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87""Année —N°104 ABONNEMENTS Trois Mois. . 4 fr. Six Mois . . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dshors du départsmant: 16 fr. {•TRANOER 2a FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt LocàL d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers - FONDE EN 1841 - PARAISBANT LE MERCREDI & l_E SAMEDI REDACTION & ADMINISTRATION : PLACE DU MARCHE-NOIR Mercredi 30 Décembre 1931 LE NUMÉRO 15 ips J Les Aboanemerits sont payables d'a- vance et l'acceptation do troi» nu- méros engage pour un* innée. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 i Sirecteor: A. aiROUARD i Téléphon» 1-96 Les Mystiques de la Paix Dans ses essais critiques des œuvres de son père, le comte Léon Tolstoï ne craint pas de dire combien la conception révo- lutionnaire de l'auteur de « La Guerre et la Paix », a été néfaste à son pays. Son but n'était pas de provo- quer une guerre fratricide au sein de l'empire des Tsars, mais de a Irévolutionner l'art et la science », ce qu'il n'a pas su faire aux dires de son propre fils. Le peuple russe, dont il vou- lait améliorer la condition mo- rale el matérielle, ne l'a pas com- pris. Tolstoï, dans ses contes popu- laires, prêchait la fraternité entre les hommes. « Ne sois l'ennemi de personne » écrivait-il, « ne résiste pas au mal par la violen- ce ».I1 n'avait donc à cet égard aucun rapport avec ceux qui veulent tout mettre à feu et à sang. Mais il n'en est pas moins vrai que, par son opposition au gou- vernement russe, il n'a pas pu cacher, comme l'écrit son fils, un a esprit de révolte » que les mas- ses ne tardèrent pas à discerner. Les masses n'acceptèrent que cet esprit, et les idées fondamentales de Tolstoï se répandirent avec ra- pidité sur tout le territoire rus- se. Chaque paysan savait qu'il y avait un Tsar à Saint-Pétersbourg mais il connaissait l'existence de Tolstoï. Et lorsque Lénine entra en Russie, le terrain était bien préparé. « Il n'avait qu'à tendre sa torche pour allumer le feu. La guerre désastreuse avait fait le reste. » Gomment ne pas admirer la franchise du comte Léon Tolstoï qui ne craint pas de critiquer sous ce rapport l'œuvre de son père. Il pense que son père est l'un des principaux responsables delà tourmente russe, et il le proclame en toute sincérité. Il pense qu'il faut éviter, par tous les moyens, la révolution, sour- ce de misères et de ruines. Il pense qu'il n'est pas permis aux |iomrrîes de détruire un régime tant qu'ils n'ont pas le moyen de mieux faire. Et il ne craint pas de faire grief à son père d'avoir pensé autrement et d'avoir, pas ses écrits tendancieux, fait le plus grand mal à ceux qu'il voulait sauver. « Si Tolstoï, dit il, avait employé seulement unecentième partie de son énergie mentale à améliorer et à rationnaliser le pouvoir de son pays au lieu de le détruire, certainement des mil- lions de vies humaines auraient été sauvées et un bien incalcula- ble en serait résulté. » * * Combien, chez nous et ailleurs, de Tolstoï au petit pied, qui font. un mal inouï à leur pays? Certes, il est beau de vouloir a transfor- mer les glaives en socs de char- rue », car la guerre est le plus monstrueux des crimes, mais en jetant bas ses armes avant que les esprits soient préparés, ne craint-on pas d'envoyer au mas- sacre les partisans de la paix à tout prix. Les mystiques de la paix, com- me les mystiques de l'égalité des conditions sont des êtres .dange- reux. La Russie en a fait une triste expérience et le comte Tolstoï prétend que le peuple russe con- damnera l'influence néfaste de son père. 11 y a quelques jours, au Troca- déro, les mystiques de la paix, animés au début de leurs Con- grès, des meilleures intentions, se colletaient en fia de séance, comme des chiffonniers, démon- trant ainsi, d'une manière pé- remptoïre, qu'il y a au moins deux façons de concevoir la paix et que les hommes peuvent se battre encore sans armes. Les pacifistes, qui veulent im- poser leur méthode par la farce, sont aussi redoutables que les bellicistes. Ils oublient que le progrès, ce- lui de la paix comme des autres ne se réalise pas par l'antagonis- me, mais par l'union des efforts, et la solidarité des intérêts. La Société des Notions, en dépit de ses détracteurs, poursuit sa marche en avant. Le plus redou- table obstacle, pour elle, est la passion inconsidérée des mysti- ques, de ceux qui veulent la paix « à tout prix ». H. M. NOUVELLES EXPRESS Avant la Conférence des Réparations, les experts français et anglais vont tenter d'adopter une attitude commune à l'égard des États-Unis. Malgré le froid intense, les Japonais poursuivent leur « expédition punitive ». L'état de santé du lieutenant Mangin reste grave. M. Maginot, ministre de la guerre, souffre d'une infection intestinale à ca- ractère typhoïde. tiiininiiiiiinniminniiHiiiiiuinïïV Portefeuilles «gelés» On parle beaucoup en ce moment, à pro- pos de l'Allemagne des «crédits gelés». Je criois que cette eïxpression pourrait être étendue avec justesse à tous nos porte- feuilles. L'argent ne manque pas, il est même su- rabondant, mais il ne circule plus. Les ac- tions de toutes sortes sont aujourd'hui ré- parties dans un nombr^ formidable d^ por" tefeuilles. appartenant, non à quelques ra- res détenteurs, mais à de véritables mul- titudes. Depuis que la baisse a commencé et s'est étendue dans le monde entier, tout le mon- de escomptant la hausse et la reprise des affaires, a cessé de vendre et d'acheter. Le résultat en est le plus extraordinaire em- bouteillage qui se soit jamais vu.. Tout est arrêté. Que l'on propose à ufi ca- pitaliste petit ou grand une affaire, même excellente, immédiatement il se dit que, pour prêter son concours, il lui faut ven- dre des titres, que, sur ces titres, il va per- dre 6o %, et sou^^nt davantage : en con- séquence, il s'abstient. La hausse est-elle à espérer ? Beaucoup commefncent à se le demander. Certes les titres avaient été très gonflés à la suite de la guerre. L'effondrement actuel n'est-il pas analogue à celui du franc qui a perdu, d'une manière définitive, les quatre cin- quièmes' de sa valeur ? La crise sera vraisemblablement de lon- gue durée. L'immense majorité ne se ré- soudra pas à rerhettre ses papiers en cir- culation avant que la hausse ne soit venue ou què le temps lui ait irréfutablement dé- montré qu'elle doit se résigner à sa perte. On est parfois étonné de ce qui nous ar- rive et cependant, nous l'apprenons main- tenant, à nos dépeins, c'est la chose la plus naturelle du monde. Jadis, quand on' avait de l'argent à pla- cer, on le faisait valoir soi-même ou on le confiait à des personnes que l'on connais- sait et pour des affaires que l'on pouvait suivre. C'était sage et prudent. Aujourd'hui, on a cru plus malin de procéder différemrnent et l'on a préféré confier son argent à dés inconnus pour des affaires qu'il était matériellement impossi- ble de connaître et de suivre. Les débuts de ce système ont été merveilleux. La Eou- le de neige a protTigieusemént grossi, elle s'est mise à rouler avec une vitesse tou- jours accélérée, mais a au bout du fossé la culbute » et nous y sommes... Cependant toutes les crises finissent par passer et il en sera de même de celle-ci. Puisse-t-elle au moins nous servir de le- çon) La constitution des fameux « porte- feuilles », petits ou gros, n'a été, pour les uhs, qu'un moyen commode de se débar- rasser sur autrui du soin d'administrer sa fortune, pour d'autres qu'un système de spéculation et de loterie. Revenons à la sagesse de nos pères et, à l'avenir, ne prêtons notre argent qu'à bon escient. Mieux encore, faisons le valoir nous-mêmes, chez nous, à la fois pour no- tre plus grand bien et pour celui de notre pays. HENRY DE FRANCK. §§§ LES MAUVAIS MAITRES A propos des déclarations récentes de M. Charlety recteur de l'Académie de Paris, sur la faiblesse des parents envers leurs en" fants, en ce qui touche leur éducation, Fi- garo regrette qu'il n'ait rien dit de l'es- prit des pédagogues. « Or, s'ils sont dans leur ensemble in- telligents et dévoués, il faudrait pourtajnt avouer que le nombre des mauvais maîtres, • des maîtres indignes, corrupteurs de l'ilme de" leurs élèves, augmente tous les jours et que, dans nos Universités de province sur- tout, les scandales se multiplient dans d'inquiétantes proportions. Les professeurs et les instituteurs qui travaillent avec acharhement et perfidie à ruiner dans l'es- prit de leurs élèves toutes les idées et tou- tes les traditions qui les rattachent aux gé- nérations passées, au sol de leur patrie, qui s'efforcent d'abolir en eux les verlus sur lesquelles repose l'ordre social, se font légion. » Les enfants s'instruisent bien plus par l'exemple que par les préceptes et lés dis- î cours. Quelle génération pous prépare cet instituteur dont parlait le Temps qui, à propos des obsèques d'un « camarade » por- té en terre sous les auspices du drapeau rouge, signe un placard où l'on peut lire : «Eh bien oui ! Notre emblème sort d'un « abattoir »... et si nous en sommes fiers c'est qu'il est teinté du sang de nos frères tombés sous les balles bourgeoises et capi- talistes, des liseurs <( abhatus » à Lyon par les soldats de Casimir-Périer, des ouvriers de VillaneuyeSaint-Georges et de Draveil, victimes de Clemenceau »... Quelles mères de famille nous promet cette Mlle X..., pro- fesseur d'un lycée de jeunes filles qui, au chef-lieu d'un département du Massif Cen- tral, rassemble et dirige une bande de chô- meurs et les lance à l'assaut de la salle où siège le conseil municipal ? » M. le recteur de l'Aràdéniie de Paris recommande aux pères de familles la res- tauration du principe d'autorité, tandis que le Grand Maître de l'Université ferme les yeux sur les manquements à la disci- pline des instituteurs et institutrices affi- liés à la Confédération Générale du travail, qui prêchent infatigablement ^ leurs col- lègues l'action directe et donnent h leurs élèves l'exemple de la sédition, N'est-ce- pas paradoxal ? » CHEMINS DE FER PARIS-ORLÉANS FÊTE DU JOl'Il DE L'AN Le jeudi 3i décembre Train express {toutes classes) sur Limoges Paris-Quai d'Orsay . . . départ i3 h. oo Vierzon arrivée i5 h. 58 Limoges arrivée ig h. si Principales corrp.çpondances assurées : à Vierzon, sur Tours, Bourges, Montlu- çon, Cosne, Saincaize et Argent, ainsi que pour toutes les gares comprises entre Vier- zon et Limoges; à Ghâteauroux, sur Montluçon et Tours; à Saint-Sulpice-Laurière, sur Busseau- sur-Créuse. INFORMATIONS CONFIANCE. NOCTURNE La Chambre' a battu une manière de re- cord, aïKiiut son départ en congé. Elle a au moins trois fois donné sa con- fiance au gouvernement au cours de séan- ces nocturnes. Qui donc, voilà quelques années, ne voulait pas accorder au cabi^ net « ,s(t confiance dans la nuit » I Un des plus graves journaux parisiens n'a pas craint de donner comme titre à son dirtiole de tôle cojisacré aux travaux de la Chambre : Ouvert la nuit. Peut-être le besoin d'aller dormir est-il pour un député le commencement de la sagesse ? LA MAIN-D'ŒUVRE ÉTRANGÈRE La Chambre des Députés a adopté récem- ment un pi-ojet relatif à la réglementalion de la main d'œuvre étrangère, qui est des- tiné à protéger les travinlleurs français con- tre la concurrencé qui leur est faile i>ar les salariés étrangers. Préalablement à la discussion., la Cham- bre a entendu un exposé du ministre du Travail, M. Landry, qui a précisé les con- ditions dans lesquelles la main-d'œuvre étrangère est employée en France. LE PORTUGAL DECORE NOS AVIATEURS Le Minislre du Porluyal à Paris a offert un déjeuner au Cercle interallié aux géné- raux Pujo et Iloudemon, ainsi qu'aux co- lonels Brocard et Duseigneur, auxquels il a remis les insignes de grand-officier de l'ordre militaire de Saint-Thomas-d'Aviz. Assistaient à ce déjeuner : le colonel Cif- ka Duarte, inspecteur de l'aivialian portu- gaise, qui vient de faire un stage dans les formations de l'aéronautique militaire, et le commandant Partéla, attaché militaire de l'air près la légation du Portugal. LE BUDGET DE LA SEINE Le Conseil général de la Seine a tenu séance samedi. M. Fiancelte, rapporteur général, a pré- senté son projet de budget pour igSa, s'é- levant à im milliard 978.3/18.579 francs, comportant une réserve de 10 millions G-H.tid'] francs. Le chômage, à lui seul, peut nécessiter une dépense de 60 millions. On doit payer les secours de chômage, l'assemblée est unanime sur ce point, d'où la nécessité de maintenir à cet effet l'élasticité du budget. A LA COm''ÉRENCE DE LA HAYE ? On assure que la question de la parlici- pation des Etals-Unis à la Conférence de La Haye, sur les dettes et les réparations est discutée activement par le président Hoover, ses conseillers politiques et les ex- perts financiers. La décision dépendrait de la rédaction de l'invitation qui sera adres- sée aux Etats-Unis, Le secrétaire Trésor, M. Mellon, et les experts financiers, sont favorables à la par. ticipalion. §§§ A LA GLOIRE DE GALLIENI Pour honorer In mémoire de son illustre concitoyen le maréchal CMieni, la coquet- te station de Saini^Eaphaël organise le 16 avril 1982 de ^mndes fêtes civiles et mili- taires. Ai>ee le concours de nombreuses person. naliiés, le comité des fêtes et la municipa- lité de Saint-Raphafl ont élaboré une fête

