journal n°17 - septembre / octobre 2008

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raitement des déche nement supérieur, Nantes Métrop omaines de notre vie quotidienne. Une action service du territoire et de ses 580 000 habitants ! Métropole s préservation de son env ainsi tout le territoire dans une développement durable. Son o par deux les émissions de ga d’ici à 2025. Enseigne supérieu et reche La recherche sci l’innovation tech les clés du dév l’agglomération soutient active Nantes et les accueillent 5 ainsi que les recherche d emploient 2 Pour renforcer son attractivité, Nantes Métropole grands équipements. La Cité internationale xpositions de la Beaujoire, le Zénith de Bretagne, che. Grands équipements la collecte, ent des déchets. te 295 000 tonnes le dispose ents t à ur us de Nantes Métropole et vous Pages12et13 Infographie du dossier LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE NANTES – BIMESTRIEL 24 communes, 580 000 habitants, des élus, un projet, des compétences… Un dossier pour tout savoir sur Nantes Métropole. Pages 11 à 17 Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou N°17. Septembre / Octobre 2008 Nantes Métropole de A à Z Développement durable Territoire Un quartier à la peau durable Page 8 Déplacements Une semaine pour la mobilité Page 2 et page 22 Estuaire, le retour ! Page 10 Patrick Garçon

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Le journal officiel de la Communauté Urbaine de Nantes A la une de ce numéro : Nantes Métropole de A à Z Au sommaire : semaine de la mobilité, un quartier à la peau durable, Estuaire - le retour ! Mais aussi les grands événements, les actualités aisni que les sorties dans l'agglomération.

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Page 1: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

Des transports au traitement des déchets en passant par l’aménagement

urbain et l’enseignement supérieur, Nantes Métropole agit dans

de nombreux domaines de notre vie quotidienne. Une action

concrète au service du territoire et de ses 580 000 habitants !L’action de Nantes Métropole au cœur de la vie quotidienne

Environnement

et énergie

Nantes Métropole aménage

la ville pour accueillir de nouveaux habitants tout en préservant la

qualité de vie. Pour cela, elle renouvelle la ville, avec une

consommation raisonnée. Nantes Métropole crée des quartiers à vivre,

regroupant logements, commerces, entreprises, équipements publics,

et restaure les centre-bourgs.

Nantes Métropole accompagne

les entreprises et facilite leur

implantation sur son territoire.

Elle crée des zones d’activités à

vocation économique sur ses

24 communes. Elle accueille les

jeunes entrepreneurs au sein de

pépinières d’entreprises et

soutient l’économie sociale et

solidaire qui compte

près de 30 000 emplois.

Urbanisme

Développement

économique

Agenda 21, Plan climat, Plan d’action énergie,

forêts urbaines, bus au gaz naturel, Nantes

Métropole s’engage au quotidien dans la

préservation de son environnement, inscrivant

ainsi tout le territoire dans une logique de

développement durable. Son objectif : diviser

par deux les émissions de gaz à effet de serre

d’ici à 2025.

Plus de 2 millions

de déplacements par jour !

Pour cela, Nantes Métropole

propose des modes de

transports performants :

3 lignes de tram couvrant plus

de 42 km, 7 km de BusWay,

38 parking-relais (P+R)

offrant 5 500 places,

3 lignes de Navibus,

700 bicloos dans 79 stations,

373 km de pistes cyclables.

Transports

et déplacements

Emploi

L’agglomération

nantaise compte

275 000 emplois.

Pour faciliter l’accès à

l’emploi, Nantes Métropole

a créé la Maison de l’Emploi.

Elle conjugue l’action de l’ANPE,

de l’Assedic, de la Mission locale,

de l’Etat, des collectivités locales,

et associe les entreprises et

les partenaires sociaux. Aujourd’hui

7 espaces sont ouverts.

Culture

Education

Petite enfance,

jeunesse et famille

Action sociale,

santé et insertion

Soutien à la vie

associative

Retraités et

personnes âgées

Sports

Espaces verts

Etat civil

Elections

Prévention

et tranquillité

publique

Les compétences

des villes

Enseignement

supérieur

et recherche

La recherche scientifique et

l’innovation technologique sont

les clés du développement de

l’agglomération. Nantes Métropole

soutient activement l’Université de

Nantes et les grandes écoles qui

accueillent 50 000 étudiants,

ainsi que les 200 laboratoires de

recherche de son territoire qui

emploient 2 200 chercheurs.

Pour renforcer son attractivité, Nantes Métropole

développe ses grands équipements. La Cité internationale

des Congrès, le parc des Expositions de la Beaujoire, le Zénith

Nantes Métropole, le château des ducs de Bretagne,

les Machines de l’Île forment une offre touristique riche.

En 2007, plus de 2 millions de touristes ont été accueillis

et 485 000 personnes ont fréquenté le Zénith Nantes Métropole.

Grands équipementsDéchets

Nantes Métropole organise la collecte,

la valorisation et le traitement des déchets.

Chaque année, elle collecte 295 000 tonnes

de déchets ménagers. Elle dispose

aussi d’un réseau de

12 déchèteries

et de 4 écopoints,

de 2 usines

de valorisation

à Nantes et à Couëron,

et du système Tri’Sac.

Logement

Eau

Pour permettre à tous ses habitants

d’accéder à un logement adapté,

Nantes Métropole s’est dotée

d’un Programme local de l’habitat

qui prévoit au moins 4 000 logements

neufs par an, dont 900 sociaux.

Depuis 2006, elle propose le Prêt à

taux zéro Nantes Métropole pour

l’achat d’un bien immobilier. Plus de

2 000 PTZ ont été signés.

Les habitants de l’agglomération

consomment plus de 30 millions

de m3 d’eau potable par an.

Deux usines de production d’eau,

2 000 km de réseau de distribution

et 12 stations d’épuration

permettent à Nantes Métropole

d’assurer ce service. En janvier

2006, le tarif unique de l’eau

a été instauré (2,77�/m3 en 2007).

Un 1/2 % du montant de la facture

d’eau est prélevé pour financer la

coopération décentralisée, soit

300 000 € en 2007.

Nantes Métropole et vous Pages 12 et 13

Infographie du dossier

L E J O U R N A L D E L A C O M M U N A U T É U R B A I N E D E N A N T E S – B I M E S T R I E L

24 communes, 580 000 habitants, des élus, un projet, des compétences… Un dossier pour tout savoir sur Nantes Métropole. Pages 11 à 17

Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou

N°17. Septembre / Octobre 2008

Nantes Métropole de A à Z

Développement durable

Territoire

Un quartier à la peau durable Page 8

Déplacements

Une semaine pour la mobilité Page 2 et page 22

Estuaire, le retour ! Page 10

Patri

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L E J O U R N A L D E L A C O M M U N A U T É U R B A I N E D E N A N T E S – B I M E S T R I E L

Déplacements

Une semaine pour la mobilité Page 2 et page 22

Page 2: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

Métropole grands événements

2 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

Marguerite, la voiture en libre-serviceAssistante maternelle à domicile, dans le quartier Viarme, à Nantes, Anne-Marie Huet se servait très peu de sa voiture, laquelle, en six mois, avait été plusieurs fois détériorée. «En plus, c’était un par-cours du combattant pour se garer. Sans compter que c’est un budget énorme» C’est en voyant un reportage sur le dispositif Marguerite qu’elle découvre «la solution»: la voiture en auto-partage. Dans la

foulée, elle revend la sienne. «Pour une utilisation citadine et sporadique, Marguerite, c’est très bien. Je ne l’utilise que tous les 15 jours, pour des courses importantes ou pour aller voir des amis.» Il faut juste réserver le véhicule à l’avance, évaluer avec préci-sion le temps de location. «Le concept est intéressant. C’est une voiture collective. Elle n’est pas destinée à un usage uniquement personnel.»

Zénius, la vie presque sans voitureLe 15 septembre, Cyrille Guérin va délaisser sa voiture personnelle pour tester le dispositif Zénius. Durant huit semaines, il disposera, comme trois autres personnes, de l’ac-cès gratuit au réseau TAN, au Bicloo et au service d’auto-partage Marguerite, avec la possibilité d’emprunter un véhicule à LocEco le week-end. De son domicile, à Sainte-Luce-sur-loire, il alterne déjà vélo et voiture pour rejoindre sa caserne de pompiers, au nord de Nantes, en fonction de

la météo et de ses deux enfants à déposer. « À terme, ma femme et moi souhaiterions ne plus avoir de véhicule.» En raison du coût, bien sûr. Mais aussi parce que le choix de vivre à Sainte-Luce-sur-Loire visait «à pouvoir bénéficier des transports en commun». Zénius, il y croit. «C’est l’avenir. On ne peut pas faire sans voiture. Mais, on peut l’utiliser différemment.» • Isabelle Corbé

Voiture + tram, une formule antistressLe premier jour de son contrat en tant que consultant dans une société de services, Jérémie Bernard a pris sa voiture pour relier Grandchamp-des-Fontaines, où il réside, à son lieu de travail à Nantes, situé Tour Bretagne. « C’était long et compliqué. Se garer est difficile et coûte cher. Je ne l’ai fait qu’une fois. » Depuis, il stationne quotidiennement son véhicule sur le parking-relais du Cardo, avant d’attraper un tramway. « J’ai aussi étudié la solution du covoiturage. Sauf que mes horaires de travail ne sont pas fixes… » Le trajet en tramway dure 25 minutes. «Ce n’est pas un problème. Je me suis mis à lire, des livres, la presse.» En voiture, cela pourrait être plus rapide. «Mais, gagner 10 à 15 minutes n’est pas intéressant. Rien que l’idée d’être dans les bouchons dès 8 h 30…»

Gain de temps avec le BiclooAbonné de la première heure du Bicloo, Jean-Philippe Martin l’utilise plusieurs fois par jour, «sauf quand il pleut». De son domicile, à l’ouest de l’hypercentre, il rejoint l’EN-SEC, école de commerce située place de la Bourse dont il est le responsable. Il se sert aussi du deux-roues en libre-service pour ses rendez-vous avec des entreprises. «Avant, je mar-chais ou prenais les transports en commun». Selon lui, le sys-tème n’a que des avantages. «Le vélo est très sécurisé. Le panier est très pratique pour le cartable. Avec la chaîne bien protégée, on ne se salit pas. Pour les urgences, c’est rapide. Le gain de temps est important. Dans la semaine, je gagne 2 à 3 heures.» De plus, «on prend et remet un vélo où on le souhaite». Maintenant, il attend «l’extension du parc des stations». Aujourd’hui, 3 300 personnes sont abonnées au service bicloo.

En route pour bouger autrementRendez-vous avec quatre métropolitains qui font le pari de changer leurs habitudes de déplacements !

Page 3: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

De l’air ! De l’air ! De l’air !

Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 3

Village de la mobilité. Mercredi 17 Septembre, à Nantes, place Royale, stand de l’accessibilité. Essayez le parcours en fauteuil roulant pour prendre conscience des obstacles de la ville et rencontrer les associations.

