kervran transmutation biologique

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    A LA DECOUVERTE

    DES

    TRANSMUTATIONS

    BIOLOGIQUES

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    DU MEME AUTEUR

    Chez Maloine, Paris :

    Transmutations biologiques, 2e dition, 1965.

    Transmutations naturelles, non radioactives, 1963.

    Transmutations faible nergie, 1964.

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    C. Louis KERVRAN

    Membre de l'Acadmie des Sciencesde New-York

    A LA DECOUVERTEDES

    TRANSMUTATIONSBIOLOGIQUES

    Une explication des phnomnes biologiques aberrants

    LE COURRIER DU LIVRE 21Rue de Seine - PARIS VIe

    EDITIONS LE COURRIER DU LIVRE 21

    Rue de Seine - 75006 PARIS

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    1966, Le Courrier du Livre

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    INTRODUCTION Il est prmatur d'avoir voulu rduire les processus vitaux auxconceptions bien insuffisantes de la physico-chimie du XIXe oumme du XXe sicle.

    L. DE BROGLIE.

    Il y a beaucoup de prtention croire qu'on peut expliquer tous les phnomnesvitaux par la seule chimie, mme avec le concours de certaines lois de laphysique telle que nous la connaissons ce jour ; la bio-chimie, la bio-physiquene sont que des aspects partiels de manifestations de ce qui vit, animal ouvgtal.

    De s'obstiner croire la seule physico-chimie classique a conduit la scienceofficielle bien des impasses.

    Au dbut de l't 1959, arriv un stade de conclusion au sujet de plusieursannes de recherches systmatiques, je m'employais faire connatre maconviction, ma certitude qu'il y avait une proprit de la matire qui tait resteinconnue, largement utilise cependant, mais inconsciemment ; que cetteproprit nouvelle, que je dmontrais la suite de milliers d'analysesconvergentes, consistait en une possibilit, pour ce qui vit, de transformer lesatomes eux-mmes, et non pas seulement les molcules (ce qui est le domaine dela chimie) ; bref qu'il y avait transmutation de la matire, passage d'un corpssimple un autre, d'un atonie un autre.

    Malgr les preuves apportes, il y eut certes des sceptiques, des personnes qui,par tournure d'esprit, ne peuvent admettre qu'un autre ait trouv ce qu'elles n'ont

    pas vu, des

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    dogmatiques, etc., car un scientifique n'en est pas moins un homme, avec sestravers, ses mesquineries ...Une minorit heureusement.

    Je reus par contre les flicitations les plus vives et les encouragements de trshautes personnalits scientifiques qui accueillirent avec une satisfaction videnteces donnes solidement tayes, car enfin elles y trouvaient l'explication qui leurmanquait sur des points rests obscurs.

    Ds fin 1959 je trouvais des appuis solides parmi ceux qui ont vraiment l'espritscientifique. Ils estimaient qu'un tel bouleversement de nos connaissances nepouvait tre touff par les gosmes, les orgueils coaliss des ternelsngateurs, qui n'ont confiance qu'en eux, mais se refusent, par principe, refaireeux-mmes l'exprience, et continuent nier ... pour n'avoir pas se dmentir.

    Quelques esprits ouverts, qui appartenaient au Comit de Lecture d'unerevue scientifique furent d'accord pour me demander, fin 1959, un articlersumant mes travaux ; cette revue est bimestrielle, et, comme la parution d'unnumro le suivant est dj prt, mon tude ne pouvait passer dans le numro dejanvier-fvrier 1960 qui tait l'impression, ni dans celui de mars-avril dont letexte tait dj arrt. Il ne fut pas possible non plus de lui rserver une placedans le numro de mai-juin, mais il figura en tte dans le numro de juillet-aot

    1960.

    Un premier pas dans la diffusion de ces vues nouvelles tait donc franchi, et jesuis reconnaissant ces hautes personnalits scientifiques qui l'ont permis, carc'est toujours le premier pas qui est le plus difficile (1).

    Une fois franchi, le grand publie fut vite inform, et demandait plusd'informations encore. Aim Michel, dans Science et Vie de dcembre 1960consacrait un article mes recherches ; un autre en janvier 1963, et ainsi des

    centaines de milliers de lecteurs en eurent connaissance. Ce

    (1) Mes remerciements vont aussi M. et Mme Galabert, les 1 gnreux mcnes qui ont pris l'initiative et lacharge de runions pour la prsentation au public de mes travaux et de mes ouvrages.

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    furent aussi la Tlvision de Belgique en dcembre 1080, puis en dcembre1961, la Radiodiffusion de France (sur plusieurs chanes), puis Europe n' 1 enjuin 1961, et nouveau sur les ondes, la Belgique, la Suisse, l'Italie. La revue del'industrie l'Usine Nouvelle en 1961, la revue Plante , des quotidienscomme Le Progrs de Lyon en France, le Corriere della Sera, en Italie, deux reprises touchrent des centaines de milliers de lecteurs, tandis que lespostes de radiodiffusion portaient la connaissance de millions d'auditeursl'existence de cette vritable dcouverte comme l'a crit dans sa prface mon premier ouvrage, paru en 1962, le professeur Tanon de la facult deMdecine de Paris, vice-prsident en 1963 et prsident en 1964 de l'Acadmiede Mdecine, prsident du Conseil Suprieur d'hygine publique de France. (Jene puis mentionner toutes les publications dont j'ai eu connaissance qui, enFrance, au Japon, en Suisse, en Italie, en Angleterre, au Canada, etc., ont rservdes articles spciaux mes travaux.)

    Car la suite de cette diffusion par la radio et par la presse il me fut demand unouvrage pour plus de dtails, une audition fugitive tant insuffisante, et mmequelques pages de revues, ou des confrences, en France et l'tranger (enBelgique, en Suisse, en Italie ...).

    Je publiais, aux Editions de la Librairie Maloine - Paris Transmutations

    Biologiques , paru en octobre 1962 ; un nouveau tirage fut ncessaire en mai1963, et une autre dition, avec quelques retouches, en mai 1965 ; cet ouvrageprfac par le professeur Tanon reut une seconde prface de l'inspecteurGnral d'Hygine A. Besson, membre aussi de l'Acadmie de Mdecine ; c'estdire les cautions srieuses qui appuyrent mon dpart.

    En 1963 je faisais paratre, en mai aussi, un second ouvrage TransmutationsNaturelles , compltant le premier, prfac par le gologue mondialementconnu Jean Lombard (la seconde dition est de janvier 1966).

    Puis en 1964 ce fut Transmutations faible nergie effectuant une synthsedes deux premiers, sans les rpter.

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    et apportant des complments (une seconde dition paratra en 1966).

    Je rdigeais ces ouvrages pour un large publie de formation scientifique, et non

    pour les spcialistes (quelques uns de ceux-ci m'ont demand d'envisager unouvrage de niveau plus lev ; ce sera voir plus tard). Mais il m'a surtout tdemand un ouvrage pour une vulgarisation plus large encore, pour les lecteursqui ont une formation secondaire gnrale ; un ouvrage aussi porte de ceuxqui ont oubli les notions scientifiques des classes terminales du secondaire ; denombreux agriculteurs sortis de nos grands instituts agronomiques rgionaux etnationaux et l'avant-garde de notre agriculture m'ont aussi rclam un ouvrageplus leur porte ; de mme de nombreux mdecins dont les notions de chimieacquises la facult de mdecine sont dj lointaines et estompes, tandis qu'ils

    taient trop jeunes pour qu'on leur parle de physique nuclaire, non encore auprogramme de bien des grandes coles en 1965.

    J'espre que les pages qui suivent rpondront ce souhait.

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    I

    PRLIMINAIRES

    Nous sommes habitus ce que les hommes raillent ce qu'ils necomprennent pas.

    GOETHE.

    a) RACCOURCI D'HISTOIRE.

    Lavoisier, la fin du XVIIIe sicle, fut un grand savant franais, et c'est un descrateurs de la chimie moderne. Mais ses mules du XIXe sicle crurent pouvoirdonner une extension gnrale et absolue ses lois, les considrer commevalables toujours et partout.

    Ds lors, ce fut un dogme enseign, et il y aurait eu de la prtention que de

    vouloir mettre une opinion divergente. Un principe gnral tait pos : Rien nese perd, rien ne se cre, tout se transforme. L'atome tant la plus petite particulede matire, tait une constante de la nature ; on ne pouvait crer un atome decalcium par exemple ; il ne pouvait non plus se perdre, disparatre ; s'il tait partid'une molcule ( assemblage le deux on plusieurs atomes) on devait leretrouver dans une autre molcule ; il y avait eu transformation de molcules,opration chimique. Ceci fut un credo, indiscut au XIXe sicle par la scienceofficielle de tous les pays.

    Il y avait tellement de millions d'expriences, faites

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    travers le monde, qui avaient prouv qu'il en tait bien ainsi que celui qui auraitmis en doute ce principe si bien tabli se serait fait ridiculiser. Ou encore - ce quiadvint la Science haussait les paules de ddain et se taisait, ne jugeant pasutile de s'attarder discuter avec celui qui tait pour elle un ignorant prtentieux,qui, sans mettre en doute toutes les expriences convergentes faites, auraitdclar avoir observ des cas o ces lois de Lavoisier n'taient pas vrifies ; desexpriences d'un grand intrt, inaperu, furent cartes avec un silenceddaigneux.

    Il a fallu attendre le XXe sicle pour que ce principe d'invariance de la matire,indiscut pendant plus de cent ans, reoive une premire brche officiellementreconnue - ce fut la dcouverte de la radioactivit naturelle qui montrait quecertains corps pouvaient se transmuter en un corps diffrent, ce qu'avaientaffirm les alchimistes du Moyen Age, si profondment raills au XVIIIe sicle,et surtout au XIXe mme encore de nos jours.

    L'atome de radium (radioactif) se transmutait finalement en un atome de plombstable (non radioactif) et on dcouvrit plusieurs lments ayant cette proprit.Ce sont des lments rares, puisqu'ils disparaissent plus ou moins vite : la moitidu radium disparat en 1620 ans ; la moiti de ce qui reste, donc le quart dustock primitif, disparat en une nouvelle priode de 1620 ans, et ainsi de suite.

    Quelques-uns ont mme une dure de vie plus courte, et ont compltementdisparu de notre crote terrestre. Cette raret est une des causes pour lesquellesce phnomne n'a pas t aperu plus tt, et de plus les moyens de reconnatreles corps radioactifs n'ont t connus qu' la fin du XIXe sicle. (Notons quecertaines substances radio-actives sont engendres continuellement, pardsintgration de substances trs longue dure de vie - le radium vient del'uranium 238, dont la demi-dure de vie est de 4,5 milliards d'annes ; aprsavoir donn successivement des lments radio-actifs de plus en plus lgers, leradium aboutit un isotope stable de plomb.)

