la chadeleur, l'événement le plus «couru» de la région

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fc rf V lX e n « tc Y La Chandeleur, l’événement le plus «COURU» de la région Évangéline br Jucinthe LAFOREST Pour la quatrième année consé- utive, la tradition dc la Chande- :ur a animé. les coeurs et les lyers, en fin de semaine, dans la 5gion Évangéline. Dans les petits illages et agglomérations de la !gion, c’était la fête. Les enfants t leurs parents étaient aux fe- êtres et guettaient l’arrivée des coureux de la Chandeleur» en- jurés d’un décorum aux couleurs ives. Selon David Le Gallant, coor- onnateur principal du festival, lut s’est bien déroulé. «On a re- ueilli pas moins d’une tonne, une )nne et demie de nourriture et utres articles pour la maison. lous allons remettre ces denrées Lors de la Soir& de la Chutldelcl~t; les ch <ftv t1.c g t-0 i(j) c, coqs ctt t11</;t1. ot1t 1;tc; r-é1rtri.s pow ittic photo. Ett ruisott des costtmies, qtdi rettdertt cert0itte.s personrtes mécott- ttui.s.sable.s, il pour- mit y avoir des cr- reim. De gutdic ri tlroitc, ott pertt L’oit Kwtirte Pitre, Duvirl Lr Gulluttt, Alfred Arsrttutdt, Sitttottr ArscttartIt, ko.vr Cuis.sic (C(lClll~~~ tlcrrihrP), Artlrttr- A r.wttanlt, Edtttotrtl Cortttier et Mrl\~itr Gallut1t. aux comités de bien-être de cha- cune des trois paroisses de la région, ct c’est eux qui vont s’oc- cuper de la distribution, car c’est eux qui connaissent les gens et les familles qui sont dans le besoin» a précisé David Le Gallant, lors de la présentation dc la quête, di- manche soir à la salle paroissiale de Mont-Carmel, où la commu- nauté était réunie. II en a profité pour lancer un appel à tous pour l’an prochain : «On a besoin de coureux et de coureuses dans chacun des petits villages de la région» a-t-il dit. En raison de la fermeture des écoles jeudi dernier, certaines activités ont été remises et auront lieu cette semaine, notamment la présentation du trophée de la Chandeleur. En cffct, grâce à la participation de l’École ÉvangC- line cl du Conscil scolaire-com- munautaire Évangélinc, la Chan- deleur est bien soulignk chez les élèves. La semaine prkédant la Chandeleur, on invite des per- sonnes aînées qui viennent ra- conter aux jeunes leurs souvenirs de la Chandeleur. Et puis, on demande aux enfants de rkaliser un projet relié à la Chandeleur. Des juges accordent leurs préfé- rences’ aux travaux effectués et l’on remet ensuite le trophée dc la Chandeleur, lors d’une petite cérémonie. . Jusqu’à il y a quatre ans, la quête de la Chandeleur n’était plus qu’un sujet d’étude pour les historiens comme Georges Arsenault, qui cklkbrait Ic lundi 2 fkvricr, jour de la Chandclcur, Ic 15’ annivcrsairc du lancement dc son livre Courir la Chandeleur. «JC suis reconnaissant aux per- sonnes qui ont fait revivre cdtte tra- dition. Cela me peinait de la voit disparaître pour de bon, mais je nc pensais pas que c’était possible de la faire revivre» a dit Georges Arsenault dimanche soir à Mont- Carmel. Juste avant la soir& de la Chan- deleur, Ics coureux et les coureuses de toute la région, soit plus de 40 personnes; ont été accueillis à la Salle paroissiale de Mont-Carmel où de généreuses dames de la pa- roisse avaient préparé pour eux un festin. Voyez nos photos de la Chandeleur aux pages 8 et 9. k

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Page 1: La Chadeleur, l'événement le plus «COURU» de la région

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La Chandeleur, l’événement le plus «COURU»de la région Évangéline

br Jucinthe LAFORESTPour la quatrième année consé-

utive, la tradition dc la Chande-:ur a animé. les coeurs et leslyers, en fin de semaine, dans la5gion Évangéline. Dans les petitsillages et agglomérations de la!gion, c’était la fête. Les enfantst leurs parents étaient aux fe-êtres et guettaient l’arrivée descoureux de la Chandeleur» en-jurés d’un décorum aux couleursives.Selon David Le Gallant, coor-

onnateur principal du festival,lut s’est bien déroulé. «On a re-ueilli pas moins d’une tonne, une)nne et demie de nourriture etutres articles pour la maison.lous allons remettre ces denrées

Lors de la Soir& del a Chutldelcl~t; l e s

ch <ftv t1.c g t-0 i(j) c,coqs ctt t11</;t1. ot1t

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p h o t o . Ett ruisottdes costtmies, qtdirettdertt cert0itte.spersonrtes mécott-ttui.s.sable.s, il pour-mit y avoir des cr-reim. De gutdic ritlroitc, ott pertt L’oitKwtirte Pitre, DuvirlLr Gulluttt, AlfredArsrttutdt, SitttottrArscttartIt, ko.vr

Cuis.sic (C(lClll~~~

tlcrrihrP), Artlrttr-A r.wttanlt, EdtttotrtlCortttier et Mrl\~itrGallut1t.

aux comités de bien-être de cha-cune des trois paroisses de larégion, ct c’est eux qui vont s’oc-cuper de la distribution, car c’esteux qui connaissent les gens et lesfamilles qui sont dans le besoin»a précisé David Le Gallant, lors dela présentation dc la quête, di-manche soir à la salle paroissialede Mont-Carmel, où la commu-nauté était réunie.

II en a profité pour lancer unappel à tous pour l’an prochain :«On a besoin de coureux et decoureuses dans chacun des petitsvillages de la région» a-t-il dit.

En raison de la fermeture desécoles jeudi dernier, certainesactivités ont été remises et aurontlieu cette semaine, notamment laprésentation du trophée de la

Chandeleur. En cffct, grâce à laparticipation de l’École ÉvangC-line cl du Conscil scolaire-com-munautaire Évangélinc, la Chan-deleur est bien soulignk chezles élèves. La semaine prkédantla Chandeleur, on invite des per-sonnes aînées qui viennent ra-conter aux jeunes leurs souvenirsde la Chandeleur. Et puis, ondemande aux enfants de rkaliserun projet relié à la Chandeleur.Des juges accordent leurs préfé-rences’ aux travaux effectués etl’on remet ensuite le trophée dcla Chandeleur, lors d’une petitecérémonie.

. Jusqu’à il y a quatre ans, laquête de la Chandeleur n’étaitplus qu’un sujet d’étude pourles historiens comme Georges

Arsenault, qui cklkbrait Ic lundi2 fkvricr, jour de la Chandclcur,Ic 15’ annivcrsairc du lancementdc son livre Courir la Chandeleur.

«JC suis reconnaissant aux per-sonnes qui ont fait revivre cdtte tra-dition. Cela me peinait de la voitdisparaître pour de bon, mais jenc pensais pas que c’était possiblede la faire revivre» a dit GeorgesArsenault dimanche soir à Mont-Carmel.

Juste avant la soir& de la Chan-deleur, Ics coureux et les coureusesde toute la région, soit plus de40 personnes; ont été accueillis à laSalle paroissiale de Mont-Carmeloù de généreuses dames de la pa-roisse avaient préparé pour euxun festin. Voyez nos photos de laChandeleur aux pages 8 et 9. k

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Semaine de la préventionde la violence familiale

L’équipe du Centre de santécommunautaire Evangéline esttrès contente de recevoir MmeMarion Reid comme conféren-cière pour la session «La fa-mille compte... que peux-TUfaire?». Cette session aura lieu lelundi 9 février 1998 à 19 heuresdans la salle de conférence del’École É v a n g é l i n e à Abram-Village. L’activité servira d’ou-verture officielle de la Semainenationale de la prévention de laviolence familiale.

Madame Reid est reconnuepour ses conférences très inspi-rantes. Elle est présentement laprésidente du Comité d’initiativede la prévention de la violencefamiliale pour la province. Elleparlera de l’importance des valeursfamiliales, de se sentir aimé et detolérance zéro en ce qui concernel’abus dans la famille.

Suivant la présentation de MmeReid, le public sera invité à visi-ter les stands d’information peutmieux connaître les ressources qui

Mme Murion Reid est présidentedu Comité d’initiative de la pré-veution de la violence funlilialepour la province.

sont disponibles aux familles.Le Centre de santé commu-

nautaire Évangéline travaille cncollaboration avec la commu-nauté afin de promouvoir la santéet le mieux-être de l’individu, dela famille et de la communauté. *

Des aînés en santé :un marché en plein essorUn marché connaîtra une forte analysé les besoins de la popula-

tion grandissante de personnesâgées et déterminé des possibi-lités pour le secteur agroafi_n@l-taire canadien. Au cours desvingt-cinq prochaines années, laproportion des personnes âgées de65 ans et plus augmentera, pas-sant de 12 pour 100 à plus de 20pour 100. Cette étude et une en-quête exhaustive sur les produits etles services actuellement offertspar l’industrie agroalimentairc ctl’industrie des soins de santé fontétat d’une demande nouvelle pourles produits à valeur ajoutée quirépondent aux besoins nutrition-nels des personnes âgées activesd’aujourd’hui. Agriculture etAgroalimentaire Canada a fournila moitié des fonds de recherche.On peut consulter le résumé durapport à l’adresse suivante :http://ACEIS.agr.ca/misb/elderly/elderly.html *

croissance alors que la grandepopulation des baby-boomersrejoindra graduellement les rangsdes aînés. Dans une étude récente,l’Institut national de nutrition a

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Semaine de la préventionde la violence familiale

L’équipe du Centre de santécommunautaire Evangéline esttrès contente de recevoir MmeMarion Reid comme conféren-cière pour la session «La fa-mille compte... que peux-TUfaire?». Cette session aura lieu lelundi 9 février 1998 à 19 heuresdans la salle de conférence del’École É v a n g é l i n e à Abram-Village. L’activité servira d’ou-verture officielle de la Semainenationale de la prévention de laviolence familiale.

Madame Reid est reconnuepour ses conférences très inspi-rantes. Elle est présentement laprésidente du Comité d’initiativede la prévention de la violencefamiliale pour la province. Elleparlera de l’importance des valeursfamiliales, de se sentir aimé et detolérance zéro en ce qui concernel’abus dans la famille.

Suivant la présentation de MmeReid, le public sera invité à visi-ter les stands d’information peutmieux connaître les ressources qui

Mme Murion Reid est présidentedu Comité d’initiative de la pré-veution de la violence funlilialepour la province.

sont disponibles aux familles.Le Centre de santé commu-

nautaire Évangéline travaille cncollaboration avec la commu-nauté afin de promouvoir la santéet le mieux-être de l’individu, dela famille et de la communauté. *

Des aînés en santé :un marché en plein essorUn marché connaîtra une forte analysé les besoins de la popula-

tion grandissante de personnesâgées et déterminé des possibi-lités pour le secteur agroafi_n@l-taire canadien. Au cours desvingt-cinq prochaines années, laproportion des personnes âgées de65 ans et plus augmentera, pas-sant de 12 pour 100 à plus de 20pour 100. Cette étude et une en-quête exhaustive sur les produits etles services actuellement offertspar l’industrie agroalimentairc ctl’industrie des soins de santé fontétat d’une demande nouvelle pourles produits à valeur ajoutée quirépondent aux besoins nutrition-nels des personnes âgées activesd’aujourd’hui. Agriculture etAgroalimentaire Canada a fournila moitié des fonds de recherche.On peut consulter le résumé durapport à l’adresse suivante :http://ACEIS.agr.ca/misb/elderly/elderly.html *

croissance alors que la grandepopulation des baby-boomersrejoindra graduellement les rangsdes aînés. Dans une étude récente,l’Institut national de nutrition a

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Aucun obstacle en vue de la créationd’une radio francophone nationale

Ottawa (APF) : L’obtention parl’Alliance des radios communau-taires d’une licence afin d’ex-ploiter un réseau radiophoniqueen français au niveau national,ne serait plus qu’une formalité.

Le Conseil de la radiodiffu-sion et des télécommunications ca-nadiennes (CRTC) a reçu quatorzemémoires favorables au projetlors de l’audience publique, sanscomparution, qui avait lieu le 15décembre dernier.

