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Journée technique

Réhabilitation des zones humides

Armel DAUSSECellule d’animation sur les milieux aquatiques du Finistère

Forum des Marais Atlantiques

Préserver les zones humides du Finistère

(paysages, biodiversité, ressource en eau)

Réhabiliter les zones humides dégradées afin qu’elles retrouvent

leurs fonctions

Objectif stratégique

Objectifs opérationnels

Objectif intermédiaire

Consolider et valider

les protocoles de

réhabilitation de

zones humides

Mesurer les effets de

la réhabilitation

Accompagner,

communiquer et

sensibiliser sur les

techniques de

réhabilitation

> Plan d’actions – 2013 à 2016

Contexte

Le réseau expérimental sur la réhabilitation de zones humides du Finistère

Organisation du réseau

Les sites pilotes

Bassins versants concernés par le Plan Algues Vertes

Les 5 sites pilotes:

Fontaine Margot: Culture drainée par fossés et partiellement remblayée.

Corroac’h:Ancienne pisciculture

Coat Carriou:Prairie drainée par fossés

Roc’h Plat: Tourbière enrésinée et drainée par fossés

Boullac’h: Prairie sursemée drainée (drains enterrés et fossés)

Déroulé de la journée

- Qu’est ce que la réhabilitation d’un écosystème?

- Les étapes d’un projet de réhabilitation de zone humide

- Exemples de types de travaux

- Contraintes réglementaires

- Choix d’indicateurs de suivi et d’évaluation

Qu’est ce que la réhabilitation d’un

écosystème?


écosystème?

Quelques rappels – notion d’écosystème

Rappels – L’écosystème

Ecosystème

Structure = composition spécifique et organisation spatiale+Fonctions issues de l’interaction des êtres vivants entre eux et avec leur environnement (processus)

www.sfecologie.org


écosystémique


Principales fonctions d’une zone humide

• Fonctions hydrologiques

• Fonctions biogéochimiques

• Fonctions écologiques

http://www.sage-born-et-buch.fr

Dégradation de l’écosystème


Perte de ses caractéristiques structurelles et fonctionnelles

Ecosystème non dégradé

Etat dégradé

Dégradation

FON

CTI

ON

S

STRUCTURE


La dégradation est généralement liée à l’altération du régime hydrologique :- Drainage, - Remblaiement,- Modification de l’alimentation en eau (déconnexion hydraulique, court-

circuit, pompage excessif… )- Imperméabilisation (urbanisme)- Plantations : drainage (+ acidification du sol sous résineux)

Les principales dégradation de zones humides


écosystème?

La restauration écologique


La restauration écologique est un processus qui assiste

l’autoréparation (le rétablissement) d’un écosystème qui a été

dégradé, endommagé, détruit…Abécédaire de la SER, 2004

Rétablissement de l’intégrité écologique = Structure + Fonctions

Restauration

FON

CTI

ON

S

STRUCTURE

Ecosystème de référence

Etat dégradé


Rétablissement del’intégrité écologique(structure + fonctions)

Rétablissement d’une ou plusieurs fonctions écologiques

Restauration RéhabilitationFO

NC

TIO

NS

STRUCTUREFO

NC

TIO

NS

STRUCTURE


Rétablissement del’intégrité écologique(structure + fonctions)

Rétablissement d’une ou plusieurs fonctions écologiquespuis de la structure

Restauration Réhabilitation RestaurationFO

NC

TIO

NS

STRUCTUREFO

NC

TIO

NS

STRUCTURE


Différence d’objectifs, mais moyens similaires:

• Restauration (sens large) passive Suppression de la source d’altération (mise en défend, abandon de culture, revégétalisation spontanée…)

Possible si la dégradation ne fait pas passer le système au-delà de sa capacité de cicatrisation (résilience).

• Restauration active Techniques du génie écologique (interventions pouvant être lourdes).

Nécessaires quand l’altération du système est trop importante pour permettre la résilience.


Buisson et al., 2011

Co

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on

ctio

ns

Temps

Ecosystème de référence

Etat dégradé

Réhabilitation

Restauration

Réaffectation ?Echec

Déclin

Opération de restauration

Pas de restauration

Nouvel écosystème


L’écosystème de référence

Un écosystème de référence, ou référence, sert de

modèle pour la planification d’un projet de restauration

et ensuite pour son évaluation. Abécédaire de la SER, 2004

?


- Choix basé sur l’historique du site - ce qu’il était avant son

altération ;

- En l’absence d’historique connu, se base sur les écosystèmes

présents aux alentours dans le même contexte hydro-géo-

morphologique (potentiel du site).