édit

oéd

ito

Ça promet ! La semaine de la mobilité va démarrer sur les chapeaux de roues ! Au menu de cette année, Nantes Métropole vous offre l’occasion unique de tester les moyens de locomotion les plus insolites du moment. Au programme, le mercredi 17 sep-tembre, à Nantes, place Royale, sur le village de la mobilité : minivélos, échasses bondissan-tes, chaussures kangourous, skis tout- terrain, Roller Cycle… Autre temps fort : un rallye découverte du 16 au 20 septembre... Plus de 2 h 30 de jeu de piste seul, en groupe ou en famille pour sti-muler votre curiosité et tester votre motivation ! Votre car-net de jeux en main, découvrez le centre-ville, ses commerces et ses lieux historiques. Une expo exceptionnelle sur les bus, tram et loco, d’hier, d’avant-hier et de demain, se déroulera à Rezé, Pont Rousseau, le samedi 20 septem-bre. Le lendemain, vous pourrez admirer, le long de la ligne 2 de tramway, la motrice ancien-ne 144 !Une semaine ludique, et utile. « Nous avons le souci de répon-dre aux besoins des habitants en matière de transports et de dépla-cements, dans un contexte écono-mique difficile où les carburants sont de plus en plus chers, expli-que Jean-François Retière, vice-président de Nantes Métropole en charge des transports et des déplacements. En outre, c’est un enjeu environnemental fort. Chacun peut réduire sa consom-mation d’énergie et donc réduire son impact sur la planète en modifiant ses habitudes de dépla-cements. » Ainsi, la métropole et ses partenaires, comme la Tan, les

Du 16 au 22 septembre, la Semaine européenne de la mobilité vous invite à mettre de l’air dans la ville. De l’air aussi pour votre santé et votre budget ! Vous avez une semaine pour essayer et pour changer vos habitudes de déplacements. Dépensez-vous sans compter !

associations, les autres collectivi-tés (Région, Département, etc.) et les entreprises privées travaillent de concert pour mettre en musi-que les meilleures moyens de se déplacer autrement. Parmi les offres de découvertes et de pro-motions des nouveaux services, on trouve : un tarif alléchant pour

Nouvelle èreNous sommes à l’aube d’une nouvelle époque. L’ère d’un pétrole bon marché est aujourd’hui derrière nous et sûrement pour longtemps. Chacun d’entre nous peut mesurer que « faire le plein » avec sa voiture grève son budget comme jamais auparavant. Le rôle des élus, en particulier en ce début de mandat, consiste à préparer l’avenir en tenant compte de vos préoccupations et de vos besoins. Développer les transports en commun (tramway, BusWay, bus, navibus, etc.), encourager les modes de déplacements autres que la voiture (bicloo, vélo, piéton, etc.), inciter à changer les comportements (covoiturage, voiture en libre-service, etc.), sont autant de réponses qui vont dans le sens de l’économie et de l’écologie. La Semaine européenne de la mobilité est l’occasion de se retrouver tous ensemble et d’apprendre de nouvelles pratiques, et pourquoi pas, d’oser changer sa façon de se déplacer. Dépenser moins pour se déplacer, c’est aussi polluer moins et agir contre l’effet de serre. A ce sujet, Nantes Métropole est leader européen des métropoles mobilisées dans la lutte contre le changement climatique. Le 20 juin dernier, elle a été la première collectivité locale d’Europe à adopter la déclaration Eurocités sur le changement climatique. Etre une grande métropole européenne, c’est aujourd’hui être capable d’agir pour ses habitants et pour la planète en même temps.Jean-Marc AyraultPrésident de Nantes Métropole

les transports en commun avec la Tan (7 jours/7 euros), le Bicloo, un vélo en libre-service (abon-nement un jour ou 7 jours offert durant la semaine), Marguerite, la voiture en libre-service. Sans oublier que la meilleure façon de se déplacer, c’est la marche à pied ! • IC

Page 4: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

Nantes Métropole actualités

4 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

Second souffle pour une ferme À Orvault, encore quelques jours et l’ancienne ferme du Bignon réhabilitée accueillera les associations du quartier dans ses locaux de haute qualité environnementale.

Bien avant que la ZAC du Bignon ne sorte de terre, la Ferme du même nom occupait déjà le terrain. « On y faisait des cultu-

res maraîchères, notamment des asperges », rapporte Monique Maisonneuve, adjointe à l’ur-banisme et à l’environnement à la mairie d’Orvault. Difficile aujourd’hui d’imaginer les bâti-ments tels qu’ils étaient, désaf-fectés et en mauvais état, quand la ville décide de les réhabiliter dans le cadre de son Agenda 21. Coût total des travaux : 640 000 €.La campagne de travaux qui s’en-gage alors s’inscrit dans la logique du développement durable et met l’accent sur l’écoconstruction, l’écogestion, la qualité sanitaire de l’air et le confort acoustique et visuel. Le choix de matériaux sains, l’installation de cellules photovoltaïques sur le toit et d’une pompe à chaleur qui puise

l’énergie dans l’eau du sol, le suivi des déchets sur le chantier, rien n’est laissé au hasard. « La propreté du chantier est remar-quable, les entreprises ont vrai-ment joué le jeu », note Gwenn Picaut, responsable du service urbanisme. Pour l’architecte Loïc Daubas, maître d’œuvre du

projet spécialisé dans la démar-che environnementale, « cette approche colle tout à fait avec la mise en valeur de la ruralité. Le bâtiment principal qui date du XIXe siècle est orienté par rapport au vent et au soleil. Par nécessité, les constructeurs de l’époque ont utilisé les matières premières à disposition, à savoir le bois des forêts locales ou les

pierres d’un bâtiment voisin effondré. » Afin de préserver l’identité des lieux, l’architecte a agi par petites touches et placé ici et là des indices pour « inté-grer l’épaisseur du temps ». Ainsi quelques-uns des grains d’avoine stockés dans le plan-cher du grenier se retrouvent-ils incrustés dans les vitrages.La livraison du bâtiment prin-cipal et de ses deux annexes aux murs de pierre et à la charpente apparente en bois issu du réem-ploi du plancher d’origine, soit 240 m2 au total abritant six piè-ces et une extension de 40 m² pour un local technique et sani-taire, est prévue pour décembre 2008. En parallèle sont aménagés la cour et les abords en cohérence avec les espaces de vie alentour et selon les mêmes principes éco-logiques afin de clore le chapitre de la (re)naissance du quartier du Bignon. • Anne Le Pennec

Loïc Daubas de l’atelier Belenfant et Daubas.

« Il fallait intégrer l’épaisseur du temps. »Loïc Daubas, Atelier Belenfant & Daubas

Loïc Daubas, de L’atelier Belenfant & Daubas, à Nozay.

Quelle est votre démarche architecturale pour la ferme du Bignon ?« Il nous a paru intéressant de rendre visible la succession des interventions sur ces bâtiments, de les rendre bavards sur leur histoire. Nous avons donc travaillé dans le sens d’une mise en valeur de l’existant. L’agencement des pièces est resté le même, nous nous sommes contentés d’un seul percement, de rehausser les linteaux et de réutiliser au maximum ce que nous avions sous la main. Il se trouve que l’intelligence de la construction paysanne rejoint souvent la préoccupation environnementale. Par exemple, les murs en pierre ont la capacité naturelle de diminuer le taux d’humidité dont dépend directement la qualité de l’air. Les conserver tenait donc de l’évidence. Les matériaux supplémentaires, pour l’isolation entre autres, ont été choisis pour leurs qualités sanitaires vis-à-vis des futurs visiteurs et des ouvriers sur le chantier, mais il nous a également fallu tenir compte des contraintes réglementaires liées à l’accueil du public, comme la tenue au feu. L’offre de tels matériaux est encore très restreinte bien qu’elle tende à se développer. »

1 000 placesUn nouveau parking offrira à l’été 2009 le long du boulevard Léon-Bureau, sur l’Île de Nantes, un millier de places de stationnement aux personnes toujours plus nombreuses qui habitent et travaillent dans ce quartier. Il sera construit en élévation sur sept étages à l’emplacement des petites halles Alstom démolies au printemps.

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Nantes Métropole actualités

Du plomb aux livresÀ Couëron, le site de l’usine Tréfimétaux se convertit en lieu associatif et culturel.

Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 5

Sur le quai de Couëron baigné par la Loire, au pied de la Tour à plomb, trône une vaste halle. Vestige du passé ouvrier, cette halle s’érige fièrement, sem-blant défier le temps et les élé-ments. Pendant plus d’un siècle, elle abrita une fonderie dédiée à la fabrication du plomb. À la fin du XIXe siècle, grâce à leur acces-

sibilité aux navires à fort ton-nage, les fonderies de Couëron connaissent un véritable essor et s’imposent comme le plus gros producteur français de plomb. Au plus fort de son activité, l’usi-ne Pongibaud employait plus de 1 200 ouvriers qui, chaque année, produisaient plus de 30 000 ton-nes de produits ferreux. Mais bientôt, la concurrence étran-gère entraîne le déclin de l’usine

désormais nommée Tréfimétaux. En 1988, c’est la fermeture défi-nitive, vécue comme un trauma-tisme par tous les Couëronnais. Aujourd’hui, grâce à un ambi-tieux projet mené par la Ville de Couëron soutenue par Nantes Métropole, l’ancienne usine s’apprête à renaître de ses cen-dres.Atrium. La Ville de Couëron souhaite en effet convertir cette friche industrielle, la rendre aux habitants en y installant un lieu de

vie ouvert à tous. Ainsi, une mai-son des associations et des syn-dicats d’une surface de 2 500 m2 va voir le jour en 2009, puis une médiathèque de 2 000 m2 inves-tira la grande halle. Conçue par les architectes nantais Évelyne Rocheteau et Éric Saillard, cette médiathèque d’une capacité de 200 personnes comporte-ra 3 espaces : documentaires, enfance, fictions. Sur 2 niveaux,

les visiteurs pourront consulter livres, revues, disques et DVD, et accéder à Internet. Le tout dans une architecture respectueuse du passé, tournée vers l’avenir, et à haute qualité environnementale. « Nous avons voulu conserver les traces du passé. Il s’agit de pré-server la halle, de l’enrichir sans la dénaturer. Nous allons donc valoriser la charpente métalli-que et le pont roulant, et redes-siner les arcades des fenêtres. Le projet consiste aussi à créer un

vaste espace très ouvert pouvant être embrassé d’un seul regard. L’atrium central répond à cet objectif d’ouverture et de clarté. Enfin, une verrière et une vaste baie vitrée donnant sur la Tour à plomb vont être percées », expli-que Évelyne Rocheteau. Ainsi, après avoir été un lieu de travail, cette halle va devenir un lieu de culture, et de transmission des savoirs. • CP

Jean-Pierre Fougerat, maire de Couëron et vice-président de Nantes MétropoleQuel est l’enjeu de la reconversion de l’usine Tréfimétaux ?

« Ce projet s’inscrit dans l’aménagement des rives de Loire. La fermeture de l’usine Tréfimétaux a été un vrai traumatisme pour les Couëronnais. Les bords de Loire sont alors devenus une sorte de no man’s land. Depuis 1996, nous avons travaillé à leur réhabilitation, en concertation avec les habitants. Aujourd’hui, les quais, le port, la promenade sont achevés. Nous nous consacrons donc au site Tréfimétaux pour en faire un véritable lieu de vie, ouvert et animé. À côté, 200 logements en front de Loire vont voir le jour. Grâce à ce vaste programme, nous allons redonner vie aux bords de Loire, mêler activités économiques, culturelles et habitat, créant ainsi un vrai brassage. Nous reconstruisons la ville sans oublier le passé pour tous les Couëronnais réconciliés avec le fleuve et très attachés au patrimoine industriel de leur ville. »

L’ancienne usine Tréfimétaux se convertit en lieu d’accueil pour les associations et en médiathèque.

50 ansL’association des Petits frères des pauvres fête ses 50 ans. Les 1er et 2 novembre, elle organise une grande vente d’objets d’art et d’antiquités. Le gymnase de l’externat des Enfants nantais accueillera les amateurs de meubles, bibelots, cuivres, bijoux et autres tapis et cartes postales. Le produit de cette vente permettra à l’association de développer son action d’aide aux personnes de plus de 50 ans isolées ou en situation de précarité. Les petits frères des pauvres. Tél. 02 40 68 96 96. www.petitsfreres.asso.fr

Page 6: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

Nantes Métropole actualités

6 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

Foyer pour jeunes travailleursL’été prochain, l’agglomération nantaise va compter un nouveau Foyer des jeunes travailleurs, basé à Rezé. Le bâtiment comptera 93 logements pour 102 places.

