journal tapis volant n°13 (association fac-here - rouen - janvier 2010)

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ACTU : le dossier social étudiant c est maintenant qu il faut y penser !! interview : cafer Özkul, président de l Université de rouen P.6 Journal étudiant gratuit imprimé sur papier recyclé :) MAIS AUSSI dans ce numéro : l année de la turquie en france, une saison théâtrale riche, conseils pour les éxamens, réduire sa facture d électricité, le nombre 13 dans tous ses états, google wave à la loupe, le concours musiques de ru et toujours vos chroniques préférées. P.5 culture : le programme de vos sorties culturelles de janvier ! P.3 P.16 à 22 les représentants de l Etat et de la région se sont engagés à poursuivre leurs efforts pour rénover l université reportage : obtenir un stage, c est désormais chose simple ! rentrée culturelle #2 à l Université de rouen du 26 janvier au 5 février le baron perché, copyright coraline charles Numéro 13 - janvier 2010 *** Journal étudiant gratuit Photo Herman Sorgeloos P.11 et 12

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Le Journal Tapis Volant est un mensuel étudiant gratuit édité par l'association Fac-here (Université de Rouen, Haute-Normandie). D'un format de 28 pages, il traite de l'actualité étudiante, pratique et culturelle sur un ton amusant sans négliger la rigueur de l'information.

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Page 1: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

ACTU : le dossier social étudiant c’est maintenant qu’il faut y penser !!

interview :cafer Özkul, président de l’Université de rouen

P.6

Journal étudiant gratuit imprimé sur papier recyclé :)

MAIS AUSSI dans ce numéro :l’année de la turquie en france, une saison théâtrale riche, conseils pour les éxamens, réduire sa facture d’électricité, le nombre 13 dans tous ses états, google wave à la loupe, le concours musiques de ru et toujours vos chroniques préférées.

P.5

culture :le programme de vos sorties culturelles de janvier !

P.3

P.16 à 22

les représentants de l’Etat et de la région se sont engagés à poursuivre leurs efforts pour rénover l’université

reportage : obtenir un stage, c’est désormais chose simple !

rentrée culturelle #2 à l’Université de rouendu 26 janvier au 5 février

le baron perché, copyright coraline charles

Numéro 13 - janvier 2010 *** Journal étudiant gratuit

Photo Herman Sorgeloos

P.11 et 12

Page 2: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Journal Tapis Volant

Directeur de la publication et de la rédactionMickaël Mauger ([email protected])Publicité / MarketingLaurent Geneslay ([email protected])Secrétaire de rédaction, déléguée à la cultureAnaïs Liandier ([email protected])

Le dernier numéro est en rupture dans votre faculté ? Contactez-nous !

Nous contacter : [email protected] / 06 18 69 18 82Rédaction : [email protected] / 02 32 76 96 88Marketing : [email protected] contacter un rédacteur, écrivez à l’adresse e-mail suivant chaque article.Sites webhttp://www.fac-here.com / http://fac-here.forumactif.com

Dépositaires :80 Points de diffusion sur Mont-Saint-Aignan, Rouen, Saint Etienne du Rouvray, Evreux, Elbeuf, Dieppe... Rendez-vous dans les facultés, les halls, les associations étudiantes, les municipalités, les commerces relais, les lieux publics de l’agglomération…Numéros téléchargeables sur internet gratuitement, pensez-y !

Edition :Association Fac-here2 place Emile Blondel - La Maison de l’Université76 821 Mont-Saint-Aignan CedexAntenne Pasteur :3 avenue Pasteur, bureau 6 - UFR de droit-éco-gestion76 000 Rouen

ImpressionSNPEI, chemin des Grosses Pierres, Déville-lès-RouenTirage5 000 exemplairesISSN : 1968-0791Dépôt légal : janvier 2010.Tous les articles et dessins signés avec le nom de leur auteur ne représentent pas nécessairement l’opinion de la rédaction.

P3 : Le menu de la rentrée culturelleP4 : Diver(c)ités à l’UniversitéP5 : Les spécialités de la TurquieP6 : Interview du président de l’Université de RouenP7 : Le calendrier des colloques.P8 : Musiques de RU en dessert !

Edito

ACT

UQ

UO

TID

IEN

REPO

RTA

GE

CULT

URE

P9 : Questions santé - économiser sur sa facture d’électricité !P10 : L’association Aurores et le conseil-assoP11 : Découvrez Atoustages

P12 : Dossier : chercher un stageP13 : Rétro : des travaux à la facP14 : International : La Grande-Bretagne

P16 : L’actu du petit et du grand écran.P18 : L’actualité musicaleP19 : Regards croisés sur Tryo et chroniques cdP20 : Théâtre - danse - cirqueP21 : Actu littéraire

DET

ENTE

P22 : Agenda des sorties rouennaises !P23 : Les logiciels libres et les jeux incontournables P25 : Horoscope et sexo.P26 : Mode hommes spécial hiverP27 : Dernière minute.

[email protected]

Les années ne passent pas chaque année mais tous les dix à quinze ans. Pendant une dizaine ou une quinzaine d’années, on a l’impression d’avoir le même âge ; puis brusquement on vieillit d’un seul coupFerdinando Camon, écrivain et journaliste italien

Le journal Tapis Volant est un journal ETUDIANT édité par l’association Fac-here. La participation à ce journal

est ouverte à tous. Prenez contact avec la rédaction, une équipe de joyeux lurons motivés pour vous offrir chaque mois un condensé d’infos de 28 pages, dispo

gratuitement dans vos UFR !

Les membres de l’association Fac-here et du Journal Tapis Volant vous souhaitent une bonne et heureuse année 2010, placée sous le signe de la réussite et de l’épanouissement.Ce numéro, le treizième, nous l’avons voulu sous le signe de la nouvelle année, de la superstition, de l’écologie post-Copenhague et de la réussite des examens, des sujets plus ou moins sérieux pour lancer l’année de façon amusante et originale. Et toujours au rendez-vous vos chroniques habituelles.

C’est aussi le mois des bonnes résolutions qu’on ne tient pas toujours, au choix : arrêter de fumer, être à jour dans les révisions, perdre des kilos, reprendre le sport, être plus vivable, moins dépenser, plus travailler… si ces sept résolutions vous concernent, nous vous encourageons ! Le journal reste à votre écoute pour vous aider et vous accompagner dans vos démarches administratives ou vous donner les bons plans étudiants. Suivez le Tapis Volant !

Nous vous souhaitons une agréable lecture !

MickaëlDirecteur de la publication

Page 3: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

3 Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

Vous reprendrez bien un peu de rentrée culturelle !Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Pour la deuxième fois cette année, la rentrée culturelle va occuper les planches de la Maison de l’Université à Mont-Saint-Aignan du 26 janvier au 5 février ! A quelle sauce serez-vous servi ? Voici quelques éléments de réponse…

Actu étudiante, vie pratique, assos étudiantes, sorties : ce sont les quatre catégories principales du forum Fac-here, forum créé par des étudiants rouennais durant l’été 2007. L’information étudiante est classée par formations mais un espace traite de l’actualité globale pour favoriser les échanges entre les différentes filières. Chaque association étudiante dispose de son propre fil de discussions pour informer les étudiants sur ses activités récentes. L’espace vie pratique contient toutes les infos sur les logements, le CROUS, la caf, les jobs ou encore le covoiturage par exemple. Les sorties sont classées par thèmes, que ce soit à Rouen ou ailleurs. En clair, un forum géré par

les étudiants et pour les étudiants où l’interaction est prépondérante. Certains professeurs et personnels de l’Université y sont inscrits.

Nouveautés de l’hiverEn plus d’un nouveau design (les couleurs principales sont toujours le vert et le blanc), le forum dispose de nouvelles fonctionnalités et d’un classement optimisé des sujets de discussions pour une navigation plus claire et rapide. L’équipe de modération se tient à la disposition des visiteurs pour répondre aux questions des étudiants concernant l’utilisation du forum.http://fac-here.forumactif.com

[email protected]

Nouveautés sur le forum Fac-here !L’association Fac-here gère son fameux forum depuis deux ans et demi maintenant !

Auparavant, n’oubliez pas que le programme culturel du deuxième semestre vous sera dévoilé le 25 janvier avec la sortie de la plaquette des manifestations

Mardi 26 et mercredi 27 janvier – Théâtre :Cette rentrée culturelle commencera avec la troupe de théâtre amateur rouennaise Vu Sous Cet Angle. Leurs comédiens seront sur la scène de la Maison de l’Université de Mont-Saint-Aignan pendant deux jours, pour vous présenter les 26 et 27 la pièce d’Eric Emmanuel Schmitt : GOLDEN JOE. Avoir ou ne pas avoir, telle est la question que vous ne vous poserez plus après avoir vu cette pièce âpre et puissante.

Jeudi 28 janvier - Théâtre grec :La Cie Démodocos vous proposera lors de cette soirée son spectacle comique « l’Odyssée ».Comment les compagnons d’Ulysse découvrent, dans l’île d’Aiaiè, les sortilèges de la magicienne Circé. Une expérience aux confins de l’humanité et de l’animalité, au cours de laquelle Ulysse ne doit son salut qu’à Hermès.

Le voyage devra se poursuivre aux confins du monde connu, chez les morts. Ulysse y reverra sa mère et ses compagnons de la guerre de Troie. Cette pièce fétiche du répertoire de la compagnie, et jouée plus de 150 fois, sera réinvestie par les comédiens rouennais d’Antigone et du Cyclope. D’ailleurs le metteur en scène n’est autre que Philippe Brunet, professeur à l’Université de Rouen.

Vendredi 29 janvier - match d’impro théâtraleLe STEAC FRIT vous proposera une soirée d’improvisation théâtrale, et ils auront pour adversaire la LIDE (Ligue d’Improvisation Des Etudiants) de Cergy. Ces deux équipes s’affronteront sans pitié dans une mini patinoire de hockey en bois, sur des thèmes révélés par l’arbitre. Mais qui en sortira vainqueur ?

Mardi 2 février - soirée lancement de la radioLe jour J est enfin arrivé pour cette toute jeune association étudiante R2R qui va donner de la voix lors de cette soirée d’inauguration. Au programme, vous retrouverez l’ensemble des animateurs qui vous parleront de leurs émissions et de la radio. La soirée se fera bien sûr en musique, mais là chut ! C’est une surprise !

Mercredi 3 février - soirée jeuxDans une ambiance animée et ludique, les rôlistes rouennais vous invitent à découvrir une sélection de jeux divers et amusants. Du jungle speed au time’s up, ce sont des jeux de société originaux et « massivement multijoueurs » que vous pourrez découvrir autour d’un verre… à l’heure de l’apéro !

Jeudi 4 février – concert :A-t-on besoin de vous faire les présentations ! C’est évidemment avec un énorme plaisir que l’on retrouvera à nouveau Palikao et Dam Fortune à la MDU. Ils vous feront partager leurs chansons et leurs univers. La soirée commencera avec un apéro concert de Palikao, suivi du concert de Dam Fortune qui a par ailleurs sorti un maxi 4 titres en 2009 et travaille actuellement sur son nouvelle album. La sortie est prévue pour cette année.

Vendredi 5 février - soirée « Croc Still Perché » :Ce trio qui vous avait déjà émerveillé lors de la première rentrée culturelle, le 13 octobre dernier à la MDU revient pour notre plus grand plaisir sur cette scène pour nous présenter un spectacle tout à fait surprenant !Cette soirée est le résultat d’un travail d’équipe entre ces trois associations : Croc’Odile, Still Kiddin et le Baron Perché.

Retrouver l’ensemble de la programmation de cette rentrée culturelle et du deuxième semestre de la Maison de l’Université sur Internet :www.univ-rouen.fr/[email protected]

[email protected]

Page 4: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente4Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

QUATRE EXCUSES... pour rater ses

examens1- Pour réussir ses examens, faudrait

déjà être inscrit à la fac ! Maman et papa ne devineront jamais que

l’argent de l’inscription vous a servi à voir la comédie musicale « Al-Qaida, opéra rock ». Conseil : au

repas de famille, restez voilé, cela vous évitera de répondre aux questions

embarrassantes !

2- Vous êtes dans le business, pas le temps de réviser ! Vous étiez sur le tournage de « chérie, j’ai encore les bourses qui ont rétréci », pour le

casting : des filles de l’est, on dit merci Erasmus. Pour les examens, vous aurez le temps de vous rattraper : pour le test

de dépistage du VIH, venez comme vous êtes !

3 – Grand-mère est morte pour la cinquième fois cette année ! Coup dur ! Vous pleurez toutes les larmes de votre petit corps, elle vous filait

les chèques et les tartines de Nutella. Pourtant, cette grosse égoïste, elle en mangeait des yaourts avec tout plein de bactéries dedans. Mais qui donc va maintenant couper du bois pour chauffer votre cheminée dans votre

chambre U ?

4- Par conviction : c’est quoi ce délire, les feuilles d’examen viennent des

forets d’Amazonie et les petits pygmées d’Afrique (ou de Corse ?) vont finir

par crever de chaud ! Et c’est quoi ces méthodes de facho qui demandent des comptes ! Vous êtes un homme libre, vous ! Le ché de la cafèt ! Mais pour la

grève faut attendre, ça va cailler...

[email protected]

En Bref

Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Pour plus de diver(c)ités sur l’agglo !

Conseils pour les examens

L’Agglo de Rouen, avec le soutien de l’ACSE (Agence national pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des chances) et de l’Université de Rouen, proposait le 4 décembre dernier la « Journée des diver(c)ités, 1er forum de lutte contre les discriminations de l’Agglomération Rouennaise.

Nous sommes arrivés en période de partiels, et, connaissant cette période de stress aiguë pour l’avoir vécue maintes et maintes fois, je vais vous donner quelques conseils pour arriver en confiance. Pour information, la rédaction du journal décline toute responsabilité concernant vos résultats…

Tout d’abord, cette période engendre une dose de stress qu’il m’est impossible de nier. Ici, hommes et femmes sont inégaux (je le dis d’expérience, messieurs, nous sommes toujours plus décontractés que nos collègues féminines lors d’un examen), alors, détendez-vous. L’angoisse, l’anxiété peut perturber votre concentration et vous faire perdre vos moyens. Qui n’a jamais connu ce moment cruel où vous SAVEZ répondre à cette question puisque vous avez bossé toute la nuit dessus ? Mais pas moyen de se le remettre en mémoire, le fameux trou qui empêche de penser à autre chose … Alors, on se calme, on passe à autre chose, voire on improvise une sieste ou un dessin sur brouillon avant de se repencher sur la question une fois calmé.

on se créé un programme strict que l’on respecte

Ensuite, on adopte une hygiène de vie digne d’un marathonien olympique. On sort moins, on évite les substances psycho-actives qui perturbent les mécanismes

d’apprentissage et la concentration, on se créé un programme strict que l’on respecte afin d’être prêt et frais le jour J. Un joli planning affiché sur le mur avec les dates stratégiques vous permettra de vous mettre dans le bain bien avant l’échéance et d’éviter le célèbre « Merde, c’est demain matin ce truc ? Je n’aurais pas le temps de réviser et d’ici à ce que je me lève avant midi et demie… »

Mettez-vous à fond sur tout, ne

négligez rienEnfin, on ne calcule pas. De tous les étudiants que j’ai vu se pronostiquer des notes (« Ici 12 donc là 8 ») peu ont réussi à atteindre leurs objectifs. Mettez-vous à fond sur tout, ne négligez rien, il est toujours rageant de se voir imposer un sujet sur lequel on a fait une malheureuse impasse.

Après ceci, tout est dit, bon courage à toutes et tous, et on en reparle après les résultats !

[email protected]

Cette journée proposait tout d’abord des conférences. Cela a débuté par un état des lieux sur les inégalités sociales en France pour arriver ensuite sur les notions de discrimination et de diversité. Les échanges furent nombreux pendant cette matinée avec un public attentif et venu en très grand nombre. L’après-midi laissa place à quatre tables rondes sur des thématiques comme mesurer les discriminations, les discriminations et la justice, la diversité et l’emploi ou encore l’immigration et les politiques publiques. Durant cette journée, Handisup proposait une animation-parcours à la faculté de droit, tandis que l’association Matières Prises proposait ses animations à la station de métro « palais de justice ». Cette journée se termina au cinéma UGC Saint-Sever, avec la projection du film « Paris Couleurs » d’Eric Deroo et Pascal Blanchard.

Jean-Michel Bérégovoy, Vice-président en charge de l’égalité des chances et de lutte contre la discrimination, a accepté de nous parler de cette initiative lors de sa venue à l’Université de Rouen.

Comment souhaiteriez-vous traiter cette problématique de la diversité ?On a voulu traiter la diversité sous toutes ses formes. Premièrement, à la fois sous la forme de l’égalité des chances : la diversité ça peut être aussi la recherche d’une plus grande égalité des chances pour chaque force, ethnie, ou groupe constitué qui rentre dans cette diversité. La question de la discrimination est forcement évidente. Et puis il y a celle de l’intégration à une communauté diverse et plurielle. Deuxièmement, on s’est aperçu qu’on était dans une période où il fallait relancer ces débats de matière forte. Pas forcement parce qu’il y a le projet Besson et du gouvernement sur l’identité nationale, qui pose un certain nombre de problèmes. Mais aussi parce qu’en période de crise, à la fois de l’économie, car c’est une crise de la pensée et une

crise structurelle de la société, il était nécessaire qu’on soit en capacité de réfléchir à ces sujets-là. Et puis qu’on soit en capacité dans ce territoire qui commence à s’agrandir et qui est en même temps un vrai bassin de vie au

sens large, c’est-à-dire de l’emploi mais aussi de la vie quotidienne. Il faut que se dote d’outils qui nous aident à réfléchir et aussi à faire des propositions concrètes en terme de lutte contre les discriminations à l’Agglo, et qu’on soit en capacité de défendre des valeurs dans cette société, c’est aussi notre rôle en tant que politique au regard de la société. C’est pour

ça qu’on a voulu co-produire cette journée avec les associations et les citoyens.

Cette diversité, est-elle facile à mettre en place dans les institutions ? Quelle est la

limite pour faire de la diversité « positive » sans tomber dans la discrimination ?Dans les administrations, il y a beaucoup de travail pour faire vivre cette diversité et faire en sorte que tous les groupes constitués, toutes les différences se retrouvent au sein des institutions. En effet, c’est loin d’être simple. Je pense que c’est un travail quotidien de tous les jours, de vigilance citoyenne aussi et puis il faut savoir adapter nos règles, nos codes, nos lois quand on est législateur. Il faut une volonté politique de faire avancer les choses quand on est dans des institutions territoriales plus petites. Pour nous élus locaux, c’est faire en sorte que dans nos institutions territoriales, dans nos mairies, dans nos départements, on soit en capacité d’être exemplaire de ce point de vue-là. C’est en se réunissant dans ce contexte que l’on pourra s’améliorer. Il y a encore beaucoup à faire ne serait-ce qu’au niveau du handicap lorsqu’on se déplace sur notre territoire. La finalité, ce n’est pas d’en parler que dans un colloque comme aujourd’hui, c’est aussi d’appliquer notre principe républicain.

Propos recueillis par Loïc

Journées Portes Ouvertes

Rouen Business School : 30 janvier 2010 à Mont-Saint-AignanINSA de Rouen : samedi 30 janvier 2010 de 10h à 17h à Saint Etienne du RouvrayESITPA Rouen : samedi 30 janvier 2010 de 10h à 17h et le samedi 13 mars 2010 de 10h à 17h à Mont-Saint-Aignan.IUT d’Evreux : samedi 30 janvier 2010 de 14h à 17h à EvreuxESIGELEC : samedi 27 février 2010 de 9h à 17h à Saint Etienne du RouvrayUniversité du Havre : Samedi 13 mars 2010 de 10h à 17h au Havre

R2R

La soirée de lancement de la radio étudiante R2R se tiendra le mardi 2 février 2010 avec un concert et des interviews déjantées. L’entrée sera gratuite ! Ne ratez pas ça, la grille des programmes sera à disposition du public durant la soirée.

Le chiffre du mois

20% des étudiants de l’IUT d’Elbeuf sont des étudiants internationaux. De plus, les effectifs des deux formations enseignées à l’IUT d’Elbeuf ont augmenté de 35% cette année !De quoi permettre l’ouverture prochaine d’un DUT Informatique ou d’un DUT Logistique des Transports prochainement !

Page 5: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

5 Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

Ce dossier doit être constitué chaque année via Internet en se connectant à l’adresse du CROUS de Haute-Normandie, www.crous-rouen.fr, du 15 janvier au 30 avril.

