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Le Quotidien Lundi 2 Septembre 2013 n°3911 - Prix : Algérie 10 DA— http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI Lire en page 7 l’article de Arezki Slimani LES PLUIES DE LA COLÈRE Ils exigent la réhabilitation des ruelles de leur quartier en partie submergées et détériorées par les trombes d’eau dévalant des hauteurs. DES HABIT ANTS MANIFESTENT À BÉJAÏA IL Y A UN AN SELLAL A ÉTÉ NOMMÉ PREMIER MINISTRE ARRÊT SUR IMAGE VOTE DU CONGRÈS AMÉRICAIN SUR LA SYRIE UNE ISSUE TRÈS INCERTAINE Ph: R. Boudina Lire nos articles en pages 2, 3 et 4 J’AI F AIT UN RÊVE L’Occident ne mettra pas à mort Bilad Cham Lire en page 15 l’analyse du Pr Chems Eddine Chitour RECUL DES AMÉRICAINS DES LEÇONS À TIRER… Lire en page 17 l’article de Aïssa Hirèche L ’ALGÉRIE ET LA GUERRE CONTRE LE TERRORISME LES GGF CONSTITUENT UNE BANQUE DE DONNÉES Les autorités militaires ont intensifié leur présence au niveau des frontières en mobilisant des unités spéciales et des forces héliportées. Lire en page 24 l’article de Ikram Ghioua AMAR SAÂDANI SECRÉT AIRE GÉNÉRAL DU P ARTI «Le dossier judiciaire du FLN est clos» Lire en page 6 l’article de Mohamed Boufatah INTEMPÉRIES À L ’EST Cinq morts et des centaines de foyers inondés Les pompiers ont réussi à sauver quatre personnes âgées de un mois à 30 ans après le dérapage de leur véhicule au lieudit Mezouala, dans la commune de Boumia. Lire en page 7 JS K AB YLIE ENCORE DU BOULOT POUR AÏT DJOUDI La maîtrise du jeu sur le plan collectif, et la stratégie d’ordre tactique choisie par la formation algéroise, ont considérablement gêné les plans de l’entraîneur Aït Djoudi. Lire en page 13 l’article de Bachir Boutebina La Maison-Blanche a envoyé au Congrès un projet de résolution autorisant le président à user de la force pour empêcher l’utilisation ou la prolifération d’armes chimiques, et dont le Sénat commencera l’examen demain. Lire en page 17 Dans l’espoir de rétablir la confiance entre les citoyens et les gouvernants, M. Sellal a dû inventer un nouveau mode de communication : les rencontres avec la société civile.

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QUOTIDIEN ALGERIEN

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Le Quotidien

Lundi 2 Septembre 2013 n°3911 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI

LLiirree eenn ppaaggee 77 ll’’aarrttiicclleeddee AArreezzkkii SSlliimmaannii

LES PLUIESDE LA COLÈREIls exigent la réhabilitation desruelles de leur quartier en partiesubmergées et détériorées par les trombes d’eau dévalant deshauteurs.

DES HABITANTSMANIFESTENT À BÉJAÏA

IL Y A UN AN SELLAL A ÉTÉ NOMMÉPREMIER MINISTRE

ARRÊT SUR IMAGE

VOTE DU CONGRÈS AMÉRICAIN SUR LA SYRIE

UNE ISSUE TRÈSINCERTAINE

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L’ALGÉRIE ET LA GUERRECONTRE LE TERRORISME

LES GGFCONSTITUENT UNE

BANQUE DE DONNÉESLes autorités militaires ontintensifié leur présence au

niveau des frontières enmobilisant des unités spéciales

et des forces héliportées. LLiirree eenn ppaaggee 2244 ll’’aarrttiiccllee

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AMAR SAÂDANI SECRÉTAIREGÉNÉRAL DU PARTI

«Le dossierjudiciaire duFLN est clos»

LLiirree eenn ppaaggee 66 ll’’aarrttiicclleeddee MMoohhaammeedd BBoouuffaattaahh

INTEMPÉRIES À L’EST

Cinq morts et des centaines

de foyers inondésLes pompiers ont réussi à

sauver quatre personnes âgéesde un mois à 30 ans après le

dérapage de leur véhicule aulieudit Mezouala, dans la

commune de Boumia.LLiirree eenn ppaaggee 77

JS KABYLIE

ENCORE DUBOULOT POUR

AÏT DJOUDILa maîtrise du jeu sur le plan

collectif, et la stratégie d’ordretactique choisie par la

formation algéroise, ontconsidérablement gêné les

plans de l’entraîneur Aït Djoudi.

LLiirree eenn ppaaggee 1133 ll’’aarrttiicclleeddee BBaacchhiirr BBoouutteebbiinnaa

La Maison-Blanche aenvoyé au Congrès unprojet de résolutionautorisant le président àuser de la force pourempêcher l’utilisationou la proliférationd’armes chimiques, etdont le Sénatcommencera l’examendemain.

LLiirree eenn ppaaggee 1177

Dans l’espoir de rétablirla confiance entre

les citoyens et les gouvernants,

M. Sellal a dû inventer un nouveau mode

de communication : les rencontres avec

la société civile.

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L’Actualité LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

5533%% ddeess cciittooyyeennss ffeerraaiieennttccoonnffiiaannccee àà lleeuurr PPrreemmiieerr mmiinniiss--ttrree,, iinnddiiqquuaaiitt aauu mmooiiss ddee mmaarrss,,un compte-rendu du Pnud.Abdelmalek Sellal est-il tou-jours en état de grâce ? Unepréoccupation sans doutesecondaire pour un homme quia eu à gérer pas moins de cinqdépartements ministériels etnon des moindres (ressourcesen eau, transports, travauxpublics, intérieur, jeunesse etsports).

Un atout majeur pour celuiqui a la réputation de se dépen-ser sans compter pour être à l’é-coute des préoccupations desAlgériens : c’est le credo deAbdelmalek Sellal. Depuis sadésignation à la tête du gouver-nement, il sillonne de long enlarge le territoire national, tan-tôt pour éteindre des foyers detensions dus essentiellement àdes conditions sociales qui ontmis certaines populations, àl’instar de celles du Sud, dans laprécarité, tantôt pour prendrele pouls de cette Algérie pro-fonde : celle qui jusqu’à aujour-d’hui n’est pas encore entréetotalement dans la modernité.Celle qui est encore privée descommodités les plus élémentai-res : eau potable, gaz, électri-cité, transport, infrastructuresroutières…

Une mission loin de s’annon-cer comme une partie de plaisirmalgré une manne financièrede près de 200 milliards de dol-lars engrangée grâce essentiel-lement aux exportations d’hy-drocarbures et à des prix dupétrole qui avaient atteint desniveaux élevés. Elle n’a pour-tant été d’aucun secours poursortir les Algériens d’un quoti-dien morose rythmé par une

flambée des prix des produitsde consommation de base, desfruits et légumes des viandes etdu poisson avec de surcroît unecrise du logement et du chô-mage chronique.

Toute cette conjoncture estcouronnée par un environne-ment et une qualité de la viedes plus exécrables. (Des ton-nes d’ordures ménagères jon-chent les trottoirs, absence delieux de loisirs, d’espaces verts,secteur de la santé en désué-tude…). Un grain de sable et

non des moindres est venudavantage compliquer une belle« mécanique » qui s’est para-doxalement enrayée.

Pour la première fois del’histoire de l’Algérie indépen-dante, de hauts responsablesadmettent publiquement queles gisements d’hydrocarburessont sur le déclin. «Nous som-mes dans le même niveau deproduction que celui réalisél’année dernière, mais avec unepetite diminution de la produc-tion de nos partenaires en asso-

ciation qui est justifiée par cer-tains gisements qui sont endéclin», avait déclaré, le 23 décembre 2012, le P-DG de Sonatrach, AbdelhamidZerguine, lors d’un point depresse en marge de sa visited’inspection du site de la futureraffinerie de Tiaret. Plusqu’une mauvaise nouvelle, elleaura mis en état d’alerte lepays.

Les sources de devises setarissent. L’économie nationalerepose en effet essentiellement

sur ses exportations d’hydro-carbures qui lui assurent 97%de ses recettes en dollars. Leschiffres confirmeront ce constatdevenu plus corsé avec descours du prix du baril qui joue-ront au yoyo avant de plongersous la barre des 90 dollars à lami-avril 2013.

Les conséquences ne tarde-ront pas à se manifester. Lesexportations ont baissé de plusde 8% durant les cinq premiersmois de 2013 par rapport à lamême période en 2012, alorsque la facture des importationsa grimpé de 17%. La suiteconfirmera que cette menace,désormais permanente, pèsesur les équilibres financiers dupays.

«Désormais, l’équilibre bud-gétaire requiert des niveaux deprix des hydrocarbures supé-rieurs à 112 dollars le baril pen-dant que les recettes budgétai-res totales restent fortementdépendantes de celles, très vola-tiles, des hydrocarbures», avaitprévenu Djamel Benbelkacem,directeur conseiller de cetteinstitution, dans un compterendu sur l’évolution écono-mique et monétaire en Algérie,présenté le 1er juillet 2012.

La ligne jaune a été franchie.Sortir de l’addiction aux hydro-carbures et maintenir une paixsociale minée par une flambéedes prix sans précédent qui amis à mal le porte-monnaie desAlgériens est désormais une despriorités de l’Algérie.

Si l’argent du pétrole achangé la face de l’Algérie, iln’a, par contre, pas révolu-tionné son économie. C’est ensomme la tendance que s’effor-cera d’inverser AbdelmalekSellal.

MM.. TT..

IL A ÉVOLUÉ DANS UNE CONJONCTURE ÉCONOMIQUE DIFFICILE

SSeellllaall nn’’aa ppaass jjoouuéé ssuurr dduu vveelloouurrssIILL ÉÉTTAAIITT dit que la mission du successeur d’Ahmed Ouyahia ne serait pas une partie de plaisir vu la situation

particulière dont il a héritée.

Si l’argent du pétrole a changé la face de l’Algérie, il n’a, par contre, pas révolutionné son économie

IL L’A MISE EN PRIORITÉ ET A PRIS DES MESURES EN SA FAVEUR

LLee PPrreemmiieerr mmiinniissttrree ddee llaa jjeeuunneessssee EENN UUNNEE AANNNNÉÉEE, Abdelmalek Sellal a redonné espoir à la jeunesse algérienne qu’il a convaincue par des discours

auxquels il a joint des actes concrets.

««JJ e vous ai compris. » TTeell eessttllee mmeessssaaggee ppoouurr llaa jjeeuunneesssseeaallggéérriieennnnee qquuii rreessssoorrtt dd’’uunnee

année de gouvernance de Sellal. Eneffet, le Premier ministre entretient unerelation très particulière avec cettefrange de la société en manque de com-préhension. Aussi, depuis le premierjour de son intronisation à la tête del’Exécutif, il l’a mise en priorité. En plusdu ministère de la Jeunesse et desSports, il a créé un secrétariat d’Étatspécifique pour la jeunesse. Ce n’étaitque le début de son combat en faveurdes jeunes. Tout au long de l’année etdans tous les discours qu’il a prononcéslors de ses périples à travers le pays,Abdelmalek Sellal a insisté sur, commele dit-il, ce « trésor » que possèdel’Algérie.

Maintes fois, il a fait part de son dés-arroi de l’oisiveté qui touche les jeunes.«La mosquée et les études, c’est bien.Mais les jeunes ont aussi le droit de se

défouler», fait partie de ses « classiques». Ou encore «les jeunes ont aussi ledroit d’aller danser, faire de la musique,du sport, aller à la plage, la forêt... Je nevois pas de mal à cela tant que ça ce faitdans le respect des traditions et de lareligion».

À ces discours prononcés dans unlangage populaire qui plaît aux jeunes,Sellal a joint les actes. Il a commencépar des choses simples, mais ô combienimportantes. On cite l’exemple de l’ins-truction relative à l’ouverture des com-plexes sportifs communaux pour les jeu-nes.

Le Premier ministre a demandé à ceque ces complexes «bureaucratisés» quiétaient fermés aux jeunes n’apparte-nant pas à des associations sportives,des ouvriers, afin de leur permettre depratiquer toutes sortes d’activités spor-tives en solo ou entre amis. Une boufféed’oxygène pour ces jeunes qui ont trouvéun terrain de jeu.

Dans la même lignée, il a demandé àce que les maisons de jeunes géréescomme des administrations avec des

horaires de fermeture ne dépassant pasles 19 heures, soient ouvertes jusqu’àtard dans la nuit. Après ces petitesmesures rapides, il a ordonné que tou-tes les nouvelles cités ne soient paslivrées avant d’être équipées d’espacesverts et de loisirs. Il a demandé auxresponsables locaux de trouver des solu-tions pour occuper les jeunes et d’encou-rager tout investissement en matière deloisirs.

Ensuite, le Premier ministre Sellal apris des mesures en faveur de l’emploides jeunes. Il leur a accordé des créditssans intérêts. Il a également mis enplace un dispositif pour les orienter dansle choix du créneau où ils utiliseront cescrédits. Il a aussi demandé que plus depostes budgétaires soient ouverts enfaveur des jeunes.

Le chef du gouvernement qui a trèsbien compris la fameuse «tab jnana» du président de laRépublique, a pris des dispositions pourrajeunir ses cadres. Il a tourné la pagedes caciques en exigeant que les cadresde la nation qui ont plus de 60 ans soient

mis à la retraite. Même les walis et lecorps diplomatique n’y ont pas échappé.

Cela afin de permettre aux jeunesd’occuper des postes de responsabilité.Les professeurs en médecine à qui l’ex-ministre de la Santé Djamel Ould Abbèsavait promis de rester en poste jusqu’àla mort, ont été destinataires d’unemesure du même genre. Ils devrontprendre leur retraite dès qu’ils attein-dront l’âge légal.

Sellal a aussi profité de chacune deses sorties sur le terrain pour prendrelangue avec les jeunes des différenteswilayas du pays, que ce soit pendant larencontre avec la société civile ou lors dela visite sur le terrain.

Avec un langage très populaire, desréférences au sport et un humour sanségal, il les met à l’aise pour écouter leursvoix jusque-là inaudibles ! Bref, en uneannée, il a redonné espoir à la jeunessealgérienne qu’il a convaincue par desdiscours auxquels il a joint des actesconcrets. Abdelmalek Sellal estincontestablement le Premier ministrede la jeunesse… WW.. AA.. SS..

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LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013L’Actualité

ABDELMALEK SELLAL BOUCLE DEMAIN SA PREMIÈRE ANNÉE À LA TÊTE DE L’EXÉCUTIF

AARRRRÊÊTT SSUURR IIMMAAGGEEDDAANNSS LL’’EESSPPOOIIRR de rétablir la confiance entre les citoyens et les gouvernants, M. Sellal a dû inventer un nouveau mode

de communication : les rencontres avec la société civile.

LL’’EEDDIITTOORRIIAALL

Atrop jongler avec les chiffres, le ministère du Tourisme finirapar perdre la dernière « étoile » de crédibilité qui lui reste. Lesecrétaire d’Etat chargé de ce secteur, Mohamed Amine Hadj-

Saïd, qui était à Sétif samedi dernier, a estimé que notre littoral aaccueilli durant la saison estivale 60 millions de touristes. Vous avezbien lu, 60 millions. C’est sérieux. C’est l’APS qui rapporte les proposdu ministre. Il précise même que cette estimation concerne toute lasaison, de juin à la fin du mois d’août. Il a bien fait de préciser car, eny ajoutant septembre, il y a des chances d’atteindre les 100 millions.Il ne finit pas de préciser, car dit-il parmi ces 60 millions sont comprisnos émigrés et les touristes étrangers qui forment un total d’un peuplus d’un million. Il en reste, tout de même, 59 millions. On se grattela tête parce que le compte n’y est pas. Aux dernières nouvelles del’office des statistiques, la population algérienne est de 37 millionsd’âmes. Une sacrée différence de 22 millions pour trouver les 59millions de touristes qui restent, avancés par Hadj Saïd. Alors ons’est dit qu’il a dû compter la fréquentation des plages par jour. C’est-à-dire les mêmes touristes qui « tournent ». Sur les trois mois de lasaison, cela donne 20 millions par mois. Si on les divise par 30 onobtient, grosso modo, 666 666 touristes par jour. Tout compris. Mêmenos émigrés et les étrangers. Il y a comme une erreur quelque part.On ne compte pas ainsi le nombre de touristes. On ne les pointe pasle matin à l’arrivée à la plage et le soir au départ. Mais alors comments’est-on arrangé au ministère pour faire ces comptes ? Au petit bon-heur la chance ? On n’ose pas y croire. Ce qui complique le tout, c’estce mois de Ramadhan qui est tombé pile-poil durant la période énon-cée. On ne sait plus, dans ce cas, s’il faut enlever 20 millions dudécompte final, ou pas. Un vrai casse-tête, le mode de calcul duministre. De quelque côté que l’on essaie de retourner le problème,le compte n’y est pas. On a poussé jusqu’à l’absurde en pensant quemême si seulement 37 millions d’Algériens ont passé les trois moisde la saison estivale sur la bande littorale, il ne devait plus y avoirâme qui vive, à la même période, au-delà d’un rayon de 100 km du lit-toral. Il faut être, soit un sacré matheux pour trouver comment obte-nir les 60 millions de touristes du ministre, soit c’est le ministre qui apris un « coup de soleil ». En hiver il parle de millions de touristesétrangers et en été il met plus de millions que ne compte le pays d’ha-bitants. En effet, on remarquera que l’été, les étrangers ne sont« comptabilisés » qu’en centaines de milliers. Les millions c’est pourl’hiver. Ce doit être nos stations de ski qui les attirent. Il faut arrêter,Monsieur Hadj Saïd de nous balancer des chiffres avec autant dezéros ou bien il faut les livrer avec une notice d’emploi. On voulaitdire un mode de calcul. Car et à ce jeu, votre département perdra sacrédibilité et fera perdre la raison à ceux qui s’acharneraient à vou-loir solutionner le problème. Ou plutôt de poser correctement le pro-blème. S’agit-il de touristes en nombre de nuitées dans les hôtels ?En fréquentation de chaises longues sur les plages ? En nombre detickets de parkings ? Faut-il y ajouter les spectateurs des concerts etdes soirées artistiques ? Et puis surtout, comment peuvent faire 60millions de touristes pour dormir ? Vu les capacités hôtelières denotre pays, une large majorité d’entre eux a dû passer les nuits à labelle étoile. Vous remarquerez qu’aux 22 millions de touristes diffici-les à « caser » nous n’y avons pas ajouté tous les Algériens résidanten permanence dans les wilayas côtières. A moins de les considérer,eux aussi, comme des touristes et de changer la définition du mot.Aux dernières nouvelles, un touriste c’est celui qui voyage pour sonagrément. On a la nette impression d’avoir mis le doigt sur une par-tie du problème ! Z. M.

� ZZOOUUHHIIRR MMEEBBAARRKKII

HHaaddjj SSaaïïdd,, llee ttoouurriissmmeeeett lleess cchhiiffffrreess

Sellal a-t-il donc rencontré une« fausse » société civile ?

Même si la langue n’était passystématiquement de bois, lecontenu de la majorité des inter-ventions le laisse croire.

La première année du gouver-nement Sellal a été marquée parcet autre fait : le Premier minis-tre n’a animé aucune conférencede presse, hormis celle imposéepar les circonstances et organiséele 21 janvier 2013 dans lecontexte de l’attaque terroristecontre le site gazier deTiguentourine, lequel avait desretentissements au niveau inter-national.

Le hasard a fait aussi que c’estdurant la première année deM. Sellal à la tête de l’Exécutifque le plus grand scandale de cor-ruption, qui a fait oublier l’affaire

Khalifa, a éclaté. Il s’agit du scan-dale qui a éclaboussé Sonatrach,avec toutes ses ramificationsinternationales. Des justices deplusieurs pays (Italie, Canada,Suisse et Emirats arabes unis…)ont été impliquées dans lesenquêtes sur cette affaire. Lescandale a abouti, en attendantde nouveaux rebondissements, àl’émission par le parquet d’Alger,d’un mandat d’arrêt internatio-nal contre l’ex-ministre del’Energie et des Mines, ChakibKhelil. En plus de sa nationalitéalgérienne, Chakib Khelil est uncitoyen américain, né au Maroc etmarié à une Palestinienne.

Durant sa première annéed’exercice, le gouvernementSellal n’a pas réussi à mettre finaux mouvements de protestationsdans plusieurs secteurs. KK.. AA..

LL ee ggoouuvveerrnneemmeenntt SSeellllaall bboouu--ccllee,, ddeemmaaiinn,, ssaa pprreemmiièèrreeaannnnééee ddeeppuuiiss ssaa nnoommiinnaa--

tion, le 3 septembre 2012. Uneannée après avoir pris ses fonc-tions, un bilan sur les activités dugouvernement Sellal paraît utile.

La première année de M. Sellalà la tête de l’Exécutif intervientdans un contexte particulier mar-qué par l’absence du chef de l’Etatdepuis plus de quatre mois pourcause de maladie et par l’accéléra-tion de l’actualité politique au seindes deux partis qui composent lamajorité de l’équipe gouverne-mentale, dans la perspective de lapréparation de la prochaine élec-tion présidentielle.

Quel bilan donc tire-t-on decette première année del’exercice ? Dans son plan d’actionadopté par le Parlement quelquessemaines après son installation,Abdelmalek Sellal a insisté,notamment sur la bonne gouver-nance et le rétablissement de laconfiance entre les gouvernants etles gouvernés et l’amélioration duclimat des affaires et des condi-tions de l’investissement par unelutte accrue contre la bureaucra-tie.

Des objectifs qui ne sont pasencore atteints pour le moment ;la crise de confiance étant pro-fonde et la bureaucratie ancréedans les fin fonds de l’administra-tion algérienne.

La première année du gouver-nement Sellal a été plutôt mar-quée par les sorties du Premierministre dans les différenteswilayas du pays. Ces visites sontexploitées par M. Sellal pourinspecter et lancer des projets dedéveloppement local, distribuerdes enveloppes financières supplé-mentaires à chaque wilaya, maisaussi pour rencontrer la sociétécivile.

Depuis son arrivée à la tête dugouvernement, Abdelmalek Sellala visité environ 20 wilayas enattendant les autres. Dans l’espoir

de rétablir la confiance entre lescitoyens et les gouvernants, long-temps malmenée par des pra-tiques scandaleuses des agents del’administration, le Premierministre a dû inventer un nou-veau mode de communication.

Il a « institué » la rencontreavec les représentants de lasociété civile qui se tient à l’issuede chaque visite. Mais pour lemoment, cette confiance est loind’être reconquise. Dans la wilayade Tiaret où il a été en visite detravail et d’inspection, le 1er aoûtdernier, M. Sellal a été accueillipar une manifestation lors de

laquelle il a été apostrophé avecces termes : « On a perduconfiance en les responsables.»

Les protestataires sont venusdénoncer les passe-droits desresponsables locaux, la corruptionet le détournement des biens del’Etat.

Ils ont aussi dénoncé le fait queles vrais représentants de lasociété civile ont été exclus par lesorganisateurs de la rencontre avecle Premier ministre.

Le même refrain revient àchaque visite : « Les représentantsde la société civile autorisés à yassister sont triés sur le volet. »

La première année du gouvernement Sellal a été marquée par les sorties du Premier ministre dans les différentes wilayas du pays

UU nn PPrreemmiieerr mmiinniissttrree nnoorrmmaall.. AAbbddeellmmaalleekkSSeellllaall àà llaa ttêêttee dduu ggoouuvveerrnneemmeenntt ,, cc’’eesstt aauussssiiuunnee nnoouuvveellllee ffaaççoonn ddee ffaaiirree llaa ppoolliittiiqquuee.. EEnn

une année, le nom Sellal est devenu celui d’un per-sonnage au style unique. Pour son franc-parler, sonhumour et surtout son langage populaire, il a boule-versé les mœurs politiques. Finis les discours fleuvesqui ennuient le peuple. Le Premier ministre va direc-tement au but en alternant dérision et sérieux!Chacune de ses sorties est « bourrée » d’anecdotes.Mais derrière ces blagues, se cachent souvent desmessages sérieux. Caricaturant les choses avec unlangage des plus populaires, se référant aux sports ouaux habitudes de chaque région, il lance des véritésque souvent les politiques font fi d’ignorer. Commequand il parle du manque de loisirs pour les jeunes.«La mosquée et les études, c’est bien. Mais les jeunesont aussi le droit de se défouler», a-t-il lancé, lorsd’une de ses nombreuses sorties.

Certaines de ces phrases sont même devenues cul-tes. Les vidéos de ses passages à la télévision sontreprises sur la Toile. Abdelmalek Sellal fait parler delui et les gens le comprennent. Sans protocole, ilprend le temps d’ écouter et de parler à la population,tout en partageant des moments privilégiés avec elle.Entre Sellal, le Premier ministre et Sellal l’enfant dupeuple, il n’y a ni frontière ni protocole. C’est aussi

un Premier ministre qui aime écouter la voix de larue. Il se fait un malin plaisir d’entendre les doléan-ces de la population. Bref, il se fait un bonheur de dis-cuter avec les citoyens pour prendre la températureet connaître leurs véritables besoins. Sa proximitéavec la population fait qu’une relation de confiances’est installée. Son langage populaire et son sens del’humour ont renforcé cette relation. Déjà, lorsqu’ilétait ministre des Ressources en eau, il se faisaitinterpeller par les citoyens pour lui exposer leurs pro-blèmes. Il les a écoutés et s’est attablé chez eux pourprendre le café. A l’époque, avec les pouvoirs limitésqu’il avait, il s’efforçait de demander aux walis derégler les problèmes que les citoyens lui ont exposés.

