juillet - ministère de l'intérieur · en 1802, sont à l’origine de la musique...
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Dans les rangsdu ministère de l’Intérieur
Juillet
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Les hommes et les femmes du ministère de l’Intérieur sont, comme chaque année, à l’honneur en ce moment privilégié dans la vie de la Nation que représente le défilé du 14 juillet.
Agissant chaque jour au service de la population, en protégeant, assistant et secourant, les gendarmes, les policiers et les sapeurs-pompiers méritent la reconnaissance de la Nation. La fête nationale est une occasion unique pour nos concitoyens de saluer ces civils et ces militaires.
En cette année de centenaire de la Grande Guerre et de soixante-dixième anniversaire de la Libération, le défilé revêt une dimension particulièrement solennelle et appelle chacun d’entre nous à se souvenir. Il est rendu hommage aux sacrifices consentis par les aînés des défilants en accomplissant leur devoir lors de ces événements tragiques.
Cet esprit de sacrifice est toujours présent dans les rangs des personnels du ministère qui agissent avec dévouement, souvent au péril de leur vie. Le 14 juillet nous rappelle ce que nous devons à chacun d’entre eux, et tout particulièrement à ceux qui ont été blessés ou ont trouvé la mort dans l’exercice de leurs missions.
Bernard CazeneuveMinistre de l’Intérieur
Sommaire
L’avant-défilé
Animation d’ouverture Le chœur de l’armée française
Défilé des troupes à pied L’école des officiers de la gendarmerie nationale
L’école de gendarmerie de Montluçon L’infanterie de la garde républicaine La musique de la garde républicaine Les missions de défense de la gendarmerie nationale Le service de la protection du ministère de l’Intérieur L’école nationale supérieure de police Les écoles nationales de police (Rouen-Oissel et Saint-Malo) L’école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers Le bataillon de sapeurs-pompiers de la zone Nord La brigade de sapeurs-pompiers de Paris
Défilé monté La fanfare de cavalerie de la garde républicaine Le régiment de cavalerie de la garde républicaine
Défilé motorisé Les motocyclistes de la gendarmerie nationale et de la police nationale
La brigade de sapeurs-pompiers de Paris
Défilé aérien Le commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale Les moyens nationaux aériens de la sécurité civile
Les unités du ministère de l’Intérieur dans le défilé
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Le ministère de l’Intérieur est représenté par ses unités descendant les Champs-Élysées en grand uniforme. Ses services jouent également un rôle important dans la sécurité de l’évènement. Les cavaliers de la garde républicaine, ainsi que son escadron motocycliste, forment la garde d’honneur du Président de la République alors qu’il descend les Champs-Élysées. Il procède à la grande revue des troupes avant de rejoindre la tribune officielle sur la place de la Concorde. Le service de la protection (SDLP), chargé de la protection rapprochée des personnalités françaises et étrangères en visite, est très sollicité durant toute la journée. Il peut requérir le soutien de la compagnie républicaine de sécurité n° 1 (escorte d’honneur motocycliste), ainsi que de l’ensemble des services de police et de gendarmerie pour remplir ses missions. La préfecture de police déploie un vaste dispositif
Les coulisses de la sécurité
de sécurité pour répondre aux enjeux de cette manifestation de grande ampleur. Il est composé d’un jalonnement d’honneur le long des Champs-Élysées, d’un dispositif de circulation, ainsi que des forces mobiles constituées de policiers et de gendarmes postés dans les rues alentour. En fin de défilé, les motocyclistes de la CRS 1 accompagnent le Président de la République jusqu’au palais de l’Élysée.À côté d’eux, n’oublions pas tous ces personnels (logisticiens, mécaniciens, forgerons, bourreliers, rédacteurs, infographistes …) de tous statuts, militaires ou civils, actifs, administratifs ou techniciens des trois directions et de l’administration centrale, qui ont contribué depuis plusieurs mois à l’organisation de ce défilé.
