journal tapis volant n°25

Numéro 25 – avril 2011 *** Journal étudiant gratuit

En avril, votre défilé d’initiatives pratiques et culturelles !

Faire la fête avec les étudiants internationaux, participer au Carnaval,

écouter des musiques du monde, s’investir dans

l’humanitaire, accomplir ses formalités administratives et Orchester à ne pas rater : malgré les vacances, avril

est un mois chargé !Journal réalisé par les étudiants

Imprimé sur papier recyclé ;)Photos Orchester © DR - Courtivore © Courtivore - One Woman Show © Rire en Seine - Monsieur Madame © Céline Conseil - 24h Motonautiques © Flickr/Barnie76

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Actualités : Bienvenue, édito et humeurBienvenue à tous !2

Directeur de la publication et de la rédactionMickaël Mauger ([email protected])Publicité / MarketingLaurent Geneslay ([email protected])Secrétaire de rédaction, délégué à l’informationLoïc Levesque ([email protected])Secrétaire de rédaction, déléguée à la cultureAnaïs Liandier ([email protected])

Nous contacter : [email protected] / 06 23 00 35 22Rédaction : [email protected] / 02 32 76 96 88Marketing : [email protected] contacter un rédacteur, écrivez à l’adresse e-mail suivant chaque article.Sites webhttp://www.fac-here.com / http://fac-here.forumactif.com

Dépositaires : 200 Points de diffusion sur Mont-Saint-Aignan, Rouen, Saint Etienne du Rouvray, Evreux, Elbeuf,

Dieppe, Le Havre, Vernon... Rendez-vous dans les facultés, les halls, les associations étudiantes, les municipalités, les

commerces relais, les lieux publics de l’agglomération… Numéros téléchargeables sur internet gratuitement, pensez-y !

Edition : Association Fac-hereImpression :

SNPEI, chemin des Grosses Pierres, Déville-lès-RouenTirage : 5 000 exemplaires

ISSN : 1968-0791Dépôt légal : avril 2011.

Tous les articles et dessins signés avec le nom de leur auteur ne représentent pas nécessairement l’opinion de la rédaction.

Ne pas jeter sur la voie publique.

Journal Tapis Volant Association Fac-hereAssociation étudiante loi 1901 publiée

au JO du 29 septembre 2008

Siège social2 place Emile Blondel, bureau 5

La Maison de l’Université76 821 Mont-Saint-Aignan Cedex

Tél. 02 32 76 92 47

Antenne Pasteur3 avenue Pasteur, bureau 6 UFR de droit-éco-gestion

76 000 RouenTél. 02 32 76 96 88

Conseil d’Administration : Fouley Diambarama, Laurent

Geneslay, Caroline Jonot, Guillaume Kerscaven, Loïc Levesque,

Anaïs Liandier, Mickaël Mauger, Fanny Renard,

Actu

P2 : Humeur et éditoP3 : Carnaval et musiques du mondeP4 : L’actu en brefP5 : Actus par pôlesP6 : Humanités et dépendanceP7 : Le calendrier des colloques.P8 : L’actu sportive universitaire

Quotidien

P9 : Santé et mobilitéP10 : Les conseils du CRIJP11 : Orientation et formationsP13 : InternationalP14 : Projets citoyens P15 : Citoyenneté et conseils

Culture

P16 : L’actu du petit et grand écran.P18 : Expos, danse, Musique, cirqueP19 : L’actualité musicaleP20 : Théâtre, arts croisésP21 : Patrimoine et sortiesP22 : Littérature et BD

Détente

P23 : Informatique et jeux vidéoP25 : Horoscope et sexo.P26 : Dernière minuteP27 : Dernière minute

Journal réalisé par les étudiant, gra-tuit, mensuel et imprimé sur papier recyclé :)

SOMMAIRE

Remerciements particuliers :L’Université de Rouen et notamment la DEVE et la Maison de l’Université, le service culturel du CROUS, le Paris Normandie, tous nos partenaires passés, présents ou à venir, tous les bénévoles et vous tous, chers lecteurs !

Trombino De la rédac

GuillaumeAdepte du flood sur le forum, membre de R2R et animateur de Generation Geek (qui file plein de places de ciné pour l’Omnia) mais aussi secrétaire de Sonanbul, fan de Rick Astley surtout les soirs de bouclage pour prendre la tête de la rédac, musico, présentateur télé à ses heures perdues et imbattable pour battre les oeufs...

Articles notables : Vincent Duluc, préjugés sur les musicos, Marie-George Buffet.Sens de l’accueil sur le forum : 252 ptsAdresse de l’asso : [email protected]

La question du mois :Quelles sont vos attentes concernant la nouvelle cafétéria de la Maison de l’Université ? (voit Tapis Volant n°24) => [email protected]

Edito« Bousculer les habitudes,

c’est encore le meilleur moyen de faire évoluer les

choses. »Cyrille Guimard, ancien

cycliste et directeur sportif

Bonjour à tous,

Non, dans cet édito il ne sera pas question du temps. Non, dans cet édito il ne sera pas question d’un prolongement du sommaire de ce journal. Cet édito soulèvera une question que nous finissons par tous nous poser : le renouvellement des appareils technologiques est-il indispensable tel qu’on nous le propose ? Les ap-pareils ont une durée de vie de plus en plus réduite, parfois calquée sur la date de garantie même (félicita-tions aux ingénieurs), et poussent chacun à renouveler son parc plus que nécessaire. Certes, les logiciels et les fonctionnalités s’améliorent avec le temps, mais les besoins ne passent qu’au second plan, bien après un soucis de rentabilité d’une entreprise dont l’objet est justement de placer dans toutes les poches un smartphone dernier cri. Et le pire, c’est que ça marche ! Si ces ventes boostaient l’emploi et la recherche d’appareils durables, responsables et facilement réparables, personne ne s’en plaindrait… mais quel chef d’entreprise prendra le risque de voir ses ventes s’effondrer quand tous les citoyens auront un appareil du-rable sans besoin d’en changer ? Un

sujet très pointu sur ce thème vient d’être créé sur le forum Fac-here, si cette question vous passionne ou vous intéresse rendez-vous dès maintenant en ligne pour des débats enflammés.

Ceci est à titre personnel mon dernier édito. Après 24 numéros de plaisirs en tous genres à la coordination de la rédaction, il est temps pour vous de découvrir à compter du numéro 26 du Tapis Volant un nouveau visage en bas de cet édito, me lais-sant le soin d’assurer posément le rôle de directeur de publication et de formateur dans vos premiers pas à la rédaction, plus en retrait mais jamais bien loin. Votre nouvelle rédactrice en chef prendra ses quartiers à compter de ce 6 avril 2011 pour, je l’espère, de nombreux plaisirs partagés à illus-trer l’actualité étudiante, pratique et culturelle rouennaise avec un ton décalé sans négliger la rigueur de l’information. Car le Tapis Volant est un mensuel étudiant créé pour ré-pondre à ces besoins, il compte près de 50 bénévoles inscrits dans l’ensei-gnement supérieur, ne l’oubliez pas.

Toute l’équipe vous souhaite une agréable lecture.

Toute l’équipe vous souhaite une agréable lecture.

Mickaël

Adeptes de la musique d'ici et d'ailleurs, ouvrez bien vos esgour-des, cet article est fait pour vous. En Avril, ça va guincher à la Maison de l'Université de Rouen !

Préparez-vous à découvrir ou redécouvrir des chants et des danses folkloriques de tous horizons grâce au Global, Chet Nuneta et au Gros Bal les 6, 7 et 8 Avril.

De la syrba, la mazurka et du sirtaki jusqu'au rigodon des Alpes en faisant des détours par des chants du Cap Vert, du Mexique et de Bulgarie, il y en aura pour tous les goûts. Venez faire plaisir à vos oreilles et à votre corps pour ces fabuleux rendez-vous mu-sicaux que la Maison de l'Université vous propose.

Trois spectacles qui vous feront swinguer à travers des tableaux divers et variés, emplis de couleurs, avec des sonorités que vous découvrirez peut-être grâce au Soubassophone du Gros Bal, aux percus-sions sur tôle et ferrailles, au guembri et au rototam tambour de Chet Nuneta

et des sons plus nostalgiques mais non moins intrigants du cornet et de l'accordéon du Global. Trois concerts, trois soirées dignes des plus grands cabarets du monde

pour des tarifs égaux et chaque jour même endroit même heure !

5, 8 et 12 euros, 20h30 à la Maison de l'Université, réservations par mail à [email protected] ou au 02 32 76 92 00

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Actualités : A la Une, GénéralDonnez du piquant à votre vie étudiante ! 3

EvénementLe Carnaval étudiant

Réagissez à cet article [email protected]

Musiques du mondeLa Musique traditionnelle et populaire s'invite à la Maison de l'Université au mois d'Avril en invitant trois groupes de la scène Française.

WE NEED YOUDans le cadre de la mise en place du Campus d’été 2011, L’université de Rouen recrute des vacataires étu-diants pour les mois de juin, juillet et septembre.

Si vous êtes étudiant sur Rouen, que vous êtes dans le domaine de l’art et de la culture, de l’enseignement du français ou des langues, idéalement à niveau Bac +3, un poste d’anima-teur et d’accompagnateur vous tend les bras ! Venez contribuer à la sensi-bilisation et à la découverte du patri-moine Normand auprès d’un public étranger avide de connaissances !

L’université recherche des candidats sachant encadrer un groupe, s’in-vestir dans des visites et possédant des facilités de dialogue dans des langues étrangères, notamment en anglais voire plus.

Si vous êtes très disponible, inté-ressé par l’art, si vous disposez d’une grande culture générale, que vous avez le sens du relationnel, que vous savez être à l’écoute et que vous savez travailler en équipe, ce poste est fait pour vous. Conseil, le BAFA peut être un plus non négligeable !

Envoyez CV et Lettre de Motivation à : [email protected]


A Voir aussi...Le festival Rire en Seine s’invite à la Maison de l’Université le mardi 15 avril à 20h30 !Devenez jury en votant pour l’artiste de la soirée Tremplin One Woman Show 2, présenté par la gagnante de 2010, Christine Berrou.Sept comédiennes auront huit mi-nutes pour séduire le public... avec humour, évidemment.Président d’honneur, Philippe Le-lièvre, comédien metteur en scène et professeur de théâtre à la Star Academy.

Tarifs : 5, 8 et 10 euros.Réservations : [email protected]

Propos recueillis par Loï[email protected]

La deuxième édition du Carnaval au Campus aura pour thème « Mon-sieur, Madame ? ».Qui dit carnaval dit évidemment déguisements et donc préparation. Heureusement, l’Université de Rouen a tout prévu pour vous permettre de festoyer sans débourses vos euros. Depuis le 3 février : chaque jeudi de 17h30 à 19h, un atelier de per-cussions est organisé à la Maison de l’Université pour initier les étudiants en vue du défilé du carnaval.

Depuis début avril : Pas de cos-tume ? Aucun problème, « l’Atelier de Monsieur Tout le Monde » a pris place dans le bocal de la Maison de l’Université.

Le mercredi 6 avril, à partir de 14h : lancement du « journal en 24h » or-ganisé par l’association Fac-here.

Le mercredi 6 avril, à partir de 17h30 : Rendez-vous place Colbert à Mont-Saint-Aignan pour le lancement du grand défilé, accompagné par les musiciens d’Agogo Percussions !

Soyez déguisés pour cette animation d’une durée de 2h30 sur le chemin de pèlerinage menant de la place Colbert à la Maison de l’Université.

Au fait, c’est madame ou monsieur pour vous ?

Le mercredi 6 avril, à partir de 20h30 : Lancement de la semaine des « Mu-siques du Monde » à la Maison de l’Université.

Valérie Lefort nous a confié ses imrpessions à l’approche de cet évé-nement :« Voilà, effectivement l’année dernière on avait différencié le temps fort : les musiques du monde du carnaval pro-posé par la maison de l’université du carnaval dont c’était la 1ère édition ; cette année, on a décidé de rassem-bler les deux événements qui sont pour moi un gros événement plutôt que deux événements tout court. On se disait que le carnaval fait partie des musiques du monde comme les musiques du monde font partie du carnaval, sauf que l’un se passe en rue et l’autre à l’intérieur ; deux éléments à peu près semblables.

On part du principe que cette année, le carnaval est lancé le mercredi 6 Avril 17h30, place Colbert à Mont-Saint-Aignan, qui rassemble différents groupes de musique, de théâtre, de danse et pour le coup, même de chants et après avoir animé la place Colbert entre 1h et 1h30, une déambulation

qui va se faire jusqu’à la maison de l’université ; clôture du carnaval vers 20h et 20h30, lancement du temps fort lié aux musiques du monde avec la compagnie « tire Laine » et « Gros bal ; première des trois soirées. »

« rassemble dif-férents groupes de musique, de

théâtre, de danse et pour le coup,

même de chants »Ce thème proche de la chanson « 3ème sexe » d’Indochine pourra faire sourire certains, en tout cas l’affluence est attendue nombreuse, ne serait-ce que pour tenir la com-paraison avec le carnaval étudiant de Caen qui, à lui seul, rassemble chaque année environ 10000 têtes blondes, madame ou monsieur (ou les deux).

Le 6 avril 2011, la deuxième édition du Carnaval au Campus, le carnaval étudiant rouennais, va voir le jour dans une ambiance festive et colorée sur le thème « Monsieur ? Madame ? ». Un temps fort qui nécessite la participation des étudiants et quelques déguisements.

La semaine multiculturelle est orga-nisée à l’initiative du Collectif des Étudiants Internationaux.Le projet est subventionné par l’Université de Rouen, soutenu par le F.S.D.I.E., par le CROUS de Haute-Nor-mandie. Chaque jour : Expositions de photos et d’objets d’art sur le thème de l’Afrique, démonstrations de coif-fures féminines traditionnelles soit à la Maison de l’Université, soit à la fac de droit (sauf samedi).

Mercredi 6 avril De 10h à14H00 au Service des Re-lations Internationales : Dégustation de pâtisseries « Made in U.S.A. ». Donuts, Cookies, Cupcakes, Muffins et cie seront de la partie.

A 14h devant le Cinéma Ariel : L’as-sociation Yaka International propose une animation avec les étudiants américains et la Commission des jeunes de la Ville de Mont-Saint-Aignan, suivie d’un plateau TV avec les étudiants étrangers et la Com-mission des jeunes avant le départ du carnaval, à 17h30. Un cocktail sera servi à la Maison de l’Université à 20h avant les Musiques du Monde.

Jeudi 7 avrilA 17h30, projection du documen-taire « S’envoler pour réussir » à la fac de droit, suivi du Babel Café. A 18h, dégustation de spécialités épicées à la Maison de l’Université.

Vendredi 8 avrilLes étudiants Comoriens, Mahorais et Haïtiens vous accueilleront au son des musiques traditionnelles de leurs îles. Danses rythmées et plats idylliques venus d’ailleurs vous seront proposés.

Samedi 9 avril :15h, au stade de l’ ASRUC, assistez à la finale du tournoi de foot inter-communautaire. A 19h, en amphi Axelrad à Mont Saint Aignan, c’est le début des festivités pour la clôture de la semaine multiculturelle.De nombreuses surprises vous at-tendent : Dégustation de mets Afri-cains, défilé de mode, chants, contes traditionnelles...

Plus d’infos :http://www.aave-rouen.org/multiculture/

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Actualités : en bref !Contacter la rédaction : [email protected]

Festivités Internationales au coeur du campus En bref !Semaine multiculturelle à l’Université

Du 4 au 9 avril 2011 l’Université de Rouen est internationale !

Année internationale de la Chimie 2011

Plus d’infos ?Retrouvez les informations de votre journal étudiant, et bien plus encore... sur internet ou dans les locaux !Journal Tapis Volant : Chaque mois, 5000 exemplaires, 200 points de diffusion, gratuit, téléchargeable gratuitement online ainsi que son supplément !Un forum d’entraide gratuit depuis 3 ans et demi : http://fac-here.forumactif.com et une adresse mail indispensable : [email protected] locaux à la Maison de l’Université et sur le pôle Pasteur. Chaque lundi, 18h - 19h : Pratique comme un Tapis Volant (101.3 FM). Chaque mercredi, 17h - 18h : Campus Mag’ (94.4 FM)

Des BU ouvertes plus longtemps !

L'Université de Rouen s'est engagée dans une démarche d'extension de ses horaires d'ouverture des bibliothèques afin de développer le service offert à l'étudiant. Depuis le 26 mars 2011, les bibliothèques de médecine et des sciences du tertiaire seront ouvertes tous les samedis de 9h à 17h.Une excellente nouvelle pour tous les étudiants souhaitant travailler dans des conditions de calme (ou pas !) le week-end !

Entrer en Master ProUn atelier de 2 demi-journées animé par une chargée d’insertion du Bureau d’Aide à l’Insertion Profes-sionnelle (BAIP) est proposé aux étu-diants le Mardi 3, mardi 10 et jeudi 12 mai de 13h30 à 16h30, avant sept autres ateliers entre mai et juin.L’occasion d’envisager sereinement votre orientation !

Inscriptions indispensables : [email protected]

Armand Lattes, Professeur Émérite de Chimie à l'Université Paul SABA-TIER (Toulouse), Président honoraire de la Société Française de Chimie, de la Société de Chimie Industrielle, et de la Fédération Française pour les sciences de la Chimie, sera présent à l’hôtel de région de Haute-Nor-mandie le jeudi 7 avril à 20h30 pour développer le thème « De la Chimie naquit la vie ».

Comment les atomes se sont-ils formés ? Quelles hypothèses ont amené à nos connaissances actuel-les ? Par le biais d’une conférence ouverte à tous, étudiants chimistes ou non, vous saurez quels secrets se dessinent derrière la création molé-culaire et si, oui ou non, la création d’un être vivant artificiel est un jour envisageable. Science fiction ? Non, Science Action !

Cette session s’inscrit dans le cadre de l’année internationale de la Chimie 2011, l’Université de Rouen et les étudiants chimistes de la Faculté des Sciences et Techniques s’associent par la mise en œuvre d’une série de conférences de vul-garisation permettant de présenter le rôle prééminent de la chimie dans les activités humaines.Inscriptions : http://www.scienceaction.asso.fr

De la chimie naquit la vie

Soirées étudiantesLes soirées étudiantes du mois

La Corpo Médecine organise, au profit de Sén’Action, une soirée « Barbie et Ken » jeudi 7 avril à la Luna. Faire revivre ce couple quand on est étudiant ? Pourquoi pas, en tout cas c’est pour la bonne cause !

La corpo droit économie gestion AES invite les étudiants à une soirée « Manix » le mercredi 13 avril 2011 à 23h, également à la Luna. Une distribution sera évidemment effectuée pour votre plus grand... plaisir.

Le 14 avril, Fac-here recommence son opération née du forum en organisant la neuvième édition de ses « Rencontres Fac-here ». Envie de vous restaurer, de rencontrer les membres du forum ou tout simple-ment de passer une bonne soirée ? Pensez simplement à vous inscrire sur le forum !Cette 9ème édition sera organisée au Highland’s, sur les quais rive droite.

Enfin, une soirée qui ne laissera pas insensibles certains : la soirée Cougar du D3 le vendredi 15 avril ! Affirmée comme « première à Rouen », assu-rément riche en différences d’âges, elle permettra aux jeunes étudiants de vaincre leur timidité devant des « prédatrices »... ou pas.Mais Courteney Cox ne sera proba-blement pas présente, ne rêvez pas messieurs...

Le choix a été difficile... quatre soirées ont donc été retenues pour avril 2011. De Barbie à Ken, il n’y a que Manix !

Portes Ouvertes

Les journées portes ouvertes de l'Erba de Rouen auront lieu le samedi 9 avril 2011 de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures.Renseignements : http://apparaitre-erba-rouen.blogs-pot.com/

L’ISCOM Rouen vous ouvre ses portes mercredi 13 avril 2011 à partir de 14h.