L’écosystème de référence

1950 2000 2008 2012

Les étapes d’un projet de réhabilitation

Identification des enjeux et definition des objectifs

Etat initial avant travaux

Travaux

Suivis après travaux

Evaluation du succès de la réhabilitation

Evaluation des opérations de réhabilitation

Elaboration des protocoles travaux


L’état initial

Etat initial

• Avoir une vision globale de la zone humide dans son bassin versant

• Comprendre comment fonctionne la zone humide dans son état altéré

Objectif

Identifier les enjeux du site dans son territoire

Etat initial

Contexte physique: • Caractéristiques pédo-climatiques• Occupation du sol• Qualité de l’eau…

Contexte environnemental: • Connaissances et inventaires du milieu (connaissances naturalistes, ZNIEFF …)• Pressions sur les zones humides (urbanisme, agriculture…)• Existence d’actions territoriales (CTMA…)

Contexte socio-économique:• Activités et usages• Conflits potentiels

Contexte réglementaire:• Existence de zonages réglementaires• Prescriptions loi sur l’Eau, SAGE et SDAGE…• Directive nitrate ou plan algues vertes

Contexte territorial

Etat initial

Le sous-bassin versant et la zone humide

Identification de la zone fonctionnelle de la zone humide = les milieux alentours qui participent à son fonctionnement• Au niveau de l’alimentation en eau• Au niveau des continuités écologiques

Interaction Bassin-Versant / Zone humide:• Taille du site par rapport au bassin versant• Taille de l’interface BV/ZH• Continuités écologiques

Point de vigilance Identifier les éléments ou dysfonctionnements hors zone humide qui peuvent affecter le fonctionnement de la zone humide. Evaluer leur influence et leur réversibilité.

Etat initial

Par exemple: Inventaires faunistiques nécessaires pour s’assurer de l’absence d’impact sur les espèces protégées mais pas forcément nécessaires s’il n’y a pas d’espèce patrimoniale pour évaluer le succès des opérations.

Choix des indicateurs pour réaliser l’état initial

• Les enjeux territoriaux identifiés permettent de guider le choix d’indicateurs

• Il faut distinguer les suivis à mettre en place pour évaluer les enjeux du site et ceux mis en place pour évaluer le succès des opérations

Peuvent être les mêmes mais pas nécessairement

Etat initial

- Du fonctionnement hydrologique, à la base de la formation d’une

zone humide;

- De la diversité spécifique du site, en se basant de préférence sur

des groupes appartenant à différents niveaux trophiques ;

- De la structure de la végétation, dont la restauration est

considérée comme un préalable à la restauration des processus

fonctionnels (décomposition de la matière organique, production

de biomasse…) et à la colonisation par la faune ;

- Des processus écologiques, garants du maintien d’un système

fonctionnel dans le temps.

Il est conseillé d’étudier deux indicateurs minimum pour chacun de ces attributs, choisis en fonction des objectifs du projet et les moyens pouvant être alloués au suivi. (Ruiz-Jaen & Mitchell Aide 2005)

Les indicateurs de suivis doivent faire état :


Etat initial

Le fonctionnement hydrologique

Il est indispensable de comprendre le fonctionnement hydrologique de la zone humide altérée avant de planifier les travaux de réhabilitation.

A minima:• Identifier les sources d’alimentation en eau (nappe, ruissellement,

cours d’eau…), • Repérer les courts-circuits éventuels et autres sources d’altération

de la circulation de l’eau sur site et aux alentours• Réaliser des sondages pédologiques (zone de battement de la

nappe) - Attention aux profils « fossils »

Mieux: Caractériser l’hydropériode

La présence d’eau est un prérequis pour le développement d’une zone humide.Le fonctionnement hydrologique va en grande partie déterminer quel type de zone humide peut se développer sur un site.


Etat initial

Avant de poursuivre le projet de réhabilitation, vérifier:

- Dysfonctionnement avéré de la zone humide L’altération visible impacte-t-elle réellement le fonctionnement de la

zone humide?

- Les altérations de l’environnement alentour ne sont pas plus importantes que l’altération du site lui-même Si c’est la cas, vérifier qu’il est possible d’agir sur la source

d’altération

- La réhabilitation de la zone humide étudiée va-t-elle répondre aux enjeux du territoire?

Pertinence du choix du site


Enjeux et objectifs

Identification des enjeux et objectifs

Enjeux: ce qui est en jeuEx: la biodiversité, la qualité de l’eau, la protection des citoyens

Objectif: ce que l’on veut faireEx: rendre l’habitat favorable pour une espèce particulière, retenir l’eau au sein de la zone humide…

Mode opératoire: comment on y parvientEx: supprimer les ligneux et augmenter le niveau d’eau, supprimer le réseau de drainage

Itinéraire technique: précise les moyens techniques mis en œuvre pour chaque type de travauxEx: abattage des ligneux et évacuation au câble thermique, rognage des souches à l’aide d’une rogneuse montée tracteur, mise en place de batardeaux sur les fossés

Rappels terminologiques


Enjeux écologiques: faune et/ou flore patrimoniale ou d’intérêt, continuité écologique …

Enjeux biogéochimiques: qualité de l’eau, stockage de carbone, rétention de polluants…

Enjeux hydrologiques: régulation des crues, soutien d’étiage …

Enjeux socio-économiques: maintien de l’activité agricole, ouverture au public, sensibilisation…

Conseil: il est plus aisé de faire passer des messages en parlant de services écosystémiques (ou services rendus) que de fonctions

Identification des enjeux

• Sur la base du diagnostic général et de l’état initial • Les identifier et le hiérarchiser


Penser au triptyque : pourquoi, pour qui, comment?

