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Journal interne du centre hospitalier George Sand N° 52 - juillet 2018 Le journal est disponible en version électronique sur les sites internet et intranet du CHGS. SOMMAIRE VU DE L’INTÉRIEUR : - Risques professionnels - Enquête Intercom - Concours Silverfourchette - Projet de l’unité Balzac DES MÉTIERS ET DES GENS : - Dossier spécial : « aides-soignants » BRÈVES HOSPITALIÈRES ÉDITO : Jean-Paul SERVIER Directeur Le 19 Juin 2018 a eu lieu l’inauguration d’un « nouveau quartier » puisque ce n’est pas moins de 3 bâtiments dont il s’agit sur le site de Bourges. Je ne reviendrai pas sur le détail de ces trois opérations immobilières. Cela a fait l’objet du numéro Intercom précédent. J’emploie l’expression « nouveau quartier » à dessein parce-que c’ est à une nouvelle vie qu’a été rendue ces bâtiments dont la beauté architecturale originelle avait été occultée à la fois par les outrages du temps et des ajouts qui les avaient trop souvent enlaidis, défigurés. « Nouveau quartier » par la rigueur de l’écriture architecturale, l’homogénéité, la lisibilité. L’exercice de style ne se laisse pas dominer par la nostalgie. L’inscription dans le contemporain pour être discret n’ en est pas moins présent. Avec l’ascenseur dans son coffre derrière le self, avec le pare-soleil et le porte à faux de la pharmacie. Ainsi, l’immobilier « raconte » l’hôpital et nous ramène à l’histoire des hommes et des femmes, soignants, soignés, qui se sont succédés. Chacun des sites de George SAND a son cachet, sa personnalité propre. Un point leur est commun : la large place faite à la nature. C’est bien ce caractère qui justifie que l’on parle de lieu de vie. Un lieu de vie qui ne confine pas le patient dans sa chambre mais qui lui offre l’espace des jardins généreusement arborés. C’est sur ce modèle qu’ont été conçus les hôpitaux psychiatriques. Il s’écarte de celui de « l’hôpital bloc » qui fait la part belle au béton et aux parkings. En soi il y a là une leçon en matière d’ergonomie. Elle a la force de l’évidence et de la simplicité. Le mérite du plan directeur immobilier tel qu’il a été déployé, est d’avoir marié des constructions nouvelles, le dernier exemple étant l’EHPAD de Chezal-Benoît et des reconversions ; on pourrait dire des résurrections. Ainsi demeurent ces lieux de mémoire, lieux à la fois de souffrance et de compassion qui traduisent le regard de la société sur ce qui fut longtemps sa propre marginalité mais qui s’affirme de plus en plus comme combat pour la dignité. Le choix d’un parti architectural vaut affirmation de la considération que l’institution a, à la fois pour les patients et résidents qu’elle accueille et les personnels qui y travaillent.

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Page 1: Journal interne du centre hospitalier George Sand · DES MÉTIERS ET DES GENS : - Dossier spécial : ... nous ramène à l’histoire des hommes et des femmes, soignants, soignés,

Journal interne du centre hospitalier George Sand

N° 52 - juillet 2018

Le journal est disponible en version électronique sur les sites internet et intranet du CHGS.

SOMMAIREVU DE L’INTÉRIEUR :

- Risques professionnels- Enquête Intercom- Concours Silverfourchette- Projet de l’unité Balzac

DES MÉTIERS ETDES GENS :

- Dossier spécial : « aides-soignants »

BRÈVES HOSPITALIÈRES

ÉDITO :

Jean-Paul SERVIERDirecteur

Le 19 Juin 2018 a eu lieu l’inauguration d’un « nouveau quartier » puisque ce n’est pas moins de 3 bâtiments dont il s’agit sur le site de Bourges.Je ne reviendrai pas sur le détail de ces trois opérations immobilières. Cela a fait l’objet du numéro Intercom précédent.J’emploie l’expression« nouveau quartier » à dessein parce-que c’ est à une nouvelle vie qu’a été rendue ces bâtiments dont la beauté architecturale originelle avait été occultée à la fois par les outrages du temps et des ajouts qui les avaient trop souvent enlaidis, dé�gurés.« Nouveau quartier » p a r l a r i g u e u r d e l’écriture architecturale, l ’ h o m o g é n é i t é , l a lisibilité.L’exercice de style ne se laisse pas dominer p a r l a n o s t a l g i e . L’inscription dans le contemporain pour être discret n’ en est pas moins présent. Avec l’ascenseur dans son co�re derrière le self, avec le pare-soleil et le porte à faux de la pharmacie.Ainsi, l’immobilier « raconte » l’hôpital et nous ramène à l’histoire des hommes et des femmes, soignants, soignés, qui se sont succédés.Chacun des sites de George SAND a son cachet, sa personnalité propre.

Un point leur est commun : la large place faite à la nature. C’est bien ce caractère qui justi�e que l’on parle de lieu de vie. Un lieu de vie qui ne con�ne pas le patient dans sa chambre mais qui lui o�re l’espace des jardins généreusement arborés.C’est sur ce modèle qu’ont été conçus les

hôpitaux psychiatriques. Il s’écarte de celui de« l’hôpital bloc » qui fait la part belle au béton et aux parkings. En soi il y a là une leçon en matière d’ergonomie. Elle a la force de l’évidence et de la simplicité.L e m é r i t e d u p l a n directeur immobilier tel qu’il a été déployé, est d’avoir marié des constructions nouvelles, le dernier exemple étant l’EHPAD de Chezal-Benoît et des reconversions ; on pourrait dire des résurrections.Ainsi demeurent ces

lieux de mémoire, lieux à la fois de sou�rance et de compassion qui traduisent le regard de la société sur ce qui fut longtemps sa propre marginalité mais qui s’a�rme de plus en plus comme combat pour la dignité.Le choix d’un parti architectural vaut a�rmation de la considération que l’institution a, à la fois pour les patients et résidents qu’elle accueille et les personnels qui y travaillent.

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Intercom n° 52 - juillet 20182

Vu de l’intérieur

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Évaluation des risques professionnels et mise à jour du Document Unique :

Références règlementaires :

Selon l’article R.4121-1 du code du Travail « l’employeur transcrit et met à jour dans un document unique, les résultats de l’évaluation des risques pour la sécurité et la santé des travailleurs à laquelle il procède en application de l’article L.4121.3. Cette évaluation comporte un inventaire des risques identi�és dans chaque unité de travail de l’établis-sement ». Le dispositif réglementaire a été renforcé par le décret n° 2001-1016 du 5 novembre 2001 portant sur la création d’un document unique qui formalise les résultats de l’évaluation des risques. Il est complété par une circulaire d’application datée du 18 avril 2002.

Démarches entreprises depuis janvier 2017 :

Suite à la réunion du COPIL du 3 mars 2017, un calendrier prévisionnel de la démarche pour l’année 2017 a été élaboré. Lors de cette séance de travail, le COPIL a validé le principe d’évaluer les services après tout changement de locaux, d’organisation du travail et/ou accidents du travail répétés.