Soirée théâtre de l’INSA de Rouen

Les étudiants de la section Théâtre-Etudes de 3ème et 4ème année de l'INSA de Rouen présentent leur spectacle dont le thème est le monde du travail : deux comédies grinçantes qui s'enchaînent, "Flexible hop hop" d'Emmanuel Darley et de "Hard Copy" d'Isabelle Sorente.Des personnages typés, des situa-tions désespérément risibles, la bru-talité du quotidien dans l'entreprise.Et dans ce monde sans pitié, quel-ques grammes d'humanité…

Représentations le vendredi 08 et samedi 09 avril à 20h / le dimanche 10 avril à 16h.Lieu : Théâtre du présent, cité La Pléiade, Mt St AignanEn partenariat avec le CROUS de Rouen et la Cie des Grandes Z'Oreilles. Avec le soutien de la DRAC Haute-Normandie.Entrée libre, mais pensez à réserver !Réservation: cellule culturelle de l’[email protected] 32 95 97 19


Une partie de l’exposition © Mickaël

Benjamin Legrand bien entouré... © Mickaël

ORCHESTER est au départ le projet solo Trip-hop de Clément MIRGUET, alias KLM.

Il se dirige tout d’abord dans la réalisation de bandes sonores pour le cinéma et le théâtre. Composant seul, il fait cependant souvent appel à différents musiciens pour l’enregis-trement d’instruments acoustiques. Anne-Laure LABASTE, violoniste, est la première à rejoindre le projet studio.Faustine BERARDO, chanteuse, est invitée sur deux morceaux... 6 mois plus tard, un album Trip-hop Electro de 9 titres est terminé.

3 musiciens rejoignent la formation en live : Fabien LOUAIL, à la basse, Jêrome KASSER, violoncelliste et CAILLOU, batteur/percussionniste.

En 2010, Orchester remporte le Mans cité chanson, joue sur des scènes telles que le Rock dans tout ses états ou la Maroquinerie.

"Before meeting together again", pre-mier album est toujours disponible. Le nouvel album d’ORCHESTER sor-tira dans les bacs le 21 Avril prochain, distribué par MVS Distribution !

Ce sera l'occasion de les retrouver sur scène avec un nouveau spec-tacle, en acoustique, et après de

nombreuses dates qui ont toujours convaincu les spectateurs présents. Entre fusion, jazz, hip hop et trip hop, chacun saura y trouver son bonheur, à 20h, sur le Parvis de la Maison de l’Université. Et ce gratuitement.

http://orchester.fr/

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Actualités : Au fil des pôles étudiantsTous les mois, l’actualité vue par les étudiants, gratuitement 5

Rôlistement vôtreDemandes bourses et logements : dernier

délai !Le DSE (Dossier Social Etudiant) est la procédure qui permet aux étudiants et futurs bacheliers de demander à partir du même dossier, une bourse sur critères sociaux et un logement en résidence universitaire CROUS. Il s’adresse à tout étudiant entrant dans l’enseignement supérieur et dont l’établissement dépend du mi-nistère de l’Enseignement Supérieur ou du ministère de la Culture.

Ce dossier doit être constitué chaque année via Internet en se connectant à l’adresse du CROUS de Haute-Normandie, du 15 janvier au 30 avril. Peu de nouveautés significatives cette année, les étudiants actuels ne seront pas dépaysés dans les démar-ches, les primo arrivants pourront par contre consulter avec passion ce condensé d’informations pratiques.

N’attendez plus !http://www.crous-rouen.fr

ExpositionJusqu’au 17 avril au Frac de Haute-Normandie : Exposition « Le beau est toujours bizarre C.B. », carte blanche au critique d’art et commis-saire d’exposition Philippe Piguet autour des dernières acquisitions du Frac Haute-Normandie.

Sensibilisation au handicap

Dix étudiants de l’ESIGELEC Rouen, école d’ingénieurs généralistes, organisent une semaine de sensi-bilisation au Handicap, Handima-nagement, du 4 au 8 avril 2011. Au programme, des conférences et des ateliers pour découvrir et compren-dre le handicap.Les temps forts ont lieu tous les midis à l’ESIGELEC à l’entrée sud de Rouen

Cibler et prospecter les entreprises

L’AFIJ invite les étudiants à la Maison de l’Université le jeudi 7 avril à 14h30 pour parler du thème « Cibler et prospecter les entreprises ». Idéal pour affiner ses recherches d’emploi !

Logement étudiant : ça avance ?

La conférence nationale sur le lo-gement étudiant est actuellement en cours, c’est à cette occasion que Valérie Pécresse a revendiqué le sou-hait de doubler la capacité d’accueil des étudiants en cités U d’ici à 2020.Par ailleurs, elle a montré sa volonté de rendre possible une caution du CROUS pour l’entrée d’un étudiant dans un logement de particulier. Mais quid des étudiants internatio-naux qui, dans certains cas, doivent (alors qu’ils vivent en cité U) s’ac-quitter d’une double caution, faute de documents suffisants ?

En bref !

Pour la 3ème année consécutive, les Rôlistes Rouennais organisent une convention de Jeux de Rôles à Rouen

le 9 Avril prochain à partir de 14h : Les Jeux de Roger. Cette année, le thème principal est "Asiatique" avec,

à l'honneur, la venue de Jérôme "Brand" Larré auteur de Tenga.

Des dizaines de tables seront pro-posés (Qin, L5R, Metal Adventures, Vampire, D&D etc.), de nombreux auteurs nous feront découvrir leurs jeux :* Jérôme "Brand" Larré pour Tenga* Nicolas Henry pour Achéron* Tirodem pour Mississippi et Dog-son's Creek* Simon pour Teocali* Thomas pour Redream* etc.

L'entrée est libre, la réservation du repas conseillée, une buvette est à disposition toute la nuit. Pour plus d'informations : http://www.jeux-de-roger.comSuivez l'information de la convention des Jeux de Roger sur Facebook !

Thibaut

Roger aime le jeuLe 9 avril prochain, préparez vos dés de 20 et rassemblez vos points de charisme, car Roger organise, dans sa taverne de la Maison de l’Université, la troisième édition de ses jeux. Une initiative des Rôlistes Rouennais.

Concert Fac-here

Orchester à la MdU !Le 9 mai prochain, à 20h, venez prendre votre dose de découverte musicale. Et quoi de mieux que le groupe Orchester, originaire de Vernon, pour un concert gratuit en plein air et dans les conditions d’un mini-festival !

Des étudiants en Master 2 MOSS (Management des Organisations Sociales et Solidaires), et au nom du BDE de l’IAE à l’université de Rouen organisent une manifestation de sensibilisation à la sécurité routière le jeudi 7 avril 2011, de 11h30 à 14h30, dans le hall d’entrée de la faculté.

L’objectif de cette manifestation est d’informer les étudiants de Droit, de

Sciences Economiques et de Ges-tion, sur les dangers de la route et sur l’importance d’adopter certains comportements. Il fait suite au midi du 5 avril devant le RU du Panorama et différentes structures telles que l’IDSR (Intervenants Départementaux de Sécurité Routière) participeront à cette manifestation de prévention. L'accueil des intervenants s'effec-tuera à 11h, dans le hall de l'uni-

versité de Rouen "Pasteur", située avenue Pasteur à Rouen.

Programme : 11h00 : Accueil des intervenants et déjeuner au restaurant universitaire 11h30 : Début de la manifestation, chaque intervenant sera invité à rejoindre son stand 14h30 : Fermeture des stands, puis cocktail de remerciement

Prévention Routière... bis !La prévention routière s’invite à Pasteur

Docteur en pharmacie de formation, Roselyne BACHELOT-NARQUIN se rendra à la faculté de droit de Rouen le mardi 19 avril 2011 pour aborder le thème très actuel de la dépen-dance des aînés. Partant du principe que dans 50 ans, le nombre de per-sonnes âgées dépendantes pourrait doubler, un débat national a été créé pour anticiper dès à présent les effets de cette évolution démogra-phique sur l’économie nationale, la prise en charge de ces personnes et les orientations à adopter. A partir de ces constats, la rencontre débutant à 14h30 permettra de dresser de pre-mières évaluations sur l’ampleur de la dépendance dans les prochaines

années, l’impact de cette évolution sur le système de santé et le rôle annoncé des familles. Entourée de Messieurs Rémi CARON (préfet de Haute-Normandie et de Seine-Ma-ritime), Claude d’HARCOURT (Direc-teur général de l’agence régionale de santé de Haute-Normandie), du Conseil Général de Seine-Maritime ou encore d’enseignants (citons Phi-lippe CHASSAGNE par exemple) et de responsables de structures d’ac-cueil des personnes dépendantes, ce débat sera pleinement ouvert aux réactions du public, via une heure de questions garanties à l’assistance.Selon l’INSEE, la France pourrait compter en 2050 environ 5,4 millions

de séniors de plus de 85 ans, dont 30 à 60% seraient dépendantes selon les études en cours. Une hypothèse qu’il convient d’analyser tant qu’il en est encore temps.

Pour réagir ou pour plus d’informa-tions, contactez l’Agence régionale de santé de Haute-Normandie, Département Démocratie Sanitaire et Relations Extérieures « Débat dé-pendance » au 31 rue Malouet, BP 2061, 76040 Rouen Cedex.

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Retour sur la conférence marquante de mars 2011

Tapis Volant : On vous dit généticien, philosophe et humaniste. Ce portrait vous convient-il ?Albert Jacquard : Il est un peu flatteur. Certes, j'ai fait des études de géné-tique dans le passé... Humaniste ? Je ne sais pas bien ce que ça veut dire. Mon obsession, c'est ce que va devenir l'espèce humaine. Tout est prêt pour que ça aille mal, mais c'est la meilleure raison pour lutter.

TV : Vous avez été expert en génétique à l'OMS de 1973 à 1985.Que pensez-vous des avancées en matière de vie artificielle ?AJ : Le mot vie contient déjà un artifice. Dans le Robert, la vie est définie comme ce qui est spécifique aux êtres qui sont nés et qui ne sont pas morts. On voit que l'auteur a eu quelques difficultés... Le point de départ de ce qu'on ap-pelle la vie, c'est la reproduction, la lutte contre le temps. Ce qu'on peut définir, c'est la présence de l'ADN, qui est capable de se dédoubler, et donc de ne pas mourir. Deman-dez-moi ce qui est mort, je sais, mais ce qui vit, je ne sais plus.

TV : Dans Petite philosophie à l'usage des non-philoso-phes, vous écrivez : “le péché fondamental des religions est de faire des adeptes qui ne se posent plus de questions.”

Pourtant, votre enfance a été très marquée par la religion catholique.AJ : Je le répéterais encore aujourd'hui. Le dogmatisme entraîne dans une impasse et empêche de se poser des questions. J'en veux aux églises pour ça. Le but de la vie c'est de s'interroger, sans limites, jusqu'à plus soif. Et la science est l'antidote à la croyance : on constate, on donne des modèles, mais on ne fait pas d'affirmations péremptoires, on ne croit pas. La science répond à certai-nes questions et en soulève d'autres, ça ne sera jamais fini. C'est un che-minement alimenté par le doute, en permanence. Le fait que j'ai été élevé catholique a retardé le moment où je me suis interrogé. Je le regrette, mais je me suis rattrapé depuis !

TV : Vous luttez ardemment contre les in-justices et les inégalités so-ciales (vous s o u t e n e z notamment l'association Droit au logement) . Arrivez-vous à croire en vos convic-tions dans un monde aussi indi-

vidualiste et concurrentiel que le nôtre ?AJ : En étant concurrentiel ou compé-titif, on est anti-humain. Être humain, c'est avoir une certaine vision des droits de l'autre et des devoirs de chacun. Pourquoi aller à l'église St Bernard pour aider les gens qui font une grève de la faim ? J'ai posé la question à Théodore Monod, un jour où on manifestait tous les deux sur le

boulevard à Paris : « Est-ce que vous croyez que c'est utile ce qu'on est en train de faire, là, à jouer les imbéciles assis au milieu d'un boulevard ? ». Il m'a répondu « Je n'en sais rien, je m'en fous, je sais seulement que je n'ai pas le droit de ne pas le faire ». Ce jour-là, il obéissait à Théodore Monod et à personne d'autre, sur-tout pas à sa religion.

TV : Quelles voies proposez-vous pour que l'humanité change de chemin ?AJ : Il faut haïr la compétition. Face à l'autre, j'ai le choix : soit je vais contre lui pour le dominer, l'éliminer, ou bien j'essaye de l'aimer un peu. Il me semble que la 2ème attitude est glo-balement plus positive. Notre société glorifie le mépris, alors qu'il faudrait le remplacer par une attirance vers l'autre. L'autre est inquiétant, l'autre n'est pas comme moi, l'autre a de drôles d'idées, mais l'autre est ma source. L'autre est ma richesse, c'est ça qu'on devrait apprendre à l'école.

TV : C'est aujourd'hui la journée de la femme. Que pensez-vous de la place de la femme dans la société actuelle ?AJ : Le simple fait qu'on pose la ques-tion est anormal. Il y a des hommes, des femmes, des noirs, des blancs... L'attitude globale vis-à-vis d'une caractéristique quelconque est une sottise. Avoir donné une valeur en soi au sexe est tout simplement ridicule. Les enfants sortent du corps de leur maman, ce n'est pas une raison pour les mettre en esclavage face aux hommes. Or c'est ce qui s'est produit dans beaucoup de cultures, et qui se produit encore aujourd'hui.

Entretien avec un humanisteOvation debout pour Albert Jacquard, à l'issue de sa conférence du 8 mars 2011, à la Maison de l'Université de Mont-Saint-Aignan.

Au cours de l'évolution des espèces, le maintien de la vie est passé de la reproduction (création d'un être identique au précédent, comme c'est le cas chez les bactéries), à la procréation (rencontre entre deux gamètes choisis au hasard, comme c'est le cas chez les êtres humains...).

Le hasard est, d'après Albert Jac-quard, le « coup de génie » qu'a trouvé la nature, le 5ème élément nécessaire à la procréation, qui offre des possibilités infinies et permet la naissance d'un être complètement nouveau. Chaque être vivant est nouveau, exceptionnel, unique. Et c'est de la rencontre entre ces indi-vidus uniques que naît la richesse de l'espèce humaine. L'homme a beau avoir des milliards de neurones, s'il ne s'en sert pas pour aller vers l'autre, ils deviennent inutiles. « Ce que je suis n'est pas ce que j'exhibe de moi-même, mais ce que j'ai construit grâce à l'autre. La rencontre est le lieu où je deviens moi-même ».

Nous remercions Albert Jacquard, qui, à 86 ans, parcourt les routes pour diffuser son message humaniste.

EMC 3 primé dans le programme

Investissements d'avenirLe Labo d'excellence EMC 3 pour « Energy Materials and Clean Combustion Center » vient d'être récompensé dans le cadre du pro-gramme Investissements d'Avenir, le 25 Mars dernier par le Premier Ministre François Fillon. Ce labo est un projet d'initiative normande par-tagé entre les Universités de Caen, Rouen, le Havre ainsi que différents organismes d'enseignement. Ce projet consiste en particulier sur la recherche d'énergies nouvelles.

Unique en Europe, le LABEX permet une collégialité entre la recherche fondamentale et la recherche en collaboration avec le pôle de com-pétitivité MOVEO. Il sera le fédérateur des recherches normandes concernant la partie « Énergies et Matériaux »

Cette initiative permet de renforcer les plateformes expérimentales comme GENESIS ou DIAG-FM. Il fa-vorisera enfin de nouveaux projets de haut niveau via un hôtel à projets.Ce labo fera partie des éléments de pointe de la recherche nor-mande, qu'il nous faut sans cesse promouvoir.

En bref !


Art is not a crimeSo...Don’t keep it [email protected]

Roselyne Bachelot à l’Université de RouenMoins de deux ans après son précédent passage dans la ville aux cent clochers, Roselyne Bachelot, actuelle ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, renouvelle sa visite le 19 avril prochain.


Débats à l’Université

De la reproduction à la procréation :le rôle créateur du hasard

© DR

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Actualités : A la Une, GénéralDonnez du piquant à votre vie étudiante ! 7

NOUVEAURetrouvez chaque lundi et jeudivos rendez-vous

EMPLOI

normandie.emploi.net • www.carriereonline.com

TOUTES LES DERNIÈRESOFFRES DU MARCHÉ

dans vos quotidienset sur nos sites

Calendrier des colloquesColloque du moisConference de droit comparé

Cycle de conférences coordonné par Mme Charlotte Girard

Avec Maitre Raquel Garrido : avocate en droit international, sur le traitement rhétorique des affaires transnationalesLe jeudi 7 avril 2011 de 9h à 12h en

amphi 300Pôle Pasteur

Les enjeux du Grand-ParisDans le cadre de l’Université

populaireAvec Roland Castro, architecte

Le jeudi 7 avril à 18hA l’École Nationale d’Architecture de Normandie, 27 rue Lucien Fromage

Entrée libre

Jean-Baptiste Descamps, du pinceau à la plume

Dans le cadre du cycle de conférences organisé par le Groupe de Recherche d’Histoire de l’Université de Rouen

(GRHis), en association avec le musée des Beaux-Arts

Avec Gaëtane Maës, de l’Université de Lille 3

Le vendredi 8 avril à 18h30 au Musée des Beaux-Arts

Penser la vulnérabilité humaineDans le cadre du cycle de conférences

organisé par la Scène Nationale Animée par Michel Terestchenko

Le Lundi 11 avril à 18h30 à la Maison de l’Université

Les Tziganes en France, un sort à part : 1939-1946

En partenariat avec l’Association Relais Accueil des Gens du Voyage

Avec Marie-Christine HubertLe mercredi 13 avril à 14h30

A l’IUFM centre de Mont-Saint-Aignan - Amphi 250

Dépendance des aînésAvec Roselyne Bachelot

Mardi 19 avril (voir page 6)

Éduquer avec les jeux ? Des jeux de l’oie aux jeux vidéo

Dans le cadre du Printemps de Rouen

Avec Leurent Trémel, chargé de conservation et de recherche

Le Mercredi 20 avril à 14h et 16hAu Centre de ressources du Musée National de l’Éducation, 6 rue de

Bihorel - Entrée libre

Mouche ton nez : histoire de quelques épidémies

Dans le cadre des rendez-vous de la cervelle, quatrième rendez-vous sur

6 au totalLe mardi 26 avril à 19 h 30

A la Salle Sainte Croix des PelletiersEntrée libre !

Annoncez vos colloques & conférences !

Contactez la rédaction [email protected]

Le 15 mars, à L' IUFM, pendant le sé-minaire organisé par des étudiants de CMOPC, sur « les enjeux du jeu vidéo dans l'éducation artistique et culturelle », il a été souligné que le jeu vidéo aurait maintenant toute sa place dans le domaine artistique et éducatif.

Connaissez vous le « Serious game » ? Sophie de Quatrebarbes nous explique que Serious Game a pour objectif d’amener les 12-17 ans à porter un regard critique sur leurs usages d’Internet fixe et mobile, à travers une démarche ludique. Bien évidement , il excite d'autres formes de « serious game » qui sensibili-sent les plus jeune à la lecture et l'écologie.

L'art ne se prive pas n'ont plus pour s'enrichir du monde vidéo, comme « une machinima ». Isabelle Arvers (commissaire d'exposition) travail à faire connaître au plus grand nombre cette art audiovisuelle ou ce mêle cinéma et jeu vidéo. Sur le principe, il faut qu'un joueur devienne came-raman pendant que les autres jouent la comédie à l'intérieur même du jeu. Âpres un jeu de captage et de montage , vous obtenez un films.

Pour plus d'infos : http://www.2025exmachina.net

Le jeux vidéo: nouvelle proposition artistique et éducative?


Le 11 avril 2011, à 12h30 en Amphi D au Madrillet sera accueilli Paolo Bellingeri, de l’Université de Caen« Un carrelage du plan réalisé l'aide de carreaux élémentaires dont aucun se chevauche, ni laisse de "trou", prend le nom de pavage.

Lorsque le carreau élémentaire est un carré le plan peut être entièrement re-couvert, ou "pavé" tel un échiquier qui se prolongerait à l'infini à gauche, à

droite, en haut et en bas. Mais lorsque le carreau élémentaire est un poly-gone quelconque, que peut-on dire ? Peut-on paver également le plan ?