    Rappelons qu'en chimie on appelle lment ce qu'on

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    appelle souvent un c corps > dans le langage courant, carc'tait l'ancien terme scientifique : l'oxygne est unlment ; le soufre est un lment, le cuivre est unlment, etc. un lment est compos d'atomes qui onttous le mme nombre de protons, particules lourdes,charges d'lectricit positive, constituant, avec lesneutrons, le noyau de l'atome, et le mme nombred'lectrons, particules lgres, charges d'lectricitngative, tournant sur des orbites autour du noyau. Unatome est lectriquement neutre, puisqu'il y a autant deprotons que d'lectrons (fig. 1).

    Les lments taient autrefois appels corps simples ;ils ne pouvaient pas tre crs par l'homme ; ils existaientdans la nature depuis la cration de notre plante ; on nepouvait non plus les dcomposer, d'o leur nom de corps simples puisqu'ils reprsentaient l'unit la plussimple possible ; on ne pouvait que les faire passer d'unemolcule (ou corps compos) une autre molcule. Etc'est ces corps simples que s'appliquait la loi deLavoisier de constance de la matire.

    On avait tabli qu'il devait y avoir 92 lments dans lanature ; ceci fut prvu par des dductions, partir decertaines similitudes de proprits rassembles parMendelev au milieu du XIXe sicle. Il classa leslments alors connus en un tableau double entre ; descases restrent vides, mais peu peu on russit lescombler, dcouvrir les lments nouveaux

    Fig. 1. - Schmad'un atome de

    Lithium. 3/7 Li 3lectrons, 3 protons,4 neutrons. (Il y a unisotope avec 6nuclons - 3 protons+ 3 neutrons).

    Nota : Tous lesatomes, saufl'hydrogne, ontdeux lectrons surl'orbite K, la plus

    roche du noyau. (V.ig. 2.)

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    qui correspondaient aux caractristiques prvues pour chaque case, en fonctionde sa place dans le tableau (p. 19).

    Si certaines cases taient restes vides, ceci ne venaitpas seulement du fait que les lments manquants, trsrares, n'avaient pas encore t isols, niais aussi du faitque certains d'entre eux n'existaient plus sur terre :c'taient des lments radioactifs depuis longtempstransmuts en d'autres lments ; on ne put s'assurer dececi que lorsqu'on sut reproduire artificiellement, auXXe sicle, par des mthodes de physique nuclaire,ces lments radioactifs disparus (ou qui n'ont peut-trejamais exist l'tat naturel, et se forment danscertaines conditions artificiellement runies enlaboratoire, avec les matriels d'acclration departicules dont on dispose).

    Mais cette brche dans la loi de Lavoisier ne concernaitque les corps radioactifs, tudis en physique nuclaire.

    En chimie on continuait - et on continue - enseignerque rien ne se perd, rien ne se cre, qu'il est impossiblequ'il en soit autrement dans les ractions de chimie.Je l'admets d'ailleurs.

    Fig. 2. - Schma del'atome le plus simple,l'Hydrogne (1 protonet 1 lectron).

    b) BIEN DFINIR LA CHIMIE ET SES LIMITES.

    Mais l'erreur a consist dire que les ractions qui se passent dans ce qui vitsont toutes des ractions de chimie, et que la chimie peut et doit expliquer la vie.

    D'o la naissance de sciences appeles : bio-chimie, chimie biologique...

    Et il est certain que de nombreuses manifestations de la

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    vie se traduisent par des ractions chimiques. Mais il est faux de croire qu'il n'y aque des ractions de chimie et que toute observation doit s'expliquer par uneraction chimique.

    L'objet du prsent ouvrage est de montrer qu'il y a une proprit de la matirequi n'avait pas t vue, que ce n'est pas de la chimie, ni de la physique nuclaireen son tat actuel ; la diffrence entre la science nouvelle ici tudie et ces deuxsciences classiques sera note au fur et mesure. Autrement dit, les lois de lachimie ne sont pas mises en cause ; l'erreur incombe aux trop nombreuxchimistes et biochimistes qui ont voulu appliquer tout prix, par desaffirmations gratuites non vrifies, les lois de la chimie un domaine o celle-ci n'est pas toujours entirement valable, o elle n'est que la phase finale, faisantsuite un autre phnomne, non aperu, et c'est de cet autre phnomne qu'il vatre question.

    La chimie est connue de tous ; ds l'cole primaire on en aborde les rudiments ;il nous sera donc facile d'esquisser des comparaisons avec la chimie. Par contre,la physique nuclaire, science jeune, encore incertaine dans plusieurs de sesaspects, est moins connue, et je me contenterai ici de dire qu'elle ne s'appliquepas au phnomne expos plus loin, qu'il s'agit d'une science toute diffrente,renvoyant mon ouvrage c Transmutations faible nergie > le lecteur qui

    voudra se pencher un peu plus sur ce problme, et il trouvera en Annexe, la findu prsent ouvrage, un chapitre montrant pourquoi les lois actuellement connuesde la physique nuclaire ne sont pas valables dans le cas de la nouvelle scienceexpose dans les pages qui suivent.

    c) COURT RAPPEL SUR LES SYMBOLES EN CHIMIE.

    Bien que la chimie soit plus on moins connue de tout le monde, j'viterai, autant

    que possible, de donner ci-aprs uniquement des formules. Je rappelle seulementque les lments, pour ne pas avoir crire chaque fois leur nom en touteslettres, sont reprsents par un symbole international.

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    Les noms des lments, le plus souvent, sont peu prs les mmes - ou trs voisins - dans laplupart des langues, de sorte que le symbole estl'initiale, majuscule, du nom de l'lment : 0 =Oxygne ; H = Hydrogne ; P = Phosphore ; S =Soufre, etc. (et la formule de la molcule d'eauest H2 0 (ce qui signifie qu'il y a 2 atomesd'hydrogne, combins 1 atonie d'Oxygne).(Fig. 3.)

    Lorsqu'il y a plusieurs lments commenantpar la mme lettre on les distingue en ajoutant la lettre majuscule une lettre minusculeemprunte au nom de 'lment. Par exemple : B= Bore, Be = Bryllium, Br = Brome ; F =Fluor, Fe = Fer ; C = Carbone, Ca = Calcium,Cil Cuivre, CI = Chlore ; Mg Magnsium, Mn =Manganse ; A = Argon, Ag = Argent, AI =Aluminium, As = Arsenic ; S = Soufre, Si =Silicium, etc.

    Fig. 3. - Formation de lamolcule d'eau H2O

    L'lectron de chaque atomed'hydrogne vient se placer surl'orbite extrieure de l'atomed'oxygne qui a ainsi 8lectrons sur sa coucheextrieure.

    NOTA : Un des noyauxd'Hydrogne, donc un protonisol, charg positivement, peut

    se sparer sous des actions

    diverses ; on J'appelle un ionH+ ; ce qui reste comprend unlectron de plus qu'il n'y a de

    rotons il est donc chargngativement on crit cet ionOH- ; l'ensemble est unlectrolyte.

    Il y a quelques cas, assez rares, o le nomfranais diffre du nom international, mais il y aquand mme des repres ; c'est ainsi que l'azotea pour symbole N, mais l'ancien franais taitNitre ou nitrogne (nitrogen en anglais), que l'onretrouve dans nitrate, acide nitrique,nitrification, etc. ;

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    pour le sodium, c'est Na, qui se retrouve dans Natron ; pour le potassium c'est K,qui vient de l'arabe al Khali, forte base, et qui nous est rest dans alcali volatilqui dsigne une base volatile, l'ammoniaque, dans notre langage courant (ce n'estpas un corps simple, mais une combinaison chimique d'azote et d'Hydrogne,NH3, qui est l'ammoniac, gaz soluble dans l'eau et la solution est l'ammoniaque).On trouve aussi en mdecine les deux mots quivalents : potassimie, oukalimie, et leurs composs avec les prfixes hypo ou hyper. Signalons encorel'or, qui a pour symbole Au, du latin aurum, et le mercure, Hg (de hydrargyron,racine qui nous est reste dans le nom de la maladie professionnelle due aumercure hydrargyrisme).

    d) LES SYMBOLES EN PHYSIQUE NUCLAIRE.

    Quand on est conduit parler du noyau des atomes, le symbole chimique del'atome n'est plus toujours suffisant et on indique assez souvent le nombre totaldes particules du noyau (protons + neutrons, qui tous deux, sont les nuclons, ouparticules du noyau). Ceci parce que les lments naturels sont des mlangesd'atomes un peu diffrents : tous les atomes d'un mme lment ont le mmenombre de protons et d'lectrons puisqu'un atome normal est lectriquementneutre. C'est ce qui caractrise le nom de cet lment ; mais on a constat que le

    nombre de neutrons pouvait diffrer dans un noyau (le neutron doit son nom cequ'il est neutre ; il a peu prs la mme masse qu'un proton, et en gros, on peutassimiler un neutron un proton qui aurait en plus, dans sa masse, une chargelectrique ngative, neutralisant la charge positive ; de ce fait il est un peu pluslourd que le proton : ceci est une vue simplifie et je nglige ici le neutrino ;l'lectron positif (charge + du proton) est aussi appel positron.

    Ces atomes ayant le mme nombre de protons, mais un nombre de neutronsdiffrents, sont appels des isotopes ; on les crit ainsi : 24Mg, 25Mg, 26Mg, qui

    sont les isotopes stables

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    (non radioactifs) du Magnsium, ce qui signifie que dans ces noyaux (ounuclides) il y a 24, 25 ou 26 nuclons ; comme tous ont 12 protons, par unesoustraction on trouve le nombre de neutrons. De mme on aura 10B et 11B pourle Bore ; 12C et 13C pour le Carbone ; 28Si, 29Si, 30Si pour le Silicium, etc., et nousdonnons le schma des isotopes 6 et 7 du Lithium (Fig. 4).

    FIG. 4. - Figuration schmatique des deux isotopes stables du Lithium

    NOTA : Les orbites des lectrons s'appellent aussi couches ; le noyau tourne sur lui-mme, de sorte que les lectrons dcrivent des orbites qui enveloppent le noyau comme d'unecouche. Ajoutons que le diamtre de l'orbite K diminue mesure que l'attraction du noyauaugmente, donc mesure que le nombre Z de protons (ou nombre - ou numro atomique)augmente.

    On trouvera souvent aussi dans les ouvrages une notation telle que 16/8O ;17/8O ; 18/8Oqui sont les trois isotopes stables de l'oxygne ; le petit indice 8,en bas et gauche, signifie qu'il y a 16 - 8 = 8 neutrons ; pour l'isotope 17 (0,04%) on a dant (99,76 %) ; on a 16 nuclons, dont 8 protons ; donc il y a 16 - 8 = 8neutrons ; pour l'isotope 17 (0,04 %) on a 17 - 8 = 9 neutrons ; pour l'isotope 18(0,20 %) on a 18 - 8 = 10 neutrons.

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    e) LES COMBINAISONS CHIMIQUES.