Définition des objectifs

• Déterminer l’écosystème ciblé (ou écosystème de référence) sur la base:

- de l’historique du site- des écosystèmes avoisinants- du contexte hydrogéomorphologique

• Déterminer comment répondre aux enjeux selon les priorités fixées


Définition des objectifs

Pour restaurer une zone humide, le premier objectif va être de restaurer un fonctionnement hydrologique adéquate pour le développement de la zone humide ciblée

Restaurer le fonctionnement hydrologique est nécessaire mais pas forcement suffisant Agir sur les autres facteurs de perturbation

Site pilote de Fontaine Margot, Brest

Exemple

• Maître d’ouvrage: Brest Métropole Aménagement assisté de Brest Métropole

• Surface: 4 ha dont 2 ha de zone humide (délimitée avant travaux)

• Etat avant travaux: Culture partiellement sur remblai et drainée (fossés)

Exemple

Résultat de l’état initial

• Contexte d’urbanisation (ZAC en construction) Le site restera une enclave verte au sein d’une zone urbanisée

• Tête de bassin versant, cultivée en conventionnel (fertilisation et pesticides) Fort risque de transfert d’azote et de pesticides vers le cours d’eau

• Biodiversité très faible (faune et flore) Nécessité de rendre le milieu plus favorable

• Pas d’espèce protégée

• Rocade de construction récente passant en contre bas de la parcelle

• Volonté de la commune de gérer le site via une activité agricole de pâturage

ENJEUX

OBJECTIFS

• Restaurer les fonctionnalités, la flore et la faune d’une prairie humide

• Valorisation agricole

• Qualité de l’eau • Biodiversité • Maintien de l’activité agricole

Objectifs stratégiques Objectifs opérationnels

• Restaurer l’hydrologie de la zone humide en supprimant le remblai et les fossés de drainage

• Tester différents semis pour favoriser la biodiversité

• Evaluer la valorisation agricole possible des différents semis testés


Les travaux de réhabilitation

Planifier et suivre les travaux de réhabilitation

Définition des modes opératoires et des modalités d’intervention

Comment atteindre les objectifs fixés?

• Quels sont les différents travaux à programmer?• Dans quel ordre effectuer les opérations?• Quand effectuer les opérations?

Tenir compte: Du cycle de vie des espèces présentes Des contraintes de portance du site

Période d’étiage ≈ fin août – fin octobre


Choix des itinéraires techniques

- Quel type de matériel ou d’engins utiliser- Qui peut intervenir- A quelle période …

Evaluer la faisabilité de l’intervention

• Statut foncier• Contexte réglementaire• Acteurs intervenant et moyens disponibles• Accessibilité• Portance du sol• Filières d’exploitation des produits extraits du site le cas échéant

http://zoneshumides29.fr


Dans le dossier de consultation des entreprises (DCE), préciser:- Les contraintes liées à l’intervention en ZH- Les contraintes liées aux espèces présentes (protégées ou non)

Faire une visite avec les entreprises avant la remise des offres.Idéalement dans les conditions similaires à celle du chantier

Dossier de consultation des entreprises (DCE)

- Permet aux entreprises de prendre conscience des contraintes du chantier

- Permet de repérer à priori avec les entreprises les secteurs sensibles (présence d’espèces protégées, zones à préserver…)


Les entreprises n’ont généralement pas l’expérience de travaux en zone humide et sont très éloignées des préoccupations de la réhabilitation de milieux naturels besoin de pédagogie

ConseilExpliquer personnellement aux conducteurs d’engins les raisons des travaux et les modes opératoires

Points de vigilance• Être présent en permanence les premiers jours puis passer au moins

une fois par jour pendant la durée des travaux• Matérialiser les secteurs à préserver sur site (piquetage clair) un plan

ne suffit jamais

Pendant les travaux

Exemples de modes opératoires

Suppression de remblai

Points de vigilance: - Nature des remblais- Possibilité de valorisation sur site- Fosses pour déterminer la

profondeur de l’horizon organique

- Attention au tassement du sol sous remblai qui risque d’amener l’ancienne surface plus bas que le terrain naturel (ou niveau souhaité)

risque de zone plus humide après travaux qu’avant altération


TN

Repérage du terrain naturel (TN) par le changement de couleur

Décaissement trop profond


• Réaliser la suppression de remblai d’aval en amont pour que les engins « restent au sec »

• Travailler l’ensemble du modelé en une seule passe.