Pour l’année 2017, d’avril à octobre, les risques professionnels ont été évalués dans les services :- Pharmacie- EPHAD/USLD de Chezal Benoit- DSET de Bourges et Chezal Benoit- Communication et documentation- DRH des 3 sites

Une note d’information a été di�usée dans les services concernés précisant la date de l’évaluation et le nom des membres du COPIL y participant. Un article est paru au mois de mars dans la lettre de George SAND.

Cette évaluation a été réalisée par le biais d’un recueil de données transmis en amont aux responsables des services concernés. Ce recueil a été complété au cours d’une réunion de service à laquelle ont participé : - le cadre, - les personnels du service présents, - les deux membres du COPIL (un représentant du personnel et la psychologue du travail),- la Directrice des Soins F.F. ou son représentant pour les services de soins.

Les cadres et les personnels ont été entendus séparément en �n de réunion, pour l’évaluation des risques psychosociaux.

Lors de la réunion du 16 novembre 2017, les membres du COPIL ont conclu que la lecture des documents saisis dans le logiciel NEERIA suite aux évaluations était très di�cile. La proposition de matrice du Document Unique en format Excel a été retenue. Ainsi les services évalués ont été saisis sur cette nouvelle matrice.

Les plans d’actions pour chaque service évalué ont été présentés au CHSCT commun aux 3 sites du 23 février 2018.Le document Unique de chaque service évalué a été transmis début avril 2018 à chaque cadre de service pour la mise en place des plans d’actions retenus.

Démarches prévues pour l’année 2018 :

Un calendrier prévisionnel de la démarche d’évaluation des risques professionnels pour l’année 2018, approuvé par les membres du COPIL, a été validé par le CHSCT commun aux 3 sites du 23 février 2018.

Pour l’année 2018, d’avril à juin, les risques professionnels ont été évalués dans les services suivants : - UPLC de Dun sur Auron, - Delacroix (A et B), - Gargilesse,- Addictologie- le CAP-UCLA- Musset.

Élaboration d’un plan de prévention sur le thème de la violence :

Lors de la séance du COPIL du 3 mars 2017 et selon le recensement des �ches d’évènements indésirables, le thème de la violence, sous toutes ses formes a été retenu par les membres du COPIL.

Au cours des réunions du COPIL qui ont eu lieu de septembre 2017 à �n janvier 2018, les représentants du personnel ont souhaité que la direction propose une nouvelle politique de prévention en tenant compte des e�ectifs, des préconisations HAS a�n d’aboutir à une meilleure prise en charge de la violence.

Il a été validé lors de la réunion du COPIL du 16 novembre 2017 de mettre en œuvre :

- la prévention dans le soin avec la mise en place de formations de prévention tertiaires (maitrise du patient, prise en charge préventive),

RISQUES PROFESSIONNELSÉVALUATION ET ÉLA BORATION DU PLAN D’ACTIONS

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Vu de l’intérieur

Intercom n° 52 - Juillet 2018 3

Carole JORY Service INFOCOM

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Thématiques plébiscitées

Thèmes fondamentaux

Présentation d'un service de soin

Présentation d'une technique desoins

Présentation d'un pôle

Brèves hospitalières

Interview d'une personnel

Présentation d'une activité

Présentation d'un site

Démarche qualité

RISQUES PROFESSIONNELSÉVALUATION ET ÉLA BORATION DU PLAN D’ACTIONS

- la gestion de la violence (formation théorique et pratique),- la prise en charge du patient, l’écoute, - la connaissance du malade en psychiatrie, - le tutorat (y compris pour les ASHQ) - un temps d’accueil pour le patient, - une ré�exion sur les e�ectifs dans les services,

Les représentants du personnel ont également demandé qu’apparaissent les moyens mis en œuvre pour réduire cette violence.Ce plan de prévention sur la violence a été présenté au CHSCT commun aux 3 sites, le 23 février 2018 et sera

réactualisé lors de chaque réunion de COPIL. La dernière a eu lieu le 15 juin 2018.Ce plan a été transmis aux Directeurs Adjoints et aux Cadres concernés début avril 2018 a�n que les moyens de mise en œuvre soient dé�nis et/ou que les actions correctives soient mises en place. Il sera di�usé après validation par les membres du COPIL et du CHSCT commun aux 3 sites (prévu �n du 2ème semestre 2018).

ENQUÊTE DE SATISFACTION INTERCOMNous avons reçu 149 réponses, soit un taux de retour de 10 %.

L’appréciation générale est positive puisque 117 personnes estiment le journal intéressant ou adapté.

- Format du journal : il vous convient à 87 % - Format des articles : ni trop longs (30 %) , ni trop complexes (37 %) - Mise en forme : Elle vous convient à 84 % (entièrement ou en partie) - Équilibre textes/illustrations : vous convient également à 74 %

Quelques exemples de suggestions faites via le questionnaire, que nous essaierons de traiter dans les prochains numéros :

- Évolution de la psychiatrie - Bien-être des agents - Travail collaboratif intra/extra

Parmi les types d’articles les plus appréciés, nous retrouvons :

Certaines suggestions ne pourront être retenues. Parmi elles, voici des indications pour obtenir l’information recherchée :

Type d’informations demandées Où les trouver ?Article écrit par un patient Ce type d’article existe dans les di�érents journaux de patients

Postes vacants Font l’objet d’une di�usion par mail (et ensuite par voie d’a�chage) et sont communiqués sur Intranet

Infos CGOS Ces informations sont di�usées par mail et disponibles à la DRHRetour sur les �ches d’événements indésirables (FEI)

Des bilans périodiques sont réalisés par le service gestion des risques. Ces bilans sont di�usés via La Lettre de George Sand et sur Intranet

Les résultats de cette enquête et l’ensemble de vos remarques vont nous permettre d’améliorer cet outil de communication interne.

Nous vous remercions pour votre participation !

Nous en pro�tons pour vous rappeler que vous pouvez nous contacter pour rejoindre le comité de rédaction ou simplement pour nous suggérer un sujet d’article.

Toutes vos idées sont les bienvenues !

Marilyne PETIT Adjoint des cadres - DRH

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Intercom n° 52 - juillet 20184

Vu de l’intérieur

Intercom n° 52 - Juillet 20184

CONCOURS SILVERFOURCHETTE(EHPAD Chezal-Benoît)

2018 : Le département du Cher décide d’accueillir le Silverfourchette Tour, manifestation déjà organisée dans d’autres départements ces deux dernières années.Di�érents événements ont été programmés du 20 février au 24 mai :

- Ateliers cuisine- Conférences autour du thème de la nutrition- Concours opposant les cuisiniers des EHPAD.

À la lecture de cette annonce, une évidence s’est imposée à nous : l’EHPAD de Chezal représenterait le centre hospitalier George Sand à ce concours. La direction a validé.