    Le phnomne de transmutation biologique porte sur les noyaux des atomes,mais les plus importantes, les plus abondantes de ces transmutations concernentsurtout les 20 premiers lments, et, un degr moindre, les 10 suivants, sur untotal de 92 lments (plus les lments artificiels dits transuraniens , pluslourds que l'uranium de n atomique 92). On range les lments suivant un ordrequi est celui du nombre de leurs protons (et lectrons) -, c'est ainsi que lepremier est l'Hydrogne, H, qui a un seul proton (et un lectron) ; puis vientl'Hlium, He, qui en a 2 ; aprs c'est le Lithium, Li, qui en a 3, etc. et voici, titre indicatif, ces 20 lments dont quelques-uns d'ailleurs ne sont pas mis enuvre en biologie (du moins nous ne les avons jamais rencontrs) ; ce sont :l'hlium, le bryllium, le non (Ne) et l'argon (A). Nous donnons l'isotope leplus abondant

    1 4H He

    1 2

    7 9 11 12 14 16 19 20

    Li Be B C N 0 F Ne

    3 4 5 6 7 8 9 10

    23 24 27 28 31 32 35 40

    Na Mg Al Si P S CI A

    11 12 13 14 15 16 17 18

    39 40K Ca

    19 20

    La colonne de droite donne les gaz rares (hlium, non, argon) qui ne serencontrent pas dans les ractions que nous verrons ; on pourra donc ne pas entenir compte et on essaiera de retenir les autres (ou on s'y reportera). Leslments de droite n'entrent pratiquement pas en

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    Fig. 5. - Figuration

    schmatique de 4 lmentsde la 1re colonne dutableau de Mendlev(tous sont monovalents :ils n'ont qu'un seullectron sur la couche -l'orbite - extrieure).

    combinaison chimique ; on dit qu'ils sont saturs, carla couche priphrique des atomes de ces lmentsest de 8 lectrons, sauf l'hlium, qui n'a qu'unecouche et celle-ci est sature 2 lectrons. C'est lune position de stabilit, avec quelques exceptionstrs rares, pour les gaz les plus lourds, qui peuventperdre un lectron, capt par le fluor, qui en a 7 etpasse ainsi 8, dans une combinaison chimique avecle krypton, le xnon, mais part ce cas les gaz raresont toujours 8 lectrons priphriques, et ne peuventchanger ce nombre.

    Les lments de la colonne de gauche ont 1 lectronsur leur couche priphrique, (fig. 5), ceux de la 2ecolonne en ont 2, ceux de la 3' en ont 3, et ainsi desuite. Dans la 70 colonne on a 7 lectrons ; commela tendance naturelle est de venir la stabilit 8(nous ne savons pas pourquoi, on le constatesimplement), lorsque les atomes de ces lmentssont placs de faon telle qu'ils peuvent adhrer un atome d'un autre lment, ils s'accrochent

    l'autre lment pour que la molcule ainsi formesoit

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    A LA DCOUVERTE DES TRANSMUTATIONS BIOLOGIQUES 21

    telle que la couche priphrique ait 8 lectrons ; tous les lments de la colonne7 peuvent prendre 1 lectron, et un seul ; ils sont dits monovalents.

    De mme les lments de la colonne 1 n'ayant qu'un seul lectron priphriquesur l'orbite, il pourra tre facilement arrach et seul cet lectron peut tre cd.Tous les lments de la colonne 1 sont donc monovalents. Ceux de la colonne 2,avec 2 lectrons priphriques, peuvent les cder ; ils sont divalents (oubivalents) ; et de mme ceux de la colonne 6 sont divalents, puisqu'ils peuventrecevoir 2 lectrons pour complter 8 leur couche priphrique.

    Et ainsi de suite, pour les trivalents, des colonnes 3 et 5 on a des donneurs et desrcepteurs - ou receveurs. On voit qu'on pourrait avoir des molcules avec H(monovalent) et F (monovalent) donnant HF (acide fluorhydrique) ; Na et CIdonnent NaCl (chlorure de sodium, sel marin) etc. Mais pour avoir de l'eau,l'oxygne tant divalent, il faudra les lectrons de 2 atomes d'hydrogne, d'o laformule chimique H2 0 ; de mme on aura H2 S = hydrogne sulfur ; KCl =chlorure de potassium ; CaO = chaux vive ; H3 N = ammoniac ; CO2 = gazcarbonique : un atome de carbone, ttravalent, se combinera 2 atomesd'oxygne, divalents. (Il y a lieu de noter que les lments de la colonne 4 tantau milieu sont en position indiffrente ; ils peuvent tre donneurs pour 1, 2, 3 ou4 lectrons, ou receveurs pour 1, 2, 3 ou 4, ce qui explique les multiples liaisons

    possibles du carbone - certains lments des colonnes 3 et 5 peuvent aussi tredonneurs ou rcepteurs, se comporter comme des rducteurs ou des oxydants.)

    Ce petit rappel sera peut-tre utile ceux qui ont perdu de vue certaines notionslmentaires de chimie ; il est bien rudimentaire, mais il West mentionn ici quedes notions essentielles pour permettre de suivre nos ouvrages, et mme ci-aprsnous viterons, autant que possible, d'y faire appel, notre but n'tant pas de voirdes explications thoriques, mais essentiellement les faits, qui ne sauraientd'ailleurs s'expliquer par des ractions chimiques, et c'est pour mettre

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    ceci en vidence que la comparaison avec la chimie sera parfois utile.

    Il y a lieu de noter que la notion de pH, considre comme un moyen commodede dfinir l'acidit ou la basicit est apparue tre une figuration trop simplifie etparfois inutilisable au niveau de la biologie.

    En effet, avec le pH il s'agit de comparer des acides ou des bases en solutiondans l'eau. Mais les liquides organiques ne sont pas de l'eau pure -, il y a (lesacides et des bases organiques. Or un acide minral fort (dans l'eau), l'acidechlorhydrique par exemple, n'est que partiellement dissoci par l'acideformique ; un acide faible (dans l'eau) comme l'acide monochloroactique secomporte comme un acide fort dans un solvant plus basique (ammoniaque).

    Aussi toute cette notion d'acido-basicit est-elle entirement bouleverse et desouvrages sont spcialement consacrs la faon de distinguer acides et bases, enfonction du milieu o ils agissent. Dans la dfinition de Brnsted est acide toutdifice molculaire susceptible de cder un proton et base l'difice rcepteur quipeut le capter, le fixer. (Cette thorie de Brnsted a t complte par Lowry.)

    Dans le concept actuel l'hydronium (H3O) + est un acide car il peut cder unproton H la base hydroxyle OH-, qui devient H2O. Et H2O est tantt acide,

    tantt base, suivant le milieu, puisqu'en cdant un proton on a HO -et en captantun proton on a H3O

    + (c'est le caractre amphiprotique de l'eau).

    Mais dans le prsent ouvrage, destin des lecteurs dont les connaissances dechimie sont peut-tre lointaines, je garderai les notions simplifies anciennes ; ilconvient cependant de garder J'esprit que la ralit est plus complexe, et pastoujours accessible nos connaissances actuelles, mme dans des cas enapparence simples : c'est ainsi qu'on ne sait pas pourquoi, dans l'lectrolyse,l'hydrogne et l'oxygne apparaissent aux lectrodes sous forme gazeuse, alors

    que les ions sont liquides , et il n'est nullement mis en uvre l'nergied'vaporation.

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    f) UN EXEMPLE DE L'INSUFFISANCE DE LA CHIMIE : L'EAU ACTIVE.

    Pour montrer que l'analyse chimique ne suffit pas dterminer les propritsbiologiques d'un produit, voyons rapidement le cas de l'eau active.

    Tous les spcialistes des cures hydrominrales savent qu'il est dangereux deboire sans contrle l'eau jaillissant la source de la station ; il faut habituer lecuriste progressivement et on commencera par exemple par un quart de verre chaque sance, tellement le choc est violent sur l'organisme. Par contre, la mmeeau, mise en bouteille, consomme quelques semaines plus tard, peut tre bue enquantit, sans plus d'effet que l'eau du robinet ; ceci est rest inexpliqu, et laradioactivit mise en avant par quelques-uns, n'a pas t confirme.

    Que l'eau cheminant dans le sol acquire des proprits spciales ne peut treni, puisque Yves Rocard, chef du laboratoire de Physique l'Ecole NormaleSuprieure de Paris a montr qu'elle engendrait un champ lectromagntiquedtectable au magntomtre ultra sensible, et cette proprit est celle qui permetaux sourciers de dtecter l'eau qui circule entre les grains des roches du sol. Elles'lectrise donc.

    Comme on sait que les charges lectriques d'une molcule d'eau sont

    dissymtriques, elles se comportent comme un diple et s'orientent dans unchamp magntique comme un petit grain de limaille de fer dans le champmagntique.

    Cependant l'eau dite active n'est peut-tre pas de l'eau aux molculesorientes. Nous ne savons rien de la disposition physique des molcules danscette eau active et c'est empiriquement qu'on la produit, par des moyens divers ;par exemple par des champs lectromagntiques trs basse frquence (del'ordre de 10 priodes : seconde - 10 Hz -) mais parfois on se sert de champs

    plus haute frquence, de l'ordre de 10 kHz (ou de 3 4 kHz) mais superposs, defrquences trs peu diffrentes, afin d'obtenir un battement trs bassefrquence, mais il y a d'autres moyens.

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    Les effets de cette eau ont t tudis surtout en Italie par le professeur G.Piccardi, directeur de l'Institut de Chimie Physique de Florence, la suite d'uneobservation faite en 1935 par Beccari l'eau active dtartre les chaudires quandon la chauffe le calcaire adhrant, qui constitue le tartre, est insoluble dans l'eauordinaire, tandis que la mme eau, active, prcipite ce calcaire sous formecollodale. La Chara foetida, une algue membrane calcaire, ne change pas dansl'eau ordinaire (o elle vit) tandis que dans la mme eau, active, elle perd sonenveloppe calcaire qui -est prcipite.

    On conoit qu'une eau active puisse avoir des effets importants sur l'organisme,nos cellules tant composes essentiellement de collodes.

    L'exemple ci-dessus de l'eau active n'est qu'un cas particulier du comportementde l'eau ; il n'y a pas de corps qui ait t autant tudi, et cependant encore aussimal connu ; ses effets sont complexes, dconcertants, ses proprits sontvariables en fonction d'une foule de facteurs qu'on n'a pas encore russi voir endtail, malgr les tudes de G. Piccardi, de ses lves, de bien d'autres, tels queF. Valfr, Maletto, etc., en Italie, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, et jerenverrai le lecteur l'excellent ouvrage de G. Piccardi (en anglais) TheChemical Basis of Medical Climatology . L'auteur en arrive se demander si cene sont pas ces qualits fluctuantes de l'eau qui font que la vie ne serait pas

    possible sans elle. Son nergie intrinsque se manifeste de faon variable et ellepeut avoir tantt une entropie ngative, tantt positive. Elle change de propritentre 30' et 40'C, de sorte qu'on assiste, vers 350C en moyenne, un rebroussement de certaines de ses proprits physico-chimiques etbiologiques.