En présence d’espèces animales protégées:

• Fauche/débroussaillage de la végétation quelques jours avant le chantier pour rendre le milieu peu accueillant.

• Décapage lent du secteur des travaux d’amont en aval (contraire à la logique de chantier) pour laisser s’échapper les individus

• Décapage progressif de l’horizon organique par petites épaisseurs

• Terminer la suppression de remblai d’aval en amont


Suppression de drainage

• Comblement de fossés

• Comblement partiel de fossés

• Obstacles aux écoulements: batardeaux (étanches) ou fascines (ralentissent fortement le débit)

• Suppression ou obturation de drains enterrés


• Supprimer la vase dans le fond du fossé pour stabiliser le fond de forme

• Tasser la terre dans le fond mais pas en surface

Comblement de fossés de drainage

• Attention aux espèces protégées(odonates et micromammifères)

Procéder comme pour la suppression de remblai dans les fossés


• Attention à la compaction de la terre de comblement:

prévoir de bomber largement pour éviter les dépressions qui créeront des courts-circuits de l’eau


• Obstacles aux écoulements: batardeaux (étanches) ou fascines (ralentissent fortement le débit)

Life tourbières du Jura: Comblement des fossés avec de la sciure


Fascinage

Piquets dans la berge et bourrage de branches et rondins

Ralentissement des débits


Wilfrid MESSIEZ, 2012

Neutralisation de drains enterrés

• Passage d’une sous-soleuse perpendiculairement aux drains Coupe les drains en différents endroits dans la parcelle

• Ecrasement des exutoires de drains Met en charge les drains qui finissent pas se combler de sédiments

Attention: Manque de recul sur les techniques


Wilfrid MESSIEZ, 2012

Exemple de technique mise en œuvre par le SAGE 22

La réglementation

La réglementation

Sur parcelles privées, pour justifier de l’utilisation de fonds publics sur des propriétés privées

• Si les travaux ne sont soumis ni à autorisation, ni à étude d’impact au titre du code de l’environnement: Déclaration simplifiée définie par la loi Warsmann du 22 mars 2012.

« Sont dispensés d'enquête publique, sous réserve qu'ils

n'entraînent aucune expropriation et que le maître d'ouvrage ne

prévoie pas de demander une participation financière aux

personnes intéressées, les travaux d'entretien et de restauration

des milieux aquatiques. »

Article L. 151-37 du code rural et de la pêche maritime,

complété par la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 dite « loi WARSMANN »

Déclaration d’intérêt général

La réglementation

Commune dotée d’un plan local d’urbanisme (PLU ou PLUi) : • Exhaussement ou affouillement soumis à déclaration préalable au titre

des installations et travaux divers, si sa superficie excède 100 m² et sa profondeur 2 mètres.

Se renseigner sur les règlements spécifiques éventuels du PLU en vigueuren mairie ou auprès de l’intercommunalité

Plan local d’urbanisme

La réglementation

Loi sur l’eau

1.1.1.0. Sondage, forage, y compris les essais de pompage, création de puits ou d'ouvrage souterrain, non destiné à un usage domestique, exécuté en vue de la recherche ou de la surveillance d'eaux souterraines ou en vue d'effectuer un prélèvement temporaire ou permanent dans les eaux souterraines, y compris dans les nappes d'accompagnement de cours d'eau (D).

Selon l’article R214-1 du code de l’environnement, sont soumis à déclaration (D) ou autorisation (A) au titre de la loi sur l’Eau les situations suivantes:

3.1.2.0. Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur d'un cours d'eau, à l'exclusion de ceux visés à la rubrique 3.1.4.0, ou conduisant à la dérivation d'un cours d'eau :

1° Sur une longueur de cours d'eau supérieure ou égale à 100 m (A) ; 2° Sur une longueur de cours d'eau inférieure à 100 m (D).

La réglementation

Loi sur l’eau

3.2.2.0. Installations, ouvrages, remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau : 1° Surface soustraite supérieure ou égale à 10 000 m2 (A) ; 2° Surface soustraite supérieure ou égale à 400 m2 et inférieure à 10 000 m2 (D).

3.3.1.0. Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais, la zone asséchée ou mise en eau étant :

1° Supérieure ou égale à 1 ha (A) ; 2° Supérieure à 0,1 ha, mais inférieure à 1 ha (D).