Dans cet exposé on présentera cer-tains des problèmes ouverts les plus célèbres dans le monde du pavage, et on montrera comment l'étude des pavages, à première vue purement ludique, a trouvé au fil du siècle der-nier des applications surprenantes. »

30 minutes pour comprendre

C'est avec un grand plaisir que Madame Marie-George Buffet a ré-pondu aux questions à l'invitation de Sophie VILLERET DE LA MOTTE, Ma-thieu CARPENTIER et Jean Emmanuel LE BRUN, sur 3 thèmes principaux (Ministre de la Jeunesse et des Sports : quelles responsabilités ?, II : Les éléments structurants d'une action politique et III : Quel avenir pour le service public des sports ?) abordant en premier lieu la période de sa nomination à la tête du Minis-tère de la Jeunesse et des Sports. « Je n'étais pas préparée à être ministre, je ne m'y attendais pas non plus. On est jamais réellement prêt à occuper un poste de ministre. »

Lorsque ses interlocuteurs lui de-mandent quelles sont les responsa-bilités et les fonctions d'un Ministre des Sports, Marie-George Buffet répond du tac au tac, non sans une allusion à l'actualité politique que le Ministre des Sports n'a pas à s’im-miscer dans la vie d'une équipe et de décider à la place de l’entraîneur ou du sélectionneur. « Le ministre a pour vocation de se mettre au service du sport, qu'il est là pour établir par la loi les missions du service public dont le sport en est porteur, ainsi que de

préserver l'éthique sportive ainsi que la santé physique et psychique des sportifs. »

L’ancienne ministre fait part de son inquiétude vis-à-vis de l'avenir de son ministère, « Trop de politiques ont utilisé ce ministère comme un jouet, l'ont instrumentalisé. Il faut lui redonner un peu de sérieux. Au fil des années ce ministère a perdu tous ses moyens financiers. Le financement du sport aujourd'hui est plus assuré par les paris en ligne que par les impôts. [...] Le ministre a une très faible possi-bilité d'intervention ».

La conférence se poursuit sous l’œil complice de Madame le Maire de Rouen Valérie Fourneyron avec le second thème portant sur les actions politiques du Ministre des Sports, c'est à ce moment que Madame Ma-rie-George Buffet se souvient de sa campagne de lutte contre le dopage et la sur-compétition, avec le scan-dale Festina sur le tour de France 98 qui avait éclaté, se félicitant d'avoir fait passer le dopage d'une pratique tolérée et impunie à un acte pouvant être sanctionné et pouvant compro-mettre la carrière des sportifs.

Elle aborde la Loi du 6 Juillet 2000 qui prône l'unité sportive, l'organisation de la coupe du Monde 98 qui fût un poids immense sur ses épaules.

Enfin dans le dernier thème de cette conférence il est question des droits TV qui vont encore une fois baisser à cause de la seule candidature de CANAL +, ce qui va encore affaiblir la Ligue 1, sa consternation face au financement du sport dû unique-ment aux familles et non au Gou-vernement, son bilan plutôt mitigé sur les clubs de proximité et sur le machisme sportif face aux résultats pourtant excellents des équipes féminines françaises dans de nom-breux sports.

Une conférence dynamique et pas-sionnante qui aura laissé au public l'occasion d'adresser ses questions à l'ancienne ministre et qui laisse espérer à chacun que celle du mois prochain sera d'aussi bonne facture.

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Actualités : sport local et universitaireL’actu sportive universitaire et la découverte des pratiques, c’est dans le Tapis Volant !8

Retour sur : « L’essoufflement de la gouvernance du Sport »

Sport U

Le Roller Derby s’invite à Rouen

« Le ballon c’est comme une femme, il aime les caresses » Eric Cantona, The [email protected]

Ce mois-ci, l’invitée des étudiants de MMMSP était Marie-George Buffet qui a donné le 16 Mars dernier une conférence sur la gouvernance du sport, se remémorant le pendant de son mandat de Ministre de la Jeunesse et des Sports de 1997 à 2002 .

Avant tout, le Roller Derby est un sport né aux États-Unis dès les années 1880, qui se pratique sur des quads (patins à roulettes). Sport exclusive-ment féminin, les seuls hommes sont en général les arbitres. Un match oppose deux équipes de cinq joueu-ses. Chaque équipe se compose de trois blockeuses, une joueuse pivot et une jameuse (attaquante).

Ces dernières doivent franchir le block de joueuses devant elles afin de marquer des points pendant des rounds de 2 minutes. Pour les empêcher de passer, les blockeuses font tout pour les déstabiliser. A sa décharge, le Roller Derby a pendant longtemps eu une image de "catch sur roller", les rencontres entre

équipes étant souvent propices aux coups bas et aux nez ensanglantés.Toutefois, au-delà d'un certain folklore autour de ce sport (le look punk-rockabilly, les tatouages, les mini-shorts et le girl power...), il s'agit d'une pratique officielle qui dispose de ligues professionnelles. De nom-breuses compétences physiques sont demandées, en outre l'endurance, la rapidité mais aussi l'esquive. Ainsi, n'importe quelle jeune femme ne peut se prétendre roller girl. Il faut être prête à accuser les coups et les chutes.

Le 21 février dernier a été créée l'équipe rouennaise des Black Widows, petite sœur des Spiders. Les entraînements ont lieu sur la piste de roller au sous-sol de la MJC de Saint Sever le mardi de 17h30 à 19h et de 21h45 à 23h. L'équipe recrute encore donc n'hésitez pas à venir faire une séance d'essai ou juste venir nous voir en entraînement.Facebook : The-Spiders-Black-Widows

Captain Atomik'Lia, Karma Suture, Smokey Stunt Cat, Sexy Riot Anna... Ce ne sont pas des noms d'héroïnes de comics, mais les pseudonymes des joueuses de la nouvelle équipe de Roller Derby rouennaise. Focus sur une nouvelle discipline qui promet de la bagarre, de la sueur et du sang...

Et non, je ne suis pas là pour vous parler de nourriture, mais bien de sport et plus précisément de Rugby. Le 14 avril à 14h30, sur les terrains synthétiques du RUC, rue de la Croix Vaubois à Mont-Saint-Aignan, auront lieu les phases finales du Championnat Ré-gional Universitaire de rugby à 7.

Le jeu à 7 est directement dérivé du jeu à 15. C'est l'écossais Ned Haig, en 1883, qui eut l'idée de réduire les équipes à 7 joueurs et le temps d'un match à 15 minutes afin d'offrir plus de spectacle aux spectateurs.

Les règles sont donc un peu plus simplifiées : les mêlées se font à 3 joueurs et les tentatives de transfor-mations ou de pénalités se font à la manière du Drop du jeu à 15. Il faut donc faire rebondir le ballon au sol avant de le taper.

L'enjeu de cette compétition est de qualifier une équipe pour les demi-finales Inter-régionales. N'hésitez pas à venir y jeter un œil.

Des Caramels et des Marrons


HockeyDécouverte


Rugby

Envie de relayer une info sportive locale ? Une découverte à partager ?

Vous désirez plus d’interviews ?Vos réactions sont attendues à l’adresse [email protected]

23 mars : RHE76 : En route pour la 11ème !Cette année encore les Dra-gons de Rouen auront l'occasion d'ajouter un énième titre à leur palmarès à l'occa-sion de la finale de la Ligue Magnus face au vainqueur du match Angers-Strasbourg !

Les Dragons de Rouen ont tout au long de la saison, éclaboussé le championnat de leur talent, termi-nant premiers et se qualifiant haut la main pour les playoffs. Ayant éliminé facilement les Pingouins de Morzi-ne-Avoriaz (oui c'est bel et bien leur nom, si c'eût été le cas je les aurais plutot qualifiés de Manchots), c'est face aux Gothiques d'Amiens qu'ils se

sont confrontés, avec une toute autre paire de manches. Après 2 premiers

matchs très serrés, c'est en Picardie que les Dragons ont assené le coup final en séance de tirs aux buts grâce à un fantastique tir du finlandais Ilpo Salmivirta qui propulse le RHE en finale.

Les Dragons com-mencent enfin à voir le bout du

tunnel, l'affrontement final com-mence le 29 Mars.

(à l'heure ou nous écrivons cet ar-ticle, la première manche n'est pas encore disputée)

Rouen champion de France !Les dragons de Rouen viennent de remporter leur 11ème titre national de Hockey sur Glace, la Ligue Magnus. Retour sur cette ascension après leur qualification pour la finale et leur victoire.

Samedi 2 avril : Champions de France !Au terme d’une saison palpitante et avec moins de suspens que prévu, les dragons de Rouen ramènent à Rouen une nouvelle ligne de palma-rès. Un public sans failles, des joueurs motivés et du talent ont permis à

Rouen de s’affirmer, une fois de plus, comme une ville de sport.

« Le ballon c’est comme une femme, il aime les caresses » Eric Cantona, The [email protected]

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Quotidien : Santé, bien être, servicesPour participer, réagir ou juste flâner : http://fac-here.forumactif.com 9

Bien-être

Services à la carteA la croisée de l’université

Pouvez-vous nous présenter votre service pour mieux connaître le SEAD ?Le Service d'Enseignement à Distance de l'E.S.T de Rouen est un service proposé aux étudiants de Rouen qui souhaitent continuer ou reprendre des études tout en travaillant ou s'ils sont dans une situation qui leur in-terdit de venir suivre des cours ici. Ça peut-être pour des étudiants mala-des, ou salariés. On a aussi un grand nombre d'étudiants à l'étranger, soit des français qui sont à l'étranger, soit des étrangers qui souhaitent prépa-rer des diplômes français, ou encore des cas particuliers, comme, par exemple, des étudiants en prison, des choses comme ça. Nous offrons à tous ces publics, ce qui est assez vaste, les mêmes cours que ceux qui sont dispensés ici à l'université. Ils passent les mêmes examens, et nous essayons de leur apporter autant d'aide que possible, dans la mesure où ils sont dans des situations gé-néralement plus difficiles que les étudiants de nos amphis.

Combien d'étudiants chaque année, en moyenne, étudient via le SEAD ?Nous avons en moyenne 1.400 à 1.500 étudiants inscrits chaque année. Dans différentes filières, mais

c'est un nombre global. Ce nombre varie entre les filières, entre les années, ça augmente ou ça diminue selon les actualités, selon la situation de l'université. Mais ce nombre de 1.400-1.500 est à peu près constant depuis quelques années déjà. Mais nous essayons de diversifier notre offre, pour essayer d'augmenter encore ce capital d'étudiants que nous apportons à l'université.

Vous avez parlé d'étudiants étrangers, quelles sont les nationalités représentées, à titre d'exemple?Nous avons des étudiants sur toute la planète. Donc c'est difficile de vous donner des nationalités, car nous avons aussi bien des étudiants chinois, que d'Amérique Latine, d'Amérique du Nord, d'Australie, de Nouvelle Zélande, d'un peu partout, d'Afrique, bien sûr, beaucoup. Ce sont des étudiants francophones bien sûr, puisque nous cours sont en français, qui soit sont des français qui sont partis à l'étranger pour x rai-sons, ou des étudiants étrangers qui souhaitent améliorer leur français, ou qui enseignent déjà le français à l'étranger et qui souhaitent amélio-rer leur formation, et valoriser leur formation grâce à leurs diplômes.

Quels sont les types de for-mation qui existent au sein du SEAD ? Et de quel niveau sont-elles ?Nous avons différentes formations à proposer. Une formation en droit qui va de la Licence 1 au Master 2. Nous avons au même niveau les lettres modernes, de la Licence 1 au Master 2. Nous avons des formations en sciences du langage, en particulier en français langue étrangère de la Licence 3 au Master 2. Et puis des formations en langues étrangères appliquées de la Licence 3 au Master 2 aussi. Voilà l'ensemble des forma-tions que nous proposons.

Une plateforme de cours est disponible sur le site internet de l'université de Rouen, www.univ-rouen.fr. Comment fonctionne-t-elle?Cette plateforme est commune à l'ensemble des étudiants de l'uni-versité. Elle concerne aussi bien les étudiants en présentiel que les étudiants à distance. Pour ce qui concerne les étudiants à distance, nous mettons à leur disposition des cours sur cette plateforme, sous la forme de fichiers à télécharger, de fi-chiers multimédias également, selon le type de formation, par exemple

en langues étrangères appliquées il y a beaucoup de fichiers audio, etc. Et puis depuis deux ans nous propo-sons également des cours multimé-dia interactifs en ligne. Parallèlement à ces cours qui sont proposés, nous utilisons tous les outils habituels de ce type de plateforme : les forums, les tchats pour communiquer avec les étudiants. Nous avons des tuteurs qui sont là aussi pour les accompa-gner, répondre à leurs questions. On sait bien que les étudiants à distance rencontrent beaucoup de difficultés et souvent des difficultés qui sont moins liées aux contenus des cours qu'à leur situation psychologique d'isolement par rapport à leur travail. Ils ont besoin de se sentir appartenant à une communauté et les forums, les tchats permettent ce rassemblement des étudiants autour d'un intérêt commun. Et bien sûr la messagerie qui constitue l'outil de communication de base entre nous.

Plus d’informations : Tel : 02.35.14.61.39 – mail : [email protected]

Pour ce deuxième reportage, votre journal est resté sur le campus de Mont-Saint-Aignan pour vous présenter un nouveau service de l’Université de Rouen ! Ce mois-ci, nous avons rencontré Jean-Claude Cordier, responsable TICE au sein du SEAD.

Propos recueillis par Loï[email protected]

Face à mon incompréhension, une part de mon cerveau rendit l'âme et j'entrepris une croisade gusta-tive afin de prouver le mal-fondé de ces injonctions intempestives qui polluaient mon visionnage de publicités.

Du jour au lendemain, je ne me nourrissais plus que de paquets de chips et de cannettes de boissons gazeuses, de kebabs royaux et de boissons non-gazeuses mais chimi-ques au possible ainsi que de plats surgelés et de biscuits fourrés au chocolat.

pensez à toujours prendre vos trois repas par jour à

heures régulièresQuelle ne fut pas ma surprise quand mon estomac hissa le drapeau blanc maculé de différentes teintes éloquentes de son état de retourne-ment avancé.

Les petites voix douces qui vous disent « Pour bien grandir, ne mange ni trop gras, ni trop salé, ni trop sucré » au moment où vous mangez votre paquet de céréales à même le carton, elles ont raison !

La malbouffe a eu raison de ma rate, de mon foie, de ma vésicule biliaire et de mon gentil sphincter.

Alors pour un transit agréable, optez pour des repas plus ou moins équi-librés à base de viande / légumes / féculent et puis un fruit, si vous êtes une fille (les filles, ça mange des fruits).

Oh, et puis autre conseil important : si vous êtes quelqu'un de débordé, un étudiant en médecine une wor-king-girl active ou que sais-je encore, pensez à toujours prendre vos trois repas par jour à heures régulières. C'est important.

Manger équilibréIl y a quelques mois, lors d'un dîner en privé, j'exprimais mon mécontentement face à l'hypocrisie télévisuelle qui assaille nos chères têtes blondes. Vous me l'accorderez, il est tout de même ironique d'entendre un « Pour ta santé, mange au moins cinq fruits et légumes par jour » suivi la minute d'après par un « Nous, c'est le goût ! ».

Tibia : « La tourista, c’est mon deuxième prénom »[email protected]

Je vois déjà une huée de jeunes gens criant à l'esprit grégaire et à la soumission au diktat de la minceur. Toutefois, il ne sera point question de perdre du poids, mais de se re-faire une petite santé pour l'été et avoir ainsi les neurones et le corps au top niveau pour les partiels. Premier point, la bouffe ! Toi, jeune étudiant(e), tu es fauché(e). Ce n'est pas une raison pour te nourrir uni-quement de féculents. Augmenter la consommation de fruits et de légu-mes frais est une première étape in-dispensable (et puis on sait tous que les carottes, ça rend la fesse rose). Niveau budget, un bon plan : ne pas hésiter à visiter les étalages à la fin du marché, vous trouverez toujours des commerçants près à vous léguer moyennant un euro ou deux une grosse caisse de tomates ou autres petites choses pleines de bonnes vitamines et minéraux. Sinon, les surgelés, c'est pas mauvais.

Deuxième point, le sport ! L'hiver a été une bonne occasion de pratiquer le sport de chambre, mais si tu veux que tes abdos ressemblent plus à une tablette qu'à de la mousse au choco-lat, il va falloir shaker ton booty. Pour le budget, pas de problème : courir une petite demi-heure 2/3 fois par semaine, c'est gratuit, ça fait prendre l'air et dorer un peu ce teint cada-vérique acquis consciencieusement des semaines durant devant le PC. Citoyen de l'agglomération rouen-naise, tu as le droit à des réductions pour les piscines municipales.

Et surtout, on garde le sourire, c'est le plus important !

Fonte des neiges... Euh, des graisses !

La belle époque hivernale où la bière coulait à flot le week-end (en langage étudiant comprenez du mercredi au dimanche soir) et où les kebabs royaux/frites emplissaient sans crainte notre estomac est désormais terminée. On ressort les jupes, les bermudas et les sandales, puis vite, on se rend compte qu'on est bien essoufflé en courant derrière le TEOR et que ce petit short ressemble dorénavant à une culotte. Allez, hop, au régime !

Adepte des graines germées et autres machins [email protected]

AVANT LE STAGE

1) Préparez votre arrivée en vous renseignant sur l’entreprise qui va vous accueillir. Vous pouvez consul-ter son site internet, si elle en a un, c’est un bon moyen de collecter des informations.

2) Ensuite demandez des détails sur votre mission : qui sera votre tuteur au sein de l’entreprise ? Des déplace-ments sont-ils à prévoir ? Votre stage doit, dans l’idéal, être en adéquation avec votre projet profes-sionnel, donc gardez bien en tête ce qu’il doit vous apporter.Plus vous aurez d’infor-mations, plus vous serez en concordance avec vos aspirations, plus vous aurez confiance en vous et apporte-rez satisfaction.

PENDANT LE STAGE :

3) Adaptez-vous à la culture d’en-treprise, respectez les codes vesti-mentaires (costume, tailleur, tenue décontractée…) et les usages (déjeuners entre collègues…)

4) Votre attitude doit être professionnelle, notamment en respectant les horaires de travail qui vous ont été donnés. Ensuite, soyez force de proposition et prenez des initiatives. N’oubliez pas vos objec-tifs : valider votre diplôme, enrichir votre cv voire être embauché.Si votre stage manque de contenu, soyez proactif en demandant des missions sup-plémentaires ou en proposant votre aide.

5) Soyez curieux et favorisez l’échange. Intéressez-vous aux autres services, aux différents métiers, à l’organisation de l’entreprise. N’hésitez pas à demander des expli-cations ou à discuter de vos difficul-tés avec votre tuteur.

6) Anticipez la rédaction de votre rapport de stage, prenez des notes, classez les informations recueillies, décrivez vos impressions pour faci-liter la rédaction de votre rapport. Pensez à soumettre votre travail à votre tuteur.

7) Avant la fin de votre stage, faites le bilan. Un entretien avec votre tuteur s’impose. C’est un moment enrichissant où il vous exposera vos points forts et vos points à améliorer. Vous pouvez également en profiter pour évoquer

une prochaine collaboration.

APRES LE STAGE

8) La soute-nance orale est la dernière étape de votre stage, l’enjeu est donc important. Vous devez mettre en avant les éléments clés de votre stage, votre tuteur est là pour vous conseiller et vous guider (vous

pouvez utiliser Powerpoint pour votre présentation).

9) Essayez de garder le contact en entretenant de bonnes re-lations avec votre tuteur afin d’alimenter votre réseau. Les employeurs recrutent plus facilement un ancien stagiaire dont ils ont pu apprécier le travail et qui connaît déjà l’entreprise.

10) Dans votre CV, valorisez votre stage en mettant en avant les compétences et connaissances acquises et susceptibles d’intéresser votre futur recruteur.

Vous souhaitez en savoir plus ? Etre mis en relation

avec une entreprise ? Connaître vos droits et vos devoirs au sein de l’entreprise ? Consultez notre site www.atoustages.com qui propose des offres de stages conventionnés, du CAP au Bac +5

dans tous les domaines de formation.