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Page 1: Journal Politique et Littéraire ips En dshors du ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · rale el matérielle, ne l'a pas com-pris. Tolstoï,

87""Année —N°104 A B O N N E M E N T S

Trois Mois . . 4 fr.

Six Mois . . . . 7 fr.

U n A n . . . . 12 fr .

En dshors du départsmant: 16 fr. { • T R A N O E R 2 a F R A N C S

I N S E R T I O N S

Annonces , la l igne. 1 .80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2 . 5 0

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt LocàL d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers

- FONDE EN 1841 -P A R A I S B A N T LE M E R C R E D I & l_E S A M E D I

REDACTION & ADMINISTRATION : PLACE DU MARCHE-NOIR

Mercredi 30 Décembre 1931

LE N U M É R O

15 ips J

Les Aboanemerits sont payables d'a-

vance et l 'acceptation do t ro i » nu-

méros engage pour un* innée.

La quittance est présentée à l'abonné

sans dérangement pour lui.

C/C/ Nantes 154-28 i Sirecteor: A. aiROUARD i Téléphon» 1-96

Les Mystiques de la Paix

Dans ses essais critiques des œuvres de son père, le comte Léon Tolstoï ne craint pas de dire combien la conception révo-lutionnaire de l'auteur de « La Guerre et la Paix », a été néfaste à son pays.

Son but n'était pas de provo-quer une guerre fratricide au sein de l'empire des Tsars, mais de a Irévolutionner l'art et la science », ce qu'il n'a pas su faire aux dires de son propre fils.

Le peuple russe, dont il vou-lait améliorer la condition mo-rale el matérielle, ne l'a pas com-pris.

Tolstoï, dans ses contes popu-laires, prêchait la fraternité entre les hommes. « Ne sois l'ennemi de personne » écrivait-il, « ne résiste pas au mal par la violen-ce ».I1 n'avait donc à cet égard aucun rapport avec ceux qui veulent tout mettre à feu et à sang.

Mais il n'en est pas moins vrai que, par son opposition au gou-vernement russe, il n'a pas pu cacher, comme l'écrit son fils, un a esprit de révolte » que les mas-ses ne tardèrent pas à discerner. Les masses n'acceptèrent que cet esprit, et les idées fondamentales de Tolstoï se répandirent avec ra-pidité sur tout le territoire rus-se. Chaque paysan savait qu'il y avait un Tsar à Saint-Pétersbourg mais il connaissait l'existence de Tolstoï. Et lorsque Lénine entra en Russie, le terrain était bien préparé. « Il n'avait qu'à tendre sa torche pour allumer le feu. La guerre désastreuse avait fait le reste. »

Gomment ne pas admirer la franchise du comte Léon Tolstoï qui ne craint pas de critiquer sous ce rapport l'œuvre de son père. Il pense que son père est l'un des principaux responsables delà tourmente russe, et il le proclame en toute sincérité. Il pense qu'il faut éviter, par tous les moyens, la révolution, sour-ce de misères et de ruines. Il pense qu'il n'est pas permis aux |iomrrîes de détruire un régime

tant qu'ils n'ont pas le moyen de mieux faire.

Et il ne craint pas de faire grief à son père d'avoir pensé autrement et d'avoir, pas ses écrits tendancieux, fait le plus grand mal à ceux qu'il voulait sauver. « Si Tolstoï, dit il, avait employé seulement unecentième partie de son énergie mentale à améliorer et à rationnaliser le pouvoir de son pays au lieu de le détruire, certainement des mil-lions de vies humaines auraient été sauvées et un bien incalcula-ble en serait résulté. »

* *

Combien, chez nous et ailleurs, de Tolstoï au petit pied, qui font. un mal inouï à leur pays? Certes, il est beau de vouloir a transfor-mer les glaives en socs de char-rue », car la guerre est le plus monstrueux des crimes, mais en jetant bas ses armes avant que les esprits soient préparés, ne craint-on pas d'envoyer au mas-sacre les partisans de la paix à tout prix.

Les mystiques de la paix, com-me les mystiques de l'égalité des conditions sont des êtres .dange-reux. La Russie en a fait une triste expérience et le comte Tolstoï prétend que le peuple russe con-damnera l'influence néfaste de son père.

11 y a quelques jours, au Troca-déro, les mystiques de la paix, animés au début de leurs Con-grès, des meilleures intentions, se colletaient en fia de séance, comme des chiffonniers, démon-trant ainsi, d'une manière pé-remptoïre, qu'il y a au moins deux façons de concevoir la paix et que les hommes peuvent se battre encore sans armes.

Les pacifistes, qui veulent im-poser leur méthode par la farce, sont aussi redoutables que les bellicistes.

Ils oublient que le progrès, ce-lui de la paix comme des autres ne se réalise pas par l'antagonis-me, mais par l'union des efforts, et la solidarité des intérêts.

La Société des Notions, en dépit de ses détracteurs, poursuit sa marche en avant. Le plus redou-table obstacle, pour elle, est la passion inconsidérée des mysti-ques, de ceux qui veulent la paix « à tout prix ».

H . M.

NOUVELLES EXPRESS

Avant la Conférence des Réparations, les experts français et anglais vont tenter d'adopter une attitude c o m m u n e à l'égard des États-Unis.

Malgré le froid intense, les Japonais poursuivent leur « expédition punitive ».

L 'état de santé du lieutenant Mangin reste grave.

M . Maginot, ministre de la guerre, souffre d'une infection intestinale à ca-ractère typhoïde.

tiiininiiiiiinniminniiHiiiiiuinïïV

Portefeuilles «gelés» On parle beaucoup en ce moment, à pro-

pos de l'Allemagne des «crédits gelés». Je criois que cette eïxpression pourrait être étendue avec justesse à tous nos porte-feuilles.

L'argent ne manque pas, il est même su-rabondant, mais il ne circule plus. Les ac-tions de toutes sortes sont aujourd'hui ré-parties dans un nombr^ formidable d^ por" tefeuilles. appartenant, non à quelques ra-res détenteurs, mais à de véritables mul-titudes.

Depuis que la baisse a commencé et s'est étendue dans le monde entier, tout le mon-de escomptant la hausse et la reprise des affaires, a cessé de vendre et d'acheter. Le résultat en est le plus extraordinaire em-bouteillage qui se soit jamais vu..

Tout est arrêté. Que l'on propose à ufi ca-pitaliste petit ou grand une affaire, même excellente, immédiatement il se dit que, pour prêter son concours, il lui faut ven-dre des titres, que, sur ces titres, il va per-dre 6o %, et sou^^nt davantage : en con-séquence, il s'abstient.

La hausse est-elle à espérer ? Beaucoup commefncent à se le demander. Certes les titres avaient été très gonflés à la suite de la guerre. L'effondrement actuel n'est-il pas analogue à celui du franc qui a perdu, d'une manière définitive, les quatre cin-quièmes' de sa valeur ?

La crise sera vraisemblablement de lon-gue durée. L'immense majorité ne se ré-soudra pas à rerhettre ses papiers en cir-culation avant que la hausse ne soit venue ou què le temps lui ait irréfutablement dé-montré qu'elle doit se résigner à sa perte.

On est parfois étonné de ce qui nous ar-rive et cependant, nous l'apprenons main-tenant, à nos dépeins, c'est la chose la plus naturelle du monde.

Jadis, quand on' avait de l'argent à pla-cer, on le faisait valoir soi-même ou on le confiait à des personnes que l'on connais-sait et pour des affaires que l'on pouvait suivre. C'était sage et prudent.

Aujourd'hui, on a cru plus malin de procéder différemrnent et l'on a préféré confier son argent à dés inconnus pour des affaires qu'il était matériellement impossi-ble de connaître et de suivre. Les débuts de ce système ont été merveilleux. La Eou-le de neige a protTigieusemént grossi, elle s'est mise à rouler avec une vitesse tou-jours accélérée, mais a au bout du fossé la culbute » et nous y sommes...

Cependant toutes les crises finissent par passer et il en sera de même de celle-ci.

Puisse-t-elle au moins nous servir de le-çon) La constitution des fameux « porte-

feuilles », petits ou gros, n'a été, pour les uhs, qu'un moyen commode de se débar-rasser sur autrui du soin d'administrer sa fortune, pour d'autres qu'un système de spéculation et de loterie.

Revenons à la sagesse de nos pères et, à l'avenir, ne prêtons notre argent qu'à bon escient. Mieux encore, faisons le valoir nous-mêmes, chez nous, à la fois pour no-tre plus grand bien et pour celui de notre pays.

HENRY DE FRANCK. §§§

LES MAUVAIS MAITRES

A propos des déclarations récentes de M. Charlety recteur de l'Académie de Paris, sur la faiblesse des parents envers leurs en" fants, en ce qui touche leur éducation, Fi-

garo regrette qu'il n'ait rien dit de l'es-prit des pédagogues.

« Or, s'ils sont dans leur ensemble in-telligents et dévoués, il faudrait pourtajnt avouer que le nombre des mauvais maîtres,

• des maîtres indignes, corrupteurs de l'ilme de" leurs élèves, augmente tous les jours et que, dans nos Universités de province sur-tout, les scandales se multiplient dans d'inquiétantes proportions. Les professeurs et les instituteurs qui travaillent avec acharhement et perfidie à ruiner dans l'es-prit de leurs élèves toutes les idées et tou-tes les traditions qui les rattachent aux gé-nérations passées, au sol de leur patrie, qui s'efforcent d'abolir en eux les verlus sur lesquelles repose l'ordre social, se font légion.

» Les enfants s'instruisent bien plus par l'exemple que par les préceptes et lés dis-

î cours. Quelle génération pous prépare cet instituteur dont parlait le Temps qui, à propos des obsèques d'un « camarade » por-té en terre sous les auspices du drapeau rouge, signe un placard où l'on peut lire : « E h bien oui ! Notre emblème sort d'un « abattoir »... et si nous en sommes fiers c'est qu'il est teinté du sang de nos frères tombés sous les balles bourgeoises et capi-talistes, des liseurs <( abhatus » à Lyon par les soldats de Casimir-Périer, des ouvriers de VillaneuyeSaint-Georges et de Draveil, victimes de Clemenceau »... Quelles mères de famille nous promet cette Mlle X..., pro-fesseur d'un lycée de jeunes filles qui, au chef-lieu d'un département du Massif Cen-tral, rassemble et dirige une bande de chô-meurs et les lance à l'assaut de la salle où siège le conseil municipal ?