    D'aprs ceci, on peut se demander si ce n'est pas lorsque l'eau manifeste uneentropie ngative qu'elle fournit l'nergie ncessaire pour les transmutationsbiologiques, mais dans ce domaine des nergies en biologie, malgr de

    nombreux ouvrages entirement consacrs ce phnomne, nous ne voyons pasencore bien clair. En tout cas, ce comportement

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    de l'eau est une belle illustrationdu fait que l'analyse chimique est incapable dedire avec certitude quelles sont les proprits totales d'un corps, mme du pluscommun de la Nature, l'eau. Sa formule H

    2O ne serait qu'une simplification,

    peut-tre admissible l'tat de vapeur, mais certainement fausse l'tat liquide(il y a des molcules ionises, (H3O)

    + ceci prouv, mais en faible quantit, et ilsemble y avoir (H3O2)

    +, (H7O3)+, etc.). La physique de l'eau est minemment

    complexe, et il me serait impossible de la rsumer dans le cadre de ce chapitre,(il faudrait mme dire les eaux et non l'eau , car ce sont des eaux destructures molculaires diffrentes qui prfigurent les diverses formes decristaux de glace).

    Retenons surtout le fait que l'analyse chimique est insuffisante en biologie et onpetit encore citer le cas de l'eau lourde (o l'hydrogne dans son noyau comporteun neutron) : si sa proportion dans l'eau ordinaire dpasse 50%, toute vie devientimpossible (sauf pour quelques bactries, du genre Pseudomonas). Dans dessolutions organo-mtalliques, telles que le ractif de Grignard (thyl-magnsium-bromide), le magnsium 25, stable, est changeable, tandis que si onutilise l'isotope 28, radioactif, ceci ne se produit plus. Les proprits chimiquespeuvent donc varier avec les isotopes, tout comme les proprits biologiques (etil faut tre prudent dans l'interprtation des rsultats obtenus avec des traceursradioactifs, car on ne petit jamais tre sr priori que les isotopes stables se

    comporteront de la mme faon). Il nous faut donc bien viter de tout ramener labiologie la chimie, et mme aux notions connues de physico-chimie, car il y atrop d'inconnues dans les forces mises en uvre par les enzymes ; nous ignoronsbien des rponses aux problmes poss par les molcules en biologie (et on sesouviendra des travaux de Pasteur sur la lumire polarise, montrant que lamatire vivante se distingue de la matire morte par cette polarisation, mme sila composition chimique est la mme (1). Et, en biologie, nous serions bien

    (1) De mme, en photophorse, on observe une rotation hlicodale droite pour les protines vivantes, gauchepour les protines mortes on synthtiques. ce qui a fait dire L.-C. Vincent : l'industrie chimique ne pourraitpas crer des protines droites ; - la chlorophylle aussi, en photophorse, se place en trajectoires spirales

    droite

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    prsomptueux de croire que nous connaissons quelque chose sur lecomportement de l'atome : la porte que j'ouvre n'en montre qu'une partie, et cen'est pas un aspect chimique inconnu qui nous apparait, mais une sciencenouvelle, infra-atomique mme, portant sur le noyau des atomes.

    Le comportement des collodes dans de l'eau excite fait l'objet derecherches dans le monde entier et il convient d'attirer l'attention sur les travauxen France de A. Brard avec le docteur J. de Larebeyrette ; ceux-ci ont montrque les milieux artificiels, comportant un complexe organomtallique, pouvaientconstituer des modles de tissus biologiques excitables plus simples, donc plusfaciles tudier que les tissus vivants. Ils remplacent un phnomne naturelcompliqu et impossible reproduire par un autre plus simple et reproductible,que l'on peut faire voluer en agissant sur un certain nombre de paramtresconnus . On aborde ainsi ce qu'on a appel un aspect nouveau de la biologiephysico-chimique .

    Bien entendu il ne s'agit l que de raliser des conditions telles qu'elles imitentplus ou moins les conditions essentielles (des processus compliqus de labiologie) o entrent en jeu des facteurs divers que l'on ne peut pas mettre enquation .

    Mais ces travaux ont montr que divers moyens d'excitation autres qu'lectriques(calorifiques, lumineux), taient susceptibles de provoquer sur ces collodesorgano-mtalliques des effets enregistrables sur un appareil de mesure et il estintressant de constater qu'un liquide excit, suivant sa composition et la naturedu mtal des lectrodes, peut ne perdre son excitation qu'au bout de deux centsheures (aprs excitation de quelques secondes quelques minutes) et donne unedcharge (dsexcitation) avec des pointes allant jusqu' 500 mV.

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    De plus, il est curieux de constater que l'nergie restitue est suprieure cellequi a t donne (intgration des surfaces dlimites par les courbes enregistres l'oscillographe), de sorte que l'entropie ngative des tissus vivants se retrouveici. Les auteurs pensent qu'il s'agit d'une libration d'une partie de l'nergiepotentielle que contiennent ces milieux excitables (sous une forme qui reste tudier).

    Il nous a paru utile de signaler ceci pour montrer que les phnomnes tudis parPiccardi et d'autres sur l'eau excite, utiliss par M. Violet dans son eaudynamisante, lectro-vibre etc. sont peu peu approfondis dans des voiesplus larges et on a pu penser (lue ce serait cette libration d'nergie dans lesconditions particulires du milieu collodal des cellules vivantes, en prsence dumtal des coenzymes, qui pourrait tre l'origine des transmutations~biologiques (dclaration du Dr de Larebeyrette faisant une dmonstrationexprimentale de ses travaux au Cercle de physique A. Dufour, en mai 1965).

    g) EXEMPLES D'INADAPTATION DE LA PHYSIQUE A LA BIOLOGIE.

    1. - Si croire que la biologie est entirement explique ou sera peut-tre un jourexplicable totalement par la chimie est une erreur manifeste, c'est une autre

    erreur du mme genre qu'on commet en dclarant que les lois de la physiquesont ncessairement les mmes pour ce qui vit que pour la matire inanime.

    J'ai publi en 1936 les premiers rsultats de mes recherches relatives laprvention des accidents dus l'lectricit, montrant que le corps humain ne suitpas la loi d'Ohm. Appliquer celle-ci l'homme tait la cause d'erreurs graves. Larsistivit du corps au passage du courant lectrique varie avec divers facteurs,dont la tension du courant (le voltage) et une application mathmatique de la loid'Ohm des calculs sur l'homme est une absurdit dont les consquences

    peuvent tre mortelles : le corps humain (et celui des animaux) ne se comportenullement comme une rsistance mtallique, de sorte que cette loi

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    simple de la physique est fausse en biologie. Par un grand nombre d'expriences,dont les rsultats furent publis de 1936 1940, j'ai dvelopp cette question, etmes expriences ayant t confirmes par tous ceux qui les reproduisaient, ceciest devenu maintenant classique dans le monde entier (des congrsinternationaux d'ingnieurs l'admettaient en 1938-39) et est enseign dans lesfacults de mdecine (v. par exemple : Prcis de Mdecine du Travail, duprofesseur Simonin, Maloine, Paris).

    2. - On s'est aperu de mme que les lois de la physique nuclaire n'taientcertainement pas toutes valables en biologie. C'est ainsi que l'nergie d'unrayonnement (, , . neutrons) qui se mesure avec des appareils de physique nerend pas compte des effets biologiques, si bien qu'on a d, en biologie, adopterune unit diffrente du rontgen, le rem , unit biologique un peu subjective,car aucun appareil ne la mesure directement : on value l'effet produit par lesrontgens indiqus par l'appareil, mais un rontgen de radium, de cobalt 60, dethullium, ou de rayon X n'est pas quivalent en biologie (en biologie on utilisesouvent aussi le rad , unit ayant un sens physique, mais de comparaison dessources, car l'effet physiologique diffre d'un tissu l'autre).

    3. - On ferait des remarques analogues sur les difficults d'interprter lesmesures des appareils tels que les luxmtres, les sonomtres, l'il et l'oreille

    n'ayant pas les mmes ractions que ces appareils.

    4. - La rsistance de certains physiciens admettre que leurs lois ne sont pas toutes applicables la biologievient le plus souvent de ce que ces professeurs de physique de l'enseignement suprieur perdent de vue les bases partir desquelles ces lois ont t formules. C'est ainsi qu'il en est qui dclarent impossible une entropiengative, qui serait, en biologie, la force qui organise la matire ; pour eux il n'existe que l'entropie positive, ledeuxime principe de la thermo-dynamique de Carnot-Clausius, qui est celui de la dgradation de l'nergie.Toujours l'nergie se dgrade,

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    disent-ils ; il ne peut donc y avoir d'nergie ngative , de sens inverse cetteloi de dgradation, ce qui supposerait qu'il y a production endogne d'nergiedans l'organisme afin de remonter le niveau d'nergie qui tend naturellement- selon eux - s'abaisser jusqu' la dsorganisation de la matire, jusqu' la mort.

    Ces physiciens ne nient pas qu'il y a une nergie qui maintient la vie, mais poureux elle vient de ce que l'organisme la puise dans le milieu extrieur.

    Et ils ne voient pas la faille sacrilge de leur raisonnement ! Si cette nergieest emprunte l'extrieur, c'est une erreur d'en faire tat pour justifier lavalidit du principe de Carnot-Clausius appliqu la biologie, car cette loi n'ajamais t applicable ce cas : elle n'a t formule que pour des systmes clos,sans change avec l'extrieur, de sorte que les notions d'entropie, comme denguentropie (entropie ngative) ne signifient rien s'il y a change avecl'extrieur. (Malheureusement une dialectique assez rcente a repris ces termesdans une acception trs gnralise pour l'appliquer une technique nouvelle, lacyberntique, d'o des confusions, car les mots n'ont plus les mmes sens ; onest parti d'une assimilation, d'un paralllisme, et on oublie que c'est une image,qu'il n'y a plus le point capital du principe de Carnot : le systme clos ; bien desconfusions actuelles dans la science ont d'ailleurs pour origine l'pistmologie).

    5. - Et qui nous dira dans quel chapitre de la physique actuelle classer l'nergie mentale, la force de volont (ou de caractre) ? On peut placerla mmoire dans l'information, la nguentropie, en termes de cyberntique(serait-ce de la chimie ?). Mais rien ne nous dit si un jour l'intelligences'exprimera par une loi de la physique ou de la chimie. N'essayons pas de toutexpliquer en fonction de ce que nous connaissons et rappelons la prudenteposition de L. de Broglie place en tte de l'Introduction au prsent ouvrage

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    II

    EXEMPLES D'OBSERVATIONS ABERRANTES

    Quand nous nous dcidons de ne plus croire ce que nousavons cru jusqu'ici, nous nous apercevons, non seulement quenombre de raisons plaident contre, mais encore que ces raisonsdepuis longtemps nous crevaient les yeux.