Après le Nord, le Sud. Suivant l’ouverture de la résidence FJT Océane à Saint-Herblain en 2004, l’association «Édit de Nantes Habitat jeunes» s’apprête à répondre aux besoins du Sud de la métropole. «Notre volonté est

d’avoir un maillage cohérent sur l’ensemble de l’agglomération, en lien avec le bassin d’emplois et de formation», expose Bruno Allais,

son directeur. «Les besoins et perspectives du logement pour les jeunes mis à jour notamment par le programme local pour l’Habitat ont conduit à envisager la créa-tion de logements dans le secteur Nantes-Sud, où il y a un déficit »,

précise-t-il. La ville de Rezé a été choisie pour accueillir le nouveau FJT baptisé Grand Voile. «Elle nous a aidés à trouver du foncier

bien localisé, bien inséré dans un environnement urbain, dans le quartier des Bourderies. » À compter de l’été 2009, des jeu-nes âgés de 16 à 30 ans vont y trouver leurs marques. «La plupart des jeunes accueillis

suivent un stage ou une forma-tion, d’autres occupent un pre-mier emploi. La majorité a des ressources très faibles.»Parcours résidentiel. À l’instar du FJT Embarcadère, ouvert en 1931 rue Gigant à Nantes, où des associations sont en résidence, comme la compagnie de théâ-tre la Tribouille ou le club des retraités Cuvier, cette nouvelle résidence vise à être un «lieu de brassage générationnel et social et de croisement d’expériences, un espace ouvert sur le quartier et sur d’autres dynamiques».Comme dans les deux autres FJT que gère l’association, la durée moyenne d’un séjour devrait avoisiner 5 mois. «Notre voca-tion est aussi de proposer aux jeunes des solutions pour après, de les aider dans leur parcours résidentiel.» L’association Édit de Nantes gère ainsi un parc de logements dits «diffus», en sous-location, sur l’agglomé-ration (87 logements en 2006). Elle a aussi créé Passerelle Logement, il y a une quinzaine d’années, pour accompagner les jeunes, notamment les plus en difficulté, vers l’accès à un loge-ment indépendant.En tout, ce sont plus d’un mil-lier de jeunes qui sont accueillis chaque année. Plus de la moitié ne sont pas originaires des Pays de la Loire. • IC

adelIs aussIOutre Édit de Nantes Habitat jeunes, une autre association, Adelis, a aussi en charge plusieurs FJT à Nantes, dont celui situé boulevard Vincent Gâche. Les deux structures sont membres de l’UNHAJ (environ 330 associations sur toute la France), mouvement d’éducation populaire.Pour en savoir plus : www.adelis.asso.fr

Le FJT Grand Voile en quelques chiffresD’une superficie de 3300 m2, le bâtiment, situé rue Victor Hugo, propose 9 T1 (15 m2), 75 T1’ (25 m2), et 9 T1 bis (30 m2, destinés aux couples et familles monoparentales). Neuf logements seront réservés aux personnes à mobilité réduite. Trois cents mètres carrés seront dévolus à l’animation et à l’administration. Isolation par l’extérieur, capteurs solaires, système de récupération des eaux : le bâtiment obéit aux normes de Haute qualité environnementale. Le budget global est de 6,5 millions d’euros, financé par le Conseil régional des Pays de la Loire, le Conseil général de Loire-Atlantique, Nantes Métropole, la commune de Rezé, la CAF, l’Ademe.

« la majorité des jeunes a des ressources très faibles. » Bruno Allais, directeur de l’Édit de Nantes Habitat Jeunes.

Bruno Allais, au centre, avec les jeunes du FJT de Rezé.

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Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 7

La maison relais pour reprendre goût à la villeUne nouvelle maison relais de l’association Habitat et humanisme, à Nantes, propose 16 logements à des personnes cabossées par la vie.

C’était une ancienne mar-brerie, route de Saint-Joseph. L’association Habitat et humanisme y a aménagé une « pension

de famille – maison relais » de 16 appartements pour des per-sonnes isolées, en grande pré-carité. Les premières clés ont été remises le 10 Juin 2008 par Xavier Emmanuelli, fondateur du SAMU social et ancien secré-taire d’état à l’Action humanitai-re, à l’initiative de ce dispositif d’insertion par le logement, il y a une dizaine d’années.« Sans logement stable et décent, comment construire sa vie ? La maison relais offre un chez-soi dans un cadre de vie chaleureux, sécurisant et convivial », expli-que André Rivron, vice-prési-dent d’Habitat et humanisme

Loire-Atlantique. Les résidents peuvent ainsi s’approprier tranquillement leur logement. Chacun paie une redevance d’environ 100 € et prend en charge l’eau et l’électricité. « C’est déjà une responsabilité qui permet de se projeter dans l’avenir. Petit à petit, ils pour-

ront construire des relations avec leurs voisins, puis trouver leur place dans le quartier. Nous sommes là pour les accompa-gner », confient Bruno Janvier et Martine Grayo-Evain, les deux hôtes d’accueil de la mai-son, présents six jours sur sept. « Nous proposons des activités

communes pour recréer du lien social, mais notre mission, c’est avant tout beaucoup d’écoute : les besoins sont rarement expri-més de manière explicite… »Financement original. Entre-pris il y a trois ans, le projet a été mené en concertation avec les habitants et les commerçants

du voisinage. L’investissement, 1,5 million d’euros, est financé pour un tiers par les fonds pro-pres de l’association collectés sous forme de dons et d’épar-gne solidaire, un autre tiers par l’emprunt et le dernier par des subventions publiques (soit 40% de leur montant pour

Nantes Métropole, 20 % pour le Conseil général, et 40 % pour l’ Etat). Anne Berty, directrice de l’habitat et de la solidarité à Nantes Métropole applaudit la réussite d’une opération « rare dans son montage mais parfaite-ment maîtrisée, qui fait la preuve qu’on peut réaliser de l’habitat

social de qualité, dans des délais rapides ». La construction intè-gre déjà les normes thermiques prévues pour 2012. Des entreprises sont interve-nues comme mécènes, en par-ticulier Saunier-Duval, qui a pris en charge l’installation de chauffage par pompe à chaleur

et la production d’eau chaude sanitaire solaire. Les Meubles Denis ont offert une partie du mobilier des appartements.Pour les 17 résidents, âgés de 36 à 58 ans, la reconquête de leur autonomie commence.• Emmanuel Bouvet

HABITAT ET HUMANISME LOIRE-ATLANTIQUE20 rue J.B. Delambre - 44100 NANTES - Tél : 02 40 43 23 24 - [email protected] - www.habitat-humanisme.org

Gilles Retière, vice-président de Nantes Métropole en charge de l’urbanisme et de l’habitat

Comment cette opération s’inscrit-elle dans la politique de logement social de Nantes Métropole ?

« C’est une première pour la Communauté urbaine et nous sommes très favorables à de nouvelles initiatives qui permettront à des personnes en très grande difficulté sociale de se loger durablement dans les quartiers centraux de l’agglomération. Quand on fait le pas de sortir de la rue, retrouver un logement est une étape majeure. L’association Habitat et Humanisme le sait bien, pour intervenir dans un contexte très social. Le programme local de l’habitat va nous permettre de préciser notre intervention en matière d’insertion par le logement. Les besoins sont aujourd’hui mieux quantifiés, mais, comme partout en France, la création de places en maisons relais n’est pas suffisante. »

« sans logement stable et décent, comment construire sa vie ? la maison-relais offre un chez-soi chaleureux. » André Rivron, vice-président d’Habitat et humanisme.

HabItat et HumanIsme loIre-atlantIque 65 bénévoles, 5 salariés, dont 2 à la maison relais, 183 adhérents, un parc de 43 logements et 30 mis à disposition par des propriétaires privés, 1173 familles logées depuis 1993, dont 132 nouvelles en 2007.

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Une Métropole d’avance

8 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

Un écoquartier pour 2 500 habitantsLa Zac de la Minais est l’un des plus grands projets urbains de la métropole nantaise dans les cinq ans à venir. Visite au moment de la pose de la première pierre.

On pourrait dire avec humour que l’on a vu un gros Minais, le jour de la pose de la première pierre. Lorsque l’on découvre le pro-jet d’écoquartier de la Minais, à

Sainte-Luce-sur-Loire, on est en effet frappé par sa taille : 50 ha, dont 5 pour un parc central, 1 050 logements construits d’ici à dix ans. « Le rôle des élus, c’est de répondre aux besoins des habitants, déclare Bernard Aunette, maire de la commune. Et les attentes en matière de loge-ments sont fortes. De nombreuses familles recherchent un logement et la métropole nantaise accueille chaque année plusieurs milliers de nouveaux habitants. Dans ce quartier vivront à terme environ 2 500 habitants. » Située entre le centre-ville de Sainte-Luce et celui de Thouaré, la zone d’aménagement de la Minais sera l’un des secteurs d’aménage-ments urbains les plus importants

de l’agglomération nantaise. Ce morceau de ville sera un quartier durable, autrement dit un éco-quartier qui intégrera plusieurs volets du développement durable : grand parc, espaces verts impor-tants, orientation sud pour la majorité des logements, limitation de l’étalement urbain, sentiers pédestres, chaufferie mixte bois/gaz réalisée par Nantes Métropole, récupération des eaux de pluie. Yves Daniel, vice-président du Conseil général et président de la SELA (Société d’équipement de la Loire-Atlantique), le maître d’œuvre, estime quant à lui qu’un « lieu de vie doit être un lieu où l’on favorise le lien social. Nous avons également à l’esprit que nous devons proposer des loge-ments qui prennent en compte en même temps les aspects économi-ques et écologiques ».La Communauté urbaine étudie la mise en place d’un transport en commun performant de type Chronobus, afin d’encourager les futurs habitants à laisser la voi-ture au garage. Une façon de faire des économies et de l’écologie au

moment où le prix du carburant monte en flèche et où chacun doit se demander comment lutter contre l’effet de serre. La mixité sociale sera également le point fort de ce gros projet urbain qui comportera 25 % de logements sociaux et 15 % de logements abordables, financés par Nantes Métropole. « Les automobiles seront toutes garées hors de vue des habitants,

soit en parking souterrain, soit à l’extérieur du quartier, explique Yves Steff, architecte urbaniste du cabinet nantais A.U.P. Sur le modèle du parc de Procé, la plupart des logements auront une vue sur le parc. » Autre volet intéressant de cet écoquartier : les espaces verts et les terrasses par-tagées faciliteront la convivialité entre les habitants. • David Pouilloux

Scoot’in : un chauffeur à la demandeDécliné par les Australiens et les Anglais depuis les années 90, le concept consiste, après appel et réservation du client, à ramener le véhicule de ce dernier à son domicile. À Nantes, Christophe Chéné s’en est inspiré pour créer sa boîte, Scoot’in, début 2005, avec, pour outil de travail, un scooter pliable, qu’il glisse dans la voiture du client. « À 80%, ce sont des personnes qui sortent le soir. Elles ont un peu bu et ne veulent pas prendre de risques. » Il intervient sur l’agglomération nantaise, du mercredi au samedi, de 20 h jusqu’au milieu de la nuit. En journée, il lui arrive aussi d’assister des conducteurs trop fatigués ou trop âgés, de dépanner un commercial ou d’emmener un véhicule au contrôle technique.Pour l’heure, sa clientèle est composée « aux trois quarts de chefs d’entreprise et de commerciaux ». Ce service à la personne existe déjà dans une huitaine de villes françaises. Rens. sur scootin.fr et au 06 89 06 15 96

la mixité sociale sera le point fort de ce projet urbain.