» M. le recteur de l'Aràdéniie de Paris recommande aux pères de familles la res-tauration du principe d'autorité, tandis que le Grand Maître de l'Université ferme les yeux sur les manquements à la disci-pline des instituteurs et institutrices affi-liés à la Confédération Générale du travail, qui prêchent infatigablement ^ leurs col-lègues l'action directe et donnent h leurs élèves l'exemple de la sédition, N'est-ce-pas paradoxal ? »

CHEMINS DE FER PARIS-ORLÉANS FÊTE DU JOl'Il DE L'AN

Le jeudi 3i décembre

Train express {toutes classes) sur Limoges

Paris-Quai d'Orsay . . . départ i3 h. oo Vierzon arrivée i5 h. 58 Limoges arrivée ig h. si

Principales corrp.çpondances assurées : à Vierzon, sur Tours, Bourges, Montlu-

çon, Cosne, Saincaize et Argent, ainsi que pour toutes les gares comprises entre Vier-zon et Limoges;

à Ghâteauroux, sur Montluçon et Tours; à Saint-Sulpice-Laurière, sur Busseau-

sur-Créuse.

INFORMATIONS CONFIANCE. NOCTURNE

La Chambre' a battu une manière de re-

cord, aïKiiut son départ en congé.

Elle a au moins trois fois donné sa con-

fiance au gouvernement au cours de séan-

ces nocturnes. Qui donc, voilà quelques

années, ne voulait pas accorder au cabi^

net « ,s(t confiance dans la nuit » I Un des plus graves journaux parisiens

n'a pas craint de donner comme titre à son

dirtiole de tôle cojisacré aux travaux de la

Chambre : Ouvert la nuit. Peut-être le besoin d'aller dormir est-il

pour un député le commencement de la

sagesse ?

LA MAIN-D'ŒUVRE ÉTRANGÈRE

La Chambre des Députés a adopté récem-

ment un pi-ojet relatif à la réglementalion

de la main d'œuvre étrangère, qui est des-

tiné à protéger les travinlleurs français con-

tre la concurrencé qui leur est faile i>ar

les salariés étrangers.

Préalablement à la discussion., la Cham-

bre a entendu un exposé du ministre du

Travail, M. Landry, qui a précisé les con-

ditions dans lesquelles la main-d'œuvre

étrangère est employée en France.

LE PORTUGAL DECORE NOS AVIATEURS

Le Minislre du Porluyal à Paris a offert

un déjeuner au Cercle interallié aux géné-

raux Pujo et Iloudemon, ainsi qu'aux co-

lonels Brocard et Duseigneur, auxquels il

a remis les insignes de grand-officier de

l'ordre militaire de Saint-Thomas-d'Aviz.

Assistaient à ce déjeuner : le colonel Cif-

ka Duarte, inspecteur de l'aivialian portu-

gaise, qui vient de faire un stage dans les

formations de l'aéronautique militaire, et

le commandant Partéla, attaché militaire

de l'air près la légation du Portugal.

LE BUDGET DE LA SEINE

Le Conseil général de la Seine a tenu

séance samedi.

M. Fiancelte, rapporteur général, a pré-

senté son projet de budget pour igSa, s'é-

levant à im milliard 978.3/18.579 francs,

comportant une réserve de 10 millions

G-H.tid'] francs.

Le chômage, à lui seul, peut nécessiter

une dépense de 60 millions. On doit payer

les secours de chômage, l'assemblée est

unanime sur ce point, d'où la nécessité de

maintenir à cet effet l'élasticité du budget.

A LA COm''ÉRENCE DE LA HAYE ?

On assure que la question de la parlici-

pation des Etals-Unis à la Conférence de

La Haye, sur les dettes et les réparations

est discutée activement par le président

Hoover, ses conseillers politiques et les ex-

perts financiers. La décision dépendrait de

la rédaction de l'invitation qui sera adres-

sée aux Etats-Unis,

Le secrétaire a « Trésor, M. Mellon, et les

experts financiers, sont favorables à la par.

ticipalion.

§§§ A LA GLOIRE DE GALLIENI

Pour honorer In mémoire de son illustre

concitoyen le maréchal CMieni, la coquet-

te station de Saini^Eaphaël organise le 16

avril 1982 de ^mndes fêtes civiles et mili-

taires.

Ai>ee le concours de nombreuses person.

naliiés, le comité des fêtes et la municipa-

lité de Saint-Raphafl ont élaboré une fête

Page 2: Journal Politique et Littéraire ips En dshors du ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · rale el matérielle, ne l'a pas com-pris. Tolstoï,

•JCFTI

du souvenir un important programma quî

se déroulera dans l'sncsinig de l'Exposition •

internationale de tourisme et à l'exécution

de laquelle collaboreront plus de cinq cents

perscfnnes. SSSi

UN BEAU GESTE

M. Edouard Renard, préfet de la Seine,

a reçu, de la Compagnie des Agents de

Change, une somme de 3o.ooo francs, des-

tinée à venir en aide aux pauvres des vingt

arrondissements de Paris,

UN GRAVE ACCIDENT

Le lieutenant Henri Mangin, fils ainé des

huit enfants du général Mangin, a été ren-

versé par un tramway de la ligne 29 alors

qu'il rentrait en taxi au domicile de sa

mère, gS, rue de Rennes.

Il venait de régler le prix de la course

au chauffeur et s'apprêtait à traverser la

chaussée.. La voiture, encore arrêtée, mas-

quait un tramway qui arrivait, et le jeune

officier se jeta, presque sans avoir le temps

de s'en rendre compte, sous le lourd vé-

hicule.

M. Henri Mangin a été grièvement bles-

sé et transporté à l'hôpital de la Charité.

Le premier examen laisse craindre une

fracture de la colonne vertébrale.

— • LE DEFICIT DE LA BANQUE DE MILAN

LA PROTECTION BU COMMERCE LOCAL

A la suite du krach de la Banca di Mila-

no la police a arrêté les administrateurs de

cet élablissement, Giovanni Manzoni^ ses

fils Lorenzo et Livio, qui sont accusés d'es-

croqueries.

Le déficit atteindrait l\o millions.

î ï ï i i i i i i i i i i i i i i i i i i imimii iûi i i i r i inï l

Notre Baumurois L 'AFFAIRE LA RONCIÈRR

Emile-Clément de la Roncière, frère ainé du futur amiral de. ce nom, était lieute-nant de lanciers, lorsque, à la f in de i833, il fut détaché à l 'Ecole de Saumur, alors commandée par le général baron de Morell. En i834, le jeune off icier fut accusé de s'ê-tre introduit la nuit par une fenêtre dans la chambre oii couchait la f i l le du géné-ral. Cette révélation causa un grand scan-dale et donna lieu en juillet i835, à un procès criminel qui se déroula devant la Cour d'Assises de la Seine. Bien que les charges relevées contre l'accusé reposas-sent sur des bases bien fragiles, et à peu près uniquemelnt sur le témoignage de Mlle de Morell, jeune fi l le hystérique et si-mulatrice, La Roncière fut condamné à dix ans de réclusion. En'18^9, il fut réhabilité, ét en i853 nommé, par le gouvernement impérial, fonctionnaire colonial. En 186g, il était commissaire aux îles de la Société, lorsqu'il fut révoqué à la suite de plain-tes en malversations déposées contre lui. 11 vécut ensuite dans l'obscurité jusqu'à sor décès, survenu en 1874.

Quant a Marie de Morell, elle épousa un diplomate français, le marquis d'Eyragues, et mourut en 1894 avec postérité.

Le procès La Roncière a donné naissance à rnie abondante littérature.

FEUILLETON de L'Echo Saumurais

>(0 34 - 30 Décembre

Lal]oriQ8deiDonoDCle par CHAIUJÎS D O D E M A N

iSuite)

» — Je te dis qu' i l y a quelque chose chez M. Céréol, s'écria-t-il en se tournant vers sa femme qui l 'avait suivi et qui re-gardait, elle aussi. La fenêtre du bureau esl| demeurée entr'ouve^fte... Gorentine n'est pas descendue pour fermer la porte. Il y a quelque chose!.. ' Je vais voir.

« S a n s écouter davantage leis objurga-tioms d'une tendre épouse, M. Gilet des-cendit, Mrtit et s 'en fut trouver M. Rossat, le cafetier. Des clients du café se joigni-rent à eux, et l ' on se dirigea vers le Mins-tel.

» Parvenus à la porte, M. Gilet cria : « Monsieur Céréol! » . Pas de réponse! « C o -J-entinc !» pas de réponae!

On 88 décida 'à entrer M. Ressat allu-ÎBa une lampe. Nouveaux appels. R i en !

» Le cœur étreint par l'angoisse, les ex-pHoratelurs gravirent l'esoaJiei- conduisant au premier étage.

j) Là, en face d'eux, la porte du bureau où le maître du logis recevait les sollici-

étoit entr'ouverte.

Nos rues sont encombrées de camelots de toutes sortes. Jamais on vit une telle affluence de balladeuses et de déballages.

Quelques conunerçants sont venus nous demander de protester contre ce <( com-merce spécial », cet abus qui est devenu pom- eux un véritable fléau en cette pé-riode de crise économique.

Nous ne pouvons que répéter ici, pour tous, ce que nous avons dit à quelques-uns. I l ne dépend que du Premier Magis-trat, de protéger les commerçants.

La vente dite au déballage est réglemen-tée par la loi du a5 juin i84i, qui a été complétée par la loi du 4 janvier 1907, des-tinée, dans la pensée du législatein-, a ar-mer l 'autorité municipale contre un abus devenu calamrteux.

La loi primitive interdisait, de façon gé-nérale, la vente aux enchères ou au cri pu-blic des marchandises neuyes, ne l 'autori-sant que dans les cas particuliers de ven-te après faillite, après décès, etc.

Mais cette loi de i84i ne protégeait pas efficacement le commerce parce que son applifcation échappait, dans les faits, à une répression avertie.

Devant les plaintes grandissantes des pa-tentés contre celte concurrence déloyale d 'un commerce interlope de plus en plus envahissant, 1)3 légl!sjlate)ur f in i t par s'é-mouvoir. De lîi, la loi du 4 janvier nj')7, qui n 'abroge pas celle du a5 juin i84i, mais qui la renforce et donne au Maire l 'autorité nécessaire pour protéger les in-térêts de ses administrés.

Il est, en effet, interdit de procéder à la vente de marchandises neuyes sous for-me de soldes, de liquidations, ventes for-cées ou déballage, sans une autorisation spéciale du Maire; le camelot est tenu de fournir aussi l ' inventaire détaillé de sa marchiandise, avec l'îndicatijon du temps nécessaire pour l'écouler, et il lui est in-terdit tnon seulement de mettre d'autres marchandises en vente pendant la durée de la l iquidation autorisée, mais même d'en recevoir; enfin, le Maire peut exiger, — et il devrait toujours le faire — qu' i l lui soit donné justification de la prove-nance des marchandises ainsi mises en vente.

Le remède est donc à côté du mal. Il n'est que de l 'administrer. Notre rôle est terminé. Jean GAULOIS.

Pour les P a u v r e s

La Conférence de St-Vincent-de-Paul re-cevra avec une vive reconnaissance, à son siège social. Patronage du Fort, 6, rue Bas-se-St-Pierre, tous les effets usagés, de tou-tes espèces, af in d'en faire bénéficier des indigents auxquels souvent ces vieux vête-ments rendent encore des services pendant la période d'hiver; coiffures, chaussures, sous-vêtements, tout est accepté avec le plus grand plaisir : d'avance les dirigeants remercient les donateurs qui leur permet-tent ainsi de secourir les malheureux.

Déposer les paquets chez le Concierge, 6 rue Basse-St-Pierre.

» A la lueur de la lampe que tenait M. Rossat, M. Gilet aperçut Céréol. Il était as-sis dans son fauteuil, la tête penchée. I l paraissait dormir.

