kurepu n°2
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Fanzine spécial saint ValentinTRANSCRIPT
Les utiles du fanzine
adresse e-mail : [email protected]
site internet : http://kurepu.e-monsite.com/
forum : http://kurepu.forumactif.net/
2
Présentation des membres : )
Bienvenu à toi
Art et culture
8 à 10: La saint valentin Japonaise
11 : Utada Hikaru
12 à 13 : Yuki no Hana de Nakashima
14 à 15 : Winter Sleep d’Olivia
16 : Olivia
17 : Ai Otsuka
18 : Cherish d’Ai Otsuka
19 : Kokia
20 à 22 : Selection Drama
Cuisine
24 : Nems chocolat
25 : Sashimi sucré
26 : Petit chocolat de Saint Valentin!
Mangas / Animes
28 à 29 : Ouran High School Host Club
30 à 31 : Otomen
32 : Meru Puri
33 : Kitchen Princess
34 à 35 : Kimi ni Todoke
36 à 37 : Playboy Café
38 à 39 : Nosatsu Junkie
40 : Kikarin Révolution
Tutorial :
42 à 43 : Visage/Face
Nouvelles / Séries :
46 : Les déboires d’une passion de Makkura
47 à 56 : Obsession, la suite !
One Shot / Strips :
57 à 64 : Les aventures d’Aglae de Poucet
Manga Amateur :
67 à 83 : Arto 10, de Sushi, la suite!
pages 7 à 22
pages 23 à 26
pages 27 à 40
pages 41 à 43
pages 45 à 56
pages 57 à 64
pages 67 à 83
3
SommaireSommaire
3
Présentation
4
Nos membresVous pourrez constater le départ de bon nombre de nos membres... Mais nous seront heureux
de vous annoncer prochainement la venue d’autres artistes!
http://makkuramanga.skyrock.com
Pseudo : Celestia
Vrai nom : Marina
Age : 13 ans
Pseudo : Poucet-chan
Vrai nom : Virginie B.
Age : 17 ans
Pseudo : Princesse Sushi (directrice adjointe)
Vrai nom : Louise M.
Age : 17 ans
Pseudo : Makkura (directrice)
Vrai nom : Charlotte B.
Age : 15 ans
http://weapons-madness.skyrock.com/
http://princesse-sushi-art.blogparfait.com/
Mise en pa
ge
créatr
ice m
ascott
e
Présentation
5
Nos membres
Pseudo : Neko-chan
Vrai nom : Adeline
Age : 16 ans
Pseudo : Mangaka-Fanart
Vrai nom : Jessie
Age : 16 ans
Pseudo : Kiara
Vrai nom : Megan NGUYEN
Age : 17 ans
http://summer-garden.skyrock.com/
http://kiara177.skyrock.com
http://manga-no-tsuki.skyrock.com
Pseudo : Makie
Vrai nom : Marie A.
Age : 15 ans Desig
n
couv
erture, b
log.
De nouveau bonjour, lecteur.
Comme tu peux le constater, nous en sommes à notre second fanzine!
Et tu nous vois heureux de t’acceuillir pour cette nouvelle édition.
Cette fois ci, le thème, c’est la St Valentin. Nous t’invitons donc à te renseigner un
maximum sur ce sujet en nous lisant et espérons que tu aura appris beaucoup de chose
qui pourront parfaire ta culture niponne.
Nous sommes au regrès de t’apprendre le départ ou la disparition la plus totale de cer-
tains de nos membres : Albe, Meli, Princesse Sarah, Kaliik et Ruri-chan.
Ca commence à faire beaucoup n’est ce pas ?
Nous continuons pourtant l’aventure avec la même énergie qu’au tout début!
INFO : Lorsque la mise en page n’est pas fait par Makkura, à coté
du nom de l’auteur, vous trouverez un *.
La Rubrique POUR LES PLUS AGÉS de ce fanzine ci a du être provi-
soirement supprimée.
6
Bienvenu à toiBienvenu
6
Cuisine
24
Nems chocolats
de Princesse Sushi
100gr de chocolat noir
65gr de Farine
110gr de Beurre
75gr de sucre
4 oeufs
6 feuilles de brick
Pour vous j’ai dégoté des re-
cettes originales, sucrés, his-
toire d'être le plus proche du
thème sur la saint valentin,
notamment ici avec une re-
cette au chocolat en référence
aux chocolat de saint valentin.
1- Faire fondre les morceaux de chocolat au bain marie avec le beurre.
2- Pendant ce temp, fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre et y incorporer
la farine, bien mélanger.
3- Mettez le chocolat fondu dans les jaunes d'oeufs. La préparation est prête.
4- Découper des retangles dans les feuilles de brick.
5- Mettre 2 cuillères à soupe de préparation du bas au centre du plus petit coté des rectangles.
6- Beurrer les bords du rectangle à l'aide d'un pinceau.
7- Enrouler 1 seule fois la préparation dans le rectangle de feuille de brick et rabattre les 2
bords latéraux (env.2cms) vers l'intérieur.
8- Finir de rouler la préparation dans le rectangle de feuille de brick.
9- Beurrer l'intégralité du nem et le mettre dans un plat.
10- Enfourner à 180° environ 7 minutes.
Cuisine
90 g de riz rond spécial dessert
500 ml de lait
50 g de sucre de canne
Une cuillère à café d’extrait de vanille.
Des lamelle de fruit ( fraise, kiwi, melon,
poire, pomme, banane).
Sauce (au choix) :
Coulis de fruit
Crème anglaise
Sauce au chocolat ou caramel
25
Sashimi Sucré
de Princesse Sushi
(pout 7 à 8 personnes)
La veille (ou quelque jours auparavant) :
1- Verser la vanille dans le lait et porter à ébullition.