C’est ça la méthode Sellal...Néanmoins, cetteméthode a déplu à certains qui l’ont décriée. Malgréles critiques, le Premier ministre a promis de ne rienchanger car il sait que le peuple le comprend. «On acritiqué Sellal parce qu’il ne parle pas en arabe aca-démique. Moi, je dis à ces gens que je m’adresse à tousles Algériens et Algériennes en utilisant un langagequ’ils comprennent. C’est le plus important ?», avait-il affirmé lors de sa visite dans la wilaya de SoukAhras pour répondre à ses détracteurs. Cette attitudenous rappelle un autre homme politique «normal»,François Hollande. Comme Sellal, François Hollandefait preuve de proximité et de transparence avec lesFrançais. Et comme Sellal, ses «armes» sont l’hu-mour et le langage populaire franc. Auront-ils lemême destin...? Wait and see. WW.. AA.. SS..

HUMOUR, LANGAGE POPULAIRE ET PROXIMITÉ AVEC LE PEUPLE

LLaa mméétthhooddee SSeellllaall CCEETTTTEE AATTTTIITTUUDDEE rappelle celle d’un homme politique étranger, François

Hollande. Auront-ils le même destin ?

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�� KKAARRIIMM AAIIMMEEUURR

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L’Actualité LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

DD eeppuuiiss qquueellqquueess mmooiiss,, ssoonn nnoomm eessttcciittéé ccoommmmee uunn ccaannddiiddaatt sséérriieeuuxxàà ll’’éélleeccttiioonn pprrééssiiddeennttiieellllee ddee

2014. Comme pour son poste de Premierministre, Abdelmalek Sellal alimentetoujours les rumeurs, les analyses etsurtout les scénarios politiques en toutgenre.

Mais concrètement, AbdelmalekSellal est bien lancé pour occuper leposte du futur président de laRépublique. Bénéficiant de la confiancedu Président Bouteflika (il fut son direc-teur de campagne en 2004 et 2009),Sellal est bien armé politiquement etmédiatiquement pour succéder à l’actuelchef de l’Etat.

Et pourtant rien ne prédestinait cediplômé de l’ENA à un parcours inéditdans le paysage politique algérien.

Depuis environ 30 ans, l’homme aoccupé tranquillement et sans bruit despostes de responsabilité dans plusieurswilayas du pays. Apolitique, Sellal estavant tout un véritable commis del’Etat. Il a exercé des responsabilitéslocales et régionales.

De chef de daïra à Arzew en 1977 àwali à Boumerdès, Adrar, Sidi Bel-Abbès, Oran et Laghouat. Des wilayasavec lesquelles il a entretenu une rela-tion à la fois humaine et culturelle. Il agardé de chacun de ses passages, uneanecdote originale qui lui servira plustard de « lumière » dans sa carrière poli-tique imprévisible.

Diplômé de l’ENA en 1974, dans lasection diplomatie, Sellal n’a pourtantconnu qu’une seule destination interna-tionale: la Hongrie, où il a été ambassa-deur de 1996 à 1997, gérant des affairesdiplomatiques à la fois de la Hongrie, dela Slovénie et de la Croatie.

C’est à partir de 1998, que sa vérita-ble carrière politique commença avec unposte important de ministre del’Intérieur et des Collectivités locales etde l’Environnement, dans le gouverne-ment de Smaïl Hamdani. Depuis, il nequittera pas le gouvernement et occu-pera des portefeuilles ministériels à lafois sensibles et stratégiques commecelui de la jeunesse et des sports, destravaux publics, des transports et le der-nier des ressources en eau.

Homme de dialogue et surtout d’é-coute, Sellal a toujours respecté lesdirectives du chef de l’Etat.

Ce dernier a bénéficié, non pas d’uneconfiance politique du PrésidentBouteflika, mais surtout d’une confiance

fraternelle du Président, ce qui n’étaitpas donné à n’importe quel haut respon-sable. Depuis 2004, il est devenu sondirecteur de campagne, l’homme à qui ilconfie sa stratégie médiatique et sa pen-sée politique.

Quand Bouteflika avait gagné dansune bataille politique très serrée l’élec-tion présidentielle, tout le monde atten-dait de voir Sellal comme futur chef dugouvernement. Ce n’était que partieremise, puisque Ahmed Ouyahia a étéreconduit. Une décision politique qui n’apas déstabilisé ni dérangé l’homme,puisque de puissant directeur de campa-gne du candidat élu Bouteflika, Sellalest revenu avec le sourire large à sonmodeste poste de ministre desRessources en eau sur les hauteurs deKouba. Même situation en 2009.Contrairement à d’autres minis-tres qui ne rêvent que du pouvoir absoluet des hautes responsabilités, Sellal saitattendre sa destinée.

Ce n’est qu’en 2012, qu’il est désigné,à la surprise générale, par le présidentde la République comme Premier minis-tre. Soit plus de huit ans après le pre-mier geste de confiance accordé parBouteflika à Sellal.

Même avec ce poste, Sellal ne sevante pas et ne s’imagine pas dans lapeau du futur président. «Il fait sonmétier et c’est tout», affirme un proche.

En parcourant plus de 20 wilayas en2013, Abdelmalek Sellal est visiblementet médiatiquement entré dans lecostume d’un présidentiable et cettesituation nous rappelle la campagne (quin’avait pas dit son nom) de Bouteflikaquand il avait sillonné plus de 30 wilayasentre 2003 et 2004, quelques semainesavant la présidentielle.

Pour ses détracteurs, les récents cou-acs en communication de Sellal ne fontpas de lui un futur candidat, pour d’aut-res, le déficit en communication n’ajamais été un handicap pour devenir unprésident de la République.

Les passages de Chadli, de Zeroual etde Boumediene à ses débuts, ont démon-tré qu’un chef d’Etat pouvait accéder àla magistrature suprême en améliorantà fur à mesure son éloquence et sa pres-tation diplomatique. Avec la maladie duprésident, l’absence de candidat parti-san et surtout de pointure importante,Sellal est bien placé pour être un candi-dat sérieux à la présidentielle de 2014.Un candidat qui n’aurait pas volé saplace puisqu’il a bâti son parcours et saréputation sur le travail pour laRépublique et le sacrifice pour le pays.Mais en attendant, et vu son rythme detravail et son agenda politique, Sellal estdevenu le Premier ministre de l’actionet pas un Premier ministre des paroles.

SS.. AA..

SA CANDIDATURE EST CITÉE À PLUSIEURS REPRISES

SSeellllaall ddaannss llee ccoossttuummee dd’’uunn pprrééssiiddeennttiiaabbllee EENN PPAARRCCOOUURRAANNTT plus de 20 wilayas en 2013, Abdelmalek Sellal est visiblement et médiatiquement

entré dans le costume d’un présidentiable.

PP oouurr aavvooiirr ooccccuuppéé llee ppoosstteeddee mmiinniissttrree ddeeRReessssoouurrcceess eenn eeaauu

durant huit longues années,(2004-2012), Abdelmalek Sellal,ce commis de l’Etat chez quides anecdotes coulent à flotsn’a raconté de blagues quequand il s’est agi d’étancher lasoif des Algériens. L´eauc´était lui. C´était lui qui adéfinitivement asséché le stresshydrique en Algérie. C’était luiqui a ressuscité chez lesAlgérois le plaisir de prendreune douche deux fois par jouren été.

Sous l’ère Sellal en tant queministre des Ressources en eau,l’Algérie s’est attaquée augrand chantier du siècle : mobi-liser le plus de ressources possi-bles en eau. Aussi, l’Algérie a-t-elle pris ses précautions endécidant de mobiliser d’ici2015, près de 9 milliards de m3et ce, dans les 60 barrages. Cen’est pas tout, puisque d’autresprojets, notamment ceux tou-chant les villes des Hauts-Plateaux, sont aussi au pro-gramme. Il s’agit notammentdu transfert de 600 millions dem3/an à partir de Messad-ElGoléa vers Boussaâda jusqu’ausud de la wilaya de M’sila.

Avec 600 m3 par habitant etpar an, notre pays se trouve endessous du seuil des 1 000 m3qui séparent les pays encarence d´eau et les mieuxlotis. Cependant, les projets qui

se réalisent actuellement enAlgérie contredisent ces don-nées qui semblent déjà dépas-sées. Un budget de 19 milliardsde dollars est réservé durant leprochain programme quin-quennal pour le secteur del´eau. A la fin de l´année 2009,l´Algérie disposera de 72 barra-ges d´une capacité globale de7,4 milliards de m3. Durant lamême période, la capacitéd´épuration sera de 600millions de m3 avec la réalisa-tion de 40 nouvelles stationsd´épuration. Ces barrages et

ces stations seront doncappuyés par les ressources nonconventionnelles, comme ledessalement de l’eau de mer etl’épuration des eaux usées quisont aussi au programme. C’estdire que le gouvernement algé-rien a pris à bras-le-corps laproblématique de l´eau à tra-vers la réalisation de grandsouvrages.

Le complexe hydraulique deBeni Haroun, dans la wilaya deMila, est l’une des réalisationsles plus stratégiques dans leprogramme de développement

du secteur des ressources eneau.

Cet énorme édifice d´unecapacité de 960 millions de m3d´eau alimentera en eau pota-ble près de quatre millions depersonnes à l´est du pays. Lecomplexe de Taksebt à TiziOuzou n´est pas des moindresavec ses 170 millions de m3puisqu´il alimentera pas moinsde trois wilayas dont unegrande partie de la capitale.Dans la wilaya de Bouira, c´est le barrage de KoudiatAcerdoune, un véritable bijou

d´une capacité de 640millions de m3.

A ces réalisations, ilfaut ajouter le projet detransfert Mostaganem-Arzew-Oran (MAO) etle projet du siècle, àsavoir le transfert InSalah-Tamanrasset surune distance de 750km.

C´est dire que le défiest grand dans ledomaine de l´eau. Onpeut se passer de plu-sieurs choses nécessai-res à la vie comme unemploi, un logement, letransport et tout lereste, sauf l´eau.Source de vie, maisaussi de conflit, l´eauest aujourd´hui au cen-tre des géostratégiesplanétaires. En témoi-gne la situation auProche-Orient où laproblématique de l´eaudépassera à terme celledu pétrole. Israël s´estapproprié cette res-source dans la région,assoiffant du coup laPalestine et une partie

de la Syrie. La Jordanie et leLiban vivent le même stress.L´Irak dépend toujours de laTurquie. Avec l´explosiondémographique, l´excessiveurbanisation et le développe-ment de l´agriculture inten-sive, les deux tiers de la planètemanqueront d’eau d’ici àl´horizon 2025. L´Algérie fait-elle exception à cette règle ?Pour le moment, notre paystend vers une autosatisfaction,mais encore faut-il savoir gérercette ressource. BB.. TT..

LL’’EEAAUU CC’’ÉÉTTAAIITT LLUUII !! CC´́ÉÉTTAAIITT LLUUII qui a définitivement asséché le stress hydrique en Algérie.

�� SSAALLIIMM AAGGGGAARR

� BBRRAAHHIIMM

TTAAKKHHEERROOUUBBTT

Abdelmalek Sellal

«eau» secours...

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LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

5

«N’allez pas croire que c’était degaieté de cœur que j’avais prisla décision d’occuper une

cave. D’ailleurs, l’idée avait franche-ment déplu à mon père qui y avait vucomme une atteinte à son image demarque malgré le fait qu’il ait toujoursconnu la crise du logement et n’avaitjamais eu, de toute sa vie, un logementà son nom. Dans le quotidien, il ne ces-sait de critiquer les gens sans scrupulesqui squattaient ces caves : en grand sei-gneur, il avait toujours fait celui quiétait au-dessus de tout cela. Il plaignaitceux qui étaient obligés de loger dansces réduits. « Déjà qu’il est difficile devivre normalement dans cette cité mau-dite, c’est un triste sort que d’habiterune cave ! » disait-il souvent en décri-vant toutes les nuisances dont avaient àsouffrir les squatteurs qui étaient malvus par les locataires qui supportaient

difficilement la présence de gens ensurnombre dans un immeuble qui étaitdéjà surpeuplé. Il faut dire qu’il fautavoir les nerfs solides pour supportertoutes les nuisances sonores engen-drées par des gens qui viennent, soit dela campagne, soit des bidonvilles. Il n’ya qu’en hiver, quand il pleut ou quand ilfait froid que le quartier retrouve uncalme éphémère. Je ne parle pas desbruits courants comme les cris degamins livrés à eux-mêmes qui crient ous’interpellent à longueur de journéesous les fenêtres de gens qui n’aspirentqu’à un peu de repos bien mérité aprèsune existence peu enviable dans desconditions aléatoires. Je ne parle pasdes récupérateurs de vieux meubles quipoussent leurs slogans incompréhensi-bles toute la matinée comme je passesur l’incivisme de gens qui viennent,soit dès potron-minet, soit au milieu dela nuit appeler un voisin qui reste sourdà leurs appels. Les ménagères quiéchangent des politesses peu douces debalcon à balcon est une autre facette du

folklore auquel nous sommes soumis.Le plus scandaleux est l’utilisation abu-sive d’appels, à des heures indues, aumoment où le téléphone portable est àla portée de toutes et de tous, par desgens qui invitent leur famille à venir lesrejoindre dans la guimbarde dont lesclaquements de portières ajoutent à l’é-nervement général. Mais la période laplus insupportable est celle de l’été :les gosses sont en vacances et les célé-brations de mariages se succèdent à unrythme d’enfer durant les mois de gros-ses chaleurs : l’après-midi, c’est ledéfilé incessant de cortèges nuptiauxqui bercent les amateurs de sieste et lanuit, ce sont les haut-parleurs qui débi-tent à grand renfort de décibels leurmusique nasillarde ponctuée par desexplosions de feux d’artifice qui ébran-lent toute la cité. Le tableau seraitpresque complet si on ajoutait la nou-velle marotte qui habite la plupart deslocataires : l’aménagement des apparte-ments. C’est un cirque qui dure pendanttoute la belle saison. Les gens sont sou-

dainement saisis d’une frénésie detransformation de leur logis qui a étéconçu d’une façon sommaire et quinécessite toujours une transformationpour répondre à des besoins toujourschangeants de familles qui s’élargis-sent. C’est une ambiance de chantierperpétuel que connaît l’immeuble, de lacave jusqu’au grenier, durant presquetoute l’année. D’abord, les camions quiarrivent chargés de matériaux de cons-truction : les bruits métalliques ducamion conjugués à celui des briquesqu’on manipule sans ménagement met-tent à rude épreuve les nerfs usés pardes nuits agitées. Ensuite, c’est le va-et-vient incessant des manœuvres quiinvestissent toute la journée la caged’escalier, transportant les matériauxou évacuant les gravats, lesquels sontentreposés devant l’entrée de l’immeu-ble, attendant pour être enlevés le bonvouloir du maître d’œuvre qui répugne às’en séparer des mois durant. »

S. M.

NUISANCES« Le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit. »

Saint François de Sales

Quand l’Algériefinance

la propagandemarocaine

DANS UNE ÉDITIONconsacrée au Mondearabe, le Journal de

Mickey a publié une cartegéographique où le Sahara

occidental figure tout sim-plement comme un terri-

toire marocain. Dans cetteinformation rapportée parle journal on line Algérie

patriotique, il a été préciséque ce magazine françaisn’a même pas pris le soin

de mettre sur sa carte uneligne discontinue pour

séparer virtuellement lesdeux territoires. L’étonnant,

ajoute Algérie patriotiqueest dans le fait que ce

numéro « Spécial Mondearabe » du Journal de

Mickey a été financé parl’Institut du Monde arabe

(IMA), lui-même dépendantpour son fonctionnementdes contributions de cer-

tains pays membres,l’Algérie en tête. Voila doncl’argent de l’Algérie qui sert

à financer la propagandemarocaine voulant annexer

les territoires sahraouis.

OONN

rreemmeett

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� SSEELLIIMM MM’’SSIILLII

Le président du MSP fait son cinéma à la Sierra Mestra LE PRÉSIDENT du MSP, Abderrezak Makri a donné le coupd’envoi de la première édition du Festival du court métrageet du vidéoclip, il y a quelques semaines à la salle SierraMestra à Sidi M’hamed, juste à côté du marché Ferhat-Boussad (ex-Meissonier). Si le président du MSP a donnéle coup d’envoi de cette manifestation cinématographique,c’est parce que le président de l’APC, Nacerdine Zenasni,dont dépend la salle de cinéma Sierra Maestra, est issu duMSP. Ce dernier était devenu célèbre pour interdire la pro-jection des films cinéma sous prétexte qu’ils ne respectentpas la culture et la tradition des Algériens. On ignore si lescourts métrages et surtout les vidéoclips ont été soumis àla censure du comité « cinématographique du MSP ».

POUR CÉLÉBRER le premier anniversaire desJeux olympiques et paralympiques de Londres2012, les employés de l’ambassade de Grande-Bretagne ont effectué une nage caritative le 29août 2013 afin de soutenir une associationalgérienne pour les personnes handicapées –Takwa. Les membres du personnel de l’ambas-sade ont pris part à une nage d’endurance de12 heures (durant lesquelles ils ont effectuéplus de 40 km !) dans le but de sensibiliser lesgens au handicap, au rôle de bénévolat et dela charité et à leur contribution à la société.Après les dons généreux des membres dupublic et des amis de l’ambassade, tous lesfonds recueillis à travers l’événement servirontà faire un don d’équipement à l’associationTakwa pour l’aider dans son travail vital d’as-sistance aux Algériens souffrant de handicaps.S’exprimant avant l’événement, l’ambassadeurde Grande-Bretagne en Algérie, M. MartynRoper, a déclaré : «Qui pourrait oublier lesmerveilleux Jeux olympiques et paralympiquesqui se sont déroulés l’année dernière àLondres où les athlètes algériens ont fait lesmanchettes avec 20 médailles, dont un grandnombre dans les Jeux paralympiques. »

De Quoi j’me Mêle

L’ASSOCIATION pour la protection de l’envi-ronnement a suggéré aux autorités d’ouvrirune enquête au sujet des incendies de forêtsqui ont causé la destruction de près de 10 000hectares.

Selon cette association, c’est la collusionentre la mafia du bois et celle du foncier qui aconduit à cette situation catastrophique qui setraduira par de graves conséquences sur l’en-vironnement et le couvert végétal en Algérie.

La mafia du bois incendie nos forêts

LE PAPE FRANÇOIS a appelédimanche le monde entier à obser-ver une journée de jeûne pour lapaix en Syrie, un geste fort qui rep-rend celui lancé par Jean-Paul IIaprès les attentats du 11 septembre2001 et Paul VI devant l’ONU en1964, en pleine guerre du Vietnam. Cette journée de « prière et dejeûne », à laquelle le pape argentina invité à se joindre tous les chré-tiens, mais aussi les fidèles des autres religions, les non-croyants etathées, se déroulera le samedi 7septembre. Dans un appel vibrant et solennel,le pape a fermement condamné l’u-sage des armes chimiques en Syrie,mais réitéré sa vive opposition àtoute intervention armée. « Un cris’élève avec force... c’est le cri de lapaix.» « Plus jamais la guerre! », alancé le pape, reprenant la fameusephrase prononcée par Paul VI .

LE PAPE APPELLE LE MONDE ENTIER À JEÛNER LE 7 SEPTEMBRE

L’ambassade de Grande-Bretagne rendhommage à l’association Takwa

Le Canada annuleune conférencepour des islamistesLA CONFÉRENCE de prédicateurs islamistes«Entre ciel et terre» qui devait avoir lieu les 7et 8 septembre au Palais des congrès deMontréal a été annulée. C’est le comité dedirection de la Société du Palais des congrèsqui a pris la décision, invoquant des raisons desécurité. Plusieurs manifestations étaient pré-vues pour protester contre la présence de pré-dicateurs islamis-tes controversésà cette confé-rence, et dénon-cer leurs proposqualifiés de discri-minatoires enversles femmes. Leministre canadiende la Sécuritépublique, StevenBlainey, avaitconfirmé à lapresse, samedidernier, que plu-sieurs ministèresfédéraux avaientété saisis du dos-sier. Des fonction-naires en poste àl’ambassade duCanada à Parisavaient notam-ment été mis àcontribution pourvérifier les anté-cédents desconférenciers.

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L’Actualité LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

AA zziizz DDjjoouuhhrrii,, llee ddiirreecctteeuurrddee ll’’aaddmmiinniissttrraattiioonn cceenn--ttrraallee dduu vviieeuuxx ppaarrttii ééggaa--

lement membre du comité cen-tral a remis les clés au nouveaulocataire. Interrogé à propos durecours déposé hier par ungroupe d’opposants de 15 mem-bres du CC devant le tribunaladministratif pour contester lalégalité à la réunion d’ElAurassi, Saâdani s’est montrétrès rassurant : « Je ne pensepas que la justice puisse pronon-cer un jugement contre laréunion de jeudi ».

Cette session était convo-quée par le CC, la seule direc-tion statutaire et réglementaireentre deux congrès, explique-t-il. De plus, contrairement à cequi a été dit, le bureau de la 6esession est seul habilité à convo-quer la session ordinaire pourélire le SG, ajoute-t-il.

Quand le Conseil d’Etat atransféré le dossier à laChambre administratived’Alger pour l’étudier dans lefond et prendre une décision enréféré, « on a réuni de notrecôté toutes les conditions requi-ses, à savoir la location de lasalle de réunion et le regroupe-ment de 300 membres du CC »,a-t-il indiqué.

Et d’ajouter que «le dossiercomplet de cette session seraremis incessamment au prési-dent de la République qui estégalement président du parti,mais exceptionnellementdispensé de figurer parmi lesmembres du CC ». Quellesseront les mesures qui serontprises contre les cadres et lesmouhafedhs persistant dansleur opposition contre la démar-che de Saâdani ? Sauf dans descas extrêmes, Saâdani rassureses détracteurs. «Je ne vais pasaller jusqu’à les introduiredevant la commission de disci-pline », fait-il savoir.

Amar Saâdani nous a affirméqu’il n’a fait qu’exécuter sontravail administratif en dehorsde toutes considérations poli-tiques. Le nouveau secrétairegénéral plébiscité jeudi dernierlors de la réunion tenue à El

Aurassi, affirme que tout ce quia été fait en dehors du bureaude la 6e session, présidé parBoumehdi est « illégal ».

La seule autorité que recon-naît l’ex-président de l’APN est« le comité central, une institu-tion souveraine entre les deuxcongrès », a-t-il appuyé, hier,quand il nous a reçus dans soncabinet. Autrement dit, Saâdania remis en cause tout ce qui a été fait par le bureau politique et son coordinateur,Abderrahmane Belayat. Ce der-nier, comme d’ailleurs le porte-parole du parti n’étaient pasprésents au siège.

« Belayat n’a pas d’autrequalité qu’un simple membre duCC car la destitution deBelkhadem s’accompagne auto-matiquement de la dissolutiondu BP. Et ce n’est pas une excep-tion car c’est ce qui s’est produitquand on a destitué M. Mehri,Boualem Benhamouda et AliBenflis », a-t-il soutenu.

De ce fait, dit-il « toutes les

réunions tenues sous l’égide dubureau politique sont nulles.Cela d’une part et d’autre part,l’article 9 du CC s’appliquedans deux cas uniquement, àsavoir en cas du décès ou de ladémission du secrétaire général.Celui qui soutient le contrairene connaît rien en droit, com-mente-t-il encore. Quand celaarrive, on convoque la sessionextraordinaire du CC avec ladétermination de l’objet. Autantque je sache », poursuit-il

«Il n’ y a jamais eu lieu desession du CC du FLN sans quele bureau qui lui est afférent soitformé ». Vue la conjoncture poli-tique actuelle et sa proximitéavec l’échéance présidentielle,les critères que doivent réunirles futurs membres du bureaupolitique, qui sera formé d’iciun mois seront liés, notammentà l’expérience politique acquise.

A cet effet, il affirme qu’au-cune partie ne sera exclue desconcertations et des négocia-tions. Dans son allocution, le

nouveau SG du FLN a appeléles militants à s’éloigner de toutce qui peut porter atteinte à l’unité du parti avant de tendrela main à ses adversaires.

« Ceux qui sèment la divisionne sont pas des nôtres », a-t-ildéclaré.

Par ailleurs, M. Saâdani aannoncé que les différends etdissensions au niveau de lareprésentation du parti auParlement seront traités dans lecadre des statuts du parti.

L’ouverture, aujourd’hui, dela session d’automne qui se feraavec l’ancien bureau duParlement sera précédée par laréunion du groupe parlemen-taire par le nouveau SG.L’élection de nouveaux repré-sentants du parti aura lieuaprès.

