journal u3a contact - novembre - décembre 2015

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Novembre - Décembre 2015 Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2015/5

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Université du 3e Age - Liège

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Novembre - Décembre 2015

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

2015/5

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Bonjour à tous

L'année scolaire est en route depuis quelques semaines maintenant et vous avez certainement retrouvé le rythme des cours.

Comme vous avez pu le constater, les « grandes vacances » ont été mises à profit pour encore accroître votre confort dans les classes : Des écrans de 127 cm ont été placés dans les salles 1 à 5 un nouveau projecteur dans la classe 16 un projecteur et un écran dans la classe 15 un projecteur et un écran dans la classe 8 un tableau électrique digne de ce nom dans la salle 11 des coussinets aux pieds des chaises et des tables de la cafeteria pour éviter les grincements de dents des élèves de la classe 11 située en dessous. Au moment où vous lirez ces lignes, le nouveau mobilier pour la classe 1 (tables) et la 11 (nouvelles chaises avec tablettes, 20 gauches et 30 droites) sera installé au début octobre. Placement de prises de courant dans plusieurs classes. Un écran électrique sera placé dans la 7 au début novembre. Le nettoyage du sol de la classe 11 a été réalisé avec Sébastien. Des armoires ont été installées dans la réserve de la cafet’ pour mieux stocker le matériel.

Tous ces travaux ont été réalisés pendant juillet et août par notre duo de choc : Philippe Mathieu et Guy Vincent, nous les en remercions de tout cœur.

Des nouveaux cours avaient été envisagés mais n’ont pu se concrétiser par manque d’élèves; par contre us et coutumes de Thaïlande et les sites UNESCO sont maintenus.

Je me permets de vous rappeler les règles de circulation dans le marché couvert : pas de parking le long de la route de sortie depuis les barrières du Marché jusqu’au portique en béton; de nombreux plans sont affichés dans notre bâtiment et voir page 31.

Pour faciliter le travail de Sébastien, le couloir des classes 1 à 8 sera fermé de 12h15 à 13h15.

N'oubliez pas, quelle que soit la classe ou le cours, aucune place n'est réservée pour un élève si ce n'est pour les personnes malvoyantes ou souffrant d'un problème d'audition.

Une partie du texte ci-dessus est (un peu) barbant pour la plupart d'entre vous mais certains n'ont pas toujours à l'esprit que laisser sa place à une personne moins vaillante fait partie des règles du bien vivre ensemble comme beaucoup d'autres dont nous devrions nous souvenir. Un sourire, un geste amical, un mot gentil et votre journée démarre sur les chapeaux de roues.

Je vous souhaite une année pleine de joie, d'apprentissage de nouvelles choses et de beaucoup de partage et d'amitiés avec vos condisciples.

Daniel Vandijck

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Université du 3ème âge de LIEGE ASBL 416.488.603

Avenue Joseph Prévers, 27 - 4020 Liège Tel : 04/370.18.01 - e-mail : [email protected]

Site : www.u3a.be - Compte ING-BE19.3400.1501.3012

Edit. responsable D. Vandijck - Av. J. Prévers, 27 - 4020 Liège

-oOo- Les articles sont publiés sous la seule responsabilité

de leurs auteurs

Mise en page, traitement numérique et réception du courrier Marie-José Hulsmans

Relecture : Richard Gillon Photo de couverture : Albert Collignon

S O M M A I R E

2 Editorial

3 Sommaire

4 Congé / Agenda

5 Récit : Voyage en Macédoine grecque et Thessalie

7 La mort d’Hannibal Barca

8 Danses traditionnelles

9 Voyage : Redécouverte de Lyon et la Fête des Lumières

13 Usage de drogues psychotropes chez les anciens celtes

14 Texte wallon : Li bocô

15 Voyage : Cologne et ses 7 magnifiques Marchés de Noël

17 Pourquoi s’intéresser aux lettres illégales des camps de concentration nazis ?

18 Echos du club Royal Ciné Vidéo 8-16

19 Les promenades architecturales de l’U3A

22 Voyage : Paris, ville de lumière

24 Généalogie : Comment je suis tombé dedans

25 Conférence de philosophie

26 Marches Henri Darras

27 Récit : Visages de la Côte d’Emeraude

29 Les Danaïdes aux portes de l’Europe

31 Plan du parking

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Congés scolaires 11/11 Commémoration de l’Armistice 21/12-1/1 Vacances de Noël (Vacances d’hiver) 8/2-12/2 Congé de carnaval (Congé de détente) 28/3-8/4 Vacances de Pâques (Vacances de printemps) 1/5 Fête du travail 5/5(+6/5) Ascension 16/5 Pentecôte 1/7-31/8 Grandes vacances

Manifestations déjà annoncées 9/11-20/11 Exposition Arts graphiques (Joëlle Broen) 12/11-20/11 Brocante Livres 14/11-15/11 Voyage à Paris (Anne Gersten) 23/11-4/12 Exposition Atelier peinture (Marcel Evrard) 5/12-9/12 Voyage à Lyon (Françoise Lathouwers) 4/12-18/12 Exposition Dessin techniques sèches (Stéphane Gilles) 7/12-11/12 Marché de Noël 12/12-13/12 Voyage à Paris (Bernard Sohet) 17/12 Excursion à Cologne (Formatage) 8/1-22/1 Exposition Enluminures, copies d’œuvres (Aurélie Vétro) 16/1 Repas de nouvel an (Formatage) 26/1-5/2 Exposition Calligraphie et peinture chinoise (W. Zhang) 18/4-21/4 Exposition Arts graphiques (Joëlle Broen) 25/4-28/4 Exposition Enluminures, copies d’œuvres (Aurélie Vétro) 30/5-3/6 Semaine Internet (Formatage) 30/5-3/6 Barbecue (U3A) 18/6 Souper de fin d’année (Formatage)

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Un voyage en Macédoine grecque et Thessalie

Nous n’étions que 27 à apprécier cette région du nord de la Grèce qui n’est pas encore envahie par une horde de touristes mais qui est riche d’un patrimoine reconnu par l’UNESCO. Thessalonique reste trop peu connue mais est chargée d’histoire. Elle est à la fois macédonienne (Philippe II y résida), e l l e reçut la visite de Saint-Paul en l’an 50, romaine (Galère y fit édifier un arc de triomphe et son palais au début du 4e siècle), byzantine (église de Saint-Dimitriou, martyr devenu saint patron de la ville) et ottomane (minarets). Ceinturée de murailles, bâties par Constantin, elle est aujourd’hui pleinement grecque. Le mont Athos ! Sur une péninsule de 335 km² a été édifiée une république monastique. On y recense plus de 2000 moines orthodoxes répartis en 20 monastères. Depuis 1045, toute présence femelle de vertébrés y est interdite : pas de femmes, de vaches ou de chiennes. N’y trouvent grâce que les poules (œufs) et les chattes (souris). Les hommes doivent demander un laissez-passer. C’est donc en bateau que nous avons longé le littoral pour découvrir les monastères dont certains sont occupés par des communautés russe (le plus grand), bulgare, serbe ou géorgienne. Le plus ancien date du 10e siècle. Ils sont exonérés d’impôts. Les Météores sont époustouflants, avec leurs six monastères bâtis au sommet de parois verticales ou des pitons gréseux. Autrefois, c’est à l’aide de paniers treuillés

que les moines s’approvisionnaient dans les localités voisines. Ces treuils servent toujours pour faire parvenir les matériaux nécessaires à la restauration. Aujourd’hui, des escaliers ont été taillés dans la roche pour faciliter l’accès des vieux moines et…des touristes. Nous avons visité le Varlaam en nous offrant une grimpée de 140 marches. De nombreux films ont été tournés sur le site dont un James Bond en 1981 et un Tintin. Un monastère est par ailleurs confié aux moniales mais on y accède par un pont, pas par des escaliers. Mosaïques et fresques

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anciennes du 16e siècle les décorent somptueusement. Enfin, on ne peut quitter la Macédoine sans rendre hommage au roi Philippe II, père d’Alexandre le Grand. Son tombeau fut découvert par hasard à Vergina, sous un tumulus en 1977. Sous une voute, on découvre les quatre tombes à l’origine creusées dans la roche et recouvertes de terre. Ces tombeaux gigantesques n’ont jamais été violés et abritaient des trésors dont un larnax, coffre en or massif contenant des fragments d’ossements de Philippe II. Par contre, on ignore toujours où se trouvent les restes d’Alexandre… Jean-Claude Lefèbvre

Quelques petits Rappels Les portes du bâtiment sont ouvertes de 8h30 à 17h00. Heures d’ouverture du secrétariat : de 9h00 à 11h45 et de 13h30 à 16h30. Le couloir des classes 1 à 8 sera fermé de 12h15 à 13h15 pour faciliter le nettoyage. Pour le bien-être des classes du sous-sol, veillez à soulever vos chaises au lieu de les traîner dans les classes du haut.