La réglementation

Incidence Natura 2000

Régime d’autorisation propre à Natura 2000 pour certaines activités

Exemples: Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais d’une surface supérieure à 100 m² pour la partie de la réalisation prévue à l’intérieur d’un site Natura 2000

Évaluation des incidences Natura 2000 , lorsque les travaux sont susceptibles d'affecter de manière significative un site Natura 2000, individuellement ou en raison de leurs effets cumulés.

Se renseigner auprès de l’opérateur Natura2000 et de la DDTM.

La réglementation

Espèces protégées

Inventaires nécessaires

Demande de dérogation de destruction d’espèce ou d’habitat d’espèces protégée

Formulaire Cerfa accompagné d’une dossier démontrant les mesures prises pour éviter, réduire et compenser le cas échéant l’impact sur ces espèces à déposer à la DDTM pour avis par le CSRPN ou CNPN (si impact majeur)

http://www.courrierinternational.com

Même en l’absence d’étude d’impact sur l’environnement, il convient aux maîtres d’ouvrages de s’assurer de l’absence d’impact des travaux sur les espèces protégées

La réglementation

• Sites classés: Toute modification de leur aspect nécessite une autorisation préalable

• Sites inscrits: Les travaux y sont soumis à déclaration 4 mois avant leur réalisation (sauf pour les travaux d’exploitation courante).

Si les travaux prévus sont soumis à formalité au titre de l’urbanisme, le dépôt de ce dossier vaut déclaration au titre du site inscrit (pas de transmission au Préfet).

Se renseigner auprès des services de la DDTM pour savoir si les travaux sont soumis à autorisation ou déclaration

Sites classés et inscrits

Dans les deux cas, le service instructeur est la DDTM qui sollicitera l’avis du Service territorial de l’architecture et du patrimoine (STAP).

La réglementation

Défrichement Ensemble des opérations qui ont pour effet de détruire l’état boisé d’un terrain et de mettre fin à sa destination forestière

La loi Biodiversité prévoit deux dérogations à la demande d’autorisation de défrichement nécessaire au-delà de 2,5 ha défrichés :

- Elle supprime l'autorisation de défrichement (et donc les boisements compensateurs) lorsque les déboisements ont pour but de préserver ou de restaurer les milieux naturels ;

- Elle supprime les boisements compensateurs lorsque les travaux en question (+ paysagers) se situent dans certains espaces protégés, à condition que ces travaux soient prévus par le document de gestion.

La réglementation

Suppression de fossés de drainage

• Statut du fossé (inventaire départemental cours d’eau)

• Assimilé à du remblaiement rubriques loi sur l’eau

• Assimilé à de l’exhaussement/affouillement dans le cadre d’un PLU

(plus de 100 m2 et plus de 2m de profondeur)

• Site classé: autorisation

• Site inscrit: déclaration

Exemples spécifiques de travaux

La réglementation

Suppression de remblai

• Loi sur l’Eau: Modification du profil en long ou en travers du lit mineur

• PLU: affouillement (plus de 100 m2 et plus de 2 m de profondeur)

• Site classé: autorisation

• Site inscrit: déclaration

Exemples spécifiques de travaux

http://zoneshumides29.fr/outils_r.html

Evaluer une opération de réhabilitation

Définition des indicateurs de suivi et

d’évaluation

Principes généraux


Les valeurs de référence

• Sur des bases bibliographiques

• Sur la base d’un ou des sites témoin suivis en parallèle

Principe de l’évaluation

Comparer la valeur d’indicateurs de fonctions du site réhabilité avec des valeurs de référence correspondant à la gamme de valeurs obtenues dans des sites fonctionnels

Nécessité de se baser sur un suivi de plusieurs fonctions et sur un temps long

Des réponses souvent non linéaires dans le temps et différentes selon les fonctions suivies


Val

eur

de

la f

on

ctio

n

Année de suivi

COURBES THÉORIQUES DE SUIVI DE DIFFÉRENTS

INDICATEURS DE FONCTIONS

Choix des fonctions à suivre


Chaque indicateur présente une variabilité intra-annuelle, interannuelle et inter-site qu’il faut pouvoir intégrer

Sites références: Variabilité interannuelle et inter-site

Site de réhabilitation

- Des suivis réalisés aux mêmes moments clés (ex: stade phénologique ou hydrologique)

- Plusieurs sites de référence - Des suivis répétés sur un temps suffisamment long

Solutions:

Prise en compte de la variabilité des fonctions suivies

Evaluer une opération de réhabilitation

Choix des indicateurs

Choix des indicateurs de suivis

Les questions à se poser

• Quelles sont les enjeux et les objectifs du projets?

• Que veut-on démontrer par le suivi?

• Que doit-on mesurer ou évaluer pour y parvenir?

• Quel indicateur permet cette mesure?