» — Céréol I appela-t-il. » Poi(nt de réponse. » M. Gilet, de par sa profession a l 'ha-

bitude de la mort. I l entra donc, secoua Sigismond Céréol, et se tournant vers ses compagnons demeurés à la jwrte :

» — il est décédé, souffla-t-il. » Il retira sa main qu' i l sentait inouil-

lée. Il jeta un cri d'épouvante : elle était rouge de sang... Du saj ig?. . . Il y en avait partout... Sur le i:arquet, sur les meubles, sur les murs ! Le bonnet de coton et la robe de chambre dont le mort était revê-tu en étaient littéralement trempés...

» — Sigismond I appela M. Rossat qui avait été à l'école avec notre conseiller gé-néral...

» Il espérait encore!... Le malheureux]... Quoi ?...

» M. Gilet avait exainiiné le cadavre d 'un œil expérimenté.

» — Messeurs, dit-il, M. CëréoJ a reçu une ballfl dans la gorge. Une hémorragie s'en est suivie.., La mort par la suffoca-tion, ensuite... Ne touchons à rien... Le Parquet doit trouver les choses en état.

» Les assistants 'se considéraient, terri-fiés.

» — Et Corantine! murmura-t-on... » On se mi t à la recherche de la ser-

ET RÉGIONALE

CROIX-ROUGE JbRANÇAISE

Les trois Sociétés de la Croix-Rouge fe-ront une quête au profit de la Caisse de

Chômage, au Cinéma ' Palace et à l 'Artis-tic-Cinéma, le jeudi 3i décembre el diman-che 3 janvier (ma:tinéé et soirée).

A U X H O S P I C E S La Commission administrative s'est réu-

nie le mercredi -ïi, à iC heures, sous la présidence du maire.

Après avoir procédé aux adjudications des fournitures à faire à l 'établissement au cours du i""' trimestre 1932 et expédié les affaires courantes, la Commission ad-nunisltrative a été heureuse d'enregistrer que les vieillards el les enfants n'étaient pas oubliés en cette f in d'année.

C'est ainsi que le jeudi 24 décembre, M. le Directeur du Ciné-Palace, a offert 100 places en matinée.

M. Roger Brunei, conseiller municipal, et président de l'ancienne Société Poisson, a remis au directeur une somme de 200 fr. qui servira à donner aux vieillards à l'oc-casion des fêtes, des rations supplémen-taires de vin.

Mme Meyer a également informé l 'admi-nislralion hospitalière, qu'à l'occasion de la Noël, elle of frait les brioches et le Cham-pagne à tout l 'hôpital.

Mme I^elon a envoyé du café et des man-darines pour les vieillards. De jeunes boy-scouts sont venus distribuer des cigarettes'

Le Palais des Marchands et les Nouvelles Galeries ont envoyé des jouets.

D'autres donateurs voulant conserver l 'anonymat, ont également exprimé le dé-sir de faire quelque chose.

A tous la Commission administrative adresse ses plus V'ifs remerciemenls.

rantitt; il, »gt un souvonir q u « l ' e n f a n t doit \ ^ n g apprendra à ^ardar cor il l 'aidera à traver-ser certains passages pénible* de la vie.

C A I S S E D ' E P A R G N E DE SAUMUR

Résumé des opérations de l 'année igSi : Montant des versements : i4.93i.642 fr . 16 Mont ' des remlwursements : 6.639.572 fr . 32 Intérêt alloués aux déposants : 1.359.473

f r . 31.

Capital déposants au 3i décembre igSi : 42.i55.6io f r . 3i .

Livrets en circulatioin : 17.353. En leur faisant connaître les principaux

résultats de l 'année igSi , la Caisse d'Epar-gne de Saumur présente ses meilleurs voîux à ses fidèles déposants et leur rap-pelle :

Que le montant des dépôts est élevé à 20.000 fr. et peut atteindre 22.000 par le cumul des intérêts.

Qu'elle paie à vue tous les rembourse-ments partiels;

Qu'elle accepte, au même titre que le (numéraire, les Bons de la défense natio-nale, et les coupons de rente échus.

Elle attire leur attention sur les étren-nes utiles à o f f r i r aux enfants : Le livret de Caisse d'Epargne.

Il est un enseignement, il est une ga-

•••••i miiiiiim i i — i w i i i . 1 n .1.1 iiiii 1 HIIUMM

vante. Elle logeait dans les combles, dans une petite chambre, toute modeste, « as-sez bonne pour elle », disait-elle

n La porte était fermée à l ' intérieur. » Elle mit si longtemps avant de répon-

dre qu'on la crut, aux premiers instants, frappée par la main criminelle.

» Elle se décida enfin, n Lorsqu'on péhétra' ' dhiLS ra soupente,

Corentine, ^d'une paieur mortelle, les yeux hagards, serrait son fils Joséphin dans ses bras.

» — Non ! Non ! murmura-t-elle. » Sa terreur était encore si grande qu'el-

le prenait les arrivants pour des assassins ! Joséphin s'était pris à sangloter... Gorenti-

ne lai avait mis la main sur la bouche

pour arrêter les sanglots. (Je souligne). » Nous eûmes toutes les peines du mon-

de, nous a avoué le pharmacien, à faire comprendre à la malheureuse f emme que nous n 'en voulions ni à" elle ni à son fils, que nous étions des amis, et que, nous présents, il n 'y avait aucun danger pour elle.

» Elle ne cessait,^ d'étreindre son enfant, en prononçant indéf iniment :

H — Non ! Non 1 Non [ » Malheureuse servante ] PauvTe femme !

Mère douloureuse! Bref, la nouvelle f it dans la ville comme une traînée de pou-d re ! On s'interrogeait d 'une fenêtre à l 'au-tre, de la fenêtre à la rue... Des personnes s'habillaient et sortaient pour aller aux

D A N S L A LÉGION D'HONNEUR

Par décret du 24 décembre IQSI, sont

promus ou nommés dans l 'ordre national

de la Légion d'honneur :

MM. Watel , Colonel du i"'' Spahis algérien,

promu officier. Chauve,au, Licart, Gudin de Vallerin,

lieutenants ; Plantureux, vétérinaire-capi-taine, Ecole de (i ivalerie, sont nommés che-valiers de la Légion d'honneur.

M É D A I L L E M I L I T A I R E

L'adjudant-chef Aubry, de la 21® Com-pagnie du Train.

Les cavaliers Henrio, Nicol, Cabillard, Traslet, Deguet, Lestrehan, SailV, Nau et Lormier, de l 'Ecole de Cavalerie.

Nos félicitations.

§§§ FOIRE A U X VINS

conférence pacifiste —..politique

Un mois désormais, nous sépare de la grande manifestation animelle (27° foire) dont nous avons annoncé les assises pour le 3o et 3i janvier.

On en parle déjà et à juste raison, sur-tout parmi les viticulteurs : ceux-ci d'ail-leurs, no tarderont pas à avoir des préci-sions, car les organisateurs ont élaboré tous les détails et les imprimés ad hoc sont postés pour les intéressés.

Il n 'y a rien de changé, quant au pro-gramme proprement dit : MM. Gigault et ( iaugain sont d'ores et déjà à la disposition des futurs exposants pour tous renseigne-ments.

On n' ignore pas non plus que M. Lorain-Capretz s'occupe du banquet pous le same-di midi .

Le Comité d'orgaaiisation compte sur de bonnes et promptes réponses pour leur fa-ciliter la tAche et mener à bien 'a 27® Foire axix Vins. ,

§§§ Que de centimes! . . .

Nous recevons la lettre suivcuite que nous

insérons bien volontiers ;

Monsieur le Directeur, \ous nous avez donné in-extenso la ba-

lance du budget de ig32, remanié et ex-purgé de l ' emprunt de 5.000.000 fr. pour le service des Eaux.

Ces chiffres ont leur éloquence mais il est un autre point dont vous ne faites pas mention : or j 'a i pu me rendre compte que les centimes additionnels — ce qui nous intéresse le plus, nous contribuables — ont toujours une poussée vertigineuse, car ils plafonnent à 410, 58 (chi f fre of f i -ciel). Mais il y a lieu de ne pas oublier les taxes nouvelles créées par la municipalité démocratique (autos, cercles, pianos, bal-çons, domestiques, etc.) ce qui engendre encore 65 nouveaux centimes : 410,584-65 =475 centimes additionnels pour 1982. Je me suis permis de vous le signaler af in que w s lecteurs n 'en ignorent rien.

Veuillez agréer... Un abonné.

renseignements. La gendarmerie avait dé-jà pris possession de l ' immeuble. . . On at-Indail le Parquet... Des preinières constata-tions, il résulte une oonlirmation pleine e*" entière du diagnostic de M. Gilet : la mort par une balle de revolver du calibre de six millimètreai; balle qui provoqua l 'hémor-rag ie ; hémorragie qui provoqua la suffoca-tion et la morl .

» Une perquisition rapide a amené la dé-couverte de l 'arme sous la table de travail de Sigismond Céréol.

» Soumise à M. Roll in, l 'expert armu-rier de la rue de la Fène, la balle a été reconnue pour provenir du revolver en question. Le barillet contanait une douille vide, celle qui avait logé la balle de mort. Celle-ci, qui s'était aplatie sur le larynx, en son cône supérieur, s'adaptait parfaite-ment à l 'étui par la base.

» I l n 'y a aucun doute. » Présenté, par la suite, à l'assassin pré-

sumé, le revolver a été reconnu par lui comme lui ayant appartenu.

» Pour nous, il n'y a aucune doute : sur une haine politique longue de cinq an-nées déjà, est venue se gre f fer la douleur de se voir fustrer d 'un l éritage. Ne nous attardons pas à des dénégations qui n(î sont qu'incidents subtils et échappatoires adroites. Ulysse sera SOUT.1 aux enchante-ments de la sirène. La population indignée a, et d'ores et déjà, fait hc:m jeu de la ma-

' gie féniinine : elle avait uservé, d'ailleurSj

Dimanche dernier, la Fédération des Combattants Républicains avait organisé au théâtre une nj^anifesjtation pacifiste. Tout au moins les affiches apposées sur les murs de notre ville, nous avaient con-viées à aller entendre une conférence sur la Paix. Ce fut nettement une conférence poli l ique qui nous fut donnée.

Du reste les conférenciers indiquèrent très franchement leur but; et le Président de séance, M. Hulin, maire de Varrains, accentua encore la note en faisant appel, non seulement aux républicains, mais en-core aux la'cs. Nous sommes ainsi bien fi-xés : la Fédération des Anciens Combat-;lanls Képubliic'ains est une organisation de combat politique.

On peut dire du premier orateur M. Sen-I nac qu' i l sait mettre les pieds dans le plat.

Sa conférence ne fut qu'une longue cri-tique de la politique d'après-guerre. Tout d'alwrd, il indiqua les raisons, qui avaient motivé la création de cette Fédération des Anciens. Combattants Républicains.

Les Anciens Combattants, nous dit-il, ont été après la guerre groupés dans des organisations où ils n'avaient aucune pos-sibilité d'action.

Ils ont été rassemblés avec cette formu-le <( Unis comme au front » par « ceux qui

avaient le plus peur des A. C. parce qu'ils

.^'étaient installés pendant 4 ans dans la

guerre. » On a voulu faire l 'union entre ceux là et ceux qui ayaient été dans les tranchées.

Il sut, en des termes, que nous ne pou-vons du reste qu'approuver, rappeler l'état d'esfprit Ides vrais combattants qui reve-nant en permissions trouvaient ceux qui K tranquil lement instaJlés dans les gares ou formations de l ' intérieur ne pouvaient sortir le matin sans avoir pris un choco-lat bien chaud de crainte des rhumes » .

Certains esprits malins ont fait des rap-prochemants et en rappelant leurs -souve-nirs, sourire en voyant qu'aujourd'hui ce sont hélas ! bien souvent ceux qui précisé-ment ont été les mieux confortablement installés à l ' intérieur qui se déclarent les défenseurs les plus acharnés des A. G.

La cause du marasme économique actuel, ainsi que des menaces de guerre, provient nous dit le conférencier, de la faute des auteurs du traité de Versailles, qui est, précise-t-il, une œuvre néfaste, une infa-

mie, une saleté, une trahison.

Pour les auteurs de ce traité i l n'est pas tendre,' tout au moins du côté français. Tardieu est d'après lui un voyou qui a tra-hi les intérêts de la France.