L’Association canadienned’éducation de langue française(ACELF), l’Association culturellefranco-canadienne de la Saskat-chewan (ACFC), l’Association desradiodiffuseurs communautairesdu Québec, l’Association franco-culturelle de Yellowknife, leConseil canadien de la coopéra-tion (CCC), la Fédération cana-dienne pour l’alphabétisation enfrançais, la Fédération culturellecanadienne-française, la Fédéra-tion de la jeunesse canadienne-française, la Fédération des com-munautés francophones et aca-

dienne, l’Assemblée des aînéeset aînés francophones du Canada,le Conseil de la vie française enAmérique, Radio Pontiac Inc, laSociété franco-manitobaine et leministre dés Affaires communa-utaires de l’Île-du-Prince-Édouard,Mitchell Murphy, ont tous soumisdes mémoires favorables au projet.

La création de ce réseau, quiserait basé à Ottawa, permettraitde relier par satellite les 18 radioscommunautaires francophones etacadiennes du pays. Le réseauoffrirait une programmation conti-nue, 24 heures par jour, qui serait

composée de contenu musical etde bulletins d’information.

La décision du CRTC devraitêtre connue dans quelques mois,probablement d’ici le 31 marsprochain. La tenue d’une audiencepublique sans comparution si-gnifie que le Conseil n’a aucunepréoccupation particulière à dé-battre avec le requérant.

L’Alliance des radios commu-nautaires ne s’y trompe pas. Elletravaille déjà à la mise en ondes.du réseau, prévue pour la fin de1998, convaincue que la décisionlui sera favorable. *

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Les plaques porte-clés permettentà l’Association des Amputés de guerre

de perpétuer une. traditionÀ la fin du mois de janvier et au

début du mois dc février, lesplaques porte-clés de I’Associa-tion des Amputés de guerre se-ront postées dans les Provincesatlantiques, selon un communi-qué.

Le thème de l’envoi: L’héritagese perpétue,- a été suggéré par lechef des services administratifs,M. Cliff Chadderton, pour illus-trer comment l’Association pour-suivra encore longtemps le tra-vail qu’el1c.a commencé à l’issuede la Première Guerre mondiale.Ii trouvait que le thème ctaitapproprié, pour faire suite auxccrémonies dc commémorationcanadiennes de la bataille de la crêtede Vimy, qui ont eu lieucette année.

«Dans ma jeunesse, j’ai eu lepriviliège de rencontrer plusieursanciens combattants de Vimy, etainsi, les détails de la batailleont été gravés très tôt dans mamémoire», déclara monsieurChadderton. «Je n’aurais pu ima-giner, à ce moment-là, que j’allaisêtre choisi pour aller en Francedéposer une couronne au Mémo-rial de Vimy, à l’occasion du80’ anniversaire de cette ba-taille qui, selon des historiensde renommée internationale, afait du Canada une nation.»

En 1997, l’Association desAmputés de guerre a commémoré

d’une manière spéciale la ba-taille de la crête de Vimy - «Unenation en devenir.» Cela s’ins-crivait .dans le cadre des activitésde notre programmes «Jamais plusla guerre!», qui se veut un salutà ‘la bravoure et un engagementde notre part à faire tout ce quenous pouvons pour empêcher laguerre», dit-il.

,.A cette fin, nous pouvonscompter sur des doyens de notreprogramme pour enfants amputés(Les Vainqueurs), puisqu’ilsprennent part à ce que nous ap-pelons Opération héritage, adéclaré M. Chadderton. CesVainqueurs, qui doivent vivreprivés d’un membre comme l’ontfait ceux d’entre nous qui ontcombattu à la guerre veillent àpoursuivre la tradition de notreAssociation.»

II a ajouté : «Ces jeunes gensamputés ont pu compter sur l’aidede l’Association des Amputésde guerre, que ce soit pour l’achatde membres artificiels ou encorepour l’obtention de conseils judi-cieux. Des liens extraordinairesse sont ainsi créés et nous sommesheureux de poursuivre la philo-sophie de l’Association «Lesamputés s’entraident». C’est ainsique l’héritage se perpétue».

L’héritage se perpétue parl’entremise de programmes telsque «Les mères solidaires», qui

Aucun obstacle en vue de la créationd’une radio francophone nationale

Ottawa (APF) : L’obtention parl’Alliance des radios communau-taires d’une licence afin d’ex-ploiter un réseau radiophoniqueen français au niveau national,ne serait plus qu’une formalité.

Le Conseil de la radiodiffu-sion et des télécommunications ca-nadiennes (CRTC) a reçu quatorzemémoires favorables au projetlors de l’audience publique, sanscomparution, qui avait lieu le 15décembre dernier.

L’Association canadienned’éducation de langue française(ACELF), l’Association culturellefranco-canadienne de la Saskat-chewan (ACFC), l’Association desradiodiffuseurs communautairesdu Québec, l’Association franco-culturelle de Yellowknife, leConseil canadien de la coopéra-tion (CCC), la Fédération cana-dienne pour l’alphabétisation enfrançais, la Fédération culturellecanadienne-française, la Fédéra-tion de la jeunesse canadienne-française, la Fédération des com-munautés francophones et aca-

dienne, l’Assemblée des aînéeset aînés francophones du Canada,le Conseil de la vie française enAmérique, Radio Pontiac Inc, laSociété franco-manitobaine et leministre dés Affaires communa-utaires de l’Île-du-Prince-Édouard,Mitchell Murphy, ont tous soumisdes mémoires favorables au projet.

La création de ce réseau, quiserait basé à Ottawa, permettraitde relier par satellite les 18 radioscommunautaires francophones etacadiennes du pays. Le réseauoffrirait une programmation conti-nue, 24 heures par jour, qui serait

réunit les parents d’enfantsnouvellement amputés avec desfamilles qui ont vécu la mêmeexpérience; «Jouez prudemment»,qui sensibilise les jeunes à laprudence; «Prudence au volant»,qui invite les adultes à la con-duite préventive pour les enfantsamputés de plus d’un membre;et les séminaires regionaux «Lesvainqueurs», qui offrent appui etconseils.

L’Association ne reçoit aucunesubvention gouvernementale. Sesnombreux programmes existentgrâce aux dons versés au Servicedes plaques porte-clés et desétiquettes-adresse. L’Associationne fait aucune sollicitation télé-phonique ni aucun porte-à-porte.Pour obtenir plus de renseigne-ments, utilisez «Accèsfacile!» encommuniquant sans frais, soit partéléphone au I-800-250-3030, ouencore par télécopieur au l-800-219-8988.

L’Association a égalementinstauré une nouvelle façon pra-tique d’acheminer vos dons. IIest maintenant possible de faireun don par carte de crédit via lesite Web de l’Association, àl’adresse http:Nwww.amputes-deguerre.ca. Le public est aussiinvité à visiter ce site pour enconnaître davantage sur ‘les pro-grammes et les services offertspar l’Association. Sr

composée de contenu musical etde bulletins d’information.

La décision du CRTC devraitêtre connue dans quelques mois,probablement d’ici le 31 marsprochain. La tenue d’une audiencepublique sans comparution si-gnifie que le Conseil n’a aucunepréoccupation particulière à dé-battre avec le requérant.

L’Alliance des radios commu-nautaires ne s’y trompe pas. Elletravaille déjà à la mise en ondes.du réseau, prévue pour la fin de1998, convaincue que la décisionlui sera favorable. *

JEUDI SOIR À 19 H 30Prix de présence

(( Cooke Jm 1 $ à la portePrix d’entrée : 3 $ - 4 cartes

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Nagano 1998 à la télévision :

350 heures de reportageLa télévision de Radio-

Canada offrira quelque350 heures de reportagesur les Jeux olympi-ques d’hiver de 1998, duportrait de Nagano et duJapon, le jeudi 5 février à22 h, à la rediffusion du gala

- des champions de patinageartistique et des cérémoniesde clôture, le dimanche 22février à 19 h 30.

En raison du décalagehoraire considérable (14heures), la télévision deRadio-Canada sera en ondes24 heures sur 24 pendanttoute la durée des Jeux pourprésenter le maximum decompétitions mettant en ve-dette les athlètes canadiens, le

Japon. Enfin, à Montréal,Marc Labrecque animera

r é s u m é s quoti-diens réalisés par André

tandis quel’émission présentée en

prélude aux Jeux le jeudi5 février, Harmonie, seraréalisée par Michel F .

Au Réseaude l’information

Par ailleurs, au Réseaude l’Information (RDI),Nagano sera le point de miredu monde entier à I’occa-sion des Jeux olympiquesd’hiver. Dans le mêmeesprit que lors des Jeuxd’Atlanta, le Réseau de

plus souvent possible en direct.Radio-Canada vivra à l’heure

de Nagano de 20 h 30 (20 h leweek-end) à 23 h (le matin auJapon), de 23 h 15 à 24 h et de24 h 30 à 12 h le lendemainmatin, le bloc de 10 h à 12 hservant à suivre la fin des com-pétitions tardives ou à revoir lemoments les plus enlevants dela nuit.

De plus, des résumés quoti-diens seront présentés à partirdeMontréalde 13h30à l4h30et de 19 h 30 à 20 h.

Le réalisateur-coordonnateurFrançois Lavallée, égalementresponsable des reportages surles Jeux olympiques d’Atlantatenus il y a deux ans, compteune fois de plus sur une équipede commentateurs et d’,analysteschevronnés. Jean Pagéèt Marie-José Turcotte seront les chefsd’antenne de Nagano 1988. Du7 au 14 février, Jean Pagé seraen ondes de 20 h à 4 h et Marie-José Turcotte, de 3 h à 12.Leurs horaires seront inversésdu 15 au 22 février.

La description des compéti-tions sera assurée par unepléiade de commentateurs che-vronnés comme Camille Dubé,Pierre Dufault, Claùde Quenne-ville, Diane Sauvé et DanielleVallée. Ils seront secondéspar les analystes Jean-PaulBaert, Gaétan Boucher, MartinBrosseau, P i e r r e Dicaire,Gérard Gagnon, Pierre Harvey,D o m i n i c Laroche, B e n o î tLavoie, Richard L’Heureux,F r a n c i s Millien et GillesTremblay. De plus, les journa-listes Guy d’Aoust et PhilippeCrépeau feront mieux connaîtreles athlètes aux auditeurs enplus de leur faire découvrirdes à-côtés captivants de cesjeux présentés au coeur du

l’information proposera unecouverture complémentaire àcelle de la télévision de Radio-Canada.

Tout au long des Jeux, leRD1 suivra en direct dans sesbulletins .de nouvelles ou dansdes émissions spéciales les dé-veloppements dignes d’intérêt,qu’il s’agisse de conférences depresse des athlètes, de l’équipecanadienne, du comité organi-sateur ou du mouvement olym-pique, ou d’autres événementsd’importance pouvant survenirdans la foulée des Jeux. Biensûr, le RD1 fera part des résultatsles plus importants durant lajournée, et plus particulière-ment le matin dans le cadre dumagazine RD1 Express, diffusélasemainede6h30àlOh30et le week-end de 8 h à 10 h.

Le grand. rendez-vous exclu-sif du RD1 pendant les Jeuxsera celui de Maisonneuveà Nagano. Pierre Maisonneuveproposera chaque soir desreportages et des interviews avecdes athlètes, des entraîneurs,des journalistes et d’autres per-sonnalités présentes au Japon,pour offrir un portrait completde cette grande fête sportive etde son pays hôte. Réalisée parRichard Desjardins, Maison-neuve à Nagano sera diffusée

‘sept jours sur sept, soit le 6 fé-vrier à 21 h, du 7 au 21 févrierà 22 h 30 et le 22 février à19 h 30. L’émission sera pré-sentée en reprise à 1 h 30, et lelendemain à 10 h 30 la semaineet à 1 I h 30 le week-end.

Enfin, le Réseau de I’informa-tion rediffusera également lesrésumés olympiques réalisés àMontréal par la télévision deRadio-Canada. Celui de I’après-midi sera présenté à 17 h etcelui de la soirée, à 20 h 30. +

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La région Évangéline accueillera-t-ellela Finale de l’an 2000?

La Société des Jeux de l’Acadieinc. a entamé le processus de sé-lection de la municipalité hô-tesse pour l’accueil de la 21’Finale des Jeux de l’Acadie del’an 2000.