Et n’oubliez pas : Souriez, c’est contagieux.

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LA MORT D’HANNIBAL BARCA De nos études secondaires classiques, nous avons tous gardés le souvenir, enlaidi par Tite-Live, d’Hannibal Barca, notamment par le souvenir des lamentations des Romains de l’époque « Hannibal ad portas » qui firent frissonner les citoyens de Rome après la défaite sanglante qu’Hannibal leur infligea sur leur propre territoire.

Les Romains ayant finalement remporté la partie, on sait qu’Hannibal, réfugié chez un roi d’Afrique du Nord se vit trahi par ce dernier et contraint à s’empoisonner. Mais peut-on affirmer avec une probabilité assez élevée avec quel poison mystérieux il s’est donné la mort ?

Une source non recoupée relate l’autolyse par empoisonnement d’Hannibal Barca(1) à l’aide d’un mélange de ciguë et d’arsenic (1) qu’il aurait porté sur lui-même en cachette sous forme liquide dans le chaton d’une bague .

Les symptômes supposés induits par ce mélange sont décrits de façon assez vague par la même source(1) à savoir des sensations de stomato-pyralgies suivis de pansomato-pyralgies associées à une atteinte neuro-musculaire de type lytique et à une panplégie et aussi à une phrénoplégie. (1)

Le poison caché sous la pierre de la bague ou dans une plume d’oiseau est rapporté par de nombreuses sources mais malheureusement aucune ne précise la nature du dit poison.

On sait que, dans sa jeunesse, Hannibal Barca avait séjourné dans la péninsule ibérique et qu’il s’était vivement intéressé à la toxicologie minérale.

Si l’Antiquité connaissait de nombreuses substances thanatogènes, les toxiques végétaux comme la ciguë, la mandragore, l’ellébore ou les sucs de pavot auraient dû, à la longue, perdre une bonne partie de leur nocivité. Quant à la plupart des poisons minéraux connus dans la péninsule ibérique, comme les sels de plomb, ils n’étaient pas à même, à petite dose de provoquer une mort si rapide.

Il faut donc penser que la solution la plus plausible est celle d’un anhydride arsénieux, produit de la fonte des minéraux riches en arsenic que l’on réalisait dans les fours de la péninsule, dont une dose assez limitée pour être cachée dans le chaton d’une bague ait pu provoquer chez Hannibal Barca la mort rapide qu’il attendait du contenu empoisonné de cette cachette. (2)

Dr André NOSSENT médecin toxicologue diplômé

BIBLIOGRAPHIE (1)http// : blog.onyx-cavia.com /index php/post2006/05/23/172 – le poison. (2)Guitard Eugène HUMBERT ( d’après le texte espagnol du Dr L. BIAS in El Monitor de la Farmacia du 20/2/1960 in la Revue d’histoire de la pharmacie , année 1960 , vol. 48 numéro 165 pp 337-338

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L’année scolaire 2015 – 2016 est à nos portes.

Il va falloir prendre des dispositions pour la survivance du cours de

«danses traditionnelles », car la fin de l’année 2014 – 2015 fut très chahutée en ce sens que les élèves du cours n’étaient que 5 ou 6, beaucoup trop peu pour faire un quadrille par exemple. Pour certaines danses, il fallait danser avec un fantôme, ce qui a eu comme conséquence la déconcentration des danseurs.

Pour ceux qui désireraient venir nous rejoindre, il faut savoir que la danse en général est un moyen de bouger, car elle fait intervenir pratiquement tous les muscles de notre corps, ainsi que notre mémoire et notre équilibre, et aide à se mouvoir dans l’espace.

Dans ce cours, vous apprendrez, dans une ambiance festive, les pas de danse des

différents folklores de notre Belgique ainsi que ceux des pays étrangers. Folklores, qui à tous les niveaux, font partie de nos racines.

Il faudrait, au minimum 16 élèves, qui seraient pleins de bonne volonté pour

réaliser cette performance. Les cours, s’il y a assez d’élèves, se donnent tous les mercredis matin de 9h30 à

12h00, ainsi que l’après-midi de 14h00 à 16h30. Venez tous le plus possible pour vous distraire tout en vous amusant.

Jacques Prignon Roger Hourant Rue des Fossettes, 24 Rue Sylvain Gouverneur, 8/2 4032 – Chênée 4550 – Nandrin Tél. : 04/ 365.83.41. Tél. : 085/82.55.36. G.S.M. : 0496/55.41.23. G.S.M. : 0473/72.96.88. E mail : [email protected] E mail : [email protected]

Les U3 Arèdjîs

Danses traditionnelles

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L’U3A organise du 5 au 9 décembre 2015

Redécouverte de Lyon et la Fête des Lumières

La Fête des Lumières, Étendue sur 4 jours, la Fête des Lumières anime tous les quartiers et offre dans toute la ville des scénographies et des spectacles de lumière innovants et surprenants, sur des sites traditionnels ou insolites. En 2012, 4 millions de visiteurs admiraient la Fête des Lumières.

Qu'est ce qu'une traboule ? Ce mot est lyonnais. En résumé une traboule est une voie réservée aux piétons, débutant par un couloir d'entrée et traversant un ou plusieurs bâtiments pour relier une rue à une autre. piétonne, couverte ou non

mais situé entre les immeubles (ce peut être une galerie ou une ruelle).

Le Bouchon Lyonnais est un restaurant typique où l'on mange des spécialités du cru.

Guignol est une marionnette créée par un ouvrier de la soie, Laurent Mourguet. Personnage haut en couleur à la langue bien pendue, ouvrier canut utilisant le parlé lyonnais et des expressions truculentes, Guignol dénonce l'injustice sociale en prenant le parti des petites gens. Accompagné de Gnafron, un savetier joueur, buveur de Beaujolais, et de sa femme, Madelon, Guignol vit des aventures présentées dans un petit théâtre.

Gone : gosse de Lyon. Les enfants de la rue, les gones comme on dit. (Alphonse Daudet, Le Petit Chose)

La Révolte des Canuts : En 1831, les tisserands de soie lyonnais (appelés canuts) s'insurgent contre le salaire minimum. Ils déclarent la grève générale et très vite l'insurrection prend la forme d'une révolte. Les ouvriers se révoltent contre leurs patrons dans tous les quartiers de Lyon (et spécialement à la Croix Rousse). La révolte des canuts sera réprimée dans le sang par le fils du roi Louis-Philippe, le Duc d'Orléans. 1834 : seconde révolte des Canuts. Réagissant aux manœuvres des employeurs qui tentent de baisser les salaires, au procès de grévistes et à la restriction des droits d’association votée par les députés, les ouvriers des soieries défilent. Le pouvoir fait preuve de la plus grande fermeté. La Semaine sanglante se termine le 15 avril lorsque l’armée prend le contrôle de la ville au prix de plus de 600 morts et de 10 000 prisonniers.