Droit à la bourse :Lors de l’examen du dossier social étudiant, il est tenu compte des ressources et des charges familiales selon un barème national.Les aides sont attribuées en fonction de 3 critères :- Les revenus de la famille : se munir de l’avis fiscal de 2008 pour la rentrée universitaire 2010/2011, les ressources prises en compte sont celles qui figurent à la ligne « revenu brut global ».- Le nombre d’enfants à charge de la famille- L’éloignement du lieu d’études : la distance prise en compte est celle qui sépare le domicile familial de l’établissement d’inscription.Les étudiants ayant le statut de boursiers de l’enseignement supérieur bénéficient de l’exonération des droits universitaires ainsi que de la cotisation à la sécurité sociale étudiante.Attention : Pour l’attribution des bourses sur critères sociaux de l’enseignement supérieur, le CROUS ne pratique pas les mêmes barèmes que pour les bourses des lycées.

D’autres aides peuvent être attribuées (FNAU : Fonds national d’aide d’urgence, prêt, bourse de mobilité et de mérite) pour ceux-ci se renseigner au CROUS pour connaître les modalités d’attribution et les formalités à remplir.Pour l’année universitaire 2009/2010, le montant annuel des bourses sur critères sociaux est le suivant :- Echelon 1 : 1445 €- Echelon 2 : 2177 €- Echelon 3 : 2790 €- Echelon 4 : 3401 €- Echelon 5 : 3905 €- Echelon 6 : 4140 €Les conditions d’attribution :- Être âgé de moins de 28 ans au 1er octobre de l’année universitaire pour une première demande de bourse- Être de nationalité française ou posséder la nationalité d’un état membre de l’union européenne ou posséder un certificat de réfugié délivré par l’OFPRA. Pour les autres nationalités, l’étudiant doit bénéficier d’une carte de séjour temporaire ou d’une carte de résident, être domicilié en France depuis au moins deux ans et le foyer fiscal auquel il est rattaché doit être situé en France depuis au moins deux ans.- Être inscrit en formation initiale, suivre des études à plein temps dans une formation habilitée à recevoir des boursiers.

Le droit au logement :La demande d’un logement en résidence universitaire CROUS se fait à travers le DSE. Les critères d’attributions correspondent aux mêmes critères que pour une demande de bourse.Au début du mois de juillet, une notification sera envoyée sur la suite donnée à la demande. Un descriptif détaillé des l o g e m e n t s offerts est consultable sur le site internet du CROUS de Haute-N o r m a n d i e . Les logements CROUS donne le droit aux aides versées par la CAF.

L’étudiant est tenu de verser une provision avant son entrée dans les lieux. Le montant de cette provision est précisé sur la notification d’attribution d’une chambre universitaire expédiée aux étudiants courant juin.

L’engagement d’une caution est obligatoire, deux solutions sont proposées :

- un garant physique résidant domicilié dans un pays membre

de l’Union Européenne, s o l v a b l e et dont les r e v e n u s réguliers sont au moins égaux à 90% du SMIC. Un d e u x i è m e garant est t o u t e f o i s possible.

- Les aides loca-pass.Avant son entrée en r é s i d e n c e , l’étudiant signe un contrat de location. Tout départ anticipé entraîne une

pénalité calculée en fonction de la durée réelle d’occupation.

Plus d’informations : www.crous-rouen.fr

Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Depuis décembre dernier et ce jusqu’en mars 2010, la Maison de l’Université va vivre au rythme de la Turquie. Une série de colloques, de séminaires et d’expositions vous sont proposés ainsi que du théâtre et de la littérature en passant par la poésie et le chant. Ces manifestations qui sont organisées dans le cadre de la saison de la Turquie en France sont à entrées libres et gratuites.

Partez à la découverte de la Turquie à la MDU et à l’IUFM

DOSSIER SOCIAL ETUDIANT 2010« Demande de bourse et logement »

Le DSE (Dossier Social Etudiant) est la procédure qui permet aux étudiants et futurs bacheliers de demander à partir du même dossier, une bourse sur critères sociaux et un logement en résidence universitaire CROUS.

Du 14 au 16 janvier - MDUL’ERIAC vous propose la 2ème partie de son diptyque sur le thème « Regards Croisés sur la Turquie ». Ce regard portera sur l’époque contemporaine. A l’occasion de ce colloque, on y parlera richesse linguistique et géographique de la Turquie et de ses liens problématiques avec l’Europe. Mais aussi de l’influence de la mère patrie sur la création d’artistes turcs installés en Allemagne.

Du 14 au 30 janvier – MDU« Die Erde und die Steine Istanbuls sind aus Gold - d’or sont la terre et les pierres d’Istanbul ». La MDU nous propose une exposition photographique de Banu Aksu réalisée dans le quartier de Tarlabasi. C’est

ici que vivent les migrants venus de la Turquie orientale, rêvant d’une existence plus sûre, mais qui ne s’est pas réalisée pour la plupart d’entre eux. C’est une de ces nombreuses contractions avec lesquelles les habitants d’Istanbul savent vivre.

Du 14 au 30 janvier – IUFMC’est une exposition de peinture de Mahmut Celayir qui vous attend cette fois-ci à la passerelle de l’IUFM. Sa création artistique a depuis toujours été inspirée, dans un sens éminemment existentiel, par la topographie de son pays natal : l’Anatolie orientale kurde avec ses hauts plateaux typiques, ses gorges profondes, ses arêtes vives et ses douces collines. Que ce soit comme Patrie ou comme l’Étranger

par excellence, elle signifie pour l’artiste, chez lui à Stuttgart comme à Istanbul, d’une manière ou d’une autre, le lieu d’extériorisation de sa création artistique.

15 Janvier – 9h30 - MDUOya Erdogan fera une lecture de poèmes et d’extraits de son roman « Am Schwarzen Meer » ainsi qu’une lecture de ses mêmes œuvres traduites en français par Jean-Marie Winkler.Oya Erdogan, née en Turquie en 1970, étudia à Vienne la philosophie et les civilisations orientales. Elle exerça plusieurs métiers (traductrice, modèle, etc.), avant de se consacrer à l’écriture. Elle a publié deux essais philosophiques : L’eau. Sur les commencements de la philosophie (2003) Au jardin de la philosophie (2005). Elle traduit de la poésie turque, écrit des émissions pour la radio, travaille avec des artistes en arts plastiques et des photographes. Elle travaille à l’heure actuelle à son premier roman sur la Mer Noire ; elle vit à Berlin et Istanbul.

15 janvier – 18h00 – MDULa MDU vous propose une soirée de chants a capella par Ninel Cam.Ninel Cam est une artiste interdisciplinaire ouverte aux rencontres : interdisciplinaire en effet, puisque non seulement elle interprète des chants aux mille facettes, mais aussi danse, compose, réalise des performances et écrit ; ouverte aux rencontres également, qu’il s’agisse de créations exécutées avec d’autres artistes, ou d’expériences tirées de différentes régions de Turquie ou d’Europe : mettant à profit ces expériences, son savoir musical et les influences venues d’autres cultures, elle construit des programmes qui combinent expressions fortes et nuances.

Programme disponible à la MDU et sur le www.univ-rouen.frRetrouvez la suite de la programmation de cette saison de la Turquie en France dans notre prochain numéro !

[email protected]

Page 6: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente6Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

Concernant l’inauguration de ce bâtiment, deux mots que vous avez cité : « soulagement » et « fierté » concernant ce projet, pourquoi ?Soulagement tout d’abord car c’est un bâtiment dont la restructuration a été mise à l’étude il y a presque vingt ans. Les travaux ont pris plus de temps que prévu. Il aura donc fallu attendre cette année pour que la réalisation arrive à terme. C’était un bâtiment très ancien. Il fut d’ailleurs pris pour exemple par la presse comme le symbole d’une certaine vétusté des bâtiments de l’université. Mais ce bâtiment c’est aussi une fierté parce qu’il a été repensé de façon très moderne, en visant une basse consommation énergétique grâce à l’installation d’un panneau photovoltaïque de 250m² qui est aujourd’hui connecté au réseau EDF.

Qu’y gagneront les étudiants grâce à cette réalisation ?A côté, il y a un projet pédagogique sur l’étude de ce panneau photovoltaïque par nos étudiants. Les bâtiments ont été repensés en terme d’aménagement de l’espace, et en terme de modernisation des équipements. Aujourd’hui on peut dire que les étudiants de la faculté des sciences, et notamment ceux en sciences de la vie disposent dorénavant d’un outil, et d’un espace qui sont pour moi très modernes, et qui peuvent être présentés avec fierté lors des visites par les étudiants pour des partenaires extérieurs. C’est la fin d’un long cheminement pour la restructuration de ce bâtiment et réellement une fierté puisque c’est une très belle conception et une très belle réalisation.

« Plus on attendra et

plus cela nous coûtera »

L’UFR des Sciences de l’Homme et de la Société et aujourd’hui ce bâtiment se situent le long du boulevard circulaire. Es-ce une nouvelle vitrine pour l’UR ?Le premier constat venant de l’extérieur est une évolution plutôt positive de l’Université.

Pourtant j’ai dit lors du discours d’inauguration qu’il y a encore des efforts à faire, que ce soit du côté de l’Etat, mais aussi du côté des collectivités pour nous financer des bâtiments qui

sont encore vétustes, comme c’est le cas des bibliothèques. C’est un gros problème pour l’université.

Les bibliothèques ont été conçues il y a quarante ans avec les normes et l ’ e n v i r o n n e m e n t de l’époque. Aujourd’hui on a besoin d’une b i b l i o t h è q u e spacieuse, de locaux de stockage et puis on a surtout besoin d’un environnement numérique, à la fois en terme de présentation d’outils pédagogiques, mais aussi en terme de convivialité. C’est ce que j’appelle de tous mes vœux, sans trop tarder, j’espère d’ici cinq à six ans. Plus on attendra et plus cela nous coûtera de plus en plus cher.

La bonne gestion de l’argent public voudrait qu’on aille vite sur ces besoins, de les satisfaire enfin !

On vous a qualifié comme homme de projet. Le conseil régional et l’Etat vous soutiennent financièrement dans ces travaux de restructuration. Ce sera le cas pour les années à venir ?Vous avez entendu tout comme moi que les représentants de l’Etat et de la région se sont engagés à poursuivre leurs efforts pour rénover l’université et pour donner des outils modernes qui sont nécessaires aux études supérieures. J’en prends acte et je suis satisfait de cet engagement.

Concernant le financement, vous êtes très attaché au niveau des délais. Pour être direct, le retard est votre véritable bête noire !Tout a fait ! Plus on tarde et plus le coût de la construction augmente. On investit et on entretient actuellement des locaux que nous abandonnerons d’ici les prochaines années. C’est un investissement que l’on peut qualifier d’inutile. Plus on rapproche les délais de restructuration et moins on dépensera. Cela aura pour effet de réduire ces investissements inutiles. Nous y gagnerons du temps et surtout de l’argent !

Retrouvez le mois prochain :

Les nouvelles de lettres !

Propos recueillis par Loïc LevesqueCrédits photo : Loïc Levesque / Université de

Rouen

Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Vivre en études supérieures en NormandiePour ce troisième chapitre, retour sur l’inauguration du bâtiment de Biologie de l’UFR des Sciences et Techniques qui a eu lieu le 25 novembre dernier sur le campus de Mont-Saint-Aignan avec Cafer Özkul, le président de l’Université de Rouen.

Cafer Özkul, président de l’Université de Rouen

Page 7: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente 7 Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

La MDU à l’heure anglaise !

Colloque international« Culture and identity issues among

Englishspeaking, web-connected communities of learning »

Organisé par le laboratoire CORPUS (EA 4295)Maison de l’Université14 et 15 janvier 2010

Colloque international francophone« Éducation et Révolution »

Organisé par le Département des Sciences de l’Éducation

Laboratoire CIVIIC (EA 2657)Château d’Yverdon (Suisse)

14, 15 et 16 janvier 2010Loïc CHALMEL • 02.35.14.71.18 • civiic@

univ-rouen.fr

Colloque international« Regards croisés sur la Turquie 2 :

l’époque contemporaine »Organisé par le laboratoire ERIAC

(Équipe de Recherche Interdisciplinairesur les Aires Culturelles / Équipe de

Recherche sur les Identités,les Affects et les Conflits) EA 4307

Maison de l’Université, Salle divisible Nord14, 15 et 16 janvier 2010

« Recherches en Sciences de l’Éducation : exposé de résultats »Organisé par le Département des

Sciences de l’ÉducationLaboratoire CIVIIC EA 2657

Maison de l’Université, Salle divisible Sud15 janvier 2010

« Les Mercredis du Sport Professionnel »

Organisée par la Faculté des Sciences du Sport et de l’Éducation PhysiqueMaison de l’Université, Salle de

conférences20 janvier 2010

Colloque international« Quid novi ? La modernité chez les anciens »

Organisé conjointement par le laboratoire ERIAC EA 4307 et

l’Université de Paris IV- SorbonneMaison de l’Université, Salle divisible

Nord et Université de Paris IV-Sorbonne21, 22 et 23 janvier 2010

« Actualité de la Recherche sur Voltaire, son oeuvre et son temps »

Organisé conjointement par le CEREdI (EA 3229) et la Société Voltaire

Maison de l’Université27 janvier 2010

Le laboratoire CORPUS organise un colloque international E-Learning les 14 et 15 janvier à la Maison de l’Université de Mont-Saint-Aignan. « Ce sera l’occasion pour l’Université de Rouen et des conférenciers de faire le point sur l’offre existante en matière de E-Learning en Europe. Dans le E-Learning, nous parlerons des espaces dédiés à l’enseignement et à l’apprentissage dans le cadre de formations multinationales, par exemple une expérience Néerlandaise qui a pour thème le campus virtuel sur Second Life ou les avatars étudiants et enseignants peuvent se rencontrer pour échanger, apprendre et communiquer » a déclaré Hervé Tily, l’organisateur du colloque.

le pôle pour la langue des signes

français qui va intégrer tous les

élèves souffrant de handicap auditif se

tiendra à RouenUne quinzaine d’intervenants venant de l’Union Européenne et des Etats-Unis viendront partager leurs expériences et leurs attentes au travers de douze conférences plénières.

« J’espère lors de ce colloque pouvoir mener une expérimentation de E-Learning à destination des sourds et des malentendants puisque le pôle pour la langue des signes français qui va intégrer tous les élèves souffrant de handicap auditif se tiendra à Rouen » a-t-il ajouté.

Les conférenciers seront « des concepteurs d’espaces de travail numérique, des praticiens en centres virtuels de langues, des formateurs et des décideurs TICE. L’Estonie nous envoie deux personnes qui sont responsables du programme Tiger Leap, qui a fait la renommée de ce petit pays en matière de E-Learning puisque c’est le fondateur de Skype » a souligné également l’organisateur. Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Hervé Tily, réalisée par le service audio-visuel de l’Université sur le w w w . u n i v - r o u e n . f r . A savoir : L’accès est gratuit. Les questions et les échanges avec les conférenciers se feront en anglais. Pour ceux qui manqueront le colloque, vous pourrez regarder en différé les interventions et les débats, sur le serveur de l’université.

[email protected]

Les bons plans sont dans votre quotidien

Page 8: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente8Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Faire du Sport, oui mais lequel ?

Le CROUS de Rouen remet le son !Pour cette année 2010, le CROUS de Rouen sera parmi les 25 CROUS de France à participer à ce tremplin national. Ce concours, à l’initiative du CROUS de Bordeaux, est ouvert à tous les étudiants inscrits dans un é t a b l i s s e m e n t d’enseignement supérieur. Il n’y a pas de style musical imposé et du côté de la prestation, elle peut se faire en solo ou en groupe à condition que la moitié de la formation soit composée d’étudiants.

Comment participer ?Pour participer à ce tremplin, vous avez jusqu’au 15 janvier pour déposer votre dossier. Vous devrez y joindre le traditionnel formulaire d’inscription, la photocopie de la ou des cartes étudiantes ainsi que différentes lettres d’autorisations qui sont téléchargeables sur le site internet du CROUS de Rouen. Après avoir rempli les différents formulaires,

vous n’aurez plus qu’à joindre votre cd qui devra comporter entre

trois et six titres. Pour éviter quelques petits d é s a g r é m e n t s , vérifier bien votre dossier car pour toute demande incomplète, votre candidature ne sera pas retenue. Sachez également qu’au cas où il vous viendrait l’idée d’en envoyer à plusieurs CROUS s imultanément , votre candidature sera purement et simplement annulée. La finale de ce tremplin aura lieu le 27 mai 2010 sur le

campus de Bordeaux. Le premier prix est une tournée dans quatre CROUS, le deuxième prix est une tournée dans trois CROUS.

Retrouvez toutes les modalités, ainsi que le règlement de ce concours sur le site : www.crous-rouen.fr (rubrique culture - page concours).

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L’Institut d’Administration des Entreprises de Rouen avait vu juste : quoi de mieux que deux clubs régionaux du sport collectif pour expliquer les difficultés rencontrées dans la gestion d’un club de haut niveau ? Que ce soit en rugby (avec Marc-Antoine Troletti) ou en football (avec Jean-Pierre Louvel), les principaux thèmes du quotidien sportif ont été expliqués. Le plus intéressant résidait dans l’interaction avec les étudiants.

« le diplôme n’est qu’un

complément »Une personne du public a montré son étonnement suite au discours de Jean-Pierre Louvel concernant l’importance des études pour devenir chef d’entreprise et responsable de club sportif, ce dernier a tout simplement répondu que dans la vie, « le diplôme n’est qu’un complément » aux expériences.

Une autre réaction très appréciée a été formée par un étudiant rouennais

supporter du HAC concernant le domaine sportif et l’objectif de haut niveau pour le HAC. Sur ce point, en tout cas, les réponses habituelles ont été apportées et il faut bien l’avouer : on restait sur notre faim à ce propos, les arguments apportés tenaient avant tout à la construction du nouveau stade, fort joli au demeurant, mais pas sur une politique de recrutement sportif de premier plan. Cette rencontre sur la gestion d’un club sportif, très intéressante, était l’occasion idéale d’aborder des sujets originaux avec des intervenants du terrain local.

Une thématique qui a assurément répondu aux attentes des étudiants présents dans la salle.

Depuis, le HAC a fait preuve d’ambition en recrutant Gigliotti (Saint-Etienne) et en sollicitant l’un des meilleurs joueurs de Beauvais (National) cette saison : Jovial.

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Jean-Pierre Louvel, président du HAC

Le président du Havre Athlétic Club était à l’Université de Rouen le 16 décembre 2009. Une rencontre rare que les étudiants ont su apprécier.

Le badminton est un sport de raquettes qui tire son nom du château anglais où il a été inventé au 19ème siècle. Les joueurs, ne disposant pas de balles, ont eu l’idée d’utiliser un bouchon de Champagne accompagné de plumes. Toutefois des ancêtres sont à dénombrer depuis 2000 ans, le jeu du volant n’est donc pas nouveau. Aujourd’hui, les volants à tête en liège sont soit en plastique (trajectoires paraboliques, volants durables), soit en plumes d’oies (trajectoires rapides mais volants vite usés). De nombreuses idées reçues existent concernant ce sport et il convient de préciser certains points : C’est un sport olympique depuis 1992, qui se pratique de préférence en salles avec des chaussures adaptées. Le badminton n’est pas un sport tranquille, la vitesse du volant peut dépasser les 300km/h pour un joueur de bon niveau, impliquant donc une mobilité importante sur le terrain.

Anticipation

La mobilité est primordiale. Revenir en « position initiale » après chaque retour (si possible donc vers le milieu de son camp, à adapter selon le type de jeu adverse) permet d’aller chercher quasiment tous les volants.

Mais un joueur vif en face saura jouer suffisamment vite pour couper court aux échanges. Les mentalités des joueurs sont au nombre de trois : le joueur offensif (puissant, privilégie les smashs et les coups directs mais aussi les amortis fréquents), le joueur défensif (aux bons réflexes et endurant, privilégie les retours mettant en difficulté l ’ a d v e r s a i r e , amène en fond de court et fait durer les échanges), le joueur polyvalent / attentif (à la bonne lecture du jeu et précis, joue dans les espaces et anticipe ses prochains coups). Certains ne jouent que d’une seule façon, ce qui permet à l’adversaire de mieux prévoir les coups.