Toutes les municipalités avecune forte concentration de fran-cophones des Provinces maritimesont étC invitées à soumettre leurintention d’entreprendre les dif-férentes étapes du processus desélection, selon un communiqué.

Comme on le sait, la régionÉvangéline de I’Île-du-Prince-Édouard est intéressée à accueillircette Finale, qui marquerait le1W anniversaire de la Finale de‘990, qui a eu lieu dans la régionEvangéline. Le Comité 2000 estdéjà à l’oeuvre depuis plusieursmois.

Une importante session d’in-formation aura lieu au mois demars de cette année. Cette. sessiond’information, obligatoire pour

toute municipalité désirant pos-tuler pour l’organisation de laFinale des Jeux de l’Acadie de2000, a pour objectif de permet-tre à la direction de la Sociétédes Jeux de l’Acadie de présenterles paramètres et les critères desélection établis dans le processusde sélection de la municipalitéhôtesse.

Ensuite, les municipalités quidésirent poursuivre leur miseen nomination auront jusqu’au1” mai 1998 pour faire part deleurs intentions et jusqu’au 19 juin1998 pour soumettre leur docu-ment de mise en candidature. Uncomité d’évaluation procédera,au cours du mois de septembre1998, à une évaluation très atten-tive des candidatures. Cette éva-luation inclut une étude du docu-ment de mise en candidature etune visite des sites.

C’est en octobre 1998 quesera dévoilé le nom de la muni&-

palité *hôtesse de la 21” Finaledes Jeux de l’Acadie de 2000.

«La tenue d’une Finale desJeux de l’Acadie représente unévénement important pour tamunicipalité ou le regroupementde villes ou villages sélectionnéspour accueillir la jeunesse aca-dienne. Plus de 1 000 participantsseront attendus à la fin juin2000 dans la municipalité hô-tesse assignée pour accueillir la21’ Finale des Jeux de l’Acadie.De nombreuses retombées d’ordreéconomique, social, technique etautres font de la Finale des Jeuxde l’Acadie un événement uniqueen son genre qui marque de façonpositive la communauté qui enassure l’organisation» précise leprésident, Guy Duguay.

La 19’ finale des Jeux del’Acadie aura lieu du 24 au 28juin 1998 à Moncton et Bathurstaccueillera la 20” édition en juin1999. *

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Le tricentenaire de la LouisianeL_a Louisiune sera lepointde mire

eti f 999. Plusieurs événementss’annoncent dmt ceux entourmtle tricentenaire de la Louisiane,sous I’tirgar~isatiot~ de lu Frmco-Fc:te 1999. LA VOIX A CA DIENNEpibliem, ti 1 ‘occusion, des injbrti~a-tintis relatives ?t ces évhienierits.Bonne lecture!

A la fin du XVI’siècle, PierreLe Moyne d’lberville, marin etexploreur colonisa la Louisiane eten devint le gouverneur en 1702.

C’est le jour du Mardi gras, le2 mars 1699, que Sieur Iberville dé-nomma son camp militaire situé iil’embouchure du Mississippi, lePoint Mardi Gras. Les Français re-montèrent -alors le fleuve versune large colonie que les Indiensavaient ,démarqué d’un bâtonrouge et Iberville appela cet endroitBaton Rouge.La jeune colonie française démarratoute son activité seulement aprèsla fondation de la Nouvelle-Orléanspar Iberville en 17 18. Cette capitalepritpariasuitedesalluresdecapitaleportuaire et le tabac, le riz, la canneà sucre, le maïs et le coton y furentcultivésunefoisles terresdéfrichées.

La FrancoFête 1999 est un en-semble de manifestations orga-’nisées dans toute la Louisiane aucours de l’année 1999. Cette fêtesera célébrée en honneur du tri-centenaire de l’établissement dela première colonie permanenté

par les Franc;ais sur le sol louisia-nais. Cette FrancoFête commen-cera le 1” janvier 1999 et se termi-nera le 3 1 décembre 1999.

Toutes les communautés et lesmunicipalités de Louisiane, sesfoires, festivals et attractions sontinvités à y participer en organi-sant des activités autour du thèmede la FrancoFête: “La Louisianefranc;aise: son histoire et son pa-trimoine”.

Les comités organisateurs deplusieurs grandes manifestations,dont le Carnaval de la Nouvelle-Orléans, le Congrès mondial aca-dien, les Festivals acadiens et leFestival International de Louisianeont déjà adopté le thème de laFrancoFête pour 1999.

La FrancoFête célèbrera avecbeaucoup d’enthousiasme I’anniver-saire de la fondation de la Louisianemettant en valeur la culture et lapatrimoine fransais de cet état.

Aujourd’hui plus de 100 mil-lions de personnes dans le mondeparlent le français et nombreuxsont ceux qui rêvent de faire de laLouisiane une destination touris-tique. Tous sont invités à célébrerl’héritage franc;ais de la Louisianeen 1999.

Pendant leur séjour en Louisiane,ces visiteurs français pourront as-sister à de nombreuses manifesta-tions, expositions, reconstitutionshistoriques, festivals, etc. LaLouisiane se prépare activementà recevoir ses hôtes. Des pro-grammes d.‘information sont déjàorganisés afin de sensibiliser lesécoles, les clubs et les associationslocales et régionales surévénement.

Vous pouvez nous rendresite sur notre site internetwww.Louisianatravel.com *

cet

vi-au:

Par Annie BOURRET APF

II y a deux cents ans,l’alphabet comptait vingt-septlettres! À vrai dire, la dernièrelettre était plutôt un caractère,la &, prononcé &te,b et quisignifiait et. Les dictionnairesplaçaient & immédiatementaprès le z. Réciter l’alphabetse terminait donc comme suit :ixe, igrec, zède, ète... une sérieà laquelle les élèves ajou-taient traditionnellement I’ex-pression perluète!, pour faireune rime plaisante dont I’ori-gine n’a toujours pas été réso-lue par les linguistes.

Le signe & existe depuislongtemps. On l’atteste dansLes Serments de Strasbourg,le tout premier texte écrit enfrançais en 872. Avant cetteépoque, on parlait le roman,un dialecte formé de latinpopulaire et de gaulois. Le do-cument comporte à peine quel-ques lignes déclarant l’allianceentre deux ,des trois petits-filsde Charlemagne contre leurfrère Lothaire, pour se séparerl’empire laissé après la mort deleur père Charles le Débonnaire.La perluète s’emploie avec lesens de la conjonction et et secolle au mot précédant : on y litfaz& pour fazet, ce qui signifie

Perluète & ciefasse et - faz représente unevieille forme de conjugaisonau subjonctif du verbe faire.

En fait, l’origine de la per-luète remonte à encore plusloin. L’emploi de & coïncideavec l’apparition de la pre-mière forme d’écriture cursiveen Gaule, vers le Ve ou le VIesiècle, durant l’ère mérovin-gienne. La forme même dusigne, d’abord appelé ligaturemérovingienne, appartient àl’écriture cursive.

Avant le XIXe siècle, le signe& était une abréviation cou-rant& remplaçant la conjonctionet, même dans &c., raccourcipour la locution et caetera. Leslivres imprimés avant cetteépoque en font abondammentusage et les éditions Laroussel’attestaient encore en 1878dans leur dictionnaire encyclo-pédique.

En Belgique, cependant, lesigne est encore d’usage cou-rant comme autrefois. remploifréquent de la perluète auCanada me semble contaminépar l’anglais. L’ampersand,nom de ce signe en anglais, faitl’objet d’une grande inflationen langue courante, alors queles ouvrages de référence re-commandent son emploi danscertains contextes seulement.

En français d’aujourd’hui,l’emploi de & est restreint auxraisons sociales (Bertrand &filles, inc.). L’abréviation de etcaetera est -etc., jamais suiviede plus d’un point.

Pour en revenir à l’originedu mot perluète, l’hypothèsesavante retient qu’il pourraitêtre formé du latin perna, quidésignait la jambe et une sortede coquillage, et du mot sphae-rula pour <<boule, sphère,,. Lesouvrages modernes ne retien-nent pas tous le même termepour ce signe : tantôt c’est es-perluète (Le Petit Robert),tantôt pirlouète (Le BonUsage), tantôt et commercial etesperluette (Le Multi). SelonLarousse, le mot esperluetteaurait été attesté avant per-luette, peut-être à cause d’unrapprochement avec <<espère,,,forme du mot ~~sphère~~ enancien français. Une chose estsûre, c’est que le terme per-luette est une création en-fantine. Peut-être vient-il d’unmot-valise formé par le verbeépeler (rappelant l’aspectsérieux de l’exercice de réciterl’alphabet) et du mot pirouette(pour la plaisanterie)?

Faites parvenir vos com-mentaires par courriel àabourretQ bc.sympatico.ca.

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Le tricentenaire de la LouisianeL_a Louisiune sera lepointde mire

eti f 999. Plusieurs événementss’annoncent dmt ceux entourmtle tricentenaire de la Louisiane,sous I’tirgar~isatiot~ de lu Frmco-Fc:te 1999. LA VOIX A CA DIENNEpibliem, ti 1 ‘occusion, des injbrti~a-tintis relatives ?t ces évhienierits.Bonne lecture!

A la fin du XVI’siècle, PierreLe Moyne d’lberville, marin etexploreur colonisa la Louisiane eten devint le gouverneur en 1702.

C’est le jour du Mardi gras, le2 mars 1699, que Sieur Iberville dé-nomma son camp militaire situé iil’embouchure du Mississippi, lePoint Mardi Gras. Les Français re-montèrent -alors le fleuve versune large colonie que les Indiensavaient ,démarqué d’un bâtonrouge et Iberville appela cet endroitBaton Rouge.La jeune colonie française démarratoute son activité seulement aprèsla fondation de la Nouvelle-Orléanspar Iberville en 17 18. Cette capitalepritpariasuitedesalluresdecapitaleportuaire et le tabac, le riz, la canneà sucre, le maïs et le coton y furentcultivésunefoisles terresdéfrichées.

La FrancoFête 1999 est un en-semble de manifestations orga-’nisées dans toute la Louisiane aucours de l’année 1999. Cette fêtesera célébrée en honneur du tri-centenaire de l’établissement dela première colonie permanenté

par les Franc;ais sur le sol louisia-nais. Cette FrancoFête commen-cera le 1” janvier 1999 et se termi-nera le 3 1 décembre 1999.

Toutes les communautés et lesmunicipalités de Louisiane, sesfoires, festivals et attractions sontinvités à y participer en organi-sant des activités autour du thèmede la FrancoFête: “La Louisianefranc;aise: son histoire et son pa-trimoine”.

Les comités organisateurs deplusieurs grandes manifestations,dont le Carnaval de la Nouvelle-Orléans, le Congrès mondial aca-dien, les Festivals acadiens et leFestival International de Louisianeont déjà adopté le thème de laFrancoFête pour 1999.

La FrancoFête célèbrera avecbeaucoup d’enthousiasme I’anniver-saire de la fondation de la Louisianemettant en valeur la culture et lapatrimoine fransais de cet état.

Aujourd’hui plus de 100 mil-lions de personnes dans le mondeparlent le français et nombreuxsont ceux qui rêvent de faire de laLouisiane une destination touris-tique. Tous sont invités à célébrerl’héritage franc;ais de la Louisianeen 1999.

Pendant leur séjour en Louisiane,ces visiteurs français pourront as-sister à de nombreuses manifesta-tions, expositions, reconstitutionshistoriques, festivals, etc. LaLouisiane se prépare activementà recevoir ses hôtes. Des pro-grammes d.‘information sont déjàorganisés afin de sensibiliser lesécoles, les clubs et les associationslocales et régionales surévénement.

Vous pouvez nous rendresite sur notre site internetwww.Louisianatravel.com *

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Par Annie BOURRET APF

II y a deux cents ans,l’alphabet comptait vingt-septlettres! À vrai dire, la dernièrelettre était plutôt un caractère,la &, prononcé &te,b et quisignifiait et. Les dictionnairesplaçaient & immédiatementaprès le z. Réciter l’alphabetse terminait donc comme suit :ixe, igrec, zède, ète... une sérieà laquelle les élèves ajou-taient traditionnellement I’ex-pression perluète!, pour faireune rime plaisante dont I’ori-gine n’a toujours pas été réso-lue par les linguistes.