Une brève histoire Lumière : C'est à Lyon que naissent les 2 fils Lumière : Auguste et Louis. C'est le cadet, Louis, qui mettra au point une plaque sèche (procédé de photo instantanée) qui assurera renommée et réussite financière à l'entreprise familiale.

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1894 est le point de départ de l'aventure qui aboutit à l'invention du "Cinématographe Lumière". Des frères Lumière, nous avons la chance à Lyon, autour de l'Institut Lumière, d'avoir pu en conserver les traces. Des preuves matérielles sont ces vestiges symboliques : le château Lumière, le hangar des usines, la rue du Premier-Film et des preuves vivantes : les films.

André-Marie Ampère : Naissance à Lyon en 1775. Il ne va pas à l'école. Son père l'a éduqué selon les principes de Rousseau, et il s'est formé lui-même à l'aide de la bibliothèque familiale. Les Procès-verbaux de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon mentionnent la réception d'un "mémoire de M. Ampère fils, âgé de treize ans". Il s’intéresse à la botanique de J-J. Rousseau et se livre simultanément à l'étude de la classification des plantes et à la lecture assidue des poètes latins. Il donne des leçons particulières de mathématiques, de physique et de chimie à Lyon. Il est admis comme titulaire dans la section Mathématiques pures de la Classe des sciences de l'Académie de Lyon. Après la mort de sa femme en 1804, il abandonne la recherche scientifique pour se consacrer aux problèmes philosophiques, métaphysiques et religieux. Ampère meurt en 1836 à Marseille, lors d'un voyage d'inspection.

La résistance : Un grand nombre de personnages vont graviter dans l'orbite lyonnaise pendant la Seconde Guerre mondiale ce qui lui confère le titre de « capitale de la Résistance ». Plusieurs réseaux s'activent contre l'occupation allemande. On peut notamment citer Lucie et Raymond Aubrac. La Résistance perd son éminence avec l'arrestation de Jean Moulin en 1943.

Depuis la plus haute antiquité, la colline de Fourvière « la colline qui prie » est un haut lieu de la vie spirituelle et culturelle de Lyon. La Basilique a été édifiée au XIXème siècle, à l’initiative de milliers de Lyonnais. Plus de deux millions de visiteurs «montent» chaque année à Fourvière.

La Croix-Rousse est « la colline qui travaille », car elle était le lieu où résidaient et travaillaient les canuts, ouvriers qui ont fait la renommée soyeuse de la ville.

Lyon c’est aussi : Les Musées & leurs expositions temporaires

Musée des Beaux-Arts, Musée des Tissus et des Arts Décoratifs, Musées Gadagne : Histoire de Lyon et Marionnettes du Monde, Musée d'Art Contemporain, Musée Gallo-romain de Fourvière, Musée Miniature et du cinéma, Institut Lumière, Musée d'Art Religieux de Fourvière, Musée de l'Imprimerie, Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation, Petit Musée Fantastique de Guignol, Musée des Automates, Musée Urbain Tony Garnier, Musée de l’automobile Henri Malartre, Maison Ampère et Musée de l’Electricité … Mais aussi : La Maison des canuts, le Théâtre le Guignol, la Maison de Guignol, Un Gone de Lyon, le Planétarium, Les quais de la Saône, les Berges du Rhône, Le Vieux Lyon, les marchés artisanaux, les marchés de Noël, les spectacles, le funiculaire, le Parc de la Tête d’Or …..

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Il est utile de tenir compte que ce mini trip comprend de nombreuses balades et trajets en métro, tram, trolley, funiculaire … et que par conséquent il est impératif que les participants soient capables de marcher calmement 4 ou 5km et ce dans un laps de temps de 2 à 3h. Bien évidemment, des haltes « bouchons » et brasseries sont prévues le long des parcours.

Samedi 5 décembre 2015

Départ du parking de l’U3A à 8h45 précises (être là à 8h30) - Balade découverte de Dijon - Arrivée à l’hôtel aux alentours de 21h

Du dimanche 6 au mardi 8 décembre 2015 : nous avons découpé la ville en 3 secteurs – 1 par journée

Chaque journée sera donc une balade tranquille agrémentée de visites, musées et autres monuments, murs peints, traboules, berges, marchés artisanaux, marchés de Noël, transferts en métro, funiculaire … jusque 18h.

Vous aurez accès à tous les musées lyonnais inventoriés ci-dessus dans le document (21 musées). Une visite guidée des traboules ou de la vieille ville est également programmée. Nous assisterons à un spectacle au théâtre de Guignol ainsi qu’à une démonstration au Planétarium. Nous monterons en funiculaire à Fourvière où nous visiterons la Basilique et le musée Gallo-romain. Une visite de la maison des Canuts est également prévue. Nous ne raterons sous aucun prétexte l’Institut des frères Lumière – le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation et la maison Ampère et Musée de l’Electricité … Vous recevrez une carte d’accès illimité durant 3 jours au métro, tram, trolley, bus et funiculaire.

De 18h à 22h – 22h30 : la féérie de la Fête des Lumières (1/3 du parcours chaque soir). De la magie il y en aura à chaque coin de rues avec des heures fixes pour les spectacles grandioses.

Tous les repas sont libres. De cette manière chacun fera suivant ses goûts et son budget.

Mercredi 9 décembre 2015

Grande halte à Beaune : visite des hospices, balade dans la ville et bien évidemment une halte dégustation - Retour à Liège vers 22h30.

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Prix : 380 € par personne Tarif chambre single : +120 € Assurance annulation : 15 € par personne

Modalités d’inscription : versement d’un acompte 190 € (+ évent. 120 € de single) (+ évent. 15 € d’assurance annulation) avant le 10 novembre 2015 en mentionnant

clairement le nom et le prénom de chaque participant au compte : BE19 3400 1501 3012 – (BICC : BBRUBEBB) au nom de U3A asbl à 4020 Liège + en envoyant par mail ou

par voie postale le formulaire dûment complété Solde : 190 € avant le 10 novembre 2015

Le prix comprend :

• le transport par autocar 3*** full option durant les 5 jours • 4 nuits avec petit déjeuner à l’hôtel Première Classe Lyon Pierre Bénite en chambre double ou single • l’accès à tous les musées lyonnais inventoriés dans ce document (21 musées) • une visite guidée des traboules ou de la vieille ville, un spectacle au théâtre de Guignol et au Planétarium , la visite de la basilique de Fourvière et de la maison des canuts • une carte d’accès illimité durant 3 jours au métro, tram, trolley, funiculaire et bus • la visite dégustation et celle des hospices à Beaune • Le dossier complet à imprimer avant le départ (disponible sur le site U3A et sur facebook fin novembre) RENSEIGNEMENTS : document complet de 15 pages sur www.u3a.be ou http://issuu.com/u3a3/docs/lyon_u3a_2015