L’équipe du ser-vice Atoustages peut aussi vous accompagner dans vos dé-marches si vous le souhaitez.

Contactez nous au 02 32 10 49 42.

« Atoustages Normandie », service des CRIJ de Haute-Normandie et de Basse-Normandie, soutenu par les deux Régions, a le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de son nouveau site www.atoustages.com.

En plus d’un graphisme modernisé et d’un logo légèrement modifié, le site présente des fonctionnalités supplémentaires : candidathèque, prise en compte des situations de handicap, accès malvoyant, fiches pratiques, vidéos,…

Cette nouvelle version garantit une navigation conviviale et plus intuitive.

LES + POUR LES CANDIDATS

Atoustages propose gratuitement des offres de stages en entreprise, dans la France entière, qui s’adressent aux lycéens, étudiants et stagiaires de la formation professionnelle, du CAP au Bac+5.Les candidats peuvent également bénéficier d’un suivi personnalisé,

de conseils sur leur CV et lettre de motivation et obtenir des informations supplémentaires sur les stages grâce aux fiches pratiques et aux informations juridiques. Ce nouveau site s’accompagne d’un nouveau service mis en place pour les candidats du CAP au Bac Pro en situation de handicap. En effet, l’équipe Atoustages Haute-Normandie, propose à ces élèves un accom-pagnement individualisé dans la

recherche de stages.(La Fondation Société Générale soutient le dispositif "Stages et Han-dicap" d'Atoustages)

LES + POUR LES ENTREPRISES

Atoustages permet aux entreprises de déposer gratuitement leurs offres de stages et de recevoir des candidatures présélectionnées par l’équipe. Le service leur propose

également un suivi personnalisé et une optimisation de leur recherche de stagiaires à travers différents outils : la candidathèque, les fiches contenus de stage, les calendriers de stage, les fiches pratiques…

Rendez-vous dès maintenant sur le site www.atoustages.com afin de dé-couvrir plus en détail ses nouvelles fonctionnalités.

Atoustages, interface d’aide à la recherche de stage en entreprise, bénéficie du concours des Régions Haute-Normandie et Basse-Norman-die, et s’appuie sur des partenariats avec, notamment, les Rectorats des académies de Rouen et de Caen, les DRAAF et le réseau des CCI.

Atoustages en quelques chiffres

+ de 5500 Candidats inscrits+ de 1800 Entreprises inscrites

+ de 7500 Mises en relation+ de 163 000 Connexions

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Quotidien : CRIJ et logementsLa rédaction est à votre écoute pour répondre à vos questions : [email protected]

L’enjeu du stage est important. S’il est effectué pendant sa formation il détermine souvent quel sera le premier emploi. Il peut donc donner une orientation à la carrière professionnelle. Le stage est considéré comme une préprofessionnalisation qui permet de prendre conscience de ses atouts et faiblesses au sein de l’entreprise mais aussi d’alimenter son réseau professionnel et pourquoi pas d’être embauché à son issue…L’équipe du service Atoustages du CRIJ, vous donne quelques conseils pour tirer-profit de votre stage. Astuces à retenir...

Stage en entreprise : 10 astuces pour un stage réussiLe CRIJ présente...

C’est quoi Atoustages ?Atoustages Normandie a l’honneur de présenter son nouveau site internet !

Gaelle DAVYCentre Régional Information Jeunesse Haute-Normandie84 rue Beauvoisine76000 RouenTél. 02 32 10 49 49www.crij-haute-normandie.orgImages : DR

Piqûre de rappel :Pour ceux qui ne sauraient pas encore ce que sont les entrepreneuriales, je répondrais : « le projet des entrepreneu-riales constitue le pas en avant qu’il me fallait pour démarrer ma future carrière de chef d’entreprise ».En effet, le but premier des Entrepreneuriales, est de permettre à des étudiants de démystifier l’acte de la création d’en-treprise par le biais de mises en situation bien concrètes.De la recherche du concept de la « future » entreprise à sa quasi-totale réalisation, des professionnels ont accompagné et guidé, pas à pas, chacune des équipes.Cette année, on notera une égalité entre les différentes filières au niveau de la constitution de ces équipes ; qu’il s’agisse des filières techniques/scientifiques comme celles liées à l’environnement de l’entreprise.

Pour cette 2e édition régionale, ont été mis à l’honneur des thématiques à connotation écologique ou se rapportant au web et aux services…En somme, des projets dans l’air du temps et correspon-dant judicieusement aux besoins actuels de notre société.

Et le gagnant est… la cérémonie des Entrepreneuriales !Le 7 avril prochain se déroulera en l’amphi A. Charliat de l’ Esi-gelec du Madrillet, la grande finale-cérémonie de remises des prix de ces entrepreneuria-les, tant attendue, et qui aura impliqué quelques 63 étudiants, venant des 4 coins de la région et issus de diverses filières, répartis au coeur de 19 équipes.

Cette cérémonie de remise des prix (que le monde entier va nous envier…à n’en pas douter !) sera retransmise en direct, grâce au travail acharné d’étudiants en DUT Services et Réseaux de Communi-cation à l’IUT d’ Elbeuf, encadrés de quel-ques professionnels. Ils seront chargés de réaliser l’émission et de la diffuser sur le site web htpp://webtv.projet-src.fr/,

ainsi que de l’animer (vêtus de smoking et autre robe de soirée !) …et ce dans le cadre de leur projet tutoré.Vous pourrez retrouver sur ce même site, les trois précédentes émissions (diffusées

les 19 novembre 2010, 14 janvier et 17 février 2011).

Quant au menu de la dernière retransmission !Que de bonnes choses : du rire, des larmes et des surprises avec des chro-

niques humoristiques, des interviews courtes des différents organisateurs de ce programme, dont celles notamment des présidents (oui ! oui ! il y en aura plusieurs…) des Entrepreneuriales, du Conseil régional de Haute-Normadnie, de l’Université de Rouen …et plein d’autre personnes.À noter la présence d’Émmanuel Dodé, un jeune skipper de 30 ans…) qui monte qui monte, puisque déjà deux fois cham-pion du monde dans sa catégorie..et qui servira en quelque sorte de fil rouge à la cérémonie de remise des prix.L’émission débutant à 18H30, il vous est recommandé d’arriver avant (hé oui, vous pouvez même y participer… car il est prévu de faire participer le public).

Après les « Free Hugs », les « Free Tickets » !Comme indiqué précédem-ment, vous pouvez tous par-ticiper..Faîtes le savoir à votre voisine… De plus c’est gratuit…et puis c’est bien connu, plus on est de fous, plus on rit. Ce sera peut-être l’occasion pour vous de voir la fin avant le début..

si l’année prochaine vous décidez de devenir l’acteur à par entière d’une soirée similaire…en participant aux prochaines Entrepreneruriales 2011-2012… Dernier détail : une page « événement » Facebook a été mis en ligne sous le nom : Web TV remise de prix des Entrepreneuriales.

Sujet de thèseImportance et conséquences de l'activité des vers de terre sur la composition et la dynamique des communautés végétales.

Euh… c’est-à-dire ?Les vers de terre ont un effet sur la structure du sol grâce aux galeries qu'ils creusent et, en ingérant le sol, ils décomposent la matière or-ganique en matière minérale. Cette matière minérale est composée des nutriments dont se nourrissent les plantes… J’étudie donc les effets que ces petites bêtes peuvent avoir à l’échelle des écosystèmes !

Comment en es-tu arrivée là ?Après le bac, j'ai intégré l'Institut Supérieur d'Agriculture de Lille. Je voulais faire de l'environnement. Après de nombreux voyages, un double-diplôme international en agroécologie et le développement de mon intérêt pour l'agriculture, j'ai trouvé un stage de M2 au laboratoire ECODIV de l'Université de Rouen sur « l'impact des interactions directes graines-vers de terre sur les commu-nautés végétales des pelouses calci-coles ». On m'a proposé de continuer

sur une thèse, dont le financement régional avait été approuvé. J'aimais bien Rouen, je m'entendais bien avec toute l'équipe du labo et notamment avec ma maître de stage... qui est devenue ma co-directrice de thèse. Et me voilà embarquée pour 3 ans de thèse depuis janvier !

As-tu des projets particuliers pour la suite ?J'ai un projet en attente avec un chercheur à la pointe de mon sujet, aux États-Unis… J’attends la réponse, je croise les doigts…

Des conseils pour les futurs doctorants ?Euh. Soyez sûrs : 1) Que le sujet vous plaît (c'est quand même 3 ans), 2) Que vous avez un bon feeling avec la/le directrice/teur de thèse et 3) Partez avec des idées de projets derrière la tête. Il faudra sûrement en enlever la moitié au final mais au moins vous irez où vous voudrez aller !

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Quotidien : rétro, orientation, débatsUne anecdote, un commentaire à apporter ? [email protected] 11

Propos recueillis par [email protected]

En bref !

Julia et les vers de terreAvis de Recherche n°2

Entrepreunariales

Apprends à monter ta boîte !

Julia pendant son stage de M2. Récolte de turricules (excréments de vers de terre qui contiennent des graines) sur les coteaux calcaires de Saint Adrien. © DR

Tous les trois ans, l’Observatoire de la vie étudiante, des formations et de l’insertion professionnelle de l’université de Rouen (OVEFIP) enquête sur les conditions de vie des étudiants (cf données sur www.univ-rouen.fr/ove dans la rubrique « archives » puis enquête d’insertion puis conditions de vie).

Cette année, l’enquête aura lieu du 21 mars au 30 avril sous forme mul-timédia : les étudiants recevront le questionnaire sur leur adresse mail étudiant.

Cette enquête portera sur les thèmes suivants : le budget des étudiants (recettes, dépenses), le transport et le logement.Les résultats seront disponibles début septembre et seront consulta-bles, comme pour toutes les autres études, sur les pages de l’OVEFIP www.univ-rouen.fr/ove.

Une nouvelle enquête étudiante cette année pour de nouveaux bilans aux résultats très attendus !

[email protected] ou 02 35 14 69 23

L’enquête « conditions de vie »

L’entrée dans des cursus sélectifs ap-proche à grands pas. Pour vous aider à envisager sereinement le fatidique oral de motivation, le Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle (BAIP) vous invite à un atelier de prépara-tion pour ne pas perdre ses moyens le jour J ! Efficacité attestée par la rédaction !À l’issue de cet atelier, vous serez capable de vous présenter avec davantage d’assurance, de présenter votre parcours de formation de façon motivée, de parler des compétences acquises au fil de vos expériences, jobs, stages, activités bénévoles et de répondre aux questions de façon argumentée.En final, vous maîtriserez mieux cette situation et serez moins stressé(e) et plus confiant(e).

Vos prochains rendez-vous : jeudi 7 avril de 9h15 à 12h15, jeudi 5 mai de 13h30 à 16h30 et vendredi 20 mai de 9h15 à 12h15.

Inscription obligatoire à l’adresse [email protected] (attention, chan-gez vos favoris ! Nombre de places limitées à 12 !).

Rappels : les services du SUIO-BAIP ont récemment déménagé vers la place Colbert ! Les horaires, eux, sont inchangés : de 13h30 à 17h30 les lundi et mardi et de 10h à 17h le mercredi, jeudi et vendredi !

24 bis rue Jacques Boutrolle d’Estaimbuc76821 Mont-Saint-Aignan cedex

Préparez vos entretiens !Orientation

Le 7 avril prochain, l’amphi Charliat de l’Esigelec vous per-mettra de découvrir la consécration du travail acharné d’une quinzaine d’élèves en DUT Services et Réseaux de Communi-cation à l’IUT d’Elbeuf, mais aussi la fin d’une étape pour les participants de cette seconde édition des entrepreneuriales en Haute-Normandie.


Rencontre avec Farid Ahmad Ahadi, étudiant afghan.

Comment fête-t-on le Nawroz ?Normalement en Afghanistan, on le fête en famille. Il y a de la musique, de la danse sans oublier le repas. Il y a des plats relatifs aux Nawroz comme par exemple le sabzi avec l’épinard, qui représente le printemps. On retrouve aussi le gâboli, plat à base de riz et de viande et le borani banjan à base d’aubergine, de poivron et de fromage blanc. L’apéritif traditionnel, le hafp mewa, composé de 7 fruits secs est offert pendant l’évènement.

Et côté divertissement, il y avait jeu de l’œuf…Ce jeu est très ludique et très populaire. On le joue partout dans les rues en Afghanistan. C’est le seul jeu pratiqué entre les ados en dehors des maisons

ou des familles. Pendant le Nawroz, il y a des garçons qui vendent des œufs bouillis pour gagner de l’argent. C’est une sorte de commerce. Les ados ou adultes viennent pour en acheter et jouer avec. Certains perdent, mais d’autres peuvent gagner jusqu’à 50 ou 60 œufs durs. C’est vraiment une sorte de jeu pour s’amuser.

Qui pouvait y participer ?On invitait tout le monde. On a convié toutes les nationalités que l’on connais-sait. On a reçu des étudiants d’Afrique, d’Europe et même d’Amérique latine.

Quelle est la réaction du public pour le Nawroz ?Quand nous avons fait cette fête l’année dernière, les gens ne connais-saient pas la signification du Nawroz. Cette année, les gens sont vraiment très contents de participer. Nous vou-lons remercier votre journal, pour la

couverture médiatique qu’il nous offre depuis la 1ère édition.

Votre ressenti à la suite de cette 2ème édition.Une centaine de personnes était présente l’année dernière. Pour cette édition, on a dépassé les 150 person-nes. Ce résultat montre bien que le public a envie d’y participer. Ce qui nous a rassurés dans la volonté de faire à nouveau une fête du Nawroz, c’est le nombre de personnes qui nous demandaient depuis l’année dernière quand est-ce que nous allions faire à nouveau cette manifestation. J’espère que l’an prochain on pourra organiser un Nawroz d’une manière de plus en plus chaleureuse et avec de plus en plus de monde.

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Quotidien : International et regards sur le mondeChaque mois, un pays à l’honneur ! 13

Regards sur le mondeHypocrisie relationnelle et

absurdité du système

FrancophonieDix mots pour la

francophonie

Nouvel an

Réfléchir aux tenants et aboutissants des relations internationales doit commencer par le nombrilisme. Il faut en effet comprendre que sans les besoins nationaux respectifs des pays, le fonctionnement internatio-nal serait différent. Nous parlerons ici du délicat sujet de l’économie de l’armement. Comment cela a-t-il pu commencer ? Téléportez-vous dans un temps reculé non défini… Il était une fois, un pauvre pays en guerre ayant besoin de s’approvisionner en armes. Un riche pays producteur de carabines, tanks et autres cartouches mortelles se porte volontaire pour lui en fournir, moyennant « un peu » d’argent. Ne visons personne, le système est global. Mais cherchez l'erreur... Et l'ONU dans tout ça ? Les casques bleus ? Censés défendre la paix dans un monde où l’on promul-gue la guerre par la vente d’armes...

N'est-ce pas là une situation à la Don Quichotte ? Il semble bien que l’on se batte contre des moulins, puisque nous produisons nous-mêmes ce que nous condamnons... La vie par-fois paraît bien absurde. Créer des organismes défenseurs de la paix, mais vendre et produire des armes pour faire la guerre. Pour faire une comparaison simple, imaginez un médecin voulant guérir le diabète de son patient en lui vendant des bonbons... Rien ne vous interpelle ? Sans doute l’homme travaille-t-il à sa propre éradication en faisant passer l’économie, le poids de l’argent avant toute autre forme de réflexion… At-tention, espèce humaine en voie de disparition !

Dans un champ rasé, une fleur, une seule, sur une place bitu-mée. Où suis-je, où erre-je ? Dur de trouver sa [email protected]

C'est avec un choeur accueillant au sein de cette agape, harmo-nieusement complice au fil de la soirée, qu'une cordée de convives pouvaient par une poignée de main, réseauter.

« Il faudrait élargir et toucher un

public beaucoup plus large »

Au programme de la soirée du 23 mars dernier : remise des prix du concours « écris-moi dix mots » plus buffet gratuit et animations, un arbre à vœux où chacun pouvait mettre ceux liés à la francophonie sur papier et les accrocher dans l'arbre, des jeux-questions sur la francophonie avec lots à gagner.

Victor Bidaux en L1 psychologie, gagnant du 1er prix du concours « écris-moi dix mots » catégorie "natif" a accepté de répondre à nos questions, dont voici un extrait*

Christophe : Quels sont tes sources d'inspirations pour écrire ?Victor : C'est l'observation d'un fait qui se déroulait dans la rue qui m'a inspiré le poème.

Christophe : Quel est selon toi, le mot le plus beau de la langue française ?

Victor : Synaptique

Christophe : Quelles sont tes impressions sur la semaine française et de la francopho-nie ?Victor : C'est bien d'instaurer quelque chose comme ça et de rencontrer des personnes de nationalités différentes et le partage de la langue française. Je suis étonné du peu de participants et que ce soit peu connu.

Christophe : qu'est-ce que, selon toi, il faudrait pour améliorer ou faire connaître ce concours de la francopho-nie ?Victor : Il faudrait élargir et toucher un public beaucoup plus large.

Christophe : Selon toi, est-ce que dans les textes partici-pant au concours, d'autres méritaient le 1er prix ?Victor : Je n'ai pas lu tous les textes, il y en avaient qui étaient très bien écrits, que ce soient les natifs ou les non-natifs ; c'est plus facile d'écrire un texte que de le juger.

*Retrouvez l'intégralité sur le supplément du tapis volant : fac-here.com

Voici dix mots empruntés au concours pour résumer la soirée francophone (voir Tapis volant n°24).

Réagissez à cet [email protected]

Le Nawroz au cœur de tous les afghansPour la deuxième année, les étudiants Afghans ont proposé aux étudiants de l’université de Rouen une soirée aux couleurs du Nawroz, fête millénaire traditionnaire. Pour les visiteurs, ce fut l’occasion de découvrir la culture de ce pays trop souvent oublié ou résumé aux diffi-cultés politiques, économiques, de guerre et d’attentat. Cette manifestation était l’occasion de présenter la richesse culturelle de l’Afghanistan

En bref !Café Babel

Voici le programme des prochains Babel Cafés organisés par le Service des Relations Internationales (SRI) de l’Université de Rouen, chaque premier jeudi du mois de 18h à 20h dans les locaux du SRI (17 rue Lavoi-sier, Mont-Saint-Aignan) :

Jeudi 7 avril : TurcJeudi 5 mai : Coréen

L’entrée est libre et gratuite !

Naturellement, il vous est aussi pos-sible de dialoguer dans la langue de votre choix : pour ceux qui ne parle-raient pas un mot d’une des langues listées ci-dessus. La découverte peut primer sur la pratique et les échanges en français, anglais... sont admis.

Pas de contraintes en fait : le Café Polyglotte est un instant de rencontre convivial avec les étudiants français et étrangers du campus rouennais. Rendez-vous chaque premier jeudi du mois !Réagissez à cet article

[email protected]

Il suffit quelques fois d'une rencontre pour qu’un projet ou une association prenne forme. C'est le cas de l'histoire de l’association « SOCA » (solidarité aux communautés d'ailleurs) qui est né au début janvier 2011 à Rouen, et compte déjà 12 adhérents actifs. La ren-contre s'est faite entre Amandine Loyal Laré, étudiante à l'université de Rouen en doctorat est des commerçants du centre-ville. D’après Claudie Madrelle (présidente de l'association) : « tout commença par un désir d’aider les autres et de créer de la solidarité à travers des gestes simples comme de réunir des fournitures scolaires, des manuels pour les enseignants, des albums de lecture pour les plus petits, etc... Pour cela nous avons réussi à mobiliser les enfants d'écoles Rouennaises et de son agglomé-ration. Prochainement je vais intervenir dans leurs classes. Une présentation du Togo leur sera faite, découverte de la population, leurs conditions de vie, leurs besoins... Je leur expliquerai aussi le but de cette démarche et l'achemine-ment des fournitures scolaires collectées lors de notre prochain voyage au Togo, prévu au mois de juillet ». Le premier projet de cette associa-tion est d'aider un charmant village togolais « Monne » qui aurait besoin de construire une école. Plusieurs actions ont été mises en place afin de récolter les fonds nécessaires : tombola de Pâques, vente de muguet, vente de sacs cabas. De plus le projet a été

soutenu financièrement par une autre association humanitaire à Grenoble « Taxi brousse ».SOCA n'a pas pour objectif de juste s’in-téresser et de soutenir une seule zone géographique, ici le Togo, mais reste ouverte à d'autres projets concernant d'autres pays et d'autres continents.Les bénévoles de SOCA n'ont pas pour but de devenir des « salariés de l'humanitaire » et l'association tient à tout redistribuer, sans rien garder pour elle. Le seul bénéfice demandé par les adhérents est de pouvoir dé-couvrir sur place (à leurs frais) les réali-sations, et le plaisir de côtoyer d'autres cultures.