Physique

Revenir en position en permanence implique de tenir la distance sur un match entier, donc d’avoir une bonne condition physique, mais aussi d’avoir des réflexes lorsque le volant semble inaccessible. Chuter pour récupérer un volant n’est pas

forcément une mauvaise chose, tout dépend la façon dont il a été renvoyé. Un joueur peu endurant devra compenser par une bonne technique (précision, vivacité, dégagements en

lobs et qualité des retours face aux smashs). Un joueur peu puissant devra a b s o l u m e n t éviter de se retrouver au fond du terrain en maîtrisant les amortis, en étant vif et en

imposant son jeu. Un joueur peu vif devra être précis dans ses coups et dans sa rigueur de placement.

Technique

Savoir où va le volant est indispensable, il faut connaître sa raquette et sa capacité à frapper fort ou précisément. Certains coups seront plus instinctifs que d’autres : le rush, l’amorti du coup droit, le lob du coup droit sont accessibles pour tous. Le revers lobé, l’overhead (jouer du coup droit au-dessus de la tête) ou encore les coups en revers nécessitent un apprentissage approfondi. En outre le poignet

doit être réactif et les mouvements des bras ordonnés. Pour un smash, en plus du timing et du placement, l’équilibre est important.

Matériel nécessaire

A oublier rapidement, les kits de plage. Opter pour une raquette de trente euros minimum (pour les entraînements de deux fois par semaine environ) pour plus de légèreté et donc de confort. Plus la pratique est intensive, plus la raquette doit être adaptée au style de jeu voulu. Oublier les raquettes dont la tête et le shaft (la tige) sont grossièrement soudés (rupture fréquente au niveau du t) et opter pour une raquette monobloc, si possible en graphite (mi-alu mi-graphite conviendra dans un premier temps) pour plus de sensations. Privilégier un shaft souple en cas de manque de puissance.L’achat de chaussures de sport en salle est indispensable pour l’adhérence.

Le match en simple se joue en deux sets de 21 points (depuis 2006), c’est parti !

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Ce mois-ci, focus sur le badminton

Page 9: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente 9 Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Plus que la lumière...

Santé - Bien-êtreComment diminuer le trac avant un

examen ?

Les mauvaises surprises ne sont pas rares quand on parle d’électricité. Quelques conseils pour réduire sa facture !

Le trac peut stimuler et obliger certains à se surpasser. Mais le plus souvent, le trac provoque des symptômes assez gênants :Avant l’examen : nervosité, sommeil de mauvaise qualité, maux de tête, maux de ventre, etc... Le jour de l’examen : impression de blocage, peur d’avoir tout oublié, sueurs froides, bouche sèche, coliques, palpitations, etc… Conseils pour atténuer le trac :• Soigner la condition physique pendant les jours qui précèdent l’examen : dormir sept à huit heures par jours, faire du sport ou des exercices physiques, s’oxygéner à la campagne.• Ne pas augmenter sa consommation de tabac et d’alcool.• Se persuader qu’après tout on s’est bien préparé pour cette épreuve, même si tout le programme n’a pas été abordé, les grandes questions sont bien assimilées.• Se redonner confiance en se souvenant des autres épreuves ou examens passés avec succès précédemment.

• Bien penser que les examinateurs sont des professeurs qui peuvent être bienveillants, qu’ils ne sont pas là pour recaler tout le monde• Le jour de l’examen se réveiller un peu plus tôt pour prendre un bon petit déjeuner au calme.• Arriver en avance devant la salle de l’examen.• Pratiquer des exercices de relaxation ou de respiration profonde, afin de lutter contre le stress.• Rester un peu à l’écart des groupes, en évitant de parler avec certains étudiants inquiets qui cherchent à faire partager leur angoisse.• Prévoir une barre de céréales ou un en-cas pour se recharger en calories si l’épreuve dure plus de deux heures, plus une bouteille d’eau. Références: la santé des étudiants en 200 questions du Dr Jean Claude Nataf aux éditions Vecchi.

Chronique réalisée en collaboration avec Ta Santé en un clic : http://www.tasanteenunclic.org

Un sujet vous tient à coeur ? Contactez la rédaction ! [email protected]

Chauffage

En tant qu’étudiant, il est compliqué de choisir son mode de chauffage ou d’investir, il convient donc de faire avec le matériel en place. Si vous possédez un radiateur électrique, quelques rappels :

- Eteindre puis allumer vos radiateurs ne vous fera pas économiser, loin de là ! Il convient de régler le thermostat en fonction de la chaleur voulue pour éviter le fonctionnement « à fond » qui consomme énormément. Si vous partez quelques jours, privilégiez le thermostat minimum pour une température correcte : à votre retour, le temps pris pour chauffer vos pièces sera moins important et la consommation sera réduite.

- Pensez à fermer vos fenêtres à proximité pour éviter les gaspillages.

- Jusqu’à 19 degrés, faire baisser le thermostat d’un degré apporte une économie de 7%.

- Même si vous n’aimez pas le ménage, pensez à dépoussiérer régulièrement vos grilles de radiateurs.

Eclairage

Le premier besoin, c’est d’y voir clair. Quelques rappels spécifiques aux attentes des étudiants.

- Une ampoule à économie d’énergie consomme jusqu’à cinq fois moins qu’une ampoule classique, et devient aujourd’hui abordable. Les ampoules à incandescence disparaissent progressivement (les 60W et plus ne seront plus disponibles à compter du 30 juin 2010) et les magasins de bricolage proposent régulièrement des opérations promo sur les ampoules basse consommation (parfois un euro l’ampoule, oubliez les grandes surfaces !). Des

controverses naissent toutefois de l’utilisation de ces nouvelles lampes (présence de mercure, radiations électromagnétiques…) mais il est malgré tout recommandé de changer les lampes les plus utilisées (plus

d’une heure par jour).

- Une idée reçue à oublier : les lampes halogènes ne sont pas à bannir : en fonction de la configuration de votre appartement, elles pourront se révéler plus efficaces que plusieurs lampes réparties dans la pièce. De plus, les ampoules halogènes économiques ont souvent un excellent rendu. Petits défauts : les ampoules sont fragiles, plus chères et moins écologiques.

- L’éclairage représente 15% de votre facture d’électricité.

Tous les jours

Quelques questions du quotidien :

- Modifier son compteur en heures pleines / heures creuses n’est intéressant que si vous possédez des appareils électroménagers qui peuvent fonctionner la nuit par programmation (machine à

laver, cumulus…). Malgré cela, l’abonnement est bien plus cher et l’intervention est payante. Un conseiller évaluera le coût de chaque mode, mais il est probable qu’une intervention soit inutile si vous ne conservez votre logement qu’un an.

- Un téléviseur en veille continue de consommer de l’énergie. Mais un téléviseur nouvelle génération consommera (selon son classement énergétique) très peu dans ce mode.

- Une plaque vitrocéramique continue de chauffer jusque cinq minutes après avoir été éteinte. Il faut donc éteindre la plaque avant la fin de la cuisson !

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Les lampes halogènes, une si mauvaise idée ?

Du 1 au 13, à vous de choisir

Les premiers numéros du Tapis Volant sont aujourd’hui collectors. Les exemplaires conservés servent principalement pour archives, et il reste par exemple très peu d’exemplaires des numéros 1, 2, 5 et 7 ! Ils sont tous à disposition à l’UFR de droit économie gestion (bureau n°6 au rez-de-chaussée en face des panneaux d’affichage - association Fac-here) et à la Maison de l’Université (bureau n°5 au rez-de-chaussée, à proximité des salles informatique – association Fac-here) sur simple demande. Ils sont évidemment remis gratuitement.

Pas que de l’actu périmée !

Si l’actualité passée n’est pas nécessairement intéressante, elle sert à découvrir les initiatives qui ont pu avoir lieu à l’Université et les projets étudiants mis en place par le passé. De plus, chaque numéro contient des « focus-asso » pour découvrir la vie associative étudiante dans le détail, mais aussi des

reportages originaux, abordés de façon décalée. Enfin, les chroniques qui existent depuis le premier numéro (coup d’œil dans le rétro, international, sexo, informatique et logiciels libres…) n’auront pas fini de vous étonner !

Télécharger ses numéros

Tous les numéros sont disponibles en téléchargement libre sur internet, à l’adresse www.fac-here.com. Cette option conviendra parfaitement à ceux qui viennent peu en cours ou qui étudient à distance. Elle permet aussi un archivage plus simple. Enfin, chaque jour de sortie le dernier numéro est ajouté sur internet pour une disponibilité rapide.

Envois par courrier ?

L’association Fac-here peut envoyer n’importe quel numéro du Journal Tapis Volant par courrier. Pour cela, seuls les frais d’envois seront demandés au lecteur, n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations à ce sujet.

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Comment se procurer les anciens numéros du Journal Tapis Volant ?

Question qui revient sans cesse sur le mail de la rédaction, voici les différents moyens de récupérer les numéros de votre choix !

Page 10: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009 10 Actualité Quotidien Reportage Culture Détente

S’investir dans un projet humanitaire, c’est porter une initiative en faveur d’une population, en France ou ailleurs, dans un but culturel, de soutien matériel ou sanitaire. Souvent, ces trois éléments sont rassemblés et de nombreux projets combattent le paludisme en apportant aux populations concernées des moustiquaires. D’autres participent à la construction de puits d’eau potable. Certains enfin s’investissent dans la mise en place de suivis de villages sur plusieurs années.

On peut citer parmi les associations humanitaires rouennaises Pal’humanitaire, Solidar’india, Médiscène, Lève toi et marche (médecine), l’ISPDV (ESITPA), Heaven On Earth (sages femmes), Soleil Indien (Le Havre), ESC Sans Frontières (Rouen Business School), Artishow…

Il ne reste qu’à faire son choix même si, il faut l’avouer, il s’avère difficile. Souvent ce sont les étudiants d’une même filière qui mettent en place un projet humanitaire en petits groupes, de quatre à quinze

membres. Ces étudiants communiquent généralement peu sur leurs activités, pourtant depuis octobre une nouvelle association vient chambouler cette habitude.

Aurores (très joli nom !) est une association implantée sur le campus de Martainville (fac de médecine et pharmacie à Rouen), elle aussi impliquée dans le monde humanitaire. On peut la retrouver dans le hall principal de la faculté certains midis, organisant une vente de gâteaux pour financer ses projets. Cette association est également présente sur les autres pôles de l’Université, participant aux initiatives universitaires (dont Modulo en octobre). Vous avez peut-être rencontré quelques membres à cette occasion. N’hésitez donc pas à la rejoindre !

Vous pourrez retrouver leur actualité dans nos prochains numéros : leurs projets et des photos !

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Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Focus-asso : Aurores et les associations humanitaires

Souvent dans l’ombre, les associations humanitaires ne se bougent pas moins pour autant.Qulques exemples !

La vie des associations étudiantes

Conseil-asso : Motiver les membres

Travailler bénévolement avec tant de caractères différents n’est pas toujours simple. Quelques rappels utiles.

Mercredi solidaireChaque mercredi matin, l’AFEV vous invite à prendre un café solidaire !

Dans une ambiance détendue, profitez de l’espace cafétéria près de l’UFR de lettres pour prendre un café solidaire ! Le principe est simple : vous buvez un thé, un café ou un jus d’orange, vous vous installez (par exemple, avec un Tapis Volant !) et vous donnez ce que vous voulez ! L’initiative vient de l’AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville), qui vous permet d’accompagner un jeune dans ses devoirs et ses sorties pendant deux heures par semaine. C’est l’occasion de se renseigner pour devenir bénévole !

La fac de médecine et de pharmacie, un exemple à suivre en terme d’engagement

humanitaire !Crédit photo : Université de Rouen

En bref !Commissions FSDIEPour financer vos projets, le FSDIE est à votre disposition. Voici les dates des prochaines commissions.Lundi 18 janvier - 14h - Salle divisible SUD, Maison de l’UniversitéLundi 22 février - 14h - Salle divisible SUD, Maison de l’UniversitéRappel : Les dossiers sont à envoyer, au plus tard, dix jours avant la commission, à l’adresse [email protected].

Commission Culture ActionSPour financer vos projets, n’oubliez pas le CROUS !Au 3, rue d’Herbouville à Rouen, montez au troisième étage et demandez un dossier. Il est à remplir et à rendre avant fin janvier, ne tardez pas !

Club d’échecsUn club d’échecs, visant la promotion et la (re)découverte du jeu, vient d’être créé à l’Université de Rouen. Cette association sera ouverte le vendredi après-midi de 15h30 à 18h30 à la Maison de l’Université (rez-de-chaussée) à compter du mercredi 13 janvier et sera tenue par M. BLAISE Geoffrey, champion de Seine-Maritime et de Haute-Normandie 2008.

Renseignements : [email protected]

Féliciter les nouveaux arrivantsUn nouveau membre recruté doit se sentir bien au sein de l’association. Lui faire comprendre qu’il trouve sa place dans la structure par ses apports est un encouragement fort. Il doit se sentir entouré sans avoir trop de pression : rien de plus effrayant qu’un nouvel arrivant à qui on refile le bébé !

Dédramatiser les absencesSi, dans une association tenant des permanences, l’absence impromptue peut légitimement être mal vécue par les autres membres, l’absence d’investissement d’un membre durant une courte période peut amplement être utilisée pour motiver celui-ci. En lui expliquant que ce n’est pas grave et qu’on compte

toujours sur lui, il pourrait bien trouver en cette preuve de confiance une motivation supplémentaire pour les semaines suivantes.

Anticiper les questionsC e r t a i n s m e m b r e s timides n’osent pas poser de questions, de peur qu’elles fâchent. S’ils n’ont pas compris un mode de fonctionnement de l’association, pas besoin de les isoler : en parler c a l m e m e n t , leur expliquer

en détail les rouages devrait les rassurer sur leur importance au sein de l’association. De plus, ce n’est pas parce qu’un membre ne répond pas aux mails qu’il est désintéressé : ne coupez pas le contact !

[email protected]

Page 11: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente 11 Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Venez à vos examens sans fautes !

Petites annonces

Il est / Il aitEst est le verbe être au présent, vous devez l’employer quand vous pouvez le remplacer par son passé.Il est pompette / Il était pompetteAit est le verbe avoir au subjonctif, vous devez l’employer quand vous pouvez le remplacer par son passé.Bien qu’il ait couché avec un mec… / bien qu’il avait couché avec un mec…

a / àA sans accent s’utilise quand vous pouvez le remplacer par « avait »Il a des implants mammaires / Il avait des implants mammairesA avec accent s’emploie si cette substitution n’est pas possible.Le pauvre, il passe noël à Rouen / le pauvre, il passe noël avait Rouen Tout (toute) / Tous (toutes)Tout s’accorde avec le nom qui le suit. Demandez-vous « tout quoi ? » Ainsi :Tout ce travail pour rien / Toute cette angoisse pour rien/ Tous ces exercices pour rien / Toutes ces heures de travail pour rien

Il ne s’accorde pas quand il est un adverbe.Les correcteurs sont tout-puissants.

Leur / LeursL’orthographe sera toujours Leur quand il est placé devant un verbe. On peut le remplacer par à lui / eux / à elle.Il voulait leur montrer ses

connaissances en droit administratif / Il voulait montrer à lui ses connaissances…Autrement, Leur / Leurs désignent la possession et s’accordent en fonction de ce qu’ils désignent.Ils enlevaient leurs chaussettes

(plusieurs chaussettes) / Ils enlevaient leur slip (chacun n’a qu’un seul slip, et ceux qui n’en portent pas ne sont pas pris en compte…)

Je suis / J’essuieQuelle belle faute d’inattention ! Alors la règle est simple, je ne vois pas de filière où vous pourriez utiliser le verbe essuyer…Mais plus sérieusement, relisez-vous avant de rendre votre copie, le temps et la pression peuvent vous jouer des tours !

[email protected]

Anniversaire :

Fouley aura le 9 Janvier 19 ans ! Et vient de se rendre compte que Fouley rimait avec bouteille ! Comme cadeau de Noël, elle attend quelque chose de particulier :Un blond aux yeux bleus, grand, fort, avec un peu de chance norvégien… La totale, le forfait complet ou rien ! Si vous avez des lunettes, çà marche aussi elle adore !Fouley est une grande brune, ténébreuse, sexy et sauvage tel Jim Morrison ! Pour la contacter : 06 82 30 54 82Bon Anniversaire !

Oféelit

Alors que vous avez révisé si dur le soir du réveillon, sacrifiant ainsi des litres de vodka, vous ne voudriez pas perdre des points sur des fautes de français ? Petit point sur les erreurs à éviter.

L’équipe du service Atoustages (un service des CRIJ de Haute-Normandie et de Basse-Normandie) vous accompagne gratuitement dans vos démarches de stage et vous met en relation avec les entreprises. Il s’adresse à tous ceux qui sont à la recherche d’un stage, du CAP au bac+5 voire plus et dans tous les domaines.

Pour profiter de ce service, il vous suffit de vous inscrire sur le site www.atoustages.com. Vous accèderez aux offres déposées par les entreprises et vous pourrez postuler en ligne. Vous bénéficierez de l’alerte mail pour vous avertir qu’une nouvelle offre a été déposée dans votre domaine. Des fiches pratiques sont à votre disposition pour vous guider dans votre démarche (construire son projet

de stage, s’organiser, candidater) ainsi qu’une rubrique complète dédiée aux informations juridiques liées au stage (gratification etc.…). Le service respecte l’anonymat des entreprises. Il aide à la rédaction des offres et présélectionne les candidatures. N’hésitez plus, inscrivez-vous sur www.atoustages.com ou contactez le service au 02 32 10 49 42

Stage : Besoin d’un coup de pouce ?

Salon de l’Etudiant de Rouen

Durant deux journées, tous les spécialistes de l’enseignement supérieur de votre région vous accueillent et vous écoutent pour vous guider dans votre orientation. Ces professionnels, professeurs, directeurs d’écoles, responsables des stages ou encore de formations en alternance, se mobilisent pour vous informer et vous aider à choisir, parmi l’ensemble des filières d’enseignement supérieur, celle qui vous correspond le mieux, celle avec laquelle vous pensez avoir le plus d’affinités, celle enfin qui vous permettra de décrocher un diplôme pour ensuite exercer le métier de votre choix. Les documentalistes de l’Etudiant vous délivreront en outre des informations complémentaires et incontournables et vous feront profiter de conseils pertinents.Les 9 et 10 janvier de 10h à 18h au parc des expositions de Rouen.

Postez vos petites annonces en un clic ! http://fac-here.forumactif.com/vie-pratique-f7/les-petites-annonces-t229.htm

Permanences du Service

Universitaire d’Information et

d’OrientationSite de Mont Saint Aignan :

Lundi et Mardi de 13h30 à 17h30Mercredi, jeudi et vendredi de 10h à 17hContact : 02 32 76 93 73

Site Pasteur : salle C-01 au rez-de-chaussée (prés de la cafétéria) :

Jeudi 7 janvier 2010 de 13h30 à 17hJeudi 14 janvier 2010 de 13h30 à 17hJeudi 21 janvier 2010 de 13h30 à 17hJeudi 7 février 2010 de 14h à 17hMercredi 13 février 2010 de 14h à 17hContact : [email protected]

Site du Madrillet : à la Bibliothèque Universitaire

Permanence sur rendez-vous le 1er jeudi de chaque mois entre 13h00 et 16h00Contact : [email protected]

Page 12: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente12Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

Dans un premier temps : Faites le point sur votre projet de stage. Quelles entreprises cibler ? Qu’est-ce que votre formation peut apporter à l’entreprise ? Bien définir les missions que vous devez accomplir, selon votre formation, au sein de l’entreprise.

Maintenant, il faut passer à l’action !Ne pas se décourager, vous allez peut-être envoyer plus d’une cinquantaine de courriers avant d’avoir un entretien, alors il faut faire preuve de persévérance !L’idéal c’est de commencer à rechercher son entreprise d’accueil 3 mois avant le début du stage. En effet, si vous anticiper trop, l’entreprise n’a pas forcément établi son plan de recrutement de stagiaires et si vous candidatez au dernier moment, elle pourrait penser que vous manquez de sérieux.Si vous vous déplacez en transports en commun, vérifiez avant de postuler que le lieu du stage est bien desservi. Ciblez les entreprises qui vous attirent au début de vos recherches puis élargissez vos critères vers celles qui sont parfois moins connues mais qui seraient davantage susceptibles de vous accueillir.Soyez organisé dans votre démarche, par exemple, tenez un tableau récapitulatif de vos candidatures.