secrétariat U3A ou encore [email protected] - 04/278.39.80 après 20h

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USAGE DE DROGUES PSYCHOTROPES CHEZ LES ANCIENS CELTES

Si aujourd’hui, le chouchen est une boisson relativement populaire et peu alcoolisée, la méthode de préparation des anciens Celtes (le chouchen étant alors connu par les Bretons sous le nom d’hydromel) suivait à l’époque une recette des plus originales susceptible d’aboutir à l’obtention d’une boisson psychodysleptique. En effet, les druides celtes installaient une jarre pleine d’alcool de pomme ou de blé sous une ruche sauvage toute bourdonnante d’abeilles. En détachant la ruche et en la faisant choir dans l’alcool tout en fermant hermétiquement le récipient avec de la cire, les druides obtenaient un mélange d’alcool, de débris de ruches, de cadavres d’abeilles et de leur venin (1). Or on sait que le venin d’abeilles est secrété à partir des glandes acides et basiques caudales des abeilles ouvrières, lesquelles secrètent un liquide incolore à l’odeur forte composé à 85% d’eau et de I5 % de matières sèches. Ces matières sèches sont un mélange d’enzymes 15%, de peptines et de protéines 55 à 58%, de melittine et d’histamine, de 25 % de composés autres ( sucres, phospholipides etc…ainsi que de 1 à 2% de composés volatils (2). Il est bien connu que le venin d’abeille est composé pour 50% de son poids sec de melittine et pour 11% de phospholipase A2 responsable d’hémolyse et de rhabdomyolyse. La première substance est directement responsable de la toxicité cellulaire directe et constitue l’allergène principal. L’hyalorinidase 1-2 % favorise la diffusion tissulaire du venin et est également allergisante. Parmi d’autres composés, on compte la lysophospholipase (1%), la phosphatase acide 1%, la dopamine, l’apamine, ( un peptide neurotoxique) (3%) , l’histamine O , 17% et le MCD Mast Cell Degranulating peptide (3). On peut comprendre qu’avec une telle composition le chouchen préparé à l’ancienne par les Celtes devait avoir des propriétés psychodysleptiques importantes si l’on pense également aux substances résultant de la dissolution dans l’alcool des abeilles noyées et de celles résultant de la dissolution des produits de la ruche . Dr ANDRE NOSSENT médecin toxicologue diplômé BIBLIOGRAPHIE (1)X.SEGUIN 6oct 2O13 edensaga.com/celtie-druides-gaulois-drogues- spirituelles-potions magiques –hydromel –amanite htlm (2) AFA apitherapiefrancophone .com /les- remèdes- de- la/247 le venin d’abeille (3) E AERTGEERTS , E STECKX in Rev. Méd Lg 2O14 69:9/ 485-489

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Li bocô On vî profèsseûr d’ûnivêrsité aléve prinde si pinchon. Come c’èsteût s’dièrin djoû di scole, i voléve a tot pris ac’sègnî l’valeûr dèl vèye a sès scolîs. Il intra è l’anfitèyåte avou on vû bocô. Sins moti, i rimpliha l’bocô avou dès bales di golf èt i d’manda ås scolîs si l’bocô èsteût plin.Turtos èstît d’ac-wèrd di dire qu’awè. Adon pwis, li profèsseûr prinda è s’min ine pougnèye di måyes di veûle èt lès mèta è bocô.Lès måyes rimpli-

hît lès vûs inte lès bales di golf. I rid’manda si l’bocô èsteut plin èt lès scolîs èstît d’acwèrd. Li vî profèsseûr prinda dè fin såvion èt l’mèta è bocô.iI såvion rimpliha lès vûs inte lès måyes èt lès bales di golf. Minme quèstchon èt minme rèsponse : nole dotance, c’èsteût vrèyemint plin. Li profèsseûr rid’manda s’èstît vrèyemint sûrs…..Awè,awè, awè. Li mêsse prinda deûs jates di cafè èt lès vûda co è pot ,li såvion aveût bu tot l’cafè.

Asteûre, dji pou v’s èspliquer m’lèsson. Li pot r’prézinte li vèye. Lès bales di golf sont lès sacwès lès pus-importantes come li famile, lès-èfants, li santé. Lès måyes sont lès-ôtes sacwès come l’ovrèdje, li moho-ne, li vwètûre…Li såvion, c’èst tot l’rèsse. Si dj’aveû mètou l’såvion po-z-ataker, i n’åreût pus- avou plèce po tot l’rèsse. C’èst l’minme afère èl vèye.I n’fåt piède nou tins po lès p’tites sacwès. Prindez astème po lès sacwès lès pus importantes,tûzez

d’abôrd ås bales di golf, li rèsse n’èst qu’ dè såvion. Li vî profèsseûr aveût fini s’lèsson mins on scolî d’manda çou qu’li cafè r’présintéve. Li rèsponse vina avou on lådje sorîre dè profèsseûr qui d’ha « I n’a nou må qu’i-n-a onk qu’a sûvou l’ lèsson disqu’a l’fin » Li cafè, c’èsteût djusse po v’mostrer qui, minme si vos vèyes sont bin rimplèyes, i-n-a todi plèce po beûre ine jate di bon cafè avou on camaråde.

Francis Chaumont

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Excursion d’un jour

Cologne et ses 7 magnifiques Marchés de Noël

Le jeudi 17 décembre de 9h à 23h

La ville de Cologne, la plus grande du land de Rhénanie du Nord-Westphalie, est située sur les bords du Rhin. Fondée par les Romains, cette civilisation antique a marqué la ville de son empreinte. Elle possède le monument le plus visité d'Allemagne, sa cathédrale, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. La ville se caractérise également par ses 12 églises romanes et par ses ruelles étroites bordées de maisons colorées qui donnent un charme à la ville historique. Mais Cologne c’est également de nombreux musées abritant de riches collections artistiques et historiques. Elle est d'ailleurs considérée comme l'un des plus grands centres culturels du pays. Après avoir visité les monuments et les musées de la ville, ne manquez pas une balade en bateau sur le Rhin, un fleuve cher aux Colonais. La ville possède une réputation internationale acquise grâce à ses foires commerciales et artistiques, ainsi que grâce à son célèbre carnaval, qui fait vibrer la ville chaque année durant cinq jours. La fameuse « eau de Cologne » a bien sûr également véhiculé l'image de la ville hors des frontières du pays. Cette préparation était connue depuis le XVIème siècle, mais on ne commença à la commercialiser qu'au XVIIIe siècle. On lui attribuait des vertus médicinales, qui furent reniées par l'administration napoléonienne lors de l'occupation française de la ville. Cette loi fut contournée par les fabricants qui la commercialisèrent sous forme d'eau de toilette. La cathédrale appartient au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996. La visite est tout simplement incontournable. Commencée en 1248, la construction de ce chef-d'œuvre de l'art gothique se fit par étapes et ne s'acheva qu'en 1880. Au cours de ces 7 siècles, ses bâtisseurs successifs respectaient les plans d'origine. Lorsque les Français s'emparèrent de Cologne en 1794, l'édifice fut utilisé comme entrepôt de blé et de fourrage. Les travaux ne reprirent pas avant 1840. En 1880, l'édifice était achevé, après 632 ans et 2 mois. Pendant la 2ème guerre mondiale, 14 bombes la laissèrent en piteux état. Le chevet bénéficia de travaux de restauration et les autres parties de la cathédrale ne furent complètement restaurées qu'en 1956. Le Kölner Dom est, avec ses 157 mètres de haut et ses 533 marches, la deuxième plus haute église d'Allemagne et du monde pour ses tours, après la cathédrale d'Ulm. Au cœur du centre-ville, le «marché de Noël des anges» a ses quartiers à Neumarkt. De taille imposante, il rassemble une multitude de stands dans une atmosphère presque romantique. Mon conseil? Allez flâner sur le stand de Käthe Kollwitz, on se croirait dans l’atelier du père Noël ! Du côté du Rhin, vous trouverez d’autres marchés à forte affluence touristique dans la vieille ville à Alter Markt et autour du musée du chocolat. Plus excentrés, moins touristiques (mais pas moins fréquentés), les marchés de Noël moins traditionnels misent sur leur caractère exclusif et sur des exposants plus innovants

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et/ou du cru local. Ambiance festive et potache à Rudolfplatz, cadre familial bobo au Stadtgarten, hype architectural au Rheinauhafen ou trouvailles design au «holy shit shopping», chacun pourra remplir sa hotte (et son estomac) selon ses goûts. Renseignements pratiques : Inscription par le versement de 44 euros par personne au compte BE82 7320 3197 2968 (BIC = CREGBEBB) de Format’Age asbl à 4020 Liège avant le 15 novembre 2015 Le prix comprend : le parking pour la voiture (on sera là pour vous indiquer le lieu) - le voyage en autocar – le petit déjeuner dans le car – la visite de la Cathédrale ainsi que son Trésor – le verre de l’amitié au retour. Les plans des balades et marchés de Noël (à imprimer impérativement avant le départ) seront disponibles sur facebook, google+, issuu et twitter début décembre. Départ à 9h précises de l’U3A (être là à 8h45) – Avenue Joseph Prévers, 27 à 4020 Liège. Nous partons relativement tard car l’ambiance festive a surtout lieu le soir avec les orchestres oberbayern et donc nous quitterons Cologne à 21h pour rentrer vers 22h45.