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Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 9

Il est le premier étudiant de l’École de design Nantes-Atlantique à avoir bénéficié d’un stage en entreprise en Afrique du Sud. « Le prochain, qui partira en septembre, travaillera plus que moi avec les fabricants. C’est une bonne chose car, en tant que designer, on doit intégrer les contraintes liées à l’usinage des matériaux. » François Josso, 23 ans, a travaillé à Durban pour un groupement local d’entre-prises de mobilier en bois. On appelle cela un « cluster ». « En se regroupant, les fabricants espèrent avoir plus de poids dans leur secteur. » Le jeune homme a mené à bien trois comman-des pour autant de fabricants du cluster ainsi qu’un projet commandé par la municipalité de Durban. « La Ville a entre-pris de reloger les habitants des townships dans des maisons à bas prix qui comprennent deux

chambres, dont une de 7 m2. Le lit doit donc prendre le moins de place possible, d’où l’idée d’un modèle rabattable. » Le Nantais propose alors des lits-armoires simples, doubles ou superpo-sés avec espaces de rangements intégrés. Seul designer sur place, l’étu-diant regrette un peu de ne pas avoir eu l’opportunité de tra-vailler avec un autre spécialiste qui l’aurait accompagné dans sa réflexion. « Pour l’instant, les fabricants sud-africains copient ce qui existe déjà ou associent les couleurs de bois de manière ori-ginale, mais le design est encore peu présent dans leur démar-che. » Aussi, lorsque François Josso présente sa ligne de chai-ses traditionnelles inspirées des codes culturels zoulous « aux formes symétriques, épurées et linéaires », le fabricant comme ses clients apprécient la valeur

ajoutée. « Ils ont été surpris d’apprendre que j’avais fait des recherches pour puiser dans leur passé culturel. » Lorsque la création cadre mal avec les exigences économiques ou techniques de production, c’est au tour du fabricant d’éclai-rer le designer : « J’avais imaginé un sofa avec un accoudoir incurvé que j’ai dû modifier parce que le fabricant n’avait pas l’outillage adapté et que ce genre de forme produit beaucoup de perte de matière. » Une fois ses études à Nantes terminées d’ici à trois ans, François Josso envisage de poursuivre dans la création de mobilier, à moins qu’il ne décide de briller dans un autre domaine du design. « Les luminaires peut-être, pour jouer avec l’ombre et la lumière qui, en effleurant les murs et l’espace, permettent de créer toutes sortes d’ambian-ces. » • Anne Le Pennec

François Josso est étudiant à l’École de design Nantes-Atlantique. Il revient d’Afrique du Sud où il passé huit mois dans un groupement d’entreprises de mobilier en bois.

Un designer en pays zoulou Christian Guellerin, directeur général de l’École de design Nantes-Atlantique

Quelles relations votre établissement nantais entretient-il avec l’Afrique du Sud ?

L’Afrique est assise sur des millénaires de culture, ce qui lui offre l’opportunité de se démarquer et de s’affirmer par une création très typée fondée sur des codes ancestraux. Le design peut ainsi contribuer au développement économique des pays africains où la problématique liée à notre discipline va très certainement s’accroître dans les années à venir, comme ce fut le cas avant en Chine ou au Maghreb. Or l’enseignement supérieur français en design s’intéresse encore très peu à l’Afrique. Un voyage d’étude à Durban, jumelée à Nantes, a été organisé en mars 2007 par Nantes Métropole. Il nous a permis de nouer des contacts sur place et, quelques mois plus tard, d’envoyer un premier étudiant en stage professionnel (cf. article ci-contre). Nos échanges avec la Ville de Durban portent également sur une collaboration autour de la création là-bas d’une école de design inspirée de notre modèle éducatif en prise directe avec les entreprises, sans complexe vis-à-vis de la valeur ajoutée.

À travers le campus À pIed ou À véloDepuis le mois de mai dernier, le campus du Tertre à Nantes est doté d’une nouvelle liaison dédiée aux piétons et aux vélos. Cet aménagement s’inscrit dans un projet plus global visant à améliorer le cadre de vie, mieux relier les sites universitaires à la ville, et faciliter les déplacements doux.

Solidarité avec la Géorgie : afin de venir en aide aux Géorgiens réfugiés à Tbilissi, les personnes qui le souhaitent peuvent adresser un chèque à l’ordre de « Solidarité Géorgie » à : Anna Nadibaïdzé – Association Nantes Tbilissi - 1, rue de la Pelleterie 44 000 Nantes

François Josso, étudiant à l’École de design Nantes Atlantique.

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Une Métropole d’avance

10 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

Impair et pair misent sur Estuaire

Du 1er juin au 1er septembre 2007, Estuaire investissait la métropole Nantes – Saint-Nazaire. Pendant 93 jours, 30 œuvres d’art contemporain s’installèrent le long des 60 km de l’estuaire de la Loire. Quarante-cinq artis-tes du monde entier prirent possession de la Basse Loire pour en faire un vaste musée à ciel ouvert, un musée accessible, convivial et péda-gogique. En investissant ainsi l’espace public, les artistes ont transformé l’environnement exceptionnel de l’estuaire en une composante de leurs œuvres. C’est ce qu’on appelle l’art in situ ou land art. Résultat : près de 770 000 visi-teurs accueillis en 3 mois. Ainsi, lancé par Jean Blaise, directeur du Lieu Unique, le pari fou d’Estuaire 2007 a été gagné. Forts de ce suc-cès, tous les partenaires (artistes, entreprises, collectivités locales, associations, habitants) se sont remis au travail pour préparer la 2e édition qui aura lieu en 2009. Estuaire est en effet une biennale dont l’ultime opus est prévu en 2011. « Estuaire est un parcours pérenne dessiné par les œuvres qui restent ancrées sur les rives de la Loire. Car si la plupart des œuvres sont éphémères, certaines s’inscrivent durable-ment dans le paysage », explique Jean Blaise. Ainsi, 6 œuvres de 2007 jalonnent aujourd’hui le territoire, ne demandant qu’à être redécou-vertes. Anneaux et triangles rouges. À Nantes, sur le quai des Antilles, « Les Anneaux » de Daniel Buren se découvrent au fil de la Loire. Ces 18 cercles épurés, dont les tranches extérieures forment des bandes verticales, signature de

l’artiste, modifient la perspective sur la Loire. À Couëron, « Did I miss something ? » de Jeppe Hein est un simple banc installé en bord de Loire. En s’y asseyant, le visiteur déclenche un jet d’eau de 20 m de haut. À Lavau-sur-Loire, Tadashi Kawamata a imaginé une longue pas-serelle en bois menant à une plate-forme au milieu des roseaux. Là, une tour de 6 m de haut, « L’Observatoire », se dresse au-dessus du marais. Depuis la terrasse panoramique de Saint-Nazaire, la « Suite de triangles » de Felice Varini embrasse le port, donnant l’impression d’être peinte sur un seul plan. Au départ, ces triangles rouges étaient une œuvre éphémère que la Ville de Saint-Nazaire a souhaité voir perdurer. En s’inspirant de la Grande Ourse,

Kinya Maruyama a construit son « Jardin Etoilé » sur la rive de Paimbœuf. Ce lieu de pro-menade et de jeux sera agrandi en 2009. Enfin, au Pellerin, le canal de la Martinière accueille « Misconceivable » d’Erwin Wurm. Ici, l’artiste détourne encore les moyens de locomotion en proposant un voilier abandonné qui se penche, irrésistiblement attiré par le fleuve. À terme, en 2011, 24 œuvres pérennes ponctueront l’estuaire. Chacune des 19 communes riverai-nes de la Loire en possèdera une, et Nantes et Saint-Nazaire en accueilleront plusieurs. En attendant, une signalétique spécifique, des car-tels posés sur sites et un audio-guide font vivre ce nouveau parcours touristique. •Carole Paquelet

2007, 2009, 2011… Estuaire, c’est impair. Les années paires, les œuvres qui restent dessinent un parcours pérenne à découvrir.

Des paroles d’Européens Le 10 et 11 octobre prochain, 500 jeunes européens de 18 à 30 ans se donnent rendez-vous à Nantes pour imaginer l’Europe de demain. Objectif : rédiger douze propositions pour l’Europe, telle qu’ils la souhaitent, à l’horizon 2020. Ensemble, ils proposeront de nouvelles solutions à des problématiques actuelles : innovation, solidarité, développement durable, citoyenneté, place de l’Europe dans le monde… Concrètement, la journée du vendredi sera consacrée aux travaux en ateliers pour élaborer des propositions. Le samedi matin, les participants voteront pour déterminer les douze plus importantes lors d’une séance plénière ouverte au grand public et retransmise à la télévision. Sont associés à cet événement, la Ville de Nantes, Nantes Métropole, le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, l’Université de Nantes, La Maison de l’Europe et plusieurs autres associations nantaises. Tous les étudiants, jeunes actifs, associatifs sont invités à participer aux ateliers organisés le vendredi 10 octobre.

Estuaire 2009 se déploiera de Nantes à Saint-Nazaire du 6 juin au 23 août 2009.

Pour en savoir plus : www.estuaire.info

Pour vous inscrire : www.europeens.touteleurope.fr

Page 11: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

Quand on habite Vertou, Couëron ou Rezé, et que l’on travaille à Nantes, La Montagne ou Sautron, on se rend compte chaque matin que notre vie à tous ne s’arrête pas aux limites de notre commune de résidence. Partant du principe que l’union fait

la force et que la diversité est source de richesse, les villes de la région nantaise ont décidé de se rapprocher, de tisser des liens pour mieux se développer, et améliorer la vie quo-tidienne de leurs habitants dans divers domaines comme le logement, le développement économique ou les transports. L’agglomération nantaise est ainsi le fruit d’une histoire, le résultat de la volonté politique des élus de travailler ensem-ble puisque l’on vit ensemble. Première étape importante ? En 1967, est créée l’Association communautaire de la région nantaise (ACRN), toute première forme de coopération entre les communes. De là, des coopérations se développent, en particulier autour des questions de voirie et de transports en commun, pour conduire à la création, en 1982, du SIMAN (Syndicat intercommunal à vocation multiple de l’agglo-

mération nantaise). En 1989, la construction intercommunale s’accé-lère. Regroupant 20 puis 21 communes, le District de l’agglomération nantaise est créé en 1992. Enfin, ultime étape de cette his-toire, le District devient Communauté urbaine en 2001 et accueille trois nou-velles villes. De Carquefou à Bouaye, de Mauves-sur-Loire au Pellerin, de Sainte-Luce-sur-Loire à Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, de Saint-Léger-les-Vignes à Indre,

Nantes Métropole regroupe aujourd’hui 24 communes et près de 580 000 habitants. Incarnée par 24 maires, parmi 113 conseillers communautaires issus des conseils municipaux, Nantes Métropole est un espace de solidarité au cœur duquel est mené un projet de développement durable et d’aména-gement du territoire. Chaque jour, à Brains, Bouguenais, Basse-Goulaine, Saint-Jean-de-Boiseau, la Chapelle-sur-Erdre ou Saint-Sébastien-sur Loire, Nantes Métropole agit au service de tous ses habitants afin que chacun puisse profiter de l’attractivité métropolitaine et trouver sa place au sein de la 6e agglomération française. Une aggloméra-tion qui ne cesse de grandir (6 à 7 000 nouveaux habitants chaque année) et qui doit répondre à vos besoins dans de nombreux domaines, que vous habitiez Saint-Herblain, Orvault, Thouaré-sur-Loire ou les Sorinières. Transports et déplacements, enseignement supérieur et recherche, développement économique et emploi, tourisme, eau et assainissement, déchets, protection de l’environnement, énergie, aménagement urbain, habitat, les compétences de Nantes Métropole sont au cœur de votre vie. • CP

«  Nous nous sommes rassemblés avec la conviction que l’avenir de nos communes était lié. Associées pour un développement durable, cohérent et solidaire du territoire, les 24 communes de Nantes Métropole forment un véritable espace de vie.»   Jean-Marc Ayrault,

Président de Nantes Métropole

Un territoire, 24 communes, des élus, des compétences… À l’aube de ce nouveau mandat communautaire, un dossier pour tout savoir sur Nantes Métropole.

Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 11

24 villes pour une même vie

Page 12: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

Des transports au traitement des déchets en passant par l’aménagement urbain et l’enseignement supérieur, Nantes Métropole agit dans

de nombreux domaines de notre vie quotidienne. Une actionconcrète au service du territoire et de ses 580 000 habitants !

L’action de Nantes Métropole au cœur de la vie quotidienneEnvironnementet énergie

Nantes Métropole aménage la ville pour accueillir de nouveaux habitants tout en préservant la

qualité de vie. Pour cela, elle renouvelle la ville, avec une consommation raisonnée. Nantes Métropole crée des quartiers à vivre, regroupant logements, commerces, entreprises, équipements publics,

et restaure les centre-bourgs.

Nantes Métropole accompagne les entreprises et facilite leur

implantation sur son territoire. Elle crée des zones d’activités à

vocation économique sur ses24 communes. Elle accueille les jeunes entrepreneurs au sein de

pépinières d’entreprises et soutient l’économie sociale et

solidaire qui compteprès de 30 000 emplois.

Urbanisme

Développementéconomique

Agenda 21, Plan climat, Plan d’action énergie, forêts urbaines, bus au gaz naturel, Nantes Métropole s’engage au quotidien dans la préservation de son environnement, inscrivant ainsi tout le territoire dans une logique de développement durable. Son objectif : diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2025.