De façon un peu précipitée, avouons-le, nous avons informé tant l’équipe de cuisine de Chezal que l’équipe de l’EHPAD de ce projet auquel nous les avions inscrites.

Aucun doute pour nous, ces équipes feraient la �erté de l’établissement !

Du côté de l’EHPAD, l’équipe a largement contribué à la préparation de l’événement :

- Animation d’une journée avant-première dont le thème était « Hissez les couleurs » avec la réalisation d’activités autour des aliments, des saveurs, de la nutrition, clôturée par la dégustation d’un gâteau confectionné par les résidents avec des représentants des familles.

- Confection de banderoles pour le comité de soutien au cuisinier de Chezal concourant.

- Information des résidents sur le rôle à jouer en tant que juré ou membres du comité de soutien.

Du côté des cuisines, notre chef s’est très vite emparé du thème de la 1ère épreuve « Grain de folie » et a alors imaginé un plat et un dessert en trompe l’œil. Le challenge était de présenter 4 plats et 4 desserts avec un budget de 25 euros, à base de produits du terroir.Cette épreuve s’est déroulé les 14 et 15 mars 2018.

Au sein du département, 7 établissements concouraient :

4 à Bourges au Lycée Jacques Cœur et 3 à Saint Amand au CFA.

Le hasard a voulu que la brigade qui représentait l’EHPAD accueille en son sein un soignant de l’EHPAD de St-Florent-s/Cher et une apprentie du Lycée Jacques Cœur.L’alchimie a opéré et cette brigade a remporté l’épreuve.Le billet pour la �nale départementale était acquis.

Celle-ci s’est déroulée le 18 avril 2018. 4 établissements s’opposaient pour décrocher le billet pour la �nale nationale à Paris.

Le thème d’une promenade au jardin était à honorer.Olivier était prêt. Cette fois-ci, il avait imaginé :

- En plat : sandre rôti et nage du jardin (sandre rôti et fumé instantanément, chips de peau de sandre, sauce et émulsion au safran, petits légumes tournés et sautés et légumes frits, craquant de lard).

- En dessert : rencontre du jardin et du verger (poire et pomme pochées au vin, mousse de lentilles con�tes à la bière et gingembre, chantilly aux cèpes, sorbet citron et basilic, émulsion de jus de haricots rouges, craquant citron).

Les résidents s’étaient équipés de chapeaux, paniers… pour pro�ter pleinement de cette « promenade en ville » agrémentée par une animation autour du chocolat avec une appréciable dégustation (par le chocolatier…).

Quand les résultats ont été proclamés, nous n’étions pas sélectionnés pour la �nale à Paris mais qu’importe…

Brigitte BOUCHARD-CHAUMETTE Cadre supérieur de santé Jean-Luc ROY Ingénieur hospitalier GCS CBB

PRIEUR Olivier, chef cuisinier, Chezal-BenoîtTISSIER Nicolas, aide-soignant à l’EHPAD de

St Florent s/Cher

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Vu de l’intérieur

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CONCOURS SILVERFOURCHETTE(EHPAD Chezal-Benoît)

Cette ouverture hors les murs de l’hôpitalétait une victoire à elle-seule.

Chacun est reparti les bras chargés de présents, des souvenirs plein la tête et avec la promesse de refaire en atelier cuisine à l’EHPAD et surtout de déguster, les petits plats d’ Olivier !

Les petits plats d’Olivier :les recettes !

Sandre rôti et nage du jardin- Éplucher, laver et tourner les légumes (façonner les légumes - carottes, navets, courgettes, poireaux, pommes de terre, oignons, ail , fenouil - en 7 faces) - Parer le sandre (garder le dos et enlever la peau de la partie ventrale)- Cuire les légumes à l’anglaise- Faire revenir les parures de légumes, déglacer et mouiller. Rajouter du safran et herbes aromatiques. - Faire réduire- Après cuisson, crémer et passer au chinois. - Réserver au chaud- Faire sauter les légumes et en frire pour donner plusieurs textures- Donner un aller-retour à la poêle au sandre.- Mettre le sandre à fumer dans un récipient fermé pendant 10 minutes- Faire la chips avec la peau- Emulsionner une partie de la sauce pour avoir une écume- Dresser à l’assiette

Rencontre du jardin et du verger- Blanchir les lentilles.- Pocher les poires et les pommes dans du vin rouge et de la cannelle.- Faire un sirop. Une fois froid, incorporer du citron et du basilic. Turbiner pour obtenir un sorbet citron/basilic.- Cuire le craquant au citron (base d’un appareil à tuile).- Refroidir les lentilles et les mettre à con�re dans un sirop avec de la bière et du gingembre, une fois cuites, les passer au tamis.- Réaliser la chantilly aux cèpes (cèpes desséchés dans une poêle puis mixer et incorporer dans de la crème liquide puis monter et sucrer légèrement au sucre glace)- Emulsionner le jus de haricots rouges.- Dresser à l’assiette.

Brigitte BOUCHARD-CHAUMETTE Cadre supérieur de santé Jean-Luc ROY Ingénieur hospitalier GCS CBB

3 RÉSIDENTS, EHPAD Écho d’antan - Chezal-BenoîtEn haut, de gauche à droite : ROUX Marie-Line, AS EHPAD Écho d’antan,AMOROSO Sylvie, F.F. de cadre EHPAD Écho d’antan, BOUCHARD-CHAUMETTE Brigitte, CSS, Direction des soins,MURAT Pascaline, F.F. d’animatrice (AMP) EHPAD Écho d’antan.

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Cette année 2018, l’équipe de l’unité Balzac se lance dans un projet de transformation de l’unité jeunes adultes.

L’équipe a dressé le constat suivant : alors que l’unité se caractérise par plusieurs points forts, telle qu’une bonne connaissance des pathologies des jeunes adultes, la capacité à s’appuyer sur un réseau extérieur organisé ou encore l’existence de collabo-rations étroites avec le pôle de pédopsychiatrie et le pôle extrahospitalier, la prise en charge des patients n’est pas optimale.

En proposant des modes de prises en charge mul-tiples et adaptés au stade d’évolution de la maladie, ce projet doit permettre d’éviter notamment les sorties prématurées et les pertes d’autonomie suite à une hospitalisation trop longue. Les soins proposés articuleront ainsi séjour en hospitalisation temps plein, hôpital de jour et appartement de transition, en individualisant le parcours selon les besoins de chaque patient, à chaque étape de sa guérison.

Par ailleurs, l’unité souhaite mettre en œuvre une méthode de soin innovante :

la remédiation cognitive.

En e�et, les jeunes pris en charge souhaitent retrouver rapidement une vie normale, combinant formation et insertion professionnelles, projet de vie personnel et autonomie. Or l’insertion sociale des jeunes est entravée par la pathologie, notamment à cause des troubles cognitifs non pris en charge dans le parcours de soin actuel.

En outre, l’unité Balzac souhaite, à travers ce projet, renforcer la collaboration entre les pôles et favoriser la mutualisation des pratiques au sein de l’hôpital pour que ces innovations thérapeutiques béné�cient à l’ensemble des patients.