ENJEUX

OBJECTIFSINDICATEUR

Choix des indicateurs

Choix des indicateurs de suivis

Eléments mesurés ou évalués

=indicateurs de suivi

OBJECTIF

OBJECTIF

Exemples d’indicateurs de suivis

http://www.forum-zones-humides.org/telechargement-mallette-indicateurs.aspx

http://www.onema.fr/Guide-de-la-methode-nationale-d-evaluation-des-fonctions-des-zones-humides

Support de biodiversité

Exemples indicateurs de suivis

• Accueil d’espèces végétales

• Accueil d’espèces animales

Services et fonctions écologiques évaluées sur les sites pilotes du RERZH 29

Régulation quantitative de l’eau

• Stockage d’eau dans le sol et/ou en surface

Régulation qualitative de l’eau

• Régulation du nitrate

• Régulation du phosphore

• Stockage et recyclage de la matière organique

Support de production agricole

• Production de biomasse

• Valeur/Qualité fourragère

Fonction

Service

• Stockage de l’eau dans le sol ou en surface


Méthode: Suivis piézométriques manuels ou automatiques

Objectif: Connaitre les variations du niveau de nappe dans le sol

Indicateur: Hydropériode

Zone humide

Cours d’eau

Piézomètre

Nappe

-20,00

-15,00

-10,00

-5,00

0,00

5,00

10,00

15,00

Niv

eau

de

la n

app

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cm)

Dates des mesures

P4

P5

P6

Roc’h Plat Mise en place des fascines


• Un protocole à adapter selon l’objectif:

Suivis des niveau en charge et étiage ou durée de saturation de la surface du sol:- Suivis tous les 15 jours suffisants

Suivis du fonctionnement hydraulique de la zone humide (charge, décharge en réponse aux événements pluvieux/ex):- Suivis en continu

Remarque: Coût de l’achat des sondes très vite amorti par rapport au temps passé par le technicien sur le terrain pour des suivis à moyen ou long terme.

1 sonde basique avec compensation de pression: 600 à 800 €1 sonde sans compensation : environ 350 € + 1 baromètre par site : 350€


• Stockage de l’eau dans le sol ou en surface

- Sources d’approvisionnement en eau (connexion à un réseau hydraulique,

sources, nappes perchées…) et exutoires ;

- Connectivité hydraulique des eaux de surface et souterraine (marqueur Cl-);

- Sens d’écoulement, par la réalisation d’une étude de la topographie du site ;

- Réseaux d’écoulements préférentiels.


Objectif: Diagnostic du fonctionnement hydrologique général de la zone humide

• Régulation de l’azote et du phosphore


Méthode: Suivi de l’évolution des concentrations de l’eau en N et P à travers la zone humide

- Mesures directes dans les fossés et collecteurs de drains en amont et à l’aval de la zone humide

(site de Boullac’h, Plouzévédé)

- Installation de transects de piézomètres(3 x 5 piézos, sur le site de Coat Carriou, St Evarzec)

Objectif: Evaluer la capacité du site à abattre le nitrate et le phosphore

Indicateur: Bilan d’azote ou phosphore sur une section de la zone humide

Exemple: Suivi de l’évolution des concentrations de l’eau ennitrate à travers la zone humide

P1

P3

0

2

4

6

8

10

Amont Haut Moyenhaut

Moyenbas

Bas

Co

nce

ntr

atio

n e

n m

g N

/l

Mai 2015

P1

P3

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2

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8

10

Amont Haut Moyenhaut

Moyenbas

Bas

Co

nce

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atio

n e

n m

g N

/l

Novembre 2015


• Régulation de l’azote et du phosphore

• Site de Coat Carriou, St Evarzec (29)

• Taux de matière organique de l’horizon supérieur

• Teneur totale en N, P et C

• Evolution annuelle des teneurs en N mineral

• Densité apparente (indicateur de la compaction du sol)


• Stockage et recyclage de l’azote et du carbone dans le sol

Evaluation- Du potentiel de fuite d’azote minéral- Du stockage de carbone- Du potentiel de dégradation de la matière organique- Des conditions générales du sol en regard aux besoins bactériens pour

réaliser les processus biogéochimiques

Indicateurs:


• Stockage et recyclage de l’azote et du carbone dans le sol

Exemple: Evolution annuelle des teneurs en nitrate et ammonium du sol sur le site de Fontaine Margot, Brest.