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Le chœur de l’armée française fut créé en 1982 à la demande de Charles Hernu, alors ministre de la Défense. Formation de la garde républicaine, il est le chœur officiel de la République et représente, de par son caractère original et unique, l’un des fleurons de la culture dans les armées. Unique chœur d’hommes professionnel en France, il est composé de 45 chanteurs recrutés parmi l’élite des professionnels français.
Le chœur de l’armée française est amené à participer en France et à l’étranger, tant à des manifestations officielles (messes, commémorations, soirées de gala), qu’à des saisons musicales ou des festivals. Il a apporté sa collaboration musicale à de nombreux orchestres français.
Le chœur de l’armée française
Son répertoire, qui s’étend de la chanson traditionnelle et populaire aux grandes œuvres classiques lyriques composées pour voix d’hommes, a fait l’objet de plusieurs enregistrements dont certains ont été salués par la critique et récompensés.
Le chœur de l’armée française chantera pour l’animation initiale du défilé quatre pièces a capella. Les trois premières œuvres ont pour thème la Première Guerre mondiale : La Madelon de Camille Robert, Ohé Monsieur Forain d’Aristide Bruant, La tranchée aux étoiles de Vincent Scotto, La Marseillaise.
Animation d’ouverture
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Créée en 1901 à Paris, l’école des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) est installée à Melun (Seine-et-Marne) depuis 1945. Elle assure la formation initiale et continue de tous les officiers de la gendarmerie et les prépare à l’exercice de leurs fonctions de commandement, ainsi qu’à leurs responsabilités de conception et de direction.
Le recrutement a été peu à peu ouvert aux élèves-officiers de Saint-Cyr, ainsi qu’à ceux issus d’autres écoles militaires : école polytechnique, école de l’air et école navale.
L’école des officiers de la gendarmerie nationale
Depuis 1997, l’école assure la formation des officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale. Depuis 2002, elle a ouvert son recrutement aux étudiants universitaires.
Cette diversité des recrutements, parmi des candidats civils et militaires aux profils variés, constitue l’une des richesses du corps des officiers de la gendarmerie nationale, sans nuire à son unicité.
« Pour la patrie, l’honneur et le droit »
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L’école préparatoire et de perfectionnement de la gendarmerie (ERPG) est créée le 1er août 1976 à Montluçon. Rebaptisée école de sous-officiers de gendarmerie en 1984, elle devient l’école de gendar-merie en 1998. La caserne Richemont a fêté ses 100 ans le 13 septembre 2013, ainsi que le 30e anniversaire de la sortie de la première promotion d’élèves gendarmes féminins (20 mars 1984). Elle compte 11 compagnies en formation simultanée, soit 1 200 élèves en formation
initiale, et une compagnie dévolue aux stages continus pouvant accueillir 108 élèves.
Ces derniers suivent une formation militaire alliant théorie et pratique, avec un stage au cours duquel les élèves doivent réaliser des tests de compétences spéci-fiques (motocyclistes, garde républicaine, montagne…). L’encadrement est composé de 270 personnels dont 52 civils.
L’école de gendarmerie de Montluçon
« Nec pluribus impar » : « Mieux est en nous »
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Les 1er et 2e régiments d’infanterie de la garde républicaine sont les héritiers des régiments de la garde de Paris, créés en 1802 sous le Consulat. Ils assurent des services d’honneur au profit des plus hautes autorités de l’État. La grande tenue de service est composée notamment du shako et de la tunique adoptée sous la IIIe République.
Les régiments d’infanterie sont chargés de la protection quotidienne des hauts lieux gouvernementaux (palais de l’Elysée, hôtel de Matignon), de celle des assemblées parlementaires, de celle enfin du Conseil constitutionnel, du ministère des Affaires étrangères et du palais de Justice de Paris.
L’infanterie de la garde républicaine
Cette mission, qui participe au fonctionnement régulier des institutions républicaines, mobilise chaque jour 900 gendarmes bénéficiant d’une formation adaptée à la maîtrise des individus et à la défense rapprochée. En cas de menace particulière ou de visite d’État, les pelotons d’intervention et les tireurs d’élite de la garde républicaine viennent renforcer le dispositif permanent. Ils interviennent également lors des opérations judiciaires menées par la gendarmerie nationale. Enfin, un peloton d’intervention de chaque régiment est détaché à tour de rôle en Guyane, dans le cadre de la mission « Harpie », mission de lutte contre l’orpaillage illégal.