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Pourquoi s’intéresser aux lettres illégales des camps de concentration nazis ?

◊ Parce qu’au contraire des lettres légales, elles nous font découvrir la réalité des

camps, les conditions de vie effroyables dans lesquelles vivaient les détenus, le rôle des membres des groupes de résistance et des passeurs et l’importance des activités intellectuelles et artistiques ; elles laissent apparaître certaines constantes humaines, telles que le désir de liberté et la nostalgie du bonheur perdu, la volonté de survivre, le besoin de justifier ses actes à l’approche de la mort, la douleur ressentie lors de la séparation des proches … ;

◊ Parce qu’au contraire des récits autobiographiques écrits après la détention, ces

lettres n’ont pu être retravaillées, corrigées, ni autocensurées après coup. Elles sont spontanées et authentiques, permettent d’accéder sans détours au monde des camps et au mode de pensée des concentrationnaires. Ce sont des documents de toute première main, uniques en leur genre, des moments de vérité qui surprennent par leur caractère immédiat et créent l’impression étrange qu’elles viennent tout juste d’être écrites ;

◊ Ce sont souvent les dernières nouvelles, voire les dernières traces des victimes,

comme les lettres jetées des trains de déportation ou les lettres enfouies près des crématoires ; elles font partie des rares documents qui sont conservés de cette époque et ont une valeur indéniable en tant que vecteurs de vérité historique ;

◊ Elles permettent d’aborder en profondeur la psychologie des concentrationnaires et

la sociologie des camps. Elles indiquent comment les détenus tentaient jour après jour de survivre dans une société inhumaine et fermée sur elle-même comme l’était le monde concentrationnaire ;

◊ Elles nous montrent que des personnes ont trouvé, malgré les interdictions et au

péril de leur vie, de transmettre des messages secrets et de résister face à un régime d’oppression dictatorial. Elles nous apprennent comment on peut s’opposer à des régimes totalitaires avec un certain succès.

Jean-Louis Rouhart Membre de l’U3A et auteur des « Lettres de l’ombre. Correspondance illégale dans les camps de concentration nazis », ouvrage paru aux Editions des Territoires de la Mémoire à Liège.

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Échos du club Royal Ciné Vidéo 8-16 Nos activités se poursuivent à un rythme régulier, en alternance une semaine sur deux : le jeudi soir, séances de projection de films des membres et discussions à leur sujet, le samedi matin, formations pour l’apprentissage ou le perfectionnement d’un logiciel de montage. Le recrutement est effectué principalement lors des journées de « Retrouvailles », auprès du stand de l’U3A. Les nouveaux membres compensent généralement les départs de ceux qui nous quittent en raison de leur âge ou parce qu’ils ont trouvé ce qu’ils cherchaient. Il ne faut cependant pas perdre de vue qu’après les cours de formation, on continue d’apprendre aux séances de projection du jeudi, même les plus chevronnés ! Les discussions entre soi font progresser l’ensemble des membres par les apports que chacun amène avec son expérience personnelle. Les nouveautés ne manquent pas : il suffit d’observer l’évolution constante du matériel. Le « C » de notre sigle date du début où on ne faisait que du cinéma, 8mm, 16mm, super 8, avant de passer à la vidéo : VHS, super-VHS, 8mm, Hi8, DV, HDV, full HD. Un certain membre, toujours un peu avant-gardiste, filme maintenant en 3D et en 4K. Vous voulez en savoir plus ? Venez vous rendre compte sur place. Outre les séances habituelles, de nombreux membres participent à des concours au sein de l’Entente provinciale, de la Fédération francophone, voire même en France où ils décrochent des premiers prix ! De notre côté, nous organisons chaque année un concours ouvert à tous les membres de la Fédération, avec pour thème le tourisme. Cette année, il a eu lieu le 17 janvier dernier et a rassemblé 20 films dont certains de qualité professionnelle. Les nombreux spectateurs ont pu les apprécier durant toute une longue après-midi, suivie d’un repas convivial. La photo ci-contre montre le jury en plein action. Tout ceci n’empêche pas la majorité de venir se former pour réaliser des films corrects sur leurs vacances, leur famille, films qu’ils ne viennent pas nécessairement montrer au club mais réservés à leurs amis. Ceux-ci apprécieront d’autant mieux ! Enfin, n’oublions pas qu’il s’agit d’un club et qu’à ce titre, nous attachons beaucoup d’importance à l’esprit de camaraderie et d’entraide. Pour plus de renseignements : www.cinevideo816.be

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Les Promenades architecturales de l’U3A L’architecture serait-elle à ce point réservée à un cercle d’initiés ou à un cabinet de techniciens pour que la majorité des gens ne la regardent qu’avec, soit indifférence, soit incompréhension ? Il est vrai que, dépourvue des séductions immédiates des autres arts – couleurs, sonorités, … – l’architecture ne se donne pas tout de suite à son visiteur : elle demande une approche plus modeste, plus attentive, pour révéler ses qualités. Voir l’architecture c’est en ressentir les valeurs spatiales, en apprécier les qualités constructives, en découvrir les significations. Cela suppose une démarche lente, progressive, documentée. C’est pour permettre à tous de participer à cette aventure architecturale qu’ont été créées, au sein de l’U3A, les « Promenades architecturales ». Itinéraires accompagnés, organisés tout au long de l’année, ils aident à découvrir en vrai les ressorts de la création. Chaque bâtiment est ainsi soumis à une série de clés d’analyse, permettant d’en mieux saisir l’originalité. Destinées en priorité aux élèves du cours d’histoire de l’architecture, ces promenades sont aussi accessibles à toute personne intéressée par l’architecture. Chaque visite est précédée d’une conférence au cours de laquelle les différents éléments de la visite sont explicités. Le programme pour la fin de l’année 2015 et l’année 2016 se compose de : Le 20 novembre 2015. Villa Cavrois et Centre Le Fresnoy Avec la villa Noailles à Hyères, la villa Cavrois — construite en 1932 à Croix près de Lille — est une œuvre emblématique de Robert Mallet-Stevens, un des architectes favoris des « Années folles », dont le style a toujours balancé entre Art Déco et Modernisme. Ici, il a conçu un véritable palais pour le compte de Paul Cavrois, riche

industriel du textile. C’est une authentique œuvre d’ « art total », alliant sobriété et somptuosité, simplicité et soin obstiné du détail. Longtemps abandonnée, squattée et saccagée, la villa a fait l’objet d’une longue et minutieuse restauration qui lui a restitué toute sa splendeur passée. Elle a été ouverte au public en juin 2015.