Clemenceau est un fou et un imbécile; et, ajoute-il, espèce bien que cet autre voyou, M. Poincaré, qui est mourant, crè-vera- bientôt.

•le regardais à ce moment l ' un des mem-bres du bureau, M. Perrein, ex-secrétaire du député du Baugeois, M. Hérard, et je le voyais mal à son aise, car son ex-patron doit son élection en grande partie à la cou-verture qu ' i l s'était faite de M. Poincaré; et je pensais aussi à un autre futur can-didat qui ayant présidé le banquet du ma-lin, devait être bien gêné de déclarations aussi précises.

au père et à la f i l le un accueil hostile, mais digne. Si quelques énergumènes ont jugé bon de manifester leur joie honteuse d u-nc mort qui les délivre d 'un noble joug, la majeure partie de notre population attend de ceux qui ont l 'honneur de la détenir une prompte et sûre justice.

» Au moment où ces l ignes paraîtront, la confrontation aura lieu. Le coupable présumé s'avancera au bord de la couche

•funèbre devant laquelle demeure, proster-née dans la douleur, celle qui fut la com-pagne dévouée de notre Grand Homme.

» Qu'en sortira-t-y P... La vérité, sans doute 1

» Ajoutons que le Conseil général et le Conseil municipal ont décidé de faire à Si-gismond Céréol le juste honneur d'obsè-ques nationales. En attendant, le buste qu ' i l devait inaugurer et dans le socle du-quel sont fixés, pour la vénération de nos neveux, ses traits bien connus, a été re-couvert d 'un crêpe de deuil.

» Nous, tiendrons nos lecteurs au cou-rant. Cette sensationnelle affaire sera fer-tile en péripéties, car non seulement l 'on dit le meutrier décidé à se défendre un-

guibus et rostro; mais il a pour conseiller immédiat sa propre f i l le, f emme d'esprit et de subtilité, nous l'avons dit, ferrée sur le droit, capable d'entraîner la justice dans le maquis de la procédure, et la joute en-tre le juge d' instruction et elle sera des p l u s p a s s i o n n a n t s . . . » (A suivre)^

Page 3: Journal Politique et Littéraire ips En dshors du ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · rale el matérielle, ne l'a pas com-pris. Tolstoï,

La Franc» en igaA a été au bord de l'a-tims, nous dit M. Senaïae par suit® de la ; pression des banquiers sur le grand Heu- | riot. Le remède U nous l'indique : Repre-nant les méthodes jacobines, U fallait fai-re arrêter ces banquiers, dresser de nou-veau la guillotUne et pour chaque point de baisse du franc faire tomber une tête.

Pour des pacifistes, vous avouerez que ces honmies ont d'étranges rnoyens, et je doute fort que tous les comJjattants, mâ-mo ceux qui s'intitulent républicains et

laïcs, soient décidés à les employer. Le citoyen Naegelen qui lui succéda à la

tribune, n'est pas un simple conférencier, c'est aussi un orateur.

En termes nets et précis, il exposa son programme. Il mit l'auditoire au courant de ses voyages fréquents en Allemagne, de la misère du peuple allemand, qui pousse les chômeurs dans des solutions extrémis-tes, ce qui fait les succès de Hitler. Il in-dique comme remède une coopération plus efficace entre les deux peuples.

11 montre dans un tableau émouvant l'état d'esprit des combattants français et allemands pendant la guerre et il rejette toutes les fautes dont nous souffrons sur le capitalisme qui, dit-il, s'est rnontré im-puissant à assurer la Paijc.

Poiu- lui la guerre n'est pas possible à l'heure présente, mais i l faut veiller, car les gouvernements sauraiemt la déclarer le jour où ils seront arrivés par une campa-gne préala!ble à préparer l'opinion publi-que et Ce jour là il sera trop lard pour les A. G. de prendre position.

Nous sommes sur certains points en com-plet .accord avec ce conférencier, mais nous estimons que l'idée de paix doit être su-périeure à l'idée de parti; qu'il est néfas-te de se servir de cet idéal comme trem-plin politique et que les A. G. devront sa-voir se méfier de ces défenseurs tranquil-lement installés à l'intérieur pendant la guerre (comme l'a dit un conférencier): ils voient aujourd'hui, dans la politique de

Paix, la politique tout court, comme mo-yen de capter des suffrages pour la réa-lisation de leurs ambitions personnelles : l'Idéal de Paix mérite mieux que ce ca-mouflage trop... radical.

Un rescapé.

Clôture de la Chasse La chasse à tir sera close dans toute

l'étendue du département de Maine-et-Loi-re, le dimanche-3 janvier 1982, à la chute du jour. ^

Cette disposition s'applique h la chasse "" à la bécasse.

La date de clôture de la chasse à tir du gibier d'eau, y compris les pluviers et van-neaux, avec ou sans chien d'arrêt, est fixée au 3i mars suivant inclusivement.

Déjà pour la perdrix, la clôture était sonnée depuis le 6 courant.

Conférence Agricole A SAINT-ITILAIRE-SAINT-FLORENT

Le Dimajnche 3 janvier, à 16 heures, une conférence sera faite, salle Jeanne-d'Arc, à Sainj^Hitoire-^aint-Florept, pur lesi sujets suivants :

Traitement des blés à l'acide sulfurique; Vente des blés au quairt, échange contre

pain; Traitement des arbres fruitiers; Electrification et installations rurales.

Tous les cultivateurs sont invités. A cette réunion, les adhérents pourront

retirer leurs cartes pouLr 1982 contre paie-ment de leur cotisation.

§§§ ^

NECROLOGIE Nous apprenons avec stupeur la mort de

M. Paul Michon, Directeur de la Société des Caves de Villeneuve à Souzay, survenue hier Mardi à Amélie-les-Bains (P.-O.) où il passait une coinvalescence sur laquelle les Docteurs avaient le meilleur espoir.

Assez gravement atteint ces temps der-niers, où la guerre apportait encore de né-fastes complications à la maladie, M. Mi-chon se remettait et l 'hiver devait lui re-donner la santé et lui permettre aux beaux jours de reprejndre son inlassable activité à la tête de la Maison de Vins de Souzay.

Rien ne laissait donc prévoir une fin aussi prématurée : depuis quelques jours Mme Michon était auprès de lui pendant les îStds de fin d'année.

Nous lui adressons dans ce grand mal-heur ainsi qu'à toute la famille nos con-doléapces sincères et attristées.

Nous n'avons aucun renséignement sur les obsèques qui auront lieu vraisembla-^ement dans l'Oise, pays natal du défupt.

L& Boule de Fort C E R C L E S ' J O S E P H DELAVISITATION

16, rue Waldeck-Rousseau

Concours de boules à la' partie 1 contre i

Résultats de la 7° série et grande finale des séries qui se déroulèrent dimanche 20 décembre : 1''° partie : M. Beignet fils gagne M. Gï-ignon par 11 à 4. — 2® partie : M. Au-bert gagne M. Gautier par forfait. — 3° partie : M. Jamonneau gagne M. Macheton par forfait. — partie : M. Jaouen gagne M. Lenoble par 11 à 10. — i"'® demie-finale; M. Jamoneau gagne M. Jaouen par 11 à C. — 2® demi-finale : M. Beignet fils gagne M. Aubert par 11 à 7. — Finale de la série: Beignet fils gagne M. Jamoneau par 11 à 0.

Finale des séries

Quart de finale : M. Bossé gagne M. Gui-gnolet par I I à G. — Quart de finale : M. Roffay gagne M. Hacquet par 11 à 5. — Quart de finale : M. Beignet fils gagne M. Gallé par 11 à 6. — Quart de finale : M-Boaussier gagne d'office par tirage au sort. — Demie-finale : M. Bossé gagne M.. Beaussier par 11 à 9. — Demie-finale : M. Roffay gagne M. Beignet fils par 11 à 4- — Grande finale : M. Roffay gagne M. Bossé par i5 à i3.

Le concours de boules à la partie, i con-tre i, entre les membres du Cercle Saint-Joseph-de-la-Visitation s'est terminé diman-che 20 décembre. Ce fut vraiment de belles journées sportives pendant lesquelles tous les concurrents défendirent leur chance avec ardeur. Cependant, quelques surprises inattendues se produisirent, car plusieurs de nos boulistes émérites sucombèrent, sans toutefois avoir imposé un rude com-bat à leurs adversaires.

Une partie qui fut très remarquée est celle qui fut jouée entre M. Beaussier et M. Rousseau le jeudi 17 décembre; cette partie dura plus d'une heure et fut jouée avec une précision remarquable. M. Rous-

liiiJI ill

seau succomba par 10 à 11, sur un coup de tir qui donna l'avantage à son adversaire. M. Roffay est déclaré champion pour igSi.

A l'issue du concours, eut lieu la distri-bution des prix sous la présidence de M. le curé Esseul, notre cher directeur, et de M. Filmon, président du Cercle, qui lut le palmarès, et ensuite ce fut la réunion géné-rale des membres du Cercle. A cette réu-nion, le comité du chedlenge t( Maison Bal-me », a décidé que le challenge serait joué les dimanches i3 et 20 mars 1982. Pour-ront y prendre part les Sociétés de Sau-mur, Bagneux, St-Hilaire-St-Florent,'et St-Lambert-des-Levées. M. R.

i i i i i i i i i i i i i i i i inii i i i imTii i i i f i i i i i i i i i

ticulier le remercie de la création de sa (( Coupe » réservée à la série des épreuvea du club faisant suite à la Coupe Elina.

Les statuts demandant la création d'un Jury d'honneur, l'Assemlblée vote pour cette nouvelle section, les membres sui-vants : MM. Chaveneau, Moret, Barat, Min-got, Baudouin, Péronnet, auxquels se joint d'office le Président M. Noël-Tessier.

On passe à la suite de cette formalité, à la ccHnstitution du bureau chargé d'assu-rer la marche du Vélo-Sport pour l'année 1 9 8 2 .

Le Comité est constitué comme suit, à l'unanimité :

Pl-ésident : M. Noël-Tessier. Vice-Présidents : MM. Léon Richard et

Péronnet. Secrétaire-trésorier : M. (Auger. Secrétaire-adjoint : Af. Chanteloube. Commissaire général : M". Léon Grosbois. Membres de la Commiss ' n Sportive:

MM. Paté, Barat, Moret, Mojtard. Chef de matériel : M. Hilaire Frapereau. Membre titulaire du V. S. S. auprès de

rU. V. F. : M. Georges Perrin! Délégués aux coureurs ; MM. Baudouin

et Edgar Foucault.

A l'issue des remerciements d'usage du Président, pour la nouvelle marque de con-fiance accordée au bureau sortant, en quel-ques mots, M. Péronnet demande à nos membres actifs, un bel esprit de club pour le meilleur renom du Vélo-Sport de Sau-mur; puis, le pétillant mousseux va clore cette dernière réunion de l'année 1981 très

prometteuse pour l'avenir. » • »

Dimanche prochain, troisième sortie hi-vernale du V. S. S. L'épreuve comptant pour le classement sera up rallye-clochers, ensuite nous irons tracer un cross pour la prochaine sortie qui aura lieu le diman-che suivant. ,

Pour dimanche rassemblement café Frap. pereau, à 7 heures 45, départ à 8 heures.

F O O T - B A L L - A S S O C I A T I O N

Au Vélo-Sport

L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Mardi soir, au siège social de notre vieux club cycliste local, au « Café de la Ville », les membres honoraires et actifs se retrou-vaient avec entrain, pour célébrer l'assem-blée générale de fifli d'année. 1

Une quarantaine de fervents de la péda- f le étaient réunis autour du bureau, cons- : titué en cette circonstance, par : MM. Noël-Tessier, Péronnet, Paté, Auger, Chantelou-be, Moret, etc.

En ouvrant cette séaince, le président présente les excuses de MM. Léon Richard, André Roland, Fontaine frères retenus par des obligations antérieures.

La parole donnée au Secrétaire-adjoint, M. Chanteloube donne lecture du procès-verbal très documenté de la dernière as-semblée générale de la société, remontant au 18 décembres 1980, dont l'exposé est adopté à l'unanimité.