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Les tambours de la garde municipale de Paris, créés en 1802, sont à l’origine de la musique d’infanterie de la garde républicaine. En 1882, les clairons dont l’usage venait d’être rendu obligatoire dans les régiments d’infanterie, furent ajoutés à ces tambours.
En 1985, le couple batterie-fanfare est transformé en véritable musique militaire avec l’adjonction de pupitres de clarinettes, flûtes et hautbois. En 1993, elle prend l’appellation de musique de la garde
Créé en 1947 par Vincent Auriol, l’orchestre à cordes de la garde républicaine est composé de 40 musiciens issus des conservatoires supérieurs nationaux de France (CNSM). Depuis 1997, l’orchestre est dirigé par le colonel François Boulanger, récompensé de 5 prix du CNSM de Paris.
Lors de l’animation finale, l’orchestre à cordes interprétera avec le clarinettiste Paul Meyer le Concerto
La musique de la garde républicaine
L’orchestre à cordes de la garde républicaine
républicaine. Ses 89 musiciens rendent les honneurs au Président de la République ainsi qu’à ses hôtes étrangers. La musique participe à toutes les grandes prises d’armes et manifestations patriotiques. Son uniforme typique comporte le shako à plumet et la canne du tambour-major.
Le 14 juillet, la musique de la garde républicaine, accompagnée d’un détachement d’infanterie, rend les honneurs au Président de la République.
pour clarinette en la majeur de Wolfgang Amadeus Mozart.
Pour interpréter le 2e mouvement du Concerto, la formation est de 25 cordes complétée par deux flûtes, deux bassons et deux cors issus de l’orchestre d’harmonie de la garde républicaine.
Animation finale
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La gendarmerie de l’armement compte un effectif total de 286 gendarmes. Son état-major assure l’interface entre la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) et la délégation générale pour l’armement (DGA).
Possédant l’ensemble des compétences des militaires de la gendarmerie départementale, elle assure la
La gendarmerie maritime, affectée à la protection des ports et arsenaux depuis la Révolution, forme depuis 1970 une formation spécialisée mise à la disposition de la Marine nationale. Les 1 089 gendarmes et 31 marins qui la composent, exercent les missions de police judiciaire et administrative dans les ports de la Marine nationale et les grands ports civils, sur le littoral métropolitain et dans les eaux territoriales françaises, en métropole et en outre-mer.
La gendarmerie de l’armement
La gendarmerie maritime
protection des installations prioritaires de défense et des points d’importance vitale qui relèvent de l’autorité du délégué général pour l’armement, et préviennent les intrusions et la compromission du secret de défense. A ce titre, elle assure la sécurisation des grands événements industriels de défense (salons Eurosatory, Le Bourget, Euronaval).
Elle assure la présence de la France et garantit sa souveraineté au sein du deuxième plus grand espace maritime du monde. Elle se reconnaît à ses guêtres blanches et son armement spécifique (Famas et sabre pour les officiers).
Cette année, les missions de défense exercées par la gendarmerie nationale sont représentées par les gendarmeries spécialisées, maritime, de l’air,
Les missions de défense de la gendarmerie nationale de l’armement et de la sécurité des armements nucléaires, ainsi que par le commandement de la garde prévôtale.
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La gendarmerie prévôtale, dont les missions remontent aux origines de la gendarmerie, a permis aux prévôts d’être toujours présents aux côtés des armées sur l’ensemble des théâtres d’opération. La judiciarisation croissante de l’action opérationnelle des armées a conduit le directeur de la gendarmerie nationale à créer, le 1er septembre 2012, un commandement de la gendarmerie prévôtale qui lui est directement subordonné.
La prévôté a pour mission principale d’exercer la police judiciaire aux armées, c’est-à-dire la constatation des infractions commises par des militaires français, ou à l’encontre d’une force armée française. En temps de paix, elle ne s’exerce qu’à l’étranger.