2- Rajouter le riz et laissez cuire environ 20 minutes.
3- Versez le sucre et laisser finir de cuire jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lait.
4- Laissez refroidir avant de mettre au frais.
Le jour même :
5- Une fois le riz froid, formez des petites quenelles de la taille d'une cuillère à café, disposez
dessus des petites lamelles de fruits.
6- Il ne reste plus qu’à les tremper dans le coulis de fruit.
Petit + : Il
est possib
le de ra-
jouter d
e la noix
de coco
au riz.
Nous suivons, dans ce manga, la vie de Haruhi Fujioka, élève, pauvre mais dont les bons ré-
sultats lui permettront de se faire admettre dans le luxueux lycée “Cerisiers et Orchidées”. Un
jour, Haruhi entre dans la salle n°3 de musique par hasard, et rencontre alors le cercle d'Hôtes
du lycée, composé de 6 beaux, jeunes et riches garçons. But de ce cercle: s'enrichir en faisant
rêver les riches clientes
dont ils s'occupent. Malheureusement, lors de cette rencontre, Haruhi brisera un vase d'une
valeur de 8 millions de yens, et se retrouve obligé de travailler comme membre du cercle d'hôte
pour le rembourser!
Par la suite, nous découvrons alors que Haruhi est
en fait une fille... heureusement, son fort caractère
et son optimisme lui permettront de faire face à
toutes les épreuves que lui apporteront la fréquen-
tation de ces jeunes garçons bien différents!
Genre: Shôjo, comédie romantique
Auteur: Bisco Hatori
Editeur: Panini
Magasine de prépublication: Lala
Nombre de volumes: 15 au Japon
Nombre d'épisodes de l'anime: 26 de Poucet-chan
Ouran High School Host club
28
Mangas / AnimesMangas / Animes
28
L'anime :L'anime est selon moi très réussi,
bien qu'il ne suive pas trop l'his-
toire du manga, surtout vers la
fin! Les dessins sont très bien réa-
lisés, les personnages sont su-
perbes! Dur dur de garder un visage
de marbre devant leurs expressions
dans les moments comiques!
Le manga :Ayant découvert l'anime avant le manga, j'ai été déçu du graphisme: en effet, je trouve les per-
sonnages plus séduisants dans l'anime, alors que très souvent, je préfère le manga à l'anime.
Cette fois-ci, c'est l'inverse, mais il n'empêche que le manga m'a tout de même bien fait rire
(les pages sont pleines de détails!), et que certaines images sont splendides (je ne me lasse pas
de les regarder). De plus, vous pourrez trouver dans certains volumes des anciens one-shot
mangas réalisés par l'auteur.
En bref, c'est un manga que je conseille,même si je préfère l'anime!
de Poucet-chan
Ouran High School Host club
29
Mon avis général:J'aime!
Chers lecteurs, vous trouverez forcément
votre chouchou parmi les membres du cer-
cle! Entre le sauvage, le mystérieux, le
«kawaii », les jumeaux et le «King», vous
aurez le choix! C'est une manga parfait
pour se détendre, avec une bonne dose d'hu-
mour au programme, parfois un peu répé-
titif, mais pas trop lassant! De plus, les
caractères des personnages évoluent, on dé-
couvre des facettes cachées de leur passé...
et surtout des relations amoureuses très
complexes tournant autour de Haruhi!
Mangas / AnimesMangas / Animes
29
Mangas / Animes
30
Otomen
de Kiara
Origine : Japon
Titre original : Otomen
Genre : Tranche de vie, comédie
Un DramaAnnée : 2009
Nombre épisodes : 9 épisodes
Casting :
Okada Masaki - Asuka Masamune
Kaho - Ryô Miyakozuka
Kimura Ryo - Tonomine Hajime
Seto Koji - Ariake Yamato
Sano Kazuma - Tachibana Juta
Un MangaVolumes en cours: 9 tomes au japon,
6 en France.
Année: 2006
Nombre de volumes: série en cours
Synopsis :Otomen : Un homme qui pense comme une fille, particulièrement doué en cuisine, couture,
ménage, il fait à la fois preuve d'une grande virilité mais aussi d'une grande sensibilité.
Asuka Masamune est le champion de la ligue nationale de kendo pour lycéen, mais égale-
ment ceinture noire de judo et de karaté. Il est la représentation même de l'homme dans toute
sa splendeur et virilité ! cependant il cache un terrible secret : il est un otomen. Pour ne pas
décevoir sa mère, celui-ci à toujours refoulé son " coeur de jeune demoiselle ". Hélas il va finir
par tomber amoureux de Ryô Miyakozuka, une nouvelle élève au lycée,
et là son cœur s'emballe...
Mangas / Animes
31
Otomen
de Kiara
Avis personnel :Otomen est une comédie romantique et délirante, d'habitude dans les mangas, les jeunes
hommes efféminés sont caricaturés mais ici ce n'est pas une moquerie de ce genre d'homme,
c'est justement l'éloge. On nous montre l'aspect " parfait " de ce genre de garçon et aussi les
difficultés qu'ils peuvent rencontrer dans leurs vies. N'allez pas penser que c'est un manga à
l'ambiance lourde et souvent mélancolique ! car même si on nous expose tout cela, c'est fait
avec un très grand humour. Les deux héros sont très dense d'esprit ce qui résulte souvent à des
réactions très amusantes de leur part. ( parfois affligeante comme dénoncera plusieurs fois
Tachibana ) C'est également un manga avec beaucoup de référence culturel, non seulement à
des magazines japonais, mais aussi à d'autres mangas. ( Nausicaä, Parfait-tic, Neruton une
émission de télévision et même le poète calligraphe Mitsuo Aida ).