M. Auger, succédant au secrétaire-ad-joint; notre trésorier rend compte de l'état financier du Club, dofnt la situation est particulièrement satisfaisante.

Au nom de l'assemblée, M. Noël-Tessier félicite et remercie la gestion de notre tré-sorier, gestion saluée par un ban bien en-levé.

A la suite de l'exposé de la situation — que nous n'hésitons pas de qualifier : de brillante — du V. S. S., le Président, dans une très complète documentation, prou-vant tout l'éclat d'une saison sportive, bien employée, démontre l'effort déployé par les membres actifs et les valeureux rou-tiers qui ont apporté leur généreux con-cours à notre Société cycliste, dont le dé-veloppement s'avère chaque jour, meilleur.

Inutile de souligner que cette allocution est largement applaudie.

M. Bouland, un ami fidèle du V. S. S., n'est pas oublié non plus et, un ban par-

S. C. de Tours

contre Jeanne d'Arc de Saumur I

Après un mois d'absence durant lequel elle a effectué plusieurs déplacements, la première de nos « ciel et blanc » va de nouveau opérer à Millocheau.

Pour cette occasion, les : dirigeants de la Jeanne d'Arc ont fait appel au S. G. de Tours.

Nos « ciel et blanc » sont à l'heure pré-sente en excelleiite condition, témoin le résultat obtenu contre le G. S. Jean-Bouin; aussi nous serons heureux de les revoir dimainche sur le ground du Stade Millo-cheau.

Le choc avec le S. G. de Tours doit cons-tituer \me rencontre de premier choix. Les visiteurs forment un teanj de i " ordre et ont remporté cette saison de belles vic-toires, plusieurs d'entre elles le sont sur des équipes de valeur et par des scores des plus nets.

Nos joueurs locaux savent que le match sera des plus durs, aussi nous pouvons compter sur eux pour que cette rencontre se termine au mieux de leur couleur.

La Jea^nne d'Arc opposera son team i " au grand complet; d'ailleurs nous revien-dront plus longuement dans notre prochai-ne édition sur ce choc qui doit attirer, une assistance égale à celle qui assista au match J. A. contre G. S. J. B.

*

EN R U G B Y

Dimanche dernier

S. C. Saumurais mixte bat Club d'Alençon I

par i5 points' à i3 Au cours de cette rencontre amicale

jouée au Stade Millocheau, le groujyement présenté par les Saumurois a réussi 4 es-sais dont un transformé et un but sur coup franc.

De son côté, le Club d'Alençon a mar-qué 3 essais dont deux buts. , Saumur a mis sur pied en celte occa-

sion six équipiers premiers : Hubault, So-yer, Derau, Bédoura, Gouban, Rémy. com-plétant le te quinze <( avec les éléments de réserve; les visiteurs avaient déplacé leur meilleure équipe.

Au ix>int de vue jeu, les deux adversai-res ont fait une exhibition assez égale, avec beaucoup de mobilité. .j

Grâce à un arbitrage tp-ès large de M. Raimbault, présidant du S. C. S., les vi-siteurs ont pu conduire des attaques per-çantes, au cours du premier acte et de ce fait, Alençon menait avec avantage au ta-bleau, à.V» pause.

Mais à la reprise, Alençon, abusant du hors-jeu, l'arbitre fut plus sévère et ne per-mit pas aux maillots « noir et, jaune » de

développer leurs attaques amorcées sur fau-te flagrante.

Du côté de Saumur, nous avons retrou-vé un Ageorges em belle forme, im Poirier dont le stage à Tours semble l'avoir mis en • progrès; bonne partie de Gouyette au ta-lonnage. Par ailleurs Derau, Rémy ont fait leur partie habituelle, Bédoura et Soyer ont réussi des percées très applaudies.

L'arrière s'est tiré avec succès de situa-tions délicates.

§§§

Etat-Civil de Smmur D u 26 au 30 D é c e m b r e 1931

NAISSANCES

Jean Gaultier, 9, place de la République Gérard Goblet, 10, rue de l ' I le-Neuve.

PL'iBLICATIONS DE MARIAGES

Louis Texier , rentier à Distré, et Aimée Masson, débitante à Saumur, 6, rue Bonnemère.

MARIAGES

James Mazé, cavalier aa 2 ' escadron autos-mitrailleuses, à Paris , a épousé Y v o n n e T o r t u , couturière à Saumur.

DËGES

Angèle Hodé, célibataire, 82 ans, sans profession, hôpital.

Blanche Gibault, 73 ans, sans profes-sion, hôpital.

Émilie Manaudier, épouse Guil locheau 53 ans, épicière, 16, rue de la Croix-V e r t e .

Jean Larvor, veuf Bonin, 62 ans, ren-tier, 8, rue du Portail-Louis.

n i u i n i i i m m m i i i i i u i i n i i i i m i i i m i

O i v e r . PANNE D'ÉLECTRICITÉ

Une certaine perturbation fut causée jeudi soir dans notre ville par le manque d'électricité.

Philosophiquement la population a ac-cepté ce petit contre-temps sans en cherche^, autrement la cause ; mais elle fut davan-tage émue d'apprendre qu'un accident mortel aurait pu s'en suivre.

La panne en elle-même provenait d'un incident assez fréquent dans les appareils et quasi inévitable ; mais en principe quel-ques mi;nutes suffisent pour remettre le courant. Or, jàudi, c'eyst au transforma-teur important du Clos-Bonnet, sur la li-gne de iio.ooo volts que l'interruption se produisit. ,

Un des ingénieurs de la Société Electri-que, M. Bouzard, qui se trouvait dans le secteur, voulut aussitôt y apporter remède pensant bien quà cette heure et un pareil jour une panne était regrettable.

Aidé de quelques ouvriers, il procéda à la réfection urgente lorsque soudain sans qu'on puisse s'expliquer comment, M. Bou. zard entra en contact avec du iS.ooo volts; on devine l'émoi.

^Aussitôt les monteurs arrachèrent leur directeur qui était monté dans une échelle et purenti lain^i le dégageï. L'ingénieur était sérieusement brûlé à la poitrine et aux deux bras. Ayant perdu connaissance, les ouvriers firent les tractions et les soins urgents en pareil cas ; ils furent assez heu-reux pour le ramener à la vie et le faire reconduire à son domicile, rue de Bor-deaux. ,

Les électriciens — que nous ne saurions trop féliciter de leur sang-froid — ne son-gèrent qu'à sauver leur chef et c'est ainsi que près do trois-quarts d'heure se pas-sèrent sans que le courant fut rétabli.

Nos c^ancitoyensi certainement attristés formulent avec nous des vœux très sincè-res pour le prompt rétablissement de M, Bouzard, un des distingués et dévoués In-génieurs de la Société électrique de notre villle.

« * D'ailleurs le directeur de la Société nous

a communiqué la note suivante que nous nous empressons d'insérer.

(( La Société électrique prie instamment ses abonnés do vouloir bien ne pas lui te-inir rigueur de l'interruption malencon-treuse qui s'est produite le 24 courant, in-terruption au cours de laquelle son ingé-nieur en chef, victime de la diligence qu'il apportait à réparer une avarie, est entré en contact avec du courant à iS.ooo volts et a failli être électrocuté.

« Cet accident qui, par une chance ines-pérée n'aura pas de suites graves, a jeté um peu de pertubation dans les manœu-vres à faire.

(( La Société est persuadée que lç5 \j5a-gers sauront humainemer^J )e compren-dre. »

HEURTÉ PAR UN AUTO \ la sortie de la conférence du théâtre,

dimanche soii', M. Piau, entrepreineur à Vihiers, voulant traverser la place Bilange fut bousculé par l'auto de M. Gelineau qui liloppa immédiatement. M. Piau eut une lorte commotion mais put néaiunoins re-gagner Vihiers le soir même; l'enquêta conclut à l'imprudence du piéton.

HAPPÉ PAR I N AUTO Sametli soir, à la nuit, au lieu dit « Le

Petit l uy », m;. Mlouquet, garagiste, qui avait devant chez lui des voitures et ca-mions en stationnement, voulut traverser la route nationale, quand, gêaié dans la visi-bilité, n fut heurté par une voiture venant lie Souzay etj conduite par M. Chapelet, voyageur de commerce, domicilié, 29, rue de la Petite-Bilange. ,

M. Mouquet fut coincé entre la dite voi-ture et line autre en stationnement et bles-sé assez gravement à la tôle. Le docteur Seigneur mii ndé, lui prodigua ses soins et la police prévejiue a aussitôt ouvert une enquête sur les causes de l'accident.

o AGRESSION ET VOL A BRIGNÉ

,Dans la soirée du 27 décembre, vers ti heures le sien r Bardy ,L, se rendant du bourg de Brigné au village de Liuières, a été assailli et délesté de son jwrte-monnaie contenant uine somme assez importante, par un ou des individus qui l'attendaient cachés dans im buisson sur le côté de la route. Dans sa chute, M. Bardy a reçu des blessures superficielles à la face.

La gendarmerie enquête.

G-rand Théâtre d'Angers Direction : P. DOUAI (2° Année)

Jeudi 81 décembre (réveillon du jour de l'an) en soirée à ao h. 3o, et vendredi i»^

janvier, en matinée à i4 h., et en soirée à 20 b. 3o, trois représentations de : YOU-tes, de Victor Alix, avec le concours de toute la troupe d'opérette, du corps de bal-let dans ses nombreuses figurations, et de M. Donnio, de l'Apollo de Paris, dans le rôle de Si|n-Sin-Gum.

Samedi 2 janvier, en soirée, LA BAYA-DÉRE, la superpe oi>éretle moderne, en 3 actes, de Kalman.

Dinianche 8 janvier, en matinée, La BA-YADÈRE, et en soirée, MISS HEYLE'IT, la charmante optVette d'Audran.

*

AU CIRQUE THÉÂTRE Vendredi i" janvier, en matinée et en

soirée, la sui«rl)e chorale ; LES COSAQUES DU DON.

L A R E V U E D E M A D A M E 8, rue de Miromesnil, PARIS (8")

MESDAMES, Lisez le dernier numéro de Madame,

vous y trouverez quantité de choses qui vous intéresseront vivement, ameublement et garnitures jwur embellir le « Home », abat-jours délicats, broderies charmantes lX)ur le linge de table; pour le petit inon-de lingerie et tabliers et travaux de tricot et ]X)ur vous Madame un ravi,ssant puD-over tricoté avec un point à la fois nouveau et ancien qui vous ravira. D'excellentes re-cj?ttes de cuisine, des conseils pratiques pour la maîtresse de maison, en un mot tout ce qui intéresse la femme. La corres-pondance de nos lectrices dans le courrier de l'Une à l'Autre fourmille d'idées inté-ressantes.

Madame dans son ensemble est une en-cyclopédie à l'usage des femmes dont on comprendra tout l'intérêt en parcourant un numéro.

Le numéro en vente partout : un franc.

I i j 111111111 i 11 i 111111111 i i i i i i i m i i m n i n

Trilimial de Coininerce de Saoïniir F a i l l i t e

de M. Rolan'l M O U L I N . Cycle.« et Moto<

à Doué-la-Fontaine

Une deuxième et dernière réunion pour la vérification et l'affirmation des créance.s aura lieu au Tribunal de Commerce de Saumur. le mercredi Janvier 1932, à 15 heures»

iiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMmnninnwr POELEE A VENDRE en

fxrst-llenl état. S'adresser i! la CHAMBRE de

QQMMEnCE de SAUMUR

(Conciergerie),

I Le Gérant, P. RICHOU.

Imftrimvrit Girouard et Rich^

Page 4: Journal Politique et Littéraire ips En dshors du ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · rale el matérielle, ne l'a pas com-pris. Tolstoï,

Ltudes de : I » . — M a î t r e BAUCTÂRD,

docteur en droit, avoué, 12 rue du Marché-Noir, à Sau-mur.

a. — Maître BLAVETTE, uotaire îi Gennes.