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Conçu pour enseigner et illustrer les nouvelles technologies appliquées à l’art du XXIème siècle, le « Studio national d’art contemporain » de Tourcoing — dit Le Fresnoy — est à la fois un laboratoire de recherche artistique, une école, un lieu d’expositions et de performances. L’immeuble, dessiné par l’architecte américano-suisse Bernard Tschumi et inauguré en 1999, défie toutes les classifications : il est à mi-chemin entre objet d’art et programme architectural. Une vaste couverture « High Tech » se déploie librement pour surmonter et recouvrir des constructions anciennes datant des années 20. C’est une architecture « In-Between », où l’espace de collision entre formes opposées est investi librement par les occupants. Du 15 au 20 mars 2016. Turin Avec Rome, Turin est l’autre ville baroque d’Italie. Au XVII ème siècle, la dynastie des Savoia va vouloir en faire une capitale « moderne » : urbanisme régulier, voies triomphales, symétries organisées, rues portiquées, … Cette mise en scène urbaine sert de faire-valoir à des édifices insignes, situés aux endroits stratégiques de la ville : palais, églises, hôtels particuliers, villas … Guarino Guarini sera le grand maître d’œuvre : son église San Lorenzo, aux effets lumineux spectaculaires, est un des sommets de l’art architectural. Au XVIIIème, Filippo Juvarra conduira cette architecture vers plus d’élégance et de raffinement. Une couronne de palais d’été ou de relais de chasse entoure Turin : nous visiterons la Villa della Regina ainsi que les palais baroques de Stupinigi et de Venaria Reale. Le XXèmesiècle turinois est fortement marqué par le style Liberty, l’Art Nouveau italien, dont nous découvrirons quelques façades étonnantes. C’est aussi à Turin que se trouve ce que Le Corbusier va appeler le Nouveau Temple de la Modernité, l’usine Lingotto, construite pour la Fiat en 1914-1926 et actuellement aménagée par Renzo Piano en centre commercial et de congrès. Le 20 mai 2016. Cologne. Architecture contemporaine Dynamisée par l’art contemporain – plus de 120 galeries font de la cité rhénane une scène majeure de l’art actuel – Cologne est une des villes les plus « branchées »

d’Europe occidentale. En architecture aussi, la ville est représentative des tendances de notre temps. Dans les années 30 déjà, elle figurait parmi les premiers adeptes du Neues Bauen. Aujourd’hui, elle offre un visage architectural audacieux, où des architectes allemands comme les Böhm, Ungers ou Kollhoff se trouvent confrontés aux grandes vedettes internationales que sont Renzo Piano, Norman Foster ou Peter Zumthor.

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Du 1er au 5 juin 2016. A la recherche du Bauhaus : Weimar, Dessau, Chemnitz En créant à Weimar en 1901 un « Institut des arts décoratifs et industriels », l’architecte belge Henry Van de Velde va déclencher un mouvement de fond qui va bouleverser l’art et l’architecture d’Occident. C’est Walter Gropius, en 1919, qui va donner à l’établissement son nom définitif de « Bauhaus ». Pourvu d’un extraordinaire pouvoir d’attraction, l’établissement va dès lors attirer tous ceux qui, en Europe, se réclament de l’avant-garde : Kandinsky, Itten, Klee, Breuer, Van Doesburg, … En architecture, c’est ici que s’élaborera la théorie moderne du fonctionnalisme. Outre les locaux du Bauhaus et quelques autres bâtiments remarquables de Van de Velde, nous visiterons la vieille ville de Weimar -– cité de Goethe et Schiller – aux nombreux trésors néo-classiques et Jugendstil. C’est à Dessau, où le Bauhaus émigre en 1925, que l’on découvrira les premiers grands chefs d’œuvre de la modernité architecturale : les locaux de l’école, les maisons de professeurs, la cité-jardin de Törten, … toutes œuvres de Walter Gropius. Nous rendrons un ultime hommage à Van de Velde, avec la visite de la Villa Esche, à Chemnitz, une de ses plus émouvantes réussites.

Jean-Pierre Rouge Toute information concernant ces voyages et excursions, ainsi que les conditions et les prix, peuvent être obtenus auprès de : [email protected]; 04 388 35 51 ; 0477 65 96 86

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ORGANISÉE PAR L’U3A, SOUS LA HOULETTE DE BERNARD SOHET, PROFESSEUR EN HISTOIRE DE L’ART

Ah Paris ! Ville de lumière. A l’approche des fêtes de fin d’année, la cité resplendit de mille feux. « Paris vaut une messe », pour reprendre cette paraphrase très célèbre, la découvrir est, à chaque instant, un moment de bonheur. Parcourir son histoire à travers ses places, ses parcs et ses façades. Se laisser bercer par une croisière sur la Seine. S’émerveiller devant les chefs-d'œuvre du Louvre. Chiner à travers les étals des lumières de Noël. Un week-end de rêve. SAMEDI 12 DÉCEMBRE 2015 : PARIS, UN ROMAN Départ du parking U3A à 7h. En route pour Paris, avec arrêt pour repas de midi libre. Découverte en autocar de Paris : de place en place, de rue en rue… À l’évocation de ses richesses, Paris s’effleure et se laisse charmer. C’est alors que la journée se couche pour laisser place aux lumières. La soirée sera consacrée à une croisière-dîner. La croisière est une soirée originale qui combine, à la fois le plaisir d’un dîner croisière sur la Seine et l’ambiance d’un bar décontracté avec vue panoramique sur les monuments de Paris. A travers les grandes verrières du bateau, les magnifiques monuments de Paris s’offrent à nous, tout en passant un moment gourmand. Logement et petits-déjeuners à l’hôtel Ibis***. DIMANCHE 13 DÉCEMBRE 2015 : PARIS, UN CHEF D’ŒUVRE Visite guidée du Louvre par Bernard Sohet. La Vénus de Milo, les Noces de Cana, la Joconde, le Radeau de la Méduse ou encore la Galerie d’Apollon, etc., autant d’œuvres et de lieux du musée qui vous feront découvrir l’étendue et la richesse des collections du Louvre. Ces grands chefs-d’œuvre vous permettront de passer de l’antiquité à l’époque moderne, et de l’archéologie à la peinture en passant par la sculpture et l’architecture.

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Repas de midi libre. Après-midi, temps libre aux Champs-Élysées au marché de Noël. Incontournable, le marché de Noël des Champs-Élysées est constitué d’une centaine de chalets fabriqués en France, dans les Vosges. Ce véritable marché d’artisanat d’art propose aux visiteurs un large choix de stands pour faire leurs courses de Noël, aussi bien pour les repas que pour les cadeaux. Retour sur Liège vers 23h. Arrêt pour le repas libre du soir en cours de route.

Prix : 195€/pers en chambre double/twins Supplément chambre single : 45€/pers. Le prix comprend :

◊ Autocar privé ◊ Hôtel***, petits-déjeuners ◊ Entrée du Louvre ◊ Prestations guidées ◊ Croisière-dîner du samedi soir.

Plus amples informations et inscription au secrétariat. Tel : 04.370.18.01.

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Généalogie

Paléographie

Héraldique

Comment je suis tombé dedans

C’est par une lettre du notaire Untel qui m’annonce que je suis, avec quelques dizaines d’autres, l’heureux héritier d’une certaine demoiselle décédée intestat. Parmi celles et ceux qui figurent sur la liste, je reconnais des oncles et tantes, des cousines et cousins, mais aussi, parmi d’autres inconnus, un certain Léon S., qui n’est qu’un collègue (mais néanmoins ami) de travail. Bien évidemment, le lendemain à la pause café, après nous être étonnés, puis congratulés mutuellement, nous cherchons et trouvons par quels mystérieux arcanes nous étions, l’un et l’autre, apparentés à cette non moins mystérieuse demoiselle. Je me suis dit alors que je devais avoir d’autres cousins inconnus, d’autres oncles et tantes, d’autres ancêtres, parmi lesquels, peut-être, un oncle d’Amérique, voire même un baron. Après quelques hésitations, je me décide à prendre contact avec ces nouveaux membres de cette nouvelle famille que je pressens nombreuse. Quelques uns, rares, sans doute préoccupés par une nouvelle défaite du Standard, m’envoient sur les roses. D’autres, nombreux, sont tout heureux de se découvrir un nouveau cousin et de pouvoir parler de leur branche de cet énorme famille qu’ils découvrent avec moi. Je récolte ainsi des documents et photos anciens que leurs héritiers eussent peut-être considérés comme de vieux papiers bons à jeter. Mon arbre généalogique prenait forme. Pour aller au-delà de ces mémoires individuelles pas toujours très fidèles, parfois partisanes, il me faut consulter les Archives de l’Etat. Et là, c’est la bouteille à encre. Par chance, j’ai trouvé à l’U3A cet excellent club de généalogistes amateurs, chevronnés et dévoués, qui m’ont instruit et guidé. Ma famille compte à présent des dizaines de milliers de membres, mais toujours pas, jusqu’à présent, de baron, ni d’oncle d’Amérique.