La drama Otomen reprend en partie le manga bien qu'il y ait nombreux rajouts ce qui est
assez normal car en drama on vient souvent s'attarder dans des petites histoires à part, sur les
camarades de classe, et events tel que des concours lycéens ou histoires de fantômes. Il n'en
reste cependant pas moins divertissant et montre très bien l'ambiance du
manga dans la "réalité".
Mangas / Animes
32
Meru Puri
de Poucet-chan
Type: shôjo
Genre: comédie roman-
tique, fantastique
Aucun anime prévu
Nombre de volumes: 4
Auteur: Matsuri Hino
Editeur français:
Panini comics
Prépublication:
Dans le magazine ja-
ponais Lala
Site : http://unmon-
demagique.free.fr/ind
ex1.htm
Résumé de l'histoire:Airi est une jeune lycéenne romantique, en quête du grand amour. Elle possède un miroir hé-
rité de son arrière-grand-mère. Mais ce miroir est en fait un passage qui relie ce monde à un
autre... Un jour, un étrange petit garçon, pour fuir son grand-frère, apparaît grâce au miroir.
Airi se rend rapidement compte qu'il provient bien d'un autre monde! Elle décide alors de s'en
occuper... Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'Alam (le petit garçon en question) est victime d'un
sort lancé par son grand-frère... et qu'à chaque fois qu'il se retrouve dans le noir, il grandit en
âge! C'est ainsi qu'un matin, au lieu d'un petit garçon, c'est un beau jeune homme qu'Airi
retrouve dans son lit...
Avis personnel:Un bon shôjo, romantique comme il se doit, et plein d'humour! Les
personnages sont très charismatiques, il y a plein de beaux gar-
çons, et Airi va bien sûr se retrouver au coeur de ce harem (car Alam
n'est pas le seul invité de «l'autre-monde»...) Contrairement à pas
mal de shôjos que j'ai lu, l'histoire «love-love» ne lasse pas car elle
n'est pas trop niaise, il y a juste la bonne dose de romance! Un dé-
faut? Mmmh, il y en a sûrement mais sur le moment, je n'en vois
pas! Peut-être un petit manque d'originalité et un petit manque de
suspense? (mes persos préférés: Lei et Razu!!)
Mangas / Animes
Origine : Japon
Titre original : Kitchen no
ohime-sama
Titres alternatifs : Kitchen
princess
Genre : Cuisine, romance
Nombre de volumes : 10
Statu : Complet
33
Kitchen princess
de Celestia
Histoire :
Najika est une jeune chef cuisinière en herbe avec un sens irréprochable du goût et un
cœur en or. Orpheline dès son plus jeune âge, Najika gravite vers la cuisine de son désir
de trouver son «flan prince», un garçon mystérieux qui la sauve de la noyade, peu après
la mort de ses parents. Celui-ci lui donne un flan pour la consoller. Le seul indice sur
son identité est une cuillère en argent avec la lettre "S" gravée dessus, ce qui conduit
Najika à la prestigieuse Académie Seika, où elle se trouve confrontée à de nombreux
défis dans sa quête du bonheur.
Avis Personnel :
L'histoire a l'air enfantine, mais pourtant elle ne l'est
pas, bien au contraire elle est très touchante. Les dessins
sont très beaux, typique des shôjo manga. Je pense que
les personnages de ce manga sont très romantiques et
on s'y attache facilement. Cependant dans certains mo-
ments, les personnages sont un peu lent à la détente.
Pour couronner le tout, on trouve des recettes de cuisine
à chaque fin de tome. L'histoire est actuellement finie
au Japon mais toujours aucune date prévue en France.
Mais s'il y a une chance qu'il sorte en France, je vous
conseille vivement de l'acheter.
Histoire: Miyuki Kobayashi
Mangaka : Matsumi Ando
Mangas / Animes
34
Kimi ni Todoke
de Tanya
Origine : Japon
Titre original : Kimi ni
Todoke
Titres alternatifs :
Sawako, Reaching You.
Genre : Comédie, Amour
et Amitié, Tranche de vie.
Le mangaNombre de tomes sortie : 9
Nombre de tomes : série en cours
Année : 2006
L’animeAnnée : 2009
Diffusion : 06 octobre 2009.
Nombre épisodes : série en cours
Auteur :
Karuho SHIINA
Réalisateur :
Hiro KABURAKI
Chara-Design :
Yuka SHIBATA
Studio :
Production I.G.
À lire !!
Opening Theme :
"Kimi ni Todoke " par
Tanizawa Tomofumi
Ending Theme :
"Kataomoi" par Chara
Mangas / Animes
35
Kimi ni Todoke
de Tanya
Synopsis
Sawako KURONUMA n'est pas ce que l'on peut appeler une fille normale en apparence.
Avec sa manière d'aborder les gens, elle les effraie sans le vouloir ! Et pour couronner le
tout, les gens la croie capable de communiquer avec les esprits. ( ils la surnomment
même Sadako de "the ring" ) Cependant, Sawako est en faite une jeune fille gentille et
douce, voulant être utile et essayant toujours de se rendre serviable. Elle fait de son mieux
pour s'intégrer mais à cause de l'image que l'on lui donne, elle a bien du mal. Tout
change le jour où elle devient l’ami du garçon le plus cool et populaire de son école, Shouta
KAZEHAYA. A ses côtés Sawako va essayer de changer petit à petit et de faire tomber
les préjugés.
fleur bleue qui malgré l'aspect banal de son histoire saura immédiatement vous char-
mer. Les personnages sont touchants, ils ne manquent pas de caractère. Le trait est
agréable à l'œil surtout dans le manga papier ! c'est un manga plein d'humour et de lé-
gèreté comme on en croise rarement. Il m'a beaucoup fait penser à Yamato Nadeshiko
shichi Henge sur le coup, avec une héroïne qui "fait peur", mais le fond est totalement
différent. L'héroïne est naïve mais pas agaçante, et pour une fois nous n'avons pas le
stéréotype du héros grand beau et macho ! il ajoute vraiment une touche de sensibilité et
de timidité à ses personnages. Shôjo très nian nian, il saura cependant vous charmer.