Pour toutes ces opérations, l'association « SOCA » a réellement besoin d'aide, de personnes motivées ; c'est pourquoi ils vous espèrent nombreux à les re-joindre, étudiants et autres, dans cette formidable aventure humaine .Pour plus d'information : Claudie Ma-drelle : [email protected]

Souvenez-vous, l’effet de mode des colas régionaux a dix ans. Corsica Cola, Breizh Cola… ont trouvé leurs amateurs, convaincus par le goût de ces produits rafraîchissants tout en adoptant un créneau depuis long-temps maîtrisé par les deux leaders du marché mondial, en quête de renouvellements de gammes. En 2010, Solibulles décide de créer son propre cola, le Meuh Cola.

A l’heure où il devient difficile de dis-tinguer les particularités de chacun (Wikipedia recense 79 marques de cola…), cette entreprise se posi-tionne par un contenu sans caféine, des produits de canne à sucre issus du commerce équitable et un goût légèrement citronné.

Idée sympathique, sauf éventuelle-ment pour ceux qui voient la Nor-mandie comme autre chose qu’un pays de vaches.

Pour information, Meuh Cola est fabriqué dans la Manche, pas facile à trouver sur la Haute-Normandie (voir les magasins spécialisés). Une « cuvée spéciale Normandie » est attendue très prochainement pour fêter le 11ème centenaire normand.

Meuh Cola a reçu en mars 2011 une distinction au concours Ekilibre pour son action dans le commerce équitable. A l’image du précurseur des colas responsables, Ubuntu Cola, un autre nom qui parlera assurément aux étudiants rouennais défenseurs des logiciels libres !

http://www.la-meuh.fr

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Quotidien : Au service des projets étudiantsSur le forum, un topic par association. Dans le journal, les initiatives à l’honneur !14

Equitable et normand HumanitaireUne nouvelle boisson

normande ?La solidarité comme hobbie

Etudiants normands, cette question est pour vous, comme toujours. Qui n’a pas bien connu l’époque du calva dans le café matinal, ne boit pas tous les jours le traditionnel pichet de cidre et associe sans concessions une boisson gazeuse fun à l’orange avec un respectable triple cœur de Neufchâtel pourra parfaire dans cette chronique ses connaissances gustatives normandes.



En effet, de nombreux projets hu-manitaires contiennent des failles ou des vices-cachés et n’ont en réalité d’humanitaire que le nom et l’intention. Vous avez envoyé cahiers et stylos dans les écoles d’un pays d’Asie ? Bonne volonté, mais projet bancal ! Amener sur place ce dont la population aurait besoin empêche les petits commerces locaux de se développer puisque nous leur fai-sons de la concurrence. Cela montre surtout que nous rendons ce pays dépendant de nous, Occidentaux au grand cœur, et cela rappelle insi-dieusement la colonisation.

« Aider les autres demande

réflexion »Qui n’a jamais reçu de courrier de « propagande » vantant votre grand cœur si vous renvoyiez un chèque, dénonçant donc implicitement votre égoïsme dans le cas contraire ? Ces courriers dans lesquels est toujours joint un petit cadeau : stylo, étiquet-tes à votre nom, ou autre babiole ? Mais au fond, réfléchissons : songez à l’argent qu’a nécessité l’envoi de ces milliers d’enveloppes à domicile, l’achat de ces milliers d’objets fan-

taisie pour vous allécher, et réalisez l’ineptie de l’affaire. Votre argent n’est pas reversé à la cause soit disant défendue, puisqu’une très large part de l’apport sert en effet aux campa-gnes de communication…

De plus, pourquoi ressentir le besoin d’aller parcourir les déserts avec les vieux moteurs polluants de vieilles voitures rafistolées dans un sordide garage? Quelle bonne idée en effet d’apporter dans ces terres sauvages et propres de la pollution sonore et olfactive, et de détruire le système écologique en place…

Il existe très certainement des pro-jets moins nocifs pour récolter de l’argent ! Cela ne vous choque pas de payer au prix fort les produits alimentaires de première nécessité dans les supermarchés lors des collectes solidaires organisées ? Les hypers s’engraissent au détriment des producteurs qui peinent à entrer dans leurs frais et travaillent parfois à perte. Ne faudrait-il pas plutôt que les aliments achetés pour la collecte soient vendus à prix coutant ? Ou que la marge qui revient en temps normal au magasin revienne lors de ces événements au producteur ?

Enfin, qui n’a jamais été interpelé dans la rue par ces nombreuses or-ganisations humanitaires dont le but est de vous extirper quelques sous, une cotisation, un engagement, touchant votre corde sensible, exa-cerbant votre culpabilité ?

L’humanitaire doit être une affaire personnelle, et l’engagement d’un citoyen dans un projet qui lui tient à cœur ne doit tenir qu’à lui-même, son impulsion, sa conviction. L’indi-vidu ne doit pas être influencé par ces argumentations perverses tou-chant à ses sentiments.

Aider les autres demande réflexion, la multiplication des actions entre-prises noie le citoyen dans l’univers de la générosité, et il appartient à lui seul de se demander quels sont les projets les plus intéressants, les plus réellement efficaces sur le long terme et les moins négatifs pour l’Homme, la planète et les systèmes en place, qu’ils soient politiques ou économiques.

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Quotidien : au service des étudiantsEn avril, trouvez le poisson ! Vous verrez, il n’est pas si simple à trouver... 15

Pourquoi ne pas pique-niquer dans la cuisine, four éteint, frigo vide ? Tableaux sans toile, ascenseur dans les WC [email protected]

L’Humanitaire, un faux-ami ?Les projets humanitaires sont nombreux, alléchants et engagés. Ils sont motivants, excitants, car ils développent chez l’individu qui s’y intéresse le sentiment de donner de lui-même pour une cause juste. Autant de raisons qui l’éloignent de l’égoïsme et le font passer du côté de la solidarité active. Mais attention aux faux-amis, mieux vaut y regarder à deux fois !

Humanitaire

Les « Gérard » sont l'anti-César par excellence. Ici, pas de faux gens par-faits (sous la tonne de maquillage et de Botox) : de l'humour (parfois bien potache on vous l'accorde), un public « normal », des maîtres de

cérémonie déjantés, et des invités (cette année les voix françaises des Simpsons). Les prix vont du « Gérard du plus mauvais film de l'année (et même de la décennie) » au « Gérard de l'actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari » (Arielle Dom-basle reste indétrônable).

Dans notre société où les faux-sem-blants et où l'élitisme culturel de-meurent, ce genre d'émission donne quelques coups de pieds biens sentis dans le derrière de l'industrie cinématographique française qui, frissonnante et renfrognée, se refuse à sortir de son carquois et à explorer de nouveaux horizons, malgré la tentative louable de petites perles cinématographiques qui ont bien du mal à briller au milieu des champs de navets qu'encensent les « bien pensants ».

L’arrivée du printemps était pour nous l’occasion de s’enfermer dans les salles obscures à un tarif unique de 3€50. La douzième édition du printemps du cinéma était-elle réel-lement à la hauteur, ou en revanche un joli coup de bluff ? Bien sur pour les retardataires, il aura été l’occasion de voir des films de qualité – si l’ont s’en fiait aux récompenses et aux no-minations lors des cérémonies des Césars ou des Oscars –, tels Le Dis-cours d’un roi de Tom Hooper, Black Swan de Darren Aronofsky, True Grit des frères Cohen. Mais quant aux habitués des salles obscures ? De là, grosse déception, le printemps

n’aura pas été l’occasion de voir Win-ter’s Bone de Debra Granik, qui était à l’affiche de l’UGC seulement, et ne l’aura été qu’une semaine ! – cet article remplaçant la critique qui fait donc défaut –, ou encore Revenge de Susanne Bier, qui ne sort que le 4 avril à l’Omnia tandis que la sortie officielle était prévue le 16 mars, parce que, me répond-on, les copies peu nombreuses du film circulent entre les cinémas. Un autre cinéma dont on ne sait où aura alors profité de cette copie lors de cet événement qui semble avoir échappé aux rouen-nais, et qui aura donc moins été le moment de se faire plaisir que de mettre l’accent sur la malheureuse modernité du milieu cinématogra-phique ; modernité dont le site de l’événement, sponsorisé par BNP Pa-ribas, se faisait une fierté de vanter les qualités. Le Melville, cinéma d’art et d’essai de Rouen, n’y avait donc pas le droit, lui qui, de toute manière et malgré des temps difficiles, a créé un tarif étudiant égal au tarif unique lors du Printemps du Cinéma, et ce toute l’année. Oui, le printemps du cinéma ressemble bien à une partie de poker entre grands. Mais vive le printemps, et vive le cinéma !

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Culture : Petit et grand écranVous souhaitez devenir annonceur : [email protected]

http://[email protected]

En bref !

Chronique ciné« César » VS « Gérard »...

Palme ou parpaing ?

Lucie D., A quand les prix « Contout-court » qui récompenseront les pires productions littéraires françaises [email protected]

Temps fort cinémaLe printemps du cinéma,

« c’est pas du bluff » ?

Agenda cinéma

Le 6 avrilRevenge de Susanne Bier, Oscar du meilleur film étranger. A l’Omnia à

partir du 6 avril, donc.

Le 13 avril :Rabbit Hole de John Cameron

Mitchell, réalisateur du orgasmique Shortbus. Avec Nicole Kidman, nominée aux oscars, et Aaron

Eckhart. Le combat d’un couple en deuil dont la femme se rapproche

étrangement de l’homme responsa-ble de la mort de leur fils.

Le 27 avril :Animal Kingdom de David Michôd,

grand prix du jury (fiction) du Festival de Sundance, le même

qui avait sélectionné Hard Candy. La folle intégration par un neveu

éloigné d’une famille de criminels.

A partir du 13 avril : Festival du court-métrage de Rouen

A partir du 5 mai : Festival du film d’Europe centrale et orientale (aussi connu comme festival du cinéma de

l’est)

Un joli prix © Les Gérard

Cannibal HolocaustAbsurde séance

Pour son anniversaire (déjà 2 ans!), l'Absurde Séance vous propose de voir sur grand écran l'incontournable chef d'oeuvre du cinéma d'horreur à l'état pur : Cannibal Holocaust !"Avides de célébrités, quatres jeunes reporters TV, trois garçons et une fille, ont décidés de retrouver les dernières tribus cannibales. Le contact de cette jungle hostile, leur manque de sang-

froid, leur ambition folle de ramener a n'importe quel prix un scoop les conduisent jusqu'à la mort. Parti à leur recherche, le professeur Monroe (anthropologue) ne découvrira que le matériel et les documents filmés par les disparus... "

Dvd à gagner et autres surprises vous attendent !

Festivals

Osez manger du court !A partir du mois d’avril, les festivals les plus appréciés des étudiants rouennais remettent en route les vidéoprojecteurs pour des salles obscures remplies de découvertes. Focus sur le Courtivore et le Cinéma de l’Est.


CourtivoreDu 5 avril au 8 juin 2011, l'asso-ciation rouennaise Courtivore invite le public à découvrir sa sélection annuelle de courts-métrages.Films d'animation, comédies, docu-mentaires, fictions, thrillers... Tous les genres seront présents lors de quatre séances d’effervescence créative au rythme, à la forme et au contenu sans cesse renouvelés au gré des projets et des désirs des réalisateurs.Le principe du Courtivore est simple: réunir le public et des cinéastes amateurs et professionnels autour de leurs courts-métrages pour dé-couvrir, échanger et récompenser la création émergente. Dans une ambiance conviviale, les finalistes sont élus grâce au vote du public à la fin de chaque acte. Pour clôturer chaque soirée, le Courtivore offre carte blanche à une association amie ou partenaire afin de lui permettre de valoriser ses activités auprès du public.Le festival s'achèvera le 8 juin par la finale où le public consacrera ses coups de coeur.Suite au succès des précédentes édi-tions, cette dernière soirée se dérou-lera cette année au cinéma Omnia à

Rouen afin d'accueillir un plus grand nombre de spectateurs.L’occasion enfin de découvrir les membres du « jury étudiant » !

Infos pratiques :Entrée : 3 euros.Pass festival : 8 euros les 4 séances (préventes possibles à la cafet de la Maison de l’Université ou avant les séances)web : www.courtivore.com

A l’est du nouveauLe festival du film d’Europe Centrale et Orientale prend ses quartiers dans les cinémas de l’agglomération du 5 au 13 mai prochain. Films en compétition, thèmes hommages ou encore films courts, tout est rassem-blé pour de la découverte massive à tarif étudiant.

Programme en cours d’élaborationPour participer au jury étudiant : nous contacterweb (à venir) : http://www.alest.org

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Tapis Volant : Pourquoi Ad Astra ?Emmanuelle Vo Dinh : Ad Astra est le titre d'un tableau du peintre finlandais Aksell Gallen- Kallela. L'œuvre représente une femme qui a les pieds dans la boue, les jambes dans l'eau et les bras tendus vers le ciel. Je trouve qu'elle représente très bien les différents états de la figure féminine telle qu'on l'envisageait au XIXème siècle : la femme vénéneuse, sans doute à moitié folle, mais aussi délicate et éthérée.

TV : Pourtant le tableau ne représente qu'une seule femme ?EVD : Justement, il contient l'am-biguïté de la femme, vue à la fois comme une sainte et comme une folle. Au début du XIXème, on repré-sente une femme très évanescente, au visage pâle, en robe blanche. Le teint était blanc, on devait s'évanouir toutes les 5 minutes... avoir l'air plus morte que vivante. Cette figure a évolué au cours du siècle avec la

révolution industrielle, les premières féministes se sont fait entendre. Le regard sur la femme a évolué : elle est moins pure, et peut même avoir un côté pervers. On commence à représenter des femmes animales, des sorcières. Cette évolution révèle une forme de misogynie, latente dans tout le siècle, annonçant que la femme avait elle aussi un pouvoir et que l'homme n'allait pas conserver sa toute-puissance.

TV : Vous avez voulu tra-duire cette évolution dans Ad Astra ?EVD : Dans la pièce, j'ai inversé l'or-dre historique, puisque je suis partie de l'animalité pour évoluer vers les chimères, en traversant les figures de Klimt aux féminités perverses, pour arriver aux formes épurées des Belles Endormies. On est parties du sol, en se deman-dant comment se déplaçaient un insecte, un félin... puis progressive-ment, les états de corps ont évolué vers la hauteur. « Dramaturgique-ment », c'était plus intéressant de travailler sur la disparition.

TV : Vous demandez à vos interprètes d'apporter de la matière chorégraphique ?EVD : Je mène des séances d'impro-visations dirigées, et j'utilise leurs propositions, en faisant des choix et en les orientant. J'ai quand même une vision claire du cheminement de la pièce, mais j'aime chorégraphier en collaboration avec mes interprètes.

Dans Transire (du latin, « aller au-delà », NDLR), ma dernière création, j'interroge l'idée de la domination masculine, mais je m'intéresse moins à l'idée qu'au processus en lui-même : qu'est-ce qui fait que le passif est devenu inférieur à l'actif, le petit inférieur au grand... Et la femme inférieure à l'homme. On a pensé le réel de manière totalement binaire, en travaillant sur les contrai-res : grand/petit, mou/dur, masculin/féminin. Et je les exploite en m'atta-chant au processus, au glissement.

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Culture : Danse, expos, art contemporainContacter la rédaction : [email protected]

Playlist de la rédac !

Christina Aguilera - Hurt (Lucie)Ne jamais dire des choses que vous pourriez regretter...

Ezekiel - Mon plus beau cauchemar (Cha)Pour faire de beaux rêves...

Mano Solo - Barbès Clichy (Maya)Pour évacuer les tensions d’un trop plein de pression

Marcel et son orchestre - Pro-ce’bal (Loïc)En allant payer ma contravention au Trésor Public (300 euros).

Miles Kane - Come Closer (DarkRouen)Pas de contexte

Suicidal Tendencies - Scream Out (Maïky)Pour une vie à cent à l’heure

Timber Timbre - Black Water (Enele)Parce que ça balance bien.

Vangelis - Chariots de feu (Christophe)à écouter pour réver, penser à d’autres cieux.

Vertical Groove - Mystère Profond (Batufunk Version) (Gwilh)Un petit jazzfunk de circonstance en période de bouclage...

©Caroline Ablain

Emmanuelle vous ditEmmanuelle Vo Dinh, chorégraphe, a présenté Ad Astra le 15 février au Rive Gauche.Dans un café improbable de Saint-Étienne du Rouvray, jour de prière à la mosquée, elle répond à nos questions.

Rencontre chorégraphique

public domain, the author died more than 70 years ago (in 1931), the work was published

more than 95 years ago (in 1907)

Au MadrilletL'INSA vous invite au vernissage de l'exposition "A la manière d'eux", accueillie à la Galerie du temps de [poz], ce jeudi 7 avril, à 13h.

La Galerie du temps de [poz] est un lieu dédié à l’art photographique situé sur le Technopôle du Madrillet, à l’INSA . La programmation est mixte : étudiants de la section ima-ges-études de l’école, membres du personnel mais aussi associations invitées.

Troisième exposition de l’année, « A la manière d’eux » est présentée parl’atelier IMAJEU de Maromme. Il pra-tique depuis bientôt trente ans, avec passion, la photographie.

En 2006, le thème choisi en commun était « à la manière de ». Cela res-semblait un peu à un jeu, un exercice acrobatique parfois, et a abouti à une oeuvre nouvelle, reflet de chaque photographe.

Certains ont été inspirés par la pein-ture : celle de l’impressionnisme, contemporaine de la naissance de la photographie, celle de Mondrian, Kandinsky (abstraction géomé-trique), les sérigraphies d’Andy Warhol (le pop art), la photographie de Brassaï ou Kertesz (la photo humaniste), Rodtchenko (la photo constructiviste) ou de Valérie Jouve plus contemporaine.

L'exposition est visible jusqu'au 30 mai prochain.

A l’IUFM D’EvreuxExposition de travaux photos réalisés par les jeunes de l’IME, les Papillons blancs «R. Coutant» du 28 mars au 15 avril. Atelier encadré par Isabelle Lebon.

A la Maison de l’Université

Le collectif des étudiants internatio-naux vous propose, jusqu’au 9 avril 2011 une exposition d’oeuvres, de pratiques et de saveurs culinaires à déguster sans modération. Entrée libre !

Au Musée des Beaux-ArtsLe Baroque en Flandres : Rubens, van Dyck, Jordaens15 avril - 3 juillet 2011

Foyer culturel d’une vitalité extra-ordinaire, les Pays-Bas du Sud se sont imposés, grâce à Rubens et à ses élèves, comme un des grands pôles artistiques de l’Europe du XVIIe siècle, dont le rayonnement marquera pendant des siècles toute la peinture européenne.

Confrontées à la Hollande protes-tante, les Flandres reprises en main par les Espagnols puisent alors dans l’ancienne tradition artistique des Pays-Bas tout comme dans la culture classique pour inventer un langage adapté à l’esprit de la Contre-Réforme.Plein tarif : 5 € Tarif réduit : 3 €

Art is not a crimeSo...Don’t be ashamed to like [email protected]

ExpositionsVotre agenda des expositions !Elisa Jo, la

nouvelle princesse de la Pop-Folk

A seulement 17 ans, Elisa Jo s'im-pose petit à petit comme la nouvelle égérie de la Pop-Folk en France. Aux croisements entre Pop, Folk ou Blues, ce joli minois bercé par la mu-sique depuis toujours est capable de s'accompagner au piano, au Rhodes et au Wurlitzer ainsi qu'à la guitare. Premièrement membre d'un groupe de Rock, sa jeune carrière prend un tournant grâce à son professeur de piano et compositeur, David Dau-thieux, qui lui propose d'enregistrer son premier album, Sunny Days.