Voici quelques pistes pour vous aider à dénicher un stagePour avoir une meilleure connaissance des entreprises de la région vous pouvez consulter les annuaires d’entreprises de type KOMPASS. Ou alors, visitez les sites internet des entreprises car certaines proposent une rubrique avec des offres de stages. Lors des forums ou salons professionnels vous avez l’opportunité d’établir un premier contact… L’occasion de montrer votre motivation en direct ! Parfois l’entreprise ne ressent pas le besoin de recruter un stagiaire et c’est seulement lorsqu’elle reçoit des candidatures spontanées avec des profils intéressants qu’elle décide de le faire. Enfin, faites jouer votre réseau en parlant de votre projet de stage autour de vous …

Et si maintenant vous proposiez votre candidature ?Si vous candidatez par courrier la démarche est classique. Par mail, indiquez comme objet : « candidature pour un stage en secrétariat », par exemple. Ensuite, rédigez un message qui reprend l’introduction de votre lettre de motivation. N’oubliez pas d’insérer votre CV et votre lettre de motivation en pièces jointes.Dans les deux cas ne faites pas de lettre

type, montrez votre intérêt pour l’entreprise en question. Décrivez soigneusement ce que vous pouvez lui apporter.Sans nouvelles de vos candidatures, n’hésitez pas à relancer par téléphone au bout de deux semaines.

A évitez absolument…- Une adresse mail pas sérieuse (ex : [email protected]).- Une messagerie téléphonique loufoque.- Des pièces jointes trop lourdes ou des fichiers utilisant de vieilles versions de logiciels. Si l’employeur ne peut pas les consulter votre candidature risque de passer à la trappe !

Après avoir suivi tous ces conseils, vous avez de grandes chances de décrocher un entretien.Il est fondamental de s’y préparer car ce n’est pas une situation habituelle. Pensez à préparer votre présentation car l’entretien commence toujours par cette question fatidique : « Alors, qui êtes vous ? Présentez vous en quelques mots… ». Entrainez-vous devant un miroir, devant d’autres personnes. Soignez votre tenue vestimentaire sans être trop sophistiqué. Réfléchissez aux questions que votre interlocuteur sera susceptible de vous poser afin de ne pas se sentir désarmé à la première question « piège ».

Intéressez-vous à l’activité de l’entreprise afin de préparer quelques questions à poser. Enfin, prévoyez un cahier ou bloc-notes, que vous pourrez utiliser pour noter des éléments en amont ou encore prendre des notes pendant l’entretien.

Le jour J est arrivé… Quelques conseils pour convaincre !Relativisez l’enjeu de l’entretien pour éviter de perdre tous vos moyens à cause du stress. L’entretien doit être un moment d’échange alors soyez à l’écoute et intéressez-vous. Essayez de garder le sourire et une posture dynamique car le langage du corps est important. Gardez à l’esprit que votre interlocuteur est à la recherche d’un futur collaborateur et que s’il a souhaité vous rencontrer c’est parce que votre profil l’intéresse. A vous de le convaincre qu’il ne s’est pas trompé ! Enfin, petits rappels : évitez d’être en retard, pensez à éteindre votre téléphone et ne coupez pas la parole à votre interlocuteur.

Gaëlle DAVY- CRIJ, service Atoustages

Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Le stage : la clé pour entrer dans la vie activeAujourd’hui le stage est un passage obligé dans un cursus de formation. Il permet de mettre à l’épreuve ses compétences théoriques et d’appréhender le monde de l’entreprise. Le problème, c’est qu’il y a de la concurrence et que les entreprises ne sont pas toujours en mesure d’accueillir un stagiaire. Alors il faut rester optimiste et suivre quelques conseils….

Rencontre théâtrale

Centre Régional Information Jeunesse

Haute-Normandie84 rue Beauvoisine

76000 RouenTél. 02 32 10 49 49

www.crij-haute-normandie.org

De l’interview cartésienne…

Maya: Le côté mécanique de votre mise en scène semble rejoindre le vaudeville où tout est enchaînement puisque la machine s’enraye s’il manque un maillon dans la chaîne …Catherine Delattres : Oui, je retiens le mot mécanique ; il y a chez Feydeau et chez Ionesco un traitement des corps et des êtres un peu mécanique. Avec Ionesco je suis allée jusqu’à styliser et presque chorégraphier, faire des répétitions, des choses circulaires, qu’il n’y avait pas tout à fait chez Feydeau. Je reprends souvent une définition de Bergson qui dit « le rire c’est de la mécanique plaquée sur du vivant » mais il faut faire attention à ce que la mécanique n’enlève pas le vivant. Et même dans cette absence de psychologie qu’on a chez Ionesco, il faut que chaque comédien joue les moments qu’il a à jouer avec vie et conviction.

M: Quelle est la part de liberté et d’improvisation que vous laissez à vos comédiens sur scène ?C.D: J’ai avancé très vite sur cette pièce une fois que j’ai trouvé le principe de jeu : pas de réalisme, pas de conversation, pas de naturalisme dans les échanges. Les corps ne sont jamais au repos, ils sont toujours en tension, en posture, pour donner une stylisation, une épure des

déplacements ; jamais les démarches ne sont normales, on ne va pas d’un point A à un point B avec évidence, mais on ira peut être en tournant sur soi, ou en enjambant un obstacle. Dès qu’ils ont compris ça, les comédiens en ont fait des kilos, mais après, c’est moi qui trie ; on est dans le travail expressionniste plutôt qu’impressionniste.

M: En tant que metteur en scène, quelle est votre propre vision de l’absurde ?C.D: Ce qui m’intéresse c’est de replacer l’œuvre dans le contexte de l’histoire littéraire de l’époque. Ionesco était un angoissé, un pessimiste. Il n’y avait plus de relation entre les êtres, de communication, de pensée, de spiritualité, de poésie ; j’ai vu cet absurde-là comme il me l’a montré, comme une déconstruction du langage. La fable va si loin que dans ce monde apocalyptique on ne s’exprime plus

que par onomatopées, borborygmes. Moi je suis plus humaniste que nihiliste, mais ça m’intéressait de montrer un moment d’état de la pensée humaine, intellectuelle et théâtrale. C’est comme ça qu’il faut le prendre aussi.

M: Est-ce que le metteur en scène projette sa propre vision des choses ?

C.D: Si je choisis la pièce c’est qu’elle a des résonances avec une pensée ou une émotion. C’est mon point de vue sur l’absurde vu par Ionesco, sur la pièce et ses contenus, plutôt que mon point de vue philosophique sur l’absurde en lui-même. J’avais envie que les corps participent de la destruction, que le pugilat final qui est déjà amorcé dans l’œuvre de Ionesco devienne quelque chose de très violent. Mais mon point de vue n’est pas

que l’humanité c’est ça, sinon je ne ferais pas de théâtre; j’en fais parce que je crois qu’on peut partager des idées avec des gens, un gout de la littérature ; c’est plutôt positif.

… A l’interview absurde

M: Si Ionesco avait été peintre, comment aurait- il représenté La Cantatrice chauve ?C.D: Ionesco a été peintre ! A la fin de sa vie il ne voulait plus faire de théâtre, il ne faisait que de la peinture ; il aurait représentée la Cantatrice de manière

totalement abstraite… Absolument aucune figuration, cela aurait été des traits, des couleurs, des mouvements…

M: Si Shakespeare avait écrit La Cantatrice chauve, auriez-vous mis un nain de jardin* au même endroit sur la scène ?C.D: Oui, je crois que oui. Parce que le nain de jardin, qui est venu appelé par le gazon, est un élément extrêmement contemporain qui parle énormément à notre mémoire et notre présent. Et mettre un nain de jardin sur Shakespeare m’aurait beaucoup plu. Quand je monte un classique je le monte de mon point de vue présent, donc les transgressions, anachronismes, circulations ne me gênent absolument pas, et je pense que Shakespeare, cela l’aurait fait rigoler.

M: Si Molière avait écrit cette pièce, et étant donné que le vert porte malheur au théâtre, de quelle couleur aurait été la pelouse dans votre décor ?C.D: Ça fait longtemps que cette superstition est mise de côté… Molière, je ne sais pas ce qu’il aurait fait de la pelouse, il n’aurait peut-être pas choisi ce décor-là quand même, il aurait fait une fausse maison, il aurait évacué le problème du vert.

w w w . c o m p a g n i e - c a t h e r i n e -delattres.com/

[email protected]

Catherine Delattres, metteur en scène, nous a accordé un entretien à propos de la Cantatrice chauve de Ionesco, pièce qu’elle a fait jouer récemment, après avoir travaillé sur Feydeau l’an passé.

La Cantatrice chauve par Catherine Delattres

Page 13: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente 13 Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

La conception du Journal Tapis Volant, 4ème partie

Ce mois-ci, découvrons les phases 7 et 8 de l’élaboration du Tapis Volant : le contrôle et l’impression.

Coup d’œil dans le rétro - Des travaux à la facDepuis quelques temps, vous avez sûrement été interpellés par la floraison inattendue de petits préfabriqués d’où sortent des hommes armés de perceuses et autres instruments de torture pour s’attaquer aux magnifiques bâtiments gris-ciel de notre bonne vieille université. Pourtant, ce n’est pas une nouveauté. Un petit coup d’œil dans le rétro nous le confirmera.

Sans remonter trop loin, à la fin des années 90, des travaux sont entrepris dans divers bâtiments du campus et la création du site de Droit à Pasteur, près de la préfecture, fait se vider le paquebot Lavoisier et la soucoupe volante de l’amphi 600 ! Une fois les travaux entrepris, il fallait bien dispenser les cours quelque part et les étudiants de lettres-sciences humaines, malgré leur assiduité légendaire, n’auraient pas dit le contraire. Ce sont donc de grands préfabriqués qui ont vu le jour près de la place Colbert, juste à côté des services centraux, ainsi que près du bâtiment C de lettres, au-dessus du parking. Sur deux niveaux, cette douzaine de baraques a vu défiler pas mal d’étudiants de diverses filières sur leur près de cinq ans d’existence.

« On se les gelait sur l’avenue, car du chauffage y’en avait plus », auraient pu chanter les malheureux qui en plein hiver devaient traverser tout le campus en trois minutes pour assister au cours suivant. Quant aux professeurs qui devaient d’abord trouver le bon préfabriqué avant de commencer leur TD, ils étaient parfois décontenancés lorsqu’ils constataient que le courant avait été coupé ou bien que la clé qui leur

avait été confiée n’était pas la bonne. Le plus dur resta quand même de se concentrer sur une formule complexe lorsqu’un marteau piqueur faisait vibrer les barreaux de la fenêtre...

Mais ce n’est pas tout. On pouvait aussi avoir cours en bâtiment Lavoisier. Celui-ci ressemblait davantage à l’intérieur du Poséidon lors de son naufrage qu’à un U.F.R, les câbles pendaient littéralement du plafond et il n’était pas rare d’avoir une pile

de placos comme voisin de table. Pas de risque de copier lors des examens ! Vous qui évoluez aujourd’hui dans des bâtiments refaits à neuf, vous devez sûrement vous dire que vous avez de la chance. Si ce n’est pas le

cas, c’est que vous êtes étudiant en sciences. Car le bloc bleu qui semble hérité d’une ancienne obligeance soviétique n’a pas été refait depuis sa création dans les années 60. Il fut question à un moment de le raser, puisque certains d’entre-

vous ont déjà migré au Madrillet, et que d’autres suivront, mais il est finalement toujours debout. Cela dit, d’après les dires de certains concernés, on se demande comment !

Au final, les préfabriqués ont dépéri comme ils avaient poussé, et il n’en reste qu’une pléiade de souvenirs pour une série d’années atypiques que certains ont peut-être oubliées. Dommage d’ailleurs que la mémoire du campus soit si peu perpétuée car si les gens passent, les bâtiments eux sont les témoins d’une époque pas si lointaine et leur histoire s’articule bien souvent avec celle de l’Université dans son ensemble. Pour vous, étudiants d’aujourd’hui, c’est aussi un moyen de se sentir plus concerné par la vie active à l’Université. C’est pourquoi si certains anciens étudiants (si si, il y en a encore sur le campus, ils n’ont pas tous été boutés dehors !), des enseignants ou des personnels souhaitent raconter une période de leur cursus au sein de ces murs, contactez le journal et nous nous ferons un plaisir de jeter avec vous, un coup d’œil dans le rétro !

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Etape 7 : Le contrôle

La vérification globale est toujours l’étape la plus stressante de la conception : Quel est le détail qui cloche sur la page ? Ce petit rien qui sautera aux yeux du lecteur ? En quelques minutes, chaque page est soigneusement analysée, de la bannière aux droits visuels en passant par les couleurs utilisées et les conventions syntaxiques. (Un « : » ne doit jamais apparaître en début de ligne, pour éviter cela il faut insérer un « blanc insécable » ; La dernière phrase d’un paragraphe ne doit pas apparaître en début de colonne, il s’agit d’une « orpheline » …). Tous ces petits détails sont réglés en fin de semaine précédant l’impression. Le plus rageant est de trouver des modifications une fois le travail d’impression lancé…

Etape 8 : L’impression

Nous sommes à Déville-lès-Rouen un mercredi matin, il est très tôt et le travail d’impression va commencer. L’équipe de la SNPEI analyse chaque page les jours précédents, nous signale les erreurs de couleurs sur les pages en « bichromie » (du magenta ou du jaune sur une page noir et cyan rendra le tout blanc) et lance la conception de plaques d’aluminium pour réaliser les 28 pages du journal. Ces plaques (chacune a sa couleur : noir, cyan, magenta ou jaune, les pages peuvent utiliser une, deux ou quatre plaques) sont ensuite utilisées dans les « rotatives » et ça va très vite ! En quelques minutes, les 5000 exemplaires sont imprimés et mis en paquets. Moins de quatre heures plus tard, ils sont à votre disposition dans la plupart des lieux étudiants !

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Le nombre treize, ou le déséquilibre

Dans la croyance chrétienne le nombre douze est un nombre saint. Il existe douze signes du zodiaque, douze travaux d’Hercule ou encore douze Apôtres de Jésus. Intégrer un treizième élément serait considéré comme un déséquilibre qui, dans deux cas aurait amené un malheur. D’après wikipedia, au IVe siècle av. J.-C., Philippe II de Macédoine eut l’idée d’ajouter sa statue à celle des 12 Dieux avant d’être assassiné. Compter treize personnes à table rappelle le dernier repas de Jésus Christ.

13.0.0.0.0C’est le début d’une croyance populaire qui perdure encore : le drapeau Européen compte toujours douze étoiles en référence à ce symbole de stabilité. De plus, le film « 2012 » fait fureur actuellement, et la fin du monde se produirait ce jour-là pour une raison relative au

nombre 13 (eh oui !) : un calendrier Maya (celui du « compte long ») considère ce jour comme étant le 13.0.0.0.0 4 Ahau 8 Cumku, et il stipule qu’un monde ne dure que 13 batkuns, soit le nombre cité. Symbole quand tu nous tiens ! Les cinémas ne comptent pas de salle 13, les avions n’ont pas de siège numéro 13, cela s’étend même dans les hôtels et les hôpitaux.

Pourtant, on joue au rugby à treize, les BD du même nom ne disparaissent pas étrangement et les marseillais ne se plaignent pas de leur numéro de département. Ce n’est donc pas si terrible. On joue même au loto le vendredi 13, à croire que les impôts ne tombent jamais ce jour-là !

La peur du nombre treize s’appelle la triskaidékaphobie. Mais bien entendu, vous n’avez pas peur du nombre 13. Rendez-vous page suivante !

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A la découverte du nombre 13 !La superstition du nombre treize a de nombreuses origines possibles. Un sujet imparable pour la page de ce numéro.

Nous vous remercions d’avoir lu cette chronique ces quatre derniers mois ! Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à nous contacter ! [email protected] mois prochain : une nouvelle chronique !

Page 14: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente14Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

L’Angleterre, Le Royaume-Uni et la Grande-Bretagne...

La Grande Bretagne (Great Britain)

Elle comporte l’Angleterre (England), le Pays de Galles (Wales) et l’Écosse (Scotland) :

Pour ceux qui aiment les chiffres, l’île fait 229 850 km². Elle est la plus grande île d’Europe et la neuvième du monde.

Un peu d’histoire : avant de s’appeler « Grande-Bretagne », cette partie du continent s’appelait tout simplement la Bretagne, jusqu’à ce qu’une partie de la population ne vienne s’installer dans notre actuel Bretagne à partir du VIème siècle.

Le système politique y est différent du nôtre : en effet, c’est un(e) monarque qui règne (roi ou reine sans distinction) avec un premier

ministre, et non pas un président. Il s’agit donc d’une monarchie parlementaire et non pas d’une république.

Le Royaume-Uni (United Kingdom)

La Grande-Bretagne n’est qu’une appellation de l’île continentale. L’état à proprement parler s’appelle le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.

La précision « Irlande du Nord » est à faire car pour des raisons politiques et religieuses le pays est divisé en deux : L’Eire (au sud) et l’Irlande du Nord. Et si cette dernière a accepté de se joindre à la Grande-Bretagne, l’Eire a toujours -majoritairement- voulu rester un état indépendant.

Le drapeau du Royaume-Uni est souvent confondu avec celui de l’Angleterre et s’appelle l’Union Jack.

Il a été crée ainsi :

Pour ce qui est de la politique, la Reine Elizabeth II gouverne depuis 1952 mais c’est le Premier Ministre (actuellement Gordon Brown) qui est réellement à la tête du pouvoir au Royaume-Uni. À noter : la reine (ou le roi) est aussi le chef de l’église d’Angleterre, et donc ne dépend pas du Pape.

L’Angleterre

Comme vous le savez j’espère, sa capitale est Londres et l’on y paye en Livre Sterling (£)

En 1066, Guillaume Le Conquérant (un normand !) chasse les Anglo-Saxons. Et si Jeanne D’arc est connue pour avoir repoussé les Anglais, c’est parce qu’avant la Guerre de Cent Ans (1337-1453, soit 116ans !), une bonne partie de la France appartenait... aux Anglais !

Au XVIème siècle, le célèbre Henri VIII (sorte de Barbe Bleue ayant fait assassiner nombre de ses femmes) déclare le schisme d’avec l’Église romaine : le Roi s’auto proclame chef

de l’Eglise d’Angleterre et rompt tout lien avec la papauté. De là est né l’anglicanisme.

Au jour d’aujourd’hui, l’Angleterre est un pays extrêmement connu et populaire. Liverpool a vu naître les Beatles, Londres les Pink Floyd et les Rolling Stones... La liste des artistes anglais est sans fin : Eric

Clapton, Phil Collins, Elton John... Mais aussi Hugh Grant, Sean Connery, Hugh Laurie (mais si, Docteur House !), Kate Winslet... Et Harry Potter ? Ne vit-il pas à Londres ? J.K. Rowling n’est-elle pas anglaise pure souche ? Eh oui, le premier écrivain milliardaire de l’histoire du livre est né en Angleterre.

Mais qui dit Angleterre dit Londres, son mouvement punk avant-gardiste, ses modes affolantes, son pont imposant, son Big Ben et surtout... sa Queen (Elizabeth II, pas le groupe. Quoique...) !

En espérant que tout ceci vous aura éclairé sur nos voisins, et surtout que vous aurez envie de connaître plus en détail cette superbe nation qu’est l’Angleterre, cette merveilleuse île qu’est la Grande-Bretagne et ce pays génial qu’est le Royaume-Uni...See you soon !

[email protected]

Ce mois-ci j’aimerais parler de nos cousins d’Outre-Manche. Qui -à part les étudiants du Département d’Anglais, et encore- peut affirmer connaître la différence entre L’Angleterre, le Royaume-Uni et la Grande-Bretagne ? Nous allons étudier la question du plus global au plus précis :

Palais de Westminster

Page 15: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

15 Actualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Rendez-vous climatique manqué à Rouen

www.univ-rouen.fr

L’Université de Rouenau service de ses étudiants, pour la réussite

Des cursus richeset évolutifsUne spécialisation s’opére progressi-vement après une première année centrée sur lesfondamentaux et des enseignements mutualisés.

Des enseignements pluridisci-plinaires permettent la découverte d’autresdisciplines.

Favoriserla réussite :une prioritéL’Université de Rouen s’engage de façon très activepour favoriser la réussite de ses étudiants :

L’orientation active permet aux futursbacheliers de choisir leur voie grâce à une informa-tion de qualité.

L’accueil des primo-arrivantsest organisé afin de leur présenter l’Université, lesétudes et la vie du campus.