Avis Personnel :
Des mangas de ce genre, on en a vu beaucoup...
une fille, un garçon, un amour réciproque mais
jamais déclaré... la fille est en dehors des
normes, le garçon est populaire, il fini par l'ai-
der ! oui, on a vu cela des centaines de fois,
mais jamais cela a été aussi craquant. Oui,
Kimi ni Todoke est un manga très mignon,
Mangas / Animes
36
Playboy Café
de Neko-chan
Origine : Japon
Titre original : No Akuma Café
Titre alternatif : Playboy Café
Genre : shojo, comédie et romance
Auteur : Aya Oda
Année VO : 2006
Année VF : 2007
Nombre de volumes VO : 4 (Terminé)
Nombre de volumes VF : 4 (Terminé)
Editeur japonais : Shogakukan, Inc.
Editeur français : Soleil
Prépublication dans le magazine : Shojo Comic
Synopsis :
Sakura Ariyoshi est une jeune fille comme les autres, mais se considérant comme
particulièrement malchanceuse... quand soudain elle fait la rencontre d'un beau et
mystérieux jeune homme, Chika Tennôji dont elle tombe directement amoureuse.
Il lui faut alors trouver un moyen de le retrouver et de l'approcher assez pour lui
avouer ses sentiments. Aussi, lorsqu'elle découvre qu'il travaille dans un café d'hôtes,
elle n'hésite pas un instant et s'y engage comme serveuse. Mais ça ne sera pas aussi
simple qu'elle se l'imaginait. Chika adore jouer avec les coeurs, et le patron du café
cherche toujours une excuse pour virer sa nouvelle employée... qu'importe, Sakura est
une fille plus que tenace et ça ne l'arrêtera pas.
Cependant un autre garçon lui aussi très beau semble avoir des sentiments pour elle,
et il n'est pas décidé à les abandonner parce qu'elle s'est éprise d'un autre...
Mangas / Animes
37
Playboy Café
de Neko-chan
Avis personnel :
Un manga très sympa qui nous montre encore une fois un amour d'adolescence qu'on a peu
de chance de connaître malheureusement ! L'histoire est assez banale mais le graphisme et le
caractère des personnages nous prennent par les sentiments ! Le premier tome du manga est
à mon point de vue assez fouilli car on ne voit pas très bien où veut nous emmener l'auteur
mais à partir du second tome l'histoire commence à se dérouler et à devenir intéressante, tra-
hison, hésitation, que de bonheur pour nos petits yeux ! Pour les amateurs de suspense je
vous le recommande car ayant acheté les tomes au moment de leur parution, le fait de devoir
attendre la sortie des prochains volumes était un suplice tellement qu'il y a de suspense à la
fin de chaque tome ! A lire pour les amateurs de shojo !
Mangas / Animes
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Nosatsu junkie
de Neko-chan
Origine :
Japon
Titres alternatifs :
Nosatsu junkie
Titre original :
悩殺¥‚¥ª¥ó¥›ー
Type et genre :
Shojo, Comédie,
School Life, Romance
Synopsis :
Naka, jeune modèle de 14 ans, a passé 19 castings et subit 19 échecs ! Cela est dû au fait que
la malheureuse a une tête de psychopathe lorsqu'elle essaie de sourire.
Alors comment se fait-il qu'Umi, LA mannequin en vogue du moment la choisisse comme
partenaire ? Sous les airs de modèle parfaite et de jeune fille délicate d'Umi se cache en fait un
garçon ! Mais comment Naka va-t-elle mener sa nouvelle vie de
mannequin ?
Auteur : Ryoko Fukuyama
Année VO : 2004
Année VF : 2008
Nombre de volumes VO :
16 (Terminé)
Nombre de volumes VF :
7 (en cours)
Editeur japonais : Hakusensha
Editeur français :
Panini Comics
Prépublication dans le
magazine :
Hana to Yume
Mangas / Animes
39
Nosatsu junkie
de Neko-chan
Avis personnel :
Un manga fort sympathique mélé à une grande dose d'humour. Les personnages sont
facilement attachants étant donnée que Naka n'arrive pas à montrer son côté féminin
devant les appareils photo, cela fait d'elle un personnage accrocheur qui nous fait rire et
qui sait, qui nous montre une partie de nous-même ! L'histoire est très bien construite,
chaque tome est un régale pour notre curiosité et notre attirance pour les shojos ! Mais
reconnaissons une chose, c'est que nosatsu junkie n'est pas un shojo à l'eau de rose avec
prince charmant ou être prédestiné non, c'est un manga riche en émotion et en divertis-
sement ! L'amour est en effet présent mais d'une manière telle qu'elle puisse nous attirer
__________________________comme par exemple les sentiments confus d'Umi et le
___________________________triangle amoureux ! A lire pour ceux qui rafolent de l'humour.
Mangas / Animes
40
Kikarin Revolution
de Celestia
Origine : Japon
Titre original : Kikarin Revolution
Titres alternatifs : Kilari
Genre : Comédie romantique, shoujo
Histoire :L'histoire parle d'une collégienne de 14
ans, Kilari, celle-ci est gourmande et
insouciante jusqu’au jour où elle ren-
contre Seiji, célèbre chanteur apparte-
nant au groupe Ships. Elle en tombe
follement amoureuse et décide de deve-
nir une grande artiste à son tour, afin
de le séduire. Un long parcours débute
pour elle, afin de devenir une star, qui
l’amènera à vivre bien des aventures et
des rencontres étonnantes. Kilari
pourra compter sur l'aide de son chat,
Na-san, pour surmonter les différents
obstacles ainsi que les remarques dé-
courageantes du co-chanteur de Seiji,
Hiroto, un garçon arrogant, critiquant
toujours Kilari, mais volant toujours à
son secours quand elle a besoin d'aide.