La création de la plateforme de remédiation cognitive permettra de répondre à ce besoin et est cruciale en matière de service rendu à la population, car elle est inédite dans le département du Cher.

VERS UNE PRISE EN CHARGE « NOUVELLE GÉNÉRATION » DES JEUNES ADULTES

Une partie de l’équipe de l’unité Balzac.

La création de la plateforme de remédiation cognitive permettra de répondre à ce besoin et est cruciale en matière de service

rendu à la population, car elle est inédite dans le département

du Cher.

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Famille

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Vu de l’intérieur

Intercom n° 52 - Juillet 2018 7

Objectif du projet

Proposition d’un parcours de soin sur 2 ou 3 ans adaptée au stade d’évolution de la maladie : de la prévention de la décompensation psychotique à la prévention de la rechute psychotique.

Dr Isabelle CHAZALETTE Praticien hospitalier

Unité Balzac

L’évolution du service vers ce nouveau parcours de soin sera progressivement mise en œuvre.

n 2018 permettra de poser les bases du nouveau système grâce à la formation des personnels, l’adaptation des espaces de travail, la recherche d’un appartement de transition et l’information des partenaires. n En 2019, en parallèle de la poursuite des formations, la prise en charge commune entre Balzac et le service de pédopsychiatrie sera organisée tandis que les dispositifs de soin monteront en charge pour pouvoir accueillir davantage de patients. n En 2020, l’unité aura atteint ses objectifs en terme de capacité : 10 places d’hôpital de jour, 4 patients en appartement de transition et 10 lits en hôpital temps plein, complétés par 2 chambres d’isolement. Le service pourra accueillir des étudiants en médecine. Le réseau des partenaires aura vocation à se densi�er et à s’étendre au niveau régional et un premier bilan de ces prises en charge innovants sera dressé.

À noter que ce projet concerne ou concernera un grand nombre de services du Centre Hospitalier : services techniques, service informatique, direction des soins, DIM, services administratifs…

L’unité Balzac espère que ce projet, devenu essentiel au regard des enjeux de prévention, de soin et d’insertion à l’égard des patients, contribuera à renforcer la place de George Sand parmi les hôpitaux attractifs pour nos jeunes collègues et reconnus pour la qualité des soins rendus et la créativité de leurs équipes.

VERS UNE PRISE EN CHARGE « NOUVELLE GÉNÉRATION » DES JEUNES ADULTES

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Des métiers et des gens

Intercom n° 52 - Juillet 2018 9

Marie LHOPITAUX, aide-soignante à CASA - site de Bourges

I. : Bonjour, pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel ?

ML : J’exerce au Centre hospitalier George Sand depuis 1987 où j’ai été embauchée en tant qu’ Agent des Services Hospitaliers lors de l’ouverture des longs séjours.Ensuite j’ai suivi la formation d’aide-soignante et j’ai été diplômée en 1993.Je suis restée à l’USLD (devenu USLD-EHPAD) jusqu’ en 2001 puis j’ ai fait le choix de partir travailler auprès des adolescents en intégrant les appartements thérapeutiques et en�n le service CASA en 2008.

I. : Comment est organisé ce service ?

ML : Le service CASA fait partie du pôle médico-psychologique de l’enfant et de l’adolescent.Nous sommes 6 aides-soignants et 10 in�rmiers pour 8 lits d’adolescents qui ont entre 12 et 18 ans.Nous travaillons en 4/8, c’est-à-dire le matin, l’AM, la nuit ou la journée.Les AS travaillent en binôme avec un in�rmier. Il n’y a souvent qu’un seul AS à la fois, parfois 2 lorsqu’un AS est de journée.

Ensuite nous les changeons puis vient l’heure de la mise au lit.Puis nous devons nous charger du linge sale. Nous passons ensuite un moment avec les résidents qui ne souhaitent pas se coucher de suite, avant de terminer notre journée par les transmissions.

I. : Vous arrive t-il de travailler de nuit ?

LCL : Oui parfois. Il y a une équipe �xe de 4 aides-soignants qui ne travaillent que la nuit. Lorsque l’un d’eux ne peut assurer son service, on fait appel à nous.Dans ce cas-là, nous sommes 2 aides-soignants, a�ectés sur les trois unités et il n’y a pas d’in�rmier avec nous. On côtoie donc tous les résidents. Cela permet de les connaitre davantage et de mieux comprendre leur réaction.J’apprécie beaucoup de travailler parfois en journée. Je peux par exemple, faire les accompagnements aux activités thérapeutiques (piscine avec la psychomotricienne, azinothérapie avec les éducateurs…). Ce sont des moments rares mais très agréables pour tous.

I. : Comment se passe le travail avec vos collègues ?

LCL : Bien. Nous travaillons avec les in�rmier(e)s (1 le matin, 1 le soir), les ASH, les éducateurs...Si nous repérons un signe chez un résident, nous en faisons part à l’in�rmièr(re). C’est lui/elle qui prendra les décisions relevant de sa compétence.Il est important de travailler en étroite collaboration avec l’ensemble de l’équipe. Je trouve qu’il y a du soutien entre les collègues et de la solidarité.Si l’un d’entre nous a besoin d’aide sur son unité, il peut compter sur ses collègues. C’est important, surtout qu’il y a de nombreux arrêts dans ce service.

I. : Etes-vous amenée à côtoyer les familles ?

LCL: Oui nous échangeons avec certaines familles, celles qui viennent régulièrement. Elles ont parfois besoin de réconfort.

I. : Avez-vous e�ectué des formations spéci�ques depuis votre prise de poste ?

LCL : Je ne suis pas là depuis très longtemps mais j’ai la chance de suivre actuellement la formation « Toucher-Massage ».Parfois, si notre travail est terminé, j’arrive à faire une séance « minute » de toucher massage avec un résident. Ou bien je prends un peu plus de temps avec un autre durant l’aide à la toilette.Cela nécessite d’être calme et posé a�n que le résident apprécie ce moment.

I. : Pouvez-vous nous dire ce qui vous plait dans votre travail ?

LCL : J’apprécie mon travail. J’aime « prendre soin » des résidents, leur permettre de conserver leur autonomie. En apprenant à les connaitre, on voit ce qu’ils sont capables de faire. On les aide, on les encourage et cela nous fait plaisir de les voir réussir.

Même si c’est un travail physiquement di�cile, je trouve fascinant de découvrir la vie de ces personnes handicapées. Ce n’est pas parce qu’ils sont handicapés qu’ils ne font rien, au contraire. Et je trouve formidable de pouvoir les accompagner dans leur vie quotidienne.

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Intercom n° 52 - juillet 201810 Intercom n° 52 - Juillet 201810

Des métiers et des gensI. : Quelle est la particularité du travail avec ces adolescents en sou�rance ?

ML : Nous accompagnons des adolescents en sou�rance, qui ont souvent des histoires de vie compliquées.