V E N T K sur Licitation

Au plus offrant et dernier enchérisseur

en deux lots DE DEUX

MEUBLES sis au bourg de Gennes

L'adjudicaliwi, aurai lieu le diitianche trente un jan-vier igSa à i3 heures en la Mairie et [lar le ministère de Maître Blauette, notaire à Gennes, commis à cet

"ffel;

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en exécution d'un juge-ment rendu contradictoire-nieiit par le tribunal civil de Sauniur 0n date du i3 no-vembre igSi, enregistré entre

1. — Monsieur Louis-Pier-re GllULET, cantonnier, de-iiieurant à Gunaull, coiamu-nc de Tiôves-Cunault;

2. — Monsieur Joseph-Eu-gène-l'ierre GHOLET, demeu-rant à Gqnnes;

Ayant Maître Bauchard jxjiir avoué,

D'une part.

Monsieur Jean - Marie SË-JUUtliNE et Madame Mélina-Eglanline Gaury, son épou-se Ucn)uuranl ensemble à la Groix de Joreuu, conunune de Geiunes, ladite dame SE-.lOUUAE, veuve en premières noces de Monsieur l'ierre-Ku-i,'éne-Jose]>li Gholet; » Agis-sant Alatiame Séjourné en qualité de tutrice légale et Monsieur Séjourné, en qua-lité do co-luteur du mineur Marcel-l'ierre-Louis GHOLET, né à Gennes le aS mars IQÏ^', d(Mneurant avec Monsieur et Madame Séjourné ».

Ayant Maîlre Boisseau pour avoué.

O'aulre part. Il sera le dimanche trente

et uu janvier 1982, ù treize lieures, en la Mairie de Geiu-nes et par le ministère de Muitro Blavetle, notaire à Geuues, lomnus ;i cet elfet, j)rocédé à la venle sur licita-tion au plus orirant et der-nier leiicnéri^seiur, en deux lois, de deux immeubles sis au bourg de .Geaines ci-après désignés, savoir :

Premier Lot

L';ne maison sise au bourg lie Gejuies, place du Marché, compremnl : un ])rincipal corps de bAliment sur la pla-ce composé de trois cham-bres i\ cheminée au rez-de-cluiussL'cv deux chambres au premier élii,oc, grenier sur le tout couvert e'n ardoises; escalier de bois desservant les deux lifitimcnls servant de hangar, cayes et dépen-dances. Au midi de la cour, parties de maison, compre-nant nue chambre basse et caveau, grenier au - dessus couvcyi eu ardoise^'; Hutre cour et jardin dans lesquels se Irouvent des hangars; le tout d'une superficie d'envi-l'On 3a arcs 10 ceuliares, com-l)ris au cadastre sous les nu-méros 902, 903 j), gcô p, 935, 930, 937, 1,38, 939, g/io, 9^7,

el neuf cejit cinquante de la sort. A, joignant au Nord-ICst le place du Marché, au Sud-Est M. Stanislas et la commune; au nord-ouest, le ruisseau, au Sud-Est Mon-sieur Goisneau, Mademoiselle Audouin et une ruelle;

Mise prix . . . 4o.ooo

2» Lot Ltn logement situé au

iiourg de Gennes, rue de l'E-glise, comprenant porche, chambre et cave au rez-de-chaussée, deux chambres à l'étage", ^renier au-dessus ; CJour et jardin derrière dans lesquels so trouvent diverses servitiides; le tout se tenant joignant au nord à Monsieur

Maupaînt, au levant la rue, au Midi Monsieur Guérineàu, au couchant le ruisseau, com-pris au cadastre sous le jui-méro 965 p secUon A, pour 3 ares;

Mise à prix . . . 20.000

TOTAL DES MISES A PRIX • 60.000 francs. Fait et rédigé à Saumur par

l'avoué poursuivant soussi-gné.

R. BAUCHARD.

Enregistré à Saumur, A.J.

Reçu ; I I francs ao. G. ABRAHAM.

S'adresser pour tous ren-seignements soit à :

Maître BAUCHARD, doc-teur en droit avoué 12, rue du Marché-Noir, à Saumur.

Soit à Maître BLAVETTE, notaire à Gennes.

Etudes de Maître BAUCHARD, docteur en droit, avoué à Saumur, 12 rue du Mar-ché-Noir.

Maître BONMAU, avoué à Saumur, 20, rue des Payens; Maître BLAVETTE, notaire

à Gennes (Maine-et-Loire).

V E N T E SUR LICITATION au plus offrant

et dernier enchérisseur

en trente lots DE DIVERS

Corps Eie Bâtiments et

Parcelles deTerre sis communes de Gennes

et de Denezé

L'adjudication aura lieu, le dimanche trente et un jan-vier 1932 à quatorze heures trente, en la Mairie de Mil-ly et por le ministère de Maître Blavette, notaire à Gennes, commis à cet effet.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en exécution d'un ju-ge jne\nt rendu contradictoi-rement par le Tribunal civil de Saumur en date du 18 dé-cembre 1981, enregistré en-tre :

1° Mons'' Désiré-Edouard HUjBERT, propriétaire,, de-meurant à Milly, commune de Gennes;

2° Monsieur Alphonse-Lu-cien HUBERT, ou;itivateur, demeurant à Milly, commu-ne de Gennes;

Ayant Maître Bauchard pour iavoué;

D'une part,

1° Monsieur Edouard-Hen-ri-Louis HUBERT, mécani-ciein, (demeurant' à Milly, commune de Gennes;

Ayant Maîlre Boisseau poiu' avoué;

D'autre part,

Monsieur Qiarles DUBOIS avocat expert, demeurant ,à Baugé « Pris en qualité de syndic de la faillite de Mon-sieur Edouard -Louis -Henri HUBERT, au domicile par lui ;élu 'au G relire du Trijhunal de Commerce do Saumur.

Ayant Maître Bonneau pour avoué;

Encore d'autre part.

Il sera procédé le diman-che trente et un janvier 1982

quatorze heures trente en la Mairie de Milly et par le ministère de Maître Blavette, notaire à Gennes, commis à cet etfet, procédé à la vente sur licitation au plus offrant et dernier enchérisseur de trente lots de divers bâti-ments et parcelles de terre sis dans les' communes de Gennes et de Denezé., ci-après désignés, savoir :

COMMUNE DE GENNES

Premier lot Deux bâtiments à ujsage

d'habitation, séparés par une cour, comprenant le pre-mier : une chambre à feu.

le deuxième une chambre à 'îeu avec grenier au-dess.Tas. Cave sous roc. Puits. Le tout cadastré aux lieux dits « Mil-ly ou Bordeauxf.» sous les ' numéros 818 et 822 de la sec-tion D pour une contenance de trois ares dix centiares.

Ces bâtiments sont loués à Monsieur Pinard Sincère, par bail de trois, six ou neuf années ayant commencé à courir le premier Novembre mil neuf cent vingt neuf.

Un btâiment a usage d'ha-bitat;,an, qoinprenant une grande chambre à. feu, avec ^rc^iiier, un bas-côté, cour, jai'clin, cave sous roc, puits a,vec pompe, le tout cadas-tré au lieu dit <( La Baquerel-le » sous le numéro 827 de la section D, pour une con-tenance de sept ares cinquan-te centiares.

Ce bâtiment est loué an-nuellement à Monsieur Hu-bert Alphonse;

Et une pièce de terre alié-nant aux dits bâtiments, ca-dastrée au lieu dit <( Milly » sous les numéros S12, 8i3, 8x4, 8i5, 8 1 6 , 8 1 7 , 8 1 9 , 8 2 0 ,

821, 823, 828, 829 et 8il5 P de la section D pour une contenance de quarante huit ares.

Cette pièce, de terre est louée en partie, à Monsieur Pinard, uln vertu du bail doiit ilj est parlé ici-dessus, et le surplus, c'est-à-dire les numéros 828, 829 et 845 P à Monsieur Hubert Alphonse.

L'ensemble de ces immeu-bles, joint au Nord les lots 3° et 6°, au midi la route et un fossé mitoyen avec Mada-me Veuve Moron, au levant Monsieur Garreau et la rou-te de Gennes, au couchant un chemin.

Mise à prix . , 9.200 fr.

2» Lot Deux bâtiments séparés

par une cour, le premier à usage d'habitation, compre-nant; : une chambre à feu et une chambre froide, grenier au-dessus; le second compre-nant : une écurie, grange au-dessus, caves dans le roc, puits. Le tout cadastré aux lieux dits u La Garenne et Milly » sous les numéros 872 bis, 873, 874 de la section D, pour une contenance de 3 ares 4o. Ces bâtiments sont loués annuellement à Mon-sieur Maloyer.

Et une pièce de terre atte-nant aux dits bâtiments, ca-dastrés aux mômes lieux dits sous les numéros 870, 871, 8 7 2 , 875, 8 8 1 et 884 de la sec-tion D pour une contenan-ce de quarante deux ares quatre vin^-t centiares. Cette pièce de terre est libre de lo-cation à l'exception des nu-méros 870 P, 871, 872 et 884 qui Sjont loués à Monsieur Malioyer avec les bâtiments.

L'ensemble de ces immeu-bles joint au Nord, au Le-vant et au Couchant Mon-sieur Hubert en propre, au midi un chemin.

Mise à prix . . 5.000 fr.

3» Lot

Une parcelle de terre ca-dastrée aux lieux dits ((Baque-relle et Milly » sous les nu-méros 85i, 852, 853, 854 de la section D pour une conte-nance de treinte cinq ares dix centiares. Cette pièce de terre est louée annuellement à Monsieur Maloyer.

Cet immeublei joint au Nord les héritiers Boivin, au Midi les lots i®'' et 4®, au le-vant Mjonsieur Gasnerault, Renard et Hubert en propre, au couchant un chemin.

Mise à prix . . i.5oo fr.

4* Lot l ne, parcelle de terre ca-

dastrée au lieu dit « La Ba-qiierelle >) sousi le ;nun^ro 849 P de la section D pour une contenance de deux ares quatre vingt cinq centiares, Cette parcelle est libre de lo-cation.

Cet immeuble joint au Nord Renard, au midi le lot I®'', au levant Monsieur Fou-quereau, au cou(cha:nt Mon-sieur Hubert en propre.

Mise à prix . . . ,i3o fr.

5* Lot Une parcelle de terre; sol,

ûDur, cave, puits, cadastrée aux lieux dits « Milly » ou cave Graveleau, sous les .nu-

méros 87S, S79 de la section D pour une contenance de trois ares soixante centiares.

Cette parcelle est libre de location.

Cet immeuble joint au Nord et au couchant Mon-sieur Hubert en propre au Midi un chemin.

Mise à prix . . . 45o fr .

6» Lot

Une parcelle de terre, sol, Gour, cave, cadastrée aux; lieux dits « Milly ou la ca-ve Hutin » sous les numéros 824, 825, 82G et iiSg, 877 de la section D, pour une con-tenance de douze ares onze centiares.

Cet immeuble est libre de toute location.

Cette parcelle joint au nord un chemia ai', midi le lot au l/ïvait le lot au couchante un chemin.

3oo fr.

couchante un ch

î-é à pipx . . .

Lot

Une parcelle de terre eoi culture, cadastrée au lieu d i ' (( Les Peirruches ») ,sous les numéros 898 P, 899 P, 900 P, de la . section D pour une contenance de vingt six ares quatre v ingt treize centiares.

Cette parcelle est louée à Monsieur Pinard avec les. bâ-timents, désignés au lot i®"".

Cet immeuble joint au Nord Monsieur Thibault, au midi Monsieur Métivier, au levant et au couchant Gas-nerault.

Mise à prix . . . 800 fr.

8» Lot

Une parcelle ,de terre en culture cadastrée au même lieu dit sous, le numéro 778 P, de la section D, pour une contenance de v ingt c,i(nq ares quatre vingt cinq cen-tiares.

Cet iirimeuble est libre de toute location.

Cette parcelle joint au Nord Monsieur Paumier, au Midi une charrière, au Le-vant Monsieur Hubert en propre, au couchant Madame veuye Dubé.

Mise à prix . . . 760 fr.

9« Lot

U|ne parcelle de terre ca-dastrée au même lieu dit, sous le numéro 762 de la section D pour une conte-snance de vingt six ares cin-quante centiares.

Cette parcelle est louée à Monsieur Pinard.

Cet immeuble joint au Nord Monsieur Renard, au midi un sentier, au levant Monsieur Hudon et Dodi-neau, au couchant Madame veuve Chauvreau.