Enfin pour Saâdani, « l’es-sentiel dans la grande crise quia secoué le FLN est fait en atten-dant de régler le conflit secon-daire qui demeure encore ».

MM.. BB..

AMAR SAÂDANI, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU PARTI

««LLee ddoossssiieerr jjuuddiicciiaaiirree dduu FFLLNN eesstt ccllooss»»FFEERRMMÉÉEE il y a plus de huit mois, soit depuis la destitution de Belkhadem, la porte du cabinet

du secrétaire général du FLN a été rouverte, hier, à Amar Saâdani.

Amar Saâdani au siège du FLN à Hydra

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UU nnee pprroodduuccttiioonn ddee pplluussdd’’uunn ddeemmii--mmiilllliioonn ddeeqquuiinnttaauuxx ddee rraaiissiinn

est attendue à Boumerdèspour la présente saison agri-cole, selon une estimation dudirecteur de wilaya des serv-ices agricoles.

«Cette récolte prévision-nelle dépasse de 200 000quintaux l’objectif de produc-tion assigné à la filière viti-cole», a indiqué MohamedKherroubi. «L’abondance» dela récolte du raisin est augu-rée, cette année, par une«nette amélioration» de lamoyenne de rendement àl’hectare, estimée à 292 quin-taux contre 276 obtenue lacampagne précédente, a-t-on relevé.

Le bilan partiel de campa-gne de la DSA fait état, à cejour, de la cueillette de plusde 250 000 quintaux de raisinsur une superficie avoisinantun millier d’hectares, consa-crée entièrement à la variété«Cardinal». Les autres varié-tés, au nombre de 11 dont le«Muscat» et le «Dabuki»,représentant 70 % de larécolte escomptée, ont mûritardivement et leurcueillette vient à peine d’êtreentamée, a-t-on précisé.

Les conditions climatiquesfavorables, l’irrigation judi-cieuse des cultures, l’utilisa-tion rationnelle des engrais,le traitement phytosanitaireen temps opportun, notam-ment contre le mildiou, ontété parmi les facteurs quiont concouru, cette année, àla hausse de la production duraisin.

La superficie consacrée àla viticulture a atteint, cettesaison agricole, près de 8600ha, dont 90 % ont été plantésdans les localités de l’Est dela wilaya, telles que Dellys,Bordj Menaiel, Baghlia etSidi Daoud, connues par laqualité de leurs vignobles.Les vergers viticoles irriguésreprésentent 70 % de lasuperficie totale, et occupentplus de 4000 agriculteurs.

BOUMERDÈS

UUnnee rrééccoolltteeddee 550000 000000

qquuiinnttaauuxx ddee rraaiissiinn

Page 7: journal l'expression 02-09-2013.pdf

7

L’Actualité LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

LL eess oorraaggeess dd’’aauuttoommnnee,, qquuiioonntt ffrraappppéé cceess ddeerrnniieerrssjjoouurrss llaa rrééggiioonn ddee BBééjjaaïïaa,,

n’ont pas été sans conséquencessur le quotidien des habitantsde différentes localités de lawilaya de Béjaïa.

Plusieurs quartiers de lacommune de Béjaïa et d’autresrégions de la wilaya ont été àdifférents degrés atteints par lafurie des eaux pluviales, qui ontsubmergé rues et ruelles.

Dans la ville de Béjaïa, cesont les travaux que réalisentles entreprises Sonelgaz etl’Algérienne des eaux qui ontété à l’origine des tas de bouequi ont dévalé des hauteurs. Ilen est de même pour ces habita-tions illicites construites parfoissur les lits des nombreux ouedsqui traversent la ville de Béjaïa.

Le débouchage des avaloirs,qui ne s’est pas fait dans lesdélais, s’invite pour noircir letableau.

Hier, les habitants de la citéDouanière ont manifesté leurcolère devant le siège de lawilaya. Ils exigent la réhabilita-tion des ruelles de leur quartieren partie submergées et détério-rées par les trombes d’eau déva-lant des hauteurs.

Les travaux en cours surplace n’ont fait qu’aggraver lasituation de ce quartier objetd’inondations à la moindrepluie.

Les commerces de gros ontde leur côté initié une action deprotestation pour exiger leurdélocalisation dans les nou-veaux locaux du marché degros.

La montée au créneau descommerçants est motivée elleaussi par les dernières intempé-ries qui se sont traduites pardes contraintes sur l’activitécommerciale.

L’unique solution pour met-tre fin à cette situation handica-pante réside dans le déplace-ment de l’activité au niveau del’ancien site réaménagé.

Lancés en 2011, les travauxde réaménagement du marchéde gros, situé au niveau de SidiAli Lebhar dans la ville deBéjaïa sont pratiquement ache-vés.

Les nombreux commercesqui ont servi pendant 30 annéesdans de très mauvaises condi-tions, sont réaménagés.

Au niveau des nombreuxquartiers, la situation n’est pasaussi reluisante qu’on peut lepenser. Même si la situationn’est pas aussi grave qu’elle l’é-

tait au mois de septembre 2012,il reste que les dernières pluiesont mis à nu quelques insuffi-sances qui restent à comblerpour éviter des inondations.

Des quartiers entiers sedécouvrent le matin venu dansun état caractérisé par uneforte présence de divers objetscharriés par les eaux.

Les pluies torrentielles del’automne n’épargnent aucunelocalité. Pratiquement, tous lesquartiers de la plaine de la villede Béjaïa sont touchés.

A Naciria, cité Tobbal, quar-tier Séghir, chaque aversearrive avec son lot d’inonda-tions.

A la vieille ville, des habi-

tants se plaignent annuelle-ment des infiltrations d’eaudans leurs maisons. Plusieursd’entre eux quittent carrémentleurs demeures durant lapériode des grandes pluies. Ilscraignent que les toits ne s’é-croulent sur leurs têtes.D’Amizour en passant par El-Kseur, Sidi Aïch et bien d’autrescommunes situées sur les deuxrives de la Soummam, les cruesse sont faites menaçantes.D’autres localités font face à deréels dangers d’affaissementsde terrains.

C’est le cas notamment deplusieurs villages dans les com-munes d’Aït Smaïl et Chemini.

AA.. SS..

DES HABITANTS MANIFESTENT À BÉJAÏA

LLEESS PPLLUUIIEESS DDEE LLAA CCOOLLÈÈRREEIILLSS EEXXIIGGEENNTT la réhabilitation des ruelles de leur quartier en partie submergées et détériorées

par les trombes d’eau dévalant des hauteurs.

Les élus locaux étaient aux abonnés absents. Où sont passées leurs promesses de la campagne électorale ?

�� AARREEZZKKII SSLLIIMMAANNII

GUELMADDeeuuxx ppeerrssoonnnneessddééccééddééeess eett uunnee aauuttrree ssaauuvvééeeDeux personnes ont trouvé lamort et une autre a été sauvée« de justesse » dimanche àGuelma après avoir inhalé dumonoxyde de carbone provenantd’un chauffe-bain défectueux,ont indiqué les services de laProtection civile. L’accident s’est produit vers8h35mn à la cité Harga-Ahmedau chef-lieu de wilaya, a préciséle lieutenant Mourad Bourdjiba,chef du service protectiongénérale à la direction de wilayade la Protection civile. Les deux personnes, âgées de 73ans, sont décédées juste aprèsleur évacuation à l’hôpitalHakim-Okbi, selon le mêmeresponsable.L’intervention des pompiers apermis de secourir un autrejeune homme âgée de 18 ans,actuellement sous surveillancemédicale dans le mêmeétablissement hospitalier, a-t-onsouligné de même source.

BBÉÉJJAAÏÏAA

Un père emporté parles vagues sous leregard de sa familleLe village d’Aït Mahiou dans lacommune de Tifra a étésecoué par un drame. Unjeune père de famille, âgé de28 ans, a été emporté par lesvagues vendredi dernier sousle regard impuissant de safemme et son unique enfant.La journée de baignade enfamille a tourné au drame. Lejeune père de famille n’a étérepêché qu’avant-hier par leséléments de la Protectioncivile. Il laisse derrière lui uneveuve et un orphelin.L’enterrement a eu lieu hier enprésence d’une foulenombreuse.

A. S.

UNION DES ÉCRIVAINSALGÉRIENS DDoonnnneerr ll’’iinnttéérrêêtt àà llaa lliittttéérraattuurree eett llaa lleeccttuurree ddee ll’’eennffaannttLe président de l’Union desécrivains algériens (UEA),Youcef Chagra, a évoquédimanche dernier à Souk Ahrasl’apport de la littérature del’enfance dans la constructiond’une société développée etéquilibrée, appelant les écrivainsspécialisés, les éditeurs etbibliothécaires, “à donner toutl’intérêt nécessaire à ce genrelittéraire”. Au cours de son intervention,dans le cadre de la deuxièmeédition du colloque national“L’enfant et la créativité”, tenuà la cinémathèque de la ville, M.Chagra, également membre del’Union des écrivains arabes, asouligné la nécessité de prévoir,aux profits des enfants, “desconcours dans les différentsvolets de la créativité” et deréserver pour les lauréats des“prix conséquents”, de manière,a-t-il soutenu, “à encouragerl’enfant à s’exprimer ets’épanouir”.M. Chagra, également membrede l’Union des écrivains arabes,a souligné la nécessité deprévoir, aux profits des enfants,“des concours dans les différentsvolets de la créativité” et deréserver pour les lauréats des“prix conséquents”, de manière,a-t-il soutenu, “à encouragerl’enfant à s’exprimeret s’épanouir”.

INTEMPÉRIES DANS DES WILAYAS DE L’EST

CCiinnqq mmoorrttss eett ddeess cceennttaaiinneess ddee ffooyyeerrss iinnoonnddééss LLEESS PPOOMMPPIIEERRSS ont réussi à sauver quatre personnes âgées de un mois à 30 ans après le dérapage

de leur véhicule au lieudit Mezouala, dans la commune de Boumia.

CC iinnqq ppeerrssoonnnneess oonntt ttrroouuvvéé llaa mmoorrttdduurraanntt lleess ddeerrnniièèrreess 2244 hheeuurreess ddaannssddeess iinntteemmppéérriieess ccaauussééeess ppaarr lleess ffoorr--

tes chutes de pluies enregistrées à Batna,Khenchela et Oum El Bouaghi, a-t-onappris hier auprès des directions de laProtection civile de ces wilayas. A Batna, lebilan fait état du décès d’une personne etde six autres blessées, âgées entre 14 et 53ans, à bord de deux véhicules emportés parles crues de l’oued Cherouf dans la localitéde Foum Toub, a précisé la Protectioncivile.

Les mêmes services ont réussi, durant lamême période, à sauver quatre autres per-sonnes âgées de un mois à 30 ans, après ledérapage de leur véhicule au lieuditMezouala, dans la commune de Boumia, aajouté la même source, soulignant que desinfiltrations d’eau de pluie et des inonda-tions, ont été également signalées dans 36habitations dans les communes de Tilatou,de N’gaous et de Timgad. Dans la wilaya deKhenchela, les éléments de la Protectioncivile ont enregistré, durant la matinée de

dimanche, à 7h précisément, la mort dedeux enfants au lieudit Chir Melih, com-mune de Taouzient, qui étaient portésdisparus depuis samedi dernier, tandisqu’une jeune fille qui était à bord d’un véhi-cule emporté par les crues, est décédée dansla localité de Bouhmama, a précisé laProtection civile.

Ces fortes précipitations qui ont notam-ment touché les communes de M’tousa,Baghaï, Khenchela, Remila et Kaïs, ontoccasionné des dégâts importants à plus de300 habitations où 19 familles, 80 person-nes en tout, ont été acheminées vers desendroits sécurisés à M’tousa, alors que 50autres, isolées par les inondations, ont étésecourues. 28 étaient à bord de huit véhicu-les et un camion semi-remorque, a-t-onappris de même source.

La Protection civile a mobilisé pour lessecours, 80 agents dotés de 10 ambulanceset 15 camions.

Les fortes pluies enregistrées depuissamedi à Oum El Bouaghi, ont provoquéd’importants dégâts dans la commune

d’Oued Nini (47 km à l’est de Oum ElBouaghi), où des récoltes céréalières et deshangars d’aviculture ont été affectés, aindiqué le président de l’Assemblée popu-laire communale de Oum El Bouaghi.

La réouverture des axes routiersmenant à la route nationale reliantKhenchela et Aïn Beida, s’est effectuée avecl’aide des entrepreneurs et des citoyens,mobilisant un parc roulant.

Une cellule de crise a été installée pourgérer l’opération. Par ailleurs, une fillettes’est noyée dans une mare d’eau près deAïn M’lila, a-t-on signalé à la Protectioncivile qui a secouru un troupeau de 30 têtesovines dans les environs de F’kirina.

La Protection civile est venue ausecours, durant les dernières 24 heures, àune centaine de personnes dans les com-munes de F’kirina, Beriche, Meskiana,Ouled Hamla et Ouled Zouaï.

Le chemin de wilaya reliant la RN3 a étéréouvert grâce à l’intervention de laProtection civile qui déplore le renverse-ment d’un camion transportant du mazout.

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8

L’Actualité LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

««OO nn aaffffiirrmmee ssaannsshhééssiittaattiioonn qquuee llaa 33GGsseerraa pprrêêttee llee 11eerr

décembre et notre offredépassera les centaines demilliers d’accès », a soulignéhier, le président-directeurgénéral de Mobilis M. SaâdDamma au cours de lacérémonie de remise de cadeauxaux points de vente (grossistes),gagnants du challenge Arsselli2012.

« On a tout un programme dedéploiements pour couvrir les 48willayas, tel que dicté par lecahier des charges et dont laqualité du service sera fiable.Nous couvrirons toutes leswilayas du pays », a déclaréencore Saâd Damma.

Lors du dernier voyage àMadrid, Mobilis avait entamébeaucoup de discussion pourdes coopérations etcontributions à haut niveaudans le domaine sportif «On esten discussion avec des géantsmondiaux pour tout ce qui estsportif au niveauinternational », indique M.Damma qui insiste sur lefavoritisme du contenu local.

« Ce challenge qui a vu laparticipation de plus de 900grossistes, est à sa deuxièmeédition, une manière de créer

une forme de compétition entreles points de vente, acteursprincipaux du marché de latéléphonie mobile en Algérie », aexpliqué, par ailleurs, le boss deMobilis.

Les cinq gagnants quiviennent de différenteswilayas : Alger, Constantine,Chlef et Khenchla, se sont vu

offrir cinq voitures utilitairesdont un fourgon. En outre, latroisième édition de ce mêmechallenge pour l’année 2013,qui vient juste de prendre fin, avu la participation de plus de 1000 grossistes.

Les huit points de ventegagnants seront identifiésincessamment sous la

supervision d’un huissier dejustice. Les gagnants se verrontoffrir également des véhiculesutilitaires.

Enfin, M. Damma a félicitéles partenaires de points devente (grossistes) pour cetteperformance et promet denouvelles surprises très bientôt.

II.. TT..

SAÂD DAMMA ANNONCE LA COULEUR SUR LA 3G

MMoobbiilliiss ccoouuvvrriirraa ttoouutteess lleess wwiillaayyaass«NNOOTTRREE OOFFFFRREE dépassera les centaines de milliers d’accès »

Le P-DG de Mobilisavec un grossiste

� IILLHHEEMM TTEERRKKII

AÏN M’LILA

1166 kkiillooggrraammmmeess ddee kkiiff ssaaiissiiss

LLeess éélléémmeennttss dduu cceennttrree rrééggiioo--nnaall ddee lluuttttee ccoonnttrree llee ttrraaffiicc ddeeddrroogguuee ddee llaa wwiillaayyaa ddee AAnnnnaabbaa,,ont, au cours de la semaineécoulée, saisi 16 kilogrammes derésine de cannabis et arrêté leurdétenteur, apprend-on de sourcesécuritaire. La saisie de cetteimportante quantité est le résul-tat d’informations parvenuesaux éléments du centre d’ElHadjar, faisant état de la profu-sion et la vente de la drogue àAïn M’lila, dépendant adminis-trativement de la wilaya de OumEl Bouaghi, ont ajouté nos sour-ces. De vastes investigations ontété engagées par les éléments ducentre de lutte contre le trafic dedrogue, se soldant par l’arresta-tion en flagrant délit de com-mercialisation, d’un individu,qui serait selon les informationsfournies par notre source, mem-bre d’un réseau de narcotrafi-quants qui activent entre lawilaya d’Oum El Bouaghi et ElOued, lieu de provenance de ladrogue, devait expliquer lamême source. B.R, âgé de 39ans, membre de réseau, aumoment où nous mettons souspresse, fait l’objet de mesuresd’usage, l’audition en l’occur-rence. Une information judi-ciaire a été ouverte par lesmêmes services afin de remon-ter aux autres membres duréseau. Quant au narcotrafi-quant, il devra comparaître pardevant le magistrat instructeurde la circonscription de compé-tence, qui certainement, le pla-cera sous mandat de dépôt pourdétention et commercialisationde drogue. WW.. BB..

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Tribunaux LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

Rachid L. 21 ans compa-raît face à MohamedBoukendjakdji, le jeune

président de la section correction-nelle du tribunal de Bir MouradRaïs (cour d’Alger) pour avoirinsulté et agressé Djeghmouma,sa vieille maman venue à la barresigner et persister autour du délit.

Mal lui en prit car au bout d’unbon moment, Mohamed Lamari, lefougueux procureur avait brandi lerugueux article de loi punissant lesauteurs de coups sur ascendants –article 267 du Code pénal.

Et visiblement, l’enfant maigri-chon venait de réaliser que ce quil’attendait en cas d’une condamna-tion ferme était plutôt à éviter. Déjàque les quatre nuits passées aux« Quatre Ha » d’El Harrach luiavaient montré que la détentionpréventive était du gâteau avec le« ferme ». C’est pourquoi, auxquestions du juge plutôt cool etcalme, le détenu tentait tant bienque mal de se débarrasser desencombrantes réponses l’envoyantdroit à l’enfer de l’incarcération.

Il dribblait. Il mentait. Il évitaitde répondre à certaines questionsgênantes ou enfonçantes du tribu-nal et du représentant du ministèrepublic qui aura l’occasion demenacer au nom de la loi, lamaman de déclarations menson-gères ayant entraîné la détentionde Rachid, son rejeton.

Et la diatribe salée servie enpleine assistance a eu lieu aumoment où la maman qui ignoraittout des us et coutumes des juri-dictions commençait à dire exacte-ment le contraire de ce qu’elle adéclaré lors de la présentation« Non, il ne m’a pas insultée. »« Non, il ne m’a jamais manqué derespect. » « Non, il ne m’a pasfrappée. » « Il ne m’a jamaisdemandé de l’argent ». « Je n’aijamais donné un dinar à mon filssous la menace. » « Non, monenfant n’est pas un sniffeur. »Toutes affirmations données à laforme négative vont faire bondir leprocureur.

« Voilà madame. Vous êtesderrière une injuste incarcérationde Rachid, votre gosse. Vous aviez

déclaré de graves propos. Nous

vous avions mis en garde pour ne

dire que ce qui s’est réellement

passé. Aujourd’hui, vous nous pre-

nez pour des nigauds, des pantins

qui ont fait de votre enfant une vic-

time. De ce fait, si vous persistez à

dire le contraire de ce que vous

aviez déclaré lors de la présenta-

tion, le parquet se fera un devoir de

vous poursuivre pour faux témoi-

gnage et fausses déclarations

ayant mené votre enfant en taule.

Alors, madame, vous a-t-il oui ou

non insultée, frappée, agressée ?»

marmonne le jovial procureur qui

est déçu du « Non » de la vieille

dame. C’est donc en se référant à

sa plainte et à ses déclarations

devant le ministère public qu’une

peine d’emprisonnement ferme de

un an et d’une amende aussi ferme

ont été réclamées par Lamari qui

sera perturbée par Maître Khadidja

Meslem, l’avocate de Aïn Allah,

laquelle s’était levée spontané-

ment défendre le pauvre Rachid. L

qui avait entre-temps sauté au cou

de sa maman pour lui offrir un bou-

quet de bises chaudes, chaleureu-

ses et en tout cas bien-venues dans ce décoroù la violence occupaitle devant du procès.

L’avocate s’adressaau président pour seprésenter et se consti-tuer en faveur dudétenu qu’elle affirmebien connaître. Elleplaidera avec beaucoupde raison avec un avan-tage qui allait édifier letribunal ni surpris niamusé par la plaidoiriedu conseil qui avait desuite annoncé la cou-leur en assurant le tri-bunal qu’elle connais-sait cette famille déchi-rée : « Monsieur le pré-sident, cette maman vitdans des conditionsatroces dans un bidon-ville à Dély Ibrahim. Lamaman est venue deSouk Ahras ; elle étaitdivorcée avec quatreenfants qui ont vécu etgrandi dans une famille.Une fois adultes, ils ontcherché après leurmaman et ont montéune roulotte aménagéeen deux pièces de riendu tout avec tous lesdésagréments qui sur-viennent lors des intem-péries. Evidemment, onne peut pas évoluerdans de pareilles condi-tions atroces. Les pro-blèmes sont quotidiens.Les heurts et les malheurs sont légion.Rachid est un bon filspour sa maman puis-qu’il bosse. Il sedébrouille pour fairevivre sa famille. Ques’est-il passé alors ?Des histoires de famille

comme il en existe partout. Rachida peut-être fait du mal à sa mamanqui est venue ce jeudi, non pasmentir, mais essayer de tirer sonRachid du pétrin. Nous réclamonsde larges circonstances atténuan-tes, car cette maman a de toutefaçon besoin de protection. Quipeut mieux la protéger que Rachidqui a déjà regretté ce qu’il a dit oufait » , a articulé, émue, l’avocateque beaucoup de confrèresavaient félicitée pour ce morceaud’anthologie. Le verdict est, lui, misen examen sous huitaine.

A. T.

�� Heureusement que…Interrogeant un prévenu de trafic de produitspsychotropes, Faïza Hadjadj, la présidentede la chambre correctionnelle de Boumerdèsa été « piquée mentalement » par une desnombreuses questions-réponses adresséespar la cour. En effet, à une question relative àl’aveu du prévenu concernant la détention decachets psychotropes, à savoir : « J’ai reçuune gifle de la part des enquêteurs ! », lajuge rétorqua tout en réajustant son beaufoulard blanc : « Une gifle ? Et vous avezsuccombé en disant n’importe quoi.Heureusement que nous sommes à la mi-2013, car en 1956, vous auriez donné uneKatiba entière de l’ALN après une ou deuxgifles ! »Un murmure parcourut la salle d’audience.Les gens venaient d’avoir droit à une paged’histoire 1954-1962 où la bravoure, le cou-rage, l’audace, le don de soi, le sacrificeétaient au rendez-vous.Comme quoi, les générations se suivent maisne se ressemblent pas. Et chaque générationa ses qualités et ses défauts. C’est la mêmechose dans la magistrature, M’dam. Il faudraparcourir neuf cours à travers le pays pourrencontrer une magistrate comme vous ou

Yamina Guerfi, Zoulikha Laïchar – Khelfaoui,

Malika Djabali, Sihem Benmelouka, Soumia

Kassoul, Fella Ghezloune et nous passons…

La réflexion de la présidente, de la chambre

pénale de Boumerdès et par ricochet, celle

de ses deux conseillères Zahra Bey et

Mebarka Laâdj laisse songeur pour ce qui est

de ces « gifles » balancées par les enquê-

teurs qui savent très bien qu’ils commettent

des délits d’une autre ère à jamais révolue.

« La torture ? C’est bel et bien fini ! » avait

affirmé un jour Hamma. Ces pratiques ne

cesseront que si les juges du siège font

preuve de courage, d’audace et de serrage

des freins des services, des actes de torture

et autres maltraitances dont on ne veut plus

en entendre parler à la barre. Et il n’y a pas

que Boumerdès !

Un peu partout, des plaideurs crient, gesticu-

lent, protestent contre les maltraitances.

Maître Lamouri, tout comme Maître Benantar,

Maître Lakhlaf, Maître Lakhdari, Maître

Boulefrad, Maître El Hadi Labidi, Maître

Rabah Kerboui, Maître Nachef n’ont de

cesse que de combattre ces pratiques d’un

autre âge pour libérer les…juges du siège.

Et pan !