Le signe & existe depuislongtemps. On l’atteste dansLes Serments de Strasbourg,le tout premier texte écrit enfrançais en 872. Avant cetteépoque, on parlait le roman,un dialecte formé de latinpopulaire et de gaulois. Le do-cument comporte à peine quel-ques lignes déclarant l’allianceentre deux ,des trois petits-filsde Charlemagne contre leurfrère Lothaire, pour se séparerl’empire laissé après la mort deleur père Charles le Débonnaire.La perluète s’emploie avec lesens de la conjonction et et secolle au mot précédant : on y litfaz& pour fazet, ce qui signifie

Perluète & ciefasse et - faz représente unevieille forme de conjugaisonau subjonctif du verbe faire.

En fait, l’origine de la per-luète remonte à encore plusloin. L’emploi de & coïncideavec l’apparition de la pre-mière forme d’écriture cursiveen Gaule, vers le Ve ou le VIesiècle, durant l’ère mérovin-gienne. La forme même dusigne, d’abord appelé ligaturemérovingienne, appartient àl’écriture cursive.

Avant le XIXe siècle, le signe& était une abréviation cou-rant& remplaçant la conjonctionet, même dans &c., raccourcipour la locution et caetera. Leslivres imprimés avant cetteépoque en font abondammentusage et les éditions Laroussel’attestaient encore en 1878dans leur dictionnaire encyclo-pédique.

En Belgique, cependant, lesigne est encore d’usage cou-rant comme autrefois. remploifréquent de la perluète auCanada me semble contaminépar l’anglais. L’ampersand,nom de ce signe en anglais, faitl’objet d’une grande inflationen langue courante, alors queles ouvrages de référence re-commandent son emploi danscertains contextes seulement.

En français d’aujourd’hui,l’emploi de & est restreint auxraisons sociales (Bertrand &filles, inc.). L’abréviation de etcaetera est -etc., jamais suiviede plus d’un point.

Pour en revenir à l’originedu mot perluète, l’hypothèsesavante retient qu’il pourraitêtre formé du latin perna, quidésignait la jambe et une sortede coquillage, et du mot sphae-rula pour <<boule, sphère,,. Lesouvrages modernes ne retien-nent pas tous le même termepour ce signe : tantôt c’est es-perluète (Le Petit Robert),tantôt pirlouète (Le BonUsage), tantôt et commercial etesperluette (Le Multi). SelonLarousse, le mot esperluetteaurait été attesté avant per-luette, peut-être à cause d’unrapprochement avec <<espère,,,forme du mot ~~sphère~~ enancien français. Une chose estsûre, c’est que le terme per-luette est une création en-fantine. Peut-être vient-il d’unmot-valise formé par le verbeépeler (rappelant l’aspectsérieux de l’exercice de réciterl’alphabet) et du mot pirouette(pour la plaisanterie)?

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LA VOIX ACADIENNE/ Lt‘MERCïiÉDI 4 Fhiilii~i 998

(NDLR) L’année 1998 marque le 51y anniversaire de la proclamation de la Dklaration universelle des droits de l’iwmme par l’Organisationd~3 Nafi0ri.s unies. Au cours des prochaines semaines, lorsque l’espace le permettra, nous publierons des informations sur cette déclaration,provenant de textesfournis par Patrimoine canadien. Notez qu’en tout temps, vous pouvez. consulter le site internet à l’adresse wwwrredo98xom

Le respect des droits de la personne : une tradition canadienneLe Canada occupe une place

privilégiée dans la communautémondiale car il a toujours dé-fendu les droits de la personne, etdéployé des efforts de maintiende la paix, d’aide internationaleet de lutte contre le racisme.

Le maintien de la paixEn 1956, le Canada s’est distin-

gué sur la sckne mondiale aprèsque la Grande-Bretagne, la Franceet, Israël aient tenté d’empêcherl’Egypte de s’emparer du canal deSuez. Le Canada proposa alors laformation de la première force demaintien de la paix des NationsUnies afin d’assurer et de super-viser le cessez-le-feu. Le ministredes Affaires extérieures de I’épo-

que, Lester B. Pearkon, reçut lePrix Nobel de la paix pour sesefforts et est considéré aujourd’huicomme le père du concept dumaintien de la paix. Depuis 1956,le Canada a participé à de multi-ples opérations de maintie? de lapaix des Nations Unies en Egypte,au Congo, en Corée, h Chypre, enNamibie, en Iran, au Koweït, enSomalie, dans I’ex-Yougoslavieet au Rwanda.

Le Canada a participé à la ma-jorité des opérations de maintiende paix sanctionnées par le Con-seil de sécurité des Nations Unies.Traditionnellement, les gardiensde la paix avaient pour mission dese placer entre les parties adverseset de superviser les cessez-le-feuet parfois, le retrait des armés.

Aujourd’hui, ce rôle a évolué et lesgardiens de la paix interviennentdans une foule de circonstances,de la supervision de cessez-le-feuà la distribution d’aide humani-taire, en passant par le déminageainsi que la surveillance d’élec-tions et du respect des droits de lapersonne.

En octobre 1996, le Canada lan-c;ait un défi au monde, celuid’interdire les mines antiperson-nel d’ici la fin de 1997. Le Canadaa galvanisé le monde entier dansses efforts pour atteindre ce nobleobjectif en formant une vastécoalition d’intervenants interna-tionaux dont des gouvernementset des organisations internationaleset non gouvernementales qui onttravaillé d’arrache-pied pourélaborer une convention interna-tionale interdisant la fabrication,la vente et l’utilisation de mines

antipersonnel. Le texte final de laConvention a été négocié et adoptéà Oslo en septembre 199?,et signépar plus de 100 pays lors d’unerencontre à Ottawa en décembrede la même année.

L’aide internationaleDans le domaine de l’aide

internat ionale , le Canada aconstamment mis l’accent sur lesproje ts menant h l’autosuffi-sance. Le Canada est considérépar la ‘Communauté internatio-nale comme un pilier de l’aide ensituation de crise internationale.

Par exemple, le Canada atoujours été parmi les deux plusgrands fournisseurs d’aide ali-mentaire en cas d’urgence ou desituation régulière aux peuplesmenacés de famine. Le Canadaest l’un des principaux bailleursd’aide alimentaire et technique

par l’entremise du Programme‘alimentaire mondial et de I’Orga-nisation des Nations unies pourl’alimentation et l’agriculture.

Les missionsd’observation

Un vote libre est le symbolepar excellence du respect desdroits individuels et de la démo-cratie. Dans cet esprit, ÉlectionsCanada, en collaboration avec leministère des Affaires étrangères etdu Commerce internationale etl’Agence canadienne de développe-ment international, aide les jeunesdémocraties à mettre sur pied ou àaméliorer leur processus électoral.Afin d’assurer des élections justes,Elections Canada a participé à12 I missions d’observation enplus d’assurer le soutien techni-que lors de 179 missions dans79 pays depuis 1990. * ’

CBBRP-BONJOURL’écho du matin Beau temps, mauvais temps nous avons pignon sur rue!

fi&&-!4 ‘-Adresse électronique: Bonjourl_IleBcharlottetown.qrc ra 1

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Le milieu culturel réclame une action d’OttawaOttawa (APF) : La Fédérationculturelle canadienne-française(FCCF) dénonce le peu d’impor-tance que le gouvernement fédéralet ses institutions accordent auxmanifestations artistiques et cultu-relles de la francophonie cana-dienne.

Dans une lettre ouverte adresséeà la ministre du Patrimoine cana-dien, Sheila Copps, la Fédérationestime qu’Ottawa accorde auQuébec un «quasi monopole de

fait» dans l’expression de la cul-ture franc;aise au pays.

«Les institutions culturellesfédérales ne semblent pas encoreconvaincues que le reste du Canadapeut faire une contribution signifi-cative et valable à l’avancementdes arts et de la culture franco-phones au pays», écrit le présidentde la Fédération, Pierre Pelletier.

La Fédération va même jusqu’àconclure à «l’échec» de I’initia-tive lancée en 1994 par le gouver-nement fédéral, qui visait à amener26 institutions fédérales dcsignéesà favoriser le développement descommunautés francophones en te-nant compte de leurs besoins.

Selon le directeur exécutif dela FCCF, Marc Haentjens, desorganismes culturels comme leConseil des arts, l’Office nationalde film, Téléfilm Canada et à lalimite Radio-Canada, ne sont pas àl’écoute du milieu culturel franco-canadien. En 1993, la Fédérationavait démontré,_ chiffres à l’appui,que les fonds fédéraux réservésà la culture étaient distribuésd’une facon inéquitable entre lesinstitutions culturelles québécoiseset francophones de l’extérieur duQuébec.

Face aux critiques du milieuculturel francophone, des fonc-t i o n n a i r e s d u m i n i s t è r e d uPatrimoine canadien ont pro-posé d’élaborer une ententemultilatérale de plusieurs mil-l ions de dol lars impl iquantplusieurs ministères, qui permet-t ra i t de f inancer un certain

nombre de projets culturels jugés «S’il n’y a pas une volonté poli-prioritaires. tique manifeste, l’initiative (des

La Fédération a toutefois I’im- fonctionnaires) va tourner court»pression que la ministre du Patri- déplore Marc Haentjens, quimoine se désintéresse complète- constate que Mme Copps a mani-ment du dossier, puisqu’elle n’a festement d’autres préoccupations :toujours pas accepté d’en discuter : «C’est pas dans ses priorités». *

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Les étudiants empruntent de plus en plus pour financer leurs étudesOttawa (APF) : Les prêts auxétudiants, l’aide des arents, lesbourses d’études, Ples économiestirées d’un emploi d’été et le re-venu d’un emploi à temps partielsont les principales sources sur les-quelles comptent les étudiants pourpayer leurs études universitaires.

Selon un dossier de recherchepublié par l’Association desUniversités et Collèges du Canada,les emprunts des étudiants ontaugmenté au cours des dernièresannées. Pas moins de 61 pour centde ceux qui ont terminé leursétudes en 1990 avaient emprunté,comparativement à 53 pour centchez ceux qui avaient obtenu leurdiplôme en 1986. Les diplômésde 1990 avaient une dette moyennede plus de Il 000 $.

Aujourd’hui, cette somme deIl 000 $ représente le coût totalmoyen, par année, des études uni-versitaires loin de ses parents.Selon le ministère du Développe-ment des ressources humaines, ladette moyenne des diplômés de1996 devrait osciller autour de18 OOO$.

La proportion d’étudiants quireçoivent de l’aide varie beaucoupd’une province à une autre etd’un établissement à un autre.En 1990, le pourcentage de ceuxqui ont emprunté pour financerleurs études allait de 54 pour centen Ontario à 80 pour cent à Terre-Neuve.

Le besoin d’emprunter dépenddu soutien familial, des subven-tions et des bourses, des éco-

nomies personnelles et du revenugagné pendant l’année d’études.

Ainsi, la proportion des étu-diants qui reçoivent 4 000 $ ouplus par année de leurs famillesest inférieure à 30 pour cent. Lequart ne recoivent aucune aide deleurs parents ct près d’un autrequart reçoivent moins de 2 000 $.

Il faut dire qu’une forte propor-tion des étudiants proviennent defamilles modestes et beaucoupd’étudiants sont de la première gé-nération de leur famille à fré-quenter l’université. Ainsi, 22pour cent des étudiants viennent defamilles dont le revenu annuel estinférieur à 30 000 $ et 23 pour centde familles dont le revenu se situeentre 30 000 $ et 50 000 $.

Peu d’étudiants recoivent des

bourses de début d’études. Selonles universités, de 10 à 30 pour centdes étudiants de première annéetouchent des bourses variant entre1 000 $ et 2 000 $. Environ 12 pourcent des étudiants recoivent desbourses d’entreprises, mais la plu-part valent moins de l 000 $.

Selon une enquête réalisée parl’Université Guelph auprès de 10universités, 60 pour cent des Ctu-diants de première année utilisentl’argent économisée durant l’étépour payer une partie de leurs dé-penses. En moyenne toutefois, ceséconomies n’atteignent mêmepas les 2 000 $.

Pas moins de 40 pour cent desétudiants travaillent à temps partielpendant l’année scolaire dont prèsde 10 pour cent sur les campus. Lagrande majorité de ces emplois rap-portent moins dc 2 000 $. La quasi

totalité des étudiants à temps par-tiel (90 pour cent) travaillent touten poursuivant leurs études.