    Bernard Shaw.

    1. - DANS MA JEUNESSE.

    Les observations aberrantes sont innombrables. Branfield en a fait tout unouvrage : Continuous Creation , ainsi que Czapeck, Hauschka, etc.

    Car la citation de Bernard Shaw reste toujours vraie et quand on commence douter, on aperoit une foule de ces faits anormaux qui surgissent soudain, alorsqu'on les avait regards sans les voir

    Personnellement j'ai fait de ces observations aberrantes ds ma jeunesse. Envoici quelques-unes

    a) Sur des poules.

    Mes parents avaient quelques poules, enfermes dans un poulailler encommunication avec une cour ; nous habitions l'intrieur de la Bretagne omon pre tait fonc-

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    tionnaire, dans une rgion de schistes et de granites, absolument dpourvue decalcaire. On ne donnait jamais de calcaire aux poules et cependant la saison dela ponte elles pondaient chaque jour un uf coquille calcaire. Je ne m'taiscependant jamais pos la question de savoir d'o venait ce calcaire de l'uf (pasplus que celui des os de son squelette). Mais j'tais intrigu par une observationque j'avais faite : lorsque les pondeuses taient lches dans la cour, ellespicoraient sans arrt les paillettes de mica qui jonchaient le sol (le mica est undes constituants du granite, avec le quartz et le feldspath ; tous sont descomposs de silice ; c'est tout ce que je savais cette poque o j'tais l'coleprimaire). Je constatais ce choix trs net du mica par la poule lorsque le soleilbrillait aprs une averse : bien dlayes, ces centaines de paillettes visibles parmtre carr apparaissaient comme de minuscules miroirs et l'impact du bec de lapoule tait facile suivre. Personne ne put m'expliquer pourquoi les poulespicoraient ce mica et pas les grains de sable ; j'observais ma mre lorsqu'unepoule avait t tue, au moment o elle ouvrait le gsier ; on v trouvait de petitscailloux, du sable, mais jamais de mica O passait ce mica ? Dans l'estomac ?Pourquoi ce minral tait-il aval par la poule ? Ceci me frappait et restait dansmon subconscient comme tout ce qui demeure mystre, car j'aimais desexplications solides , logiques ... les pourquoi ? de tous les enfants...

    b) Sur des poles incandescents.

    En classe, dans l'cole primaire du bourg o j'habitais, nous tions chauffs parun rustique pole en fonte sans garniture rfractaire. Il y avait une cl sur letuyau pour rgler le tirage - ou on poussait ou tirait le cendrier -. Il tait faitusage uniquement de souches fendues de vieux chnes. Ds que le bois taitbien pris, trs vite le pole ronflait , devenait rouge et tout le monde seplaignait de maux de tte ; aussi un prpos avait-il pour mission de fermer lacl (ou de pousser le cendrier) ds que le pole devenait rouge.

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    Les maux de tte venaient de ce qu'un pole de fonte porte au rouge dgage del'oxyde de carbone, disait l'instituteur. Il n'y avait pas en douter, puisqu'onressentait les symptmes de l'intoxication par oxyde de carbone. (Fig. 6.)

    Mais, au cours des leons de sciences (les leons de choses d'antan) on nousdisait qu'il tait dangereux d'avoir des poles combustion lente dans leschambres coucher, car dans la combustion lente il se forme de l'oxyde decarbone, alors que lorsque la combustion est vive il y a formation de gazcarbonique, peu nocif.

    Alors je ne comprenais plus, car lorsque le pole devient rouge c'est qu'il tirebien, trop bien, donc il devrait y avoir formation de gaz carbonique.

    Toutes les explications en rponse aux questions que je posais plus tard mesprofesseurs demeurrent si peu convaincantes que l encore ceci me resta surla conscience .

    2. - DISCUSSION SUR LA PRODUCTION D'OXYDE DE CARBONE.

    Nous verrons plus loin l'explication.

    Nous citerons d'abord quelques remarques qui nous paraissaient autrefoisaberrantes, car elles n'avaient trouv aucune explication. Devant de tellessituations on se dit, modestement : il y a quelque chose qui nous chappe ; notreignorance est encore grande, et puisque personne ne donne une explicationvalable il est inutile d'y penser, de plus savants que nous l'auraient trouve ; ou,trop souvent, on donne une explication qui n'est qu'une simple affirmation,gratuite, une sorte de satisfaction concde notre esprit de logique et ondonne une rponse conforme la loi scientifique admise .

    C'est ainsi que pour le pole port au rouge, on donne comme explication : lafonte porte au rouge est poreuse, et c'est pourquoi l'oxyde de carbone sort dupole au lieu de partir par le tuyau. Si j'objectais qu'il ne pouvait y avoir d'oxydede carbone puisqu'il y avait combustion vive, il m'tait rtorqu que le gazcarbonique traversant la fonte, s'enrichissait en carbone, devenait donc del'oxyde de car-

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    Fia. 6. - Autre vue schmatique d'un

    En fait, l'accrochage des lectronimage commode, qui explique les vnoyaux des atomes C et 0 se rapprocque les autres lectrons (10 pour la orbitale molculaire .

    Dans une raction de transmutatiodavantage, leur distance devenant cemoins de 1000 fois (ici on aurait lchass sur l'orbitale, qui se remanie

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    bone ; cependant ceci conduirait dcarburer la fonte, et je n'ai jamais vu lesquelques centaines de grammes de charbon d'un pole (environ 40 grammes parkilogramme de fonte) disparatre pour donner un pole en acier ! et ces quelquescentaines de grammes de carbone auraient vite brl. De plus, mme si la fonteest poreuse lorsqu'elle est incandescente, mme s'il se produit de l'oxyde decarbone au contact du gaz carbonique et de la fonte - autre explication parfois avance - (je n'y crois pas car, s'il s'en formait, l'oxyde de carbonebrlerait aussitt pour redonner du gaz carbonique) donc en mettant au pire, ense plaant dans des conditions en fait irrelles, puisque le pole tire trs bien,c'est qu'il est en dpression ; de ce fait, si la fonte est poreuse, il n'y aura paspassage de gaz vers l'extrieur, mais au contraire il y aura appel d'air travers la paroi poreuse !

    Mais que se passait-il vraiment, car d'un autre ct on ne pouvait pas nier que lepole au rouge dans une pice ferme engendre des intoxications, mmemortelles, par oxyde de carbone.

    L'explication ne m'est venue qu'indirectement, et j'avais dj plus de cinquanteans, bien que, enfant, ce problme m'avait dj frapp par les contradictions desexplications donnes dans l'enseignement - et mme par des professeurs defacults des sciences - qui n'avaient pas senti les contradictions.

    3. - CHEZ LES SOUDEURS.

    En 1935 je fis une observation qui me laissa perplexe une intoxication mortellepar l'oxyde de carbone s'tait produite chez un soudeur et par mes fonctions jemenais l'enqute sur les conditions dans lesquelles s'tait produit cet accident,afin d'essayer d'en dterminer les causes et d'en prvenir le retour. Rien ne mepermettait de voir d'o tait venu cet oxyde de carbone.

    Plusieurs fois par la suite, de tels accidents se produisirent et aucun moment jene trouvais trace d'une origine

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    de l'oxyde de carbone qui aurait t respir. Ces faits restrent dans monsubconscient car ma perspicacit tait mise en dfaut et je devais reconnatremon ignorance des causes exactes de ces accidents.

    C'est seulement en 1955 que jaillit l'clair qui allait me conduire l'explication qui faisait dfaut.

    Cette anne-l, en l'espace de quelques mois, il y eut dans un arrondissement deParis, trois dcs de soudeurs au chalumeau ; mon collaborateur E. P. charg del'inspection des conditions de scurit chez les travailleurs de cet arrondissementm'avait fourni des rapports dtaills, et des dossiers que je recevais du Parquet,comportant le compte rendu de l'autopsie, il rsultait de toute vidence que cessoudeurs, qui taient tous les trois des oxycoupeurs, taient morts paroxycarbonmie, non par des oxydes d'azote.

    Avec non moins d'vidence les prlvements de l'air respir, au poste de travail,ne montraient que des taux non dangereux d'oxyde de carbone.

    Il fut dcid, en accord avec les mdecins du travail des tablissements oavaient travaill les victimes, de faire un prlvement de sang de leurscompagnons de travail, bien qu'extrieurement ces hommes paraissaient en

    bonne sant ; or on trouva que ceux qui faisaient le mme travail taientprofondment atteints d'oxycarbonmie chronique, quelques-uns des tauxvoisins de l'accident.

    Je dcidais une enqute plus tendue qui se poursuivit pendant quatre annes :toujours, dans ce travail on trouvait une atteinte par l'oxyde de carbone, ettoujours les appareils de prlvement, dont la prise d'air tait place sous le nezdes ouvriers, montraient qu'il n'y avait pas d'oxyde de carbone dans l'air inspir.

    Lorsque mon collaborateur rue fit part des rsultats de ses premires recherches,il m'crivait qu'il hsitait faire tat de telles contradictions : dire que lesouvriers taient intoxiqus par l'oxyde de carbone et dire en mme temps qu'ilsn'en avaient pas respir. Si on nonce ceci, me disait-il, on voit apparatre chezl'interlocuteur, fut-il mdecin, un petit sourire entendu et on est pris pour unfarfelu ; il hsi-

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    tait envoyer de tels rapports qui Seraient classs, avec un haussement d'paulede nature nuire la carrire de l'auteur du rapport, me disait-il.

    Je lui rpondais au contraire que moi-mme, depuis vingt ans, j'avais fait detelles constatations, et qu'il tait utile qu'il continue son enqute et me donne leschiffres des teneurs en oxyde de carbone dans le sang des ouvriers, et dans l'air,que j'attachais une grande importance ses rapports qui seraient tudis avecsoin, et non pas simplement classs par un secrtariat de seules finsstatistiques.

    Car le rapprochement des trois accidents mortels de 1955 m'avait conduit unehypothse qu'il fallait vrifier : puisque le sang contient de l'oxyde de carbone,qu'il n'y en a pas de respir, que s'il y avait une source quelconque de ce gaztoxique non dcele, on trouverait ce gaz dans le prlvement fait proximitdes voles respiratoires, c'est que l'oxyde de carbone se formait dans l'organisme.Mais partir de quoi ?

    L'autre observation importante est que les intoxications les plus graves avaientlieu chez les oxycoupeurs ; le chalumeau n'tait pas en cause : sa combustiondgage du gaz carbonique, car il y a apport d'oxygne, bonne combustion, et il yavait le fait indiscutable que de l'oxyde de carbone ne venait pas aux voies

    respiratoires. Mais les ouvriers sont penchs sur leur pice dcouper qui, dufait du chalumeau puissant, comporte une large surface porte l'incandescence.