Richard Nizet, membre U3A/GPL.

Contact : [email protected] [email protected]

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Conférence de philosophie

Véronique Delcambe (professeur de philosophie à l’U3A) *

Lundi 9 novembre 2015 de 10h00 à 12h30 salle 16.

La notion de laïcité implique une révolution symbolique pas toujours évidente à accepter. La laïcité, parfois confondue avec une vague tolérance religieuse, se présente plutôt comme une épreuve critique jamais achevée de l'absolu et une remise en question du fantasme d'un peuple unifié. Dans ses débats, la société laïque place le doute, la critique et le questionnement comme démarche centrale émancipatrice. Mais comment vivre sans un absolu commun ? Quelle identité pouvons-nous valoriser en l'absence de valeurs et de dogmes reconnus et partagés ?

*

Prix : 5 euros. Réservation obligatoire. Nombre de places limité. Tickets d'entrée en vente au secrétariat. Intégralement au profit de l’Université du 3ème âge.

La laïcité : un combat sans fin

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Marches Henri Darras Nos randonnées nous conduiront dans les régions de :

Tickets (13 €) en vente au secrétariat. Le simple fait d’être membre de l’U3 vous permet de participer aux marches de votre choix. Départ : de la Place de Bronckart à 8h30 et de l’U3A à 9h sauf exceptions

15 Septembre 2015 Départ : 8h et 8h30

Lasnes

M.J.Spindler 04/3821284 0494 185987

20 Octobre 2015 Départ : 8h et 8h30

Yvoir

J.Jamoulle 04/2634338 0478 298909

17 Novembre 2015

Marche en Famenne

O.Dardenne 04/3714814 0499 335531

15 Décembre 2015

Aubel

M.Julin 04/2786843 0475 706359

19 Janvier 2016

Ouffet

C.Degbomont 04/3688219 0486 444134

16 Février 2016

Olne

M.Ghiro 04/3621781 0479 794800

15 Mars 2016

Villers-le-Temple – Nandrin – Fraiture

M.J.Spindler 04/3821284 0494 185987

19 Avril 2016 Départ : 8h et 8h30

Brabant wallon : Pécrot

J.Jamoulle 04/2634338 0478 298909

17 Mai 2016

Waimes C.Degbomont 04/3688219 0486 444134

21 Juin 2016

Amel (Amblève)

M.J.Spindler 04/3821284 0494 185987

19 Juillet 2016

Xhoffraix

M.Ghiro 04/3621781 0479 794800

16 Août 2016

Bruyères de Campine

O.Dardenne 04/3714814 0499 335531

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Notre voyage de marches Du 30 mai au 6 juin 2015

Visages de la Côte d’Emeraude

Quel joli coin que celui qui porte le nom de « La Mare » à St Cast-Le-Guildo ! Une petite crique, une mini plage, la mer à deux pas.

Les plus beaux chemins de France nous attendent.

Très caillouteuse, avec son sol rocheux, ses énormes blocs de granite, ses escaliers aménagés tant bien que mal, le GR 34 n’est pas de tout repos. Ses beautés se méritent.

Où que l’on porte le regard, il s’enchante. Côtière, la lande couverte d’ajoncs nous accompagne, tandis que çà et là, les sentiers feuillus encadrent par trouées les paysages changeants d’une côte déchiquetée : pointe de St Cast, pointe du Grouin, pointe de La-Latte, pointe encore du Cap Fréhel pour ne citer que celles de nos itinéraires. Le célèbre Cap Fréhel, ses hautes falaises roses et son phare qui fait signe de loin, est peut-être l’un des plus beaux sites. Contrastant avec les endroits accidentés, à l’intérieur des terres, des chemins boisés et champêtres invitent à la promenade paisible. Au Val d’Arguenon, grandes et belles

demeures bourgeoises, châteaux, parcs et jardins soignés agrémentent un parcours campagnard qui nous conduira à Lormel. C’est un de ces petits bourgs tranquilles qui font le charme du pays. Une vieille chapelle, une modeste église, souvenirs d’une lointaine époque pieuse, offrent un visage particulièrement attachant de la Bretagne. Il émane de ces humbles édifices, une paix, quelque chose de touchant qui emplit d’émotion. Ils sont l’âme des lieux. Ainsi en est-il, sur notre chemin, de Lormel, avec son portail du XIIème siècle et de St Sébastien qui n’a survécu que grâce à la persévérance des habitants.

Aimable promenade encore le long de la Rance qui nous menait à St Malo.

Par beau temps, qui n’apprécie le moment du pique-nique ? Près du Lac Bleu dans les pins, sur les bords de la Rance, sous le vol avide des goélands, ou dans le cadre médiéval de Fort-La-Latte, des moments qu’on n’oublie pas. Si St Malo est connue de la plupart des touristes, elle n’en est pas moins une ville où l’on désire s’arrêter. Nous avons pu déambuler à l’aise sur ses remparts et nous attarder dans les rues qui gardent le souvenir de ses célébrités : Jacques Cartier, découvreur de l’estuaire du St Laurent, le corsaire Surcouf et l’écrivain Chateaubriand en l’honneur de qui la marée basse permit l’indispensable pèlerinage littéraire au Grand Bé.

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Dans ses solides remparts, vit Dinan, avec sa basilique St Sauveur, le couvent des Cordeliers, mais aussi ses vieilles maisons à colombages, ses anciennes rues comme la pittoresque et pentue rue du Jerzual et sa porte du même nom. Ici, entre gourmandises artisanales, crêperies, glaces et bières rafraîchissantes, un moment vacant bien apprécié.

Les visites ne sont pas oubliées. Sur l’estuaire de la Rance, l’usine Marémotrice, principal fournisseur d’électricité de la Bretagne, impressionne. Tout qui parcourt cette installation ne peut que s’émerveiller du génie humain : prouesse technique utilisant le flux et le reflux des marées, exploitation d’un endroit exceptionnellement adapté et très faible impact sur l’environnement. Une réussite. A la Ferme marine de Cancale, nous étions dans le domaine des ostréiculteurs. Nous avons vu les ouvriers au travail soulever les lourdes poches de mailles et nous avons été initiés aux multiples phases de la culture depuis le naissain jusqu’à la mise en vente. Et pour savourer toute la qualité du produit, une dégustation nous attendait. La dernière soirée au VVF est toujours très attendue. Nous avons nos animateurs. C’est ainsi qu’avec beaucoup d’humour, Marie-Thérèse évoquait les évènements piquants de la semaine et qu’avec entrain nous entonnions un canon sur l’air de « mon coq est mort » avec Claude maître de chœurs. Merci à tous ceux qui ont créé la sympathie et la bonne humeur dont Jean et Bénédicte pour leur petite réception à leur bungalow.

Un beau et joyeux voyage que nous devons à nos vaillants guides Bénédicte et Jean, Anne et Jean-Claude, Jacqueline, sans oublier Marcel et Nicole malheureusement empêchés. Grand merci aussi à Jo pour son travail administratif et surtout à notre chère Odette qui allie si bien compétence et qualités humaines.

Encore une fois nous garderons de ce voyage un magnifique souvenir.

Denise Noiroux

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Les Danaïdes aux portes de l’Europe.