Avis Personnel :L'histoire est très enfantine, et est surtout concentrée sur les progrès de Kilari en tant qu'idole.
Au fil de l'histoire, Kilari est souvent très indécise, ce qui m'énerve un peu. Ayant découvert
l'anime avant le manga, j'ai été surprise que l'histoire du manga était pratiquement la même
que l'anime, ou du moins pour ce que j'en ai lu du manga. On voit souvent de nouveaux per-
sonnages, et la disparition de certains, ce que je n'aime pas trop mais du moins l'histoire est
pleine d'humour et de romantisme qui cache les petits défauts comme cela. En rajoutant le fait
que les dessins sont très shojo, très mignons et très bien faits
Auteur: An Nakahara
Editeur en france : Glénat
Statut du manga : en cour.
Nouvelles / Séries
46
Les déboires d’une passion
de Makkura
Fanzine
Prise d'une passion ravageuse, j'agrippais son bras. Il me lança un regard noir, blessant,
mais rien ne pouvait freiner mon ardeur. Je saisissais de mes mains froides les siennes,
si grandes, si chaudes. Il me rejeta violemment en arrière. Je m'écroulais, terrorisée, pleu-
rant encore et toujours plus fort. Je lui criais ma haine, l'amour qui
dévorait mon coeur, la terrible passion que je lui vouais.
Finalement, Il me tendit sa main, me releva et
me serra contre lui. Ses lèvres embrassèrent les
miennes, les brûlèrent, les tuèrent, ébranlant les
dernières pensée de mon âme. Il tenait mon corps
froid contre son torse, longeait ma fine robe de
coton bleu, essayant vainement de me réchauf-
fer, de me réconforter. Je lui demandais la vérité
entre deux hoquets, comme si un départ quel-
conque fût impossible, mais j'apprenais qu'il
partait bien, vraiment, qu'il s'en allait loin, trop
loin. Et j'en souffrais tant. Je mourrais sans
mourir, crevant de peine, sous ses yeux noirs,
perçants.
Il m'embrassa à nouveau, mais plus fort encore,
si fort qu'il dû avaler mon sang. Puis, peu à peu,
il desserra son étreinte doucement, se détachant
de moi.
Je finie par me retrouver seule dans l'immensité de la gare, horrible-
ment vide. Tombant sur mes genoux, anéantie de désespoir, je de-
meurais muette, impuissante, désemparée, mais surtout seule,
terriblement seule .
N ouvelle
Titre R’
48
Chapitre 2 : Ma DettePartie 1
Par ses mots, il m'éjecta à mille lieux de là, sa voix résonnait en moi faisant vibrer
étrangement ma poitrine. Cet homme m'avait sauvé la vie, je le savais dur comme fer
que
c'était lui qui m'avait tirée des griffes du monstre. Cela ne pouvait être que lui. Malgré
la pénombre, malgré la fatigue, j'avais vu ses yeux, ces même lunes qui me fixaient
sans émotion. A force de l'observer, je me rendis compte que c'était la première fois que
je voyais un visage aussi beau, pas seulement son visage d'ailleurs, tout son corps était
absolument magnifique. On l'avait taillé dans du marbre, un travail d'artiste incroya-
ble qui ne faisait qu'accélérer les battements de mon cœur. Ma réaction sembla l'amuser,
il me libéra de son regard et le posa sur le feu de la cheminée, fronçant les sourcils, je vis
que le brasier calma un instant sa fureur avant de repartir de plus belle. Était-ce lui le
résultat de ce si étrange calme parmi les braises ? Il s'adressa à moi sans tourner la tête,
me sortant de mes pensées.
« Avez-vous des tendances suicidaires, Dénève ? Marcher dans les rues de Paris à une
heure si tardive... pour une si jeune vierge et sur le chemin des monstres qui plus est,
auriez-vous tellement envie de mourir ? »
Je me donnai la peine de réfléchir longuement avant de répondre, son charisme me met-
tait affreusement mal à l'aise. Pour ne pas bafouiller, je me contentai de lui dire la vé-
rité.
« Je voulais juste voir qui du hasard ou de la maladie gagnerait, apparemment, ce soir
encore, c'est la maladie qui gagne puisque je suis encore vivante, sauvée par vous.
• Me reprocheriez-vous de vous avoir sauvée ?
• Je ne sais pas, peut être. »
Il ne me regardait toujours pas, ce qui me dérangeait, je n'aimais pas cette attitude dé-
tachée, il me gênait de tout son être, par sa seule présence. Essayant de me concentrer
sur autre chose, je laissai mon regard parcourir la pièce que j'avais déjà détaillée en
Nouvelles / SériesFanzine
ObsessionC hapitre 2 : M a dette
P artie 1
Titre R’
49
entrant. Quelque chose que je n'avais pas vu s e trouvait à la droite de mon hôte. Fière-
ment posée, une épée dans son étui trônait à côté de lui. Je supposai vaguement qu'il
avait dû tuer mon agresseur avec bien qu'elle soit en parfait état. Se motifs d'or repré-
sentant du lys ressortaient parfaitement sur le métal noir verni de sa garde. La présence
de cet objet m'intriguait fortement, on ne recourait plus à ce genre d'arme depuis long-
temps et seuls les amateurs de vieilleries se permettaient de se promener avec leurs dan-
gereux trésors entre les mains. Cependant ma stupéfaction fut de courte durée, très vite
mon attention fut à nouveau monopolisée par l'homme car il s'était tourné vers moi. Le
feu dessinait d'étranges ombres sur son cou et je remarquai enfin que s a chemise
blanche était largement ouverte sur son torse d'athlète. Il était assis de manière décon-
tractée ce qui ajoutait à sa beauté, sa main se leva et laissa une impression glacée sur
ma joue puis sur mon épaule avant de reposer sur ma cuisse. Le temps de repasser la
scène dans mon esprit, je reculai fébrilement ce qui le fit éclater de rire. Je ne trouvais
rien de drôle à cela.