0,00

5,00

10,00

15,00

20,00Te

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H4

+ (m

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/kgM

S)

Evolution du taux de NH4+ extractible dans le sol du site de FM

1 2 3 4

Travaux

0,00

5,00

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15,00

20,00

Ten

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du

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NO

3-

(mgN

/kgM

S)

Evolution du taux de NO3- extractible dans le sol de FM

Bas Moyen Haut Haut décapé

Travaux

Macrofaune du sol

Support de diversité faunistique

Méthode: Suivi quantitatif par piégeage des peuplements de carabes et araignées

• Evaluation des modifications des peuplements en termes d’espèces et de traits fonctionnels

• Habitat pour une faune typique des zones humides

Objectif: Evaluation de la stabilité du milieu

Indicateur:

• Piégeage au pièges Barber

Rq: les carabes et araignées sont sensibles aux conditions micro-stationnelles

Objectif: Avoir une idée globale de la diversité d’un site

Indicateurs:

Méthode: Inventaires qualitatifs



Amphibiens

Lépidoptères

Orthoptères

Odonates

• Présence-Absence des espèces avant et après travaux

• Analyse des monographies des espèces

• Recherche d’espèces indicatrices de modifications du milieu

Objectif: Evaluer l’impact potentiellement négatif des travaux

Indicateur:

Méthode: Relevés des traces de présence



Mammifères semi-aquatiques

Cartographie des traces de présence des espèces sur le site

• Campagnol amphibie• Crossope aquatique (abandonnée)

Objectif: Connaitre l’évolution spatio-temporelle des communautés végétales

pour déterminer :

- la vitesse de colonisation de la végétation, avec ou sans apports de

graines, sur les sites remaniés;

- la vitesse d’évolution des communautés végétales dans les sites où le sol

ne sera pas remanié;

- le degré de similitude des communautés végétales avec la végétation des

sites référence;

- la distance d’influence des travaux réalisés.

Support de diversité floristique

• Habitat pour une flore typique des zones humides

• Inventaire de la flore

Liste exhaustive des espèces végétales présentes

• Inventaire et cartographie des végétations

Réalisation d’une typologie des communautés végétales (selon la méthode phyto-sociologique) : réalisation de relevés phyto-sociologiques, saisie et interprétation des données

Cartographie des communautés végétales : sur fonds ortho-photographiques à l’échelle 1/5000ème.


Méthodes:

• Mise en place de transects de suivi de la végétation

Succession de relevé quantifiés de taxons dans des quadras de 2 x 2 m le long d’une ligne permanente. Dans chaque carré, les taxons sont recensés et se voient attribuer un recouvrement (en %).

Transects positionnés perpendiculairement aux

fossés et localisés par GPS.

Reproduction des transects annuellement.

2 m

2 m


Méthodes:

• Calcul d’indices de similarité


Valorisation:

Stage L. Palumbo, UBO


Méthode: Evaluation annuelle de la production et de la qualité fourragère

Support de production agricole

Méthode:

Etude coûts/bénéfices des modifications des pratiques agricoles suite aux travaux de rehabilitation à l’échelle de la parcelle

• Production de biomasse

Objectif: Evaluer la valeur agronomique de la parcelle après travaux de réhabilitation

• Revenu pour les agriculteurs

Objectif: Evaluer l’impact des travaux de réhabilitation sur l’exploitation agricole

The end

Exemples de travaux du

Réseau expérimental sur la réhabilitation de

zones humides du Finistère

Préserver les zones humides du Finistère

(paysages, biodiversité, ressource en eau)

Réhabiliter les zones humides dégradées afin qu’elles retrouvent

leurs fonctions

Objectif stratégique

Objectifs opérationnels

Objectif intermédiaire

Consolider et valider

les protocoles de

réhabilitation de

zones humides

Mesurer les effets de

la réhabilitation

Accompagner,

communiquer et

sensibiliser sur les

techniques de

réhabilitation

> Plan d’actions – 2013 à 2016

Les objectifs du réseau

Organisation du réseau

Les sites pilotes

Bassins versants concernés par le Plan Algues Vertes

Les 5 sites pilotes:

Fontaine Margot: Culture drainée par fossés et partiellement remblayée.

Corroac’h:Ancienne pisciculture

Coat Carriou:Prairie drainée par fossés

Roc’h Plat: Tourbière enrésinée et drainée par fossés

Boullac’h: Prairie sursemée drainée (drains enterrés et fossés)

Exemple du site de Fontaine Margot, Brest

• Maître d’ouvrage: Brest Métropole Aménagement assisté de Brest Métropole

• Commune: Brest

• Surface: 4h dont 2 ha de zone humide (délimitée avant travaux)

• Etat avant travaux: Culture partiellement sur remblai et drainé (fossés)

• Objectifs: Réhabiliter une prairie humide fonctionnelle

• Enjeux: Qualité de l’eau et biodiversité


• Durée du chantier

• 13 jours – début le 15 septembre 2014

• Mise en œuvre:

• Entreprise du paysage, entreprise de travaux agricoles et chantier d’insertion

• Contraintes particulières:

• Dossiers réglementaires réalisés dans le cadre de la ZAC

• Bilan financier

• Déblai: 10 000 €

• Elagage: 470 €

• Chantier d’insertion: 1 038 €

• Préparation de sol et semis: 1 840 €

• Piquets: 440 €

Coût total des travaux: 13 788 €



• Etat du site avant travaux


Déblai sur 6800 m2 (2800 m3 environ, soit 350 remorques). Dépôt en périphérie pour création de talus de ceinture.