�� Telle la brise, Nassima…Dans la composition criminelle de Blida, cellede jeudi que Malika Djabali allait présideravant qu’une lourde chute l’en empêcha etpermettre à Mohammed Boukhatem desuspendre son audience et venir dans lasalle voisine renvoyer les trois affaires dujour. La plus jeune magistrate n’était autreque la mignonne Nassima Zerrouni qui aoccupé le siège du parquet général de Blida.Avant la mauvaise nouvelle de l’accident dela présidente, la jeune parquetière qui exercecontre vents et marées à Chéraga était trèsmotivée pour prouver que le ministère publicn’était pas occupé que par des…robots !Dans les trois dossiers (association de mal-faiteurs constituée, le vol qualifié avec vio-lence et préparatifs d’un engin roulant en vuede perpétrer un recel d’objets volés et unincendie volontaire à l’encontre d’un biend’autrui et violation de domicile, ainsi qu’unlourd dossier amer portant sur la fraude fis-cale). Zerrouni était venue toucher l’intimeconviction des membres du tribunal criminel,outre les preuves concrètes. C’est dire qu’elledevait avoir fort affaire face à ces « fauves »tels Maître Djamel Boulefrad, MaîtresBenouaret père et fils SVP. Maître Lahouaria

Henni et autres. Mohammed Aïed flanqué del’inévitable Maître El Hadi Labidi que ne ces-sait de taquiner son aîné Maître TaharSidoumou pour une fois qu’il quitte sacoquette Hadjout et sa merveilleuse SihemBenmelouka, la vivifiante présidente de lacorrectionnelle. Au milieu de toute cette foulebigarrée, Zerrouni, le port et le front hauts,attendait avec impatience que Boukhatemrenvoie les dossiers du jour pour la fin desession, avant de quitter la ville des Rosespour son domicile où son papa devrait l’ac-cueillir avec un grand plaisir, elle qui lui fit lemeilleur cadeau de sa vie : Nassima estmagistrate : bravo jeune fille. A l’orée desvacances, nous ne pouvons que souhaiterbonne chance à tous les magistrats, lesexemplaires bien entendu et jamais les exé-crables. Vous n’avez qu’à assister auxtransparents débats menés de main de maî-tre par la jeune et incomparable NassimaSaâda de Boufarik (cour de Blida) pour avoirune idée sur la valeur de cette génération enor pour vite faire oublier celle des à-plat-ven-tristes et autres lâches magistrats du siègedont certains laissent tomber le masque deleur nullité. Ainsi va la justice, car il ne resteraque les jeunes et les justes. A.T.

LL’’EEddeenn ssoouuss lleess ppiieeddss ddee……« Le Paradis est sous les pieds des mères. » Cette certitude

a été avancée par le meilleur de l’Univers (Qsssl). Alors ?

LLAA CCHHRROONNIIQQUUEEJJUUDDIICCIIAAIIRREE

L’ŒIL AU PALAIS

Voyons,M. le MinistreDès son installation,Mohammed Charfi, le ministrede la Justice et garde desSceaux avait promis ledialogue partout et avec tous. Ila même reconnu que sondépartement avait des « cariesdouloureuses ». Il a mêmerapidement appelé la presse àdénoncer tous lescomportements quiéclaboussent la magistrature. Ilnous a rappelé Ahmed Ouyahiaet Tayeb Belaïz à leurs débatsavant de « déléguer » leurspouvoirs à des forces occultesqui se terrent dans les dédales d’unministère que l’on aurait aimévisiter avec un réel plaisir. Ceque le ministre actuel ignore,c’est le motus et bouche etphalanges cousues autour demini-scandales locaux qui ontfait honte à la justice. Il y a d’abord cette magistrate blondequi crie son « immunité » àchaque audience qui a osé,dans la foulée, condamner unbébé de…trois mois à unepeine d’emprisonnement de sixmois assortie du sursis pourcomplicité de…faux et usagede faux. Heureusement qu’enappel, Djillalli Miloudi, SalahTartag et Chérifa Cheboubavaient redressé la barre en« s’excusant auprès du bébédevenue maman » en larelaxant. Heureusement… Il y aensuite cette jeune etpistonnée parquetière qui arefusé de se lever à l’entrée dela présidente. Outrage auministère public ! Outrage auxcouleurs nationales. On avaitretapé le scandale et laparquetière est toujours enplace un an après ! Il y a cesprésidents de tribunaux quirentrent chez eux le mercrediaprès-midi et ne reviennent quele dimanche 10 heures :laissant les procureurs en titrerégner en maîtres absolus alorsque si une absence de 96h estpermise est bien celle duministère public qui a souventplusieurs adjoints, alors queles juges du siège, ceux quidétiennent la relaxe et lacondamnation, via leurscollègues des différentessections, sont, eux tenus de nejamais s’éloigner des lieux detravail. Le magistrat ne serajamais un fonctionnaire. Il rendjustice et donc doit êtreprotégé, à commencer par sonpropre comportement afin qu’ilpuisse donner l’image la plussouhaitée par le peuple.Attention : touchez pas à lamagistrature, Messieurs-Dames.. A. T.

�� AABBDDEELLLLAATTIIFF TTOOUUAALLBBIIAA

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LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

11

portsSGRAND PRIX DEVOLLEY-BALL (DAMES)Le Brésil succèdeaux Etats-Unis La sélection brésilienne devolley-ball (dames) a remportéla 21e édition du Grand Prix,grâce à sa nette victoire face àson homologue chinoise 3 setsà 0 (25-15, 25-14, 25-20), hierà Sapporo (Japon) pour lecompte de la 5e et dernièrejournée de la phase finale. La«finale» de l’unique pouleentre les deux super-puissances du volley-ballféminin a finalement été unedémonstration de force duBrésil qui n’a laissé aucunechance aux joueuses del’entraîneur Lang Ping, battuesen seulement 1 heure 13minutes de jeu. Les Sud-Américaines ont remportéleurs 5 matchs de la phasefinale, ne concédant aucun setà leurs adversaires, soit unratio maximal (15 sets pour, 0 contre). Elles succèdent aupalmarès de la compétition auxEtats-Unis, tenants du titre lorsdes trois dernières éditions(2010, 2011 et 2012) et qui ontterminé la compétition à ladernière place. Six équipes sesont disputées le titre suprêmede la World League du 28 aoûtau 1er septembre à Sapporo.La sélection algérienne, dirigéepar l’entraîneur Imad EddineSaïdani, avait essuyé 9défaites lors de ses 9rencontres jouées en Turquie,Serbie et Chine Taipei,échouant à remporter lemoindre set.

CHAMPIONNAT DUMONDE DE JUDO À RIOTeddy Riner s’offreun 6e titre Le Français Teddy Riner estdevenu, avant-hier, le premierjudoka à remporter six titresmondiaux. Il s’est imposé surippon face au Brésilien RafaelSilva pour remporter le titredans la catégorie des +100 kgau championnat du monde àRio. À 24 ans, Teddy Rinertrône déjà seul au sommet deson sport. Avant-hier, à Rio, lejudoka français est devenul’homme le plus titré del’histoire du judo, enremportant un sixième titretoutes catégories confondues.Sur les tatamis brésiliens, ils’est livré à un tournoi sansfausse note, dominant enfinale le local Rafael Silva surippon pour s’adjuger le titre en+100 kg, une catégorie qu’ilremporte pour la cinquièmefois consécutive. Et, clin d’œilde l’histoire, c’est ici que toutavait commencé pour Riner.En 2007, à Rio, il avaitremporté sa toute premièrecouronne mondiale, à toutjuste 18 ans. À Rio, Riner s’estdistingué également par lamanière. Une performance quine doit rien au hasard,assurait-il au micro de BeInSport au sortir de son tournoi :« C’est beaucoup d’entraîne-ment et beaucoup de mondequi cogite autour de moi. J’aisu faire ce qu’il faut. Il fautsavoir se mettre dans le rouge,croire en soi, avoir beaucoupd’envie et vouloir prendrebeaucoup de plaisir dans unecompétition comme celle-ci.(...) Je n’avais pas de pression,je savais ce qu’il fallait faire, jel’avais déjà fait auparavant. »

LL ’’AAffrroo--BBaasskkeett 22001133 qquuii vviieenntt ddee ssee tteerrmmii--nneerr ppaarr llaa vviiccttooiirree ffiinnaallee ddee ll’’AAnnggoollaa qquuiiss’’eesstt iimmppoossééee eenn ffiinnaallee ffaaccee àà ll’’EEggyyppttee 5577 àà

40 au Palais des sports à Abidjan, n’a pas été à lahauteur des espérances attendues par les spécia-listes pour nos basketteurs qui ont terminé à la12e place, suite à la défaite en match de classe-ment, face au Mozambique (56-78). L’Angolaremporte ainsi son 11e titre (le meilleur palma-rès africain). Quant au Sénégal, il a terminé à la3e place en battant la Côte d’Ivoire 57 à 56.Seize sélections africaines prennent part à l’Afro-basket-2013 avec comme objectif les trois ticketsqualificatifs au Mondial-2014 prévu en Espagne(30 août-14 septembre 2014). Et c’est ainsi qu’àl’issue de cet Afro-basket, l’Angola, l’Egypte et leSénégal sont qualifiés pour le prochainChampionnat du Monde. Pour revenir à la parti-cipation algérienne, il y a lieu de noter que lasélection nationale s’est lourdement inclinée faceà son homologue mozambicaine (56-78), mer-credi dernier, mi-temps (24-39), en match comp-tant pour les 11e et 12e places. Il faut dire que lesAlgériens étaient déjà bien affectés par leur éli-mination en 8es de finale au bout d’une rencon-tre haletante face au Maroc où ils avaient la qua-lification en main (86-81 après prolongations).

Ainsi et après cette défaite contre leMozambique, le Cinq algérien quitte la compéti-tion avec un bilan négatif (1 victoire et 4 défai-tes). Les coéquipiers de Mohamed Harat,meilleur joueur algérien, avaient conclu le pre-mier tour de l’Afro-basket avec une seule victoirecontre l’Egypte (67-63) et deux défaites concé-dées face au Sénégal (57-62) et la Côte d’Ivoire(47-64). Côté spécialistes, on note qu’en réalitéles Algériens ont bien montré leurs limites dansces joutes d’autant plus que la majorité desjoueurs viennent de prendre part pour la pre-mière fois à un Championnat d’Afrique.

Encore faut-il rappeler que notre sélectionn’a plus participé à cette compétition continen-tale depuis 2005. Après trois absences consécuti-

ves à l’Afro-basket (2007, 2009 et 2011), l’Algérieavait décroché son ticket pour la 27e édition duchampionnat d’Afrique lors du tournoi de laZone 1 disputé en juillet 2012 à la salle deStaoueli (Alger) et qui s’est résumé à une doubleconfrontation face au Maroc après le forfait de laLibye, alors que la Tunisie tenante du titre étaitdirectement qualifiée. Afin de préparer l’équipedans les meilleures conditions, le staff techniquecomposé de l’entraîneur principal, Faid Bilal, etde son adjoint l’Américain Sean Whealan, a misen place un riche programme de préparationavec notamment une série de stages en Algérie età l’étranger (France, Serbie et Tunisie). Le Cinqalgérien a également pris part aux Jeux méditer-ranéens en Turquie (juin 2013) et plus récem-ment au tournoi international de Ouagadougou(12-15 août). Et pour sa 14e participation àl’Afro-basket, le Cinq algérien a évolué, et là, ilfaut bien le reconnaître dans un groupe très fort,aux côtés de la Côte d’Ivoire, pays organisateur

et double champion d’Afrique, de l’Egypte et duSénégal, sacrés tous les deux du titre africain à 5reprises chacun. Encore faut-il rappeler cettedéclaration du sélectionneur national à la veilledu début de la compétition : « le plus importantest de permettre au groupe, constitué à 90% dejoueurs qui prennent part pour la 1ère fois àl’Afro-basket (seniors), de découvrir l’ambiancedes grands rendez-vous continentaux et d’acqué-rir de l’expérience en prévision d’un objectif àmoyen terme, à savoir l’Afro-basket 2015 ». Etc’est donc fait. Et comme le niveau de notre balleau panier n’a vraiment pas bougé d’un iota, end’autres, termes, a régressé, il ne fallait donc pass’attendre à des miracles. La citation qui n’a-vance pas recule a bien sa place ici. L’instabilitédes staffs techniques est aussi un handicap àprendre lorsqu’on évoque le bilan de nos basket-teurs. Reste donc à retenir les points faibles etles points forts de cette participation pour bienpréparer la prochaine échéance. SS.. MM..

AFRO-BASKET 2013 À ABIDJAN

Les Verts toujours en apprentissagePPoouurr lleess ssppéécciiaalliisstteess eenn bbaasskkeett--bbaallll,, lleess AAllggéérriieennss oonntt mmoonnttrréé lleeuurrss lliimmiitteess ddaannss ccee CChhaammppiioonnnnaatt

dd’’AAffrriiqquuee,, lloorrss dduuqquueell llaa mmaajjoorriittéé ddeess jjoouueeuurrss oonntt pprriiss ppaarrtt ppoouurr llaa pprreemmiièèrree ffooiiss..

LL ’’AAllggéérriieennnnee YYaassmmiinnee TTaallbbii aarreemmppoorrttéé aavvaanntt--hhiieerr llaammééddaaiillllee ddee bbrroonnzzee dduu llaanncceerr

de marteau (dames), des 11èsChampionnats d’Afrique d’athlé-tisme (juniors), qui ont pris finhier. Dans le concours disputé austade Bambous, Talbi a obtenu samédaille grâce à son 4è essai, évaluéà 48.95m, devançant la Sud-Africaine Stander Mieke (48.49m).Le titre africain est revenu àl’Egyptienne Ebrahim MohamedAdly Aya avec un jet à 53.88m,réussi au 1er essai, alors que lamédaille d’argent a été gagnée parla Sud-Africaine Coetzee Chene(49.66m), réussi à son 3è essai.

L’autre Algérienne engagée au

concours du marteau, HafidhaMenaa, a pris la 5è place, grâce àson seul jet (le 2è), réussi et évaluéà 46.36m. Au javelot (hommes),l’Algérien Hamza Benchabane s’estcontenté d’une 7è position avec unjet à 54.68m au 2è essai (sur lesdeux seulement réussis). Leconcours a été dominé par leKényan Alex Kiprotich (71.43m au4è essai), devant le Sud-AfricainVanzyl Reinhard (96.73m) etl’Egyptien Mohsen El Amer Maged(69.40m). Dans la journée desamedi, le sprinteur algérien SmaïlOucherfiou s’est qualifié pour lafinale de l’épreuve du 110m haies,prévue dimanche. L’Algérien a rem-porté sa série (la 2e), en 14.91, suivi

de l’Ethiopien Lema AlemshetBehailu (14.92) et du CongolaisLomba Bilisi Florent (14.95). Lacourse qu’Oucherfiou a mené a per-mis à deux autres athlètes de sequalifier, au temps, pour la finale. Ils’agit de l’Egyptien El-DarawyOssama (15.04) et du Kényan TarusVincent (15.17). Dans l’autre demi-finale, seuls les trois premiers sesont qualifiés. Il s’agit du MarocainKoussi Mohamed (14.01), du Sud-Africain Smit Tiaan (14.69) et duNigérian Atuma Lfeanyi (14.69).Aux demi-finales de l’épreuve du800m, l’Algérien Hocine Khelif s’estqualifié au temps, pour la finale,prévue hier en fin de journée.

Engagé dans la 2è série, Khelif a

pris la 5è position bouclant lacourse en 1:53.04. Sa série a étéremportée par l’EthiopienMohamed Umar Jena (1:49.75),devant le Kényan Kitilit Jonathan(1:50.51) et du Marocain BenhanbelNader (1:50.83). Un 5è athlète s’estqualifié au temps dans cette série, ils’agit du Zimbabwéen NyimbiliCephas (1:52.38). Par contre dans la1re série, l’Algérien MohamedBelbachir n’a pas pu se qualifier,après sa 5è position occupée en1:53.54. Seuls les trois premiers decette série sont passés en finale :l’Ethiopien Kahsay Adhana Berke,1er en 1:51.48, le Kényan BettMases (1:51.92) et le MozambicainMamba Alberto (1:52.52).

CHAMPIONNATS D’AFRIQUE JUNIORS D’ATHLÉTISME

Du bronze pour Yasmine Talbi AAuuxx ddeemmii--ffiinnaalleess ddee ll’’éépprreeuuvvee dduu 880000mm,, ll’’AAllggéérriieenn HHoocciinnee KKhheelliiff ss’’eesstt qquuaalliiffiiéé aauu tteemmppss,,

ppoouurr llaa ffiinnaallee,, pprréévvuuee hhiieerr eenn ffiinn ddee jjoouurrnnééee..

LL ee pprrééssiiddeenntt ddee llaa FFééddéérraattiioonn iinntteerrnnaattiioo--nnaallee ddee bbooxxee aammaatteeuurr ((AAIIBBAA)) eett ccaannddiiddaatt ààllaa pprrééssiiddeennccee dduu CCIIOO,, llee TTaaïïwwaannaaiiss CChhiinngg--

Kuo Wu, a affirmé hier qu’il était favorable àl’organisation de jeux Olympiques (JO) enAfrique. « Les jeux Olympiques ont été organiséssur tous les continents sauf l’Afrique et en consé-quence je ferai tout ce que je peux pour que nousayons des Jeux en Afrique », a déclaré M. Wu, 66ans, à l’agence de presse Central News Agency.En cas de victoire le 10 septembre, le présidentde l’AIBA travaillera à l’émergence d’une candi-dature africaine en 2021, la dernière année deson mandat et celle où la ville-hôte des JO-2028sera désignée, a-t-il poursuivi, faisant valoir « lesperformances sportives de l’Afrique ». Cape Town(Afrique du Sud) a été la dernière ville africaine

candidate, en 1997, pour l’organisation des JOd’été 2004, finalement attribuée à la capitalegrecque Athènes. Le Comité international olym-pique doit élire un successeur à son présidentsortant Jacques Rogge dans dix jours lors de son

assemblée générale à Buenos Aires. Les pronos-tics sont favorables à l’Allemand Thomas Bach,vice-président du CIO, patron du Comité olym-pique allemand et médaillé d’or de fleuret paréquipes aux JO-1976.

COMITÉ INTERNATIONAL OLYMPIQUE

Ching-Kuo Wu favorable à des J.O en Afrique

La sélection algérienne a terminé la compétition à la 12e place

� SSAAÏÏDD MMEEKKKKII

La sélection bahreïnie de volley-ball (cadets) a été sacrée championne arabe grâce à sa vic-toire sur son homologue tunisienne par 3 sets à 1 (25-22, 23-25, 25-18, 25-15), en finale disputéesamedi soir à Sidi Boussaïd (nord-est de Tunis, Tunisie). Il s’agit du 3e titre arabe du Bahreïn,soit autant que la Tunisie, sacrée championne en 2011 en Egypte. De son côté, le Qatar a pris la3e place en battant, en match de classement, le Yémen sur le score de 3 sets à 0.

La sélection algérienne, 4e en 2011, a été éliminée dès le premier tour de l’édition 2013, ter-minant à la 4e place du groupe B avec 2 victoires et 3 défaites dont une au tie break contre lesYéménites.

CHAMPIONNAT ARABE DES NATIONS DE VOLLEY-BALL

Le Bahreïn sacré champion

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LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

12

portsS

LLee MMCC AAllggeerr aa pprriiss lleess ccoomm--mmaannddeess dduu cchhaammppiioonnnnaatt ddeeLLiigguuee 11 pprrooffeessssiioonnnneellllee,,

après sa 2e victoire de suite, avant-hier à domicile contre le promuCRB Aïn Fekroun (3-2), pour lecompte de la 2e journée. Grâce à undoublé de Yachir et à une réalisa-tion de Hachoud, les Mouloudéensont ajouté trois nouveaux points àleur escarcelle, soit six au totalaprès la victoire en déplacementface à la JSM Béjaïa (1-0) lors de lajournée inaugurale.

De son côté, le CRBAF a essuyésa 2e défaite de rang et semble nepas avoir supporté son passage de laLigue 2 en élite, de même que lesdeux autres promus d’ailleurs, leRC Arba et le MO Béjaïa qui, mêmes’ils ont remporté leur premierpoint en Ligue 1 de leur histoire,ont été accrochés à domicile. Battuslourdement le week-end dernierchez l’USM Alger (4-1), les« Bougiotes » ont difficilement arra-ché le nul contre la JS Saoura (1-1)et il a fallu attendre un penalty deNemdil à la 88e minute de jeu pourrevenir à hauteur de leur adver-saire du jour. Quant au RCA, forcé àl’ « exil » au stade Brakni de Blida,il s’est fait rattraper au score parl’autre club de Béjaïa, la JSMB,après avoir mené sur une réalisa-tion de Youcef M’changama (1-1,égalisation de Belgherbi). Le nulvierge a sanctionné le derby desHauts plateaux entre le CRB BouArrèridj et le MC El-Eulma de l’en-

traîneur Abdelkader Iaïche qui aéchoué à se racheter de sa défaite àdomicile contre la JSK (4-3) samedidernier, tandis que les « Criquetsjaunes » enregistrent leur 2e (0-0)

consécutif après celui face au CSConstantine. Rien ne va plus parailleurs dans la maison harrachiepuisque l’USMH est tombée unenouvelle fois, cette fois-ci contre le

CSC (2-1) et de surcroît à domicile.Les hommes de Boualem Charef ontcru avoir fait le plus dur en ouvrantla marque à la 19e minute parYounès Sofiane, mais c’était comp-ter sans la détermination et lavolonté des « Sanafir » qui ontréussi à remonter le score grâce àun penalty de Boucherit (63e) et unbut de Boulemdaïs (76e). La der-nière rencontre de la journée a eupour théâtre le stade Boumezrag deChlef et a souri aux locaux qui ontbattu le CR Belouizdad 2 à 1, empo-chant leurs trois premiers points dela saison, tandis que les Rouge etBlanc de la capitale ont échoué àconfirmer leur premier succès faceau RCA (1-0). Enfin, le match entrel’ES Sétif et le MC Oran a étéreporté au 6 septembre prochain enraison de la participation desSétifiens à la 4e journée de la phasede poules de la coupe de laConfédération, vendredi derniercontre le FUS Rabat (1-1)

LIGUE 1- 2è JOURNÉE

Dur apprentissage des promus LLee CCRRBBAAFF aa eessssuuyyéé ssaa 22ee ddééffaaiittee dd’’aaffffiillééee,, ttaannddiiss qquuee lleess ddeeuuxx aauuttrreess pprroommuuss,, llee RRCC AArrbbaa

eett llee MMOO BBééjjaaïïaa oonntt rreemmppoorrttéé lleeuurr pprreemmiieerr ppooiinntt eenn LLiigguuee 11 ddee lleeuurr hhiissttooiirree..

AAll’’ooccccaassiioonn ddee llaa ddeeuuxxiièèmmee jjoouurrnnééee dduucchhaammppiioonnnnaatt pprrooffeessssiioonnnneell ddee LLiigguuee 11,, llaaffoorrmmaattiioonn cchhéélliiffiieennnnee ddee ll’’AASSOO aa vviittee

réagi après sa défaite la semaine dernière contrele MC Oran, en battant logiquement leCR Belouizdad, sur le score de deux buts à un austade Boumezrag.

Concernant cette rencontre, les Rouge etBlanc ont présenté deux visages diamétralementopposés, l’un séduisant en première période etl’autre moins réjouissant en seconde période.

Les camarades de Zaoui ont dominé leuradversaire en première mi-temps créant desoccasions nettes de scorer.

Il faut dire que le but de la nouvelle recrue

Deham a libéré les Chélifiens qui ont, par lasuite, créé beaucoup d’occasions de scorer parDeham en deux fois, puis Tedjar, avant queHaddouche n’ajoute le deuxième but. Et les pou-lains de Ighil auraient même tué le match, maisfaute de concentration et parfois par défaut deprécipitation, ils n’ont pu concrétiser les bellesopportunités qu’ils se sont créées.

De retour des vestiaires, les Chélifiens ont unpeu versé dans la facilité et ont joué avec le feu cequi a permis au CRB de réduire le score surpenalty à la 55’, marqué par Hanifi.

L’ASO aurait pu concéder le but de l’égalisa-tion suite au repli des camarades de Tedjar. Maisaprès les consignes du coach chélifien et les chan-gements opérés, ils ont réussi à préserver leuravance jusqu’à la fin de la partie.

Ainsi, les Chélifiens ont réalisé l’essentiel, à

savoir la récolte des trois points ô combien salu-taires pour le moral des partenaires de Zaouche,ce qui va permettre à l’équipe de bien préparer leprochain match contre la JSM Béjaïa. « Je penseque dans l’ensemble nous méritons la victoire. Onaurait même pu tuer le match en première mi-temps, en marquant plus de deux buts. Endeuxième période, mes joueurs ont manqué devivacité et de rythme. Cela a permis aux joueursdu CRB d’occuper le terrain.

On a fait les changements nécessaires pourgérer notre acquis. Cela dit, c’est un succèsimportant pour l’équipe dans la mesure où ilnous met en confiance et nous permet d’entre-prendre la suite de la compétition avec plus desérénité », nous a déclaré l’entraîneur chélifienMeziane Ighil à la fin de la partie.

EE.. BB..-- DD..

ASO CHLEF

La bande d’Ighil reprend confianceLLeess CChhéélliiffiieennss oonntt rrééaalliisséé ll’’eesssseennttiieell,, àà ssaavvooiirr llaa rrééccoollttee ddeess ttrrooiiss ppooiinnttss ôô ccoommbbiieenn ssaalluuttaaiirreess

ppoouurr llee mmoorraall ddeess ppaarrtteennaaiirreess ddee ZZaaoouucchhee..

LLeess VVeerrtt eett NNooiirr ddee llaaSSoouummmmaamm oonntt eeuu cchhaauuddaavvaanntt--hhiieerr aauu ssttaaddee ddee

l’Unité-Maghrébine de Béjaïadevant l’accrocheuse équipe de laJS Saoura.