Mise à prix , . . 800 fr.

10» Lot

Uine parcelle de terre plan-tée de jeunes sapins, cadas-trée au lieu dit « Pommeli-ne » sous les numéros 34o P et 341 P de k section D pour une contenance de douze ares soixante quinze cçntiares.

Cet immeuble est loué à Monsieur Pinard.

Cettei parcelle joint au oiord Monsieur Hubert en prqpre, au midi JVIonsieur Bodineau, au levant un che-min, au couchant la route de Milly à Couesnes.

Mise à prix . . 226 fr.

i i « Lot

Un® parcelle de jtorre en culture cadastrée au lieu dit (( Les Bommarchais » sous le numéro 873 de la section D pour une contenance de (trente huit ares cinquante centiares.

Cet immeuble est loué à Monsieur Pinard.

Ge(tjt^ parceJle joint au Nord et au couchant Mon-sieur Achalme, au midi un chemin, au levant Monsieur Carroux.

Mise à prix. . . . 800 fr.

I2« Lot

Une parcelle de terre en culture cadastrée au lieu dit t( Bois Bobin ou les • Enclu-ses » sous le numéro 466 P de la section D, pour une contenance de 10 ares 70 centîarea.

Cette parcelle est louée à

Monsieur Pinard avec les bâ-timejnts.

Cet immeuble joint au Nord un chemin, au midi et au levant Monsieur Biément, au couchant Monsieur Car-roirx.

Mise à prix . . . 3oo fr.

i3« Lot

Une; parcelle de terre en culture, cadastrée aux mê-mes lieux dits sous le nu-méro 582 de la section D, pour une contenaince de neuf ares soixante centiares.

Cette parcelle est louée à Monsieur Pinard.

Cet immeuble joint au Nord, le même chemin que le lot 12® ci-dessus, au midi Mjonsieur Liioton, au levant Mo^nsieur Carroux, au cou-chant Monsieur Gasnerault.

Mise à prix . . . 325 fr.

i4» Lot

Une parcelle do bois tail-lis de chênes, complantés d'accacias et de blanc de hol-lande, «ladastrâ au lieu dit « Les Lormandières » sous le numéro j i i 5 P de la section D, iwur une contenance de onze ares.

Cette parcelle est libre de locatioln.

Cet immeuble joint au Nord un chemin, au levant Monsiem- Renard liourreau €(t .aiutres, au coucljant les" héritiers Chapelet.

Mise c\ prix . . 425 fr.

i5« Lot

Une parcelle de terre en lu-zerne, cadastrée au même lieu dit, sous les numéros i.i46 et 1.147 P de la section D, pour une contenance de seize ares soixante dix cen-tiares.

Ceitte pièce de terre est louée à Monsieur Pinard.

Cet immeuble joint au nord un chemin, au midi Messieurs Fouquereau et Per-reau, au levant Monsieur Carroux, au couchant le lot 16® ci-après Monsieur Lasinier et autres.

Mise à prix . . . 320 fr.

i6« Lot

Une parcelle de terre en culture cadastrée au même lieu dit sous le 'numéro i. i55 de la section D, pour une contenance de « i x ares (il existe 10 pommiers en plein rapport sur cette pièce).

Cette (pièce de terre est louée à Monsieur Lasnier jus-qu'au 1 " novembre igSa.

Cet immeuble joint au nord et au couchant un che-min, au midi Lasnier, au le-vant le lot i5® ci-dessus.

Mise à prix . . . i4o fr .

1 7 » Lot

U|ne parcelle de terre ac-tuellement en luzerne, ca-dastrée au lieu dit « La piè-ce de Milly » ou « La Prée d^ Milly M sous le numéro 34 p., de la section C, pour une contenance de soixante seize ares cinquante et un centia-res.

Cette parcelle est louée à Monsieur Pinard.

Cet immeuble joint au nord Monsieur Ménard, au midi Monsieur Drug^eon, au levant un fossé, au couchant la route de Gennes.

Mise à prix . . 3.4oo fr.

i8« Lot

Une parcelle de terre en luzerne actuellemeint, cadas-trée au même lieu dit, sous les numéros 87 et 38 de la •section G, pour une conte-nance de trente trois ares quatre vingt centiares.

Cette pièce est louée à Monsieur Pinard.

Cet immeuble joint . au nord Monsieur Drugeon, au midi Monsieur Renard, au le. vant un fossé, au couchant lia route de Gennes.

Mise à prix. . . . i.5oo fr.

19' Lot Line parcelïe de terre ça-

dastrée au lieu dit « Les Ga-quins ou les Perrières » sous les numéros 3i8 P, et 819 P de la sectiic^n G, pour une contenance de quatorze ares dix centiares, dont la moitié environ en friche avec quel-

ques arbres fruitiers usés et le surplus en bois taillis de chêne de cinq ans environ.

Cette pièce de terre est li-bre de location.

Cet immeuble joint au Nord Monsieur Drugeon, sen. lier entrei, au levant Mon-sieur Bodineau - Cheizal, au midi le parc, au couchant les héritiers Marquis.

j\Iise à prix . . . i85 fr. 20' Lot

Une parcelle de terre ca-dastrée aux mêmes lieux dits sous les numéros 328p et 829 P de la section G, pour une contenaince de quatorze ' ares soixante quinze! centjtares, comprenant quatre rangées de vigne d'Othel lo en rap-port, quelques pommiers, pruniers, x^tits noyers et chênes.

Cette pièce de terre est li-bre de location.

Cet immeuble joint au nord Monsieur Drugeon, sen-tier entre, au midi le parc, au levant Monsieur Chemi-neau, au couchant Monsieur 7 reuiller.

Mise à prix . . . 425 fr. 21» Lot

Une parcelle de terrain en nature de bois taillis de chê-ne, cadastrée au lieu dit « Le Defroux » , sous les numéros 890 et 391 de la section C, pour une contenance de qua-rante cinq ares cinquante centiares.

Cette parcelle est libre de location.

Cet immeuble joint au Nord un fossé qui est de la propriété, au xnidi Monsieur Drugeon, au levant Monsieur Paumier, au couchant le parc de Milly.

Mise à prix . . . 45o fr. 23® Lot

Une parcelle de terre au lieu dit le ci Bourreau » ca-dastrée sous le numéro 5i3 p. de la. section C, pour une contenance de treize ares.

Cette parcelle est louée jus-qu'au premier novembre mil neuf cent trente deux.

Cet immeuble joint au nord la route de Milly à Sau-mur, au midi une charrière, au levant Côrmier, au cou-chant Monsieur Godineau.

Mise à prix . . . 5oo fr.

23® Lot Une i)arcelle de terre ca-

dastrée au lieu dit « Le Mar-chais clos » sous le numéro 6o5 de la section C, pour une contenance de huit ares quatre vingt centiares. Il existe sur cette pièce de ter-re trois rangées de vig-ne d'Othello en rapport et on-ze pommiers.

Cette parcelle est libre de location.

Cet immeuble joint au nord une charrière, au midi Monsieur Thibault, au levant et au couchant Madame veu-ve Dùbé.

Mise à prix . . . 875 fr.

24® Lot

Une parcelle de terre, ca-dastrée aux lieux dits « Les Sensis ou les Qosses » sous le numéro 66g de la section G, pour une contenance de seize ares quatre vingt cen-tiares. Il existe sur cette p i ^ ce en terre une vigne en rap-port plantée en Othello et Noah, ainsi que deux noyers.

Cette parcelle est libre de location.

Cet immeuble joint an Nord, au midi, au levant et au couchant Monsieur Lio-tou.

Mise à prix . . . 525 fr.

COMMUNE DE DENEZÉ

a 5» Lot

Deux corps de bâtiments, li|bires de lociation, jcomipre-nant, l 'un une chambre à feu grenier dessus; l'autre, une écurie; cour, citerne, le tiout cadastré au l ieu dit (( Les Communs » , sous le numéro i P de la section E, pour une contenance de vingt ares. Parcelle de terre attenant aux bâtiments ca-dastrés au même lieu sous le numéro I de la Section A et I P de la section E, pour une contenance de dix hec-tares quatre vingts ares.

Sur cette parcelle de terre, il existe des vignes en rap-port couvrant une sui)erficie de quatre v ingt trois ares en-viron, il existe également des îX)mmiers et poiriers en rap-îx>rt.

C»tte pièce est louée^ sa-voir : les vijjnes à moitié fruit à Monsieur Pinard, et le surplus à Monsieur Gef-fard jusqu'en ig34 à Mon-sieur Deschamps jusqu'en ig33, à Monsieur Maloyer an-nuellement et à Monsieur Pi-nard avec le lot i®''.

Cet immeuble joint au qord ft|onsieur GravekV". fossé entre appartenant à la masse, au midi . un chemin, au levant Monsieur Brémont, Delugeau, Tremblais, BeS-jnarid, fiossé entre, apparte-nant à la masse, au couchant Monsieur Bouyer.

Mise à prix . . iS.ooo fr. 2 6 ' Lot

Une parcelle de terre sur laquelle il existe ,'trois ran-gées de vigne de Noah, un trou d'eau et un petit taillis; ie tout cadastré au lieu dit (( La Davielle » sous le numé-ros 10 et I I P de la section A, pour une contenance de seize ares dix centiares.

La vigne est louée îi moi-tié fruit à Monsieur Pinard et le surplus est libre de lo-cation.

Cet immeuble joint au nord Monsieur Foucher, au midi Monsieur Huet, nu le-vant Monsieur Besnard, au couchant un chemin.

Mise îi prix . . .. i5o fr. 27® Lot

Lîno parcelle de terre plan-tée en vigne (vigne friche) cadastrée au même lieu dit, sous le numéro 11 P de la section A, pour une conte-riance Ûe trente trois ares cinquante centiares.

Cette parcelle de vigne est louée à moitié fruit à Mon-sieur Pinard.

Cet immeuble joint au nord Monsieur Bouyer, au midi M. Foucher, au levant Monsieur Bouyer et au cou-chant un chemin.

Mise à prix . . . 275 fr. 28® Lot

Une parcelle de terre plan-tée en luzerne cadastrée au même lieu dit, sous le nu-méro i3 P de la Siction A, pour u|n.ei contenance de (trente quatre ares quarante deux centiares.

Cette parcelle esl ipuée à Monsieur Pinard.

Cet immeuble joint au nord Monsieur Cormier, au midi et; au levant Monsieur Bouyer, au couchant un che-min.

Mise à prix . . . aaS fr. 29* Lot

Une parcelle de terre en trëfle et luzeirne, cadastrée au môme lieu dit, sous le nu-méro 21 P de la section A, pour une'contenance de qua-rante deux ares vingt huit centiares.

Cet immeuble est loué à Monsieur AJphoInse Hubert, jusqu'au premier novembre mil neuf cent trente deux.

Celte parcelle joint au nord et au midi M. Cormier, au levant Monsieur Achalme et au couchant Monsieur Bré-mont.

Mise à prix . . . . 45o fr. 3o« Lot

Une parcelle de terre et bois taillis de chênes de dix a)ns, cadastrée au lieu dit a La Pinçonnière » , sous les numéros 34, 4i, 43 P de la section A, pour une conte-nance de soixante cinq ares soixante seize centiares.

Cet immeuble esl loué à Monsieur Pinard.

Cette parcelle joilnt au nord Madame Veuye Genay, Messieurs Paumier et Thi-l^uUf au nxiâi Monsieur Huet, au levant et au cou-chant des chemins.

Mise à prix . . i.5oo fr.

TOTAL DES MISES A PRIX :

44.425 francs Fait et rédigé à Saumur par

1 "avoué poursuivant soussi-gné.

R. BAUCHARD.

Enregistré à Saumur A. J.

Reçu onze francs vingt. C. ABRAHAM.

S'adresser pour les rensei-gnements soit à :

Maître BAUCHARD, doc-teur en droit, avoué, i3, rue du Marché-Noir à Saumur.

Soit à Miunre BLAVETTE, notaire à Gennes.

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de 'a signature du gérant,

Hôtel-de-Ville de Saumur,, le

Certifié por l'imprimeur soussigné A

L ï MaikEj,