• Mise en œuvre des travaux

• Mise en œuvre des travaux• Préparation du sol et semis ou transfert de foin


Transfert de foin: Transfert de 1 pour 3 en équivalent surfaciqueEtalage à la main (chantier d’insertion)

Travail du sol au combiné déchaumeur/herse rotative ou rotavator

Semis avec un combiné de semis


Mélange prairie humide de fauche 3g/m2

RGI 25 g/m2 RGI 3 g/m2 Transfert de foin

Sol nu

Sol nuMélange prairie humide de fauche 3g/m2

• Essais de semis Semis le 10/10/14 – Photos le 07/01/15 (environ 3 mois après semis)

Juillet 2015

• Essais de semis

Mélange prairie humide de fauche 3 g/m2 RGI 25 g/m2 RGI 3 g/m2 Transfert de foin Sol nu

Semis le 10/10/14 – Photos le 07/01/15 (environ 3 mois après semis)


Exemple du site de Coat Carriou, Saint Evarzec


• Maître d’ouvrage: Com. Com. du Pays Fouesnantais, Concarneau Cornouaille Agglomération

• Commune: Saint Evarzec• Surface: 0,3h• Etat avant travaux: Prairie humide drainée (fossés)• Objectifs: Réhabiliter une prairie humide

fonctionnelle• Enjeux: Qualité de l’eau et biodiversité



• Intervention proposée

Comblement complet des fossés de drainage



Réseau de fossés profonds (environ 80 cm à 1m20 m)

• Durée du chantier • 2 jours – 23 et 24 septembre 2014

• Contraintes particulières• Portance limitée• Expertise ONEMA sur la nature des fossés (classés cours d’eau sur inventaire départemental)• Présence d’espèces protégées • DIG (protocole simplifié)

• Mise en œuvre• Réalisation en régie avec location de pelle

• Bilan financier:• 560€ + temps conducteur pèle• Présence d’un technicien du maître d’ouvrage en permanence


• Evitement des impacts sur une espèce protégée

• Présence avérée de Campagnol amphibie

• Fauche des berges 10 jours avant travaux

• Décapage lent et progressif des berges et hauts de berges

• Mise en fuite des individus présents



Avant travaux

En fin de travaux3 mois après travaux

Exemple du site de Roc’h Plat, Hanvec

• Maître d’ouvrage: Parc Naturel Régional d’Armorique

• Commune: Hanvec

• Surface : 3,2 ha

• Etat avant travaux: Boisement de résineux sur tourbière de pente (déboisé en 2006)

• Objectifs: Restaurer le fonctionnement hydrologique de la zone humide

• Enjeux: Biodiversité et régulation quantitative de l’eau




• Intervention proposée

• Mise en place de fascines en travers des fossés

• Brèches dans les talus


Fossés allant jusque 80 cm et 1m de profondeur.



• Durée des travaux• 13 jours – Début le 19 novembre 2014

• Contraintes particulières• Pas de portance

• Présence d’espèces protégées

• Travaux en site inscrit

• Mise en œuvre • Travaux réalisés par une entreprise d’insertion

• En moyenne 4 personnes pendant 13 jours = 52 jours ouvrier

• Bilan financier:

• Fascinage dont fourniture des piquets châtaigner: 10 118 € (branchage pour bourrage des fascines fourni par le maître d’ouvrage)

• Création de brèches dans le talus : 1 654 €

• Arrachage des repousses de résineux: 2 300 €

--> Coût total des travaux HT : 14 072 €

Exemple de Corroac’h, Plomelin

Exemple du site de Corroac’h, Plomelin

• Maître d’ouvrage: Conseil départemental du Finistère

• Commune: Plomelin

• Surface : 1 ha

• Etat avant travaux: Ancienne pisciculture remblayée après fin de l’exploitation

• Objectifs: Restaurer la continuité écologique (latérale et longitudinale)

• Enjeux: Biodiversité et régulation quantitative de l’eau

• Travaux: Restauration de la zone humide, passe à poisson et remise du cours d’eau dans son lit initial.

• Durée des travaux• 2 mois, Septembre - Novembre 2016

• Contraintes particulières• Présence d’espèces protégées

• Demande d’autorisation au titre de la loi sur l’eau

• Mise en œuvre • Travaux réalisés par une entreprise de travaux publiques et une entreprise de

maçonnerie (passe à poisson)

• Pelle 30T, mini pelle 2.5T et un bulldozer

• Bilan financier:

--> Coût total des travaux HT : 213 500 €

Exemple du site de Corroac’h, Plomelin

journée technique réhabilitation des zones humides€¦ · journée technique réhabilitation des...

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