La gendarmerie prévôtale
La prévôté assure également des missions de police générale, ainsi que d’autres missions en appui de la force (conseil, état-civil, contentieux, discipline aux armées…). De même, elle participe au renseignement dans le domaine de la sécurité publique générale et de l’ordre public sur le théâtre d’opération.
Le commandement de la gendarmerie prévôtale comprend 16 militaires de la gendarmerie et dirige l’action de 80 prévôts répartis dans 12 détachements prévôtaux à l’étranger.
La gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires, implantée à Nanterre, fêtera cette année le cinquantenaire de sa création. Son commandement relève directement du ministre de la Défense.
Au cœur de la dissuasion nucléaire depuis 1964, elle a pour principale mission le contrôle gouvernemental en tout temps et en tout lieu et garantit au Président de la République que l’autorisation d’engager le feu
La gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires
nucléaire sera donnée uniquement par lui et sur son ordre express.
Elle est en mesure de renseigner, en temps réel, les plus hautes autorités de l’État de la situation des armes. Elle entretient des rapports étroits avec l’ensemble des acteurs de la dissuasion, ainsi que des relations privilégiées avec les industriels impliqués dans la conception des systèmes liés à l’arme.
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La gendarmerie de l’air est une formation spécialisée de la gendarmerie nationale placée, pour emploi, auprès du chef d’état major de l’armée de l’air. Dès 1912, des gendarmes prévôtaux sont présents près des aéronefs militaires. L’unité comprend un effectif de 785 personnels.
La gendarmerie de l’air exerce les missions de police administrative, judiciaire et militaire sur les bases, installations et établissements de l’armée de l’air en métropole, en outre-mer et à l’étranger.
La gendarmerie de l’air
À l’extérieur des sites, elle réalise des opérations de police relatives aux missions de l’armée de l’air, à la protection de ses personnels, matériels et infrastructures. Elle détient une compétence exclusive en matière d’accidents d’aéronefs militaires français ou étrangers sur le territoire national et, le cas échéant, ceux des aéronefs militaires français à l’étranger. Sa section de recherches est en mesure de participer à la recherche de la preuve judiciaire en milieu contaminé NRBC-E.
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Le service de la protection du ministère de l’Intérieur est représenté par la sous-direction de la sûreté (SDS). Celle-ci est issue de la compagnie urbaine de sécurité, qui assurait la protection des bâtiments, et dont les effectifs provenaient de la police régionale d’État de Versailles.
Sa grande tenue d’honneur rappelle l’uniforme des policiers de 1873 avec le double boutonnage et le shako. Le plumet a été inspiré par celui du Guet de Paris, institué par Saint-Louis en 1254. La boucle du ceinturon est à l’effigie de Marianne.
Le service de la protection du ministère de l’Intérieur
Les 278 membres de la SDS, dont 65 femmes, assurent la protection et la surveillance des sites du ministère de l’Intérieur. De même, la SDS participe à l’organisation des cérémonies officielles et commémoratives de l’hôtel de Beauvau.
Cette année, le chef de corps de la police nationale est suivi d’une garde au drapeau composée de 6 fonctionnaires de la direction générale de la police nationale représentant l’ensemble de la police nationale. Le porte-drapeau est une nouvelle fois un personnel féminin.
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L’école nationale supérieure de police est un établissement public administratif qui rassemble, depuis 2012, l’école nationale supérieure de la police (ENSP) de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, créée en 1941, et l’école nationale supérieure des officiers de police (ENSOP) de Cannes-Ecluse, créée en 1974.
La mission première de l’ENSP est de concevoir, dispenser et promouvoir des formations initiales et continues pour les commissaires et les officiers de police. Les élèves commissaires ont une scolarité de 24 mois, incluant 5 stages en services opérationnels. Pour leur part, les élèves-officiers, recrutés au niveau licence, ont une scolarité de 18 mois, dont 4 stages en services opérationnels.