    C'tait donc, mon avis, l'air qui a t en contact avec une pice mtalliqueincandescente qui s'activait et qui, respir, provoquait la formation d'oxydede carbone dans le sang, au niveau des poumons.

    Pour en avoir la confirmation, une enqute fut faite dans des ateliers o ontravaille des mtaux fondus ports l'incandescence et prsentant ainsi une

    grande superficie de lchage par l'air respir. On constata que mme si lechauffage tait lectrique, par rsistance ou par induction, il en tait de mme : ily avait imprgnation oxycarbone des

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    ouvriers ; avec le concours de plusieurs laboratoires officiels, afin de varier lesoprateurs et les mthodes d'analyse, ceci fut confirm ; un appareil enregistrement continu fut utilis, laiss en marche jour et nuit.

    Une contre preuve fut faite sur des soudeurs : ils furent munis d'un casque desableur, dont le tuyau d'amene d'air est derrire la nuque, mais on ne le relia pas un compresseur, on le laissa pendre dans le dos ; les ouvriers respiraient doncl'air qui tait derrire eux ; au bout de peu de temps le taux d'oxycarbonmieavait largement diminu. C'tait donc bien l'air ayant lch un mtalincandescent qui tait le coupable (d'ailleurs un ouvrier plac ct dessoudeurs, donc non pench sur le mtal incandescent, n'tait pas atteint).

    A titre d'information, la prvention de ces accidents s'en dcoulait : il convientd'insuffler de l'air frais sur les ouvriers, placs ainsi dans le courant d'air, enamont par rapport la colonne d'air montant de la tle incandescente, tandisqu'une ventilation par aspiration aurait l'effet inverse, nocif.

    Chimiquement on ne pouvait rien remarquer d'anormal : cet air tait toujours unmlange d'azote et d'oxygne.

    Comme l'oxyde de carbone est du carbone et de l'oxygne, je pensais

    l'ventualit d'une transmutation de l'azote qui donnerait du carbone, idervolutionnaire , me dit-on... ou c'est impossible . Mais dj j'avais faitd'autres remarques sur lesquelles je reviendrais et qui m'avaient conduit admettre qu'il n'tait peut-tre pas absurde de penser cela, malgr toute lascience officielle, car immdiatement je voyais que cette ide permettaitd'expliquer de faon trs claire bien des mystres rests dans mon subconscient.

    Je cherchais alors dans la littrature si d'autres observations du mme genreavaient t faites et pus trouver des documents intressants.

    Je constatais que dans plusieurs pays il avait t remarqu que des intoxicationspar l'oxyde de carbone survenaient

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    dans le travail des tles au chalumeau (soudure. oxycoupage, formage de tlesqu'on chauffe au rouge avec un chalumeau, etc.) et que les prlvements d'aireffectus ne donnaient pas de dose nocive d'oxyde de carbone dans l'air.

    Ceci avait frapp, car il y avait l une contradiction apparente. Les Anglais etsurtout les Allemands avaient mis en uvre des moyens puissants pour tirer auclair cette cause d'accidents : les Allemands firent construire un caisson tanche(le 100 ni', dans lequel de puissants chalumeaux portaient des tles au rouge.Les appareils de mesure n'indiquaient aucune trace nocive d'oxyde de carbone aubout de plusieurs heures. Les essais anglais effectus (fans le hangar clos d'unporte-avion confirmaient ceci aussi.

    Comme ce phnomne se produit dans le travail des mtaux ferreux, devant leschecs des recherches prcdentes, la Communaut Europenne Charbon-Acier(C.E.C.A.) dcida, avec (le grands moyens financiers, de reprendre cette tude.Ce fut encore un chec ce qui amena le mdecin rapporteur (le l'tude, faiteconjointement par des chimistes et des mdecins, conclure, dsabus : Leschimistes sont incapables (le dceler les traces d'oxyde de carbone dans J'air.alors que nous le dcelons dans le sang.

    Ce rapporteur se trompait doublement ; d'abord parce qu'il admettait comme un

    postulat que seule la chimie tait lie la biologie ; ensuite c'tait un jugementinjuste qu'il portait sur les chimistes : ceux-ci ne pouvaient pas trouver d'oxydede carbone qui n'existait pas dans l'air respir lors de ces expriences, mais c'estpar des mthodes chimiques que les mdecins trouvaient l'oxyde de carbonedans le sang (ou par des mthodes physiques qu'on aurait pu appliquer aussi Vair respir). Les techniques ne sont donc pas en cause.

    4. - UNE EXPLICATION.

    Ainsi des observations nombreuses, faites en divers pays, avec l'appui demoyens financiers puissants, confirmaient nos observations, en ce sens qu'onconstatait des in-

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    toxications dans les travaux au chalumeau sans que ceux-ci dgagent d'oxyde decarbone.

    Mais j'tablissais en outre que la production d'oxyde de carbone tait endogne,lorsqu'il est respir de l'air qui a lch un mtal ferreux incandescent (desexpriences faites en 1964 sur le lapin et sur l'homme m'ont montr que cetteraction ne se produit pas lorsque la tle est porte 400' C).

    Je sais qu'on a tent de donner diverses explications de ce phnomne, lorsqueJe l'eus expos au Conseil d'Hygine de la Seine ; mais toutes les recherchesfaites Dar d'autres ne purent infirmer mon explication : ce n'est pas une variationde la pression de l'oxygne (due la chaleur) qui joue ; des essais mthodiquesont t faits, notamment par le professeur Desoille ; le phnomne estindpendant de la pression d'oxygne. Reste donc seul en cause l'azote (d'ailleurssi, dans le mlange de gaz respir -azote + oxygne on remplace l'azote par unautre gaz modrateur de l'action trop vive de l'oxygne, par exemple parl'hlium, on n'a plus les mmes phnomnes).

    Or on sait que l'azote n'est jamais sous forme atomique, lorsqu'il est libre ; dansl'air il est sous forme molculaire, c'est--dire qu'il y a toujours deux atomesd'azote lis, avec leurs noyaux distants de 1,12 angstrms -qu'on crit en abrg

    A ; c'est le 1/10 000 du micromtre (1 micromtre ou micron = 1/1 000 de mm =1) ; donc l'angstrm est aussi le 1/100'000'000 de centimtre, ou 1.10-1 cm(l'angstrm n'tant pas une mesure homogne dans le systme mtrique, on tend l'abandonner pour prendre une subdivision du mtre, le nanomtre, ou 1/109mtre = 1.10-9 m, en abrg nm ; donc 1 nm = 10-7 cm et 10 ; au lieu denanomtre on dit aussi millimicron = m).

    Les lectrons qui formaient la deuxime couche de chaque atome -lorsquechaque atome tait isol - se disposent en une orbitale molculaire autour des

    deux noyaux (dans la molcule d'oxyde de carbone les deux noyaux sont un peuplus proches : 1,09 ).

    Je ne dtaillerai pas ici le Phnomne, que j'ai expliqu dans d'autres ouvrages,et indiquerai seulement que si sous

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    l'action d'une nergie (ici la chaleur, mais cela ne suffit pas, il faut l'effetcatalytique du mtal ferreux incandescent) les deux noyaux d'azote serapprochent, on a un noyau compos qui contient les nuclons des deux noyauxd'azote ; chaque noyau d'azote a 14 nuclons ; la paire de noyaux en a donc 28 ;or ces 28 nuclons ont tendance se grouper en deux grappes, l'une de 12, quiest le carbone, l'autre de 16 qui est l'oxygne :

    12 C + 16 0 : = : 2. 14 N.

    Cet arrangement prfrentiel viendrait peut-tre de ce que la tendance naturellede rpartition des nuclons est l'association de deux protons avec deux neutrons ;c'est l le noyau de l'hlium ; c'est ce qu'on appelle le rayon alpha - ou ci -car dans la radioactivit naturelle ce sont ces paires de nuclons qui sontexpulses (avec une nergie relativement faible l'chelle de la physiquenuclaire). C'est donc bien une partie compose naturelle des noyaux, la seulequi spontanment est expulse du noyau dans ces cas. (Ce groupement, primaire en noyaux X a t admis en 1966 par Pauling.)

    Or le carbone 12 a son noyau qui se compose de trois particules alpha ;l'oxygne 16 se compose de quatre particules alpha ; le double noyau d'azote vadonc clater en parties entires alpha, et non par coupure d'un noyau alpha (ce

    qui ferait que l'azote atomique est trs difficile obtenir) ? (voir figure 6, page33).

    Ce n'est qu'une hypothse, car nous n'avons pas les moyens de voir ce qui sepasse au sein des noyaux, mais ce passage de l'azote un compos oxyd ducarbone explique bien des observations sur le cycle de l'azote dans les plantes, etle rle de l'azote chez les animaux.

    Il y a lieu de remarquer que le phnomne ci-dessus ne comporte pas

    l'agglomration , le frittage des deux noyaux azote, car lorsque l'nergiemise en jeu est plus forte encore, les noyaux d'azote sont si rapprochs qu'on setrouve avec un ensemble en semi-bloc de 28 nuclons, dont 14 protons, etc'est le silicium. On voit ainsi qu'il n'est pas

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    interdit de penser un lien entre l'azote et le silicium et ceci ouvre des horizonssur la gense de la crote terrestre ; dans mes autres ouvrages, j'ai cit diversrecoupements convergents, (Voir figures 10 et 15.)

    ** *

    J'ai aussi rappel certaines analogies entre la molcule d'oxyde de carbone CO etla molcule d'azote N2 molcules isostres (mme nombre d'lectrons). En voicid'autres

    CO N2point de fusion K 66 63

    " d'bullition 83 78densit l'tat liquide 0,793 0,796viscosits sensiblement voisines

    (le degr K est le degr Kelvin, ou degr absolu, en prenant comme point 0 dedpart - 273 C ; 66 K correspond donc : - 273 + 66 = - 207 C).

    La mthode spectroscopique confirme que la structure de ces deux molcules est

    trs voisine ; la distance de leurs noyaux, variable suivant que ces groupes COou N2 sont isols ou inclus dans une molcule plus complexe, peut tre lamme ; elle reste toujours trs voisine, et pour les molcules isoles la distanceest de 1,12 angstrms pour N2 et 1,09 pour CO (les noyaux sont donc plusproches pour CO ; c'est dire qu'il a fallu fournir de l'nergie N2 pour devenirCO).

    On peut penser aussi que cette nergie extrieure fournie n'est que l'appoint quifait basculer un difice la limite de la stabilit : dans le mouvement oscillatoire

    des noyaux de la molcule N2, rapprochs par une nergie extrieure, il peut yavoir une position mtastable o l'quilibre interne prcaire des noyaux estrompu, l'azote tant la limite de la stabilit (il est trs difficile d'obtenir unnoyau d'azote isol, il n'est stable que par paires, - d'o la molcule N2) puis

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    qu'il est impair-impair, nombre de protons gal au nombre de neutrons etaucun lment plus lourd n'est stable dans ces conditions ; dans unrapprochement en pointe de rsonance entre les deux noyaux de N

    2on peut

    se demander s'il n'y aura pas libration de la force interne de l'atome quipermettait le maintien de la stabilit, d'o le dpart d'un groupe proton-neutron(= 1 deutron) d'un noyau vers le noyau voisin, pour retrouver la stabilit ; lenoyau donneur devient le carbone (3 ) et le receveur devient l'oxygne (4 ).(Voir aussi au chapitre V - 3 pour la raction inframolculaire N2 CO).