En effet, pour leur première sor-tie à domicile après une lourdedéfaite à Bologhine lors de la pre-mière journée du championnat deLigue1, les crabes ont éprouvé d’é-normes difficultés pour développerleur jeu, notamment en premièrepériode, après avoir encaissé un buttrès tôt qui leur a coupé les jambes.Même touchés dans leur amour pro-pre dés la 6ème minute de jeudevant leur nombreux public, et endépit de leur volonté et leur déter-mination affichées, les poulains deMourad Rahmouni ont dû attendreles cinq dernières minutes pour

revenir au score sur un penaltytransformé avec brio par Nemdil àla 86 minute du temps réglemen-taire. Pour décortiquer cette pre-mière sortie des crabes à domicile, ilest utile de signaler la fragilité ducompartiment défensif et l’ineffica-cité de la ligne d’attaque malgré labonne forme qu’affiche le milieu deterrain. En effet, la défense affichéepar le coach des Crabes, MouradRahmouni en l’occurrence est desplus fébriles. Elle reste en deçàd’une défense digne d’une équipe deLigue1 professionnelle.

Beaucoup de travail attendMourad Rahmouni et son staff tech-nique pour y remédier avant qu’ilne soit trop tard. A cet effet, il nousdira «malgré la volonté affichée parle groupe je dirais qu’on a perdudeux précieux points, de surcroît àdomicile. La défense n’a pas jouéson rôle aussi bien lors de la pre-mière journée que durant cette

deuxième rencontre. Une erreurdéfensive commise en défense, nousa coûté un but encaissé très tôt quinous a coupé les jambes. Je doisrevoir cette défense dès la prochainerencontre » nous explique le coachdes Vert et Noir avant d’ajouter« certes nous nous sommes procurésde belles occasions mais en vainsans les exploiter à bon escient fautede finition en ligne d’attaque quimanque d’efficacité aussi. Nousavons livré une bonne partie dansl’ensemble notamment en milieu deterrain. L’autre point positif est lefait que mes joueurs se sont battusjusqu’à la fin de la rencontre et nousavons réussi à inscrire le but égali-sateur sur un penalty mérité ». C’estdire qu’après deux joutes officiellesjouées pour le compte de la pre-mière et deuxième journée, les Vertet Noir sont loin d’être fin prêtspour la compétition. Pire encore,l’équipe préparée par le coach

Mourad Rahmouni et montée parMustapha Bouchebah, le porte-parole du comité provisoire, estaussi loin d’avoir le niveau de laligue 1 en cet entame de la compéti-tion. Avec une lourde défaite àBologhine et un semi-échec syno-nyme d’une défaite à domicile lasonnette d’alerte se tire d’elle-même. Les crabes doivent impérati-vement revoir leur copie en matièrede jeu, de combativité de son com-partiment défensif, et d’efficacité desa ligne d’attaque avec le mercatohivernal ou un renforcement de l’é-quipe est plus qu’indispensable,sinon on risque de voir l’équipe laplus populaire de la Soummamprendre le chemin inverse de l’ac-cession de la saison dernière, à com-mencer justement ce mardi à l’occa-sion de son troisième match àConstantine face au CSC qui sem-ble avoir le vent en poupe....

BB.. CC..

MO BÉJAÏA

Les Crabes doivent revoir leur copie

FC SOCHAUX

Boudebouz bientôtau SC Bastia ?Le milieu de terrain algériendu Fc Sochaux, RyadBoudebouz, s’apprêterait àprendre le chemin de laCorse, et plus précisément duSC Bastia. Proche de l’OM il y a plusieurs mois, RyadBoudebouz a finalement prisla décision de rester auFC Sochaux. En revanche, lemilieu de terrain algérien n’ajamais caché ses intentionsde départ lors de ce mercatoestival : « J’aimerais bien

découvrir autre chose »annonçait-il, il y a quelquesjours. Ce samedi, d’après desinformations diffusées surbeIN SPORT Ryad Boudebouzserait sur le point des’engager avec le SC Bastia.Selon une informationconfirmée par RMC, lesagents du joueur étaient enCorse depuis avant-hier pournégocier avec le staff bastiais.Après l’arrivée du Serbe MilosKrasic, le SC Bastia sedoterait là d’un second renfortde taille, à quelques jours dela fermeture du mercato. Nonconvoqué aujourd’hui pour lematch Sochaux - Ajaccio,Ryad Boudebouz est de plusen plus sur le départ.Renversé avec l’équiperéserve en CFA, le milieu deterrain algérien RyadBoudebouz pourrait quitterdéfinitivement les Doubs.Boudebouz, 23 ans, qui n’aconnu que Sochaux commeclub, va devoir se relanceraprès avoir été écarté de lasélection d’Algérie.

FC GRENADE

Brahimi brillant faceà Celta VigoL’attaquant international desVerts, Yacine Brahimi, étaitune nouvelle fois titulaire ausein de l’équipe du FcGrenade en déplacement àCelta Vigo, contrairement àHassan Yebda qui lui étaitresté sur le banc de touche,avant de faire son entrée enjeu en toute fin de rencontre.Sorti au bout de 71 minutes, ilaura fait un match dans sonregistre habituel, beaucoup deballons touchés mais assezpeu dangereux dansl’ensemble si ce n’est uneoccasion de but mais il setrouvait en position de hors-jeu. Quant à l’ex-joueur deNaples, Yebda, il a étéincorporé à la 75e minute dejeu. Le Celta Vigo a été tenuen échec 1-1, Piti a égalisépour Grenade à la 62e alorsque Rafinha avait marquépour Vigo à la 29e minute dejeu.

DYNAMO ZAGREB

Soudani buteurcontre Istra 1961Le Dynamo de Zagreb s’estimposé facilement avant-hiersoir à domicile contre Istra1961 sur le score de 3-1 avecun nouveau but de l’avant-centre de l’EN, Hillal Soudani.Le chasseur de buts des Vertsa inscrit le second but de sonclub à la 45e minute, justeavant la mi-temps d’un petitplat du pied du gauche dansle petit fillet du gardien. Dèsle début de la seconde mi-temps, il est l’auteur d’uneremise en aile de pigeon quipermet de décaler Fernandesqui marque d’un retournéacrobatique (53’).

� EELL BBOOUUAALLII--DDJJIILLAALLII

� BBOOUUAALLEEMM CCHHOOUUAALLII

Résultats de la 2èmejournée :

USM El-Harrach-CS Constantine 1-2 RC Arba - JSM Béjaïa 1-1 CAB Bou Arrèridj-MC El-Eulma 0-0 JS Kabylie - USM Alger 0-0 MC Alger - CRB Aïn Fekroun 3-2 MO Béjaïa - JS Saoura 1-1 ASO Chlef - CR Belouizdad 2-1 * Le match ES Sétif - MC Oran aété reporté au 6 septembre

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13

LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

SSaammeeddii ddeerrnniieerr aauu ssttaaddee dduu11eerr--NNoovveemmbbrree ddee TTiizzii OOuuzzoouu,,lleess CCaannaarriiss dduu DDjjuurrddjjuurraa,,

effectuaient leur première sortieofficielle devant leur public. Uneentame du championnat 2013-2014à domicile, précédée de très sérieuxespoirs, d’autant plus que le clubkabyle cher à la ville des Genêts,avait réussi le pari de débuter cettenouvelle saison par un premier écla-tant succès au score en revenantd’El Eulma avec la victoire (4-3).Sur le plan offensif, le coachAzzedine Aït Djoudi ne pouvaitespérer meilleure entame avantd’accueillir, avant-hier, les redouta-bles Rouge et Noir de Soustara.Avec un effectif toujours aussi riche,et surtout renforcé pendant la der-nière intersaison par plusieursjoueurs à vocation offensive, et quisemblaient avoir donné entièresatisfaction tout au long de l’été, AïtDjoudi était en droit de tabler unefois de plus sur l’équipe alignéesamedi dernier face au club cher àSoustara. Mais la JSK a eu beau-coup de mal pour rentrer tout desuite dans le vif du sujet, tant lescamarades du défenseur internatio-nal Ali Rial, ont longtemps subi lejeu dans leur camp, notammentpendant la première demi-heure dejeu.

La maîtrise du jeu sur le plancollectif, et la stratégie d’ordre tac-tique choisie par la formation algé-roise, ont considérablement gêné lesplans de l’entraîneur Aït Djoudi. Ledébut de rencontre livré face àl’USM Alger, a même fait tremblerde peur à maintes reprises le trèsnombreux public de Tizi Ouzou,surtout quand les Rouge et Noir ontmontré d’entrée de jeu qu’ils n’é-taient pas venus pour faire simple-

ment de la figuration. Les Canarisse sont même souvent mélangé lespinceaux, avant de revenir progres-sivement dans le tempo d’un matchdans lequel les duels n’ont pas man-qué, ni même les accrochages fré-quents, sans toutefois dépasser leslimites. Sur le terrain, le fair-playentre les joueurs, a toutefois laisséplace à une nervosité de plus en pluspalpable, au fil des multiplescontacts physiques, tant le mar-quage individuel était de mise,notamment sur les attaquants de laJSK. Il aura fallu attendre plus detrente minutes pour voir enfin lesCanaris mettre sérieusement endanger le portier Zemmamouche,lorsque le jeune excellent Yesli expé-diera des 20 mètres un tir qui vien-dra percuter le montant droit de lacage usmiste.

Une véritable première occasionen or qui n’entamera en rien la séré-nité des Rouge et Noir, jusqu’à cette

très inattendue action commise parle défenseur usmiste Meftah, dont legeste très regrettable, a failli fairesortir cette rencontre de son cadre.Dans une atmosphère devenue sub-itement très électrique, il était clairque ce match s’est transformé envéritable piège par la suite, notam-ment pour les attaquants kabyles.C’est surtout en seconde mi-tempsque les protégés de l’entraîneurAzzedine Aït Djoudi ont fait preuved’un manque flagrant de réalisme,par manque de lucidité, notammentlorsque l’USM Alger a évolué à 9joueurs. L’excès de précipitation, etaussi le manque de sang-froiddevant la cage usmiste, notammentde l’attaquant camerounais Ebossé,ont certainement privé les Canarisd’une victoire qui leur tendait lesbras en fin de partie. Maintenant,vouloir incomber aussi à l’arbitreAbid-Charef, ce premier semi-échecsubi à domicile, n’explique en rien la

prestation ratée en attaque deshommes du président Moh ChérifHannachi. Aït Djoudi sait très bien àquel niveau a péché son équipe,avant de s’en prendre à l’arbitre,d’autant plus que sur le plan de lamaîtrise de soi, Remache et plu-sieurs de ses coéquipiers ont rare-ment su garder leur sang-froid,notamment lorsque cette belle affi-che, toujours aussi tendue et trèsdisputée, l’exigeait fortement.

Des éléments comme Sedkaouiou bien Yesli ont bien essayé demontrer la voie susceptible de venirà bout d’un ténor de la trempe del’USM Alger, mais en vain. Le trop-plein de fébrilité était plutôt du côtédu camp des Canaris du Djurdjura.Comme quoi, un match ne ressem-ble jamais au suivant. Et le prochains’annonce aussi compliqué à AïnM’lila contre un nouveau promu, enl’occurrence le CRB Aïn Fekroun.

BB.. BB..

Les Canaris

ont du mal à être

efficaces à domicile

portsSJS KABYLIE

Encore du boulot pour Aït-DjoudiLLaa mmaaîîttrriissee dduu jjeeuu ssuurr llee ppllaann ccoolllleeccttiiff,, eett llaa ssttrraattééggiiee dd’’oorrddrree ttaaccttiiqquuee cchhooiissiiee ppaarr llaa ffoorrmmaattiioonn

aallggéérrooiissee,, oonntt ccoonnssiiddéérraabblleemmeenntt ggêênnéé lleess ppllaannss ddee ll’’eennttrraaîînneeuurr AAïïtt DDjjoouuddii..

LLeess RRoouuggee eett NNooiirr ddee SSoouussttaarraa ssoonntt ffiinnaallee--mmeenntt rreevveennuuss aavvaanntt--hhiieerr dduu ssttaaddee dduu 11eerr--NNoovveemmbbrree ddee TTiizzii OOuuzzoouu aavveecc llee ppooiinntt

du nul, après avoir terminé leur match à 9, auterme d’une rencontre complètement hachée,marquée malheureusement par un excès de ner-vosité.

Le manque de maîtrise de soi a failli coûtercher à la formation algéroise, notamment de lapart d’un joueur de la trempe de Rabie Meftah,auteur juste avant la pause d’un geste malheu-reux, et qui lui a valu l’expulsion au moment oùson équipe avait pourtant bénéficié d’un corner,avant l’action qui allait constituer un premiertournant pour les Rouge et Noir.

Réduits à dix, alors qu’ils avaient réussi àremporter la bataille sur le plan tactique pendantune bonne partie de la première mi-temps,devant des Canaris mis d’entrée de jeu en dangerdans leur surface, avant de desserrer l’étau, lescoéquipiers de Ferhat ont fait preuve d’une maî-trise collective presque sans faille, avant cettefatidique 44ème mn de jeu.

Le plan de bataille mis en place par le coachRolland Courbis pour affronter la JS Kabylie,notamment en optant pour un 4-4-2 très com-pact, et obligeant les Canaris à subir dans leurcamp un pressing de la part des joueurs usmistes,a effectivement considérablement gêné les des-seins du club phare de la ville des Genêts. Maismalheureusement, le caractère de ce traditionnelet très disputé Clasico JSK-USMA, empreintd’un trop-plein d’engagement physique de partet d’autre, a failli jouer un très mauvais tour auxgars de Soustara, notamment quand ils se retro-uveront à 9 sur le terrain, dix minutes seulementaprès la reprise de la seconde mi-temps.

L’expulsion d’El Orfi pour cumul de cartonsjaune, allait dès lors obliger le coach Courbis à

sacrifier un attaquant, en l’occurrenceAbdelmalek, et complètement verrouiller le jeuen faisant rentrer l’ex-défenseur internationalLaïfaoui.

Il est vrai que du côté de la JS Kabylie, lesCanaris avaient entre-temps perdu Remachepour cause de cumul de cartons jaune. Mais visi-blement, comme Abdi-Charef l’arbitre interna-tional avait décidé avant-hier de sanctionner lamoindre faute, les Rouge et Noir ont étécontraints d’assurer leurs arrières.

Un choc au sommet qui s’est joué dans uneatmosphère telle que la tension sur le terrain, etle fait d’évoluer en infériorité numérique, ontplutôt décuplé les forces du camp usmiste.

L’équipe alignée samedi dernier par le coachRolland Courbis a surtout montré un visage trèsrassurant, même si parfois les camarades deKhoualed ont quelques fois donné des signes depanique inhabituels en défense, et qui auraientpu leur coûter très cher.

Toutefois, avec l’absence des Benmoussa,Gasmi, Bouchema, et maintenant celles deMeftah et El Orfi, il est clair que le coach RollandCourbis va devoir revoir sa copie, avant d’ac-cueillir la coriace formation du CABBA, d’autantplus que les éléments sus-cités figurent tousaujourd’hui parmi les joueurs sur lesquelstablera beaucoup le technicien français. Il estvrai enfin que les Rouge et Noir ont fait preuved’une solidité presque à toute épreuve qui leurfaisait souvent défaut par le passé, notamment àcette époque précise de l’année.

Comme quoi, le travail entamé au cours de laprécédente saison, et qui a fini par porter sesfruits sous la conduite de Courbis, peut valoird’autres satisfactions au club cher à Soustara,pour peu que les coéquipiers de Djediat et deHamza Koudri, confirment à l’avenir leur trèssolide prestation fournie avant-hier face à unténor de la trempe de la JS Kabylie.

BB.. BB..

USM ALGER

Soustara tient bon à Tizi OuzouLLee mmaannqquuee ddee mmaaîîttrriissee ddee ssooii aa ffaaiillllii ccooûûtteerr cchheerr àà llaa ffoorrmmaattiioonn ddee SSoouussttaarraa,, nnoottaammmmeenntt

ddee llaa ppaarrtt dd’’uunn jjoouueeuurr ddee llaa ttrreemmppee ddee RRaabbiiee MMeeffttaahh..

� BBAACCHHIIRR BBOOUUTTEEBBIINNAA

US LATINA

Ghezzal fier de son choix Le nouvel attaquant de Latina,l’Algérien Abdelkader Ghezzal,a affirmé qu’il n’avait pas hésitéà rejoindre le pensionnaire dela Serie B italienne enprovenance de Bari via Parme,selon la presse spécialiséed’avant-hier. « Pour moi, c’estun honneur de porter ce maillot.Je n’ai pas eu de doute pourchoisir cette nouvelle aventurequi constitue un pari dans macarrière par lequel je veuxm’imposer dans unchampionnat long et difficilecomme la Serie B », a déclaréGhezzal lors de saprésentation. L’attaquantpolyvalent algérien de 28 anss’était engagé jeudi avec Parme(Serie A) qui l’a prêté aussitôt àLatina pour la saisonfootballistique 2013-2014. Deson côté, le directeur sportif deLatina, Mauro Facci, a loué lesqualités de Ghezzal et desdeux autres recrues du club,Giuseppe Figliomeni (ex-JuveStabia via Parme) et Jonathas(ex-Pescara), estimant qu’ilsétaient des joueurs de« prestige ». « Nous les avonssuivis depuis le début dumercato estival. Ce sont desjoueurs de prestige qui n’ontpas besoin d’être présentés »,s’est-il félicité. Aussitôt recrutéet présenté, Ghezzal a étéconvoqué pour le matchd’avant-hier soir contrel’Avellino à domicile pour lecompte de la 2e journée de laSerie B, mais qui n’a pas étéutilisé par son entraîneur,Auteri.

ES TUNIS

Antar Yahiasauveur contreSewe SportsGrâce à un but d’Antar Yahia etune passe de Belaili,l’Espérance de Tunis prend latête du Groupe B en Ligue desChampion’s d’Afrique et peutespérer sereinement sequalifier en demi-finale.L’Espérance de Tunis quirecevait le Sewe Sports de SanPedro (Côte d’Ivoire) au Stadede Radès a attendu la secondepériode pour inscrire le seul butdu match grâce à Anthar Yahiaqui reprend de la tête un cornerde Belaili (58e). Avec 9 pointsen quatre matchs, l’ESS atoutes les chances de sequalifier en demi-finale, surtoutsi demain le Coton Sport battaitle Recreativo do Libolo.

FC WATFORD

Belkalemremplaçant face à BlackpoolAprès avoir fait ses grandsdébuts avec Watford en fin desemaine en Coupe de la Ligueanglaise, le défenseurinternational algérien, EssaïdBelkalem, espérait sans douteenchaîner en Championnatavant-hier, mais cela n’a pasété le cas. L’ancien joueur de laJSK a pris place sur le bancdes remplaçants à l’entame duchoc entre Blackpool et Watford(5e j.), deux équipes de tête, ledéfenseur central ne l’a pasquitté. Les « Hornets » se sontinclinés (0-1) sur la pelouse desSeasiders, qui s’emparent duleadership du Championship,Watford, pour sa part,dégringole à la 7ème place (8points) après 5 journées. Lorsde la prochaine journée (6e),Watford recevra Charlton (17e).

L’attaquant internationalalgérien, Islam Slimani, fraîchement transféré au Sporting Lisbonne, a pris part àcinq minutes du temps régle-mentaire du derby de la capitaleportugaise face au Benfica (1-1) samedi soir en ouverturede la troisième journée duchampionnat de première divi-sion locale de football. Slimania été incorporé à la 85e minutede la partie dans une tentative

de son entraîneur pour repren-dre l’avantage après que sonéquipe ait été rejointe au scorequelques minutes auparavant.Mais c’était peine perdue,puisque le buteur de la sélec-tion algérienne n’a bénéficiéd’aucune occasion franche, etle score en restera là jusqu’aucoup de sifflet final de l’arbitre.Malgré cette contre-perform-ance à domicile, le Sportingreste à la première place avec

7 points, devançant d’une unitéle champion en titre, le FCPorto, ainsi que Rio Ave, Estorilet Sporting Braga, qui détien-nent tous un match en moinsqu’ils vont disputer dimanche.Slimani (25 ans), avait rejoint leclub de la capitale portugaise le8 août passé en provenance duCR Belouizdad, mais il n’a pourl’instant pas encore été titula-risé dans aucune des rencont-res de sa nouvelle équipe.

SPORTING LISBONNE

Slimani joue 5 minutes contre Benfica

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LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

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portsSARSENAL

Visite médicalepour VivianoSelon Sky Sport Italia, EmilianoViviano, le gardien de but dePalerme (Serie B), serait enpasse de s’engager en faveurd’Arsenal. Prêté la saisonpassée à la Fiorentina, EmilianoViviano (27 ans), le gardien debut de Palerme, devraitpoursuivre sa carrière enPremier League. Sous réservede la traditionnelle visitemédicale, l’international italien(ex-Brescia, Inter Milan etBologne) devrait s’engager enfaveur d’Arsenal, qui pensaitaussi plus ou moinssérieusement Vicente Guaita(Valence), Julio César (QPR) ouencore Rui Patricio (SportingPortugal). L’opération porteraitsur un prêt.

OLYMPIQUEMARSEILLE

Amalfitano serapproche de WBAWest Bromwich Albion est surle point de boucler la venue deMorgan Amalfitano, le milieude terrain de Marseille. L’ex-Lorientais doit faire l’objetd’un prêt avec option d’achat.Après une longue périoded’hésitation, le milieu deterrain marseillais MorganAmalfitano (28 ans) est enpasse de s’engager en faveurde West Bromwich Albion.Attendu dimanche enAngleterre, l’internationalfrançais doit faire l’objet d’unprêt avec option d’achat. Lesdeux clubs se sont déjà misd’accord. Les Baggies ontaccepté de prendre en chargel’intégralité du salaire du natifde Nice. Il ne resteapparemment plus quequelques détails à régler avecl’ancien joueur de Sedan et deLorient, qui est poussé vers lasortie malgré un contrat quicourt jusqu’en juin 2015 avecle club du président VincentLabrune. Par ailleurs, alorsque l’Algérien Foued Kadir (29ans) s’est engagé en faveur deRennes, l’attaquantinternational ghanéen JordanAyew (21 ans) peut comptersur l’intérêt de WBA et deBastia, qui a aussi activé lapiste menant au SochalienRyad Boudebouz (23 ans).Même si ce dernier espèrerejoindre une formation plushuppée.

LYON

Cardozo proposéLyon s’est récemment vuproposer Oscar Cardozo,l’avant-centre paraguayen duBenfica Lisbonne. Malgré unengagement qui court jusqu’enjuin 2016, Oscar Cardozo (30ans) pourrait quitter le BenficaLisbonne avant la fin du Mercatod’été. Dans cette optique, aprèsson vrai-faux départ àFenerbahçe, l’attaquantinternational paraguayen anotamment été proposé àl’Olympique Lyonnais, qui étudieactuellement son profil (ndlr :idem concernant le PortugaisRicardo Quaresma et le SerbeMilos Krasic par exemple).Néanmoins, on voit mal le clubdu président Jean-Michel Aulasdonner suite sur un tel dossier.Même en cas de départ de BaféGomis. L’ancien joueur desNewell’s Old Boys semble horsde portée des Gones,notamment en cas de non-qualification pour la phase depoules de la Ligue desChampions. Valence ou encoreArsenal ont aussi été sollicitésau sujet du Paraguayen.

PP rrééfféérréé àà ÖÖzziill aauu ppoossttee ddeemmeenneeuurr ddee jjeeuu,, IIssccoo aa iinnssccrriittuunn ddoouubblléé,, ssuurr ddeeuuxx ppaasssseess

décisives d’un certain KarimBenzema. Encore en rodage lors deses deux premiers succès de la sai-son en Liga, face au Betis Séville (2-1) puis contre Grenade (0-1), le RealMadrid de Carlo Ancelotti estapparu beaucoup mieux organisé etbien plus à l’aise dans son jeu cedimanche, sous le délicieux soleil dela capitale espagnole. Une fluiditédue notamment à deux choixpayants de « Mister » Ancelotti.Celui de confier tout d’abord les clésdu jeu à Luka Modric, aligné à gau-che de Sami Khedira dans le « doblepivote » merengue. Étincelant,généreux dans l’effort, le Croate aopéré en véritable « jefe » du milieude terrain madrilène cet après-midi.

Ensuite, Ancelotti a décidé,contrairement au déplacement àGrenade, de titulariser la recrueestivale Isco au poste de numérodix. Déjà buteur il y a deux semai-nes face au Betis Séville, le meneurde jeu de poche du Real Madrid abrillé de mille feux face aux leonesde Bilbao.

Pas forcément buteur dansl’âme, l’ancien malagueño s’estmême payé le luxe d’inscrire undoublé, exploitant tout d’abord par-faitement un superbe ballon piquéde Benzema (26e), avant de récidi-ver en deuxième mi-temps à l’en-trée de la surface basque, toujourssur une passe décisive du Français(72e).