Tout le monde connait le châtiment des Danaïdes, contraintes aux Enfers de remplir continuellement un tonneau sans fond. Mais ce que l’on sait moins, c’est de quel crime elles s’étaient rendues coupables : ces dames - elles étaient 50, filles de Danaos - avaient, au cours de leur nuit de noces, tué leur époux respectif, les 50 fils d’Egyptos, au demeurant également leurs cousins. Toutes sauf une, arrêtée dans son élan par la beauté de son conjoint endormi. A leur décharge, on précisera que ce mariage imposé par la force leur était odieux, et que c’étaient elles les premières victimes. Tout cela c’est bien beau, me direz-vous, mais c’est que des conneries, une de ces innombrables histoires inventées par les Grecs - aussi inventifs, soit dit en passant, pour raconter des histoires que pour éviter l’impôt. Des conneries ? On ignore trop souvent ce qu’est la mythologie. La mythologie, ce n’est pas des histoires bizarres, des contes pour endormir les enfants, ou pour leur faire peur, selon l’inspiration du moment. C’est un instrument de réflexion, d’interprétation du monde. Quand il s’agit de problèmes humains, la mythologie joue un peu le rôle du roman aujourd’hui. Dans le roman, on invente des histoires pour dire le monde, comment on essaye de l’analyser, comment on le ressent, comment on s’y situe. Les anciens avaient à disposition un stock d’histoires qu’ils utilisaient à leur guise pour réfléchir sur leur monde. Ainsi, dans sa tragédie titrée Les Suppliantes, Eschyle (vers 500 avant JC) nous montre, aux débuts de l’aventure, les 50 Danaïdes, accompagnées de leur père, abordant en terre grecque, à Argos, après avoir fui la Syrie, poursuivies par les 50 fils d’Egyptos qui veulent leur imposer ce mariage auquel elles répugnent. Donnons leur la parole : Quittant la terre divine proche de la Syrie, nous fuyons, non pas en vertu de quelque bannissement public pour crime, décrété par vote de la cité, mais en raison d'une aversion innée pour les hommes, le mariage avec les enfants d'Egyptos, insultées par leur dessein impie. Danaos, notre père, notre conseiller, notre guide, en réfléchissant à cela, a opté pour le malheur le plus glorieux, de fuir sans délai à travers la vague marine et d'aborder à la terre d'Argos. Le roi des lieux, arrivé sur place, est fort ennuyé, car cela ne lui dit rien d’abriter les fugitives et de risquer d’entrer en guerre contre les fils d’Egyptos et leur patrie, d’entrainer ses concitoyens dans une aventure à coup sûr ruineuse, peut-être mortelle. Il demande à en référer à ses gens. Ainsi dit ainsi fait. C’est Danaos qui vient leur annoncer le résultat de la délibération : L'air a frissonné quand ils ont proclamé cette décision, que nous habitions avec eux cette terre, libres et à l'abri d'un enlèvement et de toute tentative de s’emparer de nos personnes, et qu'aucun habitant ou étranger ne nous emmène, et que si violence nous est faite, celui des habitants qui ne nous aurait pas aidées serait frappé de déshonneur et d'exil public.

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Plus tard, c’est le roi lui-même qui vient parler aux Danaïdes : Vous toutes, avec vos fidèles suivantes, prenez courage, et entrez dans la ville bien bâtie, enclose de tours édifiées avec une technique habile. La cité y possède de nombreuses maisons. Moi-même, je dispose d’un palais assez vaste. Mais, si cela vous agrée, vous pouvez habiter chez des particuliers, ou dans des maisons où vous serez seules. Libre à vous de choisir ce qui vous parait le mieux et le plus agréable. Je réponds de vous, moi et tous les citoyens qui vous l’ont garanti par leur vote.

Eschyle, soyons en sûrs, ne croyait pas plus à la véracité de cette histoire que nous ne croyons à l’authenticité historique d’une Madame Bovary. En mythologie, le verbe croire n’a pas de sens et la question souvent posée : les Anciens croyaient-ils à leurs mythes ? est stupide. Ce qu’Eschyle a voulu faire, à travers cette histoire, c’est réfléchir, et faire réfléchir son public, l’Athènes où la démocratie était en train de se construire, sur la problématique des réfugiés - problématique qui se posait déjà de son temps et qui s’est posée d’ailleurs à toutes les époques et en tous lieux. Et sa réponse est claire : s’agissant de personnes en danger, il n’y a qu’une attitude possible, c’est l’accueil, quels que soient les embarras et les risques encourus.

Pour ceux qui en douteraient, j’ajouterais que toute l’œuvre d’Eschyle, que toute la tragédie grecque dans son ensemble, jouent le même rôle de réflexion sur le monde. Il serait urgent d’aller relire ces vieux textes - que nos barbares à nous ont bannis des écoles.

Jean-Marie CUSTERS, professeur de grec et de latin.

L’U3A a besoin de vous

Votre U3A a besoin d’aide pour son Marché de Noël. Inscriptions au secrétariat

Anniversaire

Il y a 40 ans, naissait votre ASBL et c’est ensemble qui nous voulons fêter cet an-niversaire. Toutes les idées sont les bienvenues mais non seulement, il faut des idées mais il faut aussi des personnes pour les réaliser. Pour ce faire, un comité des fêtes serait le bienvenu pour aider à souffler les 40 bougies. Alors si vous avez du temps, des idées, l’envie d’en faire un peu plus pour la grande famille qu’est votre U3A, n’hésitez pas, prenez contact avec Christel, au secrétariat.

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A VENDRE HUILE D’OLIVE EXTRA VIERGE PREMIERE PRESSION A FROID

PRODUCTION PERSONNELLE NOUVELLE RECOLTE OCTOBRE/NOVEMBRE 2015.

L’huile d’olive est produite exclusivement avec des olives de notre oliveraie de type Moraiolo qui est située au cœur de la zone DOP Ombrie dans les collines Assise/Spoleto en Italie Centrale. Tout le travail est fait ou suivi par nous, sans pesticides, sans colorants et sans produits chimiques. Nous nous occupons personnellement de la cueillette et de tout le processus d’extraction de l’huile jusqu’à la mise en bidons. Les olives sont cueillies à la main. Elles sont pressées très rapidement à l’aide de techniques qui permettent un travail rigoureusement à froid. L’huile extra vierge ainsi obtenue uniquement à partir du fruit de l’olivier est de qualité supérieure avec une acidité limitée à 0,8 %. Elle peut être utilisée crue ou cuite. Elle résiste à une chaleur de 210 degrés. Cette huile est riche en arômes typiques. Etant donné qu’il s’agit d’une production personnelle, le stock est limité.

Bouteille de 0,75 cl : 14 € Bidon de 3 litres : 38 € Bidon de 5 litres : 55 € SI VOUS ETES INTERESSES, CONTACTEZ-NOUS: Capocci Nazzareno, GSM 0495591918 ou [email protected] PS : les bouteilles d’huile d’olive Monte Serano de 0,75 l sont vendues via la société V&T. Les olives proviennent de la même région et l’huile est produite exclusivement d’olives de type Moraiolo, Frantoio et Leccino. L’huile Monte Serano a été cette année encore, sélectionnée parmi les meilleures huiles au monde par le guide de référence FLOS OLEI.

ENVIE DE VACANCES EN ITALIE (OMBRIE) ?

Consultez notre site : www.lepiatte.com - Adresse email : [email protected] Ou téléphonez M. Capocci Nazzareno 087 / 78 42 21 ou 0495 / 59 19 18.

Location de deux maisons de vacances situées dans les Apennins :

◊ Au cœur d’une région fascinante et pleine d’histoire - 25 km de Assise. ◊ Toutes commodités - Endroit calme -Vue imprenable. ◊ Grande piscine dans un jardin romain clôturé.