Plus de 2 millionsde déplacements par jour !

Pour cela, Nantes Métropole propose des modes de

transports performants :3 lignes de tram couvrant plus

de 42 km, 7 km de BusWay,38 parking-relais (P+R)

offrant 5 500 places,3 lignes de Navibus,

700 bicloos dans 79 stations, 373 km de pistes cyclables.

Transportset déplacements

EmploiL’agglomération nantaise compte275 000 emplois.

Pour faciliter l’accès à l’emploi, Nantes Métropole

a créé la Maison de l’Emploi.Elle conjugue l’action de l’ANPE,

de l’Assedic, de la Mission locale, de l’Etat, des collectivités locales,

et associe les entreprises etles partenaires sociaux. Aujourd’hui

7 espaces sont ouverts.

Culture

Education

Petite enfance,jeunesse et famille

Action sociale,santé et insertion

Soutien à la vieassociative

Retraités etpersonnes âgéesSports

Espaces verts

Etat civilElections

Préventionet tranquillitépublique

Les compétencesdes villes

Enseignementsupérieuret recherche

La recherche scientifique et l’innovation technologique sontles clés du développement de l’agglomération. Nantes Métropole soutient activement l’Université de Nantes et les grandes écoles qui accueillent 50 000 étudiants,ainsi que les 200 laboratoires de recherche de son territoire qui emploient 2 200 chercheurs.

Pour renforcer son attractivité, Nantes Métropole développe ses grands équipements. La Cité internationaledes Congrès, le parc des Expositions de la Beaujoire, le Zénith Nantes Métropole, le château des ducs de Bretagne,les Machines de l’Île forment une offre touristique riche.En 2007, plus de 2 millions de touristes ont été accueilliset 485 000 personnes ont fréquenté le Zénith Nantes Métropole.

Grands équipements

DéchetsNantes Métropole organise la collecte,la valorisation et le traitement des déchets. Chaque année, elle collecte 295 000 tonnesde déchets ménagers. Elle dispose aussi d’un réseau de12 déchèterieset de 4 écopoints,de 2 usinesde valorisationà Nantes et à Couëron,et du système Tri’Sac.

Logement

Eau

Pour permettre à tous ses habitants d’accéder à un logement adapté, Nantes Métropole s’est dotéed’un Programme local de l’habitatqui prévoit au moins 4 000 logements neufs par an, dont 900 sociaux. Depuis 2006, elle propose le Prêt à taux zéro Nantes Métropole pour l’achat d’un bien immobilier. Plus de 2 000 PTZ ont été signés.

Les habitants de l’agglomération consomment plus de 30 millionsde m3 d’eau potable par an.Deux usines de production d’eau,2 000 km de réseau de distribution et 12 stations d’épuration permettent à Nantes Métropole d’assurer ce service. En janvier 2006, le tarif unique de l’eaua été instauré (2,77�/m3 en 2007).Un 1/2 % du montant de la facture d’eau est prélevé pour financer la coopération décentralisée, soit 300 000 € en 2007.

Page 13: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

14 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

Regards croisés d’élus de la métropoleLes 113 conseillers communautaires de Nantes Métropole sont des élus municipaux. Engagés pour leurs villes, ils se mettent au service des 24 communes de l’agglomération. Mireille Richeux-Donot de Rezé et Jean-Pierre Lemasle d’Orvault témoignent.

Jean-Pierre Lemasle, Orvault« Je suis élu à Orvault depuis 1989, et à Nantes Métropole depuis 2001. Lorsqu’on est élu communautaire, on participe à la mise en œuvre des dossiers concernant toute l’agglomération. On travaille dans un esprit de coopération. À Nantes Métropole, on coopère davan-tage pour être plus efficace et l’on est moins divisé selon nos clivages politi-ques. Le fait d’être élu à la Communauté urbaine m’apporte une culture et un regard différents. En tant qu’élu com-munautaire, j’informe mes collègues élus municipaux. Lors des séances du Conseil, je suis très attentif à tout ce qui concerne Orvault. J’ai en permanence le double regard, la double perspective : ville et agglomération. C’est essentiel pour moi. J’essaie d’être très présent sur le terrain, en contact permanent avec mes concitoyens orvaltais. Je sais faire la part des choses entre mes deux mandats, mais ils sont étroitement liés. Quand on devient élu, c’est très enrichissant et intéressant de découvrir le fonctionnement d’une ville et d’une agglomération. On essaye de faire partager tout cela aux autres. Si je suis devenu élu, c’est pour m’engager, me mettre au service de mes concitoyens. »

Mireille Richeux-Donot, Rezé« J’entame mon troisième mandat d’élue municipale à Rezé, et mon premier man-dat à Nantes Métropole. Pour moi, être élue communautaire implique à la fois de défendre des projets qui apportent du positif à ma commune et des pro-jets qui intéressent les 24 communes de Nantes Métropole. Je suis très attentive à l’influence des décisions communau-taires sur Rezé. Au quotidien, je suis en étroite relation avec le pôle de proximité. Je garde constamment ce double regard : communautaire et communal. Je dois pouvoir expliquer les décisions de Nantes Métropole, les faire partager. Je travaille à la fois pour les citoyens rezéens et pour tous les citoyens de la communauté urbai-ne. Je suis fière d’apporter ma contribu-tion au développement du territoire. Ainsi, on travaille sur deux niveaux : le premier

concerne le quotidien des habitants, le second concerne les grands projets structurants influençant l’avenir de tout un territoire. Ces deux dimensions sont complémentaires et passionnantes. Je parti-cipe à la construction collective et j’en suis fière. Si je suis élue, c’est dans un souci de responsabilité, de solidarité et d’équité, pour servir les gens qui en ont le plus besoin et les générations futures.» • CP

Le 11 avril dernier, s’est déroulé le premier conseil communautaire du nouveau mandat, lequel s’achèvera au printemps 2014 comme les mandats municipaux. Lors de la séance d’installation, les conseillers communautaires ont réélu Jean-Marc Ayrault Président de Nantes Métropole. Détenteur de la fonction exécutive, le Président délègue une partie de ses attributions aux 33 vice-présidents, élus eux aussi par le Conseil. Gilles Retière, maire de Rezé, et Jean-Pierre Fougerat, maire de Couëron, ont été élus vice-présidents délégués. Gilles Retière est en charge de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, et Jean-Pierre Fougerat, des finances, des affaires générales, de l’espace public et de la voirie, ainsi que des contrats de codéveloppement. Aux côtés de Jean-Marc Ayrault, ils co-présideront les séances du Conseil communautaire. Les 24 maires des communes de Nantes Métropole sont tous vice-présidents.

Un conseil en ordre de marche

Page 14: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 15

PourContre

NSP

PourC

196 x 270

PublicTous les conseils communautaires sont ouverts au public.

PrésidentAssis à la tribune, le Président et les deux

vice-présidents délégués animent la séance, donnent la parole aux conseillers

souhaitant intervenir, nomment les rappor-teurs et appellent au vote.

RapporteurSur la tribune,

les rapporteurs disposent d’un

pupitre. Les rappor-teurs sont des élus

chargés de présenter les

délibérations en fonction de leur

délégation.

BureauC’est l’autre

instance délibérante de Nantes Métropole.

Il est formé du Président, des 33 vice-présidents,

et de 13 membres supplémen-taires désignés par le Conseil

communautaire. Il se réunit 7 à8 fois par an.

ServicesA côté de la tribune,deux rangs sont dédiésau cabinet du Président (conseillers politiques) et à la Direction générale des services de Nantes Métropole.

ConseillersSur 13 rangs, les 113 conseillers communautaires disposent d’une place attitrée. Ils sont placés selon leur groupe politique, puis leur ville. Tous conseillers municipaux, leur nombre dépend de l’importancede la population de leur commune.

PresseDe nombreux journalistes suivent les débats pour les relayer dans leurs médias.Ils disposent d’un rangréservé.

AccueilLes agents du service Vie des assemblées de Nantes Métropole accueillent les conseillers et leur remettent un boîtier électronique servant aux votes. Ils enregistrent les procurations et renseignent le public et la presse.

VoteEn moyenne, 90 délibérations sont prises au

cours de chaque conseil. Chacune de ces délibérations fait l’objet d’un débat puis d’un

vote qui peut s’effectuer selon trois modalités différentes : par boîtier électronique, à main

levée, ou à bulletin secret.

ENTRÉE

DélégationsLe Président délègue ses pouvoirs à

un certain nombre de vice-présidents. Les titulaires d’une délégation ont un

pouvoir de décision, de signature et de représentation de la communauté urbaine. Tous les vice-présidents se

sont vus confier une délégation de l’exécutif commu-nautaire, ainsi qu’un membre du Bureau.

Le 11 avril dernier, les 113 nouveaux élus communautaires de Nantes Métropole se sont réunis en conseil pour la première fois. Ils feront de même au moins quatre fois par an tout au long de leur mandat. Issu des conseils municipaux des 24 communes de l’agglomération, le Conseil communautaire prend de nombreuses décisions, nommées aussi délibérations.

Le Conseil communautaire de Nantes Métropole

Page 15: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

16 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

16%

Grands Equipements,

Urbanisme et Habitat

Espace publicet voirie

Environnement, Energie

Cadre de vieSolidaritéintercommunale

inte

237,3 M€

149,2 M€

145,4 M€

CCaCaCadrdr113 M€

EEEEEEeteteeeteee

109 M€

99,4 M€

U53,8 M€

39,2 M€

25%

15%

12%

11%

11%

6%

4%Dévelop. économique,

Enseignement, Recherche

Déplacements urbains

Eau et assainissement

Gestion financièreet Moyens généraux

ono

Budget par politiquespubliques(en millions

d’euros)

Une organisation au service des habitants

Un budget pour agir

Afin d’améliorer le service public rendu à ses 580 000 habitants, Nantes Métropole s’est dotée d’une nouvelle organisation. Celle-ci repose sur deux prin-cipes fondateurs : renforcer la cohérence de l’action commu-nautaire ; et conforter l’action quotidienne de proximité. Ainsi, 5 grandes directions opération-nelles ont été créées au sein de la Communauté urbaine : envi-ronnement et services urbains ;

déplacements ; développement urbain ; développement écono-mique ; et proximité. « Cette nouvelle organisation des servi-ces publics répond aux besoins du projet des élus communau-taires, dont les priorités sont l’emploi, le logement et les déplacements », assure Benoist Pavageau. Il s’agit donc d’opti-miser les moyens pour un ser-vice public ambitieux, efficace, au service du développement

durable du territoire et de tous ses habitants. Ceci, « dans un contexte de plus en plus déli-cat pour les collectivités locales confrontées au désengagement financier croissant de l’État, explique Benoist Pavageau. Pourtant, les collectivités loca-les doivent assurer leur rôle en matière de développement ter-ritorial. Ce haut degré d’exigence va de pair avec une gestion rigou-reuse. » • CP

En ce début de mandat, la Communauté urbaine réorganise ses services pour être plus efficace. Une nouvelle organisation est mise en place par Benoist Pavageau, directeur général des services depuis le 1er juin dernier.

des agents au servIce d’un projetPour mener à bien l’ensemble de ses missions et rendre le meilleur service qui soit au public, Nantes Métropole s’appuie sur plus de 2 300 agents permanents. Âgés de 43 ans en moyenne, 75% d’entre eux travaillent dans la filière technique, et 25% dans la filière administrative. Nantes Métropole offre une très grande variété de métiers, de l’égoutier à l’ingénieur, en passant par l’agent de nettoiement, l’urbaniste, l’assistant(e) ou le juriste. En tout, ce sont plus de 80 professions différentes. Nantes Métropole s’appuie sur le travail de ses agents pour favoriser la gestion de proximité (déchets, voirie, etc.), assurer la qualité opérationnelle des grands services à la population (transports, eau et assainissement, etc.) et assurer la conduite de projets structurants pour l’agglomération (Île de Nantes, ponts, Zénith, Machines de l’Île, IEA, etc.).