Victime du choix de CarloAncelotti de faire confiance à Iscoau poste de « mediapunta », MesutÖzil n’a pas non plus été aligné àdroite de l’attaque madrilène, où ila souvent été utilisé la saison pas-sée, sans trop de réussite il faut

bien le souligner, et où il étaitencore aligné lors de la premièrejournée de Liga face au BetisSéville. Annoncé sur les tablettes deManchester United mais surtoutd’Arsenal, l’Allemand a parfaite-ment été suppléé par Angel DiMaria, très actif dans son couloirdroit et auteur d’un coup franc déci-sif pour Cristiano Ronaldo, qui tuale match juste avant la mi-temps, dela tête, inscrivant au passage sonpremier but de la saison en Liga. Etl’Athletic Bilbao dans tout ça ?Malmené dans tous les secteurs dujeu, le club rojiblanco, qui avait lui

aussi remporté ses deux premiersmatches de la saison en champion-nat, n’a pas beaucoup mis à contri-bution Diego Lopez, encore préféréà Iker Casillas, mais a sauvé l’hon-neur en fin de match grâce à IbaiGomez, tout heureux de reprendreune reprise manquée de Susaeta(79e).

De son côté, le Real Madrid s’estrassuré offensivement en attendantl’arrivée du Gallois Gareth Bale quidevrait obligatoirement redistri-buer les cartes de l’attaque du Realavec, au vue de la rencontre de cetteaprès-midi, deux joueurs suscepti-

bles de faire les frais de ce retentis-sant transfert : Karim Benzema etAngel Di Maria. Double passeurdécisif, le Français a encore montréquelques limites dans son rôle d’a-vant-centre, essuyant mêmequelques sifflets après un contremal négocié, et pourrait être vic-time de la polyvalence de CR7,capable de jouer en pointe pour libé-rer une place à Bale sur un côté.

A moins que Di Maria, virevol-tant cet après-midi, soit remplacépar CR7 ou Gareth Bale dans soncouloir droit.

ESPAGNE

Le Real régale en attendant Bale !TTrrooiissiièèmmee jjoouurrnnééee ddee LLiiggaa eett ttrrooiissiièèmmee ssuuccccèèss dduu RReeaall MMaaddrriidd,, qquuii ss’’eesstt bbaallaaddéé

ffaaccee àà ll’’AAtthhlleettiicc BBiillbbaaoo ((33--11))..

Isco a inscrit un doublé hier face à Bilbao

ITALIE

Naples et la Juventus au rendez-vousLLaa ssaaiissoonn ddeerrnniièèrree,, lleess ddeeuuxx ééqquuiippeess ééttaaiieenntt ddééjjàà ppaarrttiieess ppiieedd aauu ppllaanncchheerr,, aavveecc 1199 ppooiinnttss ssuurr 2211

aauu bboouutt ddee sseepptt jjoouurrnnééeess,, eett aavvaaiieenntt tteerrmmiinnéé aauuxx ddeeuuxx pprreemmiièèrreess ppllaacceess..

NN aapplleess,, vvaaiinnqquueeuurr aauu CChhiieevvoo VVéérroonnee ((44--22)),,eett llaa JJuuvveennttuuss TTuurriinn,, qquuii aa eennccoorree ccoorr--rriiggéé llaa LLaazziioo RRoommee ((44--11)),, ssoonntt ddééjjàà aauuxx

commandes du championnat d’Italie avec le pleinde points, samedi après les matchs avancés de la2e journée. La saison dernière, les deux équipesétaient déjà parties pied au plancher, avec 19points sur 21 au bout de sept journées, et avaientterminé aux deux premières places. Naples n’a-vait pas pu lutter jusqu’au bout pour le titre,mais son excellent départ cette saison fait déjàrêver les tifosi.

La greffe Rafael Benitez a l’air de bien pren-dre, les recrues s’intègrent, et les cadres assu-ment. Edinson Cavani est parti au Paris SG? Lerôle de buteur est repris brillamment par MarekHamsik, auteur à Vérone de son deuxième dou-blé de rang, après celui contre Bologne (3-0). Lepunk slovaque a ouvert le score et a marqué lebut du 3-2. Côté recrues, l’Espagnol José

Callejon a marqué son deuxième but en deuxmatches, et la vedette Gonzalo Higuain a ouvertson compteur pour le Napoli, signant le 4-2.«Pipita», qui jouait avec un pansement pour pro-téger ses points de suture au menton, souvenirdes rochers de Capri, a également servi ledeuxième but à Callejon, son ex-partenaire auReal Madrid.

Naples a également fait preuve de caractèrepour se débarrasser d’un Chievo deux fois revenuau score grâce à un doublé d’Alberto Paloschi,héritier de «Pippo» Inzaghi, son modèle. La Juvea répondu le soir en dominant à nouveau la LazioRome, à peine moins sévèrement qu’enSupercoupe, où elle avait gagné 4-0. Un départcanon et un troisième doublé dans la soirée, celuidu Chilien Arturo Vidal, ont mis la Juventusdevant, mais la Lazio s’est rebiffée et a réduit lescore par Miroslav Klose.

L’Allemand a repris devant la ligne une des

nombreuses frappes puissantes d’Hernanès,repoussée par Gianluigi Buffon.

La Lazio a fait trembler la Juve jusqu’à la mi-temps, mais dès la reprise, Mirko Vucinic aredonné deux buts d’avance à son équipe, avantque Carlos Tevez, la principale recrue, n’accélèreson intégration par un troisième but en autantde matchs. La «Vieille Dame» a marqué ses troispremiers buts sur trois actions de jeu similaires,des passes dans la profondeur et dans le dos de ladéfense.

La première est de Paul Pogba, déjà sa troi-sième passe décisive de la saison, les deux sui-vantes sont des lancements en profondeur deLeonardo Bonucci, «assist-man» inhabituel.Découragée, la Lazio n’a plus répondu que spo-radiquement, et a fini à dix, Hernanès recevantun second carton jaune pour avoir touché le bal-lon de la main dans la surface. La Juve lui a -encore - donné la leçon.

ALLEMAGNE

Schalke 04 stoppe le Bayer Leverkusen

SS cchhaallkkee 0044 aa iinnfflliiggéé aavvaanntt--hhiieerraauu BBaayyeerr LLeevveerrkkuusseenn ssaa pprree--mmiièèrree ddééffaaiittee ddee llaa ssaaiissoonn eenn

Bundesliga (0-2). Le Bayern est tou-jours leader, sans compter sur lerésultat du match d’hier soir entrele Dortmund et Francfort. Le matchnul du Bayern contre Fribourgmardi (1-1) n’est finalement pas unemauvaise opération. Le BayerLeverkusen et le FSV Mayence,deux autres équipes qui avaientremporté leurs trois premiers mat-ches, ont été battus ce samedi. Lesjoueurs de Sami Hyypia ont perdu àSchalke (0-2), pour le premier choc

de la saison en Bundesliga. Une sur-prise, étant donné que le club deGelsenkirchen n’avait pas encoregagné le moindre match enChampionnat, et restait sur deuxdéfaites, contre Wolfsburg (0-4) etHanovre (1-2). Et pourtant, ce sontles hommes de Jens Keller qui sesont procuré presque toutes lesoccasions. La présence de Kevin-Prince Boateng, transféré vendredide l’AC Milan, n’a pas été étrangèreà ce regain de forme. Placé ennuméro 10, le Ghanéen a fluidifié lejeu de Schalke. Julian Draxler etJefferson Farfan en ont profité pour

animer le jeu sur les côtés.L’international allemand n’était pasloin de marquer sur un service deBoateng, mais il a raté le cadre(35e). Cinq minutes plus tôt, lePéruvien avait déposé le ballon surla tête de Höger pour l’ouverture duscore (30e). Il a inscrit le deuxièmebut de S04 sur un penalty qu’il avaitobtenu (83e). Boateng s’est lui aussiprocuré une belle occasion, mais il araté le cadre après un enchaînementcontrôle de la poitrine – frappe(52e). La présence de Dennis Aogo,autre joueur transféré cette semaine(Hambourg), a stabilisé une défense

qui avait pris neuf buts lors des trois précédents matchs deChampionnat. Plus tôt dans la jour-née, Mayence a été sèchement battupar Hanovre 96 (1-4). Nicolai Mulleravait pourtant ouvert le score pourle FSV (13e), mais Heinz Muller aencaissé quatre buts, par MameBiram Diouf (32e), Artur Sobiech(38e), Didier Ya Konan (80e) etEdgar Prib (82e). Dernière équipe àtrois victoires, le BorussiaDortmund, qui joue dimanche(17h30) contre l’EintrachtFrancfort, aura l’occasion de pren-dre seul la tête de la Bundesliga.

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AA pprrèèss llee rreeffuuss dduu PPaarrlleemmeenntt bbrriittaann--nniiqquuee ddee ppaarrttiicciippeerr àà uunnee aaccttiioonn mmiillii--ttaaiirree eenn SSyyrriiee,, lleess EEttaattss--UUnniiss ssoonntt

plus que jamais esseulés mais restentconvaincus de la nécessité d’une interventioncontre le régime de Bachar al-Assad.François Hollande droit dans ses bottes aquant à lui assuré sa “détermination à agiren Syrie” malgré une opinion publique défa-vorable à 64% selon un sondage BVA et uneopposition qui demande un vote. Le prési-dent Obama n’a même pas parlé de l’accorddu Conseil de sécurité, il pense passer outresi le Congrès est d’accord.

PPoouurrqquuooii OObbaammaa tteemmppoorriissee ??Parmi les boutefeux, le sénateur améri-

cain John McCain dénonce la volonté du pré-sident Barack Obama de procéder à desactions “limitées” en Syrie. “Apparemment,le président veut une sorte de frappe cosmé-tique, lancer quelques missiles et dire: ça yest, on a réagi”, a lancé l’élu républicain surla chaîne NBC. “Il s’agit du même présidentqui, il y a deux ans, disait que Bachar al-Assad devait quitter le pouvoir. C’est aussi leprésident qui a dit que l’utilisation d’armeschimiques constituait une ligne rouge. Peut-être que la ligne était tracée à l’encre invisi-ble?”

Le président américain Barack Obama apris le monde par surprise en annonçant sadécision de principe de frappes contrela Syrie, mais pas avant un feu vert duCongrès, écartant ainsi une action militaire àcourt terme. “Barack Obama est embarrassé.Il tergiverse parce qu’il ne sait pas quoi faire.Il faut qu’il trouve une solution pour conser-ver sa crédibilité sans engager les Etats-Unisdans une affaire dont on ne sait pas commentil sortirait. La Chambre des représentantsindique que les débats sur la Syrie auCongrès américain débuteront la semaine du9 septembre……

Pour justifier ces tergiversations améri-caines, l’historien François Durpaireexplique que la décision britannique de nepas s’engager aux côtés de Barack Obama abeaucoup pesé. “Les Etats-Unis peuvent faireune guerre sans l’ONU, mais ils ont déjà plusde mal à faire une guerre sans la Grande-Bretagne”, a-t-il affirmé au micro de FranceInfo. Ce changement de direction soudaintraduit la volonté de Barack Obama degagner du temps et des soutiens avant des’engager dans ce conflit, au risque d’appa-raître indécis et hésitant dans sa gestion desconflits internationaux. Certains, sénateursrépublicains comme John McCain et LindseyGraham, ont d’ores et déjà averti qu’ils vote-raient contre toute résolution trop timorée,qui ne viserait pas à ébranlerle pouvoir de Bachar Al-Assad.

Pour autant après la défection de laGrande-Bretagne sauvée par son Parlement,on apprend que même Israël est réticente surla méthode. En effet, une équipe de chocisraélienne s’est rendue d’urgence, lundi 26 août, à Washington pour faire part à l’ad-ministration Obama de ses doutes sur l’inté-rêt et l’efficacité d’une action militairecontre la Syrie. C’est même un véritableconseil de guerre israélien de haut niveau,dirigé par le conseiller à la sécurité nationaleYaakov Amidror, qui s’est déplacé aux États-Unis.(1)

Selon certains officiels américains, lesTurcs, avec les Israéliens et les Saoudiens,auraient dit à Barack Obama que s’il ne sedécidait pas à réagir à l’usage d’armes chi-miques et biologiques, le président américain

perdrait toute crédibilité à l’égard de l’Iran.Peut-être que la solution se fera lors de larencontre du G20 entre Vladimir Poutine etBarack Obama. Un pis-aller à défaut d’unmandat en bonne et due forme du Conseil desécurité, inenvisageable.

Enfin, pour le politique Ziad Madjed, lesOccidentaux pensaient que le domino syrienallait tomber facilement : « Les Etats-Unis etleurs pairs occidentaux espéraient au débutdu conflit que la Syrie «constitue un piègepour l’Iran et le Hezbollah. […]. Or, cettehypothèse ne tient plus […]. Aujourd’hui,Téhéran contrôle une partie du pays, tandisque les zones libérées risquent de basculerdans le chaos, avec une présence accrue desdjihadistes. […] Cela commence à inquiéterde plus en plus les Américains». En effet, aucôté de l’armée régulière de Bachar el-Assad, des «brigades internationales» for-mées de pasdarans, de combattants duHezbollah et de chiites irakiens sont présen-tes aujourd’hui sur le sol syrien. En face, lesrebelles syriens, soutenus par certains paysétrangers, tentent de se battre sur deuxfronts, dont celui interne des groupes jiha-distes comme «l’Etat islamique d’Irak et degrande Syrie» (Al-Dawla al-islamiyya fi al-irak wal-sham) ou encore le front al-Nosra »(2).

LL’’aalliiggnneemmeenntt ddee llaa FFrraannccee,, uunneettrraaddiittiioonn ddee llaa ggaauucchhee

Le président français tient à « punir » leprésident Assad, le choix délibéré de ce motest là pour blesser, on punit un élève, un êtreinférieur à soi. Curieusement, les pouvoirs degauche ont une propension à casser del’Arabe et à le punir. Souvenons-nous la gau-che de Guy Mollet (Sfio) avec un certainFrançois Mitterand s’était illustré pour avoircondamné à la guillotine 200 patriotes algé-riens pendant la révolution. A la mêmepériode s’alliant à la perfide Albion et avecl’aide d’Israël, ils partirent « punir » l’Egypteen 1956. Vingt-cinq plus tard, le mêmeMitterrand devenu président est allé guer-royer dans les sables irakiens en 1991. Iln’est donc pas étonnant que l’actuel prési-dent continue le sacerdoce en allant punirBachar Al Assad. Pour la vérité, la France aeu tout de même son heure de vérité en 2003quand le président Chirac a refusé l’aventureque lui a proposée Bush. Le discours de De Villepin est resté dans les annales.

Pour l’histoire, les anciens se rappellentde la tendresse de la France à leur égard.Après les accords iniques de Sykes-Picot,La bataille de Khan Mayssaloun fut livréele 24 juillet 1920 en Syrie, par l’armée fran-çaise commandée par le général HenriGouraud qui écrase l’armée syrienne menéepar Youssef al-Azmeh, ministre de la Guerredu roi constitutionnel de Syrie, Fayçal benHussein. Cette bataille est considérée comme la fin du rêve nationaliste panara-bique. Après la bataille, on dit que le généralGouraud appelé le « Saigneur », en rentrantà cheval dans la Mosquée des Omeyyades etfoulant le catafalque du tombeau de Saladin,en 1919 à la tête du corps expéditionnairefrançais. aurait dit : « Saladin ! Réveille-toi !

Nous sommes revenus ! » Il aurait mêmeajouté : « Le petit fils de Godeffroy deBouillon est devant toi, où sont les tiens ? »Près d’un siècle après, la sensation d’appar-tenir à la race des élus est toujours là. Ilserait intéressant de savoir ce que fera le pré-sident Hollande si le président Obama sauvépar le refus du Congrès- décide de ne pasattaquer la Syrie….

QQuu’’eenn ppeennsseenntt lleess AArraabbeess ddee llaammiissee àà mmoorrtt ddee ll’’uunn ddeess lleeuurrss ?? D’une façon ou d’une autre, les révolu-

tionnaires des printemps arabes ont dansleur feuille de route la préservation des inté-rêts de l’Occident et ceux d’Israël et on ditque tout ce qui est en train de se faire estpour le bénéfice exclusif d’Israêl. Ainsi, enavalisant les 13 points du Protocole de Dohade novembre 2012 –secret, comme l’étaientles Accords Sykes-Picot de 1916 - l’oppositionsyrienne pro-occidentale s’est engagée,notamment, à « geler » les relations écono-miques et militaires de Damas avec Moscou,Pékin et Téhéran ; à ne faire valoir les droitsde la Syrie sur le plateau du Golan que pardes moyens uniquement politiques – onl’aura compris, des négociations en trompe-l’œil qui ne déboucheront sur rien.

Pourtant, les chrétiens d’Orient sont uniscontre une intervention. Même dans lesrangs des chrétiens opposés à Bachar al-Assad, le rejet de frappes étrangères est net.De plus nous dit René Naba, il en est demême des personnalités syriennes opposéesau régime de Damas: « Deux personnalitéssyriennes de premier plan, Moaz Al Khatib,l’ancien chef de la coalition de l’oppositionsyrienne, un religieux nationaliste qui adémissionné de son poste pour protestercontre les ingérences du Qatar dans les affai-res de l’opposition, ainsi que HaythamMannah, chef de l’opposition démocratiquesyrienne ont mis en garde contre les gravesrépercussions d’une intervention occidentaledans un pays au nationalisme chatouilleux.M. Mannah n’a pas hésité à mettre en doutela version occidentale de l’usage de l’armechimique en territoire syrien. (…) Tous lesnouveaux alliés de l’Occident dans la sphèrearabo-musulmane se trouvent en état de per-fusion permanente, de Hamid Karzaï,(Afghanistan) à Mahmoud Abbas (Palestine)à Saâd Hariri (Liban) à Ahmad Jarba (Syrie),y compris les pétromonarchies du Golfe,principalement l’Arabie Saoudite et le Qatar,parmi les principaux foyers de la régressionet de la répression dans le monde, les princi-paux d’islamophobie dans le monde et néan-moins les meilleurs amis des «Grandesdémocraties occidentales».(3)

Tous les potentats du Golfe avec le Marocqui en plus est membre du Conseil de sécu-rité, pour le mois d’août, veulent abattre lerégime. La Tunisie, l’Egypte, la Jordanie etl’Irak seraient contre. Le vote de la résolu-tion le 3 septembre ne se fera donc pas à l’u-nanimité: l’Algérie, le Liban et L’Irak ontdéjà émis des réserves. Quant à l’Égypte,“elle a mis en sourdine son opposition à toutesolution militaire en Syrie” sous la pressionde Riyad qui lui a récemment versé une aide

d’urgence de 5 milliards de dol-lars.

Dans un article publié le 6août dernier, le journal liba-nais Al-Akhbar résumait leplan du prince saoudien pour leconflit syrien. Selon desresponsables politiques duMoyen-Orient qui l’ont rencon-tré, Bandar ben Sultan s’estdonné huit mois pour armer etrenforcer les rebelles syriensdans le but d’équilibrer les for-ces entre les belligérants sur leterrain. (…) Le prince espèreque les rebelles réalisent despercées dans le nord, notam-ment dans la région d’Alep, etdans le sud, où ils tentent deconvaincre le roi Abdallah deJordanie de laisser passerarmes et combattants dans larégion de Deraâ. (...) (4)

Un autre scoop : on apprendque les rebelles et les résidentslocaux à Gouta accusent leprince saoudien Bandar binSultan d’avoir fourni les armeschimiques à un groupe rebellelié à Al-Qaîda.. selon de nomb-reux entretiens avec des méde-cins, des résidents à Gouta, descombattants rebelles et leurs

familles, le tableau est différent. Beaucoupcroient que certains rebelles ont reçu desarmes chimiques par l’intermédiaire du chefdu renseignement saoudien, le prince Bandarbin Sultan, et sont responsables de l’attaqueau gaz. (…) Ingersoll a fait référence à unarticle dans le quotidien britannique TheDaily Telegraph au sujet de négociationssecrètes russo-saoudiennes alléguant queBandar avait offert au président russeVladimir Poutine du pétrole bon marché enéchange de son abandon d’Assad. Bien quel’Arabie Saoudite ait officiellement affirméqu’elle soutenait les rebelles plus modérés, lejournal a rapporté que des fonds et des armesont été discrètement acheminés à des grou-pes radicaux, simplement pour contrer l’in-fluence des islamistes rivaux soutenus par leQatar. (5)

LLee rrêêvvee ddee llaa ppaaiixxA la façon de Martin Luther King avec

son discours d’il y a cinquante ans, je meprends à rêver à la paix, à la préservation dece peuple et de la civilisation universelle qu’ilreprésente. Après l’acharnement contreBabylone, et contre la civilisation abbasside,celui contre Ugarith, les prophètes des reli-gions révélées, la civilisation des Omeyyadesternira définitivement un Occident qui apeut être le monopole de la mort mais qui nesaurait imposer un magistère moral par laforce, la prédation, le chaos et l’injustice quiconsiste à renier des droits à une vie décente.

Malgré tous les plans échafaudés dans lesofficines contre les peuples faibles du fait del’incurie de leurs dirigeants arabes plus sou-cieux de garder le pouvoir que d’offrir unealternative crédible à la nation arabe, il arri-vera un moment où, par un effet boomerang,ces nations prédatrices auront à rendre descomptes car il n’y a pas dans l’Histoire descivilisations des « fins de l’histoire » qui nesoient suivies de déclin comme l’avait si bienprédit Ibn Khaldoun, le père de la sociologieuniverselle dans son oeuvre majeure : « MaMouquadima, Introduction à l’histoire desBerbères »

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1.http://www.slate.fr/story/76912/israel-doute-efficacite-frappes-syrie

2.http://www.slate.fr/story/76970/syrie-revirement-americain

3.http://www.renenaba.com/syrie-dix-ans-apres-lirak-la-syrie/?utm_source=feedbur-ner&utm_ medium=email&utm_cam-paign=Feed%3A+enpointdemire+%28En+point+de+Mire+-+Ren %C3%A9+Naba%2C+Actualit%C3%A9+et+Flashback%29&utm_content=Yahoo%21+Mail

4.http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/08/27/013-syrie-conflit-arabaie-saoudite-bandar-ben-soultan-was-hington-barack-obama.shtml

5.http://www.legrandsoir.info/exclusif-temoignages-syriens-a-gouta-ce-sont-les-rebelles-fournis-par-l-arabie-saoudite-qui-sont-a-l-origine-de-l-attaque.html

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LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013Analyse

Les pouvoirs de la gauche française ont unepropension à casser de l’Arabe et à le punir

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LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013Internationale

LL ee pprrééssiiddeenntt ssyyrriieenn BBaacchhaarr aall--AAssssaadd aa ddééccllaarréé hhiieerr,, aauu lleenn--ddeemmaaiinn ddeess ddééccllaarraattiioonnss dduu

président américain BarackObama, que son pays « est capablede faire face à toute agression exté-rieure ». Le chef de l’Etat syrien,cité par l’agence officielle Sana, aajouté que « la Syrie grâce à larésistance de son peuple et de sonarmée continue d’accumuler lesvictoires jusqu’au retour de la sécu-rité et de la stabilité dans le pays ».« Les menaces ne pousseront laSyrie à renoncer à ses principes et àsa lutte contre le terrorisme qui estsoutenu par certains pays régio-naux et occidentaux, au premierrang desquels les Etats-Unis », aajouté le président Assad. « Lesgrands perdants dans cette aven-ture, ce sont les Etats-Unis et leursagents dans la région, en premierlieu l’entité sioniste », a assuréBachar al-Assad. Le présidentAssad a fait cette première déclara-tion après l’intervention de BarackObama samedi soir à l’occasiond’une rencontre avec un hautresponsable iranien, a précisé Sana.Il n’a cependant pas cité le nom duprésident américain. « Les partieshonorables de cette région ne lais-seront pas se dérouler les plansourdis à l’extérieur, qui visent àaffaiblir le rôle de la Syrie quirésiste (face à Israël), ainsi que lasécurité et la stabilité des peuplesde la région », a estimé le chefd’Etat syrien. « Toute agressionextérieure contre la Syrie seravouée à l’échec et se retourneracontre ses exécutants », a-t-il pro-

mis. Pour sa part, son interlocuteuriranien, Allaeddine Boroujerdi, pré-sident de la Commission desAffaires étrangères du parlement, ademandé à la communauté interna-tionale « de faire pression sur lesEtats-Unis pour éviter à la régionet au monde les dangers de guerresque personne ne pourra arrêter ».Auparavant, Damas a appelé hier leCongrès américain à « montrer sa

sagesse » en bloquant des frappessur le territoire syrien et qualifié leprésident Barack Obama d’ « hési-tant et confus ». Damas a d’autrepart accusé Paris, qui était montéen première ligne avec Washingtonpour des frappes aériennes contredes cibles du régime syrien, d’être« irresponsable » et de « soutenir »Al Qaîda. Dans une première réac-tion officielle à la décision du prési-

dent américain de demanderl’autorisation du Congrès envue d’une frappe en Syrie, levice-ministre syrien desAffaires étrangères, FayçalMoqdad a déclaré que « leprésident Obama était clai-rement hésitant, déçu etconfus quand il parlait hier(...) Personne, que ce soit leprésident des Etats-Unis outout autre président, ne peutjustifier une agression injus-tifiable ». « Les allégations(américaines) sur l’utilisa-tion par la Syrie des armeschimiques n’ont aucun fon-dement », a estimé M.Moqdad. « Des armes chi-miques ont été utilisées parAl Qaîda et ceux qui sont àsa solde, grâce ce qu’offrentla Turquie, l’Arabie Saouditeet d’autres pays à ces terro-ristes. Le Congrès américaindoit faire preuve desagesse », a-t-il souligné. « Ily a un gouvernementresponsable en Syrie mais legouvernement à Paris estirresponsable (...) Les politi-ciens français ont trompé lepeuple français et se sont

comportés de façon irresponsable.Ils ont falsifié les faits et soutien-nent des organisations comme AlQaîda », a-t-il ajouté. Le présidentfrançais François Hollande « et sonministre des Affaires étrangèrestrompent le peuple français pourjustifier leur politique erronée enSyrie. Ils échoueront », a-t-ilconclu.