Le travail auprès d’eux nécessite vigilance et attention. Nous devons retirer tous les objets avec lesquels ils seraient susceptibles de se faire du mal. Certains risqueraient de se scari�er par exemple.Désormais, les ados doivent être en observation 24h/24. C’est une « surveillance » permanente.Certains ados n’ont plus de parents ou des parents absents. Nous représentons alors le rôle de repère cadrant.Mais nous sommes là surtout pour les soutenir, les conseiller, les rassurer, leur donner ou rendre l’envie de vivre.

Nous essayons de trouver des activités qui leur permettent de s’exprimer.

I. : Et ces activités donc vous parlez sont de quel type ?

ML : Les activités thérapeutiques entrent dans le cadre du projet de soins de chaque adolescent. Il est di�cile de faire une activité avec les 8 adolescents. C’est trop.

Ils ont des pathologies di�érentes, des intérêts di�érents etc. Le groupe est donc souvent scindé. Ce qui n’est pas toujours simple non plus car un agent ne peut pas rester seul avec les adolescents.

Plusieurs types d’activités, sont proposés, celles avec les intervenants extérieurs au service comme le clown, les visites à la SPA avec des bénévoles, le théâtre, le sport…Il y a aussi par exemple un atelier contes, fait par un éducateur du CATTP Ados. Dans le cadre de cet atelier, nous avons peint des tentures avec les ados. L’objectif était d’aménager une mezzanine pour créer un coin dédié aux contes. C’est très réussi. Cela a beaucoup plu aux ados.Et puis, il existe toutes les activités que nous gérons en interne : activités fresques, dessin, jardin, mosaïque, cuisine ou encore karaoké.

S’y ajouteront prochainement un atelier slame et vidéo.Nous faisons aussi des sorties avec eux ; il nous arrive de les accompagner aux répétitions générales des spectacles de la Maison de la Culture par exemple ou encore des visites de sites, des séances de cinéma, des marchés, des expositions etc.Quelle que soit l’activité, l’aide-soignant observe et fait part de ses ressentis aux collègues.C’est aussi un moment d’ échange avec les adolescents. Ils vont se con�er plus facilement.Et puis le fait de passer beaucoup de temps avec eux permet aussi d’ assister à leurs échanges avec leurs pairs.

I. : Et intervenez-vous auprès d’eux en ce qui concerne l’hygiène par exemple ?

ML : Oui bien-sûr, nous les accompagnons au quotidien sur ces notions. Il faut les motiver à se laver, à faire leur lit (les adolescents participent à des tâches ménagères suivant le règlement intérieur, et dans le cadre du développement de leur autonomie dans les gestes de la vie quotidienne).Nous leur apprenons également à surveiller leur alimentation au travers des ateliers cuisine et pâtisserie.

Nous faisons aussi un gros travail autour du corps. Nous béné�cions d’une salle très bien équipée où nous organisons des ateliers esthétiques, du toucher massage ou encore de la détente en musique.Cette salle a pu être aménagée grâce à l’aide et à la générosité de l’association Maximômes.

I. : Vous n’avez jamais souhaité changer de service ?

ML : Non, je ne suis pas du tout attirée par la psychiatrie adulte. J’aime trop mon travail avec ces enfants/ados.Parfois, même plusieurs mois / années après leur hospitalisation à CASA, les adolescents nous donnent de leurs nouvelles. Ils nous appellent juste pour dire « je vais bien » ou « je viens d’avoir mon diplôme ». Ça fait plaisir !

François CHATELIER, aide soignant à l’EHPAD USLD des Amandiers - site de Bourges

I. : Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

FC : Je suis aide-soignant, diplômé depuis 2000. Je suis arrivé au CHGS en juillet 2007, a�ecté à l’unité EAU VIVE (partie EHPAD) des Amandiers.

I. : Travailler avec les personnes âgées étaient un choix ?

FC : Disons que je cherchais à travailler dans la région pour me rapprocher de ma famille et que le hasard a voulu que je trouve un poste avec les personnes âgées.

I. En quoi consiste votre travail ?

FC : Nous sommes soit du matin, soit du soir ; toujours 2 aides-soignants à la fois.Le matin, nous sommes chargés des soins d’hygiène et d’aide pour les gestes de la vie quotidienne, ainsi que de la préparation du petit-déjeuner, servi en chambre.Après le rangement des chariots, nous préparons le repas, qui lui est pris en salle à manger.

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Intercom n° 52 - juillet 2018 11

Des métiers et des gens

Intercom n° 52 - Juillet 2018 11

Nadia BORNAND, aide soignante au CAOD - site de Bourges

Nous aidons les personnes qui en ont besoin à prendre leur repas.Avant de passer à la mise à la sieste, nous débarrassons, rangeons les chariots etc.Nous procédons aux changes des produits d’incontinence puis vient l’heure de la validation des soins sur Cariatides, puis celle des transmissions.I. : J’imagine que le soir, le rythme est aussi intense ?

FC : En e�et. Nous commençons par les transmissions. Ensuite nous procédons aux changes des produits d’incontinence, aux levers de siestes ou couchers pour les résidents a�aiblis ou fatigués.Les résidents prennent ensuite leur goûter, soit dans leur chambre, soit au salon.Nous rangeons, débarrassons et mettons la table pour le dîner qui se fera en 2 services : le premier à 18h. et le second à 19h.

C’est la seule façon de pouvoir aider tous les résidents qui en ont besoin à prendre leur repas.Ensuite nous aidons les résidents à se coucher bien sûr.

I. Cela représente une charge de travail importante ?

FC : Oui, et cette charge est liée à la dépendance des résidents accueillis.

S’ils sont plus autonomes, alors nous aurons davantage de temps pour faire une promenade, ou un jeu de société avec eux.La charge physique de notre travail est très importante. Les personnes âgées qui vivent ici sont plus dépendantes qu’il y a quelques années. Et s’ajoutent les troubles psychologiques qu’il faut gérer également.

I. Vous arrive t-il d’organiser des sorties ?

FC : Oui nous en avons la possibilité, et lorsque cela arrive, il y a un projet thérapeutique élaboré en amont, validé par le médecin, et un agent est détaché pour cela.

I. Qu’est-ce qui vous plait dans votre métier ?

FC : Ce qui me plait surtout, c’est la relation d’ « attachement » qui se crée avec les résidents. Tout en gardant une distance professionnelle, il y a une relation qui se met en place. Nous sommes un peu leur famille de substitution.

I. Comment voyez-vous votre avenir professionnel ?

FC : Dans l’immédiat, je ne le vois pas di�éremment. Si je regarde un peu plus loin, j’envisagerai peut être de changer de service car ce travail est très di�cile physiquement. Mais pour le moment, tout va bien.