En 2008, le budget général de Nantes Métropole s’élève à 946,3 millions d’euros. Pour mener à bien ses différentes missions sur l’ensemble de son territoire, Nantes Métropole dispose de plusieurs sources de revenus. Ses principales recettes sont la fiscalité à 41 %, la dotation globale de fonctionnement à 14 % (ressource versée par l’Etat), l’emprunt à 21 %, les contributions usagers à 12 %, et les autres subventions à 12 %. En 2008, Nantes Métropole conforte certains axes stratégiques en augmentant significativement les budgets alloués aux politiques « habitat et urbanisme » d’une part et « économie, enseignement supérieur et recherche » d’autre part.

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Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 17

196 x 125 mm

Datede création

Président Part de NantesMétropole

34%

28,3%

Construit et gèredes équipements publics à caractère industriel et commercial, exploite des parcs de stationnement; gère les ports de plaisance.

La SEMITAN(Société d’économiemixte des transportsde l’agglomération nantaise)

Exploite le service public de transportsen commun dans l’agglomération nantaise.

Pascal Bolo

47,8%

La SAEM(Société anonyme d’économie mixte) Cité des Congrès

Patrick Rimbert

65%

19761979

La SAMOA(Société d’aménagementde la métropole Ouest Atlantique)

Réalise des opérations,des programmes d’aménagementet de renouvellement urbain, principalement sur l’Ile de Nantes.

Jean-MarcAyrault

2003Exploite, gère, entretientla Cité internationaledes Congrès et le Parcdes Expositionsde la Beaujoire.

199136%

1988

Réalise des études et des opérations d’aménagement; gère le patrimoine immobilier à vocation économiquede Nantes Métropole.

Les 4 autres Sem dont Nantes Métropole est actionnaire :la SEMINN (Société d’économie mixte du marché d’intérêt national de Nantes), la LOD (Loire Océan Développement), la SELA (Société d’Équipementde Loire Atlantique) et Nantes Culture et Patrimoine.

Bertrand Vrain

NGE(Nantes Métropole Gestion Equipement)

NANTESAMÉNAGEMENTAlexandreMazzorana-Kremer

Les sociétés d’économie mixte

Dix pôles pour plus de proximitéAfin de répondre au mieux aux attentes de ses habitants, votre métropole s’appuie sur 10 pôles de proximité. En 2001, lors de la création de Nantes Métropole, les maires ont souhaité doter l’agglomération des moyens appropriés pour agir au plus près des communes et des habitants. Pour cela, ils ont adopté un dispositif répondant au besoin de proximité et améliorant le ser-vice rendu au public : les pôles de proximité. Ainsi, « l’agglomé-ration nantaise a mis en œuvre son intercommunalité en évitant l’éloignement de l’habitant de la structure communautaire et en

s’attachant à la qualité du ser-vice rendu aux usagers », résu-me Maurice François, directeur général de la Proximité à Nantes Métropole. Grâce à son découpage en 10 pôles de proximité, Nantes Métropole est présente au quo-tidien sur tout son territoire. Les effectifs des pôles regroupent plus de 900 personnes, soit 40 % des salariés de Nantes Métropole. À l’écoute des besoins. Les pôles sont appelés à intervenir dans tous les champs de com-

pétences de Nantes Métropole. Ils sont le relais technique de la Communauté urbaine auprès des habitants. Ils assument princi-palement des missions d’aména-gement et d’entretien de l’espace public, de développement urbain, de développement économique et d’assainissement. Afin d’être tou-jours au plus près des habitants, des agents de proximité suivent au quotidien les demandes émanant de la population. Aux côtés des élus et des citoyens, les pôles de proxi-

mité sont à l’écoute des besoins et à la disposition des habitants pour toute information. Alors n’hésitez pas à les contacter. • CP

Pour exercer au mieux leurs compétences au service d’un territoire et de ses habitants, les collectivités locales peuvent soit exercer directement leurs missions grâce aux agents du service public, soit déléguer certaines compétences à des sociétés d’économie mixte (SEM). Les SEM sont des sociétés anonymes majoritairement détenues par les collectivités locales.Elles ont au moins 7 actionnaires, publics et privés. Elles assument leurs missions dans de nombreux secteurs tels que l’aménagement urbain, le développement économique, ou la culture. Les SEM mettent en œuvre les politiques publiques décidées par les élus représentant les citoyens. Nantes Métropole est actionnaire majoritaire de 5 SEM.

Pour en savoir plus : www.nantesmetropole.fr

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Expressions politiques

18 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

Pour une mobilité durable et solidaireGroupe Socialiste, Radical, Républicain et Démocrate. L’agglomération nantaise a la chance de disposer d’un environnement naturel de qualité. Réalité géographique et historique. Résultat, aussi, d’une action déterminée menée par le district puis la Communauté urbaine.En quelques années, le dynamisme de notre agglomération a fait naître un territoire de mobilité quotidienne pour plus de 800 000 habitants de l’aire urbaine.Aujourd’hui, les enjeux climatiques, comme la crise énergétique que nous connaissons, sont devenus tels que nous devons construire ensemble une agglomération économe en espace et en énergie.Il ne s’agit pas d’opposer la voiture aux autres modes de transport, mais de développer les complémentarités pour que son usage puisse en être limité. Ce, en agissant au plus près des préoccupations de toutes et tous.Ainsi, nous poursuivrons le développement des transports en commun avec, notamment, l’extension des réseaux en sites propres : connexion des lignes 1 et 2 du tram ; ligne structurante Est-Ouest desservant l’Île de Nantes.Comme nous saurons apporter une attention particulière au réseau des lignes de bus (fré-quence, régularité, confort).Et nous profiterons pleinement des voies naturelles de communication que sont la Loire et l’Erdre, pour étendre le réseau Navibus, qui rencontre déjà un succès impor-tant.Mais, pour faire émerger de nouvelles prati-ques, il nous faut faciliter les modes de dépla-cements doux.Pour cela, nous pourrons étendre à d’autres villes de l’agglomération le dispositif bicloo. Et nous réaliserons, avant la fin du mandat, deux continuités cyclables, en sites proté-gés, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest de la métropole.Susciter de nouvelles habitudes, c’est offrir, aussi, des solutions pratiques aux salariés effectuant le même trajet pendulaire cha-que jour. Car nous savons que l’attractivité

du cœur de l’agglomération crée des besoins importants en terme de desserte domicile-travail.Pour 80 000 d’entre eux, le plan de mobilité est une première réponse, Nantes Métropole et l’entreprise aidant, de manière significa-tive, l’abonnement au réseau TAN.Pour d’autres, l’encouragement au covoitu-rage est une solution éprouvée. Mais nous devrons être en mesure de garantir des solu-tions de stationnement aux points de départs et d’arrivées.Enfin, la création d’un support unique, la «Carte Pass Mobilité», permettant un accès facilité aux bus(Way) et tram, à la location de vélo, au train et aux parkings, devrait inciter à de nouveaux comportements.Ces projets seront réalisables si nous agis-sons aux bonnes échelles de territoires. Et c’est au niveau de l’aire urbaine (une centaine de communes) que nous devrons organiser les déplacements. Ce, à l’issue d’une large concertation avec l’ensemble des acteurs concernés.De plus, en lien avec la Région et le Département, nous mettrons en service une solution tram/train vers La Chapelle-sur-Erdre et Châteaubriant. Nous conforterons également «Métrocéane». Avec elles, dans la perspective d’un «Réseau Express de l’Aire Métropolitaine Nantaise», nous étudierons aussi l’utilisation des autres lignes de l’étoile ferroviaire de l’agglomération.Mais il nous faut ne laisser personne sur le bord du chemin. Nous travaillerons donc avec ces deux collectivités à une tarification sociale unique, pour que chacun circule, à sa convenance, sur le territoire communau-taire. Président du Groupe Socialiste, Radical, Républicain et DémocrateContact : [email protected]

De l’air de qualité pour tous !Verts, Régionalistes et Solidaires. L’éloignement domicile – travail, l’utilisation de la voiture pour les petits trajets accentuent les rejets de polluants. La question de « l’air

dans nos villes » devient prioritaire. Nantes Métropole a déjà mis en place des outils pour encourager les changements de comporte-ments : Agenda 21, Plan Climat Territorial, Plan de Déplacements, Plan local de l’ha-bitat… Des dispositifs où les élus Verts, Régionalistes et Solidaires sont actifs.Nantes Métropole peut aller plus loin par : - Le renforcement d’une politique du loge-

ment permettant de contenir les exodes vers le périurbain pour cause de prix ina-bordables.

- Le développement du réseau de trans-ports en commun de l’agglomération, en améliorant l’efficacité du réseau bus : sites propres, priorités aux feux, en accentuant les liaisons entre les différents modes de déplacements doux.

- La simplification de la grille tarifaire de la SEMITAN, l’amplification de la politi-que d’abonnements, notamment pour les familles.

- La sécurisation et l’extension du réseau cyclable.

- L’extension des horaires et du périmètre du bicloo, comme nous l’avons défendu lors du dernier conseil de Nantes Métropole.

- L’amélioration et l’augmentation des che-minements piétonniers.

Déplacements : comment Nantes Métropole doit-elle agir pour encourager les changements de comportement ?

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Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 19

La révision du Plan de Déplacement Urbain (PDU) doit être l’occasion d’une vraie réflexion collective, avec nos concitoyens. En parallèle, une politique ambitieuse de déve-loppement et de sécurisation des pistes cycla-bles est urgente à lancer, ainsi que la poursuite de la construction de parkings-relais nécessai-res pour limiter le « tout automobile ».Défendre les modes de transports alternatifs à la voiture est une priorité. Les élus du Groupe Équilibre et Démocratie s’engagent à faire des propositions constructives pour répondre aux besoins des habitants de toute l’aggloméra-tion.Les élus du Groupe ÉQUILIBRE & DÉMOCRATIE

Être exemplaire, informer, inciter le citoyen à agirGroupe Centre, Démocratie et Progrès. L’évolution de la société accroît les besoins en déplacements. Le tertiaire à Nantes, le commerce en périphérie. La mobilité indivi-duelle augmente. Les transports en commun ne pouvant tout régler, ne négligeons aucun mode de déplacement collectif ou individuel. Intermodalité de tous les transports incluant l’accessibilité. Transport par barges sur les rivières. Navettes fluviales. Étendre le Bicloo aux communes périphériques. Sécuriser et partager les voies cyclables et piétonnes. Rechercher de nouvelles motorisations et sources d’énergie. Au cœur de la probléma-tique toit-emploi, les déplacements ne sont pas tous nécessaires. Maintien des popula-tions des centres avec le logement abordable. Entreprises non polluantes et commerces dans les centres et le long des axes de trans-ports. Crèches interentreprises. Développer visioconférences et télétravail. Adapter les transports publics aux tranches horaires à élargir des services et commerces pour concilier les temps de la ville et optimiser les infrastructures.Yves AUMON Saint-SébastienBenoît BLINEAU NantesJean-Yves BOCHER [email protected]

et de l’Erdre par les Navibus, la desserte des périphéries, l’augmentation du nombre de bornes de Bicloo, l’attractivité des tarifs doi-vent être des axes forts de notre politique de déplacements à venir. Politique à laquelle il faut associer tous les habitants afin de faci-liter l’usage de la ville au quotidien.

Pour optimiser les déplacements en agglomérationGroupe Équilibre et Démocratie.La hausse des carburants interpelle aujourd’hui plus que jamais les élus sur les politiques de déplacements. Il faut réfléchir à la pertinence des investissements, à leur coût, et surtout améliorer les conditions de transports des habitants de l’agglomération, en particulier les périurbains.Pour les élus du groupe Équilibre et Démocratie plusieurs axes restent à développer :- simplifier l’offre, en réduisant le nombre de

titres de transports. Actuellement, 9 titres sur les 27 engendrent 80 % des recettes (mais certains représentent à peine 0,1 %) ;

- améliorer la politique de communication (par exemple sur les voitures Marguerite) ;

- accroître la compétitivité de l’offre, en amé-liorant la vitesse commerciale des bus et en multipliant les liaisons rapides, notamment par des navettes en sites propres ;

- développer le BusWay, beaucoup moins cher que le tramway ;

- améliorer les horaires ;- développer le réseau métropolitain, notam-

ment vers le Nord et le Nord-Est de l’agglo-mération, afin que chaque habitant puisse bénéficier à proximité de son domicile d’un transport rapide ;

- faire rapidement de la gare Sud un véritable pôle d’échange multimodal ;

- engager une réflexion sur la politique tari-faire.