ALORS QUE DAMAS APPELLE LE CONGRÈS US À BLOQUER UNE FRAPPE, ASSAD RÉITÈRE

««LLaa SSyyrriiee eesstt ccaappaabbllee ddee ffaaiirree ffaaccee àà ttoouuttee aaggrreessssiioonn»»DDAAMMAASS AA,, DD’’AAUUTTRREE PPAARRTT,, accusé Paris qui était monté en première ligne avec Washington pour des

frappes aériennes contre des cibles du régime syrien, d’être « irresponsable » et de « soutenir » Al Qaîda.

Tout en appelant à la « sagesse » du Congrès américain,Damas se dit prête à toute éventualité

FRAPPE CONTRELA SYRIERReejjeett ddee ll’’aauuttoorriittéédd’’AAll AAzzhhaarr

LL ’’iinnssttiittuuttiioonn dd’’AAll AAzzhhaarr aauuCCaaiirree,, pplluuss hhaauuttee aauuttoorriittééddee ll’’iissllaamm ssuunnnniittee,, ss’’eesstt

déclaré hostile hier à toute éven-tuelle frappe américaine en Syriey voyant une « agression contre la

nation arabe et islamique ».Dans un communiqué, Al Azhar« exprime son rejet catégorique etsa condamnation de la décisiondu président américain (BarackObama) de lancer des frappesmilitaires sur la Syrie » enréponse à une attaque à l’armechimique attribuée au régimesyrien par l’opposition et des paysoccidentaux ayant fait des centai-nes de morts le 21 août.L’institution islamique y voit« une agression contre la nationarabe et islamique (...) qui met endanger la paix et la sécurité inter-nationales ».

Insistant sur « le droit du peu-ple syrien de décider lui-même desa destinée et de son gouverne-ment en toute liberté et transpa-rence », Al Azhar condamne enoutre « le recours aux armes chi-miques, quel que soit celui qui lesutilise ». Hier toujours au Caire,les ministres arabes des Affairesétrangères devaient se réunir à16h GMT pour évoquer le dossiersyrien.

Mardi dernier, les déléguéspermanents auprès de la Liguearabe avaient fait porter aurégime de Bachar al-Assad « l’en-tière responsabilité » de l’attaquechimique présumée dans laGhouta, région agricole qui bordeDamas à l’est le 21 août, qui adéclenché un tollé international.

Le régime Assad a démentitout recours aux armes chi-miques dans le conflit.

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BB aarraacckk OObbaammaa aa ssuurrpprriissssaammeeddii ssooiirr eenn ddeemmaannddaanntt aauuCCoonnggrrèèss ssoonn aauuttoorriissaattiioonn

pour frapper le régime du présidentsyrien Bachar al-Assad, mais l’issuedu débat est incertaine, de nomb-reux parlementaires restant àconvaincre, y compris au sein duparti démocrate. La Maison-Blanchea envoyé au Congrès un projet derésolution autorisant le président àuser de la force pour empêcher l’uti-lisation ou la prolifération d’armeschimiques, et dont le Sénat commen-cera l’examen demain lors d’audi-tions parlementaires. La Chambredes représentants et le Sénat débat-tront chacun en séances plénières àpartir du lundi 9 septembre, et lessénateurs voteront dès la semainedu 9 septembre, s’est engagé HarryReid, chef de la majorité démocrate.Plus de 170 parlementaires républi-cains et démocrates avaient réclaméavec insistance cette consultation,mais leurs positions respectives, surle bien-fondé ou non des frappes,étaient plus difficiles à cernersamedi, les élus étant éparpillés danstout le pays à la faveur des congésestivaux. Nul doute que de nomb-reux républicains rechigneront àsoutenir politiquement BarackObama, alors que d’autres dossiersbrûlants sont à l’ordre du jour de larentrée parlementaire dette, budget,immigration. Certains fauconscomme les sénateurs républicainsJohn McCain et Lindsey Grahamont, d’ores et déjà,averti qu’ils vote-raient contre toute résolution troptimorée, qui ne viserait pas à ébran-ler le pouvoir de Bachar al-Assad.« Nous ne pouvons, en notre âme etconscience, soutenir des frappesmilitaires isolées en Syrie qui ne

feraient pas partie d’une stratégieglobale visant à changer la dyna-mique sur le champ de bataille, àatteindre l’objectif du président defaire quitter le pouvoir à Assad et àmettre fin à ce conflit », ont déclaréles deux élus dans un communiquécommun. Leur credo tranche avec laposition réservée, volontairementambiguë, affichée jusqu’ici par laplupart des responsables républi-cains, majoritaires à la Chambre des

représentants. Leur aval, répétaient-ils déjà depuis plusieurs jours,dépendra des arguments développéspar Barack Obama pour convaincrele pays que les frappes ne sont pasdestinées à soulager sa conscience.« J’apprécie la décision duprésident », a réagi HowardMcKeon, président républicain de lacommission de la Défense de laChambre. « L’autorisation pour l’u-sage de la force dépendra de la capa-

cité du président à fixer des objectifsmilitaires clairs ». « Une action mili-taire prise simplement pour envoyerun message ou sauver la face » n’estpas dans l’intérêt national, a mis engarde Marco Rubio, qui milite depuisdes mois pour augmenter l’aide mili-taire aux groupes rebelles. Jamaistendre pour Barack Obama, le chefdes républicains du Sénat, MitchMcConnell, a estimé que « le rôle duprésident en tant que commandant

en chef était toujours renforcéquand il s’appuyait sur le soutienexprimé du Congrès ». Mais, pru-dent, il ne s’est pas avancé sur sesintentions de vote, à l’image de laquasi-totalité de ses collègues. M.Obama dispose cependant du sou-tien sans faille de plusieurs impor-tants élus démocrates, qui ont lamajorité au Sénat. « Le régimesyrien et les autres comme lui doi-vent comprendre que les lignes rou-ges sont indélébiles, nos ennemis nedoivent jamais douter de la résolu-tion des Etats-Unis », a déclaré lesénateur démocrate RobertMenendez, président de la commis-sion des Affaires étrangères. Le chefde la majorité, M. Reid, a estimé queles Etats-Unis avaient en l’occur-rence une « obligation morale » etdes « intérêts de sécurité nationale ».La question transcende les lignespartisanes, une coalition du « non »émergeant entre certains démocra-tes et des républicains alignés avec leTea Party - un rapprochement déjàobservé dans le débat autour de l’espionnage américain.« Absolument, on verra à quoi res-semble le plan », a répondu AdamSmith, un démocrate à qui Msnbcdemandait s’il pourrait voter contrela résolution promue par la Maison-Blanche. La résolution devra rece-voir l’approbation de chacune desdeux chambres.

Désormais, a recommandé lesénateur républicain Bob Corker, ilest impératif que Barack Obama« dépense immédiatement toute sonénergie pour convaincre lesAméricains ». Quant à l’issue duvote, « elle peut être problématiquedans les deux chambres », a-t-ilreconnu.

VOTE DU CONGRÈS AMÉRICAIN SUR LA SYRIE

UUNNEE IISSSSUUEE TTRRÈÈSS IINNCCEERRTTAAIINNEE LLAA MMAAIISSOONN--BBLLAANNCCHHEE a envoyé au Congrès un projet de résolution autorisant le président à user de la force pour empêcher

l’utilisation ou la prolifération d’armes chimiques, et dont le Sénat commencera l’examen demain.

Obama est-il sûr de convaincre le Congrès

de l’autoriser à frapper la Syrie?

DD aannss cceettttee hhiissttooiirree dd’’AAmméérriiccaaiinnss ppaarrttiissàà llaa gguueerrrree,, ttaammbboouurr bbaattttaanntt,, eett qquuiissee ssoonntt rreettrroouuvvééss eenn ttrraaiinn ddee tteemmppoorrii--

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LLee ttrraavvaaiill eett llaa rreenntteeDD’’hhaabbiittuuddee,, lloorrssqquuee ll’’aarrmmééee aamméérriiccaaiinnee

ssee mmeett eenn ttêêttee ddee ffaaiirree uunnee «« eexxppééddiittiioonn ppuunnii--ttiivvee »»,, eett qquu’’eellllee llaannccee ddeess ccrriiss ddee gguueerrrree,, rriieennnnee ll’’aarrrrêêttee.. EEllllee ss’’eenn vvaa ffaaiirree ccee qquu’’eellllee aa ddiittddee ffaaiirree eett,, ssoouuvveenntt,, ttrrèèss ssoouuvveenntt mmêêmmee,, eelllleellee ddééppaassssee ppaarr eexxccèèss ddee zzèèllee,, ppaarr mméépprriiss ddeessaauuttrreess,, eett ppaarrccee qquu’’iill nn’’yy aa ppeerrssoonnnnee eenn ffaacceeppoouurr lluuii tteenniirr ttêêttee.. CCeettttee ffooiiss,, lleess cchhoosseess sseemm--bblleenntt ddaannggeerreeuusseess,, ttrroopp ddaannggeerreeuusseess aauu ppooiinnttooùù oonn aa eeuu ll’’iimmpprreessssiioonn dd’’eenntteennddrree llee bbrruuiitt dduuffrreeiinn sseecc aaccttiioonnnnéé ppaarr ll’’aaddmmiinniissttrraattiioonndd’’OObbaammaa,, jjuussttee aapprrèèss cceelluuii ddee ll’’AAnnggllaaiissCCaammeerroonn..

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LLee ttoouutt eesstt ddee ssaavvooiirr ssii oonn aa uunn ggooûûtt pprroo--nnoonnccéé ppoouurr ll’’iinndduu oouu nnoonn.. CC’’eesstt ddee ssaavvooiirr ssiioonn aaiimmee vviivvrree ddee mmaanniièèrree mmeessqquuiinnee oouu ssii,, aauuccoonnttrraaiirree,, oonn aaiimmee êêttrree ffoorrtt eett rreessppeeccttéé.. EEttqquuee ll’’oonn nnee nnoouuss rraaccoonnttee pplluuss cceettttee ffaabbllee dduuppééttrroollee qquuii rreennddrraaiitt sseess pprroopprriiééttaaiirreess iimmpprroo--

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RECUL DES AMÉRICAINS

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LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013Internationale

LL eess cchheeffss dd’’EEttaatt oouu ddee ggoouuvveerr--nneemmeenntt dduu GG2200 ssee rrééuunniiss--sseenntt jjeeuuddii eett vveennddrreeddii àà

Saint-Pétersbourg en Russie pourun sommet qui s’annonce tendu enpleines crise syrienne et tempêtefinancière sur les pays émergents,nouvelle épine dans le pied de l’éco-nomie mondiale. Les dirigeants desprincipaux pays riches et émer-gents de la planète doivent officiel-lement se consacrer aux questionséconomiques et financières. Maissur fond de tensions autour d’uneéventuelle intervention militaire enSyrie, la rencontre dans l’anciennecapitale impériale russe devraitêtre dominée par « l’actualité diplo-matique », reconnaît une sourcediplomatique française. Du côté dela présidence russe, on martèle quele sujet « ne figure pas au pro-gramme », comme l’a rappelé lareprésentante du Kremlin pour leG20, Ksenia Ioudaeva. Le sommetdoit donner la priorité à la crois-sance et intervient à un moment où« l’économie mondiale se trouve denouveau dans une zone à risque », aprévenu mercredi dernier VladimirPoutine. Alors que la zone euro,sortie de récession, semble voir lalumière au bout du tunnel, les paysémergents, Inde, Brésil et Turquieen tête, sont en prise avec un plon-geon de leur monnaie, conséquencedu changement annoncé de la poli-tique monétaire américaine. Labanque centrale des Etats-Unisinonde depuis des années le sys-tème financier de liquidités pourmaintenir des taux d’intérêt à trèsbas niveau et soutenir l’activité éco-nomique. Cet argent disponible àmoindre frais s’est en grande partie

orienté vers les marchés émer-gents, où les taux d’intérêt plus éle-vés et la croissance plus rapide pro-mettaient des rendements juteux.Mais avec la reprise économiqueaux Etats-Unis, la Réserve fédéraleaméricaine (Fed) se prépare à leverle pied et les investisseurs revien-nent vers la première économiemondiale, d’autant que la crois-sance a tendance à se tasser dansles pays émergents. Le sujet « estporteur de divisions, car les effetsnégatifs sont déjà clairement visi-bles sur les monnaies des pays

émergents », prévient Chris Weafer,de la société de conseil MacroAdvisory. Pour l’économiste, lespays concernés vont demander à laFed de réduire son soutien à l’éco-nomie « en prenant en compte lesdégâts collatéraux autant que sesseuls intérêts nationaux ». Lors dela dernière rencontre préparatoiredes ministres des Finances du G20fin juillet à Moscou, le Brésil et laRussie avaient demandé aux Etats-Unis une communication claire surle sujet, un message repris dans lecommuniqué final de la rencontre.

Depuis, le mouvement s’est encoreaccéléré. Les monnaies indiennes etturques ont affiché des chutes ver-tigineuses de près de 25% et 11%respectivement depuis le début del’année et atteint des niveauxrecord de faiblesse malgré les tenta-tives des banques centrales d’endi-guer le mouvement. Au Brésil, où leréal a plongé de 15%, la banquecentrale a annoncé qu’elle allaitconsacrer 50 milliards de dollars àla défense de la monnaie. LaRussie, qui espérait profiter de laprésidence du G20 pour afficherson ouverture économique auxinvestisseurs de la planète, nedevrait pas manquer de relayer cesinquiétudes: le rouble a perdu envi-ron 10% de sa valeur et la crois-sance y a brutalement ralenti audébut de l’année. La crise des paysémergents « sera une ombreportée » sur le sommet, constateune source diplomatique française.Si elle s’amplifie, « il faudra unediscussion sur la réalité de la fin dela politique monétaire accommo-dante des Etats-Unis ». Côté amé-ricain, on souligne que si la banquecentrale américaine change de poli-tique, c’est que la première écono-mie mondiale repart, ce qui consti-tue en soi une bonne nouvelle pourla planète. Les échanges s’annon-cent d’autant plus tendus entrepays émergents et occidentaux quel’accélération de la crise syrienne aintensifié la tempête sur les mar-chés. En période d’instabilité, lesinvestisseurs préfèrent rapatrierleurs actifs en lieu sûr, et la per-spective d’une flambée des cours dupétrole risque de fragiliser encoredavantage certains pays..

ABOU QATADA

LLee pprrooccèèss ss’’oouuvvrriirraa àà AAmmmmaann

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IL SE RÉUNIT EN SOMMET LES 5 ET 6 SEPTEMBRE À SAINT-PÉTERSBOURG

LLee GG2200 aauuxx pprriisseess aavveecc llaa ccrriissee ddeess ppaayyss éémmeerrggeennttssLLEESS DDIIRRIIGGEEAANNTTSS des principaux pays riches et émergents de la planète doivent officiellement

se consacrer aux questions économiques et financières.

LL ee pprrééssiiddeenntt ddee ll’’AAuuttoorriittéé dduu CCaannaall ddee SSuueezzaa aaffffiirrmméé qquuee ll’’EEggyyppttee ééttaaiitt ppaarrvveennuuee ààddééjjoouueerr ssaammeeddii uunnee aattttaaqquuee «« tteerrrroorriissttee »»

contre un bateau visant à interrompre le traficmaritime sur cet axe maritime crucial au Moyen-Orient. L’amiral Mohab Mamich a affirméqu’ « un terroriste » avait lancé une attaquecontre un bateau battant pavillon panaméen,ajoutant dans un communiqué qu’elle avait« totalement échoué sans provoquer de dégâtspour le bateau ou son chargement ». Le commu-niqué ne donne aucun détail sur la nature decette attaque, survenue à 12h30 GMT, mais dessources avaient indiqué avoir entendu deux for-tes explosions à bord du bateau. L’armée adonné l’ordre de renforcer les mesures de sécu-rité autour de cet axe stratégique et a agi « avecfermeté » face à cette tentative visant à inter-rompre le trafic sur le canal, poursuit le texte.Samedi, le trafic s’est poursuivi de façon nor-

male, avec 45 bateaux ayant traversé dans lesdeux sens, et 55 autres sont attendus dimanche,selon le communiqué. Le canal qui fait le lienentre la mer Rouge et la mer Méditerranée estparticulièrement sensible au moment où plu-sieurs Etats, Washington en tête, envisagent desfrappes sur la Syrie et où plusieurs destroyers,notamment américains, croisent dans les eauxde la région en vue notamment de cette opéra-tion. L’armée égyptienne a récemment lancé unevaste opération dans la péninsule du Nord-Sinaïqui borde le canal et est devenue la base arrièrede nombreux militants islamistes armés. Elle aégalement renforcé les mesures de sécurité dansle pays, sous état d’urgence et où un couvre-feunocturne est imposé dans la moitié des provin-ces, depuis la dispersion sanglante des partisansdu président islamiste Mohamed Morsi destituéle 3 juillet par les militaires. Par ailleurs, l’a-gence officielle Mena a annoncé l’arrestation du

responsable de l’assassinat de 25 policiers le 19août dans l’attaque la plus meurtrière dans lapéninsule instable depuis des années. AdelMohammed Ibrahim, déjà condamné en sonabsence à la peine capitale pour des attentats, aété arrêté avec d’autres « terroristes » à al-Arich,la capitale régionale, a précisé Mena, ajoutantqu’il avait reconnu être le responsable de cetteattaque devant les forces de sécurité. Le 19 août,des hommes armés soupçonnés d’appartenir à lamouvance radicale islamiste avaient attaquédeux minibus de la police alors qu’ils se diri-geaient vers la ville de Rafah, où se trouve lepoint de passage vers la bande de Ghaza, faisant25 morts. Des groupes islamistes radicaux ontétabli leur base arrière dans le Nord-Sinaï déser-tique et majoritairement peuplé de bédouins quiont des relations difficiles avec le pouvoir cen-tral. La région est en outre le théâtre de multi-ples trafics le long de la frontière israélienne.

LL ee pprrooccèèss dduu pprrééddiiccaatteeuurriissllaammiissttee AAbboouu QQaattaaddaa,,iinnccuullppéé ppoouurr tteerrrroorriissmmee eenn

Jordanie après son extradition deGrande-Bretagne en juillet, doitcommencer dans les 10 jours,selon une source judiciaire. « Lacour de sûreté de l’Etat doit tenirsa première session dans les 10jours à venir », à la fin de l’en-quête du procureur général surles accusations de participation àdes attaques dans le royaume, aannoncé une source judiciairesous couvert d’anonymat. Lesprocureurs militaires jordaniensavaient inculpé Abou Qatada enjuillet pour « complot en vue decommettre des actes terroristes »,le jour même de son arrivée sur leterritoire. S’il est condamné, leprédicateur risque au moins 15ans de travaux forcés enJordanie, a précisé la source,ajoutant que le procès serapublic, et que les médias serontautorisés à pénétrer dans le tri-bunal. Abou Qatada est actuelle-ment en détention préventive à laprison de Muwaqqar, un établis-sement de haute sécurité dans ledésert, à l’est d’Amman. Plus de1 000 personnes y sont détenues,principalement des islamistescondamnés pour terrorisme. Leprédicateur avait été condamné àmort par contumace en 1999 pour« préparation d’attentats » visanten particulier l’école américaine àAmman, une peine immédiate-ment commuée en prison à vieassortie de travaux forcés. En2000, il avait également étécondamné par contumace à 15ans de travaux forcés pour com-plot visant à attaquer des centrestouristiques en Jordanie. Il serade nouveau jugé pour ces charges,la justice jordanienne lui donnantle droit à un second procès, en saprésence. L’expulsion d’AbouQatada, après 10 ans de saga judi-ciaire et diplomatique entreLondres et Amman, a aboutigrâce à un traité ratifié entre lesdeux pays garantissant que despreuves obtenues sous la torturene pourraient pas être utiliséescontre Abou Qatada en Jordanie.

SITUATION SÉCURITAIRE EN EGYPTE

UUnnee aattttaaqquuee ssuurr llee CCaannaall ddee SSuueezz ddééjjoouuééeeLLEE CCAANNAALL qui fait le lien entre la mer Rouge et la mer Méditerranée est particulièrement sensible

au moment où plusieurs Etats, Washington en tête, envisagent des frappes sur la Syrie.

LL ’’aanncciieenn pprrééssiiddeenntt ssuudd--aaffrriiccaaiinn NNeellssoonnMMaannddeellaa,, 9955 aannss,, eesstt rreennttrréé cchheezz lluuii,,hhiieerr,, aapprrèèss qquuaassiimmeenntt ttrrooiiss mmooiiss

d’hospitalisation, et recevra à domicile lesmêmes soins intensifs qu’à la clinique, sonétat de santé étant toujours « critique ».« L’ancien président Nelson Mandela est sortice matin de l’hôpital (...) », a annoncé la prési-dence sud-africaine. « L’état de santé deMadiba (le nom de clan de l’ancien président,ndlr) reste critique et est parfois instable », a-t-elle néanmoins ajouté. Et même si le com-muniqué des autorités est accompagné « desmeilleurs vœux de convalescence » formuléspar l’actuel président Jacob Zuma, il est diffi-cile de savoir si ce retour à la maison témoigned’une réelle amélioration de l’état de Mandela.Ou de la volonté d’éviter au prix Nobel de la

paix de finir sa vie entre les quatre murs ano-nymes d’une chambre d’hôpital. Sa maison deJohannesburg, situé dans l’agréable quartiercalme et arboré de Houghton, a été transfor-mée en hôpital, « reconfigurée pour permettrequ’il y reçoive des soins intensifs ». « Sonéquipe de médecins est convaincu qu’il rece-vra les mêmes soins intensifs dans sa maisond’Houghton qu’à Pretoria », a relevé la prési-dence. De plus, le personnel soignant «à sondomicile est exactement le même que celui quis’occupait de lui à l’hôpital », selon le commu-niqué. Cependant, « si son état de santé justi-fie une nouvelle admission à l’hôpital, ce serafait », ajoute la présidence. Il n’est pas ques-tion pour l’ancien président de se réinstaller àQunu (sud), son village d’enfance où il espé-rait finir paisiblement ses jours depuis son

retrait de la vie publique, mais qui est situé à900 kilomètres, loin des meilleurs hôpitaux etpraticiens du pays. Samedi, la présidence avaitsèchement démenti des informations annon-çant que le héros de la lutte anti-apartheidavait pu regagner son domicile deJohannesburg, qualifiant alors de « rumeurs »les interrogations de la presse sur une sortied’hôpital. Les médias avaient finalement euraison, avec un jour d’avance... Hier, uneambulance sous escorte policière a été vuearrivant au domicile de Nelson Mandela, peuavant 9h GMT par un photographe de l’AFP.La présidence a aussi reconnu, pour la pre-mière fois, que l’ancien président souffrait decomplications multiples, et non pas seulementd’un problème pulmonaire, en indiquant que« Mandela, malgré les difficultés causées par

ses diverses affections, faisait preuve commetoujours d’une grâce immense et de forcemorale ». Seule habilitée à communiquer, laprésidence invoque régulièrement le secretmédical et le respect de la vie privée pour refu-ser de communiquer ou d’entrer dans le détaildes traitements. Hier, elle a à nouveau appeléà « la dignité et à s’abstenir de toute intrusioninutile ». Interrogé à Paris par téléphone, le PrBertrand Dautzenberg, pneumologue à laPitié-Salpêtrière, a expliqué qu’on « pouvaitventiler (par une aide à la respiration quereçoit toujours manifestement Mandela, Ndlr)les gens à domicile depuis très longtemps.C’est vrai qu’à domicile, on a du matériel quipermet le même niveau de soins » pour ce typede cas.