Depuis cette jeune fille bourrée de talent a fait beaucoup de chemin en signant les premières parties de Yael Naïm, June et Lula ou encore Zaz !

Avec des modèles comme Norah Jones et Diana Krall, Son album Sunny Days est un tendre sourire accompagné d'une tendre caresse, les fêlures de sa voix de velours vous transporteront dans son univers Folk doux et mélancolique .

Vous êtes invités à la retrouver sur sa page Myspace, site qu'elle fait survivre à elle seule avec plus de 600 000 visites en un temps record.

Retrouvez Elisa Jo ce mercredi 6 en Show Case à l'Université et Vendredi 8 au Trianon Transatlantique.


Scène locale

Si je vous parle de L’OQT, vous allez peut-être penser qu’il s’agit d’un nouveau sigle émergeant du langage geek… Rassurez-vous, ce sont juste les ini-tiales de L’Oreille Qui Traîne ! Et vous n’aurez bientôt plus besoin de demander de quoi il retourne ! Ima-ginez… Un vendredi ou samedi soir, vous errez dans Rouen. Les concerts proposés rive droite ne vous tentent guère… Et vous avez vaguement entendu parler de cette salle de musiques actuelles, rive gauche, à la MJC… Et si vous craquiez ? Si vous laissiez vos idées préconçues de côté, que vous traversiez le pont et que vous vous lanciez dans l’aventure ? Car non, L’Oreille qui Traîne n’est pas plus difficile à atteindre, à pieds, que le célèbre Bateau Ivre. Non, là-bas, l’ambiance n’est pas plate et inintéressante ! Au contraire ! Vous y serez accueillis par les bénévoles du collectif, souriants et professionnels. Vous y trouverez un P.A.F. plus qu’al-léchant et une programmation sacré-

ment conséquente ! De plus, le bar se plie avec dextérité au budget étudiant (verre de vin à 1euro, 50 centimes de plus pour une bière, ou de moins pour un soft), vous pourrez vous restaurer à prix libre

en testant (et en approuvant) la nour-riture végétarienne cuisinée, et vous fumerez votre cigarette ou prendrez l’air sur le célèbre balcon panorami-que donnant sur un joli et apaisant théâtre de verdure ! Bref, autant d’atouts qu’il serait dommage de ne jamais valider soi-même en y traînant ses petites n’oreilles !

L’Oreille Qui Traîne, au cœur de la MJC Rouen rive gauche, place des Faïenciers (métro St Sever)www.rouencitejeunes.org/OQT/www.facebook.com/oreillequitraine

Musique clas-sique, lyrisme, chœur, orchestre de chambre… Autant de termes barbares qui feraient fuir tout étudiant qui se respecte et se délecte de Rock psychédél ique, de Hardteck et de Punk néo-métal ? Halte aux préjugés, revoyez votre copie ! La sensibilité – disons au moins la curiosité – à la musique savante, c’est tendance ! L’Opéra de Rouen Haute-Normandie y travaille avec un soin méticuleux. En effet, si vous prenez la peine de vous pencher sur les tarifs qui y sont proposés, vous vous apercevrez bien vite que parfaire votre culture musicale est largement à votre portée et ne coûte presque pas plus cher que d’aller au cinéma. De plus, la struc-ture adopte une attitude offensive avec une programmation large et très éclectique, de quoi satisfaire les plus difficiles ! Nous avons pu récemment savourer l’opéra La Flûte enchantée de Mozart. Cascade de notes et rivalité de vibratos sur fond de projections vidéo. Une mise en scène très astucieuse et qui met en valeur l’aspect irrésistiblement co-mique de l’œuvre : ici un rhinocéros fait des galipettes, là un personnage est transformé en parfait automate de boîte à musique, plus loin enfin,

le chœur laisse apparaître des visa-ges fripons dans l’entrelacement de colonnes exotiques. Un plateau sur 4 niveaux avec tapis roulants et mar-ches apparaissant magiquement au moment opportun, autant d’outils au service de la pseudo-légèreté de ce parcours initiatique semé de mul-tiples morales. Et puis, il faut bien le dire, entendre la reine de la nuit nous délecter les oreilles de son air célébrissime – même si celui-ci n’est pas impeccablement interprété – tandis que des projections étoilées magnifient l’instant, c’est réellement féerique et ça vaut bien … 3h15 de spectacle !

www.operaderouen.fr

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Culture : MusiqueEnvie de participer à ce journal étudiant ? [email protected] 19


Flûte alors, laissez-vous enchanter !

Chronique cd

La petite salle qui monte, qui monte…

Scène régionale


Ô joie ! Quel plaisir de vous pré-senter le dernier album de Marc A. Huyghens. Quatre ans après la séparation du groupe Venus, Marc s’est lancé dans un nouveau projet musical : former un trio avec Françoise Vidick pour les sections rythmiques et vocales (an-

cienne choriste de dEUs) et la talen-tueuse Anja Naucler au violoncelle. L’album éponyme de Joy est loin de constituer un opus empreint de légèreté. En témoignent les premiers mots de l’album : « We died ».

Une douleur sourde parcourt les plages de ce disque. Marc chante les maux universels : l’amour, la peine, la mort. Les amateurs de Venus seront ravis de retrouver une reprise de « Vertigone ». Low collabore égale-ment à ce projet en écrivant « Long Way Around The Sea ». Une formule qui marche, un album composé d’une belle matière musi-cale : Joy fait partie des groupes de rock qui sont à suivre de près. Le groupe se produira aux Trois Bau-dets (Paris) le 26 avril aux côtés de Laetitia Velma.

L’album est en écoute intégrale sur deezer : http://www.deezer.com/fr/#music/joy

http://www.myspace.com/welcometojoy

Welcome to Joy !Chronique cd


Il y a bien longtemps, en France, on savait allier performance vocale, paroles pleines de sens et qualité sonore pleine d'originalité. Un mot qui, dans le contexte musical actuel, a bien du mal à trouver tout son sens.La Nouvelle Scène Française a aujourd'hui investi les charts et essaie tant bien que mal de « perpé-tuer » l'héritage de grands noms tels que Montand, Piaf, Aznavour, Barbara, Brassens, Brel et Bécaud, ou bien Bashung.Depuis les années d'après-guerre, le genre n'a cessé d'évoluer pour devenir l'immense farce qu'il est aujourd'hui (Superbus, Zaz, Jenifer, Grégoire, Christophe Maé et Chris-tophe Willem...). La faute au specta-teur. Le « con-sommateur » qui prend la soupe qu'on lui sert sans chercher à exercer son esprit critique. Mais surtout la faute à la télévision et à Internet qui ont permis au plus banal des quidam de se révéler « artiste ».Désormais, et n'en déplaise à Andy Warhol, tous ont effectivement le droit d'espérer leur quart d'heure de gloire.Le groupe Volo (Un très bon concert le 10 mars dernier) ne doit, lui, son succès qu'à son talent (et un peu à la renommée d'un de ses membres en particulier). Ce duo de frères est dynamique et musicalement très bon

(pour qui n'en a pas assez de l'amal-game Chanson française = Guitare). Leurs textes sont compréhensibles et leur son prend plus d'une fois aux tripes. Chansons tantôt engagées, tantôt délirantes, tantôt tristes, tantôt enjouées... Tout est là pour que l'auditeur et le cliché soient tous deux respectés.Pas à l'opposé, mais presque, on trouve les « vrais » délirants. Ceux qui ne se prennent jamais au sérieux. Philippe Katerine, Didier Wampas et... Les Rois de la Suède ! (Encore meilleur concert le 11 mars dernier)Composé de Ivan (Ex-Fatals Picards) et de Monsieur Poulpe (Nerdz, Mange Mon Geek), ce groupe vend du rêve à chaque chanson. Des textes médisants, critiques ou bien carrément insultants avec un humour plus noir que Mouss Diouf et une sonorité qu'ils appellent eux-même le « Balkan-Zouk® ».

Alors finalement, l'avenir de la chan-son française, c'est quoi ? Benjamin Biolay ? Damien Saez ? Camelia Jordana ? Ou bien Gush, Puggy et Revolver ?

Rions un peu : La nouvelle scène française

Chronique cd

Il y a quelque chose dont nous sommes très fiers au pays de Voltaire. Non pas la cuisine ou l'industrie cosmétique mais bel et bien la musique, la fameuse « Chanson Française® ».

Tibia : « Souviens toi bébé, les BB Brunes étaient pas nés, c’était quand la musique française était pas en anglais » Les Rois de La Suè[email protected]

Non loin de Rouen existe un monde merveilleux. Un monde où chaque artiste rêve de mettre le pied. Un monde sous le porche duquel tous les curieux se bousculent… Ce monde unique en son genre, c’est L’Atelier 231. On le voit à peine, au fond de sa petite rue, à Sotteville, avec sa discrète porte décorée de mosaïques… Mais les plus grandes joies vous y attendent ! Un immense hangar y est plus ou moins aménagé pour accueillir des spectacles, et surtout, un restaurant-bar où vous serez chaleureusement reçus par des tenanciers adorables qui vous tendent les bras. Cependant, à l’Atelier 231, on n’y va pas (que) pour boire et manger, même si les tarifs sont exception-

nellement intéressants et que les produits propo-sés sortent des circuits de consommation courante (soupe à 1,50 euros, etc…). En effet, très réguliè-rement, des troupes y travaillent en résidence et proposent deux types de formules : les visites de chantier permettent aux artistes d’exposer leur spectacle en cours de création, de discuter avec le public des moti-

vations et des buts, et d’expliquer les choix de direction opérés. Les sorties d’atelier quant à elles, donnent aux spectateurs l’occasion d’assister au show final, création bouclée. Deux concepts radicalement diffé-rents mais tout aussi intéressants, pour comprendre l’art de rue dans toutes ses dimensions. Prochaine visite de chantier, mercredi 16 mars à 19h.

http://www.atelier231.fr

Maya : Original, le nom du projet !Benjamin : On a choisi La Roulot-te-Scarabée pour plusieurs raisons. Dans la symbolique égyptienne, le scarabée est le dieu créateur qui fait émerger une forme de la terre ; on en a gardé l’idée de création. J’ai aussi appris que les Normands parlaient du scarabée comme de la bête de Dieu, celle qui porte chance. Et c’est également l’acronyme de « Sensibi-liser à la Création Artistique par la Rencontre avec des Artistes dans un But d'Échange et d’Expression ». Et puis c’est un nom qu’on retient bien, et on s’aperçoit très vite qu’on arrive directement sur ce projet dans les moteurs de recherche internet puisqu’il n’y a qu’une roulotte bap-tisée ainsi.

Joseph : En plus il se trouve que la roulotte qu’on a acquise a plus ou moins une forme de scarabée, avec des ailettes qui s’ouvrent et développent sur les côtés un espace fermé ou ouvert de 25 mètres carrés modulables.

M : Quels sont vos domaines d’actions ?B : Tous nos potentiels se déclinent en trois pôles : événementiel (théâ-tre, musique…), artistique (ateliers jeune public, expos) et un aspect transversal (espace culturel itinérant et éco-responsable) car la roulotte est équipée d’un poêle, d’un évier et

de bacs phytoplantés, d’un traitement autonome. Le but écologique est que les gens viennent à pied sur la place publique, défendre les valeurs de la simplicité. On propose aux organisateurs d’événements, de festivals, d’expos, de concerts, un espace original au cœur de l’espace public. Le système est facile d’emploi (déplia-ble en une demie heure) et propose une alternative au système de salle des fêtes où il faut aller chercher la clé, installer, chauffer, faire le ménage… La roulotte se veut être une plateforme pour les initia-tives locales. C’est un outil que tout le monde recon-nait ; elle est hyper urbaine, rurale, crée du lien social et une identité territoriale. C’est un moyen de montrer que la rue n’est pas qu’un espace commercial.

J : On veut offrir une place d’ex-pression pour les groupes locaux, donner des lieux aux amateurs. Il y a aussi tout un aspect scolaire pour les écoles, puisque c’est en dehors de la classe, donc un univers différent que les élèves investissent. Le concept est de désenclaver, d’aller nous-mêmes vers les campagnes plutôt que tout le monde ne se déplace à Rouen.

M : Quels sont vos atouts dans ces domaines ?B : Suite à mon expérience person-nelle (animation socioculturelle, gra-phisme, arts plastiques) j’avais envie de continuer sur l’atelier artistique, en allant vraiment à la rencontre des gens, en leur proposant de manipuler la matière, de découvrir des expos, de côtoyer un lieu culturel comme spectateur mais aussi comme acteur. J’ai trouvé cette roulotte à vendre et Joseph y a vu, lui, le côté événe-mentiel, et m’a proposé de monter le truc à 2, en l’achetant à 2. Mais avant

tout ça, il y a eu l’envie de créer un concept, une entreprise, d’être son propre patron. Car même si c’est contraignant, le mieux c’est quand même de créer pour piloter soi-même.

J : De mon côté, j’ai fait pas mal d’animations avec le BAFA, joué les rôles de régisseur, sonorisateur et programmateur de grou-pes pour le Festival de La Brouette. Là je voulais vraiment faire quelque chose qui me bottait depuis des années. Et puis, il faut prendre ses propres risques. La Brouette avait les cotés positifs et négatifs de la structure associative :

on est nombreux donc les énergies se diluent. J’ai le matos pour sonoriser, j’ai donc mis mes compétences au service du projet.

Soutiens : Crij, Boutique de gestionParticipation aux Créa’ctifsBientôt sur www.babeldoor.com (voir TV 24)http://scarabee.unblog.fr/[email protected]

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Culture : Théâtre, cirqueAnnoncez vos événements ! [email protected]



En bref !Arts croisés

Déploie tes ailes, Roulotte-Scarabée !Un nouveau projet culturel apparaît dans l’horizon normand ! Benjamin Le Guern et Joseph Pavot en sont les co-fondateurs et nous en expliquent les grandes lignes :

Culture itinérante

3,2,1… Tous à l’Atelier !

© DR

Festival de théâtre d’improvisation

Le STEAC-FRIT est apparu de façon épidémique en 1994, au coeur du campus universitaire. Les premiers malades, une bande d’irréductibles normands, se regroupèrent pour former une association.Ils identifièrent leur mal sous le nom de : Syndrome Théâtral des Énergumènes Apprentis Comédiens (STEAC) de la Fédération Régionale d’Improvisation Théâtrale (FRIT). Le terme de FRIT est un hommage à la FRIT du Havre qui assista à sa naissance : c’est une sorte de nom de famille.Cela fait cinq ans que le STEAC-FRIT, en plus des spectacles tout au long de l’année, organise son festival, en invitant des troupes d’improvisation de la France entière ; voir d’Europe.Depuis cinq ans, le Steac’tival réunit plus de 400 spectateurs pour deux jours d’immersion dans le monde de l’improvisation théâtrale.

Ne tardez pas à réserver vos places !www.steacfrit.comLe Vendredi 13 et le Samedi 14 mai 2011 à la Maison de l’Université de Mont-Saint-Aignan.Avec en invités les Criquets de Nîmes, l’Improcia de Chablais (Suisse) et la Licoeur de Bordeaux (qui ne font donc pas que du vin !)

Retour sur les Transeuropéennes

A l’heure de la rédaction de cet arti-cle, le festival des Transeuropéennes dont nous faisions l’annonce dans le précédent numéro du Tapis Volant bat son plein. Les spectacles sont quasiment tous complets, et le succès est au rendez-vous ! Le samedi 19 mars au Théâtre Charles Dullin, l’or-chestre Opus 76 (réunissant des mu-siciens amateurs et professionnels de la région sous la baguette de Tristan Benveniste) s’est produit devant un public nombreux pour jouer la Sym-phonie du Nouveau monde de Dvorak et le Concerto n°2 pour piano de Rachmaninov. Frissons garantis pour l’un, avec une prestation orchestrale de niveau indéniable et fort appré-ciable. Le pianiste Michael Hruby a de son côté interprété son concerto de manière très personnelle, ravissant les néophytes, mais étonnant voire désespérant les connaisseurs par d’étranges improvisations… inatten-dues au programme de ce morceau classique à la difficulté reconnue. Un festival toujours plein de surprises donc, auquel nous vous conseillons de vous rendre l’an prochain !


Les 24 heures motonautiques, c'est avant tout une manifestation gratuite, conviviale, et d'ampleur internationale, qui accueille près de 400 000 visiteurs par an. Initiée et organisée depuis 1964 par le Rouen Yacht Club, la course a lieu chaque année aux alentours du premier mai. Le principe est simple : de petits bateaux à moteur très rapide tour-nent sans discontinuer pendant une journée complète, soit 24 heures, autour de l'Ile Lacroix. Les vedettes sont classées en 3 catégories, et le vainqueur de chacune des classes est désigné en fonction du nombre de kilomètres parcourus par chaque équipage. Un équipage est composé de 3 pilotes, se relayant sans arrêt. L'équipage qui détient le record de kilomètres parcouru est Larue/Kabatski/Castelli qui en a effectué 3182 lors de l'édition 1993. Cette course est aussi l'occasion pour les constructeurs d'innover, Honda y a élaboré son moteur quatre-temps.

Depuis 2009, de nombreux change-ments d'organisation ont été effec-tués pour des raisons écologiques, des normes drastiques en terme de bruit et d'usage du carburant ont été imposées aux écuries. Face au feu des critiques des élus écologistes voulant en terminer avec cet événe-ment, le RYC s'est adapté. Malheu-reusement, l'édition de l'an passé fut dramatique. Un gendarme maritime qui escortait une péniche est mort, percuté par une vedette. Est-ce le glas pour la compétition ? Non. Cette année, la course aura bien lieu. Cependant, sous la pression des élus locaux, celle-ci est tronquée. Fini la session de nuit, la compétition aura lieu le 30 avril de 14 h à 20 h, et le 1er mai, de 10 h à 16 h. Les 24 heures ne font désormais plus 24 heures.

Lorsque François Ier revint au Havre-de-Grâce en 1530, il s'étonna de la conception de sa ville. En effet, sa construction semblait archaïque, les rues se serraient, les maisons se rapprochaient et aucune d'elles n'était édifiée en pierre. Le Havre avait tout d'une ville moyenâgeuse, anachronique à l'avènement de la Renaissance. Soucieux des risques d'incendie pesant sur sa ville, le Roi commanda à Jérôme Bellarmato, un architecte italien, la construction d'un nouveau quartier. Ce fût Saint-Fran-çois. Dévasté pendant la guerre, c'est désormais le seul quartier du Havre classé au patrimoine mondial de l'UNESCO non reconstruit par Perret. Surnommé depuis l'avant-guerre de « quartier breton », en raison de la provenance des deux tiers de sa population à l'époque des lignes maritimes nationales, Saint-François est aujourd'hui réputé pour ses nombreux restaurants et bistrots qui font de lui un des endroits les plus

animés du Havre la nuit. En journée, le marché aux poissons, sous les halles, donne le tempo aux navires de pêche qui débarquent dans le Bassin du Roi voisin, accompagnés dans leur sillage par une nuée de gourmands goélands. Au coin d'une rue, on peut s'offrir une nouvelle tête chez un coiffeur original, jouant des ciseaux dans un cadre rappelant les heures de gloire passées de la Marine Nationale au Havre. C'est non loin de l'immeuble bleu servant de siège social à l'administration du port que l'on peut trouver la maison de l'armateur, véritable joyau d'architecture datant de 1802, ou encore la maison Du Bocage de Bléville. Culture, gastronomie et art de vivre sont au rendez-vous à Saint-François.

En bref !