L’enjeu majeur de ces futures années concer-nera surtout les dessertes transversales entre communes, axes jusqu’ici négligés, sur lesquels les attentes sont fortes.

Le Plan Climat territorial est l’outil de réfé-rence pour améliorer la qualité de l’air. Les élus Verts, Régionalistes et Solidaires pro-posent qu’il serve à Nantes Métropole pour établir le bilan carbone précis des grandes manifestations qu’elle organise ou qu’elle soutient.

Garantir une offre conséquente et attractiveGroupe des élu(e)s communistes. Encourager les changements de compor-tement de nos concitoyens en matière de déplacement, c’est tout d’abord développer l’offre de transport en commun, et ce dans un effort permanent.Le succès de la ligne de BusWay, comme des lignes de tramway doit nous inciter à éten-dre le réseau transport en site propre malgré les désengagements financiers inquiétants de l’Etat. La revalorisation du Versement Transport en est une condition.La complémentarité entre les différents modes de transport, l’utilisation de la Loire

Déplacements : comment Nantes Métropole doit-elle agir pour encourager les changements de comportement ?

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Nantes Métropole agenda

20 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

Indre. La commune la plus ligérienne de l’agglomé-ration nantaise, Indre, vous propose un parcours de 3,2 km pour vous immerger dans son ambiance char-mante et un peu rétro de village de pêcheurs. Tout au long de ce circuit, vous arpenterez tour à tour des rues étroites et escarpées bordées de maisons aux volets colorés et aux balcons fleuris, de petits pas-sages étroits insoupçonnés, et les quais où s’érigent les belles demeures cossues des anciens armateurs. Du fait de sa topographie d’ancienne île en forme de chaloupe, Basse-Indre est sillonnée de rues étroites nommées venelles, qui grimpent vers le cœur du bourg. Jadis, les habitants des quais empruntaient ces passages pour gagner le centre de l’île. Le nom évocateur de certaines venelles a parfois dis-paru, tel celui des rues de la Raie, de l’An-guille, de la Marine… En haut de la rue des Trois Pignons, vous pourrez faire une halte pour contem-pler la vue. À l’angle d’un charmant jardin, le regard embrasse la rive Sud de la Loire, de La Montagne à Saint-Jean-de-Boiseau ; au Nord, vous apercevrez la Tour à Plomb de Couëron. Autrefois, Basse-Indre possé-dait trois quartiers distincts : à l’Ouest,

les ouvriers des Forges ; au centre, les pêcheurs ; et à l’Est, les notables. Les commerces, principale-ment localisés dans la grand’rue, attiraient la clien-tèle locale et celle des communes voisines. Tous les métiers avaient pignon sur rue, et les buvettes ne désemplissaient pas. Longeant l’île de la Motte pour rentrer, les pêcheurs accostaient sur le « Môle ». Selon les saisons, ils déchargeaient civelles, aloses, lamproies, saumons, plies, anguilles, chevrettes (crevettes de Loire), brochets, barbillons, éper-lans… Les marchandes de poissons poussaient leurs baladeuses dans les rues et proposaient la belle pêche du jour en chantant. Départ à l’extrémité du quai Henri Brunais et suivre le balisage jaune.

Le Circuit des VenellesNouvelle SaisonNantes. Le 22 septembre prochain à 19h, la Salle Vasse organise, sous la houlette de la compagnie théâtrale nantaise Science 89, une présentation festive de sa saison 2008-2009. Cette manifestation sera l’occasion d’une rencontre éclectique des acteurs profes-sionnels et amateurs qui feront partie des spectacles program-més. Lors de cette soirée, on pourra également découvrir l’exposition de la plasticienne Micha Derrider, et assister à la performance inédite de la poétesse Ana Igluka. Bref, une soirée conviviale avec en plus, une touche de musique improvisée. Le 22 septembre à la Salle Vasse, rue Colbert à Nantes. Entrée libre mais réservation obligatoire : 02 40 48 68 57.

Plus d’agenda sur nantesmetropole.fr

Les Journées Européennes du PatrimoineMétropole. Chaque année en septembre, le grand public est convié à découvrir des sites et des monuments habituellement inaccessibles, lors des Journées européennes du patrimoine. Portes ouvertes, visites guidées, animations et découvertes sont proposées par de nombreux professionnels et bénévoles passionnés. Cette 25e édition aura pour thème « Patrimoine et création » et s’articulera autour de deux axes : la création architecturale contemporaine s’inscrivant dans un contexte historique et le patrimoine comme inspiration de la création contemporaine. Rendez-vous les 20 et 21 septembre.

Pour en savoir plus : www.journeesdupatrimoine.culture.fr

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Sortie

Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 21

la fête foraine de la rentrée se déroulera du 6 septembre au 5 octobre sur les cours Saint-Pierre et Saint-André à Nantes.

ToscaNantes. Opéra en trois actes de Giacomo Puccini. En situant son action à Rome en 1800, après la bataille de Marengo et l’effon-drement de la République romaine, Giacomo Puccini s’évite la mièvre romance d’une cantatrice passionnée et jalouse avec un peintre rêveur et généreux. À l’ombre des églises et des palais, dans les dédales de la religion et de la politique, il y a place pour un Scarpia, chef de police maniant avec zèle abus de pouvoir et torture. Il veut posséder plus qu’aimer, détruire plus que domi-ner, et les deux amants, artistes épris d’absolu, deviennent ses proies. Entre les cuivres de la victoire et un sombre Te Deum, le compositeur laisse le chant porter aux lèvres le désir, la haine et le désespoir. On pleure l’amour saccagé, on frémit à la lâcheté des hommes, on admire la force d’une femme, Tosca, traversant son destin sans hésiter. Dans l’ombre de Tosca, il y a toujours le parfum de Sarah Bernhardt qui créa le rôle-titre de la pièce de Victorien Sardou au théâtre en 1887 et, bien sûr, celui de Maria Callas qui, en interprétant 55 fois Floria Tosca entre 1942 et 1965, fit entrer l’opéra de Giacomo Puccini dans sa propre légende. Les 23, 25, 28, 30 septembre et le 2 octobre au théâtre Graslin, place Graslin à Nantes. Tarifs de 10 à 55 €. Rens. : 02 40 69 77 18.

Jours de FêteSaint-Herblain. Jours de fête, la biennale herblinoise, vous invite à prendre « la clé des champs » le temps d’un week-end buisson-nier. Pour cette 8e édition, Jours de fête vous propose de vivre un événement artistique, familial et convivial. Rassemblant toutes les générations, Jours de fête est avant tout une fête populaire, dont les maîtres mots sont exigence artistique, accessibilité et humour. Mêlant arts de la rue, cirque, danse, musique, arts plastiques, Jours de fête s’ouvre aux jeunes talents comme aux artistes confirmés, aux compagnies locales, régionales, nationales et internationales. Cette année, les 60 musiciens amateurs de l’Orchestre d’harmonie herbli-nois proposeront un concert événement avec Origines Contrôlées, groupe fondé par deux anciens membres de Zebda. Autre temps fort : la Compagnie Ngc 25 présentera une gigantesque chorégraphie pour 300 danseurs. Déjà engagée dans une démarche de développement durable, Jours de fête renforce encore son aspect écocitoyen. Une véritable gestion des déchets, avec sensibilisation du public au tri sélectif, sera mise en œuvre. Des gobelets lavables consignés seront proposés aux spectateurs. Côté transports, le public sera incité à laisser la voiture au garage. Du 12 au 14 septembre au parc de la Bégraisière, rue Rabelais à Saint-Herblain. Entrée libre. Rens. : 02 28 25 25 55.

ScopitoneNantes. Du 17 au 21 septembre, la 7e édition de Scopitone investit Nantes. Croisant les univers de la musique, de l’image, du spectacle et des arts numériques, Scopitone dessine un parcours artistique dans la ville. Du Théâtre Universitaire au Château des ducs de Bretagne en passant par les halles Alstom ou le Planétarium, 10 lieux nantais accueillent les formes artistiques innovantes utilisant les technologies numériques. Concerts, ciné concerts, danse, installations interactives, spectacles multimédia, ateliers, net art … il y en aura pour tous les goûts. Le festival Scopitone s’adresse à tous, aux initiés comme aux néophytes, de 7 à 77 ans. Les multiples propositions, gratuites ou payantes, permettent à chacun de s’immerger à son rythme et selon ses envies, de prendre du plaisir et de pratiquer. Dans les halles Alstom, la Friche Numérique vous accueille pour créer des contenus multimédia. Sur le site Internet du festival, un cadavre exquis en ligne vous attend pour composer une œuvre musicale collective.

Pour en savoir plus : www.scopitone.org

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22 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

Couëron

Indre

Saint-Herblain

Nantes

Carquefou

Mauves-sur-Loire

Sainte-Luce-sur-Loire

La-Chapelle-sur-ErdreSautron Orvault

Saint-Sébastien-sur-Loire

Saint-Aignan-de-Grand-Lieu

Saint-Jean-de-Boiseau

Basse-Goulaine

Vertou

Les Sorinières

RezéBouguenais

Bouaye

Brains

Saint-Léger-les-Vignes

Le Pellerin

La Montagne

Thouaré-sur-Loire

Semaine de la mobilité 2008 // Programme

SAINT-HERBLAIN//Galerie Atlantis// Stand et exposition de Nantes Métropole et de la SEMITAN pour tout savoir sur les déplacementsJeu. 18 et ven. 19 sept. (9 h à 20 h) Inscription sur le site de covoiturage de Nantes Métropole

Animation avec le jeu « Qui veut sauver la planète ? »

LE PELLERIN//Balade découverte - Dim. 21 sept. Randonnée pédestre pour découvrir les bienfaits de la marche à pied

Départ 9 h, place du Commandant l’Herminier.

Circuit de 3 h 30 accessible à tous.

Retour à 12 h 30 (rue Dr Sourdille) avec collation offerte.

BOUAYE//place G. RicaudCaravane de la mobilité - Lun. 22 sept. (9 h à 18 h) Sensibilisation des scolaires sur les modes de déplacement.

Présence de la caravane de la mobilité (bus Nantes Métropole et info TAN)

Animation d’un jeu de l’oie sur les déplacements (âge 4 à 10 ans)

Mini piste prévention routière.

NANTES//Université//Caravane de la mobilité Mar. 16 sept. (9 h à 19 h) - Campus de la LombarderiePrésence de la caravane de la mobilité (bus Nantes Métropole, info TAN et des animations) Exposition sur les déplacements de Nantes Métropole.

Animation avec le jeu « Qui veut sauver la planète ? »

Vélocampus vous accueille 300 vélos à louer toute l’année pour faciliter les déplacements des

étudiants.

NANTES//Centre ville//Rallye découverte du 16 au 20 sept. Partez pour 2 h 30 de jeu de piste à la découverte du centre ville et des

moyens de transports(Carnet de jeu à retirer à l’Offi ce de Tourisme de Nantes Métropole)

Promenade des sens « Le parfum de la rue » Ven.19 sept.Ecopôle vous invite à une promenade pédagogique de sensibilisation à la qualité de l’air en plein cœur de Nantes.

Inscriptions au : 02 40 48 54 54 ou par courriel à [email protected]

BOUGUENAIS//Cinéma Beaulieu/Projection fi lm + débat - Ven. 19 sept. (20 h 30) Projection du fi lm « Du sucre et des fl eurs dans mon moteur » suivie

d’une discussion autour du thème : « Où en sommes-nous avec le pétrole ? »

Balade découverte - Sam. 20 sept. (10 h) Balade découverte avec l’association Grain de Pollen (49 rue A. Briand) »

NANTES//Place Royale// Le Village de la mobilité - Mer. 17 sept. (9 h à19 h) Véritable temps fort de la semaine, le Village de la mobilité regroupe tous

les partenaires de Nantes Métropole et propose plusieurs stands pour vous informer et vous faire découvrir toutes les offres et les services de transport. Des animations sont prévues toute la journée ainsi qu’une rencontre avec les candidats de la Zénius expérience !