« Jeune fille, rien n’est jamais acquis gratuitement dans ce monde. Grâce à moi, votre
vie
a été prolongée… et désormais, ce temps m’appartient ! »
Je restai interdite un moment, les bras croisés sur la poitrine comme pour encaisser un
choc. Que voulait-il dire par « ce temps m'appartient » ? Cela signifiait que dès lors, je
lui appartenais ... ? Mon estomac se noua, je devinai nerveusement que toute cette histoire
commençait à prendre une tournure étrange. Je reculai encore, mon interlocuteur posa
sa main au sol et s'appuya légèrement sur son bras, il donnait l'impression qu'il allait
bondir sur moi, tel un fauve. Ses tendons saillaient sur le revers de sa main et je pouvais
aisément la comparer avec la main velue et grasse du monstre qui plus tôt dans la rue
m'avait attaquée.
« Je... ne comprend pas ce que vous voulez dire.
• Cela est pourtant bien simple. A partir de maintenant, le temps qu'il vous reste à
vivre m'appartient, vous allez devenir ma servante, ma domestique, ou plus
vulgairement, mon jouet. »
Il avait dit cela d'une manière si souriante, il paraissait s'amuser comme un fou à mes
dépends. Je m'empourprai, ses paroles faisaient naître le feu sur mes joues. Une servante,
une domestique, un jouet ?
« Vous plaisantez.
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ObsessionC hapitre 2 : M a dette
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• En ai-je seulement l'air ?
• Ce n'est pas possible.
• Plait-il ? vous ne pouvez nier l'évidence ma chère demoiselle. »
Son manège mettait mes nerfs à rude épreuve, si bien que je me retournai et décidai de
quitter la pièce sans un mot. Il ne broncha pas, ou tout du moins, il s contenta de me
lancer, quand j'eus atteint les escaliers, que je n'arriverai pas à sortir de l'appartement.
« C'est ce qu'on verra ! » répondis-je avec une hargne décuplée par l'agacement. Je des-
cendis l'escalier en trombe et arrivai devant la porte d'ascenseur que j'avais repérée en
me baladant dans le pseudo salon. Arrivée au cadran je pianotai au hasard des nombres
et d'autres, essayant de déverrouiller la porte. Une sonnerie énervante se faisait entendre
à chaque refus ce qui ne faisait qu'amplifier ma colère. Rageant, je me dirigeai ensuite
vers les fenêtres de la pièce, les ouvrant bruyamment pour tomber nez à nez avec des
barreaux en fer solidement ancrés dans le béton de la façade. Est-ce une prison m'excla-
mais-je ? Alors, me souvenant que la petite chambre où je m'étais réveillée ne comportait
aucun barreau, je m'y précipitai pour forcer les pauvres volets. Ils s'ouvrirent dans un
grincement métallique, une bouffée d'air frais me frappa au visage. Au moment où je
me sentais enfin sauvée, je dus sombrement revenir à la réalité. La petite fenêtre aux
vieux volets était séparée du trottoir par au moins cinq étages si ce n'était plus.. J'avais
deviné depuis longtemps que j'étais dans un appartement, même mon hôte me l'avait
confirmé, cependant, j'avais osé espérer que l'on se trouvait à un étage plus ou moins
proche du sol, ou bien alors, que la façade ne fut pas si raide et qu'il y eut quelques
moyens de descendre. Non, il avait raison, je ne pouvais sortir sans qu'il daigne me
donner l'autorisation. J'étais coincée dans cet étrange cauchemar, séquestrée par un in-
connu.
« Alors, êtes-vous convaincue ? »
Je sursautai vivement, mon hôte s'était approché sans que je le remarque. Il s'appuyait
contre l'embrasure de la porte, gardant ses mains dans s e s poches. Ses cheveux descen-
daient en cascade sur ses épaules et la lumière du couloir enveloppait sa silhouette d'un
halo doré. Je déglutis.
« Alors, vous avez vraiment l'intention de me garder ici... »
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Ce fut plus une constatation qu'une question, mon air résigné l'amusa de nouveau, il
laissa échapper un léger rire grave d'une élégance s ans pareil.
« Il va sans dire, cependant que je ne vous séquestrerai pas. Je n'en n'aurai pas besoin.
Où que vous irez, je vous retrouverai s ans mal. Votre vie m'appartient. »
La pensée qu'une vie entière de servitude m'attendait m'effleura l'esprit et j'en fus af-
fligée.
Je soutenais la pensée qu'une vie ne possède pas de prix et qu'il e st impossible d'acheter
la permission d'enfermer quelqu'un pour son seul plaisir . L'esclavage n'était-il pas
censé avoir été aboli depuis un moment ? Semblant avoir deviné mes pensées, mon hôte
ajouta avec un léger sourire.
« Je vous rassure chère Dénève, vous recevrez quand même des compensations. Vous
serez nourrie, logée, blanchie même.... aussi longtemps que vous me respecterez, j'en
ferai tout autant. Enfin à ma manière... »
Il avait murmuré sa dernière phrase..." à ma manière " ... qu'est-ce que cela voulait dire?