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Culture : Patrimoine, vie localeAnnoncez vos événements : [email protected] 21

A la découverte de Rouen A la découverte du HavreLes 24 heures motonautiquesSi Rouen est internationalement reconnue pour son Armada, une tout autre flottille participe chaque année à l’invasion humaine des bords de l’Ile Lacroix. Véritables Formules 1 de la Seine, de rapides vedettes s’affrontent dans cette compétition d’endurance.

Le Quartier Saint-FrançoisSans doute l’un des plus anciens et des plus pittoresques du Havre, le quartier Saint-François a su, malgré les bombardements et la reconstruction, rester attractif, et promet de belles promenades en perspective.

« La nuit, l’ennui nuit. » C.Frisoni. [email protected]

« C’est la différence d’opinion qui fait les courses de chevaux. » M.Twain. [email protected]

Le café perduCake en StockUne décoration épurée, une ambiance zen et feutrée, une musique relaxante, un patron connaisseur, cultivé, drôle et surtout élégamment serviable. Ce pré-cieux salon de thé est ouvert depuis plus d'une année rue Eau de Robec, et il n'était pas possible que nos pauses gourmandes du samedi après-midi survivent plus longtemps sans la finesse de la carte des thés proposés et les délicieuses pâtisseries faites maison (fondant au chocolat, cake thé vert/ framboise, entre autres...). Les prix restent tout à fait raisonna-bles pour un plaisir occasionnel (3,90 euros la théière remplie de breuvage parfumé) et tous les membres de Fac-Here qui ont expérimenté ce lieu sont d'accord sur ce point : le Cake en Stock est un salon de thé en or qui re-nouvelle grandement l'offre jusque-là disponible sur la ville de Rouen...

Fête de la Saint Jean à Mont-Saint-Aignan

La Saint-Jean sera fêtée à Mont-Saint-Aignan le 18 juin prochain. Une déambulation sera pour cette occasion organisée en compagnie d'Agogô percussions et de la Com-pagnie du Baron Perché, bien connus des étudiants rouennais. Pour ne pas tomber comme une allumette sur l’édifice, des ateliers de préparation sont programmés les mardis 3, 17 et 31 mai ainsi que les mardis 7 et 14 juin de 18h30 à 20h30. Des bénévoles sont également at-tendus pour encadrer ou organiser l’événement.Renseignements : 02 35 74 18 70 ou [email protected]

Rappel !Du 1er au 10 avril 2011, le parc des expositions de Rouen est aux couleurs de la Chine !

A découvrir à Rouen


Imaginez un lieu où vous aurez droit à des petits dejs avec pains bio, des tartines façons gourmandes ou bri-tish, des soupes l'hiver, des assiettes de fromages et de charcuteries... Bienvenue au café perdu, tout nou-veau lieu à découvrir d’urgence !A noter pour cet établissement : - des magazines à disposition (so-ciété, architecture...)- l'aperitivo du mercredi soir,- le coin brocante,- des expos photos,- des rencontres avec des artistes, photographes, architectes, écrivains, plasticiens et autres intervenants locaux voire nationaux.Ambiance musicale : de Air à Tin-dersticks, de Stereolab à Beck, de Syd Matters à Massive Attack...

44 rue d'Amiens - 76000 ROUENtél : 02 35 70 37 [email protected] de 10h à 19h30Buffet apéritif chaque mercredi de 19h à 20h30 Fermé le mardi et le dimanche

Village des associations de Rouen

"A l'asso de Rouen" revient pour sa troisième édition le samedi 24 sep-tembre 2011.

Les associations sont invitées à s'inscrire dès à présent et jusqu'au 29 avril.

Au cœur de la ville, les associations présenteront au public leurs activi-tés et projets. Une journée conçue pour inviter les Rouennais à mieux connaître la diversité et la richesse de l'offre associative, adhérer aux asso-ciations et/ou s’y engager en tant que bénévoles.

Pour y participer, il suffir remplir la fiche d'inscription (sur le site de la ville de Rouen) et de la renvoyer par mail à [email protected] ou par courrier à : Direction de la vie associative, 11 avenue Pasteur, 76000 Rouen, avant le 29 avril prochain.

Ainsi débute le récit du voyage initia-tique d'Alphonse Tabouret. Ce petit

bout de vie ne sait pas ce qu'il est ni qui il est. En se réveillant dans la forêt, il rencontre le Monsieur qui lui annonce sa naissance de la dernière pluie et lui enseigne des "choses indispensables" ; puis le quitte pour qu'il apprenne la signification du mot partager. Au fil de ses mésaventures, Alphonse rencontre l'amitié narcissi-que, l'amour subi, la peur de l'Autre et l'accomplissement de soi, mais aussi l'amour passionnel et fusionnel, et par conséquent la désillusion de l'habitude.

Dans cet ouvrage collectif, qui n'a de naïf que le trait, Sibylline, Capucine et Jérôme d'Aviau proposent une petite leçon de vie, sans prétention mais juste belle.La famille de l’auteure, Marie-José

Van-Gheluwe, était résistante. Dans son combat pour la liberté, elle a été détruite. Oncle, père, frère, ou grand-père, tous sont morts à cause de la déportation. Seule sa grand-mère a survécu, échappée d’un camp de dé-portés avec des souvenirs terribles. Enfant, Marie-José la questionnait souvent sur ses souvenirs. Elle cher-chait à comprendre, comprendre les silences de sa grand-mère, sa détresse, ses douleurs. Aujourd’hui, elle souhaite faire partager au grand public l’histoire de sa famille, au tra-vers de sa petite enfance marquée par les tragiques conséquences d’un aussi honorable que fatal engage-ment familial de parents, grands-pa-rents et oncles dans la Résistance à travers le réseau Turma Vengeance.

Sa plume livre un témoignage fort avec ses mots conservés précieu-sement depuis l’enfance, parvenant enfin à faire entendre cette part d’elle-même et des siens. Si depuis

1944 le martyre des victimes de l’ho-locauste a été souvent traité et re-connu, celui des résistants, rescapés de la déportation, demeurait moins relaté. Alors que la plupart des té-moins de ces tragédies ont disparu, ce témoignage nous parvient comme peut-être l’un des derniers.

Sans adoucir l’histoire par des formes littéraires, Marie-José Van-Gheluwe a choisi de raconter chaque scène avec ses mots d’enfant, telles qu’elle les a vécues. Des mots d’une innocence poignante, qui portent la réalité criante du récit. Témoi-gnage marquant pour comprendre le trop long silence des familles de résistants et de déportés, Si j’avais su, j’aurais pas entendu est aussi un questionnement sur la vie, la mort, et l’absence d’un proche…

Ici, tout se vend et tout s'achète... de la plus rare boîte d'allumettes au plus gros diamant du monde, en passant par une jolie blonde en nuisette ou un livre sur les mœurs débridées de tribus lointaines, tout, vous trouverez TOUT. Mais à une condition : il faut détenir une carte. Une carte DAYS, ce petit bout de plastique qui vous permettra d'accéder à tous vos rêves et tous vos fantasmes... mais à quel prix ?

DAYS est un livre de « science-fiction prospective » (futur proche envisa-geable) écrit par un maître du genre, James Lovegrove.

Une satire mordante de notre so-ciété de consommation, mais sans discours moralisateur. Juste notre désir égoïste et notre consumérisme porté à son paroxysme. On y suit parallèlement 4 histoires : Franck, un des « fantômes » vigile du Gigas-tore qui a perdu jusqu'à la dernière parcelle de son identité (il n'a même plus de reflet...), les Trivett, un couple modeste d'âge moyen qui ont tout sacrifié pour pouvoir s’acheter leur carte Silver, les 7 frères DAYS gérant le magasin depuis leur tour d'ivoire, et Mlle Dalloway (véritable arché-type du « Rat de bibliothèque »), la chef du Rayon Livres en guerre contre le Rayon Informatique qui grignote inexorablement ses livres bien-aimés.

Au fil des heures, les destins se mêlent et se croisent, s’entrecho-quent, ponctués par la vie tour-billonnante et fascinante de DAYS et de ses clients armés de leurs cartes, prêts à engager la bataille du consu-mériste au péril de leur vie.

On ne sort pas de DAYS indemne : on y laisse un peu de son âme... En échange, on acquiert un regard plus objectif et plus critique sur notre monde et sur notre (possible) futur.

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Culture : Littérature, BDContacter la rédaction : [email protected]

Cafés littéraires


Osez parler littérature !

Chronique littéraire


Au Trianon Transatlantique, la programmation est très largement musicale, orientée chanson fran-çaise. Mais pas seulement ! Le lieu accueille aussi régulièrement des Cafés Littéraires. Le dernier en date nous permettait de rencontrer les Pinçon-Charlot pour leur dernière parution Le Président des riches. Lors de cette soirée, les deux sociologues retraités nous ont invités à des réflexions orientées politiquement. Leur étude se base sur des obser-vations sociales du fonctionnement de notre organisation : dans quel type de démocratie évoluons-nous

présentement ? Qu’opposer à l’in-dividualisme dont les valeurs sont actuellement prônées, si ce n’est la solidarité ? Après une longue pré-sentation des thèmes défendus dans leur œuvre, les auteurs se sont pliés à l’exercice de la question-réponse en dialogue avec le public venu nombreux.

www.trianontransatlantique.com/site.html


« Si j’avais su, j’aurais pas entendu » : une enfant et le silence des déportés.De Marie-José Van Gheluwe, aux Editions Fabert

Chronique littéraireDAYS : Bienvenue dans le temple

de la surconsommation !DAYS : le plus grand, le plus beau et le plus célèbre Gigas-tore du monde... Lieu de cristallisation de tous les désirs humains.

Lucie D ; « Comme source d'infor-mations portable, auto-suffisante - puisqu'elle ne nécessite aucun péri-phérique […] le livre est de très loin ce qui se fait de mieux. » [email protected]

Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

"Au milieu d'une forêt tendre, dans une clairière de rien, un tout petit machin se réveille mais ne se souvient pas."

Chronique BD

Issue de la web-série du même nom, cette BD représente le monde du MMORPG sous formes de sketches drôles mettant en scène les diffé-rents personnages de la guilde Noob (Omega Zell, Gaea, Sparadrap & Arthéon). Créée avec le scénariste de la web-série (Fournier) et dessinée par les auteurs de la série néanmoins connue des Sentai School (Torta & Cardona), Noob permet d'avoir un nouveau regard sur le monde du MMORPG. Elle permet de rire de choses qui n'existaient que très peu dans l'univers de la BD : l'informa-

tique. Les dessinateurs de Noob apportent une petite touche de folie à l'univers du jeu de rôles en ligne. Si vous êtes fan de la série ou des auteurs, vous y trouverez votre compte et pourrez peut-être vous identifier à certains personnages, IRL (In Real Life) ou IG (In Game).

Noob, 3 tomes, série en cours, Ed. Soleil, 9,95 €

Noob (Torta, Cardona & Fournier)

« Je suis un Noob ! Un nolife un vrai ! Je joue au MMORPG !» - Les MokotzAlexis, « meuporgeur »?

Chronique BD

La démocratisation de la sauvegarde, la vulgarisation des checkpoints et la baisse constante du niveau de diffi-culté ont tué le Hardcore Gaming.Le quoi ? Le Hardcore Gaming. Vous savez, quand vous suez pour traverser une succession de tableaux plus durs les uns que les autres afin d'atteindre un boss de fin digne de ce nom et, les lèvres en sang de les avoir trop mordues, vous finissez le jeu.

Le maître mot, à l'époque, c'était « Challenge ».Et puis est venue la next-gen. La DS s'est vantée de ses fameux Ninten-dogs, La Wii fanfaronnait avec ses Wii-sports et Wii-party, tandis que la PS3 et la 360 ne proposaient que des jeux à la durée de vie ridicule où il était possible de choisir le niveau de difficulté.

Puis est venu pour ces consoles le moment de donner un peu plus. Si, sur Wii, on a Super Mario Galaxy, qui demande un peu de doigté pour être terminé à la bien (cousin), c'est avec Super Meat Boy, à l'achat sur le XBLA (XBox Live Arcade), un jeu de plate-forme old-school et un peu gore, que l'on trouve un vrai révéla-teur du masochisme des joueurs et du sadisme des programmeurs.

Alors voilà : Un jeu représentatif du Hardcore Gaming aujourd'hui, serait donc forcément un jeu tourné vers le passé ? Ne peut-on donc pas offrir du challenge avec les techni-ques actuelles ? Et je ne parle pas du mode légendaire de Halo ou du mode Vétéran des Call of Duty.

« Here we gooo »Ces 3 jours magiques se sont déroulés le 14, 15, et 16 mars 2011 et étaient organisés par l'Association des « Rôlistes Rouennais », dont la mission est de "promouvoir le ludique". Mission accom-plie avec cette manifestation qui a été un grand succès. Installée au « Niveau -1 » et dans le « Bocal »de la MDU (Maison de l'Université), vous pouviez vous essayer à l'une des ancêtres des consoles qu'est la VecTrex (datant de 1983), ou à la dernière Wii sortie. Le jeu qui a cartonné a été Street Fighter II (un jeu de combat) sur la SuperNintendo. Nostalgiques, gamers décomplexés, curieux de tous bords... environ 200 personnes se sont pressées autour de ces « reliques vidéo-ludiques » (en marche ou en vitrine), et ont étrenné le tapis de danse de Dance Dance Revo-lution. Le tout dans une ambiance bon enfant qui n'était pas sans rappeler les Salles d'Arcades si rares de nos jours... Le rendez-vous s'est terminé en apothéose

par un concert «Chiptune» (Création de musique à partir d'anciennes consoles) par l'artiste Bleepshit.

« La réalité est en panne, les jeux vont nous rendre meilleurs et nous aider à changer le monde. » Jane McGonigal.Né dans la tête d'Anthony le « Référent jeu vidéo » (son mémoire : « Des jeux vidéo dans la bibliothèque ») et soutenu par Mme Catherine Blondeau, ce projet a pour but de créer un événement vidéo-ludique qui manque cruellement dans notre région. Grâce à une équipe d'une dizaine de personnes motivées et d'un passionné qui a eu la gentillesse de prêter consoles et jeux (M. Mathieu Bra-chet, ex-patron du regretté Bar Otaku où l'on pouvait étancher sa soif de lecture et de jeux vidéo), ce projet organisé en une année a pu voir le jour. Les retours étant extrêmement positifs (propositions de dons...), on peut compter sur une deuxième édition l'année prochaine... Ça sera peut être la fin du monde réel (2012 = fin du monde rappelez-vous), mais en aucun cas la fin de ce monde merveilleux que sont jeux vidéo.

Le débatChaque année, le futur des nouvelles technologies est abordé dans une succession de conférences lors de l’événement Lift11. Le piratage des œuvres cinéma-tographiques sur Internet, vaste sujet, a été abordé lors de la der-nière édition. La question récurrente est de savoir pour quelles raisons les gens pira-tent les films. Si le prix d'une place de cinéma ou d'un Blu-Ray est souvent montré du doigt, il en ressort également que les services proposés par les offres de téléchargement légal sont loin de faire l’unanimité. Utilisation de DRM, nombre de copies limité, film ne fonctionnant que sur une seule pla-te-forme de visionnage, manque de liberté quant à l'utilisation d'un fichier acheté... Les griefs sont nombreux, et l'industrie du cinéma semble camper sur ses positions, considérant le consommateur comme une vache à lait, et un ennemi potentiel puisque ce dernier peut « piller » ses droits du jour au lendemain.

Le manifesteDe cette conférence a germé l'idée de créer un Manifeste des Consom-mateurs de Média Numérique. Il commence ainsi : « Je promets de ne

jamais téléchar-ger illégalement un film s'il y avait une alternative légale respec-tant les critères suivants ». Puis, le document présente une liste de critères, classés en cinq catégories : prix, langa-

ges, convenance, choix et dates de disponibilités, et enfin les droits. Le manifeste définit rapidement le prix raisonnable pour un film (pas plus que le prix d'une place de cinéma), demande à ce qu'il soit disponible dans toutes les langues de produc-tion, que celles-ci soient disponibles gratuitement après achat, qu'on puisse le visionner sur n'importe quel appareil, etc. N'hésitez donc pas à lire et signer ce manifeste. www.dontma-kemesteal.com/fr/

Geeks à têtes chercheusesQui sont les SCUDS ? Ce sont trois potes, Jérôme Keinborg, alias TheOl-dCuban, Philippe Guedj, surnommé John Plissken, et Arnaud Bouron, connu sous le pseudonyme de Damouk. Ces quadragénaires font partie de l'aventure « NoWatch », et en sont même, avec les animateurs de « Geek Inc », les instigateurs. Les thèmes qu'ils abordent sont résolu-ment geek. Mais pas dans le sens employé régulièrement, on est ici plus dans la culture geek que dans l'univers techno-geek. On ne parlera donc pas de la dernière carte mère Asus, mais plutôt des sorties cinéma, ou de séries TV.

Gaulomètres et gros débatsDepuis le début de la saison, les épi-sodes se divisent en trois parties dis-tinctes, suivant un concept original. La première partie est « le Gaulomè-tre ». Le principe est simple, chacun des trois animateurs présentent une news (cinéma, BD, actualités...), donne son avis, ainsi qu'une note en fonction de l'attente suscitée (via un étrange appareil, le Gaulophone), les deux autres réagissent et notent également. La partie suivante est le « Gros débat », on aborde un sujet un peu fouillé sur lequel, forcément,

les trois compères ne sont pas d'ac-cord et en discutent longuement. « Stallone, icône geek ? »

Égotrips RDSLa troisième partie est particulière. Ce sont les « Égotrips », chaque anima-teur dispose d'une minute maximum pour présenter quelque chose qui l'a marqué durant le mois. L'émission se termine par un levé de pantalon, et la musique choisie à tour de rôle par un scudeur. Ce podcast à l'humour potache est précédé tous les mois des « Retours de Scuds » (ou RDS), dans lequel les acolytes répondent aux commentaires du public sur l'émission précédente.

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Détente : Informatique et jeux vidéoPour participer, réagir ou juste flâner : http://fac-here.forumactif.com 23

Informatique & Open Source Le monde du podcast

Geek zone

Don’t make me steal SCUDS.tv

Le #hashtag Twitter du Mois#twittdarouen Vous êtes nombreux à suivre ceux qui font l’actualité rouennaise sur Twitter, mais connaissez-vous les twittapéros ? Le Twittdarouen fait partie de ces événements réguliers (IRL). Pour savoir quand sera le prochain, suivez ce hashtag !

« L’utilité de la vertu est si manifeste que les méchants la pratiquent par intérêt. » Vauve-nargues. [email protected]

Si l’on écoute les producteurs des gros studios hollywoodiens, le piratage tue lentement mais sûrement l’industrie du cinéma. En France, nous avons compris cet appel. Nous avons créé Hadopi. Hum. Le prix des films n’est pas le facteur principal du piratage, la qualité de service est en cause.

Vous aimez les soirées bien arrosées entre potes, ces nuits à discuter le bout de gras autour de débats sans fin ? Alors vous allez adorer passer 1h30 en compagnie des SCUDS ! Sortez vos bouteilles et vos clopes et embarquez-vous pour un podcast vidéo déconseillé au moins de 12 ans.

« L’utilité de la vertu est si manifeste que les méchants la pratiquent par intérêt. » Vauve-nargues. [email protected]

Jeux vidéo

Insert Coin : Le Hardcore Gaming

Il fut un temps, quand on allumait sa console de jeu, on s’apprêtait à souffrir. On en sortait souvent avec une conjonctivite purulente, mais au moins, on sortait prendre l’air et notre maman était contente. C’était dur de finir un jeu. Et c’était bien.

Tibia : Gamer Tatillon « The Cake is a Lie » [email protected]

« Le Rendez-vous du jeu vidéo » : un avant goût du paradis...

Lucie D., vice-championne autoproclamée de SailorMoon sur [email protected]édits photo : Rolistes Rouennais

Question de confiance : tout dire ou atténuer la vérité ? L'un et l'autre se valent, et c'est le plus souvent dans l'intérêt du bonheur du nouveau couple. Mentir pour ne pas être malheureux ? Drôle d'idée... Plus une relation devient sérieuse, plus vous devez être capable de compter sur votre conquête. Et réciproquement. Bien que chaque personne traîne avec elle ses « bagages », elle n'a pas besoin de les déballer à tous, au risque de créer des complexes, des comparaisons voire même des jalousies. Non, on ne dit pas à son nouveau copain que le précédent faisait mieux les pâtes carbo, que sa mère était une crème, que vous aviez tel ou tel rituel, qu'il en avait une plus grosse, etc...