Le tutorat universitaire et la modu-lation de l’encadrement permettent de s’adapter auxbesoins spécifiques.

Les salles de travail, salles informati-ques et laboratoires de langues facilement accessi-bles permettent aux étudiants de travailler dans desconditions matérielles propices à la réussite.

Les ressources documentairessont abondantes et de qualité.

La vie étudianteLes nombreuses associations étudiantes cul-turelles et humanitaires animent des campusdotés d’équipements culturels et sportifs dequalité.

Le fonds de solidarité et de développement desinitiatives étudiantes subventionne les associa-tions afin qu’elles réalisent leurs projets.

Les étudiants en difficultés sociales peuvent se voiroctroyer des bourses et aides afin demener à bienleur projet d’études.

Bureau de la Vie étudiante : 02.35.14.63.22

Dans le cadre de la politique de lutte contre le réchauffement planétaire, la ville de Rouen a organisé une conférence sur le dérèglement climatique le 2 décembre dernier en faculté de droit. Pendant cette conférence se sont succédés Michel Petit (Expert au GIEC et Président du comité de l’environnement de l’Académie de Sciences), Sandrine Mathy (Présidente du Réseau Action Climat France), Jean-Stéphane Devisse (Directeur des programmes de conservations au WWF) et Jérôme Chaib (Directeur de l’AREHN). Ce fut tout d’abord l’interrogation. Comment un expert scientifique peut traiter un sujet aussi complexe en quinze minutes ? Et bien, il ne peut pas. Car son étude plus que pertinente a été transformée en jeu des chiffres avec une avalanche de données sans aucune analyse possible. Vient ensuite le fatalisme, avec l’intervention de Sandrine Mathy. Une énumération d’échecs politiques et de promesses non tenues comme à Rio en 1992, ou à Kyoto en 1997. L’espoir est venu avec Jean-Stéphane Devisse, qui a été pertinent et très concret. Rappelant au passage que le réchauffement climatique a tué 300 000 personnes en 2009, que le Tuvalu n’existera bientôt plus et que l’aide financière à apporter aux pays en voie de développement coûterait 110 milliards d’euros soit quatre fois moins que le sauvetage des banques ou neuf fois moins que les dépenses militaires mondiales. Mais après cette note d’optimisme, ce fut la consternation.

Une dénonciation purement gratuite sur grand écran comme sur un plateau TV où l’on pourrait hurler des « c’est dégueulasse ! Vilains pollueur ! », et puis l’exemple par excellence des 24h motonautiques de Rouen, où au lieu de dire, « trouvons une technologie plus propre ! », on préfère dire « Il faut arrêter immédiatement cette manifestation ! ». C’est tellement plus simple ! Après ce constat, que vous dire de plus, à part que le public, las de conférences stériles était très passif, et que le peu de questions posées venait de responsables ou militants associatifs qui défendaient leurs intérêts respectifs. Ce qui a eu pour finalité, un réel sentiment d’amertume et à nouveau de s’attacher sur la forme et non pas sur le fond.J’ai eu le sentiment d’être presque à la conférence de Copenhague, avec une bataille de chiffonniers sur des pourcentages et des valeurs que le plus commun des mortels ne comprendrais pas. Cette célèbre expression, « pollueur : payeur » parait bien-fondé mais la question écologique est aussi une question de moyens. Or ce surcoût annoncé des matériaux de 20% peut-il être pris en charge par tous ? A partir de ce constat, on s’aperçoit rapidement que ce mode de vie écologique crée de fait une inégalité. Rappelez-vous de cette taxe carbone que l’on veut faire payer aux automobilistes, mais dont plus de 1100 entreprises en seront exonérées, sachant qu’elles représentent près de 90% des émissions de CO2.

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Qui pense encore à Ernest Haeckel ? Surtout pas moi, même quand je sors mes poubelles, ou bien quand je prends mon bain. Il est dur de garder en mémoire les noms propres de ceux qui nous ont précédés. Il faut croire qu’ils ne se recyclent pas tous. C’est comme si l’histoire avait des grandes poubelles, une en plastique noir où l’on met ceux qui ne servent à rien, une autre bleue où on peut les transformer en références, en or trébuchant et encore une, rouge, où on les jette tout simplement.Ernest Haeckel a inventé le terme d’« écologie » mais bon, il faut l’avouer, en 1866, il n’avait pas encore vu « Avatar » et pas vécu les deux grandes guerres en 3D. Alors, à part deux trois biologistes allemands, il n’intéresse personne.

que le téléphone portable représente 2% de nos déchets, que nos

anciens moniteurs et télévisions poussent sur nos trottoirs, ne choque

personneOn peut penser que chaque mot appartient à l’ensemble de l’humanité, qu’il donne forme à nos idées et qu’il pousse l’être humain vers le haut. En théorie, sûrement. Souvent, les mots sont galvaudés, utilisés, limés, transformés, manipulés, et enfin

commercialisés. Le terme de « liberté » a servi dans tous les bains de sang de notre époque ; le terme d’« amour », trame des séries américaines pour adolescents attardés de trente ans, est l’argument de ceux qui voudraient nous vendre des canards vibrant dans notre bain ; la solidarité a été vidée de sens et n’est plus qu’une belle promesse qu’on nous sert à chaque élection. Au moins tous ces termes ont tenu plus de 50 ans, mais pas l’Écologie. Regardez autour de vous, il est politiquement correct de terminer ses phrases par « c’est écolo » ! Exemple : « je viens d’acheter une voiture made in china, tout bêtement parce que c’est écolo ! », « Je viens d’acheter un écran plat parce qu’il n’y a pas plus écolo ! », « Je vais faire une campagne publicitaire, mettre des affiches partout pour l’écologie ! ».

En bref, que le téléphone portable représente 2% de nos déchets, que nos anciens moniteurs et télévisions (qui, en général, fonctionnent encore) poussent sur nos trottoirs, ne choque personne. La conférence de Copenhague est un franc succès dans l’échec. Il faut croire que notre monde capitaliste s’est absorbé et transformé : rien ne se perd, tout se récupère. Ironie : les plus moralisateurs sont aussi les plus pollueurs. Il y a eu les guerres propres, pourquoi pas dans l’avenir les guerres écologistes ? Au moins, il y a un terme qui nous reste c’est « l’humour ».

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Etre écolo et ne pas l’appliquer

Page 16: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente16Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

L’actu du petit et du grand écran

Twilight Chapitre II, cédez à la tentation !

Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Inglorious Basterds L’incontournable

Série télé : The Mentalist

saison 1Avis aux adeptes de séries policières : The Mentalist débarque sur TF1 en prime time !

Le pitch : Patrick Jane est un homme comme les autres à un petit détail près : il possède des facultés d’observation et de déduction hors du commun et sait en profiter : Le bougre se sert de ses dons à des fins lucratives en se faisant passer pour un médium dans un show télévisé… Ayant eu vent de ses exploits la police fait appel à lui afin de coincer un sanglant meurtrier, Jane accepte mais bien évidemment c’est un échec cuisant. De son côté « John le rouge » le meurtrier n’a pas apprécié la plaisanterie et décide de se venger en tuant la femme et la fille du pseudo medium… Sous le choc Patrick Jane décide alors d’utiliser plus sérieusement ses capacités aux côtés de la police afin d’arrêter les criminels...

Voila une série qui mérite qu’on y jette un œil puisqu’en plein boom des séries policières elle a su sortir du lot et atteindre des taux d’audience élevés aux Etats-Unis. Affaire à suivre…

Coup d’envoi le 6 janvier 2010.

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Le 5 Janvier notons la sortie du dernier Tarantino qui a tant remué les foules. Si vous avez eu la chance de le voir en salle, pensez aussi à le revoir dans votre salon. Vous pourrez abuser de la VO et des sous-titres, ce qui donne encore plus de charme à ce chef d’œuvre. De plus les bonus doivent être à la hauteur du film, enfin espérons-le !

Le mélange des langues est si bien tourné, que l’abus de visionnage est conseillé. Tarantino se sert des répliques pour faire monter la sauce, suggérant que la ruse et l’éloquence sont parfois plus

efficaces que la force brute qui, de son côté, sert quand même à ponctuer les discussions, éliminer les personnages secondaires et assurer le spectacle. Le

« bouquet final », par l’audace du cinéma, astucieusement u t i l i s é e , transforme notre triste histoire.

Un bon mélange de la guerre, et l’horreur quelle inspire, avec le western spaghetti, pour arranger un film pop art et donner son hommage personnel au septième art.

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Alors que tout le monde se précipite dans les salles pour voir le phénomène du moment : « Avatar », nous (toujours un métro de retard ou anticonformistes primaires, comme vous voudrez) nous décidons enfin à aller voir Twilight chapitre II : tentation.

Abandonnée par son vampire (Edward !), Bella, désespérée vit dangereusement. Mais c’est sans compter sur la présence de son fidèle ami : Jacob qui veille sur elle en toutes circonstances... Petit à petit la situation devient ambiguë et très vite des sentiments plus qu’amicaux naissent entre les deux adolescents…Bien évidemment ce chapitre n’est toujours pas le chef d’œuvre qu’on attend, les dialogues sont peu profonds et on cherche encore la passion promise. Mais faute d’émotions on aura bien ri…

Filez le voir tant qu’il est encore en salles, ça vous fera quelque chose à raconter et puis comme le disait Oscar Wilde : le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder…

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Dans les salles :Si vous n’avez pas entendu parler du film Avatar ces derniers mois c’est que vous n’êtes tout simplement pas sorti de chez vous !Si au contraire vous n’avez pas échappé au matraquage médiatique d’Avatar et de son budget faramineux vous êtes sans doute comme moi perplexe pour ce qui est d’aller voir ce film. Pour résumer l’histoire, les humains se sont installés sur la planète Pandora pour récupérer un minerai précieux, afin de faire partir pacifiquement le peuple des Na’vi, ils sont créés les Avatars. Jack Sully va se retrouver embarqué dans le projet et découvrir un monde fascinant. Il faut l’avouer je me suis prise une bonne claque dès le début du film, on est ébloui par les effets spéciaux, c’est véritablement bluffant tellement la planète Pandora paraît réelle. Mais ce n’est pas tout le scénario n’en reste pas moins accrocheur, l’intérêt vient avant tout du choc des deux cultures et de l’apprentissage de celle du peuple de Pandora, on retrouve sur plusieurs points des similitudes avec le film Danse avec les Loups, tout aussi beau et prenant ! On prend plaisir à voir évoluer les personnages qui prennent parfois une tournure stéréotypée. En Bref, courrez voir ce film !

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Bienvenue à ZombielandAvatar

Amateurs de films de zombies, serait-ce enfin l’arrivée du successeur de Shaun of the Dead ?Depuis le fameux Shaun of the dead, on attend tous avec impatiente un film digne de ce nom mélangeant épouvante et comédie loufoque ! C’est avec impatience que l’on attend Bienvenue à Zombieland. L’histoire se déroule dans un monde ravagé par les zombies, on y retrouve un Colombus, un des rares survivants qui est arrivé à tenir jusque-là grâce à des règles bien établies. Très rapidement il va rencontrer d’autres survivants en prenant le temps de massacrer des zombies de manières plus farfelues les unes que les autres. Il faut l’admettre, on rigole à plusieurs moments, particulièrement pour ce qui est de la remise des prix pour le meilleur massacre de zombie. Malheureusement ça ne prend pas, on ne s’attache pas particulièrement aux personnages, le scénario tombe dans le simpliste. En bref, si vous n’avez rien d’autre à aller voir et que vous voulez rigoler en voyant une horde de zombies s’en prendre plein la tête, allez-y.

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Déjà dans les salles : Les Chats Persans, long-métrage iranien de Bahman Ghodabi. Pour résumer, il s’agit de l’histoire d’un groupe de musiciens iraniens désireux de quitter Téhéran pour espérer monter sur les scènes à l’étranger et pour fuir la censure de leur pays qui interdit le pop rock. Ce que l’on peut voir dans la bande annonce du film c’est qu’il semble être axé sur les interdits et la censure. Autre point qui aiguise l’intérêt pour ce film, la musique que l’on peut entendre dans la B.A. C’est aussi l’occasion de découvrir une ville et un pays au quotidien d’un point de vue différent que celui de la religion.

Cracks de Jordan Scott avec Eva Green. L’histoire se déroule dans un pensionnat de jeunes filles en Angleterre. Miss G, enseignante dans ce pensionnat est littéralement idolâtrée par un groupe de jeunes filles, subjuguées par cette femme magnifique qui les fait rêver à travers des récits d’histoires passionnées. Tout semble parfait jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle élève, Fiamma. Dans les premières minutes de la B.A, on sait que l’issue du film sera très certainement tragique. Retour en arrière avec la descente d’Eva Green dans la folie meurtrière, nul doute que ce film va donner quelques frissons et nous garder en haleine.

Semaine du 6 janvier : Agora est l’un des premiers films de l’année 2010. Film de Alejandro Amenabar, réalisateur du film Les Autres et scénariste de Vanilla Sky. Au IV° siècle après J-C, l’Égypte est sous domination romaine. Hypathie est une brillante astronome qui lorsque la révolte des chrétiens se met en marche, se réfugie dans

la grande bibliothèque d’Alexandrie pour tenter de conserver le plus grand nombre de livres. Tout ça sur un fond de romance et guerre mais surtout d’affrontement idéologique, le massacre des philosophes au nom de Dieu. Une chose à dire lorsque l’on voit la B.A pour la première fois : tout simplement magnifique. De plus le film traite d’un personnage ayant réellement existé, Hypathie, et d’une période peu connue de l’histoire : la chute de la Bibliothèque d’Alexandrie. Semaine du 13 janvier : Invictus, le prochain film de Clint Eastwood inspiré par la vie de Nelson Mandela, se situe dans la première année de mandat du Président qui souhaite en terminer avec les dernières barrières entre blancs et noirs. Pour se faire il décide que l’équipe de rugby de l’Afrique du Sud doit gagner la coupe du Monde. L’histoire ne semble pas particulièrement affriolante

mais l’ombre des derniers succès de Clint Eastwood plane encore, espérons qu’il arrive une nouvelle fois à nous surprendre.

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Agenda cinéma

Page 17: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Le Tapis Volant - vol.7 Avril 200917 Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteActualité Quotidien Reportage Culture Détente Le Tapis Volant - vol.8 Mai 200917

Page 18: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente18Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

L’actu Musicale vue par le Tapis Volant

L’ambiance y est toujours aussi chaleureuse, même à Rouen. Tutoiements, cadeaux, stands associatifs et politiques, débats, petits restaurants charmants, spectacles pour enfants, coin jeux de société… on ne s’ennuie pas à la Fête de l ’ h u m a n i t é de Haute-N o r m a n d i e . Et pour les m é l o m a n e s invétérés, les têtes d’affiche avaient de quoi allécher ! La fête s’est clôturée le dimanche autour de concerts de qualité. HK et les Saltimbanques nous a proposé un set révolté et très engagé, mais également très entraînant et métissé : sonorités d’Afrique, dérision costumière, paroles rappées, festif omniprésent, textes très ironiques, germe de la transe versé avec générosité sur la foule… Un groupe assurément fédérateur, et surtout, une première partie qui laisse aux Ogres de Barback un public en grande forme ! Des Ogres qui d’ailleurs n’ont pas déçu leurs fans

venus en nombre ! Au gré de leurs plus grands tubes, les quatre frangins-frangines aux textes connus par cœur, aux mélodies entêtantes pour notre plus grand bonheur, nous offrent un moment réellement inoubliable. On ne s’arrête plus de danser, chanter,

de s’enlacer ou de sourire. Ces joyeux m u s i c i e n s pansent les blessures du quotidien et parlent avec une justesse étonnante de nos envies de révolte. Ils sont de plus

toujours aussi époustouflants par leur polyvalence instrumentale. Qui de jouer de la guitare et du violon, qui de la contrebasse et du tuba, qui de l’accordéon et de la chansonnette, qui du piano et de la flute… Sur scène, si l’on comptabilise, une dizaine d’instruments trouvent leur moment de grâce ! Encore de bien jolis instants partagés avec l’humanité présente à Rouen ce soir là.

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La Fête de l’huma, ce n’est pas qu’à Paris !

Les Ogres de Barback - copyright Juliette Duperrey

A l’Exo 7, on les attendait avec impatience. Certains étaient même venus du Havre pour profiter du spectacle. Alors quand les Babylon Circus ont fait leur entrée, le public s’est soulevé d’une ondulation quasi hystérique de bonheur… Le show a été entamé avec appétit. Le groupe ne s’est pas montré avare en sauts de cabri, déplacement habituel et caractéristique des dynamiques chanteurs montés sur ressorts. L’énergie s’est propagée sur scène, s’est répandue dans la salle, et s’est diffusée jusqu’au bar. Une soif de vivre, de se révolter, de chanter. Une faim sans fond de se nourrir du plaisir procuré. Un besoin vital de se ressourcer face aux spectateurs. Une volonté d’aller toujours plus loin, toujours plus fort. La musique des Babylon en perd forcément un peu en précision par rapport aux albums, mais chacun sait bien qu’un live est forcément différent d’un CD bien propret.

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Babylon Circus en piste

Babylon Circus - copyright Juliette Duperrey

Pour la sixième année consécutive, le festival des Hivernales des Cuivres en Normandie voit le jour ! L’association Temps de Cuivres ne fait pas les choses à moitié, la programmation est encore une fois de qualité, les lieux très variés pour permettre à chacun de découvrir le patrimoine normand, et les prix adaptés à votre porte monnaie étudiant ! Dans la famille des cuivres vous demandez de la musique classique ? On vous servira tout avec plaisir du Mahler, du Haydn ou encore du Mozart avec le quatuor Edelweiss, de talentueux solistes et différents orchestres. Vous demandez du jazz libanais ? Ibrahim Maalouf vous apportera les sonorités attendues. Vous êtes plutôt branchés big band ? Vous ne pourrez résister à la qualité proposée par Vents d’Ouest. La danse vous chatouille les doigts

de pieds ? Venez valser lors du bal de l’Orchestre Tom Bréard. La musique baroque est votre péché mignon ?

Alliée avec le jazz par Phil Abraham et l’ensemble Ventosum, elle vous offrira des sensations inédites. L’expérimentation et le mélange musical/pictural vous intrigue ? Vous pourrez rassasier votre curiosité avec Trom’paint. La rythm’n soul vous a toujours fait chavirer ? N’hésitez plus à venir faire grimper l’applaudimètre des Platinum Platypus. Vos soirées du 16 au 31 janvier 2010 sont toutes trouvées pour

bien démarrer l’année !

Infos et programmation complète: www.myspace.com/tempsdecuivres

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N’hibernez pas, les Hivernales sont là !

Une fin de soirée banale. À presque minuit, je décide de rentrer chez moi, terrassée par la fatigue. Brusquement, un flash. Le souvenir de cette amie me proposant un concert au Bateau Ivre. Le groupe ? Taaw (prononcer « Tao »). Je décide alors d’y faire un rapide détour. Juste quelques minutes. Mais c’était sans compter sur le pouvoir de persuasion du groupe. Un métissage très réussi faisant la part belle à un rap planant, à un slam en langues variées, réelles ou imaginaires, nous transportant vers des univers oniriques inconnus. L’association de l’électro et de sonorités électriques et sonorités jazz ; on se laisse porter et emporter dans la profondeur des temps, et l’on regrette finalement de n’être pas venus plus tôt. À découvrir absolument le 26 mars 2010 à l’exo7 !

www.myspace.com/taaw

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La découverte du mois

Taaw

Ce Qu’il Faut EcouterEn janvier, ne ratez pas la venue de la Maison Tellier au Trianon Transatlantique ! C’est le 15 janvier 2010 à 20h30. Entrée : 8 / 13 / 16 euros.« Un beau jour, la troupe a pris la route, et promène depuis son barda de place en place, certains soirs pour distraire les habitants d’une communauté reculée, certains jours pour fixer une partie de son répertoire foutraque sur bandes, puis repart, toujours, vers d’autres horizons ».

La Maison Tellier

Page 19: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Le Tapis Volant - vol.7 Avril 200919 Actualité Quotidien Reportage Culture Détente

Décors : Maya : Mais où est passé Michel Drucker ? Au Zénith de Rouen, un écran géant, une avancée dans le public, des jeux de lumière il est vrai tout à fait sympathiques, mais… de décors, point ! Ne devrait-on pas plutôt parler de… plateau télé ? Tryo nous avait habitués à mieux.Loïc : Des décors un peu trop minimalistes à mon goût qui donne plutôt un sentiment de froideur. L’abondance de vidéos nous détourne malheureusement des artistes : dommage !