L’école nationale supérieure de police
L’ENSP forme également, dans le domaine de la sécurité intérieure, des élus locaux, des hauts fonctionnaires, ainsi que des cadres des collectivités et des entreprises.En partenariat avec l’Éducation nationale, l’école propose un master II aux élèves commissaires, aux auditeurs étrangers, et à des étudiants. Membre de l’association des écoles de police européennes, l’ENSP se situe au cœur du dispositif de formation des polices européennes.
Elle intègre tous les ans plus de 30 auditeurs étrangers. En outre, elle participe à la formation des cadres supérieurs des polices étrangères, grâce à ses partenariats avec des organismes européens ou internationaux. De même, l’ENSP rayonne dans le monde entier, à travers ses activités de coopération internationale.
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L’école nationale de police (ENP) de Rouen-Oissel, située à Oissel (Seine-Maritime), a été créée fin 1997. Depuis mars 1998, date d’intégration de la première promotion d’élèves, l’ENP a formé près de 20 000 policiers. L’école dispose de 146 personnels, dont 42 femmes et 104 hommes.L’ENP de Rouen-Oissel forme conjointement des élèves gardiens de la paix, des élèves adjoints de sécurité
et des cadets de la République. L’école assure également la formation continue de fonctionnaires du corps d’encadrement et d’application de la police nationale : formation OPJ 16 (officier de police judiciaire) sur 5 mois et formation qualifiante de brigadier sur 6 semaines.
L’école nationale de police de Rouen-Oissel« Former pour servir »
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L’école nationale de police de Saint-Malo a été créée en mars 1988. Elle a tout d’abord accueilli des promotions d’enquêteurs de police. Aujourd’hui, elle forme principalement des gardiens de la paix. L’école dispose de 85 personnels.
L’ENP de Saint-Malo forme conjointement des élèves gardiens de la paix, des élèves adjoints de sécurité et des cadets de la République. L’école assure également la formation continue de fonctionnaires
L’école nationale de police de Saint-Malo
du corps d’encadrement et d’application de la police nationale. Elle organise également des stages pour des policiers étrangers.
Cette année, le chef de détachement des écoles nationales de police est suivi d’une garde au drapeau, de 6 cadres, de 80 élèves gardiens de la paix, puis d’un officier, de 2 cadres et de 48 cadets de la République provenant des ENP de Oissel et Saint-Malo.
« Semper fidelis »
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L’ENSOSP succède en 2004 à l’école nationale supé-rieure des sapeurs-pompiers créée en 1977. Depuis 2011, une nouvelle structure, située à Aix-en-Provence (18 ha et 30 000 m2), accueille en formation initiale et continue les 25 000 officiers de sapeurs-pompiers fran-çais professionnels et volontaires, et ceux du service de santé. Elle développe deux pôles complémentaires, « recherche et développement » et « action internatio-nale », dans les domaines de l’incendie et du secours. L’enseignement se caractérise par la modernité de son approche pédagogique et par l’usage des nouvelles technologies grâce à des simulateurs de réalité vir-tuelle, la mise en œuvre de simulations à taille réelle,
les reproductions de PC (postes de commandement) opérationnels ou le SIMURGe (simulateur d’urgences). L’objectif est de répondre aux commandes des em-ployeurs (SDIS, services départementaux d’incendie et de secours) en termes managériaux, opérationnels, d’adaptabilité, et à celles de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises en termes nor-matifs et prospectifs. Enfin, l’ENSOSP accueille d’autres publics : élus, fonctionnaires, cadres des entreprises, experts français ou étrangers, sapeurs-pompiers étrangers.
L’école nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers« Cultiver le passé, enfanter l’avenir, tel est notre présent »
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Le bataillon de sapeurs-pompiers de la zone de défense et de sécurité Nord, issus des départements de l’Aisne, du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais et de la Somme, a été constitué spécifiquement pour le 14 juillet 2014. Il est composé de 90 hommes et femmes, volontaires et professionnels, et issus du service de santé et de secours médical. Le plus jeune défilant de cette formation, et de l’ensemble des défilants, est un sapeur-pompier volontaire de 17 ans et 10 mois, qui a débuté comme jeune sapeur-pompier (JSP).