La tête me tourna légèrement, j'avais l'impression d'avoir enregistré trop d'informations
d'un coup. La fatigue pesait et je vacillai maladroitement. L'homme me tint par les
épaules, le soudain contact de ses paumes sur ma peau me fit sursauter : il était glacé
comme s'il avait passé une nuit d'hiver dehors. Il s'avança vers moi, je ne pus esquisser
un geste de recul, il me souleva telle une princesse, aussi légèrement qu'une plume. Me
posant sur les draps, il me contempla avec un sourire que je ne sus identifier, il dévoilait
ses dents d'une blancheur anormale, de si beaux crocs.... sculptés sur de la pierre blanche
et lisse. Je l'entendis me souhaiter une bonne nuit et je le remerciai en grognant. Adam
rit une nouvelle fois, je ne pu résister à la douceur de sa voix. Aussitôt, je m'endormis
pour un sommeil sans rêve.
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Chapitre 2 : Ma DettePartie 2
Il faisait froid, terriblement froid malgré la tiédeur des draps qui me couvraient le corps.
Mes membres étaient engourdis de fatigue et je ne daignais à bouger ne serait-ce que le
petit doigt. Le son d'un piano me parvenait, les notes me donnait l'impression que le
musicien sortait d'une torpeur, d'abord il s'éveille lentement, puis subit une sorte de
crise. Il voit défiler son passé douloureux, la mélodie prend un ton grave et torturé. Enfin,
il reprend espoir, semblable à un homme apercevant l'aube poindre après une nuit de
cauchemar.
Je reconnus sans grande peine le concerto numéro 2 pour piano de Rachmaninov, mon
concerto favori pour piano quand j'étais encore à l'orphelinat en Allemagne. La gravité
des premiers sons m'avaient tout de suite captivée ainsi que la renaissance de l'espoir.
J'écoutai l'orchestre jouer jusqu'au second mouvement avant de me redresser fébrilement.
Pourquoi entendais-je cette mélodie de si bon matin ? Et surtout où me trouvais-je
?(étais-je) Mes souvenirs de la veille étaient encore un peu brouillés bien que je me sou-
venais toujours vaguement avoir été attaquée, puis sauvée et aussi et bien malheureuse-
ment pour moi, avoir été affublée d'une dette à vie. Me frottant le visage avec les deux
mains pour me 'encourager à me réveiller complètement, j'osai poser un pied au sol pour
me mettre debout, incertaine de parvenir à le rester. Je pris le temps de regarder autour de
moi, c'était la même chambre que la veille, avec son lit double, qui fut seulement occupé
par moi, quoi qu'il me sembla que les draps de l'autre côté étaient eux aussi froissés. Dé-
cidée à bouger un peu, je sortis à tâtons de la pièce, mon esprit avait déjà pris ses repères
vis à vis de la chambre, aussi eus-je le bonheur de ne me prendre aucune porte et aucun
mur dans l'obscurité. Une lumière s'échappait du salon, plus je m'approchais et plus la
musique devenait forte à mes tympans. IL était là, identique à la veille, tel une statue
de marbre à lire un livre dont je ne pouvais identifier la nature, il était là comme la
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preuve que tout ce qui c'était passé hier soir n'était pas un rêve. Pour l'instant, l'homme
ne semblait pas m'avoir vue et cela me rassurait, j'avais encore des chances de pouvoir
m'enfuir. Je longeais le mur du couloir comme le font les crabes, chaque pas me menait
vers la porte de l'ascenseur et son cadran électronique, avec un peu de chance j'allais
peut être pouvoir faire marcher l'appareil.
« Où comptez-vous aller ? Miss Dénève ? »
Je me figeai en statue, comme celle de la précédente vision que j'avais eu de mon inter-
locuteur, bien que je n'eus pas autant de grâce que lui. Tournant la tête légèrement,
j'affichai un sourire crispé. Adam m'observait, le nez maintenant levé, sans une once
d'expression sur son visage. Ses yeux de topaze me donnèrent le sentiment de n'être que
des flèches prête à me transpercer.
« Je … regardai l'ascenseur...»
Il fronça les sourcils et je sentis une perle froide couler le long de ma colonne vertébrale.
« Approche ! »
J'hésitai à bouger, sentant dans cette voix grave et sensuelle une pointe de menace ! Pour-
quoi voulait-il que j'approche ? Il me séquestrait et maintenant il voulait que je lui
tienne compagnie ? Quelle plaisanterie ! Pourtant... je m'avançai lentement, toujours
avec crainte, mais j'avançai. C'est sa main, ouverte et tendue vers moi qui m'incita à
faire le pas. Cette main... contrairement à sa voix, n'avait rien d'agressif. Au contraire,
elle était douce, elle encourageait à l'approche. Je glissai ma main dans sa paume et en-
core une fois, je fut surprise par sa froideur comme si Je touchais du marbre glacé. Adam
m'attira et je flottai un instant avant de me retrouver assise sur ses genoux. Voulant
protester, il posa un index sur ma lèvre sans trop appuyer, me réduisant au silence.
« Petite Dénève... comptais me faire croire que tu ne faisais que regarder cette porte d'as-
censeur ?»
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Titre R’Nouvelles / SériesFanzine
Je ravalai ma salive nerveusement, une boule s'était formée au niveau de ma gorge et
maintenant proche de lui, une angoisse soudaine me frappa. J'étais en réalité face à un
fauve, à un monstre, il me jouait avec moi comme si j'étais une poupée de chiffon. Je
n'étais que son jouet, sa proie. Le regard obnubilé par ce visage d'apollon, je hochai af-
firmativement de la tête. La peur me nouait les entrailles comme jamais, même devant
le monstre d'hier, je n'avais PAS ressenti un tel effroi.
« Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Tu ne devrais pas me mentir, je peux sentir
l'arôme du mensonge se dégager de tes paroles. »
Mon esprit vide était terrorisé.
« Pour cette fois-ci je te pardonne. A partir de maintenant, tâche de me dire strictement
la vérité. Tu as assez de force en toi pour cela, et je te l'ai déjà dit, je vais prendre grand
soin de toi. »
Je ne sus si je devais en être rassurée ou alors inquiète. Je penchai alors pour en être ras-
surée, il semblerait qu'il ne voulait pas me tuer, et si je parvenais à survivre assez long-
temps, peut être alors que je parviendrais à m'enfuir ! Ou qu'il me relâcherait tout
naturellement. Me fixant toujours de ses prunelles, Adam semblait attendre une réponse
de moi, une réponse que je devinais affirmative. Je trouvais alors judicieux de répondre
à ses attentes, histoires de ne pas fâcher mon sauveur qui était également mon ravis-
seur.
« D'a-....d'accord...»
Il accueillit ma phrase d'un petit bien avant de venir s'adosser tranquillement contre
les coussins de son canapé tout en me gardant comme une enfant sur ses genoux. Je ne
savais plus trop où me mettre, l'envie de me déplacer était omniprésente mais je restais
pourtant immobile, trop soucieuse de ne pas faire un faux pas fatal. Comment avais-je
réussi à me mettre dans cette situation ? Je m'étais juste baladée la veille dans les rues
pour apprécier un peu l'air frais, pour défier la ville de Paris et pour fuir la solitude de
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Titre R’Nouvelles / SériesFanzine
l'appartement toujours vide de mon père. J'avais réussi à me faire sauver d'entre les
griffes d'un monstre et aussi, à me faire capturer par mon sauveur. Ce n'était pas à tout
le monde que cela arrivait. Par ailleurs je me félicitai du calme que j'arrivai à garder,
pour le moment je n'avais pas paniqué, juste un peu la veille mais je réussissais à ne
plus trop m'agiter. Soudainement Adam se redressa, me soulevant comme une plume
pour me reposer à terre. Il glissa ses mains dans les poches de son pantalon de toile pour
se diriger vers la chambre, sans un mot. Je restais debout, immobile avant qu'il ne re-
vienne avec une robe dans la main.
« Dénève, va enfiler cela et rejoins moi ensuite. »
Un peu hésitante, je prenais la robe avant de me diriger vers la chambre et de la fermer
derrière moi. Dans le noir j'enfilais la robe, faisant quand même bien attention à ne
pas la mettre à l'envers. L'autre nuisette, je la pliais pour la poser soigneusement sur le
lit. A vu d'œil, c'était une robe de poupée, dentelle ruban et satin, comme celle des petites
lolitas que l'on voit parfois dans les reportages à la télévision. Je sortais de la pièce avec
une démarche peu élégante, cherchant à m'observer.
« Ne t'en fait pas jeune servante, elle met tes charmes en valeurs, tu n'as pas à en rou-
gir.»
Je levais le nez pour regarder Adam qui lui aussi c'était changé. Il me faisait mainte-
nant penser à un gentleman londonien à l'époque de la Reine Victoria. Il portait la queue
de pie, sa fameuse épée autour de la taille et un chapeau haut. Le ton de ses habits était
dans le noir brun, je devinai sa veste d'une couleur pourpre. Me faisant signe de mettre
ma main à son bras, il tapa brièvement un code sur le cadran peu éclairé et nous en-
trâmes dans l'ascenseur.
« Maintenant que tu es ma servante, il va falloir que tu te vêtisses et que tu me serves
correctement. Je vais t'apprendre tout ce que tu dois savoir pour devenir ma parfaite em-
ployée. »
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Il appuya sur le bouton et la cage d'ascenseur descendit lentement.Je pouvais contempler
les lumières défiler devant la grille rouillée qui servait de porte, elle défilait encore et en-
core. Je comptais une, deux, trois, quatre, cinq, bientôt je fus étonnée d'arriver à six. Il
me semblait que l'on était bien au cinquième étage, alors logiquement j'aurai du voir
quatre lumières passer et m'arrêter à la dernière. Je conclus alors que nous étions des-
cendu à la cave, et des idées farfelues et sombres me traversèrent l'esprit. Adam appuya
sur le bouton pour que les grilles s'ouvrent et dans un craquement, le sous sol numéro
2 m'apparut. Devant moi se trouvait une large galerie de pierre semblable aux égouts a
exception près qu'il n'y avait pas d'eau, juste un petit canal sur le côté. Tout les quinze
mètres une ampoule éclairait le passage. Mon hôte me fit signe d'avancer et je m'enga-
geais avec lui dans un labyrinthe souterrain, pas assez éclairé pour mes yeux d'hu-
maines.
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... La suite dans le prochain fanzine!
One-shot / Strips
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Fanzine
Les Aventures d’Aglae!
Une jolie série de One Shot qui débute pour notre chère Poucet!
Nous espérons tous qu’elle la continuera.
Le fanzine te remerci de ta lecture,
qui, nous l’espérons, a été agréable.
Le prochain fanzine sera un numéro spécial!
Il comportera moins d’articles, plus de dessins, BD, One Shot et
histoires courtes ou nouvelles.
Après celui ci , qu’on qualifiera d’entracte, Kurepu reprendra son
projet initial avec un fanzine axé sur la Japan Expo avec
des articles inédits sur les quelques jours d’expositions!
L’équipe Kurepu.
Nous t’invitons vivement à faire part de tes commentaires sur le site.
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