Musique : Maya : Rien à redire, on aime toujours autant, l’alchimie opère.Loïc : Malgré de nombreuses dates et à l’approche de la fin de la tournée, Tryo a encore fait preuve d’une grande énergie scénique !

Le groupe : Maya : Il est assez déplaisant d’entendre un groupe se moquer gratuitement et m é c h a m m e n t des groupes ou artistes qu’il n’aime pas. Si l’intérêt est humoristique, le combat parait déplacé.

Loïc : Le public a apprécié la venue de Carla sur « Désolé pour hier soir ». On aurait presque envie d’offrir son album à notre pire ennemi.

Les engagements : Maya : La terre va mal. Qui de nos jours ne le sait pas ? Le commun des mortels a-t-il besoin d’être culpabilisé par une propagande vidéo en faveur de Greenpeace ? Éveiller les consciences ne passe pas par le bourrage de crâne…Loïc : Lorsque l’on voit les résultats du sommet de Copenhague, on se dit qu’il y a encore du chemin à faire. La prise de conscience n’est pas superflue, elle est indispensable. A bon entendeur….

Maya et Loïc

Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Chroniques cd

L’actu Musicale vue par le Tapis VolantMaya’s Space

Dans le mp3 de la rédac

Dub FX - Flow, feat. Mr Woodnote (Kep)Avant de s’endormir / Avec des amis pour penser à de bons moments / voyager

Francky Vincent - Tu Veux Mon Zizi (Franck)Car je suis mégalo.

Mano Solo - au creux de ton bras (Maya)A écouter pour se rappeler qu’il faut profiter de la vie pour ceux qu’on a violemment perdus

Nickelback - Burn It To The Ground (Maïky)Au réveil de préférence

Percubaba - Qui es-tu ? Live (Lyckos)Le matin en partant au boulot, ça donne la pêche surtout quand on commence tôt !

The Beatles - Helter Skelter (Gwilh)Parce que gueuler un coup ça fait du bien

Et vous, vous écoutez quoi ?http://fac-here.forumactif .com/sport-et-culture-f28/qu-ecoutez-vous-en-ce-moment-t91.htm

Yanesh

Vous avez besoin d’un cocon rassurant et plein de volupté ? Envie de vous jeter à corps perdu dans un nuage de coton tendre et moelleux ? D’avoir des bulles dans la tête et des fleurs dans les yeux ? Passez donc sur la page de Yanesh. Ce jeune homme nous caresse de sa voix à la douceur d’un Voulzy, et l’on en redemande. Nous délivrant une pop aérienne et gracile, qui glisse délicatement tantôt vers des univers plus rock, tantôt vers des contrées plus soul, on ne pouvait pas l’ignorer plus longtemps !

http://www.myspace.com/yanoushk

La Mathilde

Un groupe qui a fait ses preuves. Du rock plongeant sans complexes dans des eaux aromatisées au punk, festif et rythmes ska. Mais aussi toute la profondeur de textes sombres parfois, convaincants toujours. La Mathilde vous entraîne également dans des balades et des valses à l’ambiance musette au son de l’accordéon. Une machine à émotions et sensations, rodée, et qui marche même sans les piles. Ça c’est sur, on meurt à présent d’envie de les voir en vrai !

h t t p : / / w w w . m y s p a c e . c o m /lamathilderevient

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Yan de Yanesh

General Elektriks Ovni international

Rares sont les ovnis musicaux qui font une percée dans la ligne de front commerciale des médias et pourtant, General Elektriks réussit le pari d’être à la fois décalé et diffusé ! Mené par un Hervé Salters plus qu’en forme (claviersite spécialiste des orgues 70’s, compose aussi pour plusieurs groupes, a collaboré avec M. et arrangé pour des rappeurs), le groupe ne se refuse rien ! Quelques impros jazz, du son électro, des breaks hip-hop, un shaker groovy et le résultat est d’une cohérence inattendue. Certains titres ouvrent des voies psychédéliques (tel que le sublime Cotton of Inertia) tandis que d’autres mettent du courant dans vos membres engourdis le matin (essayez d’écouter David Lynch Moments sans remuer la tête !). Du caviar pour un live sur scène ! Car si l’album peut paraître au final un peu linéaire, il suffit de voir les prestations filmées pour être définitivement convaincu d’aller bouger à leurs concerts.

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La Mathilde - copyright Joanna

Tryo, Maya vs LoïcDeux rédacteurs férus de musique s’opposent ce mois-ci au sujet de Tryo. Plusieurs articles très élogieux à leur sujet, signés de la plume de Loïc ont enrichi le Tapis Volant de Novembre. Suite à leur concert, Maya tient à donner son point de vue, équilibré par celui de son collègue... Fight, Go !

Manu - copyright Juliette Duperrey

Kassav’ 30ans live au Stade de France

Tous ceux qui ont assisté à ce concert ne seront pas près d’oublier ce show de plus de trois heures, avec plus de cent artistes dont la présence de Fanny J, Princess lover, Tanya St Val ou encore Jocelyne Labylle. Je veux bien sûr parler de la Nuit Créole qui s’est déroulée au Stade de France le 16 mai dernier ! Pour ceux qui auraient raté cet évènement majeur du zouk en 2009, un double album en est sorti avec 2h30 de musique mélangeant les tubes entrecoupés de medleys. Plus qu’un best of, Kassav nous offre un véritable cadeau en sortant cet opus, retraçant les trente ans de carrière de ce groupe mythique !Les « papys » du zouk restent à la hauteur de leur réputation puisqu’ils ont joué devant plus de 70 000 personnes !Toute cette ambiance de folie, vous pouvez également la retrouver sur le DVD actuellement disponible.www.kassavmusic.com et www.myspace.com/kassav

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Page 20: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente20Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Leçon d’absurde au Théâtre de la

Chapelle Saint Louis

Aller au théâtre en hiver, c’est s’exposer aux toux gênantes des spectateurs malades. Toux grasse, toux sèche, quinte de toux, toux étouffée… Mais ne pas y aller lorsque l’on voit programmée au théâtre Charles Dullin La Douleur de Marguerite Duras, interprétée par Dominique Blanc, et mise en scène par Patrice Chereau et Thierry Thieu Niang, c’est ne pas réaliser l’erreur que l’on commet. Au-delà du texte m a g n i f i q u e , c’est une mise en scène et un jeu de coméd ienne époustouflants qui nous attendent. Sur le plateau, une décoration minimale. Les murs sont mis à nu, le public en perçoit alors la dureté, l’âpreté, presque la désolation. Cette désolation, ou plutôt, cette douleur, omniprésente pendant la représentation ; cette douleur que l’on retrouve régulièrement entre les lignes d’un monologue captivant ; cette douleur enfin que l’on ressent par tous les pores de notre peau en tension, de nos émotions en vibrations, de la voix profonde de l’actrice… Le corps en inertie, le temps en suspension. Une

luminosité froide et sans variations. Pas de musique, ni de bruitages. Mais une femme, seule. Seule avec ses pensées, seule avec ses émotions, seule avec sa douleur. Le public attend, tout comme le personnage ; il s’accroche à ses mots, s’agrippe à son timbre, se cramponne à ses gestes rares et lents, puis plus fréquents et tourmentés. L’histoire

se dessine petit à petit. Surtout, pas trop vite. L ’aud i to i re doit prendre consc ience de la torture de l’attente. Le temps s ’ é c o u l e , interminable et pourtant

f a s c i n a n t . Les spectateurs ne font qu’un avec la douleur. Celle que l’on ressent comme la ressent le personnage joué par Dominique Blanc. L’espoir est mis à rude épreuve. Mais est finalement récompensé. Et la chute de la pièce sonne alors comme un soulagement. Les tensions se relâchent et la salle explose en applaudissements admirateurs et reconnaissants.www.theatre-charles-dullin.com

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Représenter la notion de « douleur », un challenge réussi

copyright Ros Ribas

Sur le plateau, rien ne va plus. La pendule sonne « 17 coups anglais » alors qu’il est en réalité 21h. Madame Smith s’émoustille et se pâme en songeant à son nouvel épicier roumain. Le capitaine des pompiers s’assoit en gardant son casque sur la tête tout en disant faire le contraire. Mary la bonne s’emballe et s’affole en une transe aux rythmes hypnotiques… Et les Martin croient se retrouver mari et femme alors qu’il n’en est rien, tout cela à cause d’un étrange détail, une sombre histoire d’enfant à l’œil rouge à droite ou à gauche, on ne sait plus très bien… Mais au fond, est-ce vraiment cela qui compte ? La compagnie Catherine Delattres nous a estomaqués par l’incroyable mise en scène de la Cantatrice chauve de Ionesco. Un nain de jardin trône au beau milieu du salon dont les murs sont couverts de gazon. La rigidité britannique se ressent dans chacun des mouvements des personnages, et la salle est parcourue de gloussements incontrôlables. Des couleurs éclatantes illuminent la scène, et le paroxysme de la pièce ne trouve sa fin que dans un éternel recommencement. Une performance à saluer bien bas !

www.chapellesaintlouis.com/[email protected]

Danse Rosas, danse

Les 12 et 13 janvier prochains, la chorégraphe belge Anne Teresa de Keersmaeker revient présenter sa pièce fondatrice Rosas Danst Rosas, la première des 35 qu’elle a chorégraphiées à ce jour pour sa compagnie, Rosas. Portrait de quatre adolescentes dansant et répétant leurs mouvements quotidiens, consolidés par une musique qui leur colle à la peau. Car chez Anne Teresa, la danse « n’illustre pas la musique, mais l’incarne », dira Amélie Vian, chargée de l’action culturelle au Théâtre de la Foudre. Dans un espace brut, une histoire d’adolescence, d’identité, de la difficulté d’être individu face à

l’homogénéité apparente.Rosas Danst Rosas, de Anne Teresa de Keersmaeker,12 et 13 janvier 2010, 20h, Théatre de la Foudre (Petit-Quevilly).Placement numéroté. Tarif plein 18 euros, étudiant 6 euros.Réservations 02 35 03 29 78PROJECTION du film Rosas danst Rosas de Thierry de Mey le lundi 18 janvier à 20h au cinéma l’Ariel (place Colbert, Mont-Saint-Aignan)Tarif réduit pour les personnes munies d’un billet du spectacle.Renseignements : 02 35 70 97 97

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Une Compagnie bien singulière

Le jeudi 10 décembre La Compagnie Singulière a présenté sa dernière création, en ApartéS, au Centre Culturel Marc Sangnier, tout près de votre Université. Malgré le froid, acrobates, fil-de-féristes, danseurs et comédiens toulousains ont investi la Scène nationale, du plateau jusqu’aux cuisines en passant par les travées. Mais dans les rangées, on sentit très vite monter la tension quand le directeur annonça qu’une troupe de breakers de la région aller débuter la soirée au lieu des circassiens attendus... apparemment pas prêts à enchaîner assez de numéros... qui semblaient presque tous ratés. Pour certains, le bouchon fût même tiré un peu loin quand cette joyeuse pagaille a commencé à générer disputes et moqueries entre comédiens et quelques spectateurs. De L’art ou du Cochon ? Non, juste une délicieuse utopie : un spectacle ne se consomme pas, il se vit.

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CirqueChaque mois retrouvez dans votre journal l’actualité du cirque, les compagnies à ne pas rater, les infos utiles et tout ce qu’il faut savoir sur ce spectacle vivant.

La compagnie Emilie Valantin nous avait régalés l’an dernier avec leur interprétation on ne peut plus étonnante des Fourberies de Scapin de Molière. On n’en était que plus affamés et exigeants quant à la qualité du nouveau spectacle que la troupe devait nous présenter au théâtre des Deux Rives : La Courtisane a m o u r e u s e , adaptation pour cinq comédiens, un musicien et de multiples marionnettes, de contes de La Fontaine. Contes truculents et succulents. Une langue terriblement précise et jouissive. Des situations plus cocasses et loquaces les unes que les autres. La mise en scène elle, est pétillante, hilarante… Le plaisir charnel et sensuel y tient évidemment une place de choix, et l’on rit beaucoup des scénettes qui s’enchainent sous nos yeux. Education sexuelle assurée pour le public scolaire présent dans la salle. L’ingéniosité surprend toujours avec cette compagnie qui, non contente d’utiliser la marionnette sous ses formes les plus variées, brille de plus par la qualité de sa conception du

comique. Des comédiens vêtus de noir se trémoussent brusquement, claquant le sol de leurs talons sonores, ondulant leurs bras sur lesquels passe avec un naturel étonnant une calèche

miniature… Les décors se déplacent sous nos yeux entre chacun des contes représentés, tandis qu’un joueur d’harmonium nous délecte de son talent. Les marionnettes, incroyablement bien manipulées, avec

délicatesse, justesse et souplesse, paraissent absolument réelles, qu’elles ne soient hautes que de trente centimètres, qu’elles soient de taille presqu’humaine, ou qu’elles soient composées d’une tête de comédien pour un corps de chiffon. Encore une fois avec ces pièces de théâtre, la compagnie Emilie Valantin nous prouve par la mise en scène du sens propre de la manipulation (des marionnettes), que chacun de nous est sans arrêt manipulé, comme le sont les personnages des contes de La Fontaine. Une sorte de mise en abyme concrète du travail de marionnettiste.

www.cie-emilievalantin.fr/[email protected]

Rosas danst rosas - Copyright Herman Sorgeloos

Manipuler dans tous les sens du terme

copyright compagnie Emilie Valantin

Page 21: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente 21 Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

Chronique littéraire

De la place de la poésie aujourd’huiLe Tapis Volant n°13 - jan. 2010

S’il y a un art qui décline, c’est sans aucun doute celui de la poésie. Moins enseignée, moins appréciée, moins connue, elle ne résiste que par son glorieux passé.

L’Echappée belle de Anna Gavalda

De l’oubli de la beauté des mots.

Premier coupable : les poètes eux-mêmes. La poésie contemporaine, la plupart du temps, qu’est-ce donc ? Des suites de mots pompeux et qui se veulent oniriques ou lyriques, qui rendent des vers incompréhensibles , et qui de toute façon, au final, ne donnent aucun sens au tout. On me répondra que la poésie de notre temps est celle des images. Ce n’est qu’un prétexte pour excuser des textes obscurs et inaccessibles.

« Pour rester en vie, il te faudra des crisPolitique narcotique, et les palais de triqueLes couloirs du plastique, l’astiquent » (au hasard d’un de mes recueils, de

Pascal Pacaly)

Ainsi, devant ce défaut de la poésie d’aujourd’hui, il faut nous tourner vers les autres représentants de la beauté des mots : les chanteurs. Que dire… ?

La plupart des chansons modernes sont à base de « pourquoi que » ou « c’est que c’est ». Et si ça ne vous dit rien, je vous renvoie à ce refrain :

« Aimer, c’est ce qu’il y a de plus beau »

(Aimer, de la comédie musicale Roméo et Juliette)

Aïe aïe. Rajoutez à cela les rimes faciles et sans travail, et vous obtenez les textes commerciaux et uniformisés, sans fond,

qui sont le lot commun du top50.

Autre sujet d’inquiétude, le dithyrambe de la part d’une bonne part des journalistes concernant le Slam. Je cite : « la poésie moderne ».

C’est un triste constat que l’on doit tirer d’un tel jugement. Et l’on ne peut qu’inviter ces gens à relire les poèmes de notre patrimoine. Histoire de ne pas comparer tout et n’importe quoi.

De l’utilité de la beauté des mots.

La véritable poésie c’est celle qui touche les sens avec des phrases simples. La simplicité, ça n’a rien d’aisé. Mettre de la beauté derrière la simplicité, c’est un énorme labeur, c’est cela la vraie besogne du poète.

« Rien n’est si précieux peut-être qu’on le croitD’autres viennent Ils ont le cœur que j’ai

moi-mêmeIls savent toucher l’herbe et dire je vous aimeEt rêver dans le soir où s’éteignent les voix (…)

Il y aura toujours un couple frémissantPour qui ce matin là sera l’aube premièreIl y aura toujours l’eau le vent la lumièreRien ne passe après tout si ce n ‘est le

passant »

(Aragon, Que la vie en vaut la peine)

Mais au sein de nos sociétés de technologies et de loisirs, où ne compte que la vitesse et l’apparence, quel rôle peut donc jouer la sereine et humble poésie ?Et bien, le rôle de tout art : aucun.A quoi sert la musique, le cinéma, la peinture, la sculpture ? A rien. A part donner quelques moments de satisfaction et d’élévation aux esprits.

« Tout objet de beauté est une joie éternelle » a écrit Keats.

Pour le comprendre, je vous invite à relire nos derniers véritables poètes : Valéry, Cendras, Eluard, Aragon, Prévert, Toulet… Car tout le monde admettra qu’une fleur ne sert à rien, mais qui voudrait voir les fleurs disparaître ?

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Nous voici en face d’un petit livre écrit gros. Car Anna Gavalda a compris le truc, plutôt que d’écrire un véritable livre de 400 pages, elle en écrit plusieurs de 150. Peut-être peut-elle se le permettre vu sa grande notoriété et le public qui la suit. Mais le consommateur n’est pas une vache à lait, il faut espérer qu’il se rendra compte qu’on se moque de lui.Hormis ce détail, un livre qui est du Anna Gavalda basique. Certains aiment, d’autres détestent. Mais tout esprit critique s’apercevra que l’auteur reprend ici ses thèmes de prédilection, sans nouvelles trouvailles, peut-être même sans travail. Le récit tombe vite dans la banalité et la caricature. Heureusement, en une heure nous en avons fini, et nous pouvons repenser avec regret à nos dix euros, puis méditer sur les 400 000 exemplaires déjà vendus… Que c’est triste, mais que c’est bien joué !

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Parcourir les bouquinistes et les bibliothèques

La bibliothèque, c’est l’étape numéro 1. L’endroit où le choix est le plus conséquent, pour un emprunt parfois gratuit. Avoir sa carte est donc une très bonne entrée en matière : une formalité de moins à accomplir, et un motif de plus pour flâner dans les rayons à la recherche de tout ou de rien.

Le rêve de l’escalier et Thé Majuscule sont deux endroits parfaits pour continuer. Certains ouvrages sont à moins d’un euro, ce qui permet d’en choisir plusieurs à la fois, si l’un d’eux ne convient pas ce n’est pas méchant. Souvent les moins chers sont dans un état moyen, si le nom de l’auteur rappelle vaguement quelque chose il est intéressant de le prendre. De même, les livres de poche sont un bon choix pour débuter : après tout, quoi de mieux qu’un nombre de pages correct pour se lancer…

Demander conseil est une bonne idée : les vendeurs sont là pour ça et seront ravis de transmettre leurs connaissances sans avoir à l’esprit de vendre à tout prix. Avant d’entrer dans la boutique, avoir une liste des univers préférés est également une bonne idée, pour ne pas avancer à l’aveugle dans des rayons à perte de vue. Wikipedia est un bon moyen pour découvrir les noms des différents styles, la spécialisation vient ensuite.

Que dit le résumé ?

Pour gagner du temps, la quatrième de couverture est idéale. Un thème trop mielleux ? C’est le moment de reposer l’ouvrage. Pas de résumé ? Difficile de se faire une idée rapidement. Un auteur connu ? Demander au vendeur ce que vaut l’ouvrage et dans quel contexte historique il s’inscrit.

l’important est de s’y plaire et d’y trouver une

source d’évasion, d’enrichissement

Chacun a ses propres préférences de lecture, que ce soit l’uchronie, le policier, le réalisme ou encore la chronique badminton du journal l’Equipe… l’important est de s’y plaire et d’y trouver une source d’évasion, d’enrichissement, mais pas de contrainte. Par la suite on découvre un auteur dont on aime le style, une certaine vision de l’histoire, pour cela il faut bien commencer par quelques accroches.

Lire beaucoup ou lire bien ?

Chacun est heureusement libre de lire à son rythme et selon ses envies.

Ne pas lire toute l ’ a n n é e n ’ e s t pas bien grave, les vacances sont par exemple un bon m o m e n t p o u r consacrer

son temps à une activité utile et agréable : le travail des yeux en position allongée, l’esprit dans les nuages, un livre dans les mains. Même si à terme l’ouvrage n’est pas lu dans son intégralité, peu importe, l’important est de trouver le plaisir.

Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? de Pierre Bayard résume parfaitement la situation : il est si bon de picorer, de feuilleter un ouvrage ou un autre selon ses envies, puis de le reposer quand l’univers ne convient plus à l’état d’esprit présent.

