plus les idées développées dans cet article émanent d’un être humain. Ainsi, nos bras sont ouverts et nos

oreilles attentives à recevoir les éventuelles corrections, suggestions et remarques pour toute imperfection que quiconque voudrait y apporter à notre adresse mail [email protected] et

aux numéros cellulaires +243 85 37 96 39 3, +243 85 31 71 44 5.

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e crois que la vie est une formation dont le but ultime est de nous pousser à nous améliorer, que chaque jour doit nous donner l’envie de faire quelque chose de mieux que la

veille.JJe crois fermement que si nous n’avons pas accès à un procédé pour reculer le temps, c’est parce que la vocation de chaque humain est de rendre la journée suivante meilleure que celle d’hier, la semaine suivante meilleure que la précédente et l’année suivante meilleure que celles passées.Je crois avoir découvert la recette du bonheur au centre des mes certitudes, chaque échec n’est qu’une étape vers la réussite ; rien n’est insurmontable, ni les maux de la chaire, ni ceux de l’esprit, du cœur et de la vie, le tout puissant ne donne que les épreuves que l’on peut surmonter.Je crois que la vie est courte et que les vraies chances sont rares et qu’il ne faut jamais les laisser passer, je ne m’intéresse pas seulement aux chances de réussir mais aussi les occasions de rire, de se divertir, de voir à quel point le monde est merveilleux et de vivre, car la vie en soi ne nous doit rien mais c’est plutôt nous qui avons un devoir envers le monde et si nous avons assez de force et de persévérance on pourra découvrir ces mystères de la vie.

Par Zeth Ezekiel / G3 Droit Privé et judiciaire

Vue de la place du 24 novembre 1965 et de la place de l’indépendanceVille de Bukavu, République Démocratique du Congo

Notre adresse : République démocratique du Congo, Sud-Kivu, Université Catholique de Bukavu, B.P. 285 BUKAVU, e-mail : [email protected], Tél. : +243 85 31 71 44 5, +243 85 37 96 39 3,

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