D’autres choisissent de travailleravant d’entreprendre des étudesunivers:taires. C’est le cas de plusde 25 pour cent des bacheliers.Cette proportion varie de 20 a 40pour cent selon les provinces.

Contrairement aux États-Unisoù le départ de la maison pour desétudes universitaires constituepresque un rite initiatique, lesétudiants canadiens choisissent leplus souvent une université près dela maison. En moyenne, 45 pourcent des étudiants de premièreannée vivent chez leurs parents,comparativement à 18 pour centdans les universitcs publiques etmoins de 10 pour cent dans les uni-versités privées au sud de la fron-tière. *

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Urbainville_ T”, I,.

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Les coureux de la Chandeleur a Urbainville ont arrêté à Acadian Acres, où Debbie Caissie,la propriétuire, leur a remis un suc de victuailles. Dans ce groupe, on peut reconnaîtreUlric Gallant, Gilles Arsenuu[t, quelques inconnus et Edmond Cormier habillé en coqetjuché sur le jait du chariot. A l’avant-plan, on voit Jimmy Gallant et ses chevaux.

Musée acadien de 1%P.-É.

Les coqs sont au Musée : La collection de coqs d’EdmondCormier est en montre, au Musée acadien de L’Ile-du-Prince-Edouard depuis dimanche. Le coq est 1 ‘uccessoire qui distin-gue le plus la Chandeleur à 1 ‘Î.-P.-É., seul endroit au mondeoù on 1 ‘utilise. L’exposition se poursuivra jusqu’au 22 mars.Sur lu photo, on voit Edmond Cornzier; sous son costume decoq, qu’il a porté toute la fin de semaine pour courir luChandeleur Il est en compagnie de son épouse Lucie Corn~ier:On estime à environ 120, le nombre des personnes venuesau vernissage de 1 ‘exposition. Le Musee est ouvert du lundiau vendredi et les dimanches après-midi.

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etjuché sur IeJult uu cnurw. n L uVUrIL-~L~.I, _._ . ___ _ ,

La Chandeleur visite les ainés

Maximeville et Abram-Village

La Chandeleur visite les aîn& : Le groupe de la Chandeleur à Abram-Village s’est arrêtédans bien des maisons, incluant les appartements pour personnes @es. On peut reconnaître,à droite de la photo, Mmes Denise Gallant et Lisa Caissie. Partant de la gauche, nousvoyons Della Arsenuult, Alphonsine Arsenault, Simone Arsenault, Ginette Arsenault, MacAkenauh (derrière, tenant une bougie), David Le Gallant, et les deux enfants à l’avant sontJoël Arsenault (fils de Della) et Lucia Arsennult (fille de Simone).

Florence Bernurd ne voulait pasfaire prendre sa photo. Elle adonc décidé de fermer les yeux, pour le pas voir 1 ‘éclat du flash.On la voit en compagnie d’Arthur Arsenault, qui est très fier deramasser les bas et les mitaines tricotés à lu main par MmeBernard.

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La quête a été fructueuse : Le fruit de la récolte de laChandeleur sera remis aux comités de bien-être de chacunedes paroisses. Sur la photo, on voit David Le Gallant,coordonnateur de la quête de la Chandeleur; qui présente Le,symboliquement à Hélène Dérasp un sac de nourriture. dePrésidente du comité de bien-être de la paroisse de Mont-, apiCarmel, Mme Dérasp reçoit le don au nom des trois comités Gade bien-être. Elle est assistée de Mme Elva Gallant. MG

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La soirée de ia Chandeleur

Une soirée bien animée : La soiree de la Chundeleur était organisée pur le Conseil scolaire-communautaire Évangéline. Vers 20 heures, les coureux et coureuses de lu Chandeleur sontarrivés en procession, portant costumes et coqs. Un à un, les groupes se -sont présentés,pour le plaisir des gens réunis.

Mont-Carmel

Les chevaux de Jimmy Gallant n ‘ont pas chômé en fin de semaine. Tirant d’abord le chariotde la Chandeleur ù Urbainville samedi après-midi, les voici de nouveau attelés dimancheaprès-midi, à parcourir les routes de Mont-Carmel. Sur la photo, on peut reconnaître KarineGallant, Melvin Gallant, Gary Gallant, Hugo Royer; Rose Caissie, Nathalie Desgagnés etMonic Gallant. Lesjeunes faisant partie du groupe sont cachés derrière les coqs.

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Édifice multifonctionnei d’Abram- Village

Le financement est annoncéLa Société de développement

de la Baie acadienne a rec;u unmontant de 260 000 $ pour laconstruction d’un édifice mul-tifonctionnel dans la. régiond’Évangéline à I’Île-du-Prince-Edouard. La construction estdéjà bien entamée mais I’an-nonce officielle du financementa été faite la semaine dernièreseulement, par Joe McGuire,député d’Egmont, ainsi queWes MacAleer, ministre duDéveloppement économiqueet du Tourisme de I’Île-du-Prince-Édouard.

Dans cetté région, l’industriedu tourisme connaît un nouvelessor. Le nouveau centre serviraà la tenue d’activités dans lecadre de l’Exposition agricoleet du Festival acadien annuel,de spectacles et d’autres évé-nements culturels. On pourraégalement y tenir des activitésnouvelles dans la région commele carnaval d’hiver, des congrèsnationaux francophones et desfestivals de musique. Comme onpourra recevoir plus de t-t-tonde,on s’attend à ce que les festivalset les activités attirent de plusgrandes foules, une perspec-tive encourageante pour I’en-semble de la région.

«Cet édifice ne servira passeulement à la tenue d’acti-vités, il sera la plaque tour-nante de la vie culturelle dela région durant toute l’année,

a déclaré M. McGuire. Et cetteactivité aura des retombéeséconomiques favorables surnombre d’entreprises de la ré-gion Évangéline.»

Le projet permettra de créerun emploi à temps plein et 16emplois saisonniers. En plusde fournir de l’expérience à destravailleurs dans les régions oùles emplois sont rares,. le projetde la Société de développe-ment contribuera à développerl’économie locale. Les sommessuivantes ont été affectées auprojet : 100 000 $ du pro-gramme de Partenaires pour lacréation d’emplois de Déve-loppement des ressources hu-maines Canada; I 10 000 $ duProgramme de développementdes entreprises de I’APÉCA;50 000 $ de la province, viale Programme de développe-ment économique des collec-tivités, et 40 000 $ de I’Expo-sition agricole et du Festivalacadien.

Le projet appuie la Stratégiede l’emploi du gouvernementdu Canada. La Stratégie re-pose sur le renforcement desactifs économiques et sur I’éta-blissement d’un climat pro-pice à la création d’emploisau moyen d’investissementsstratégiques dans des secteursprioritaires où l’intervention dugouvernement est déterminantepour les sans-emploi. *

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Gateway Village sera agrandi :les premières impressions comptent

Le dessin laisse voir le détail de la phase II du développement de Gateway Village.

Par Jacinthe IAFOREST

Pour le ministre Wes MacAleerdu Développement économiqueet du Tourisme, les premièresimpressions sont souvent lesbonnes et celles qui durent. C’estpourquoi il est important queGateway Village, la premièrechose que les visiteurs voient ensortant du pont, leur fasse une

très bonne impression.Jeudi dernier en conférence de

presse, le ministre MacAleer aannoncé un agrandissement consi-dérable aux installations exis-tantes, qui sont âgées de quelquesmois seulement.

La phase II de Gateway Villageouvrira le 1” juin, juste à tempspour la tenue de la deuxièmeédition de BridgeFest.

Les installations inclueront no-tamment 10 espaces commerciauxdont la moitié environ seraientdéjà réservés. Le projet coûteral,6 millions de dollars provin-ciaux. On estime que GatewayPhase II favorisera la créationde 58 à 73 emplois à tempsplein, et générera des ventes audétail allant de 25 à 4,5 millionsde dollars. *

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Page 19: La Chadeleur, l'événement le plus «COURU» de la région

Ch’town a son centre d’incubation en production multimédia

A purtirdu premierplun, on voit Isabelle Rivard, Réa1 Pelletier; lu stugiuireNicole Poirier, Linda Allain, Jacinthe Basque et le stagiaire AndréDoucette.

Par Jacinthe LAFOREST

Depuis le 19 janvier, le Carre-four de I’Isle-Saint-Jean abriteun centre d’incubation en pro-duction multimédia, fruit d’unecollaboration entre la Société édu-cative de I’Î.-P.-É., le Carrefourd e I’Isle-Saint-Jean et l’ÉcoleFrançois-Buote.

Le centre d’incubation a étéaménagé dans le local qui étaitnommé laboratoire d’informa-tique. On y a installé au moinshuit postes d’ordinateurs multi-médias, afin de pouvoir ensei-gner le fonctionnement de logi-ciels utilisés dans les productionsmultimédias qui, par défini-tion, incluent’ de l’image, de lavidéo, du son, et naturellement,du texte.

Depuis le 19 janvier, le centred’incubation est animé par deuxstagiaires qui étudient au Collègecommunautaire de Dieppe auNouveau-Brunswick, au pro-gramme de production et degestion de programmes multi-médias. Il y a Nicole Poirier deMoncton et André Doucette deNotre-Dame.

«NOUS avons entre 7 et 8 étu-diants d’inscrits au programmeintermédiaire et environ 14 ins-crits chez les débutants. Chacundes deux programmes dure 85heures. Au bout de 85 heures,les débutants sont capables defaire du traitement de texte, la

clavigraphie (l’utilisation duclavier), comprennent assez bienWindows, etc. Les intermédiaireseux, apprennent i travailler avecdes logiciels comme Photoshopet Illustrator (pour le traitementde l’image), Frontpage (pour laproduction de pages Web), etdes logiciels comme Power Point,pour concevoir des présenta-tion visuelles assistées par ordi-nateur.

Les étudiants de niveaux jnter-médiaires suivent leurs cours lesmardis et les jeudis soirs. Parmi lesétudiants, on retrouve- IsabelleRivard. Elle est arrivée à l’Îlele 4 janvier, après avoir travaillél’été dernier à l’Île, dans le cadred’un programme d’échange. Elleest présentement sans emploi.«Je me suis inscrite pour déve-lopper mes capacités en infor-matique. J’ai appris par moi-même à me servir d’un ordina-teur mais je veux savoir I’uti-liser plus adéquatement». Réa1Pelletier est également un inter-médiaire. «Moi, mon intérêt sesitue surtout au niveau de I’enre-gistrement sonore. Comme leprogramme est basé sur de la

formation sur mesure, je m’at-tends d’avoir de la formationplus précise dans ce domaine,que d’autres n’auront pas néces-sairement».

L inda Allain travaille à lab i b l i o t h è q u e D r J.-Edmond-Arsenault du Carrefour. «NOUSavons des postes d’ordinateurbranchés sur internet que n o u smet tons à la d isposi t ion dupublic. Je veux être capable deguider les utilisateurs, et c’estaussi pour mon intérêt personnel»dit-elle.

C’est aussi en grande partiepour son intérêt personnel queJacinthe Basque s’est inscrite auprogramme. Elle travaille depuistrois mois au Carrefour et «jevoulais me moderniser un peu»d i t - e l l e .

Le centre d’incubation multi-média de Charlottetown est lesecond établissement de la sorte.L’initiative s’inscrit dans le projetTélécommunauté: visant à créerà l’île-du-Prince-Edouard une cul-ture informatique dans-la commu-nauté francophone tout en reliantentre eux les différents pôles de lafrancophonie insulaire. +

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Les louveteaux de la région Évangéline font leur promesse

<<Je promets de faire plaisir à quelqu’un tous .les iours..,»

Les kamwearts de lu rbgiorl ÉwmgPline olrt fait leur pron~esse scmt. De gawhe à droite a~1 premier t-mg, mvoit Robert LeClair; Jastin Calkant, Ruche1 Gallant, Josée Arsenault, Lise Williams, Amunda Richard et DarrenArsenurdt. Au second rang, on voit Churles Arsenuldt, Trq Gullant, Racl~e1 Gallant, Rehecca LeClair; TrqArsenault, Kumille Cornlier et Gisèle Gullunt. Au troisième rung, ml voit Alex Arsenal&, Denise Arsenuult,Christopher Gullunt, Amandu Adunl, Christina Arsenaldt et Albert Gallunt. DeDmt à l’arrière, tmjours degauche ù droite, on voit Nuthulie De.sgagn6.s (animatrice), Marc Balbm, Daniel Gallqnt, Noël Gallant (animateur),Hugo Rqer (aninlateur), Jeflrey Gullunt et Angie ~Cotwier (animatrice).