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    III

    OBSERVATIONS ANORMALES SUR LES PLANTES

    Le nouveau est toujours suspect. Mais lorsqu'on voit poindreune lueur on n'a pas le droit de l'teindre. Le devoir est derechercher.

    P. COURRIER,Secrtaire perptuel

    de l'Acadmie des Sciences.

    1. - LA JACHRE.

    De tous temps les agriculteurs avaient constat qu'une terre vierge, jamaisencore cultive, tait capable de donner de belles rcoltes sans fumier ni engrais.Puis peu peu elle s'puisait, c'est--dire qu'elle tait carence, que certainslments, emports par les rcoltes, faisaient dfaut.

    Mais depuis des temps indtermins ils s'aperurent aussi qu'en laissant quelquesannes une terre au repos, elle se reconstituait toute seule ; les lments disparustaient revenus. Ce fut ce qu'on appela la jachre, et dans le cycle d'assolementla jachre tait prvue (on prparait la mise en jachre en semant deslgumineuses, telles que trfle, luzerne... qui fixaient l'azote, et ainsi on taitarriv rduire la dure de la jachre, qui servait alors, parfois, de pturage).

    Les agronomes expliquaient ceci en disant que les l-

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    ments carencs taient apports par les poussires, les animaux, par migration travers le sol, etc. Simple affirmation, sans qu'il soit procd la mesure de cesprtendus apports. Quant dire que ces lments sont venus par solubilisationprogressive der, composs insolubles du sol, c'est une affirmation de mmevaleur ; pour carter cette pseudo objection , nous avons donn des valeursdu total, soluble et insoluble, car cette notion de solubilit est trop arbitraire : uncompos insoluble peut tre solubilis par la scrtion des radicelles, par desmicro-organismes, etc., et on commet une erreur en sparant le soluble del'insoluble en laboratoire ; quand nous citons des carences, il faut donc entendrela carence sous quelque forme molculaire que ce soit, de mme pour les teneursdans le sol.

    2. - L'ACTION DES VGTAUX.

    Cependant, ce processus imagin par des agronomes avait dj t mis en doute,et depuis longtemps.

    Vers 1600, un chimiste flamand, Jean-Baptiste Helmont, avait plant un arbredans un pot contenant 200 livres de terre, Il constatait, au bout de 5 ans, quel'arbre avait gagn 164 livres et la terre tait plus lourde aussi, mais de 2 onces

    seulement. Il n'avait apport aucun lment minral, se contentant d'arroser laplante. Il entendait prouver par l que l'eau tait devenue matire solide.

    Cette exprience sommaire ne permet pas de grands enseignements, mais montreque l'origine de la matire suscitait des recherches.

    Il faut attendre beaucoup plus tard pour que des tudes plus prcises soientfaites.

    Grandeau, Nantes, au milieu du XIXe s., la suite d'analyses du sol, montraitqu'une terre laisse au repos tendait se rquilibrer ; si elle tait trop acide, outrop basique, elle se rapprochait de la neutralit.

    Garola, la fin du XIXe s., confirmait ceci.

    En Allemagne, R. Steiner entreprit des recherches de ce

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    genre et il fonda en Suisse, en 1925, une cole d'agriculture quilibre . LeSuisse Pfeiffer en fut le continuateur, et ses ouvrages ont t publis en franais.Le plus important, en ce qui nous concerne ici, est Fcondit de la Terre etvoici quelques exemples de ses observations.

    3. - GAZON ET PAQUERETTES.

    Pour avoir du beau gazon anglais il est ncessaire d'avoir une terre contenant ducalcaire. Quand le calcaire s'puise on voit apparatre les pquerettes. C'est l,pour le jardinier, un signe, pour qu'il corrige sa terre lorsqu'il refera sa pelouse.

    Plus le calcaire manque, plus la pquerette est abondante.

    Pfeiffer analysa les cendres de ces pquerettes et constata qu'elles taient richesen chaux. D'o vient cette chaux ? se dit-il, puisque prcisment les pquerettespoussent lorsqu'il n'y en a plus dans le sol. Il ne vit pas la rponse.

    Bien entendu on ne saurait dire qu'elle venait par migration, car alors le gazon enaurait eu aussi ; elles fixent prfrentiellement la chaux, disent lesorthodoxes... mais la pquerette pousse trs bien alors qu'il n'y a plus de chaux

    du tout (si elle a de la silice et les microorganismes convenables).

    Il y avait l pour Pfeiffer un exemple de tendance naturelle au rquilibre dusol : quand la chaux manque, ce sont des plantes silicoles (qui ont besoin desilice) qui poussent et leurs cendres sont riches en chaux ; donc quand tiges etfeuilles tombent l'automne, elles apportent au sol la chaux qui lui manque, etau bout de quelques annes un quilibre s'tablit, avec peu de gazon (calcicole)et beaucoup de pquerettes, les pquerettes apportant au gazon la chaux qui luimanque. Ces exemples d'associations sont frquents dans la Nature ; mais un

    mystre subsistait : d'o venait la chaux des pquerettes ? Nous verrons larponse.

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    4. - DIVERSES OBSERVATIONS.

    Il y a dans l'ouvrage de Pfeiffer bien d'autres points d'interrogation de ce genre :

    Le sarrasin a une affinit prononce pour le sable et la silice et se distingue parsa richesse en calcaire.

    Le -bl aime les terrains relativement riches en chaux et cependant l'incinrationde sa paille a donn, dans un terrain, 6 % de cendres par rapport au poids depaille sche et dans ces cendres il y avait 5,8 % de chaux avec 67,5 % de silice.Par contre si on sme du trfle dans le mme terrain, mlang ce bl, le trflequi vient mieux dans les terres siliceuses, a donn, dans ses cendres 35,2 % dechaux et 2,4 % de silice.

    La teneur en silicium et en calcium, dans la plupart des plantes est indpendantede la teneur du terrain ; la composition de la plante est une constante de l'espce(du moins dans ses grandes lignes, car les qualits peuvent varier beaucoup avecle terrain - par exemple les vins de crus rputs, trs localiss - une digitalecultive peut ne pas contenir de digitaline ; du persil peut tre totalement dmunide vitamine D, etc.).

    Le chne, qui est un arbre des rgions granitiques ou schisteuses, c'est--dire dessols riches en silice, o la chaux est parfois totalement absente, peut contenir ducalcaire surtout dans son bois et son corce (jusqu' 60 % de chaux dans lescendres).

    L'ingnieur Simoneton a reproduit une exprience, dj connue : des boutures degranium prennent trs bien dans du sable de silice pure (genre sable deFontainebleau) arros l'eau de pluie, et mme l'eau distille, sans apportorganique ni minral autre que la silice ; or l'analyse de ces plantes montre

    qu'elles ont fabriqu de la chaux et divers autres lments (il fautvidemment du sable frais, avec ses bactries, et non du sable strilis). Onnotera cependant que ce sable dit pur , contient, outre la silice, des

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    traces de 7 lments, reprsentant 0,17 %, dont 0,15 % pour les oxydes de fer,titane, calcium et aluminium.

    On trouvera de nombreux exemples de telles anomalies une plante, la tilandsiaconnue vulgairement sous le nom de mousse espagnole , pousse sur les fils decuivre, sans racines, sans contact avec le sol, et ses cendres ne contiennent pasde cuivre, mais 17 % d'oxydes de fer (outre divers lments qu'elle n'a pas purecevoir par l'eau de pluie).

    On pourrait continuer longtemps les citations sur ces anomalies observes sur lesplantes, puisque mme des ouvrages entiers leur ont t consacrs, pour lesmettre en vidence, mais sans que l'explication ait apparu ; or toutes cesobservations aberrantes se comprennent maintenant par les transmutationsbiologiques, entrevues par quelques-uns au XIXe s. et, en 1880, von Herzeelereconnat que les donnes nonces (sur la cration de matire) ne sont pasnouvelles

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    IV

    ANOMALIES DANS LES MINRAUX Notre esprit a une tendance naturelle rejeter ce qui n'entre pasdans le cadre des prvoyances scientifiques de notre poque. Lessavants aprs tout sont des hommes. Ils sont imprgns par lesprjugs de leur milieu et e leur temps. Ils croient volontiers quece qui n'est pas explicable par les thories courantes n'existepas.

    A. Carrel.

    GNRALITS.

    Dans les pierres, les roches, il a t constat depuis longtemps des phnomnesinexplicables et d'minents gologues comme Jean Lombard, les frresChoubert, les professeurs de gologie Ren Furon, Andr Cailleux, etc. ont faitpart de leurs observations aberrantes.

    C'est ainsi que l'on sait que la dolomie (le carbonate de magnsium pur estappel dolomite) se forme au sein des calcaires (carbonate de calcium), audtriment de ceux-ci (la dolomie est la roche o ces deux carbonates sontmlangs) (1). On a masqu par un mot (comme si un mot tait

    (1) Tous le% minralogistes ne sont pas d'accord ; pour quelques-uns C03 Mg est de la magnsite, la dolomiteserait le minerai pur (CO3)2Ca-Mg, et la dolomie une roche impure, mlange de ces carbonates et du carbonatede Ca, donc calcite + magnsite + dolomite.

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    une explication) l'ignorance de ce qui se passait : c'est la mtasomatose (ouchangement du soma , du corps des dolomies (un corps simple , lecalcium, s'est chang en un autre corps simple , le magnsium). En somme onen est au mme point qu'aux sicles passs, o on expliquait l'action de l'opiumpar sa vertu dormitive .

    Il a t observ aussi que dans des schistes ardoisiers, trs compacts, absolumentimpermables, on trouve des rognons de calcaire (des godes) parfois de lagrosseur du poing et mme plus gros. L'explication tait que ce calcairevenait d'ailleurs par migration. Mais d'o, quand il n'y a pas de calcaire desdizaines de kilomtres la ronde ? Et pour tre apport par l'eau il eut fallu quele calcaire dissous pntre ces schistes, alors qu'ils sont absolumentimpermables, ceci a t prouv par de nombreuses expriences. Notons quecertains gisements de schistes, vraisemblablement sous l'effet de pressionsultrieures, comme dans les Alpes, ont donn des bancs d'ardoises o acommenc se former du calcaire en leur sein, intimement mlang,certainement de formation endogne, car il n'y a pu y avoir diffusion, cur desgisements de schistes impermables, d'une eau calcaire ; ces ardoises sereconnaissent au fait qu'elles font effervescence sous l'action d'un acide.