245 800 sapeurs-pompiers volontaires et professionnels se consacrent quotidiennement à la protection générale des populations. En 2013, ils ont effectué en moyenne 11 658 interventions par jour, soit 1 toutes les 7,4 secondes. Cette activité témoigne de l’engagement de chacun d’eux au profit de leurs concitoyens : secours d’urgence, lutte contre les incendies, accidents de la circulation, sinistres et catastrophes. Les sapeurs-pompiers volontaires sont des citoyens qui, en parallèle de leur activité professionnelle et de leur vie familiale, ont choisi de donner de leur temps pour contribuer aux activités de secours.
Le bataillon des sapeurs-pompiers de la zone Nord « Courage et dévouement »
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Créée par l’empereur Napoléon 1er le 18 septembre 1811, la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est une grande unité militaire placée pour emploi sous l’autorité du préfet de police de Paris, pour assurer la défense des personnes et des biens à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. Les trois grands domaines d’activités opérationnelles de la BSPP sont le secours à personnes (82 %), les incendies (4 %) et le risque technologique et urbain (13 %). La BSPP a reçu plus de 2 millions d’appels en 2012 et a réalisé près de 500 000 interventions, soit une intervention toutes les 64 secondes, sauvant ainsi plus de 20 000 vies.
Le sapeur-pompier de Paris, sapeur-pompier de mégapole, est un généraliste du risque et du secours qui réalise plus de 200 types d’interventions différentes. 353 d’entre eux ont été blessés dans l’exécution de leur mission en 2012. Toujours en pointe dans le domaine de l’innovation, la BSPP est à l’origine de la création du plan rouge, des ambulances médicalisées, de l’emploi de l’hélicoptère dans les missions de sécurité civile, ou encore de la mise au point du casque qui équipe tous nos pompiers.
La brigade de sapeurs-pompiers de Paris« Sauver ou périr »
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Les trompettes de la garde municipale de Paris, créées par arrêté du Premier consul Bonaparte le 12 vendémiaire de l’an XI (4 octobre 1802), sont à l’origine de la fanfare de cavalerie de la garde républicaine. Elle escorte à cheval le Président de la République et les hôtes étrangers en visite officielle en France. Elle est la seule unité au monde à jouer au trot enlevé, alors que le reste du régiment de
cavalerie défile au trot assis. Elle rehausse le cérémonial militaire en interprétant les sonneries réglementaires et les diverses marches de son répertoire.
Elle est régulièrement présente à pied dans la cour du palais de l’Élysée, à l’occasion des visites officielles. Elle assure différentes prestations à pied ou à cheval, en France ou à l’étranger.
Les dragons de la garde de Paris (1802) sont les ancêtres des cavaliers de la garde républicaine. Dernière unité montée de l’armée française, le régiment assure quotidiennement des missions de sécurité publique à cheval dans Paris et sur l’ensemble du territoire, qu’il s’agisse de patrouilles de surveillance générale ou d’opérations d’envergure : rencontres sportives ou concerts, événements prestigieux, sommets importants comme le G8 ou le G20, plan de lutte anti- délinquance... Dans ce cadre, le régiment, composé de 530 militaires, effectue plus de 10 000 patrouilles à cheval par an.
La fanfare de cavalerie de la garde républicaine
Le régiment de cavalerie de la garde républicaine
Le régiment assure des services d’honneur à pied et à cheval au profit des plus hautes autorités de l’État.
C’est ainsi que les gardes républicains cavaliers sont employés quotidiennement dans les palais nationaux, au premier rang desquels figure le palais de l’Élysée. 500 services d’honneur sont effectués en moyenne chaque année, allant d’un simple piquet d’honneur avec quelques cavaliers à la mise en œuvre de la grande escorte à cheval.
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Le détachement de 41 motocyclistes de la gendarmerie nationale défilant cette année se compose, outre le commandant d’unité, de 16 instructeurs, officiers et sous-officiers du centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR) et de 25 gendarmes motocyclistes, issus de la gendarmerie mobile et venant d’obtenir leur qualification, au terme de leur formation initiale de 12 semaines à la technicité.