Par Hugo ROYER._~__ -I.Les cérémonies tiennent une

place importante dans la vie de lameute de louveteaux du mouve-ment scout francophone, nou-vellement établi dans la région’Évangéline.

Le samedi 31 janvier avait lieuau Centre Goéland de Cap-Egmont une autre cérémoniemajeure pour les nouveauxlouveteau? : la cérémonie de lapromesse.

La tradition du louvetisme estriche en cérémonies, qui se sonttransmises de génération engénération. La cérémonie de lapromesse est pour le louveteau laplus importante. En effet, celle-ci vise à permettre aux nou-veaux louveteaux de s’engagersolennellement h vivre la loi dela meute (du groupe de jeunes).

C’est au cours de cette céré-monie que le jeune rec;oit sonfoulard qui l’identifie aux autreslouveteaux du monde entier. Lapromesse dans laquelle les jeu-nes se sont engagés est relative-ment facile à suivre mais pleinede répercussions positives pour

leur entourage.En effet, les jeunes ont promis

de «faire de leur mieux et defaire plaisir à quelqu’un tous lesjours». Quelle belle promesse!.

Cette cérémonie a de pluspermis à nos jeunes de fraterniseravec d’autres louveteaux. Nousavons reçu une dizaine de louve-teaux de la paroisse Notre-Damedc Grâce de la région de Moncton.Ceux-ci ont,permis aux jeunes dela région Evangéline de vivrel’expérience d’une promesse faiteselon les traditions du scoutisme.Nous tenons à les remercier sincè-rement.

Bien sûr, la journée n’a pas étéseulement que solennelle. Lesjeunes ont pu profiter d’une me;-veilleuse journée ensoleillée pourfaire ce qu’ils aiment le plus,jouer dehors! La journée n’auraitpas pu être complète sans un déli-cieux repas que nous avaient pré-paré les parents de nos jeunes et quiétait complété par de généreusescommandites de quelques restau-rants. Mille mercis à vous tous.

Les animateurs :Akéla, Baloo, Bagheera

et Raksha. jr

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Le phénomène ((Pierre Part)) en Louisiane----~~~ --Par Jacinthe LAFOREST

Paul D. Gal]ant, natif de Mont-Carmel dans la région Évangéline,vit depuis quelques années auCapBreton. Dernièrement,ilapassépas mal de temps en Louisiane,pour écrire et faire la mise en scènede la suite de la pièce musicalePort-LaJoye. Cette deuxième piècemusicale s’appelle Pierre Part. Lestoutes premières représentations, àPierre Part même, en Louisiane, onteu lieu au mois de septembre 1997.Et puis, tout récemment, les 9 et 10janvierderniers,onajouéentreautresau Théâtre Bijoux de Lafayette.

Pour Paul D. Gal!ant, c’était letest véritable. «Lorsqu’on fait quel-que chose et qu’on le présente de-vant les amis et la famille, c’estun public conquis d’avance, maislorsqu’on présente nos choses àI’cxtéricur, devant un public quenous devons conquérir, c’est làqu’on sait si cela fonctionne. Elcela a très bien été. Les comédienset les comédiennes, malgré les dif-ficultés 3 surmonter (notammentpar rapport à la langue française,qu’ils doivent souvent réappren-

drc), sont extraordinaires. Ilsm’épatent» affirme Paul D. Gallant,qui ktait de passage à I’Île-du-Prince-Édouard récemment.

Voici un peu comment se dC-roule la pièce Pierre Part. Dansun premier tableau, on retrouve lesAcadiens dépo+s dans une colonieanglaise des Etats-Unis. «On nedit pas qu’ils sont des esclaves, mais

Une scène de lu pièce musicale Pierre Part présenté err Louisiane. Sur la photo on reconnaitPaul D. Gallant aùns u11 des r-files principaux.

dans les faits, c’est ce qu’ils sont...des esclaves blancs>>. Et c’est làoù l’intrigue commence. On sesouvient d’Annette, la soeur deMichel, qui était partie sur un ba-teauetquis’étaitpromisderetrouversa mère. Elle est dans l’une de cescolonies. Elle tombe en amouravec Florent Blanchard, le rôle quePaul D. Gallant joue. «Après 1001misères, le gouvernement de lacolonie leur permet de partir etd’accepter des terres du gouverne-ment espagnol, le long du BayouLaFourche, en Louisiane», ra-

conte l’auteur de la pièce. Annetteet Florent se marient. Ensuite, onretrouve le couple au Bayou. «Lavie n’est pas facile. Annette perdun enfant. Au fil du temps, on SCrend compte qu’Annette devientde plus en plus distante...elle cacheun secret» dit Paul D. Gallant, quicraint de trop en dire et de dévoilerle secret en question.

La vie continue et bientôt, la fa-mille se réinstalle plus loin àPierre Part. C’est lors de I’anniver-saire d’Annette que Michel, songrand frère adoré, lui fait une visite

surprise. Annette peut alors af-fronter ce qui l’empêchait d’êtrepleinement heureuse, en se récon-ciliant avec son frère.

«Comme on peut le voir facile-ment, les deux histoires sont inter-reliées» affirme Paul D. Gallant.«La pièce commence vraiment àcréer de l’excitation. Je vais y re-tourner probablement vers le moisd’avril. D’autres communautésveulent recevoir la pièce. En plus,il y a des gens du gouvernementqui sont intéressés à faire tournerla pièce dans tout l’état de la

Louisiane» affirme Paul D. Ciallant.Il réaffirme le projet de tournée

double (Port-LaJoye/Pierre Part)de l’Acadie du Nord, qu’on pré-voit toujours pour l’année 1998,et d’un projet semblable, quicoïnciderait avec le Congrès mon-dial acadien de 1999 en Louisiane.

Paul D. Gal]ant a été amené àpasser pas mal de temps enLouisiane 21 cause de ce projet.«Quand tu embarques dans unprojet de même, tu essaies dedemeurer détaché, d’avoir uneattitude professionnelle. Mais aufur et à mesure que le temps passe,et que tu commences à connaîtremieux les gens, tu t’attaches. Jecommence vraiment à me dé-couvrir des affinités particulièresavec la communauté de PierrePart et ses habitants. Les gensnous ressemblent. Et c’est bienplus profond que les noms defamilles qui sont pareils. Sil’histoire s’était déroulée autre-ment...» dit Paul D. Gallant.

«La plupart ont perd’u leurfranc;ais, ils ne connaissaient pasbien leur histoire mais ils se sa-vaient différents et ils ont retenuleur culture -et leurs traditions,bien mieux que nous on a su lefaire, malgré les outils que l’on a.Ils auraient des leçons à appren-dre aux Acadiens d’ici, sur la fiertéde qui ils sont».

Paul D. Gallant a d’autres pro-jets, qui découlent des deux pre-mières pièces musicales. Nousaurons l’occasion d’en reparler. *

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Le dépistage du cancer du sein devient une prioritéUn nouveau programme pro-

vincial visant à détecter le plustôt possible le cancer du sein chezles femmes de 50 à 69 ans vientd’être lancé à I’Île-du-Prince-Édouard. L’un des buts premiersest de réduire le nombre de décèsattribuables au cancer du seinchez les femmes de l’î.-P.-É.,selon un communiqué.

On ouvrira bientôt des clini-ques de dépistage par la mam-mographie aux hôpitaux QueenElizabeth et du comté de Prince.Lors de ces cliniques, les femmespasseront une mammographieainsi qu’un examen clinique desseins. On leur fourniraégalementdes renseignements détaillés surl’auto-examen des seins et sur lasanté mammaire. La visite pren-dra environ 45 minutes.

s Les femmes intéressées peu-vent prendre elles-mêmes leurrendez-vous pour venir aux clini-ques en composant un numérosans frais. Elles n’ont pas besoind’être dirigées à la clinique parun médecin.

«En facilitant l’accès a la mam-mographie et en offrant ce servicedans un environnement convi-via1 et chaleureux, nous espé-rons que le nombre de femmesinsulaires qui se soumettront àdes examens mammographiquesréguliers augmentera. En leuroffrant de bons renseignements,nous espérons également que lescliniques contribueront à leurdonner plus de contrôle sur leurpropre santé mammaire», a in-d i qué l a m in i s t r e M i l d redDover, de la Santé et des Ser-vices sociaux.

Les cliniques ont débuté le 2

février 1998 à l’hôpital QueenElizabeth et débuteront d’ici qua-tre à six semaines à l’hôpital ducomté de Prince.

Le D’ Kim Hender, radiologisteà l’hôpital Queen El izabeth amentionné que la plupart des pro-grammes de détection par la mam-mographie visent ce groupe d’âgechez lequel la plupart des cancerssont détectés.

Elle précise que les femmes quipeuvent passer un test de dépistagemammaire aux cliniques sont lesfemmes de 5Oà 69 ans qui n’ont pasd’antécédent de cancer du sein, quin’ont pas de prothèse mammaire,n’ont pas subi de mammographieau cours des 12 derniers mois et quine présentent pas de symptômesaigus aux seins.

Celles qui sont âgées de moinsde 50 ans ou de plus de 69 ans sontpriées de consulter leur médecinde famille pour déterminer lameilleure méthode de dépistagedans leur cas.

Le D’ Hender ajoute que nombred’études internationales ont per-mis de constater que le dépistageprécoce du cancer du sein par desmammographies régulières chezdes femmes de 50 ans ou plus pou-vait contribuer à réduire le tauxde décès de 30 pour cent et àaméliorer à la fois la durée et laqualité de vie.

Elle poursuit en disant que «ledépistage précoce du cancer dusein peut vous sauver la vie. Plus lecancer du sein est détecté tôt,meilleures sont les chances de leguérir et généralement, plus lecancer est détecté tôt, plus facileen est le traitement.»

Le D’ Hender mentionne que la

mammographie présente cer-tains risques, mais que les avan-tages d’une mammographiel’emportent sur les risques : «Larad ia t ion provenant d’unemammographie équivaut à cellequ’on subirait durant une tra-versée en vol du Canada, enmarchant sur une plage enso-leillee pendant dix minutes, ouencore en passant une radio-graphie chez le dentiste.»

Quelques semaines après leurvisite à laclinique, elles rec;oiventles résultats par la poste, de mêmeque leur médecin de famille quien reçoit également une copie.Si les résultats sont normaux, oninvite de nouveau ces femmes àrevenir à la clinique dans deuxans. ‘\Celles dont les résultats nesont pas normaux sont ensuitedirigées à leur médecin de famillequi procédera à une investiga-tion plus poussée.

Ce programme est le fruitd’une collaboration conjointe

du ministère de la Santé et desServices sociaux, de la Sociétémédicale de I’Î.-P.-É.,de la filialede l’Île-du-Prince-Édouard de laSociété canadienne du cancer, duréseau Breast Cancer SurvivorsNetwork, du Atluntic BreusrCuncer lnfomation Project e tdes femmes de I’Î.-P.-É.

Pour participer à une cliniqueà l’hôpital Queen Elizabeth, onpeut composer le I-888-858-29 15.Les personnes appelant de Char-lottetown peuvent composer le894-29 15. Pour participer àl’une des cliniques de l’hôpitaldu comté de Prince, il fautcomposer le 1-888-432-2699.Les cliniques sont gratuites. *

. . . . _. .**

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L’uuteur de livres pour enfunts Deirdre Kessler est lu co-présidente de1 ‘Institut Lucy Maud Montgomery

La Commission scolaire de languefrançaise n’est pas menacée

(J.L.) Des rumeurs circulent pré-sentement à l’effet que l’avenirdes deux commissions scolairesanglophones de la province seraitmenacé. En effet, la présidente duWestern School Bout-d, LorraineRobinson, est convaincue que leministre de l’Éducation, ChesterGillan, ne réserve rien de bonaux commissions scolaires. Pour-tant, le ministre nie absolumentavoir la moindre intention d’abolirles commissions scolaires.