I. : Bonjour, pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel ?

NB : Je suis diplômée depuis 1992. Un an plus tard, j’ai intégré le CHGS, sur le site de Dun, dans un service d’hospitalisation de personnes psychotiques vieillissantes (service appelé alors « HL »).J’ai ensuite travaillé à l‘USLD (Unité de Soins de Longue Durée) jusqu’ en 2010 puis j’ ai intégré le SICS (Service In�rmier de Compensation et de Suppléance) du site de Bourges. J’y suis restée environ 2 ans. Cette période a été une très bonne expérience pour savoir vers quel service je souhaitais m’ orienter.L’ encadrement m’ a alors proposé le CAOD (Centre d’Accueil et d’Orientation Départemental). J’y exerce depuis le mois de mai 2012.

I. : Y a t-il toujours eu des aides-soignants dans ce service ?

NB : Non, les AS sont présents au CAOD depuis 2011 seulement. Auparavant, il n’y avait que des in�rmiers et des ASH (Agent des services hospitaliers).Aujourd’hui nous sommes 4 aide-soignants et nous travaillons, à un seul aide-soignant sur chaque amplitude horaire, soit le matin (6h45-14h21) soit le soir (13h45-21h21).

I. : Le CAOD peut accueillir combien de patients ?

NB : Le service comporte 14 chambres individuelles, une chambre d’isolement et 2 lits supplémentaires en chambre double, très souvent occupés, faute de place.

I. : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre travail ?

NB : Auparavant, il est important de comprendre comment fonctionne le CAOD. Il est composé de 2 parties : la partie Consultation et la partie Hospitalisation.Nous sommes plus souvent dans cette seconde partie mais nous intervenons aussi dans la partie Consultation pour accueillir les visites des hospitalisés ou pour diriger les patients souhaitant une consultation d’urgence.

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Intercom n° 52 - juillet 201812 Intercom n° 50 - novembre 201712

Des métiers et des gens

Intercom n° 50 - novembre 2017 12Intercom n° 52 - Juillet 201812

Nos tâches quotidiennes relèvent du rôle propre de l’aide-soignant mais il s’agit principalement de :

- Accueil, installation en chambre, inventaire des biens du patient- Présentation du service au patient- Réassurance auprès du patient et des familles- Ménage, évidemment très présent du fait des sorties et des transferts.

Et bien-sûr nous sommes également chargés de :

- E�ectuer des soins d’hygiène : il peut s’agir d’une aide à la toilette ou bien d’une sollicitation. Cet accompagnement est important : il faut savoir faire preuve de négociation et de persévérance avec un patient qui refuse les soins- Préparer, distribuer et surveiller les repas- Solliciter aux habiletés sociales : par exemple, nous encourageons le patient à ranger sa chambre, à faire son lit, en vue d’un retour à domicile.- Accompagner des patients pour des consultations externes, des rendez-vous devant le Juge des Libertés et de la Détention, à la cafétéria (sur prescription médicale), et parfois des accompagnements au domicile ou sur les lieux d’activités thérapeutiques…- Commander les repas- Avoir un regard sur les besoins en matériels (linge, protections…), les réparations et les dégradations des locaux

La spéci�cité du CAOD fait que nous ne pratiquons pas d’activité thérapeutique ou occupationnelle mais il m’arrive de proposer des soins esthétiques et du toucher-massage.

Nous travaillons en étroite collaboration avec les in�rmiers mais aussi avec les ASH.

I. : Et bien-sûr vous participez aux réunions de transmission ?

NB : Oui bien-sûr. Et selon l’activité du service, nous participons aussi au sta� médical avec la présence du médecin psychiatre et du médecin somaticien, de deux in�rmiers, la cadre de santé, le ou les psychologue(s), l’assistante sociale et une secrétaire. Cela nous permet d’apporter des observations complémentaires mais aussi d’ enrichir nos connaissances.

I. : Comment s’est passée votre intégration ?

NB : Je n’ai eu aucun souci. J’ai rapidement trouvé ma place. La création des postes d’AS a permis de dégager du temps aux in�rmiers pour les entretiens notamment. Je n’avais pas une grande expérience en psychiatrie mais j’ai appris avec le temps et les formations dont j’ai pu béné�cier.

I. : Le travail a-t-il changé en 6 ans ?

NB : Fondamentalement non. Mais notre façon de travailler, oui. Les séjours d’hospitalisation en court séjour étant plus longs, il arrive que la durée des hospitalisations au CAOD soit prolongée. Avant nous gérions la crise et nous orientions le patient vers un service. Aujourd’hui, il arrive que le projet du patient soit mis en place au CAOD et qu’il sorte directement.

I. : Quel est le plus compliqué à gérer dans votre exercice professionnel ?

NB : Être confronté à la détresse de ces personnes n’est pas facile. Il faut savoir gérer les situations di�ciles telles que la violence ou les menaces, apprendre aux patients à di�érer leurs demandes et éviter ainsi les réactions violentes…

La mixité des pathologies inquiète souvent les familles. Cette mixité est encore plus di�cile lorsque nous sommes amenés à accueillir une personne mineure.

Et puis notre travail est sans cesse « parasité » par les appels téléphoniques de toute sorte : il peut s’agit d’une famille qui a des inquiétudes, d’un patient qui a une question au sujet de son traitement. Il y a aussi les personnes qui ont besoin d’une écoute psychologique (via le 15)… C’est la tâche des in�rmiers mais nous sommes amenés à décrocher lorsqu’ils sont occupés pour orienter ensuite la demande.

I. : Et qu’est-ce qui vous plat le plus dans votre travail ?

NB : Ce qui me plaît c’est que mon activité change tous les jours. Il y a un turn-over important de patients. On peut avoir une installation de patient, ou un départ, à tout moment. Rien n’est �gé.Le travail de réassurance auprès du patient, et des familles, est vraiment très important. Répondre de mon mieux aux angoisses de la personne et de sa famille est essentiel.

I. : Donc vous n’ envisagez pas de changer de service ?

NB : Non, pas du tout.J’ apprécie vraiment de travailler dans ce service où la routine n’existe pas. Ce n’ est pas un travail isolé, bien au contraire. Nous sommes tous complémentaires et nous travaillons vraiment bien ensemble. L’ entraide entre collègues est très présente au CAOD.

« Répondre de mon mieux aux angoisses

de la personne et de sa famille est essentiel ».

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Intercom n° 52 - Juillet 2018 13

Marie-Claude FOUCHET, aide-soignante - AFT

I. Bonjour, pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel ?

MCF : Je suis donc aide-soignante (AS), diplômée depuis 1992. J’ai tout de suite travaillé en psychiatrie, au Centre Hospitalier de Dun sur Auron (devenu depuis, un des sites du CHGS). J’ai exercé dans plusieurs services : psychiatrie adulte, gériatrie, puis 7 ans à la Maison d’Accueil Spécialisé « Arc-en-ciel » avant de postuler, en 2013, pour l’Accueil Familial Thérapeutique.