Au-delà de votre petite personne, c'est difficile de gérer également le passé de votre mec. Lui aussi peut avoir souf-fert : l'ex hyper jalouse, celle qui lui a brisé le cœur ou encore la castratrice.

Je suis assez in-transigeante sur le sujet : qu'un garçon ait un « passé », c'est normal. Mais

qu'il vous en fasse souffrir, non. Vous n'êtes ni sa psy, ni sa mère. Donc la victime qui se plaint de son ex et qui tente de résoudre ses soucis dans une nouvelle relation, qui n'a pas pris le temps de digérer la précédente rupture, on le vire, et vite, au risque de rendre la relation mortifère et de se détruire par la même occasion !

Sans en arriver à une telle extrémité, avant toute chose, il faut dialoguer afin de fonder de nouvelles bases saines et non de construire sur un socle sentimental bancal.

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Détente : Horoscope et séxoJournal étudiant gratuit ouvert à toutes les bonnes volontés 25

SéductionSexo

L’Horoscope d’avril, par Laurent

Juste une question d’ergonomie

Cet horoscope est purement humoristique, nous ne vous souhaitons en rien tous ces malheurs ! [email protected]


Lui, moi... et les autres« Mon ex, lui, ne faisait pas comme ça... » Qui n’a pas déjà pensé cette phrase ? Être en couple peut être un bonheur, mais malheureusement, nous n’arrivons que rarement vierges de toute relation. Entre les exs, d’un soir ou de plusieurs années, les souffrances et bonheurs sentimentaux, il peut être difficile de gérer son passé et le sien.

BELIER :Votre petit dernier voudra passer un peu de temps avec son père autour de la nouvelle PS3. Pourquoi dépenser ? À la place, vous allez lui apprendre à fumer, comme ça il aura un truc à faire quand il prendra un bol d'air frais à l'entrée du bâtiment avec les copains !

TAUREAU :C'est malin, fallait pas profaner le portable de votre copain, maintenant vous avez la malédiction de « touten-jalousie ». Vous devenez hystérique en découvrant qu’il appelle souvent une certaine Ginette, un vrai prénom de poufiasse blonde qui cherche à vous piquer votre mec ! Tiens c'est curieux, sa mère s'appelle Ginette.

GEMEAU :L'été arrive : il vous reste deux mois pour devenir canon, mais pour l'ins-tant vous êtes plus près du boulet qu'on jette loin du « paquebot de l'amour ». Ne vous inquiétez pas, les magazines vous proposent cette année des régimes où il vous faudra boire votre urine de bon matin, c'est sûr qu'après, l'envie de manger vous passe.

CANCER :Après une absence de trois semaines, vous allez découvrir votre mec dans son appart' complètement mort de faim. Le carnage ! Il avait tenté d'ouvrir des boîtes de flageolets en conserve avec les dents... Donc sa mère avait bien raison, il était inca-pable de se nourrir seul à 25 ans !

LION :Votre statut « jamais sans ma bar-rette » sur Facebook va être mal interprété par votre directeur de ressources humaines (un vrai curieux celui-là !). Maintenant, ça va pas être pratique d'être suivie par les douanes pendant vos rendez-vous professionnels. Déjà qu'avant c'était pas simple d'avoir les cheveux sur les yeux, maintenant, en plus, on vous a coiffé de la pancarte « toxico » !

VIERGE :Sur Youtube, vous allez découvrir une « sex-tape » de votre labrador Heine-ken avec la caniche de la voisine. Pas simple de faire croire maintenant qu'il ne sera pas responsable de la pro-chaine portée. Et dire qu’Heineken ne sait pas faire le beau, mais par contre pour remuer la queue sur le net...

BALANCE :Vous allez investir dans un nouveau téléphone ! Technologie de pointe et résistance aux lames de ciseaux, c’est vrai que ça arrive tous les jours ce cas de figure ! Ecran tactile, pratique pendant les pauses kébab ! Votre forfait sera également au top : hyper rapide, surtout pour le prélèvement automatique !

SCORPION : Vous allez profiter que votre copine Priscilla soit dans le deuil de sa grand-mère pour exploiter la faille. C’est pas beau, mais ça marche et la choupinette est si triste ! Par contre, gentleman, attendez un peu avant d’aller réconforter Nadia (sa « bonne » copine) pour la perte de... quelques dizaines de kilos.

SAGITTAIRE : Pendant que vous êtes allongé sur la table d’opération de votre boucher (esthéticien bénévole à mi-temps) vous allez retrouver le chemin de la prière et de la foi. Et là, quand il va sortir son vieux couteau rouillé, une vérité absolue va vous apparaître : mieux vaut avoir un bon ange gar-dien que de gros seins !

CAPRICORNE :Solidaire de la cause de la déforesta-tion en Amazonie, vous allez décider de marcher les pieds nus, mais en fait, les Pygmées, leur rêve à eux, c’est de posséder des baskets Adidas. Par contre l’enfant « aux petites mains » de Chine serait touché de votre geste... s’il avait eu le temps de le savoir. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des arbres centenaires à vendre!

VERSEAU : Petite confusion : vous allez découvrir que l’autre gars frimeur dans les soi-rées, celui qui se la joue « je porte des lunettes de soleil trop cool en pleine nuit » et qui se prend pour un dandy avec sa canne du début du siècle ... est en fait aveugle ! Oups ! Mais quelle idée aussi de vouloir voir le monde au lieu de rester cloîtré chez soi... POISSON : Avec les problèmes nucléaires des Ja-ponais, vous êtes sûr que « Godzilla » va refaire surface sur la scène politique et nous donner des conseils écologiques pour faire le tri dans nos poubelles ! Vous décidez de devenir Japonais, car ce sont les seuls qui bientôt pourront tenir une ampoule dans leurs mains et l’allumer...

« Tout tout tout / Vous saurez tout sur le zizi / Le vrai, le faux /Le laid, le beau / Le dur, le mou /Qui a un grand cou / Le gros touffu / Le p'tit joufflu / Le grand ridé / Le mont pelé / Tout tout tout tout / Je vous dirai tout sur le zizi ». Tout le monde connaît de près ou de loin cette chanson. S'il y en avait une sur le vagin je vous l'aurais mise, mais personne n'a cru bon d'écrire quelques paroles musicales là-dessus. Il aura fallu attendre qu'un auteur (une femme en l’occurrence) y consacre une pièce de théâtre entière. Faut croire qu'il y avait tellement à dire sur la question que ça méritait 1h30 de blabla ! Ah les féministes, je vous jure, tout dans la démesure pour si peu d'chose en plus. Quelle bande d'hystériques... Bref, ici on essaiera de parler des deux. Pourquoi pas de discuter de leur compatibilité ? Sur le plan ergonomique je veux dire. Mmmmm, finalement n'est-ce pas une si belle invention mesdames que le pénis ? Freud disait que le désir d'en-fant chez les femmes avait à voir avec la perte du pénis et de ce renoncement, finalement, qui ne se faisait jamais. Franchement, xptdr ! Si nous avions un pénis, comment pourrions-nous autre-ment profiter de ses bienfaits (bon c'est vrai, on aurait pu être homo aussi, c'est pas faux) ? Je pense que le monsieur n'avait pas du faire profiter du sien à beaucoup de femmes, sans quoi son discours aurait été tout autre. D'autant plus que le vagin est tellement plus innervé par rapport au pénis que notre plaisir en est décuplé. Quel intérêt de le sacrifier pour moins qu'il n'est ?Re-bref, il y a des pénis de toutes sortes. Il y a donc certainement autant de vagins différents que de zizis différents. Perso, je n'ai pas visité beaucoup de vagins à part le mien, on en parlera donc pas beaucoup malheureusement (sinon Cf les monologues du vagin.

Bonne sieste au passage). En revanche, j'ai vu quelques pénis dans ma petite vie et désolée messieurs, mais certains prêtent plus facilement à l'extase que d'autres. Et oui, la vie est injuste mais elle est ainsi : certes, la taille n'a pas vraiment son importance (quoique), à moins d'avoir un micro pénis c'est sûr, là ça aide pas vraiment, mais la forme elle, ouh là là que oui (la grosseur aussi soit dit en passant. C'est un bon plus en tout cas) ! Un pénis surplombé d'un gland majestueux, aux reliefs vertigineux et prononcés à souhait ne nous procure-t-il pas plus de plaisir Mesdames ? Osez dire que non (c'est probable, si votre vagin ne s'y prête pas remarque et préfère les zizis bien lisses. Il y en a en vente au sex shop du coin, c'est qu'il doit y avoir de la cliente). Sa volupté de pénétration dans l'air est inversement proportionnelle à celle de son entrée dans notre cavité. Un délice de sensations, un requiem de frissons ! Faut dire que ça donne envie d'en savoir un peu plus, voire de recommencer par la suite. Une vraie récrée pour les amatrices de fellations également : que de circonvolutions à visiter, à chatouiller avec la langue, quelle dégustation ! Après malheureusement, si la tête pensante de ce gland s'y prend comme un manche... Là, c'est une autre affaire. Et oui messieurs, y'a pas que votre pénis dans la vie, y'a aussi ce que vous en faites. Alors à vous d'en jouer...


Cette équipe peut, sous réserve d’in-fraction, infliger des sanctions. Tou-tefois, la modération laisse souvent une seconde chance aux membres qui ne respectent pas les règles.

Certains membres esquivent par l'utilisation du flood ou du troll. Le troll est un message sans grand ar-gument et est assez partial. Le flood, quant à lui, est un message qui n'est là que pour discuter autre chose que du sujet du post en question.

Il existe différents types de forums.Tout d'abord, les spécialisés. Très intéressants si vous êtes vraiment un passionné du sujet du forum. Toute-fois, ce genre de forums est souvent soumis à une élite de forumeurs. Si vous arrivez à vous intégrer, il y aura très peu de problème pour vous.

Ensuite, nous avons les forums gé-néralistes, qui sont les plus connus et souvent les plus conviviaux.

Ils permettent de discuter de tout et de façon constructive. Ils sont également parfois spécialistes d'un point particulier mais qui n'est pas aussi développé que dans les forums dédiés. Ils sont à recommander à ceux qui sont novices en forum. Cela permet de parler d'une passion et de nombreux autre sujets.

Enfin, il existe les forums associatifs et de la jeunesse. En effet, la bonne ambiance de ce genre de lieu de discussion permet une belle unité de la communauté et d'avoir les infor-mations nécessaires aux membres de l'association. Le forum de l'asso-ciation Fac-here en est un exemple très intéressant et nous vous recom-mandons d'y aller !

Http://fac-here.forumactif.com

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Détente : Expression libreAnnoncez vos événements ! [email protected]

Expression libre

Bien choisir son forum, un dilemme ?

Il est vrai que lorsque l’on rejoint un forum, on se demande toujours si la communauté est chaleureuse et accueillante. L’adhésion au règlement proposé par l’équipe de modération est indispensable.

Alexis,Chatter established since [email protected]

Les 6 et 7 octobre dernier, l’associa-tion Fac-here organisait la première édition du journal en 24h. Devant la bonne ambiance rencontrée et l’inventivité des participants, une deuxième édition sera organisée les 6 et 7 avril 2011 à la Maison de l’Université.

A l’aide de dix thèmes et du matériel fourni nécessaire à cet ouvrage, vivez l’ambiance conviviale d’un bouclage dans des conditions originales (au cœur de la fac, nuit blanche comp-tée, repas pris en charge par l’organi-sation), soyez fiers de vos écrits… et surprenez vos amis !

Chaque équipe compte quatre parti-cipants, à eux de se répartir les rôles pour mener à bien cette mission où le temps manquera peut-être à certains… Il n’y a aucun format prédéfini, les équipes sont libres de réaliser un 28 pages A4 comme un quatre pages A3.

Au terme des 24 heures, un jury composé de professionnels remettra à titre honorifique une distinction au journal qui, selon eux, sera le plus abouti sur la période des 24h.

Cette séance de félicitations se tiendra le jeudi 7 avril à partir de 14h30 à la Maison de l’Université.

La participation à cette initiative est gratuite ! Les repas et le matériel sont fournis par l’organisation. L’ac-cès à la « salle de rédaction » sera fermé au public extérieur de 22h30 à 7h du matin.

L’inscription est obligatoire pour des raisons logistiques et de confort de chacun. Il est possible de ramener un duvet. Ne trainez plus pour vous inscrire, c’est maintenant ou jamais !

Renseignements et réservations : [email protected], http://fac-here.forumactif.com, au 02 32 76 92 47ou à l’aide du coupon de participation figurant en page 27 de ce journal.

Réalisez votre journal en 24h !Envie d’un défi en équipe pour créer votre journal de A à Z ? Du 6 au 7 avril 2011, l’association Fac-here organise la deuxième édition du « journal en 24h ».


VENEZ NOMBREUX DÉCOUVRIR LE NOUVEAU LIEU DE VIE DE LA MAISON DE L’UNIVERSITÉ

Les associations vous proposent de vous amuser sur le campuset une buvette est à votre disposition jusqu’en soirée !

Association Fac-here (Rouen) // Journal Tapis Volant n°25 - avril 2011 // Détente : Expression libreContacter la rédaction : [email protected] 27

Le Journal Tapis Volant est votre journal étudiant. Il a pour vocation de vous in-former sur ce qui concerne et intéresse le monde étudiant. Vous pouvez naturel-lement y participer quelle que soit votre passion (écriture, photo, dessin...)

Pour participer voici la marche à suivre :- Contactez l’équipe aux contacts mentionnés en page 2 du journal, ou à l’adresse http://fac-here.forumactif.com qui comporte un espace rédaction.- En échange d’une cotisation symbo-lique (5 euros) vous devenez membre de l’association Fac-here pour toute l’année universitaire. Les membres de l’association peuvent écrire et participer autant qu’ils le souhaitent durant toute l’année, et ne sont pas limités dans leurs contributions. Vous pouvez ainsi choisir

de publier une seule fois ou de tenir une activité mensuelle : Vous êtes libres de choisir votre implication pour aménager votre planning avec les cours et les examens.- Si vous n’avez pas d’idées précises de chroniques ou de rôles à tenir, nous pouvons vous recommander des enquê-tes, interviews, diffusions, illustrations ou encore brèves à mettre en oeuvre. Il suffit de demander :)

Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous adresser un courrier ou à nous rencontrer au local de l’association, nous en discuterons autour d’un café ! Par avance, merci de votre participation :)

L’équipe du Journal Tapis Volant

Pour écrire à la rédaction et apparaître dans ces colonnes, contactez la ré-daction à l’adresse [email protected] en critiquant, félicitant ou posant des questions sur ce qui vous tient à cœur.

De ce que L’Ourson mange au petit dé-jeuner à l’adresse mail d’un rédacteur, toutes vos questions sont bienvenues. Les messages originaux seront égale-ment fortement appréciés !

Courrier des lecteursTous les mois, le Tapis Volant vous propose d’identifier un lieu et de faire travailler vos neurones... ou votre sens de la recherche. Ce mois-ci, facile !!

Trouverez-vous où se trouve ce lieu ce mois-ci ? Vous avez la réponse ?Hop, [email protected] ou http://fac-here.forumactif.com

Le détail du mois !

Rejoindre l’équipe !

Le SudokuVous l'avez demandé, voilà qui est exaucé !

La réponse du Sudoku sera publiée dans tous les suppléments "en

ligne" du journal Tapis Volant !

Rendez-vous sur www.fac-here.com ou

fac-here.forumactif.com pour avoir un condensé d'informations et une

soluce demandée par de nombreux lecteurs !

Bon jeu !

Carte postale...

Carte postale de Caen : où faut-il appuyer du coup ?

Bonjour,

Je vous envoie ce mail suite à mon appel de tout à l'heure.

Haché Menu est une web-série qui traite des mésaventures de Jean Chien, directeur du département Recherche et Développement de la branche française d'une firme multinationale de restauration rapide, Fast, à partir du moment où il propose de lancer une nouvelle gamme de produits à base de viande humaine.

La web-série a été écrite, réalisée et jouée par Jean-Baptiste Breton, étudiant en deuxième année de Let-tres Modernes, membre du Collectif Rilletthes, association barentinoise de cinéma amateur. Mais il faut préciser qu'il n'était évidemment pas seul : au-delà des membres internes à Rillet-thes, la série a nécessité l'intervention de pas moins d'une quarantaine de personnes extérieures (devant ou derrière la caméra), parmi lesquels des membres du théâtre de l'Etoupe (Pavilly), de l'Atelier Théâtre de l'Aus-treberthe (Barentin), de la confrérie LEA et enfin du STEAC FRIT.

La série est visible sur le site www.fastcompany.fr Un nouvel épisode est publié tous les mardis ; la saison 1 comporte 20 épisodes, la diffusion en est au 7ème. En ce moment, le tournage étant terminé, nous faisons notre possible pour faire connaître la série et aussi pour organiser des projections dans des salles de ciné.

Cordialement,

Jean-Baptiste.

Bonjour,

Merci pour votre sollicitation, nous ne manquerons pas de relayer votre projet dans une prochaine édition, en attendant... le message est passé ! :)

Bonjour,

Je suis Léo Jovanek et je suis un auteur-compositeur-interprète Nor-mand. Ancien de la fac de Rouen (musicologie 2001-2003) Je fais maintenant une musique pop énergi-que et mon parcours est assez original et contrasté. Je suis actuellement entrain de pré-parer mon 2ème album sur MY Major Company (site où les internautes produisent les artistes de demain, Grégoire, joyce jonathan...). Je suis en ce moment dans les plus fortes progressions (7ème sur plus de 19000 artistes) et j’aimerais faire connaître aux étudiants rouennais mon uni-vers. J’ai également des concerts en préparation sur Rouen (festival récrée d’été, et des concerts également avec l’association Vie et Espoir...).

Je vous laisse le lien vers my major:http://www.mymajorcompany.com/Artistes/leojovanek/

J’ai donc besoin de faire connaître ma musique au public pour qu’il puisse participer à la production de mon prochain album.

A l’avance merci

Bonjour,

Voilà qui est relayé ! Merci à vous !

Un motard raconte à ses copains motards : - Hier, j'ai fait la connaissance d'une superbe nana dans une boîte de nuit. Les copains motards : - Aaaah ! Et alors - On boit un coup, je commence à l'embrasser... - Aaaaaaah ! Et alors - Je lui propose de la raccompagner chez elle, elle accepte, et on sort de la boîte... - Aaaaaaaaaah ! Et alors - Arrivés sur le parking, elle me dit : " Déshabille-moi ! " - Aaaaaaaaaaaaaaaaargh ! Et alors ? - Alors j'enlève sa culotte, je la soulève, je l'assois sur la selle de ma nouvelle moto et.... - T'as une nouvelle moto ?! C'est quoi comme bécane ?

Un homme se rend chez son médecin.Le médecin, après un long diagnos-tic, se veut rassurant. Il lui dit : Vous avez une très bonne santé, vous enterrerez vos amis et votre famille !L’homme répond : Vous dites ça pour me faire plaisir ?

Un homme lit le journal et dit à son épouse :- Savais-tu que les femmes utilisent 30,000 mots par jour et les hommes 15,000 ? La femme lui répond :- C’est facile à expliquer, il faut toujours répéter deux fois la même chose aux hommes.L’homme se retourne et dit :- Quoi?

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C’est Descartes qui a envie de boire un coup ; alors il va dans son bar ha-bituel, s’asseoit à sa table habituelle ; son serveur habituel lui dit : « Bonjour monsieur Descartes, la même chose que d’habitude ?- Hmm... non, je ne pense pas... »...et là, pouf, il se désintegre.

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Au lieu de dire je t’aime tu as déjà susurré à l’oreille de quelqu’un : « mon intention libérale envers toi est irréfragable... ». Seuls les juristes en seraient capables !

Humour

journal tapis volant n°25

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