A ses côtés, défile une formation motocycliste de la police nationale de 41 personnels également. Elle est composée de 17 motards, dont une femme, de la direction centrale de la sécurité publique, de 12 de la direction centrale des CRS, issus de 7 directions zonales différentes, et enfin de 12 de la préfecture de police.
Les motocyclistes de la gendarmerie nationale et de la police nationale
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Un détachement motorisé de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) conclut traditionnellement le défilé motorisé. Forte de 8 500 hommes et femmes, articulée en six groupements (régiments), la BSPP compte 24 compagnies d’incendie réparties en 74 centres de secours. Elle compte également des centres de secours spécialisés en intervention aquatique et subaquatique, des moyens d’intervention NRBC (« nucléaire, radiologique, biologique et chimique »), des spécialistes formés à la recherche et à l’intervention en milieu périlleux ou des chiens de recherche,
spécialisés en sauvetage-déblaiement. Elle assure également la défense d’installations particulières telles que la présidence de la République, les musées du Louvre et d’Orsay, la Bibliothèque nationale, les Archives nationales, les aéroports de Roissy et d’Orly ou le centre spatial guyanais à Kourou en Guyane. Elle est présente sur les théâtres d’opérations extérieures, au sein de la KFOR au Kosovo et de la FINUL au Liban. C’est, en Europe, le plus grand corps de sapeurs-pompiers sous un commandement unique.
La brigade de sapeurs-pompiers de Paris« Sauver ou périr »
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Forte de 56 hélicoptères, la gendarmerie met au service du ministère de l’Intérieur une flotte rajeunie d’hélicoptères légers de police (actuellement 15 EC 145 et 15 EC 135 biturbine, ainsi que 29 Ecureuils AS 350 monoturbine), afin d’assurer une couverture homogène des grandes agglomérations et de l’ensemble du territoire.Disposant de toutes les technologies nouvelles au service de la sécurité publique, cette flotte est particulièrement adaptée à la graduation des
missions de surveillance, d’intervention et de police judiciaire (système de vidéosurveillance, acquisition et mémorisation d’informations, gestion de crise, appui des unités d’intervention spécialisées par hélitransport, hélicordage, tireurs embarqués…). Elle peut intervenir dans les compartiments de terrain les plus divers : en milieu urbain et maritime et a une capacité d’intervention dans toutes les zones montagneuses grâce aux EC 145.Un EC 145 et deux EC 135 participent au défilé cette année.
Le commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale« S’élever afin de mieux observer, mieux renseigner et donc mieux agir »
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Trois hélicoptères de secours EC 145, plus couramment appelés « Dragon », participent au défilé. Ces fleurons de la sécurité civile font partie d’une flotte nationale de 35 hélicoptères répartis sur l’ensemble du territoire, formant le groupement d’hélicoptères de la sécurité civile (GHSC).Les dragons et leurs équipages ont secouru 14 564 personnes au cours de l’année 2013, soit 1 personne toutes les 39 minutes.
Le groupement d’hélicoptères de la sécurité civile
Ils interviennent principalement en milieux périlleux (mer et montagne). Ils assurent, en priorité, des missions de secours d’urgence et de sauvetage 24h/24. Ils effectuent également des missions de transport sanitaire et participent au dispositif de lutte contre les feux de forêts. Ils réalisent parfois des missions de police, de prévention générale et d’assistance technique.
« Servir pour secourir »
ConceptionSG/DICOMDGGN/SIRPADGPN/SICoPDGSCGC/Pôle communicationPP/service de la communication
Création graphiqueMI - SG/DICOM
Photographies© DICOM
Jérôme GroisardSerge Quintin
Laura FioriEunice RO
© DGSCGCJoachim Bertrand
© SIRPA gendarmerieFabrice Balsamo
Gérard Cervantes
© Garde républicaineDavid Mendiboure
© DICOD
© Bataillon des sapeurs-pompiers de France
© BSPP
© Cellule diffusion E.G. Montluçon
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