Stand transports collectifs TAN, LILA, TER…

Stand accessibilité Essayez le parcours en fauteuil roulant pour prendre conscience des

obstacles de la ville et rencontrer les associations

Stand la voiture autrement Le covoiturage à Nantes Métropole (démo et inscription)

Marguerite, les voitures en libre service (offres et inscription)

Prototypes de voitures du futur (Polyjoule, Microjoule)

Stand vélo Bicloo, le vélo en libre service : c’est la rentrée, abonnez-vous !

Marquage vélo pour 4 € par l’association Place au Vélo

Contrôle technique vélo : gratuit avec ATAO

Balades gratuites avec Cyclocab

Balade urbaine à vélo - Mer. 17 sept. Départ place Royale 18 h 30 - retour 20 h 30. Organisée par les associations (Place au vélo, Dyna-mots,

Vélocampus, Cyclocab).

Du 16 au 22 sept. 2008, la Semaine européenne de la mobilité vous invite à mettre de l’air dans la ville ! De l’air aussi pour votre santé et votre budget ! Vous avez une semaine pour essayer et changer vos habitudes de déplacements.

Village de la mobilité : le mercredi 17 septembre, place Royale à Nantes Nantes Métropole et tous ses partenaires vous invitent sur leurs stands. Au programme : de l’info, des rencontres, des offres et des animations.

Utile : Essayez le parcours en fauteuil roulant pour prendre conscience des obstacles de la ville et rencontrer les associations sur le Village de la mobilité.

Rallye découverte du 16 au 20 septembre à Nantes. Avec les différents moyens de transports, partez pour 2h30 de jeu de piste, seul, en groupe ou en famille, pour stimuler votre curiosité. Retirez votre carnet de jeu à l’Offi ce de Tourisme de Nantes Métropole et découvrez le centre ville et ses commerces (chèques cadeaux et abonnements bicloo à gagner !)

Une expo exceptionnelle le samedi 20 et le dimanche 21 septembre, sur les bus, trams et loco d’hier, d’aujourd’hui et de demain se déroulera à Rezé Pont-Rousseau.

Des animations dans vos communes : balades, fi lms, débats, …

Page 22: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

Nantes Métropole - septembre / octobre 2008 - 23

Couëron

Indre

Saint-Herblain

Nantes

Carquefou

Mauves-sur-Loire

Sainte-Luce-sur-Loire

La-Chapelle-sur-ErdreSautron Orvault

Saint-Sébastien-sur-Loire

Saint-Aignan-de-Grand-Lieu

Saint-Jean-de-Boiseau

Basse-Goulaine

Vertou

Les Sorinières

RezéBouguenais

Bouaye

Brains

Saint-Léger-les-Vignes

Le Pellerin

La Montagne

Thouaré-sur-Loire

Semaine de la mobilité 2008 // Programme THOUARÉ-SUR-LOIRE// Balade découverte

Mer. 17 sept. (9 h à 12 h)Balade découverte et évaluation des sentiers pédestres et cyclables de Thouaré-sur-Loire

Départ vélo à : 9 heures, 10 heures, 11 heures

Départ piéton : 9 h 30, 10 heures

Retour avec collation offerte

Caravane de la mobilité - parking école J. du BellayJeu. 18 sept. (9 h à 18 h) Présence de la caravane de la mobilité (bus Nantes Métropole et info TAN)

Animation avec le jeu de l’oie sur les déplacements (âge : 4 à 10 ans)

NANTES//Université//Caravane de la mobilité Mar. 16 sept. (9 h à 19 h) - Campus de la LombarderiePrésence de la caravane de la mobilité (bus Nantes Métropole, info TAN et des animations) Exposition sur les déplacements de Nantes Métropole.

Animation avec le jeu « Qui veut sauver la planète ? »

Vélocampus vous accueille 300 vélos à louer toute l’année pour faciliter les déplacements des

étudiants.

NANTES//Centre ville//Rallye découverte du 16 au 20 sept. Partez pour 2 h 30 de jeu de piste à la découverte du centre ville et des

moyens de transports(Carnet de jeu à retirer à l’Offi ce de Tourisme de Nantes Métropole)

Promenade des sens « Le parfum de la rue » Ven.19 sept.Ecopôle vous invite à une promenade pédagogique de sensibilisation à la qualité de l’air en plein cœur de Nantes.

Inscriptions au : 02 40 48 54 54 ou par courriel à [email protected]

VERTOU//rue Henri-Charpentier// Inauguration rue piétonne - Lun. 15 sept. (15 h à 18 h) Inauguration de la piétonisation de la rue Henri-Charpentier.

VERTOU//Espace Libre Cour// Exposition sur la mobilité (toute la semaine) à l’espace Libre cour.

Renseignements et horaires d’ouverture au 02 40 34 80 87

Rencontre Mar. 16 sept. (20 h) bibliothèque, rue Henri-Charpentier Sur le thème « pédibus-vélobus, quel avenir face à la suppression de

l’école le samedi matin ? »

Renseignements au 02 40 34 80 87

VERTOU//Prévention routière

Lundi 22 septembre Prévention routière avec la Police auprès des jeunes (mise en valeur des

déplacements doux).

Balade à vélo pour écoliers.

BOUGUENAIS//Cinéma Beaulieu/Projection fi lm + débat - Ven. 19 sept. (20 h 30) Projection du fi lm « Du sucre et des fl eurs dans mon moteur » suivie

d’une discussion autour du thème : « Où en sommes-nous avec le pétrole ? »

Balade découverte - Sam. 20 sept. (10 h) Balade découverte avec l’association Grain de Pollen (49 rue A. Briand) »

ORVAULT//Serre Ondine//Conférence-débat Jeu. 18 sept. (20 h 30) Sur le thème «Et si l’on bougeait autrement ?»

Animation avec le jeu « Qui veut sauver la planète ? »

La Chapelle-sur-Erdre//Centre ville//Sensibilisation des scolaires - Ven. 19 sept. Sensibilisation des scolaires sur les modes de déplacement avec

Ecopôle.

REZÉ//Pont-Rousseau//Expositions - Sam. 20 et Dim. 21 Sept. (9 h à 18 h)A l’occasion des journées du patrimoine, la SEMITAN et Nantes Métropole organisent une exposition sur le matériel roulant d’hier et d’aujourd’hui. De la locomotive vapeur au bus à hydrogène, découvrez les différentes

évolutions techniques et technologiques qu’ont subi les transports.

Caravane de la mobilité Bus Nantes Métropole et info TAN

Exposition ‘Tous en selle’

Ateliers Brico-vélo avec Place au vélo (sam. après-midi)

Contrôle antipollution de vos véhicules auto et moto par la Police Nationale (le samedi)

Circulation de la Motrice 144 le dimanche de Pont Rousseau au centre ville de Nantes.

TRENTEMOULT//Maison des islesExposition ‘Des Roquios au Navibus’, Sam. 20 et Dim. 21 Septembre (9 h à 18 h)

Page 23: Journal n°17 - Septembre / Octobre 2008

Esprit métropolitain

adresses, numéros et sItes utIlesNantes Métropole, 2 cours du Champ de Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directeur de la Publication : Jean-Marc Ayrault. Codirecteur de la publication : Frédéric Vasse. Rédacteur en chef : David Pouilloux. Rédactrice : Carole Paquelet. Directeur artistique : Olivier Leprévost. Maquette : Olivier Loyen. Photographe : Patrick Garçon. Ont collaboré à ce numéro : Franck Albert, Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Hélène Balasakis, Isabelle Corbé, Emmanuel Bouvet, Fabien Le Dantec, Anne Le Pennec, Gwendoline Jamesse. Diffusion : La Poste - Virginie Barbault et Sophie Oliviero. Éditeur : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie : idé. Impression : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.

24 - Nantes Métropole - septembre / octobre 2008

• SAMU (urgence médicale) 15• Pompiers : 18• Police : 17• SOS médecins :

02 40 50 30 30

• Allô Enfance Maltraitée : 119

• Sida Info Service :

• Nantes Métropole 02 40 99 48 48 www.nantesmetropole.fr www.me-metropole-nantaise.org

• Infocirculation

www.infocirculation.fr

• Tan 0 810 444 444 www.tan.fr

• Centre des Expositions 02 40 99 48 94

• Parkings NGE 02 51 84 94 51 www.nge-nantes.com

• Office de Tourisme de Nantes Métropole (OTNM)

0892 464 044 www.nantes-tourisme.com

Prix d’un appel local.

de-Grand-Lieu, l’autre à Saint-Colomban. Pour ce duo, les transports en commun, avec la distance et les horaires, ce n’est pas la meilleure solution. Alors, chacun prend sa propre voiture une semaine sur deux, et transporte l’autre. « Nous avons organisé ce covoiturage à la faveur d’une réorganisation de notre service qui nous a permis de syn-chroniser nos horaires de travail. Le prix du carburant a aussi été un déclencheur », confient les deux collègues. Financièrement, il n’y a pas photo : chacun économise un plein par mois et 8 000 km d’usure mécanique. Mais alors, pourquoi habiter si loin de son travail ? « Certes, nous avons choisi la campagne pour le cadre de vie mais pas seulement : nous habitons à mi-chemin de mon travail, à Nantes, et de celui de ma femme, à Pornic », indi-que Laurent. Même argu-ment de la part de Loïc, dont l’épouse pratique le covoiturage à trois vers la Chevrolière, et qui ajoute : « On se loge à l’extérieur de Nantes parce que c’est moins cher. Il y avait déjà une grosse différence quand j’ai fait construire, en 1985. Alors, aujourd’hui… »En partant tôt le matin, les deux camarades évitent les bouchons, la pollution, et l’éner-vement sur le (trop rapidement complet) parking de l’entreprise. « J’ai lu que 72% des déplacements liés au travail se font en voiture. Avec un peu plus de covoiturage, il y en aurait moins sur les routes, on circu-lerait mieux », glisse Laurent. Sans parler de la diminution des rejets de dioxyde de carbone que cela entraînerait… D’accord,

Longtemps, Laurent Citérin et Loïc Favreau ne se sont vus qu’au boulot. Maintenant, ils covoiturent.

Avant, ils parlaient … plutôt boulot. Depuis quelques mois, c’est fou ce qu’ils se sont trouvé comme sujets de conversation. Matin et soir, Laurent et Loïc font la route ensem-

ble. Comme un tiers des actifs travaillant sur la métropole nantaise, ils habitent en dehors de celle-ci, l’un à Saint-Philbert-

Covoituragement vôtre…mais les contraintes du covoiturage ne sont-elles pas un frein ? « Il est vrai que l’autre doit toujours être au courant de vos horaires, de vos dates de vacances… Mais à deux, il est facile de se tenir informé. Le covoiturage à trois, pour l’avoir pratiqué, c’est moins facile à gérer ! », estime Loïc. Les deux amis ont convenu d’horaires et d’un trajet fixes. Pas de risque de fâcherie suite à la petite course impromptue de l’un qui ne devait durer que cinq minutes.Les collègues nantais de Laurent et Loïc bénéficient du plan de mobilité d’entre-prise qui facilite les déplacements sur le territoire de Nantes Métropole via les transports en commun. Pour ceux qui sont

obligés de prendre la voi-ture, ils souhaiteraient voir se développer les aména-gements facilitant le covoi-turage. « On pourrait faire des aires de stationnement

spécifiques ou des voies réservées aux véhi-cules avec plusieurs passagers, comme au Canada. » Pour développer le transport entre personnes qui se connaissent pas, il faut aussi faciliter l’accès au service. Le site www.covoiturage-nantesmetropole.fr y contribue.Pour Laurent et Loïc, s’il n’y avait qu’un argument à retenir en faveur du covoitu-rage, ce serait celui de la solidarité convi-viale. « Quand on est seul dans sa voiture, on est isolé, avec son petit pouvoir. À deux, la relation humaine change. » Faites passer ce message aux 80 % des conducteurs seuls dans leur auto : covoiturer, c’est la santé. • Emmanuel Bouvet

« À deux dans une voiture, la relation humaine change »