I. : Y a-t-il une raison particulière à ce choix de l’Accueil familial thérapeutique (AFT)?

MCF : J’ai toujours apprécié de changer de service régulièrement. J’ai besoin de m’investir dans de nouveaux projets. Je ne me voyais pas faire toute ma carrière au même endroit.J’étais depuis 7 ans à la Maison d’Accueil Spécialisé où le travail était pourtant passionnant, nous avions beaucoup d’échanges avec les résidents, notamment en termes de communication non verbale. Cela a été une expérience très enrichissante, professionnellement mais également à titre personnel. Mais la MAS est un service où le travail est plus fatiguant, surtout physiquement.J’ai donc pro�té d’un poste vacant à l’AFT car la prise en charge y est di�érente (les patients sont accueillis dans des familles d’accueil).

I. : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le travail d’aide-soignante à l’AFT ?

MCF : Il y a actuellement 7 postes d’AS et 3 Aides-Médico-Psychologiques(AMP) dans ce service. Nous travaillons en horaires de journée en collaboration avec les in�rmier(e)s, en particulier en ce qui concerne les activités thérapeutiques. Ces activités sont en lien avec le projet individuel du patient et répondent à des objectifs précis.

Pour certains ateliers, nous co-animons avec un in�rmier. Pour d’autres, c’est l’in�rmier qui s’en charge. Nous participons également, avec les in�rmiers, à des sorties ou séjours thérapeutiques. Par contre, nous animons seuls des activités dites « occupationnelles » dans les antennes.

I. : Comment se passent ces activités ?

MCF : Elles ont lieu sur les antennes de l’AFT, Chalivoy, Dun, les après-midi. Nous accueillons entre 2 et 6 patients par atelier et leur proposons des activités manuelles majoritairement.Ces activités sont présentées en amont dans un projet, lui-même validé par le médecin.Il peut s’agir de poterie, peinture, musique… selon les domaines de compétence de l’aide-soignant.

I. : Les patients y viennent volontiers ?

MCF : Oui, la participation à ces activités est très demandée et inscrite dans leur projet. C’est un temps de valorisation, de socialisation où la modalité d’expression est di�érente.

I. : Ces moments sont l’occasion d’échanger avec eux sans doute ?

MCF : En e�et. Même si nous ne pratiquons pas d’ entretien, ces moments de rencontre sont l’occasion de les observer. Ils communiquent di�éremment par le biais des activités proposées. À nous alors d’être attentif pour pouvoir relayer ensuite les informations notables à l’équipe in�rmière.

Souvent, les patients ont besoin d’être rassurés. Certains se con�ent plus facilement à nous. Nous faisons un travail important de réassurance.

I. : En dehors de ces activités, quelles tâches vous sont con�ées ?

MCF : Nous accompagnons les patients lors de consultations externes, de rendez-vous au Tribunal, ou encore lors de visites dans leur famille.

Nous sommes également chargées des transmissions à faire entre familles d’accueil lorsqu’un patient doit en changer pendant les vacances par exemple.Notre planning est établi chaque semaine et dépend des impératifs et des consultations prévues.

I. : Vous sentez-vous pleinement intégrée à l’équipe ?

MCF : Oui bien-sûr. Nous travaillons tous ensemble. Nous participons aux réunions de transmissions quotidiennes.

Nous échangeons beaucoup. Je n’ai eu aucune di�culté à trouver ma place dans l’équipe. La fonction d’AS existait déjà dans ce service depuis pas mal de temps.

Nous avons également des temps de supervision, environ 8 séances par an.

I. : Quelle relation avez-vous avec les familles ?

MCF : Il arrive parfois que des in�rmiers nous interpellent lorsqu’ils ont remarqué une di�culté liée à l’hygiène ou la mobilité au sein d’une famille. Notre rôle sera alors d’accompagner et d’éduquer la famille sur ces notions. Et bien-sûr nous sommes à leur écoute en cas de di�cultés.Nous les côtoyons également lors des animations proposées par le service.

Nous travaillons vraiment en collaboration avec elles.

« Nous faisons un travail importantde réassurance ».

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Des métiers et des gens

I. : Bonjour, pouvez-vous vous présenter l’une et l’autre ?

SR : J’exerce à l’hôpital depuis 1994 et suis diplômée depuis février 1996.J’ai travaillé dans plusieurs services sur le site de Dun-sur-Auron, la psychogériatrie, la psychiatrie adulte, l’USLD avant de postuler pour le CMP/HJ de Baugy lors de la création du poste d’aide-soignante en 2005.

CC : Je suis aide-soignante, diplômée depuis 1994. J’étais auparavant pompier volontaire et ambulancière.J’ai débuté ma carrière d’ AS sur le site de Chezal-Benoit en 1995. J’ai exercé en psychiatrie adulte (services d’hospitalisation), puis en EHPAD.En 2006, j’ai intégré l’équipe du CMP/HJ d’Orval.

I. : Vous êtes les deux seules aides-soignantes à exercer dans un CMP/HJ au sein de l’hôpital, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre travail ?

CC : Nous travaillons en hôpital de jour, en collaboration et sous la responsabilité des in�rmiers, sauf à de très rares occasions où nous pouvons venir en relai d’un suivi in�rmier pour certains accompagnements.

Notre travail est composé en grande partie de la co- animation d’activités thérapeutiques avec les patients. Ils sont orientés vers telle ou telle activité sur prescription médicale. Le choix de l’activité dépend du projet personnalisé du patient et nous intervenons selon nos expériences et formations continues reçues. La plupart des activités sont à visées socio-thérapeutiques, certaines parfois plus occupationnelles.

En e�et, si un patient n’apprécie par l’activité qui lui est proposée, il en fera une autre à côté de nous qui relèvera alors plus de l’activité occupationnelle.Nous accueillons entre 1 et 6 patients pendant une activité.

Il ne s’agit pas de médiations dé�nies et �xes comme en CATTP. En HJ, nous travaillons et nous adaptons plus facilement aux appétences des patients.S’il s’agit de travailler autour du corps, alors nous allons leur proposer di�érentes activités pour bouger par exemple.

SR : Lors de ces activités, et même en dehors, nous travaillons beaucoup autour d’actions d’éducation et d’accompagnement, autour des habiletés sociales. Par exemple, la thématique de l’hygiène pourra être abordée lors d’une activité cuisine.