Prochaine étape donc : s’inscrire à sa bibliothèque municipale !

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Je ne lis pas…Ne pas être grand lecteur, beaucoup le vivent très bien. Quelques conseils pour changer ses habitudes et commencer, doucement.

Les foires aux livres, des affaires à moindre coût

Page 22: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente22Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Sortir à RouenCe qu’il faut savoir : les bons plans, les chroniques des lieux rouennais, les événements de l’agglo !

The Dubosc Show

Plutôt un non patrimoine qu’un véritable monument rouennais, le Palais des Congrès va disparaître sous les pelleteuses d’ici six mois. L’occasion de revenir sur cette architecture d’avant-garde...

Œuvre de l’architecte rouennais Jean-Pierre Dusseaux, le Palais des Congrès a été inauguré le 31 mai 1976 par Jean Lecanuet, maire de Rouen. L’emplacement était vide depuis la Guerre, et de nombreux projets furent présentés pour combler le vide. Le bâtiment, dont le but premier était d’accueillir les congrès et autres conférences,

servit pendant vingt ans. Il fut fermé en 1996 après un avis négatif de la commission de sécurité. L’architecte expliquait son œuvre comme une harmonie avec la Cathédrale : ses façades en béton blanc (à l’époque), ses vitres en verre fumé et ses grandes lignes verticales devait faire penser aux ouvertures de Notre-Dame. Trente-quatre ans plus tard, force est de constater que le pari est perdu, la bâtiment va être démoli pour faire place au tout nouvel Espace Monet Cathédrale de l’architecte Viguier.

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A la découverte de Rouen Le Palais des Congrès

Carnivores, omnivores, végétariens, végétaliens... entrez sans crainte chez Cyrille (aux fourneaux) et Fabien (au service) ; ces deux frères d’origine cauchoise vous ont concocté un menu pour tous les goûts, cuisiné exclusivement à partir d’ingrédients bio. Poussez la porte du 41, rue aux Ours, traversez l’entrée dans laquelle thés, épices et vêtements (bio et équitables) sont proposés à la vente, et installez-vous dans un décor original, designé par le plasticien Egre Paillot à partir de matériaux de récupération. Les plats sont à moins de 10€, et l’assiette est bien garnie. Ceux qui trouveront le pâté végétal ou le quinoa un peu fade pourront y ajouter un peu de gomasio (graines de sésame grillées, salées et moulues) ou d’huile d’olive crétoise. Une petite réserve sur les desserts, qui offrent peu de choix et restent très classiques… Mais on attend les beaux jours avec impatience pour profiter de la terrasse !

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Le resto du mois : Le Chenevis

Fabien, du Chenevis - Photo Elise

Après une fermeture de quelques mois pour cause de travaux, le Shadow a rouvert ses portes récemment, après s’être offert une petite cure de jouvence !

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, il s’agit d’un agréable bar situé en plein centre de Rouen à deux pas de la Fnac. L’ambiance et la musique y sont plutôt Rock n’Roll (de Phil Collins à Lynyrd Skynyrd). L’étroitesse du lieu en fait un endroit convivial, sympa pour se retrouver entre copains après les cours ou pour un verre en tout début de soirée (bien que le bar reste ouvert assez tard généralement).

Mais on ne change pas une équipe qui gagne : de ce qui faisait le succès du bar (L’équipe sympathique, la bière à prix abordable, l’ambiance…) rien n’a changé. Mais alors, à quoi bon me direz-vous ! Ce à quoi je vous répondrai d’allez y faire un tour histoire d’apprécier la nouvelle déco plutôt réussie, toute de bois et bougies, qui renforce le caractère intime du bar…

Le Shadow : 52, rue percière 76000 Rouen

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Le bar du mois : Le Shadow part 2

« Il était une fois... Franck Dubosc », tel est le nom du nouveau spectacle du comique, actuellement en tournée*. Ce titre est révélateur puisqu’il n’est en effet question que de lui. De sa vie, depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui. Pendant deux heures on rigole, on s’amuse, on en prend même plein la vue avec une magnifique séance de danse entre notre Francky quevillais et une jolie danseuse étoile. Cependant, le public assiste à des durs retours à la réalité quand Franck Dubosc retombe dans ses tirades narcissiques. Pour sa défense, il faut avouer qu’il est très proche du public et le fait participer. Certains sketchs sont réellement bien sentis et les gens peuvent s’identifier aux anecdotes racontées, comme celles sur l’adolescence et ce qui va avec : la puberté, les premières fois... De là à savoir si ça valait le coup de dépenser quarante euros ? Je ne sais pas. Peut-on donner une valeur au rire ?

L’actuelle tournée de Dubosc devait être le symbole d’une ère nouvelle, le reflet d’une vie avec femme et enfant. Mais il n’en est rien, et le normand reste fidèle à lui-même : moqueur, obsédé et égocentrique. Il faut aimer le genre. Il est bien dommage que le comique

se soit épris d’amour pour lui-même, mais il faut reconnaître que de nombreux passages valent le coup d’être vu. Enfin, à noter : le public se retrouve face à un jeu de sons et lumières assez poussé, qui égaye le spectacle et met tout de suite dans l’ambiance dès le début avec des choix musicaux que l’on ne peut qu’apprécier.Et puis, si rire quinze minutes par jour entretient la santé, je crois pouvoir dire

qu’avec le show de Franck Dubosc, j’ai fait des réserves pour plusieurs jours.

[email protected]* et de passage à Rouen les 9 et 10 décembre 2009

La CREAtion de l’année !

On connaissait le terme CAR, ou encore agglo de Rouen. Désormais, il faut dire : CREA !

CREA, cela veut dire « Communauté d’agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe ». Regroupant 71 communes, soit quatre communautés de communes ou d’agglomérations (les trois précédentes plus la ComTrY), la première Communauté d’Agglomération de France en nombre d’habitants, soit près de 500 000, intervient notamment dans les domaines du transport, de la gestion de l’eau ou encore du ramassage et du traitement des déchets ménagers.Il sera assurément plus simple de circuler à l’avenir en bus entre Le Trait, Rouen et Elbeuf, espérons que la carte astuce sera rapidement acceptée sur ces différents trajets !A compter de fin janvier 2010, retrouvez dans vos boites aux lettres le nouveau magazine de la CREA !

http://www.grande-communaute.fr/[email protected]

Les soirées étudiantes

Pas facile de résister pendant les examens ? Une bonne organisation et tout devrait bien se passer…

Jeudi 7 janvierSoirée TC – Tour du monde au K’Liente (Le Havre)

Vendredi 8 janvierSoirée ISPP Disco au D3 (Rouen)

Mercredi 13 janvierSoirée ISCOM - 99fr à la Luna (Rouen)

Jeudi 14 janvierSoirée belvédère vodka au bar la suite (rue Ecuyère à Rouen)

Jeudi 21 janvierSoirée Sexy disco fever au Palace (Rouen gauche)

Prochaine soirée STAPS : le 4 février.

Annoncez vos soirées ! http://fac-here.forumactif.com/sortir-a-rouen-f4/les-soirees-etudiantes-t16.htm

Page 23: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente 23 Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

Informatique et logiciels libres

Jeux vidéo - Playstation : 15 ans déjà !

Le Tapis Volant n°13 - jan. 2010

La nouvelle vague de Google Le Gaming Libre : Yo Frankie !On le savait, la firme californienne, en plus d’être à la base du moteur de recherche le plus consulté au monde, est aussi un nid à nouveautés.

En cette fin d’année 2009, la Playstation, lancée par Sony en décembre 1994, a fêté ses 15 ans. Retour sur un succès qui aura marqué notre jeune génération.Pour nous, européens, il aura fallu attendre le 29 septembre 1995 pour essayer l’engin. Personne n’y croyait vraiment à l’époque, que viendrait donc faire Sony, c o n s t r u c t e u r de Walkman, dans le domaine confidentiel des jeux vidéo ?Nouvelle venue dans une guerre des consoles qui n’opposait jusque-là que Nintendo et Sega, la petite grise creusera pourtant son trou grâce à des caractéristiques techniques supérieures à ses concurrentes et à des campagnes de pub fracassantes et répétées de la part de Sony.

Mais plus que cela, ce qui a fait son succès ce sont aussi ses jeux. Nombre d’entre-nous avons bâclé des devoirs, oublié de réviser des contrôles au collège, pour jouer à des titres tels que WipEout, Final Fantasy, Metal Gear Solid, Resident Evil, Tekken, Grand Turismo, Crash Bandicoot, ISS pro evolution, Tomb Raider… Tous ces jeux mythiques qui se

déclinent encore aujourd’hui en suites sans nombre. Car la Playstation a aussi posé une nouvelle base du jeu vidéo et de ses grandes

stars. Dès lors, dans l’esprit du grand public, Playstation sera synonyme de console.

Sega ne résistera pas à cette concurrence imprévue : en 2001, la société se retire du

marché des consoles et ne produira plus que des jeux.Nintendo, de son côté, a résisté tant bien que mal. D’abord malmenée malgré sa Nintendo 64 supérieure techniquement, puis avec sa GameCube qui ne décollera pas face à la nouvelle Playstation 2, la firme retrouvera ses ailes grâce à la Wii en 2006 seulement.Au terme de toutes ces années, ce ne sont pas moins de 125 millions de Playstation première du nom qui ont été vendues par Sony, et un milliard de jeux.

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Plus encore, la plupart de ses dernières créations, notamment son navigateur Chrome et son futur OS, reposent sur une base libre. Une fois n’est pas coutume, Google lance sur le même modèle son nouveau service Wave. C’est beau, c’est neuf, c’est Google, mais à quoi ça sert ?

L’e-mail d’aujourd’hui...Il y a 40 ans était inventé le principe de l’e-mail. Aujourd’hui tout le monde le connaît, tout le monde l’utilise, pour s’envoyer des messages, des e-cartes de vœux pour se souhaiter une bonne année, avec en pièce jointe un petit mp3 cadeau... De longues conversations sont souvent échangées par mail, rendant parfois illisible une suite de mails sur une liste de diffusion par exemple.

Pour remédier à ça, Google est parti d’une idée simple : comment aurions-nous inventé l’e-mail de nos jours ?

... n’est pas qu’un simple e-mail.Aujourd’hui, on trouve de nombreuses applications sur le net : les messageries instantanées, les réseaux communautaires, les vidéos en streaming, les photos... Google Wave, c’est un peu tout ça, mixé dans un outil original et ouvert sur la communication. Vous partez d’un logiciel de traitement de texte, vous vous en servez pour envoyer une note (une « wave ») à l’un de vos contacts qui réagit en temps réel dessus. Celui-ci vous envoi des photos et des vidéos directement dans la conversation, convient d’un rendez vous et vous fait parvenir l’itinéraire pour s’y rendre tout ça en moins de vingt secondes. Google Wave dispose aussi d’outils de traductions puissants et de nombreuses autres fonctionnalités. Actuellement en phase de bêta test fermée, il vous faudra patienter un peu avant de pouvoir l’essayer. Quoiqu’il est facile de se procurer un invitation en faisant une simple recherche sur... Google. http://wave.google.com

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Un film d’animationTout part d’un projet de film d’animation produit par des hollandais sous licence libre avec le logiciel de conception 3D Blender. Big Buck Bunny, c’est son nom, est un court-métrage sans dialogues qui raconte l’histoire d’un gros lapin qui doit faire face à une bande d’écureuils pervers menée par le terrible Frank. Oui je sais, il y a des coffee shops aux Pays-Bas. Le film est visible sur Youtube, et vous pouvez le télécharger sur le site officiel. Yo Frankie ! raconte les mésaventures de l’écureuil au travers d’ un jeu de plate-formes en trois dimensions utilisant le moteur graphique du film. Amateurs de noisettes et de bizarreries, à vos claviers !

GameplayLe point faible du jeu est la prise en main au clavier. Même avec les

touches directionnelles il est difficile de mener Frank à la baguette, cela mérite un temps d’adaptation. Un fois en main, vous serez en mesure de vous battre contre des méchants

moutons énervés à coup de queue, de sauter d’arbres en obstacles et même de planer durant une courte période afin de parvenir à la fin du niveau. Niveau graphismes, le jeu est en lui-même

une référence dans le monde du Libre. Il exploite particulièrement bien la 3D et les jeux d’ombres sont plutôt bien rendus. Le développement du jeu s’est fait en six mois, avec une large communauté autour du noyau des développeurs du Blender Game Engine. Le jeu est dans la lignée des Banjoo & Kazooie et autres Rayman, même si parfois on se demande quel est le but exact à atteindre. http://www.yofrankie.org/

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Non, détrompez-vous. Le jeu libre du mois n’est pas consacré à la vie démesurée de ce cher Franck, notre rédacteur maison de la rubrique Séduction (dommage les filles!) mais d’un petit soft en 3D avec un écureuil... Comment ça Franck est aussi mignon qu’un écureuil !?

De plus en plus, on peut voir l’apparition de salons spécialisés dans l’amélioration des objets qui nous accompagnent tous les jours, voici les dernières tendances de ces nouveaux petits bijoux de technologie, attention à vos yeux : Un objet qui a sa place bien définie dans la maison, c’est certainement la poubelle, les professionnels ont su créer LA poubelle qui s’ouvre toute seule lorsque vous vous approchez. Heureux les feignants qui n’auront plus à ouvrir le couvercle de la poubelle puisque lorsque vous passez votre main au-dessus, celui-ci s’ouvre pour vous laisser le champ libre. A peine reparti le couvercle se ferme automatiquement ! En plus de rendre le tri amusant cette poubelle va faire fureur auprès de vos amis se prenant pour Obiwan en ouvrant la poubelle à distance. Afin améliorer notre confortable vie, les professionnels s’inspirent des scènes du quotidien, pour le prochain objet on imagine assez facilement l’idée. Vous avez certainement connu des problèmes pour dormir : bientôt cinq heures du matin, dans trois

heures debout pour aller en cours, vous venez enfin de fermer vos paupières quand soudainement un bruit fracassant vous fait vous lever de votre lit, votre père vient de laisser tomber la lunette des toilettes réveillant ainsi toute la maison, en tout cas vous ! Heureusement une solution a été trouvée pour résoudre ce problème : les lunettes des toilettes silencieuses qui se ferment au ralenti. Formidable innovation que ces lunettes de toilettes à la Matrix. Mais ce n’est pas tout, si vous êtes même fatigué de vous baisser, une des grandes améliorations qui vous permettra de ramasser tous types d’objets au sol : voici la pince de préhension ! Bien pratique si vous avez mal au dos ou tout simplement si vous ne souhaitez pas vous lever du canapé. Certes il faut le dire ces objets nous rendent service dans notre quotidien et ce genre de petites inventions fleurit dans les commerces mais, bien plus qu’elles s’avérèrent utiles, elles nous font en tout cas drôlement rire.

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High-tech : Les objets qui simplifient la vie au quotidien.

Avant il suffisait d’inventer le couteau suisse pour révolutionner le monde, maintenant on voit fleurir toutes sortes d’innovations pour rendre notre quotidien plus simple. Et après on ose se plaindre ?!

Page 24: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009 24 Actualité Quotidien Reportage Culture Détente

le journal tapis volantest une initiative étudiante

Vous souhaitez y participer?Contactez-nous, ce sera un plaisir!

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Actualité Quotidien Reportage Culture Détente 25 Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

Sexo : sans les mains !

L’Horoscope de janvier, par LaurentLe Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Séduction : La « faculté » de séduire.

Vous vous demandez comment séduire cette demoiselle que vous observez discrètement à l’autre bout de l’amphi ? Voilà la réponse.

Baiser au grand chauve, pipe, pipou, bouffarde, pompier, flûte, flûte enchantée, descendre au barbu, fournir le dentifrice, gâterie, faire un karaoké... même si entré dans les mœurs, cet acte n’en est pas pour autant des plus pratiqué et encore moins enseigné dans nos écoles. Dommage (surtout pour les bénéficiaires), car voilà bien une chose tout particulièrement appréciée des hommes : « La fellation (du latin fellatio) est une pratique sexuelle consistant à stimuler le pénis du partenaire avec la bouche, les lèvres et la langue » (Wikipédia). Nous voilà bien avancés ! Remarque, pour celles et ceux qui ne mettraient que la bouche, il est bien stipulé que les lèvres et la langue sont indispensables à une bonne turlutte. En revanche, à aucun moment on n’y parle des dents. En somme, « tailler une pipe » ne doit rester qu’une expression. Enfin... Il n’existe pas en soit de « mode d’emploi », le principe premier étant d’aimer ça et c’est là que ça coince : les femmes n’aiment pas forcément ça. Pourtant les hommes rechignent moins à la pratique du cunni. Alors ? La perception de l’acte ? Si l’on y réfléchit bien, il n’y a rien de moins avilissant qu’une fellation car l’homme est alors en position passive, vulnérable au possible et c’est madame qui décide quand, comment et de quelle façon il va jouir. C’est elle qui domine à ce moment précis. L’éjaculation faciale ou buccale ? Des études anglaises ont montré que le sperme agissait comme un anti-rides naturel bien plus efficace que les crèmes et qu’il contenait une molécule favorisant l’élimination des graisses (journal

de la santé, Arté). La fellation procure de plus, des plaisirs intenses non comparables au coït. C’est aussi une façon de faire passer un message (d’amour en général). Sous cet angle on peut tout dire : jouer avec la langue de bas en haut sur le pénis et les testicules, explorer les reliefs, titiller délicatement le frein, aspirer le gland, masturber le pénis rapidement sur le bout de la langue ou encore exciter l’anus... tout est possible pour faire monter Monsieur en pression. Ralentir en pleine montée et réitérer l’opération accroît considérablement l’intensité de l’orgasme. Être à l’écoute du corps de l’autre, l’aimer dans son intégralité et le déguster avec délectation constitue la base. Un mouvement mécanique n’a en soit rien d’orgasmique tout comme un cunni monotone. A la limite rien de plus « coupe faim » ! Enfin, c’est aussi une bonne façon de se libérer des obligations conjugales : une ptite turlutte vite faite bien faite (quand on connaît bien comment Monsieur fonctionne), et tout le monde est content !Rappel important : la fellation sans préservatif est un mode de contamination possible aux IST. Le risque est réel et d’autant plus en cas d’éjaculation buccale. Il est DECONSEILLE de pratiquer la fellation après un brossage de dents énergique (risques de saignements des gencives) ou en cas de lésions buccales, mêmes minimes. Pour plus d’informations : SIDA Info Service – 0 800 840 800 (appel gratuit depuis un poste fixe).

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Le monde étudiant est celui le plus propice aux rencontres. Moins niais qu’au lycée, vous commencez à savoir y faire. Et dans un univers avec moins de pression et d’enjeux que le monde professionnel, chacun est plus ouvert à l’autre.

La rencontre directe.Si aborder dans la rue peut sembler difficile, ici il n’en sera rien. Effectivement, les moyens de parler directement à la fille de vos rêves sont simples et multiples :- à la machine à café- en vous asseyant près d’elle en amphi- à la bibliothèque- devant le tableau d’affichage de votre filière…Et encore mieux, pas besoin de faire preuve de beaucoup d’imagination pour commencer une conversation sans paraître suspect :- « Tu peux me prêter un stylo ? »- « T’as remarqué que ce prof louche sur la fille là-bas ? »- « Tu saurais ce qu’il faut faire pour le prochain TD ? J’étais un peu dans les nuages. »

Dans ce contexte, toutes les phrases banales existantes sont efficaces.

La rencontre indirecte.S’il est aisé d’aborder une fille en lui courant après dès qu’elle court à la machine à café, il est tout aussi simple de l’atteindre par l’intermédiaire d’une de ses connaissances. Pour maximiser vos chances, soyez ouvert et souriant en toutes circonstances. Ne rechignez pas aux conversations

quand elle s’offre à vous. Imaginez : vous parlez innocemment à une de vos nouvelles amies durant une pause, votre fille-rêvée arrive, dit bonjour à votre amie, et à vous, politesse oblige. Dans ce cas, pas besoin de grand discours, restez cool, discutez quelques minutes comme si vous ne cherchiez rien.Car à la fac, la séduction peut se faire sur le long terme. Ne cherchez pas aller vite. C’est comme cela qu’elle vous trouvera sympathique.Et quand ce sera elle qui viendra vous parlez, vous pourrez penser à l’inviter à un premier rendez-vous, sujet du prochain article.