    1. MALADIES DES PIERRES.

    Des pierres siliceuses de monuments se mettent gonfler, et on s'aperoit qu'ils'est form une couche de gypse, qui finit par clater, c'est ainsi que lessculptures de monuments s'en vont (mais assez souvent c'est du carbonate dechaux qui se forme). L'explication classique est toujours la mme ; le soufre dugypse (sulfate de calcium) vient de la terre, de l'air, des excrments des oiseaux,etc.) ; le calcium

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    vient par migration, se concentre la surface, car il y a toujours un peu decalcium dans la pierre, disait-on (sans l'avoir dos).

    L'inconvnient pour ce raisonnement est que des analyses prcises ontmontr que le calcium ainsi recueilli la surface de la pierre (sous forme desulfate ou de carbonate) reprsentait un poids nettement plus lev que tout ceque contenait la pierre non malade .

    On peut encore rappeler que les oprations de ravalement de la CathdraleNotre-Dame de Paris ont t diffres quand on s'aperut qu' la surface de lapierre, qui est un calcaire, sous la couche noire apparente s'tait forme unecrote siliceuse protgeant le reste de la pierre.

    J'ajouterai qu'il n'est nullement certain que la couche noire sur les pierrescalcaires des immeubles de Paris soit due uniquement aux suies, car puisqu'il seforme en surface, donc par des microorganismes arobies, une crote de silice,on peut penser la raction : calcium - carbone = silicium ; autrement dit cetteformation de silice serait accompagne d'une extraction de carbone partirdu calcium de la pierre, d'o l'apparition simultane de la couche superficiellenoire de charbon et de la couche sous-jacente de silice.

    Cette couche noire uniforme s'observe mme sur des constructions du sicledernier et nombreux sont actuellement les spcialistes qui pensent qu'il ne fautpas accuser seulement l'atmosphre souille des grandes villes, car on a observle mme phnomne dans les campagnes. Je signale d'ailleurs qu'on peutconstater que les rares monuments de Paris en granit - par exemple, placeFontenoy, et des socles de statues n'ont pas cette couche noire ; c'est donc une maladie microbienne du calcaire et non pas seulement un dpt d'origineatmosphrique (mais, dans certaines circonstances, le granit peut aussi tre malade - v. photos du porche de l'glise de Sizun, Finistre, dans

    Transmutations Naturelles .

    Je dois dire ici de suite que ces altrations de la pierre sont dues desmicroorganismes (champignons, souvent de

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    la famille des aspergilles ou moisissures ; des algues microscopiques ; desbactries ; des actinomyctes, qui vivent comme les bactries, mais sereproduisent comme des champignons, par exemple les streptomyces). Il v adonc dans ces phnomnes intervention d'agents vivants, suivie de ractionschimiques diverses entre ces lments obtenus par une transmutation biologique.

    Est-ce dire que seuls les microorganismes, les tres vivants sont capablesd'avoir transform la Terre ? Non et on verra dans Transmutations Naturelles comment le granite nat des schistes, avec des transmutations d'lments, maissous l'action de forces physiques que nous connaissons encore mal (pression ettemprature combines probablement) et une chelle nergtique sanscommune mesure avec celle des forces biologiques, qui, faible temprature, faible pression, sous l'action catalytique des enzymes des cellules (animales,vgtales ou des microorganismes) sont capables de produire aussi les mmestransmutations (comparons avec le fait qu'il faut cls tempratures trs levesou de trs fortes pressions pour obtenir la combinaison chimique de l'azote et del'oxygne in vitro. alors que la cellule vivante fait cette raction froid).

    Pour le moment, nous n'avons pas pu mettre au point une mthode physiquefacile et incontestable pour produire ces transmutations et nous n'avons pu lesvrifier in vitro que par l'intermdiaire biologique, mme sur les minraux, sur

    les mtallodes et mtaux, et c'est pourquoi nous ne ferons tat, dans cet ouvrageque des transmutations biologiques.

    2. - LIENS SILICIUM ET CARBONE.

    Ce qui n'empchera pas le lecteur de repenser les problmes voqus par lessciences classiques (minralogie, gologie, pdologie, agronomie) en songeantque les explications autrefois avances sont modifier.

    Nous avons propos la raction (fig. 15 et 16) :silicium = carbone + oxygne.

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    Fig. 7. - Schma d'un noyau de Silicium 28/14 Si : = : 12/6 C + 16/8 O

    La figuration des orbites de chaque partie du noyau fait ressortir qu'il y a deux courantsparallles et de mme sens ; une loi d'lectrodynamique dit que ces courants s'attirent ; il y adonc une force d'attraction qui s'oppose la force de rpulsion lectrostatique, dite loi deCoulomb.

    Les particules sur orbite sont des noyaux d'hydrogne lourds ou deutron - elles sontdisposes en pentagone, et pour simplifier les schmas on peut ne figurer que les pentagonesavec leur partie centrale 2Hpour le Carbone 12, Li pour l'Oxygne 16.

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    Elle montre la possibilit de trouver du carbone dans la silice (sous des actionsnergtiques prciser) en rejetant le postulat avanc que le carbone ne peutvenir que de substances organiques - On trouve du graphite dans des rochessiliceuses si anciennes qu'elles sont probablement antrieures toute vievgtale sur terre ; jamais on n'a pu tablir de lien entre la structure du graphiteet celle d'un vgtal. Par contre la structure du graphite en lamelles parallles esttrs voisine de celle (le certaines argiles ; mais tandis que les feuillets d'uneargile comme la montmorillonite sont distants d'environ 9,5 A, dans le graphiteils ne sont plus distants que de 3,35 A, soit environ 3 fois plus rapprochs ; il nefaudrait pas en conclure que le graphite est de l'argile comprime, puisque cettedernire comprend aussi de l'aluminium (qui est le silicium ayant perdu unatome d'hydrogne donc bore + oxygne, et le bore est carbone - hydrogne).

    Mais il y a un processus voisin, o la mise en feuillets ne s'opre que sur la silicede la roche (qui peut tre un granite) et non sur le silicate d'aluminium. Leshouilles aussi sont dans la silice, y forment des bandes (des strates) etcontiennent parfois jusqu' 40 % de composs de silicium (indice, selon nousd'une mtasomatose incomplte : manque de pression) ?

    Ce n'est l qu'un exemple pour infirmer la prtention considrer que touteroche, mtorite etc. dans laquelle il y a du carbone contient un lment en

    provenance d'une substance organique (le diamant non plus n'est certainementpas li un carbone vgtal et il faut repenser la formation de la houille, au seindes schistes, presque toujours voisine d'un plissement tectonique du Primaire,l'Hercynien surtout... et sans que ceci implique une prtendue forttropicale ; ce plissement aurait boulevers le terrain, avec sa vgtation, qui s'yserait trouve enrobe, laissant des empreintes).

    La prsence de soufre dans certaines houilles ne saurait surprendre et nousverrons plus loin une origine probable du soufre.

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    3. -- DES CONTRADICTIONS SUR L'ORIGINE DU CALCAIRE.

    Faisons aussi ressortir les contradictions de ceux qui ont prtendu que le calcaireest apparu sur terre surtout au Secondaire, sous l'effet de mollusques ; ceux-ciauraient engendr des coquilles calcaires, en fixant le calcaire de la mer,disent-ils.

    Il y a certes des coquillages dans les bancs de calcaire niais ils y sont noys ,et on retrouve souvent leur empreinte, ou la coquille elle-mme ; cependant il ya de nombreuses coquilles de joutes dimensions, parfois peine visibles l'ilnu, et abondantes. Mais il y a aussi, les enrobant, un ciment calcaire amorpheou cristallis et ici il est difficile de l'attribuer des coquillages, qui du fait deleur empreinte sont antrieurs la masse qui les a mouls , masse devenue ducalcaire qui ne peut tre d au coquillage.

    Ceci suffirait prouver que ce ne sont pas les seuls coquillages qui constituent lecalcaire.

    Une autre observation importante est que les bancs calcaires peuvent avoir unepaisseur de 1000 ni et plus (parfois 2 000 3 000 ni) ; or si on admet qu'il s'estagi d'une concentration opre par les mollusques coquilles, partir du calcaire

    de la nier. un calcul montre de suite l'impossibilit d'obtenir de tels bancs,puisqu'il n'y a que 0,042 % de calcium dans la mer (1) ; mme en supposant qu'la fin de l're primaire il y ait eu saturation de l'eau de mer en carbonate decalcium (et d'o serait-il venu dans la mer, puisqu'on n'en trouve pas trace auPrimaire, ni au Prcambrien - sauf quelques formations isoles et rares ?) onpeut estimer que depuis cette poque le niveau de la mer n'a pas

    (1) Et mme il semble que cette teneur est celle des couches superficielles, qu'en profondeur il n'y en a plus dutout (F. RINNE,La Science des Roches, Lamarre, Paris, 1949).

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    chang de plusieurs centaines de mtres ; l'paisseur moyenne de la couche d'eauqui constitue les ocans est voisine de 3 600 in ; on peut ds lors calculerl'paisseur de la couche de carbonate de calcium reprsentant la fixation detout ce carbonate de la mer dans l'hypothse bien sr o le calcium serait aumme taux jusqu'au fond) ; tant donne la trs faible solubilit de ce sel decalcium dans l'eau de mer, peu riche en gaz carbonique, il est probable que lateneur de la mer en carbonate de chaux a peu chang depuis le dbut duSecondaire. On verra combien on est loin du compte et l'enseignement officiel lencore montre le simplisme de certaines affirmations, qu'on aurait vites par linpetit calcul, mme en supposant des cuvettes de sdimentation et uneralimentation en eau. Le calcul exact serait impossible car nous ignorons lesmouvements de l'eau de mer, fonction du relief du fond (il y a des bassins), de lasalinit, de la temprature, donc de densits diffrentes ; des courants sous-marins se meuvent entre des masses d'eau pratiquement immobiles, ou subissantde lentes transgressions ; il serait faux par consquent de supposer que certainsbassins ont pu recevoir le calcaire de toute l'eau ocanique les ralimentant, toutcomme il est faux et naf de calculer la dilution d'un produit nocif que l'ondverse la mer en divisant son volume par le volume de l'ocan. (A titre derepre thorique, signalons que le total des sels de la mer formerait une couchede 153 in sur les continents, et le calcaire n'intervient que pour 1/90 environdans cette couche ; donc tout le calcaire de la mer ne saurait justifier le calcaire

    terrestre.)

    Ce calcaire croyons-nous, aurait pu se former par les boues siliceuses qui seseraient dposes dans les bassins, y constituant des sdiments calcaires sousl'action de microorganismes varis ou sous l'effet de forces physiques que nouspourrions seulement imaginer, enrobant les coquillages qui eux auraient formleur coquille partir du magnsium de l'eau de mer. - A. de Cayeux dans sonouvrage 30

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    millions de sicles de vie (1) fait remarquer que du Prcambrien nos jour