Claude CHEVALIER, HJ ORVAL et Sylvie ROUZEAU, HJ BAUGY, aides-soignantes

Le projet d’établissement 2003-2008 avait retenu comme spéci�cité la géronto- psychiatrie sur le CMP pivot d’Orval. En 2005 il a été décidé de rendre e�ectif cet axe. À cette époque seul le CMP pivot d’Orval disposait d’un hôpital de jour, il y avait donc nécessité de procéder à la réouverture de l’hôpital de jour de Baugy pour harmoniser les di�érentes prises en charge adultes et gérontopsychiatriques. Compte tenu des di�cultés de recrutement du personnel in�rmier et des orientations données au projet, l’option a été prise d’intégrer des fonctions jusqu’alors inexistantes sur le secteur extra hospitalier, en l’occurrence des AS et AMP. Il a donc été procédé au recrutement de 2 AS et 2 AMP. À cet e�et 2 postes in�rmiers ont été transformés et 2 autres vacants ont été alors occupés à titre provisoire par les AS/AMP.L’équipe constituée de 4 in�rmières et de 4 AS/AMP avait donc pour vocation de prendre en charge les personnes âgées, 3 jours sur Orval et 2 jours sur Baugy.En 2012 de nouvelles orientations médicales préconisant notamment, non plus l’accueil des personnes âgées sur des jours spéci�ques, mais sur des temps spéci�ques, ont été prises. Cela a donc impliqué une réorganisation du fonctionnement d’équipe. Ainsi l’équipe in�rmière est redevenue polyvalente sur CMP / HJ et la spéci�cité des temps de prise en charge a conduit sur chacun des 2 HJ d’a�ecter 1 AS et 1 AMP.À ce jour il n’existe plus de temps d’accueil spéci�que, pour autant tenant compte du savoir-faire et de l’expérience acquise par le travail en collaboration entre in�rmiers et AS/AMP il n’est pas paru opportun de modi�er la composition des équipes.Mesdames CHEVALIER et ROUZEAU ont donc été recrutées pour occuper les 2 postes Aide Soignant(e)s du pôle Extra hospitalier.

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Des métiers et des gens

Intercom n° 52 - Juillet 2018 15

Propos recueillis par Carole JORY Service INFOCOM

CC : Nous sommes également formées toutes les deux au toucher-massage, et Sylvie l’est également au toucher-beauté.

I. : Justement, quel type d’activités proposez-vous ?

SR : Comme l’a indiqué Claude, les activités vont dépendre des patients mais aussi des expériences et formations de l’aide-soignant. Il peut s’agit de couture, de cuisine, de musique etc. Par exemple, en collaboration avec une in�rmière, j’anime un atelier d’expression musicale. Il a lieu toutes les deux semaines environ.

À partir de pièces musicales, instrumentales, d’écrits ou de jeux, nous amenons la personne à s’exprimer. Nous essayons de faire en sorte que le groupe puisse créer quelque chose ensemble et que tout le monde y trouve sa place.Ensuite nous échangeons avec les collègues in�rmiers sur tout ce qui se passe dans le groupe.

I. : C’est un travail vraiment di�érent de celui d’un aidesoignant dans un service d’hospitalisation ?

SR : Pas totalement di�érent mais nous nous inscrivons beaucoup dans l’observation.Notre objectif est que le patient vive au mieux sa prise en charge, qu’il vive au mieux chez lui avec ses troubles.Nous allons donc observer, et retransmettre ce qui ne va pas et essayer d’éduquer le patient pour qu’il se sente mieux. Nous allons nous �er à ce que nous voyons et à ce que dit le patient.

C’est di�érent d’une hospitalisation complète où nous devons également « surveiller ».

Notre travail quotidien se situe toujours dans les habiletés sociales et l’éducatif. C’est par l’activité ou la « non activité » qu’on voit ce que la personne peut et veut faire.

I. : Que pouvez-vous nous dire d’autre sur votre travail au quotidien ?

CC : Il est important de préciser que nous travaillons dans l’équipe avec un aide médico-psychologique.Nos �ches de postes sont d’ailleurs identiques sur le pôle extra-hospitalier.

SR : Nous sommes plus chargées de l’organisation logistique par exemple. Nous participons aussi au groupe hygiène, aux commissions de menus. Nous participons également aux soins somatiques. Une fois par mois, nous véri�ons le poids, la tension etc du patient.

Il nous arrive également d’intervenir ponctuellement au domicile d’un patient où, avec notre rôle éducatif, nous allons les accompagner dans les actes de la vie quotidienne par exemple pour les tâches ménagères.

I. : Avez-vous rencontré des di�cultés lors de la création de vos prises de fonction ?

SR : En e�et, ce poste n’existait pas avant mon arrivée. Mais la �che de poste avait été établie en équipe et validée dans le projet de service.

Malgré quelques réticences au départ, je n’ai pas rencontré de di�cultés particulières et ai été bien intégrée à l’équipe. Il a juste fallu apprendre à bien collaborer.Notre travail est complémentaire de celui des in�rmiers. Chacun doit rester à sa place mais cette complémentarité est une richesse pour les patients.

CC : Sur le secteur d’Orval/Baugy, il y une particularité : les in�rmiers « tournent » entre CMP et HJ au sein d’un même site (Orval ou Baugy). L’aide-soignante, elle, n’intervient que sur l’hôpital de jour ce qui quelques fois est utile pour assurer les liens.L’aide-soignante a vraiment une place à part entière. Elle est le relais entre le patient et l’in�rmier. Certains patients vont facilement verbaliser avec nous. Et même s’il faut savoir rester à sa place, notre travail est vraiment complémentaire.

I. : Quels sont pour vous les points positifs de ce poste en CMP/HJ ?

CC/SR : Le fait de mettre en place de nombreuses activités est quelque chose qui nous plaît beaucoup. C’est un métier passionnant qui nous permet de prendre le temps d’être avec les patients. C’est vraiment très important !

Le comité de rédaction tient à remercier tous les aides-soignants ayant accepté de participer à ces interviews !

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FÊTE DE LA MUSIQUE Maison d’Accueil Spécialisé (MAS) à Dun,Cafétéria de Chezal-Benoît et de Bourges

Sortie chez les pompiers - Dun-sur-AuronMaison d’Accueil Spécialisé (MAS)

Le 27 juin, à l’initiative d’une AMP du service, les pompiers de Dun-sur-Auron nous accueillent pour découvrir la nouvelle caserne. Après un petit mot de bienvenue, les résidents et nous-mêmes pouvons visiter la nouvelle caserne des pompiers volontaires de Dun-sur-Auron.À l’heure du déjeuner, les pompiers bénévoles dressent les tables pour que nous puissions prendre le déjeuner dans la caserne. Entourés de camions rouges, de bateaux et divers matériels, les résidents et nous-mêmes pouvons nous restaurer dans cette ambiance châleureuse.Vers 14h, après avoir remercié l’ensemble de la caserne, nous quittons nos hôtes en leur proposant de revenir dès que possible.

L’équipe pluridisciplinaire

Brèves hospitalières

Le journal est disponible en version électronique sur les sites internet et intranet du CHGS.

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Inauguration des bâtiments nouvellement baptisés

Réalisation de tentures CASA

Depuis le début de cette année, Monsieur TOLO, éducateur spécialisé au CATTP Ados, anime un atelier Contes au sein de CASA.Les adolescents ont réalisé plusieurs tentures pour aménager l’espace réservé à ce nouvel atelier.

Trois bâtiments logistiques récemment rénovés sur le site de Bourges ont été inaugurés le 19 juin dernier en présence de Monsieur MOULIN, Délégué Départemental du Cher (ARS).Les personnes présentes ont ainsi pu visiter les« Tulipiers » (ex. Pelouse), « Millepertuis » (ex. Arc-en- ciel) et en�n le bâtiment Self/Salle de conférences. Elles ont pu béné�cier des explications des équipes d’architectes qui avaient fait le déplacement pour l’occasion.