À la Commission scolaire deIanguc frayaise, on qualifie derumeurs et de rien d’autres ce quicircule depuis la semaine passée.«Si le ministre de l’Éducationveut abolir les commissions sco-laires, il peut le faire, il en a ledroit de par la loi, il n’a pas be-soin d’aller même à l’Assemblée

législative. Mais je ne pense pasque c’est possible. La province apris une lec;on avec ce qu’ils ontfa i t au Nouveau-Brunswick .D’ailleurs, l’abolition des commis-sions scolaires irait totalement àl’encontre du discours du Premierministre, qui prêche une plusgrande participation de la com-munauté à tous les niveaux», in-dique Gabriel Arsenault, directeurgénéral de la Commission scolairede langue française.

Il précise que nulle part, laCommission scolaire de languefrançaise a été mentionnée. «Lagestion scolaire nous est garantiepar la Charte canadienne des droitset libertés. Si le ministre tentaitd’abolir notre mécanisme degestion, il serait tout de suitepoursuivi en justice». *

i-iviiro1insdesrégoff1nouclindomPr OPdiquDovrvices

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C’est grâce à Lucy Maud qu’il fait si bon être écrivain à I’lje-du-Prince-Édouard

Un-institut qui étudie la vie et l’oeuvre de L.M. MontgomeryPar Jacinthe LAFOREST

Ces temps-ci, avec la diffusionde la série télévisée Emify of NewMoon, le public redécouvre l’oeuvrede Lucy Maud Montgomery. Al’université de I’île-du-Prince-Édouard, on a toujours su quel’oeuvre de Lucy Maud Montgo-mery était impressionnante.

L’une des fans les plus connuesà l’Île de l’oeuvre de L.M. Mont-gomery est le D’ E l i z a b e t hEpperly, qui est présentementprésidente de l’Université de l’île.C’est d’ailleurs elle qui est à l’ori-gine de la création de l’InstitutLucy Maud Montgomery, créé en1993.

La présidente ztctuelle de I’lnsti-tut est Deirdre Kessler, qui estelle-même écrivaine, se spéciali-sant dans la littérature pour en-fants. «L’Institut est encore trèsjeune mais nous avons une trèsbonne connaissance de l’oeuvre

de Maud, qui est substantielle».Lucy Maud Montgomery est

l’auteure de 500 nouvelles, 500poèmes, 20 romans, dont Anne ofGreen Gables, publié en 1908.En plus, elle écrivait des articlespour les journaux et elle tenait unjournal intime dont la publica-tion complète contiendra cinqvolumes, dont trois sont déjàpubliés.

Les, livres mettant en vedetteEmily of New Moon ont été pu--bliés seulement à partir de 1923.«Maud avait atteint une bien plusgrande maturité à ce moment-là».Deirdre Kessler a lu la série deslivres sur Emily, et elle -avouequ’elle ne retrouve pas dans lasérie télévisée, ce qu’il y a dans leslivres. «Mais je sais que je doisme détacher du livre et ne pasm’attendre à retrouver chaquedétail. La série est très bien faiteet depuis qu’elle est commencée,l’intérêt pour l’oeuvre de Lucy

L.M. E;LONTGOMERY

INSTITUTEMaud Montgomery s’est agrandi.En quelques jours seulement, nousavons augmenté considérable-ment notre liste d’envoi de courrierélectronique. Nous avons mainte-nant plus de 400 personnes d’ins-crites à nos listes», indique DeirdreKessler.

L’Institut Lucy Maud Montgo-mery se divise en deux volets prin-cipaux. II s’agit premièrementd’une école d’anglais, pour lespersonnes qui veulent apprendre

‘l’anglais comme langue seconde.D’ailleurs, le dépliant de l’Institut

à ce sujet est publié en deuxlanguessoitenanglaisetenjaponais.«Tout le curriculum linguistiqueest basé sur l’oeuvre de Lucy MaudMontgomery. Dernièrement, nousavons même eu un appel d’unedame de Longueuil, non loin deMontréal, qui est intéressée à venirsuivre nos cours. Le programmedure tout le mois d’août».

Également, tous les deux ans,l’Institut est l’hôte d’une grandeconférence internationale sur LucyMaud Montgomery et sur sonoeuvre. La prochaine grande con-férence aura lieu en juin pro-chain sur le campus universitaire.Deirdre Kessler est d’avis qu’onn’aurajamaisfini d’étudierl’oeuvrede Lucy Maud Montgomery.«Elle était aussi une photographeamateur, elle prenait des photosde tout et elle était très bonne.L’Université de Guelph en Ontariogarde une collection de 1 200photos de l’époque qui ont à peine

été étudiées».L.M. Montgomery est décédée

en 1942.Deirdre Kessler avouequ’en gran-

dissant, au Etats-Unis, elle ne con-naissait pas du tout I’auteure cana-dienne. «Dès que je suis arrivée àI’Ile et que j’ai découvert sonoeuvre, j’ai eté séduite. Je croisque Lucy Maud Montgomeryest en grande partie responsabledu fait que I’Ile est un endroitoù il fait bon être écrivain, êtrecréatif et ce, dans toutes les formesd’art» dit Deirdre. Elle expliqueque I’Ile projette une sorte decompréhension innée du pro-cessus de création et qu’elle a unec a p a c i t é d ’a c c e p t a t i o n q u ed’autres endroits n’ont pas. «Dansune certaine mesure, L.M. Mont-gomery a mis I’Ile-du-Prince-Édouard au monde».

Deirdre Kessler est notammentl’auteure de Un homard dans mam et Lina et la baleine. *

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L’auterlr de livres pour cnfctnts Deide Kessler est lu co-présiclerrte del’Institut Lucy Maud Montgomery

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Lennie Gallant : meilleur interprètemasculin de l’année

La 10’ édition des East CoastMusic Awards a eu lieu à Halifaxdu 29 janvier au 1” février. Lorsde la remise des prix dimanchedernier, Lennie Gallant, natif deRustico est allé chercher le prixde meilleur interprète masculinde l’année.

Et il l’a bien gagné. Malgré lacompétition serrée, cet artiste aca-dien de l’Île nous a fait honneur.

Dans ses chansons, il est capabled’aller chercher tous les sentimentsd’appartenance à la vie insulaire,à la vie maritime et avec son nou-v e l a l b u m Lifelirre, à la v i ehumanitaire.

Félicitations à Lennie, cet artistede chez-nous pour cette nomina-tion très remarquée. *

Marcia Enman, directricell mm- %Lb nn11rY. . . Iec femmes

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Faire de son mieux, toujoursLa semaine dernière a été très occupée, On dirait qu’après avoir

pris quelque semaines de relâche, la vie reprend son cours normal, savitesse de croisière qui est, comme toute, assez rapide.

Naturellement, l’événement de la semaine a été la Chandeleur, cefestival de deux jours, qui anime et réchauffe la région Évangéline etses habitants. On dirait que la Chandeleur change .les gens, qu’ellefait sortir ce qu’il y a de mieux en chacun de nous et qu’elle fournitun véhicule, à une bonté naturelle, que nous avons parfois honted’exprimer. Le cynisme est bien plus à la mode. Encore une fois, de lanourriture et autres articles divers ont été donnés et recueillis. Lesgens ont fait de leur mieux pour faire de cet événement un succès,et si le succès est signe de l’effort mis, et bien, l’effort a été grand.

Mais la fin de semaine a aussi été importante pour une autrecatégorie de personnes et nommément, 23 jeunes louveteaux qui,samedi matin, ont prononcé leur promesse scout.

Comme on peut le lire à la page 6, l’événement est une étape importantedans la vie du jeune scout. Par cette promesse, il s’engage à être unemeilleure personne et à toujours faire de son mieux.

C’est un engagement important. Faire de son mieux, en tout temps,exige plus de la personne, la force à pousser plus loin ses capacités, à

apprendre de nouvelles choses et à se nerfectionner sans cesse.Et c’est comme cela que l’être humain évolue. Imaginez un peu

si nos ancêtres avaient décidé de se contenter de vivre dans desgrottes, sans jamais chercher à améliorer leur environnement, s’ilsn’avaient jamais jugé bon d’apprendre à-communiquer. Nous serionsbien loin de l’ère de la numérisation, dans laquelle nous vivonsprésentement.

Malgré tout le chemin parcouru, l’être humain continue de devoirs’adapter, notamment aux ordinateurs et aux environnementsinformatiques. C’est en faisant de son mieux, toujours, que l’on réussità s’adapter, à évoluer.

Peut-être au fond, s’agit-il de notre façon de manifester notre ins-tinct de survie. Nous avons peut-être encore dans notre inconscientla mémoire lointaine d’un phénomène de sélection naturelle, parlequel les êtres les moins bien adaptés disparaissent de la surface dela terre.

Rassurez-vous! Quand on fait de son mieux, toujours, on ne risquerien! *

Jacinthe Laforest

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Qu’arrive-t-ilavec les Conseils d’école ?

Par Jacinthe LAFOREST _La loi scolaire de l’île-du-

Prince-Édouard prévoit depuisquelques années seulement lacréation des conseils d’école.Avec les commissions scolaires,ce sont les seuls organismes quisont recovnus par la loi.

Chaque automne, la directiondes écoles doit donner aux pa-rents la chance de créer un Con-seil d’école. «Les Conseilsd’école ne sont pas obligatoiresmais les écoles doivent fairel’essentiel pour en établir». M.Ti]mon Gal]ant du ministère deI’Éducationétaitinvitéàs’adresseraux parents de l’École Franqois-Buote, mardi dernier.

En effet, l’automne dernier,pour la première fois depuis quela loi permet la création desconseils d’école, les parents deFrançois-Buote o n t d é c i d éd’essayer l’option du Conseild’école. «NOUS n’avons pas l’in-tention d’abolir le comité de pa-rents, qui fonctionne très bien,mais nous voulions voir si leConseil d’école offrait vérita-blement des options de plus»,indique Cordon Lavoie, qui estprésident du comité des parents.

Marie-Berthe Losier, direc-trice générale de la Fédérationdes parents, indique pour sa partque les Conseils d’école n’ontaucun pouvoir, autre que celui deconseiller. Elle considère que lescomités de parents sont beau-coup plus efficaces, au sens où ilspeuvent revendiquer des choses.

Mais pour Ti]mon Gal]ant, ladifférence n’est n’est pas unede pouvoir. Il s’agit d’un droitversus un privilège. «Si les pa-rents veulent une voix dans leurécole, et veulent un Conseild’kole, l’école ne peut pas le leur

M. Tilnlon GaLIun~

refuser. Par contre, le bon fonc-tionnement d’un comité de pa-rents dépend beaucoup de ladirection de l’école» a-t-il indi-qué avant d’ajouter que si toutesles écoles avaient d’aussi bonscontacts avec les parents quel’Éco le François-Buote, il estprbbable qu’on n’aurait jamaisCU besoin de créer de Conseilsd’école.

«Cela dépend entièrement dece que vous voulez faire commecomité» dit Ti]mon Gal]ant. <<Sivous voulez parler des pro-grammes scolaires et que, commecomité de parents, vous n’avezpas la participation d’un ensei-gnant, cela peut devenir diffi-cile. Par contre, un Conseild’école doit inclure une partici-pation des enseignants».

Tilmon Galbant admet qu’avecles Conseils d’école, les comitésde parents, les foyers-école, ily a une certaine confusion. Onse demande un peu si on ajoutesimplement un niveau de bureau-cratie, pour faire beau.

Il a indiqué que des préci-sions seraient sans doute appor-tées ce printemps lors de la ses-sion à l’Assemblée législative. *

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-.--...

Y’a-J-il pénurie de médecinsà VIIe-du-Prince-Édouard ?

Par J a c i n t h e LAFOREST

À l’Île-du-Prince-Édouard, il ya 160 médecins. Cette trouped’agents de la santé se divise apart égale entre les spécialistes etles généralistes, qu’on appelleaussi les médecins de famille.

L’automne dernier, trois méde-cins sont partis en même temps.Cela a laissé un vide important,qu’il a fallu combler. «En ce mo-ment, on est en train de recruterpour remplacer ces médecins. De-puis l’automne passé, le D’ Jean-Louis Paré a repris la clientèled’un médecin qui avait sa pratiqueà la Polyclinique à Charlottetown,et nous avons aussi recruté leD’ Marc Paris, qui est urgentologueet qui travaille à l’hôpital QueenElizabeth. Nous sommes aussi entrain de recruter des médecins pourles régions Prince-Est et Prince-Ouest», précise Mme JohanneIrwing, conseillère en servicesmédicaux pour Santé et Services.sociaux.