TOUJOURS DANS UN ÉTAT CRITIQUE

MMAANNDDEELLAA RREEGGAAGGNNEE SSOONN DDOOMMIICCIILLEE

Poutine et Obama seront face à face à Saint-Pétersbourg après avoir échangé des propos doux-amers sur la Syrie

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Culture LUNDI 2 SEPTEMBRE 2013

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II llss ééttaaiieenntt llaa sseemmaaiinnee ddeerrnniièèrree ààAAllggeerr.. UUnnee cchhoouueettttee ééqquuiippee ddeettoouurrnnaaggee ccoommppoossééee ddee PPiieerrrree,,

Romain (réalisateur/monteur)Djamel, Smaïl et du maestroMystic. Un groupe débarquantnotamment de Marseille pour réali-ser un clip autour de la chansonSolitaire solidaire de l’artiste fran-çais d’origine congolaise Mysticalias Ghislain Loussingui qui vientde sortir son troisième album inti-tulé Fukushima 8.9. Un clip sur lestraces du parcours d’Albert Camusmais pas que, à partir d’une chan-son, adaptée à la première personnedu texte Le premier homme de l’au-teur de La Peste… De bonsmoments de partage, nous avionsdès lors passé en compagnie decette bande une sympathie conta-gieuse est née grâce à notre amie ethôte en la personne de la réalisa-trice Narimane Mari, trois fois pri-mée au FID de Marseille (à lire pro-chainement sur ces mêmes colon-nes l’interview donc de l’auteur deLoubia Hamra Ndlr). D’originecongolaise vivant à Marseille depuis1989, c’est vers le rap que notrejeune artiste s’est tourné naturelle-ment. Principalement le hip-hopaméricain. « L’amour du rap estvenu par l’écriture. Depuis que jesuis gamin. L’acte d’écrire est unacte d’amour aussi, de par ma cul-ture africaine, j’ai grandi dans ununivers où il y a toujours eu de lamusique. A l’adolescence, la culturehip-hop est venue dans mon quar-tier, j’ai essayé le graffiti, la danse,le tag, mais c’est plus vers l’écritureque je me suis accroché. Les pre-mières choses qui arrivaient enFrance, c’étaient les clips des grou-pes américains. La culture améri-caine. La culture hip-hop arrive enFrance en 1988. Je suis encore auCongo en afrique. J’arrive enFrance, j’ai dix ans. En grandissantvers 15, 16 ans, c’est là où je décou-vre cette culture… Nous, on gran-dit dans un quartier populaire avecplusieurs communautés, polonaisealgérienne, malienne, sénégalaiseetc. On n’a pas de référence cultu-relle. Par effet de proximité on vas’intéresser à cette culture améri-caine qui vient en France. Parceque tout d’un coup, il y a des gensqui nous ressemblent physique-ment. Et vivent plus au moins dansdes endroits similaires aux nôtres.On va s’identifier à eux. » confienotre jeune artiste qui anime,parallèlement à son activité dechanteur, des ateliers d’écriture.Cela s’appelle «Un stylo, unefeuille, un sourire». Cela se passedans toutes les structures qui veu-lent bien l’accueillir comme un col-lège, des lycées, un foyer pour vieuxet même une prison.

PPlluummee pprroovviiddeennttiieelllleeQui aurait cru donc qu’un jour

ce jeune rappeur puisse s’intéresserà Albert Camus ? « Si ! j’ai un rap-port avec l’Algérie de par mes amis,le côté sentimental. Il y avait aussi,un collège à côté du mien qui s’ap-pelait Albert Camus, mais ce der-nier arrivera un peu plus tard dansma vie, soit un an avant la prépara-tion de mon nouvel album», confieGhislain et de se remémorer : « Jetravaillais avec une compagnie dethéâtre marseillaise en tant quecomédien. En même temps, jemenais des ateliers d’écriture dansdifférents endroits. Cette compa-gnie travaillait à ce moment-là dansle cadre de MP 2013, sur l’œuvreposthume d’Albert Camus, LePremier homme. Avec ce livre sup-port, je fais faire mes ateliers d’écri-ture. Partout. Plusieurs thèmesseront abordés à travers ce livre. Ça

va des origines, la famille, la placequ’on prend dans le monde et c’estlà où je vais réellement le découvrir.J’ai vécu une histoire d’amour avecAlbert Camus. Pendant un an etdemi, il va faire partie de ma vie auquotidien. Je tombe amoureux desa plume. Je vais découvrir qu’il y abeaucoup de similitudes avec mapropre vie. Il a été élevé par sagrand-mère, comme moi. Il a fait dufoot, moi aussi. Je n’ai pas été trèsloin parce que je n’avais pas lanationalité française, lui parce qu’ilavait la tuberculose. J’étais dansune sombre période de ma vie à lafin de 2010, et je tombe sur unephrase de lui qui va changer mafaçon de voir les choses. Il dit : « Iln’y a pas de honte à préférer le bon-heur ». Je me rends compte que lebonheur que je peux vouloir pourles miens et pour moi passe par lechangement de beaucoup de chosesà l’intérieur de moi-même. Je fai-sais un certain travail sur moi-même. En même temps que je tra-vaillais au sein de cette compagniede théâtre et j’animais des ateliersd’écriture que je n’avais pas dediplôme. J’animais ces ateliers uni-quement sur mon statut d’ar-tiste...» Gêné de ne pas avoir dediplôme pour exercer comme il sedoit dans ces ateliers d’écriture,voilà que notre jeune artiste dûintégrer la Fac de Marseille pourpasser cet examen de formateur enatelier d’écriture et valider doncson diplôme. S’ensuivra une lectureoblique donc de cette oeuvre qu’ilconnaît si bien, Le Premier homme !

Une chanson va naître. Le hasardfaisant bien les choses, notre rap-peur ira fêter son anniversaire dansla ville où est enterré AlbertCamus. Il tombe amoureux duvillage lors d’une visite. « Au culot,je vais frapper à la porte de la filled’Albert Camus… Pour elle, il fal-lait mettre ce titre dans mon albumcar le lien était naturel. Avec toutesces similitudes, elle me dit que jesuis aussi le premier homme… »

CCeettttee vvoolloonnttéé dduu vviivvrree--eennsseemmbbllee

Aussi, pour le besoin du clip,Ghislain ira se familiariser avec lesespaces où a évolué Albert Camuset prendre le pouls de cette Algérieentre passé et présent. De Belcourtà Tipasa, à la plage El Kettani, ils’agissait comme nous l’affirmaitRomain « de provoquer cette ren-contre entre l’Algérie inconnued’Albert Camus et qui l’a fondé entant qu’écrivain et qui l’a toujoursrevendiqué avec l’Algérie contem-poraine d’aujourd’hui. C’est pour-quoi on a voulu faire ce voyageinitiatique avec Mystik au cœur del’Algérie et pas seulement del’Algérie camusienne. On n’avaitpas envie d’être dans les lieux uni-quement qu’a connus Camus etparler de Camus, mais être encontact d’une vie , d’une ville qui anourri toute son oeuvre. Ce n’estpas illustratif, ni un pèlerinage. Lebut étant de plonger dans cetteville, d’emprunter le trajet qu’au-rait pu emprunter Camus à traversdifférents lieux, de se laisser absor-

ber par la ville, lesrencontres qu’onpourrait faire. Parexemple, Ghislainest parti jouer dufoot sur la plage El Kettani. On adialogué avec desvendeurs de thé,vu des musiciens.Smaïl qui connaîtla ville et Djamel,nous ont guidés carnous on ne connaîtpas les lieux, laville et la langue.C’était difficile derentrer dans ce ter-ritoire et rencont-rer les gens..Djamal et Smaïlnous ont aidésdans la mise enperspective et cetterichesse-là, à desmoments donnésest très impor-tante ». PourPierre, ce voyageinitiatique faisaitsens à partir dumoment où l’enga-gement de Ghislainétait palpable car« il vit les choses à

fond. Il aborde les gens d’une façonqu’on espère vivement arriver àtraduire par les images. C’estquelque chose de très fort. Ce quil’intéressait dans le rapport àCamus, c’était cette volonté duvivre-ensemble. Aussi, c’était aussiune envie pour nous de tenter desaisir cette vision qu’avait Camuspour l’Algérie et surtout dansl’Algérie d’aujourd’hui.

Comment ça se passe, commentles gens pensent encore à Camusmême s’ils le connaissent ou pas.Car c’est une histoire de transmis-sion. Ghislain a un statut particu-lier en France, c’est un rappeur,c’est assez loin de Camus, et s’il y ades jeunes qui découvrent Camuset vont avoir envie de creuserencore plus .. ça nous paraît trèsintéressant. » Et de confier avecémotion : « On a été très surpris parla générosité et la sincérité desgens et je dis cela sans démagogie.Nous avons été surpris par la gen-tillesse des gens qui nous ontouvert leurs portes. Avec les jeunes,il y a quelque chose qui s’est tissé.Le clip fera trois minutes, maisnous avons tout de même envied’en garder une trace de ces ren-contres qu’on veut faire partagerpour montrer l’Algérie qui nous aaccueillis. Je ne sais pas si c’esttoute l’Algérie, mais c’est celle entout cas qui nous a accueillis etfranchement on gardera un trèsbon souvenir. C’est quelque chosede très fort qu’on a découvert là.Cela fera l’objet, on l’espère, d’undocumentaire… » OO.. HH..

LE RAPPEUR FRANÇAIS MYSTIC EN TOURNAGE D’UN CLIP À ALGER

««UUnnee hhiissttooiirree dd’’aammoouurr aavveecc AAllbbeerrtt CCaammuuss......»»LLEE TTIITTRREE DDUU MMOORRCCEEAAUU ?? Solitaire solidaire, une belle adaptation libre, chantée

à la première personne d’après le texte Le premier homme..

Un passionné d’écriture

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« MUSÉE DANS LA RUE » À ALGERFFoorrmmaattiioonn eett uunneeeexxppoo pphhoottoo aauu mmeennuuLa place de la Grande-Poste àAlger abrite des ateliers deformation ainsi qu’uneexposition de photos placéesdans de nombreux muséesd’Alger et de Médéa afind’inculquer au public la culturedu musée. Organisée sous lethème « le musée dans la rue »,la manifestation qui a débutésamedi connaît la participationdu Musée national du Bardo, leMusée national des antiquités,le musée des arts et destraditions populaires, le muséede la miniature et de lacalligraphie, le Musée nationaldes arts modernes etcontemporains, le Musée desarts et traditions populaires deMédéa, l’Ecole nationale deconservation et restauration desbiens culturels et le centre artset culture du Bastion 23. Une foule nombreuse etcurieuse s’est rapprochée desateliers de formation organisés àtravers les différents standsinstallés à la place de la Grande-Poste, par le musée du Bardo etcelui de la miniature et de lacalligraphie pour découvrir,entre autres, les techniques dela calligraphie arabe présentéespar un plasticien spécialiste. Un atelier sur les outils utiliséspar l’homme primitif dans lesgraffitis et la bijouterie a étéorganisé par le Bardo. Des chapiteaux ont été installéspour faire connaîtrel’établissement muséal,toutefois, les musées se sontcontentés uniquement d’exposerdes photographies ainsi que desdocuments relatifs à l’action dumusée. Un espace qui n’a pasintéressé les passants enparticulier. Organisée encollaboration avec la communed’Alger-Centre, cette initiativevise à rapprocher le citoyen dumusée en créant une espèce decommunication entre le publicet l’établissement muséal, aindiqué la directrice du muséedu Bardo et coordinatrice de cetévénement, Fatma Azzoug. Poursa part, la directrice de laculture de la wilaya d’Alger,Badia Sator, a souhaité que cettemanifestation soit un succèsauprès du public afin d’ancrerune culture du musée. « Lemusée dans la rue » sepoursuivra jusqu’au 6 septembreà la place de la Grande-Poste enprésence de calligraphes etspécialistes en conservation etrestauration.

55ee FFEESSTTIIVVAALL CCUULLTTUURREELLIINNTTEERRNNAATTIIOONNAALL DDEEMMUUSSIIQQUUEE SSYYMMPPHHOONNIIQQUUEE20 pays au programmeLa 5e édition du Festival culturelinternational de musiquesymphonique aura lieu du 12 au19 septembre 2013 surl’Esplanade du Palais de laculture Moufdi-Zakaria (Alger).Aux côtés de l’Orchestresymphonique national et laRépublique tchèque en tant quepays d’honneur participent, àcette édition, les formations de20 pays, à savoir cellesd’Afrique du Sud, d’Allemagne,d’Autriche, de Belgique, deChine, d’Espagne, de Finlande,de France, d’Irak, d’Italie, duJapon, du Mexique, de Pologne,de la Russie, de Syrie, deSuède, de Suisse, de Tunisie, deTurquie et d’Ukraine.

Le coup d’envoi de la semaine culturelle dela wilaya de Bordj Bou Arréridj à Tlemcen a étédonné samedi après-midi au Palais de la cul-ture Abdelkrim-Dali d’Imama, en présence denombreux artistes, artisans et responsablesdu secteur de la culture des deux wilayas. Lacérémonie d’ouverture a donné lieu au vernis-sage d’une grande exposition reflétant lesmultiples facettes du patrimoine culturel decette wilaya dans l’est du pays.

Habits traditionnels pour femmes et hom-mes, arts plastiques, une collection d’anciensustensiles de cuisine, la bijouterie tradition-nelle et l’art culinaire propres aux Biban, ontconstitué les volets essentiels de cette exposi-tion. Cette manifestation culturelle qui s’estouverte aux sons du bendir et de la zorna don-

nera lieu, dans la soirée de samedi, à un grandspectacle qui permettra aux Tlemcéniens dedécouvrir le folklore et le patrimoine artistiquede cette région dans l’est du pays.

Au menu de cette soirée d’ouverture figu-rent, entres autres activités, des lectures poé-tiques, la présentation d’un monologue parl’association Essaraj et un spectacle demusique moderne qui sera assuré par latroupe Game over, ainsi qu’un récital demusique classique algérienne donné par latroupe Awtar. Les artistes et musiciens partici-pant à cet échange culturel auront également àanimer des soirées dans certaines villes côtiè-res à l’instar de Souahlia, Marsa Ben M’hidiainsi qu’à la commune touristique de AïnFezza.

SEMAINE CULTURELLE DE BORDJ BOU ARRÉRIDJ À TLEMCEN

AAuuxx ssoonnss dduu bbeennddiirr eett ddee llaa zzoorrnnaa

Page 19: journal l'expression 02-09-2013.pdf

sur internet http://www.lexpressiondz.comBOUTEFLIKA

PRIMÉ À PRETORIA

Le président de laRépublique, AbdelazizBouteflika, a été primé àPretoria par l’Organisation pan-africaine des femmes (OPF) enhommage à sa contribution à« la promotion de la femme enAfrique ». Réunie en confé-rence les 30 et 31 août dernierdans le cadre de la célébrationde son cinquantième anniver-saire, l’OPF a décerné un prixau Président Bouteflika enhommage à « sa contributionet à celle de l’Algérie dans lapromotion de la femme afri-caine ». Le prix a été remis àl’ambassadeur d’Algérie enAfrique du Sud lors d’une céré-monie tenue vendredi dernierau siège du ministère sud-afri-cain des Relations internatio-nales et de la Coopération, enprésence de la chef de la diplomatie sud-africaine, Mme Maïté Nkoana-Mashabane. A cette occasion,la présidente de l’OPF, MmeAssetou Koite, a indiqué que« ce geste n’est que la traduc-tion modeste de la reconnais-sance de l’OPF à l’engage-ment constant de Son Excellence AbdelazizBouteflika en faveur de lacause de la femme en Afriquedepuis ses anciennes fonc-tions de ministre des Affairesétrangères ».

BENSALAH RÉUNITL’INSTANCE DE COORDINATION

DU CONSEIL DE LA NATIONLe président du Conseil

de la nation, AbdelkaderBensalah, a présidé, hier àAlger, une réunion de l’ins-tance de coordination duConseil de la nation consa-crée à l’examen du calen-drier des travaux de cetteinstitution. Lors de cetteréunion, les membres del’instance de coordinationont examiné « le calendrierdes travaux du Conseil de lanation dont l’ouverture de lasession d’automne est pré-vue aujourd’hui », indique uncommuniqué du Conseil dela nation. La présentation etle débat du programme d’ac-tion du Conseil et de sesstructures, outre les grandsaxes des travaux de la ses-sion d’automne, ont égale-ment été examinés lors de laréunion.

UNE FAMILLE DÉCIMÉEDANS UN ACCIDENT

DE LA ROUTETrois personnes d’une

même famille ont trouvé lamort dans un accident de la cir-culation, survenu hier matin,près de Sétif, a-t-on apprisauprès de la Protection civile.L’accident a eu lieu sur le CW171, reliant Aïn Lahdjar et El Eulma, où un camion et unvéhicule de tourisme sontentrés en collision, a précisé lamême source. Les victimesdécédées, âgées de 31, 39 et41 ans, ont été acheminéespar les éléments de laProtection civile vers la morguede l’hôpital d’El Eulma, tandisqu’une enquête a été ouvertepar les services de laGendarmerie nationale pourdéterminer les circonstancesexactes de l’accident.

DERNIÈRE

HEURE

L’ALGÉRIE ET LA GUERRE CONTRE LE TERRORISME

LLeess GGGGFF ccoonnssttiittuueenntt uunnee bbaannqquuee ddee ddoonnnnééeessLLEESS AAUUTTOORRIITTÉÉSS militaires ont intensifié leur présence au niveau des frontières en mobilisant

des unités spéciales et des forces héliportées.

LL ’’AAlleerrttee mmaaxxiimmaallee aauu nniivveeaauudduu ttrraaccéé ffrroonnttaalliieerr aavveecc llaaTTuunniissiiee ddeemmeeuurree dd’’aaccttuuaalliittéé..

Le dispositif militaire dressé par lecommandement des GGF a étéinspecté dans son moindre détail etune ceinture sécuritaire hermé-tique a été installée tout au long dupérimètre. Cette alerte qui a faitcouler beaucoup d’encre incitantune certaine presse à se poser la question «pourquoi cet alar-misme ?» s’explique finalement,selon des sources très bien infor-mées, par les nouvelles donnes duterrain qui ont permis aux forces desécurité, notamment les GGF, d’éri-ger une banque de renseignementsfaisant état que le groupe armé auniveau des monts de Chaâmbi com-prend des éléments d’Al Qaîda auMaghreb islamique et des élémentsd’Ansar Al Chari’a dont des diri-geants.

Les renseignements indiquentque cette horde sauvage projettedes attentats en Algérie comptantsur les terroristes d’origine algé-rienne en raison de s’introduire surle sol national en raison de leurconnaissance du terrain. C’estexactement la crainte qui a pousséles autorités militaires à intensifierleur présence au niveau des fron-tière en mobilisant des unités spé-ciales et les forces héliportées quisurvolent le tracé frontalier encontinu. Ces informations sontdévoilées au moment où le porte-parole du ministère des Affairesétrangères tunisien Mohamed AliLaroui, affirme à la Télévisionnationale tunisienne, qu’ «un terro-riste de nationalité algérienne,connu sous le pseudonyme deYahia, activement recherché, seraitle chef du groupe terroriste quiécume les monts de Chaâmbi ».

Sachant que des sources sécuri-taires très au fait du profil des ter-roristes qui composent ce groupe,soulignent comme rapporté dansnos précédentes éditions que «lenombre d’Algériens activant danscette zone n’est que de deux outrois», le porte-parole tunisien, parimprudence ou par audace, soulignedans sa déclaration que «ce sont desterroristes algériens qui ont recruté

des Tunisiens pour commettre desattentats terroristes dans les montsde Chaâmbi et assurer des finance-ments en devises fortes de l’inté-rieur et de l’extérieur du pays».

Ce n’est certainement pas decette manière qu’on va réussir àimpliquer l’Algérie dans une crisesécuritaire au-delà de ses frontiè-res, estiment des stratèges avertis.Dès les premiers attentats, on avaitdirectement accusé l’Algérie d’avoirété à l’origine. «L’accuser (Algérie)d’être un pays qui exporte le terro-risme n’est pas nouveau et mêmepas surprenant !» ajoutent lesmêmes observateurs. Mais para-doxalement, cette déclaration quiest loin d’être innocente intervientau moment où l’Algérie s’est diteprête à renforcer sa stratégie decoopération avec la Tunisie et aulendemain de la décision priseconjointement pour la création dezones tampons dans la région duSud.

Dans la zone désertique du sudde la Tunisie, les terroristes ontégalement basé deux camps d’en-traînements pour les nouvellesrecrues qui, après un entraînementsur l’usage des armes, sont affec-tées vers la Syrie pour renforcer labête immonde.

Pis encore, selon le site d’infor-mations Tunisie-secret.com, unebase américaine a vu le jour à l’en-droit même. Ce site souligne : « LesAméricains ont construit dans lesud tunisien une base militaireencore plus grande que celle qu’ilsont en Arabie Saoudite.Ghannouchi, Marzouki et BenJafaâr leur offrent ainsi ce que BenAli leur a refusé en 2007 ! Tout celadans le silence de l’opposition et lemutisme des médias.» Cette base,selon l’auteur de l’article KarimZmerli, se trace comme objectif de«contrôler toute la région etconquérir l’Algérie.

En effet, cette base militaire vise

essentiellement l’Algérie » et d’a-jouter : «C’est John McCain qui apersuadé Barack Hussein Obamade profiter des bonnes relationsavec Ennahda pour installerl‘Africom.»

On précise que « la constructionde cette base militaire a démarré àRemada, en décembre 2011, soit àpeine trois mois après l’usurpationdu pouvoir par les islamistes et quia fait l’objet le mois de mars der-nier, d’une visite de l’ambassadeurdes Etats-Unis en Tunisie, JakeWalles ». Initialement, cette baseétait prévue en Libye d’où lesAméricains pouvaient, en effet,installer un programme decontrôle ! D’ailleurs, les GI’S améri-cains sont signalés sur le territoirelibyen depuis le début de l’agressionde l’Otan contre ce pays demeurantdans une instabilité sécuritaire etune crise politique dont le redresse-ment n’est pas dans un futur proche. II.. GG..

AA lloorrss qquu’’iillss ééttaaiieenntt pplluuss ddee 3366 000000 eenn 22001122,,lleess ccaannddiiddaattss aauu ppèèlleerriinnaaggee nnee sseerroonntt pplluussqquuee 2288 000000 cceettttee aannnnééee,, eenn rraaiissoonn ddee

nombreuses contraintes liées, notamment, auxtravaux d’agrandissement des structures d’ac-cueil et d’hébergement de La Mecque devenuetrop exigüe pour accueillir les millions de pèle-rins. Afin de sensibiliser les futurs hadjis et lespréparer aux multiples difficultés qui les atten-dent, le ministre des Affaires religieuses et desWakfs, Bouabdallah Ghlamallah a animé, jeudidernier, à El Harrach, une journée d’étude sur cethème. Après avoir rappelé que « le pèlerinageest l’un des cinq piliers de l’Islam, qu’il compteparmi les meilleures œuvres et n’a de récom-pense que le paradis », l’hôte de Dar El Imam asouligné d’emblée que le Hadj de cette annéerisque d’être très éprouvant et que les pèlerinsdoivent par conséquent, s’armer de patience etde courage pour accomplir leur devoir.

Les imputant essentiellement aux travauxd’agrandissement des Lieux Saints pour permet-

tre à un plus grand nombre de pèlerins d’effec-tuer le pèlerinage à La Mecque, le ministre a cité,au nombre de ces difficultés, l’hébergement et letransport des hadjis, surtout après « El Woukouffi Arafa », précisant que le Hadj c’est Arafa etque les difficultés et la fatigue sont le sens mêmedu pèlerinage.

« Les vrais difficultés commenceront dès l’ar-rivée des pèlerins à l’aéroport. C’est pourquoi jerecommande aux candidats au Hadj d’écouter etrespecter scrupuleusement les consignes qui leurseront données par le personnel d’encadrementafin de surmonter ces difficultés et éviter que deshadjis s’égarent ou oublient l’adresse de leurhôtel ou lieu d’hébergement », a-t-il lancé à l’a-dresse des présents. Expliquant aux futurs pèle-rins qu’un guide à l’intérieur duquel figure unequinzaine de recommandations destinées à leurfaciliter l’accomplissement du rite du Hadj, ainsiqu’une documentation dans les deux langues –arabe et français – leur seront remis sur placepour les aider.

Selon le ministre, toutes les mesures ont étéprises par l’Etat pour faciliter la tâche aux pèle-rins que ce soit au départ d’Algérie ou à leur

retour après l’accomplissement du Hadj. La seulechose sur laquelle il a insisté particulièrement,c’est la halte à Mina et sur certains obstaclesauxquels sont confrontés les pèlerins à leurretour de Arafat. « La distance séparant Minades camps de toile est d’à peine 3 kilomètres.Afin d’éviter les longues attentes et pallier lesdifficultés de transport, je recommande aux had-jis, les plus valides du moins, d’effectuer le trajetà pied. » Pour M. Barbara, directeur de l’Officedu Hadj, le pèlerinage est un défi, voire une dureépreuve parsemée d’embûches.

« Le pèlerinage n’est pas une épreuve de toutrepos, particulièrement cette année où de nom-breux changements risquent de contrarier nospèlerins. Il y a d’abord, le nombre qui a étéramené de 36 000 à 28 000 hadjis. Il y a, ensuite,les travaux entrepris à l’intérieur de la ville etdes Lieux Saints qui ne manqueront pas, certai-nement, de se répercuter sur les moyens detransport, l’hébergement, ainsi que sur les dépla-cements des pèlerins, particulièrement à l’occa-sion du neuvième jour du mois de Doul-Hidja quicorrespond à la visite du mont Arafa. », a-t-ildéclaré en guise de conclusion. KK.. AA..

JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LE HADJ

LLeess 1155 rreeccoommmmaannddaattiioonnss ddee GGhhllaammaallllaahhLLEE PPÈÈLLEERRIINNAAGGEE de cette année risque d’être particulièrement éprouvant pour les candidats au Hadj

en raison notamment, des travaux d’agrandissement des Lieux Saints.

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Une ceinture sécuritaire hermétique a été installée tout au long du périmètre.