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Poisson : Vous vous découvrez écologiste entre deux trajets en 4x4 pour aller dans des festivals de reggae. Vous défendez la cause d’interdire les végétariens dans les lieux publics et des forets : à force de manger des plantes vertes c’est tout l’écosystème qui est en danger ! Votre argumentation est béton, pour sûr elle sera reprise par la gauche aux élections présidentielles... la droite, elle a déjà son navet.

Verseau : Côté famille : comme vous êtes monosexuel, vous allez vouloir adopter une petit pauvre tout mimi qui fait des grimaces quand on lui donne à manger (vu à la télé !). Mais très vite vous allez découvrir que ça grandit que ça consomme comme tout le monde, vous vous dites que ça ne sera pas chrétien de le garder, et décidez de le relâcher dans son habitat naturel.

Capricorne : Le mois sera favorable à votre vie professionnelle : fermez vos volets, mangez des chips en grandes quantités, évitez l’eau et les lectures qui piquent les yeux, jouez à la console 25h par jour : c’est les conseils qu’on vous donne pour vos partiels. De toute manière votre famille, eux, ils ont déjà un plan de rattrapage : votre frère...

Sagittaire : Avec un Ciel à si forte coloration vénusienne, à vous, cette fois-ci, les exploits amoureux sans précédent, les découvertes sensuelles et les performances inédites ! Vous vous régalerez plus que jamais... en fait vous assurer votre st Valentin, faudrait pas que l’autre vous refile un cadeau de merde comme l’année dernier...

Scorpion : Bonne nouvelle pour les autres : vous allez tous mourir dans ce signe ! Ben oui ? Et comment ? Vous les scorpions vous avez tellement mauvais caractère que vous allez vous entretuer ! Tous ça pour un référendum sur la construction d’un minaret sur l’île Lacroix. Faut arrêter d’être susceptible et devenir plus tolérant ! Enfin, vous, c’est plus votre problème !

Balance : Amitié : pendant la soirée du 15, vous découvrez que votre meilleur ami est bête à manger du foin. Il a soutenu devant vingt personnes médusées que la conférence de Copenhague a été une réussite, pour preuve il a neigé et le climat se refroidit. Et si votre amie avait raison quand elle dit que vos copains ne savent que de vivre de leurs rentes (chevalier de la médaille du rmiste)? Si au moins ils pouvaient travailler plus pour gagner plus...

Vierge : Côté sport vous allez révolutionner les Jeux Olympiques en inventant le jeté du Benoît 16 (homologué papauté modèle allemand), par contre, même si il est plus aérodynamique, béatification oblige, vous ne pourrez plus utiliser le modèle Pie 12 (c’est ses enfants qui vont gagner le pactole !).

Lion : Côté amour : petite tension avec votre conjointe : lui avoir dit qu’un club échangiste est une réunion familiale où l’on fait du troc façon bon enfant, n’était pas votre plus belle idée. Elle s’est sentie tarte devant un homme en latex qui lui tendait un fouet ! Si cela continue, c’est elle qui risque de vous échanger définitivement pour un homme plus respectueux...

Cancer : Côté finances, votre idée de vendre sur e-bay les tibias du chanteur belge Johnny Hallyday aurait pu vous rendre riche mais vous êtes trop en avance sur votre temps. Patience. Mais avant de vous lancer dans le monde passionnant des revendeurs sous le manteau d’objets religieux païens, rappellerez-vous qu’un humain n’a que deux tibias.

Gémeau : Heureux évènement, grand-mère est admise à la maison de retraite « Bonne Nouvelle », elle va pouvoir vivre une nouvelle vie dans sa nouvelle pièce de 9 m², et vous, vous allez pouvoir récupérer le placard ou elle faisait la grève de la faim ! Que cette année commence bien ! Par contre, en cas de fugue, vous avez intérêt à déménager parce que, malheureusement, elle n’est pas assez Alzheimer pour lui échapper.

Taureau : Vous allez découvrir que votre conjoint est possédé par le démon des soldes ! Vu sa mère, ça devait arriver ! Et non, quand elle grimpait au plafond et crachait vert, ça n’était pas dû à la grippe. Maintenant vous voilà rassuré, si elle a pris 50 kilos depuis cinq ans, c’est qu’ils étaient deux dans son corps !

Bélier : Vous allez découvrir les joies du net et pouvoir revendre les cadeaux de papy .Notre conseil : si vous êtes un jeune, gardez la carabine en plastique, elle vous permettra d’être servi plus rapidement au fast-food, et en plus, vous avez un otage en cadeau. Par contre ne jouez pas à la balle au prisonnier avec la police, vous allez perdre.

Page 26: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009 26 Actualité Quotidien Reportage Culture DétenteLe Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Mode Homme : Survivre à l’hiver

Les premières neiges ont pointé leur nez. Les garagistes passent leur temps à changer les batteries des voitures qui refusent de démarrer. Bref l’hiver.

Les bons plans de Noël

Ne pas fêter Noël !Oui, certaines personnes pour des raisons personnelles ou religieuses ne fêtent pas noël... mais rassurez-vous, nous allons exploiter d’autres moyens bien plus conviviaux et festifs.

62% de l’ensemble des Français se disent catholiques, 6% musulmans, 2% protestants et 1% juifs. 26% se déclarent « sans religion ».http://www.religioscope.info/article_146.shtml

Doubler le père noëlL’idée est simple, une fois que le père noël a posé les cadeaux au pied du sapin et est reparti sans faire de bruit, créez une diversion quelconque et subtilisez les cadeaux présents par d’autres préalablement préparés par vos soins. (Autrement dit des boites vides).Vous voilà avec une tripotée de cadeaux pour vous (à faire l’année prochaine !), mais un problème se pose encore : que faire s’ils ne vous plaisent pas ?

Liens pour la fabrication des faux cadeaux. http://babytiger.over-blog.com/article-des-faux-cadeaux-pour-noel-38627237.html)

Les vendre ?Oui, aussitôt rentré chez-vous, bondissez sur votre ordinateur et connectez-vous sur des sites de vente en ligne de particulier a particulier (Ebay pour ne pas faire de pub).Et oui c’est le paradis des bonnes affaires en tous genres. Certaines personnes déçues de leurs cadeaux iront malheureusement, sans scrupules les revendre pour en tirer quelques bénéfices. A vous de placer vos derniers «cadeaux» en vente afin d’arrondir votre fin de mois.

En France : 40% des internautes prévoient de revendre leurs cadeaux de Noël.Soit 4 millions de Français qui auraient déjà revendu un cadeau sur internet.h t t p : / / f r . n e w s . y a h o o .com/55/20091218/tod-france-40-des-internautes-prvoient-d-17baed7.html

Pour les impatients, il y a toujours le bon troc entre voisins.Echangez votre nouveau bien contre celui du voisin, car qui sait peut-être allez-vous ensemble y trouver votre compte.Et puis comme on dit : l’herbe est toujours plus verte chez le voisin !http://selidaire.org

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Ha, la période des fêtes, quelle joie, des cadeaux, des surprises, oui mais voilà, ce bon gros père noël ne vous a pas gâté comme vous l’espériez l’an dernier !

L’hiver. Et pourtant on croise encore régulièrement des hommes en simples pulls, les mains dans les poches qui essayent tant bien que mal de faire passer le message : « je suis un dur, je n’ai pas froid ».En fait le principal message qu’ils font passer est « je suis un gland, je vais attraper la crève et je ne m’en rends pas compte ».Petit guide de conseils indispensables pour survivre à l’hiver :

1) Empilez les couches.N’ayez pas peur d’empiler les couches, c’est la meilleure façon de se protéger des morsures du froid. Par exemple une chemise + un pull + une veste + un manteau.Si besoin, n’hésitez pas à empiler deux paires de chaussettes.2) Les gants.Indispensable si vous ne souhaitez pas avoir les doigts aussi raides que des Mister Freeze. Dans le doute, de

classiques gants en cuir noir ou gris feront parfaitement l’affaire.3) Les écharpes.

Idem, si vous ne souhaitez pas avoir la voix tellement enrouée que vous ferez c o n c u r r e n c e à Barry White, couvrez-vous le cou. Préférez des écharpes unies. Par exemple une

écharpe grise assortie à des gants gris rendra très bien.4) La tête.Là le problème est plus délicat.Le chapeau vous fera irrémédiablement passer pour un dragueur à deux balles.La chapka, bon, c’est une chapka.La casquette, n’en parlons pas.Le béret fait un peu titi parisien.Le « moins pire » semble être le bonnet. Le plus sobre possible. Mais si vous pouvez vous en passer…Allez, sur ce je vais me faire un petit grog…

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De tout temps, les messieurs ont chassé, fait la guerre, abattu des forêts entières et détruit des civilisations millénaires. Le mâle ne craint pas les coups -même violents-, ni les insultes ignobles, ni même parfois la mort elle-même. Mais regardez ses yeux lorsque la compagne de l’homme contemporain gifle celui-ci ou pire : met en doute ses performances sous la couette. Alors le monde semble s’écrouler. De là s’ensuit bouderie, abstinence, revanche, parfois même adultère ou rupture (la liste n’est pas exhaustive). L’égo masculin, l’assurance virile... Cette notion à la fois abstraite et réelle est la cause de nombreux maux. Il arrive que les femmes en jouent, taquinent, testent... jusqu’à aller trop loin. Nombre d’entre elles se retrouvent alors bouche bée devant la réaction de l’homme boudeur et cherchent à débloquer la situation : « t’as pas d’humour » ou « on peut plus dire ce qu’on pense » ou encore « tu l’as cherché ». Peu efficace.

Moralité : Mesdemoiselles si vous tenez vraiment à faire souffrir votre homme, ne le griffez pas, ne couchez pas avec son meilleur ami, ne brûlez pas son pull préféré... Accusez-le juste de ne pas vous faire jouir.

La confiance en soi chez la femme

« Est-ce que je suis grosse / maigre ? ». Quel homme n’a pas entendu cette question ? Quelle fille ne se l’est jamais posée ? Combien se sont dit un jour « pourquoi il reste avec moi alors qu’il y a plein de filles mieux que moi » ?

C’est un fait, les filles n’ont pas confiance en elles. Et pas la peine de croire que les nanas avec le forfait « string, piercing, j’te-raccompagne-au-parking » sont mieux dans leur peau que la petite boulotte du premier rang : draguer n’est que se prouver à soi-même qu’on peut plaire. Pour vouloir (se) prouver quelque chose, il faut d’abord ne pas en être sûr. Ce n’est pas un caprice quand les filles réclament des compliments ou des paroles rassurantes : c’est juste pour se sentir mieux. Au bénéfice de tous car quand la femme sourit, l’homme respire...

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L’égo susceptible des hommes

1 – Au tarot, votre tactique est :# La chasse au petit% D’avoir de bonnes coupes& De mettre des points dans le chien@ Le bluff, même sans avoir de jeu

2 – Les superstitions, vous…& … vivez très bien sans% …y croyez un peu, on ne sait jamais ce qui peut arriver.# …trouvez ça amusant.@ …les provoquez pour voir si ça existe !

3 - Le vendredi 13, c’est le jour idéal pour…& …aller au travail, comme tous les jours ?@ …jouer au loto ?% …rester couché ?# …taquiner les superstitieux ?

4 - Il est 13h13…@ Quelqu’un pense à moi ? Mais qui est-ce ?# Je suis en retard ? On m’attend ?& C’est une bonne chose% Vite ! La minute suivante !!

5 - 13/20 de moyenne aux examens…% Ce n’est pas rassurant pour le deuxième semestre@ Je ferai mieux que ça !# Je signe tout de suite !& C’est suffisant c’est ce qui compte

Vous avez une majorité de @Pas de doute, vous aimez jouer. La vie est un jeu et le 13 est un jouet de plus ! Attention à ne pas le faire en permanence, certaines choses ne se jouent pas sans quelques ennuis.

Vous avez une majorité de &On peut vous demander de passer sous une échelle un vendredi 13 pour chercher un chat noir, ça ne vous fait rien. Vous suivez votre chemin au jour le jour et vous vous moquez du reste.

Vous avez une majorité de %Dans le doute, vous vous abstenez. Vous vous méfiez des signes et lisez l’horoscope chaque semaine. Détendez-vous, si vous croyez aux symboles, tâchez de leur donner tort !

Vous avez une majorité de #La vie est faite de petits détails et vous savez en profiter. Vous savez repérer les signes même si vous ne faites pas votre vie autour. L’ennui est assez rare dans votre vie. N’oubliez pas de dormir !

TEST : les superstitions et vous ?

Petit test sans prétentions !

écharpe de l’OM facultative !

Page 27: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)

Actualité Quotidien Reportage Culture Détente 27 Le Tapis Volant - vol.7 Avril 2009

Le Journal Tapis Volant est votre journal étudiant. Il a pour vocation de vous informer sur ce qui concerne et intéresse le monde étudiant. Vous pouvez naturellement y participer quelle que soit votre passion (écriture, photo, dessin...) Pour participer voici la marche à suivre :

- Contactez l’équipe par le coupon ci-dessous, ou aux contacts mentionnés en page 2 du journal.- En échange d’une cotisation symbolique (5 euros) vous devenez membre de l’association Fac-here pour toute l’année universitaire.Les membres de l’association peuvent écrire autant qu’ils le souhaitent durant toute l’année, et ne sont pas limités dans leurs contributions.

Vous pouvez ainsi choisir de publier une seule fois ou de tenir une chronique mensuelle : Vous êtes libres de choisir votre implication pour aménager votre planning avec les cours et les examens.- Si vous n’avez pas d’idées précises de chroniques, nous pouvons vous recommander des enquêtes, interviews, dossiers ou encore brèves à mettre en oeuvre. Il suffit de demander :)

Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous adresser ce coupon par courrier ou à nous l’apporter au local de l’association, nous en discuterons autour d’un café !

Par avance, merci de votre participation

Participez au journal !

Association Fac-here2 place Emile Blondel

La Maison de l’Université – 1er étage76 821 Mont Saint Aignan Cedex

Je souhaite participer à la vie de l’association et du Journal Tapis Volant, en m’impliquant dans (plusieurs choix possibles) :

La rédaction de brèves ou d’articles ponctuelsLa rédaction de chroniques mensuelles / bimestriellesLe comité de relectureLa photographieLe dessin ou la caricatureLa mise en pageLa distribution du journalLa recherche d’annonceurs

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Expression libreLe Tapis Volant n°13 - jan. 2010

Au pays du Sudoku

La solution du Sudoku du mois est à votre disposition, contactez la rédaction. Vous désirez un autre jeu pour les prochains mois ? A vos suggestions : tests de personnalité, mots croisés, garder le Sudoku... vous choisissez ! :)

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L’abominable Paradygme du Vendredi 13Malory inspecta une dernière fois ses préparatifs pour le lendemain, afin d’être sûr que, cette fois, il n’y aurait pas de couac. La dernière fois, il s’était quand même fait avoir par un lapin avec une tâche noire sur l’œil gauche (très fâcheuse cette tâche !) qui avait foncé sous les roues de sa voiture, l’éclaboussant ainsi de treize taches de sang et rendant sa patte droite inutilisable pour contrer le mauvais sort.Cette fois-ci, l’enjeu était gros. Le lendemain, encore un satané Vendredi 13, Malory fêtait ses 52 Printemps, et tout le monde sait bien que 52, c’est quatre fois 13 ! Le fait était trop troublant pour n’être qu’une simple coïncidence, c’est pourquoi Malory vérifia que tout était bien en place pour une septième fois (attention, symbolique !) avant de se coucher à minuit et sept minutes, calé sur le côté droit de son oreiller. La dernière fois qu’il vit l’heure sur son petit réveil en forme de cochon phosphorescent (cochon, symbole de richesse), il était minuit vingt, et Malory nota qu’il s’était écoulé treize minutes depuis qu’il s’était couché avant de s’endormir comme une masse.Le lendemain, Malory fut réveillé par une sonnerie des plus désagréables. Damned ! Il avait oublié de débrancher le téléphone ! Il eut juste le temps de se lever, de déraper sur son chausson

droit qu’il avait tenté d’enfiler avec le pied gauche (« bordel ! j’me lève du pied gauche ! »), de se manger le coin de la porte dans le tibia (tant qu’à faire) et de déraper sur sa commode avant de prendre son téléphone qui continuait de sonner comme si de rien n’était. Ses prouesses furent récompensées par une « mise au point » de son patron qui lui demandait de manière tout à fait rhétorique (ton sarcastique à l’appui) si son heure et demie de retard était normale. Non, pas vraiment. Que s’était-il passé ? A son plus grand étonnement, il s’était passé la chose la plus classique du monde : la preuve que la « panne de réveil » n’était pas qu’une excuse bidon pour retardataires chroniques. Son réveil avait tout bêtement rendu l’âme, à 3h13 bien sûr. Il était 9h34, et Malory était toujours en pyjama (vert, quelle imprudence !). Il prit donc une cadence olympique et se retrouva dans sa voiture à 9h47 (treize minutes pourse préparer, génial…), prêt à mettre au défi tous les radars et contrôles routiers du monde pour ne pas se faire virer de sa boîte.En chemin, il écrasa deux hérissons (« pas grave, ces sales bêtes ne portent pas malheur »), se fit flasher une fois (« prévisible »), faillit renverser une petite vieille (« failli seulement ») et percuta légèrement la voiture de son bien-aimé patron (« pas vu, pas pris »)

avant de se garer. Sur le parking, il croisa un chat noir qui le nargua en se léchant le derrière sur son passage. Malory détestait particulièrement les chats noirs, ces machins-là pouvaient vous filer la poisse sur dix générations s’ils se faisaient écraser à minuit un soir de pleine Lune après vous avoir coupé la route sur la gauche. Mais le simple fait de les toucher pouvait attirer le mauvais œil sur vous, c’est pourquoi le brave homme contourna le fauve en gardant une distance bien raisonnable.Arrivé devant la porte de son bureau, Malory entendit des voix. Quelqu’un était dans son domaine. Malory avait toujours eu la peur phobique de se faire agresser, et il sentit son cœur s’emballer. Il tenta de respirer, et au moment où il ouvrit la porte brusquement pour surprendre l’ennemi, une détonation se fit entendre. Malory tomba raide mort sur le beau tapis vert pomme de son bureau, emporté par une crise cardiaque non prévue dans son programme, tandis qu’un liquide doré se renversa sur lui, du champagne qui s’écoulait joyeusement d’une bouteille à peine ouverte par ses collègues pour fêter son 52ème anniversaire.Score final : Vendredi 13 – 1 / Malory – 0. Game Over.

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Une nouvelle de Fanny Renard

Vous venez de passer les fêtes de noël, et maintenant question que vous deveniez définitivement vacciné des repas de fêtes, on va finir à la galette frangipane de l’épiphanie ! Quelle chance ! En plus, vous avez pris trois kilos, et vos jeans vous boudinent, décidément l’année commence mal.J’ai pour vous une astuce « spécial début d’année ». Vous avez peut-être déjà entendu parler du régime Dukan ? Ou du moins de sa galette ? Je vais vous en donner la recette.La galette de son d’avoine : 1,5 c. à soupe de fromage blanc 0%, 1 œuf, 1,5 c. à soupe de son d’avoine, vous mélangez, et hop dans un poêle à dorer tel une crêpe ! De l’aspartame saupoudré dessus, c’est bon, et surtout cela fait éliminer. Une cure de deux semaines devrait vous faire perdre tout ce qui a été prit. Bien sûr vous ne mangez que ça au petit déjeuner, avec un thé ou café, sinon ça ne sert à rien.Bon appétit !

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Cuisine : Une galette

régime magique !

L’insolite du moisD’où peut venir cette photo ? A vous de nous le dire en répondant à l’adresse [email protected]. La réponse sera dévoilée le mois prochain :)

Comment avez-vous passé Noël ?- Comme un cadeau !- C’est-à-dire ?- J’ai passé toute la soirée couché sous le sapin !

Lui : Salut ! On est pas sorti ensemble déjà une fois, ou deux ?Elle : C’est possible... mais juste une fois... je ne fais jamais deux fois la même erreur.

Un peu d’humour

Lui : Comment avez-vous fait pour être si belle ?Elle : On a dû me donner votre part !

C’est l’histoire d’un gars qui dit à un autre :- Hey... t’as une banane dans l’oreille !- Quoi ?- T’as une banane dans l’oreille !- Quoi ?- T’as une banane dans l’oreille !- Parle plus fort, j’ai une banane dans l’oreille !

Page 28: Journal Tapis Volant n°13 (Association Fac-here - Rouen - janvier 2010)