Le recrutement de médecins sefait de nombreuses facons. «NOUSfaisons paraître des annonces dansles journaux et les magazines

médicaux. Nous tentons aussi degarder un bon contact avec nosjeunes de I’Î.-P.-É., qui étudientprésentement dans des programmesde médecine au Canada. *Nous enavons 25, qui sont à tous les niveauxd’études ou qui font leur internatdans des hôpitaux», ajoute MmeIrwing.

11 y a à I’Î.-P.-É. un comité Jeplanification des ressources hu-maines en médecine. Ce comités’occupe de voir à ce que les be-soins en spécialistes et médecinesfamiliales soient connus et comblésle plus rapidement possible. «Lerenouvellement de la ressource sefait par vague», dit Mme Irwing.Elle ajoute que l’Île doit faire faceà une compétition assez féroce.II est parfois difficile d’attirer desmédecins dans des communautésplus petites. Les médecins sontsouvent plus facilement attirés pardes postes dans des régions plusgrandes et plus riches.

En plus des deux médecinsqu’on cherche pour le comté dePrince, la province tente de recruterun médecin spécialisé en chirurgieplastique, et un radio-oncologue.On sait que le médecin qui occupe

présentement ce poste a retardéson projet de prendre sa retraitede plusieurs mois afin de donner lachance à la province de le rem-placer, ce qui n’est pas encore fait.Le médecin en question prenddéfinitivement sa retraite ceprintemps. II y a aussi un postede psychiatre à combler.

Par ailleurs, afin d’aider lescitoyens de I’Ile à se trouver unmédecin de famille, le ministèrede la Santé et des Services so-ciaux a créé un registre provincialafin d’aider les personnes quin’ont pas de médecins de famille,5 s’en trouver un.

Le service semble avoir eu uncertain succès. «On a commencéce registre avant Noël et en quel-ques semaines, on a eu 97 appels,ce qui représente facilement 164personnes» explique JohanneIrwin. Les personnes qui appellentdoivent dire par exemple où cllesvivent, à quand remonte leur der-nière visite a un médecin, etc.Le numéro sans frais est le l-800-241-6970. $1 s’agit d’un servicepermanent. A notre connaissance,nous sommes les seuls au Canadaà offrir ce service». *

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BridgeFest reprend du serviceles coprésidentes.

Il reste encore beaucoup de dé-tails à préciser, comme le nombre,de billets qui seront vendus, lecoûts de ceux-ci etc, autant pourla marche que pour la course.

Elles estiment que le budgetglobal pour l’organisation decette deuxième édition de Bridge-Fest sera de 250 000 $.

Le ministre Wes MacAleer duDéveloppement économique et duTourisme, a pour sa part annoncé

1 une contribution de la province1 de 20 000 $. «NOUS sommes heu-1 reux de pouvoir compter sur desi gens de vision et avec lesquelsi nous pouvons travailler commepartenaires pour développer. les

communautés». a indiaué le mi-Lors de la conférence de presse annonçunt lu tenue de BridgeFest II, on voit, de gauche ù droite, les deux nistre.coprésidentes du comité organisateur, Mary Robinson et Joan Dawson, suivies de Wes MacAleer et deGerry Gallant.

Par Jacinthe LAFOREST

C’est maintenant officiel, il yaura une deuxième édition deBridgeFest. La nouvelle a étéannoncée jeudi dernier à Borden-Carleton, en conférence de presse.La deuxième édition de Bridge-Fest aura lieu les samedi et di-manche 6 et 7 juin prochains,quelques jours seulement aprèsl’ouverture de la phase II deGateway Village (lire plus loindans le journal).

Au départ, le festival célébrantl’ouverture du pont de la Confé-dération devait être un événement

unique. La marche et la course surle pont ont été parmi les deuxactivités les plus «courues», engrande partie parce qu’elles ontété présentées comme la seule etunique chance de marcher ou decourir sur le pont. Une fois le pontouvert à la circulation disait-on,les piétons n’y auront plus leurplace. Et pourtant, le 6 juin pro-chain, les piétons auront bel etbien leur place sur le pont. StraitCrossing a accepté de fermer lepont à la circulation, de 7 h 30à 10 h 30 le matin, pour la coursequi durera deux heures, et de13 h 30 à 17 h 30 en après-midi,

pour la marche.Les organisateurs de I’événe-

ment sont confiants de pouvoiréviter les ennuis de l’an dernier,entre autres les longs embouteil-ages. «NOUS avons une longueurd’avance sur l’an dernier» ditMary Robinson, qui est la copré-sidente du comité organisateuravec Joan Dawson, deux femmesde Borden-Carleton.

Elles précisent que des comitésde logistique ont été formés.«NOUS allons faire des projectionsgénéreuses, pour ne pas être prispar surprise. Nous allons être prêtsà recevoir fout le monde» disent

Pour Gerry Gal]ant, le prési-dent de l’association provinci;alede l’industrie touristique à I’Ile,TIAPEI, BridgeFest 97 était unefondation sur laquelle il fautcontinuer de construire. «Bridge-Fest est situé à la porte d’entréede l’Île mais c’est aussi unebelle façon d’inaugurer la saisontouristique à l’île-du-Prince-Édouard».

Parmi les autres activités auprogramme, il y aura le grand con-cert du samedi soir et des activitéspour la famille durant les deuxjours, mais plus particulièrementle dimanche.

L’an dernier, 40 000 personnesavaient pris part à la marche et2 800 personnes avaient traverséle pont à la course. *

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l’année 1998 est dédiée ,aux océans

Par Jacinthe LAFORESTLes Nations Unies ont proclamé

I’annt5e 1998 Annfc internationaledes oc6ans afin de sensibiliser Icsgens à I’importancc des ockinsdans nos vies.

Au Canada, Ic lancement desactivités de I’Annke a 6té fait Ic14 janvier par Ic ministre desPêches e,t des OcCans, DavidAnderson. «JC souscris entièrc-ment h l’effort déployé par IcsNations Unies pour mettre l’accentsur I’ocCan mondial>, a indiquéà ce moment-là M. Anderson.«Cela nous rappelle qu’aucunpays, cc qui comprend Ic Canada,ne peut prétendre à des droitsexclusifs sur Ics eaux qui Ic: hor-dent. Tous les pays partagent unseul er unique ocean mondial et Ic

Canada est fier dc s’associer ~1I’ONU pour protéger un trésormondial», a ajouté M. Anderson.

Les océans font sentir leursbienfaits partout au Canada. ParmiIcs act iv i tés océaniques duCanada, mentionnons la pêche etI’aquaculture, la navigation et laconstruction navale, la plaisanceet Ics sports nautiques, le tourisme,l’exploration ct l’exploitationpétrolière et gazière en haute’iner,l’exploitation minikre hauturière,les industries de l’environnementct les secteurs secondaires et ter-tiaircs liés aux océans.

«L’identitk culturelle et I’iden-tit6 8conomiquc du Canada sontincxtricahlcmcnt liées à l’océan.Environ 23 pour cent des Canadienshabitent des localitfs littorales et IcsInduhtrics oc&niqucs contribuent

chaque année environ 4 pour centdu produit intérieur brut, ce quireprésente un montant de 24milliards de dollars», a poursuivile ministre.

Sophie Daigle est ,biologiste àPêches et Océans et elle est laporte-parole de l’Année interna-tionale de l’océan pour Pêches etOcéans, dans la région de I’Atlan-tique. Pourelle, toutestclair. «Notresupport de système de la vie, c’estl’océan. Je trouve cela très positifque ce soit reconnu de façon inter-nationale. Nous sommes tous inter-dépendants les uns des autres. Sichacun d’entre nous se donnons lemot pour avoir un tout petit impactpositif sur l’océan, cela pourrait

vouloir dire beaucoup, a longterme» dit-elle.

Elle dit qu’au Canada, on a ten-dance à croire que tout est beau,que les problèmes sont dans lesautres pays et que nous sommes àl’abri. «Et bien non, personne n’està l’abri. Nous sommes tous dans lemême vaisseau spatial, et nous vi-vons tous des mêmes ressources.On ne peut pas simplement changerl’eau lorsqu’elle est souillée. Nousavons une énorme responsabilitéenvers nos enfants» dit-elle, em-portée par l’émotion du sujet.

Parmi les initiatives lancées poursouligner l’Année internationaledes océans, il y a entre autres MaCharte des Océans. Il s’agit d’unpetit contrat individuel que la per-sonne signe et aux termes duquelelle s’engage à ne pas faire de malà l’océan.

Chaque mois de I’annCc a unthème. En fevrier, le thème est laconservation des rcsourccs vi-vantes, comme les poissons, leshomards etc. *

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Pur Jacinthe LAFOREST_~~C’est ollïcicl...Le phare dc

Cap-Egmont sera demCnagC. E tI’operation SC lcra tres rapidement,d’ici la lin de I’anncc lïnancicrcI W7-98.

Le tout a CtC initib il y a quel-ques semaines à peine, par uneIcttre que l’Association touristi-que Évangcline a fait parvenir audeput de Cardigan et ministre duTravail, Lawrcnce MacAulcy.

Dans cette lettre, datcc du 16decembrc. la pi-Esidentc de I’As-sociation louristiquc. CÊcilcArscnault, rcqucrait «l’attentionimmCdiatc» des autorit& con-cernees, vu la dclcrioration ra-pide de la terre qui entoure lephare. «Le phare est situc surune laiaise qu i surplombe le dC-t r o i t de Northumbcrland. Cettel’alaise s’erodc rapidement ccqui lait que le pharc SC retrouvedangercuscmcnt. proche du rc-h»rd»

Et il semble bien que la Gardecôtiere. qui s’occupe de la gcs-tion des phares, soit d’accordavec l’Association touristique.Mardi dernier. Cccilc Arsenault aappris, dircctcmcnt du bureau dcJOC McGuirc, députc IcdCral dansEpmont. que le phare serait bel etbien dcménagé.

M. McGuirc ftait ahsent maissa secrétaire a confirmé la nou-velle trcs reccntc.

À la Garde côtiere, on aflïrmeaussi que les travaux seront cntrc-pris sous peu, des la lin du moisde l’evrier en lait. «Nous devonsd’abord faire les appels d’offre etregler des dctails. mais les tra-vaux vont dchutcr dès que pos-sible» allïrmc Charly MacDonald.

qui est ingénieur a la Garde côticre.Les travaux sont assez impor-

tants , de I’ordrc de 15 000 à20 000 $. «II faut creuser la fon-dation, couler le ciment, et puisdéménager le phare. Cela pren-dra trois semaines environ. Noussommes propriétaire de la terrealors cela simplifie les choses.Nous n’avons pas choisi I’empla-cernent exact encore mais ce seraune diflerence de 100 pieds en-viron. Vous réalisez que ce tempsde l’année n’est pas idéal, maisnous avons les fonds nécessaires,et comme la situation empirecontinuellement. nous avons dé-

cidé d’agir sans attendre» cxpli-que M. MacDonald. Il précisequ’en moyenne, l’eau gruge troispieds de terre par année.

Le phare de Cap Egmont estimportant pour la communauté,comme attraction touristique etpour sa beauté, mais c’est aussiun phare qui est utile à la navi-.gation et qui va le rester. «Dès queles nouvelles’coordonnées (latti-tudc et longitude) seront connues,nous les communiquerons auxintéressés. C’est que pour les ba-teaux en mer, il est important desavoir les emplacement exacts desphares».

Le phare fonctionne B I’électri-cité. Il y a une génératrice, surtoutparce que le phare abrite aussi uneantenne relais-VHS.

Le phare mesure 12,8 mètres dehaut. Cela veut dire que la lu-,mière est à 2 1 mètres au-dessus duniveau de la mer.

Le déménagement du phare estune excellenté nouvelle pourl’Association touristique. «Notrepriorité, c’était de sauver le phare,d’en rendre l’accès sécuritaire etplus facile. À partir de maintenant,on pourra se concentrer sur lesfac;ons de mettre le phare envaleur», dit Cécile Arsenault.